Sainte Amandine
Martyre (+ 1900)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2134/Sainte-Amandine.html
Saintes Marie Hermine et ses compagnes : vierges et martyres
9 Juillet
La mission de Tai-Yuan-Fu se développait sous la
direction de Mgr Grassi, vicaire apostolique du Chansi septentrional. A sa
demande, sept sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie arrivèrent à la
mission le 4 mai 1899 et mirent sur pied un orphelinat qui compta bientôt plus
de deux cents enfants. Mais la persécution était proche : le 29 juin 1900,
les enfants, sauf une douzaine de malades, furent emmenés de force dans une
pagode ; le 5 juillet, un décret du gouverneur ordonnait aux chrétiens de
renoncer à leur foi sous peine de mort. Le 9 juillet à 16 heures, Mgr Grassi,
les frères et les sœurs missionnaires, les séminaristes et les serviteurs
chinois subirent le martyr. Les sept sœurs franciscaines missionnaires de Marie
étaient : Marie-Hermine Grivot, Marie de Ste Nathalie Kerguin, Marie de St
Just Moreau, Marie de la Paix Giuliani, Maria Chiara Nanetti, Marie Amandine
Jeuris, Marie Adolphine Dierk. Elles furent béatifiés par Pie XII en 1946 et
canonisées le 1er octobre 2000 à Rome par le Pape Jean Paul II.
«Je puis dire avec St. François: maintenant j’ai sept
vraies Franciscaines Missionnaires de Marie» Marie de la Passion, le 22
septembre 1900 (le jour où elle apprend la nouvelle).
Seigneur, qui as donné à Marie Hermine et ses
compagnes la force d’être fidèles jusqu’à la mort, fais que soutenus par leur
prière et l’exemple de leur martyre, nous ayons le courage d’être témoins de
l’Évangile.
Cf. Sanctoral Franciscain, Editions
franciscaines, Paris, 2016.P.265.
Bienheureuse Maria Assunta Pallotta
(1878~1905)
Marie Assunta a vécu une vie comme tant d’autres. Rien
de spécial, rien d’extraordinaire…
Mais ce qu’elle a vécu, elle l’a vécu en profondeur!
Née le 20 août 1878, dans la région des Marches en
Italie, à Force, petit village perché sur le sommet de la colline, Maria
Assunta partage la vie simple, pauvre, de durs labeurs, de son milieu et de sa
famille.
Un jour, elle entend cet appel: «Viens et suis-moi».
Les liens de famille sont forts. Ses parents s’opposent;
son départ n’est pas facile.
Elle sait que l’appel de Dieu est exigent. Et,
confiante, là voilà à 20 ans qui laisse tout et quitte son village pour devenir
Franciscaine Missionnaire de Marie.
Elle commence une vie nouvelle – qui lui semble
difficile au début – mais laisse Dieu travailler en elle, comme une enfant
émerveillée de voir sa vie transformée par la grâce.
Le 7 novembre 1954, l’Église confirme sa vie – simple,
humble et envahie par l’Amour – comme héroïque et la déclare Bienheureuse, pour
sa fidélité et sa confiance en Dieu, vécues dans la quotidienneté et visibles
dans tant de simples gestes d’amour.
Marie-Hermine de Jésus
(1866~1900)
Elle est née le 28 avril à Beaune (France), d’une
famille modeste. Son père est tonnelier et sa mère s’occupe de la maison. Irma,
de santé fragile, est une enfant simple, droite, vive, affectueuse, sensible
par nature et ouverte à Dieu. Intelligente et studieuse, elle termine ses
études en 1883, avec un certificat d’études.
Sa vocation religieuse n’était ni comprise ni acceptée
par ses parents, ce qui lui rendait la situation très difficile. Elle
s’efforçait de devenir plus indépendante en donnant des cours particuliers.
En 1894, elle se rendit à Vanves, dans la banlieue de
Paris, où elle entama son pré-noviciat. Son apparence fragile l’obligea à
passer un certain temps dans cette communauté ; il fallait s’assurer que ses
forces lui permettront de s’engager dans une vie missionnaire. Mais derrière son
apparence fragile se cachait une volonté de fer qui surmontait toutes les
difficultés. Elle commença son noviciat aux Châtelets, près de Saint Brieuc
(France), en juillet de cette même année et reçut le nom de Marie Hermine de
Jésus. L’hermine est un animal qui préfère mourir que d’être terni – c’est ce
que l’on dit – et ce sera l’une des résolutions d’Hermine. Telle était sa vie,
telle fut sa mort.
Une femme pleine de tendresse et de fermeté… Une femme
humble. Sa patience et sa charité pouvaient créer une atmosphère familiale
partout où elle allait : au noviciat, puis à Vanves où elle s’occupa des
comptes de la maison et plus tard à Marseille où elle fut formée pour le soin
des malades ; enfin comme supérieure du groupe à Taiyuan-fu.
Elle sut gagner les cœurs : évêques, prêtres, laïcs
consacrés, enfants, malades… Et pour ses propres sœurs, elle a été mère,
soutien, animatrice… jusqu’à la fin. D’où a-t-elle tiré cette force ? Ses
paroles dévoilent une partie de son secret :
“L’adoration du Saint-Sacrement est la moitié de ma
vie. L’autre moitié consiste à aimer Jésus et à lui gagner des âmes.”
Une missionnaire ardente, une adoratrice, une femme au
cœur simple. Marie-Hermine n’a pas fui devant le danger et la mort. Elle a su
vivre les paroles du Maître : “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner
sa vie pour ceux qu’on aime.” (Jn 15, 13)
Maria della Pace
(1875~1900)
Elle est née à Aquila, en Italie, le 13 décembre 1875.
Un foyer pauvre, un père au caractère difficile, qui se mettait facilement en
colère et ne tolérait aucune pratique religieuse – pour aller à l’église, il
fallait le faire en cachette – et la mère travaillait, souffrait, apprenait à
ses filles à aimer Marie. Mais la maladie l’emporta trop tôt, et à l’âge de dix
ans Marianna éprouva la profonde tristesse de perdre sa mère. Le père les
abandonna. D’autres parents adoptèrent les orphelines. Marianna, qui était
intelligente et fervente, fut dirigée par un oncle vers les Franciscaines
Missionnaires de Marie.
Marie de la Passion l’a reçu comme “probaniste”,
c’est-à-dire parmi les jeunes filles qui aspiraient à être missionnaires. Elle
termina ses études et renforça sa vocation en France.
Elle commença son noviciat en 1892. Elle fit diverses
expériences à Paris où elle se vit confier la responsabilité d’un groupe de
jeunes filles très difficiles … Maria della Pace, avec sa gentillesse sereine,
réussit à les calmer et les aida à grandir en maturité… Puis, elle fut envoyée
à Vanves où elle fit ses premiers vœux. Plus tard, elle participa à la
fondation d’une communauté en Autriche : une autre langue, d’autres coutumes.
Tout cela la préparait à un départ plus lointain, vers la Chine. Là, on lui
confia la responsabilité d’organiser l’orphelinat, le travail matériel de la
communauté, mais aussi la musique et le chant, car elle avait une belle voix.
Silencieuse, Maria della Pace puisa sa force dans
l’union à Dieu, dans une prière constante. La plus jeune des sept, face à la
mort, elle eut son heure d’angoisse, d’agonie comme Jésus, mais comme Lui
aussi, elle sut dire “Oui” et s’abandonna totalement. Elle n’avait que 25 ans.
Maria Chiara
(1872~1900)
Elle est née le 9 janvier 1872 à Santa Maria
Maddalena, dans la province de Rovigo, en Italie. Ses parents la reçurent avec
joie : elle est vive, précoce, ardente… aimée de tous – de sa famille et des
gens du village – d’une nature impulsive, exubérante, intelligente et joyeuse,
elle saisit tout très vite. À l’école, ses professeurs essayaient de la
discipliner. Après l’école primaire, elle aidait à la maison. Elle était
charmante, tout le monde l’attendait, mais très vite, Clelia s’est sentie
attirée par un autre idéal.
Quel a été le premier signe de sa vocation religieuse
?
Ses parents l’obligeait à aller danser, mais le choix
était déjà fait dans son cœur. Barnabé, son frère franciscain, l’aida dans son
cheminement d’offrande à Dieu. À dix-huit ans, elle demanda à ses parents de
lui permettre d’être religieuse, mais ils pensaient que ce n’était qu’un
idéalisme de jeunesse. Clélia savait ce qu’elle voulait et la lutte a commencé.
Elle a connu la souffrance, l’amertume, la haine, le désespoir … toutes les
misères de ce monde. Le désir de se donner, de servir, de vivre et d’annoncer
l’Évangile grandit en elle.
Elle connut l’Institut des Franciscaines Missionnaires
de Marie par son frère et l’horizon missionnaire s’est ouvert devant elle.
Sa forte personnalité la poussa à prendre une décision
ferme et, le 24 janvier 1892, elle entra au pré-noviciat ; puis, en avril, elle
commença son noviciat et reçu le nom de Maria Chiara. Claire” (claire) et telle
était sa vie et son offrande ; une nature franche, transparente, ardente,
Chiara personnifiait la joie missionnaire, étant généreuse et oublieuse
d’elle-même, souvent trop hâtive mais toujours prête à se sacrifier pour les
autres.
En Chine, face à la suggestion de l’évêque de partir à
cause du danger, Chiara s’est exclamée : “Monseigneur, fuir ? Non. Nous sommes
venues pour donner notre vie pour Dieu s’il le faut ! Mais comme les orphelines
étaient elles aussi en danger, Monseigneur prépara deux voitures pour les
emmener dans un village chrétien, et Chiara devait accompagner le groupe. Mais
les portes de la ville étaient déjà bloquées et elles durent revenir… Ayant
accompli son devoir, Chiara est revenue heureuse…
Dans l’épreuve finale, Chiara a été la première,
dit-on, à recevoir le coup mortel… Peut-être sa taille a-t-elle attiré
l’attention… Peut-être a-t-elle toujours avancé trop vite vers ce qu’elle
pensait être la volonté de Dieu ? Ses dernières paroles furent sans doute
celles qu’elle a si souvent répétées : “En avant, toujours !”
Marie de Ste. Nathalie
(1864~1900)
Elle est née le 5 mai 1864 à Belle-Isle en Terre, en
Bretagne. Fille de paysans humbles et pauvres, elle connaît les jeux simples
des enfants du village : courir à travers les collines et les vallées, porter
des fleurs à la statue de la Sainte Vierge.
Elle apprit à lire dans l’école du village et en même
temps à tisser, à cuisiner, à s’occuper des animaux domestiques… Elle suivit
des cours de catéchisme et se prépara soigneusement à sa profession de foi. Peu
de temps après, alors qu’elle était encore enfant, elle perdit sa mère et dû
faire face aux travaux ménagers, mais déjà le désir de se donner totalement à
Dieu faisait son chemin dans son cœur.
En 1887, elle frappa à la porte du noviciat de France
qui se trouvait près de son village, et la jeune bretonne, dont les yeux bleus
révèlent son âme transparente au plus profond, y est reçue.
Elle travailla à la ferme, s’occupa des vaches, fit la
lessive… Sa joie naissait d’une conviction profonde que “tout est grand pour
celui qui l’accomplit avec un grand cœur”. Deux choses lui suffisaient : être
intimement unie à Dieu et aimer en accomplissant les plus petits services de
chaque jour…
Après son noviciat, elle fut envoyée à Paris où la
pauvreté était très aiguë. Marie de Sainte Nathalie l’accepta avec joie. Ses
sœurs l’appelaient “Frère Léon” en souvenir de Léon, compagnon bien-aimé de
François d’Assise. Son premier départ fut pour Carthage en Afrique du Nord,
mais elle tomba malade et dut retourner en Italie. Peu à peu, elle découvrit le
secret de la croix et elle écrit :
“Je suis heureuse d’avoir à souffrir. Quand on
souffre, on est détaché du monde. Dieu souhaite que j’aime plus que tout, il a
été si généreux avec moi et a tant fait pour moi depuis que je suis venue au
monde”.
En mars 1899, elle est destinée à la nouvelle
fondation de Taiyuan-fu. Peu après son arrivée en Chine, sa santé devint une
grande préoccupation pour la communauté. Elle passa plusieurs mois au lit avec
le typhus. Elle souffrait sans cesse avec une patience incroyable et a
finalement retrouvé une partie de ses forces.
Le travail ne lui convenait pas… mais le 9 juillet,
avec ses compagnes, la jeune bretonne aux yeux bleus est décapitée. “N’ayez pas
peur … La mort n’est que Dieu qui passe …”, avait-elle dit à plusieurs
reprises.
Marie de St. Just
(1866~1900)
Elle est née le 9 avril 1866 dans le petit village de
la Faye, en Loire-Atlantique. Son père, un fermier aisé, était connu dans le
village pour sa charité, son aide aux personnes dans le besoin. Anne a hérité
de ces vertus familiales. Elle est sensible et courageuse, mais parfois un peu
silencieuse, distante et sérieuse. Elle préfère rester avec sa mère plutôt que
de jouer avec les autres enfants, et est “l’enfant gâtée” de la maison.
Alors qu’elle était encore jeune, elle perdit son père
et dû assumer les responsabilités de la vente des produits agricoles. Mais elle
ressentait déjà l’appel à quitter la maison. “Il me semble”, confiait-elle un
jour à un cousin qui s’en souvient, “que Dieu me demande quelque chose de
grand. Je veux aller en Chine et donner ma vie pour les Chinois”.
Sa mère était contre sa vocation et voulait qu’elle se
marie, mais Anne restait ferme. Sans même dire au revoir à sa famille, elle
partit au noviciat en 1890. Elle commença sa vie religieuse avec enthousiasme,
bien que son cœur saigna à cause de la séparation de sa famille
Puis vint l’épreuve : elle doutait de sa vocation qui
ne lui semblait plus si attrayante maintenant et elle ne ressentait pas ce même
zèle apostolique. Le simple travail sans témoin, lui semblait insupportable…
L’avenir lui faisait peur, elle souffrait de
scrupules, doutait de la présence de Jésus dans l’Eucharistie… Que faire :
abandonner ce chemin ? Retourner chez elle ? Ce serait si facile. Marie de
Saint Just souffrait. Elle priait et ouvrait son cœur à Marie de la Passion, sa
supérieure générale. En toute loyauté, elle lui révélait les tortures qu’elle
subissait et lui dit “Je ne suis rien et je ne le savais pas”. Les paroles que
Marie de la Passion lui demandait de répéter constamment étaient celles de
Jésus : “Père, que ta volonté soit faite, et non la mienne”.
Pendant plusieurs années, la jeune sœur qui ne
connaissait pas le chemin des grands mystiques, continua à souffrir… de
l’argile pétrie par le potier. Aidée par Marie de la Passion, elle ne recula
pas, mais apprit à tenir ferme sur la croix avec toute sa foi et toutes ses
forces. Peu à peu, elle surmonta la tentation et la paix régna au plus profond
de son être.
La mort de sa mère ajouta à sa peine, mais la volonté
de Dieu était devenue sa force. À Vanves, elle apprit à utiliser les machines à
imprimer, à fabriquer des chaussures pour ses sœurs et à accomplir mille autres
petites tâches pour aider et soutenir la communauté.
Après ses vœux perpétuels, elle fut envoyée en Chine.
Elle a décrit le voyage avec humour et à son arrivée, elle a mis tous ses
talents au service de la communauté et des orphelins. Elle écrit : “J’ai
l’impression d’avoir toujours vécu ici. Je remercie la Sainte Vierge que j’ai
toujours prié, et c’est une consolation pour moi de vous dire, Mère, que mes
épreuves sont terminées”. Dieu a donné la paix à cette missionnaire. Bientôt,
elle donnera le témoignage suprême de l’Amour.
Marie Adolphine
(1866~1900)
Elle est née le 8 mars 1866 en Hollande. Fille d’une
famille pauvre, elle perd sa mère très tôt et les six enfants orphelins sont
recueillis par des voisins. Anne va vivre dans une famille d’ouvriers plus
riche en amour qu’en argent…
À l’école, attentive à l’étude et fidèle à la prière,
elle était aussi la première à jouer et était très joyeuse et communicative.
Après l’école primaire, elle comprit qu’elle devait
aider sa famille adoptive et travailla comme ouvrière dans l’usine du village,
où elle préparait le café. Plus tard, elle fut employée par une famille aisée,
puis elle alla à Anvers pour le même travail. La jeune Anne a mûri, sa
personnalité et sa foi ont grandi ; elle a compris que la vraie joie vient
d’une source qui ne tarit jamais, et que cette joie s’achète au prix de la
souffrance. Elle commence à percevoir un amour immense qui l’appelle et trouve
la paix dans le désir de servir au sein d’une grande famille sans frontières.
En 1893, elle entra au noviciat des Franciscaines
Missionnaires de Marie à Anvers. A la question : “Pourquoi désirez-vous la vie
religieuse ?”, elle répondit : “Parce que j’ai le désir de servir Notre
Seigneur.”
Comme la femme forte des Écritures, Marie Adolphine se
donna sans plaintes inutiles, sans bruit, au travail le plus humble et le plus
difficile. Adolphine ne s’estimait pas digne de verser son sang pour sa foi.
Mais elle était prête.
“Marie Adolphine est une sœur à qui on peut tout
demander”, dit Hermine, sa supérieure. Et elle écrit elle-même : “Que Jésus me
donne la grâce d’attirer mes aides chinoises à son amour, mais pour cela je
dois remplir ma mission de vraie victime, totalement abandonnée à Dieu et aux
âmes”.
Dieu entendit son désir. Marie Adolphine n’a pas
manqué le rendez-vous. Elle a témoigné par le don total de sa vie pour sa foi
en Jésus.
Maria Amandina
(1872~1900)
Elle est née le 28 décembre 1872 à Herk-la-Ville, en
Belgique. Fille de parents simples et de chrétiens courageux qui ont travaillé
dur pour élever un garçon et six filles dont quatre se sont consacrées à Dieu.
À l’âge de sept ans, elle perdit sa mère et son père
fut obligé de quitter le village pour un village des environs. Là, une femme
prit les deux plus jeunes filles chez elle et Pauline trouva affection et protection
dans ce foyer. Affectueuse et gaie, l’enfant gagna très vite le cœur de ses
protecteurs.
À quinze ans, elle entra dans le Tiers Ordre Séculier
de Saint-François d’Assise. Sa sœur Rosalie fut la première à entrer au
noviciat des Franciscaines Missionnaires de Marie à Anvers où elle reçut le nom
de Marie Honorine. Ce n’est qu’après le départ de Marie Honorine pour le Sri
Lanka que Pauline décida d’entrer au noviciat, et fut suivie par sa sœur
Mathilde.
Marie Amandine était simple, joyeuse, généreuse,
vraiment franciscaine. Sa bonne humeur et sa facilité à nouer des relations
attiraient et créaient autour d’elle une atmosphère chaleureuse de sérénité
joyeuse.
Elle fut d’abord envoyée à Marseille pour être formée
au service des malades pour le futur hôpital de Taiyuan-fu. De là, elle est
partie pour la mission. Le bateau traversa le Sri Lanka et son port, Colombo,
où elle eut la joie de rencontrer sa sœur Marie Honorine. La joie fut
réciproque, puis il ce fut l’adieu : “Au revoir… jusqu’au ciel !”.
Dans la mission, elle donna le meilleur d’elle-même au
dispensaire. C’est en ces termes qu’elle décrit sa tâche à sa supérieure
générale : “Il y a deux cents orphelins, beaucoup sont malades et nous nous en
occupons du mieux que nous pouvons. Les malades de l’extérieur viennent aussi
se faire soigner. Si vous voyiez ces patients, vous seriez horrifiés, vous ne
pouvez pas imaginer leurs blessures, aggravées par le manque d’hygiène. Quelle
chance j’ai d’avoir appris un peu de tout à Marseille. Je fais ce que je peux
pour les soulager”.
En fait, la tâche est énorme : une vie de sacrifice
sans répit, acceptée avec une joyeuse endurance. Sœur Amandine est, par l’âge
et par la nature, la plus jeune d’entre nous”, écrit Marie Hermine, “elle
chante et rit toute la journée. Ce n’est pas mal, au contraire. La croix d’un
missionnaire doit être portée avec joie”. Les Chinois l’ont appelée “la sœur
européenne qui rit toujours”.
Elle passa des nuits et des jours à veiller et à
soigner Marie de Sainte Nathalie pendant sa maladie, et continua son travail
habituel auprès des malades, au point qu’elle finit par tomber elle-même
gravement malade… Il n’y a pas de grands moyens pour soigner, mais peu à peu sa
nature robuste surmonta tout… Elle reprit son service. Dans une de ses
dernières lettres, Marie Hermine raconte: “Marie Amandine a dit ce matin
qu’elle priait Dieu de ne pas préserver les martyrs mais de les fortifier.” Et
en fait, elle continuait elle-même à préparer des remèdes, en chantant comme
d’habitude. Sa joie faisait l’admiration de ceux qui étaient emprisonnés avec
elle.
Certainement, celle à qui Dieu avait donné la joie
franciscaine, aura chanté jusqu’au bout le “Te Deum”, cet hymne de louange au
Seigneur Dieu, “Bien total, Bien unique, Tout bien”, selon la prière de
François d’Assise.
SOURCE : https://fmm.org/fr/saintes-et-bienheureuses/
Also known as
The Laughing Foreigner
Pauline Jeuris
8
July as one of the Martyrs
of Shanxi
28
September of one of the Martyrs
of China
Profile
One of seven children in
a pious family; three of her siblings went into religious
life. Her mother died when
Pauline was seven, her father was
forced to move to find work, and she was adopted by another pious village
family. Franciscan tertiary at
age fifteen. Joined the Institute of Franciscan Missionaries of Mary,
taking the name Marie Amandine. Worked as a nurse in
Marseilles, France then
in the mission hospital and orphanage in
Taiyuanfu, China.
Her career ended during a crackdown on foreign missionaries during
the Boxer
Rebellion. One of the Martyrs
of Shanxi and the Martyrs
of China.
Born
28
December 1872 in
Herk-la-Ville, Belgium as Pauline
Jeuris
beheaded on 9
July 1900 at
Taiyuanfu, China
3
January 1943 by Pope Pius
XII (decree of martyrdom)
24
November 1946 by Pope Pius XII
1
October 2000 by Pope John
Paul II in Rome
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our
Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Readings
Sister Amandine is one of the youngest in the
community. She sings and laughs all day. It is good to have such a merry person
in the missions. The cross becomes more bearable with joy. – Mother Marie
Hermine, writing about Saint Marie
MLA Citation
“Saint Marie Amandine“. CatholicSaints.Info. 8
March 2017. Web. 9 July 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-marie-amandine/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-marie-amandine/
Sante 7 Francescane Missionarie di
Maria Vergini e martiri
>>>
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† Taiyuan, Cina, 9 luglio 1900
Sette suore della congregazione delle Francescane
Missionarie di Maria, suor Maria Ermellina di Gesù (Irma Grivot), suor Maria
della Pace (Marianna Giuliani), suor Maria Chiara (Clelia Nanetti), suor Maria
Adolfina (Anne-Catherine Dierks), suor Maria Amandina (Pauline Jeuris), suor
Maria di Santa Natalia (Jeanne-Marie Kerguin) e suor Maria di San Giusto
(Anne-Françoise Moreau), giunsero il 4 maggio 1899 a Taiyuan, nella provincia
dello Shanxi. S’impegnarono subito nell’orfanotrofio della missione, che
accoglieva circa duecento bambine. Quando la rivolta del movimento dei “Boxers”,
che avversavano gli occidentali e la religione cristiana, si estese allo
Shanxi, le suore scelsero di affrontare il rischio del martirio. Il 5 luglio
1900, insieme ai frati, ai seminaristi e ad alcuni laici, furono imprigionate
nell’“Albergo della pace celeste”. Ne uscirono il 9 luglio, per essere condotte
al palazzo del viceré dello Shanxi e venire uccise, insieme ai loro compagni.
Furono le ultime a morire, per decapitazione. Incluse nel gruppo capeggiato dal
vescovo monsignor Gregorio Grassi, che contava in tutto ventisei martiri, sono
state beatificate il 24 novembre 1946 da papa Pio XII e canonizzate da san
Giovanni Paolo II il 1° ottobre 2000.
Martirologio Romano: Nella città di Taiyuan nella
provincia dello Shanxi sempre in Cina, passione dei santi Gregorio Grassi e
Francesco Fogolla, vescovi dell’Ordine dei Frati Minori, e ventiquattro
compagni, martiri, che durante la persecuzione dei seguaci della setta dei
Boxer furono uccisi in odio al nome di Cristo.
Le suore Francescane Missionarie di Maria in Cina
Le suore Francescane Missionarie di Maria, fondate nel 1877 da madre Maria della Passione, al secolo Hélène de Chappotin de Neuville (beatificata nel 2002) furono chiamate in Cina da monsignor Francesco Fogolla, vicario generale dello Shanxi meridionale.
Il 12 marzo 1899 un gruppo di quattordici suore, insieme a dieci frati e allo stesso monsignor Fogolla, partì da Marsiglia alla volta della Cina: sette di esse erano destinate a Taiyuan, nella provincia dello Shanxi. Provenivano alcune dagli Châtelets in Francia, altre da varie case sparse in varie zone francesi. Quanto alla nazionalità, invece, due erano italiane, una del Lussemburgo, una olandese e tre francesi.
Le suore arrivarono a destinazione il 4 maggio 1899. In mancanza di un convento, si sistemarono nell’orfanotrofio, che ospitava più di duecento bambine. Iniziarono a lavorare alacremente nella missione, con risultati promettenti.
La rivolta dei “Boxers”
Il 23 aprile 1900 fece il suo ingresso a Taiyuan il viceré dello Shanxi, Yu-Hsien. Era già noto per il favore dato ai membri della Società di Giustizia e di Concordia, divenuti noti in Occidente come i “Boxers”, autori di molte stragi contro le missioni cattoliche.
Infatti, dopo due mesi dal suo arrivo, essi comparvero a Taiyuan. Cominciarono a diffondere tra il popolo varie accuse contro i cristiani: li definivano nemici della patria, avvelenatori di pozzi, seviziatori di bambini, causa della siccità e della conseguente carestia. Lo stesso viceré, con un proclama affisso per le strade, dichiarava: «Il fetore dei cristiani è arrivato fino al cielo, per questo non cade più né pioggia né neve».
I cristiani cominciarono a fuggire, dopo questi annunci. Anche le suore furono invitate a farlo dal vescovo, ma la madre superiora, suor Maria Ermellina di Gesù, rispose: «Ah no! Siamo venute qui a dare la vita per Gesù, se fosse necessario! La forza ce la darà Nostro Signore!».
Il martirio delle sette suore e dei loro compagni
Intanto, i soldati del viceré portarono via con la forza le orfanelle dall’orfanotrofio. Il 5 luglio le suore, insieme ai frati, ai seminaristi ed ai domestici, furono dal viceré a lasciare le loro case per un’abitazione più sicura chiamata “Albergo della pace celeste”. Di fatto, era un luogo di prigionia: i cattolici vennero rinchiusi in un padiglione, i protestanti in un altro.
Verso le quattro del pomeriggio del 9 luglio 1900, gli uomini del viceré fecero irruzione nel padiglione dei protestanti, uccidendoli. A quel punto, l’anziano vescovo monsignor Gregorio Grassi invitò tutti a prepararsi alla morte e diede l’ultima assoluzione.
I “Boxers” giunsero anche da loro e li condussero al palazzo del viceré, dove vennero condannati a morte. Condotti nell’ampio cortile, subirono l’esecuzione a colpi di sciabola e di arma da fuoco. Le sette Francescane Missionarie di Maria furono le ultime: dopo aver assistito alla carneficina, cantarono il “Te Deum” abbracciandosi; infine, porsero il collo alle spade.
Quando madre Maria della Passione ebbe la notizia della loro uccisione, esclamò: «Ora posso dire di avere sette vere Francescane Missionarie di Maria!». Seppur addolorata per la loro perdita, decise di scrivere lei stessa un libro che parlasse di loro.
Nella gloria dei martiri
Furono beatificate il 24 novembre 1946 da papa Pio XII insieme ai loro compagni di martirio: due vescovi, due sacerdoti e un fratello laico dell’Ordine dei Frati Minori Osservanti (missionari) e quattordici laici (cinesi), undici dei quali membri del Terz’Ordine francescano.
La memoria liturgica di tutto il gruppo fu fissata al 9 luglio, giorno della loro nascita al Cielo. Nella stessa data, l’Ordine dei Frati Minori ricorda anche padre Cesidio Giacomantonio, dei Frati Minori, ucciso il 4 luglio 1900 a Hengzhou, monsignor Antonino Fantosati e padre Giuseppe Maria Gambaro, morti tre giorni dopo. Anche loro sono stati beatificati il 24 novembre 1946.
A poco più di cent’anni dal loro martirio, il Papa san Giovanni Paolo II ha autorizzato la fusione delle cause di vari Beati martiri in Cina, inclusi i ventinove martiri francescani, in una sola: il decreto relativo porta la data dell’11 gennaio 2000. Dopo la firma del decreto “de signis”, avvenuta undici giorni dopo, il 22 gennaio, lo stesso Pontefice li ha iscritti fra i santi il 1° ottobre successivo.
L’elenco con le biografie delle singole suore
91688 - Maria Ermellina di Gesù (Irma Grivot) francese, 34 anni; superiora
91694 - Maria Chiara (Clelia Nanetti) italiana, 28 anni
91691 - Maria Adolfina (Anne-Catherine Dierks) olandese, 34 anni
91690 - Maria Amandina (Pauline Jeuris) lussemburghese, 28 anni
91689 - Maria della Pace (Marianna Giuliani) italiana, 25 anni
91693 - Maria di Santa Natalia (Jeanne-Marie Kerguin) francese, 36 anni
91692 - Maria di San Giusto (Anne-Françoise Moreau) francese, 34 anni
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flochini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91067
Santa Maria Ermellina di Gesù (Irma Grivot) Vergine
e martire
>>>
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Baune, Francia, 28 aprile 1866 - Taiyuan, Cina, 9
luglio 1900
Irma Grivot nacque il 28 aprile 1866 a Beaune, in
provincia e diocesi di Digione, figlia di genitori di modeste condizioni
sociali. Dopo aver ottenuto il diploma di maestra, decise di entrare nella
congregazione delle suore Francescane Missionarie di Maria, di recente
fondazione. Il 28 luglio 1894 compì la vestizione religiosa e assunse il nome
di suor Maria Ermellina di Gesù. Madre Maria della Passione, fondatrice della
congregazione e superiora generale (beatificata nel 2002), ebbe grande stima di
lei e le affidò numerosi incarichi. L’ultimo fu quello di superiora della
comunità destinata a Taiyuan, nella regione dello Shanxi, in Cina: madre Maria
Ermellina divenne quindi responsabile di altre sei consorelle e di un
orfanotrofio femminile. Il 5 luglio 1900, durante la rivolta dei “Boxers”,
contrari agli occidentali e alla religione cristiana, le sette suore furono
imprigionate insieme ad altri cristiani, sia cattolici (religiosi e laici) sia
protestanti, seppure in due zone diverse della stessa prigione. Il 9 luglio
furono condotte nel cortile del palazzo del viceré dello Shanxi: lì
assistettero alla decapitazione dei loro compagni e furono le ultime a piegare
il collo sotto le lame dei loro carnefici. Madre Maria Ermellina aveva 34 anni.
Lei e le altre suore, insieme ai loro compagni di martirio, sono state
beatificate il 24 novembre 1946 da papa Pio XII e canonizzate da san Giovanni
Paolo II il 1° ottobre 2000.
Martirologio Romano: Nella città di Taiyuan nella
provincia dello Shanxi sempre in Cina, passione dei santi Gregorio Grassi e
Francesco Fogolla, vescovi dell’Ordine dei Frati Minori, e ventiquattro
compagni, martiri, che durante la persecuzione dei seguaci della setta dei
Boxer furono uccisi in odio al nome di Cristo.
I primi anni
Irma Grivot nacque il 28 aprile 1866 a Baune, in provincia e diocesi di Digione, nella regione francese della Borgogna. Trascorse la sua fanciullezza in un grande fervore religioso, ma la sua famiglia era molto modesta: suo padre era un bottaio, mentre sua madre si occupava della casa.
Di salute molto gracile, aveva un carattere vivace e affettuoso, che la portava a meravigliarsi della natura e ad appassionarsi alle questioni di fede. Terminò le scuole elementari nel 1883, poi si avviò agli studi per diventare maestra. Ottenuto il diploma, per rendersi indipendente dalla famiglia, cominciò a impartire lezioni private a pagamento.
Vocazione religiosa
Di pari passo, maturò in lei la vocazione religiosa e missionaria. Nonostante il parere contrario dei genitori, volle entrare nella congregazione delle Francescane Missionarie di Maria, fondata nel 1877 da madre Maria della Passione, al secolo Hélène de Chappotin de Neuville (beatificata nel 2002).
Nel 1894 Irma bussò alla porta della loro casa di Vanves, fuori Parigi, sede del prenoviziato. A causa della sua salute, le fu suggerito di restare più a lungo, per vedere se fosse effettivamente adatta alla vita in missione.
La sua ferrea volontà ebbe la meglio: nel luglio dello stesso anno passò in noviziato a Les Châtelets, nell’antica residenza estiva dei vescovi di Saint-Brieuc. Il 28 luglio 1894 prese l’abito bianco dell’Istituto e il nome di suor Maria Ermellina di Gesù.
I primi tempi tra le Francescane Missionarie di Maria
La ragione di questo insolito appellativo rimonta agli antichi bestiari medievali. Secondo le leggende, infatti, l’ermellino preferiva morire piuttosto che macchiare la propria pelliccia: era quindi considerato un simbolo di purezza.
La sua condotta e la sua spiritualità colpirono la fondatrice e superiora generale, la quale la nominò segretaria della superiora e ammonitrice delle novizie. Nel 1896 venne trasferita a Vanves presso i laboratori artigiani e la tipografia, interamente gestiti dalle suore affinché si guadagnassero da vivere con le proprie mani.
Suor Maria Ermellina fu incaricata, precisamente, della contabilità. L’attività non la distraeva tuttavia dal suo unico pensiero: essere sposa di Cristo. Così, l’8 settembre 1896, pronunciò i suoi voti. Nei successivi tre anni, anche in mezzo ai suoi impegni, fu capace di spargere intorno a sé una gioia contagiosa, suscitando l’ammirazione delle superiore.
Verso la missione
Nel 1898 madre Maria della Passione la chiamò a Roma, per darle una preparazione più specifica per le missioni. Questa possibilità fece fare al cuore di suor Maria Ermellina balzi di gioia: sin da ragazza, infatti, aveva coltivato l’ideale missionario. Rimase a Roma tre mesi, lasciando nelle suore un ricordo indimenticabile.
Nel febbraio 1899 lasciò Roma per imbarcarsi a Marsiglia, dove trovò altre consorelle e compagne di viaggio, delle quali era stata nominata superiora. A loro si unirono anche alcuni Frati Minori Osservanti, con a capo monsignor Francesco Fogolla: era stato lui a richiedere la presenza delle Francescane Missionarie di Maria nella provincia cinese dello Shanxi. Tutti insieme salparono verso l’Oriente il 12 marzo 1899.
Il viaggio e l’arrivo a Taiyuan
Nel suo diario di viaggio, o meglio, nelle lettere a madre Maria della Passione, madre Maria Ermellina descrisse nel dettaglio le varie tappe e i contatti con altre comunità religiose a Colombo, Saigon e Hong Kong. Dopo 35 giorni di navigazione, le missionarie raggiunsero Shanghai, ospiti delle Figlie della Carità di San Vincenzo de’ Paoli, le prime arrivate in Cina. Poi esse si avviarono, via ferrovia e poi con muli e palanchini, verso la meta.
Giunsero finalmente a Taiyuan il 4 maggio 1899, dopo un ulteriore viaggio di 52 giorni, oltre la traversata oceanica. Furono accolte dal venerando monsignor Gregorio Grassi, da alcuni padri francescani e da duecento orfanelle. Proprio le orfane furono l’impegno principale delle suore, insieme al dispensario che avevano allestito, nell’attesa della costruzione di un ospedale.
La madre fondatrice, scrivendo e parlando di madre Maria Ermellina, diceva: «Dobbiamo benedire il Cielo d’aver dato all’Istituto delle Francescane Missionarie di Maria, questa giovane Superiora, vero e raro modello di perfezione».
La rivolta dei “Boxers”
Il 23 aprile 1900 fece il suo ingresso a Taiyuan il viceré dello Shanxi, Yu-Hsien. Era già noto per il favore dato ai membri della Società di Giustizia e di Concordia, divenuti noti in Occidente come i “Boxers”, autori di molte stragi contro le missioni cattoliche.
Infatti, dopo due mesi dal suo arrivo, essi comparvero a Taiyuan. Cominciarono a diffondere tra il popolo varie accuse contro i cristiani: li definivano nemici della patria, avvelenatori di pozzi, seviziatori di bambini, causa della siccità e della conseguente carestia. Lo stesso viceré, con un proclama affisso per le strade, dichiarava: «Il fetore dei cristiani è arrivato fino al cielo, per questo non cade più né pioggia né neve».
I cristiani cominciarono a fuggire, dopo questi annunci. Anche le suore furono invitate a farlo dal vescovo, però madre Maria Ermellina rispose: «Ah no! Siamo venute qui a dare la vita per Gesù, se fosse necessario! La forza ce la darà Nostro Signore!».
Il martirio delle sette suore e dei loro compagni
Intanto, i soldati del viceré portarono via con la forza le orfanelle dall’orfanotrofio. Il 5 luglio le suore, insieme ai frati, ai seminaristi e ai domestici, furono invitate dal viceré a lasciare le loro case per un’abitazione più sicura chiamata “Albergo della pace celeste”. Di fatto, era un luogo di prigionia: i cattolici vennero rinchiusi in un padiglione, i protestanti in un altro.
Verso le quattro del pomeriggio del 9 luglio 1900, gli uomini del viceré fecero irruzione nel padiglione dei protestanti, uccidendoli. A quel punto, l’anziano vescovo monsignor Gregorio Grassi invitò tutti a prepararsi alla morte e diede l’ultima assoluzione.
I “Boxers” giunsero anche da loro e li condussero al palazzo del viceré, dove vennero condannati a morte. Condotti nell’ampio cortile, subirono l’esecuzione a colpi di sciabola e di arma da fuoco. Le sette Francescane Missionarie di Maria furono le ultime: dopo aver assistito alla carneficina, cantarono il “Te Deum” abbracciandosi; infine, porsero il collo alle spade. Madre Maria Ermellina aveva trentaquattro anni.
Nella gloria dei martiri
Lei e le altre sei suore furono beatificate il 24 novembre 1946 da papa Pio XII, insieme ai loro compagni di martirio: due vescovi, due sacerdoti e un fratello laico dell’Ordine dei Frati Minori Osservanti (missionari) e quattordici laici (cinesi), undici dei quali membri del Terz’Ordine francescano.
Della stessa causa, quindi beatificati nella stessa occasione, facevano parte altri tre religiosi dei Frati Minori Osservanti: padre Cesidio Giacomantonio, ucciso il 4 luglio 1900 a Hangzhou, monsignor Antonino Fantosati e padre Giuseppe Maria Gambaro, morti tre giorni dopo. La memoria liturgica di tutto il gruppo fu fissata al 9 luglio, giorno della loro nascita al Cielo.
A poco più di cent’anni dal loro martirio, il Papa san
Giovanni Paolo II ha autorizzato la fusione delle cause di vari Beati martiri
in Cina, inclusi monsignor Gregorio Grassi e i suoi venticinque compagni, in
una sola: il decreto relativo porta la data dell’11 gennaio 2000. Dopo la firma
del decreto “de signis”, avvenuta undici giorni dopo, il 22 gennaio, lo stesso
Pontefice li ha iscritti fra i Santi il 1° ottobre successivo.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flochini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91688
Den hellige Maria av St. Natalia (1864-1900)
Minnedag: 28. september
En av De 29 martyrene fra det kinesiske bokseropprøret. En av de hellige martyrene fra Kina (Den hellige Augustin Zhao Rong og hans 119 ledsagere)
Den hellige Maria av St. Natalia ble født som Johanna Maria (Jeanne-Marie) Kerguin den 5. mai 1864 i Belle-Isle-en-Terre i Bretagne i Frankrike. Hun kom fra en bondefamilie og nøt de enkle gleder med å gå turer i fjell og daler, så på dyr og plukket blomster for Jomfru Maria. På skolen lærte hun lesning, skriving og regning, og hjemme lærte hun å lage mat og spinne. Hun la hele sitt hjerte i å lære det som ble undervist, spesielt katekismen. I svært ung alder mistet hun sin mor, og alt husarbeidet falt på henne.
Hun var 23 år da hun i 1887 søkte om å bli opptatt i novisiatet i kongregasjonen «fransiskanske misjonssøstre av Maria» (FMM) i en nærliggende landsby. Kongregasjonen var grunnlagt i 1877 av Moder Maria Helena de Chappotin de Neuville. Johanna Maria tok ordensnavnet Maria av St. Natalia (Marie de Sainte-Nathalie). I ordenslivet fant hun ikke noe arbeid nedverdigende. Hun var glad og arbeidsom i all slags arbeid, som på gården og i vaskeriet, for hun hadde som mål å bli en helgen. En intim union med Gud gjennom bønn var et av hennes midler for å oppnå hellighet, det andre var å gjøre det daglige rutinearbeidet og yte de minste tjenester med kjærlighet.
Fra novisiatet ble hun sendt til Paris, og deretter til Kartago i Afrika. Der ble hun alvorlig syk og måtte sendes tilbake. Deretter lærte hun en ny lekse i Roma, da lidelsens kors ble hennes konstante ledsager. Hun aksepterte det tappert og sa: «Jeg er lykkelig over å lide, fordi lidelse løsriver meg fra verden. Gjennom den ønsker Gud at jeg skal bevise at jeg elsker ham over alle ting».
Kongregasjonen var dratt til Kina for første gang i 1886. Syv søstre, blant dem sr. Maria av St. Natalia, kom til Kina i 1899 sammen med den hellige biskop Frans Fogolla, som var koadjutor-biskop for den apostoliske vikaren av Shanxi [Shansi], den hellige biskop Gregor Grassi. Av de syv var tre franske, to belgiske og tre italienske. Maria av St. Natalia var den eldste av de syv, men også den enkleste og mest ydmyke. De kom til Taiyuan [T'ai-yüan] i provinsen Shanxi, hvor de overtok ansvaret for barnehjemmet «Den hellige Pascals hjem» med 200 foreldreløse barn, i påvente av andre oppgaver som søstre på sykehuset, som ennå ikke var ferdigbygd. De startet også noen små helsestasjoner, et hjem for spedbarn og et for småbarn. Maria av St, Natalia bar sin dårlige helse med stor tålmodighet.
I 1900 brøt det såkalte bokseropprøret ut i Kina. For bakgrunn, se De 29 martyrene fra det kinesiske bokseropprøret. Det startet i provinsen Shantung, hvor bokserne nedkjempet europeerne. I mai 1900 var den notorisk anti-kristne Yu Xian [Jü-Sien; Yu Hsien] blitt utnevnt til visekonge eller guvernør i Taiyuan i Shanxi, hvor vikariatets presteseminar lå. Den 27. juni angrep bokserne protestantenes misjon i byen, og biskop Grassi bestemte at seminaret skulle stenges. Han hadde avvist forslaget fra en vennlig mandarin, støttet av noen av fransiskanerne, om at de skulle ty til væpnet motstand mot bokserne. Fem av studentene ble tatt og satt i fengsel i en bygning som var kjent som «Herberget for himmelsk fred».
Biskop Grassi ba søstrene innstendig om å kle seg i kinesiske klær og komme seg unna, men de foretrakk å risikere livet sammen med sin biskop. De prøvde å få barna i trygghet, men de ble tvunget tilbake, og etter at de nesten var fanget i flammene fra brennende hus, ble de tatt med til Herberget. Til herberget brakte man også biskop Fogolla, de hellige fransiskanerprestene Elias Facchini og Theoderik Balat og den hellige fransiskanske legbroren Andreas Bauer.
Den 9. juli brøt bokserne seg inn i en nærliggende protestantisk misjon, hvor alle 34 innbyggerne ble drept. Katolikkene ble tatt med ut fra «Herberget for himmelsk fred» og ført til bort på en rekke, først biskopene Grassi og Fogolla, deretter prestene, søstrene, seminaristene og seminarets betjening. Sammen med dem gikk en rekke soldater med fast grep om våpnene, som om de var redde for at fangene skulle forsøke å flykte. Biskop Grassi sa: «La oss gå i fred, vi gjør ikke motstand». De ble raskt ført fra fengselet til visekongens hoff, ledsaget av hånlige tilrop fra soldatene og skrik og forbannelser fra boksere langs veien.
I hoffet satt Yu Xian til doms. Han beordret alle fangene til å knele på en lang rekke foran ham, og etter et kort forhør dirret han av sinne og ropte: «Drep dem! Drep dem!». Soldatene stormet inn og trakk dem straks ut av hoffsalen. Biskop Grassi ga gruppen absolusjonen, før han og biskop Fogolla ble drept av Yu Xian selv med et sverd. Soldatene slaktet ned de andre med sine sverd, først misjonærene, så seminaristene og seminarstaben. Drapene ble utført med mer eller mindre grusomhet, alt etter soldatenes ferdighet med sverdet og sverdets skarphet eller sløvhet, og det hatet som drev dem.
Imens ventet søstrene på at det skulle bli deres tur. De tok av seg slørene og la dem over øynene, og slik blottet de sine nakker slik at soldatene skulle treffe dem med sverdene. Søster Maria della Pace istemte «Te Deum» og de andre falt inn og sang videre inntil sangen stilnet da den siste ble drept. Søstrene ble protomartyrer for sitt institutt. Til slutt vendte bokserne, som fryktet himlenes hevn, sine geværer mot himmelen og fyrte av for å jage bort åndene. Mens massakren fant sted, var det mange i byen Tsentinfu, som ligger 20 mil unna, som i retning Taiyuan så en blodrød kule og en rekke lysglimt som forandret seg til ildkuler.
Martyrenes levninger ble gjenstand for ytterligere hån fra soldater, boksere og mengden, og deretter ble de kastet i en grop ved bymuren nær østporten. Da graven senere ble åpnet, sies det at bakken akkurat der var dekket av ren, hvit snø. Det fikk visekongen til å utbryte: «Disse utlendingene var i sannhet gode mennesker, for himmelen har selv tatt del i deres begravelse». Regjeringen opprettet senere minnesmerker hvor de ble drept og hvor de ble gravlagt.
Da nyheten om de syv søstrenes tragiske død nådde Roma den 22. september 1900, annonserte Moder Maria Helena de Chappotin de Neuville nyheten til kommuniteten mens tårene rant: «Huset i Taiyuan har blitt ødelagt og alle søstrene er drept. De er nå mine Syv sorger og Syv gleder. Nå kan jeg i sannhet si at vi har syv genuine fransiskanske misjonssøstre av Maria».
Maria ble saligkåret den 24. november 1946 som en av gruppen «Gregor Grassi og hans 28 ledsagere» av pave Pius XII (1939-58). Hun ble helligkåret den 1. oktober 2000 på Petersplassen i Roma av pave Johannes Paul II som en av de 120 martyrene fra Kina (den hellige Augustin Zhao Rong og hans 119 ledsagere).
De 120 martyrene fra Kina har minnedag 28. september. Denne gruppens minnedag er ellers 9. juli.
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/msainten