lundi 31 mai 2021

Sainte BATTISTA (CAMILLA) VARANO, moniale clarisse, abbesse, fondatrice et mystique



Sainte Baptista Varano

Fondatrice du monastère de Camerino (+ 1524)

Battista da Varano (au siècle Camilla), clarisse italienne fondatrice du monastère de Camerino (1458 - 1524) - Canonisée le 17 octobre 2010 - Homélie de Benoît XVI - en italien

Le 17 octobre 2010, dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que sainte Battista Camilla Da Varano "témoigna jusqu'au bout le sens évangélique de la vie, spécialement en persévérant dans la prière... Sa vie, totalement immergée dans les profondeurs divines, fut une ascension constante dans la voie de la perfection, avec un amour héroïque envers Dieu et le prochain. Elle fut marquée par de grandes souffrances et des consolations mystiques... A une époque où l'Église souffrait d'un relâchement des mœurs, elle parcourut de manière décidée la voie de la pénitence et de la prière, animée par l'ardent désir de renouvellement du Corps mystique du Christ". (source:VIS 20101018 800)

En conclusion de la messe de canonisation, Benoît XVI a salué les fidèles venus pour la canonisation de Battista Camilla Varano et Giulia Salzano, rappelant la clôture de la 46e Semaine sociale des catholiques italiens, en espérant que "la recherche du bien public puisse demeurer le mot d'ordre des catholiques dans le social et le politique". (source: VIS 20101018 240)

À Camerino dans les Marches, en 1524, Baptista Varano. Abbesse du monastère des Clarisses que son père avait fait construire, elle éprouva de grandes tribulations ainsi que des consolations mystiques.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11273/Sainte-Baptista-Varano.html







HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre

Dimanche 17 octobre 2010

Chers frères et sœurs,

Aujourd'hui, place Saint-Pierre, se renouvelle la fête de la sainteté. C'est avec joie que je vous souhaite cordialement la bienvenue, à vous qui êtes arrivés ici, même de très loin, pour y prendre part. J'adresse mes salutations particulières aux Cardinaux, aux Évêques et aux Supérieurs généraux des Instituts fondés par les nouveaux saints, tout comme aux délégations officielles et à l'ensemble des autorités civiles. Ensemble, cherchons à accueillir ce que le Seigneur nous dit dans les Saintes Écritures qui viennent d'être proclamées. La liturgie de ce Dimanche nous offre un enseignement fondamental: la nécessité de toujours prier, sans jamais se lasser. Parfois, nous nous lassons de prier, nous avons l'impression que la prière n'est pas si utile à la vie, qu'elle est peu efficace. C'est pourquoi, nous sommes tentés de nous consacrer à l'activité, d'employer tous les moyens humains afin d'atteindre nos objectifs, et nous n’avons pas recours à Dieu. Jésus, en revanche, affirme qu'il faut toujours prier et Il le fait à travers une parabole particulière (cf. Lc 18, 1-8).

Elle parle d'un juge qui ne craint pas Dieu et n'a de considération pour personne, un juge qui n'a aucune attitude positive, mais qui recherche seulement son propre intérêt. Il ne craint pas le jugement de Dieu et ne respecte pas son prochain. L'autre personnage est une veuve, une personne qui se trouve en situation de faiblesse. Dans la Bible, la veuve et l'orphelin sont les catégories les plus nécessiteuses, parce que sans défense et privées de moyens. La veuve va voir le juge et lui demande justice. Ses possibilités d'être écoutée sont presque nulles, parce que le juge la méprise et elle ne peut faire aucune pression sur lui. Elle ne peut pas non plus faire appel à des principes religieux parce que le juge ne craint pas Dieu. Cette veuve semble donc privée de toute possibilité. Mais elle insiste, elle demande sans se lasser. Elle est importune et ainsi, à la fin, elle réussit à obtenir le résultat du juge. C'est à ce moment-là que Jésus fait une réflexion en utilisant l'argument a fortiori: si un juge inique se laisse, à la fin, convaincre par la prière d'une veuve, Dieu, qui est bon, exaucera d'autant plus celui qui le prie. Dieu, en effet, est la générosité en personne, Il est miséricordieux et Il est donc toujours disposé à écouter les prières. Donc, nous ne devons jamais désespérer, mais persévérer toujours dans la prière.

La conclusion du passage évangélique parle de la foi: «le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?» (Lc 18, 8). C'est une question qui veut susciter en nous une croissance de la foi. Il est en effet clair que la prière doit être une expression de foi, autrement il ne s'agit pas d'une authentique prière. Si un homme ne croit pas en la bonté de Dieu, il ne peut pas prier de manière vraiment adaptée. La foi est essentielle comme fondement de l'attitude de la prière. C'est ce qu'ont fait les six nouveaux saints qui sont aujourd'hui proposés à la vénération de l'Église universelle: Stanisław Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross MacKillop, Giulia Salzano et Battista Camilla Da Varano.

Saint Stanisław Kazimierczyk, religieux du XVe siècle, peut être pour nous aussi un exemple et un intercesseur. Toute sa vie est liée à l'Eucharistie. Tout d'abord dans l'église du Corpus Domini de Kazimierz, dans l'actuelle Cracovie, où, aux côtés de sa mère et de son père, il apprit la foi et la piété; où il prononça ses vœux religieux chez les Chanoines Réguliers; où il travailla comme prêtre et éducateur, attentif au soin des nécessiteux. Il était cependant particulièrement lié à l'Eucharistie à travers l'amour ardent pour le Christ présent sous les espèces du pain et du vin; en vivant le mystère de la mort et de la résurrection, qui, sans effusion de sang, s'accomplit durant la Sainte Messe; à travers la pratique de l'amour du prochain, dont la Communion est la source et le signe.

Frère André Bessette, originaire du Québec, au Canada, et religieux de la Congrégation de la Sainte-Croix, connut très tôt la souffrance et la pauvreté. Elles l'ont conduit à recourir à Dieu par la prière et une vie intérieure intense. Portier du collège Notre Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et s'efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui. Très peu instruit, il a pourtant compris où se situait l'essentiel de sa foi. Pour lui, croire signifie se soumettre librement et par amour à la volonté divine. Tout habité par le mystère de Jésus, il a vécu la béatitude des cœurs purs, celle de la rectitude personnelle. C'est grâce à cette simplicité qu'il a permis à beaucoup de voir Dieu. Il fit construire l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal dont il demeura le gardien fidèle jusqu'à sa mort en 1937. Il y fut le témoin d'innombrables guérisons et conversions. «Ne cherchez pas à vous faire enlever les épreuves» disait-il, «demandez plutôt la grâce de bien les supporter». Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence. Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir toujours présent au cœur de notre vie! Puisse l'exemple du Frère André inspirer la vie chrétienne canadienne!

Lorsque le Fils de l'Homme viendra pour rendre justice aux élus, trouvera-t-il la foi sur la terre? (cf. Lc 18, 8). Aujourd'hui nous pouvons dire que oui, avec soulagement et fermeté, en contemplant des figures comme celles de Mère Cándida Maria de Jesús Cipitria y Barriola. Cette jeune fille d'origine modeste, avec un cœur dans lequel Dieu mit son sceau et qui, très rapidement, la conduisit, grâce à l'aide de ses directeurs spirituels jésuites, à prendre la ferme résolution de vivre «uniquement pour Dieu». Une décision qu'elle maintiendra fidèlement, comme elle s'en souviendra elle-même lorsqu'elle sera sur le point de mourir. Elle vécut pour Dieu et pour ce qu'Il désire le plus: parvenir à tous, apporter à tous l'espérance qui ne vacille pas, tout spécialement à ceux qui en ont le plus besoin. «Là où il n'y a pas de place pour les pauvres, il n'y en a pas non plus pour moi» disait la nouvelle sainte qui, avec des ressources limitées, réussit à entraîner d’autres Sœurs à suivre Jésus et à se consacrer à l'éducation et à la promotion de la femme. C'est ainsi que naquirent les Filles de Jésus, qui trouvent aujourd'hui en leur fondatrice un modèle de vie très élevé à imiter, et une mission passionnante à poursuivre dans les nombreux pays où sont arrivés l'esprit et le désir ardent d'apostolat de Mère Cándida.

«Souviens-toi de ceux qui étaient tes enseignants — c'est à partir d'eux que tu peux apprendre la sagesse qui conduit au salut à travers la foi au Christ Jésus». Pendant de nombreuses années, d'innombrables jeunes, dans toute l'Australie, ont été bénis par des enseignants qui étaient inspirés par le courageux et saint exemple de zèle, de persévérance et de prière de Mère Mary MacKillop. Elle se consacra comme jeune femme à l'éducation des pauvres sur le terrain difficile et exigeant de l'Australie rurale, inspirant d'autres femmes à la rejoindre dans ce qui fut la première communauté de religieuses du pays. Elle pourvut aux besoins de chaque jeune qui lui était confié, sans considérer ni sa condition, ni sa richesse, lui fournissant une formation aussi bien intellectuelle que spirituelle. Malgré de nombreux défis, ses prières à saint Joseph et son inépuisable dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, auquel elle dédia sa nouvelle congrégation, ont donné à cette sainte femme les grâces nécessaires pour rester fidèle à Dieu et à l'Église. Par son intercession, que les disciples d'aujourd'hui continuent à servir Dieu et l'Église avec foi et humilité!

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, en Campanie, dans le sud de l'Italie, le Seigneur appela une jeune institutrice, Giulia Salzano, et en fit une apôtre de l'éducation chrétienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur de Jésus. Mère Giulia comprit bien l'importance de la catéchèse dans l'Église et, en unissant la préparation pédagogique à la ferveur spirituelle, elle se consacra à celle-ci avec générosité et intelligence, contribuant ainsi à la formation de personnes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Elle répétait à ses consœurs qu'elle désirait faire le catéchisme jusqu'à la dernière heure de sa vie, démontrant de tout son être que si «Dieu nous a créés pour Le connaître, L'aimer et Le servir en cette vie», il ne fallait rien placer avant cette mission. Que l'exemple et l'intercession de sainte Giulia Sarzano soutiennent l'Église dans son éternelle mission d'annoncer le Christ et de former d'authentiques consciences chrétiennes.

Sainte Battista Camilla Varano, moniale clarisse du XVe siècle, témoigna jusqu'au bout le sens évangélique de la vie, spécialement en persévérant dans la prière. Entrée à 23 ans au monastère d'Urbin, elle s'inséra en personne dans ce vaste mouvement de réforme de la spiritualité féminine franciscaine qui entendait pleinement récupérer le charisme de sainte Claire d'Assise. Elle promut de nouvelles fondations monastiques à Camerino, où elle fut plusieurs fois élue abbesse, à Fermo et à San Severino. La vie de sainte Battista, totalement immergée dans les profondeurs divines, fut une ascension constante sur la voie de la perfection, avec un amour héroïque envers Dieu et le prochain. Elle fut marquée par de grandes souffrances et des consolations mystiques. Elle avait en effet décidé, comme elle l'écrit elle-même, d'«entrer dans le Très Saint Cœur de Jésus et de se noyer dans l'océan de ses très dures souffrances». A une époque où l'Église souffrait d'un relâchement des mœurs, elle parcourut de manière décidée la voie de la pénitence et de la prière, animée par l'ardent désir de renouvellement du Corps mystique du Christ.

Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui resplendit dans l'Église et transparaît aujourd'hui sur le visage de ces frères et sœurs. Jésus invite aussi chacun d'entre nous à le suivre pour avoir en héritage la Vie éternelle. Laissons-nous attirer par ces exemples lumineux, laissons-nous conduire par leurs enseignements, afin que notre existence soit un cantique de louange à Dieu. Que la Vierge Marie et l'intercession des six nouveaux saints que nous vénérons aujourd'hui avec joie, obtiennent cette grâce pour nous. Amen.

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101017_canonizations.html


Saint Camilla Battista Varano

Also known as

Battista Varano

Camilla da Varano

Memorial

31 May

Profile

Born to the wealthy nobility; her father was the prince of CamerinoItaly. Camilla early felt a call to the religious life, which her family initially opposed, hoping for a good marriage for her. She became a Poor Clare nun in UrbinoItaly at age 23. Abbess of the convent of Santa Maria Nuova at CamarinoItaly which her father had restored for her. In 1502 her father and brothers were all killed for political reasons. In 1505Pope Julius II sent her to found a Poor Clare convent in FermoItaly. In 1521 she helped institute the rule of the Poor Clares in San Severino MarcheItaly. Visionary; the visions of angels helped her understand several theological concepts. Stigmatist.

Born

9 April 1458 in CamerinoMacerataItaly

Died

31 May 1524 in CamerinoMacerataItaly of natural causes

interred in the Poor Clare monastery in Camerino

Beatified

7 April 1843 by Pope Gregory XVI (cultus confirmed)

19 December 2005 by Pope Benedict XVI (decree of heroic virtues)

Canonized

17 October 2010 Pope Benedict XVI

Additional Information

Catholic Encyclopedia

Dictionary of Saintly Women

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Hagiography Circle

Wikipedia

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Monastero Santa Chiara

Santi e Beati

Works

Praises of the Visions of Christ, 1479 – 1481

Remembrances of Jesus, 1483

Treatise on the Mental Sufferings of Jesus Christ our Lord, 1488

The Spiritual Life, 1491

Readings

Two angels came to me, dressed in resplendent white garments which I have seen only worn by Jesus. They had wings of gold. One of them took my soul from the right side, the other from the left side, and they elevated it in the air, laying it down near the crucified feet of the Son of God made Man. This state lasted about two months almost continually; I seem to walk, to speak, and do what I wished, deprived however of my soul. It remained there where the two Angels had placed it but they never abandoned it. They (the celestial spirits) declare to me that they were so intimate with God that God is not ever separated from them. They also explained to me that the Seraphim were likewise united to the Cherubim in that none of them could ever go without the other to a soul.

– from The Spiritual Life by Saint Camilla

MLA Citation

“Saint Camilla Battista Varano“. CatholicSaints.Info. 9 June 2020. Web. 31 May 2021. <https://catholicsaints.info/saint-camilla-battista-varano/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-camilla-battista-varano/

Santa (allora beata) Camilla Battista da Varano, 1898

Blessed Baptista Varani

 (Varano).

An ascetical writer, b. at Camerino, in the March of Ancona, 9 Apr., 1458; d. there, 31 May, 1527. Her father, Julius Caesar Varano or de Varanis, Duke of Camerino, belonged to an illustrious family; her mother, Joanna Malatesta, was a daughter of Sigismund, Prince of Rimini. At baptism Baptista received the name of Camilla. Of the first ten and the last twenty-three years of her life little or nothing is known; our knowledge of the intervening years is derived almost entirely from her own writings. This revelation of herself was brought about through the influence of her confessor, Blessed Peter of Mogliano, provincial of the Franciscans in the Marches (1490). It seems to have been the eloquence of Mogliano that brought about the "conversion" of Baptista, who, for a time at least, appears to have been captivated by the glamour of the world. Her father did all in his power to force his daughter into a brilliant marriage, even to the extent of imprisoning her. But Baptista resisted his plans so firmly that after two years and a half he restored her to liberty, for fear, as he said, of drawing upon himself the Divine vengeance, and gave his consent to her becoming a nun. On 14 Nov., 1481, Baptista entered the monastery of the Poor Clares at Urbino. Not long afterwards her father founded a new monastery of that order at Camerino, and presented it to his daughter. Baptista introduced the primitive observance of the rule there, and thenceforth her vigorous and impressive personality found scope not only in the administration of this monastery, of which she became the first abbess, but also in the production of various literary works. These include the: "Recordationes et instructiones spirituales novem", which she wrote about 1491; "Opus de doloribus mentalibus D.N.J.C.", written during 1488-91 and first published at Camerino in 1630; "Liber suae conversionis", a story of her life, written in 1491, and first published at Macerata in 1624. These works have been edited by the Bollandists in connection with some of Baptista's letters. But most of her "Epistolae spirituales ad devotas personas" as well as her "Carmina pleraque latina et vulgaria" are still unpublished.

As a whole the writings of Baptista are remarkable for originality of thought, striking spirituality, and vividly pictorial language. Both St. Philip Neri and St. Alphonsus have recorded their admiration for this gifted woman who wrote with equal facility in Latin and Italian, and who was accounted one of the most brilliant and accomplished scholars of her day. Baptista died on the feast of Corpus Christi, and was buried in the choir of her monastery. Thirty years later her body was exhumed and was found in a state of perfect preservation. It was reburied to be again exhumed in 1593. The flesh was then reduced to dust but the tongue still remained quite fresh and red. The immemorial cultus of Baptista was approved by Gregory XVI in 1843, and her feast is kept in the Franciscan Order on 2 June.

Sources

Acta SS., May, VII (Antwerp, 1688), 476-514; WADDING, Annales Minorum ad annum 1509, n. 25; IDEM, Scriptores ord. Min. (3rd ed., 1906), 36; SBARALEA, Supplementum, pt. I (1908), 113-114; LEON DE CLARY, Lives of the Saints and Blessed of the Three Orders of St. Francis, II (Taunton, 1886), 315-48; DE RAMBUTEAU, La Bienheureuse Varani, Princesse de Camerino et religieuse franciscaine (Paris, 1906); JORGENSEN, I det Hoje (Copenhagen, 1908), German tr. in Excelsis (Kempten and Munich, 1911), which contains a charming sketch of Baptista and gives us a glimpse of her poetic talent. For an appreciation of her poetry see CRESCIMBENI, Storia della volgare poesia, I, lib. 2, cap. xiii.

Woywood, Stanislaus. "Blessed Baptista Varani." The Catholic Encyclopedia. Vol. 16 (Index). New York: The Encyclopedia Press, 1914. 31 May 2021 <http://www.newadvent.org/cathen/16006c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Omnes sanctae Virgines et Viduae, orate pro nobis.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1914. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/16006c.htm

Dictionary of Saintly Women – Blessed Baptista Varani

Article

Blessed Baptista Varani, or Camilla, May 31. O.S.F. +1527. Her family were princes of Camerino, in Umbria. Her father, Julius Caesar Varano, or Verano, served with distinction, first in the wars of Venice, and afterwards under Matthias Corvinus, King of Hungary, and was at one time Viceroy of Naples for King Ferdinand. Her mother was Joanna Malatesta of Rimini. They had four sons and one daughter, called at first Camilla. She was born in troubled times. Two of her father’s brothers, with their sons, had been put to death for being implicated in a conspiracy. In 1481 Camilla took the veil at Urbino, and with it the name of Baptista. After a few years she returned to Camerino, and was made abbess of the nuns of the Order of Saint Clara there. She wrought miracles, and was revered as a saint by the people of Camerino during her life. She was a mystic, and received many marks of divine favour. She was carried in the spirit by two angels to the foot of the cross, and remained there two months. Christ placed three lilies on her breast. She had revelations of the mental sufferings of Christ, and wrote an account of them.

In 1502 the Camerentines gave themselves up to Pope Alexander VI. His son, Caesar Borgia, cruelly slaughtered Baptista’s father, who had ruled virtuously for nearly half a century, and three of his sons; the youngest survived, his father having sent him with the treasure to Venico at the beginning of the war. He was eventually reinstated is his possessions, and, after the death of Alexander, the two following Popes confirmed him in the principality or dukedom of Camerino. In 1527, on the death of Baptista, this brother, John Mary, made a magnificent funeral in her honour, and the people began at once to venerate her as a great saint.

MLA Citation

Agnes B C Dunbar. “Blessed Baptista Varani”. A Dictionary of Saintly Women1904. CatholicSaints.Info. 21 September 2012. Web. 31 May 2021. <http://catholicsaints.info/dictionary-of-saintly-women-blessed-baptista-varani/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/dictionary-of-saintly-women-blessed-baptista-varani/

PAPAL MASS FOR THE CANONIZATION OF NEW SAINTS:






HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

St. Peter's Square

Sunday, 17 October 2010


Dear Brothers and Sisters,

The celebration of holiness is renewed today in St Peter's Square. I joyfully address my cordial welcome to you who have come from even very far away to take part in it. I offer a special greeting to the Cardinals, to the Bishops and to the Superiors General of the Institutes founded by the new Saints, as well as to the Official Delegations and to all the Civil Authorities. Let us seek together to understand what the Lord tells us in the Sacred Scriptures proclaimed just now. This Sunday's Liturgy offers us a fundamental teaching: the need to pray always, without tiring. At times we grow weary of praying, we have the impression that prayer is not so useful for life, that it is not very effective. We are therefore tempted to throw ourselves into activity, to use all the human means for attaining our goals and we do not turn to God. Jesus himself says that it is necessary to pray always, and does so in a specific parable (cf. Lk 18: 1-8).

This parable speaks to us of a judge who does not fear God and is no respecter of persons: a judge without a positive outlook, who only seeks his own interests. He neither fears God's judgement nor respects his neighbour. The other figure is a widow, a person in a situation of weakness. In the Bible, the widow and the orphan are the neediest categories, because they are defenceless and without means. The widow goes to the judge and asks him for justice. Her possibilities of being heard are almost none, because the judge despises her and she can bring no pressure to bear on him. She cannot even appeal to religious principles because the judge does not fear God. Therefore this widow seems without any recourse. But she insists, she asks tirelessly, importuning him, and in the end she succeeds in obtaining a result from the judge. At this point Jesus makes a reflection, using the argument a fortiori: if a dishonest judge ends by letting himself be convinced by a widow's plea, how much more will God, who is good, answer those who pray to him. God in fact is generosity in person, he is merciful and is therefore always disposed to listen to prayers. Therefore we must never despair but always persist in prayer.

The conclusion of the Gospel passage speaks of faith: "When the Son of Man comes, will he find faith on earth?" (Lk 18: 8). It is a question that intends to elicit an increase of faith on our part. Indeed it is clear that prayer must be an expression of faith, otherwise it is not true prayer. If one does not believe in God's goodness, one cannot pray in a truly appropriate manner.

Faith is essential as the basis of a prayerful attitude. It was so for the six new Saints who are held up today for the veneration of the universal Church: Stanisław Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross MacKillop, Giulia Salzano and Battista Camilla Varano.

St Stanisław Kazimierczyk, a religious of the 15th century, can also be an example and an intercessor for us. His whole life was bound to the Eucharist, first of all in the Church of Corpus Domini in Kazimierz, known today as Krakow, where, beside his mother and father, he learned faith and piety. Here he made his religious vows with the Canons Regular; here he worked as a priest and educator, attentive to the care of the needy. However, he was linked in a special way to the Eucharist through his ardent love for Christ present under the species of the Bread and the Wine; by living the mystery of his death and Resurrection, which is fulfilled in an unbloody way in the Holy Mass; by the practice of love for neighbour, of which Communion is a source and a sign.

Bro. André Bessette, a native of Quebec in Canada, and a religious of the Congregation of the Holy Cross, experienced suffering and poverty at a very early age. They led him to have recourse to God through prayer and an intense inner life. As porter of the College of Notre Dame in Montreal, he demonstrated boundless charity and strove to relieve the distress of those who came to confide in him. With very little education, he had nevertheless understood where the essential of his faith was situated. For him, believing meant submitting freely and through love to the divine will. Wholly inhabited by the mystery of Jesus, he lived the beatitude of pure of heart, that of personal rectitude. It is thanks to this simplicity that he enabled many people to see God. He had built the Oratory of St Joseph of Mount Royal, whose faithful custodian he remained until his death in 1937. He was the witness of innumerable cures and conversions. "Do not seek to have your trials removed", he said, "ask rather for the grace to bear them well". For him, everything spoke of God and of God's presence. May we, in his footsteps, seek God with simplicity in order to discover him ever present in the heart of our life! May the example of Bro. André inspire Canadian Christian life!

When the Son of man comes to do justice to the chosen ones, will he find this faith on earth? (cf. Lk 18: 8). Today, contemplating figures such as Mother Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, we can say "yes" with relief and firmness. That girl of simple origins on whose heart God had set his seal and whom he brought very soon, with the guidance of her Jesuit spiritual directors, to make the firm decision to live "for God alone". She faithfully kept to her decision as she herself recalled when she was about to die. She lived for God and for what he most desires: to reach everyone, to bring everyone the hope that does not disappoint, especially to those who need it most. "Where there is no room for the poor, there is no room for me either" the new Saint said, and with limited means she imbued the other Sisters with the desire to follow Jesus and to dedicate themselves to the education and advancement of women. So it was that the Hijas de Jesús [Daughters of Jesus] came into being; today they have in their Foundress a very lofty model of life to imitate and an exciting mission to carry on Mother Cándida's apostolate with her spirit and aspirations, in many countries.

"Remember who your teachers were from these you can learn the wisdom that leads to salvation through faith in Christ Jesus". For many years countless young people throughout Australia have been blessed with teachers who were inspired by the courageous and saintly example of zeal, perseverance and prayer of Mother Mary MacKillop. She dedicated herself as a young woman to the education of the poor in the difficult and demanding terrain of rural Australia, inspiring other women to join her in the first women's community of religious sisters of that country. She attended to the needs of each young person entrusted to her, without regard for station or wealth, providing both intellectual and spiritual formation. Despite many challenges, her prayers to St Joseph and her unflagging devotion to the Sacred Heart of Jesus, to whom she dedicated her new congregation, gave this holy woman the graces needed to remain faithful to God and to the Church. Through her intercession, may her followers today continue to serve God and the Church with faith and humility!

In the second half of the 19th century, in Campania, in the south of Italy, the Lord called a young elementary teacher, Giulia Salzano, and made her an apostle of Christian education, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of the Sacred Heart. Mother Gulia understood well the importance of catechesis in the Church and, combining pedagogical training with spiritual fervour, dedicated herself with generosity and intelligence, contributing to the formation of people of every age and social class. She would repeat to the Sisters that she wished to catechize to the very last hour of her life, showing with her whole self that if "God created us to know him, love him and serve him in this life", it is necessary to put nothing before this task. May the example and intercession of St Giulia Salzano sustain the Church in her perennial duty to proclaim Christ and to form authentic Christian consciences.

St Battista Camilla Varano, a Poor Clare nun of the 15th century, witnessed to the deep evangelical meaning of life, especially through persevering prayer. She entered the monastery in Urbino at the age of 23, fitting into that vast movement of the reform of Franciscan female spirituality which aimed to recover fully the charism of St Clare of Assisi. She promoted new monastic foundations in Camerino where she was several times elected Abbess, in Fermo and in San Severino. St Battista's life, totally immersed in divine depths, was a constant ascent on the way of perfection, with a heroic love of God and neighbour. She was marked by profound suffering and mystic consolation; in fact she had decided, as she herself writes, "to enter the most Sacred Heart of Jesus and to drown in the ocean of his most bitter suffering". In a period in which the Church was undergoing a period of moral laxity, she took with determination the road of penance and prayer, enlivened by an ardent desire for the renewal of the Mystical Body of Christ.

Dear brothers and sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that is resplendent in the Church and today shines out on the faces of these brothers and sisters of ours. Jesus also invites each one of us to follow him in order to inherit eternal life. Let us allow ourselves to be attracted by these luminous examples and to be guided by their teaching, so that our life may be a canticle of praise to God. May the Virgin Mary and the intercession of the six new Saints whom we joyfully venerate today obtain this for us. Amen.

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101017_canonizations.html

Santa Chiara, Camilla Battista da Varano e il beato Pietro da Mogliano, olio su tela del 1760 circa, pala d'altare della chiesa di Santa Chiara di Camerino


Santa Battista (Camilla) Varano Clarissa Francescana

31 maggio

Camerino, 9 aprile 1458 - Camerino, 31 maggio 1524

Figlia del principe Giulio Cesare da Varano nasce a Camerino il 9 aprile 1458 e all'età di 23 anni, il 14 novembre 1481, abbraccia la regola delle Clarisse di Urbino, prendendo il nome di suor Battista e potendo vestire l'abito dell'Ordine. Poco dopo fonderà a Camerino un monastero di cui diventerà abbadessa. Famoso fu il suo libro «I dolori mentali di Gesù nella sua Passione». Divenne un punto di riferimento per tutta Camerino. Morì il 31 maggio 1524, i funerali si svolsero nel cortile del palazzo paterno. Attualmente è beata per la Chiesa.

Martirologio Romano: A Camerino nelle Marche, beata Battista (Camilla) Varano, badessa del monastero delle Clarisse fondato da suo padre, che sperimentò grandi sofferenze e mistiche consolazioni.

Figlia illegittima di Giulio Cesare Da Varano signore di Camerino, Camilla nacque il 9 aprile 1458 e crebbe a corte sotto lo sguardo di Giovanna Malatesti sposa del “magnifico signore”.

Molte notizie della sua vita le ha descritte lei stessa in una lunga lettera autobiografica (conosciuta come Vita spirituale) diretta al francescano Domenico da Leonessa che indirettamente aveva fatto iniziare il suo cammino interiore quando, predicando a Camerino il venerdì santo del 1466 o 1468 e descrivendo la Passione di Gesù, colpì la fantasia della bambina che poco tempo dopo fece voto di piangere almeno una lacrima ogni venerdì sulla Passione di Cristo, secondo l’esortazione del predicatore. Però quanto dapprima sembrava un gioco, le costò sempre più fatica, perché la ragazza, educata in lettere antiche e moderne, confesserà che si sentiva più incline al canto, alla danza e agli svaghi che a devozioni e pie letture e la vista di persone consacrate la irritava. Solo la sua indomita volontà supplì l’entusiasmo perduto per la preghiera del venerdì: «Beata quella creatura che per nessuna tentazione tralascia il bene incominciato!», dirà poi. Così pian piano la lacrima produsse preghiera, meditazione, digiuno e impegno ad evitare almeno il venerdì qualche difetto, però confessa: «facevo tutto questo bene non solo per aver premio in cielo, ma molto più in terra [...] Intensificavo la preghiera per timore dell’inferno».

Sui diciotto anni d’età cominciò a sentire interiormente l’invito a farsi suora, ciò le ripugnava perché «non si sentiva il cuore libero da alcune passioni, di cui deve essere totalmente libero chi veramente vuol servire Dio». Nonostante il contrasto, perseverò nella preghiera da cui ritraeva «una certa tranquillità e pace»; la resistenza all’invito divino cessò un venerdì e, dopo un forte conflitto psico-fisico da farla abbondantemente sudare, la ventunenne Camilla decise di offrire la vita a Cristo, il quale iniziò subito a ricolmarla di straordinarie esperienze mistiche. Ma iniziò l’opposizione paterna durata due anni e mezzo e fatta di lusinghe, minacce, prigione: in questo tempo di combattimento Camilla ebbe la visione di Gesù che esce dal suo cuore e le cammina davanti e quella del suo nome scritto sul cuore di Cristo: «Io ti amo, Camilla».

Il 14 novembre 1481 poté entrare nel monastero delle Sorelle Povere di santa Chiara a Urbino, assumendo il nome di suor Battista. Durante il noviziato appuntò le parole udite da Cristo fino allora, riscrivendole nel 1491: è l’opera I ricordi di Gesù.

Per disposizione dei superiori, con otto consorelle lasciò Urbino per il nuovo monastero di Camerino che lei volle fondato sulla Regola di santa Chiara senza attenuanti e dove entrò il 4 gennaio 1484. Si susseguirono altri doni straordinari dello Sposo divino di cui parla nell’Autobiografia: illuminazioni interiori, estasi che l’immergevano nelle profondità divine, visioni di angeli, di santa Chiara e di santa Caterina da Bologna, ecc. Per cinque anni suor Battista contemplò i piedi crocifissi di Cristo che poté abbracciare e baciare con amore e devozione. Di tutte queste grazie lei scrive: «È meglio parlare poco del molto che del poco dire troppo».

Nell’anno di permanenza al monastero di Urbino il Signore le aveva rivelato le sofferenze provate nel cuore durante la passione, che diventarono l’argomento principe della meditazione di Camilla Battista. Poco prima dell’agosto 1488 lei ebbe un’insistente ispirazione a mettere sulla carta quelle rivelazioni e Cristo stesso le suggerì l’artificio dell’anonimato. Così suor Battista finge di averne sentito parlare da una suora di Urbino. I dolori mentali di Gesù nella sua Passione è la più nota opera della santa che scrive: essendo Gesù persona divina, l’amore del suo cuore era infinito, di conseguenza non ebbero limite anche i suoi dolori interiori (mentali), raggiungendo il culmine nell’agonia del Getzemani, perciò dice: come chi si accontenta di una goccia di miele all’esterno di un vaso non sa quanto è racchiuso all’interno, così chi meditando si ferma al dolore fisico del Signore non comprenderà l’infinita sofferenza che Egli provò nel cuore. Lei aveva deciso di «entrare nel sacratissimo Cuore di Gesù e di annegare nell’oceano delle sue acerbissime sofferenze», come pure che «tutti i giorni dell’anno fossero per lei come un Venerdì Santo». Dietro sua insistenza e secondo quanto le era stato promesso, Gesù glieli fece assaporare dall’ottobre 1488 al 1493 attraverso il silenzio di Dio, una presenza-assenza di Colui che era l’unico motivo della sua vita, per lei esperienza angosciante, simile all’abbandono che Cristo stesso aveva provato nella sua passione.

Poco tempo dopo Camilla Battista provò un altro genere di sofferenze. Nel 1502 Cesare Borgia detto il Valentino, figlio di papa Alessandro VI, aveva iniziato a spodestare i signorotti del territorio pontificio per renderlo tutto direttamente soggetto al governo pontificio. A Camerino Giulio Cesare da Varano preparò la difesa insieme ai figli Venanzio, Annibale e Pirro, dopo aver inviato a Venezia il figlio minore Giovanni Maria con la madre e il tesoro di stato per salvare la dinastia e aver fatto partire l’amata Camilla con una consorella alla volta di Fermo. Non accolta, Camilla Battista proseguì per il regno di Napoli e ad Atri fu ospitata da Isabella Piccolomini moglie del duca Matteo Acquaviva Aragona. Intanto il 21 luglio a Camerino Giulio Cesare e i figli furono fatti prigionieri e il 9 ottobre trucidati il primo nella fortezza di Pergola e gli altri nella torre di Cattolica. Ferita nei sentimenti naturali,lei trovò rifugio nel Cuore del suo amatissimo Sposo. Dopo la morte di Alessandro VI (18 settembre 1503), Giovanni Maria da Varano restaurava la signoria a Camerino non senza vendette sui nemici, vi tornò anche la sorella che di tutte le dolorose vicende mai disse una parola di riprovazione.

Più volte nel suo monastero, oltre che vicaria, fu eletta abbadessa dalle consorelle che l’amavano e delle quali “lei pensava sempre bene e ne scusava i difetti”, come scrive il testimone Antonio da Segovia, monaco olivetano che riporta questa preghiera di Camilla Battista: “Quando sentirò di avere questa grazia, cioè fare del bene con perfetto cuore a chi mi fa male, dire bene e lodare senza ipocrisia chi so che dice male di me e a torto mi biasima, allora Padre dolcissimo mi riterrò tua vera figlia per la reale conformità fra me e il tuo dolcissimo figlio Cristo Gesù crocifisso, unico bene dell’anima mia”.

Camilla Battista continuò ad avanzare nella via della perfezione con un’eroica amore verso Dio, pur affermando nelle sue opere che l’uomo è incapace di corrispondere all’infinita carità di Dio che si china verso le vilissime creature, tanto che lei, dopo una straordinaria illuminazione interiore, aveva esclamato: «O pazzia, o pazzia! Nessun vocabolo mi pareva più vero e conveniente a tanto amore». Di conseguenza lei stessa si stimava degna dell’inferno e di essere posta sotto i piedi di Giuda, ma con evidente paradosso aggiungeva: «Purché là ti ami, mio Dio!». Una volta ebbe la transverberazione: «Mentre entravo in chiesa per la celebrazione del vespro, guardai verso il Santo Sacramento e mi parve che da quello ne uscisse una saetta che mi ferì il cuore di amore divino».

Coltivò pure un amore alla più alta povertà personale e comunitaria. Sempre aperta verso ogni necessità altrui, da Giulio II fu inviata a fondare il monastero delle Clarisse di Fermo (1505-1506); per circa dieci mesi (1521-1522) si fermò nella città di Sanseverino Marche dove, secondo una fondata ipotesi, si adoperò per plasmare la nuova comunità di Clarisse; scrisse lettere per incoraggiare o consigliare monache e laici o per intercedere in favore di due camerti condannati a morte. Una sua consorella attesta che suor Battista era “talmente assorta dallo zelo delle anime che si sentiva ardere e non aveva altra consolazione né altro pasto se non questo e quando parlava della salvezza delle anime sembrava che languisse”, inoltre afferma che suor Battista “spesso ardeva talmente per il desiderio di rinnovamento della Chiesa da non poter dormire o mangiare né ascoltare chi le parlava, in modo che alle volte per questo si ammalava gravemente”: era il tempo in cui la Chiesa di Cristo manifestava un rilassamento di costumi che nel 1517 aveva indotto Martin Lutero al distacco dalla Chiesa romana. Verso il 1521, su richiesta di un religioso, scrisse l’opera La purità del cuore, sublime itinerario di perfezione che ci comunica la sua straordinaria esperienza di vita. Vi leggiamo tra l’altro: «I guardiani della città sono i prelati che hanno il dovere della cura delle anime, che sono la bella città di Dio […] Questi prelati indiscreti sono sì guardiani delle mura cerimoniali ma non delle mura dei buoni e santi costumi. Guai a tali prelati che dissipano il gregge del Signore!», ma la conclusione fa di Camilla Battista un’illuminata amante della Chiesa della quale brama la “renovazione” suggerendone il mezzo: «Dio, con somma e stabile provvidenza, lascia che avvengano queste cose che non tocca a noi poveri uomini giudicare. Non per questo dobbiamo smettere di onorare tali prelati, anzi dobbiamo frequentemente pregare per loro […] e l’orazione per loro tornerà a beneficio proprio».

Camilla Battista, che aveva ardentemente desiderato di morire per essere con Cristo, fu accolta nella gloria di Dio il 31 maggio 1524 durante un’epidemia di peste.

Riconosciuto da Gregorio XVI nel 1843 il culto ininterrotto a lei attribuito, nel 1891 Leone XIII approvò gli atti del processo che, in vista della canonizzazione, si era svolto presso la Curia Arcivescovile di Camerino e nel 1893 approvò i suoi scritti. Benedetto XVI l’ha canonizzata il 17 ottobre 2010.

Autore: Silvano Bracci

Ercole Ramazzani  (1535–1598), La Liberazione delle anime del Purgatorio , 1586, 382 x 184, Matelica, chiesa di San Francesco  


Figlia del principe Giulio Cesare Da Varano, signore di Camerino, sostenitore delle arti, abile nelle armi, buon diplomatico, generoso con il popolo, vendicativo con i nemici e dedito alle avventure sentimentali.

Il principe a vent’anni si era sposato con la dodicenne Giovanna, figlia di Sigismondo Malatesta di Rimini, dalla quale ebbe successivamente tre figli, ma come già detto, non disdegnando altri legami amorosi, aveva avuto altri cinque figli illegittimi, i quali comunque furono educati a corte insieme agli altri tre.

Ed è dall’unione con la nobildonna Cecchina di Mastro Giacomo che nacque Camilla il 9 aprile 1458, primogenita di tutti i figli. Cresciuta ed educata nel palazzo paterno, essa assimilò anche lo spirito guerriero del padre, dedicando il suo tempo alle gioie giovanili come suonare, ballare, cantare e fare pazzie, così come lo racconta lei stessa nella sua autobiografia.

Aveva da bambina fatto un voto, dopo aver ascoltato una predica del francescano Domenico da Leonessa, ed era quello di versare una lacrima ogni venerdì in ricordo della Passione di Gesù. Ma questo voto mal si conciliava con la vita frivola e gioiosa che conduceva, perciò quando non le riusciva di versarla, ci rimaneva male per tutta la settimana, ma poi crescendo e leggendo libri spirituali, tale pratica le riuscì facilmente, tanto da essere punzecchiata dall’ironia degli altri.

Diciottenne pensò di ritirarsi a vita religiosa, ma in lei si accese una lotta, perché si sentiva attratta anche dalla vita gaudente e mondana, ma passate e vinte le tentazioni, decise per il chiostro. Qui sorsero però le difficoltà da parte del padre, il quale negò con caparbietà l’assenso, Camilla si ammalò per sette mesi, non accettando la volontà paterna che la osteggiava in ogni modo.

Passarono così due anni, ricevendo anche visioni celestiali, perché aveva ormai raggiunto una maturità e intensità spirituale verso Cristo; alla fine il principe acconsentì e il 14 novembre 1481, poté vestire l’abito francescano nel monastero di s. Chiara di Urbino, prendendo il nome di suor Battista. Il principe suo padre non si arrese alla lontananza e dopo aver comprato il monastero degli Olivetani, vicino Camerino, lo donò alle autorità francescane per farne un convento di clarisse, il cui nucleo doveva venire da Urbino.

Suor Battista fu una delle nove suore prescelte e il 4 gennaio 1484, sotto una grossa nevicata, fecero il loro ingresso con il concorso del popolo e di tutta la corte del principe.

Seguirono anni di grande misticismo, la Passione di Cristo continuò ad essere il suo punto di riferimento, specie sui dolori del suo Cuore umano-divino, i suoi elevati pensieri mistici, li scrisse in un libro “I dolori mentali di Gesù nella sua passione”, che divenne la guida per le meditazioni di futuri grandi santi.

Nei 1502 Cesare Borgia, chiamato ‘duca Valentino’, nell’intento di unificare l’intero territorio pontificio sotto il governo del papa Alessandro VI, suo padre, attaccava con la forza quelle Signorie locali, che non si sottomettevano volontariamente.

Il principe Da Varano mise al sicuro il figlio minore a Venezia con le donne, mentre con gli altri figli organizzava la resistenza di Camerino. Suor Battista, insieme ad un’altra consorella di nobile casato, dovette fuggire prima a Fermo e poi nel Regno di Napoli ad Atri, lì le raggiunsero le notizie che Cesare Borgia aveva fatto strangolare il padre a Pergola e il giorno dopo i suoi fratelli Annibale, Pirro e Venanzio nella rocca di Cattolica.

Passata la bufera dei Borgia al potere, suor Battista ritornò a Camerino, in cui era stata ripristinata la Signoria Da Varano con il giovane fratello Giovanni Maria e lì rimase fino alla morte come badessa, divenendo un punto di riferimento per tutti, autorità civili e religiose ed elevandosi sempre più nell’unione intima con Dio.

Camilla Battista morì a Camerino il 31 maggio 1524, durante un’epidemia di peste, i funerali si svolsero nel cortile del palazzo paterno..

Papa Gregorio XVI ne ha riconosciuto il culto e il titolo di beata il 7 aprile 1843, Benedetto XVI l’ha iscritta nel canone dei santi il 17 ottobre 2010.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90666







OMELIA DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI

Piazza San Pietro

Domenica, 17 ottobre 2010

Cari fratelli e sorelle!

Si rinnova oggi in Piazza San Pietro la festa della santità. Con gioia rivolgo il mio cordiale benvenuto a voi che siete giunti, anche da molto lontano, per prendervi parte. Un particolare saluto ai Cardinali, ai Vescovi e ai Superiori Generali degli Istituti fondati dai nuovi Santi, come pure alle Delegazioni ufficiali e a tutte le Autorità civili. Insieme cerchiamo di accogliere quanto il Signore ci dice nelle sacre Scritture poc’anzi proclamate. La liturgia di questa domenica ci offre un insegnamento fondamentale: la necessità di pregare sempre, senza stancarsi. Talvolta noi ci stanchiamo di pregare, abbiamo l’impressione che la preghiera non sia tanto utile per la vita, che sia poco efficace. Perciò siamo tentati di dedicarci all’attività, di impiegare tutti i mezzi umani per raggiungere i nostri scopi, e non ricorriamo a Dio. Gesù invece afferma che bisogna pregare sempre, e lo fa mediante una specifica parabola (cfr Lc 18,1-8).

Questa parla di un giudice che non teme Dio e non ha riguardo per nessuno, un giudice che non ha atteggiamento positivo, ma cerca solo il proprio interesse. Non ha timore del giudizio di Dio e non ha rispetto per il prossimo. L’altro personaggio è una vedova, una persona in una situazione di debolezza. Nella Bibbia, la vedova e l’orfano sono le categorie più bisognose, perché indifese e senza mezzi. La vedova va dal giudice e gli chiede giustizia. Le sue possibilità di essere ascoltata sono quasi nulle, perché il giudice la disprezza ed ella non può fare nessuna pressione su di lui. Non può nemmeno appellarsi a principi religiosi, poiché il giudice non teme Dio. Perciò questa vedova sembra priva di ogni possibilità. Ma lei insiste, chiede senza stancarsi, è importuna, e così alla fine riesce ad ottenere dal giudice il risultato. A questo punto Gesù fa una riflessione, usando l’argomento a fortiori: se un giudice disonesto alla fine si lascia convincere dalla preghiera di una vedova, quanto più Dio, che è buono, esaudirà chi lo prega. Dio infatti è la generosità in persona, è misericordioso, e quindi è sempre disposto ad ascoltare le preghiere. Pertanto, non dobbiamo mai disperare, ma insistere sempre nella preghiera.

La conclusione del brano evangelico parla della fede: «Il Figlio dell’uomo, quando verrà, troverà la fede sulla terra?» (Lc 18,8). E’ una domanda che vuole suscitare un aumento di fede da parte nostra. E’ chiaro infatti che la preghiera dev’essere espressione di fede, altrimenti non è vera preghiera. Se uno non crede nella bontà di Dio, non può pregare in modo veramente adeguato. La fede è essenziale come base dell’atteggiamento della preghiera. E’ quanto hanno fatto i sei nuovi Santi che oggi vengono proposti alla venerazione della Chiesa universale: Stanisław Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross MacKillop, Giulia Salzano e Battista Camilla Varano.

Święty Stanisław Kazimierczyk, zakonnik z XV wieku, i dla nas może być przykładem i orędownikiem. Całe Jego życie było związane z Eucharystią. Najpierw przez kościół Bożego Ciała na Kazimierzu w dzisiejszym Krakowie, gdzie u boku matki i ojca uczył się wiary i pobożności; gdzie złożył śluby zakonne u Kanoników Regularnych; gdzie pracował jako kapłan, wychowawca, opiekun potrzebujących. Przede wszystkim jednak był związany z Eucharystią przez żarliwą miłość do Chrystusa obecnego pod postaciami chleba i wina; przez przeżywanie tajemnicy Jego śmierci i zmartwychwstania, która w sposób bezkrwawy dokonuje się we Mszy św.; przez praktykę miłości bliźniego, której źródłem i znakiem jest Komunia.

[Traduzione: San Stanisław Kazimierczyk, religioso del XV secolo, può essere anche per noi esempio e intercessore. Tutta la sua vita era legata all’Eucaristia. Anzitutto nella chiesa del Corpus Domini in Kazimierz, nell’odierna Cracovia, dove, accanto alla madre e al padre, imparò la fede e la pietà; dove emise i voti religiosi presso i Canonici Regolari; dove lavorò come sacerdote, educatore, attento alla cura dei bisognosi. In modo particolare, però, era legato all’Eucaristia attraverso l’ardente amore per Cristo presente sotto le specie del pane e del vino; vivendo il mistero della morte e della risurrezione, che in modo incruento si compie nella Santa Messa; attraverso la pratica dell’amore al prossimo, del quale fonte e segno è la Comunione.]

Frère André Bessette, originaire du Québec, au Canada, et religieux de la Congrégation de la Sainte-Croix, connut très tôt la souffrance et la pauvreté. Elles l’ont conduit à recourir à Dieu par la prière et une vie intérieure intense. Portier du collège Notre Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et s’efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui. Très peu instruit, il a pourtant compris où se situait l’essentiel de sa foi. Pour lui, croire signifie se soumettre librement et par amour à la volonté divine. Tout habité par le mystère de Jésus, il a vécu la béatitude des cœurs purs, celle de la rectitude personnelle. C’est grâce à cette simplicité qu’il a permis à beaucoup de voir Dieu. Il fit construire l’Oratoire Saint Joseph du Mont Royal dont il demeura le gardien fidèle jusqu’à sa mort en 1937. Il y fut le témoin d’innombrables guérisons et conversions. «Ne cherchez pas à vous faire enlever les épreuves» disait-il, «demandez plutôt la grâce de bien les supporter». Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence. Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir toujours présent au cœur de notre vie! Puisse l’exemple du Frère André inspirer la vie chrétienne canadienne!

Cuando el Hijo del Hombre vendrá para hacer justicia a los elegidos, ¿encontrará esta fe en la tierra? (cf. Lc 18,18). Hoy podemos decir que sí, con alivio y firmeza, al contemplar figuras como la Madre Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola. Aquella muchacha de origen sencillo, con un corazón en el que Dios puso su sello y que la llevaría muy pronto, con la guía de sus directores espirituales jesuitas, a tomar la firme resolución de vivir «sólo para Dios». Decisión mantenida fielmente, como ella misma recuerda cuando estaba a punto de morir. Vivió para Dios y para lo que Él más quiere: llegar a todos, llevarles a todos la esperanza que no vacila, y especialmente a quienes más lo necesitan. «Donde no hay lugar para los pobres, tampoco lo hay para mí», decía la nueva Santa, que con escasos medios contagió a otras Hermanas para seguir a Jesús y dedicarse a la educación y promoción de la mujer. Nacieron así las Hijas de Jesús, que hoy tienen en su Fundadora un modelo de vida muy alto que imitar, y una misión apasionante que proseguir en los numerosos países donde ha llegado el espíritu y los anhelos de apostolado de la Madre Cándida.

“Remember who your teachers were – from these you can learn the wisdom that leads to salvation through faith in Christ Jesus.” For many years countless young people throughout Australia have been blessed with teachers who were inspired by the courageous and saintly example of zeal, perseverance and prayer of Mother Mary McKillop. She dedicated herself as a young woman to the education of the poor in the difficult and demanding terrain of rural Australia, inspiring other women to join her in the first women’s community of religious sisters of that country. She attended to the needs of each young person entrusted to her, without regard for station or wealth, providing both intellectual and spiritual formation. Despite many challenges, her prayers to Saint Joseph and her unflagging devotion to the Sacred Heart of Jesus, to whom she dedicated her new congregation, gave this holy woman the graces needed to remain faithful to God and to the Church. Through her intercession, may her followers today continue to serve God and the Church with faith and humility!

Nella seconda metà del secolo XIX, in Campania, nel sud dell’Italia, il Signore chiamò una giovane maestra elementare, Giulia Salzano, e ne fece un’apostola dell’educazione cristiana, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro Cuore di Gesù. Madre Giulia comprese bene l’importanza della catechesi nella Chiesa, e, unendo la preparazione pedagogica al fervore spirituale, si dedicò ad essa con generosità e intelligenza, contribuendo alla formazione di persone di ogni età e ceto sociale. Ripeteva alle sue consorelle che desiderava fare catechismo fino all’ultima ora della sua vita, dimostrando con tutta se stessa che se “Dio ci ha creati per conoscerLo, amarLo e servirLo in questa vita”, nulla bisognava anteporre a questo compito. L’esempio e l’intercessione di santa Giulia Salzano sostengano la Chiesa nel suo perenne compito di annunciare Cristo e di formare autentiche coscienze cristiane.

Santa Battista Camilla Varano, monaca clarissa del XV secolo, testimoniò fino in fondo il senso evangelico della vita, specialmente perseverando nella preghiera. Entrata a 23 anni nel monastero di Urbino, si inserì da protagonista in quel vasto movimento di riforma della spiritualità femminile francescana che intendeva recuperare pienamente il carisma di santa Chiara d’Assisi. Promosse nuove fondazioni monastiche a Camerino, dove più volte fu eletta abbadessa, a Fermo e a San Severino. La vita di santa Battista, totalmente immersa nelle profondità divine, fu un’ascesa costante nella via della perfezione, con un eroico amore verso Dio e il prossimo. Fu segnata da grandi sofferenze e mistiche consolazioni; aveva deciso infatti, come scrive lei stessa, di “entrare nel Sacratissimo Cuore di Gesù e di annegare nell’oceano delle sue acerbissime sofferenze”. In un tempo in cui la Chiesa pativa un rilassamento dei costumi, ella percorse con decisione la strada della penitenza e della preghiera, animata dall’ardente desiderio di rinnovamento del Corpo mistico di Cristo.

Cari fratelli e sorelle, rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che risplende nella Chiesa e oggi traspare sul volto di questi nostri fratelli e sorelle. Gesù invita anche ciascuno di noi a seguirlo per avere in eredità la vita eterna. Lasciamoci attrarre da questi esempi luminosi, lasciamoci guidare dai loro insegnamenti, perché la nostra esistenza sia un cantico di lode a Dio. Ci ottengano questa grazia la Vergine Maria e l’intercessione dei sei nuovi Santi che oggi con gioia veneriamo. Amen.

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101017_canonizations.html