Louise de Savoie (1462-1503), religieuse clarisse, béatifiée (bienheureuse). Gravure anonyme du XIXe siècle.
Bienheureuse Louise de Savoie
Clarisse, nièce de Louis XI (+ 1503)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1559/Bienheureuse-Louise-de-Savoie.html
La princesse Louise de Savoie naquit à Bourg-en-Bresse
le 28 juillet 1462. Elle était la cinquième des neuf enfants du bienheureux
Amédée de Savoie et de la princesse Yolande de France, sœur du roi Louis XI.
La capitale du Duché était Chambéry, mais la Cour
était — comme en France — itinérante. Le Duc Amédée,
extrêmement pieux et généreux envers les pauvres, faisait transporter de
saintes reliques, dont le célèbre Linceul, gardé aujourd'hui à Turin, ancienne
possession de la Maison de Savoie.
Amédée IX mourut en 1472 à seulement trente-huit ans.
Son épouse, Yolande de France, devint régente. Après la période de paix
qu'avait connue le Duché, la Savoie entra dans une période troublée, car elle
était convoitée par son voisin le Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire.
Celui-ci fit exiler en 1476 la Régente Yolande au manoir de Rouvres, près
de Dijon, sous le prétexte qu’elle avait trahi un précédent traité avec la
Bourgogne au bénéfice de son frère le Roi de France.
Louise suivit sa mère en exil. Ce fut pour elle un
temps de retraite et de ressourcement spirituel. Elle y fit la connaissance
d’un Franciscain, le P. Jean Perrin, qui eut une grande importance pour elle
par la suite.
C’est à cette époque qu’elle fut courtisée par Hugues
de Châlons, d’une branche cadette des seigneurs de Bourgogne. La jeune fille
préférait le couvent ; mais le P. Perrin la persuada de la sainteté du mariage,
afin d’accomplir son destin de princesse chrétienne.
Entretemps Yolande et ses fils furent libérés ; mais
alors que la famille était en visite à la Cour de France, Charles le Téméraire
fit enfermer Hugues de Châlons, craignant que celui-ci ne prît parti pour la
France. Yolande mourut le 29 août 1478 et Louis XI invita ses nièces les
Princesses Louise et Marie à demeurer à la Cour. Louis XI trouvait ainsi en
Louise — dont le fiancé était emprisonné par le Duc de
Bourgogne — une heureuse alliée.
Enfin le 24 août 1479 — Louise avait
dix-sept ans — ses noces avec Hugues de Châlons furent célébrées à
Dijon. Les époux élurent domicile au château de Nozeroy et leur union fut
heureuse. Elle avait trouvé non seulement un mari ; mais aussi un
confident. Hugues avait hérité d’un patrimoine considérable. Louise et Hugues,
unis par la prière, se chargeaient de soulager les pauvres et de faire bâtir ou
restaurer des églises.
Mais en 1490 — âgé de 42
ans — Hugues mourut. Louise parvint cependant à surmonter sa douleur
en affermissant sa Foi. Dirigée par le P. Perrin, elle se décida à entrer chez
les Clarisses à Orbe dans le Pays de Vaud, où vivait sa belle-sœur Philippine.
Ce couvent avait été fondé par la famille de son époux sous la direction de
sainte Colette de Corbie. Elle prononça ses vœux en 1492, échangeant ses robes
précieuses et tous ses biens terrestres contre la simple bure d’une Clarisse.
Elle y vécut une vie simple de prières et d’austérité.
Elle écrivit un traité sur la fidélité à la Règle et plusieurs
méditations qui furent longtemps conservés par les Clarisses d' Evian ;
mais qui ont aujourd'hui disparu.
Le Pape Grégoire XVI fixa la mémoire liturgique de la
bienheureuse, clarisse et princesse, au 24 juillet.
http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/
SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/louise_de_savoie.htm
(bienheureuse) LOUISE DE SAVOIE (1462-1503)
Princesse d’ Orange-Chalons
La chance d’être la fille d’un bienheureux et de
devenir bienheureuse elle aussi.
Elle était la ( sixième) fille du duc AMÉDÉE IX et de
son épouse Yolande de France (81), donc la nièce du roi Louis XI.
Quoique fort différents l'un de l'autre, ses parents
qui avaient tous deux juste la trentaine étaient finalement très
attachés l’un à l’autre (Amédée était épileptique et mystique alors que
Yolande brillait par sa vitalité et son dynamisme. vive et dynamique).
Louise est née à Bourg en Bresse dont son père était gouverneur en attendant le
trône ducal qu’il obtiendra en 1465 (de faible constitution, il ne supportait
pas les fièvres de Chambéry).
Elle reçoit une bonne éducation (surtout religieuse
bien sûr) de ses parents qu’elle accompagne dans leurs multiples déplacements.
En 1476 et en 1478 elle assiste aux mariages de ses soeurs Anne et Marie.
Très tôt elle a été remarquée par Hughes de Chalon,
seigneur d’Orbe d’une puissante famille de seigneurs jurassiens, déjà
apparentée aux Savoie et entrée dans la mouvance des ducs de Bourgogne. Les
négociations prénuptiales ont été d’autant plus longues que je jeune Hughes est
en querelle d’héritage avec son demi-frère aîné et que Charles le Téméraire
entend bien profiter de ce mariage pour renforcer sa puissance vis à vis de sa
cousine Yolande qui, veuve, est devenue entre temps régente du duché
mais qui se retrouve en 1476 au château de Rouvres (près de Dijon) prisonnière
de fait avec ses filles, de Charles furieux de ses tergiversations. Quoique
toujours désireux de s’unir avec Louise, Hughes reste fidèle à la cause de
Bourgogne même après la mort de Charles à Nancy en janvier 1477, ce qui lui
vaut de tomber aux mains de Louis XI maintenant tout puissant d’autant plus que
la duchesse Yolande meurt en 1478, isolement accablant pour Louise qui
n’a 17 ans et qui se retrouve sans aide officielle. C’est à ce moment
qu’intervient habilement le roi Louis qui invite à Plessis les Tours les deux
orphelines dont il se déclare le protecteur ce qui lui permet de retourner à
son profit les projets nuptiaux de ses nièces avec Hughes de Chalons et
Philippe de Bade entrant dans la mouvance française. En août 1479, le mariage
de Louise est célébré à Dijon tout juste annexé au royaume, le roi
accorde à la jeune mariée 60.000 florins et une rente de 6.000 livres et donne
en cadeau spécial 80.000 livres à Hughes libéré et pardonné (que ne faut-il pas
faire pour accroître l’emprise du roi sur ses parents de Savoie ?).
Le ménage s’établit à Nozeroy près de Besançon
,vieille terre des Chalon donnée en propriété personnelle à Louise où tout de
suite la jeune princesse impose son style, mélange de grande piété et
d’austérité, de travail, de prière et d’humilité comme l’a décrit sa dame
d’honneur Catherine de Saulx. Il est difficile de savoir si elle a imposé la
chasteté à son mari comme certains ont pu l’affirmer. En fait le couple
remarqué par son amour réciproque est aussi vite connu pour l’efficacité de sa
gestion. Hélas ce bonheur et cet équilibre vertueux ne durent guère puisque
Hughes meurt en juillet 1490 à 38 ans après seulement dix ans de mariage.
Pas question de se remarier, Louise repousse les
conseils et sollicitations qui ne manquent pas et s’enferme dans une solitude
pieuse encore plus austère que ce qu’elle a pu pratiquer les années précédentes
. Sous l’influence de son confesseur le cordelier Perrin, elle entre dans le
Tiers Ordre de Saint François et suivant en cela le mouvement spirituel de son
temps, elle va imiter ses parentes comme ses cousines Marguerite de Savoie (69) 1383-1464)
et Jeanne de France (1464-1505), comme sa belle soeur Philippine, qui une fois
veuves entrent au couvent. De ce fait en juin 1492, après deux ans de
réflexions et de remise en ordre de ses biens , elle aussi entre chez les
clarisses d’Orbe pour y adopter la règle de Sainte Claire, religieuse modeste,
sereine et anonyme qui s’éteint paisiblement en juin 1502.
En 1531, sous la menace des réformés, son corps sera
installé chez les cordeliers de Nozeroy. Épargné par la Révolution, il sera
transféré à Turin en 1840 dans la chapelle royale à l’initiative du roi
Charles-Albert qui avait obtenu de Rome sa béatification l’année précédente.
Bien sûr Louise ne présentait à l’Église et à la prospérité ni miracle, ni
écrit de moralité ou de théologie mais après tout l’exemple d’une vie pure,
charitable et austère pouvait à la fois intéresser l’Église officielle,
l’opinion régionale et la famille de Savoie. Dans une période de restauration
(ou de reconstruction) religieuse, on profitait encore de l’entente entre la
papauté et la maison de Savoie en attendant les grandes ruptures de la seconde
moitié du siècle.
DE SAULX C. : Vie de la bienheureuse Louise
de Savoie: écrite par une religieuse du monastère d'Orbe, contemporaine de la
sainte, Turin, 1840, reed. 2010.
JEUNET F. et THORIN J.H. :Vie de la bienheureuse Louise de Savoie, Dijon 1884.
La Sainte de Nozeroy, ou la bienheureuse Louise de
Savoie, 1884
ZERMATTEN M ; , Louise de Savoie, 1960.
PRIEUR J. Et VUILLIEZ H. « Bienheureuse
Louise de Savoie (1462-1503) », dans Saints et saintes de Savoie,
Montmélian. 1999,
elle avait épousé en 1479 Hughes de Châlons de
Bourgogne-Ivrée, seigneur d’Orbe (1450- 1490, lié aux Baux d’Orange et aux
Armagnac). Restée veuve à 28 ans, elle ne s’occupe plus que de religion, non
contente d’avoir transformé en couvent son château jurassien de Nozeroy, elle
entre au couvent des clarisses d’Orbe où elle meurt en 1503 en murmurant le nom
de Marie) Elle sera béatifiée en 1839
COSTA DE BEAUREGARD Mis: Mme Loyse de Savoye :
récit du 15. siècle : amours de sainte . - 2. ed. - Paris : 1907. - 281
p.,
DURIO P. Mgr. : Vita della beata Lodovica di
Savoia /. - Rome 1840. - 114 p.
ZERMATTEN M..: Louise de Savoie, dame de Nozeroy,
bienfaitrice…. Chens.
ZERMATTEN M. : Un Lys de Savoie : la
Bienheureuse Loyse / - [S.l.] : Desclee de Brouwer, 1960. - 218 p.
trad.italienne. Turin, 1961.
SOURCE : https://princesse-savoie.fr/les-savoie/les-souveraines-de-savoie/les-duchesses/86-louise-de-savoie/
Église Saint-Antoine de Nozeroy
Also known as
Luisa
Profile
Born to the nobility, the daughter of Blessed Amadeus IX, the duke of Savoy. Cousin of Saint Joan of Valois. Married to Hugh of Châlons in 1479. Widowed in 1489. Joined the Poor Clares at Orbe (in modern Switzerland), and was assigned to beg food for her house.
Born
1503 of natural causes
1839 by Pope Gregory XVI (cultus confirmed)
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
images
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
MLA Citation
“Blessed Louise of Savoy“. CatholicSaints.Info. 15 February 2020. Web. 24 July 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-louise-of-savoy/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-louise-of-savoy/
Feast Day – July 23
On the feast of the Holy Innocents in the year 1461, a
daughter was born to Blessed Amadeus, duke of Savoy. Blessed Louise of Savoy,
she was to become more distinguished in the world for her innocence and
sanctity than for the nobility of her birth.
From childhood Blessed Louise showed a marked love for
prayer and retirement. On the vigils of the feasts of our Lady she fasted on
bread and water. In compliance with the wish of her mother, a sister of King
Louis IX of France, Louise wore costly garments and jewelry as was becoming her
princely rank; but underneath them she wore a garment of haircloth, and she
always looked upon her external finery as a reminder to adorn her soul with
virtues.
Blessed Louise of Savoy possessed such innocent
simplicity that pride and vanity were wholly foreign to her. Still with the
simplicity of a dove she also combined great prudence in evading the dangers of
a life at court, to which she was exposed.
Bl Louise had already decided to consecrate herself to
God in the state of virginity when her uncle and guardian, the king of France,
desired her to marry the prince of Chalon. Louise believed that God was thus
manifesting His will in her regard; and so she gave her hand to the virtuous
young prince.
He was pleased to note how her example and authority checked the excessive luxury and the frivolous customs prevailing at court. Not only did she reform the habits of the ladies of the court, but even the men were won over to a Christian life. If anyone of them was caught cursing or using unbecoming language, she required him to do penance by giving alms for the poor
Blessed Louise of Savoy and her husband attended the
dances and plays that were given, but never took part in them themselves. They
went there only to prevent anything disorderly. She is reported to have said
what St Frances de Sales said at a later date:
"Dances and plays are like mushrooms, of which
the best are not worth much."
When she was but 27 years old, Louise lost her devoted
husband. She declined all offers of a second marriage, even those coming from
the most honorable suitors. She wished now to live in retirement and very
simply, and to devote herself to works of penance, piety, and Christian
charity. She used her great wealth in carrying out an extensive program of
charity.
There were no children to claim her maternal care; and
since she desired to live in close union with God, she entered the convent of
the Poor Clares at Orbe after overcoming great obstacles. Here the princess was
a model to all in humility, poverty, and self-abnegation. She observed all the
precepts of the rule and of obedience most conscientiously, and was always very
grateful for any reprimands she received. She fostered a tender devotion to the
sufferings of Christ and to our Blessed Lady, from whom she sometimes received
special favors.
A serious illness seized Louise when she was 42 years
old. After she had received the last sacraments with great devotion, her death
agony began, but she was still able to pronounce the words from the Office of
Our Lady:
O Fount of Mercy, Mother mine, Through whom God sends
us grace divine, Free me from sin, and lend thy aid When death's dark hour
makes me afraid.
Then she surrendered her pure soul into the hands of
her Creator on July 24, 1503. God glorified her by many miracles, and so Pope
Gregory XVI confirmed her veneration in 1839.
from: The Franciscan Book of Saints, ed. by Marion
Habig, OFM
SOURCE : https://www.roman-catholic-saints.com/blessed-louise-of-savoy.html
Beata Ludovica di Savoia Principessa,
Clarissa
Bourg-en-Bresse, Francia, 28 luglio 1462 - Orbe,
Svizzera, 24 luglio 1503
Illustre principessa della Casa di Savoia, figlia del
beato Amedeo IX. Dopo alcuni anni di matrimonio, rimasta vedova in giovanissima
età, abbracciò la regola di santa Chiara, secondo lo spirito di santa Coleta. Passò
i suoi anni in monastero come fulgido modello delle virtù religiose.
Martirologio Romano: A Orbe nella Savoia, beata
Ludovica, religiosa, che, figlia del beato duca Amedeo, sposò Ugo principe di
Châlon e alla sua morte abbracciò in umiltà e fedeltà la regola di santa Chiara
secondo la riforma di santa Coletta.
Suo padre è convinto che “la carità non ha mai
prosciugato le casse di uno Stato” e arriva a vendere pezzo per pezzo il suo
“collare dell’Annunziata” per venire incontro ai bisognosi. Lei, con un tal
esempio in casa, non può che crescere nella carità, fatta non di parole ma di
gesti concreti.
Nata nel 1462, fin da bambina assiste alle liti e alla guerra, scatenata dagli zii per strappare alla sua famiglia castello e potere. È forse anche per questi dispiaceri che papà muore a Vercelli neppure quarantenne, raccomandando di “amare i poveri e far fiorire la fede” e lei da quel giorno sente nascere in cuore la vocazione religiosa.
La sua vita, però, è attraversata da un giovane, nobile ed affascinante, che non le è per niente indifferente, e con il quale si trova fidanzata senza neppure saperlo, perché, come si usava allora, a decidere per lei è stata sua madre. Che è una donna volitiva ed energica, esperta in politica (è sorella del re di Francia), capace di reggere in modo ben saldo il ducato dei Savoia, abilissima nello stringere e nel rompere alleanze anche se per ciò deve pagare le conseguenze.
Così succede ad esempio con il duca Carlo il Temerario, già suo alleato, che sentendosi da lei tradito nel corso delle guerre di Borgogna la fa imprigionare e in cella finisce anche Ludovica di soli 14 anni, che però sa approfittare di questi mesi di solitudine per intensificare la preghiera e la meditazione. Vengono liberate per l’intervento del re di Francia e tornano a Vercelli, dove la madre muore due anni dopo, distrutta dalla gotta.
È quindi ancora il re di Francia Luigi XI a prendere in mano la situazione, ospitando le nipoti nella sua corte e organizzando anche con sontuosità il matrimonio di Ludovica con Ugo di Chalon, il giovane che fin da bambina le aveva messo gli occhi addosso. E che adesso si rivela lo sposo adatto a lei, circondandola di venerazione e rispetto e sperimentando con lei alcuni princìpi di buon governo sui loro possedimenti.
Ugo e Ludovica, sempre teneramente insieme, migliorano le strade, aiutano i poveri, sostengono le opere benefiche, permettono ai poveri di andare a far legna gratuitamente nei loro boschi. Ma è soprattutto lei a trasformarsi in infermiera premurosa e sollecita di malati e lebbrosi.
Questo crescendo di affinità umana e spirituale viene messo a dura prova 11 anni dopo con l’improvvisa morte di Ugo nel 1490. È a questo punto che Ludovica decide di assecondare la vocazione sentita fin da bambina, entrando nel convento delle Clarisse di Orbe. Qui si lascia assorbire interamente da Dio, edificando le consorelle con la sua pietà, la sua umiltà e la sua disponibilità verso tutte.
Muore il 24 luglio 1503, anche lei poco più che quarantenne, e subito viene invocata come santa. Nel 1839 la Chiesa convalida questo sentimento popolare riconoscendo il titolo di beata a Ludovica di Savoia, preceduta nella gloria degli altari da suo papà, il beato Amedeo di Savoia.
Autore: Gianpiero Pettiti
La dolcezza della giovane Ludovica fece breccia nel cuore di Ugo di Chalon, più grande di quattordici anni, membro del ramo cadetto dei Signori di Borgogna, ospite a Chambery per sette anni dopo essere caduto in disgrazia. Diventerà suo marito.
Le vicende politiche di quei tempi erano assai complicate, gli interessi territoriali causavano numerose guerre. Jolanda strinse un patto con Carlo il Temerario, Duca di Borgogna, ma, sospettata di complotto col fratello, in un'imboscata notturna, fu arrestata con i figli proprio dal suo alleato (1476). Nella solitudine del maniero di Rouvres (Digione), in una prigionia in verità non rigida, Ludovica fece l’esperienza di una sorta di ritiro religioso e conobbe il francescano Padre Giovanni Perrin, che tanta importanza avrebbe avuto per lei in futuro. Ugo le fece visita, in un crescendo d’affetto, anche se lei cominciava a desiderare il ritiro in clausura, fu Padre Perrin a convincerla che anche il matrimonio poteva essere vissuto santamente. Intanto, per interessamento dello zio Re, Jolanda e figli furono lasciati liberi. Mentre erano in visita alla corte di Francia il Duca di Borgogna questa volta imprigionava Ugo.
Jolanda morì nel castello di Moncalieri il 29 agosto 1478. Ludovica e la sorella Maria furono condotte da Luigi XI che si considerava loro tutore naturale. La sua era una preoccupazione interessata, il matrimonio della nipote con Ugo di Chalon gli procurava infatti un importante alleato. Ludovica, che ricambiava l'affetto del pretendente, acconsentì. Le nozze furono celebrate solennemente a Digione il 24 agosto 1479. La sposa aveva diciassette anni e avrebbe anche fatto a meno dello sfarzo dei festeggiamenti, l’importanza delle due casate però lo imponeva; fu eletta come dimora il castello di Nozeroy.
L'unione fu felice, le due anime si incontrarono in un'intesa perfetta. Ugo di Chalon era tornato in possesso di un considerevole patrimonio, dagli archivi di Arlay e di Bresançon apprendiamo delle numerose elargizioni dei due sposi a favore dei bisognosi. Ludovica si dedicava personalmente alla tessitura per distribuire panni ai poveri o per ornare le chiese. Per entrambi la preghiera era il centro su cui fondare l'unione. L'idillio, tuttavia, durò solo dieci anni, nel 1490 il dolore colpì nuovamente Ludovica. Dopo aver assistito, visto spirare e data cristiana sepoltura al consorte, le restava come unico riferimento la fede. Poteva vivere da ricca vedova nel suo castello o contrarre un nuovo importante matrimonio ma il desiderio, mai sopito, era quello di consacrarsi al Signore. Padre Perrin la guidò spiritualmente fino all'ingresso nel Monastero di S. Chiara ad Orbe (Vaud). Era questa una fondazione della famiglia Chalon a cui aveva assistito S. Colette, la riformatrice francese delle Clarisse. Molte volte Ludovica vi si era recata per pregare facendo visita alla cognata Filippina che lì era monaca. Entrò in monastero nel 1492, dopo essersi spogliata di tutti i suoi beni: il semplice abito francescano prendeva il posto delle vesti preziose. Da modello di sposa divenne modello di monaca. Grande fu il suo spirito di pietà e di preghiera, in un’atmosfera austera e povera. Scrisse alcune meditazioni e un piccolo trattato sull'importanza, per un monastero, della fedeltà alla Regola. Questi manoscritti furono portati dalle suore nel loro trasferimento da Orbe a Evian, ma oggi sono scomparsi.
Nell'ultimo periodo della sua vita Ludovica soffrì di
diverse malattie; morì, sussurrando il nome della Vergine Maria, il 24 luglio
1503. Aveva solo quarant'anni. Si diffuse subito la fama della sua santità, le
prime notizie biografiche vennero scritte da Caterina di Saulx, sua compagna
fedele per vent’anni, sia prima che dopo l'entrata in monastero. Ludovica fu
sepolta nel cimitero del convento, poi, quando nel 1531 le monache furono
cacciate da Orbe, le sue spoglie, con quelle della cognata Filippina, furono
riposte in un'unica cassa di quercia e trasportate nel convento francescano di
Nozeroy. Durante la Rivoluzione Francese il convento fu distrutto, delle tombe,
anche se non profanate, si perse ogni traccia. Nel 1838 Carlo Alberto ottenne
dal governo francese e dal Vescovo di S. Claude l’autorizzazione ad effettuare
gli scavi alla ricerca della cassa che fu ritrovata in buone condizioni. Le
ossa di Ludovica furono riconosciute dal medico David dopo una scrupolosa
perizia, basata sulla diversa altezza e sull’età delle due defunte. Furono
consegnate a Monsignor Vogliotti, Cappellano Regio, affinché venissero
trasportate a Torino per essere riposte, con i dovuti onori, nella cappella
interna di Palazzo Reale, all'epoca Parrocchia, presso l'altare dedicato al
padre B. Amedeo IX (1840). L’anno precedente Carlo Alberto aveva ottenuto la
conferma del culto da papa Gregorio XVI che fissava la memoria liturgica della
Beata al 24 luglio.
Autore: Daniele Bolognini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90384
24 luglio – Beata Ludovica di Savoia
SOURCE : https://www.cristinasiccardi.it/24-luglio-beata-ludovica-di-savoia/
SAVOIA, Ludovica di, beata
di Paolo Cozzo - Dizionario Biografico degli Italiani
- Volume 91 (2018)
SAVOIA, Ludovica di, beata. – Nacque dal
matrimonio fra il duca di Savoia Amedeo IX e la principessa Jolanda di Valois
(figlia del re di Francia Carlo VII). Non concordi sono le notizie sulla data
(oscillante fra il 26 luglio 1462, il 28 dicembre 1462 e il 28 dicembre 1463) e
il luogo (Bourg-en-Bresse, Chambéry, Ginevra) della sua nascita.
L’infanzia e la giovinezza di Ludovica furono
condizionate dalle turbolenze politico-militari che si abbatterono sul ducato
quando, a seguito della morte di Amedeo IX (1472), Iolanda divenne reggente
degli Stati sabaudi, cercando di districarsi fra le reciproche ostilità di
francesi, borgognoni e svizzeri. La duchessa, legata alla Francia di cui il
fratello – Luigi XI – era divenuto re nel 1461, aveva progettato di stabilire
alleanze anche con la Borgogna attraverso il matrimonio di Ludovica con Ugo di
Châlon-Arlay.
La disfatta del duca Carlo il Temerario (che nel 1476
aveva fatto rapire e tenere in prigionia per qualche mese Iolanda e le sue
figlie Ludovica e Maria) riportò i destini delle principesse sabaude nelle mani
di Luigi XI. All’indomani della morte di Iolanda (1478), Ludovica si trasferì
infatti a Plessis-les-Tours, alla corte dello zio, il re di Francia. Questi si
preoccupò di portare a termine le trattative per il matrimonio della nipote con
Ugo di Châlon che intanto, dopo la sconfitta delle forze borgognone, era stato
fatto prigioniero. Il giuramento di fedeltà dei principi di Châlon al re di Francia,
divenuto il nuovo signore della Borgogna, aprì la strada alle nozze, celebrate
a Digione il 24 agosto 1479.
Stabilitasi a Nozeroy (in Franca Contea), nella
residenza del consorte, la principessa – che aveva ereditato dal padre un
grande afflato religioso, oltre che una forte sensibilità nei confronti dei
poveri e dei deboli – manifestò propensione alla vita devota e alle pratiche
cultuali, mantenendo una condotta austera e appartata e rivolgendo notevole
attenzione ai luoghi pii. Tra questi spiccava il convento delle clarisse di
Orbe (nel Vaud) – eretto nel 1427 dalla moglie del principe Luigi di Châlon, e
subito divenuto un punto di riferimento per le donne dell’aristocrazia
borgognona, francese e savoiarda –, le cui dotazioni (in particolare la biblioteca)
si erano arricchite nel tempo grazie a consistenti lasciti da parte delle
casate di Châlon, Valois e Savoia. L’interesse della dinastia sabauda per le
clarisse non era episodico. Su istanza di Colette da Corbie (la riformatrice
dell’Ordine, istitutrice delle clarisse colettine), già Amedeo VIII aveva
infatti fondato il convento di Vevey, mentre a suo tempo la duchessa Iolanda
aveva patrocinato la nascita dei cenobi di Chambéry (1471) e di Ginevra (1474).
Dopo la morte di Ugo di Châlon (1490), a cui non aveva
dato eredi, Ludovica lasciò che il patrimonio e i titoli del marito passassero
al nipote Jean, principe d’Orange, e decise di ritirarsi dal mondo, scegliendo
proprio il convento delle clarisse di Orbe, dove già si trovava la cognata
Filippina. Presi gli ordini, sotto la direzione spirituale del suo confessore
privato Jean Perrin (che, risiedendo nel convento colettino di Nozeroy, aveva
conosciuto sin dal suo primo soggiorno in Franca Contea), la principessa
condusse una rigorosa esistenza incentrata sull’ascetismo, sull’esercizio delle
virtù profetiche e sulle esperienze mistiche, tanto che la sua figura assurse
ben presto a esempio vivente di santità cristiana. Nei racconti sulle pratiche
devozionali della principessa – che, in occasione di determinate festività del
calendario liturgico, sarebbe giunta a recitare migliaia di preghiere al giorno
– rilevante spazio viene riservato alla sua accesa pietà mariana.
La sensibilità spirituale di Ludovica avrebbe trovato
espressione in alcuni scritti, andati perduti dopo la sua morte o giunti
attraverso successive trascrizioni (queste ultime accettate con molte riserve).
La principessa avrebbe infatti composto centocinquanta meditazioni sulla
Passione di Cristo, conservate in un manoscritto inizialmente custodito nel
convento di Orbe e poi portato a Evian, dove si sarebbe smarrito. Un’altra
opera attribuita a Ludovica è l’opuscolo Les véritables signes pour
connaître quand un monastère commence à perdre l’esprit de religion, ou quand
il l’a déjà perdu, la cui trascrizione settecentesca lascia non pochi dubbi
sulla sua autenticità. Sicuro è invece il suo interessamento per la
canonizzazione di Colette. Fra il 1492 e il 1495 la principessa si attivò per
portare a buon fine la causa cercando anche l’appoggio del re di Francia, ma i
suoi sforzi risultarono vani (la riformatrice delle clarisse venne infatti
innalzata agli onori degli altari solamente nel 1807).
Ludovica morì il 24 luglio 1503 in concetto di santità
e fu sepolta nel cimitero del convento di Orbe.
Nel 1531, per timore delle violenze generate dalle
guerre di religione e dall’invasione bernese del Vaud, le spoglie (che già il
duca di Savoia Carlo II avrebbe voluto traslare insieme a quelle di Amedeo VIII
e di Amedeo IX) furono trasferite nel convento francescano di Nozeroy. La tomba
della principessa divenne meta di una diffusa devozione, testimoniata da
frequenti pellegrinaggi e da numerosi ex voto. L’impeto rivoluzionario del
1792 non risparmiò quel luogo sacro: la chiesa conventuale venne infatti distrutta;
tuttavia, il sepolcro della principessa non subì profanazione.
Il culto di Ludovica ebbe inizio già all’indomani del
suo decesso. Una vita composta nel 1507 da una clarissa di Orbe
(tradizionalmente identificata in Catherine de Saulx, dama d’onore di Ludovica
che con lei era entrata in convento nel 1492) attribuiva alla principessa
miracoli, guarigioni ed eventi prodigiosi (verificatisi prima e dopo la sua
morte) che ne aumentarono la fama di santità. Inizialmente fu l’ambito
dell’osservanza francescana a incentivare la devozione verso Ludovica,
presentata come modello da proporre alle donne dell’alta aristocrazia
intenzionate a seguire il cammino di perfezione intrapreso da Colette.
Successivamente anche la corte sabauda ripose crescente interesse nella
dimensione devozionale di questa principessa che avrebbe dovuto arricchire quel
catalogo di santità dinastiche, inaugurato nella seconda metà del XVII secolo
con le beatificazioni di Margherita di Monferrato e di Amedeo IX. Diverse
testimonianze iconografiche sei-settecentesche (ad esempio, le tele
commissionate da Cristina di Francia a Charles Dauphin, che ritraggono Ludovica
con Francesco da Paola, oppure l’incisione di Domenico Maria Muratori, che la
raffigura insieme al beato Amedeo e a s. Luigi) confermano l’inserimento della
principessa nel santorale sabaudo. Nel XVIII secolo, oltre a essere esaltata
come «fustigatrice dei costumi mondani» e «promotrice di una vita di corte più
simile a quella di un monastero», Ludovica assurse anche a «vittima di quella
propensione eretica delle popolazioni savoiarde che era sfociata nel calvinismo
del secolo decimosesto», e a «presidio contro gli attacchi alla Chiesa di cui
il secolo dei lumi si faceva portatore» (Cabibbo, 2015, pp. 45 s.). Dopo la
Restaurazione, quando prese avvio un articolato programma di promozione del
prestigio sabaudo attraverso il recupero della tradizione medievale e la
celebrazione della santità dinastica, Ludovica divenne oggetto di rinnovate
attenzioni da parte della corte. Negli anni Trenta del XIX secolo Carlo
Alberto, che già aveva sollecitato alla congregazione dei Riti il
riconoscimento del culto ab immemorabili di Umberto (1136-1188) e di
Bonifacio (1207-1270), profuse notevoli energie non solo per giungere alla
canonizzazione di Ludovica, ma anche per recuperarne le spoglie, custodite in
territorio francese. Le trattative con il re di Francia Luigi Filippo d’Orleans
e con papa Gregorio XVI furono condotte dai ministri di Carlo Alberto. Il conte
Clemente Solaro della Margarita (un cattolico intransigente di orientamenti
reazionari) si mostrò assai devoto nei confronti della principessa sabauda, e
curò personalmente l’edizione della vita attribuita a Catherine de Saulx
(un’altra edizione della medesima vita, curata dall’abate A.M. Jeanneret, venne
pubblicata a Ginevra nel 1860). Questo e altri documenti, cercati e
rintracciati dalle autorità piemontesi in numerosi archivi e biblioteche,
andarono a formare un corposo dossier che doveva contribuire a dimostrare alla
congregazione dei Riti e al pontefice l’antichità e la diffusione del culto di
Ludovica.
Nel 1839 la Sede apostolica confermò il culto ab
immemorabili della principessa sabauda, la proclamò beata e ne fissò i
giorni festivi (l’11 agosto per gli Stati sardi, il 24 luglio nella diocesi di
Losanna). Nel 1840 le sue spoglie furono solennemente trasferite a Torino. Qui
esse vennero dapprima collocate nella cattedrale di S. Giovanni, per essere poi
traslate due anni dopo nella cappella regia della S. Sindone.
Fonti e Bibl.: Archivio di Stato di
Torino, Corte, Materie politiche per rapporto
all’interno, Storia della Real Casa, cat. IV, m. 1, ff. 1-3; m. 1
d’addizione, f. 1; Torino, Biblioteca reale, Miscellanea Patria, ms.
134.2: Notizie della beata L. di S., 1400; ms. 144.8: Relazione della
vita della venerabile L. di S. [...] morta in concetto di santità nel
monastero di S. Clara d’Orba nella baronia di Vaud; G. Gallizia, Atti dei
Santi che fiorirono nei Domini della Real Casa di Savoia, III, Torino 1757, pp.
346-361; Sacra Rituum Congregatione eminentissimo ac reverendissimo domino
Card. Lambruschini relatore Taurinen. approbationis cultus ab immemorabili
tempore praestiti B. Ludovicae a Sabaudia viduae et moniali Ordinis S.
Francisci Reformationis S. Coletae instante Serenissimo Rege Sardiniae Carolo
Alberto eiusque nomine Comite Friderico Broglia regio apud S. Sedem oratore,
Romae 1839.
P. Durio, Vita della Beata Lodovica di Savoia,
Roma 1840; Vie de la Bienheureuse Louise de Savoie écrite par une
religieuse du monastère d’Orbe contemporaine de la sainte, Turin 1840; A.-M.
Jeanneret, La vie de très haute et très puissante et très illustre dame
Madame Loyse de Savoie escripte en 1507 par un religieuse (Catherine de Saulx),
Genève 1860; F. Jeunet - J.H. Thorin, Vie de la Bienheureuse Louise de
Savoie princesse de Châlons, religieuse clarisse, Paris s.d. [1875]; F.
Cognasso, L. di S., in Enciclopedia cattolica, VII, Città del
Vaticano 1951, col. 1639; M. Zermatten, Un lys de Savoie: le bienheureuse
Loyse, s.l. 1960; G.D. Gordini, L. di S., in Bibliotheca Sanctorum,
VIII, Roma 1967, p. 297; S. Cabibbo, La santità femminile dinastica,
in Donne e Fede. Santità e vita religiosa in Italia, a cura di L.
Scaraffia - G. Zarri, Roma-Bari 1994, pp. 399-403, 412 s.; Ead., «Dal nido
savoiardo al trono d’Italia»: i santi di Casa Savoia, in Santi, culti,
simboli nell’età della secolarizzazione (1815-1915), a cura di E. Fattorini,
Torino 1997, pp. 331, 332, 335-339; Torino. I percorsi della religiosità,
a cura di A. Griseri - R. Roccia, Torino 1998 (in partic. A.
Griseri, Torino e i suoi santi: una identità per immagini, p. 19; R.
Roccia, La città devota nel segno degli incisori e dei litografi, pp.
401-403); E. Pierregrosse, Foyers et diffusion de l’Observance dans les
domaines de la Maison de Savoie (Piémont exclu) au XV-XVI siècles,
in Identités franciscaines à l’âge des Réformes, diretto da F. Meyer - L.
Viallet, Clermont Ferrand 2005, pp. 263 s.; P. Cozzo, La geografia celeste
dei duchi di Savoia. Religione, devozione e sacralità in uno Stato di età moderna
(secoli XVI-XVII), Bologna 2006, pp. 200, 213; S. Cabibbo, Sovrane sante,
in Casa Savoia e Curia romana dal Cinquecento al Risorgimento, a cura di
J.F. Chauvard - A. Merlotti - M.A. Visceglia, Rome 2015, pp. 37-40, 45 s.,
48-52; L. Ripart, Les saints de la Maison de Savoie au XVe siècle,
in L’image des saints dans les Alpes occidentales à la fin du Moyen Âge.
Actes du Colloque international tenu au Musée d’art et d’histoire de Genève...
2013, diretto da S. Aballéa - F. Elsig, Roma 2015, pp. 137-154.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/savoia-ludovica-di-beata_(Dizionario-Biografico)
Voir aussi : https://www.eglisejura.com/?p=1669