Sainte Marie-Bertille
Religieuse de la Congrégation des Soeurs maîtresses de
Sainte Dorothée (+ 1922)
Née en 1888 à Brendola (Vicence - Vénétie) - Béatifiée
le 08 juin 1952 par Pie XII - Canonisée le 11 mai 1961 par Jean XXIII.
À Trévise en Vénétie, l'an 1922, sainte Marie-Bertille
(Anne-Françoise Boscardin), vierge de la Congrégation des Soeurs maîtresses de
Sainte Dorothée, qui prit le plus grand soin, corporel et spirituel, des
malades de l'hôpital de la ville.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10541/Sainte-Marie-Bertille.html
Sainte Marie-Bertille Boscardin
Religieuse de la Congrégation des « Sœurs maîtresses de Sainte Dorothée »
Maria Bertilla (au Baptême : Anna Francesca) Boscardin
naît le 6 Octobre 1888 à Brendola, en Vénétie, de Angelo et Maria Teresa
Benetti, dans un milieu modeste et chrétien.
L'enfant est considérée par son entourage comme peu douée
intellectuellement, toutefois, elle a une grande ferveur religieuse, et apprend
à lire dans le petit livre de catéchisme que lui a donné le curé du village.
Anna Francesca souhaitait entrer au Couvent, mais sa
réputation de fille peu intelligente l'en empêche.
Elle finit toutefois, en 1905, par entrer chez les
Sœurs de Sainte-Dorothée de Vicenza où elle prit les noms de Maria Bertilla.
Elle est affectée immédiatement à l'hôpital de Trévise
où on lui confie les plus basses besognes.
Maria Bertilla, contre toute attente, réussit à passer
brillamment les examens demandés pour devenir infirmière.
Là elle fait merveille, sachant se concilier
l'affection et la vénération de ses malades; les gens hostiles eux-mêmes sont
obligés de reconnaître qu'une « présence l'habite et dirige ses actes ».
Malgré un mal secret qui ronge sa forte santé, elle
donne toute sa mesure au moment de la Grande Guerre.
Elle rend, son âme simple et pure à Dieu, des suites
d'une opération, le 20 Octobre 1922 : elle n’a que 34 ans.
Sur elle on retrouvera, tout usé, le catéchisme qui
n'avait pas cessé de l'accompagner depuis son enfance.
Maria Bertilla Boscardin a été proclamée Bienheureuse
le 08 Juin 1952, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), et
Canonisée le 11 Mai 1961, par Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli,
1958-1963).
Sainte Marie Bertille BOSCARDIN
Nom: BOSCARDIN
Prénom: Anne Françoise
Nom de religion: Marie Bertille (Maria-Bertilla)
Pays: Italie
Naissance: 10.1888 à Brendola (Vicence -
Vénétie)
Mort: 20.10.1922 à Trévise
Etat: Religieuse
Note: Petite paysanne, elle fit sa 1ère Communion
à 9 ans. Peu douée intellectuellement elle semblait inapte à la Vie Religieuse.
Sœur de Ste Dorothée. Novice, elle est envoyée à
l'hôpital de Trévise pour travailler à la cuisine.
Elle sa révéla infirmière intelligente et habile lors
d'une pénurie de personnel.
Très charitable, elle passe brillamment ses examens,
se dévoue admirablement auprès des blessés à cet hôpital durant la guerre de
1914-18.
Elle meurt des suites d'une opération.
Béatification: 08.06.1952 à Rome par Pie
XII
Canonisation: 11.05.1961 à Rome par Saint
Jean XXIII
Fête: 20 Octobre
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1952
col.1333-1336 ³1961 col.705-710 & 823-824
Notice
Née en 1888 dans le petit village de Brendola près de
Vicence en Vénétie, Anna Boscardin profite de la fervente ambiance familiale et
de l'influence de sa douce mère, tout en ayant à souffrir du caractère de son
père.
Très précoce au point de vue Religieux, mais peu douée
intellectuellement - au moins en apparence - elle fait toute son étude
d'un petit Catéchisme donné par son curé; elle le relit sans cesse et
l'enseigne aux enfants.
C'est là qu'elle puisera jusqu'à la mort toutes les
lumières nécessaires pour suivre avec une grande simplicité le chemin de la
sainteté et pour témoigner devant quiconque lui demande raison de sa Foi.
Jugée peu intelligente - "une oie" comme on
l'appelle - on lui fait des difficultés pour son entrée au Couvent, chez les
Sœurs de Sainte-Dorothée, et quand elle y est enfin, Sœur Maria-Bertilla est
affectée à l'hôpital de Trévise où les supérieures locales la relèguent sans
ménagement dans les emplois les plus fatigants (buanderie et cuisine), estimant
qu'elle est incapable de devenir infirmière, malgré les volontés de la
supérieure générale
Elle le devient pourtant après quelques années, ayant
brillamment passé les examens requis. Là elle fait merveille, sachant se
concilier l'affection et la vénération de ses malades; les gens hostiles
eux-mêmes sont obligés de reconnaître qu'une "Présence l'habite et dirige
ses actes".
Malgré un mal secret qui ronge sa forte santé, elle
donne toute sa mesure au moment de la Grande Guerre et c'est le 20 octobre 1922
qu'elle rend son âme simple et pure à Dieu; elle a 34 ans.
Sur elle on retrouvera, tout usé, le Catéchisme qui
n'avait pas cessé de l'accompagner depuis son enfance.
Cagnano, frazione di Pojana Maggiore: chiesa dei Santi
Pietro e Paolo,
la statua di Santa Bertilla che impreziosisce la
facciata.
PhotographieThreecharlie
Saint Maria Bertilla
Boscardin
Also known as
Ann Francis Boscardin
Anna Francesca Boscardin
Maria Bertilla
Profile
Born to a poor peasant family
headed by Angelo Boscardin who, by his own account, was a violently
abusive drunk.
Anna had little education,
was simple and innocent, and was considered mentally slow; referred to as the
goose (as in, “silly as a….”). Worked as a house servant in
her youth.
Joined the Sisters of Saint Dorothy, Daughters of the Sacred Heart at Vincenza, Italy in 1904,
taking the name Bertilla. After working in the convent‘s
kitchen and laundry,
she trained as a nurse in 1907.
Assigned to the hospital in Treviso, Italy,
a facility managed by the Sisters of Saint Dorothy. Sister Maria worked in
the children‘s
ward, becoming a great favorite for her simple, gentle way with the young patients.
She cared for wounded Italian soldiers during
World War I, and was noted by local authorities for staying with patients
in 1917 while
the area was being bombed. A supervisor, angry at Bertilla’s growing
reputation, reassigned her to the hospital laundry.
Her congregation’s mother-general heard of this vindictive treatment, and
transferred Bertilla back to nursing,
making her the supervisor of the children‘s
ward in 1919.
Born
6
October 1888 at Brendola, Italy as Anna
Francesca Boscardin
20
October 1922 of cancer at
Treviso, Italy
many healing miracles reported
at her tomb
31
July 1949 by Pope Pius
XII (decree of heroic
virtues)
11 May 1961 by Pope John
XXIII
the crowds gathered for the recognition included
family members and an unknown number of her patients
Additional Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Maria Bertilla Boscardin“. CatholicSaints.Info.
17 September 2021. Web. 20 October 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-maria-bertilla-boscardin/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-bertilla-boscardin/
Maria Bertilla (Ann Francis Boscardin) V (RM)
Born at Brendola near Vicenza; Italy, in 1888; died at
Treviso, October 20, 1922; beatified in 1952; canonized in 1961.
Anna Francesca Boscardin was a dull peasant girl, who
was raised in a very dysfunctional family. She went primary school only
intermittently because her father, Angelo Boscardin, was jealous, violent, and
often drunk (according to his own testimony in the beatification process).
While attending classes, she also worked as a domestic servant in a nearby
home.
Although a local clergyman, the archpriest Gresele,
called her a "goose" because of her slowness and she was turned down
by one convent, in 1904, Annetta was accepted as a sister in the congregation
at Vicenza known as the Teachers of Saint Dorothy, Daughters of the Sacred
Heart. The new Bertilla (her name in religion) told her novice-mistress,
"I can't do anything. I'm a poor thing, a goose. Teach me. I want to
become a saint."
She worked for three years as a kitchen maid and
laundress. After the first year she was sent to Treviso to learn nursing at the
municipal hospital under the charge of the order, but the local superioress
again put her to work in the kitchen. In 1907, Bertilla was promoted to help in
the children's diphtheria ward at Treviso.
During the air-raid after the disaster of Caporetto in
1917, Sister Bertilla was imperturbably careful of her patients, especially
those who were too ill to be moved to safety. She attracted the admiring notice
of the authorities of a military hospital, especially the chaplain Peter
Savoldelli and the officer Mario Lameri, at Viggiú near Como when the sisters
were evacuated to that site to tend to the wounded soldiers. But the local
superioress, who did not appreciate her work, assigned her to the laundry, from
where she was rescued four months later by a more perceptive mother-general,
Azelia Farinea.
In 1919, she was put in charge of the children's
isolation ward at Treviso. In 1922, her health, which had been frail for 12
years from a painful internal malady, failed entirely, necessitating a serious
operation that she did not survive.
Saint Bertilla's life was a simple record of devoted
hard work. Her industry and loving care had made a deep impression. A memorial
plaque described the saint as "a chosen soul of heroic goodness . . . an
angelic alleviator of human suffering in this place."
Crowds flocked to her first grave at Treviso. After
her tomb at Vincenza became the site of pilgrimage and miracles of healing were
attributed to her intercession. This led to her canonization in 1961 in the
presence of crowds that included members of her family and patients whom she
had nursed (Attwater, Benedictines, Farmer, Walsh).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1020.shtml
St. Bertilla BoscardinFeast day: Oct 20
Anna Francesca Boscardin was born October 6, 1888 in
Brendola, Italy. She lived a very difficult childhood in a poor peasant
family with a violently abusive alcoholic father. She had very little
education, and worked as a house servant as a girl and was considered not to be
very intelligent. Her family nicknamed her “the goose” due to her lack of
intelligence.
However, things changed somewhat when she entered the
Sisters of Saint Dorothy, Daughters of the Sacred Heart in 1904, taking the
name Bertilla. After working in the convent’s kitchen and laundry for three
years, she trained as a nurse.
She worked in the children’s ward of the sisters’
hospital in Treviso, and quickly became the children’s favorite due to her
simple and gentle way. She cared for wounded Italian soldiers during World War
I, even staying with patients while the area was being bombed.
An envious supervisor reassigned Bertilla, now popular
among the patients, to the hospital laundry. When her mother-general heard of
this, she made Bertilla head of the children’s ward in 1919. Bertilla died
three years later of cancer.
She was canonized in 1961 by Pope John XXIII before a
crowd that included many of her former patients, and many miracles have been
reported at her tomb.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-bertilla-boscardin-630
Saint Maria Bertilla Boscardin’s Story
If anyone knew rejection, ridicule and disappointment,
it was today’s saint. But such trials only brought Maria Bertilla Boscardin
closer to God and more determined to serve him.
Born in Italy in 1888, the young girl lived in fear of
her father, a violent man prone to jealousy and drunkenness. Her schooling was
limited so that she could spend more time helping at home and working in the
fields. She showed few talents and was often the butt of jokes.
In 1904, she joined the Sisters of Saint Dorothy
and was assigned to work in the kitchen, bakery and laundry. After some time
Maria received nurses’ training and began working in a hospital with children
suffering from diphtheria. There the young nun seemed to find her true
vocation: nursing very ill and disturbed children. Later, when the hospital was
taken over by the military in World War I, Sister Maria Bertilla fearlessly
cared for patients amidst the threat of constant air raids and bombings.
She died in 1922 after suffering for many years from a
painful tumor. Some of the patients she had nursed many years before were
present at her canonization in 1961.
Reflection
This fairly recent saint knew the hardships of living
in an abusive situation. Let us pray to her to help all those who are suffering
from any form of spiritual, mental, or physical abuse.
SOURCE : https://www.franciscanmedia.org/saint-of-the-day/saint-maria-bertilla-boscardin
St Maria Boscardin
Nurse and nun. St Maria was born in 1888 to a poor
Italian family in Brendola in northern Italy. Her father was a violent
alcoholic. She was considered not very bright at school, and was called a
'goose' by the local clergy. In 1904, she joined the sisters of St Dorothy and
worked in the kitchens and laundry. In 1907, when she took her final vows she
became a nurse in the children's diphtheria ward.
St Maria nursed soldiers during the First World War. When the hospital at
Treviso was bombed, she stayed on to look after patients too sick to be moved.
Eventually she was evacuated with the soldiers and they all loved her for her
kindness and her quiet and cheerful manner. After the war she returned to the
children's diphtheria ward and contracted the disease herself.
She died on this day in 1922. A memorial plaque described her as a 'chosen soul
of heroic goodness, an angelic alleviator of human suffering in this place'.
Her tomb at Vicenza soon became the centre of pilgrimage and miracles. She was
beatified in 1952 and canonised in 1962. She is said to have resembled St
Therese of Lisieux, whose spiritual teaching she followed.
SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/saint/303
CANONIZZAZIONE DI SUOR MARIA BERTILLA MOSCARDIN
OMELIA DEL SANTO PADRE GIOVANNI XXIII*
Solennità dell'Ascensione del Signore
Hodierno die, quadragesimo post Paschalia sollemnia,
triumphalis Christi Iesu celebratur in caelum reditus. Quod venerabile
festum universis, qui mystica sunt membra corporis Christi, acqua causa est,
cur pia iidem concipiant animo gaudia, unisona voce illud sacri Psaltae
ingeminantes : Exaltare super caelos, Deus [1].
Sanctissimus enim nostri generis Reparator, qui,
humana induta natura, semetipsum exinanivit formam servi accipiens [2]
quique, ut eos redimeret qui perierant, factus est oboediens usque ad, mortem,
mortem autem, crucis [3],
cum victor ab inferis ad vitam immortalem revixit, amplissimum habuit
triumphum; cum in beatissimas illas sedes stupentibus Angelis ascendit, ad
summum gloriae culmen pervenit. Etenim iucundissimus hic Christi ascensus,
quemadmodum vitae ab eo hisce in terris actae est tamquam summa atque terminus,
ita eiusdem fastigium putatur esse.
Huius autem diei memoria erudimur, dilectissimi filii,
ut caduca huius mundi posthabentes, vitiorumque spernentes illecebras, nos
quoque cum Christo, non tantum mente, sed etiam virtutibus ad excelsa, ad
superna ascendamus.
Superiore anno, cum sollemne hoc in Lateranensi
Basilica ecclesiarum principe servaremus, Sanctorum Caelitum honores Gregorio
Barbadico, Episcopo prius Bergomensi, postea Patavino eidemque Romanae
Ecclesiae Cardinali, decrevimus; hodie vero Sanctarum numero accensuimus
timidam agrorum alumnam, Mariam Bertillam Boscardiniam Virginem Deo devotam,
quam idcirco universae catholicorum hominum multitudini proposuimus ad
imitandum. Uterque, licet alius alia ratione, magnam nobis inicit admirationem
sui; utrumque, insignem dicimus Antistitem et verecundam adulescentulam,
mysticum quoddam sociat vinculum. Quae enim in fidelibus splendet sanctitas, ea
non uno nomine sacrorum administrorum et Episcoporum partim tribuenda est
vigili industriae, qua singulorum virtus instimulatur, alitur, crescit. Quis
namque nesciat sacerdotum et Episcoporum eas esse praecipuas partes, ut
religiosa institutio christiano populo tradatur, ut divina crebro suscipiantur
Sacramenta, ut singulorum hominem atque adeo totius civitatis vita ad Christi
praecepta conformetur? Iure igitur optimo, ubi pulchri exsistunt flores, ibi
exquirenda est perita cultoris manus.
Omnibus autem in confesso est quantum ad sacerdotum et
Episcoporum industriam accesserit alacritatis post habitum Concilium
Tridentinum, quod, totius ecclesiasticae ordinationis instaurata disciplina,
eorum illustravit et incitavit actionem ; quodque propterea difficile est dictu
quantum contulerit ad studium renovandum sanctitatis.
Virgo, quam hodie Caelestium infula decoravimus,
pietate, modestia, tolerantia dolorum, caritate erga aegrotos diligentissima,
veluti campi flos est existimanda, quae, divina dives gratia, fragrantiam fudit
suavissimam. Ea nempe suae eloquentia vitae, omnes ad meditanda atque facienda
divina mandata invitat, omnes ad Christum, nostrae salutis auctorem, sequendum
ac diligendum incendit. Amen.
Venerabili Fratelli e diletti figli!
Le parole vogliono proseguire ora come in tono
familiare perchè il pensiero susciti una eco immediata nei cuori.
Di fatto non sappiamo trattenere l'effusione del
paterno affetto di fronte ai conterranei dell'umile figlia del Veneto ed ai
pellegrini di ogni provenienza, tutti esultanti per la glorificazione di
Bertilla Boscardin. Ancora una volta si ripete lo spettacolo incomparabile :
fremito di anime in questa. Basilica Vaticana, qui convenute per porgere alla
novella Santa le primizie della loro venerazione. Il Papa, attorniato dalla
corona dei Cardinali, dei Vescovi e della Prelatura Romana, ha fatto risonare
la Sua voce nell'esercizio della pienezza del magistero, a Lui confidato da
Cristo Signore benedetto. Al centro della comune ammirazione trepida e devota,
la figura di un'umile suora ascesa alla gloria più alta, che fa impallidire
ogni altro splendore.
Ai potenti ed ai sapienti del mondo, che vogliono
conoscere le origini e le imprese della novella Santa, e i motivi per cui viene
ora proposta alla imitazione del mondo cattolico, risponde con le sue eterne
lezioni il Vangelo. Ecco : è la grandezza che viene dall'umiltà; è il
sacrificio spinto fino all'eroismo, perchè nascosto alla fatua curiosità da un delicato
riserbo ; è la semplicità, che sgorga dal confidente abbandono in Dio. Gli
insegnamenti di Suor Bertilla, vissuti in una luce di eroica perfezione nel
breve arco della sua vita, sono quelli della celeste dottrina, che ancora una
volta viene proclamata in faccia al mondo dall'esempio vivo dei piccoli e dei
semplici, ex ore infantium [4].
Oh, come si disvela sempre vera e confortatrice la parola del Salvatore Divino,
e come oggi essa sembra echeggiare in tutta la sua forza : « Gloria a te, o
Padre, Signore del cielo e della terra, perchè hai nascosto queste cose ai
sapienti e ai prudenti, e le hai manifestate ai piccoli. Così è, o Padre:
perchè così a te è piaciuto » [5].
Venerabili Fratelli e diletti figli!
Per voi rappresentanti di Vicenza, che diede alla
Santa i natali e la prima educazione, per voi di Treviso, che ne raccolse
l'estremo anelito, e per tutti voi, qui convenuti, amiamo raccogliere questa
lezione sublime, che si ripete per tutta la Chiesa : e ricordare che l'odierna
glorificazione ha i suoi presupposti nella famiglia cristiana : nello studio
del catechismo : nella corrispondenza pronta alla divina volontà che chiama.
Questi fondamenti spiegano la feconda ricchezza della società cristiana e il
fiorire incessante della santità.
I
La famiglia cristiana, anzitutto. Questo è l'ambiente
primordiale, nel quale le creature rigenerate alla vita divina nelle acque del
santo Battesimo, aspirano con l'aria stessa domestica i principi salutari del
timore di Dio e del suo santo amore. Certo non mancano in questo nucleo
provvidenziale le nubi, che si addensano talora a minacciarne la serenità. E
anche nella famiglia di Bertilla non tutto fu roseo e quieto. Spesso il pianto
e lo sconforto fecero palpitare il cuore della futura Santa negli anni della
innocenza e della adolescenza. Ma tutto fu superato con l'aiuto di Dio.
Dove c'è una mamma che ha fede, che prega, che
cristianamente educa le sue creature, là non può mancare la grazia celeste, che
matura i frutti attraverso l'asperità della prova. Anche oggi la società avrà
maggiore stabilità e una difesa inconcussa, se le famiglie, pur nelle
difficoltà di ogni genere che il vivere comporta, sapranno gelosamente
custodire il patrimonio prezioso di una fede consapevole e convinta, luminosa e
ardente, e attingere ad essa il segreto della serenità che non tramonta.
II
L'odierna glorificazione ha ancora il suo presupposto
nello studio del catechismo, che pone nell'anima innocente l'amore alla vera
sapienza. e ve lo custodisce per le conquiste della maturità.
Come abbiamo ricordato ad un recente pellegrinaggio
della diocesi di Bergamo, « l'insegnamento del catechismo è seminagione
quotidiana nelle singole parrocchie, famiglie e scuole, che permette agli
innocenti di vigoreggiare nello spirito e nella grazia di Cristo, e tiene in
onore il patrimonio che è vera e pura sostanza di perfetto cristianesimo » [6].
L'umile suora di Brendola è la conferma di una
tradizione che fa delle fervorose parrocchie la prima scuola di ben vivere e di
santità. Santa Bertilla sta ora sugli altari al di sopra dei sapienti e dei
prudenti del secolo. Essa non frequentò un lungo tirocinio di studio, ma poté
espletare con buon garbo ogni mansione a lei affidata. Il suo libro, tenuto
gelosamente fra i ricordi più cari, è stato il Catechismo, regalatole dal
parroco. Là attingeva ispirazione e conforto fin da bambina, ritirandosi tutta
lieta in solitudine, dopo aver sbrigato i lavori domestici, per leggerlo e
rileggerlo continuamente, e per insegnarlo con trasporto alle coetanee.
La grande figura del dottissimo Cardinale Barbarigo e
la semplicità di questa figlia della terra Veneta, che ad un anno di distanza
l'uno dall'altra abbiamo avuto la gioia inesprimibile di cingere della gloria
dei Santi, si incontrano e, diciamo, si completano nell'amore al Catechismo:
l'uno, Pastore infaticabile, per insegnarlo e farlo insegnare; l'altra, ingenua
figliola dei campi, per conoscerlo sempre meglio ; ambedue per viverne alla
lettera le lezioni di celeste dottrina. I due Santi ci ricordano uno dei doveri
impellenti della vita pastorale. L'assolvimento di questo grave mandato
assicura un salutare approfondimento della Rivelazione e l'incremento del
costume civile e cristiano. S. Gregorio Barbarigo e S. Bertilla inculcano a
tutti i fedeli, particolarmente agli adolescenti ed ai giovani, il dovere di
attendere costantemente, con l'aiuto di Dio, alla formazione cristiana della
mente, del cuore e della coscienza.
III
L'ultimo insegnamento di questa glorificazione sta
nella corrispondenza pronta ad una naturale attrazione verso il servizio di
Dio, nella unione intima con Lui e nell'amore dei fratelli. La vocazione
religiosa è la risposta lieta dell'anima alla scelta divina. Il desiderio di
appartenere a Lui solo e di servirlo nel nascondimento si volge poi a beneficio
incommensurabile delle anime.
Ecco qui un'anima semplice, che al primo schiudersi
della vocazione è lieta di abbandonarvisi, favorita dal rispetto e dal consenso
dei genitori : essa è contenta di compiere anche i più umili servizi, perchè
non chiede nulla per sé, non insegue divagazioni di curiosità o di personali
preferenze. Eppure la irradiazione di Suor Bertilla si allarga : nelle corsie
dell'ospedale di Treviso, a contatto con gli epidemici, a consolare, a calmare
: pronta e ordinata, esperta e silenziosa, fino a far dire anche ai distratti
che Qualcuno — cioè il Signore — fosse sempre con lei a dirigerla e a
illuminarla. Irradiazione che non si è spenta con la morte, ma che è continuata
a diffondere i benefici della santità su una cerchia sempre più vasta di anime,
fino all'odierno trionfo.
Dio e anime; vita interiore e apostolato ; amore di
Dio e amore del prossimo : sono i cardini incrollabili, su cui poggia la storia
di tutti i Santi, e che proclamano in faccia al mondo il fascino irresistibile
del loro esempio.
O Gesù ascendente al Cielo, o Signore, Re benedetto e
immortale dei secoli, ti ringraziamo di aver associato oggi S. Bertilla al tuo
trionfo e di avere acceso con essa una nuova stella nel firmamento della tua
Chiesa. Ritornando al Padre hai promesso di non abbandonarci mai : e tu benigno
continui ad essere con noi anche nella testimonianza e nell'amore dei tuoi
Santi, che sono il tuo corteo più bello in Cielo, e il tuo buon profumo qui in
terra. Per intercessione di Santa Bertilla, e di tutti i Santi, suscita nelle
anime, nelle famiglie, nelle diocesi germi fecondi e sempre nuovi di santità :
vocazioni numerose e ardenti; anime belle e pure ; famiglie sane e generose,
che vivano nel tuo santo amore. E concedi che, fortificati dalla tua grazia, e
rinfrancati dagli esempi dei Santi tuoi, possiamo farti onore ogni giorno, in
serenità e letizia, con coraggio e perseveranza, per poter vivere una vita
tutta celeste :ipsi quoque mente in caelestibus habitemus. Fiat, fiat.
* A.A.S. vol.
LIII, 1961, pp. 291-295.
[1] Ps.
56. 12.
[2] Phil.
2. 7.
[3] Ib.
2, 8.
[4]
Cfr. Ps. 8, 3.
[5] Luc.10,
21.
[6] L'Osservatore
Romano, 2-3 maggio 1961.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Santa Maria Bertilla Boscardin Vergine
Gioia di Brendola (VI), 6 ottobre 1888 - Treviso, 20
ottobre 1922
Nata nel 1888 in provincia di Vicenza, in una famiglia
contadina, con l'aiuto del parroco, entrò nel 1905 nelle suore Maestre di Santa
Dorotea Figlie dei Santissimi Cuori a Vicenza. Divenuta infermiera, lavorò
nell'ospedale di Treviso, dove si dedicò a servire i malati nel corpo e nello
spirito, infaticabile nell'aiutare le consorelle. Nonostante fosse stata
colpita da un tumore a soli 22 anni, continuò con impegno il proprio lavoro, reso
più faticoso dalle difficoltà e dalle tensioni della prima guerra mondiale.
Mandata a Como, soffrì molto per l'incomprensione di qualche medico e della
propria superiora senza mai lamentarsi o protestare. Tornata a Treviso, riprese
il suo lavoro in ospedale nonostante l'aggravarsi della malattia. Morì a 34
anni, nel 1922. La sua grandezza spirituale sta nell'aver cercato nella fatica,
nell'umiltà, nel silenzio, un'unione con Dio sempre più profonda. Le sue
spoglie si trovano ora a Vicenza, nella Casa madre della sua comunità. (Avvenire)
Etimologia: Maria = amata da Dio, dall'egiziano;
signora, dall'ebraico
Emblema: Giglio
Martirologio Romano: A Treviso, santa Maria
Bertilla (Anna Francesca) Boscardin, vergine della Congregazione delle Suore di
Santa Dorotea dei Sacri Cuori, che si adoperò in ospedale per la salute dei
malati nel corpo e nello spirito.
Operata di tumore a 22 anni, lei che è infermiera
sperimenta la vita in ospedale anche sul versante della sofferenza. Riesce a
rimettersi e torna alle sue fatiche: quelle che ha scelto entrando nel 1905 tra
le Suore Maestre di Santa Dorotea, Figlie dei SS. Cuori a Vicenza. Al battesimo
è stata chiamata Anna Francesca: figlia di agricoltori non certo ricchi, ha
frequentato alcune classi di scuola elementare; poi, presto al lavoro, come
tutte le ragazze della sua condizione all’epoca. Lavoro in campagna, in casa
sua, in casa d’altri.
Presa la decisione di farsi suora, Anna Francesca
lascia che sia il suo parroco a scegliere per lei tra le varie congregazioni femminili.
Al momento della professione religiosa prende poi i nomi di Maria Bertilla. I
suoi primi compiti in comunità sono i lavori in cucina, al forno e in
lavanderia: nessun problema per una che conosce le fatiche della campagna
ancora senza macchine, dove tutto si fa a forza di braccia. Poi inizia il
tirocinio presso l’ospedale di Treviso e si rimette a studiare, diplomandosi
infermiera. Ma questo non le impedisce di dedicarsi anche a compiti più pesanti
per aiutare le consorelle.
Ecco poi sopraggiungere il tumore, l’intervento
chirurgico, la lenta ripresa. Pochi anni dopo scoppia la prima guerra mondiale,
e quando Treviso viene a trovarsi in pericolo suor Maria Bertilla è trasferita
in Lombardia con tutto l’ospedale, e sottoposta a una prova severa: incomprensioni
e dissensi provocano la sua “retrocessione” da infermiera a donna di fatica in
lavanderia.
Suor Maria Bertilla ne soffre moltissimo: ma dentro di
sé, soltanto dentro. Non le sfugge una parola di amarezza, di risentimento. Il
suo fisico ora resiste meno allo sforzo, ma la volontà non cede. Dopo il
rientro a Treviso, la religiosa viene reintegrata nelle funzioni di infermiera.
Ma lei è anche qualcosa d’altro, come dirà Giovanni XXIII canonizzandola l’11
maggio del 1961: "La irradiazione di suor Bertilla si allarga: nelle
corsie, a contatto con gli epidemici, a consolare, a calmare: pronta e
ordinata, esperta e silenziosa, fino a far dire anche ai distratti che Qualcuno
– cioè il Signore – fosse sempre con lei a dirigerla".
Finché crolla: si è riprodotto il tumore. "La
morte mi può sorprendere ad ogni momento", scrive nei suoi appunti,
"ma io devo essere preparata". Nuova operazione, ma questa volta non
si rialza più e la sua vita si conclude a 34 anni. L’irradiazione però continua.
Presso la sua tomba c’è sempre chi prega, chi ha bisogno della suora infermiera
per i mali più diversi: e l’aiuto, per vie misteriose, arriva. Vissuta
oscuramente, Maria Bertilla è sempre più conosciuta e amata da morta. Esperta
in sofferenza e umiliazione, continua a donare speranza. Le sue spoglie si
trovano ora a Vicenza, nella Casa Madre della sua comunità.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/35100
Santa Maria Bertilla Boscardin
L’amore senza eguali per il catechismo, il sacrificio
per i malati, le sofferenze offerte con gioia a Dio per il Suo disegno
salvifico. Lo splendore di santa Maria Bertilla Boscardin (1888-1922) è pari
all’umiltà con cui visse ogni giorno in terra
L’amore senza eguali per il catechismo, il sacrificio
per i malati, le sofferenze offerte con gioia a Dio per il Suo disegno
salvifico. Lo splendore di santa Maria Bertilla Boscardin (1888-1922) è pari
all’umiltà con cui visse ogni giorno in terra. «Gesù mio, fatemi prima morire
mille volte piuttosto che io abbia a fare una sola azione per essere veduta»,
annotava nel diario. Figlia di contadini analfabeti, che aiutava nei lavori di
campagna, la sua storia ricorda che ogni via per la santità ha i suoi carismi:
«La mia strada è la via dei carri, la più comune», una via fatta di tanti
piccoli gesti quotidiani di carità.
Sentì presto la vocazione religiosa e domandò al
suo parroco che scegliesse per lei la congregazione adatta. A 16 anni entrò
così in un convento di suore Dorotee e dopo i primi voti fu assegnata
all’ospedale di Treviso, dove si diplomò infermiera, dedicandosi alla cura dei
malati e in particolare dei bambini, ai quali dava conforto fisico e
spirituale. Per facilitare le altre consorelle, sceglieva gli orari notturni.
«A Dio tutta la gloria, al prossimo tutta la gioia, a me tutto il sacrificio»,
diceva.
Soffrì molto quando, durante la prima guerra mondiale,
fu obbligata a lasciare l’ospedale e trasferirsi in Lombardia, dove con sé
non portò nulla delle sue cose personali, eccetto il piccolo catechismo che il
parroco le aveva regalato nell’infanzia. Lo custodiva come un tesoro prezioso.
«Non soltanto ella trovava la sua delizia nell’ascoltarne la spiegazione, ma
fin dall’età di dieci anni la cara Annetta [Anna Francesca era il nome di
battesimo, ndr] cominciò ad insegnarlo agli altri. Mentre non aveva
l’ingegno aperto alle materie scolastiche, si assimilava con un sicuro istinto
soprannaturale la dottrina cristiana», disse
Pio XII nel beatificarla. Quando si trattò di cambiarle le vesti per
la sepoltura, le consorelle ritrovarono quel catechismo, ormai sgualcito
dall’uso, nella tasca della tonaca di Maria Bertilla.
La sua strada per la santità era un’imitazione delle
virtù della Beata Vergine. «Madonna cara, io non ti chiedo visioni, né
rivelazioni, né gusti, né piaceri, neanche spirituali. Per mia porzione quaggiù
io non voglio altro se non quello che tu volesti nel mondo: credere puramente
senza nulla vedere o gustare». Viveva nell’obbedienza e con la volontà di farsi
serva di tutti, consapevole dell’insegnamento evangelico sul come diventare
grandi nel Regno dei Cieli. Alla malattia che la colpì (già a 22 anni era stata
operata per un tumore) rispose con la consueta letizia che traspare dalle
pagine del diario e dai racconti di chi la conosceva. Fuggendo le vanità del
mondo, amava e si sentiva amata radicalmente da Cristo. Perciò, in punto di
morte pregò la madre superiora di dire alle consorelle queste parole: «Lavorino
solo per Gesù, per Gesù… tutto è niente, tutto è niente, tutto è niente».
Per saperne di più:
Diario, di santa Maria Bertilla Boscardin
Omelia
di san Giovanni XXIII per la canonizzazione (11 maggio 1961)
SOURCE : https://lanuovabq.it/it/santa-maria-bertilla-boscardin-1
S. Maria Bertilla Boscardin
Tratto dal libro: RITRATTI DI SANTI di Antonio Sicari
ed. Jaca Book
Ci sono parole del Vangelo che noi ascoltiamo spesso,
mantenendo in cuore una certa riserva; "Colui che vorrà diventare grande
fra voi si farà vostro servo, e colui che vorrà diventare il primo tra voi si
farà vostro schiavo" (Mt 20,26 27).
E leggiamo con disagio anche la parabola degli
invitati che scelgono i primi posti, mentre, secondo Gesù, è saggezza preferire
l'ultimo posto, quello che ha come privilegio la possibilità che Egli, il
Padrone di casa, ci guardi e ci chiami accanto a Sé, come fa un amico col suo
amico.
I santi, certo, hanno obbedito a questa parola. Hanno
cercato con vera umiltà l'ultimo posto degli schiavi, per rassomigliare il
Signore Gesù che "venne per servire e non per essere servito"; e
tuttavia essi ci appaiono quasi sempre avvolti da un'aura di grandezza: grandi
a volte nelle vicende della loro vita; a volte perfino nei peccati da cui
dovettero essere strappati a forza; grandi per le grazie che li inondarono, o
per i miracoli che li accompagnarono, o per le opere che seppero realizzare.
Qualcuno di essi riuscì perfino ad essere grande
nell'umiltà, nella piccolezza, come santa Teresa di Lisieux, o addirittura
nella abiezione, come un san Giuseppe Benedetto Labre. Per questo a molti resta
in cuore quella riserva di cui parlavamo. Che dire quando l'ultimo posto non è
dato nemmeno di sceglierlo? Quando è una condizione umiliata, quotidiana, in
cui si nasce e si viene a forza mantenuti, e che rovina la stessa normale
crescita dell'io? Quando il "sentirsi inferiori a tutti" non è una
virtù, ma un complesso che bisognerebbe affidare alle arti liberatorie dei
medici della psiche?
In tutti questi casi ci sembra di imbatterci in un
paradosso. Coloro che sono ultimi davvero, proprio ultimi, non sono facilitati
per la santità, anzi sono perfino incapaci di pensarci e di crederla possibile
per sé.
E poiché, nonostante le apparenze, sono in molti a
sentirsi maltrattati dalla vita, ne segue che molti si sentono piuttosto
esclusi dalla santità che chiamati ad essa.
La Chiesa predica ai suoi figli la "vocazione
universale alla santità" ma il cuore di molti obietta: ci sono condizioni
e condizionamenti, che datano fin dall'infanzia e che rendono impossibile
perfino una vita normale, altro che santità!
Una sera d'ottobre del 1919, suor Maria Bertilla
Boscardin, una suora infermiera dell'ospedale di Treviso, partecipò nella
chiusa dei Carmelitani Scalzi di quella città ai festeggiamenti indetti dai
Padri ("triduani solenni onori" c'era scritto sulla porta del sacro
edificio) per celebrare una nuova beata del loro ordine: la beata Anna di san
Bartolomeo, che fu segretaria della grande Teresa d'Avila.
La Chiesa sfavillava di luci, di ornamenti e di riti
festosi: "facciamoci sante anche noi, sussurrò suor Bertilla alle sue
compagne, ma da Paradiso, non da altare".
Cercava così di mettere assieme due urgenze che le
sembrava difficile conciliare: il suo profondo desiderio di santità e la
coscienza della sua pochezza che nemmeno arrivava a immaginare per sé quegli
onori.
Ma sarebbero passati poco più di trent'anni e anche
lei sarebbe stata innalzata alla "Gloria" del Bernini.
La Chiesa, quando si tratta di santi, non si lascia
ingannare dalle apparenze e li riconosce sia nelle vesti di un papa (Pio X
visse e fu beatificato in quegli stessi anni) sia in quelle dimesse di una
suora inserviente d'ospedale.
Maria Bertilla aveva ricevuto questo nome, che fu di
una antica e nobile badessa, al tempo dei Franchi, alla sua entrata in
convento. Ma, addosso a lei, perfino quel nome solenne sembrava umile e
inelegante.
Al fonte battesimale l'avevano chiamata Anna
Francesca; in famiglia e in paese era Annetta.
Era venuta al mondo in un paesino dei Colli Berici,
presso Vicenza, in una casa di contadini poveri e analfabeti.
Buona la mamma, aspro e litigioso il papà. E il
carattere ombroso di lui peggiorava terribilmente quando era in preda al vino e
alla gelosia; allora copriva la moglie di sospetti e di rimproveri, poi di urla
e di botte.
I vicini sentivano le grida e scuotevano il capo;
altro non potevano fare che accogliere a volte in casa loro quella bambina che
fuggiva spaventata e restava lì in un angolo della loro cucina a singhiozzare e
a coprirsi gli occhi con le mani.
A volte Annetta si gettava in grembo alla mamma, più
per proteggerla che per esser protetta; a volte riuscivano ambedue a scappare
in solaio; una volta fuggirono a piedi verso Vicenza e passarono la notte sotto
i portici del Santuario di Monte Berico, a piangere accanto alla Madonna.
E così la bambina cresceva aggrappata alla madre,
impaurita del babbo, abituata al duro lavoro di casa e dei campi, timidissima,
impacciata, di scarso rendimento scolastico.
Frequentò le uniche tre classi del paese e dovette
ripetete la prima, una cosa strana anche per quei tempi.
Così a scuola e in paese si acquistò quel nomignolo
crudele, che le resterà sempre appiccicato addosso, anche in casa e in
convento: "un povero oco".
Se, a questo punto, dovessimo immaginare un dialogo,
in cielo, tra Dio e l'Avversario (simile a quello che la Bibbia racconta a
riguardo di Giobbe), potremmo dar voce alla nostra poca fede e ai dubbi di cui
parlavamo, e dire al Signore dell'universo: "Ecco qua una creatura veramente umiliata;
prova a farne una Santa, se ti riesce!".
E Dio accettò la sfida.
Non, tuttavia, traendola fuori da quella condizione di
cenerentola e facendo risplendere la sua bellezza nascosta, ma semplicemente
usando, nel suo disegno, proprio quelle lacerazioni che pedagogisti e psicologi
sanno così bene prevedere e descrivere.
Timida, impacciata, e di poco (apparente) valore,
Annetta lo resterà per tutta la vita, lasciata sempre all'ultimo posto. Ma
proprio là, in fondo alla tavola, Gesù la guardò con amore, come aveva promesso
nella sua parabola. E la chiamò accanto al suo cuore.
Se il papà era esacerbato, e la casa triste e fredda,
ella imparò dalla mamma a rifugiarsi nella chiesetta del paese come in una
casa. Vi andava ogni mattina, prestissimo, con gli zoccoletti sotto il braccio
per non sciuparli. Là capiva davvero cosa è una famiglia e si sentiva in pace
con tutti, anche con quel papi di cui nessuno l'intese mai lamentarsi. Del
resto, il papà non aveva il cuore cattivo, ma era solo indurito dai dispiaceri
e dal vino e a volte osservava la bimba che cercava di pregare anche in casa.
Quando dovrà testimoniare, proprio lui!, ai processi
canonici per la beatificazione della figlia, confesserà che, a volte, a vedere
la piccina inginocchiata in qualche angolo "con le mani in cortesia"
(nel modo antico di dire: "a mani giunte"), gli veniva "come un
groppo in cuore" e gli pareva di "stramortire", e si sentiva
spinto anche lui a dire qualche paternoster.
A scuola non le badavano, considerandola un po' tarda di
mente; a volte non le correggevano nemmeno i compiti e le compagne, con la
crudeltà tipica dell'età, non mancavano di farglielo pesare: "Per me non
fa niente", rispondeva umilmente la bambina; e davvero non provava
ribellione né rabbia.
Solo una volta maestra e compagne restarono a disagio
davanti a lei, quasi presentendo un suo mondo sconosciuto. Durante la settimana
santa l'insegnante narrò la passione di Gesù e lei, Annetta, scoppiò in un
pianto sconsolato: "Piango per quello che ha patito il Signore, e gli
uomini sono tanto cattivi", spiegò la bambina nel suo dialetto.
E fu certo per uno sguardo più vero e profondo, posato
su questa creatura, che il parroco, contro il parere e con meraviglia di tutti,
l'ammise alla prima Comunione a otto anni e mezzo, quando l'età allora
consentita era di undici anni.
Era il 1897: a Lisieux moriva proprio in quell'anno
Teresa di Gesù Bambino, la santa che avrebbe ricordato alla Chiesa e al mondo
intero con quale tenerezza lo sguardo di Dio si posi su ciò che al mondo appare
piccolo e debole.
A dodici anni, contravvenendo ancora ai regolamenti il
parroco l'accetta nell'associazione delle "Figlie di Maria", cui le
ragazze potevano aspirare solo a partire dai quattordici anni.
Quel santo prete le guarda nell'anima, le vuole bene e
la piccola non gli sembra così ignorante. Le regala un catechismo e sembra già
intuire che ella lo terrà sempre con sé e lo studierà ogni giorno: glielo
troveranno addosso, nella tasca dell'abito, quando morì, a trentaquattro anni.
Ma anche il parroco viene colto di sorpresa quando la
ragazzina quindicenne gli dice di volersi consacrare a Dio, in un istituto
qualunque, non importa, scelga pure lui.
"Ma tu non sai fare niente! Le suore non
saprebbero che farsene di te!".
"Xe vero, sior", risponde candidamente la
ragazza.
E allora egli le spiega che è meglio per lei restare a
casa e dare una mano nel lavoro dei campi.
Ma poi il sacerdote si trova da solo davanti al
Santissimo, e le cose non gli sembrano più così ovvie.
Quando la rivede le dice:
"Sei ancora decisa a volere entrare in convento?
Di' un po': ma sai almeno pelare le patate?".
"Oh sì, padre, questo si".
"Va bene, non occorre altro!".
Il tono burbero e allegro equivaleva alla finezza di
una santa Teresa di Lisieux che in quegli stessi anni aveva osservato: "Ce
n'è anche troppa di gente che sta davanti a Dio con la pretesa di esserGli
utile!".
E sembra di avere riascoltato, tra il parroco e la
ragazza, lo stesso colloquio che qualche anno prima s'era svolto a Lourdes, tra
il vescovo e l'umile Bernardette Soubirous.
D'altronde tutte e tre (Bernadette, Teresa e Bertilla)
sembrano davvero sorelle spirituali.
Entrò dunque in convento, persuasa che le
facessero un grande onore a riceverla, un favore immeritato, e che per lei
l'ultimo posto sarebbe stato sempre quello giusto, quello che le toccava.
E fu lieta e grata di tutto: "Mi terrò come
ammessa nella casa per grazia speciale, scriveva nel suo quadernetto di
appunti, e tutto ciò che mi sarà dato lo riceverò come se non lo
meritassi".
All'inizio il papi fu infastidito al pensiero di
doverle dare quelle poche centinaia di lire ch'erano necessarie per una dote,
anche la più misera, poi concluse: "Se vede che la xe destina' da quela
parte... Sì, sì, ghe dago i schei e che la vada al so destin!".
Così, per due volte, quel genitore che non ha saputo
essere un buon padre, sa però pronunciare una parola carica di mistero e di
"fede oggettiva": intuisce un destino cui la figlia appartiene e cui
egli la cede. È, in bocca sua, una forma di scontroso ma vero riconoscimento
dei diritti di Dio Padre.
E sarà lui ad accompagnarla al convento, tirando a
mano il carrettino con la povera dote della figlia: un quadro terreno che
dovette senz'altro commuovere il Padre celeste, e meriterà, a quest'uomo rozzo
e poco praticante, la grazia di morire santamente, a tarda età, circondato di
venerazione e di affetto a causa della figlia divenuta santa.
In noviziato, ciò che Annetta, chiamata ormai suor
Bertilla, avrebbe dovuto imparare a forza di ascesi e di virtù, lo conosceva già
"naturalmente".
Doveva imparare il fondamento di ogni vita spirituale
e di ogni mistica; vale a dire: il Tutto di Dio e il nulla della creatura, su
cui hanno lungamente meditato Francesco d'Assisi, Caterina da Siena, Giovanni
della Croce e mille altri santi, e non faceva alcuna discussione né alcuna
fatica.
Doveva esercitarsi a conoscere Dio e a conoscere se
stessa (secondo il celebre aforisma di sant'Agostino: "Noverim te, Domine,
noverim me"), e lei, senza nemmeno saperlo, spiegava a una compagna quanto
ciò fosse una cosa ovvia: "Quando siamo umiliate, non dobbiamo perdere
tempo a pensarci sopra, ma dire al Signore: che io conosca Te, e che conosca
me!".
Era davvero convinta di essere "niente" e
che le altre, istruite, capaci, fossero tutte migliori di lei e avessero tutte
diritto alle sue premure e ai suoi servizi.
Andava dalla Maestra a chiederle con una sincerità
disarmante:
"Io non sono buona a nulla. Sono un povero oco. Mi
insegni come devo fare. Voglio farmi santa".
A noi così attenti a difendere coi denti quel po' di
prestigio che abbiamo guadagnato, e di cui facciamo una questione di dignità,
potrebbe dare perfino fastidio vedere una creatura ridotta a tale grado di
umiltà (o forse di umiliazione). Ma non dobbiamo lasciarci ingannare.
Con tutta la nostra dignità noi abbiamo perfino paura
o vergogna a dire di voler diventare santi. Lei lo considerava un diritto e una
necessità.
Come dire che la nostra pretesa dignità custodisce
spesso un io fragilissimo e incerto; mentre l'umiltà e perfino l'autoumiliazione
di Bertilla custodiva un io più consistente e puro del diamante.
Fu il desiderio della santità, e la certezza che fosse
possibile anche a lei diventarlo, con la grazia di Dio, che la protesse da ogni
ripiegamento su se stessa, da ogni esaurimento nervoso o crisi esistenziale.
Furono questo desiderio e questa certezza a rendere evangelico" il suo
abitare all'"ultimo posto".
Sempre per questo motivo, esperimentò la profonda
bellezza e verità di parole come "obbedienza", "povertà",
"umiltà", "silenzio", "premura". E le fu
congeniale scegliere il posto meno ambito, il lavoro più faticoso, il servizio
generoso e privo di lamento. "Faccio io, diceva così spesso, per
compiti che nessun altro desiderava, faccio io. Tocca a me". E quando
le facevano qualche torto o la trascuravano, non si crogiolava nell'offesa.
Al termine del primo anno di noviziato fu destinata
all'ospedale di Treviso, perché era un ambiente difficile, anche dal punto di
vista morale, e si pensava che la sua umile semplicità avrebbe rinfrescato
l'aria.
Era un ospedale pieno di problemi, in fase di continua
e lenta ristrutturazione, con reparti inadeguati e personale impreparato,
teatro di lotte sindacali e politiche, di scontri virulenti tra massoni,
socialisti e clericali, che spesso ricadevano sulla testa delle suore.
Quando tre di esse, nel 1907, l'anno in cui giungeva
Bertilla diciannovenne, furono allontanate più per dispetto che per qualche
valido motivo, La voce del popolo (il settimanale diocesano) uscì con
questo significativo trafiletto: "Le hanno cacciate. Erano tre angeli di
carità (...) che assistevano con la massima cura e abnegazione gli ammalati
(e..). Le hanno cacciate come si cacciano i ladri, dando loro otto giorni di
tempo per trovare un altro tetto e un altro padrone. Le hanno cacciate il
Sindaco ebreo e gli Assessori massoni, per far piacere ai farabutti
socialisti...".
Questo era l'ambiente e il clima.
Qui trovò ad a attenderla una superiora efficiente e
sbrigativa che le diede un'occhiata, la giudicò subito e la spedì nella cucina
delle suore, come sguattera, senza nessuna possibilità di contatto con medici o
malati. Restò per un anno intero, senza interruzioni, tra i fornelli, le
pentole e l'acquaio.
D'altra parte, in noviziato, ella aveva scritto questa
preghiera nel suo quadernetto di appunti spirituali: "Gesù mio, ti
scongiuro per le tue sante piaghe di farmi mille volte morire piuttosto che
permettere che io compia una sola azione per essere veduta!".
Perciò non si ribellò quando la confinarono là dove
non c'era alcuna possibilità né di essere ammirati, né di compiere azioni che
meritassero lo sguardo altrui. Certo, il cuore e il desiderio la spingevano
piuttosto alla cura dei malati, ma le era chiesto di starsene in cucina a
maneggiare stoviglie: imparò a lavare i piatti, pregando: "Signore, lavate
la mia anima e preparatela alla comunione di domani".
Se l'avesse fatto col lamento sulle labbra e nel
cuore, allora sì sarebbe stata schiava; ma con quella preghiera, dal suo ultimo
posto, guardava il Signore e questo le bastava per sentirsi invitata alla
mensa stessa di Dio.
Dopo un anno la richiamarono a Vicenza per la
professione religiosa, benché la superiora di Treviso avesse cercato, di testa
sua, di cacciarla via, tanto "era fissa nell'idea dell'incapacità di suor
Bertilla".
Quando fu suora a tutti gli effetti, la rimandarono
ancora nell'ospedale di Treviso: "Signor, la xe ancora qua!",
commentò la superiora quando se la rivide dinanzi. Lei aveva bisogno di
infermiere esperte, e continuavano a mandarle quella mezza creatura.
Naturalmente la rispedì un'altra volta in cucina. Ma
dopo dieci giorni venne a mancare la responsabile di uno dei reparti più
difficili e delicati. Dapprima la superiora scacciò come una tentazione il
pensiero di affidare quella responsabilità a suor Bertilla; ma non c'era
proprio nessun'altra. Pregò perfino per chiedere perdono a Dio dell'imprudenza
che commetteva, poi le affidò comunque il reparto.
Così, a vent'anni, Bertilla iniziò la sua missione di
infermiera. Il reparto era quello dei bambini contagiosi, quasi tutti malati di
difterite, da sottoporsi a tracheotomia o intubazione, bisognosi di assistenza
quasi continua: una distrazione poteva costare la vita di un bambino.
Oltre tutto si viveva in regime quasi continuo di
urgenza, senza orari, senza contatti con l'esterno, nemmeno per la messa
quotidiana.
Ricordiamo che siamo in un'epoca in cui i bambini
giungevano spesso "portati da lontani paesi, a notte fonda e fredda, su
carrette traballanti, gravi per la setticemia in corso, cianotici per l'asfissia
progressiva, bisognosi della pronta, intelligente, assistenza di tutti".
Fu da un lato il contatto coi bambini, dall'altro la
partecipazione a quella sofferenza così tragica e innocente che sembrarono
togliere a Bertilla ogni impaccio, ogni timidezza e la resero "dolce,
tranquilla, serena, sagace", come dissero i medici.
Conviene rileggere le testimonianze dei dottori che la
ebbero come assistente. Eccone una: "Giungono nel reparto bambini
difterici; sono stati strappati dalla famiglia e si trovano in un tale stato di
agitazione, di disperazione, da non poter facilmente calmarli; per due o tre
giorni sono come delle bestioline, botte, pugni, rotoloni sotto il letto,
rifiuto di cibo. Ora suor Bertilla riusciva rapidamente a diventare la mamma di
tutti; dopo due o tre ore il bambino, prima disperato, si aggrappava a lei,
tranquillo, come alle gonne della mamma, e l'accompagnava sempre nelle sue
diverse mansioni. Il reparto presentava, sotto la sua azione, uno spettacolo
commovente: grappoli di bambini attaccati a lei. Reparto veramente
esemplare".
Può sembrare solo un quadretto simpatico, ma poi i
medici continuano descrivendo ciò che accadeva con i genitori quando si
trattava di annunciar loro la morte del bimbo. Solo lei riusciva a trovare le
parole adatte a vincere la disperazione. I dottori stessi, del resto (anche i
novellini terrorizzati dal dover eseguire le prime tracheotomie" , se la
trovavano accanto sempre, senza ombra di nervosismo o di stanchezza, nei
momenti più critici e agitati.
Succedeva perfino che, quando era ora di andarsene
dall'ospedale, i ragazzini piangessero per la necessità di lasciarla e i medici
si raccontavano sorridendo l'episodio di quella bambina che diceva di non poter
andare via perché aveva "tanta infeziòn alla suora".
"Suor Bertilla mi ha dato sempre l'impressione
che sopra di lei ci fosse un essere che la spingesse e la guidasse; perché una
persona che si eleva, nella sua missione di pietà e di carità, sulle altre, che
pure vivono sotto le stesse leggi, agiscono sotto la stessa tensione, mentre
non aveva (guardata così materialmente) nessuna qualità o d'intelligenza o di
cultura che la rendesse superiore alle altre, dava realmente l'impressione che
si muovesse... come dietro l'azione di un angelo che la conducesse. Non è possibile
che un medico pensi a una persona la quale, come suor Bertilla, passa una, due,
tre, quindici notti insonni, e si presenta sempre uguale, incurante di se
stessa, senza dar segno di stanchezza e del male che la minava, se non
ammettendo, ripeto, qualche cosa dentro o fuori di lei che la sublimi... Non
solo, ma il fatto è che ella esercitava sugli altri una tale influenza, una
tale persuasione che non è riscontrabile in altre persone..." .
Da notare che il medico che così la descrive è un
libero pensatore, un massone che si convertirà, come racconteremo, quando la
vedrà morire "piena di gioia".
Ai "contagiosi" suor Bertilla stette due
anni, poi passò per tutti i reparti, lasciando dovunque, nei quindici anni
della sua vita ospedaliera, lo stesso caro e santo ricordo.
Raccontava una consorella che a volte, quando le suore
erano a mensa, giungeva qualche nuova ricoverata. Se l'incaricata diceva:
"C'è un ammalata per suor Bertilla", tutte capivano "che si
trattava di una ammalata piena di miserie e di parassiti, oppure
tubercolosa". Aveva abituato le altre a pensare a lei quando si
presentavano situazioni particolarmente sgradevoli, da cui rifuggivano non solo
gli infermieri, ma anche gli inservienti.
Se la Madre le diceva di usarsi un po' di riguardo,
rispondeva:
"Superiora, mi pare di servire il Signore",
e non si difendeva mai né dal lavoro eccessivo, né dai maltrattamenti dei
malati più nervosi. Sembrava non avesse orgoglio, ma solo desiderio di amare e
di servire.
Nel 1915 scoppiò la grande guerra; quando il Piave
divenne la linea più avanzata, il pericolo fu immediato e costante: "In
questo tempo di guerra e di terrore, scrisse Bertilla nel suo solito
quadernetto, io pronuncio il mio "Ecce, venio!". Eccomi, Signore, per
fare la tua volontà, sotto qualunque aspetto si presenti, di vita, di morte, di
terrore".
Può sembrare una pia preghiera da suora. Era la scelta
silenziosa ed eroica, ogni volta che i bombardamenti martellavano la città e
tutti si precipitavano nei rifugi, di restare accanto ai letti dei malati
intrasportabili a pregare e a distribuire bicchierini di marsala a quelli che
svenivano dallo spavento.
Diventava pallida, terrorizzata com'era forse più
ancora degli altri, ma restava.
"Non ha paura, suor Bertilla?"le chiedeva la
superiora.
"Non stia in pensiero, Madre, rispondeva, il
Signore mi da tanta forza che la paura non la sento neppure".
E così la mandarono al Lazzaretto (una dipendenza
dell'ospedale), situato vicino allo snodo ferroviario, quello più preso di mira
dalle incursioni aeree, a sostituire una suora che non reggeva allo spavento:
"Non pensi a me, Madre, diceva alla responsabile che si sentiva un po' in
colpa chiedendole questo sacrificio, mi basta di poter essere utile...".
Nel 1917, dopo l'invasione del Friuli, l'ospedale
dovette essere evacuato e i malati furono ripartiti in tre gruppi. Suor
Bertilla partì con duecento ricoverati verso la Brianza e le affidarono gli
ammalati di tifo. Poi, all'inizio del 1918 la mandarono in provincia di Como in
un sanatorio per militari tubercolotici, e vi restò un anno.
Raccontare come ella visse una tale Via
Crucis, vorrebbe dire ripetersi; perché la santità di questa donna umile
consistette proprio nella continuità, mai interrotta, di parole, gesti,
atteggiamenti, decisioni che andavano sempre nella stessa direzione, con quella
quotidiana fedeltà a tutta prova che è il miracolo più grande cui possiamo
assistere su questa terra.
E non si tratta solo di una lettera post
mortem, o di una successiva rievocazione, quando si tende a veder tutto
bello e buono.
Già in quello stesso anno un tenente cappellano,
tornato a casa guarito, sentì il dovere di scrivere una lettera alla Superiora
generale, per ringraziare "per il bene che le sue Figlie operano in quella
casa di pena…Fra tutte, scrisse, si distingue Suor Bertilla. Occupata presso i
soldati tubercolotici, che stavano all'ultimo piano dell'albergo adibito a
ospedale, ella si struggeva di cure e di carità, come farebbe una mamma per il
proprio figlio, una sorella verso il fratello. Le esigenze dei poveretti,
compatibili certo nel loro morbo inesorabile, erano molte, e l'organizzazione
dell'ospedale rendeva assai difficile la distribuzione del necessario. Suor
Bertilla che, potendo trovare del balsamo per un malato sarebbe andata sul
fuoco, non si dava pace e non si sa quante volte in un giorno scendeva e
risaliva la lunga scala di cento gradini per recarsi in cucina a prendere or
questo, or quello...".
Anni dopo, per precisare meglio, racconterà un
episodio che ci fa capire, quale fosse la carità che lo meravigliava.
"La crippe o spagnola aveva toccato il nostro
ospedale; a decine erano le vittime del male epidemico, molti soccombettero. La
febbre, da cui quasi tutti eravamo affetti, saliva a proporzioni spaventose. Si
dormiva con le finestre aperte per disposizioni sanatoriali, e a temperare il
freddo della notte ci si concedeva l'uso della borsa di acqua calda. Avvenne
che una tarda sera di ottobre, per un guasto alla caldaia dell'acqua, è mancato
quel piccolo riscaldamento. Non so dire il pandemonio avvenuto in quell'ora. A
stento il vicedirettore tentò di sedare il tumulto, cercando di far convinti i
soldati che, per forza maggiore, non era possibile preparare per tutti i malati
l'acqua desiderata; d'altra parte gli uomini di servizio in cucina avevano
diritto di riposarsi!". Ma quale fu la meraviglia di tutti quando, a
tardissima notte, videro una piccola suora che girava per i letti, consegnando
a ognuno la desiderata borsa d'acqua calda: "Aveva avuto la pazienza di
scaldarla in piccole pentole, ad un fuoco improvvisato in mezzo al cortile...
Al mattino seguente tutti parlavano di quella suora che aveva ripreso il suo
ufficio senza aver riposato…".
Come ricompensa trovò una superiora scrupolosa,
preoccupata che Bertilla si attaccasse troppo ai suoi soldati. Certe cure le
sembravano eccessive, certe preoccupazioni troppo coinvolgenti; e i malati le
si affezionavano, secondo lei, esageratamente. Le tolse dunque la
responsabilità del sanatorio e la destinò alla lavanderia, dove doveva
secernere mucchi ributtanti di biancheria infetta. In più, siccome considerava
quel lavoro di poco conto, la superiora non mancava ogni tanto di osservare
(con una crudeltà di cui sono capaci i mediocri più ancora dei cattivi) che
Bertilla "non si guadagnava nemmeno il pane che mangiava". Era per
lei il momento della "passione".
Tanto fece che la Superiora generale richiamò Bertilla
alla casa-madre: "Eccomi, Madre, le disse arrivando, sono qui: una suora
inutile che non può giovare alla comunità".
Gesù si era servito della incomprensione delle
creature per esaudire la preghiera che lei spesso gli aveva rivolto: "Per
essere sempre con te, in Cielo, voglio dividere con te quaggiù tutte le
amarezze di questa valle di pianto. Io ti voglio amare tanto, col sacrificio,
con la croce, col patire".
Chi vuole sfuggire ad ogni costo alla sofferenza, non
potrà mai capire quale prodigio accada quando il desiderio di partecipare alla
croce di Cristo si impadronisce di un cuore. Avviene come se la passione di
Gesù per noi si rinnovasse, per la salvezza di tutti. E la Superiora generale,
che le voleva bene, le affidò un compito che per Bertilla fu più che un premio.
Aveva curato i bambini difterici, poi i militari tubercolotici, ora la
superiora la mandava in una villa vicina a Monte Berico ad assistere i
seminaristi, colpiti dall'epidemia di febbre che aveva decimato anche i
seminari. Poteva così curare dei ragazzi destinati a divenire sacerdoti, le
membra più preziose del Corpo di Cristo.
Le note che ella segnò in quei mesi nel suo
quadernetto sono tutte intrise di affetto per la Vergine Santa, come se Ella si
sentisse ancora al tempo in cui la bambina s'era rifugiata con la mamma nel
portico dello stesso Santuario:
"O Madonna cara, io non ti chiedo visioni, né
rivelazioni, né gusti, né piaceri, neanche quelli spirituali... Quaggiù io non
voglio altro, se non ciò che volesti Tu nel mondo; credere pienamente, senza
nulla vedere, o gustare, soffrire con gioia, senza consolazione... Lavorare
assai per Te, fino alla morte".
Dopo cinque mesi, poté tornare a Treviso, assegnata
nuovamente ai suoi bambini contagiosi, finché fu richiesta dal primario del
reparto di Medicina.
Sempre la stessa bontà, la stessa umiltà, la stessa
pace e lo stesso inesorabile impulso a donarsi, nonostante un tumore le divori
da tempo le viscere. Ne è stata operata a vent'anni, ma il male non si è
fermato. E d'altra parte lei si trascura, anche per un malinteso, invincibile
senso di pudore.
Spiritualmente, diventava sempre più distaccata da sé;
"Io non ho niente di mio proprio tranne la mia volontà... e io, con la
grazia di Gesù, sono pronta e risoluta, ad ogni costo, a non voler mai fare la
mia volontà, e tutto questo per puro amore di Gesù, come se l'inferno non
esistesse e neppure il paradiso, e neppure il conforto della buona coscienza...".
Toccava, senza nemmeno sospettarlo, le vette cui erano
giunti solo i più alti mistici.
Il 16 ottobre 1922 fu a tutti evidente che non si
reggeva più in piedi. A mezzogiorno la fecero visitare: il chirurgo decise di
operare con urgenza, già il giorno dopo. Era stata sulla breccia fino alle
ultime ore. Asportarono il tumore che ormai aveva invaso la cavità addominale,
ma fu subito chiaro che non ce l'avrebbe fatta.
Si sparse per l'ospedale la voce che suor Bertilla se
ne moriva nella sua stanzetta e fu subito un accorrere di primari, medici,
infermieri.
"Neanche se fosse una santa!", disse una di
quelle consorelle che l'avevano sempre creduta una scioccherella "bona da
gnente".
Qualcuno piangeva a vederla soffrire con tanta mitezza
e lei cercava di consolarli: "Non dovete piangere. Se vogliamo vedere
Gesù, bisogna morire. Io sono contenta".
Parlava in dialetto, però, come aveva sempre fatto.
"La ghe diga a le sorele, disse alla Madre generale, che le lavora solo
par el Signor, che tuto xe gnente, che tuto xe gnente!".
Il dottor Zuccardi Merli (quel libero pensatore e
massone di cui abbiamo già parlato, l'osservava morire e si sentiva cambiate il
cuore: "Posso affermare, testimoniò, che l'alba della mia modificazione
spirituale è data dalla visione che ebbi di Suor Bertilla mentre stava per
morire. Per lei infatti, alla quale baciai la mano poco prima che spirasse, il
morire fu gioia visibilissima a tutti. Morì così come nessun altro io vidi
morire, come chi è già in uno stato migliore di vita... Oppressa da un male
dolorosissimo, dissanguata, sicura di dover morire, in quello stato in cui
ordinariamente il malato si aggrappa al medico e chiede: 'salvami', udirla
pronunciare con un sorriso quale io non so descrivere: 'Siate contente,
sorelle, io vado presso il mio Dio', fu cosa... che mi suggerì una specie di
autocritica e che ora riguardo come il primo miracolo di Suor Bertilla. Io
dissi infatti tra me: 'Questa creatura è come fuori di noi, pur essendo viva.
C'è in lei una parte materiale, quella che resta tra noi, che ringrazia, che
conforta i circostanti; ma c'è anche una parte spirituale al di fuori, al di
sopra di noi, ben più evidente e dominante: la parte spirituale che già gode di
quella felicità che fu il sospiro della sua vita…".
Si sente in queste parole, apparentemente difficili e
complicate, il razionalista messo davanti all'evidenza del soprannaturale;
colui che ha sempre negato l'anima e che è costretto quasi a vederla mentre Dio
la riprende con sé e trasale di gioia, e il corpo si abbandona.
Così l'umile suorina, che avevano sempre definita
"un povero oco", trascinava con sé, nella sua fede,
quell'intellettuale orgoglioso della sua scienza e del suo libero pensiero. Lei
che moriva avendo nella tasca dell'abito il suo logoro catechismo e che era
solita dire:
"Io sono una povera ignorante, ma credo tutto
quello che crede la Chiesa".
A una consorella che l'interrogava sulla sua
"vita spirituale" aveva risposto: "Io non so cosa sia 'gustare
il Signore'. Mi basta essere buona a lavare i piatti e a offrire a Dio il mio
lavoro. Di vita spirituale io non me ne intendo... La mia è 'la via dei carri'".
Lei si sentiva sempre la contadina abituata alle
strade dei campi, quelle che portano al lavoro, e sulle quali si procede alla
buona, senza pretese di eleganza e senza distrazioni.
Ma questa contadina sapeva scrivere, nel suo italiano
pieno di errori d'ortografia, parole piene di nobiltà e di purezza:
"Io e Dio solo, raccoglimento interno ed esterno,
preghiera continua, questa è l'aria che respiro; lavoro continuo, assiduo,
però con calma e in buon ordine. Io sono essere di Dio, Dio mi ha creata e mi
conserva, ragione vuole ch'io sia tutta sua. Io cerco la felicità, ma la
felicità vera la trovo solo in Dio... Devo fare la volontà di Gesù senza
cercare nessuna cosa, senza volere niente, con allegrezza, con ilarità...
Supplicare Gesù che mi aiuti a vincere me stessa, a capire quello che è bene e
quello che è male, che mi aiuti e mi ispiri a fare ad ogni costo la Sua santa
volontà, senza cercare proprio altro…".
Pio XII, quando la proclamò beata nel 1952, disse:
"È un modello che non sgomenta... Nella sua umiltà ella ha definito la sua
strada come 'la via dei carri', la più comune, quella del Catechismo".
SOURCE : http://users.libero.it/luigi.scrosoppi/santi/bertilla.htm
Den hellige Maria Bertilla Boscardin (1888-1922)
Minnedag: 20. oktober
Den hellige Maria
Bertilla ble født som Anna Francesca Boscardin den 6. oktober 1888 i den lille
landsbyen Gioia di Brendola i nærheten av Verona og Vicenza i regionen Veneto i
Nord-Italia. Hun kom fra en fattig bondefamilie som hadde en
entusiastisk atmosfære på grunn av den milde moren, men blant hennes sorger var
faren Angelos alkoholproblemer. Hans sjalusi og voldelighet gjorde at Anna fikk
en vilkårlig skolegang, og hun kunne derfor knapt lese og skrive. Hun og moren
måtte noen ganger flykte fra faren, og dette avla han vitnesbyrd om under
saligkåringsprosessen. Ved siden av skolegangen arbeidet hun som hushjelp i et
hus i nærheten.
Annetta, som hun ble kalt hjemme, var sykelig hele
livet, og i barndommen ble hun ansett for undermåls og kalt «gåsa» av ubarmhjertige
naboer og den lokale presten, erkeprest Gresele. Hun synes å ha delt den lave
vurderingen av seg selv hele livet. Alt hun leste, var en katekisme hun hadde
fått av presten. Den leste hun til gjengjeld om og om igjen og underviste de
andre barna i den, og hun leste i den hver dag resten av livet. Presten tillot
henne å få den første kommunion da hun var 8 ½ i stedet for elleve år, som var
det vanlige. Hun bestemte seg for å bli ordenssøster og sykepleierske. Som
tolvåring fikk hun bli med i «Marias barn», mens det normale var 14.
Da en lokal prest, Don Capovilla, mente at han
gjenkjente et religiøst kall i henne, lo erkeprest Gresele av ham. Men, som han
sa, jenta kunne vel i det minste skrelle poteter, så han foreslo henne for et
kloster, men de nektet å motta henne. Hun var en enkel jente og visste det
selv, men som 16-åring ble hun i 1904 akseptert som postulant hos
Dorotheasøstrene i Vicenza. De tilhørte en lokal kongregasjon som het
«Læresøstre av St. Dorothea, døtre av Det hellige Hjerte» (Suore Maestre
di Santa Dorotea, Figlie dei Sacri Cuori – SDVI). Hun ble ikledd drakten i
1904 og tok ordensnavnet Maria Bertilla, men er mest kjent som Bertilla, etter
den hellige abbedissen Bertilla av Chelles (d.
ca 705). Hun sa til novisemesteren: «Jeg kan ingen ting. Jeg er en stakkar, en
gås. Lær meg. Jeg ønsker å bli en helgen.»
Hennes
arbeidsoppgaver det første året var alltid beskjedne, gjerne i kjøkkenet,
bakeriet eller vaskeriet. Deretter ble hun sendt for å lære
sykepleie i Treviso, hvor søstrene drev det kommunale sykehuset. Men den lokale
superioren brukte henne som kjøkkenhjelp, og hun ble blant grytene til etter at
hun hadde avlagt løftene i slutten av 1907. Da ble hun forfremmet til å hjelpe
til på sykehusets barneavdeling for difterisyke. Hennes hengivenhet til
pasientene snart ble viden kjent, og hun fant at dette var hennes sanne kall,
spesielt i pleien av dem som hadde lite eller intet håp om å overleve.
Etter at Italia gikk med i første verdenskrig tidlig i
1915, overtok den italienske hær sykehuset og brukte det til sårede. Etter en
av de blodigste stillingskrigene i historien ble de italienske troppene slått
tilbake til elva Piave etter katastrofen ved Caporetto i 1917, og det gjorde at
Treviso plutselig lå ved fronten. Sykehuset ble da rammet av luftangrep, og
noen av søstrene var hjelpeløse av skrekk. Selv om Bertilla også var redd,
pleide hun å be sin rosenkrans og bringe kaffe og marsala til de pasientene som
var for svake til at de kunne flyttes i trygghet, og hun ble ved sengene og ba
sammen med dem mens bombene falt.
Nye italienske tilbakeslag førte til at Bertilla måtte
evakueres sammen med de andre til et militærsykehus i Viggiù ved Como. Der
fortsatte hun heroisk å stelle pasientene, særlig de som hadde tyfus. Hun ble
beundret av ledelsen ved militærsykehuset, særlig kapellan Pietro Savoldelli og
offiseren Mario Lameri. Deretter ble hun flyttet til Como for å pleie soldater
som hadde fått tuberkulose.
Hennes popularitet utløste misunnelse hos hennes
superior, som i likhet med andre lokale superiorer før henne verken forsto
eller satte pris på Bertilla, og hun plasserte henne i vaskeriet. Her ble hun i
fire måneder uten å klage. Men da generalmoderen Azelia Farinea fikk høre om
det, beordret hun at Bertilla skulle tilbake i sykepleien og trakk henne bort
fra Viggiù. Da krigen var over, ble Bertilla i 1919 ansvarlig for isolatet på
barneavdelingen i Treviso.
Hun ble satt til å pleie de difterisyke barna, og hun
var en hengiven sykepleier. Men i tolv år hadde hun hatt dårlig helse etter en
indremedisinsk sykdom som ga henne konstante og store smerter og som en
operasjon i 1910 ikke hadde kurert. Nå fikk hun i tillegg en infeksjon på
sykehuset slik at hun måtte gjennomgå en alvorlig operasjon i 1921, og hun kom
seg aldri etter den. Det var klart at hun kom til å dø, men hun ba søstrene om
ikke å gråte over henne, for «hvis vi ønsker å se Jesus, må vi dø». Tre dager
etter operasjonen, den 20. oktober 1922, døde hun i Treviso, bare 34 år gammel.
Enorme folkemengder deltok i hennes begravelse i Vicenza.
Hennes grav i Vicenza ble et valfartsmål hvor det
skjedde mange mirakler. Hun ble saligkåret den 8. juni 1952 av pave Pius XII
(1939-58) og helligkåret den 11. mai 1961 av den hellige pave Johannes XXIII (1958-63).
Blant dem som var til stede, var medlemmer av hennes familie og pasienter hun
hadde pleid. Hennes minnedag er dødsdagen 20. oktober.
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/bboscard