Saint Archange Tadini
Fondateur de la
Congrégation des soeurs ouvrières de la sainte Maison de Nazareth (+ 1912)
Au moment de la révolution
industrielle qui créait des conditions misérables chez les ouvriers du nord de
l'Italie, l'abbé Arcangelo Tadini fonda des caisses mutuelles de secours pour
les maladies, l'invalidité et la vieillesse. Il construisit même une filature
où il épuise le patrimoine familial. Il crée une congrégation de religieuses
qui sont des ouvrières dans les usines. Une révolution pour cette époque. Les
soeurs, partageant la vie des jeunes ouvrières sont mieux à même de les aider à
vivre leur dignité et leur vie spirituelle. Par toutes ses fondations, l'abbé
Tadini fait ainsi comprendre que le travail peut aussi devenir un lieu où l'on
peut se réaliser en tant qu'homme et en tant que chrétien.
Canonisé par Benoît XVI le 26 avril 2009.
Arcangelo Tadini (1846-1912) biographie
sur le site du Vatican.
À Botticino Sera, près de Brescia en Lombardie, l'an 1912, Archange Tadini,
prêtre, qui eut à coeur de défendre les droits et la dignité des ouvriers et
fonda la Congrégation des Soeurs ouvrières de la sainte maison de Nazareth,
avec le souci premier de la justice sociale.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6984/Saint-Archange-Tadini.html
ARCANGELO TADINI
1846-1912
Arcangelo Tadini naquit à
Verolanuovo (Brescia, Italie), le 12 octobre 1846, dans une famille aisée. En
1864, il entra au séminaire de Brescia où se trouvait déjà l'un de ses frères.
Il reçut l'ordination sacerdotale en 1870.
De 1871 à 1873, il fut vicaire
coopérateur à Lodrino, petit village de montagne, puis aumônier du Sanctuaire
de Santa Maria de la Nuez à Brescia. Son attention à l'égard des besoins des
personnes caractérisa dès le début son ministère sacerdotal. En 1885, il fut
envoyé à Botticino où il devint curé archiprêtre de l'église. En cette époque
de la révolution industrielle, il se préoccupa des nouvelles formes de
pauvreté, fondant l'Association ouvrière de secours mutuel, qui garantissait
une aide en cas de maladie ou d'accident.
S'inspirant de
l'Encyclique de Léon XIII «Rerum
novarum», il projeta et construisit une usine de textile avec son
patrimoine familial, et trois ans plus tard, il acheta une maison pour la
transformer en résidence pour les ouvrières. Pour les éduquer, il fonda alors
la Congrégation des religieuses Ouvrières de la Sainte Famille qui
travaillaient dans l'industrie aux côtés des ouvrières pour partager leur vie
et les éduquer à la vie chrétienne à travers leur exemple. Malgré sa santé
fragile, il tirait sa force de son union intime avec le Seigneur et dans la
prière. Il mourut le 20 mai 1912.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19991003_beat-Tadini_fr.html
Bienheureux Archange TADINI
Nom: TADINI
Prénom: Archange
(Arcangelo)
Pays: Italie
Naissance:
12.10.1846 à Verolanuovo (Brescia)
Mort: 20.05.1912
Etat: Prêtre
Note: Prêtre en 1870.
Aumônier du Sanctuaire de Santa Maria de la Nuez, à Brescia en 1873. Curé à
Botticino en 1885. Riche apostolat en milieu ouvrier. Fonde la Congrégation des
Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth, pour les jeunes filles
pauvres.
Béatification:
03.10.1999 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 20 mai
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1999 n.40 p.1-3 - n.41 p.2
Réf. dans
la Documentation Catholique: 1999 n.19 p.965
Notice
Arcangelo Tadini naît en
1846 à Verolanuovo dans le diocèse de Brescia en Lombardie. Sa famille est
aisée. Ordonné prêtre en 1870, il est vicaire à Lodrino, petit village de
montagne. En 1873, il est aumônier du Sanctuaire de Santa Maria de la Nuez, à
Brescia. En 1885, il est envoyé à Botticino, dont il devient le Curé
Archiprêtre. L'extraordinaire efficacité de cet homme à la santé fragile est à
chercher dans son union au Christ, sa prière et sa vie d'ascèse. A l'école de
l'Eucharistie, il apprend à rompre le pain de la Parole de Dieu et à exercer la
charité. La révolution industrielle engendre de nouvelles formes de pauvreté
dont il relève le défi en cherchant de nouvelles modalités d'annonce et de
témoignage évangélique. Parce qu'il est un homme appartenant entièrement à
Dieu, il peut également être un prêtre entièrement donné aux hommes. Il crée
une Mutuelle ouvrière qui garantit une aide en cas de maladie ou d'accident.
S'inspirant de l'Encyclique de Léon XIII 'Rerum novarum' (1891), il projette et
construit une filature avec son patrimoine familial pour donner du travail aux
jeunes filles pauvres. Il achète aussi une maison dont il fait leur résidence
et il fonde la Congrégation des Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de
Nazareth, qui, travaillant à leurs côtés, leur donne un exemple de sanctification
dans le travail. Il meurt en 1912.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0456.htm
Saint Archange Tadini
Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth»
Arcangelo Tadini, Prêtre du Diocèse de Brescia, est né à Verolanuova (Brescia,
Italie) le 12 Octobre 1846 dans une famille aisée. Terminé ses études primaires
dans son village natal, il fréquente le Gymnase à Lovere (Bergame).
En 1864, il entre au
Grand Séminaire de Brescia où se trouvait déjà l'un de ses frères et fut ordonné
Prêtre le 19 Juin 1870.
De 1871 à 1873, il est
nommé vicaire à Lodrino (Brescia), un petit village de montagne et dès 1873, il
est Recteur au sanctuaire de Sainte Marie de la Noce, une petite fraction de
Brescia.
Il commence son service
comme vicaire à Botticino Sera (Brescia) en 1885, et deux ans après, il est
nommé Curé de cette Paroisse et y reste jusqu’en 1912, année de sa mort.
Au début de son mandat,
de la chaire de sa prédication, il affirme avec force: « Je serai avec
vous, je vivrai avec vous, je mourrai avec vous ».
Les années vécues à
Botticino sont certainement les plus fécondes de la vie de l’Abbé Tadini.
Il aime les Paroissiens
comme ses fils et il ne se réserve en rien.
Il donne naissance à la
Chorale, à la bande musicale, à des diverses Confréries, au Tiers Ordre
Franciscain, aux Filles de Sainte Angèle Merici; il restaure l’Église, offre à
chaque catégorie de personnes la catéchèse la plus adaptée et soigne la
liturgie.
Il porte une attention
particulière à la Célébration des Sacrements. Il prépare les homélies tenant
présent d’un côté, la Parole de Dieu et de l’Église, de l’autre, le cheminement
spirituel de ses paroissiens.
Quand il parle de sa
chaire, tous restent émerveillés par la chaleur et la force que ses paroles
dégagent.
Son attention pastorale
est orientée surtout vers les nouvelles pauvretés : pour les travailleurs, il donne
naissance à l’Association Ouvrière du Secours Mutuel et construit une filature
pour donner du travail aux jeunes du village qui, particulièrement, vivent dans
l’incertitude et subissent des injustices.
S'inspirant de
l'Encyclique de Léon XIII «Rerum
novarum», il projeta et construisit une usine de textile avec son
patrimoine familial, et trois ans plus tard, il acheta une maison pour la
transformer en résidence pour les ouvrières.
En 1900, Tadini fonde la
Congrégation des « Sœurs Ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth »
: femmes Consacrées, « ouvrières avec les ouvrières » qui éduquent
les jeunes travailleuses, en travaillant coude à coude avec elles sans tenir de
grands discours mais donnant l’exemple de gagner le pain par la sueur de leur
front ; un scandale pour ce temps-là qui considérait les usines comme des lieux
dangereux et de perdition.
Le Fondateur propose aux
Sœurs l’exemple de Jésus, Marie et Joseph qui, dans la Maison de Nazareth, ont
travaillé et vécu dans le silence et la vie cachée avec humilité et simplicité.
Il indique l’exemple de
Jésus qui, non seulement, « s’est sacrifié sur la Croix » mais qui,
pour trente ans à Nazareth, n’a pas eu honte d’employer les outils de
charpentier et d’« avoir le front trempé par la sueur de la fatigue et les
mains rendues calleuses par le travail ».
Pour cet esprit
entreprenant, Tadini subit des calomnies et des incompréhensions, même de la
part de l’Église.
En réalité, il devance
les temps : il devine que la Sœur, ouvrière parmi les ouvriers, indique une
compréhension très positive du monde du travail vu, non plus comme un lieu
contraire à l’Église, mais un milieu qui a besoin d’un ferment évangélique, un
monde plus à rencontrer qu’à contester.
Il est lui-même conscient
que son Œuvre est née avant le temps, mais il est fermement convaincu que cette
Fondation n’est pas son œuvre propre mais celle de Dieu : « Dieu, qui l’a
voulue, la guide, la perfectionne, la conduit à son terme ».
Le 20 Mai 1912, quand la
mort le prend, le rêve de sa vie n’est pas encore accompli mais, comme un grain
enfoui dans la terre, au temps voulu, il portera beaucoup de fruits.
Les paroissiens de
Botticino perçoivent la sainteté de leur curé et très tôt, ils apprennent à
connaître et à découvrir, caché sous sa discrétion et son austérité, le cœur
d’un père attentif et sensible à leur vie de misère et de travail dur.
A ses dons naturels, il
unit une grande capacité d’entrer dans la vie et dans la quotidienneté des gens
et, bien vite, on parle de lui comme d’un Prêtre saint, un homme exceptionnel…
et, plus tard, on dira de lui « il est un de nous » !
Un de nous quand,
très tôt, il parcourt les rues du village et son pas résonne comme un réveil
pour qui se prépare à commencer une journée de travail.
Tous savent que ce
Prêtre, passionné de Dieu et de l’homme, portera dans sa Prière la vie et les
fatigues de ses gens.
Un de nous quand il
recueille les larmes des mères préoccupées par la précarité du travail de leurs
fils, quand il rêve, projette et construit la filature pour les filles du
village pour qu’elles puissent redécouvrir leur dignité de femmes.
Un de nous quand il
fonde la Famille des Sœurs Ouvrières, femmes Consacrées qui, dans les champs de
travail, sont témoins d’un Amour grand dans la simple vie ordinaire.
Un de nous car il
nous sourit encore, nous accompagne dans notre vie quotidienne et avec ses
paroles, il nous invite à suivre ses traces:
« La sainteté qui
conduit au Ciel est dans nos mains. Si nous voulons la posséder, nous devons
faire une seule chose : aimer Dieu».
Arcangelo Tadini a été
Béatifié le 3 Octobre 1999 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła,
1978-2005) et Canonisé, le 26 Avril 2009, par le Pape Benoît XVI qui
l’offre comme exemple aux Prêtres, aux familles, il l’indique comme
intercesseur et aux travailleurs, il le leur donne comme protecteur (>>> Homélie
du Pape).
Saint Archange
Tadini : de l’action sociale à la Prière pour les couples stériles
Benoît XVI l’a Canonisé
en avril dernier (2009) à Rome
ROME, Dimanche 8 Novembre
2009 (ZENIT.org)
- Benoît XVI s'est recueilli ce matin auprès de la tombe de Saint Archange
Tadini.
Qui est-il ? Un
Prêtre diocésain (1846-1912), grande figure de sainteté Sacerdotale, marquée
par son interprétation de l'encyclique sociale de Léon XIII, « Rerum Novarum »,
ce qui fait de lui un pionnier de l'action sociale de l'Église en Italie. Il
s'est montré aussi un intercesseur efficace pour les couples stériles.
A l'époque de la première
révolution industrielle, l'abbé Tadini a fondé un secours mutuel garantissant
aux ouvriers un subside en cas de maladie, d'accident du travail, d'invalidité,
de vieillesse.
Il s'était rendu compte
que les jeunes ouvrières étaient exploitées, et, selon son expression, «
pressées comme des citrons », si bien qu'elles arrivaient difficilement à
former une famille et à élever leurs enfants.
Inspiré par « Rerum
Novarum », il projeta et construisit une filature, et y investit tout son
patrimoine familial.
Trois ans plus tard, il
fit un emprunt et acheta une villa proche de la filature pour en faire un
pensionnat pour les ouvrières.
Et pour assurer leur
éducation, il fonda la Congrégation des Sœurs Ouvrières de la Sainte Maison de
Nazareth.
Une entreprise «
révolutionnaire » : elles vont travailler dans les usines avec les ouvrières,
s'occupent des jeunes filles en partageant leurs fatigues et leurs tensions,
les éduquent par l'exemple.
Par son amour de père et
par ses œuvres, l'abbé Tadini a fait comprendre aux travailleurs que le travail
n'est pas une malédiction, mais le lieu où ils sont appelés à se réaliser comme
hommes et comme Chrétiens.
Né à Verolanuova, le 12
Octobre 1846 et mort à Botticino, le 20 Mai 1912, il a été Canonisé par Benoît
XVI le 26 Avril dernier, après la reconnaissance d'un nouveau miracle dû à son
intercession le 7 Décembre 2008.
Il avait été Béatifié par
Jean-Paul II le 3 Octobre 1999.
Le miracle reconnu est la
naissance, en août 2005 de Maria et en 2006 de Giovanni (en l'honneur de
Jean-Baptiste, saint patron de Paul VI), enfants d'Elisabetta Fostini et
Roberto Marazzi, pourtant réputés stériles par les médecins. Ils avaient eu
recours à son intercession, à l'invitation des Religieuses Ouvrières de la
Sainte Famille, après avoir renoncé à tout procédé artificiel de fécondation.
« Nous parlons de
lui comme si nous l'avions connu. Les enfants l'appellent 'grand père', il fait
partie de la famille », a expliqué Elisabetta, au moment de la
Canonisation.
Anita S. Bourdin
CHAPELLE PAPALE
POUR LA CANONISATION DES
BIENHEUREUX:
Arcangelo
Tadini (1846-1912)
Bernardo
Tolomei (1272-1348)
Nuno de Santa Maria
Alvares Pereira (1360-1431)
Gertrude
Comensoli (1847-1903)
Caterina
Volpicelli (1839-1894)
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Place Saint-Pierre
Dimanche, 26 avril 2009
Chers frères et sœurs,
En ce troisième dimanche
du temps pascal, la liturgie place encore une fois au centre de notre attention
le mystère du Christ ressuscité. Victorieux sur le mal et sur la mort, l'Auteur
de la vie, qui s'est immolé en tant que victime d'expiation pour nos péchés,
"continue à s'offrir pour nous et intercède comme notre avocat; sacrifié
sur la croix, il ne meurt plus et, avec les signes de la passion, il vit
immortel" (cf. Préface pascale 3). Laissons-nous intérieurement
inonder par la lumière pascale qui émane de ce grand mystère, et avec le Psaume
responsorial prions: "Que resplendisse sur nous, Seigneur, la
lumière de ton visage".
La lumière du visage du
Christ ressuscité resplendit aujourd'hui sur nous, en particulier à travers les
traits évangéliques des cinq bienheureux qui sont inscrits dans l'album des
saints au cours de cette célébration: Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei,
Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli.
Je m'unis volontiers à l'hommage que leur rendent les pèlerins, venus ici de
divers pays, à qui j'adresse un salut cordial avec une grande affection. Les
différents itinéraires humains et spirituels de ces nouveaux saints nous
montrent le renouveau profond qu'accomplit dans le cœur de l'homme le mystère
de la résurrection du Christ; un mystère fondamental qui oriente et guide toute
l'histoire du salut. C'est donc à juste titre que l'Eglise nous invite
toujours, et encore davantage en ce temps pascal, à tourner nos regards vers le
Christ ressuscité, réellement présent dans le Sacrement de l'Eucharistie.
Dans la page évangélique,
saint Luc rapporte l'une des apparitions de Jésus ressuscité (24, 35-48).
Précisément au début du passage, l'évangéliste note que les deux disciples
d'Emmaus, revenus en hâte à Jérusalem, racontèrent aux Onze comment ils
l'avaient reconnu "quand il avait rompu le pain" (v. 35). Et
pendant qu'ils racontaient l'expérience extraordinaire de leur rencontre avec
le Seigneur, Celui-ci "lui-même était là au milieu d'eux" (v. 36). A
cause de son apparition soudaine, les Apôtres furent frappés de stupeur et de
crainte, au point que Jésus, pour les rassurer et vaincre toute réticence et
doute, leur demande de le toucher - ce n'était pas un fantôme, mais un homme en
chair et en os - et demanda ensuite quelque chose à manger. Encore une fois,
comme cela avait eu lieu pour les deux pèlerins d'Emmaus, c'est à table, alors
qu'il mange avec les siens, que le Christ ressuscité se manifeste aux
disciples, les aidant à comprendre l'Ecriture et à relire les événements du
salut à la lumière de la Pâque. "Il fallait que s'accomplisse - dit-il -
tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les
Psaumes" (v. 44). Et il les invite à regarder vers l'avenir:
"la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les
nations" (v. 47).
Chaque communauté revit
cette même expérience dans la célébration eucharistique, en particulier la
célébration dominicale. L'Eucharistie, le lieu privilégié où l'Eglise reconnaît
"l'auteur de la vie" (cf. Ac 3, 15), est "la fraction
du pain", comme elle est appelée dans les Actes des Apôtres. Dans
celle-ci, grâce à la foi, nous entrons en communion avec le Christ, qui est
"autel, victime et prêtre" (cf. Préface pascale 5) et qui est
parmi nous. Nous nous rassemblons autour de Lui pour faire mémoire de ses
paroles et des événements contenus dans l'Ecriture; nous revivons sa passion,
sa mort et sa résurrection. En célébrant l'Eucharistie, nous communiquons avec
le Christ, victime d'expiation, et nous puisons en Lui le pardon et la vie. Que
serait notre vie de chrétiens sans l'Eucharistie? L'Eucharistie est l'héritage
perpétuel et vivant que nous a laissé le Seigneur dans le Sacrement de son
Corps et de son Sang, que nous devons constamment repenser et approfondir afin
que, comme l'affirmait le vénéré Pape Paul vi, il puisse "imprimer
son efficacité inépuisable sur tous les jours de notre vie mortelle"
(Insegnamenti, v [1967], p. 779). Nourris par le pain eucharistique, les saints
que nous vénérons aujourd'hui ont mené à bien leur mission d'amour évangélique
dans les divers domaines où ils ont œuvré avec leurs charismes spécifiques.
Saint Arcangelo
Tadini passait de longues heures en prière devant l'Eucharistie, lui qui,
ayant toujours à l'esprit dans son ministère pastoral la personne humaine dans
sa totalité, aidait ses paroissiens à croître humainement et spirituellement.
Ce saint prêtre, ce saint curé, un homme entièrement donné à Dieu, prêt en
chaque circonstance à se laisser guider par l'Esprit Saint, était dans le même
temps disponible à accueillir les urgences du moment et à y trouver un remède.
C'est pourquoi il prit de nombreuses initiatives concrètes et courageuses,
comme l'organisation de la "Société ouvrière catholique du secours
mutuel", la construction de la filature et de la maison d'accueil pour les
ouvrières, ainsi que la fondation, en 1900, de la "Congrégation des Sœurs
ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth", dans le but d'évangéliser le
monde du travail à travers le partage des fatigues, sur l'exemple de la Sainte
Famille de Nazareth. Combien fut prophétique l'intuition de Don Tadini et
combien son exemple reste actuel aujourd'hui aussi, à une époque de grave crise
économique! Il nous rappelle que ce n'est qu'en cultivant une relation
constante et profonde avec le Seigneur, en particulier dans le Sacrement de
l'Eucharistie, que nous pouvons ensuite être en mesure d'apporter le ferment de
l'Evangile dans les différentes activités de travail et dans chaque milieu de
notre société.
Chez saint Bernardo
Tolomei, initiateur d'un mouvement monastique bénédictin, ressort également
l'amour pour la prière et pour le travail manuel. Son existence fut une
existence eucharistique, entièrement consacrée à la contemplation, qui se
traduisait en un humble service du prochain. En raison de son esprit d'humilité
et d'accueil fraternel particulier, il fut réélu abbé par les moines vingt-sept
années de suite, jusqu'à sa mort. En outre, pour assurer l'avenir de son œuvre,
il obtint de Clément vi, le 21 janvier 1344, l'approbation pontificale de la
nouvelle Congrégation bénédictine, dite de "S. Maria di Monte
Oliveto". A l'occasion de la grande peste de 1348, il quitta la solitude
de Monte Oliveto pour se rendre dans le monastère Saint-Benoît à Porta Tufi, à
Sienne, afin d'assister ses moines frappés par le mal, et il mourut lui-même
victime de la maladie comme un authentique martyr de la charité. De l'exemple
de ce saint, nous vient l'invitation à traduire notre foi en une vie consacrée
à Dieu dans la prière et prodiguée au service du prochain sous l'impulsion
d'une charité également prête au sacrifice suprême.
"Sachez que le
Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers
lui" (Ps 4,
4). Ces paroles du Psaume
responsorial expriment le secret de la vie du bienheureux Nuno de Santa María,
héros et saint du Portugal. Les soixante-dix années de sa vie se déroulèrent
pendant la deuxième moitié du xiv siècle et la première du xv siècle, qui
virent ce pays consolider son indépendance de la Castille, puis s'étendre au-delà
de l'océan - non sans un dessein particulier de Dieu -, en ouvrant de nouvelles
routes qui devaient favoriser l'avènement de l'Évangile du Christ jusqu'aux
extrémités de la terre. Saint Nuno se sentait l'instrument de ce dessein
supérieur et enrôlé dans la militia Christi c'est-à-dire dans le
service de témoignage que chaque chrétien est appelé à rendre dans le monde. Ce
qui le caractérisait était une intense vie de prière et la confiance absolue
dans l'aide divine. Bien qu'il soit un excellent militaire et un grand chef, il
ne permit jamais à ces dons naturels de prévaloir sur l'action suprême qui
provient de Dieu. Saint Nuno s'efforçait de ne placer aucun obstacle à l'action
de Dieu dans sa vie, en imitant la Sainte Vierge, pour laquelle il éprouvait une
grande dévotion et à laquelle il attribuait publiquement ses victoires. Au
terme de sa vie, il se retira dans le couvent de carmes dont il avait ordonné
la construction. Je suis heureux de présenter à toute l'Eglise cette figure
exemplaire, en particulier en raison d'une vie de foi et de prière dans des
situations en apparence défavorables, apportant la preuve que dans toute
situation, même à caractère militaire et de conflit, il est possible d'agir et
de mettre en œuvre les valeurs et les principes de la vie chrétienne, en
particulier si celle-ci est placée au service du bien commun et de la gloire de
Dieu.
Dès son enfance, sainte
Gertrude Comensoli ressentit une attraction particulière pour Jésus.
L'adoration du Christ eucharistique devint le but principal de sa vie, nous
pourrions presque dire la condition habituelle de son existence. Ce fut en
effet devant l'Eucharistie que sainte Gertrude comprit sa vocation et sa
mission dans l'Eglise: celle de se consacrer sans réserves à l'action
apostolique et missionnaire, en particulier en faveur de la jeunesse. C'est
ainsi que naquit, en obéissance au Pape Léon XIII, son Institut qui visait à
traduire la "charité contemplée" en Christ eucharistique, en
"charité vécue" en se consacrant à son prochain dans le besoin. Dans
une société égarée et souvent blessée, comme la nôtre, à une jeunesse, comme
celle de notre époque, à la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa
propre existence, sainte Gertrude indique comme solide point de référence le
Dieu qui, dans l'Eucharistie, s'est fait notre compagnon de voyage. Elle nous
rappelle que "l'adoration doit prévaloir sur toutes les œuvres de
charité" car c'est de l'amour pour le Christ mort et ressuscité,
réellement présent dans le Sacrement eucharistique, que naît cette charité
évangélique qui nous pousse à considérer tous les hommes comme nos frères.
Sainte Caterina
Volpicelli fut également un témoin de l'amour divin, qui s'efforça d'"être
du Christ, pour conduire au Christ" ceux qu'elle rencontra dans la ville
de Naples à la fin du xix siècle, à une époque de crise spirituelle et sociale.
Pour elle aussi, le secret fut l'Eucharistie. Elle recommandait à ses premières
collaboratrices de cultiver une intense vie spirituelle dans la prière et,
surtout, le contact vital avec Jésus Eucharistie. Telle est également
aujourd'hui la condition pour poursuivre l'œuvre et la mission qu'elle a
commencées et laissées en héritage aux "Servantes du Sacré-Cœur".
Pour être d'authentiques éducatrices de la foi, désireuses de transmettre aux
nouvelles générations les valeurs de la culture chrétienne, il est
indispensable, comme elle aimait à le répéter, de libérer Dieu des prisons dans
lesquelles les hommes l'ont enfermé. Ce n'est en effet que dans le cœur du
Christ que l'humanité peut trouver sa "demeure stable". Sainte
Caterina montre à ses filles spirituelles et à nous tous, le chemin exigeant
d'une conversion qui change le cœur à sa racine et qui se traduit en actions
cohérentes avec l'Evangile. Il est ainsi possible de poser les bases pour
construire une société ouverte à la justice et à la solidarité, en surmontant
le déséquilibre économique et culturel qui continue à subsister dans une grande
partie de notre monde.
Chers frères et sœurs,
nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui aujourd'hui
resplendit dans l'Eglise avec une beauté singulière chez Arcangelo Tadini,
Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et
Caterina Volpicelli. Laissons-nous attirer par leurs exemples, laissons-nous
guider par leurs enseignements, afin que notre existence aussi devienne un
cantique de louange à Dieu, sur les traces de Jésus, adoré avec foi dans le
mystère eucharistique et servi avec générosité chez notre prochain. Que
l'intercession maternelle de Marie, Reine des saints, et de ces cinq nouveaux
lumineux exemples de sainteté, que nous vénérons aujourd'hui avec joie, nous
permette de réaliser cette mission évangélique. Amen!
© Copyright 2009 -
Libreria Editrice Vaticana
Saint Arcangelo
Tadini : un homme face à la crise économique et sociale
ARTICLE | 13/05/2009 |
Numéro 1635 | Par Marie-Christine Lafon
« Combien fut
prophétique l’intuition charismatique de Don Tadini et son exemple tellement
actuel aujourd’hui encore, à une époque de grave crise économique ! », a
salué Benoît XVI le 26 avril 2009, en canonisant ce prêtre italien de
la fin du XIXe siècle.
Vers 1885, Arcangelo, la
quarantaine, est curé de Botticino dans la province de Brescia, en Lombardie.
Alors que la révolution industrielle engendre de nouvelles formes de pauvreté,
le prêtre cherche d’autres moyens d’annoncer l’Évangile en milieu ouvrier.
S’inspirant de l’encyclique sociale de Léon XIII Rerum
novarum (1891), il prend des initiatives, concrètes et courageuses : il
fonde l’Association ouvrière catholique de secours mutuel, qui garantit une
aide en cas de maladie ou d’accident ; avec son patrimoine familial, il
construit une usine de textile pour donner du travail aux jeunes filles pauvres
de la paroisse. Puis, il achète une maison et la transforme en résidence pour
les ouvrières. En 1900, il fonde la Congrégation des Sœurs ouvrières de la
Sainte-Famille, dont le but est d’annoncer le Christ aux ouvrières en partageant
leur effort dans le travail.
Né en 1846 dans une
famille aisée de la région de Brescia, cet homme à la santé fragile a puisé sa
force extraordinaire dans son union au Christ, dans la prière et dans l’ascèse.
« Nous voulons aller au Ciel ? Courage : la prière est l’échelle qui y
conduit », disait-il. Jusqu’à sa mort le 20 mai 1912, son action pour
la dignité du travail et la vocation de la femme dans l’Église et la société,
et pour résoudre les situations graves provoquées par la crise économique, sont
menés à la lumière de Jésus, présent dans l’eucharistie. « Il nous
rappelle, a expliqué Benoît XVI, que c’est seulement en cultivant un
rapport constant et profond avec le Seigneur, particulièrement dans le
sacrement de l’eucharistie, que nous pouvons être en mesure d’apporter le
levain de l’Évangile dans les diverses activités de travail et dans chaque
domaine de notre société. »
« Que l’exemple de
ce nouveau saint nous donne de ne pas avoir peur d’aller vers nos frères et
sœurs pour transmettre la parole de vie dans le monde entier », a encore
spécialement demandé le pape, en français.
Marie-Christine Lafon
Profile
As a young adult,
Arcangelo had an accident that left him with a lifelong limp. He entered
the seminary in Brescia, Italy at
age 18. Ordained in 1870,
but illness forced
him to spend his first year of priesthood with
his family. Curate in
the mountain village of Lodrino from 1871 to 1873. Curate at
the Shrine of Santa Maria della Noce near Brescia.
Noted for his attention to his parishioners, and his care for refugees. Curate at
Botticino Sera in 1885; parish priest there
in 1887,
a post he held the rest of his life. He revitalized his parish,
involved the parishioners,
and made the church the center of the community. He founded the Workers’
Mutual Aid Association, a form of social insurance for the sick,
injured and aged.
He used his own inheritance to build a modern spinning factory, employing
local women,
and using the profits to build a residence for them. He founded
the Congregation of Worker Sisters of the Holy House of
Nazareth who worked in
factories with other women, teaching them
when they could, and leading them by example. Father Arcangelo’s
strength came from prayer,
much of it spent in front of the Blessed Sacrament.
Born
12 October 1846 at
Verolanuova, Brescia, Italy
20 May 1912 at
Botticino Sera, Brescia, Italy of
natural causes
21
December 1998 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
3 October 1999 by Pope John
Paul II
26 April 2009 by Pope Benedict
XVI
Worker
Sisters of the Holy House of Nazareth
Additional
Information
other
sites in english
Working
Sisters of the Holy House of Nazareth
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
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en français
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in italiano
Calendario Francescano Secolare
Dicastero delle Cause dei Santi
Parrocchia San Lorenzo Martire in Verolanuova
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Citation
“Saint Arcangelo
Tadini“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 19 May 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-arcangelo-tadini/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-arcangelo-tadini/
Arcangelo Tadini
(1846-1912)
Arcangelo Tadini was born
on 12 October 1846 in Verolanuova (Brescia), Italy. At the age of 18 he entered
the seminary in Brescia; however an accident was to leave him with a limp for
the rest of his life. He was ordained in 1870 but illness obliged him to spend
his first year as a priest with his family.
From 1871 to 1873 he was
a curate at Lodrino, a mountain village, and then at the Shrine of Santa Maria
della Noce near Brescia.
He was known for his
attention to his people's needs. After flooding left many parishioners
homeless, he organized a soup-kitchen in the parish house that served 300 meals
a day. In 1885 he was transferred to Botticino Sera as curate and two years
later was appointed parish priest and dean of the same parish, where he spent
the remaining 25 years of his life.
A zealous pastor of
souls, he provided catechesis for every age group, started a choir, organized
various confraternities, rebuilt the church and cared for the liturgy. When he
preached, people were amazed at the warmth and power that his words instilled.
With the spread of the
industrial revolution, he founded the Workers' Mutual Aid Association to help
labourers suffering from illness, accidents, disabilities or old age. He used
his own inheritance to plan and build a spinning factory, providing it with the
latest equipment and later building an adjacent residence for working women. To
educate young working women, he founded the Congregation of Worker Sisters of
the Holy House of Nazareth, who went into the factories to work alongside the
other women, sharing their toil and tensions, while teaching them by their
example. To the sisters and the young working women Fr Tadini held up the
example of Jesus, who not only sacrificed himself on the Cross but spent the
first 30 years of his life in Nazareth where he was not ashamed to use a
carpenter' s tools or to have calloused hands and a brow bathed in sweat.
He taught his
parishioners that work is not a curse but rather the way in which men and women
are called to fulfil themselves as human beings and as Christians. His strength
came from prayer: his parishioners would see him stand for hours in front of
the Blessed Sacrament, despite his disability, absorbed in contemplation of
God. Fr Arcangelo Tadini ended his earthly life on 20 May 1912.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_tadini_en.html
HOLY MASS FOR THE CANONIZATION
OF FIVE NEW SAINTS
HOMILY OF HIS HOLINESS
BENEDICT XVI
Dear Brothers and
Sisters,
On this Third Sunday in
the Easter Season, the liturgy once again focuses our attention on the mystery
of the Risen Christ. Victorious over evil and over death, the Author of life
who sacrificed himself as a victim of expiation for our sins, "is still
our priest, our advocate who always pleads our cause. Christ is the victim who
dies no more, the Lamb, once slain, who lives for ever" (Easter Preface
III). Let us allow ourselves to be bathed in the radiance of Easter that shines
from this great mystery and with the Responsorial Psalm let us pray: "O
Lord, let the light of your countenance shine upon us".
The light of the face of
the Risen Christ shines upon us today especially through the Gospel features of
the five Blesseds who during this celebration are enrolled in the Roll of
Saints: Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Álvares Pereira, Geltrude
Comensoli and Caterina
Volpicelli. I willingly join in the homage that the pilgrims are paying to
them, gathered here from various nations and to whom I address a cordial
greeting with great affection. The various human and spiritual experiences of
these new Saints show us the profound renewal that the mystery of Christ's
Resurrection brings about in the human heart; it is a fundamental mystery that
orients and guides the entire history of salvation. The Church therefore,
especially in this Easter Season, rightly invites us to direct our gaze to the
Risen Christ, who is really present in the Sacrament of the Eucharist.
In the Gospel passage, St
Luke mentions one of the appearances of the Risen Jesus (24: 35-48). At the
very beginning of the passage the Evangelist notes that the two disciples of
Emmaus, who hurried back to Jerusalem, had told the Eleven how they recognized
him in "the breaking of the bread" (v. 35). And while they were
recounting the extraordinary experience of their encounter with the Lord, he
"himself stood among them" (v. 36). His sudden appearance frightened
the Apostles. They were fearful to the point that Jesus, in order to reassure
them and to overcome every hesitation and doubt, asked them to touch him he was
not a ghost but a man of flesh and bone and then asked them for something to eat.
Once again, as had happened for the two at Emmaus, it is at table while eating
with his own that the Risen Christ reveals himself to the disciples, helping
them to understand the Scriptures and to reinterpret the events of salvation in
the light of Easter. "Everything written about me", he says, "in
the law of Moses and the Prophets and the Psalms must be fulfilled" (v.
44). And he invites them to look to the future: "repentance and
forgiveness of sins [shall] be preached in his name to all nations" (cf.
v. 47).
This very experience of
repentance and forgiveness is relived in every community in the Eucharistic
celebration, especially on Sundays. The Eucharist, the privileged place in
which the Church recognizes "the Author of life" (Acts 3: 15) is "the
breaking of the bread", as it is called in the Acts of the Apostles. In
it, through faith, we enter into communion with Christ, who is "the
priest, the altar, and the lamb of sacrifice" (cf. Preface for Easter, 5)
and is among us. Let us gather round him to cherish the memory of his words and
of the events contained in Scripture; let us relive his Passion, death and
Resurrection. In celebrating the Eucharist we communicate with Christ, the
victim of expiation, and from him we draw forgiveness and life. What would our
lives as Christians be without the Eucharist? The Eucharist is the perpetual,
living inheritance which the Lord has bequeathed to us in the Sacrament of his
Body and his Blood and which we must constantly rethink and deepen so that, as
venerable Pope Paul vi said, it may "impress its inexhaustible
effectiveness on all the days of our earthly life" (Insegnamenti, V
[1967], p. 779). Nourished with the Eucharistic Bread, the Saints we are
venerating today brought their mission of evangelical love to completion with
their own special charisms in the various areas in which they worked.
St
Arcangelo Tadini spent long hours in prayer before the Eucharist. Always
focusing his pastoral ministry on the totality of the human person, he
encouraged the human and spiritual growth of his parishioners. This holy
priest, this holy parish priest, a man who belonged entirely to God ready in
every circumstance to let himself be guided by the Holy Spirit, was at the same
time prepared to face the urgent needs of the moment and find a remedy for
them. For this reason he undertook on many practical and courageous initiatives
such as the organization of the "Catholic Workers Mutual Aid
Association", the construction of a spinning mill and a residence for the
workers and, in 1900, the foundation of the "Congregation of Worker
Sisters of the Holy House of Nazareth" to evangelize the working world by
sharing in the common efforts after the example of the Holy Family of Nazareth.
How prophetic the charismatic intuition of Fr Tadini was and how timely his
example remains today in an epoch of serious financial crisis! He reminds us
that only by cultivating a constant and profound relationship with the Lord,
especially in the Sacrament of the Eucharist, can we bring the Gospel leaven to
the various fields of work and to every area of our society.
Love for prayer and for
manual labour also distinguished St Bernardo Tolomei, the initiator of a unique
Benedictine monastic movement. His was a Eucharistic life, entirely dedicated
to contemplation, expressed in humble service to neighbour. Because of his rare
spirit of humility and brotherly acceptance, he was re-elected abbot for 27
years, until his death. Moreover, in order to guarantee the future of his
foundation, on 21 January 1344 he obtained from Clement vi papal approval of
the new Benedictine Congregation called "Our Lady of Monte Oliveto".
During the epidemic of the Black Death in 1348, he left the solitude of Monte
Oliveto for the monastery of S. Benedetto at Porta Tufi, Siena, to attend to
his monks stricken with the plague, and died, himself a victim, as an authentic
martyr of love. The example of this Saint invites us to express our faith in a
life dedicated to God in prayer and spent at the service of our neighbour,
impelled by a love that is also ready to make the supreme sacrifice.
"Know that the Lord
has set apart the godly for himself; the Lord hears when I call to him"
(Ps 4: 3). These words of the Responsorial Psalm express the secret of the life
of Bl. Nuno de Santa María, a hero and saint of Portugal. The 70 years of his
life belong to the second half of the 14th century and the first half of the
15th, which saw this nation consolidate its independence from Castille and
expand beyond the ocean not without a special plan of God opening new routes
that were to favour the transit of Christ's Gospel to the ends of the earth. St
Nuno felt he was an instrument of this lofty design and enrolled in
the militia Christi, that is, in the service of witness that every
Christian is called to bear in the world. He was characterized by an intense
life of prayer and absolute trust in divine help. Although he was an excellent
soldier and a great leader, he never permitted these personal talents to
prevail over the supreme action that comes from God. St Nuno allowed no
obstacle to come in the way of God's action in his life, imitating Our Lady, to
whom he was deeply devoted and to whom he publicly attributed his victories. At
the end of his life, he retired to the Carmelite convent whose building he had
commissioned. I am glad to point this exemplary figure out to the whole Church
particularly because he exercised his life of faith and prayer in contexts
apparently unfavourable to it, as proof that in any situation, even military or
in war time, it is possible to act and to put into practice the values and
principles of Christian life, especially if they are placed at the service of
the common good and the glory of God.
Since childhood, Geltrude
Comensoli felt a special attraction for Jesus present in the
Eucharist. Adoration of Christ in the Eucharist became the principal aim of her
life, we could almost say the habitual condition of her existence. Indeed, it
was in the presence of the Eucharist that St Geltrude realized what her
vocation and mission in the Church was to be: to dedicate herself without reserve
to apostolic and missionary action, especially for youth. Thus, in obedience
to Pope
Leo XIII, her Institute came into being which endeavoured to translate the
"charity contemplated" in the Eucharistic Christ, into "charity
lived", in dedication to one's needy neighbour. In a bewildered and all
too often wounded society like ours, to a youth, like that of our day in search
of values and a meaning for their lives, as a sound reference point St Geltrude
points to God who, in the Eucharist, has made himself our travelling companion.
She reminds us that "adoration must prevail over all the other charitable
works", for it is from love for Christ who died and rose and who is really
present in the Eucharistic Sacrament, that Gospel charity flows which impels us
to see all human beings as our brothers and sisters.
St
Caterina Volpicelli was also a witness of divine love. She strove
"to belong to Christ in order to bring to Christ" those whom she met
in Naples at the end of the 19th century, in a period of spiritual and social
crisis. For her too the secret was the Eucharist. She recommended that her
first collaborators cultivate an intense spiritual life in prayer and,
especially, in vital contact with Jesus in the Eucharist. Today this is still
the condition for continuing the work and mission which she began and which she
bequeathed as a legacy to the "Servants of the Sacred Heart". In
order to be authentic teachers of faith, desirous of passing on to the new
generations the values of Christian culture, it is indispensable, as she liked
to repeat, to release God from the prisons in which human beings have confined
him. In fact, only in the Heart of Christ can humanity find its "permanent
dwelling place". St Caterina shows to her spiritual daughters and to all
of us the demanding journey of a conversion that radically changes the heart,
and is expressed in actions consistent with the Gospel. It is thus possible to
lay the foundations for building a society open to justice and solidarity,
overcoming that economic and cultural imbalance which continues to exist in a
large part of our planet.
Dear brothers and
sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that shines out in the
Church with rare beauty today in Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Álvares Pereira, Geltrude
Comensoli and Caterina
Volpicelli. Let us be attracted by their examples, let us be guided by
their teachings, so that our existence too may become a hymn of praise to God,
in the footsteps of Jesus, worshipped with faith in the mystery of the
Eucharist and served generously in our neighbour. May the maternal intercession
of Mary, Queen of Saints and of these five new luminous examples of holiness
whom we venerate joyfully today, obtain for us that we may carry out this
evangelical mission. Amen!
© Copyright 2009 -
Libreria Editrice Vaticana
Sant' Arcangelo
Tadini Sacerdote e fondatore
Verolanuova, Brescia, 12
ottobre 1846 - Botticino Sera, Brescia, 20 maggio 1912
Nacque in una famiglia
nobile il 12 ottobre 1846 a Verolanuova (Brescia). Venne ordinato sacerdote nel
1870. Viceparroco e maestro elementare in Val Trompia e successivamente
cappellano nella periferia di Brescia fino al 1885, si dedicò completamente
all'attività pastorale e all'insegnamento elementare, divenendo in questo campi
un precursore per molti aspetti. Nel 1887 divenne parroco a Botticino Sera
(Brescia), carica che tenne fino alla morte. Si distinse anche per il forte
impegno sociale. Fondò nel 1893 la Società di Mutuo Soccorso e nel 1898 una
filanda per evitare l'emigrazione delle ragazze del paese per trovare lavoro;
inoltre un pensionato per lavoratrici. Per assicurare l'assistenza alle
giovani, fondò nel 1900 una Congregazione religiosa: le Suore Operaie della
Santa Casa di Nazareth con i tre voti canonici, vita in comune e abito religioso
ma impegnate come vere e proprie operaie. Morì il 20 maggio 1912. È stato
canonizzato da Papa Benedetto XVI il 26 aprile 2009. (Avvenire)
Patronato: Claudicanti
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Botticino Sera vicino a Brescia, beato Arcangelo
Tadini, sacerdote, che si adoperò per i diritti e la dignità dei lavoratori e
fondò la Congregazione delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, dedita
in particolar modo alla giustizia sociale.
Infanzia e famiglia
Arcangelo Tadini nacque
il 12 ottobre 1846 a Verolanuova, in provincia e diocesi di Brescia. Era il
penultimo dei quattro figli nati da Pietro e Antonia Gadola e, in totale, degli
undici che il padre aveva avuto, contando anche quelli del precedente
matrimonio con Giulia Gadola, sorella di Antonia, morta a ventotto anni.
Fu battezzato nella
chiesa prepositurale di San Lorenzo martire a Verolanuova il 18 ottobre 1846, a
quattro giorni dalla nascita. La sua famiglia era benestante, Arcangelo crebbe
in un ambiente liberale che però non influì, in nessun modo, sulla sua
formazione.
Ereditò dalla madre una
salute cagionevole, tanto che rischiò di morire a due anni. Frequentò le
elementari a Verolanuova fino ai dieci anni circa. Verso il 1855-56 passò al
ginnasio di Lovere dove studiavano i suoi fratelli Alessandro e Giulio.
Entrambi passarono al Seminario diocesano di Brescia, ma solo il secondo
divenne sacerdote.
Vocazione al sacerdozio
diocesano
Fu nel periodo della
prima Messa del fratello Giulio e tramite la frequentazione di casa sua,
diventata un oratorio festivo, che Arcangelo maturò la vocazione al sacerdozio;
a dire il vero, già alla fine delle elementari si sentiva orientato in quel
senso. Nonostante fossero tempi in cui l’anticlericalismo era diffuso anche nei
ceti agiati come il suo, il ragazzo non si lasciò impressionare, anzi, si sentì
ancora più motivato a intraprendere quella via.
Entrò nel seminario di
Brescia nel 1864, per studiare filosofia e teologia. Terminò dopo sei anni, nel
1870, quando venne ordinato sacerdote dal vescovo-principe di Trento, monsignor
Benedetto Riccabona de Reichelfels, perché monsignor Girolamo Verzieri, vescovo
di Brescia, era a Roma per i lavori del Concilio Vaticano I. Celebrò la prima
Messa a Verolanuova il 26 giugno 1870.
I primi tempi del
ministero
Cominciò il suo ministero
pastorale come curato (viceparroco) e maestro elementare a Lodrino in Val
Trompia, dal 29 giugno 1871 al 27 maggio 1873. Svolse un’intensa attività
pastorale a dispetto di grandi difficoltà fisiche: quand'era ancora in
Seminario, infatti, si era fratturato un ginocchio ed era rimasto zoppo perché
non fu curato bene.
In seguito venne
trasferito alla Noce, frazione periferica di Brescia, presso il santuario di
Santa Maria della Noce, dipendente dalla parrocchia di San Nazzaro in Brescia.
Don Arcangelo vi rifulse come uomo di Dio ricco di carità evangelica e ottimo
direttore di anime. Inoltre si occupò di restaurare la chiesa, dotandola di un
battistero, e di elevarla a curazia.
Curato, poi
parroco-arciprete di Botticino Sera
Nel 1885 venne nominato
curato della parrocchia di Santa Maria Assunta a Botticino Sera, sempre in
provincia di Brescia, per affiancare il parroco in carica, don Cortesi,
gravemente ammalato. Arrivò in paese il 29 novembre, ma un anno dopo, il 26 novembre
1886, il parroco morì e lui venne nominato economo spirituale. Il 20 luglio
1887, mentre era ad Abano per le cure termali, gli giunse la nomina a parroco-arciprete
di Botticino Sera.
Si diede subito
all’opera, per riparare alle mancanze compiute dai suoi predecessori, partendo
dai giovani: aprì per loro l’oratorio e costituì la banda musicale. Per gli
adulti rifondò la Confraternita del SS. Sacramento e istituì il Terz’ ordine
Francescano. Infine, per tutelare i lavoratori, nel 1893 avviò la Società
Operaia di Mutuo Soccorso.
Attento alle famiglie,
curava lo sviluppo delle giovani coppie, senza dimenticare gli ammalati, dai
quali si recava con entusiasmo. Il motto del suo ministero era: «Tutta la mia
scienza è la Croce e tutta la mia forza è la stola».
Carattere e stile di vita
In mezzo alle molte
attività, la sua giornata era scandita da numerosi momenti di adorazione:
iniziava molto presto, alle 4 del mattino, apriva la chiesa e si portava nella
casa madre delle suore operaie per dettare la meditazione alle suore, celebrare
l'Eucaristia e poi risalire in parrocchia per le Confessioni dei parrocchiani.
Sempre disponibile, di temperamento riflessivo e serio, s’impegnava a sorridere
a tutti, specie ai bambini.
Per ragioni di salute e
sobrietà, il suo vitto era strettamente vegetariano. Seguiva in questo gli
insegnamenti dell'abate tedesco Sebastian Kneipp, che prevedevano anche cure a
base di bagni, in un’epoca in cui la medicina moderna stava compiendo i primi
passi.
Preoccupazione per le
giovani operaie
Le ragazze di Botticino,
per aiutare economicamente la famiglia, cercavano lavoro nelle filande del
bresciano, e perciò erano assenti spesso da casa. Don Arcangelo, che
considerava la parrocchia come la famiglia di ogni cristiano, soffriva nel
constatare la dispersione del suo popolo.
Per le sue giovani aveva
impiantato la Pia Unione delle Figlie di Maria, ma sentiva di poter fare di
più. Per questo motivo, progettò lui stesso e fece costruire in paese una
filanda, affinché le ragazze non abbandonassero la famiglia. Attuò così lo
spirito dell’enciclica «Rerum Novarum» di papa Leone XIII, in sintonia con il
movimento cattolico-sociale di fine Ottocento a Brescia.
La prima idea di
fondazione
Volle però che le giovani
fossero guidate materialmente e spiritualmente. Aiutato da un gesuita suo
amico, padre Maffeo Franzini, diede nuovo slancio alla Compagnia di Sant’Angela
(le Orsoline secolari), ma col tempo comprese che fossero necessarie religiose
che assistessero le operaie, anzi, lavorassero gomito a gomito con loro.
Padre Franzini inviò a
Botticino Sera da Milano la signorina Leopoldina Paris, ex religiosa
canossiana, la quale rimase solo un anno, perchè non condivideva né il carisma
della fondazione, né l'austerità di vita di don Arcangelo.
Allora il parroco chiese
ad alcune operaie sue parrocchiane di condividere il progetto. Esse
acconsentirono: iniziò con loro la nuova Fondazione, dando la responsabilità a
Romana Maffeis.
Le Suore Operaie della
Santa Casa di Nazareth
Nel 1900 si formò una
prima comunità di religiose, ma le leggi ecclesiastiche dell'epoca imponevano
ai vescovi di non autorizzare nessuna nuova fondazione, a meno che non avesse
un fine specifico ben chiaro. Di conseguenza, don Arcangelo chiese a padre
Franzini di scrivere una lettera al vescovo di Brescia, dove indicava la sua
idea: come esistevano suore dedite all'educazione o alla cura dei malati,
oppure di vita contemplativa, dovevano sorgere anche suore operaie.
Alla comunità diede il
modello della Sacra Famiglia, perché desiderava che le sue figlie fossero
eroiche, aperte alla Chiesa e attente al mondo del lavoro, donne che sapessero
lavorare sorridendo. Il nome completo fu scelto: Suore Operaie della Santa Casa
di Nazareth. Romana Maffeis assunse il nome religioso di suor Nazarena.
Le difficoltà della
fondazione
Don Arcangelo dovette
affrontare molte difficoltà economiche e parecchie incomprensioni, anche da
parte di sacerdoti che non ritenevano opportuno che delle religiose facessero
anche le operaie, svolgendo così una missione poco confacente a delle persone
consacrate, perdipiù in un ambiente ostile alla Chiesa, come erano le
fabbriche.
Le Suore Operaie furono
oggetto di una visita apostolica da parte del vescovo di Prato e rischiarono di
scomparire, assorbite dalle Ancelle della Carità di Brescia, già ben avviate;
tuttavia, quel progetto non ebbe seguito.
Il testamento di don
Arcangelo
L'arto zoppiccante e non
curato aveva portato don Arcangelo a dover usare un bastone, ma
progressivamente lui divenne paralizzato, tanto da dover essere portato in
chiesa con la carrozzella. Fu in quel modo che accolse i suoi
parrocchiani il 21 marzo 1912, nel 25° anniversario del suo ingresso come
parroco.
La sua omelia ebbe però i
toni di un testamento spirituale, più che di rendimento di grazie: «Io non
vivrò ancora molto. E non ho nulla da lasciare a Botticino in ricordo. Ma vi è
una cosa che vivrà dopo di me e che lascio a voi: mi sono sacrificato per dare
il pane ai miei parrocchiani, fabbricando a stento e con grandi fatiche la
filanda affinché le figliuole non uscissero di paese con loro pericolo. Ma
questo non bastava perché l’opera fosse compiuta. Ed ecco anime generose che
abbandonano la famiglia e ciò che hanno di più caro per seguire la voce di Dio
che le chiama a mettersi tra le operaie, a lavorare con loro, procurando con il
buon esempio di essere di stimolo a far amare il lavoro e a non maledirlo. Se
tutto ciò continuerà nel timore di Dio e nella fedeltà all’opera, allora le
difficoltà saranno, con l’aiuto di Dio, superate, altrimenti io pregherò il
Signore che tutto si sciolga».
La morte
L'8 maggio 1912, mentre
celebrava la Messa, fu colpito da un malore. L’indomani ricevette la Comunione
come Viatico e l’Unzione degli infermi dal suo confessore. Morì una settimana
dopo, il 20 maggio 1912 alle ore 5 nella sua canonica.
La salma fu vegliata
giorno e notte dai suoi giovani parrocchiani e i funerali si svolsero il giorno
seguente. La bara fu portata a spalla da quattro giovani per tutto il paese,
passando anche per via san Michele, sede della Casa madre delle suore. Venne
quindi sepolto nel cimitero di Botticino.
Un necrologio su «Il
Cittadino di Brescia» diede notizia della sua morte, ricordando il suo impegno
parrocchiale, la sua austerità e sacrificio, la sua malattia. Di lì a poco, la
sua fama di santità si sparse dentro e fuori la diocesi.
Il processo di
beatificazione
Il processo ordinario
informativo iniziò nella diocesi di Brescia il 13 gennaio 1960 e si concluse il
19 giugno 1964, completato dal decreto sugli scritti il 5 marzo 1970. Anche a
seguito delle nuove legislazioni circa le cause di beatificazione, il processo
informativo venne convalidato solo il 27 ottobre 1989. La “Positio super
virtutibus” venne invece consegnata nel 1992.
In seguito alla riunione
dei consultori teologi, il 16 giugno 1998, e dei cardinali e vescovi membri
della Congregazione delle Cause dei Santi, il 17 novembre dello stesso anno, il
Papa san Giovanni Paolo II riconobbe l’eroicità delle virtù di don Arcangelo il
21 dicembre 1998 e promulgò il decreto relativo.
Il miracolo e la
beatificazione
Nel 1966, da aprile a
maggio, si svolse l’inchiesta diocesana per l’esame di un presunto miracolo
attribuito all’intercessione del Servo di Dio don Arcangelo Tadini. Si trattava
del fatto accaduto a suor Carmela Berardi, delle Suore Operaie della Santa Casa
di Nazareth, colpita ancora giovane da tubercolosi polmonare, apicale,
bilaterale, che le bloccò le corde vocali, rendendola afona per sette anni.
In occasione della
riesumazione della salma del fondatore l'11 marzo 1943 alla presenza del
tribunale diocesano, della comunità delle suore operaie, la superiora generale
impose a suor Carmela di inginocchiarsi e pregare il Miserere. La sorella
obbedì e all'istante incominciò a parlare e pregare a voce alta con
sorpresa di tutti gli astanti.Da quel momento sparirono anche i danni della
tubercolosi.
Nel dicembre del 1998 la
Consulta medica diede parere positivo, mentre il 23 marzo 1999 il Congresso dei
Teologi si pronunciò favorevolmente circa l’intercessione del candidato agli
altari. Il 18 maggio seguente i Cardinali e Vescovi della Congregazione delle
Cause dei Santi giudicarono come vero miracolo l’asserito caso prodigioso.
Il 21 giugno 1999 san
Giovanni Paolo II promulgò il decreto sul miracolo e celebrò il rito della
beatificazione in piazza San Pietro a Roma il 3 ottobre 1999. La memoria
liturgica del Beato Arcangelo Tadini venne quindi fissata, per la diocesi di
Brescia e le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, al 21 maggio, il
giorno seguente a quello della sua nascita al Cielo.
Il secondo miracolo e la
canonizzazione
Per la canonizzazione è
stata presentata alla Congregazione per le Cause dei Santi la inspiegabile
risoluzione spontanea e duratura da sterilità di coppia multifattoriale,
perdurante da 4 anni di due giovani coniugi, Elisabetta Fostini e Roberto
Marazzi, di Brescia.
I medici, alla fine,
suggerirono loro di pensare alla fecondazione in vitro, ma i Marazzi
rifiutarono. Entrarono in contatto, invece, con un gruppo di famiglie che si
riuniva nella Casa madre delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, il
Gruppo famiglia Beato Tadini: ogni mese, dall’aprile 2004, si trovarono a
pregare con le altre famiglie, per chiedere la grazia di una gravidanza. Alla
nascita di Maria, il 5 agosto 2005, seguì quella di un altro bambino, Giovanni,
il 3 dicembre 2006.
L’inchiesta diocesana è
stata celebrata nella diocesi di Brescia dal 16 giugno al 16 luglio 2006. Nella
seduta del 15 novembre 2007 la Consulta medica del Dicastero ha riconosciuto
all’unanimità l’evento come inspiegabile scientificamente. Il caso è stato
esaminato con esito positivo dai Consultori Teologici il 22 aprile 2008 e dai
Cardinali e Vescovi il 28 ottobre successivo.
Papa Benedetto XVI ha
quindi autorizzato la Congregazione delle Cause dei Santi a promulgare il
decreto sul miracolo il 6 dicembre 2008. Durante il Concistoro del 21 febbraio
2009 ha poi annunciato la data di canonizzazione del Beato Arcangelo Tadini,
celebrata il 26 aprile 2009, di nuovo in piazza San Pietro a Roma.
Il culto
Come già detto, la
memoria liturgica di sant’Arcangelo Tadini cade il 21 maggio.
I suoi resti mortali
furono poi portati dal cimitero di Botticino alla chiesetta della Casa madre
delle suore, intitolata alla Sacra Famiglia. Il 24 maggio 1999 si è tenuta la
ricognizione canonica, al termine della quale le reliquie del Beato sono state
rinchiuse in un’urna di bronzo su foglia d'oro.
Dopo la canonizzazione è
stato deciso di restituire le sue reliquie alla parrocchia di Santa Maria
Assunta di Botticino Sera, che lui aveva servito per venticinque anni. Il 29
ottobre 2009, quindi, si è proceduto a una nuova ricognizione, al termine della
quale i resti sono stati chiusi in un nuovo contenitore. Da allora sono venerati
presso l’altare già dedicato a san Carlo Borromeo.
Il 18 maggio 2009 alla
chiesa parrocchiale è stato conferito il titolo di Santuario Diocesano dedicato
a Sant’Arcangelo Tadini e, due giorni dopo, è diventato Basilica minore.
Infine, le tre parrocchie di Botticino non potevano che adottarlo come loro
patrono.
Le Suore Operaie della
Santa Casa di Nazareth oggi
Il 30 novembre 1931 le
Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth ebbero la prima approvazione
diocesana per decreto del vescovo di Brescia, monsignor Giacinto Gaggia.
Quanto all’approvazione pontificia, fu preparata dal decreto di lode, datato 12
gennaio 1953, e completata con l’approvazione delle Costituzioni il 16 marzo
1962. Da allora sono una congregazione di diritto pontificio.
Le suore, attualmente
circa 200, esercitano il loro apostolato nelle fabbriche, nelle mense, negli
ambulatori e in varie opere in aiuto agli operai, pur non trascurando l’impegno
pastorale nelle parrocchie. La casa madre è a Botticino Sera, mentre altre
comunità si trovano in Brasile, Burundi, Ruanda, Mali e in Inghilterra.
Autore: Emilia
Flocchini
Note: Per
informazioni, richieste di immagini o biografie rivolgersi a:
Suore Operaie della Santa
Casa di Nazareth
Via Tadini 19
Botticino Sera (BS)
030 2691138
www.suoreoperaie.it
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91272
Arcangelo
Tadini (1846-1912)
ARCANGELO TADINI,
sacerdote bresciano vissuto tra il 1846 e il 1912, è una figura limpida e
affascinante. Uomo intraprendente, prete autentico, ha intrecciato
sapientemente rischio e fede, amore per gli uomini e amore per Dio, austerità e
tenerezza.
Nasce a Verolanuova (BS)
il 12 ottobre 1846. Conclusi gli studi elementari nel paese natale, frequenta
il ginnasio a Lovere (BG).
Nel 1864 entra nel
seminario di Brescia e nel 1870 è ordinato sacerdote. Dal 1871 al 1873 è
nominato vicario-cooperatore a Lodrino (BS), piccolo paese di montagna, e dal
1873 cappellano al santuario di S. Maria della Noce, frazione di Brescia.
Nel 1885 inizia il suo
servizio a Botticino Sera (BS) come vicario-cooperatore; due anni dopo, è
nominato Parroco e vi rimane fino al 1912, anno della sua morte. All’inizio del
suo mandato, dal pulpito afferma con forza: “Starò con voi, vivrò
con voi, morirò con voi”.
Gli anni vissuti a
Botticino sono certamente i più fecondi della vita di don Tadini. Egli ama i
suoi parrocchiani come figli e non si risparmia in nulla. Dà inizio alla Schola
Cantorum, alla banda musicale, a varie Confraternite, al Terz’ordine
Francescano, alle Figlie di S. Angela; ristruttura la chiesa, offre ad ogni
categoria di persone la catechesi più adatta, cura la liturgia. Ha una
particolare attenzione per la celebrazione dei Sacramenti. Prepara le omelie
tenendo presente da una parte la Parola di Dio e della Chiesa, dall’altra
il cammino spirituale della sua gente. Quando parla dal pulpito, tutti
rimangono stupiti per il calore e la forza che le sue parole sprigionano.
La sua attenzione
pastorale è rivolta soprattutto alle povertà del difficile periodo della prima
industrializzazione: egli avverte che la Chiesa è chiamata in causa da chi
soffre nelle fabbriche, nelle filande, nelle campagne… Per i lavoratori dà
inizio all’Associazione Operaia di Mutuo Soccorso e, per le giovani del paese
che maggiormente vivono nell’incertezza e subiscono
ingiustizie, costruisce una filanda per dare loro un lavoro.
Nel 1900 il Tadini fonda
la Congregazione delle Suore Operaie della S. Casa di Nazareth: donne
consacrate ma “operaie con le operaie” che educano le giovani lavoratrici non
salendo in cattedra ma lavorando gomito a gomito con loro, non tenendo grandi
discorsi ma dando l’esempio di guadagnarsi il pane con dignità e con il sudore
della propria fronte. Uno scandalo per quel tempo in cui si pensava alle
fabbriche come luoghi pericolosi, immorali e fuorvianti.
Il Tadini affida alle sue
Suore l’esempio di Gesù, Maria e Giuseppe che nella Casa di Nazareth, nel
silenzio e nel nascondimento, hanno lavorato e vissuto con umiltà e semplicità.
Indica l’esempio di Gesù che non solo “ ha sacrificato se stesso sulla
croce” ma per trent’anni, a Nazareth, non si è vergognato di usare gli
strumenti del carpentiere e di “avere le mani incallite e la fronte bagnata di
sudore”.
Per questa sua
intraprendenza il Tadini ottiene calunnie e incomprensioni, anche da parte
della Chiesa. In realtà egli precorre i tempi: egli intuisce che la Suora,
operaia tra le operaie, può dare una comprensione più positiva del mondo del
lavoro, visto non più come luogo avverso alla Chiesa, ma ambiente bisognoso di
fermento evangelico, un mondo da incontrare più che da contrastare.
Egli stesso è consapevole
che la sua Opera è anzitempo, ma è fermamente convinto che non è opera sua ma
di Dio: “Dio l’ha voluta, la guida, la perfeziona, la porta al suo termine”. La
morte lo coglie quando il sogno della sua vita è ancora incompiuto, ma come
seme affidato alla terra, a suo tempo, porterà frutti abbondanti.
I parrocchiani di
Botticino intuiscono la santità del loro parroco e imparano ben presto a
conoscere e a scoprire, sotto la sua riservatezza e austerità, il cuore di un
padre attento e sensibile alla loro vita di stenti e di duro lavoro. Alle sue
doti naturali egli unisce una grande capacità di entrare nella vita e nella
quotidianità della gente e ben presto si parla di lui come di un prete santo,
un uomo eccezionale… e, nel tempo, si dirà di lui “E’ uno di
noi” !
Uno di noi quando,
molto presto, percorre le vie del paese e il suo passo risuona come sveglia per
chi si prepara ad iniziare una giornata di lavoro. Tutti sanno che quel
sacerdote, innamorato di Dio e dell’uomo, porterà nella preghiera la vita e le
fatiche della sua gente.
Uno di noi quando
raccoglie le lacrime delle mamme preoccupate per la precarietà del lavoro dei
figli, quando sogna, progetta e costruisce la filanda per le ragazze del paese,
perché possano riscoprire la loro dignità di donne.
Uno di noi quando
inventa la famiglia delle Suore Operaie, donne consacrate che, nei luoghi di
lavoro, siano testimoni di un Amore grande nella semplice quotidianità della
vita.
Uno di noi perché
ancora ci sorride, ci accompagna nella nostra quotidianità e con le sue parole
ci invita a seguire le sue orme: “La santità che guida al cielo è nelle
nostre mani. Se vogliamo possederla, una cosa sola dobbiamo fare: amare Dio”.
Con la canonizzazione il
Papa Benedetto XVI lo offre come esempio ai sacerdoti, lo indica come
intercessore alle famiglie, lo dona come protettore ai lavoratori.
Omelia
del Santo Padre Benedetto XVI (26 aprile 2009)
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_tadini_it.html
SOLENNE CONCELEBRAZIONE
EUCARISTICA PER LA PROCLAMAZIONE DI SEI NUOVI BEATI
OMELIA DI GIOVANNI
PAOLO II
Piazza San Pietro
- Domenica, 3 ottobre 1999
1. "La vigna del
Signore è il suo popolo".
Così abbiamo poc'anzi
ripetuto nel Salmo responsoriale. L'odierna Liturgia della Parola ci presenta
l'immagine della vigna e pone in evidenza l'amore che Dio ha verso il suo
popolo. Questa allegoria, presente sia nella prima Lettura che nel Vangelo,
diviene ancor più eloquente in questo tempo autunnale, nel quale si effettua la
vendemmia e si raccolgono i frutti della terra prima dell'inverno.
Vigna del Signore è la
casa d'Israele, che nella parabola evangelica s'allarga ad abbracciare anche i
pagani, quegli "altri vignaioli", appunto, a cui il padrone affida la
sua vigna. E' così delineata la missione della Chiesa, popolo della nuova
Alleanza, chiamato a portare frutti di verità e di santità.
Nell'odierna celebrazione
abbiamo la gioia di vedere elevati alla gloria degli altari sei fedeli operai
della vigna del Signore. Essi sono: Ferdinando Maria Baccilieri, Edward Joannes
Maria Poppe, Arcangelo Tadini, Mariano da Roccacasale, Diego Oddi, Nicola da
Gesturi. In tempi diversi e con modalità differenti, ciascuno di essi ha speso
generosamente la propria vita a servizio del Vangelo.
2. Ferdinando Maria
Baccilieri, presbitero, fu zelante operaio nella vigna del Signore attraverso
il ministero parrocchiale, che esercitò con intemerata condotta di vita. Da
povero "curato di campagna", come egli amava definirsi, dissodò le
anime mediante la vigorosa predicazione, nella quale esprimeva la sua profonda
convinzione interiore. Egli divenne così icona vivente del Buon Pastore.
Terziario dell'Ordine dei
Servi di Maria, con una devozione intensa e filiale verso la Madonna,
specialmente verso la Vergine Addolorata, volle inserire il nome di Maria nello
stesso titolo della famiglia religiosa da lui fondata, le "Suore Serve di
Maria di Galeazza". Ora il beato Ferdinando Maria canta in cielo, come
abbiamo ascoltato nel brano del profeta Isaia, il suo "cantico
d'amore" per la vigna del Signore (cfr Is 5, 1).
3. "Je chanterai
pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne". Ces paroles du livre
d'Isaïe que nous venons d'entendre s'appliquent au Père Edward Poppe, qui a
consacré sa vie au Christ dans le ministère sacerdotal. Il devient aujourd'hui
un modèle pour les prêtres, notamment pour ceux de son pays, la Belgique. Il
les invite à conformer leur vie au Christ Pasteur, afin d'être comme lui des
"prêtres de feu", amoureux de Dieu et de leurs frères. L'action
pastorale n'est véritablement féconde que dans la contemplation. Elle se
nourrit de la rencontre intime avec le divin Maître, qui unifie l'être
intérieur en vue de faire sa volonté. J'invite les prêtres à mettre toujours
l'Eucharistie au centre de leur existence et de leur ministère, comme le
bienheureux Poppe. C'est en se laissant illuminer par le Christ qu'ils pourront
transmettre la lumière.
Dat, dankzij het
voorbeeld van deze nieuwe Zalige, allen die een katechetische zending hebben,
de nodige tijd mogen nemen om Christus te ontmoeten ! Door hun onderricht en
levenswandel zullen zij dan getuigenis afleggen van het Evangelie, en zij
zullen aan anderen, in het bijzonder aan de jongeren, die op zoek zijn naar de
waarheid en de bron van het leven, de morele eisen die tot het geluk leiden,
voorhouden. De priester Poppe, die de beproeving heeft gekend, richt ook een
boodschap tot de zieken, waarbij hij hen in herinnering brengt dat het gebed en
de liefde voor Maria wezenlijk zijn voor de missionaire inzet van de Kerk.
Laten wij de Heer bidden dat Hij in zijn wijngaard priesters moge zenden naar
het beeld van de Zalige Poppe!
4. "Chi rimane in me
e io in lui, porta molto frutto" (Canto al Vangelo).
L'unione a Cristo, lo
spirito di preghiera e la forte tensione ascetica furono il segreto della
straordinaria efficacia pastorale di un altro generoso operaio della vigna, il
sacerdote Arcangelo Tadini, che oggi la Chiesa iscrive nell'albo dei Beati. Alla
scuola dell'Eucaristia egli imparò a spezzare il pane della Parola di Dio, ad
esercitare la carità, a rispondere con intraprendenza pastorale alle sfide
sociali e religiose che contraddistinsero la fine del secolo scorso.
Proprio perché uomo tutto
di Dio, egli poté anche essere sacerdote tutto per gli uomini. I bisogni allora
emergenti dal mondo del lavoro stimolarono il suo cuore di pastore alla ricerca
di nuove modalità di annuncio e di testimonianza evangelica. Il suo ideale di
vita e la solidarietà da lui esercitata verso le fasce più deboli della società
proseguono ancora oggi nell'impegno della Congregazione religiosa da lui
fondata, le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth.
5. Quanto poi alla vita
ed alla spiritualità del beato Mariano da Roccacasale, religioso francescano,
si può dire che esse sono emblematicamente riassunte nell'augurio dell'apostolo
Paolo alla comunità cristiana di Filippi: "Il Dio della pace sarà con voi!"
(4, 9). La sua esistenza povera e umile, condotta sulle orme di Francesco e
Chiara d'Assisi, fu costantemente rivolta verso il prossimo, col desiderio di
ascoltare e condividere le pene di ciascuno, per poi presentarle al Signore
nelle lunghe ore trascorse in adorazione davanti all'Eucaristia.
Il beato Mariano portò
dappertutto la pace, che è dono di Dio. Il suo esempio e la sua intercessione
ci aiutino a riscoprire il valore fondamentale dell'amore di Dio e il dovere di
testimoniarlo nella solidarietà verso i poveri. Egli ci è d'esempio, in
particolare, nell'esercizio dell'ospitalità, così importante nell'attuale
contesto storico e sociale e particolarmente significativo nella prospettiva
del grande Giubileo dell'anno Duemila.
6. La medesima
spiritualità francescana, incentrata su una vita evangelicamente povera e
semplice, contraddistinse Fra Diego Oddi, che oggi contempliamo nel coro dei
Beati. Alla scuola di san Francesco, egli apprese che nulla appartiene all'uomo
se non i vizi ed i peccati e che tutto ciò che la persona umana possiede è in
realtà dono di Dio (cfr Regola non bollata XVII, in Fonti
Francescane, 48). Imparò così a non angustiarsi per nulla, ma in ogni necessità
ad esporre a Dio "preghiere, suppliche e ringraziamenti", come
abbiamo ascoltato dall'apostolo Paolo nella seconda Lettura (cfr Fil 4,
6).
Durante il suo lungo
servizio di questuante fu autentico angelo di pace e di bene per tutte le
persone che lo incontravano, soprattutto perché sapeva porsi accanto alle
necessità dei più poveri e provati. Con la sua testimonianza gioiosa e serena,
con la sua fede genuina e convinta, con la sua preghiera ed il suo infaticabile
lavoro il beato Diego indica le virtù evangeliche che sono strada maestra per
raggiungere la pace.
7. "La pietra che i
costruttori hanno scartata è diventata testata d'angolo" (Mt 21, 42).
Queste parole, che Gesù
nel Vangelo applicava a se stesso, richiamano il mistero dell'abbassamento e
dell'umiliazione del Figlio di Dio, fonte della nostra salvezza. Ed il pensiero
va, naturalmente, al beato Nicola da Gesturi, cappuccino, che ha incarnato in
modo singolare nella sua esistenza questa misteriosa realtà. Uomo del silenzio,
egli spandeva attorno a sé un alone di spiritualità e di forte richiamo
all'assoluto. Denominato dalla gente con l'affettuoso appellativo di
"Frate Silenzio", Nicola da Gesturi si presentava con un
atteggiamento che era più eloquente delle parole: liberato dal superfluo ed
alla ricerca dell'essenziale, non si lasciava distrarre dalle cose inutili o
dannose, volendo essere testimonianza della presenza del Verbo Incarnato
accanto ad ogni uomo.
In un mondo troppo spesso
saturo di parole e povero di valori, c'è bisogno di uomini e di donne che, come
il beato Nicola da Gesturi, sottolineino l'urgenza di recuperare la capacità
del silenzio e dell'ascolto, affinché tutta la vita divenga un "cantico"
di lode a Dio e di servizio verso i fratelli.
8. "Canterò per il
mio diletto il mio cantico d'amore per la sua vigna" (Is 5, 1).
Mentre contempliamo i prodigi che Iddio ha compiuto in questi nostri fratelli,
il nostro spirito si apre alla lode ed al ringraziamento. Ti rendiamo grazie,
Signore, per il dono di questi nuovi Beati. Nelle loro vite, interamente
dedicate al servizio del tuo Regno, ammiriamo i copiosi frutti di bene che tu
hai compiuto in loro ed attraverso di loro.
Possa il loro esempio e
la loro intercessione spingerci ad imitarli, perché anche noi, con la nostra
fedeltà al Vangelo, rendiamo gloria a Colui che è "fonte di ogni
bene" (cfr Colletta).
Interceda per noi Maria,
Regina di tutti i Santi; ci sorreggano ed incoraggino i beati Ferdinando Maria
Baccilieri, Edward Joannes Maria Poppe, Arcangelo Tadini, Mariano da
Roccacasale, Diego Oddi e Nicola da Gesturi, che contempliamo nella tua gloria
celeste.
Amen!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/arcangelo-tadini.html
OMELIA DEL SANTO PADRE
BENEDETTO XVI
Cari fratelli e sorelle,
in questa terza domenica
del tempo pasquale, al centro della nostra attenzione la liturgia pone ancora
una volta il mistero di Cristo risorto. Vittorioso sul male e sulla morte,
l’Autore della vita, che si è immolato quale vittima di espiazione per i nostri
peccati, “continua ad offrirsi per noi ed intercede come nostro avvocato;
sacrificato sulla croce più non muore e con i segni della passione vive
immortale” (cfr Prefazio pasquale 3). Lasciamoci interiormente inondare dal
fulgore pasquale che promana da questo grande mistero, e con il Salmo
responsoriale preghiamo: “Risplenda su di noi, Signore, la luce del tuo volto”.
La luce del volto di
Cristo risorto risplende oggi su di noi particolarmente attraverso i tratti
evangelici dei cinque Beati che in questa celebrazione vengono iscritti
nell’albo dei Santi: Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude
Comensoli e Caterina
Volpicelli. Mi unisco volentieri all’omaggio che a loro rendono i
pellegrini, qui convenuti da varie nazioni, ai quali con grande affetto rivolgo
un cordiale saluto. Le diverse vicende umane e spirituali di questi nuovi Santi
stanno a mostrarci il rinnovamento profondo che nel cuore dell’uomo opera il
mistero della risurrezione di Cristo; mistero fondamentale che orienta e guida
tutta la storia della salvezza. Giustamente pertanto la Chiesa sempre, ed ancor
più in questo tempo pasquale, ci invita a dirigere i nostri sguardi verso
Cristo risorto, realmente presente nel Sacramento dell’Eucaristia.
Nella pagina evangelica,
san Luca riferisce una delle apparizioni di Gesù risorto (24,35-48). Proprio
all’inizio del brano, l’evangelista annota che i due discepoli di Emmaus,
tornati in fretta a Gerusalemme, raccontarono agli Undici come lo avevano
riconosciuto “nello spezzare il pane” (v. 35). E mentre essi stavano narrando
la straordinaria esperienza del loro incontro con il Signore, Egli “in persona
stette in mezzo a loro” (v. 36). A causa di questa sua improvvisa apparizione
gli Apostoli restarono intimoriti e spaventati, al punto che Gesù, per rassicurarli
e vincere ogni titubanza e dubbio, chiese loro di toccarlo – non era un
fantasma, ma un uomo in carne ed ossa - e domandò poi qualcosa da mangiare.
Ancora una volta, come era avvenuto per i due di Emmaus, è a tavola, mentre
mangia con i suoi, che il Cristo risorto si manifesta ai discepoli, aiutandoli
a comprendere le Scritture e a rileggere gli eventi della salvezza alla luce
della Pasqua. “Bisogna che si compiano – egli dice – tutte le cose scritte su
di me nella Legge di Mosè, nei Profeti e nei Salmi” (v. 44). E li invita a
guardare al futuro: “nel suo nome saranno predicati a tutti i popoli la
conversione e il perdono dei peccati” (v. 47).
Questa stessa esperienza,
ogni comunità la rivive nella celebrazione eucaristica, specialmente in quella
domenicale. L’Eucaristia, il luogo privilegiato in cui la Chiesa riconosce
“l’autore della vita” (cfr At 3,15), è “la frazione del pane”, come
viene chiamata negli Atti degli Apostoli. In essa, mediante la fede, entriamo
in comunione con Cristo, che è “altare, vittima e sacerdote” (cfr Prefazio
pasquale 5). Ci raduniamo intorno a Lui per far memoria delle sue parole e
degli eventi contenuti nella Scrittura; riviviamo la sua passione, morte e
risurrezione. Celebrando l’Eucaristia comunichiamo con Cristo, vittima di
espiazione, e da Lui attingiamo perdono e vita. Cosa sarebbe la nostra vita di
cristiani senza l’Eucaristia? L’Eucaristia è la perpetua e vivente eredità
lasciataci dal Signore nel Sacramento del suo Corpo e del suo Sangue, che
dobbiamo costantemente ripensare ed approfondire perché, come
affermava il venerato Papa Paolo VI, possa “imprimere la sua inesauribile
efficacia su tutti i giorni della nostra vita mortale” (Insegnamenti, V [1967],
p. 779). Nutriti del Pane eucaristico, i santi che oggi veneriamo, hanno
portato a compimento la loro missione di amore evangelico nei diversi campi, in
cui hanno operato con i loro peculiari carismi.
Lunghe ore trascorreva in
preghiera davanti all’Eucaristia sant’Arcangelo
Tadini, che, avendo sempre di vista nel suo ministero pastorale la persona
umana nella sua totalità, aiutava i suoi parrocchiani a crescere umanamente e
spiritualmente. Questo santo sacerdote, uomo tutto di Dio, pronto in ogni
circostanza a lasciarsi guidare dallo Spirito Santo, era allo stesso tempo
disponibile a cogliere le urgenze del momento e a trovarvi rimedio. Assunse per
questo non poche iniziative concrete e coraggiose, come l’organizzazione della
“Società Operaia Cattolica di Mutuo Soccorso”, la costruzione della filanda e
del convitto per le operaie e la fondazione, nel 1900, della “Congregazione delle
Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth”, allo scopo di evangelizzare il
mondo del lavoro attraverso la condivisione della fatica, sull’esempio della
Santa Famiglia di Nazareth. Quanto profetica fu l’intuizione carismatica di Don
Tadini e quanto attuale resta il suo esempio anche oggi, in un’epoca di grave
crisi economica! Egli ci ricorda che solo coltivando un costante e profondo
rapporto con il Signore, specialmente nel Sacramento dell’Eucaristia, possiamo
poi essere in grado di recare il fermento del Vangelo nelle varie attività
lavorative e in ogni ambito della nostra società.
Anche in san Bernardo
Tolomei, iniziatore di un singolare movimento monastico benedettino, spicca
l’amore per la preghiera e per il lavoro manuale. La sua fu un’esistenza
eucaristica, tutta dedita alla contemplazione, che si traduceva in umile
servizio del prossimo. Per il suo singolare spirito di umiltà e di accoglienza
fraterna, fu dai monaci rieletto abate per ventisette anni consecutivi, fino
alla morte. Inoltre, per assicurare l’avvenire della sua opera, egli ottenne da
Clemente VI, il 21 gennaio 1344, l’approvazione pontificia della nuova
Congregazione benedettina, detta di “S. Maria di Monte Oliveto”. In occasione
della grande peste del 1348, lasciò la solitudine di Monte Oliveto per recarsi
nel monastero di S. Benedetto a Porta Tufi, in Siena, ad assistere i suoi
monaci colpiti dal male, e morì egli stesso vittima del morbo come autentico
martire della carità. Dall’esempio di questo Santo viene a noi l’invito a
tradurre la nostra fede in una vita dedicata a Dio nella preghiera e spesa al
servizio del prossimo sotto la spinta di una carità pronta anche al sacrificio
supremo.
«Sabei que o Senhor me
fez maravilhas. Ele me ouve, quando eu o chamo» (Sal 4,4). Estas palavras
do Salmo Responsorial exprimem o segredo da vida do bem-aventurado Nuno de
Santa Maria, herói e santo de Portugal. Os setenta anos da sua vida situam-se
na segunda metade do século XIV [catorze] e primeira do século XV [quinze], que
viram aquela nação consolidar a sua independência de Castela e estender-se
depois pelos Oceanos – não sem um desígnio particular de Deus –, abrindo novas
rotas que haviam de propiciar a chegada do Evangelho de Cristo até aos confins
da terra. São Nuno sente-se instrumento deste desígnio superior e alistado
na militia Christi, ou seja, no serviço de testemunho que cada cristão é
chamado a dar no mundo. Características dele são uma intensa vida de oração e
absoluta confiança no auxílio divino. Embora fosse um óptimo militar e um
grande chefe, nunca deixou os dotes pessoais sobreporem-se à acção suprema que
vem de Deus. São Nuno esforçava-se por não pôr obstáculos à acção de Deus na sua
vida, imitando Nossa Senhora, de Quem era devotíssimo e a Quem atribuía
publicamente as suas vitórias. No ocaso da sua vida, retirou-se para o convento
do Carmo por ele mandado construir. Sinto-me feliz por apontar à Igreja inteira
esta figura exemplar nomeadamente pela presença duma vida de fé e oração em
contextos aparentemente pouco favoráveis à mesma, sendo a prova de que em
qualquer situação, mesmo de carácter militar e bélica, é possível actuar e
realizar os valores e princípios da vida cristã, sobretudo se esta é colocada
ao serviço do bem comum e da glória de Deus.
Una particolare
attrazione per Gesù presente nell’Eucaristia avvertì sin da bambina santa Gertrude
Comensoli. L’adorazione del Cristo eucaristico diventò lo scopo principale
della sua vita, potremmo quasi dire la condizione abituale della sua esistenza.
Fu infatti davanti all’Eucarestia che santa Gertrude comprese la sua vocazione
e missione nella Chiesa: quella di dedicarsi senza riserve all’azione
apostolica e missionaria, specialmente a favore della gioventù. Nacque così, in
obbedienza a Papa Leone
XIII, il suo Istituto che mirava a tradurre la “carità contemplata” nel
Cristo eucaristico, in “carità vissuta” nel dedicarsi al prossimo bisognoso. In
una società smarrita e spesso ferita, come è la nostra, ad una gioventù, come
quella dei nostri tempi, in cerca di valori e di un senso da dare al proprio
esistere, santa Gertrude indica come saldo punto di riferimento il Dio che
nell’Eucaristia si è fatto nostro compagno di viaggio. Ci ricorda che
“l’adorazione deve prevalere sopra tutte le opere di carità” perché è
dall’amore per Cristo morto e risorto, realmente presente nel Sacramento
eucaristico, che scaturisce quella carità evangelica che ci spinge a considerare
fratelli tutti gli uomini.
Testimone dell’amore
divino fu anche santa Caterina
Volpicelli, che si sforzò di “ essere di Cristo, per portare a Cristo”
quanti ebbe ad incontrare nella Napoli di fine Ottocento, in un tempo di crisi
spirituale e sociale. Anche per lei il segreto fu l’Eucaristia. Alle sue prime
collaboratrici raccomandava di coltivare una intensa vita spirituale nella
preghiera e, soprattutto, il contatto vitale con Gesù eucaristico. E’ questa
anche oggi la condizione per proseguire l’opera e la missione da lei iniziate e
lasciate in eredità alle “Ancelle del Sacro Cuore”. Per essere autentiche
educatrici della fede, desiderose di trasmettere alle nuove generazioni i
valori della cultura cristiana, è indispensabile, come amava ripetere, liberare
Dio dalle prigioni in cui lo hanno confinato gli uomini. Solo infatti nel Cuore
di Cristo l’umanità può trovare la sua ‘stabile dimora”. Santa Caterina mostra
alle sue figlie spirituali e a tutti noi, il cammino esigente di una
conversione che cambi in radice il cuore, e si traduca in azioni coerenti con
il Vangelo. E’ possibile così porre le basi per costruire una società aperta
alla giustizia e alla solidarietà, superando quello squilibrio economico e
culturale che continua a sussistere in gran parte del nostro pianeta.
Cari fratelli e sorelle,
rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest’oggi rifulge
nella Chiesa con singolare bellezza in Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude
Comensoli e Caterina
Volpicelli. Lasciamoci attrarre dai loro esempi, lasciamoci guidare dai
loro insegnamenti, perché anche la nostra esistenza diventi un cantico di lode
a Dio, sulle orme di Gesù, adorato con fede nel mistero eucaristico e servito
con generosità nel nostro prossimo. Ci ottenga di realizzare questa missione
evangelica la materna intercessione di Maria, Regina dei Santi, e di questi
nuovi cinque luminosi esempi di santità, che oggi con gioia veneriamo. Amen!
© Copyright 2009 -
Libreria Editrice Vaticana
Arcangelo Tadini
(1846-1912)
BEATIFICAZIONE:
- 03 ottobre 1999
- Papa Giovanni
Paolo II
CANONIZZAZIONE:
- 26 aprile 2009
- Papa Benedetto
XVI
- Piazza San Pietro
RICORRENZA:
- 20 maggio
Sacerdote, fondatore
della Congregazione delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, si
adoperò per i diritti e la dignità dei lavoratori
“Starò con voi, vivrò con
voi, morirò con voi”
Arcangelo
Tadini, sacerdote bresciano vissuto tra il 1846 e il 1912, è una figura
limpida e affascinante. Uomo intraprendente, prete autentico, ha intrecciato
sapientemente rischio e fede, amore per gli uomini e amore per Dio, austerità e
tenerezza.
Nasce a Verolanuova (BS)
il 12 ottobre 1846. Conclusi gli studi elementari nel paese natale, frequenta
il ginnasio a Lovere (BG).
Nel 1864 entra nel
seminario di Brescia e nel 1870 è ordinato sacerdote. Dal 1871 al 1873 è
nominato vicario-cooperatore a Lodrino (BS), piccolo paese di montagna, e dal
1873 cappellano al santuario di S. Maria della Noce, frazione di Brescia.
Nel 1885 inizia il suo
servizio a Botticino Sera (BS) come vicario-cooperatore; due anni dopo, è
nominato Parroco e vi rimane fino al 1912, anno della sua morte. All’inizio del
suo mandato, dal pulpito afferma con forza: “Starò con voi, vivrò
con voi, morirò con voi”.
Gli anni vissuti a
Botticino sono certamente i più fecondi della vita di don Tadini. Egli ama i
suoi parrocchiani come figli e non si risparmia in nulla. Dà inizio alla Schola
Cantorum, alla banda musicale, a varie Confraternite, al Terz’ordine
Francescano, alle Figlie di S. Angela; ristruttura la chiesa, offre ad ogni
categoria di persone la catechesi più adatta, cura la liturgia. Ha una
particolare attenzione per la celebrazione dei Sacramenti. Prepara le omelie
tenendo presente da una parte la Parola di Dio e della Chiesa, dall’altra
il cammino spirituale della sua gente. Quando parla dal pulpito, tutti
rimangono stupiti per il calore e la forza che le sue parole sprigionano.
La sua attenzione
pastorale è rivolta soprattutto alle povertà del difficile periodo della prima
industrializzazione: egli avverte che la Chiesa è chiamata in causa da chi
soffre nelle fabbriche, nelle filande, nelle campagne… Per i lavoratori dà
inizio all’Associazione Operaia di Mutuo Soccorso e, per le giovani del paese
che maggiormente vivono nell’incertezza e subiscono
ingiustizie, costruisce una filanda per dare loro un lavoro.
Nel 1900 il Tadini fonda
la Congregazione delle Suore Operaie della S. Casa di Nazareth: donne
consacrate ma “operaie con le operaie” che educano le giovani lavoratrici non
salendo in cattedra ma lavorando gomito a gomito con loro, non tenendo grandi
discorsi ma dando l’esempio di guadagnarsi il pane con dignità e con il sudore
della propria fronte. Uno scandalo per quel tempo in cui si pensava alle
fabbriche come luoghi pericolosi, immorali e fuorvianti.
Il Tadini affida alle sue
Suore l’esempio di Gesù, Maria e Giuseppe che nella Casa di Nazareth, nel
silenzio e nel nascondimento, hanno lavorato e vissuto con umiltà e semplicità.
Indica l’esempio di Gesù che non solo “ ha sacrificato se stesso sulla
croce” ma per trent’anni, a Nazareth, non si è vergognato di usare gli
strumenti del carpentiere e di “avere le mani incallite e la fronte bagnata di
sudore”.
Per questa sua
intraprendenza il Tadini ottiene calunnie e incomprensioni, anche da parte
della Chiesa. In realtà egli precorre i tempi: egli intuisce che la Suora,
operaia tra le operaie, può dare una comprensione più positiva del mondo del
lavoro, visto non più come luogo avverso alla Chiesa, ma ambiente bisognoso di
fermento evangelico, un mondo da incontrare più che da contrastare.
Egli stesso è consapevole
che la sua Opera è anzitempo, ma è fermamente convinto che non è opera sua ma
di Dio: “Dio l’ha voluta, la guida, la perfeziona, la porta al suo termine”. La
morte lo coglie quando il sogno della sua vita è ancora incompiuto, ma come
seme affidato alla terra, a suo tempo, porterà frutti abbondanti.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/arcangelo-tadini.html
I parrocchiani di
Botticino intuiscono la santità del loro parroco e imparano ben presto a
conoscere e a scoprire, sotto la sua riservatezza e austerità, il cuore di un
padre attento e sensibile alla loro vita di stenti e di duro lavoro. Alle sue
doti naturali egli unisce una grande capacità di entrare nella vita e nella
quotidianità della gente e ben presto si parla di lui come di un prete santo,
un uomo eccezionale… e, nel tempo, si dirà di lui “E’ uno di
noi” !
Uno di noi quando,
molto presto, percorre le vie del paese e il suo passo risuona come sveglia per
chi si prepara ad iniziare una giornata di lavoro. Tutti sanno che quel
sacerdote, innamorato di Dio e dell’uomo, porterà nella preghiera la vita e le
fatiche della sua gente.
Uno di noi quando
raccoglie le lacrime delle mamme preoccupate per la precarietà del lavoro dei
figli, quando sogna, progetta e costruisce la filanda per le ragazze del paese,
perché possano riscoprire la loro dignità di donne.
Uno di noi quando
inventa la famiglia delle Suore Operaie, donne consacrate che, nei luoghi di
lavoro, siano testimoni di un Amore grande nella semplice quotidianità della
vita.
Uno di noi perché
ancora ci sorride, ci accompagna nella nostra quotidianità e con le sue parole
ci invita a seguire le sue orme: “La santità che guida al cielo è nelle
nostre mani. Se vogliamo possederla, una cosa sola dobbiamo fare: amare Dio”.
Con la canonizzazione il
Papa Benedetto XVI lo offre come esempio ai sacerdoti, lo indica come
intercessore alle famiglie, lo dona come protettore ai lavoratori.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/arcangelo-tadini.html
Den hellige Archangelus
Tadini (1846-1912)
Minnedag: 20.
mai
Skytshelgen for lamme
Den hellige Archangelus
Tadini (it: Arcangelo) ble født den 12. oktober 1846 i Verolanuova i
bispedømmet og provinsen Brescia i regionen Lombardia i Nord-Italia. Hans
foreldre var Pietro Tadini og Antonia Gadola og familien tilhørte adelen og
nedstammet fra familien Tadini i Crema. Faren hadde først vært gift med Julia
Gadola, men hun døde 28 år gammel etter å ha født ham syv barn. Ni år senere
giftet han seg med den første hustruens søster Antonia, og med henne fikk han
fire barn, hvorav Archangelus var den yngste.
Antonia hadde alltid vært
sykelig, men etter å ha født Archangelus frisknet hun til, og deretter levde
hun lenge med god helse. Archangelus hadde derimot alltid en svært skjør helse,
og da han var to år gammel, var foreldrene redde for at han skulle dø. Men han
ble frisk og fikk sin første utdannelse i Verolanuova. I 1855-56 flyttet han
over til det biskoppelige gymnaset i Lovere, hvor hans søsken også gikk. Tre av
brødrene begynte på seminaret etter å ha fullført gymnaset i Lovere. Foruten
Archangelus var det Alexander, den eldste, som ble utvist fra seminaret,
muligens av politiske grunner. En annen bror, Don Giulio, døde i 1909 som prest
i Oriano.
Archangelus' far Pietro
Tadini var en patriot, og i den italienske uavhengighetskrigen gjorde han sitt
beste for å hjelpe fedrelandet. I 1848 pleide Antonia de sårede i den gamle
kirken i Verolanuova, noe hun senere fikk en sølvmedalje for. Pietro døde den
1. januar 1860, 70 år gammel. Antonia døde den 23. desember 1880, 64 år gammel.
Archangelus' prestekall
viste seg allerede på grunnskolen, og det vokste bare i tiden på gymnaset.
Dette til tross for at antiklerikalismen blomstret på den tiden, særlig i de
velstående klasser som familien Tadini tilhørte. Archangelus begynte som
attenåring i 1864 på seminaret i Brescia, hvor en av hans brødre allerede gikk.
Om tiden i seminaret vet vi nesten ingen ting, bortsett fra at han fullførte
studiene til fastsatt tid og var kjent for sin eksemplariske lydighet. Etter et
fall ble foten ikke satt ordentlig sammen, og det førte til at han alltid
senere i livet haltet og var tvunget til å gå med stokk.
Han fullførte
teologistudiene i juni 1870. Biskop Verzeri av Brescia var ikke til stede, så
Archangelus ble presteviet den 19. juni 1870, enten alene eller sammen med
andre, av Benedetto Riccabona De Reichelfels, fyrstebiskop av Trento (Trient).
Han feiret sin første messe i Verolanuova den 26. juli, festdagen for den
hellige Vigilius.
Fra juni 1870 til juni
1871 bodde han hjemme på grunn av sykdom, men så ble han sendt som kapellan til
fjellbyen Lodrino i Valtrompia, hvor han var til mai 1873. Da ble han overført
til helligdommen for Santa Maria della Noce nær Brescia, som da var
en del av San Nazzaro, hvor han ble den første fastboende presten. Her skjedde
det samme som senere skulle bli et mønster der han tjenestegjorde: Kirken ble
utvidet to ganger, han bygde en døpefont og tiltrakk seg store folkemengder ved
sine nærende prekener. Etter at en flom gjorde mange av sognebarna hjemløse,
organiserte han i menighetshuset et suppekjøkken som serverte 300 måltider om
dagen.
I 1885 ble Archangelus
flyttet til Botticino Sera som kapellan for den syke sognepresten don Cortesi.
I 1886 døde don Cortesi, og i 1887 ble don Tadini utnevnt til sogneprest og
erkeprest av Botticino, hvor han tilbrakte de siste 25 årene av sitt liv. Han
var den fødte taler, og hans prekener gjorde et voldsomt inntrykk. For barna
organiserte han festen ved den første kommunion, som for oss er noe vanlig, men
som på den tiden var noe helt nytt.
Han reorganiserte «St.
Angela Mericis døtre» for kvinner og «Marias døtre » for jenter. For kvinner og
menn grunnla han «Kongregasjonen av det aller helligste Sakrament», og for
voksne som ønsket å leve et fromt liv, grunnla han en fransiskansk tredjeorden.
Han organiserte flere fester i løpet av året, som festen for Madonna
Addolorata for mødrene, Palmefesten, festen for San Luigi og prosesjonen
til kirkegården på vigilien for allehelgensdag. For disse festene sørget han
for nye liturgiske klær og dekorasjoner i kirken, og i 1893 restaurerte han
orgelet. Han innførte også den gregorianske sang, som da ble sett ned på. I
1893 restaurerte han kirkens fasade. Hans styrke kom av bønn, mye av den foran
Det hellige sakrament.
Med spredningen av den
industrielle revolusjon grunnla han en arbeiderforening for gjensidig hjelp
(syketrygd) for å hjelpe arbeidere som slet med sykdom, ulykker, uførhet eller
høy alder. For å hindre at de unge kvinnene forlot byen på jakt etter arbeid,
brukte han i 1898 sin arv til å etablere et spinneri. Han utstyrte det med det
nyeste utstyret som fantes, og senere brukte han fortjenesten til å bygge
boliger for arbeiderkvinnene ved siden av spinneriet. Don Tadini ble svært oppglødd
av pave Leo XIIIs (1878-1903) berømte sosialencyklika Rerum Novarum, og
gradvis begynte han å tenke på en kongregasjon for «arbeidersøstre».
Hans største verk var
grunnleggelsen av kongregasjonen Suore operaie della Santa Casa di
Nazareth, «Arbeidersøstre av Det hellige hus i Nasaret» (Congregatio
Sororum Operariarum a S. Domo Nazaretana – OpSDN). De avla de tre vanlige
løfte og levde et kommunitetsliv, men deres formål var å utdanne
arbeiderkvinnene, og de arbeidet sammen med dem i fabrikkene for å dele deres
kår. Don Tadini måtte tåle mye kritikk, også fra prester som syntes det var passende
at religiøse søstre skulle være arbeidere. Men han holdt frem Jesu eksempel,
han som ikke bare ofret seg på et kors, men tilbrakte de første tretti årene av
sitt liv i Nasaret, hvor han ikke skammet seg over å bruke
tømmermannsredskapene, skitne til hendene og ha en panne badet i svette.
I 1900 samlet de ti
første søstrene seg, først under ledelse av Moder Nazarena Maffeis og senere
under Moder Chiara Fabbrari. Søstrene og grunnleggeren måtte tåle mange
vanskeligheter, først på grunn av den nye institusjonens formål. Det ble ikke
ansett som passende at nonner var arbeidere, og etter grunnleggerens død ble
det gjort forsøk på å endre målet for den nye kongregasjonen. Men jesuittene
var fra begynnelsen av kongregasjonens beskyttere, og de tillot ingen endringer.
Kongregasjonen var også
plaget av indre konflikter, og ikke minst grunnleggerens økonomiske situasjon.
Kongregasjonen fikk det rykte på seg at søstrene døde av sult og vanligvis ble
syke innen kort tid, og dette skremte nye kall. Don Tadini måtte tåle
fornærmelser og provokasjoner, og det i en slik grad at han vendte seg mot sin
grunnleggelse og ønsket å legge den ned. Men kongregasjonen blomstret, og
blomstrer fortsatt både i Italia og i England og i Afrika. Søstrene arbeider i
fabrikker, skoler, institusjoner, menigheter og lignende, arrangerer retretter,
ungdomsaktiviteter og sommerleire.
Don Tadinis
25-årsjubileum som erkeprest i Botticino ble feiret stort, men bare noen
måneder senere, den 20. mai 1912, døde han i Botticino Sera, 65 år gammel. Han
fikk ikke oppleve at hans kongregasjon ble godkjent av de kirkelige
myndighetene, den hadde ennå ikke betalt sin gjeld og hadde ennå ikke følelsen
av å være forstått. Den 18. desember 1931 godkjente biskopen av Brescia den
kongregasjonen han hadde grunnlagt, og den ble erklært av pavelig rett av den
salige pave Johannes
XXIII (1958-63).
I 1959 begynte hans
saligkåringsprosess på bispedømmenivå, og den ble avsluttet i 1963. Den 21.
desember 1998 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 28. juni 1999 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Det
gjaldt den uforklarlige helbredelsen av en sr. Maria Carmela Berardi. Den 3.
oktober 1999 ble han saligkåret av paven i Roma.
Den 6. desember 2008
undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
anerkjenner et nytt mirakel på hans forbønn. Han ble helligkåret den 26. april
2009 i Roma sammen med fire andre. Hans minnedag er dødsdagen 20. mai.
Kilder: Day,
Index99, Patron Saints SQPN, Infocatho, santiebeati.it, it.wikipedia.org, Acta
Apostolicae Sedis 1999, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR,
verolanuova.com - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2005-07-03 20:52 - Sist oppdatert: 2009-04-24 14:15
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/atadini
Arcángel Tadini (1846-1912)
Nació en Verolanuova
(Brescia, Italia), el 12 de octubre de 1846. Su padre, secretario del Ayuntamiento,
se casó en primeras nupcias con Giulia Gadola, con quien tuvo siete hijos y de
la que quedó viudo a los 39 años. Después se casó con su cuñada, Antonia
Gadola, madre de Arcángel, el cual fue de salud delicada y precaria. Hizo los
estudios primarios en su pueblo natal y luego en el instituto de Lovere, como
sus hermanos. En 1864 ingresó en el seminario de Brescia, donde se encontraba
también su hermano Julio. En aquel período sufrió un accidente que lo dejó cojo
para toda la vida.
En 1870 recibió la
ordenación sacerdotal. Eran tiempos duros a consecuencia de la lucha por la
unificación de Italia y de las tensiones entre el Estado y la Iglesia,
caracterizados por una gran pobreza del pueblo, los enfrentamientos políticos y
las primeras tentativas de industrialización; pero, al mismo tiempo, había
grandes manifestaciones de caridad cristiana y de una profunda religiosidad
popular.
Durante su primer año de
ministerio, la enfermedad lo obligó a permanecer con su familia. De 1871 a 1873
fue vicario cooperador en Lodrino, pequeña aldea de montaña, y luego capellán
en el santuario de Santa María de la Nuez, barrio de Brescia. En ambos lugares
fue, al mismo tiempo, maestro nacional. Su atención a las necesidades de la
gente constituyó uno de los rasgos característicos de su ministerio sacerdotal,
desde el comienzo: cuando, a causa de un aluvión, muchos de sus
feligreses perdieron todos sus bienes, organizó en la casa parroquial un
comedor para 300 personas y dio cobijo a los que se habían quedado sin casa. En
1885 fue enviado a Botticino Sera como coadjutor. A los 41 años de edad
fue nombrado párroco arcipreste de aquella iglesia. Celebró allí sus 25 años de
párroco, poco antes de fallecer.
Amaba a sus feligreses y
no escatimaba ningún esfuerzo con tal de lograr que crecieran humana y
espiritualmente. Formó un coro, una banda musical y varias hermandades;
reestructuró la iglesia; daba la catequesis apropiada a cada persona; y cuidaba
con esmero la liturgia. Prestaba atención especial a la celebración de los
sacramentos. Preparaba las homilías teniendo presente la Palabra de Dios, la
doctrina de la Iglesia y el camino espiritual de sus fieles.
Su atención pastoral, en
tiempos de la primera revolución industrial, se centró, sobre todo, en la
pobreza. Se dio cuenta de que la Iglesia era interpelada por los que sufrían en
las fábricas, en las hilanderías y en los campos. Siguiendo el ejemplo de otros
sacerdotes, fundó la Asociación obrera de mutuo socorro, que garantizaba a las
obreras una ayuda en caso de enfermedad, accidente laboral, invalidez o vejez.
Los trabajadores más explotados eran las jóvenes; por eso, a ellas dedicó la
mayor parte de sus fuerzas. Impulsado por la encíclica Rerum
novarum del Papa León xiii, e interpretando los signos de los tiempos,
proyectó y construyó una fábrica de tejidos con su patrimonio familiar. En 1895
quedó concluida, con instalaciones y maquinaria de vanguardia. Tres años más
tarde, adquirió con un préstamo la casa anexa con el fin de hacer una
residencia para las obreras.
Para educarlas fundó, con
muchas dificultades, la congregación de las religiosas Obreras de la Santa Casa
de Nazaret. Estas religiosas entraban a trabajar en las industrias con las
obreras para compartir sus fatigas y tensiones, ganándose el pan con el
trabajo; se preocupan de las muchachas y las educan con el ejemplo.
A sus religiosas, y
también a las familias, don Arcángel propuso como modelo la Sagrada Familia de
Nazaret, en la que Jesús, José y María trabajaron y vivieron con humildad y
sencillez. Nuestro Señor no sólo se sacrificó en la cruz, sino que antes,
durante 30 años, no se avergonzó de utilizar los instrumentos de carpintero, ni
de tener las manos encallecidas y la frente bañada de sudor. Les enseñaba a
aceptar la fatiga y las dificultades, ya que nos permiten cooperar en la
redención.
A pesar de su frágil
salud, don Arcángel sacaba fuerzas de su íntima unión con el Señor, acompañada
por la penitencia y la oración. Su confianza en la Providencia era ilimitada.
Su humildad y obediencia a sus superiores brillaban en las dificultades.
Debido a sus iniciativas,
don Tadini fue objeto de calumnias e incomprensiones, incluso en el ámbito de
la Iglesia. En realidad, anticipó los tiempos: intuyó que la religiosa,
obrera entre las obreras, podía facilitar una comprensión más positiva del
mundo del trabajo, ya no considerado como un lugar contrario a la Iglesia, sino
como un ambiente necesitado de fermento evangélico, un mundo con el cual encontrarse
más que oponérsele.
Era consciente de que su
obra era precursora, pero estaba firmemente convencido de que no era suya, sino
de Dios: "Dios la ha querido, la guía, la perfecciona, la lleva a
término". Don Tadini, hombre emprendedor, fue un sacerdote auténtico, supo
conjugar sabiamente riesgo y fe, amor a los hombres y amor a Dios, austeridad y
ternura.
La muerte lo sorprendió,
el 20 de mayo de 1912, cuando el sueño de su vida aún no se había realizado,
pero, como semilla caída en tierra fértil, dio abundantes frutos.
Fue beatificado por el
Papa Juan Pablo II el 3 de octubre de 1999. Con su canonización, Benedicto XVI
lo pone como ejemplo a los sacerdotes, lo indica como intercesor a las familias
y lo presenta como protector a los trabajadores.
Homilía
del Santo Padre Benedicto XVI (26 de abril de 2009)
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_tadini_sp.html
MISA DE CANONIZACIÓN DE
LOS BEATOS
HOMILÍA DEL SANTO PADRE
BENEDICTO XVI
Queridos hermanos y
hermanas:
En este tercer domingo
del tiempo pascual, la liturgia pone una vez más en el centro de nuestra
atención el misterio de Cristo resucitado. Victorioso sobre el mal y sobre la
muerte, el Autor de la vida, que se inmoló como víctima de expiación por
nuestros pecados, "no cesa de ofrecerse por nosotros, de interceder por
todos; inmolado, ya no vuelve a morir; sacrificado, vive para siempre" (Prefacio
pascual,III). Dejemos que nos inunde interiormente el resplandor pascual que
irradia este gran misterio y, con el salmo responsorial, imploremos: "Haz
brillar sobre nosotros el resplandor de tu rostro".
La luz del rostro de
Cristo resucitado resplandece hoy sobre nosotros particularmente a través de
los rasgos evangélicos de los cincos beatos que en esta celebración son
inscritos en el catálogo de los santos: Arcángel Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno
de Santa María Álvares Pereira, Gertrudis Comensoli y Catalina Volpicelli. De
buen grado me uno al homenaje que les rinden los peregrinos de varias naciones
aquí reunidos, a los que dirijo un cordial saludo. Las diversas vicisitudes
humanas y espirituales de estos nuevos santos nos muestran la renovación
profunda que realiza en el corazón del hombre el misterio de la resurrección de
Cristo; misterio fundamental que orienta y guía toda la historia de la
salvación. Por tanto, con razón, la Iglesia nos invita siempre, y de modo
especial en este tiempo pascual, a dirigir nuestra mirada a Cristo resucitado,
realmente presente en el sacramento de la Eucaristía.
En la página evangélica,
san Lucas refiere una de las apariciones de Jesús resucitado (cf. Lc 24,
35-48). Precisamente al inicio del pasaje, el evangelista comenta que los dos
discípulos de Emaús, habiendo vuelto de prisa a Jerusalén, contaron a los Once
cómo lo habían reconocido "al partir el pan" (Lc 24, 35). Y,
mientras estaban contando la extraordinaria experiencia de su encuentro con el
Señor, él "se presentó en medio de ellos" (v. 36). A causa de esta
repentina aparición, los Apóstoles se atemorizaron y asustaron hasta tal punto
que Jesús, para tranquilizarlos y vencer cualquier titubeo y duda, les pidió
que lo tocaran —no era una fantasma, sino un hombre de carne y hueso—, y
después les pidió algo para comer.
Una vez más, como había
sucedido con los dos discípulos de Emaús, Cristo resucitado se manifiesta a los
discípulos en la mesa, mientras come con los suyos, ayudándoles a comprender
las Escrituras y a releer los acontecimientos de la salvación a la luz de la
Pascua. Les dice: "Es necesario que se cumpla todo lo escrito en la ley de
Moisés y en los profetas y salmos acerca de mí" (v. 44). Y los invita a
mirar al futuro: "En su nombre se predicará la conversión y el perdón de
los pecados a todos los pueblos" (v. 47).
Toda comunidad revive
esta misma experiencia en la celebración eucarística, especialmente en la
dominical. La Eucaristía, lugar privilegiado en el que la Iglesia reconoce
"al autor de la vida" (cf. Hch 3, 15), es "la fracción
del pan", como se llama en los Hechos de los Apóstoles. En ella, mediante
la fe, entramos en comunión con Cristo, que es "sacerdote, víctima y
altar" (cf. Prefacio pascual v) y está en medio de nosotros. En
torno a él nos reunimos para recordar sus palabras y los acontecimientos
contenidos en la Escritura; revivimos su pasión, muerte y resurrección. Al
celebrar la Eucaristía, comulgamos a Cristo, víctima de expiación, y de él
recibimos perdón y vida.
¿Qué sería de nuestra vida de cristianos sin la Eucaristía? La Eucaristía es la herencia perpetua y viva que nos dejó el Señor en el sacramento de su Cuerpo y su Sangre, en el que debemos reflexionar y profundizar constantemente para que, como afirmó el venerado Papa Pablo VI, pueda "imprimir su inagotable eficacia en todos los días de nuestra vida mortal" (Insegnamenti, V, 1967, p. 779). Los santos a los que hoy veneramos, alimentados con el Pan eucarístico, cumplieron su misión de amor evangélico en los diversos campos en los que actuaron con sus carismas peculiares.
Pasaba largas horas en oración ante la Eucaristía san Arcángel Tadini, quien,
teniendo siempre en cuenta en su ministerio pastoral a la persona humana en su
totalidad, ayudaba a sus parroquianos a crecer humana y espiritualmente. Este
santo sacerdote, este santo párroco, hombre totalmente de Dios, dispuesto en
toda circunstancia a dejarse guiar por el Espíritu Santo, al mismo tiempo
estaba atento a descubrir las necesidades del momento y a encontrarles remedio.
Con este fin puso en marcha muchas iniciativas concretas y valientes, como la
organización de la "Sociedad obrera católica de socorro mutuo", la
construcción de la hilandería y de la casa de acogida para las obreras, y la
fundación, en 1900, de la "congregación de las Religiosas Obreras de la
Santa Casa de Nazaret", con la finalidad de evangelizar el mundo del
trabajo compartiendo la fatiga, siguiendo el ejemplo de la Sagrada Familia de
Nazaret.
¡Qué profética fue la
intuición carismática de don Tadini y qué actual sigue siendo su ejemplo
también hoy, en una época de grave crisis económica! Él nos recuerda que sólo
cultivando una constante y profunda relación con el Señor, especialmente en el
sacramento de la Eucaristía, podemos ser capaces de llevar después el fermento
del Evangelio a las diversas actividades laborales y a todos los ámbitos de
nuestra sociedad.
También en san Bernardo
Tolomei, iniciador de un singular movimiento monástico benedictino, destaca el
amor a la oración y al trabajo manual. Vivió una existencia eucarística,
dedicada totalmente a la contemplación, que se traducía en servicio humilde al
prójimo. Por su singular espíritu de humildad y de acogida fraterna, los monjes
lo reeligieron abad durante veintisiete años consecutivos, hasta su muerte.
Además, para garantizar el futuro de su obra, obtuvo de Clemente VI, el 21 de
enero de 1344, la aprobación pontificia de la nueva congregación benedictina,
llamada de "Santa María de Monte Oliveto".
Con ocasión de la gran
epidemia de peste de 1348, dejó la soledad de Monte Oliveto para ir al
monasterio de San Benito en Porta Tufi, en Siena, a fin de asistir a sus monjes
contagiados por la enfermedad, y él mismo murió víctima del contagio, como
auténtico mártir de la caridad. El ejemplo de este santo nos invita a traducir
nuestra fe en una vida dedicada a Dios en la oración y entregada al servicio
del prójimo con el impulso de una caridad dispuesta incluso al sacrificio
supremo.
"Sabedlo: el Señor
hizo milagros en mi favor, y el Señor me escuchará cuando lo invoque" (Sal 4,
4). Estas palabras del Salmo responsorial expresan el secreto de la vida del
bienaventurado Nuno de Santa María, héroe y santo de Portugal. Los setenta años
de su vida se enmarcan en la segunda mitad del siglo XIV y la primera del siglo
XV, cuando esa nación consolidó su independencia de Castilla y se extendió
después a los océanos —no sin un designio particular de Dios—, abriendo nuevas
rutas para favorecer la llegada del Evangelio de Cristo hasta los confines de
la tierra.
San Nuno se sintió
instrumento de este designio superior y se enroló en la militia Christi, o
sea, en el servicio de testimonio que todo cristiano está llamado a dar en el
mundo. Sus características fueron una intensa vida de oración y una confianza
absoluta en el auxilio divino. Aunque era un óptimo militar y un gran jefe,
nunca permitió que sus dotes personales se sobrepusieran a la acción suprema
que venía de Dios.
San Nuno se esforzaba por
no poner obstáculos a la acción de Dios en su vida, imitando a la Virgen, de la
que era muy devoto y a la que atribuía públicamente sus victorias. En el ocaso
de su vida, se retiró al convento del Carmen, que él mismo había mandado
construir. Me siento feliz de señalar a toda la Iglesia esta figura ejemplar,
especialmente por una vida de fe y de oración en contextos aparentemente poco
favorables a ella, lo cual prueba que en cualquier situación, incluso de
carácter militar y bélico, es posible actuar y realizar los valores y los
principios de la vida cristiana, sobre todo si esta se pone al servicio del
bien común y de la gloria de Dios.
Santa Gertrudis Comensoli
sintió desde la niñez una atracción particular por Jesús presente en la
Eucaristía. Adorar a Cristo Eucaristía se convirtió en el fin principal de su
vida; casi podríamos decir que fue la condición habitual de su existencia. Ante
la Eucaristía santa Gertrudis comprendió su vocación y su misión en la Iglesia:
dedicarse sin reservas a la acción apostólica y misionera, especialmente en
favor de la juventud. Así, nació, por obediencia al Papa León XIII, su
instituto, para traducir la "caridad contemplada" en Cristo
Eucaristía en "caridad vivida" dedicándose al prójimo necesitado.
En una sociedad
desorientada y a menudo herida, como la nuestra, a una juventud como la de
nuestros tiempos, que busca valores y un sentido para su existencia, santa
Gertrudis indica como punto firme de referencia al Dios que en la Eucaristía se
ha hecho nuestro compañero de viaje. Nos recuerda que "la adoración debe
prevalecer sobre todas las obras de caridad", porque del amor a Cristo
muerto y resucitado, realmente presente en el sacramento de la Eucaristía,
brota la caridad evangélica que nos impulsa a considerar hermanos a todos los
hombres.
También fue testigo del
amor divino Catalina Volpicelli, que se esforzó por "ser de Cristo, para
llevar a Cristo" a cuantos encontró en Nápoles a fines del siglo XIX, en
un tiempo de crisis espiritual y social. También para ella el secreto fue la
Eucaristía. A sus primeras colaboradoras les recomendaba cultivar una intensa
vida espiritual en la oración y, sobre todo, el contacto vital con Jesús
Eucaristía. Esta es también hoy la condición para proseguir la obra y la misión
que inició y dejó como legado a las "Esclavas del Sagrado Corazón".
Para ser auténticas
educadoras en la fe, deseosas de transmitir a las nuevas generaciones los
valores de la cultura cristiana —solía repetir—, es indispensable liberar a
Dios de las prisiones en las que lo han confinado los hombres. Sólo en el
Corazón de Cristo la humanidad puede encontrar su "morada estable".
Santa Catalina muestra a sus hijas espirituales, y a todos nosotros, el camino
exigente de una conversión que cambie radicalmente el corazón y se traduzca en
acciones coherentes con el Evangelio. Así es posible poner las bases para
construir una sociedad abierta a la justicia y a la solidaridad, superando el
desequilibrio económico y cultural que sigue existiendo en gran parte de
nuestro planeta.
Queridos hermanos y
hermanas, demos gracias al Señor por el don de la santidad, que hoy resplandece
en la Iglesia con singular belleza en Arcángel Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno
de Santa María Álvares Pereira, Gertrudis Comensoli y Catalina Volpicelli.
Dejémonos atraer por sus ejemplos, dejémonos guiar por sus enseñanzas, para que
también nuestra existencia se convierta en un canto de alabanza a Dios, a
ejemplo de Jesús, adorado con fe en el misterio eucarístico y servido con
generosidad en nuestro prójimo. Que nos obtenga cumplir esta misión evangélica
la intercesión materna de María, Reina de los santos, y de estos nuevos cinco
luminosos ejemplos de santidad, que hoy veneramos con alegría. Amén.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Santo Arcângelo Tadini
ARCANGELO TADINI,
sacerdote do interior de Brescia (Itália) que viveu de 1846 a 1912, é
figura cristalina e fascinante. Homem de iniciativa, sacerdote autêntico, soube
entrelaçar ousadia e fé, amor pelos homens e amor a Deus, austeridade e
ternura.
Nasce em Verolanuova (BS)
a 12 de outubro de 1846. Terminados os estudos primários na cidade natal,
frequenta o ginásio em Lovere (BG).
Em 1864 entra no
Seminário Diocesano de Brescia e em 1870 é ordenado sacerdote. De
1871 a 1873 é nomeado vigário paroquial em Lodrino (BS), pequeno vilarejo de
montanha, e a partir de 1873 é capelão no Santuário de S. Maria della Noce,
periferia de Brescia.
Em 1885 inicia seu
serviço em Botticino Sera (BS) como vigário; dois anos depois é
nomeado pároco, aí permanecendo até 1912, ano de sua morte. No dia da posse
afirma com força do púlpito: “Estarei com vocês, viverei com vocês, morrerei
com vocês”.
Os anos vividos em Botticino são
os mais fecundos da vida do Tadini. Ele ama os seus paroquianos como filhos e a
eles se doa sem medida. Organiza o coral, a banda musical, várias Confrarias, a
Terceira Ordem Franciscana, as Filhas de S. Ângela Merici; reforma a igreja,
oferece a cada categoria de pessoas a catequese mais apropriada, cuida da
liturgia. Põe especial atenção na celebração dos Sacramentos. Prepara as
homilias levando em consideração tanto a Palavra de Deus e da Igreja como a
caminhada espiritual do seu povo. Quando fala do púlpito, todos ficam
encantados pelo calor e a força que suas palavras transmitem.
Sua atenção pastoral
dirige-se sobretudo às novas pobrezas: para os trabalhadores dá início à
Associação Operária de Mútuo Socorro e constrói uma fiação (fábrica têxtil)
para dar trabalho às jovens da cidade que mais sofrem com a insegurança e a
exploração.
Em 1900 o Tadini funda a
Congregação das Irmãs Operárias da Santa Casa de Nazaré: mulheres consagradas,
mas “operárias com as operárias” que educam as jovens trabalhadoras não subindo
em cátedra, mas trabalhando lado a lado com elas; não proferindo grandes
discursos, mas dando o exemplo de ganhar o pão com o suor do próprio rosto.
Escândalo para aquela época na qual as fábricas eram tidas por lugares
perigosos e desviantes.
Tadini oferece a suas
Irmãs o exemplo de Jesus, Maria e José que na Casa de Nazaré, no silêncio e
escondimento, trabalharam e viveram com humildade e simplicidade. Aponta o
exemplo de Jesus que não só “sacrificou a si mesmo na cruz” mas durante trinta
anos, em Nazaré, não se envergonhou de usar as ferramentas do carpinteiro e de
“ter as mãos calejadas e o rosto lavado de suor”.
Por este seu espírito
empreendedor, Tadini ganha calúnias e incompreensões, também por parte da
Igreja. Na realidade ele antecipa os tempos: intui que a Irmã, operária entre
as operárias, indica uma compreensão mais positiva do mundo do trabalho, não
mais visto como lugar contrário à Igreja, mas sim ambiente necessitado de
fermento evangélico, um mundo a ser encontrado mais que contrastado.
Ele mesmo tem consciência
de que a sua Obra nasceu antes do tempo, mas está firmemente convicto que não é
obra dele mas de Deus: “Deus a quis, a orienta, a aperfeiçoa, a conduz a bom
termo”. A morte o colhe quando o sonho de sua vida ainda não se completou, mas,
como semente jogada na terra, no tempo certo produzirá frutos abundantes.
Os Paroquianos de Botticino intuem
a santidade de seu pároco e logo aprendem a conhecer e a descobrir que, debaixo
de sua discrição e austeridade, existe um coração de pai atento e sensível à
vida do povo feita de sacrifícios e duro trabalho. Aos seus dotes naturais ele
une grande capacidade de entrar na vida e no cotidiano das pessoas e em breve
se fala dele come de um sacerdote santo, um homem extraordinário... Mais tarde
se dirá dele: “É um de nós”!
Um de nós quando, cedo
pela manhã, percorre as ruas da cidade e o seu passo ressoa como despertador a
quem se prepara para iniciar um novo dia de trabalho. Todos sabem que aquele
sacerdote, apaixonado por Deus e pela humanidade, levará na oração a vida e as
fadigas do seu povo.
Um de nós quando
recolhe as lágrimas das mães preocupadas com a precariedade do trabalho dos
filhos; quando sonha, projeta e constrói a fiação para as jovens da cidade a
fim de que possam redescobrir sua dignidade de mulheres.
Um de nós quando
inventa a família das Irmãs Operárias, mulheres consagradas que, nos lugares de
trabalho, sejam testemunhas de um Amor maior no simples cotidiano da vida.
Um de nós porque
ainda nos sorri, nos acompanha no nosso dia a dia e com suas palavras nos
convida a seguir seus passos: “A santidade que nos leva ao céu está
em nossas mãos. Se queremos possuí-la, uma coisa apenas precisamos fazer: amar
a Deus”.
Com a canonização o Papa
Bento XVI o oferece como exemplo para os sacerdotes, o aponta como intercessor
para as famílias, o entrega como protetor aos trabalhadores.
SOURCE : https://evangelhoquotidiano.org/PT/display-saint/7ff148c5-410c-4564-8161-d09063acdf79
Parrocchia San Lorenzo
Martire in Verolanuova
Canonizzato il 26 Aprile 2009 da Benedetto XVI
Proclamato Beato il 3 ottobre 1999 da Giovanni Paolo II
Ringraziamo la Fondazione Opoka per il testo
BL. ARCHANIOL TADINIU
Urodzil sie 12
pazdziernika 1846 r. w Verolanuova
kolo Brescii we Wloszech, w wielodzietnej rodzinie mieszczanskiej. Od
dziecinstwa byl watlego zdrowia i potrzebowal szczególnej opieki. Po ukonczeniu
miejscowej szkoly podstawowej rozpoczal nauke w gimnazjum w Lovere.
W 1864 r. wstapil do
seminarium w Brescii, do którego uczeszczal takze jego brat Giulio. W tym
okresie ulegl wypadkowi, który spowodowal, ze do konca zycia utykal.
W 1870 r. Archaniol Tadini przyjal swiecenia kaplanskie, po czym ciezko
zachorowal. Z tego powodu pierwszy rok kaplanstwa spedzil w domu rodzinnym. W
latach 1871-1873 byl wikariuszem w górskiej miejscowosci Lodrino, a nastepnie
kustoszem sanktuarium Santa Maria della Noce kolo Brescii. W obu parafiach byl
równiez nauczycielem w szkole podstawowej. W swoim zyciu kaplanskim wyróznial
sie szczególna miloscia dla najbardziej potrzebujacych. Gdy wielka powódz
pozbawila wielu parafian dachu nad glowa, ks. Tadini znalazl dla nich
schronienie i zorganizowal stolówke, w której przygotowywano codziennie 300
posilków.
W 1885 r. ks. Tadini
przeniósl sie do parafii w Botticino Sera, a po dwóch latach mianowano go jej
proboszczem. W posludze duszpasterskiej skupial uwage na nowych formach
ubóstwa, które pojawily sie w okresie rewolucji przemyslowej oraz na
poglebianiu zycia duchowego parafian. Z jego inicjatywy powstal przy parafii
chór, zespól muzyczny i rózne wspólnoty religijne. Zalozyl równiez Robotnicze
Stowarzyszenie Wzajemnej Pomocy, które otaczalo opieka chorych, starszych i
ofiary wypadków przy pracy oraz stawalo w obronie ich praw. Szczególna opieka
sluga Bozy otaczal mlode robotnice, których polozenie bylo wówczas
najtrudniejsze. Z mysla o nich w latach 1891-1895, dzialajac w duchu encykliki
Leona XIII Rerum novarum, zaprojektowal i wybudowal przedzalnie,
przeznaczajac na ten cel swoja czesc majatku rodzinnego. Po trzech latach
zakupil przylegly do przedzalni dom, w którym zamieszkaly siostry z zalozonego
przez niego Zgromadzenia Sióstr Robotnic Swietego Domu Nazaretanskiego.
Zakonnice pracowaly w fabrykach i otaczaly opieka religijna robotnice,
zwlaszcza mlode. Zgromadzeniu przyswiecal ideal pokornego i pracowitego zycia
Swietej Rodziny z Nazaretu.
Sluga Bozy byl dla swoich
podopiecznych dobrym i milujacym ojcem, gorliwym kaznodzieja i duszpasterzem,
który z wielka poboznoscia sprawowal sakramenty swiete. Mimo kalectwa,
godzinami modlil sie na stojaco w kosciele. O jego glebokiej milosci do Boga
mówia slowa ulozonej przez niego modlitwy: “O mój dobry Jezu, (...) kocham Cie
z calego serca, kocham Cie, kocham Cie ponad wszystko. W mym sercu, Jezu,
wierze w Ciebie, kocham Cie, slysze Twój glos, uwielbiam Cie, kontempluje Cie w
sw. Hostii, o Jezu”. Jego duchowosc znamionowala pokora, kult Eucharystii, post
i umilowanie modlitwy rózancowej.Zmarl 20 maja 1912 r. w Botticino Sera.
opr. mg/mg
http://www.opoka.org.pl/biblioteka/T/TS/swieci/b_a_tadini.html
La Fondazione Opoka č
un organo della Conferenza dell’Episcopato Polacco fondata il 5 giugno 1998.
Il suo compito č servire alla Chiesa cattolica in Polonia curando il sistema
informativo e creando il sito web ufficiale
Don
Arcangelo Tadini - Home Page
SOURCE : https://www.verolanuova.com/lucesalelievito/donarcangelotadini/tadini18.html
Voir aussi : https://suoreoperaie.it/england/the-founder/
https://it.cathopedia.org/wiki/Suore_Operaie_della_Santa_Casa_di_Nazareth
https://calendariofrancescanosecolare.blogspot.com/search/label/Sant'Arcangelo%20Tadini