Statue de Saint Ursanne représenté allongé dans une
grotte, à proximité de la collégiale de Saint-Ursanne.
Saint Ursan
Confesseur dans le Jura suisse (+ 625)
ou Ursanne.
Il quitta le monastère de Luxeuil en même temps que son maître saint
Colomban et l'accompagna jusqu'à Metz. Puis il partit fonder à son
tour un petit monastère dans le Jura suisse, qui donna naissance à la localité
de Saint-Ursanne.
Dans le Jura suisse, près du Doubs, vers 620, saint Ursane, disciple de saint
Colomban, qui mena d'abord la vie érémitique dans la solitude, mais, bientôt
découvert, incita beaucoup au même genre de vie.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/288/Saint-Ursan.html
Saint Ursanne, disciple de saint Colomban
vint d'Irlande (ou du pays de Galles ?) avec son maître et
d'autres moines célèbres, pour annoncer l'Evangile aux populations barbares qui
étaient venues s'établir sur le territoire du défunt Empire Romain.
Daniel-Rops dans sa préface nous dit qu'il avait rencontré le nom
d'Ursanne, « cet excellent saint, dans la noble cohorte de ces
missionnaires celtiques qui, au cœur du chaos barbare, se lancèrent à la
reconquête du continent, pour tout dire parmi ces Irlandais héroïques et
hirsutes envers qui j'éprouve quelques dilections. »
Les envahisseurs avaient naturellement amenés leur divinités avec
eux et il fallait bien la vigueur de ces Irlandais pour favoriser leur
« inculturation ». L'Evangile rentrait en ce temps-là par la force du
bâton, tout comme le témoignage du repentir. Les idoles étaient brûlées et nul
ne songeait à les enfermer dans des musées. Étrange catéchèse qui porta
pourtant ses fruits.
On s'interroge sur la correspondance entre les belles
homélies attribuées à saint Colomban et la farouche énergie qu'il manifestait à
implanter l'Évangile « de sa main forte et de son bras étendus ».
Après avoir traversé l'ancienne Gaule romaine, nos moines
s'arrêtèrent à Luxeuil et y fondèrent le célèbre monastère d'où sortirent plus
tard saint Germain et saint Randoald. De Luxeuil qui est aujourd' hui
une paisible petite ville d'eau, Saint Colomban dut s'exiler sur l'ordre de
Thierry II, roi de Bourgogne et plus tard d'Austrasie, ainsi que de sa
grand-mère la terrible Brunehaut qui à son fils un véritable harem. De l'art
d'être grand-mère… Nobles et hauts personnages de tous temps, qu'ils se nomment
rois, princes, présidents ou ministres, n'apprécient jamais qu'on leur rappelle
qu'ils sont eux aussi poussière et soumis à la Loi du Christ, s'ils veulent un
jour pouvoir être accueillis dans ce Royaume qui n'est pas le leur.
Colomban poursuivi par la haine de cette mégère, avec
quelques-uns de ses fidèles, erra donc en Gaule et sur les bords du Rhin. Dans
l'Helvétie orientale nos moines se séparèrent. Saint Colomban apprécia-t-il
toujours la chose ? On peut en douter à voir la dureté avec laquelle il
traita saint Gall. Il lui interdit notamment de célébrer l'Eucharistie jusqu'à
sa propre mort ; malade, Gall
SOURCE : http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.abbaye-saint-benoit.ch%2Fsaints%2Fursanne%2Fpage2.html
Ermite Saint-Ursanne, grotte (paroisse de
Saint-Ursanne)
Dernière rénovation en : 1999
Dédiée à : Saint-Ursanne
Historique :
Saint-Ursanne, moine irlandais de Luxeuil, disciple de
Saint-Colomban, vint s'établir à la fin du VIe siècle sur les rives du Doubs où
il mourut vers l'an 620. La tradition rapporte qu'il se serait établi dans
cette grotte surplombant le Doubs, en compagnie d'un ours. On y trouve
aujourd'hui un gisant en posture de méditation représentant Saint-Ursanne
accompagné de son ours.
Attirés par les miracles du pieux ermite, des moines
l'auraient rejoint et auraient fondé un monastère sur la tombe du vénérable confesseur.
Aux abords du tombeau du saint, placée dans une
première église consacrée à saint Pierre, saint Wandrille fonda entre 623 et
635 une communauté monastique qui adopta par la suite la règle bénédictine;
dans le domaine spirituel, elle fut rattachée au diocèse de Besançon au moins
jusqu'en 1100. Entre 1095 et 1119, la petite communauté fut transformée en
Chapitre de chanoines. En 1139, l'évêque de Bâle acquit le petit bourg qui
s'était développé aux abords immédiats de la collégiale, puis en 1210 le
monastère lui-même. C'est alors que furent définis les droits respectifs de
l'évêque, du prévôt et du bailli. La prévôté englobait le Clos du Doubs et la
partie orientale des Franches-Montagnes. Au XIIIe siècle déjà, la plupart des
chanoines ne résidaient que temporairement à Saint-Ursanne.
Les pélerinages sont cités dès 1274 et jusqu'à la
Révolution française.
Philippe Kauffmann e.a., 14/11/2006
Dernière modification: 31/08/2011
Bibliographie
Philippe Kauffmann (dir.), Parcours des chapelles,
des oratoires et des grottes, Porrentruy, 2001.
Le Quotidien jurassien, 7 septembre 2000.
© Dictionnaire du Jura 2005-2020
SOURCE : https://www.diju.ch/f/notices/detail/4613
Memorial
Profile
Friend of Saint Columbanus. Missionary to Switzerland. Built a monastery at Saint Ursanne in the Swiss Juras, and served as its abbot. He could not bear wine nor those who served it to
him. Venerated at Basel, Switzerland;
Besançon, France;
and Mainz, Germany.
Born
Died
Canonized
Patronage
Representation
- abbot with three lilies in his hand
- abbot holding a book and fleur-de-lys, surrounded by fleur-de-lys
SOURCE
: https://catholicsaints.info/saint-ursicinus-of-saint-ursanne/
Article
Died c.625. Friend of
Saint Columbanus, the Irish Ursicinus followed the footsteps of his friend and
entered the missionary fields of Switzerland. Ursicinus planted his staff at
Saint Ursanne in the Swiss Juras, where he built his monastery. He could not
bear wine nor those who gave it to him to drink (Benedictines, Encyclopedia).
Saint Ursicinus is
rendered in art as an abbot with three lilies in his hand or holding a book and
fleur-de-lys, surrounded by fleur- de-lys. Venerated at Basel, Besancon, and
Mainz. Invoked against stiff neck (Roeder).
MLA Citation
- Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info. 21 August 2020. Web. 20
December 2020.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-ursicinus-of-st-ursanne-abbot/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-ursicinus-of-st-ursanne-abbot/
Sant' Ursicino del Giura Eremita
e fondatore
20
dicembre
† Giura svizzero, 620 ca.
Ursicino
era un monaco irlandese, compagno di san Colombano. Questi, cacciato dalla
Gallia nel 610 si diresse in Svizzera con Gallo, Sigisberto, Fromond e,
appunto, Ursicino (Ursanne). Gli ultimi due si spinsero sulle montagne del
Giura in cerca di luoghi per la vita eremitica. Si narra che Ursicino abbia
proposto di lanciare in aria dalla cima di un monte un bastone per avere dal
cielo l’indicazione giusta. I due si divisero: il bastone di Ursicino finì,
infatti, vicino a una grotta nella valle del fiume Doubs. Qui costruì una
cappella dedicata a San Pietro e un monastero, alla cui comunità dette la
regola di Colombano. Morì intorno al 620. Poi il monastero passò ai benedettini
e fu costruita una Collegiata, distrutta nel 1793. Intorno al monastero sorse
Saint Ursanne, paese che giocò un ruolo importante nella storia della diocesi
di Basilea. Ursicino è venerato anche a Besançon e Magonza.
Martirologio
Romano: Sul massiccio del Giura presso il fiume Duby in territorio
svizzero, sant’Ursicino, che, discepolo di san Colombano, condusse dapprima
vita eremitica in solitudine e poi, scoperto, attirò molti a questo genere di
vita.
Il culto di s.
Ursicino (in francese Ursanne), eremita nel Giura, è attestato in questa
regione svizzera, sin dalla terza parte del secolo VII; infatti già prima del
675 l’abate Germano di Moûtier-Grandval, aveva costruito una chiesa in suo
onore presso Grandval.
Inoltre un antico documento, riporta che s. Vandregisilo abate († 668), costruì
verso il 630 un monastero nel medesimo luogo dove riposava Ursicino.
Il sarcofago del santo eremita, databile al VII secolo, è sempre
venerato nella bella chiesa di S. Ursanne, situata nell’ansa del fiume Doubs,
che nasce nel Giura francese e penetra in territorio svizzero per breve tratto,
formando la suddetta ansa, sulla cui riva si trova la chiesa.
Per quanto riguarda la vita di s. Ursicino, tutto ciò che gli agiografi hanno
considerato e diffuso, proviene da un antico documento, citato per primo dal
gesuita Claudio Sudan (1579-1665) nella sua opera “Basilea sacra”, ma che
purtroppo non trascrisse alla lettera.
Il documento era una leggenda liturgica in 24 lezioni, che fu composta su
disposizione del vescovo Ugo I di Besançon, diocesi a cui apparteneva allora
l’eremita Ursicino.
Questa ‘Vita’, andata smarrita, raccontava che Ursicino era un monaco
irlandese, compagno di s. Colombano (543-615), l’abate che dall’Irlanda emigrò
in Francia e poi in Italia, dove fondò nel 614 il monastero di Bobbio.
Ursicino che aveva seguito insieme ai monaci Gallo, Sigisberto, Fromond,
l’abate Colombano nella Gallia di allora, quando nel 610 dovettero lasciare
Luxeuil in territorio francese, si divise dal suo maestro diretto in Italia e
con Fromond, si spinse sulla catena montuosa del Giura franco-svizzero, in
cerca di un luogo adatto per una vita eremitica.
La tradizione racconta che Ursicino, propose al compagno monaco, di lanciare
dalla cima di un monte, i loro bastoni in aria, lasciando che il cielo desse
così l’indicazione giusta nel punto di ricaduta.
I bastoni caddero in luoghi diversi e i due compagni si divisero, quello di
Ursicino cadde vicino ad una grotta, nella valle del fiume Doubs, dove si
ritirò in eremitaggio.
In questo luogo costruì una cappella dedicata a S. Pietro e che prenderà il suo
nome, S: Ursanne; ben presto la sua fama attirò vari discepoli, per cui
Ursicino fondò un monastero per loro, sotto la regola di s. Colombano.
Dopo una decina d’anni di esemplare vita eremitica, sant’Ursicino morì verso il
620; il suo nome lo si ritrova nelle litanie dei santi venerati a Besançon del
secolo XI e nel martirologio della stessa diocesi al 20 dicembre.
Il monastero da lui fondato nella valle del Doubs, subì nel tempo vari
cambiamenti, passato ai benedettini, nel 1040 era dipendente da quello di
Moûtier-Grandval, poi fu assegnato nel 1077 ai vescovi di Basilea; uno di loro
vi istituì nel 1119 una collegiata, che durò fino al 1793 quando fu distrutta.
Intorno al monastero sorse il paese di Saint Ursanne; è venerato in tutto il
Giura del Nord, a Besançon, Magonza, Basilea, le sue immagini lo mostrano con
in mano un libro e dei gigli.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE :
http://www.santiebeati.it/dettaglio/91903
Voir
aussi : http://www.amisaintcolomban.org/wordpress/wp-content/uploads/79_Ursanne.pdf