Sainte Marie-Josèphe
Fondatrice de l'Institut des Filles de Notre-Dame de
la Miséricorde (+ 1880)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9522/Sainte-Marie-Josephe.html
Benedetta Rossello naquit à Albissola Marina dans la
province de Savona (Italie), le 27 mai 1811 dans une famille pieuse où elle fut
la 4ème d'une fratrie de dix enfants. En 1830, elle entra dans le Tiers-Ordre
Fransciscain, et pendant 7 ans jusqu'en 1837 au service d'une riche famille de
Savone, pour s'occuper du maître de maison alité et malade.
Après son décès, elle décida d'entrer en religion chez
les Soeurs de Notre-Dame des Neiges mais essuya un refus.
En 1837, elle répondit à l'appel de Mgr Agostino De
Mari qui cherchait des bénévoles pour l'éducation des jeunes les plus
pauvres.
Ainsi le 10 août 1837 fut fondé le Conservatoire des
Filles de la Miséricorde et de Saint Jean-Baptiste et à la demande de l'évêque,
le 22 octobre 1837, l'Oeuvre prend officiellement le nom de Filles de
Notre-Dame de la Miséricorde. La mission de la nouvelle institution était
centrée sur l'éducation des jeunes pauvres et l'assistance aux malades. Elles
portaient également leur collaboration aux écoles, auxs paroisses, aux hôpitaux
et partout où on requérait leur aide.
Puis l'Institut s'est développé en Ligurie et en
Argentine. Un douzaine d'années plus tard en 1839, Sœur Marie - Joseph
fonda" le « Petit Séminaire pour les enfants de la classe ouvrière »
malgré de nombreux obstacles.
La spiritualité de Soeur Marie-Joseph était marquée
par une foi éclairée par la Providence, avec l'assistance du patronage de Saint
Joseph et douée d'un grand esprit d'initiative: elle répétait à ses Filles:
"Cœur à Dieu, mains au travail!".
Elle mourut à l'âge de soixante ans, le 7 décembre
1880, à Savona.
À sa mort, l'Institut comptait soixante-cinq maisons.
Elle est à l'origine des écoles publiques gratuites du Piémont et de Ligurie.
Avec le décret épiscopal du 23 janvier 1892 , Saint
Joseph est officiellement reconnu comme patron de l'Institut. Le pape Léon XIII
reconnu, avec le décret d'éloge du 14 septembre 1900, la mission que l'Institut
réalisait dans l'Église. Avec le décret pontifical du 12 janvier 1904 , le Pape
Pie X a définitivement approuvé l'Institut et les Constitutions. Elle a été
béatifiée le 6 novembre 1938 puis canonisée par Pie XII le 12 juin 1949 .
Prière à Santa Maria Giuseppa Rossello :
O Sainte Marie-Joseph Rossello, qui pendant votre vie
terrestre, avez ouvert votre cœur à tous les besoins de vos frères, et avez été
pour eux un signe visible de l'Amour Miséricordieux de Dieu, obtenez-nous par
l'intercession de la Vierge Marie, Mère de Miséricorde et Saint Joseph
d'espérer toujours en la bonté du Seigneur et de toujours sortir à la rencontre
de nos frères avec un coeur ouvert et généreux. Amen.
Avec approbation ecclésiastique. Filles de Notre-dame
de Miséricorde. Savona.
Une lettre de Sainte Marie-Josepha Rosello à ses
Filles.
Chères filles (1)
C’est mon plus profond désir d'adresser à chacune de
vous, en particulier, ma parole maternelle, qui ne désire rien d'autre que
votre bien.
Je vous envoie cette lettre qui s'applique à chacune
d’entre vous.
En cela, je veux vous remémorer ces souvenirs que je
vous ai déjà lassés, une fois de plus, afin qu'ils restent profondément gravés
dans votre esprit et dans votre coeur, pour en faire la règle de votre
conduite.
Aimez-vous, répétait à ses disciples, l'apôtre saint
Jean, et je vous écris de faire de même très chères filles.
Mais que votre amour ne résulte pas de raisons
purement humaines ou sociales, mais plutôt qu’il est son unique source en Dieu.
Ne vous laissez pas guider par la sympathie plus vers
l'un que vers l'autre; le véritable amour embrasse tout, dit l'apôtre saint
Paul; il est patient et gentil, ne se vante pas, il ne prend pas sa source dans
les aptitudes naturelles.
Il est amical, et sait se taire quand il faut.
Une communauté religieuse ne peut pas rester, elle ne
peut exister sans charité.
Si vous manquez à ce devoir, vous échouez, et adieu la
paix et l'union sacrée, les liens qui maintiennent leurs membres sont alors
affaiblis et brisés, et alors où va-t-on ?
Rappelez-vous, oh filles, que la charité ne peut se
passer de sacrifice. Il faut l’esprit de sacrifice pour supporter les défauts
de l'autre; pour rester calme en son temps et ne pas exacerber les esprits, ne
pas provoquer le mauvais caractère et la froideur; il faut l’esprit de
sacrifice pour apprivoiser notre nature qui refuse certains emplois. Ah,
l'esprit de sacrifice est toujours nécessaire pour une religieuse
Béni sois-tu, ô fille, si tu te sacrifies pour la
gloire de Dieu et pour le salut des âmes !
Avec ce seul but vous avez embrassé notre Institut,
vous avez fait profession, vous avez quitté notre patrie pour affronter les
dangers de la mer, pour accoster sur un sol étranger, parmi des inconnus.
N’abandonnez jamais. Faites comme le Divin Sauveur le
dit dans l'Évangile : Ne regarde pas en arrière, ne te laisse pas dépasser par
les difficultés, ne pense pas à ce que tu ferais si tu pouvais revenir en
arrière.
Vous avez donc fait votre choix de votre propre
volonté, avec courage et confiance !
Et si parfois vous vous sentez languissante, faible et
presque défaillante, oh ! surtout recourez à l'Epoux céleste, réfugiez-vous
sous le manteau de notre chère Mère de Miséricorde, et ne craignez rien; le
Seigneur et sa Mère Sainte Mère sont avec vous. : Je suis avec vous dit le
Seigneur, qui peut vous résister?
Le pilier de la charité est l'obéissance. Tu l'as
professée pour être fille bien-aimée, vis-à-vis de ton Supérieur, qui doit
répondre de toi devant la face du Seigneur.
Quel déplaisir ne lui apporteriez-vous pas et à moi de
même, si, au lieu de faire la volonté de Dieu qui vous est manifestée par
l'intermédiaire des supérieurs, vous vouliez faire la vôtre !
Même quand je ne serai plus sur cette terre, ce serait
pour moi, je vous assure le plus grand regret si une Fille de la Miséricorde
échouait dans ses devoirs et dans l'esprit de sa vocation.
Faites honneur à la robe que vous portez, faites
honneur à Jésus, dont vous êtes les fiancées, honorez Marie dont vous êtes les
filles.
Vous savez bien que la tâche à laquelle vous êtes
appelé vous expose presque continuellement aux regards du monde.
Eh bien, je vous dirai comme saint Paul a dit à son
bien-aimé Timothée: Soyez vigilants, et que votre conduite soit ainsi à la face
du monde, qu'ils ne puissent rien dire de vous et soient forcés, malgré eux, de
vous respecter.
L'obéissance est la règle de vos pas; la prière et la
présence de Dieu, votre exercice perpétuel.
Faites votre devoir avec franchise et sans
considération humaine, mais n'allez pas sur un terrain incertain, parce que
vous pourriez y trouver un piège.
Évitez les discours liés à la religion ou les
questions liées à des conflits qui ne vous appartiennent pas, mais que vos
pratiques pieuses et votre comportement soient tels que même les ennemis de la
religion comprennent que vous agissez conformément à la profonde conviction qui
est la vôtre.
Soyez des Anges de réconfort auprès des malades, soyez
des Anges Gardiens au côté des petites filles.
Partout tu auras besoin de patience, de résignation,
de sacrifice; mais Jésus est un bon Père, Il est un Epoux fidèle, Il te
récompensera, comme tu ne peux même pas te l’imaginer.
Les souffrances endurées pour Son amour, le sont pour
cette vie, qui est comme une fumée qui passe. Et dans l’autre la douce vie
n'aura pas de fin.
Mes filles, ce sont mes sentiments et je veux qu'ils
soient aussi les vôtres.
Je voudrais ajouter ces quelques mots de grande
importance et que vous les mettiez en pratique : Ayez toutes des cœurs ouverts
et sincères avec vos Supérieurs, ne leur faisant jamais rien de mal, et ne leur
dissimulant rien. N’utilisez jamais de stratagème, ainsi nos ennemis
spirituels, s'ils sont découverts, sont facilement vaincus; si à la place ils
sont couverts, ils travaillent et peuvent nous conduire à la ruine spirituelle.
Si je pouvais vous écrire tous les jours, je vous
répèterais toujours ces choses, parce que votre vigilance ne peut jamais être
trop grande, pour être vraie Filles de la Miséricorde, véritables épouses du
Roi des Rois
J'aimerais venir parmi vous comme je viens par la
pensée;
Je voudrais vous voir toutes, connaître vos œuvres, vous
animer autant que je le pourrais, m'adonner au zèle, au travail, au sacrifice,
mais que la volonté de Dieu soit faite qui me veut continuellement confinée
dans ma chambre.
Je ne sais pas, mes filles, si on me donnera plus de
temps pour vous faire connaître mes pensées. Mais toi, quand tu n'auras pas mes
lettres, lis et relis la présente que je dédie à toutes, comme si c'était la
dernière.
Et si le Seigneur veut que dans cette terre d'exil,
nous n'ayons plus à nous voir, j'espère dans sa Miséricorde infinie pour
toutes. (…)
Je vous laisse toutes dans le Cœur de Jésus, vous
saluant affectueusement et vous donnant ma bénédiction. Je signe moi-même.
Sœur Maria Giuseppa Rossello, général suprême
Source : http://www.figliensmisericordia.net/web/lettere/
Traduction par le webmaster de Saint Michel prince des
Anges
SAINTS DU 7 DECEMBRE
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/7/12/2019/7-Decembre-2019.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
Miséricorde de Dieu
SOURCE : https://forumcatholique.forum-canada.com/t5769-7-decembre-sainte-maria-giuseppa-rossello
Also known as
Benedetta Rossello
Benedicta Rossello
Josepha Rossello
Maria Giuseppe Rossello
Maria Joseph Rollo
Sister Mary-Joseph
Profile
One of nine children,
her father was
a potter.
Born in poverty,
she suffered from poor
health all her life. Pious from early youth she tried to enter a religious
order, but was refused admission due to her health and lack of dowry. The
pious, childless couple she worked for could have given her a dowry, but would
not because they did not want to lose her as member of their family. Franciscan tertiary at
age 16.
Her bishop knew
of her skill in teaching the faith to girls,
and in 1837 he
gave her a house which she and three other young women made
into two classrooms. From this humble beginning came the Institute of the
Daughters of Mercy in 1837 under
the protection of Our Lady of
Mercy and Saint Joseph,
groups devoted to teaching the young,
and caring for the sick.
Any deserving girl would
be accepted into the community, even without a dowry. Mary Joseph served as
superior of this band of teachers for
over 40 years. In 1875 they
opened their first house in the Americas at Buenos
Aires, Argentina.
Josepha’s success and personal holiness were such that
her bishop,
over strong objection from many, allowed her to organize a group that
encouraged vocations to the priesthood.
Born
1811 at Albissola
Marina, Liguria, diocese of Savona, Italy as Benedetta
Rossello
7
December 1888 at Savona, Italy of
natural causes
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
websites in nederlandse
nettsteder i norsk
Readings
The hands should be at work, the heart with
God. – Saint Mary
Joseph
MLA Citation
“Saint Mary Joseph Rosello“. CatholicSaints.Info.
17 September 2021. Web. 4 December 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-mary-joseph-rosello/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-mary-joseph-rosello/
It was in the little seaport of Albissola that Mary
Joseph came into this world on May 27, 1811, in a truly Christian family and
one richly blessed with children. When she was but sixteen years of age, she
entered the Third Order.
She had spent seven years in the service of a wealthy
but childless couple, when she earnestly desired to enter a convent. But she
was refused admission because she had no dowry. The couple for whom she worked
hesitated to furnish the dowry, because they were unwilling to give up the girl
whom they loved and intended to make their heir. Divine Providence came to her
assistance.
The bishop of Savona knew of the special talent Mary
Joseph possessed, of gathering young girls about her and instructing them in
their religion. So he purchased a house, furnished two rooms as classrooms, and
entrusted the work of teaching to Mary Joseph and a few other young women who
were similarly qualified. And so, in the year 1837, there was organized the
Institute of the Daughters of Mercy. A few years later the little band of
teachers pronounced their vows.
Mary Joseph administered the office of superior during
the space of forty years. She placed her community under the protecting care of
Our Lady of Mercy and of St Joseph. A favorite motto of hers, which she was
often heard to repeat, was, “The hands should be at work, the heart with God.”
Her own experience taught her a lesson, and so she
received good girls into her community without a dowry. Her love for the sick
sisters was expressed in the statement: “We must look upon our sick sisters as
our most reliable support. They, by their patience, their suffering, and their
prayers, maintain the house and, in fact, the whole institute, since they seek
and obtain for us from the Father of Mercy the blessing of heaven.”
The community has grown in a remarkable manner. There
are more than three thousand sisters in two hundred houses spread over Italy,
Argentina, and the United States. Mother Mary Joseph departed from this life on
December seventh in the year 1880. She was beatified in 1938, and canonized in
1949.
From: The Franciscan Book of Saints, Marion A. Habig,
OFM
Continuously popular since it first appeared in
1977, The Incorruptibles remains the acknowledged classic on the
bodies of saints that did not undergo decomposition after death. Many remained
fresh and flexible for years, or even centuries. After explaining both natural
and artificial mummification, the author shows that the incorruption of the
saints' bodies fits neither category but rather constitutes a much greater
phenomenon that is unexplained by modern science to this day. The author
presents 102 canonized saints, beati, and venerables, summarizing their lives,
the discovery of their incorruption, and investigations by Church and medical
authorities.
The incorruptible bodies of saints are a consoling
sign of Christ s victory over death, a confirmation of the dogma of the
Resurrection of the Body, a sign that the Saints are still with us in the
Mystical Body of Christ, and proof of the truth of the Catholic Faith—for only
in the Catholic Church do we find this phenomenon. Impr. 342 pgs 33 Illus, PB.
SOURCE : https://www.roman-catholic-saints.com/saint-mary-joseph-rossello.html
Saint Maria Giuseppa Rossello
Axminster (Savona), May 27, 1811 – Savona, December 7,
1880
She was born in 1811 in Savona and since she was
little was known for love and devotion. She never had a doll, not only because
it was a very expensive toy but also because her living dolls were the popular
children of the neighborhood. Iscrittasi between tertiary Franciscan, worked,
at two noble two spouses. But she refused to be taken in exchange for the
parents that renounce asked to take the veil. She received the prize for her
generosity when the bishop of Savona accepted her and tasked her to work with
poor and abandoned youth. Around 1837 she formed a group of girls who opened
two popular female schools. Three years later came the Institute of the
Daughters of Our Lady of Mercy, which Sister Rossello led for over forty years.
Soon the congregation spread to Italy and Africa where it mainly taught
enslaved children. She died on December 7, 1880 in Savona. She was canonized by
Pope Pius XII on June 12,1949.
Source: Santi
e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2008/12/07/saint-maria-giuseppa-rossello/
Chiesa di Santa Maria Giuseppa Rossello nel quartiere
della Villetta in Savona (Italy)
Santa Maria Giuseppa Rossello Vergine e
fondatrice
Albissola Marina, Savona, 27 maggio 1811 - Savona, 7
dicembre 1880
Nacque nel 1811 presso Savona e sin da piccola si
distinse per carità e devozione. Non ebbe mai una bambola, non solo perché era
un giocattolo molto costoso ma anche perché al divertimento anteponeva i
problemi della gente, specie i giovani dei quartieri popolari. Iscrittasi tra
le terziarie francescane, lavorò, presso due due nobili coniugi. Rifiutò però
di essere adottata perché in cambio i «genitori» chiedevano che rinunciasse a
prendere il velo. Ricevette il premio alla sua generosità quando il vescovo di
Savona accettò che si occupasse della gioventù povera e abbandonata. Sin dal
1837 intorno a lei si formò un gruppo di ragazze che aprirono due scuole
popolari femminili. Tre anni dopo nacque l'Istituto delle Figlie di Nostra
Signora della Misericordia che suor Rossello guidò per oltre quarant'anni.
Presto la Congregazione si diffuse in Italia e in Africa dove si occupò
soprattutto dei bimbi ridotti in schiavitù. Morì il 7 dicenbre 1880 a Savona. È
stata canonizzata da papa Pio XII il 12 giugno 1949. (Avvenire)
Patronato: Ceramisti della Liguria
Etimologia: Maria = amata da Dio, dall'egiziano;
signora, dall'ebraico
Emblema: Giglio
Martirologio Romano: A Savona, Santa Maria
Giuseppa (Benedetta) Rossello, vergine, che fondò l’Istituto delle Figlie di
Nostra Signora della Misericordia e si dedicò con fervore alla salvezza delle
anime, confidando solo in Dio.
Quartogenita di una numerosa famiglia composta da
dieci fratelli, Benedetta non trovò in essa beni di fortuna, poiché i suoi
genitori (Bartolomeo R. e Maria Dedone) erano modesti fabbricanti di stoviglie,
ma non mancarono ricchezza di fede e di pietà. Anche Benedetta, appena ne fu in
grado, imparò a modellare la creta e si prese cura dei fratelli minori,
permettendo così alla mamma di dedicarsi alle sue numerose occupazioni.
Fin dall'infanzia si distinse nello studio, nella
carità verso i poveri e soprattutto nella devozione verso il Crocifisso e la
Santissima Vergine. Si iscrisse giovanissima al Terz'ordine Francescano
(probabilmente prima del 1830) e sentì poco a poco nascere nel suo cuore il
desiderio di una vita più perfetta che le permettesse più facilmente di farsi
santa. A diciannove anni entrò in una famiglia signorile di Savona, i Monleone,
più come figlia adottiva di due coniugi privi di figlioli, che come domestica,
per assistere il padrone infermo.
Per sette anni rimase in quella casa (1830-1837),
destando con la sua condotta l'ammirazione e l'affetto non solo dei padroni, ma
anche della servitù. Quando però la signora Monleone, rimasta vedova, le
propose di restare sempre con lei, promettendole di farla sua erede, Benedetta
rifiutò. Ella sentiva di essere chiamata ad un'altra vocazione e chiese
pertanto di entrare in un istituto di carità come suora. Bussò alle Suore della
Purificazione, ma la sua richiesta ebbe un doloroso rifiuto, perché la povertà
della sua famiglia non le aveva permesso di mettere insieme quel tanto di dote
necessaria per l'accettazione.
Si susseguirono anni di dure prove; dapprima morì la
mamma, poi a breve distanza, il fratello secondogenito e la sorella Giuseppina
di appena diciassette anni ed infine morì anche il babbo; quindi Benedetta
divenne il principale sostegno della famiglia.
Nel 1837, rispondendo ad un accorato appello del
vescovo della diocesi, mons. Agostino De Mari (1835-1840), che cercava anime
generose che si dedicassero all’educazione della gioventù povera, la
ventiseienne Benedetta si presentò al prelato ed offrì la sua opera per il
nobile scopo. Le due anime grandi si intesero subito; il vescovo avrebbe
procurato una sede adatta e Benedetta avrebbe cercato delle compagne
volenterose, per dar inizio alla prima scuola. Al progetto di Benedetta
aderirono Angela e Domenica Pescio e Paolina Barla.
Le tre prime vocazioni vennero da Albissola e per sede
mons. De Mari trovò una modesta casa d'affitto, già proprietà della
"commenda" di Malta. La fondazione porta la data del 10 agosto 1837;
Angela Pescio, la più anziana, fu eletta superiora: a Benedetta fu dato
l'ufficio di maestra delle novizie, vicaria ed economa. Un crocifisso, una
statuetta della Madonna Mater Misericordiae e cinque lire di capitale formavano
tutta la loro ricchezza. Il 22 ottobre 1837 ebbe luogo la prima vestizione e
Benedetta ricevette dal vescovo il nome di suor Maria Giuseppa, mentre
l'Istituto veniva ufficialmente denominato delle Figlie di Nostra Signora della
Misericordia e consacrato alla Vergine del noto santuario di Savona.
Lo scopo precipuo della nuova istituzione era quello
di dedicarsi alla istruzione ed educazione delle fanciulle povere e
all'assistenza degli ammalati. Due anni dopo, il 2 agosto 1839, le suore
pronunciavano i loro voti perpetui. Nel 1840 le suore professe erano già sette
e quattro le novizie; in tale anno suor Maria Giuseppa venne eletta superiora
all'unanimità, ufficio che tenne per circa quarant'anni, sino alla morte. Una
grave perdita per l'Istituto nascente fu la morte di mons. De Mari, avvenuta il
14 dicembre 1840. Egli aveva già steso un primo abbozzo delle Regole; il testo
definitivo, però, affidato per la compilazione al p. Innocenzo Rosciano,
carmelitano, fu solennemente consegnato alle suore il 14 febbraio 1846, col
nuovo abito, dal vescovo di Savona, mons. Alessandro Ottaviano Riccardi
(1841-1866, poi arcivescovo di Torino).
Sotto la saggia direzione di suor Maria Giuseppa
l'Istituto cominciò a diffondersi in Liguria nel periodo 1842-1855. Nel 1856 la
santa prese a collaborare all'opera del riscatto degli schiavi africani, a cui
dedicavano da tempo il loro zelo due benemeriti sacerdoti, Nicolò Olivieri
(1792-1864) e Biagio Verri, e la porta dell'Istituto si aprì per accogliere
gruppi di fanciulle negre riscattate. Lo spirito missionario della santa ebbe
modo di esplicarsi ancor più quando, nel 1876, poté inviare un primo gruppo di
quindici suore a Buenos Aires, in Argentina.
Nel 1859, una nuova fondazione, la Casa della
Provvidenza, era stata aperta dalla santa in Savona, per ragazze delle classi
povere. Educarle e inserirle nella vita sociale fu la sua costante
preoccupazione. Altre case sullo stesso stile vennero aperte a Voltri, a S.
Ilario, a Porto Maurizio (1860) ed ad Albissola, dove sorse la "Seconda
Provvidenza" (1866-1867).
Dieci anni dopo, nel 1869, suor Maria Giuseppa iniziò
coraggiosamente un'altra opera, quella del Piccolo Seminario per chierici
poveri a Savona, che diede alla diocesi zelanti sacerdoti, anche se le costò
non poche amarezze per gli ostacoli e le malignità verso questa istituzione da
parte di molti.
L'ultima sua opera sognata e realizzata postuma fu la
fondazione in Savona della Casa delle Pentite (1880), un ricovero per le
ragazze sottratte alla prostituzione.
Un aspetto in cui la genialità caritativa di Maria
Giuseppa Rossello evade dal semplice ambito religioso per inserirsi tra le più
nobili benemerenze sociali è la fondazione delle scuole popolari gratuite, una
novità assoluta ed una necessità urgente, allora, nella Liguria occidentale.
La spiritualità della santa fu contraddistinta da una
illuminata fiducia nella Provvidenza, nell'assistenza del patrocinio di s.
Giuseppe e nello spirito di iniziativa: soleva ripetere come motto, trasmesso
alle sue Figlie: "Cuore a Dio, mani al lavoro!".
Nonostante la sua carica, non disdegnò mai di rendersi
utile nei più umili servizi alle ricoverate o agli infermi, con carità paziente
e perseverante.
Chiuse la sua laboriosa giornata a sessantanove anni
di età, il 7 dicembre 1880, nella casa madre in Savona, colpita da
complicazioni cardiache che avevano già minato la sua costituzione duramente
provata dal tanto lavoro. Morì in concetto di santità e fu sepolta nel cimitero
cittadino. Poi, nel 1887 la salma fu trasportata nella casa-madre.
Alla sua morte l’Istituto da lei fondato contava
sessantacinque case. Oggi le case sono 176 in Italia e nelle Americhe: il
numero delle suore è di circa mille*; i loro scopi sono quanto mai attuali:
asili d'infanzia, scuole elementari e medie, collegi, orfanotrofi, ospedali,
assistenza alle carceri femminili, case della protezione della giovane,
brefotrofi, ecc.
La sua causa di beatificazione fu introdotta a Roma il
23 luglio 1924.
Venne beatificata il 6 novembre 1938, dopo l'opportuna
indagine ed il riconoscimento di due miracoli operati a due sue suore
dell'Istituto: sr. Maria dello Spirito Santo e sr. Paolina Dameri.
Maria Giuseppa Rossello fu canonizzata da Pio XII il
12 giugno 1949. In tal caso furono probanti i miracoli riconosciuti nelle
guarigioni prodigiose di Teresa Rocchi in De Negri e di Pietro Molinari.
La festa liturgica cade il 27 maggio, giorno in cui
nacque e venne battezzata; le sue reliquie, il suo cuore rinvenuto intatto,
sono venerate nella cappella della Casa Madre delle Figlie di Nostra Signora
della Misericordia in Savona, mentre il suo corpo incorrotto è custodito nella
Cappella della Casa generalizia, sempre in Savona.
Autore: L. Chierotti
Fonte : www.suorerossello.it
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/35600.html
MARIA
GIUSEPPA Rossello, santa
di Elvio Ciferri - Dizionario
Biografico degli Italiani - Volume 70 (2008)
MARIA GIUSEPPA Rossello, santa. – Nacque ad
Albissola Marina, presso Savona, il 27 maggio 1811 da Bartolomeo e da Maria
Dedone. Quarta di nove figli di un modesto fabbricante di stoviglie, ricevette
al battesimo il nome di Benedetta. Imparò presto dal padre l’arte di modellare
la creta e presto dovette anche prendersi cura dei fratelli minori. Si distinse
fin dall’infanzia per amore verso lo studio, carità verso i poveri e devozione
al Crocifisso e alla Vergine e si iscrisse alle congregazioni del Carmine,
dell’Addolorata e dell’Immacolata. Riusciva a radunare attorno a sé per le
pratiche religiose numerose compagne, che la chiamavano «la maestrina». All’età
di sedici anni si iscrisse al Terz’Ordine francescano e nel 1830 fu accolta
nella casa dei Monleone di Savona per assistere il capofamiglia infermo.
Quando, nel 1837, questi morì, M. rifiutò l’offerta della vedova Monleone di
farla sua erede se fosse rimasta in casa con lei. Chiese invece di entrare come
religiosa presso le figlie di Nostra Signora della Neve, ma si vide respinta in
quanto la sua famiglia non era in grado di fornirle la dote necessaria.
Seguirono anni di dure prove: perse la madre, il
fratello Luigi, la sorella Giuseppina e infine il padre; toccò così a lei il
ruolo di unico sostegno della famiglia. Finalmente nel 1837 M. rispose
all’appello del vescovo di Savona, A. De Mari, che cercava giovani per affidare
loro l’educazione dei bambini poveri. Il vescovo si impegnò a procurare la sede
adatta, mentre M. avrebbe dovuto cercare altre compagne per aprire una prima
scuola. Unitesi a lei Angela e Domenica Pescio e Paolina Barla, il 10 ag. 1837
fu aperta la scuola in una modesta casa in affitto, di proprietà dei Cavalieri
di Malta, e M. ebbe gli incarichi di maestra delle novizie, vicaria ed economa.
Il 22 ottobre vestì l’abito religioso prendendo il nome di suor Maria Giuseppa,
mentre la nuova Congregazione veniva ufficialmente denominata figlie di Nostra
Signora della Misericordia e adibita alla cura delle fanciulle povere e dei
malati. Il 2 ag. 1839, insieme con le prime compagne, pronunciò i voti
perpetui. Nel 1840, quando le suore professe erano sette e quattro le novizie,
M. fu eletta superiora, incarico che ricoprì fino alla morte.
Un primo abbozzo delle regole del nuovo istituto
religioso era stato steso dal vescovo De Mari, che morì nel 1840. Il testo
definitivo, compilato dal carmelitano I. Rosciano, fu solennemente consegnato
alle suore nel febbraio 1846 dal vescovo di Savona A.O. Riccardi.
Tra il 1842 e il 1855 l’istituto si diffuse in Liguria
grazie agli sforzi di M., che, zelata dai sacerdoti N. Olivieri e B. Verri, dal
1856 cominciò a collaborare all’opera di riscatto degli schiavi africani
accogliendo nell’istituto gruppi di ragazze africane. Nel 1854 iniziò l’opera
di assistenza dei malati a domicilio. In seguito all’incontro con il lazzarista
F. Martinengo, nel 1858, M. acquistò il palazzo dei marchesi Doria Lamba a
Savona, e nel 1859 vi aprì la casa della Provvidenza per la rieducazione delle
ragazze povere. Seguì un gran numero di fondazioni di altre scuole popolari a
Voltri, Sant’Ilario, Porto Maurizio e molte altre località in Liguria. Nel 1869
aprì la «piccola casa dei chierici» per seminaristi poveri; nel gennaio 1870
mandò a Roma quattro suore per assumervi la direzione di un ricovero per
penitenti, e altre religiose furono inviate a Magliano Sabina a servizio di una
scuola, un asilo e un ospedale. Nel giugno dello stesso anno M. si recò a Roma,
per incontrare M. Escalada Bustillos y Zevallos, arcivescovo di Buenos Aires,
con il quale era in corrispondenza, venuto in Italia per partecipare ai lavori
del concilio Vaticano I. Fu ricevuta in udienza da Pio IX, che benedisse
l’istituto. In luglio, durante i lavori del concilio, l’arcivescovo Escalada
morì, e questo sembrò interrompere gli accordi presi per nuove fondazioni di
case dell’istituto in Argentina. Solo nel 1875, grazie all’interessamento di
G.B. Gazzolo, console della Repubblica argentina a Savona, un primo gruppo di
suore partì per Buenos Aires, dove in poco tempo le fondazioni si
moltiplicarono. Nel 1879 fondò a Savona la casa delle pentite, con lo scopo di
recuperare alla vita le ragazze di strada.
La spiritualità di M. fu caratterizzata da una grande
fiducia nella Provvidenza, dalla devozione a s. Giuseppe e da un illimitato
spirito di iniziativa, che può ben riassumersi nel motto da lei coniato: «Cuore
a Dio, mani al lavoro». La sua genialità caritativa evade dal contesto
religioso per inserirsi tra le più nobili benemerenze sociali, soprattutto per
la fondazione delle scuole popolari gratuite, un’assoluta novità per la Liguria
occidentale.
Gravemente malata di cuore fin dal 1875, M. morì il 7
dic. 1880 nella casa madre di Savona.
La Congregazione da lei fondata, che nel 1880 contava
68 case, ebbe un notevole sviluppo. Nel 1900 Leone XIII emanò il decreto di
lode, e nel 1904 Pio X concesse l’approvazione pontificia alle costituzioni. La
causa di canonizzazione, introdotta a Roma il 23 luglio 1924, ebbe un rapido
svolgimento. Beatificata da Pio XI il 6 nov. 1938, fu canonizzata da Pio XII il
12 giugno 1949.
Gli scritti di M., conservati presso l’Archivio della
casa madre delle figlie di Nostra Signora della Misericordia di Savona, sono
stati pubblicati dalla stessa Congregazione in Autografi di s. Maria Giuseppa Rossello, Genova 1972; Suppliche, ibid. 1972; Lettere, ibid. 1973.
Fonti e Bibl.: F. Martinengo, Vita, opere e virtù di suor M.G. R.,
Bologna 1910; F. Noberasco, Lo
spirito e l’apostolato della serva di Dio suor M.G. R., Torino 1921;
Congregatio de causis sanctorum, Beatificationis
et canonizationis servae Dei Mariae Iosephae R., I-XVII, Romae 1929-49; L.
Traverso, Vita e virtù della serva
di Dio M.G. R., Milano 1934; P.S. Delfino, La beata M.G. R., Torino 1938; A. Oddone, Vita della beata M.G. R., Roma 1938; Santa M.G. R., Roma 1949; G. Papasogli, M.G. R. Misericordia e ardimento, Roma 1987. Si vedano inoltre: L.
Vieu da Clary, Aureola serafica.
Vite dei santi e beati…, ed. aggiornata da G.C. Guzzo, VI, Venezia 1952,
pp. 275-285; Dict. of Catholic
Biography, Londra 1961, p. 1007; M.A. Habig, The Franciscan book of saints, Chicago 1979, pp. 916-918; P.
Bargellini, Mille santi del giorno,
Firenze 1980, p. 684; G. Pettinati, I
santi canonizzati del giorno, XII, Udine 1991, pp. 91-94; R.
Cammilleri, Un santo al giorno, Casale Monferrato 2001, p. 311; Il grande libro dei santi, II, pp. 1356
s. (A. D’Angelo); A. Butler, Diz.
dei santi, Casale Monferrato 2003, pp. 1229 s.; Enc. cattolica, VIII, s.v.; Diz. degli istituti di perfezione, V, coll. 952 s. (P.
Calliari); Bibliotheca sanctorum,
VIII, coll. 1069-1072. E. Ciferri
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/maria-giuseppa-rossello-santa_(Dizionario-Biografico)
Interno della chiesa di Maria Giuseppa Rossello in
Savona (Italy)
Den hellige Maria Josefa Rossello (1811-1880)
Minnedag: 7.
desember
Den hellige Maria Josefa (it: Maria Giuseppina) ble
født som Hieronyma Benedikta Rossello (it: Geronima Benedetta) den 27. mai 1811
i den lille byen Albisola Marina ved kysten av Liguria i bispedømmet Savona i
Italia. Hun ble bare kalt Benedikta og var den fjerde av ni barn av Bartolomeo
Rossello og hans hustru Maria Dedone. Hennes far var en fattig pottemaker. Helt
fra barndommen viste Benedikta bemerkelsesverdige evner. Hun var livlig og
intelligent og noe av en leder blant de andre barna.
Ved en anledning da hun var rundt ni år gammel, dro
folket i Albisola på pilegrimsreise til helligdommen for Vår Frue av
Barmhjertigheten i Savona og etterlot barna hjemme alene. I foreldrenes fravær
arrangerte Benedikta sin egen valfart og ledet både gutter og jenter i
prosesjon for å be i den lokale helligdommen for Vår Frue av Barmhjertigheten.
På veien tilbake sang de hymner, og sakristanen, som trodde han hørte de voksne
pilegrimene som vendte tilbake fra Savona, ga ordre om at det skulle ringes med
kirkeklokkene.
Benedikta var følsom for skjønnheten i skaperverket og
følte seg nær den hellige Frans av Assisi, og
som 16-åring ble hun fransiskanertertiar. Hennes åndelige veileder ble
kapusinerpateren Angelo av Savona. En tid ønsket hun å bli eneboer, men hennes
veileder frarådet dette. Som 19-åring fikk hun tjeneste hos familien Monleone i
Savona. Hennes arbeid de neste syv årene var å pleie Signore Monleone, som var
invalid. Pengene hun tjente, gikk til hennes fattige familie. Hun kunne ha bodd
i det komfortable hjemmet til familien Monleone resten av livet, men da
pasienten døde, ønsket hun mer enn noensinne å forlate verden.
På denne tiden var biskopen av Savona Msgr Agostino de
Mari, som var svært bekymret over alle de farene som mange jenter og unge
kvinner sto overfor i byen, og han ønsket å sette i gang noe arbeid for dem.
Benedikta hørte om dette, og etter at hun var nektet å tre inn i et kloster på
grunn av mangel på medgift, meldte hun seg i 1837 som frivillig til biskopen.
Han ble imponert over hennes opptreden og aksepterte hennes tjeneste.
Hun begynte å arbeide blant unge jenter, og den 10.
august 1837 bosatte hun seg i det falleferdige huset «Commenda» i Savona sammen
med tre ledsagere, sine kusiner Angela og Domenica Pescio og en fjerde kvinne
ved navn Paulina Barla. De kalte seg «Døtre av Vår frue av
Barmhjertigheten» (Figlie di Nostra Signora di Misericordia) og formålet
var å utføre barmhjertig arbeid, spesielt tilfluktshjem for unge jenter, men
også utdannelse av jenter og for tjeneste på hospitalene. Benedetta tok
ordensnavnet Maria Josefa. Kongregasjonen ble formelt startet i oktober, og
søster Angela ble den første superioren. Maria Josefa ble novisemester.
I 1840 ble Maria Josefa valgt til superior, og hun
ledet kongregasjonen så lenge hun levde. De vokste ut av det første huset og
flyttet inn i et leid hus som ble kongregasjonens moderhus. Maria Josefa var en
av de helgenene som kombinerte en stor sjel med et svært enkelt ytre, og hun
utførte det harde arbeidet med sin suksessrike grunnleggelse svært stille og
svært effektivt.
En av hennes første vanskeligheter var da biskop de
Mari døde. Administratoren som fulgte var fiendtlig overfor kommuniteten, men
da det endelig ble utnevnt en ny biskop etter en betydelig forsinkelse, viste
han seg heldigvis å være av Msgr de Maris type. Han approberte kongregasjonens
regel i 1840, da den talte 35 medlemmer. Kongregasjonen hadde allerede sendt ut
sin første koloni for å arbeide i de kommunale skolene og sykehuset i Varazze,
og deretter spredte den seg til mange byer i Italia. Etter et par år var det
over hundre søstre. Kongregasjonen spredte seg i Italia og Sør-Amerika. I 1875
ble den første kommuniteten åpnet i Amerika, i Buenos Aires i Argentina, med
velsignelser og anbefalinger fra den hellige Johannes Don Bosco.
På 1960-tallet talte kongregasjonen nesten 2.000 medlemmer.
Det fantes vanskeligheter, og noen ganger møtte
søstrene motstand. Moder Josefas helse brøt sammen, og biskopen måtte insistere
på at hun dro på rekreasjon. Det oppsto også pengeproblemer, men de ble løst av
to uventede arver, en av dem fra Josefas gamle venn Signora Monleone. Biskop
Cerutti av Savona viste henne stor tillit og respekt, noe som vises ved at han,
mot sterk opposisjon fra mange av sine prester, tillot henne å organisere et
hus for oppmuntring til prestekall. Også hans etterfølger, biskop Boraggini,
støttet prosjektet aktivt. Et av hennes spesielle anliggender var å kjøpe fri
afrikanske slaver.
Biskop de Mari hadde ønsket å etablere redningshjem
for jenter i vanskeligheter, og Josefa prøvde å utvikle dette arbeidet. Et
første eksperiment i Genova mislyktes, men hun lyktes senere i å etablere tre
hjem, som hun kalte «Hus av det guddommelige forsyn». Et av dem var i hennes
fødeby Albisola. Det ble etablert i det tidligere hjemmet til Ferdinand Isola,
en fransiskaner som ble martyrdrept av tyrkerne i Scutari i 1648.
I sine senere år kombinerte Moder Josefa stor energi
med dyp ydmykhet. Grunnleggeren av utallige klostre og veldedige institusjoner
var aldri mer seg selv enn når hun kunne feie gulvet, polere bordene eller ta
oppvasken. Som 64-åring fikk hun en hjertesykdom og mistet førligheten i beina,
slik at hun bare kunne lede andres arbeid og ikke delta selv. Dette gjorde
henne deprimert, og hun gjennomgikk en lang periode med åndelige prøvelser hvor
hun ble overmannet av skrupler og ble overbevist om sin egen syndefullhet. Men
hennes tro forble urokket.
Hun døde den 7. desember 1880 i Savona, 69 år gammel.
Hun hadde da foretatt 68 grunnleggelser. Hun ble gravlagt på byens kirkegård.
I 1913 startet informativprosessen for hennes saligkåring
i Savona. I 1917 fikk søstrene tillatelse til å flytte hennes jordiske
levninger til moderhuset. Da de åpnet kosten, ble hennes legeme funnet
fullstendig intakt. Ved den rituelle identifikasjonen før saligkåringen ble det
igjen funnet uten spor av forråtnelse. Det oppsto strid om hennes siste
hvilested. Det var et nytt moderhus, og de ansvarlige ville at hennes legeme
skulle oppbevares der. Men de gamle og syke søstrene ved det gamle moderhuset
ville gjerne i det minste ha en større relikvie. Etter forslag fra en gammel
prest ble det bestemt at en lege skulle ta ut hennes hjerte og at det skulle
sendes til det gamle moderhuset. Det viste seg at hjertet var helt intakt, og
at det faktisk blødde selv om Moder Josefa hadde vært død i 58 år.
Hun ble saligkåret den 6. november 1938 av pave Pius
XI (1922-39) og helligkåret den 12. juni 1949 av pave Pius XII (1939-58).
Hennes minnedag er dødsdagen 7. desember, men 3. oktober nevnes også. Ettersom
hun var fransiskanertertiar regner fransiskanerne henne med blant sine
helgener.
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Butler (XII), Benedictines, Bunson, Ball (2),
Schauber/Schindler, Index99, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz,
Heiligenlexikon, Abbaye Saint-Benoît - Kompilasjon og oversettelse:
p. Per Einar
Odden - Opprettet: 1999-07-23 22:27 -
Sist oppdatert: 2005-08-24 22:55
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mrossell
Maria Josepha Rosello, Savona, Italië;
stichteres; † 1880.
Feest 7 december.
© A. van den Akker s.j.
SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/12/07/12-07-1880-maria.php
Voir aussi : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3520823