Notre-Dame du Rosaire de Pompéi : encouragements du
pape
Honorer Marie par le chapelet
MAI 05, 2021 12:15ANNE KURIAN-MONTABONEAUDIENCE
GÉNÉRALE, PAPE
FRANÇOIS
Le pape François invite les Italiens à se joindre à la
« Supplique » de Pompéi qui sera célébrée le 8 mai 2021 au sanctuaire
pontifical de la Vierge du Rosaire.
Lors de l’audience générale qu’il a présidée ce 5 mai
depuis la Bibliothèque du palais apostolique, le pape a ainsi encouragé la
« tradition populaire » du rosaire, par laquelle « la Vierge
Marie est particulièrement honorée ».
Le sanctuaire de la nouvelle ville de Pompéi, situé à
une vingtaine de kilomètres de Naples – et à 250 km au sud de Rome – en
Campanie, a été fondé par le bienheureux Bartolo Longo : un jour, lors d’une
promenade dans la campagne, cet avocat entendit une voix lui dire : « Si
tu propages le Rosaire tu seras sauvé. »
Il décida de répandre le culte de la Vierge, en
commençant par construire une nouvelle église vouée à Notre-Dame du Rosaire. Il
composa en 1883 la « Supplique
à la Reine du Rosaire de Pompéi », traditionnellement récitée
à midi en Italie, le 8 mai et le premier dimanche d’octobre, mois du Rosaire.
Autour de ce sanctuaire,
aujourd’hui centre de pèlerinage international, Bartolo Longo fonda de
nombreuses œuvres sociales pour les plus démunis, en particulier les enfants et
adolescents orphelins et abandonnés. Le pape François s’y est rendu le 21 mars
2015.
MAI 05, 2021 12:15AUDIENCE
GÉNÉRALE, PAPE
FRANÇOIS
Anne Kurian-Montabone
Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour
divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et
Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011
SOURCE https://fr.zenit.org/2021/05/05/nd-du-rosaire-de-pompei-encouragements-du-pape/
Chiesa San Carlo Borromeo (San Marzano di San Giuseppe)
Kapelle Unserer Lieben Frau vom Rosenkranz von Pompei
Chapel of Blessed Virgin of the Rosary of Pompei
LES ORIGINES DE LA DEVOTION AU SAINT ROSAIRE
Saint Dominique faisait de grandes pénitences pour
offrir à Dieu la réparation des offenses faites par les hérétiques.
La Très Sainte Vierge Marie lui apparut, accompagnée
de trois princesses de la Cour céleste, et Elle lui délivra les paroles
suivantes : “ Mon fils Dominique, ne vous étonnez pas de ne pas réussir en
vos prédications ! Car vous labourez un sol qui n’a pas été labouré par la
pluie ! Sachez que lorsque Dieu voulut renouveler le monde, Il envoya d’abord
la pluie de la salutation angélique et c’est ainsi que le monde fut racheté.
Exhortez donc les hommes, dans vos sermons, à réciter Mon Psautier et
vous en recueillerez beaucoup de fruits pour les âmes. Cette prière est pour
vous une arme contre les ennemis visibles et invisibles, c’est le signe de Mon
Amour pour les chrétiens. ”
A partir de ce moment, Saint Dominique prêcha dans de
nombreuses contrées avec pour seule arme le Rosaire
La solennité du Saint-Rosaire
En 1571, Saint Pie V avait sollicité des
fidèles la récitation du Rosaire pour le triomphe des armées chrétiennes.
Celles-ci connurent enfin la victoire à Lépante. Le Pape ordonna donc que
chaque année on en fasse mémoire le 7 octobre, sous le nom de Sainte-Marie de
la Victoire.
Deux ans après, en 1573, le Pape Grégoire
XIII prescrivit de célébrer la fête du Saint Rosaire le premier dimanche
d’octobre dans toutes les Eglises qui possédaient une chapelle ou un autel,
sous l’invocation de Notre-Dame du Rosaire.
Clément XI a ensuite étendu la fête du Saint
Rosaire à l’Eglise Universelle. Enfin, Pie X l’a fixée au 7 octobre et sa
solennité au premier dimanche de ce mois.
En 1884, La Vierge Marie apparaît à Pompéi
Pendant 13 mois, Fortuna, fille du commandant Agrelli,
à l’article de la mort, souffrait de crampes, de vomissements et autres
maladies physiques.
Le 16 février 1884 elle entama des neuvaines de
Rosaires et la Vierge lui apparut le 3 mars, sous les traits de Notre-Dame de
Pompéi. Elle est assise sur un trône, l’Enfant Jésus sur ses genoux, un
chapelet à la main. Elle est accompagnée de sainte Catherine de Sienne et de
saint Dominique.
La Vierge lui expliqua « Mon enfant, tu m’as invoquée
et demandé des grâces sous des titres variés. Mais maintenant que tu m’as
appelée sous ce titre de Reine du Rosaire qui me plaît particulièrement, je ne
peux plus te refuser la faveur que tu m’as demandée, car ce nom m’est plus cher
que tous les autres. Fais encore trois neuvaines et tu auras tout. »
Un mois plus tard, lors d’une deuxième apparition,
Fortuna entend ces paroles: « Quiconque veut me demander des grâces, qu’il
consacre trois neuvaines à réciter le chapelet, et trois autres neuvaines en
reconnaissance de la grâce reçue ».
Le 8 mai suivant, Fortuna déclare être guérie.
Suite à cette apparition, de nombreux tableaux de la
Vierge du Rosaire ont été réalisés, représentant Marie offrant un chapelet à
Saint Dominique et à Sainte Catherine de Sienne.
Le Bienheureux Bartolo Longo
Le Sanctuaire de Pompéi, proche de Naples fut fondé
par un laïc italien, le Bienheureux Bartolo Longo.
Bartolo Longo vécut de 1841 à 1926 en Italie. Étudiant, il a la grave imprudence de s'initier aux expériences de spiritismes
et d'entrer ainsi sous domination progressive des puissances du mal. Et il en
est délivré par l'intervention de la très Sainte Vierge Marie. Reconnaissant,
il se voue totalement à l'Apostolat. Tertiaire dominicain et Apôtre du Rosaire,
il évangélise la région de Pompéi et il y édifie une basilique où la Vierge
Marie attribue aux fidèles de grandes faveurs. Il fût béatifié en 1980 par le
Pape Jean Paul II
Le Bienheureux Bartolo Longo naquit le 11 février 1841
dans le sud de l'Italie. Son père était un médecin fortuné. Sa mère avait une
profonde dévotion mariale. Élève brillant et chahuteur, il désirait devenir
avocat et entama dès 16 ans des études de droit.
A cette époque, le corps professoral de l'université
de Naples était anticlérical et positiviste. Sous cette influence, Bartolo
Longo s'éloigna des sacrements et de la prière mais la question de la divinité
du Christ ne cessait pas de le tourmenter. Un confident l'invita alors à une
séance de spiritisme. Le 29 mai 1864, lors d'une séance, Bartolo interrogea "l'esprit":
« Jésus-Christ est-il Dieu? » - «Oui», répondit le médium. «Les préceptes du
Décalogue sont-ils vrais? - Oui, sauf le sixième (Tu ne commettras pas
d'adultère). - «Laquelle des deux religions est la vraie: la catholique ou la
protestante? - Toutes deux sont fausses».
Bartolo devint un fervent adepte du spiritisme. Il
écrira: «L'esprit mauvais qui m'assistait, voulait s'emparer de mon âme formée
à la piété depuis mes premières années et me demander l'adoration et
l'obéissance aveugle. Il se faisait passer pour l'archange Michel, m'imposant
la récitation des psaumes et des jeûnes rigoureux. Il réclamait que son nom,
comme signe de puissance et de protection, fût écrit en tête de tous mes
papiers et que je le portasse sur mon coeur, inscrit en chiffres rouges dans un
triangle de parchemin. »
Physiquement épuisé par ses pratiques spirites,
Bartolo Longo avait l'esprit de plus en plus égaré. C'est alors qu'il rencontra
un ami d'enfance fort pieux et qu'il respectait. Mis au courant, celui-ci lui
conseilla de se repentir et de se confesser. «Tu veux donc mourir dans une
maison de fous et, de plus, être damné?» Il l'incita à rencontrer un saint
prêtre, le Père Radente. La nuit qui suivit ces recommandations, Bartolo vit,
en songe, sa mère passer près de son lit en lui recommandant tendrement de revenir
au Christ. Le lendemain, Bartolo très ému entra dans une église dédiée au très
Saint Rosaire pour y rencontrer le Père Radente. Celui-ci sut trouver les mots.
La confession fut sincère et profonde. Par la suite, Bartolo affirmera à ceux
qui ne croient pas à l'action du démon dans le spiritisme: «Je l'ai
expérimenté, et c'est par un miracle de la Très Sainte Vierge que j'en ai été
délivré». Un jour, se promenant dans les champs, il entendit une voix
mystérieuse lui dire « si tu propages le rosaire, tu seras sauvé! » Et des
cloches se mirent à sonner l'angélus le faisant s'agenouiller et prier, envahi
d'une paix jusqu'alors inconnu.
La comtesse Marianna de Fusco, riche veuve, l'avait
'invité à s'établir chez elle en qualité de précepteur de ses fils et d'administrateur
de ses biens, non loin des ruines de l'antique Pompéi voisine de Naples, la
ville détruite par l'éruption du Vésuve en 79 après J.C.
S'était rendu compte de la pauvreté spirituelle et
matérielle des paysans de la région, il commença à enseigner aux gens à prier
le chapelet.
En 1855 la comtesse est devenue son épouse.
Cette même année, ayant reçu en don un tableau très
abîmé de Notre-Dame du Rosaire (du XVIIe siècle), il le restaure et le place
dans une église de Pompéi.
De ce jour, une pluie de grâces et de miracles se
multiplie. Cette dévotion se répand dans toute la région et des pèlerinages
commencent; ensuite il publie Histoire, miracles et neuvaine de la Vierge du
Saint Rosaire de Pompéi.
Léon XIII le reçoit en 1884 et l'encourage.
Bartolo commence à construire un sanctuaire sur les
terres de la comtesse de Fusco, consacré en 1887. Le tableau miraculeux y est
transféré.
Une nouvelle ville se construit autour du sanctuaire
et devient une cité mariale.
Bartolo Longo crée un orphelinat, une maison pour
l'éducation des enfants des prisonniers, un hôpital, une imprimerie, une gare,
une poste, etc… La misère de la région cède la place à une prospérité fondée
sur le travail.
L’image miraculeuse de la Vierge du Rosaire est
arrivée à Pompéi le 13 novembre 1875. Puis les offrandes pour la construction
du sanctuaire affluèrent, de Naples puis du monde entier, tandis que Bartolo
Longo commençait à diffuser des prières.
C’est ainsi que sa fameuse Supplique a vue
le jour en 1883. Son « Acte d’amour à la Vierge » et devint la « Supplique à la
puissante Reine du Saint Rosaire de Pompéi ».
Cette Supplique est récitée solennellement à Pompéi et
dans les paroisses d’Italie deux fois par an, le 8 mai et le premier dimanche
d’octobre.
Le sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire est érigé en
basilique le 4 octobre 1925.
Bartolo Longo meurt le 5 octobre 1926 à 85 ans dans la
pauvreté la plus absolue ayant donné quelques années auparavant tout ce qu'il
possédait au Saint-Siège.
Il est enterré à Pompéi dans une chapelle du
Sanctuaire.
Il a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 26
octobre 1980. Sa fête est le 6 octobre. Il définissait le Rosaire comme la
« douce chaîne qui nous relie à Dieu » et « Si tu cherches le
salut, répands le Rosaire ».
«
Supplique » à Marie : le pape renouvelle sa demande de prière du chapelet (7
oct 2018)
SOURCE http://apotres.amour.free.fr/page7/pompei_italie.html
La cathédrale de Pompéi, ou sanctuaire de la bienheureuse Vierge du Rosaire de Pompéi, église cathédrale et basilique catholique romaine de Pompéi, en Italie. Cathédrale de la prélature territoriale de Pompéi, dédiée à la Vierge du Rosaire et plus particulièrement à Notre-Dame de Pompei, elle est érigée en basilique mineure.
Il campanile del Santuario della Madonna del Rosario
di Pompei visto da Via Sacra.
A Pompéi, la supplication à la Vierge Marie a une
signification particulière cette année
Timothée
Dhellemmes - Publié le 05/10/19
Le 13 novembre 1876, une épileptique diagnostiquée
incurable guérit miraculeusement à Pompéi. Elle avait prié la Vierge du
Rosaire, apparue quelques temps plus tôt à Bartolo Longo, un avocat
anticlérical. Notre-Dame de Pompéi est fêtée dans un contexte particulier cette
année, ce vendredi 8 mai.
« La prière intense de la supplication à
Notre-Dame du Rosaire va monter depuis le sanctuaire de Pompéi », s’est
souvenu le pape François à la fin de son audience générale, ce mercredi 6 mai [2019],
deux jours avant la traditionnelle fête du sanctuaire de Pompei, près de
Naples, à 250 km au sud de Rome.
Comme tous les ans à midi, les fidèles sont invités le
8 mai à réciter la supplique à Notre-Dame du Rosaire afin que, « par
l’intercession de la Vierge Sainte », le Seigneur concède
« miséricorde et paix à l’Église et au monde entier », comme l’a
rappelé le pape François. Cette année tout particulièrement, il a exhorté les
croyants à s’unir spirituellement à ce « geste populaire » de foi et
de dévotion.
Le 8 mai 1876, Bartolo Longo pose la première pierre
du sanctuaire
La supplique à Notre-Dame de Pompéi est une prière
composée en 1883 par le bienheureux Bartolo Longo, fondateur du sanctuaire qui
lui est associé. Alors qu’il était dans un champ de la vallée de Pompéi, cet
avocat foncièrement anticlérical est témoin d’une apparition mystique de la
Sainte Vierge, le 2 octobre 1872. « Si tu répands le chapelet, tu seras
sauvé », lui dit-elle.
Suite à sa conversion fulgurante, Bartolo Longo pose
la première pierre d’un sanctuaire comme ex voto, le 8 mai 1876. Constatant la
grande affluence des pèlerins, le Pape Léon XIII, baptisera plus tard ce
sanctuaire « la Paroisse du Monde ». Il accueille aujourd’hui plus de
quatre millions de pèlerins par an.
Voici le texte de la supplique à Notre-Dame du Rosaire
:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Ô Auguste Reine des Victoires, * ô Souveraine du Ciel et de la Terre, * à ton nom se réjouissent les cieux et tremblent les abysses, * ô Reine glorieuse du Rosaire, * nous, tes fils dévoués, * réunis dans ton Temple de Pompéi (en ce jour solennel *) (1), nous épanchons les affections de notre cœur * et avec une confiance toute filiale, * nous t’exprimons nos misères.
Du Trône de clémence, * où tu es assise en Reine, * tourne, ô Marie, * ton regard compatissant * sur nous, sur nos familles, * sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. * Aie compassion * des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. * Vois, ô Mère, * combien de dangers dans l’âme et dans le corps, * combien de calamités et d’afflictions nous oppressent.
Ô Mère, * implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils * et vaincs, par la clémence, * le cœur des pécheurs. * Ce sont nos frères et tes fils * qui coûtent tant de sang à ton doux Jésus * et qui contristent ton Cœur très sensible. * Montre-toi à tous telle que tu es, * Reine de paix et de pardon.
Je vous salue, Marie
Il est vrai * que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, * par nos péchés, * nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus * et nous transperçons encore une fois ton cœur.
Nous le confessons: * nous méritons les plus durs châtiments, * mais tu, rappelle-toi * que sur Golgotha, * tu as recueilli, avec le Sang divin, * le testament du Rédempteur moribond * qui t’a désignée comme notre Mère, * Mère des pécheurs.
Comme notre Mère, * tu es donc notre Avocate, * notre espérance. * Et nous, en gémissant, * nous étendons nos mains suppliantes * vers toi, et crions: Miséricorde !
Ô Mère de bonté, * aie pitié de nous, * de nos âmes, * de nos familles, * de nos parents, * de nos amis, * de nos défunts, * et surtout de nos ennemis * et de tous ceux qui se disent chrétiens * et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. *
Nous implorons aujourd’hui pitié * pour les Nations dévoyées, * pour toute l’Europe, * pour le monde entier, * afin que, repenti, il retourne à ton Cœur.
Miséricorde pour tous, * ô Mère de Miséricorde !
Je vous salue, Marie
Daigne, bienveillamment, ô Marie, * nous exaucer! * Jésus a remis dans tes mains * tous les trésors de ses grâces * et de ses miséricordes. Tu es assise, * couronnée Reine, * à la droite de ton Fils, * resplendissante de gloire immortelle * sur tous les Chœurs des Anges. *
Tu étends ta domination * sur toute l’étendue des cieux et la terre * et toutes les créatures sont soumises à toi.
Tu es la toute-puissante par grâce, * tu peux donc nous aider. *
Et si tu ne voulais pas nous aider, * parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, * nous ne saurions à qui nous adresser. * Ton cœur de Mère * ne permettra pas de voir, nous, * tes fils, perdus. *
L’Enfant que nous voyons sur tes genoux * et la Couronne mystique que nous admirons dans ta main, * nous inspirent confiance que nous serons exaucés. *
Et nous, nous avons pleine confiance en toi, * nous nous abandonnons comme de faibles fils * entre les bras de la plus tendre des mères, * et, aujourd’hui même, * nous attendons de toi les grâces tant désirées.
Je vous salue, Marie
Demandons la bénédiction à Marie
Une dernière grâce, * nous te demandons maintenant, ô Reine, * et tu ne peux pas nous la refuser (en ce jour très solennel *) (1).
Accorde-nous, * à tous, ton amour fidèle * et d’une façon spéciale, ta bénédiction maternelle.
Nous ne nous détacherons pas de toi, * jusqu’à ce que tu nous auras bénis. *
Bénis, ô Marie, en ce moment, * le Souverain Pontife. *
Aux splendeurs antiques de ta Couronne, * aux triomphes de ton Rosaire, * pour lesquels tu es appelée Reine des Victoires, * ajoute encore ceci, ô Mère: * accorde le triomphe à la religion * et la paix à la Société humaine. *
Bénis nos Évêques, * nos prêtres * et particulièrement tous ceux * qui se dévouent pour l’honneur de ton Sanctuaire. *
Bénis enfin tous les associés à ton Temple de Pompéi * et tous ceux qui cultivent et diffusent * la dévotion au Saint Rosaire.
Ô Rosaire béni de Marie, * douce Chaîne qui nous relie à Dieu, * lien d’amour qui nous unit aux Anges, * tour de salut contre les assauts de l’enfer, * port sûr dans le naufrage commun, * nous ne te lâcherons jamais plus. *
Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, * à toi le dernier baiser de la vie qui s’éteint.
Et le dernier accent sur nos lèvres * sera ton nom suave, * ô Reine du Rosaire de Pompéi, * ô notre Mère très chère, * ô Refuge des pécheurs, * ô Souveraine consolatrice des affligés.
Sois partout bénie, * aujourd’hui et toujours, * sur la terre et dans le ciel. *
Amen. Salut, ô Reine.
(1) Seulement le 8 mai et le
premier dimanche d’octobre.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2019/10/05/pompei-ce-nest-pas-que-des-ruines-mais-aussi-le-lieu-dun-miracle/
Statue of Blessed Bartolo Longo in Pompei, Italy
Estatua de Bartolo Longo en Pompeya, Italia.
Neuvaine à la Vierge du Rosaire de Pompéi
Par le Bienheureux Bartolo Longo
Les deux Pompéi
Pompéi est une ville de l'Empire romain, située en Campanie. Près de la ville de Naples. Fondée au VI° siècle av. J.-C., elle fut détruite lors de l'éruption du Vésuve en l'an 79 ap. J.-C. Enfouie sous plusieurs mètres de sédiments volcaniques, préservée des intempéries et des pillages, la ville tombe dans l'oubli pendant quinze siècles. Redécouverte fortuitement au XVII° siècle, l'état de conservation de l'ancienne cité romaine est remarquable : les fouilles entreprises à partir du XVIII° siècle permettront d'exhumer une ville florissante, précieux témoignage de l'urbanisme et de la civilisation de la Rome antique. Le Vésuve qui surplombe la ville est une vraie présence. Cette ville, « l’ancienne Pompéi » est l’opposé de la nouvelle cité créée par Bartolo Longo
La fondation de la « Nouvelle Pompéi » qui jouxte la Pompéi antique, repose sur l’aventure humaine et divine de son fondateur, Bartolo Longo (1841-1926).
Dans l’histoire, rares sont les cas d’une ville qui doit son existence à un homme particulier, et encore moins d’une ville sanctuaire aux caractéristiques, telle que la nouvelle Pompéi, terre de résurrection et de vie, tirant ses origines des fondements chrétiens.
Bartolo Longo
Bartolo Longo qui a d’abord beaucoup erré, jusqu’à devenir prêtre sataniste, sera rattrapé par l’amour de Dieu et sera à l’origine non seulement du sanctuaire mais de toute la nouvelle ville de Pompéi. C’est unique dans l’histoire de l’Église. L’amour de Dieu a été comme un feu chez Bartolo Longo. Ce feu a pris petit à petit chez lui. En effet, la création de ce sanctuaire et toute l’histoire du fondateur donne une immense impression de foi, d’amour des pauvres.
Cet homme de loi devint d’abord tertiaire dominicain avant de se dédier à de très nombreuses œuvres charitables en faveur des pauvres et des enfants des détenus.
Le bienheureux Bartolo Longo évangélisa les populations grâce au rosaire. Bartolo Longo décida d’associer la pratique de la dévotion du Saint Rosaire à une rédemption civile et sociale des personnes. Il construisit des écoles pour les orphelins, les enfants de prisonnier.
Celui qu’on appela « L’Apôtre du Rosaire », « l’Homme de la Vierge »,a toujours essayé d’accomplir la volonté de Dieu et de répondre aux besoins de ses frères. Il devint même un écrivain pour le grand amour de Marie. Ses livres « les quinze samedis » et « la supplique » alimentent la piété de nombreux dévots.
Le Saint Père Jean-Paul II a souligné le charisme spécial de Bartolo Longo en le définissant « véritable apôtre du Rosaire ». Il le cita à cinq reprises dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire de la Vierge Marie du 16 octobre 2002. Bartolo Longo définissait le Rosaire « la douce chaîne qui nous relie à Dieu ».A l’âge de 85 ans, après une longue maladie, il s’éteint dans la pauvreté la plus absolue. Quelques années auparavant, il avait en effet donné tout ce qu’il possédait au Saint Siège.
Il fut béatifié le 26 octobre 1980 par le Pape Jean Paul II. Il repose dans la Basilique de Notre-Dame du Très Saint Rosaire à Pompéi.
Le sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Pompéi
Se rendant à Pompéi un jour, alors qu’il était en proie à une profonde crise et au désespoir, une voix dit à Bartolo Longo : « Si tu cherches le salut, répand le Rosaire. Celui-ci est la promesse de Marie. Celui qui répand le Rosaire est sauf ».
Quatre ans plus tard Bartolo Longo, décida de se consacrer à la plus grande œuvre de sa vie : la construction d’un sanctuaire à Pompéi dédié à la Vierge Marie, consacré en 1891.
Bartolo Longo commença par restaurer l’église, construisit un sanctuaire à Notre-Dame, dans lequel il plaça un tableau du Rosaire.
L’icône de la Vierge du Rosaire attire les cœurs des pèlerins dès leur entrée dans l’église. Quelle beauté ! De nombreux miracles sont attribués à l’intercession de Notre-Dame de Pompéi. Les multiples ex-voto naïfs qui décorent les nombreux couloirs du sanctuaire témoignent que ce lieu est un lieu de grandes grâces. La prière du rosaire en est l’explication.
Le tableau de Notre-Dame de Pompéi représente Notre-Dame du Rosaire comme Reine des cieux. Elle et son Fils, Jésus, donnent des chapelets à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne.
Neuvaine à Notre-Dame du Rosaire de Pompéi
Bartolo Longo éprouva la nécessité d’écrire une neuvaine à la Vierge de Pompéi pour être constamment en sa présence. Il raconte :
« Au mois d'août 1879, me trouvant gravement malade, j'écrivis une formule de prière en l'honneur de Notre Dame de Pompéi pour obtenir ses grâces ; c'est la Neuvaine à Notre-Dame de Pompéi pour demander des grâces dans les cas désespérés. Plus d'une fois la Sainte Vierge a daigné la bénir, et dans ses diverses apparitions, particulièrement dans celle de Lacédonia, la Vierge miséricordieuse a fait connaître avec une ineffable condescendance sa satisfaction d'être invoquée et honorée par le moyen de cette neuvaine.
Lors de son apparition chez le commandeur Agrelli*, en Mars de 1884, elle a daigné révéler plus clairement la manière dont elle veut être invoquée pour accorder ses grâces. « Que ceux qui veulent obtenir des grâces de moi, disait-elle à la malade Fortunata Agrelli, faisant trois neuvaines et récitant les 15 (depuis 2002, le Rosaire compte 20 Mystères) Mystères du Rosaire, fassent ensuite 3 neuvaines d'action de grâces ».
Depuis le jour où la revue « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi » a rapporté cet événement extraordinaire, combien n'y en a-t-il pas, tant en Italie qu'au-dehors, qui ont expérimenté l'authenticité de cette apparition et obtenu d'innombrables grâces en faisant les trois neuvaines indiquées par la Très Sainte Vierge ! Les attestations publiées depuis lors par la Revue en sont l'indiscutable preuve.
Aussi m'est-il venu de nombreuses demandes d'écrire une Neuvaine spéciale d'action de grâces, à répéter trois fois, c'est à dire pendant 27 jours après avoir obtenu la grâce demandée, selon la volonté exprimée par la Bienheureuse Vierge Marie. Et, grâce à Dieu, le 15 août 1889, c'est à dire 10 ans après la première publication de la neuvaine pour obtenir les grâces, paru la présente Neuvaine d'action de grâces. De 1889 à 1925, cette dernière neuvaine a été réimprimée 78 fois, à un chiffre de 780 000 exemplaire, et elle a été traduite et imprimé en douze langues étrangères.»
* : Pendant 13 mois, Fortuna, fille du commandant Agrelli, souffrait de crampes extrêmement douloureuses, de vomissements et autres tortures physiques. Le 16 février 1884, la jeune malade entama alors des neuvaines de Rosaires et la Vierge lui apparut le 3 mars, entourée d'anges, de Saint-Dominique et de Sainte-Catherine de Sienne. Alors Elle expliqua que si on l'invoque sous le vocable de Notre-Dame du Rosaire en faisant trois neuvaines, on obtiendra tout ce que l'on désire, suivies de trois neuvaines en remerciement. La jeune fille fut instantanément guérie et cela impressionna profondément le pape Léon XIII qui encouragea alors officiellement cette forme de prière.
Padre Pio récitait souvent cette neuvaine, qu'il recommandait chaleureusement à tous ceux qui voulaient obtenir des grâces. "Ceci est mon testament et mon héritage, disait-il : aimez et faites aimer la Sainte-Vierge, priez et faites prier le Rosaire". Sa devise : "sanctifie-toi, et sanctifie les autres".
D'après les indications de la Sainte-Vierge, il faut donc faire trois neuvaines de Rosaire en prière de demande et 3 neuvaines de Rosaire en action de grâce ! Cela veut dire qu'à raison d'un Rosaire par jour (quatre chapelets), il faudra réciter ce rosaire pendant 54 jours.
Comment réciter les prières qui suivent pour bien faire ces neuvaines ?
Devant l'image de Notre-Dame du Rosaire de Pompéi allumez deux cierges, si vous le pouvez. Puis prenez en mains, votre rosaire, et commencez ainsi :
« Sainte Catherine de Sienne, ma Protectrice et ma Maîtresse, vous qui assistez du Ciel ceux qui ont l'habitude de vous prier lorsqu'ils récitent le Rosaire de Marie, assistez-moi en ce moment, et daignez réciter, en même temps que moi, la Neuvaine à la Reine du Rosaire qui a établi le trône de ses grâces dans la vallée de Pompéi, afin que, par votre intercession, j'obtienne la grâce que je désire. Ainsi soit-il! »
- Dieu, venez à mon aide !
- Seigneur, à notre secours !
- Gloire au Père...
Prière à dire sur le premier gros grain du chapelet :
« 0 Vierge Immaculée et Reine du Saint Rosaire, en ces temps où la foi est morte et où l'impiété triomphe, vous avez voulu établir votre siège de Reine et de Mère sur l'antique terre de Pompéi, séjour des païens morts. Et de ce lieu où l'on adorait les idoles et les démons, vous, aujourd'hui, comme Mère de la Grâce Divine, vous répandez partout les trésors des miséricordes du Ciel ! Ah ! de ce trône où vous régnez, pleine de pitié, jetez sur moi aussi un regard bienveillant, 0 Marie, et prenez pitié de moi qui ai tellement besoin de votre secours. Comme vous vous êtes révélée à tant d'autres, montrez-vous, à moi aussi, véritable MERE DE MISERICORDE : «Monstra Te esse Matrem! », alors que, de tout cœur, je vous salue et je vous invoque, ma Souveraine et Reine du Très Saint Rosaire. Ainsi soit-il ! »
Sur les petits grains du chapelet, dire 10 Je vous salue Marie
Terminer la dizaine par Gloire au Père et le Salve Regina
Texte latin du Salve Regina:
Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules filii Hevae.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ! Amen.
Texte français du Salve Regina
Salut, Reine, Mère de Miséricorde, notre Vie, notre Douceur, et notre espérance, salut.
Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d'Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous.
Et, Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous, après cet exil.
O clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie ! Amen.
Prière à dire sur le deuxième gros grain du chapelet :
« Prosterné au pied de votre trône, 0 grande et glorieuse Dame, mon âme vous vénère au milieu des gémissements et des angoisses qui pèsent lourdement sur elle. Dans ces craintes et ces agitations où je me trouve, je lève les yeux vers vous avec confiance. Vous avez daigné choisir pour demeure les campagnes des paysans pauvres et abandonnés. Et là, face à la ville et à l'amphithéâtre des plaisirs mondains où règnent le silence et la ruine, vous, comme REINE DES VICTOIRES, Vous avez élevé votre voix puissante pour appeler de toutes les régions de l'Italie et du monde catholique, vos fils spirituels pour vous construire un Temple. Prenez enfin pitié de mon âme tombée misérablement dans la boue. Ayez pitié de moi, 0 Dame, ayez pitié de moi, je suis submergé de misères et d'humiliation. Vous qui êtes l'extermination des démons, prenez ma défense ! Vous qui êtes le SECOURS DES CHRÉTIENS, sauvez-moi de ces souffrances dans lesquelles je suis malheureusement plongé. Vous qui êtes NOTRE VIE, soyez victorieuse de la mort qui menace mon âme au milieu des dangers où elle se trouve exposée. Redonnez-moi la paix, la tranquillité, l'amour, la santé ! Ainsi soit-il ! »
Sur les petits grains du chapelet, dire 10 Je vous salue Marie
Terminer la dizaine par Gloire au Père et le Salve Regina
Prière à dire sur le troisième gros grain du chapelet :
« Entendre que nombreux sont ceux que Vous avez comblés de bienfaits uniquement parce qu'ils ont eu recours à vous avec Foi, voilà qui met en moi une ardeur nouvelle et le courage de Vous appeler à mon secours. Vous avez assuré autrefois à Saint Dominique que celui qui veut des grâces, les obtiendra par votre Rosaire. Avec votre chapelet à la main, moi, je Vous appelle, 0 Mère, à ne pas manquer à vos maternelles promesses. Bien plus, vous-même, vous faites, de nos jours, de continuels prodiges pour appeler vos enfants à vous honorer dans le Temple de Pompéi. Vous voulez essuyer nos larmes, Vous voulez adoucir nos craintes ! Et moi, le cœur sur les lèvres, je Vous appelle et je Vous invoque avec une foi vive : « Ma Mère... chère Mère... Mère si belle !... Très douce Mère, venez à mon aide ! MÈRE ET REINE DU SAINT ROSAIRE DE POMPEI, ne tardez plus à étendre votre main puissante pour me sauver, car si Vous tardez à le faire, Vous voyez que, pour moi, c'est la ruine ! Ainsi soit-il ! »
Sur les petits grains du chapelet, dire 10 Je vous salue Marie
Terminer la dizaine par Gloire au Père et le Salve Regina
Prière à dire sur le quatrième gros grain du chapelet :
« Et à qui puis-je avoir recours, sinon à Vous, qui êtes le SOULAGEMENT DES MALHEUREUX, le RÉCONFORT DES ABANDONNES, la CONSOLATION DES AFFLIGES ? Oh, je vous l'avoue, mon âme est misérable, elle est chargée de péchés énormes, elle mérite le feu de l'enfer, elle n'est pas digne de recevoir vos grâces... Mais n’êtes-vous pas L'ESPÉRANCE DES DÉSESPÉRÉS, la grande MÉDIATRICE entre l'homme et Dieu, notre puissante AVOCATE auprès du Trône du Très-Haut, le REFUGE DES PÉCHEURS ?... Oh, il suffit que vous disiez une parole en ma faveur à votre Fils, et lui, Vous exaucera. Demandez-lui donc, 0 Mère, cette grâce dont j'ai tellement besoin... (on formule la grâce désirée) Vous seule pouvez me l'obtenir, Vous qui êtes mon unique espérance, ma consolation, ma douceur, toute ma vie. Ainsi j'espère ! Ainsi soit-il ! »
Sur les petits grains du chapelet, dire 10 Je vous salue Marie
Terminer la dizaine par Gloire au Père et le Salve Regina
Prière à dire sur le cinquième gros grain du chapelet :
« 0 Vierge et Reine du Saint Rosaire, vous qui êtes la Fille du Père Céleste, la Mère du Divin Fils, l’Épouse de l'Esprit Septiforme, Vous qui pouvez tout auprès de la Sainte Trinité, Vous devez implorer pour moi cette grâce dont j'ai tant besoin, pourvu qu'elle ne soit pas un obstacle à mon salut (on expose la grâce désirée). Je Vous la demande par votre Immaculée Conception, par votre Divine Maternité, par vos joies, par vos douleurs, par vos triomphes. Je Vous la demande par le Cœur de votre Jésus d'Amour, par ces neuf mois pendant lesquels Vous l'avez porté dans votre sein, par les souffrances de sa vie, par sa cruelle Passion, par sa mort sur la Croix, par son Nom très Saint, par son Sang très précieux. Je Vous la demande enfin par votre Cœur très doux, en votre Nom glorieux, 0 Marie, qui êtes L'ÉTOILE DE LA MER, la DAME PUISSANTE, la MÈRE DES DOULEURS, la PORTE DU CIEL et la MÈRE DE TOUTE GRACE. J'ai confiance en vous. J'espère tout de Vous. Vous devez me sauver ! Ainsi soit-il ! »
Sur les petits grains du chapelet, dire 10 Je vous salue Marie
Terminer la dizaine par Gloire au Père et le Salve Regina
A la fin du rosaire complet (quatrième chapelet) vous récitez les prières :
- Rendez-moi digne de vous louer, Vierge très pure !
- Donnez-moi le courage contre vos ennemis ! - Priez pour nous, Reine du Très Saint Rosaire ! - Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ !
Prions - Dieu, dont le Fils Unique, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous a mérité la grâce du salut éternel, faites, nous Vous en prions, qu'en méditant ces Mystères par le Très Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu'ils contiennent et obtenions ce qu'ils promettent. Par le même Jésus-Christ, notre Seigneur.
(Et l'on ajoute un « Ave Maria » pour l’Avocat Bartolo Longo)
Prières de Bartolo Longo à la Vierge de Pompéi
Bartolo Longo écrivit de nombreuses prières à la Vierge de Pompéi. En voici quelques-unes :
« Me voici à vos genoux, ô Mère Immaculée de Jésus, vous qui aimez à être invoquée sous le nom de Notre Dame du Rosaire de Pompéi. La joie au cœur, l'âme remplie de la plus vive reconnaissance, je reviens à vous, ô ma généreuse bienfaitrice, ma douce patronne, souveraine de mon cœur, à vous, qui vous êtes montrée véritablement ma Mère, et Mère pleine d'amour pour moi. Je gémissais, et vous m'avez écouté ; j'étais affligé, et vous m'avez consolé ; j'étais dans les angoisses, et vous m'avez rendu la paix. Des douleurs et des peines mortelles assiégeaient mon cœur, et vous, ô Mère, du haut de votre Trône de Pompéi, vous m'avez rasséréné l'esprit d'un seul de vos regards miséricordieux. Qui s'est jamais adressé à vous avec confiance sans être exaucé ? Ah ! si le monde connaissait mieux votre bonté, votre compassion pour ceux qui souffrent, comme toutes les créatures recourraient à vous ! Soyez bénie à jamais, ô Vierge Souveraine de Pompéi, bénie par moi et par tous, par les hommes et par les anges, par la terre et par le ciel. Amen. »
« Je rends grâce à Dieu et à vous, Divine Mère, des nouveaux bienfaits qui m'ont été accordés par l'effet de votre bonté et de votre miséricorde. Que serai-je devenu su vous aviez repoussé mes soupirs et mes larmes ? Je supplie les Anges du Paradis, les chœurs des apôtres, des martyrs, des vierges et des confesseurs de vous remercier pour moi. Je fais la même prière à ces innombrables âmes jadis pécheresses, qui ont été sauvées par vous et qui jouissent maintenant au Ciel de la vision de votre immortelle beauté. Je voudrais vous voir aimée de toutes les créatures et entendre le monde entier se faire l'écho de mes actions de grâces. Que puis-je vous offrir, ô Reine, si riche en bonté et en magnificence ? Je vous consacre ce qui me reste de vie, et je l'emploierai a propager partout votre culte, ô Vierge du Rosaire de Pompéi, vous dont l'invocation m'a valu les grâces du Seigneur. Je répandrai partout la dévotion de votre Rosaire, je dirai à tous les miséricordes que vous avez obtenues pour moi et je ne cesserai de redire vos bontés à mon égard, afin que même ceux qui sont d'indignes pécheurs, comme moi, s'adressent à vous avec confiance à vous. »
« Quels noms vous donnerai-je, ô blanche colombe de paix ? Sous quels titres vous invoquerai-je vous que les saints docteurs ont appelée Maîtresse du monde, Porte de la Vie, Temple de Dieu, Palais de Lumière, Gloire des Cieux, Sainte entre les saints, Prodige des prodiges, Paradis du Très-Haut ? Vous êtes la trésorière des grâces, la Toute Puissance suppliante, que dis-je ? La Miséricorde même de Dieu descendant sur les malheureux. Mais je sais aussi, qu'il vous est doux d'être appelée Reine du Rosaire de Pompéi. Et en vous donnant ce titre, je sens la douceur de votre nom mystique, ô Rose du paradis transplantée dans cette vallée de larmes pour adoucir nos angoisses, à nous, pauvres exilés, enfants d'Ève ; Rose symbole de charité, plus odorante que tous les arômes du Liban, vous qui dans cette vallée attirez, par le parfum de votre suavité céleste, le cœur des pécheurs vers le Cœur de Dieu. Vous êtes la Rose éternellement fraiche, qui, arrosée par les eaux du Ciel, avez jeté vos racines dans la terre desséchée par une pluie de feu ; la Rose d'une beauté Immaculée, qui avez fait du lieu de la désolation le Jardin des délices du Seigneur. Loué soit Dieu pour avoir rendu votre nom si digne d'admiration ! Bénissez, ô peuple, Notre Dame de Pompéi, car toute la terre est pleine de miséricorde. »
« Du milieu des tempêtes qui m'avaient submergé, j'ai levé les yeux vers vous, nouvelle étoile d'espérance, apparue de nos jours au-dessus de la vallée des ruines. Du fond de mes amertumes j'ai élevé la voix vers vous, ô Reine du Rosaire de Pompéi ; et j'ai éprouvé la puissance de ce titre qui vous est si cher. Je m'écrierai donc toujours : je vous salue, ô Mère de miséricorde, océan de grâces, de bonté et de compassion ! Qui chantera dignement les gloires nouvelles de votre Rosaire, les récentes victoires de votre chapelet ? Au monde qui s'arrache des bras de Jésus pour se livrer au démon, vous préparez le salut dans cette vallée où Satan dévorait les âmes. Vous avez refoulé aux pieds en triomphatrice les restes des temples païens ; et sur les ruines de l'idolâtrie vus avez placé le triomphe de votre souveraineté. Vous avez changé la lande de la mort en une terre de résurrection et de la vie ; et sur le sol subjugué par votre ennemi vous avez planté la citadelle, le refuge o vous recevez les peuples pour les sauver. Et voici que vos fils répandus dans le monde vous ont élevé en ce lieu un trône, vrai signe de vos prodiges, trophée de vos miséricordes. Du haut de ce trône, vous m'avez appelé, moi aussi, parmi vos enfants de prédilection, et le regard de votre commisération s'est reposé sur moi, pauvre malheureux. Que vos œuvres soient éternellement bénies, ô ma souveraine ! Et que bénis soient tous les prodiges opérés par vous dans la vallée de la désolation et de la ruine ! »
« Que toutes langues fassent retentir votre gloire, ô Marie ! Et que le soir redise au matin le concert de nos bénédictions ! Tous les peuples vous appellent Bienheureuse ; que toutes les plages de la terre, que toutes les régions des cieux répètent que vous êtes bienheureuse ! Et moi aussi je vous appellerai trois fois bienheureuse, avec les Anges ; avec les Archanges ; avec les Principautés : trois fois Bienheureuse avec les Puissances Angéliques ; avec les Vertus des Cieux ; avec les Dominations. Je vous proclamerai Bienheureuse parmi les Bienheureux ; avec les Trônes ; avec les Chérubins ; avec les Séraphins. O ma souveraine Libératrice, ne cessez pas d'abaisser vos regards miséricordieux sur notre famille, sur notre nation, sur l'Église tout entière. Et surtout, ne me refusez pas la grâce des grâces, c'est à dire que jamais ma fragilité ne me sépare de vous. Faites que je persévère jusqu'au dernier soupir dans cette foi et cet amour dont brûle en cet instant mon âme. Et que tous ceux qui concourent à l'érection de votre Sanctuaire de Pompéi soient un jour du nombre des élus ! O couronne du Rosaire de ma Mère, je vous serre sur mon cœur et je vous couvre de baisers respectueux (ici embrassez votre chapelet). Vous êtes la voie qui mène à toutes les vertus, le trésor des mérites pour l'éternité, le présage de ma prédestination, la chaîne solide qui enlace l'ennemi, là une source de paix pour celui qui vous honore pendant la vie, un gage de victoire pour qui vous porte à ses lèvres à l'instant de la mort. Dans cette heure suprême, je vous attends, ô ma Mère : votre apparition sera le signal de mon salut ; votre Rosaire m'ouvrira les portes du Ciel. Ainsi soit-il. »
« O Vierge Très Sainte et Immaculée, Reine du Saint Rosaire, Tu as choisi notre siècle de peu de foi pour établir Ton siège à Pompéi, et Tu as fait venir du monde entier Tes enfants pour les engager à ériger en ce lieu un sanctuaire. Innombrables dans le monde entier sont ceux que Tu as secourus, parmi ceux qui Te vénèrent en cette statue miraculeuse. Et moi aussi, bonne Mère, Tu me vois Te vénérer en esprit en ce lieu de grâces et Tu m'entends crier vers Toi : Ô Glorieuse Reine du Saint Rosaire de Pompéi, viens à mon secours ! A ceux qui Te vénèrent le chapelet à la main, Tu as promis de grandes grâces. C'est aussi le chapelet à la main que Tu me vois faire appel à Toi ! Tu es la Consolatrice des affligés, le Salut des malades, le Refuge des pécheurs, l'Espoir des désespérés ; Tu es la Dispensatrice des grâces et des miséricordes de Dieu. Du haut de Ton trône à Pompéi, bénis-moi ! Ô Reine du Saint Rosaire de Pompéi, prie pour nous ! Amen. »
SOURCE : https://www.etoilenotredame.org/page/neuvaine-a-notre-dame-du-rosaire-de-pompei
Sanctuaire Pontifical de la Sainte Vierge du Rosaire
de Pompéi, Campanie, Italie.
Pompeii has experienced tragedies and dismal times,
but in more recent years the tragedies have been transformed into triumphs of
Our Lady of the Rosary, and the unhappy times have been replaced by countless
pilgrims who are the joyful recipients of miracles and graces.
One of the first tragedies to visit Pompeii occurred
in the year 79 A.D., when Mount Vesuvius erupted with a vengeance. The volcano
destroyed the Roman city and concealed it for centuries beneath volcanic ash.
The city that developed about a mile from these ruins was also subjected to
tragedy when it was ravaged in 1659 by a widespread epidemic of malaria that
killed most of the population.
An ancient church that had been built before the
epidemic was eventually demolished in 1740, and a smaller one was built as a
replacement. Of the once-thriving parish, only a handful of people remained ----- and
these were served by a tired and elderly priest. Finally, in addition to the
various superstitions that gripped the people, they were additionally troubled
and weakened by bandits who terrorized and pillaged. Pompeii eventually became
known as "a most dangerous resort of bold and infamous robbers."
But Our Lady never abandons her children, and the most
unlikely places have been chosen by her to display the wonders she can perform
for those who are devoted to her. The instrument she used for her conquest of
this unhappy city was Bartolo Longo [1841-1926], who would at first appear to
be a most unlikely choice.
Educated in Naples to be an attorney, Bartolo was
introduced to Satanism during his college days. After "ordination" as
a priest in the church of Satan, he spent many years in the exercise of his
office by preaching, officiating at the rites, publicly ridiculing the Catholic
Church and her priests, and speaking against all matters relating to the
Catholic religion. Longo was brought to Satan by bad companions; a good friend,
Vincente Pepe, brought him back to God. Vincent eventually succeeded in placing
Bartolo in the care of a Dominican friar, Alberto Radente, who helped him in
the final stages of withdrawal from the sect.
I thought that perhaps as the priesthood of Christ is
for eternity, so also the priesthood of Satan is for eternity. So, despite my
repentance, I thought that I was still consecrated to Satan, and that I am
still his slave and property as he awaits me in Hell. As I pondered over my
condition, I experienced a deep sense of despair and almost committed suicide.
Then I heard an echo in my ear of the voice of Friar Alberto repeating the
words of the Blessed Virgin Mary:
"One who propagates my Rosary shall be
saved." These words certainly brought an illumination to my soul. Falling
to my knees, I exclaimed: "If your words are true that he who propagates
your Rosary will be saved, I shall reach salvation because I shall not leave
this earth without propagating your Rosary." Like an answer to my promise,
the little bell of the parish church of Pompeii rang out, inviting the people
to pray the Angelus. This incident was like a signature to my firm decision.
Without delay, Bartolo organized a parish mission and
invited a group of priests to speak about devotion to the Holy Rosary. To
conclude the mission, he planned to exhibit a painting of Our Lady. He found an
appropriate picture in a Naples shop, but unfortunately, he could not afford to
purchase it. He was later informed
that the picture was unsuitable, since Canon Law at
that time required that a painting be executed in oils upon canvas or wood. The
picture he had chosen was an oleograph on paper.
On his return home he shared his disappointment with
Friar Alberto Radente, who told him of a painting that a nun named Mother
Concetta had in her convent. Since she was willing to part with it, Friar
Alberto encouraged Bartolo to ask for it. This painting had originally been
discovered in a junk shop by Friar Alberto. He had purchased it for a mere
eight carlins, or the equivalent of one dollar. The friar had given the
portrait of Our Lady to Mother Concetta some time earlier.
When Bartolo saw this painting, he was extremely
displeased by its pitiful condition and its historical and artistical flaws. He
described the painting in this manner:
Not only was it worm-eaten, but the face of the
Madonna was that of a coarse, rough country-woman . . . a piece of canvas was
missing just above her head . . . her mantle was cracked. Nothing can be said
of the hideousness of the other figures. St. Dominic looked like a street
idiot. To Our Lady's left was St. Rose. This latter I had changed later into a
St. Catherine of Siena . . . I hesitated whether to refuse the gift or to
accept. I had promised a picture unconditionally for that evening. I took it.
Bartolo was enticed into accepting the picture by
Mother Concetta. She encouraged him with the words: "Take it with you; you
will see that the Blessed Mother will use this painting to work many
miracles." The words proved to be prophetic.
Since the painting was too large for Bartolo to carry
back with him, he wrapped it in a sheet and gave it to a man who routinely
drove his wagon between Naples and Pompeii. Not knowing the subject of the
painting, the man arrived with the portrait positioned atop a load of manure
that he was to deliver to a nearby field. In this inauspicious manner the Queen
of the Rosary arrived in Pompeii.
The painting arrived on November 13, 1875. Every year
the faithful observe the anniversary of the painting's arrival with special
prayers and observances.
Two months after its arrival, in January of 1876, the
picture's first restoration was completed in time for the canonical foundation
of the Confraternity of the Holy Rosary which had been organized by Bartolo
Longo. Another restoration took place in 1879 by Maldarelli, a Neapolitan
artist, who thought at first that the task was hopeless. Still another
restoration is said to have taken place in 1965 by artists at the Vatican.
As a fitting shrine for this painting, Bartolo
arranged for the building of a magnificent church. Its construction was funded
by the pennies of the poor and the substantial gifts of the rich.
While it was being built, three outstanding miracles
took place. The first involved a twelve-year-old child, Clorinda Lucarelli, a
victim of fierce attacks of epilepsy. Distraught relatives of the child made a
promise to help in the building of the proposed church if the child recovered
her health. Clorinda was cured on the day the picture was exposed for
veneration. Two doctors certified on oath that the cure was nothing less than
miraculous.
A young woman, Concetta Vasterilla, who was dying in
agony, was also cured when similar promises were made. During the day when the
cornerstone of the new church was laid, May 8, 1876, Fr. Anthony Varone, who
had received the Last Sacraments and was dying of a gangrenous condition, was
likewise healed. He celebrated Holy Mass the following morning and acknowledged
his miraculous cure from the pulpit on the feast of the Holy Rosary.
A month after the cornerstone was laid, another
miracle took place when Madame Giovannina Muta was cured. She had been in the
last stages of consumption when she was persuaded to make certain promises to
Our Lady of Pompeii. On June 8, while Madame Muta lay in bed, she saw in a
vision the picture of Our Lady of Pompeii ----- although she
had never seen the picture in actuality. But as she gazed, Our Lady seemed to
cast her way a ribbon on which was written: "The Virgin of Pompeii grants
your request, Giovannina Muta." When the vision faded, Madame Muta was
completely cured. Other marvelous miracles and favors have taken place which
are far too numerous to mention here.
While the Sanctuary was being constructed, Bartolo
turned his interest to helping orphans, writing books about the history of the
Rosary and composing novenas and a prayer manual for use at the Sanctuary. While
engaged in these activities Bartolo found time to marry the widow, Countess
Mariana di Fusco, on April 1, 1885.
Together the couple spent their time and money in
helping the many orphans who were entrusted to their care. They likewise helped
candidates to the priesthood and religious life, Bartolo being credited with
paying for the education of about 45 seminarians.
The church was consecrated by Cardinal La Valletta,
Papal Legate for Pope Leo Xlll, in May of 1891. In 1934, at the express command
of Pope Pius XI, a great new basilica was begun. Completed in 1939, it was
opened in the name of Pope Pius XII by Cardinal Magliones, Secretary of State
to His Holiness. Pope St. Pius X had earlier expressed support for the
Sanctuary and devotion to Our Lady of Pompeii.
The miraculous portrait of Our Lady of the Rosary is
situated high atop the main altar of this artistically enriched sanctuary. In
its golden frame, the colorful painting depicts the Blessed Mother seated upon
a throne. On her knee is the Child Jesus, who is handing a Rosary to St.
Dominic, while the Blessed Mother is handing a rosary to St. Catherine of
Siena. Pope Leo XIll once stated, "God has made use of this image to grant
those favors which have moved the whole world."
This once-discarded portrait, costing a mere dollar,
which arrived in Pompeii under the humblest conditions, is now studded with
diamonds and gems which were donated to Our Lady by her grateful clients.
It has been estimated that at least 10,000 pilgrims
visit the sanctuary each day, but twice a year, on May 8 and the first Sunday
of October, at least 100,000 pilgrims join in the solemn prayers which Bartolo
Longo composed.
The former Satanist, the devout convert, respected
lawyer and champion of the orphaned lived a long life of 85 years, dying on
October 5, 1926. The tombs of Bartolo Longo and his wife are found in the crypt
of the sanctuary.
The promise of the Blessed Mother that "One who
propagates my Rosary shall be saved" was realized when Pope John Paul II
affirmed the salvation of Bartolo Longo's soul at the ceremony of beatification
which was conducted on October 26, 1980.
High atop the main altar of the basilica in
Pompeii is found the miraculous painting that long ago had been purchased in a
junk shop for the equivalent of one dollar.
MIRACLES AND FAVORS have taken place through the intercession of Our Lady of Pompeii, pictured above. The Blessed Mother, seated upon a throne, is depicted holding the Child Jesus on her knee. He hands a rosary to St. Dominic, and the Blessed Virgin places a rosary into the hand of St. Catherine of Siena. The portrait is embellished by diamonds and other gems donated by grateful followers of Our Lady.
Novena to Our Lady of Pompeii
1. Behold me at thy knees, Immaculate Mother of Jesus,
who dost rejoice at being invoked as Queen of the Rosary in the Vale of
Pompeii. With joy in my heart, and my mind filled with the most lively
gratitude, I return to thee who art my most generous benefactor, my dearest
Lady, the Queen of my heart, to thee who hast shown thyself my true Mother, the
Mother who loves me exceedingly. I was filled with groanings and thou didst
hear my cry; I was in affliction and thou didst comfort me; I was in the valley
of the shadow of death and thou didst bring me peace. The sorrows and pains of
death laid siege to my soul, and thou, dear Mother, from thy throne in Pompeii
with one look of pity didst make me serene. Who bath ever turned to thee with
confidence and hath not been heard ? If only the whole world knew thy great
goodness, thy tender compassion for those who suffer, how all creation would
have recourse to thee! Mayest thou be ever blessed, O Virgin and Queen of
Pompeii, by me and by all others, both men and Angels, on earth and in Heaven.
Glory Be to the
Father; Hail, Holy Queen.
2. I return thanks to God and to thee, O Mother of
God, for the fresh blessings that have been showered upon me through thy pity
and loving-kindness. What a fate would mine have been, hadst thou rejected my
sighs and tears! Let the Angels in Paradise, the glorious choir of the
Apostles, the noble army of the Martyrs, the holy bands of Virgins and
Confessors give thee thanks in my behalf. Let the many souls of sinners, saved by
thine intercession, who now enjoy in Heaven the vision of thine unfading
loveliness, give thanks to thee in my behalf. I would that all creatures might
love thee in union with me, and that the whole world might repeat the refrain
of my hymns of thanksgiving. What can I render to thee, O Queen, rich in mercy
and magnificence? What remains of life I dedicate to thee and to the spreading
of thy devotion, O Virgin of the Rosary of Pompeii, through whose invocation
the grace of the Lord hath visited me. I will spread abroad devotion to thy
Rosary, I will tell all men of the mercies thou hast obtained for me; I will
ever more proclaim thy great goodness toward me, so that other sinners, as
unworthy as I, may turn to thee in all confidence.
Glory Be to the
Father; Hail, Holy Queen.
3. By what name shall I invoke thee, thou white dove
of peace? Under what title shall I call upon thee whom the holy Doctors have
named the Mistress of creation, the gate of life, the temple of God, the palace
of light, the glory of the heavens, the Saint of saints, the wonder of wonders,
the paradise of the Most High God? Thou art the treasurer of divine graces, the
omnipotent answer to prayer, nay, the very mercy of God, which is shown toward
the unfortunate. But I know, too, that it is pleasing to thy heart to be
invoked as Queen of the Rosary in the Vale of Pompeii. And as I hail thee by
this title, I perceive the sweetness of thy mystic name, O rose of paradise,
transplanted into this valley of tears, to sweeten our miseries who are
banished children of Eve; red rose of charity, more fragrant than all the
spices of Libanus, who by the perfume of thy heavenly sweetness dost draw the
hearts of sinners to the Heart of God in this thy valley of Pompeii. Thou art
the rose of eternal freshness, watered by the streams of water from Heaven;
thou hast set thy roots in a land parched by a rain of fire; thou art a rose of
spotless beauty , who in a place of desolation hast planted a garden of the
delights of the Lord. May God be praised, who hath made thy name so wonderful!
Bless, O ye peoples, bless the name of the Virgin of Pompeii, for all the earth
is full of her loving-kindness.
Glory Be to the
Father; Hail, Holy Queen.
4. In the midst of the tempests which have
overwhelmed me, I have lifted up mine eyes to thee, thou new star of hope that
hath risen in these latter days above the valley of ruin. From the depths of my
bitterness I have lifted up my voice to thee, O Queen of the Rosary of Pompeii,
and I have felt the power of that title so dear to thee. Hail, I shall ever
cry, hail to thee, thou Mother of pity, fathomless ocean of grace, sea of
goodness and compassion! Who shall be worthy to sing the new glories of thy
Rosary, the fresh victories of thy chaplet? In this valley, where Satan
devoured souls in olden times, thou hast prepared salvation for a world, that
is tearing itself from the loving arms of Jesus in order to cast itself into
the deadly embrace of Satan. Triumphantly dost thou trample underfoot the
fragments of pagan temples, and upon the ruins of ancient idolatry thou hast
established the throne of thine imperial sway. Thou hast changed the valley of
death into a valley of resurrection and life; and in a land once dominated by thine
enemy, thou hast built a city of refuge, where thou dost receive thy people in
safety. Behold, thy children, scattered throughout the world, have erected thy
throne there, as a witness to thy miracles, as a memorial of thy mercies. From
that throne thou hast called me to be among the sons of thy predilection; upon
poor me thy merciful glance hath rested. May thy works be praised for ever, O
Blessed Lady, and praised be the marvels wrought by thee in this valley of
desolation and death.
Glory Be to the
Father; Hail, Holy Queen.
5; Let every tongue speak of thy glory, dear Lady, and
let the harmonious accord of our praises sound from evening even to the
morning. May all generations call thee blessed and may all the coasts of earth
and all the mansions of Heaven re-echo the hymn of praise. Nay, I will call
thee thrice blessed, in union with the Angels and Principalities; thrice
blessed, with the angelical Powers, with the Virtues of heaven, with the
supernal Dominations; most blessed will I proclaim thee with the Thrones, with
the Cherubim and Seraphim. O Queen of salvation, cease not to turn thine eyes
in pity upon this thy family, upon this nation, upon the Church universal.
Above all, deny me not the greatest of graces; that is, let not my frailty ever
separate me from thee. Grant that I may persevere even to the end in the love
and faith wherewith my soul is on fire at this moment. Grant, also, that all of
us, who come together in the beauty of thy sanctuary in Pompeii, may be of the
number of the elect. O chaplet of the Rosary of my Mother , I press thee to my
breast and I kiss thee in a spirit of profound reverence. Thou art the way that
leads to the attainment of every virtue, the treasure of merits for paradise,
the pledge of my predestination, the mighty chain that binds fast the enemy of
our salvation, a source of peace to all who give thee due honor in this life,
and a foretaste of victory to those who kiss thee at the hour of death. In that
last hour, I shall look to thee, O Mother; thy coming will be the sign of my
salvation, thy Rosary will open to me the gates of paradise. Amen.
Glory Be to the
Father; Hail, Holy Queen.
Let us pray.
HAIL HOLY QUEEN [Salve, Regina]
Hail, holy Queen, Mother of mercy; hail our life, our
sweetness and our hope. To thee do we cry, poor banished children of Eve. To
thee do we send up our sighs, mourning and weeping in this valley of tears.
Turn then, most gracious Advocate, thine eyes of mercy toward us. And after
this our exile show unto us the blessed fruit of thy womb, Jesus. O clement, O
loving, O sweet Virgin Mary. Pray for us, O holy Mother of God, that we
may be made worthy of the promises of Christ.
Partial Indulgence.
From THE RACCOLTA
SOURCE : http://www.catholictradition.org/Mary/pompeii.htm
Chiesa di Santa Caterina a Formiello (Napoli) -
transetto sinistro, Madonna del Rosario tra santa Caterina da Siena e san
Domenico opera attribuita a Paolo Tenaglia su progetto di Carlo Schisano
Beata Vergine del Santo Rosario di Pompei
La devozione alla Vergine del Rosario nella cittadina
di Pompei risale all’arrivo, come amministratore dei beni della contessa
Marianna Farnararo vedova De Fusco, dell’avvocato Bartolo Longo, tornato alla
fede dopo un lungo periodo di crisi. Per offrire un riscatto civile e morale a
popolazioni abbandonate da secoli nella loro miseria, decise di propagare la
preghiera del Rosario. Per questo scopo, ricevette in dono un quadro
raffigurante la Madonna in trono con Gesù Bambino sulle ginocchia, in atto di
consegnare la corona del Rosario a santa Caterina da Siena e a san Domenico di
Guzman. Il dipinto, inizialmente conservato nella piccola chiesa parrocchiale,
fu poi trasferito nella nuova chiesa, in seguito diventata Santuario e Basilica
Pontificia. Al Santuario sono annesse numerose opere caritative, tutte ideate
da Bartolo Longo, che la Chiesa onora come Beato dal 1980. I giorni che vedono
il maggior afflusso di pellegrini a Pompei sono l’8 maggio e la prima domenica
di ottobre, quando viene solennemente recitata la Supplica alla Vergine del
Santo Rosario di Pompei, composta dallo stesso Beato Bartolo Longo.
La devozione alla Beata Vergine Maria mediante il Rosario risale al secolo XIII, quando venne fondato l’ordine dei Domenicani. Furono infatti i discepoli di san Domenico a diffondere la pratica del Rosario, ossia la recita di 150 Ave Maria raggruppate in tre serie di episodi della vita di Gesù e di Maria, dette “misteri”, con l’ausilio di uno strumento, la corona, formata da alcuni grani tenuti insieme da una corda o da una catenella. Quel modo di pregare, detto anche salterio mariano o Vangelo dei poveri, ebbe larga diffusione per la facilità con cui permetteva di meditare i misteri cristiani senza la necessità di leggere un testo.
Ai quindici misteri tradizionali (cinque della Gioia o
gaudiosi, cinque del Dolore o dolorosi, cinque della Gloria o gloriosi) san
Giovanni Paolo II ha aggiunto, con la Lettera apostolica «RosariumVirginis
Mariae» del 2002, altri cinque misteri, detti della Luce, che fanno meditare su
alcuni momenti particolarmente significativi della vita pubblica di Gesù
Cristo.
Alla protezione della Vergine del Santo Rosario fu
attribuita la vittoria della flotta cristiana sui turchi musulmani, avvenuta a
Lepanto nel 1571. A seguito di ciò papa san Pio V istituì dal 1572 la festa del
Santo Rosario alla prima domenica di ottobre, dal 1913 spostata al 7 ottobre.
Nuovo incremento alla pratica del Rosario si ebbe dopo le apparizioni di
Lourdes del 1858, dove la Vergine fu vista dalla pastorella Bernadette
Soubirous pregare con la corona in mano.
La Madonna del Rosario ebbe nei secoli una vasta gamma di raffigurazioni artistiche, quadri, affreschi, statue. Di solito è rappresentata seduta in trono con il Bambino Gesù in braccio, in atto di mostrare o dare la corona del Rosario; a volte, inginocchiati ai piedi del trono, ci sono santa Caterina da Siena e san Domenico di Guzman.
Fu proprio un quadro che riportava una raffigurazione di questo genere che, il 13 novembre 1875, fu trasportato su un carro di letame fino a Valle di Pompei, un paese ai piedi del Vesuvio, dono di una religiosa, suor Maria Concetta De Litala, all’avvocato Bartolo Longo. L’uomo, inviato in quella località dalla contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco come amministratore di alcune sue proprietà, si era riavvicinato alla fede dopo essere stato attratto dall’anticlericalismo e dallo spiritismo. Vedendo l’ignoranza religiosa in cui vivevano i contadini sparsi nelle campagne, prese ad insegnare loro il catechismo, a pregare e specialmente a recitare il Rosario.
Il quadro fu inizialmente esposto nella piccola chiesa parrocchiale e subito iniziarono a manifestarsi grazie e miracoli per intercessione della Madonna, a tal punto che si rese necessario costruire una chiesa più grande.
Bartolo Longo, su consiglio anche del vescovo di Nola, iniziò il 9 maggio 1876 la costruzione del tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della Madonna, dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su un trono splendido; l’immagine poi venne anche incoronata con un diadema d’oro, ornato da più di 700 pietre preziose, benedetto da papa Leone XIII.
La costruzione venne finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente dalle tante Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne un centro di grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica Pontificia.
Bartolo Longo istituì anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo i Fratelli delle Scuole Cristiane.
Nel 1884 divenne promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che ancora oggi si stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il mondo; la stampa era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un’avvenire ai suoi orfanelli. Altre opere annesse sono asili, scuole, ospizi per anziani, ospedale, laboratori, casa del pellegrino.
Il santuario fu ampliato nel 1933-‘39, con la costruzione di un massiccio campanile alto 80 metri, un poco isolato dal tempio. Nel 1893 Bartolo Longo offrì a papa Leone XIII la proprietà del Santuario con tutte le opere pompeiane e, qualche anno più tardi, rinunciò anche all’amministrazione che il Pontefice gli aveva lasciato.
La chiesa ha la pianta a croce latina. L’interno è interamente ricoperto di marmo, ori, mosaici dorati, quadri ottocenteschi. L’imponente cupola, interamente affrescata, è di 57 metri. Nella cripta sono sepolte la contessa Marianna, suor Maria Concetta De Litala, padre Alberto Maria Radente (Domenicano, confessore di Bartolo Longo e primo rettore del Santuario) e dei vescovi di Pompei (che, come Loreto, è sede di una prelatura, ossia è direttamente soggetta al governo della Santa Sede) Vincenzo Celli, Giuseppe Formisano, Antonio Maria Rossi e Francesco Saverio Toppi, per il quale è in corso il processo di beatificazione.
Lo stesso fondatore vi era stato tumulato, ma dal 1983 i suoi resti sono stati trasportati a lato della cripta e, dal 2000, in una cappella inserita nel complesso del Santuario: è stato infatti beatificato il 26 ottobre 1980.
Il suo auspicio di vedere il Papa affacciarsi dalla loggia delle benedizioni, ricavata nella facciata del Santuario (detta anche monumento alla Pace Universale), è diventato realtà nel 1979, all’inizio del ministero di san Giovanni Paolo II come successore di san Pietro. Tornò nel 2003, in occasione del compimento dei suoi 25 anni di pontificato, per concludere ai piedi di Maria l’Anno del Rosario da lui indetto. I suoi successori Benedetto XVI e Francesco si sono invece recati a Pompei, rispettivamente nel 2008 e nel 2015.
I giorni nei quali il Santuario è maggiormente frequentato sono l’8 maggio e la prima domenica di ottobre, quando viene solennemente recitata la Supplica alla Vergine del Santo Rosario di Pompei, composta dallo stesso Beato Bartolo Longo, anche se adattata nel lessico ai giorni nostri.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/52350
Nome: Madonna
del Rosario di Pompei
Titolo: Apparizione
Ricorrenza: 8
maggio
Tipologia: Commemorazione
Patrona di:Falconara
Marittima, Serramazzoni, Botricello, Viddalba, Andali
Sito ufficiale:www.santuario.it
Il culto della Beata Vergine del Rosario di Pompei, o, più semplicemente, della Madonna di Pompei, nasce alla fine del 1800 ad opera di Bartolo Longo, oggi Beato Bartolo Longo, il quale, si narra che, mentre si trovava nei campi, udì la Madonna dirgli: "Se propagherai il Rosario sarai salvo" . Il giovane Bartolo Longo, rimase scosso da questo messaggio che la Madonna gli affidava, tanto da abbandonare gli ambienti satanici che frequentava, e iniziare la propria opera di diffusione della preghiera del Rosario.
Tuttavia i primi tentativi di diffusione del Rosario non ottennero grandi risultati, e per questo si recò a Napoli, per acquistare un dipinto affinché il popolo di Pompei potesse più facilmente convertirsi a questa preghiera. La sorte volle che, una volta giunto a Napoli, Bartolo Longo incontri il proprio confessore, che gli suggerisce di rivolgersi a Suor Maria Concetta del convento di Porta Medina, la quale custodiva un dipinto della Madonna del Rosario, che lo stesso confessore gli aveva affidato anni prima.
La tela era in pessime condizioni, danneggiata dalle tarme e con intere parti di colore mancante, tanto che Bartolo Longo non voleva accettarlo. Ma, di fronte alle insistenze della suora, non potè rifiutare il dono e con questo si diresse verso Pompei, su di un carretto utilizzato solitamente per il trasporto del letame.
Il quadro, così come era, non poteva essere esposto alla cittadinanza, sia per lo stato di degrado, che per un errore nel dipinto, che ritraeva Santa Rosa, al posto di Santa Caterina da Siena, come colei che riceveva il rosario, e dunque ponendo l'immagine a rischio di interdetto. Fu così che Bartolo Longo decise di affidare alle mani di un restauratore il quadro e, contemporaneamente, diede inizio alla costruzione di una nuova chiesa nella quale esporre il dipinto: la edificazione di questa chiesa sarà resa possibile dalla contessa Marianna De Fusco, futura sposa dello stesso Bartolo Longo, che fece cospicue donazioni, e, le successive elargizioni dei fedeli fecero in modo che ben preso la chiesa si trasformasse nella attuale Basilica Pontificia della Beata Vergine del Rosario di Pompei.
Il dipinto della Madonna di Pompei, o della Beata Vergine del Rosario di Pompei, che dir si voglia, infatti, venne venerato fin dalla prima esposizione pubblica: infatti, già il 13 Febbraio 1876, quando appunto venne mostrato per la prima volta il dipinto, si verificò il primo miracolo, ovvero la guarigione a Napoli di una ragazzina che malata di epilessia inguaribile. In ben poco tempo iniziarono a giungere a Pompei migliaia di fedeli, ciascuno chiedendo una grazia alla Madonna, tanto che ai giorni nostri si stima che più di 4 milioni di persone ogni anno si rechino in pellegrinaggio, facendo così, di quello di Pompei, uno dei santuari mariani più visitato al mondo.
La importanza della Basilica di Pompei, per il mondo
cattolico, è testimoniata anche dal fatto che per ben 4 volte è stata visitata
da un papa: in particolare sia papa Giovanni Paolo II, sia papa Benedetto XVI
che papa Francesco si sono recati in visita al Santuario e, in occasione della
visita di San Giovanni Paolo II venne recitata la Supplica.
SUPPLICA ALLA MADONNA DI POMPEI
si recita l'8 maggio / prima domenica di ottobre
Nel mentre i fedeli giungevano al Santuario, Bartolo Longo cominciò a diffondere preghiere e pie devozioni, componendo, poi, nel 1883, anche la Supplica. Questa è una preghiera, inizialmente intitolata "Atto d'amore alla Vergine" ma poi ribatezzata "Supplica alla potente Regina del SS.mo Rosario di Pompei". Il testo ha avuto nel tempo vari ritocchi, prima della formula attuale, che facciamo seguire.
La Supplica viene recitata solennemente due volte
l'anno, l'8 maggio e la prima domenica di ottobre. L'otto maggio del 1915, la
preghiera fa il suo ingresso in Vaticano: alle 12.00 di quel giorno, Benedetto
XV e i dignitari vaticani la recitarono nella cappella Paolina. Da allora la
tradizione è continuata con i Pontefici successivi.
O Augusta Regina delle vittorie, o Vergine sovrana del
Paradiso, al cui nome potente si rallegrano i cieli e tremano per terrore gli
abissi, o Regina gloriosa del Santissimo Rosario, noi tutti, avventurati figli
vostri, che la bontà vostra ha prescelti in questo secolo ad innalzarvi un
Tempio in Pompei, qui prostrati ai vostri piedi, in questo giorno solennissimo
della festa dei novelli vostri trionfi sulla terra degl'idoli e dei demoni,
effondiamo con lacrime gli affetti del nostro cuore, e con la confidenza di
figli vi esponiamo le nostre miserie.continua >>
Novena alla Madonna di Pompei
PER IMPETRARE GRAZIE NEI CASI PIU' DISPERATI
(si inizia il 29 aprile, 26 settembre o quando si
vuole e va recitata per intero tutti i giorni)
Si ponga la prodigiosa immagine in luogo distinto e,
potendo si accendano due candele, simbolo della fede che arde nel cuore del
credente. Prima di cominciare la Novena, pregare Santa Caterina da Siena che si
degni di recitarla insieme con noi.
(da ripetere per nove giorni consecutivi)
O Santa Caterina da Siena, mia Protettrice e Maestra, tu che assisti dal cielo i tuoi devoti allorché recitano il Rosario di Maria, assistimi in questo momento e degnati di recitare insieme con me la Novena alla Regina del Rosario che ha posto il trono delle sue grazie nella Valle di Pompei, affinché per tua intercessione io ottenga la desiderata grazia. Amen.continua >>
PREGHIAMO O Dio, il tuo unico Figlio ci ha acquistato con la sua vita, morte e risurrezione i beni della salvezza eterna: concedi anche a noi che, venerando questi misteri del Santo Rosario della Vergine Maria, imitiamo ciò che contengono e otteniamo ciò che promettono. Per Cristo Nostro Signore. Amen.
ORAZIONE
O Santo sacerdote di Dio e glorioso Patriarca San Domenico, che fosti l'amico, il figliuolo prediletto e il confidente della celeste Regina, e tanti prodigi operasti per virtù del S. Rosario; e tu, Santa Caterina da Siena, figliuola primaria di quest'ordine del Rosario e potente mediatrice presso il trono di Maria e presso il Cuore di Gesù, da cui avesti cambiato il cuore: voi, Santi miei cari, guardate le mie necessità e abbiate pietà dello stato in cui mi trovo. Voi aveste in terra il cuore aperto ad ogni altrui miseria e la mano potente a sovvenirla, ora in Cielo non è venuta meno né la vostra carità, né la vostra potenza. Pregate per me la madre del Rosario ed il Figliuolo Divino, giacchè ho gran fiducia che per mezzo vostro ho da conseguire la grazia che tanto desidero. Amen.
Gloria al Padre al Figlio e allo Spirito Santo. Come era nel principio ora e sempre nei secoli dei secoli. Amen.
Gloria al Padre al Figlio e allo Spirito Santo. Come era nel principio ora e sempre nei secoli dei secoli. Amen.
Gloria al Padre al Figlio e allo Spirito
Santo. Come era nel principio ora e sempre nei secoli dei
secoli. Amen.
SOURCE : https://www.santodelgiorno.it/madonna-del-rosario-di-pompei/
Valle di Pompei: immagine prodigiosa della Vergine del Rosario (xilografia). Strafforello Gustavo, La patria, geografia dell'Italia / Parte Quarta – Italia Meridionale, Napoli. Unione Tipografico-Editrice, Torino, 1894
Supplica
alla Regina del SS. Rosario di Pompei
Nel nome del Padre e del Figlio e dello Spirito Santo. Amen.
O Augusta Regina delle Vittorie, o Sovrana del
Cielo e della Terra, al cui nome si rallegrano i cieli e tremano gli abissi, o
Regina gloriosa del Rosario, noi devoti figli tuoi, raccolti nel tuo Tempio di
Pompei, in questo giorno solenne, effondiamo gli affetti del nostro cuore e con
confidenza di figli ti esprimiamo le nostre miserie.
Dal Trono di clemenza, dove siedi Regina, volgi, o
Maria, il tuo sguardo pietoso su di noi, sulle nostre famiglie, sull’Italia,
sull’Europa, sul mondo. Ti prenda compassione degli affanni e dei travagli che
amareggiano la nostra vita. Vedi, o Madre, quanti pericoli nell’anima e nel
corpo, quante calamità ed afflizioni ci costringono.
O Madre, implora per noi misericordia dal Tuo Figlio divino e vinci con la clemenza il cuore dei peccatori. Sono nostri fratelli e figli tuoi che costano sangue al dolce Gesù e contristano il tuo sensibilissimo Cuore. Mostrati a tutti quale sei, Regina di pace e di perdono.
Ave Maria
È vero che noi, per primi, benché tuoi figli, con
i peccati torniamo a crocifiggere in cuor nostro Gesù e trafiggiamo nuovamente
il tuo cuore.
Lo confessiamo: siamo meritevoli dei più aspri
castighi, ma tu ricordati che sul Golgota, raccogliesti, col Sangue divino, il
testamento del Redentore moribondo, che ti dichiarava Madre nostra, Madre dei
peccatori.
Tu dunque, come Madre nostra, sei la nostra Avvocata,
la nostra speranza. E noi, gementi, stendiamo a te le mani supplichevoli,
gridando: Misericordia!
O Madre buona, abbi pietà di noi, delle anime nostre,
delle nostre famiglie, dei nostri parenti, dei nostri amici, dei nostri
defunti, soprattutto dei nostri nemici e di tanti che si dicono cristiani,
eppur offendono il Cuore amabile del tuo Figliolo. Pietà oggi imploriamo per le
Nazioni traviate, per tutta l’Europa, per tutto il mondo, perché pentito
ritorni al tuo Cuore.
Misericordia per tutti, o Madre di Misericordia!
Ave Maria
Degnati benevolmente, o Maria, di esaudirci! Gesù ha
riposto nelle tue mani tutti i tesori delle Sue grazie e delle Sue
misericordie.
Tu siedi, coronata Regina, alla destra del tuo Figlio, splendente di gloria immortale su tutti i Cori degli Angeli. Tu distendi il tuo dominio per quanto sono distesi i cieli, e a te la terra e le creature tutte sono soggette. Tu sei l’onnipotente per grazia, tu dunque puoi aiutarci. Se tu non volessi aiutarci, perché figli ingrati ed immeritevoli della tua protezione, non sapremmo a chi rivolgerci. Il tuo cuore di Madre non permetterà di vedere noi, tuoi figli, perduti, Il Bambino che vediamo sulle tue ginocchia e la mistica Corona che miriamo nella tua mano, ci ispirano fiducia che saremo esauditi. E noi confidiamo pienamente in te, ci abbandoniamo come deboli figli tra le braccia della più tenera fra le madri, e, oggi stesso, da te aspettiamo le sospirate grazie.
Ave Maria
Chiediamo la benedizione a Maria
Un’ultima grazia noi ora ti chiediamo, o Regina, che
non puoi negarci in questo giorno solennissimo. Concedi a tutti noi l’amore tuo
costante ed in modo speciale la materna benedizione. Non ci staccheremo da te
finché non ci avrai benedetti. Benedici, o Maria, in questo momento, il Sommo
Pontefice. Agli antichi splendori della tua Corona, ai trionfi del tuo Rosario,
onde sei chiamata Regina delle Vittorie, aggiungi ancor questo, o Madre:
concedi il trionfo alla Religione e la pace alla Società umana. Benedici i
nostri Vescovi, i Sacerdoti e particolarmente tutti coloro che zelano l’onore
del tuo Santuario. Benedici infine tutti gli associati al tuo Tempio di Pompei
e quanti coltivano e promuovono la devozione al Santo Rosario.
O Rosario benedetto di Maria, Catena dolce che ci
rannodi a Dio, vincolo d’amore che ci unisci agli Angeli, torre di salvezza
negli assalti dell’inferno, porto sicuro nel comune naufragio, noi non ti
lasceremo mai più. Tu ci sarai conforto nell’ora di agonia, a te l’ultimo bacio
della vita che si spegne.
E l’ultimo accento delle nostre labbra sarà il nome
tuo soave, o Regina del Rosario di Pompei, o Madre nostra cara, o Rifugio dei
peccatori, o Sovrana consolatrice dei mesti.
Sii ovunque benedetta, oggi e sempre, in terra ed in cielo. Amen.
Salve Regina
Indulgenzia
Indulgentia plenaria semel tantum, soltis
conditionibus,
recitantibus supplicationem meridianam ad B. V. Mariam
a S. Rosario.