Bienheureuse Marie-Raphaëlle (Santina Cimatti)
Religieuse italienne (+ 1945)
Sœur de la Miséricorde pour les malades, née Santina Cimatti en 1861, nom de religion Marie-Raphaëlle, elle mena une vie humble et cachée, en donnant tous ses soins continuellement, avec une exquise charité, en particulier aux malades et aux pauvres. Elle mourut à Alatri dans le Latium.
Béatifiée par Jean-Paul II le 12 mai 1996.
À Alatri dans le Latium, en 1945, la bienheureuse Marie-Raphaelle (Saintine
Cimatti), vierge, des Sœurs de la Miséricorde pour les malades, qui mena une
vie humble et cachée, en donnant tous ses soins continuellement, avec une
exquise charité, en particulier aux malades et aux pauvres.
Martyrologe romain
"Cette humble religieuse constitue un lumineux exemple de féminité pleinement réalisée dans le don de soi".
(Jean-Paul II)
SANTINA CIMATTI
Religieuse, Bienheureuse
1861-1945
Santina Cimatti naquit le 6 juin 1861, à Celle di
Faenza, en Italie, dans la province de Ravenne, située près de la côte
Adriatique. Sa famille était très humble: son père, Giacomo Cimatti, était un
ouvrier agricole et sa mère, Rosa Passi, une tisserande. Après Santina, cinq
garçons naquirent, mais trois moururent en bas âge. Giacomo, le père de Santina
mourut en 1882, et Santina dut aider sa maman dans l'éducation de ses deux
petits frères vivants, qui devinrent tous les deux Salésiens. Puis, elle
assista sa maman âgée, jusqu'à la mort de cette dernière. Enfin, Santina
put entrer comme religieuse, à Rome, chez les Sœurs Hospitalières de la
Miséricorde. Elle avait 28 ans.
Nous sommes en 1890. Chez les Sœurs Hospitalières de
la Miséricorde, Santina prit le nom de Sœur Maria Raffaella. Elle prononça ses
vœux de religion auxquels s'ajouta le vœu "d’hospitalité", propre à
sa Congrégation. Ses vœux perpétuels furent prononcés en 1905. Pendant le temps
qu'elle resta à Rome, Sœur Maria Raffaella se dévoua au service des pauvres
malades à l'hôpital San Giovanni di Roma. Puis, elle fut envoyée à l'hôpital
Umberto I de Frosinone, ville de la province du Latium où se trouve Rome. À
Frosinone, elle dut aussi s'occuper de la pharmacie, comme assistante. En 1921,
Sœur Maria Raffaella était supérieure à Frosinone. En 1928 Sœur Maria Raffaella
fut envoyée à l'hôpital de San Benedetto d'Alatri, non loin de Frosinone.
Partout elle faisait de l’hôpital où elle se trouvait un lieu où pouvaient
s’exercer les vertus naturelles et surnaturelles les plus élevées.
Sœur Maria Raffaella vivait la présence de Dieu dans
ceux qui souffraient. Elle menait une vie humble et cachée, tout en donnant
tous ses soins avec beaucoup d'amour, aux malades et aux pauvres dont elle
s'occupait. Elle réalisait avec intelligence et sérénité ses services auprès
des affligés. Quelqu'un a écrit d'elle: "Quand elle n'était pas
affectée au service des malades, elle allait s’agenouiller devant le
Saint-Sacrement, et elle priait. Quand ses mains n’étaient pas occupées au
service du prochain, elles égrainaient les grains du Rosaire."
En 1940, âgée de 79 ans, Sœur Maria Raffaella ne
pouvait plus exercer sa charge de supérieure. Cependant elle resta à Alatri.
Là, elle consacrait une grande partie de son temps à la prière et à l’adoration
du Saint-Sacrement; mais, malgré son grand âge, elle continuait à se dévouer au
service des autres avec une telle sollicitude qu’on l’appelait l’"Ange des
malades". Notons que c'est surtout au cours de la bataille de Monte
Cassino qui dura de janvier à mai 1944, que Sœur Maria Raffaella qui soignait
alors les blessés de toutes les nationalités, mérita ce surnom d'Ange des
malades.
Une grave maladie incurable s'étant déclarée en 1943,
Sœur Maria Raffaella mourut à Alatri le 23 juin 1945. Elle fut béatifiée le 12
mai 1996, par le pape Jean Paul II qui, au cours de la cérémonie, déclara que
pour notre époque individualiste et trop souvent égoïste, “cette humble
religieuse était un lumineux exemple de féminité pleinement réalisée dans le
don de soi”. Sa fête est le 23 juin.
Paulette Leblanc
SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/leblanc_santina_cimatti.htm
Bienheureuse Maria Raffaella Cimatti
Sœur Hospitalière de la Miséricorde
« Ange des malades »
Maria Raffaella (dans le siècle Santina Cimatti) naît
le 6 Juin 1861 à Celle di Faenza dans la province de Ravenne en Italie au sein
d'une humble famille.
Elle assiste sa mère dans ses vieux jours après
l’avoir aidée dans son veuvage pour l’éducation de ses petits frères.
C’est alors seulement qu’elle peut entrer chez les Sœurs Hospitalières de la Miséricorde, à Rome ; elle a 28 ans.
En 1890, elle reçoit le nom de Maria Raffaella et
prononce ses vœux de Religion auxquels elle ajoute le vœu « d’hospitalité »
propre à sa Congrégation.
Elle se dévoue au service des pauvres et des malades. Dans l'esprit des temps modernes, cette Sœur a effectué avec intelligence et sérénité un service héroïque en faveur des affligés et des malades.
« Quand elle n'était pas affectée au service des malades, elle allait s’agenouiller devant le Saint-Sacrement, et elle priait.
Quand ses mains n’étaient pas occupées au service du
prochain, elles égrainaient les grains du Rosaire. »
En 1921, elle est supérieure à Frosinone et en 1928 à
Alatri (située dans la province de Frosinone dans la région Latium).
Partout elle fait de l’hôpital un lieu où peuvent s’exercer les vertus naturelles et surnaturelles les plus élevées.
En 1940 elle renonce à sa charge de supérieure tout en restant à Alatri. Elle consacre une grande partie de son temps à la Prière et à l’Adoration du Saint-Sacrement; mais quoique octogénaire, elle continue à se dévouer au service des autres avec une telle sollicitude qu’on l’appelle l’ « Ange des malades ».
Sœur Raffaella vit chaque jour la présence de Dieu dans ceux qui souffrent: elle n’oublie jamais qu'un homme n’a besoin que d'Amour, même dans les petits événements quotidiens.
L’une de ses patientes raconte : « J'étais encore bien jeune, mais je souffrais déjà de divers troubles.
Un peu plus tard, j'ai dû être hospitalisée pour être opérée de l'appendicite. J'étais inquiète et je ressentais l'absence de ma mère qui était loin…
Je pleurais beaucoup, comme jamais auparavant, à cause
de cette situation. Sœur Raffaella a vu ma profonde prostration morale et m'a
demandé : “Pourquoi pleurez-vous ?”.
Et j'ai dit : « Je me sens mal et je n’ai
pas ma mère...”.
D’un ton qui exprimait toute sa compréhension, elle m’a dit : “Ne suis-je pas votre mère ? Pourquoi suis-je ici ? Chaque Sœur hospitalière doit être la mère de ceux qui souffrent”. »
Elle meurt le 23 Juin 1945, jour où elle est commémorée au Martyrologe.
Lors de la Béatification, qui a eu lieu le 12 Mai 1996
à Rome, Saint Jean Paul II relevait que pour notre époque individualiste et
trop souvent égoïste, “cette humble Religieuse constitue un lumineux exemple de
féminité pleinement réalisée dans le don de soi”.
châsse de la Bienheureuse Marie Raphaëlle, Duomo di
Alatri
BL. MARIA RAFFAELLA
CIMATTI was born into a humble family on 6 June 1861, in Celle di Faenza,
Ravenna, Italy. Of her five brothers, the two who survived became priests and
also died in the odour of sanctity.
After her father's death
in 1882, she took on the education of her brothers, and was also a parish
catechist. When her parish priest became aware of her intelligence and sweet
nature, he gave her the sacrament of Confirmation at the age of 7.
She had felt attracted to
the religious life for some time but was obliged to wait patiently and help her
mother and brothers. After they had both joined Don Bosco's new congregation,
and her mother had been taken in by the rectory, she was finally free to follow
her vocation. In Faenza she had worked with youth; in Rome, where in 1889 she
was officially admitted to the Hospitaller Sisters of Mercy, she dedicated
herself to the sick.
She took the veil in 1890
with the name "Maria Raffaella" and made her first religious
profession in 1891, taking in addition the vow of hospitallity. She was then
sent to Alatri as a pharmacist's assistant, and later to Frosinone. She took
her final vows in 1905. In 1921 she became superior of the house in Frosinone,
and in 1928, of that in Alatri.
She was a mother, sister,
friend and counsellor, always ready to help and a pattern of every virtue. In
1940, after 50 years of religious life she resigned her position as superior
but asked to remain in the Alatri community as an ordinary religious, serving
her sisters, the sick and the hospital staff, and devoting more time to prayer.
In 1944, while the Second
World War was raging, there were many wounded to be nursed and, although she
was 83, Sr Raffaella spread such comfort and love among them that they called
her "mamma".
She successfully
protested in person to General Kesserling at the German headquarters in Alatri
when she heard a rumor that to halt the Allied Forces Alatri would have to be
massively bombed. The general changed his plans and Alatri was spared.
Sr Raffaella died on 23
June 1945, leaving the memory of her saintly life and heroic virtues. The cause
for her canonization was begun in 1962. In 1988-89 the last process attributed
to her intercession Loreto Arduini's miraculous recovery from "viral
encephalitis, convulsions and breathing failure". This led to the
promulgation of the decree for her beatification by the Congregation for the
Causes of Saints in 1993.
SOURCE : https://www.ewtn.com/library/MARY/bios96.htm#cimatti
CIMATTI, MARIA RAFFAELLA, BL.
Baptized Santa Cimatti, virgin of the Congregation of
Hospital Sisters of Mercy; b. Celle di Faenza near Ravenna, Emilia-Romagna,
Italy, June 6, 1861,; d. Alatri, Italy, June 23, 1945. Santina, as she was
called by her family of modest means, was the eldest of six children, three of
whom died in childhood. When her mother was widowed (1882), Santina helped to
raise and educate her younger brothers: Venerable Vincenzo Cimatti (1879–1965),
who became the first Salesian missionary in Japan (1925); and another, who also
became a Salesian priest.
Until her brothers and mother were safely settled, she
responded to her vocation by teaching catechism and working with children.
Then, she joined the Hospital Sisters of Mercy in Rome (1889), professed her
initial vows (1891), and received the name Sister Maria Raffaella. Thereafter
she devoted herself to the care of the sick and poor, first as a pharmacy
assistant at Alatri, and later at Frosinone. She was elected superior of the
house at Frosinone (1921–28), then superior of Alatri (1928–40). Renouncing her
position in 1940 after fifty years of religious life, she spent the majority of
her time in prayer. At the age of eighty-three, she became known as the
"Angel of the Sick" for the comfort she gave the wounded of the Second
World War. Her courage in personally confronting the German Field Marshal
Kesselring prevented massive bombing of Alatri. Her cause for canonization was
opened in 1962. Pope John
Paul II beatified Maria Raffaella (May 12, 1996) "as a humble
religious who constitutes a shining example of femininity plainly realized in
self-giving."
Feast: June 23.
Bibliography: Acta Apostolicae Sedis, 12
(1996): 551–53. L'Osservatore Romano, no. 20 (1996): 1; no. 21
(1996): 4–5.
[K. I. rabenstein]
Chiesa di San Benedetto, Alatri
Blessed Maria Raffaella Cimatti
Served as a Pharmacist and War Nurse
Hospitaler Sister of Mercy (1861-1945)
Her life
+ Santina Cimatti was born in Celle, Italy. Two of her
brothers entered the Salesians of Saint John Bosco. Following the death of
their father, Santina helped her mother educate the young boys in the family,
despite her own desire to enter religious life.
+ Santina fulfilled her dream of becoming a sister in
1899, joining the Hospitaler Sisters of Mercy, receiving the religious name
Maria Raffaella.
+ After professing religious vows, she studied nursing
and trained as a pharmacist. She served in several of her community’s hospitals
and as a leader of her community. She later requested to be relieved of
administrative responsibilities to devote herself solely to the care of the
sisters, the sick, nursing students, and the hospital staffs.
+ Although she was diagnosed with a fatal disease in
1943, she volunteered to serve wounded soldiers during the Second World War.
She personally interceded with the general of German forces occupying the
Italian city of Alatri, helping save the city from a planned bombing attack.
+ Blessed Maria Raffaella died on June 23, 1945, and
was beatified in 1996.
For reflection
“For God is not unjust so as to overlook your work and
the love you have demonstrated for his name by having served and continuing to
serve the holy ones.”—Hebrews 6:10
Prayer
O God, who called blessed Maria Raffaella to seek your
Kingdom in this world through the pursuit of perfect charity, grant, we pray,
through his (her) intercession that we may advance with joyful spirit along the
way of love. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with
you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.
(from The Roman Missal: Common of Holy Men and
Women—For Religious)
Saint profiles prepared by Brother Silas Henderson,
S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/saturday-june-23/
Blessed Maria Raffaella Cimatti
A SHORT BIOGRAPHICAL SKETCH
Santina Cimatti was born at Celle, a suburb of Faenza, province of Ravenna, Italy on June 7, 1861. Baptized with the name Santa, at the time of her religious consecration as a sister of Mercy in Rome, she assumed the name of Sister Maria Raffaella. After her profession she remained in Frosinone as superior, later in the Hospital of Alatri.Worn out by many years of hard work but always young in heart she voluntarily resigned her position in order to live her last years in humble activities and in prayer. She died at Alatri (Frosinone) on June 23, 1945. She was beatified on May 12, 1996.
Quotes by Blessed Maria Raffaella Cimatti
We must be like flowers which yield their fragrance to
the Lord.
Youth is a gift from God. Like any other gift there is
a need to preserve and to value it. Always be good and gentle.
How I wish to be an ear of God, fully ripe, a grain of
wheat ready for paradise.
Every Hospitaler Sisters of Mercy must be “mother” for
those who suffer, those who are sick.
The love for the sick is expressed by the Hospitaler
Sisters of Mercy only when they serve, care for and feed them.
The hospital for a Hospitaler Sister is a privileged
place for an outpouring of love.
Be happy if others do not care for you. If they esteem
you, be content with their judgment of the condition of your poverty: if they
do not esteem you, be consoled that there will be some truth in it.
Beata Maria Raffaella
(Santina) Cimatti Vergine
Faenza, Ravenna, 6 giugno
1861 - Alatri, Frosinone, 23 giugno 1945
Martirologio
Romano: Ad Alatri nel Lazio, beata Maria Raffaella (Santina) Cimatti,
vergine, delle Suore della Misericordia per gli Infermi, che condusse una vita
umile e nascosta, adoperandosi con cordiale carità e costante attenzione
specialmente per i malati e i poveri.
Mamma ha un bel ripeterle
di liberamente seguire la sua strada e di non sentirsi vincolata a lei e alle
sue necessità: Santina proprio non se la sente di lasciarla, cadente e
bisognosa di cure com’è, per seguire la sua vocazione.
Anche se sa benissimo che
il Signore aspetta da lei una totale consacrazione, come d’altronde le
confermano quanti sono a lei più vicini, a cominciare dal suo parroco: «Il tuo
cuore appartiene già a Dio ed il suo a te. Verrà il giorno in cui, superate le
attuali difficoltà, potrai finalmente dedicarti solo a lui».
Il fatto è che dei sei
figli che mamma ha avuto, tre sono andati subito in paradiso e dei tre rimasti
soltanto lei può prendersene cura, dato che i due maschi, cui lei ha fatto da
mamma dopo la prematura morte di papà, sono entrati dai Salesiani: Luigi,
fratello coadiutore in Perù, morirà nel 1927 in fama di santità; Vincenzo,
fondatore delle missioni salesiane in Giappone, è adesso “venerabile”, cioè ad
un passo dalla beatificazione. Una famiglia di santi, insomma, e lei non è da
meno, a cominciare dal suo nome che è già un programma di vita.
Alla soglia del suo
ventottesimo compleanno, quando cioè proprio non ce la fa più ad aspettare, va
a sfogarsi dal suo parroco, trovando in lui una provvidenza insperata: il buon
prete, pur di lasciarla andare per la sua strada, si offre di accogliere in
canonica l’anziana mamma, promettendo di prendersene cura come fosse la sua.
Solo così le porte del
convento si spalancano per Santina: entra il 4 novembre 1889 tra le Suore
Ospedaliere della Misericordia di Roma, che sembra proprio il posto fatto per
lei, che di misericordia nella vita ha già ben dimostrato di averne.
Se ne accorgono anche le
superiore, che secondo l’uso del tempo ne saggiano la vocazione facendole fare
il noviziato in corsia, subito a diretto contatto con i malati. Con
l’entusiasmo dei neofiti, si divide nelle mille mansioni di apprendista-
infermiera-tuttofare, correndo da una branda all’altra, con il suo inossidabile
sorriso e la sua imperturbabile serenità.
La prova è superata “a
pieni voti”, se l’8 dicembre 1890 viene ammessa alla vestizione religiosa, ma
non è un fuoco di paglia. Insieme all’abito le danno il nome nuovo di suor
Maria Raffaella e da allora è colpa di quel nome, spiega a chi le rimprovera il
troppo spendersi per gli altri e le chiede di risparmiarsi un po’, perché «il
mio nome, come sta scritto nella Bibbia, è sinonimo di premuroso accompagnatore
e di medicina di Dio; che brutta figura farei fare al mio protettore, San
Raffaele, se non assistessi i malati con tanta cura!».
Alle suore della
Misericordia, oltre ai tre voti tradizionali, viene chiesto il quarto voto
“dell’ospitalità”, che le impegna a servizio dei malati e dei sofferenti. Il
carisma specifico della Congregazione assume però in lei sfumature di
straordinaria tenerezza e di materna dolcezza, sicuramente ereditate
nell’ambiente familiare in cui ha fatto il suo primo tirocinio.
I malati se la contendono
chiamandola “mamma”, tutti la conoscono come «angelo dei malati»; quando la
eleggono superiora (prima a Frosinone poi ad Alatri) si rivela «madre, sorella,
amica, consigliera, sempre pronta e disponibile, modello esemplare di ogni
virtù».
La sua giornata inizia
molto prima dell’alba, verso le 3,30, perché in lei il sonno è ridotto
all’indispensabile; prosegue con ritmo serrato tutto il giorno e «nelle ore
pomeridiane sostituisce le suore di turno per dar loro la possibilità di
riposare».
Fare o rammendare le
calze delle consorelle è il passatempo preferito di questa superiora
instancabile, impegnata nel testimoniare che «l'ospedale non è solo il luogo,
dove si soffre e muore, ma è anche l’ambiente dove si possono esercitare le più
squisite virtù umane».
Alla soglia degli 80 anni
cede il bastone “del comando” (che in lei è soprattutto stato la “stampella”
del servizio), restando nella comunità di Alatri come semplice suora, sempre
impegnata nei più umili servizi.
Nel suo lento declino di
donna ormai curva e claudicante un’ultima uscita pubblica nel 1944, per
strappare al generale Kesserling il cambiamento del suo piano strategico di
contrasto all’avanzata degli Alleati ed evitare così il già programmato
bombardamento di Alatri.
Non più soltanto “angelo”
dei malati ma di tutta la città, si spegne il 23 giugno 1945 senza esaurire la
sua scorta di misericordia, che ancora continua a spargere sotto forma di
intercessioni, grazie alle quali suor Maria Raffaella Cimatti è stata
proclamata beata il 12 maggio 1996.
Autore: Gianpiero Pettiti
Nello spirito dei tempi
moderni questa suora ha svolto con intelligenza e serenità un servizio costante
ed eroico in favore degli afflitti e degli ammalati. "Quando non era
intenta alla cura degli ammalati, era in preghiera davanti al Sacramento; e le
sue mani quando non erano al servizio del prossimo, scorrevano sui grani del
Rosario".
Nella fertile terra
romagnola, a Faenza, il 6 giugno 1861, da padre bracciante agricolo e da madre
tessitrice, nasce Santina Cimatti; la natura la dota di un volto sorridente
sereno e di belle fattezze, illuminato da occhi sereni e profondi. Può dedicare
poco tempo agli studi, in quanto la famiglia ha ben presto bisogno del suo
lavoro per arrotondare un po' il non prospero bilancio familiare aiuta la mamma
come tessitrice, o si occupa dei lavori di casa. l due unici fratelli maschi
sopravvissuti, Luigi e Vincenzo, entrano giovanissimi nella congregazione
salesiana; Santina allora ritiene indispensabile rimanere vicino alla madre
sino a quando troverà per lei una dignitosa sistemazione nella casa di un
sacerdote.
Nel novembre del 1889 si
aggrega alle suore ospedaliere della Misericordia, presso la casa madre di San
Giovanni in Laterano a Roma. Assume il nome di Maria Raffaella e nel 1893 viene
inviata presso l'ospedale di San Benedetto ad Alatri, dove inizia la sua
professione di infermiera. Passa successivamente all'ospedale Umberto I di
Frosinone, dove dal 1921 ha anche l'incarico di priora della comunità. Dal 1928
al 1940 ritorna ad Alatri sempre come priora.
Nel 1943 comincia a
manifestarsi il male che si rivelerà incurabile. Muore il 23 giugno 1945.
Il campo principale di
apostolato di suor Raffaella fu la farmacia, dove prestò servizio per ben
trentaquattro anni; suor Raffaella però, quand'era necessario, riusciva a
mettersi a disposizione dei malati e della comunità per qualsiasi occupazione.
Il lavoro tra pillole,
sciroppi e a pestare nel mortaio è per Raffaella un dono di Dio: attraverso l'impegno
semplice ma continuo nel quotidiano ella riesce a realizzare con esemplare
dedizione il vero amore per il prossimo.
Quando la malattia bussa
forte alla sua porta pensa sempre alla preghiera come mezzo di sostegno. Giorni
difficili e drammatici furono quelli vissuti da suor Raffaella a Frosinone
durante la guerra. Non solo confortò e avvicinò gli ammalati, ma quando
percepi, attraverso le suppliche delle persone dell'ospedale che Alatri avrebbe
potuto subire un bombardamento allo scopo di contrastare l'avanzata delle forze
alleate, Raffaella raccolse tutte le poche energie che le rimanevano e
collaborando con il vescovo riuscì a far cambiare il piano strategico al
generale Kesserling: Alatri fu salva. "Miracolo! - gridarono in coro -; un
angelo ha salvato la città".
Ogni giorno suor
Raffaella vive la presenza di Dio nel sofferente: mai dimentica che il singolo
uomo abbisogna di amore concreto anche nei piccoli fatti quotidiani. Racconta
una sua paziente: "Ero giovane, ma sofferente per disturbi vari. Dopo
qualche tempo fui ricoverata in ospedale per l'operazione di appendicite. Ero
preoccupata e sentivo la mancanza della mamma lontana... Piangevo per questa
situazione come non mai. La serva di Dio si accorse della mia profonda
prostrazione morale e mi chiese: "Perché piangi?". Ed io: "Sto
male e non ho la mamma...". Con tono profondamente comprensivo mi rispose:
"E io non sono la mamma? Perché sto qui? Ogni suora ospedaliera deve
essere la mamma di chi soffre"".
Per le proprie consorelle
sa essere superiora attenta e gentile. Non pretende di essere servita, ma che
ciascuno serva la comunità. Una sua consorella annota: "Non si dava arie
per l'ufficio di superiora che ricopriva, ma si considerava la serva delle
suore, aiutandole nel lavoro. All'occorrenza amava anche rammendare e
confezionare le calze delle consorelle".
Beatificata il 12 maggio
1996. Festa il 23 giugno.
Autore: Giuseppe
Gottardo
Maria Raffaella Cimatti, al secolo Santina, è stata una religiosa appartenente alla congregazione delle Suore Ospedaliere della Misericordia ed è stata proclamata beata da Papa Giovanni Paolo II nel 1996.
Nacque a Faenza il 6 giugno 1861 in una famiglia di modeste condizioni economiche: il padre Giacomo era bracciante, la madre, Rosa Pasi, era tessitrice. Dopo la nascita di Santina, vennero alla luce altri cinque figli, tre dei quali (Domenico, Paolo ed Antonio) morirono in tenera età, mentre gli altri due abbracciarono la vita religiosa: Luigi fu coadiutore salesiano in Perù; Vincenzo fu il fondatore delle opere salesiane in Giappone; entrambi morirono in concetto di santità.
La morte del padre, sopraggiunta nel 1882, la obbligò a diventare l'educatrice dei fratelli, dovendo la madre pensare al sostentamento della famiglia, manifestando nel contempo una forte attrazione per la vita religiosa, favorita dal parroco don Romualdo Mazzotti. Quest'ultimo, qualche anno dopo, si offrì di ospitare l'anziana madre di Santina, stanca e bisognosa di aiuto, nella canonica del paese e dando così la possibilità alla giovane di prendere i voti.
Il 20 novembre 1889 Santina venne accettata nella congregazione delle Suore Ospedaliere della Misericordia che, allora, avevano la loro casa madre nell'ospedale “San Giovanni” di Roma ed iniziò a prodigarsi al servizio dei malati. Trascorse un anno intenso, fatto di importanti esperienze sia accanto agli ammalati che in altri settori dell'assistenza, e fu ammessa alla vestizione l'8 dicembre 1890, prendendo il nome di suor Maria Raffaella; esattamente un anno dopo emise la prima professione religiosa pronunciando, in aggiunta ai voti tradizionali di povertà, castità ed obbedienza, il quarto, caratteristico della Congregazione, di ospitalità.
Nel 1905 emise la professione perpetua; nel 1921 fu nominata Superiora della casa di Frosinone e nel 1928 Superiora della Casa di Alatri. Era “madre, sorella, amica, consigliera, sempre pronta e disponibile: modello esemplare di ogni virtù”. Amabile, allegra e cordiale dimostrava che l'ospedale non è solo il luogo dove si soffre e si muore, ma è anche un ambiente dove si possono esercitare le più squisite virtù umane e soprannaturali. Aveva compreso che “L'ospedale, per le religiose ospedaliere, è un campo di battaglia, in cui si deve saper lottare con grande amore”.
Nel 1940, giunta ormai al 50° del suo ingresso in Congregazione, si dimise dall'ufficio di Superiora volendo rimanere nella comunità di Alatri come semplice suora, al servizio delle consorelle, degli ammalati, del personale ospedaliero e di quanti frequentavano l'ospedale, lasciando largo spazio alla preghiera e all'adorazione eucaristica.
Era in pieno svolgimento la seconda Guerra mondiale quando, nel 1944 gli alleati spingevano i tedeschi in ritirata. In quei giorni terribili, molti feriti dovevano essere curati e suor Raffaella, nonostante i suoi 80 anni d'età e la salute malferma, si prodigava moltissimo.
Ormai curva e stanca, ma solerte e premurosa, si portava di letto in letto, dedicandosi con competenza ma, soprattutto, con amore ai feriti che la invocavano col nome di “mamma”, mentre sulla bocca di tutti si trovava l'affermazione che la definiva “Angelo dei malati”.
Al diffondersi della notizia che un possibile bombardamento poteva essere effettuato su Alatri per impedire l'avanzata degli alleati, intervenne insieme con il vescovo diocesano Monsignor Edoardo Facchini, presso le truppe tedesche di stanza nella stessa cittadina, per evitare tale bombardamento e ottenendo, da parte del generale Kesselring, il cambiamento del piano strategico.
Il 23 giugno 1945 suor Maria Raffaella morì piamente lasciando un ricordo di vivissima santità congiuntamente a quello sul come aveva interpretato sia le virtù eroiche che quelle evangeliche.
Queste memorie portarono a celebrare, dal 6 giugno 1962 al dicembre 1967, in Alatri, il Processo Ordinario sulla fama di santità e le virtù in genere, mentre il Processo Rogatoriale venne celebrato a Faenza, dal febbraio al giugno del 1967.
Dal novembre 1988 al maggio 1989, venne celebrato in Alatri l'ulteriore Processo sulla guarigione del giovane Loreto Arduini, affetto da grave “encefalite virale, convulsioni generalizzate, insufficienza respiratoria, con grave crisi psico-motoria irreversibile”, processo che è stato riconosciuto valido nel 1993 e che ha portato, il 15 dicembre 1994, alla promulgazione del decreto della Congregazione delle Cause dei Santi sulla beatificazione di suor Maria Raffaella Cimatti.
La beatificazione è avvenuta in Piazza San Pietro a Roma il 12 maggio 1996.
Le sue spoglie, custodite dalla sua morte, nella piccola chiesa di San Benedetto, accanto al vecchio ospedale di Alatri, furono traslate con una cerimonia solenne in una cappellina all'interno della Cattedrale di San Paolo, alla presenza del vescovo diocesano Monsignor Lorenzo Loppa e delle suore ospedaliere della Misericordia.
La festa di Suor Maria Raffaella Cimatti si celebra il 23 giugno.
Bibliografia :
- Antonio Casieri, “L'angelo dei malati: suor Maria Raffaella Cimatti al secolo Santina Cimatti suora Ospedaliera della Misericordia, 1861-1945”, Tipografia Strambi, Alatri, 1991
- Annamaria De Bernardis, “La congregazione delle Suore Ospedaliere della Misericordia e l'Ospedale di Frosinone : una suora esemplare: Suor Maria Raffaella Cimatti”, Tipografia Bianchini, Frosinone, 1987
- Eugenio Paparelli, “La corrente del fiume: la serva di Dio Suor Maria Raffaella Cimatti”, Tipografia Rotatori, Roma, 1970
- Eugenio Paparelli, “Eroismo in sordina: la serva di Dio suor Maria Raffaella Cimatti”, Tipografia Rotatori, Roma, 1969
SOURCE : http://www.visitalatri.it/index.php/alatrensi-famosi/128-maria-raffaella-cimatti
Maria Raffaella Cimatti
Testimoni del Risorto 16.03.2016
18 Marzo 2016
Mamma ha un bel ripeterle di liberamente seguire la
sua strada e di non sentirsi vincolata a lei e alle sue necessità: Santina
proprio non se la sente di lasciarla, cadente e bisognosa di cure com’è, per
seguire la sua vocazione. Anche se sa benissimo che il Signore aspetta da lei
una totale consacrazione, come d’altronde le confermano quanti sono a lei più
vicini, a cominciare dal suo parroco: “Il tuo cuore appartiene già a Dio ed il
suo a te. Verrà il giorno in cui, superate le attuali difficoltà, potrai
finalmente dedicarti solo a lui”. Il fatto è che dei sei figli che mamma
ha avuto, tre sono andati subito in paradiso e dei tre rimasti soltanto lei può
prendersene cura, dato che i due maschi, cui lei ha fatto da mamma dopo la
prematura morte di papà, sono entrati dai Salesiani: Luigi, fratello coadiutore
in Perù, morirà nel 1927 in fama di santità; Vincenzo, fondatore delle missioni
salesiane in Giappone, è adesso “venerabile”, cioè ad un passo dalla
beatificazione. Una famiglia di santi, insomma, e lei non è da meno, a
cominciare dal suo nome che è già un programma di vita. Alla soglia del suo
ventottesimo compleanno, quando cioè proprio non ce la fa più ad aspettare, va
a sfogarsi dal suo parroco, trovando in lui una provvidenza insperata: il buon
prete, pur di lasciarla andare per la sua strada, si offre di accogliere in
canonica l’anziana mamma, promettendo di prendersene cura come fosse la sua.
Solo così le porte del convento si spalancano per Santina: entra il 4 novembre
1889 tra le Suore Ospedaliere della Misericordia di Roma, che sembra proprio il
posto fatto per lei, che di misericordia nella vita ha già ben dimostrato di
averne. Se ne accorgono anche le superiore, che secondo l’uso del tempo ne
saggiano la vocazione facendole fare il noviziato in corsia, subito a diretto
contatto con i malati. Con l’entusiasmo dei neofiti, si divide nelle mille
mansioni di apprendista- infermiera-tuttofare, correndo da una branda
all’altra, con il suo inossidabile sorriso e la sua imperturbabile serenità. La
prova è superata “a pieni voti”, se l’8 dicembre 1890 viene ammessa alla
vestizione religiosa, ma non è un fuoco di paglia. Insieme all’abito le danno
il nome nuovo di suor Maria Raffaella e da allora è colpa di quel nome, spiega
a chi le rimprovera il troppo spendersi per gli altri e le chiede di
risparmiarsi un po’, perché “il mio nome, come sta scritto nella Bibbia, è
sinonimo di premuroso accompagnatore e di medicina di Dio; che brutta figura
farei fare al mio protettore, San Raffaele, se non assistessi i malati con
tanta cura!”. Alle suore della Misericordia, oltre ai tre voti tradizionali,
viene chiesto il quarto voto “dell’ospitalità”, che le impegna a servizio dei
malati e dei sofferenti. Il carisma specifico della Congregazione assume però
in lei sfumature di straordinaria tenerezza e di materna dolcezza, sicuramente
maturate nel primo tirocinio fatto in ambiente familiare. I malati se la
contendono chiamandola “mamma”, tutti la conoscono come “angelo dei malati”;
quando la eleggono superiora (prima a Frosinone poi ad Alatri) si rivela
“madre, sorella, amica, consigliera, sempre pronta e disponibile, modello
esemplare di ogni virtù”. La sua giornata inizia molto prima dell’alba, verso
le 3,30, perché in lei il sonno è ridotto all’indispensabile; prosegue con
ritmo serrato tutto il giorno e “nelle ore pomeridiane sostituisce le suore di
turno per dar loro la possibilità di riposare”. Fare o rammendare le calze
delle consorelle è il passatempo preferito di questa superiora instancabile,
impegnata nel testimoniare che “l’ospedale non è solo il luogo, dove si soffre
e muore, ma è anche l’ambiente dove si possono esercitare le più squisite virtù
umane”. Alla soglia degli 80 anni cede il bastone “del comando” (che in lei è
soprattutto stato la “stampella” del servizio), restando nella comunità di
Alatri come semplice suora, sempre impegnata nei più umili servizi. Nel suo
lento declino di donna ormai curva e claudicante un’ultima uscita pubblica nel
1944, per strappare al generale Kesserling il cambiamento del suo piano
strategico di contrasto all’avanzata degli Alleati ed evitare così il già
programmato bombardamento di Alatri. Non più soltanto “angelo” dei malati ma di
tutta la città, si spegne il 23 giugno 1945 senza esaurire la sua scorta di
misericordia, che ancora continua a spargere sotto forma di intercessioni,
grazie alle quali suor Maria Raffaella Cimatti è stata proclamata beata il 12
maggio 1996.
SOURCE : https://www.lafedelta.it/2016/03/18/maria-raffaella-cimatti/
LA BEATA SUOR MARIA
RAFFAELLA
La beata suor Maria
Raffaella - al secolo Santina - Cimatti - è nata a Celle di Faenza, in
provincia di Ravenna, Italia, il 6 giugno 1861.
E fu proprio questa
ridente cittadina della Romagna, dove "le sensazioni e le esperienze
quotidiane ebbero il colore variopinto dei campi, nonchè il sapore delle zolle
profumate", che vide in Santina crescere e maturare, lentamente, ma
fermamente, la sua vocazione religiosa.
I genitori, Giacomo
Cimatti e Rosa Pasi, di umile estrazione (lui era bracciante agricolo e lei
tessitrice) ebbero, in seguito, altri cinque figli, tre dei quali (Domenico,
Paolo ed Antonio) morirono in tenera età, mentre gli altri due abbracciarono la
vita religiosa: Luigi diverrà coadiutore salesiano svolgendo il suo apostolato
in Perù, dove è morto in concetto di santità; Vincenzo fu il fondatore delle
opere salesiane in Giappone ed è morto anch'egli in concetto di santità.Nel
1882 morì il padre e Santina, dovendo la madre preoccuparsi del sostentamento
della famiglia, divenne l'educatrice dei fratelli, oltre ad essere già, nella
sua parrocchia, catechista da diversi anni. Il suo parroco, vedendo la spiccata
intelligenza e disposizione della bimba, aveva ritenuto di farle conferire il
sacramento della cresima all'età di 7 anni. La giovane si sentiva da tempo
attratta per la vita religiosa, ma doveva attendere: c'erano la mamma ed i
fratelli con cui doveva collaborare. E, in questa attesa, la incoraggiava don
Romualdo Mazzotti:"il tuo cuore appartiene già a Dio ed il Suo a te. Verrà
il giorno in cui, superate le attuali difficoltà, potrai finalmente dedicarti
solo a Lui".
I due fratelli, però,
dopo aver conosciuto personalmente don Bosco, furono talmente entusiasti della
nascente Congregazione da lui fondata che decisero di farvi parte. Rimaneva la
mamma, ormai anziana, stanca e bisognosa di aiuto. Come poteva Santina seguire
la sua aspirazione a "farsi suora"? Non poteva certamente abbandonare
la mamma. Ma fu proprio don Romualdo che si offrì di ospitare la mamma della
beata nella canonica, rendendo, così, Santina libera di poter percorrere la sua
strada che il 4 novembre 1889 si intersecò con quella delle Suore Ospedaliere
della Misericordia che, allora, avevano la Casa Madre nell'Ospedale
"S.Giovanni" (un tempo chiamato "ad Sancta Sanctorum"), in
Roma.
A Faenza si era dedicata
all'apostolato giovanile; a Roma, dal 20 novembre del 1889, data di ufficiale
accettazione nella Congregazione, si prodigò al servizio dei malati. La vita in
ospedale, a contatto con persone di ogni età, sofferenti non solo nel corpo, ma
anche nello spirito, fece maturare Santina e le consentì di effondere, verso
quei fratelli e quelle sorelle provati dal dolore, tutta la generosità,
l'amore, la dedizione di cui era capace. Fu un anno intenso di esperienze sia
accanto agli ammalati che in altri settori dell'assistenza, in ognuno dei quali
non trovò la minima difficoltà. La buona salute di cui godeva e la vita povera
e difficile fatta sino ad allora, l'avevano precocemente iniziata al nuovo
genere di vita religiosa e ospedaliera.Ammessa alla vestizione l'8 dicembre del
1890, prese il nome di suor Maria Raffaella ed esattamente un anno dopo emise
la prima professione religiosa pronunciando, in aggiunta ai voti tradizionali
di povertà, castità ed obbedienza, il quarto, caratteristico della
Congregazione, di ospitalità.
Nel 1905 emise la
professione perpetua; nel 1921 era Superiora della casa di Frosinone e nel 1928
Superiora della Casa di Alatri. Era "madre, sorella, amica, consigliera,
sempre pronta e disponibile:modello esemplare di ogni virtù". Amabile,
allegra e cordiale dimostrava che l'ospedale non è solo il luogo dove si soffre
e si muore, ma è anche un ambiente dove si possono esercitare le più squisite
virtù umane e soprannaturali. Aveva compreso che "l'ospedale, per le
religiose ospedaliere, è un campo di battaglia, in cui si deve saper lottare
con grande amore".Nel 1940, giunta ormai al 50° del suo ingresso in
Congregazione, si dimise dall'ufficio di Superiora volendo rimanere nella
Comunità di Alatri come semplice suora, al servizio delle consorelle, degli
ammalati, del personale ospedaliero e di quanti frequentavano l'ospedale, lasciando
largo spazio alla preghiera e all'adorazione eucaristica. Era in pieno
svolgimento la seconda Guerra mondiale quando, nel 1944 gli alleati spingevano
i tedeschi in ritirata.Erano giorni terribili e molti i feriti che dovevano
essere curati. E suor Raffaella, nonostante i suoi 80 anni d'età e la salute
malferma, si prodigava moltissimo.
Ormai curva e stanca, ma
solerte e premurosa, si portava di letto in letto, dedicandosi con competenza
ma, soprattutto, con amore ai feriti che la invocavano col nome di
"mamma", mentre sulla bocca di tutti si trovava l'affermazione che la
definiva "Angelo dei malati".
Al diffondersi della
notizia che un possibile bombardamento poteva essere effettuato su Alatri per
impedire l'avanzata degli alleati, intervenne, presso le truppe tedesche di
stanza nella stessa cittadina, per evitare tale bombardamento e ottenendo, da
parte del generale Kesselring, il cambiamento del piano strategico. Il 23
giugno 1945 suor Maria Raffaella morì piamente lasciando un ricordo di vivissima
santità congiuntamente a quello sul come aveva interpretato sia le virtù
eroiche che quelle evangeliche.
Queste memorie,
aumentando di anno in anno, portarono a celebrare, dal 6 giugno 1962 al
dicembre 1967, in Alatri, il Processo Ordinario sulla fama di santità e le
virtù in genere, mentre il Processo Rogatoriale venne celebrato a Faenza, dal
febbraio al giugno del 1967.Dal novembre 1988 al maggio 1989, venne celebrato
in Alatri l'ulteriore Processo sulla guarigione del giovane Loreto Arduini da
grave “encefalite virale, convulsioni generalizzate, insufficienza
respiratoria, con grave crisi psico-motoria irreversibile”, processo che è
stato riconosciuto valido nel 1993 e che ha portato,come già scritto, il 15
dicembre 1994, alla promulgazione del decreto della Congregazione delle Cause
dei Santi sulla beatificazione di suor Maria Raffaella Cimatti.
Beata Maria Raffaella
Cimatti, prega per noi!
Congregazione Suore
Ospedaliere della Misericordia © 2015
SOURCE : https://www.consom.it/new/index.php?go=Beataraffaella