dimanche 20 décembre 2020

Saint URSAN (URSAN, URSICINUS), ermite, abbé, fondateur et confesseur


Statue de Saint Ursanne représenté allongé dans une grotte, à proximité de la collégiale de Saint-Ursanne.


Saint Ursan

Confesseur dans le Jura suisse (+ 625)

ou Ursanne.

Il quitta le monastère de Luxeuil en même temps que son maître saint Colomban et l'accompagna jusqu'à Metz. Puis il partit fonder à son tour un petit monastère dans le Jura suisse, qui donna naissance à la localité de Saint-Ursanne.

Dans le Jura suisse, près du Doubs, vers 620, saint Ursane, disciple de saint Colomban, qui mena d'abord la vie érémitique dans la solitude, mais, bientôt découvert, incita beaucoup au même genre de vie.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/288/Saint-Ursan.html

Saint Ursannedisciple de saint Colomban vint d'Irlande (ou du pays de Galles ?) avec son maître et d'autres moines célèbres, pour annoncer l'Evangile aux populations barbares qui étaient venues s'établir sur le territoire du défunt Empire Romain.

    Daniel-Rops dans sa préface nous dit qu'il avait rencontré le nom d'Ursanne, « cet excellent saint, dans la noble cohorte de ces missionnaires celtiques qui, au cœur du chaos barbare, se lancèrent à la reconquête du continent, pour tout dire parmi ces Irlandais héroïques et hirsutes envers qui j'éprouve quelques dilections. »

    Les envahisseurs avaient naturellement amenés leur divinités avec eux et il fallait bien la vigueur de ces Irlandais pour favoriser leur « inculturation ». L'Evangile rentrait en ce temps-là par la force du bâton, tout comme le témoignage du repentir. Les idoles étaient brûlées et nul ne songeait à les enfermer dans des musées. Étrange catéchèse qui porta pourtant ses fruits.

     On s'interroge sur la correspondance entre les belles homélies attribuées à saint Colomban et la farouche énergie qu'il manifestait à implanter l'Évangile « de sa main forte et de son bras étendus ».

    Après avoir traversé l'ancienne Gaule romaine, nos moines s'arrêtèrent à Luxeuil et y fondèrent le célèbre monastère d'où sortirent plus tard saint Germain et saint Randoald. De Luxeuil qui est aujourd' hui une paisible petite ville d'eau, Saint Colomban dut s'exiler sur l'ordre de Thierry II, roi de Bourgogne et plus tard d'Austrasie, ainsi que de sa grand-mère la terrible Brunehaut qui à son fils un véritable harem. De l'art d'être grand-mère… Nobles et hauts personnages de tous temps, qu'ils se nomment rois, princes, présidents ou ministres, n'apprécient jamais qu'on leur rappelle qu'ils sont eux aussi poussière et soumis à la Loi du Christ, s'ils veulent un jour pouvoir être accueillis dans ce Royaume qui n'est pas le leur.

    Colomban poursuivi par la haine de cette mégère, avec quelques-uns de ses fidèles, erra donc en Gaule et sur les bords du Rhin. Dans l'Helvétie orientale nos moines se séparèrent. Saint Colomban apprécia-t-il toujours la chose ? On peut en douter à voir la dureté avec laquelle il traita saint Gall. Il lui interdit notamment de célébrer l'Eucharistie jusqu'à sa propre mort ; malade, Gall

SOURCE : http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.abbaye-saint-benoit.ch%2Fsaints%2Fursanne%2Fpage2.html

Ermite Saint-Ursanne, grotte (paroisse de Saint-Ursanne)

Dernière rénovation en : 1999

Dédiée à : Saint-Ursanne

Historique :

Saint-Ursanne, moine irlandais de Luxeuil, disciple de Saint-Colomban, vint s'établir à la fin du VIe siècle sur les rives du Doubs où il mourut vers l'an 620. La tradition rapporte qu'il se serait établi dans cette grotte surplombant le Doubs, en compagnie d'un ours. On y trouve aujourd'hui un gisant en posture de méditation représentant Saint-Ursanne accompagné de son ours.

Attirés par les miracles du pieux ermite, des moines l'auraient rejoint et auraient fondé un monastère sur la tombe du vénérable confesseur.

Aux abords du tombeau du saint, placée dans une première église consacrée à saint Pierre, saint Wandrille fonda entre 623 et 635 une communauté monastique qui adopta par la suite la règle bénédictine; dans le domaine spirituel, elle fut rattachée au diocèse de Besançon au moins jusqu'en 1100. Entre 1095 et 1119, la petite communauté fut transformée en Chapitre de chanoines. En 1139, l'évêque de Bâle acquit le petit bourg qui s'était développé aux abords immédiats de la collégiale, puis en 1210 le monastère lui-même. C'est alors que furent définis les droits respectifs de l'évêque, du prévôt et du bailli. La prévôté englobait le Clos du Doubs et la partie orientale des Franches-Montagnes. Au XIIIe siècle déjà, la plupart des chanoines ne résidaient que temporairement à Saint-Ursanne.

Les pélerinages sont cités dès 1274 et jusqu'à la Révolution française.

Philippe Kauffmann e.a., 14/11/2006

Dernière modification: 31/08/2011

Bibliographie

Philippe Kauffmann (dir.), Parcours des chapelles, des oratoires et des grottes, Porrentruy, 2001.

Le Quotidien jurassien, 7 septembre 2000.

© Dictionnaire du Jura 2005-2020

SOURCE : https://www.diju.ch/f/notices/detail/4613

Saint Ursicinus of Saint-Ursanne


Memorial

Profile

Friend of Saint ColumbanusMissionary to Switzerland. Built a monastery at Saint Ursanne in the Swiss Juras, and served as its abbot. He could not bear wine nor those who served it to him. Venerated at BaselSwitzerland; Besançon, France; and MainzGermany.

Born

Died

Canonized

Patronage

Representation

  • abbot with three lilies in his hand
  • abbot holding a book and fleur-de-lys, surrounded by fleur-de-lys

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-ursicinus-of-saint-ursanne/

Saints of the Day – Ursicinus of St-Ursanne, Abbot

Article

Died c.625. Friend of Saint Columbanus, the Irish Ursicinus followed the footsteps of his friend and entered the missionary fields of Switzerland. Ursicinus planted his staff at Saint Ursanne in the Swiss Juras, where he built his monastery. He could not bear wine nor those who gave it to him to drink (Benedictines, Encyclopedia).

Saint Ursicinus is rendered in art as an abbot with three lilies in his hand or holding a book and fleur-de-lys, surrounded by fleur- de-lys. Venerated at Basel, Besancon, and Mainz. Invoked against stiff neck (Roeder).

MLA Citation

  • Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998CatholicSaints.Info. 21 August 2020. Web. 20 December 2020. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-ursicinus-of-st-ursanne-abbot/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-ursicinus-of-st-ursanne-abbot/


Sant' Ursicino del Giura Eremita e fondatore

20 dicembre

† Giura svizzero, 620 ca.

Ursicino era un monaco irlandese, compagno di san Colombano. Questi, cacciato dalla Gallia nel 610 si diresse in Svizzera con Gallo, Sigisberto, Fromond e, appunto, Ursicino (Ursanne). Gli ultimi due si spinsero sulle montagne del Giura in cerca di luoghi per la vita eremitica. Si narra che Ursicino abbia proposto di lanciare in aria dalla cima di un monte un bastone per avere dal cielo l’indicazione giusta. I due si divisero: il bastone di Ursicino finì, infatti, vicino a una grotta nella valle del fiume Doubs. Qui costruì una cappella dedicata a San Pietro e un monastero, alla cui comunità dette la regola di Colombano. Morì intorno al 620. Poi il monastero passò ai benedettini e fu costruita una Collegiata, distrutta nel 1793. Intorno al monastero sorse Saint Ursanne, paese che giocò un ruolo importante nella storia della diocesi di Basilea. Ursicino è venerato anche a Besançon e Magonza.

Martirologio Romano: Sul massiccio del Giura presso il fiume Duby in territorio svizzero, sant’Ursicino, che, discepolo di san Colombano, condusse dapprima vita eremitica in solitudine e poi, scoperto, attirò molti a questo genere di vita.

Il culto di s. Ursicino (in francese Ursanne), eremita nel Giura, è attestato in questa regione svizzera, sin dalla terza parte del secolo VII; infatti già prima del 675 l’abate Germano di Moûtier-Grandval, aveva costruito una chiesa in suo onore presso Grandval.

Inoltre un antico documento, riporta che s. Vandregisilo abate († 668), costruì verso il 630 un monastero nel medesimo luogo dove riposava Ursicino.

Il sarcofago del santo eremita, databile al VII secolo, è sempre venerato nella bella chiesa di S. Ursanne, situata nell’ansa del fiume Doubs, che nasce nel Giura francese e penetra in territorio svizzero per breve tratto, formando la suddetta ansa, sulla cui riva si trova la chiesa.

Per quanto riguarda la vita di s. Ursicino, tutto ciò che gli agiografi hanno considerato e diffuso, proviene da un antico documento, citato per primo dal gesuita Claudio Sudan (1579-1665) nella sua opera “Basilea sacra”, ma che purtroppo non trascrisse alla lettera.

Il documento era una leggenda liturgica in 24 lezioni, che fu composta su disposizione del vescovo Ugo I di Besançon, diocesi a cui apparteneva allora l’eremita Ursicino.

Questa ‘Vita’, andata smarrita, raccontava che Ursicino era un monaco irlandese, compagno di s. Colombano (543-615), l’abate che dall’Irlanda emigrò in Francia e poi in Italia, dove fondò nel 614 il monastero di Bobbio.

Ursicino che aveva seguito insieme ai monaci Gallo, Sigisberto, Fromond, l’abate Colombano nella Gallia di allora, quando nel 610 dovettero lasciare Luxeuil in territorio francese, si divise dal suo maestro diretto in Italia e con Fromond, si spinse sulla catena montuosa del Giura franco-svizzero, in cerca di un luogo adatto per una vita eremitica.

La tradizione racconta che Ursicino, propose al compagno monaco, di lanciare dalla cima di un monte, i loro bastoni in aria, lasciando che il cielo desse così l’indicazione giusta nel punto di ricaduta.

I bastoni caddero in luoghi diversi e i due compagni si divisero, quello di Ursicino cadde vicino ad una grotta, nella valle del fiume Doubs, dove si ritirò in eremitaggio.

In questo luogo costruì una cappella dedicata a S. Pietro e che prenderà il suo nome, S: Ursanne; ben presto la sua fama attirò vari discepoli, per cui Ursicino fondò un monastero per loro, sotto la regola di s. Colombano.

Dopo una decina d’anni di esemplare vita eremitica, sant’Ursicino morì verso il 620; il suo nome lo si ritrova nelle litanie dei santi venerati a Besançon del secolo XI e nel martirologio della stessa diocesi al 20 dicembre.

Il monastero da lui fondato nella valle del Doubs, subì nel tempo vari cambiamenti, passato ai benedettini, nel 1040 era dipendente da quello di Moûtier-Grandval, poi fu assegnato nel 1077 ai vescovi di Basilea; uno di loro vi istituì nel 1119 una collegiata, che durò fino al 1793 quando fu distrutta.

Intorno al monastero sorse il paese di Saint Ursanne; è venerato in tutto il Giura del Nord, a Besançon, Magonza, Basilea, le sue immagini lo mostrano con in mano un libro e dei gigli.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91903

Voir aussi : http://www.amisaintcolomban.org/wordpress/wp-content/uploads/79_Ursanne.pdf