samedi 24 juillet 2021

Bienheureuse LOUISE de SAVOIE (LOYSE, LUDOVICA), veuve et religieuse clarisse

 

Louise de Savoie (1462-1503), religieuse clarisse, béatifiée (bienheureuse). Gravure anonyme du XIXe siècle.


Bienheureuse Louise de Savoie

Clarisse, nièce de Louis XI (+ 1503)

Épouse contre son gré d'Hugues III de Chalon-Arlay, elle fut une épouse plaisante à son mari. Veuve à vingt-sept ans, elle quitta les embarras du monde pour entrer dans la vie religieuse au monastère franciscain d'Orbe en Suisse où elle fut la plus humble des religieuses et la plus fidèle à l'esprit de saint François.

Illustration: Vitrail de l'église de Nozeroy - La Bienheureuse Louise de Savoie visite les malades

"Fille du bienheureux Amédée IX, duc de Savoie, et de Yolande de France, sœur de Louis XI, elle naît en 1462. A 17 ans, elle épouse Hugues de Chalon, et vit avec lui au château de Nozeroy, où rayonnent sa piété, sa charité pour les pauvres et les malades. Veuve en 1490, elle entre chez les Clarisses d'Orbe, l'un des couvents fondés par sainte Colette, où se trouve déjà la sœur de son mari. Elle y meurt le 24 juillet 1503, son corps est rapporté à Nozeroy en 1531 par suite de la Réforme protestante, et son culte est approuvé en 1839 par Grégoire XVI." (extrait du Propre du diocèse de Saint-Claude)

À Orbe, dans la canton de Vaux en Suisse, l'an 1503, la bienheureuse Louise de Savoie, religieuse. Fille du bienheureux Amédée IX, duc de Savoie, elle épousa Hugues de Chalon et, devenue veuve, elle fit profession religieuse selon la Règle de Sainte Claire réformée par sainte Colette, et vécut dans l'humilité et la fidélité.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1559/Bienheureuse-Louise-de-Savoie.html

LOUISE DE SAVOIE

Princesse, Religieuse Clarisse, Bienheureuse

1462-1503

La princesse Louise de Savoie naquit à Bourg-en-Bresse le 28 juillet 1462. Elle était la cinquième des neuf enfants du bienheureux Amédée de Savoie et de la princesse Yolande de France, sœur du roi Louis XI.

La capitale du Duché était Chambéry, mais la Cour était — comme en France — itinérante. Le Duc Amédée, extrêmement pieux et généreux envers les pauvres, faisait transporter de saintes reliques, dont le célèbre Linceul, gardé aujourd'hui à Turin, ancienne possession de la Maison de Savoie.

Amédée IX mourut en 1472 à seulement trente-huit ans. Son épouse, Yolande de France, devint régente. Après la période de paix qu'avait connue le Duché, la Savoie entra dans une période troublée, car elle était convoitée par son voisin le Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Celui-ci fit exiler en 1476 la Régente Yolande au manoir de Rouvres, près de Dijon, sous le prétexte qu’elle avait trahi un précédent traité avec la Bourgogne au bénéfice de son frère le Roi de France.

Louise suivit sa mère en exil. Ce fut pour elle un temps de retraite et de ressourcement spirituel. Elle y fit la connaissance d’un Franciscain, le P. Jean Perrin, qui eut une grande importance pour elle par la suite.

C’est à cette époque qu’elle fut courtisée par Hugues de Châlons, d’une branche cadette des seigneurs de Bourgogne. La jeune fille préférait le couvent ; mais le P. Perrin la persuada de la sainteté du mariage, afin d’accomplir son destin de princesse chrétienne.

Entretemps Yolande et ses fils furent libérés ; mais alors que la famille était en visite à la Cour de France, Charles le Téméraire fit enfermer Hugues de Châlons, craignant que celui-ci ne prît parti pour la France. Yolande mourut le 29 août 1478 et Louis XI invita ses nièces les Princesses Louise et Marie à demeurer à la Cour. Louis XI trouvait ainsi en Louise — dont le fiancé était emprisonné par le Duc de Bourgogne — une heureuse alliée.

Enfin le 24 août 1479 — Louise avait dix-sept ans — ses noces avec Hugues de Châlons furent célébrées à Dijon. Les époux élurent domicile au château de Nozeroy et leur union fut heureuse. Elle avait trouvé non seulement un mari ; mais aussi un confident. Hugues avait hérité d’un patrimoine considérable. Louise et Hugues, unis par la prière, se chargeaient de soulager les pauvres et de faire bâtir ou restaurer des églises.

Mais en 1490 — âgé de 42 ans — Hugues mourut. Louise parvint cependant à surmonter sa douleur en affermissant sa Foi. Dirigée par le P. Perrin, elle se décida à entrer chez les Clarisses à Orbe dans le Pays de Vaud, où vivait sa belle-sœur Philippine. Ce couvent avait été fondé par la famille de son époux sous la direction de sainte Colette de Corbie. Elle prononça ses vœux en 1492, échangeant ses robes précieuses et tous ses biens terrestres contre la simple bure d’une Clarisse.

Elle y vécut une vie simple de prières et d’austérité. Elle écrivit un traité sur la fidélité à la Règle et plusieurs méditations qui furent longtemps conservés par les Clarisses d' Evian ; mais qui ont aujourd'hui disparu.

Elle mourut le 24 juillet 1503, à l’âge de quarante ans. Déjà sa réputation de sainteté s’était répandue grâce notamment aux témoignages de sa fidèle amie, Catherine de Saulx. Lorsque les religieuses furent chassées, à cause de la Réforme protestante, de leur Couvent, les restes de Louise et de Philippine furent transférés au Couvent de Nozeroy en Bourgogne. Celui-ci fut détruit par les révolutionnaires pendant la révolution française et leurs tombes disparurent.

En 1838 Charles-Albert de Savoie obtint de son cousin le roi Louis-Philippe la permission de procéder à des fouilles et c’est ainsi que furent découvertes des cassettes contenant les ossements de Louise et de Philippine. Elles furent solennellement placées dans la chapelle du Palais Royal à Turin, près de l’autel dédié au bienheureux Amédée IX de Savoie.

Le Pape Grégoire XVI fixa la mémoire liturgique de la bienheureuse, clarisse et princesse, au 24 juillet.

http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/

SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/louise_de_savoie.htm

(bienheureuse) LOUISE DE SAVOIE (1462-1503)

Princesse d’ Orange-Chalons

La chance d’être la fille d’un bienheureux et de devenir bienheureuse elle aussi.

Elle était la ( sixième) fille du duc AMÉDÉE IX et de son épouse Yolande de France (81), donc la nièce du roi Louis XI.

Quoique fort différents l'un de l'autre, ses parents qui avaient tous deux juste la trentaine étaient  finalement très attachés l’un à l’autre (Amédée était épileptique et mystique alors que  Yolande brillait par sa vitalité et son dynamisme. vive et dynamique). Louise est née à Bourg en Bresse dont son père était gouverneur en attendant le trône ducal qu’il obtiendra en 1465 (de faible constitution, il ne supportait pas les fièvres de Chambéry).

Elle reçoit une bonne éducation (surtout religieuse bien sûr) de ses parents qu’elle accompagne dans leurs multiples déplacements. En 1476 et en 1478 elle assiste aux mariages de ses soeurs Anne et Marie.

Très tôt elle a été remarquée par Hughes de Chalon, seigneur d’Orbe d’une puissante famille de seigneurs jurassiens, déjà apparentée aux Savoie et entrée dans la mouvance des ducs de Bourgogne. Les négociations prénuptiales ont été d’autant plus longues que je jeune Hughes est en querelle d’héritage avec son demi-frère aîné et que Charles le Téméraire entend bien profiter de ce mariage pour renforcer sa puissance vis à vis de sa cousine Yolande qui, veuve, est devenue entre temps régente du duché mais qui se retrouve en 1476 au château de Rouvres (près de Dijon) prisonnière de fait avec ses filles, de Charles furieux de ses tergiversations. Quoique toujours désireux de s’unir avec Louise, Hughes reste fidèle à la cause de Bourgogne même après la mort de Charles à Nancy en janvier 1477, ce qui lui vaut de tomber aux mains de Louis XI maintenant tout puissant d’autant plus que la duchesse Yolande meurt en 1478, isolement accablant pour Louise qui n’a 17 ans et qui se retrouve sans aide officielle. C’est à ce moment qu’intervient habilement le roi Louis qui invite à Plessis les Tours les deux orphelines dont il se déclare le protecteur ce qui lui permet de retourner à son profit les projets nuptiaux de ses nièces avec Hughes de Chalons et Philippe de Bade entrant dans la mouvance française. En août 1479, le mariage de Louise est célébré à Dijon tout juste annexé au royaume, le roi accorde à la jeune mariée 60.000 florins et une rente de 6.000 livres et donne en cadeau spécial 80.000 livres à Hughes libéré et pardonné (que ne faut-il pas faire pour accroître l’emprise du roi sur ses parents de Savoie ?).

Le ménage s’établit à Nozeroy près de Besançon ,vieille terre des Chalon donnée en propriété personnelle à Louise où tout de suite la jeune princesse impose son style, mélange de grande piété et d’austérité, de travail, de prière et d’humilité comme l’a décrit sa dame d’honneur Catherine de Saulx. Il est difficile de savoir si elle a imposé la chasteté à son mari  comme certains ont pu l’affirmer. En fait le couple remarqué par son amour réciproque est aussi vite connu pour l’efficacité de sa gestion. Hélas ce bonheur et cet équilibre vertueux ne durent guère puisque Hughes meurt en juillet 1490 à 38 ans après seulement dix ans de mariage.

Pas question de se remarier, Louise repousse les conseils et sollicitations qui ne manquent pas et s’enferme dans une solitude pieuse encore plus austère que ce qu’elle a pu pratiquer les années précédentes . Sous l’influence de son confesseur le cordelier Perrin, elle entre dans le Tiers Ordre de Saint François et suivant en cela le mouvement spirituel de son temps, elle va imiter ses parentes comme ses cousines Marguerite de Savoie (69) 1383-1464) et Jeanne de France (1464-1505), comme sa belle soeur Philippine, qui une fois veuves entrent au couvent. De ce fait en juin 1492, après deux ans de réflexions et de remise en ordre de ses biens , elle aussi entre chez les clarisses d’Orbe pour y adopter la règle de Sainte Claire, religieuse modeste, sereine et anonyme qui s’éteint paisiblement en juin 1502.

En 1531, sous la menace des réformés, son corps sera installé chez les cordeliers de Nozeroy. Épargné par la Révolution, il sera transféré à Turin en 1840 dans la chapelle royale à l’initiative du roi Charles-Albert qui avait obtenu de Rome sa béatification l’année précédente. Bien sûr Louise ne présentait à l’Église et à la prospérité ni miracle, ni écrit de moralité ou de théologie mais après tout l’exemple d’une vie pure, charitable et austère pouvait à la fois intéresser l’Église officielle, l’opinion régionale et la famille de Savoie. Dans une période de restauration (ou de reconstruction) religieuse, on profitait encore de l’entente entre la papauté et la maison de Savoie en attendant les grandes ruptures de la seconde moitié du siècle.

DE SAULX C. : Vie de la bienheureuse Louise de Savoie: écrite par une religieuse du monastère d'Orbe, contemporaine de la sainte, Turin, 1840, reed. 2010.

JEUNET F. et THORIN J.H. :Vie de la bienheureuse Louise de SavoieDijon 1884.

La Sainte de Nozeroy, ou la bienheureuse Louise de Savoie, 1884

ZERMATTEN M ; , Louise de Savoie, 1960.

PRIEUR J. Et VUILLIEZ H.  « Bienheureuse Louise de Savoie (1462-1503) », dans Saints et saintes de Savoie, Montmélian. 1999,

elle avait épousé en 1479 Hughes de Châlons de Bourgogne-Ivrée, seigneur d’Orbe (1450- 1490, lié aux Baux d’Orange et aux Armagnac). Restée veuve à 28 ans, elle ne s’occupe plus que de religion, non contente d’avoir transformé en couvent son château jurassien de Nozeroy, elle entre au couvent des clarisses d’Orbe où elle meurt en 1503 en murmurant le nom de Marie) Elle sera béatifiée en 1839

COSTA DE BEAUREGARD Mis: Mme Loyse de Savoye : récit du 15. siècle : amours de sainte . - 2. ed. - Paris : 1907. - 281 p.,

DURIO P. Mgr. : Vita della beata Lodovica di Savoia /. - Rome 1840. - 114 p.

ZERMATTEN M..: Louise de Savoie, dame de Nozeroy, bienfaitrice…. Chens.

ZERMATTEN M. : Un Lys de Savoie : la Bienheureuse Loyse / - [S.l.] : Desclee de Brouwer, 1960. - 218 p. trad.italienne. Turin, 1961.

SOURCE : https://princesse-savoie.fr/les-savoie/les-souveraines-de-savoie/les-duchesses/86-louise-de-savoie/

Église Saint-Antoine de Nozeroy


Blessed Louise of Savoy

Also known as

Luisa

Memorial

24 July

Profile

Born to the nobility, the daughter of Blessed Amadeus IX, the duke of Savoy. Cousin of Saint Joan of ValoisMarried to Hugh of Châlons in 1479Widowed in 1489. Joined the Poor Clares at Orbe (in modern Switzerland), and was assigned to beg food for her house.

Born

28 December 1462

Died

1503 of natural causes

Beatified

1839 by Pope Gregory XVI (cultus confirmed)

Additional Information

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

MLA Citation

“Blessed Louise of Savoy“. CatholicSaints.Info. 15 February 2020. Web. 24 July 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-louise-of-savoy/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-louise-of-savoy/

Blessed Louise of Savoy

(Blessed Louise de Savoie)

Feast Day – July 23

On the feast of the Holy Innocents in the year 1461, a daughter was born to Blessed Amadeus, duke of Savoy. Blessed Louise of Savoy, she was to become more distinguished in the world for her innocence and sanctity than for the nobility of her birth.

From childhood Blessed Louise showed a marked love for prayer and retirement. On the vigils of the feasts of our Lady she fasted on bread and water. In compliance with the wish of her mother, a sister of King Louis IX of France, Louise wore costly garments and jewelry as was becoming her princely rank; but underneath them she wore a garment of haircloth, and she always looked upon her external finery as a reminder to adorn her soul with virtues.

Blessed Louise of Savoy possessed such innocent simplicity that pride and vanity were wholly foreign to her. Still with the simplicity of a dove she also combined great prudence in evading the dangers of a life at court, to which she was exposed.

Bl Louise had already decided to consecrate herself to God in the state of virginity when her uncle and guardian, the king of France, desired her to marry the prince of Chalon. Louise believed that God was thus manifesting His will in her regard; and so she gave her hand to the virtuous young prince.

He was pleased to note how her example and authority checked the excessive luxury and the frivolous customs prevailing at court. Not only did she reform the habits of the ladies of the court, but even the men were won over to a Christian life. If anyone of them was caught cursing or using unbecoming language, she required him to do penance by giving alms for the poor

Blessed Louise of Savoy and her husband attended the dances and plays that were given, but never took part in them themselves. They went there only to prevent anything disorderly. She is reported to have said what St Frances de Sales said at a later date:

"Dances and plays are like mushrooms, of which the best are not worth much."

When she was but 27 years old, Louise lost her devoted husband. She declined all offers of a second marriage, even those coming from the most honorable suitors. She wished now to live in retirement and very simply, and to devote herself to works of penance, piety, and Christian charity. She used her great wealth in carrying out an extensive program of charity.

There were no children to claim her maternal care; and since she desired to live in close union with God, she entered the convent of the Poor Clares at Orbe after overcoming great obstacles. Here the princess was a model to all in humility, poverty, and self-abnegation. She observed all the precepts of the rule and of obedience most conscientiously, and was always very grateful for any reprimands she received. She fostered a tender devotion to the sufferings of Christ and to our Blessed Lady, from whom she sometimes received special favors.

A serious illness seized Louise when she was 42 years old. After she had received the last sacraments with great devotion, her death agony began, but she was still able to pronounce the words from the Office of Our Lady:

O Fount of Mercy, Mother mine, Through whom God sends us grace divine, Free me from sin, and lend thy aid When death's dark hour makes me afraid.

Then she surrendered her pure soul into the hands of her Creator on July 24, 1503. God glorified her by many miracles, and so Pope Gregory XVI confirmed her veneration in 1839.

from: The Franciscan Book of Saints, ed. by Marion Habig, OFM

SOURCE : https://www.roman-catholic-saints.com/blessed-louise-of-savoy.html

Beata Ludovica di Savoia Principessa, Clarissa

24 luglio

Bourg-en-Bresse, Francia, 28 luglio 1462 - Orbe, Svizzera, 24 luglio 1503

Illustre principessa della Casa di Savoia, figlia del beato Amedeo IX. Dopo alcuni anni di matrimonio, rimasta vedova in giovanissima età, abbracciò la regola di santa Chiara, secondo lo spirito di santa Coleta. Passò i suoi anni in monastero come fulgido modello delle virtù religiose.

Martirologio Romano: A Orbe nella Savoia, beata Ludovica, religiosa, che, figlia del beato duca Amedeo, sposò Ugo principe di Châlon e alla sua morte abbracciò in umiltà e fedeltà la regola di santa Chiara secondo la riforma di santa Coletta.

Suo padre è convinto che “la carità non ha mai prosciugato le casse di uno Stato” e arriva a vendere pezzo per pezzo il suo “collare dell’Annunziata” per venire incontro ai bisognosi. Lei, con un tal esempio in casa, non può che crescere nella carità, fatta non di parole ma di gesti concreti.

Anche con Dio ha una certa familiarità, frutto di uno studio prolungato sulla Bibbia e di un dialogo continuo con Lui. Il tutto alla corte dei Savoia, in mezzo a ragioni di stato, intrighi di palazzo, vita mondana e guerre di successione.

Nata nel 1462, fin da bambina assiste alle liti e alla guerra, scatenata dagli zii per strappare alla sua famiglia castello e potere. È forse anche per questi dispiaceri che papà muore a Vercelli neppure quarantenne, raccomandando di “amare i poveri e far fiorire la fede” e lei da quel giorno sente nascere in cuore la vocazione religiosa.

La sua vita, però, è attraversata da un giovane, nobile ed affascinante, che non le è per niente indifferente, e con il quale si trova fidanzata senza neppure saperlo, perché, come si usava allora, a decidere per lei è stata sua madre. Che è una donna volitiva ed energica, esperta in politica (è sorella del re di Francia), capace di reggere in modo ben saldo il ducato dei Savoia, abilissima nello stringere e nel rompere alleanze anche se per ciò deve pagare le conseguenze.

Così succede ad esempio con il duca Carlo il Temerario, già suo alleato, che sentendosi da lei tradito nel corso delle guerre di Borgogna la fa imprigionare e in cella finisce anche Ludovica di soli 14 anni, che però sa approfittare di questi mesi di solitudine per intensificare la preghiera e la meditazione. Vengono liberate per l’intervento del re di Francia e tornano a Vercelli, dove la madre muore due anni dopo, distrutta dalla gotta.

È quindi ancora il re di Francia Luigi XI a prendere in mano la situazione, ospitando le nipoti nella sua corte e organizzando anche con sontuosità il matrimonio di Ludovica con Ugo di Chalon, il giovane che fin da bambina le aveva messo gli occhi addosso. E che adesso si rivela lo sposo adatto a lei, circondandola di venerazione e rispetto e sperimentando con lei alcuni princìpi di buon governo sui loro possedimenti.

Ugo e Ludovica, sempre teneramente insieme, migliorano le strade, aiutano i poveri, sostengono le opere benefiche, permettono ai poveri di andare a far legna gratuitamente nei loro boschi. Ma è soprattutto lei a trasformarsi in infermiera premurosa e sollecita di malati e lebbrosi.

Questo crescendo di affinità umana e spirituale viene messo a dura prova 11 anni dopo con l’improvvisa morte di Ugo nel 1490. È a questo punto che Ludovica decide di assecondare la vocazione sentita fin da bambina, entrando nel convento delle Clarisse di Orbe. Qui si lascia assorbire interamente da Dio, edificando le consorelle con la sua pietà, la sua umiltà e la sua disponibilità verso tutte.

Muore il 24 luglio 1503, anche lei poco più che quarantenne, e subito viene invocata come santa. Nel 1839 la Chiesa convalida questo sentimento popolare riconoscendo il titolo di beata a Ludovica di Savoia, preceduta nella gloria degli altari da suo papà, il beato Amedeo di Savoia.

Autore: Gianpiero Pettiti

Ludovica nacque (probabilmente) a Bourg-en-Bresse il 28 luglio 1462, quinta dei nove figli del Beato Amedeo IX di Savoia e di Jolanda di Francia, sorella del Re Luigi XI. La capitale del Ducato era Chambery, ma la corte era itinerante per un controllo diretto dei territori. Casa Savoia era già proprietaria di quello straordinario documento della Passione che è la Sindone, tale tesoro prezioso seguiva la corte nei vari spostamenti. Possiamo facilmente immaginare gli occhi commossi di Ludovica e del padre che ammirano l’Uomo dei Dolori impresso nel Sacro Lino. Estremamente religioso e munifico verso i poveri, dopo aver assicurato al suo popolo un lungo periodo di pace, il Beato Amedeo morì a Vercelli il 30 marzo 1472 a soli trentotto anni. Ludovica ne aveva dieci. L’eredità paterna fu una fede profonda e, possiamo dire, la santità. La madre, dal carattere più forte del consorte, era la Reggente del Ducato già da alcuni anni.

La dolcezza della giovane Ludovica fece breccia nel cuore di Ugo di Chalon, più grande di quattordici anni, membro del ramo cadetto dei Signori di Borgogna, ospite a Chambery per sette anni dopo essere caduto in disgrazia. Diventerà suo marito.

Le vicende politiche di quei tempi erano assai complicate, gli interessi territoriali causavano numerose guerre. Jolanda strinse un patto con Carlo il Temerario, Duca di Borgogna, ma, sospettata di complotto col fratello, in un'imboscata notturna, fu arrestata con i figli proprio dal suo alleato (1476). Nella solitudine del maniero di Rouvres (Digione), in una prigionia in verità non rigida, Ludovica fece l’esperienza di una sorta di ritiro religioso e conobbe il francescano Padre Giovanni Perrin, che tanta importanza avrebbe avuto per lei in futuro. Ugo le fece visita, in un crescendo d’affetto, anche se lei cominciava a desiderare il ritiro in clausura, fu Padre Perrin a convincerla che anche il matrimonio poteva essere vissuto santamente. Intanto, per interessamento dello zio Re, Jolanda e figli furono lasciati liberi. Mentre erano in visita alla corte di Francia il Duca di Borgogna questa volta imprigionava Ugo.

Jolanda morì nel castello di Moncalieri il 29 agosto 1478. Ludovica e la sorella Maria furono condotte da Luigi XI che si considerava loro tutore naturale. La sua era una preoccupazione interessata, il matrimonio della nipote con Ugo di Chalon gli procurava infatti un importante alleato. Ludovica, che ricambiava l'affetto del pretendente, acconsentì. Le nozze furono celebrate solennemente a Digione il 24 agosto 1479. La sposa aveva diciassette anni e avrebbe anche fatto a meno dello sfarzo dei festeggiamenti, l’importanza delle due casate però lo imponeva; fu eletta come dimora il castello di Nozeroy.

L'unione fu felice, le due anime si incontrarono in un'intesa perfetta. Ugo di Chalon era tornato in possesso di un considerevole patrimonio, dagli archivi di Arlay e di Bresançon apprendiamo delle numerose elargizioni dei due sposi a favore dei bisognosi. Ludovica si dedicava personalmente alla tessitura per distribuire panni ai poveri o per ornare le chiese. Per entrambi la preghiera era il centro su cui fondare l'unione. L'idillio, tuttavia, durò solo dieci anni, nel 1490 il dolore colpì nuovamente Ludovica. Dopo aver assistito, visto spirare e data cristiana sepoltura al consorte, le restava come unico riferimento la fede. Poteva vivere da ricca vedova nel suo castello o contrarre un nuovo importante matrimonio ma il desiderio, mai sopito, era quello di consacrarsi al Signore. Padre Perrin la guidò spiritualmente fino all'ingresso nel Monastero di S. Chiara ad Orbe (Vaud). Era questa una fondazione della famiglia Chalon a cui aveva assistito S. Colette, la riformatrice francese delle Clarisse. Molte volte Ludovica vi si era recata per pregare facendo visita alla cognata Filippina che lì era monaca. Entrò in monastero nel 1492, dopo essersi spogliata di tutti i suoi beni: il semplice abito francescano prendeva il posto delle vesti preziose. Da modello di sposa divenne modello di monaca. Grande fu il suo spirito di pietà e di preghiera, in un’atmosfera austera e povera. Scrisse alcune meditazioni e un piccolo trattato sull'importanza, per un monastero, della fedeltà alla Regola. Questi manoscritti furono portati dalle suore nel loro trasferimento da Orbe a Evian, ma oggi sono scomparsi.

Nell'ultimo periodo della sua vita Ludovica soffrì di diverse malattie; morì, sussurrando il nome della Vergine Maria, il 24 luglio 1503. Aveva solo quarant'anni. Si diffuse subito la fama della sua santità, le prime notizie biografiche vennero scritte da Caterina di Saulx, sua compagna fedele per vent’anni, sia prima che dopo l'entrata in monastero. Ludovica fu sepolta nel cimitero del convento, poi, quando nel 1531 le monache furono cacciate da Orbe, le sue spoglie, con quelle della cognata Filippina, furono riposte in un'unica cassa di quercia e trasportate nel convento francescano di Nozeroy. Durante la Rivoluzione Francese il convento fu distrutto, delle tombe, anche se non profanate, si perse ogni traccia. Nel 1838 Carlo Alberto ottenne dal governo francese e dal Vescovo di S. Claude l’autorizzazione ad effettuare gli scavi alla ricerca della cassa che fu ritrovata in buone condizioni. Le ossa di Ludovica furono riconosciute dal medico David dopo una scrupolosa perizia, basata sulla diversa altezza e sull’età delle due defunte. Furono consegnate a Monsignor Vogliotti, Cappellano Regio, affinché venissero trasportate a Torino per essere riposte, con i dovuti onori, nella cappella interna di Palazzo Reale, all'epoca Parrocchia, presso l'altare dedicato al padre B. Amedeo IX (1840). L’anno precedente Carlo Alberto aveva ottenuto la conferma del culto da papa Gregorio XVI che fissava la memoria liturgica della Beata al 24 luglio.

Autore: Daniele Bolognini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90384

24 luglio – Beata Ludovica di Savoia

Ludovica (Bourg-en-Bresse, 28 luglio 1462 – Orbe, 24 luglio 1503) era figlia di Amedeo IX di Savoia e di Iolanda di Francia. In giovane età condivise, con la sorella Maria, la prigionia della madre nel Castello di Rouvres (Digione), dove quest’ultima era stata rinchiusa per ordine di Carlo I di Borgogna detto «Il Temerario» e dove conobbe Padre Giovanni Perrin, che divenne suo direttore spirituale.

Liberata con la madre e la sorella per intervento dello zio Re Luigi XI, il duca di Borgogna fece imprigionare il suo pretendente Ugo di Châlon. Dopo la libertà concessa a quest’ultimo, Ludovica si legò con lui in matrimonio il 24 agosto 1479 e i due si stabilirono nel Castello di Nozeroy. La loro unione fu assai felice: Ugo condivideva la vita fortemente devota della sua sposa ed i coniugi furono presto amati dalla popolazione per le loro innumerevoli opere di carità.

Nel 1490 Ugo morì e Ludovica, assistita da Padre Perrin, si ritirò nel Monastero delle suore Clarisse di Orbe (Vaud) nel 1492. Qui condusse una vita austera, scrisse alcune meditazioni e un piccolo trattato sull’importanza del rispetto della regola monastica, andati perduti. Morì in odore di santità all’età di quarant’anni.

La sua compagna fedele che l’aveva seguita in convento, Caterina di Saulx, scrisse la sua prima biografia. Venne sepolta nel cimitero del convento ma nel 1531 le sue spoglie furono trasportate nel convento francescano di Nozeroy. Nel 1838 il governo francese, su richiesta di Carlo Alberto di Savoia, concesse l’autorizzazione ad effettuare gli scavi alla ricerca delle medesime, che furono trovate e riconosciute per poi essere traslate a Torino nella cappella interna di Palazzo Reale.
Papa Gregorio XVI dichiarò Ludovica Beata nel 1839.

Nel martirologio romano la festa della Beata Ludovica è indicata al 24 luglio.

Deus, qui, in beáta Ludovica,
per omnes vitae sémitas tradúcta,
singuláre virtútis exémplum proposuísti:
concéde; ut in via, qua nos vocásti,
ejúsdem vestígia sequámur,
et cum ipsa ad te perveníre mereámur.
Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum.
Qui tecum vivit et regnat
in unitate Spiritus Sancti Deus,
per omnia saecula saeculorum.
Amen.

SOURCE : https://www.cristinasiccardi.it/24-luglio-beata-ludovica-di-savoia/

SAVOIA, Ludovica di, beata

di Paolo Cozzo - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 91 (2018)

SAVOIA, Ludovica di, beata. – Nacque dal matrimonio fra il duca di Savoia Amedeo IX e la principessa Jolanda di Valois (figlia del re di Francia Carlo VII). Non concordi sono le notizie sulla data (oscillante fra il 26 luglio 1462, il 28 dicembre 1462 e il 28 dicembre 1463) e il luogo (Bourg-en-Bresse, Chambéry, Ginevra) della sua nascita.

L’infanzia e la giovinezza di Ludovica furono condizionate dalle turbolenze politico-militari che si abbatterono sul ducato quando, a seguito della morte di Amedeo IX (1472), Iolanda divenne reggente degli Stati sabaudi, cercando di districarsi fra le reciproche ostilità di francesi, borgognoni e svizzeri. La duchessa, legata alla Francia di cui il fratello – Luigi XI – era divenuto re nel 1461, aveva progettato di stabilire alleanze anche con la Borgogna attraverso il matrimonio di Ludovica con Ugo di Châlon-Arlay.

La disfatta del duca Carlo il Temerario (che nel 1476 aveva fatto rapire e tenere in prigionia per qualche mese Iolanda e le sue figlie Ludovica e Maria) riportò i destini delle principesse sabaude nelle mani di Luigi XI. All’indomani della morte di Iolanda (1478), Ludovica si trasferì infatti a Plessis-les-Tours, alla corte dello zio, il re di Francia. Questi si preoccupò di portare a termine le trattative per il matrimonio della nipote con Ugo di Châlon che intanto, dopo la sconfitta delle forze borgognone, era stato fatto prigioniero. Il giuramento di fedeltà dei principi di Châlon al re di Francia, divenuto il nuovo signore della Borgogna, aprì la strada alle nozze, celebrate a Digione il 24 agosto 1479.

Stabilitasi a Nozeroy (in Franca Contea), nella residenza del consorte, la principessa – che aveva ereditato dal padre un grande afflato religioso, oltre che una forte sensibilità nei confronti dei poveri e dei deboli – manifestò propensione alla vita devota e alle pratiche cultuali, mantenendo una condotta austera e appartata e rivolgendo notevole attenzione ai luoghi pii. Tra questi spiccava il convento delle clarisse di Orbe (nel Vaud) – eretto nel 1427 dalla moglie del principe Luigi di Châlon, e subito divenuto un punto di riferimento per le donne dell’aristocrazia borgognona, francese e savoiarda –, le cui dotazioni (in particolare la biblioteca) si erano arricchite nel tempo grazie a consistenti lasciti da parte delle casate di Châlon, Valois e Savoia. L’interesse della dinastia sabauda per le clarisse non era episodico. Su istanza di Colette da Corbie (la riformatrice dell’Ordine, istitutrice delle clarisse colettine), già Amedeo VIII aveva infatti fondato il convento di Vevey, mentre a suo tempo la duchessa Iolanda aveva patrocinato la nascita dei cenobi di Chambéry (1471) e di Ginevra (1474).

Dopo la morte di Ugo di Châlon (1490), a cui non aveva dato eredi, Ludovica lasciò che il patrimonio e i titoli del marito passassero al nipote Jean, principe d’Orange, e decise di ritirarsi dal mondo, scegliendo proprio il convento delle clarisse di Orbe, dove già si trovava la cognata Filippina. Presi gli ordini, sotto la direzione spirituale del suo confessore privato Jean Perrin (che, risiedendo nel convento colettino di Nozeroy, aveva conosciuto sin dal suo primo soggiorno in Franca Contea), la principessa condusse una rigorosa esistenza incentrata sull’ascetismo, sull’esercizio delle virtù profetiche e sulle esperienze mistiche, tanto che la sua figura assurse ben presto a esempio vivente di santità cristiana. Nei racconti sulle pratiche devozionali della principessa – che, in occasione di determinate festività del calendario liturgico, sarebbe giunta a recitare migliaia di preghiere al giorno – rilevante spazio viene riservato alla sua accesa pietà mariana.

La sensibilità spirituale di Ludovica avrebbe trovato espressione in alcuni scritti, andati perduti dopo la sua morte o giunti attraverso successive trascrizioni (queste ultime accettate con molte riserve). La principessa avrebbe infatti composto centocinquanta meditazioni sulla Passione di Cristo, conservate in un manoscritto inizialmente custodito nel convento di Orbe e poi portato a Evian, dove si sarebbe smarrito. Un’altra opera attribuita a Ludovica è l’opuscolo Les véritables signes pour connaître quand un monastère commence à perdre l’esprit de religion, ou quand il l’a déjà perdu, la cui trascrizione settecentesca lascia non pochi dubbi sulla sua autenticità. Sicuro è invece il suo interessamento per la canonizzazione di Colette. Fra il 1492 e il 1495 la principessa si attivò per portare a buon fine la causa cercando anche l’appoggio del re di Francia, ma i suoi sforzi risultarono vani (la riformatrice delle clarisse venne infatti innalzata agli onori degli altari solamente nel 1807).

Ludovica morì il 24 luglio 1503 in concetto di santità e fu sepolta nel cimitero del convento di Orbe.

Nel 1531, per timore delle violenze generate dalle guerre di religione e dall’invasione bernese del Vaud, le spoglie (che già il duca di Savoia Carlo II avrebbe voluto traslare insieme a quelle di Amedeo VIII e di Amedeo IX) furono trasferite nel convento francescano di Nozeroy. La tomba della principessa divenne meta di una diffusa devozione, testimoniata da frequenti pellegrinaggi e da numerosi ex voto. L’impeto rivoluzionario del 1792 non risparmiò quel luogo sacro: la chiesa conventuale venne infatti distrutta; tuttavia, il sepolcro della principessa non subì profanazione.

Il culto di Ludovica ebbe inizio già all’indomani del suo decesso. Una vita composta nel 1507 da una clarissa di Orbe (tradizionalmente identificata in Catherine de Saulx, dama d’onore di Ludovica che con lei era entrata in convento nel 1492) attribuiva alla principessa miracoli, guarigioni ed eventi prodigiosi (verificatisi prima e dopo la sua morte) che ne aumentarono la fama di santità. Inizialmente fu l’ambito dell’osservanza francescana a incentivare la devozione verso Ludovica, presentata come modello da proporre alle donne dell’alta aristocrazia intenzionate a seguire il cammino di perfezione intrapreso da Colette. Successivamente anche la corte sabauda ripose crescente interesse nella dimensione devozionale di questa principessa che avrebbe dovuto arricchire quel catalogo di santità dinastiche, inaugurato nella seconda metà del XVII secolo con le beatificazioni di Margherita di Monferrato e di Amedeo IX. Diverse testimonianze iconografiche sei-settecentesche (ad esempio, le tele commissionate da Cristina di Francia a Charles Dauphin, che ritraggono Ludovica con Francesco da Paola, oppure l’incisione di Domenico Maria Muratori, che la raffigura insieme al beato Amedeo e a s. Luigi) confermano l’inserimento della principessa nel santorale sabaudo. Nel XVIII secolo, oltre a essere esaltata come «fustigatrice dei costumi mondani» e «promotrice di una vita di corte più simile a quella di un monastero», Ludovica assurse anche a «vittima di quella propensione eretica delle popolazioni savoiarde che era sfociata nel calvinismo del secolo decimosesto», e a «presidio contro gli attacchi alla Chiesa di cui il secolo dei lumi si faceva portatore» (Cabibbo, 2015, pp. 45 s.). Dopo la Restaurazione, quando prese avvio un articolato programma di promozione del prestigio sabaudo attraverso il recupero della tradizione medievale e la celebrazione della santità dinastica, Ludovica divenne oggetto di rinnovate attenzioni da parte della corte. Negli anni Trenta del XIX secolo Carlo Alberto, che già aveva sollecitato alla congregazione dei Riti il riconoscimento del culto ab immemorabili di Umberto (1136-1188) e di Bonifacio (1207-1270), profuse notevoli energie non solo per giungere alla canonizzazione di Ludovica, ma anche per recuperarne le spoglie, custodite in territorio francese. Le trattative con il re di Francia Luigi Filippo d’Orleans e con papa Gregorio XVI furono condotte dai ministri di Carlo Alberto. Il conte Clemente Solaro della Margarita (un cattolico intransigente di orientamenti reazionari) si mostrò assai devoto nei confronti della principessa sabauda, e curò personalmente l’edizione della vita attribuita a Catherine de Saulx (un’altra edizione della medesima vita, curata dall’abate A.M. Jeanneret, venne pubblicata a Ginevra nel 1860). Questo e altri documenti, cercati e rintracciati dalle autorità piemontesi in numerosi archivi e biblioteche, andarono a formare un corposo dossier che doveva contribuire a dimostrare alla congregazione dei Riti e al pontefice l’antichità e la diffusione del culto di Ludovica.

Nel 1839 la Sede apostolica confermò il culto ab immemorabili della principessa sabauda, la proclamò beata e ne fissò i giorni festivi (l’11 agosto per gli Stati sardi, il 24 luglio nella diocesi di Losanna). Nel 1840 le sue spoglie furono solennemente trasferite a Torino. Qui esse vennero dapprima collocate nella cattedrale di S. Giovanni, per essere poi traslate due anni dopo nella cappella regia della S. Sindone.

Fonti e Bibl.: Archivio di Stato di Torino, Corte, Materie politiche per rapporto all’interno, Storia della Real Casa, cat. IV, m. 1, ff. 1-3; m. 1 d’addizione, f. 1; Torino, Biblioteca reale, Miscellanea Patria, ms. 134.2: Notizie della beata L. di S., 1400; ms. 144.8: Relazione della vita della venerabile L. di S. [...] morta in concetto di santità nel monastero di S. Clara d’Orba nella baronia di Vaud; G. Gallizia, Atti dei Santi che fiorirono nei Domini della Real Casa di Savoia, III, Torino 1757, pp. 346-361; Sacra Rituum Congregatione eminentissimo ac reverendissimo domino Card. Lambruschini relatore Taurinen. approbationis cultus ab immemorabili tempore praestiti B. Ludovicae a Sabaudia viduae et moniali Ordinis S. Francisci Reformationis S. Coletae instante Serenissimo Rege Sardiniae Carolo Alberto eiusque nomine Comite Friderico Broglia regio apud S. Sedem oratore, Romae 1839.

P. Durio, Vita della Beata Lodovica di Savoia, Roma 1840; Vie de la Bienheureuse Louise de Savoie écrite par une religieuse du monastère d’Orbe contemporaine de la sainte, Turin 1840; A.-M. Jeanneret, La vie de très haute et très puissante et très illustre dame Madame Loyse de Savoie escripte en 1507 par un religieuse (Catherine de Saulx), Genève 1860; F. Jeunet - J.H. Thorin, Vie de la Bienheureuse Louise de Savoie princesse de Châlons, religieuse clarisse, Paris s.d. [1875]; F. Cognasso, L. di S., in Enciclopedia cattolica, VII, Città del Vaticano 1951, col. 1639; M. Zermatten, Un lys de Savoie: le bienheureuse Loyse, s.l. 1960; G.D. Gordini, L. di S., in Bibliotheca Sanctorum, VIII, Roma 1967, p. 297; S. Cabibbo, La santità femminile dinastica, in Donne e Fede. Santità e vita religiosa in Italia, a cura di L. Scaraffia - G. Zarri, Roma-Bari 1994, pp. 399-403, 412 s.; Ead., «Dal nido savoiardo al trono d’Italia»: i santi di Casa Savoia, in Santi, culti, simboli nell’età della secolarizzazione (1815-1915), a cura di E. Fattorini, Torino 1997, pp. 331, 332, 335-339; Torino. I percorsi della religiosità, a cura di A. Griseri - R. Roccia, Torino 1998 (in partic. A. Griseri, Torino e i suoi santi: una identità per immagini, p. 19; R. Roccia, La città devota nel segno degli incisori e dei litografi, pp. 401-403); E. Pierregrosse, Foyers et diffusion de l’Observance dans les domaines de la Maison de Savoie (Piémont exclu) au XV-XVI siècles, in Identités franciscaines à l’âge des Réformes, diretto da F. Meyer - L. Viallet, Clermont Ferrand 2005, pp. 263 s.; P. Cozzo, La geografia celeste dei duchi di Savoia. Religione, devozione e sacralità in uno Stato di età moderna (secoli XVI-XVII), Bologna 2006, pp. 200, 213; S. Cabibbo, Sovrane sante, in Casa Savoia e Curia romana dal Cinquecento al Risorgimento, a cura di J.F. Chauvard - A. Merlotti - M.A. Visceglia, Rome 2015, pp. 37-40, 45 s., 48-52; L. Ripart, Les saints de la Maison de Savoie au XVe siècle, in L’image des saints dans les Alpes occidentales à la fin du Moyen Âge. Actes du Colloque international tenu au Musée d’art et d’histoire de Genève... 2013, diretto da S. Aballéa - F. Elsig, Roma 2015, pp. 137-154. 

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/savoia-ludovica-di-beata_(Dizionario-Biografico)

Voir aussi : https://www.eglisejura.com/?p=1669