lundi 20 mai 2019

Saint ARCANGELO TADINI, prêtre et fondateur de la Congrégation des Soeurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth


Saint Archange Tadini

Fondateur de la Congrégation des soeurs ouvrières de la sainte Maison de Nazareth (+ 1912)

Au moment de la révolution industrielle qui créait des conditions misérables chez les ouvriers du nord de l'Italie, l'abbé Arcangelo Tadini fonda des caisses mutuelles de secours pour les maladies, l'invalidité et la vieillesse. Il construisit même une filature où il épuise le patrimoine familial. Il crée une congrégation de religieuses qui sont des ouvrières dans les usines. Une révolution pour cette époque. Les soeurs, partageant la vie des jeunes ouvrières sont mieux à même de les aider à vivre leur dignité et leur vie spirituelle. Par toutes ses fondations, l'abbé Tadini fait ainsi comprendre que le travail peut aussi devenir un lieu où l'on peut se réaliser en tant qu'homme et en tant que chrétien.
Canonisé par Benoît XVI le 26 avril 2009.

Arcangelo Tadini (1846-1912) biographie sur le site du Vatican.

À Botticino Sera, près de Brescia en Lombardie, l'an 1912, Archange Tadini, prêtre, qui eut à coeur de défendre les droits et la dignité des ouvriers et fonda la Congrégation des Soeurs ouvrières de la sainte maison de Nazareth, avec le souci premier de la justice sociale.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6984/Saint-Archange-Tadini.html

ARCANGELO TADINI

1846-1912

Arcangelo Tadini naquit à Verolanuovo (Brescia, Italie), le 12 octobre 1846, dans une famille aisée. En 1864, il entra au séminaire de Brescia où se trouvait déjà l'un de ses frères. Il reçut l'ordination sacerdotale en 1870.

De 1871 à 1873, il fut vicaire coopérateur à Lodrino, petit village de montagne, puis aumônier du Sanctuaire de Santa Maria de la Nuez à Brescia. Son attention à l'égard des besoins des personnes caractérisa dès le début son ministère sacerdotal. En 1885, il fut envoyé à Botticino où il devint curé archiprêtre de l'église. En cette époque de la révolution industrielle, il se préoccupa des nouvelles formes de pauvreté, fondant l'Association ouvrière de secours mutuel, qui garantissait une aide en cas de maladie ou d'accident.

S'inspirant de l'Encyclique de Léon XIII «Rerum novarum», il projeta et construisit une usine de textile avec son patrimoine familial, et trois ans plus tard, il acheta une maison pour la transformer en résidence pour les ouvrières. Pour les éduquer, il fonda alors la Congrégation des religieuses Ouvrières de la Sainte Famille qui travaillaient dans l'industrie aux côtés des ouvrières pour partager leur vie et les éduquer à la vie chrétienne à travers leur exemple. Malgré sa santé fragile, il tirait sa force de son union intime avec le Seigneur et dans la prière. Il mourut le 20 mai 1912.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19991003_beat-Tadini_fr.html

Bienheureux Archange TADINI

Nom: TADINI

Prénom: Archange (Arcangelo)

Pays: Italie

Naissance: 12.10.1846  à Verolanuovo (Brescia)

Mort: 20.05.1912

Etat: Prêtre

Note: Prêtre en 1870. Aumônier du Sanctuaire de Santa Maria de la Nuez, à Brescia en 1873. Curé à Botticino en 1885. Riche apostolat en milieu ouvrier. Fonde la Congrégation des Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth, pour les jeunes filles pauvres.

Béatification: 03.10.1999  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 20 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1999 n.40 p.1-3  -  n.41 p.2

Réf. dans la Documentation Catholique: 1999 n.19 p.965

Notice

Arcangelo Tadini naît en 1846 à Verolanuovo dans le diocèse de Brescia en Lombardie. Sa famille est aisée. Ordonné prêtre en 1870, il est vicaire à Lodrino, petit village de montagne. En 1873, il est aumônier du Sanctuaire de Santa Maria de la Nuez, à Brescia. En 1885, il est envoyé à Botticino, dont il devient le Curé Archiprêtre. L'extraordinaire efficacité de cet homme à la santé fragile est à chercher dans son union au Christ, sa prière et sa vie d'ascèse. A l'école de l'Eucharistie, il apprend à rompre le pain de la Parole de Dieu et à exercer la charité. La révolution industrielle engendre de nouvelles formes de pauvreté dont il relève le défi en cherchant de nouvelles modalités d'annonce et de témoignage évangélique. Parce qu'il est un homme appartenant entièrement à Dieu, il peut également être un prêtre entièrement donné aux hommes. Il crée une Mutuelle ouvrière qui garantit une aide en cas de maladie ou d'accident. S'inspirant de l'Encyclique de Léon XIII 'Rerum novarum' (1891), il projette et construit une filature avec son patrimoine familial pour donner du travail aux jeunes filles pauvres. Il achète aussi une maison dont il fait leur résidence et il fonde la Congrégation des Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth, qui, travaillant à leurs côtés, leur donne un exemple de sanctification dans le travail. Il meurt en 1912.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0456.htm

Saint Archange Tadini

Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth»

Arcangelo Tadini, Prêtre du Diocèse de Brescia, est né à Verolanuova (Brescia, Italie) le 12 Octobre 1846 dans une famille aisée. Terminé ses études primaires dans son village natal, il fréquente le Gymnase à Lovere (Bergame).

En 1864, il entre au Grand Séminaire de Brescia où se trouvait déjà l'un de ses frères et fut ordonné Prêtre le 19 Juin 1870.

De 1871 à 1873, il est nommé vicaire à Lodrino (Brescia), un petit village de montagne et dès 1873, il est Recteur au sanctuaire de Sainte Marie de la Noce, une petite fraction de Brescia.

Il commence son service comme vicaire à Botticino Sera (Brescia) en 1885, et deux ans après, il est nommé Curé de cette Paroisse et y reste jusqu’en 1912, année de sa mort.

Au début de son mandat, de la chaire de sa prédication, il affirme avec force: « Je serai avec vous, je vivrai avec vous, je mourrai avec vous ».

Les années vécues à Botticino sont certainement les plus fécondes de la vie de l’Abbé Tadini.

Il aime les Paroissiens comme ses fils et il ne se réserve en rien.

Il donne naissance à la Chorale, à la bande musicale, à des diverses Confréries, au Tiers Ordre Franciscain, aux Filles de Sainte Angèle Merici; il restaure l’Église, offre à chaque catégorie de personnes la catéchèse la plus adaptée et soigne la liturgie.

Il porte une attention particulière à la Célébration des Sacrements. Il prépare les homélies tenant présent d’un côté, la Parole de Dieu et de l’Église, de l’autre, le cheminement spirituel de ses paroissiens.

Quand il parle de sa chaire, tous restent émerveillés par la chaleur et la force que ses paroles dégagent.

Son attention pastorale est orientée surtout vers les nouvelles pauvretés : pour les travailleurs, il donne naissance à l’Association Ouvrière du Secours Mutuel et construit une filature pour donner du travail aux jeunes du village qui, particulièrement, vivent dans l’incertitude et subissent des injustices.

S'inspirant de l'Encyclique de Léon XIII «Rerum novarum», il projeta et construisit une usine de textile avec son patrimoine familial, et trois ans plus tard, il acheta une maison pour la transformer en résidence pour les ouvrières.

En 1900, Tadini fonde la Congrégation des « Sœurs Ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth » : femmes Consacrées, « ouvrières avec les ouvrières » qui éduquent les jeunes travailleuses, en travaillant coude à coude avec elles sans tenir de grands discours mais donnant l’exemple de gagner le pain par la sueur de leur front ; un scandale pour ce temps-là qui considérait les usines comme des lieux dangereux et de perdition.

Le Fondateur propose aux Sœurs l’exemple de Jésus, Marie et Joseph qui, dans la Maison de Nazareth, ont travaillé et vécu dans le silence et la vie cachée avec humilité et simplicité.

Il indique l’exemple de Jésus qui, non seulement, « s’est sacrifié sur la Croix » mais qui, pour trente ans à Nazareth, n’a pas eu honte d’employer les outils de charpentier et d’« avoir le front trempé par la sueur de la fatigue et les mains rendues calleuses par le travail ».

Pour cet esprit entreprenant, Tadini subit des calomnies et des incompréhensions, même de la part de l’Église.

En réalité, il devance les temps : il devine que la Sœur, ouvrière parmi les ouvriers, indique une compréhension très positive du monde du travail vu, non plus comme un lieu contraire à l’Église, mais un milieu qui a besoin d’un ferment évangélique, un monde plus à rencontrer qu’à contester.

Il est lui-même conscient que son Œuvre est née avant le temps, mais il est fermement convaincu que cette Fondation n’est pas son œuvre propre mais celle de Dieu : « Dieu, qui l’a voulue, la guide, la perfectionne, la conduit à son terme ».

Le 20 Mai 1912, quand la mort le prend, le rêve de sa vie n’est pas encore accompli mais, comme un grain enfoui dans la terre, au temps voulu, il portera beaucoup de fruits.

Les paroissiens de Botticino perçoivent la sainteté de leur curé et très tôt, ils apprennent à connaître et à découvrir, caché sous sa discrétion et son austérité, le cœur d’un père attentif et sensible à leur vie de misère et de travail dur.

A ses dons naturels, il unit une grande capacité d’entrer dans la vie et dans la quotidienneté des gens et, bien vite, on parle de lui comme d’un Prêtre saint, un homme exceptionnel… et, plus tard, on dira de lui « il est un de nous » !

Un de nous quand, très tôt, il parcourt les rues du village et son pas résonne comme un réveil pour qui se prépare à commencer une journée de travail.

Tous savent que ce Prêtre, passionné de Dieu et de l’homme, portera dans sa Prière la vie et les fatigues de ses gens.

Un de nous quand il recueille les larmes des mères préoccupées par la précarité du travail de leurs fils, quand il rêve, projette et construit la filature pour les filles du village pour qu’elles puissent redécouvrir leur dignité de femmes.

Un de nous quand il fonde la Famille des Sœurs Ouvrières, femmes Consacrées qui, dans les champs de travail, sont témoins d’un Amour grand dans la simple vie ordinaire.

Un de nous car il nous sourit encore, nous accompagne dans notre vie quotidienne et avec ses paroles, il nous invite à suivre ses traces:

« La sainteté qui conduit au Ciel est dans nos mains. Si nous voulons la posséder, nous devons faire une seule chose : aimer Dieu».

Arcangelo Tadini a été Béatifié le 3 Octobre 1999 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et Canonisé, le 26 Avril 2009, par le Pape Benoît XVI qui l’offre comme exemple aux Prêtres, aux familles, il l’indique comme intercesseur et aux travailleurs, il le leur donne comme protecteur (>>> Homélie du Pape).

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/saint-archange-tadini-pretre-et-fondateur-fete-le-20-mai.html

Saint Archange Tadini : de l’action sociale à la Prière pour les couples stériles

Benoît XVI l’a Canonisé en avril dernier (2009) à Rome

ROME, Dimanche 8 Novembre 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI s'est recueilli ce matin auprès de la tombe de Saint Archange Tadini.

Qui est-il ? Un Prêtre diocésain (1846-1912), grande figure de sainteté Sacerdotale, marquée par son interprétation de l'encyclique sociale de Léon XIII, « Rerum Novarum », ce qui fait de lui un pionnier de l'action sociale de l'Église en Italie. Il s'est montré aussi un intercesseur efficace pour les couples stériles.

A l'époque de la première révolution industrielle, l'abbé Tadini a fondé un secours mutuel garantissant aux ouvriers un subside en cas de maladie, d'accident du travail, d'invalidité, de vieillesse.

Il s'était rendu compte que les jeunes ouvrières étaient exploitées, et, selon son expression, « pressées comme des citrons », si bien qu'elles arrivaient difficilement à former une famille et à élever leurs enfants.

Inspiré par « Rerum Novarum », il projeta et construisit une filature, et y investit tout son patrimoine familial.

Trois ans plus tard, il fit un emprunt et acheta une villa proche de la filature pour en faire un pensionnat pour les ouvrières.

Et pour assurer leur éducation, il fonda la Congrégation des Sœurs Ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth.

Une entreprise « révolutionnaire » : elles vont travailler dans les usines avec les ouvrières, s'occupent des jeunes filles en partageant leurs fatigues et leurs tensions, les éduquent par l'exemple.

Par son amour de père et par ses œuvres, l'abbé Tadini a fait comprendre aux travailleurs que le travail n'est pas une malédiction, mais le lieu où ils sont appelés à se réaliser comme hommes et comme Chrétiens.

Né à Verolanuova, le 12 Octobre 1846 et mort à Botticino, le 20 Mai 1912, il a été Canonisé par Benoît XVI le 26 Avril dernier, après la reconnaissance d'un nouveau miracle dû à son intercession le 7 Décembre 2008.

Il avait été Béatifié par Jean-Paul II le 3 Octobre 1999.

Le miracle reconnu est la naissance, en août 2005 de Maria et en 2006 de Giovanni (en l'honneur de Jean-Baptiste, saint patron de Paul VI), enfants d'Elisabetta Fostini et Roberto Marazzi, pourtant réputés stériles par les médecins. Ils avaient eu recours à son intercession, à l'invitation des Religieuses Ouvrières de la Sainte Famille, après avoir renoncé à tout procédé artificiel de fécondation.

« Nous parlons de lui comme si nous l'avions connu. Les enfants l'appellent 'grand père', il fait partie de la famille », a expliqué Elisabetta, au moment de la Canonisation.

Anita S. Bourdin

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/saint-archange-tadini-pretre-et-fondateur-fete-le-20-mai.html

CHAPELLE PAPALE

POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX:

Arcangelo Tadini (1846-1912) 

Bernardo Tolomei (1272-1348)

 Nuno de Santa Maria Alvares Pereira (1360-1431)

Gertrude Comensoli (1847-1903)

Caterina Volpicelli (1839-1894)  

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre 

Dimanche, 26 avril 2009


Chers frères et sœurs,

En ce troisième dimanche du temps pascal, la liturgie place encore une fois au centre de notre attention le mystère du Christ ressuscité. Victorieux sur le mal et sur la mort, l'Auteur de la vie, qui s'est immolé en tant que victime d'expiation pour nos péchés, "continue à s'offrir pour nous et intercède comme notre avocat; sacrifié sur la croix, il ne meurt plus et, avec les signes de la passion, il vit immortel" (cf. Préface pascale 3). Laissons-nous intérieurement inonder par la lumière pascale qui émane de ce grand mystère, et avec le Psaume responsorial prions:  "Que resplendisse sur nous, Seigneur, la lumière de ton visage".

La lumière du visage du Christ ressuscité resplendit aujourd'hui sur nous, en particulier à travers les traits évangéliques des cinq bienheureux qui sont inscrits dans l'album des saints au cours de cette célébration:  Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli. Je m'unis volontiers à l'hommage que leur rendent les pèlerins, venus ici de divers pays, à qui j'adresse un salut cordial avec une grande affection. Les différents itinéraires humains et spirituels de ces nouveaux saints nous montrent le renouveau profond qu'accomplit dans le cœur de l'homme le mystère de la résurrection du Christ; un mystère fondamental qui oriente et guide toute l'histoire du salut. C'est donc à juste titre que l'Eglise nous invite toujours, et encore davantage en ce temps pascal, à tourner nos regards vers le Christ ressuscité, réellement présent dans le Sacrement de l'Eucharistie.

Dans la page évangélique, saint Luc rapporte l'une des apparitions de Jésus ressuscité (24, 35-48). Précisément au début du passage, l'évangéliste note que les deux disciples d'Emmaus, revenus en hâte à Jérusalem, racontèrent aux Onze comment ils l'avaient reconnu "quand il avait rompu le pain" (v. 35). Et pendant qu'ils racontaient l'expérience extraordinaire de leur rencontre avec le Seigneur, Celui-ci "lui-même était là au milieu d'eux" (v. 36). A cause de son apparition soudaine, les Apôtres furent frappés de stupeur et de crainte, au point que Jésus, pour les rassurer et vaincre toute réticence et doute, leur demande de le toucher - ce n'était pas un fantôme, mais un homme en chair et en os - et demanda ensuite quelque chose à manger. Encore une fois, comme cela avait eu lieu pour les deux pèlerins d'Emmaus, c'est à table, alors qu'il mange avec les siens, que le Christ ressuscité se manifeste aux disciples, les aidant à comprendre l'Ecriture et à relire les événements du salut à la lumière de la Pâque. "Il fallait que s'accomplisse - dit-il - tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes" (v. 44). Et il les invite à regarder vers l'avenir:  "la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations" (v. 47).

Chaque communauté revit cette même expérience dans la célébration eucharistique, en particulier la célébration dominicale. L'Eucharistie, le lieu privilégié où l'Eglise reconnaît "l'auteur de la vie" (cf. Ac 3, 15), est "la fraction du pain", comme elle est appelée dans les Actes des Apôtres. Dans celle-ci, grâce à la foi, nous entrons en communion avec le Christ, qui est "autel, victime et prêtre" (cf. Préface pascale 5) et qui est parmi nous. Nous nous rassemblons autour de Lui pour faire mémoire de ses paroles et des événements contenus dans l'Ecriture; nous revivons sa passion, sa mort et sa résurrection. En célébrant l'Eucharistie, nous communiquons avec le Christ, victime d'expiation, et nous puisons en Lui le pardon et la vie. Que serait notre vie de chrétiens sans l'Eucharistie? L'Eucharistie est l'héritage perpétuel et vivant que nous a laissé le Seigneur dans le Sacrement de son Corps et de son Sang, que nous devons constamment repenser et approfondir afin que, comme l'affirmait le vénéré Pape Paul vi, il puisse "imprimer son efficacité inépuisable sur tous les jours de notre vie mortelle" (Insegnamenti, v [1967], p. 779). Nourris par le pain eucharistique, les saints que nous vénérons aujourd'hui ont mené à bien leur mission d'amour évangélique dans les divers domaines où ils ont œuvré avec leurs charismes spécifiques.

Saint Arcangelo Tadini passait de longues heures en prière devant l'Eucharistie, lui qui, ayant toujours à l'esprit dans son ministère pastoral la personne humaine dans sa totalité, aidait ses paroissiens à croître humainement et spirituellement. Ce saint prêtre, ce saint curé, un homme entièrement donné à Dieu, prêt en chaque circonstance à se laisser guider par l'Esprit Saint, était dans le même temps disponible à accueillir les urgences du moment et à y trouver un remède. C'est pourquoi il prit de nombreuses initiatives concrètes et courageuses, comme l'organisation de la "Société ouvrière catholique du secours mutuel", la construction de la filature et de la maison d'accueil pour les ouvrières, ainsi que la fondation, en 1900, de la "Congrégation des Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth", dans le but d'évangéliser le monde du travail à travers le partage des fatigues, sur l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth. Combien fut prophétique l'intuition de Don Tadini et combien son exemple reste actuel aujourd'hui aussi, à une époque de grave crise économique! Il nous rappelle que ce n'est qu'en cultivant une relation constante et profonde avec le Seigneur, en particulier dans le Sacrement de l'Eucharistie, que nous pouvons ensuite être en mesure d'apporter le ferment de l'Evangile dans les différentes activités de travail et dans chaque milieu de notre société.

Chez saint Bernardo Tolomei, initiateur d'un mouvement monastique bénédictin, ressort également l'amour pour la prière et pour le travail manuel. Son existence fut une existence eucharistique, entièrement consacrée à la contemplation, qui se traduisait en un humble service du prochain. En raison de son esprit d'humilité et d'accueil fraternel particulier, il fut réélu abbé par les moines vingt-sept années de suite, jusqu'à sa mort. En outre, pour assurer l'avenir de son œuvre, il obtint de Clément vi, le 21 janvier 1344, l'approbation pontificale de la nouvelle Congrégation bénédictine, dite de "S. Maria di Monte Oliveto". A l'occasion de la grande peste de 1348, il quitta la solitude de Monte Oliveto pour se rendre dans le monastère Saint-Benoît à Porta Tufi, à Sienne, afin d'assister ses moines frappés par le mal, et il mourut lui-même victime de la maladie comme un authentique martyr de la charité. De l'exemple de ce saint, nous vient l'invitation à traduire notre foi en une vie consacrée à Dieu dans la prière et prodiguée au service du prochain sous l'impulsion d'une charité également prête au sacrifice suprême.

"Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers lui" (Ps 4,

4). Ces paroles du Psaume responsorial expriment le secret de la vie du bienheureux Nuno de Santa María, héros et saint du Portugal. Les soixante-dix années de sa vie se déroulèrent pendant la deuxième moitié du xiv siècle et la première du xv siècle, qui virent ce pays consolider son indépendance de la Castille, puis s'étendre au-delà de l'océan - non sans un dessein particulier de Dieu -, en ouvrant de nouvelles routes qui devaient favoriser l'avènement de l'Évangile du Christ jusqu'aux extrémités de la terre. Saint Nuno se sentait l'instrument de ce dessein supérieur et enrôlé dans la militia Christi c'est-à-dire dans le service de témoignage que chaque chrétien est appelé à rendre dans le monde. Ce qui le caractérisait était une intense vie de prière et la confiance absolue dans l'aide divine. Bien qu'il soit un excellent militaire et un grand chef, il ne permit jamais à ces dons naturels de prévaloir sur l'action suprême qui provient de Dieu. Saint Nuno s'efforçait de ne placer aucun obstacle à l'action de Dieu dans sa vie, en imitant la Sainte Vierge, pour laquelle il éprouvait une grande dévotion et à laquelle il attribuait publiquement ses victoires. Au terme de sa vie, il se retira dans le couvent de carmes dont il avait ordonné la construction. Je suis heureux de présenter à toute l'Eglise cette figure exemplaire, en particulier en raison d'une vie de foi et de prière dans des situations en apparence défavorables, apportant la preuve que dans toute situation, même à caractère militaire et de conflit, il est possible d'agir et de mettre en œuvre les valeurs et les principes de la vie chrétienne, en particulier si celle-ci est placée au service du bien commun et de la gloire de Dieu.

Dès son enfance, sainte Gertrude Comensoli ressentit une attraction particulière pour Jésus. L'adoration du Christ eucharistique devint le but principal de sa vie, nous pourrions presque dire la condition habituelle de son existence. Ce fut en effet devant l'Eucharistie que sainte Gertrude comprit sa vocation et sa mission dans l'Eglise:  celle de se consacrer sans réserves à l'action apostolique et missionnaire, en particulier en faveur de la jeunesse. C'est ainsi que naquit, en obéissance au Pape Léon XIII, son Institut qui visait à traduire la "charité contemplée" en Christ eucharistique, en "charité vécue" en se consacrant à son prochain dans le besoin. Dans une société égarée et souvent blessée, comme la nôtre, à une jeunesse, comme celle de notre époque, à la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa propre existence, sainte Gertrude indique comme solide point de référence le Dieu qui, dans l'Eucharistie, s'est fait notre compagnon de voyage. Elle nous rappelle que "l'adoration doit prévaloir sur toutes les œuvres de charité" car c'est de l'amour pour le Christ mort et ressuscité, réellement présent dans le Sacrement eucharistique, que naît cette charité évangélique qui nous pousse à considérer tous les hommes comme nos frères.

Sainte Caterina Volpicelli fut également un témoin de l'amour divin, qui s'efforça d'"être du Christ, pour conduire au Christ" ceux qu'elle rencontra dans la ville de Naples à la fin du xix siècle, à une époque de crise spirituelle et sociale. Pour elle aussi, le secret fut l'Eucharistie. Elle recommandait à ses premières collaboratrices de cultiver une intense vie spirituelle dans la prière et, surtout, le contact vital avec Jésus Eucharistie. Telle est également aujourd'hui la condition pour poursuivre l'œuvre et la mission qu'elle a commencées et laissées en héritage aux "Servantes du Sacré-Cœur". Pour être d'authentiques éducatrices de la foi, désireuses de transmettre aux nouvelles générations les valeurs de la culture chrétienne, il est indispensable, comme elle aimait à le répéter, de libérer Dieu des prisons dans lesquelles les hommes l'ont enfermé. Ce n'est en effet que dans le cœur du Christ que l'humanité peut trouver sa "demeure stable". Sainte Caterina montre à ses filles spirituelles et à nous tous, le chemin exigeant d'une conversion qui change le cœur à sa racine et qui se traduit en actions cohérentes avec l'Evangile. Il est ainsi possible de poser les bases pour construire une société ouverte à la justice et à la solidarité, en surmontant le déséquilibre économique et culturel qui continue à subsister dans une grande partie de notre monde.

Chers frères et sœurs, nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui aujourd'hui resplendit dans l'Eglise avec une beauté singulière chez Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli. Laissons-nous attirer par leurs exemples, laissons-nous guider par leurs enseignements, afin que notre existence aussi devienne un cantique de louange à Dieu, sur les traces de Jésus, adoré avec foi dans le mystère eucharistique et servi avec générosité chez notre prochain. Que l'intercession maternelle de Marie, Reine des saints, et de ces cinq nouveaux lumineux exemples de sainteté, que nous vénérons aujourd'hui avec joie, nous permette de réaliser cette mission évangélique. Amen!

© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE :   http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2009/documents/hf_ben-xvi_hom_20090426_canonizzazioni.html

Saint Arcangelo Tadini : un homme face à la crise économique et sociale

ARTICLE | 13/05/2009 | Numéro 1635 | Par Marie-Christine Lafon

 « Combien fut prophétique l’intuition charismatique de Don Tadini et son exemple tellement actuel aujourd’hui encore, à une époque de grave crise économique ! », a salué Benoît XVI le 26 avril 2009, en canonisant ce prêtre italien de la fin du XIXe siècle.

Vers 1885, Arcangelo, la quarantaine, est curé de Botticino dans la province de Brescia, en Lombardie. Alors que la révolution industrielle engendre de nouvelles formes de pauvreté, le prêtre cherche d’autres moyens d’annoncer l’Évangile en milieu ouvrier. S’inspirant de l’encyclique sociale de Léon XIII Rerum novarum (1891), il prend des initiatives, concrètes et courageuses : il fonde l’Association ouvrière catholique de secours mutuel, qui garantit une aide en cas de maladie ou d’accident ; avec son patrimoine familial, il construit une usine de textile pour donner du travail aux jeunes filles pauvres de la paroisse. Puis, il achète une maison et la transforme en résidence pour les ouvrières. En 1900, il fonde la Congrégation des Sœurs ouvrières de la Sainte-Famille, dont le but est d’annoncer le Christ aux ouvrières en partageant leur effort dans le travail.

Né en 1846 dans une famille aisée de la région de Brescia, cet homme à la santé fragile a puisé sa force extraordinaire dans son union au Christ, dans la prière et dans l’ascèse. « Nous voulons aller au Ciel ? Courage : la prière est l’échelle qui y conduit », disait-il. Jusqu’à sa mort le 20 mai 1912, son action pour la dignité du travail et la vocation de la femme dans l’Église et la société, et pour résoudre les situations graves provoquées par la crise économique, sont menés à la lumière de Jésus, présent dans l’eucharistie. « Il nous rappelle, a expliqué Benoît XVI, que c’est seulement en cultivant un rapport constant et profond avec le Seigneur, particulièrement dans le sacrement de l’eucharistie, que nous pouvons être en mesure d’apporter le levain de l’Évangile dans les diverses activités de travail et dans chaque domaine de notre société. »

« Que l’exemple de ce nouveau saint nous donne de ne pas avoir peur d’aller vers nos frères et sœurs pour transmettre la parole de vie dans le monde entier », a encore spécialement demandé le pape, en français.

Marie-Christine Lafon

SOURCE : https://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/saints-et-temoins-de-la-foi/saint-arcangelo-tadini-un-homme-face-a-la-crise-economique-et-sociale-44538

Saint Arcangelo Tadini

Memorial

20 May

Profile

As a young adult, Arcangelo had an accident that left him with a lifelong limp. He entered the seminary in BresciaItaly at age 18. Ordained in 1870, but illness forced him to spend his first year of priesthood with his family. Curate in the mountain village of Lodrino from 1871 to 1873Curate at the Shrine of Santa Maria della Noce near Brescia. Noted for his attention to his parishioners, and his care for refugeesCurate at Botticino Sera in 1885parish priest there in 1887, a post he held the rest of his life. He revitalized his parish, involved the parishioners, and made the church the center of the community. He founded the Workers’ Mutual Aid Association, a form of social insurance for the sick, injured and aged. He used his own inheritance to build a modern spinning factory, employing local women, and using the profits to build a residence for them. He founded the Congregation of Worker Sisters of the Holy House of Nazareth who worked in factories with other womenteaching them when they could, and leading them by example. Father Arcangelo’s strength came from prayer, much of it spent in front of the Blessed Sacrament.

Born

12 October 1846 at Verolanuova, BresciaItaly

Died

20 May 1912 at Botticino Sera, BresciaItaly of natural causes

Venerated

21 December 1998 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

3 October 1999 by Pope John Paul II

Canonized

26 April 2009 by Pope Benedict XVI

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“Saint Arcangelo Tadini“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 19 May 2024. <https://catholicsaints.info/saint-arcangelo-tadini/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-arcangelo-tadini/

Arcangelo Tadini (1846-1912)

Arcangelo Tadini was born on 12 October 1846 in Verolanuova (Brescia), Italy. At the age of 18 he entered the seminary in Brescia; however an accident was to leave him with a limp for the rest of his life. He was ordained in 1870 but illness obliged him to spend his first year as a priest with his family.

From 1871 to 1873 he was a curate at Lodrino, a mountain village, and then at the Shrine of Santa Maria della Noce near Brescia.

He was known for his attention to his people's needs. After flooding left many parishioners homeless, he organized a soup-kitchen in the parish house that served 300 meals a day. In 1885 he was transferred to Botticino Sera as curate and two years later was appointed parish priest and dean of the same parish, where he spent the remaining 25 years of his life.

A zealous pastor of souls, he provided catechesis for every age group, started a choir, organized various confraternities, rebuilt the church and cared for the liturgy. When he preached, people were amazed at the warmth and power that his words instilled.

With the spread of the industrial revolution, he founded the Workers' Mutual Aid Association to help labourers suffering from illness, accidents, disabilities or old age. He used his own inheritance to plan and build a spinning factory, providing it with the latest equipment and later building an adjacent residence for working women. To educate young working women, he founded the Congregation of Worker Sisters of the Holy House of Nazareth, who went into the factories to work alongside the other women, sharing their toil and tensions, while teaching them by their example. To the sisters and the young working women Fr Tadini held up the example of Jesus, who not only sacrificed himself on the Cross but spent the first 30 years of his life in Nazareth where he was not ashamed to use a carpenter' s tools or to have calloused hands and a brow bathed in sweat.

He taught his parishioners that work is not a curse but rather the way in which men and women are called to fulfil themselves as human beings and as Christians. His strength came from prayer: his parishioners would see him stand for hours in front of the Blessed Sacrament, despite his disability, absorbed in contemplation of God. Fr Arcangelo Tadini ended his earthly life on 20 May 1912.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_tadini_en.html

HOLY MASS FOR THE CANONIZATION OF FIVE NEW SAINTS

Arcangelo Tadini (1846-1912)

Bernardo Tolomei (1272-1348)


Gertrude Comensoli (1847-1903)

Caterina Volpicelli (1839-1894)

HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

St Peter's Square

Third Sunday of Easter, 26 April 2009

Dear Brothers and Sisters,

On this Third Sunday in the Easter Season, the liturgy once again focuses our attention on the mystery of the Risen Christ. Victorious over evil and over death, the Author of life who sacrificed himself as a victim of expiation for our sins, "is still our priest, our advocate who always pleads our cause. Christ is the victim who dies no more, the Lamb, once slain, who lives for ever" (Easter Preface III). Let us allow ourselves to be bathed in the radiance of Easter that shines from this great mystery and with the Responsorial Psalm let us pray: "O Lord, let the light of your countenance shine upon us".

The light of the face of the Risen Christ shines upon us today especially through the Gospel features of the five Blesseds who during this celebration are enrolled in the Roll of Saints: Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Álvares PereiraGeltrude Comensoli and Caterina Volpicelli. I willingly join in the homage that the pilgrims are paying to them, gathered here from various nations and to whom I address a cordial greeting with great affection. The various human and spiritual experiences of these new Saints show us the profound renewal that the mystery of Christ's Resurrection brings about in the human heart; it is a fundamental mystery that orients and guides the entire history of salvation. The Church therefore, especially in this Easter Season, rightly invites us to direct our gaze to the Risen Christ, who is really present in the Sacrament of the Eucharist.

In the Gospel passage, St Luke mentions one of the appearances of the Risen Jesus (24: 35-48). At the very beginning of the passage the Evangelist notes that the two disciples of Emmaus, who hurried back to Jerusalem, had told the Eleven how they recognized him in "the breaking of the bread" (v. 35). And while they were recounting the extraordinary experience of their encounter with the Lord, he "himself stood among them" (v. 36). His sudden appearance frightened the Apostles. They were fearful to the point that Jesus, in order to reassure them and to overcome every hesitation and doubt, asked them to touch him he was not a ghost but a man of flesh and bone and then asked them for something to eat. Once again, as had happened for the two at Emmaus, it is at table while eating with his own that the Risen Christ reveals himself to the disciples, helping them to understand the Scriptures and to reinterpret the events of salvation in the light of Easter. "Everything written about me", he says, "in the law of Moses and the Prophets and the Psalms must be fulfilled" (v. 44). And he invites them to look to the future: "repentance and forgiveness of sins [shall] be preached in his name to all nations" (cf. v. 47).

This very experience of repentance and forgiveness is relived in every community in the Eucharistic celebration, especially on Sundays. The Eucharist, the privileged place in which the Church recognizes "the Author of life" (Acts 3: 15) is "the breaking of the bread", as it is called in the Acts of the Apostles. In it, through faith, we enter into communion with Christ, who is "the priest, the altar, and the lamb of sacrifice" (cf. Preface for Easter, 5) and is among us. Let us gather round him to cherish the memory of his words and of the events contained in Scripture; let us relive his Passion, death and Resurrection. In celebrating the Eucharist we communicate with Christ, the victim of expiation, and from him we draw forgiveness and life. What would our lives as Christians be without the Eucharist? The Eucharist is the perpetual, living inheritance which the Lord has bequeathed to us in the Sacrament of his Body and his Blood and which we must constantly rethink and deepen so that, as venerable Pope Paul vi said, it may "impress its inexhaustible effectiveness on all the days of our earthly life" (Insegnamenti, V [1967], p. 779). Nourished with the Eucharistic Bread, the Saints we are venerating today brought their mission of evangelical love to completion with their own special charisms in the various areas in which they worked.

St Arcangelo Tadini spent long hours in prayer before the Eucharist. Always focusing his pastoral ministry on the totality of the human person, he encouraged the human and spiritual growth of his parishioners. This holy priest, this holy parish priest, a man who belonged entirely to God ready in every circumstance to let himself be guided by the Holy Spirit, was at the same time prepared to face the urgent needs of the moment and find a remedy for them. For this reason he undertook on many practical and courageous initiatives such as the organization of the "Catholic Workers Mutual Aid Association", the construction of a spinning mill and a residence for the workers and, in 1900, the foundation of the "Congregation of Worker Sisters of the Holy House of Nazareth" to evangelize the working world by sharing in the common efforts after the example of the Holy Family of Nazareth. How prophetic the charismatic intuition of Fr Tadini was and how timely his example remains today in an epoch of serious financial crisis! He reminds us that only by cultivating a constant and profound relationship with the Lord, especially in the Sacrament of the Eucharist, can we bring the Gospel leaven to the various fields of work and to every area of our society.

Love for prayer and for manual labour also distinguished St Bernardo Tolomei, the initiator of a unique Benedictine monastic movement. His was a Eucharistic life, entirely dedicated to contemplation, expressed in humble service to neighbour. Because of his rare spirit of humility and brotherly acceptance, he was re-elected abbot for 27 years, until his death. Moreover, in order to guarantee the future of his foundation, on 21 January 1344 he obtained from Clement vi papal approval of the new Benedictine Congregation called "Our Lady of Monte Oliveto". During the epidemic of the Black Death in 1348, he left the solitude of Monte Oliveto for the monastery of S. Benedetto at Porta Tufi, Siena, to attend to his monks stricken with the plague, and died, himself a victim, as an authentic martyr of love. The example of this Saint invites us to express our faith in a life dedicated to God in prayer and spent at the service of our neighbour, impelled by a love that is also ready to make the supreme sacrifice.

"Know that the Lord has set apart the godly for himself; the Lord hears when I call to him" (Ps 4: 3). These words of the Responsorial Psalm express the secret of the life of Bl. Nuno de Santa María, a hero and saint of Portugal. The 70 years of his life belong to the second half of the 14th century and the first half of the 15th, which saw this nation consolidate its independence from Castille and expand beyond the ocean not without a special plan of God opening new routes that were to favour the transit of Christ's Gospel to the ends of the earth. St Nuno felt he was an instrument of this lofty design and enrolled in the militia Christi, that is, in the service of witness that every Christian is called to bear in the world. He was characterized by an intense life of prayer and absolute trust in divine help. Although he was an excellent soldier and a great leader, he never permitted these personal talents to prevail over the supreme action that comes from God. St Nuno allowed no obstacle to come in the way of God's action in his life, imitating Our Lady, to whom he was deeply devoted and to whom he publicly attributed his victories. At the end of his life, he retired to the Carmelite convent whose building he had commissioned. I am glad to point this exemplary figure out to the whole Church particularly because he exercised his life of faith and prayer in contexts apparently unfavourable to it, as proof that in any situation, even military or in war time, it is possible to act and to put into practice the values and principles of Christian life, especially if they are placed at the service of the common good and the glory of God.

Since childhood, Geltrude Comensoli felt a special attraction for Jesus present in the Eucharist. Adoration of Christ in the Eucharist became the principal aim of her life, we could almost say the habitual condition of her existence. Indeed, it was in the presence of the Eucharist that St Geltrude realized what her vocation and mission in the Church was to be: to dedicate herself without reserve to apostolic and missionary action, especially for youth. Thus, in obedience to Pope Leo XIII, her Institute came into being which endeavoured to translate the "charity contemplated" in the Eucharistic Christ, into "charity lived", in dedication to one's needy neighbour. In a bewildered and all too often wounded society like ours, to a youth, like that of our day in search of values and a meaning for their lives, as a sound reference point St Geltrude points to God who, in the Eucharist, has made himself our travelling companion. She reminds us that "adoration must prevail over all the other charitable works", for it is from love for Christ who died and rose and who is really present in the Eucharistic Sacrament, that Gospel charity flows which impels us to see all human beings as our brothers and sisters.

St Caterina Volpicelli was also a witness of divine love. She strove "to belong to Christ in order to bring to Christ" those whom she met in Naples at the end of the 19th century, in a period of spiritual and social crisis. For her too the secret was the Eucharist. She recommended that her first collaborators cultivate an intense spiritual life in prayer and, especially, in vital contact with Jesus in the Eucharist. Today this is still the condition for continuing the work and mission which she began and which she bequeathed as a legacy to the "Servants of the Sacred Heart". In order to be authentic teachers of faith, desirous of passing on to the new generations the values of Christian culture, it is indispensable, as she liked to repeat, to release God from the prisons in which human beings have confined him. In fact, only in the Heart of Christ can humanity find its "permanent dwelling place". St Caterina shows to her spiritual daughters and to all of us the demanding journey of a conversion that radically changes the heart, and is expressed in actions consistent with the Gospel. It is thus possible to lay the foundations for building a society open to justice and solidarity, overcoming that economic and cultural imbalance which continues to exist in a large part of our planet.

Dear brothers and sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that shines out in the Church with rare beauty today in Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Álvares PereiraGeltrude Comensoli and Caterina Volpicelli. Let us be attracted by their examples, let us be guided by their teachings, so that our existence too may become a hymn of praise to God, in the footsteps of Jesus, worshipped with faith in the mystery of the Eucharist and served generously in our neighbour. May the maternal intercession of Mary, Queen of Saints and of these five new luminous examples of holiness whom we venerate joyfully today, obtain for us that we may carry out this evangelical mission. Amen!

© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2009/documents/hf_ben-xvi_hom_20090426_canonizzazioni.html

Sant' Arcangelo Tadini Sacerdote e fondatore

20 maggio

Verolanuova, Brescia, 12 ottobre 1846 - Botticino Sera, Brescia, 20 maggio 1912

Nacque in una famiglia nobile il 12 ottobre 1846 a Verolanuova (Brescia). Venne ordinato sacerdote nel 1870. Viceparroco e maestro elementare in Val Trompia e successivamente cappellano nella periferia di Brescia fino al 1885, si dedicò completamente all'attività pastorale e all'insegnamento elementare, divenendo in questo campi un precursore per molti aspetti. Nel 1887 divenne parroco a Botticino Sera (Brescia), carica che tenne fino alla morte. Si distinse anche per il forte impegno sociale. Fondò nel 1893 la Società di Mutuo Soccorso e nel 1898 una filanda per evitare l'emigrazione delle ragazze del paese per trovare lavoro; inoltre un pensionato per lavoratrici. Per assicurare l'assistenza alle giovani, fondò nel 1900 una Congregazione religiosa: le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth con i tre voti canonici, vita in comune e abito religioso ma impegnate come vere e proprie operaie. Morì il 20 maggio 1912. È stato canonizzato da Papa Benedetto XVI il 26 aprile 2009. (Avvenire)

Patronato: Claudicanti

Martirologio Romano: Nel villaggio di Botticino Sera vicino a Brescia, beato Arcangelo Tadini, sacerdote, che si adoperò per i diritti e la dignità dei lavoratori e fondò la Congregazione delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, dedita in particolar modo alla giustizia sociale. 

Infanzia e famiglia

Arcangelo Tadini nacque il 12 ottobre 1846 a Verolanuova, in provincia e diocesi di Brescia. Era il penultimo dei quattro figli nati da Pietro e Antonia Gadola e, in totale, degli undici che il padre aveva avuto, contando anche quelli del precedente matrimonio con Giulia Gadola, sorella di Antonia, morta a ventotto anni.

Fu battezzato nella chiesa prepositurale di San Lorenzo martire a Verolanuova il 18 ottobre 1846, a quattro giorni dalla nascita. La sua famiglia era benestante, Arcangelo crebbe in un ambiente liberale che però non influì, in nessun modo, sulla sua formazione. 

Ereditò dalla madre una salute cagionevole, tanto che rischiò di morire a due anni. Frequentò le elementari a Verolanuova fino ai dieci anni circa. Verso il 1855-56 passò al ginnasio di Lovere dove studiavano i suoi fratelli Alessandro e Giulio. Entrambi passarono al Seminario diocesano di Brescia, ma solo il secondo divenne sacerdote.

Vocazione al sacerdozio diocesano

Fu nel periodo della prima Messa del fratello Giulio e tramite la frequentazione di casa sua, diventata un oratorio festivo, che Arcangelo maturò la vocazione al sacerdozio; a dire il vero, già alla fine delle elementari si sentiva orientato in quel senso. Nonostante fossero tempi in cui l’anticlericalismo era diffuso anche nei ceti agiati come il suo, il ragazzo non si lasciò impressionare, anzi, si sentì ancora più motivato a intraprendere quella via.

Entrò nel seminario di Brescia nel 1864, per studiare filosofia e teologia. Terminò dopo sei anni, nel 1870, quando venne ordinato sacerdote dal vescovo-principe di Trento, monsignor Benedetto Riccabona de Reichelfels, perché monsignor Girolamo Verzieri, vescovo di Brescia, era a Roma per i lavori del Concilio Vaticano I. Celebrò la prima Messa a Verolanuova il 26 giugno 1870.

I primi tempi del ministero

Cominciò il suo ministero pastorale come curato (viceparroco) e maestro elementare a Lodrino in Val Trompia, dal 29 giugno 1871 al 27 maggio 1873. Svolse un’intensa attività pastorale a dispetto di grandi difficoltà fisiche: quand'era ancora in Seminario, infatti, si era fratturato un ginocchio ed era rimasto zoppo perché non fu curato bene.

In seguito venne trasferito alla Noce, frazione periferica di Brescia, presso il santuario di Santa Maria della Noce, dipendente dalla parrocchia di San Nazzaro in Brescia. Don Arcangelo vi rifulse come uomo di Dio ricco di carità evangelica e ottimo direttore di anime. Inoltre si occupò di restaurare la chiesa, dotandola di un battistero, e di elevarla a curazia.

Curato, poi parroco-arciprete di Botticino Sera

Nel 1885 venne nominato curato della parrocchia di Santa Maria Assunta a Botticino Sera, sempre in provincia di Brescia, per affiancare il parroco in carica, don Cortesi, gravemente ammalato. Arrivò in paese il 29 novembre, ma un anno dopo, il 26 novembre 1886, il parroco morì e lui venne nominato economo spirituale. Il 20 luglio 1887, mentre era ad Abano per le cure termali, gli giunse la nomina a parroco-arciprete di Botticino Sera.

Si diede subito all’opera, per riparare alle mancanze compiute dai suoi predecessori, partendo dai giovani: aprì per loro l’oratorio e costituì la banda musicale. Per gli adulti rifondò la Confraternita del SS. Sacramento e istituì il Terz’ ordine Francescano. Infine, per tutelare i lavoratori, nel 1893 avviò la Società Operaia di Mutuo Soccorso. 

Attento alle famiglie, curava lo sviluppo delle giovani coppie, senza dimenticare gli ammalati, dai quali si recava con entusiasmo. Il motto del suo ministero era: «Tutta la mia scienza è la Croce e tutta la mia forza è la stola».

Carattere e stile di vita

In mezzo alle molte attività, la sua giornata era scandita da numerosi momenti di adorazione: iniziava molto presto, alle 4 del mattino, apriva la chiesa e si portava nella casa madre delle suore operaie per dettare la meditazione alle suore, celebrare l'Eucaristia e poi risalire in parrocchia per le Confessioni dei parrocchiani. Sempre disponibile, di temperamento riflessivo e serio, s’impegnava a sorridere a tutti, specie ai bambini. 

Per ragioni di salute e sobrietà, il suo vitto era strettamente vegetariano. Seguiva in questo gli insegnamenti dell'abate tedesco Sebastian Kneipp, che prevedevano anche cure a base di bagni, in un’epoca in cui la medicina moderna stava compiendo i primi passi.

Preoccupazione per le giovani operaie

Le ragazze di Botticino, per aiutare economicamente la famiglia, cercavano lavoro nelle filande del bresciano, e perciò erano assenti spesso da casa. Don Arcangelo, che considerava la parrocchia come la famiglia di ogni cristiano, soffriva nel constatare la dispersione del suo popolo. 

Per le sue giovani aveva impiantato la Pia Unione delle Figlie di Maria, ma sentiva di poter fare di più. Per questo motivo, progettò lui stesso e fece costruire in paese una filanda, affinché le ragazze non abbandonassero la famiglia. Attuò così lo spirito dell’enciclica «Rerum Novarum» di papa Leone XIII, in sintonia con il movimento cattolico-sociale di fine Ottocento a Brescia.

La prima idea di fondazione

Volle però che le giovani fossero guidate materialmente e spiritualmente. Aiutato da un gesuita suo amico, padre Maffeo Franzini, diede nuovo slancio alla Compagnia di Sant’Angela (le Orsoline secolari), ma col tempo comprese che fossero necessarie religiose che assistessero le operaie, anzi, lavorassero gomito a gomito con loro.

Padre Franzini inviò a Botticino Sera da Milano la signorina Leopoldina Paris, ex religiosa canossiana, la quale rimase solo un anno, perchè non condivideva né il carisma della fondazione, né l'austerità di vita di don Arcangelo.  

Allora il parroco chiese ad alcune operaie sue parrocchiane di condividere il progetto. Esse acconsentirono: iniziò con loro la nuova Fondazione, dando la responsabilità a Romana Maffeis.

Le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth

Nel 1900 si formò una prima comunità di religiose, ma le leggi ecclesiastiche dell'epoca imponevano ai vescovi di non autorizzare nessuna nuova fondazione, a meno che non avesse un fine specifico ben chiaro. Di conseguenza, don Arcangelo chiese a padre Franzini di scrivere una lettera al vescovo di Brescia, dove indicava la sua idea: come esistevano suore dedite all'educazione o alla cura dei malati, oppure di vita contemplativa, dovevano sorgere anche suore operaie.

Alla comunità diede il modello della Sacra Famiglia, perché desiderava che le sue figlie fossero eroiche, aperte alla Chiesa e attente al mondo del lavoro, donne che sapessero lavorare sorridendo. Il nome completo fu scelto: Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth. Romana Maffeis assunse il nome religioso di suor Nazarena.

Le difficoltà della fondazione

Don Arcangelo dovette affrontare molte difficoltà economiche e parecchie incomprensioni, anche da parte di sacerdoti che non ritenevano opportuno che delle religiose facessero anche le operaie, svolgendo così una missione poco confacente a delle persone consacrate, perdipiù in un ambiente ostile alla Chiesa, come erano le fabbriche.

Le Suore Operaie furono oggetto di una visita apostolica da parte del vescovo di Prato e rischiarono di scomparire, assorbite dalle Ancelle della Carità di Brescia, già ben avviate; tuttavia, quel progetto non ebbe seguito.

Il testamento di don Arcangelo

L'arto zoppiccante e non curato aveva portato don Arcangelo a dover usare un bastone, ma progressivamente lui divenne paralizzato, tanto da dover essere portato in chiesa  con la carrozzella. Fu in quel modo che accolse i suoi parrocchiani il 21 marzo 1912, nel 25° anniversario del suo ingresso come parroco.

La sua omelia ebbe però i toni di un testamento spirituale, più che di rendimento di grazie: «Io non vivrò ancora molto. E non ho nulla da lasciare a Botticino in ricordo. Ma vi è una cosa che vivrà dopo di me e che lascio a voi: mi sono sacrificato per dare il pane ai miei parrocchiani, fabbricando a stento e con grandi fatiche la filanda affinché le figliuole non uscissero di paese con loro pericolo. Ma questo non bastava perché l’opera fosse compiuta. Ed ecco anime generose che abbandonano la famiglia e ciò che hanno di più caro per seguire la voce di Dio che le chiama a mettersi tra le operaie, a lavorare con loro, procurando con il buon esempio di essere di stimolo a far amare il lavoro e a non maledirlo. Se tutto ciò continuerà nel timore di Dio e nella fedeltà all’opera, allora le difficoltà saranno, con l’aiuto di Dio, superate, altrimenti io pregherò il Signore che tutto si sciolga».

La morte

L'8 maggio 1912, mentre celebrava la Messa, fu colpito da un malore. L’indomani ricevette la Comunione come Viatico e l’Unzione degli infermi dal suo confessore. Morì una settimana dopo, il 20 maggio 1912 alle ore 5 nella sua canonica.

La salma fu vegliata giorno e notte dai suoi giovani parrocchiani e i funerali si svolsero il giorno seguente. La bara fu portata a spalla da quattro giovani per tutto il paese, passando anche per via san Michele, sede della Casa madre delle suore. Venne quindi sepolto nel cimitero di Botticino.

Un necrologio su «Il Cittadino di Brescia» diede notizia della sua morte, ricordando il suo impegno parrocchiale, la sua austerità e sacrificio, la sua malattia. Di lì a poco, la sua fama di santità si sparse dentro e fuori la diocesi.

Il processo di beatificazione

Il processo ordinario informativo iniziò nella diocesi di Brescia il 13 gennaio 1960 e si concluse il 19 giugno 1964, completato dal decreto sugli scritti il 5 marzo 1970. Anche a seguito delle nuove legislazioni circa le cause di beatificazione, il processo informativo venne convalidato solo il 27 ottobre 1989. La “Positio super virtutibus” venne invece consegnata nel 1992.

In seguito alla riunione dei consultori teologi, il 16 giugno 1998, e dei cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, il 17 novembre dello stesso anno, il Papa san Giovanni Paolo II riconobbe l’eroicità delle virtù di don Arcangelo il 21 dicembre 1998 e promulgò il decreto relativo.

Il miracolo e la beatificazione

Nel 1966, da aprile a maggio, si svolse l’inchiesta diocesana per l’esame di un presunto miracolo attribuito all’intercessione del Servo di Dio don Arcangelo Tadini. Si trattava del fatto accaduto a suor Carmela Berardi, delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, colpita ancora giovane da tubercolosi polmonare, apicale, bilaterale, che le bloccò le corde vocali, rendendola afona per sette anni.

In occasione della riesumazione della salma del fondatore l'11 marzo 1943 alla presenza del tribunale diocesano, della comunità delle suore operaie, la superiora generale impose a suor Carmela di inginocchiarsi e pregare il Miserere. La sorella obbedì e all'istante  incominciò a parlare e pregare a voce alta con sorpresa di tutti gli astanti.Da quel momento sparirono anche i danni della tubercolosi.

Nel dicembre del 1998 la Consulta medica diede parere positivo, mentre il 23 marzo 1999 il Congresso dei Teologi si pronunciò favorevolmente circa l’intercessione del candidato agli altari. Il 18 maggio seguente i Cardinali e Vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi giudicarono come vero miracolo l’asserito caso prodigioso.

Il 21 giugno 1999 san Giovanni Paolo II promulgò il decreto sul miracolo e celebrò il rito della beatificazione in piazza San Pietro a Roma il 3 ottobre 1999. La memoria liturgica del Beato Arcangelo Tadini venne quindi fissata, per la diocesi di Brescia e le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, al 21 maggio, il giorno seguente a quello della sua nascita al Cielo.

Il secondo miracolo e la canonizzazione

Per la canonizzazione è stata presentata alla Congregazione per le Cause dei Santi la inspiegabile risoluzione spontanea e duratura da sterilità di coppia multifattoriale, perdurante da 4 anni di due giovani coniugi, Elisabetta Fostini e Roberto Marazzi, di Brescia.

I medici, alla fine, suggerirono loro di pensare alla fecondazione in vitro, ma i Marazzi rifiutarono. Entrarono in contatto, invece, con un gruppo di famiglie che si riuniva nella Casa madre delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, il Gruppo famiglia Beato Tadini: ogni mese, dall’aprile 2004, si trovarono a pregare con le altre famiglie, per chiedere la grazia di una gravidanza. Alla nascita di Maria, il 5 agosto 2005, seguì quella di un altro bambino, Giovanni, il 3 dicembre 2006.

L’inchiesta diocesana è stata celebrata nella diocesi di Brescia dal 16 giugno al 16 luglio 2006. Nella seduta del 15 novembre 2007 la Consulta medica del Dicastero ha riconosciuto all’unanimità l’evento come inspiegabile scientificamente. Il caso è stato esaminato con esito positivo dai Consultori Teologici il 22 aprile 2008 e dai Cardinali e Vescovi il 28 ottobre successivo. 

Papa Benedetto XVI ha quindi autorizzato la Congregazione delle Cause dei Santi a promulgare il decreto sul miracolo il 6 dicembre 2008. Durante il Concistoro del 21 febbraio 2009 ha poi annunciato la data di canonizzazione del Beato Arcangelo Tadini, celebrata il 26 aprile 2009, di nuovo in piazza San Pietro a Roma.

Il culto 

Come già detto, la memoria liturgica di sant’Arcangelo Tadini cade il 21 maggio.

I suoi resti mortali furono poi portati dal cimitero di Botticino alla chiesetta della Casa madre delle suore, intitolata alla Sacra Famiglia. Il 24 maggio 1999 si è tenuta la ricognizione canonica, al termine della quale le reliquie del Beato sono state rinchiuse in un’urna di bronzo su foglia d'oro.

Dopo la canonizzazione è stato deciso di restituire le sue reliquie alla parrocchia di Santa Maria Assunta di Botticino Sera, che lui aveva servito per venticinque anni. Il 29 ottobre 2009, quindi, si è proceduto a una nuova ricognizione, al termine della quale i resti sono stati chiusi in un nuovo contenitore. Da allora sono venerati presso l’altare già dedicato a san Carlo Borromeo.

Il 18 maggio 2009 alla chiesa parrocchiale è stato conferito il titolo di Santuario Diocesano dedicato a Sant’Arcangelo Tadini e, due giorni dopo, è diventato Basilica minore. Infine, le tre parrocchie di Botticino non potevano che adottarlo come loro patrono.

Le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth oggi

Il 30 novembre 1931 le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth ebbero la prima approvazione diocesana per decreto del vescovo di Brescia, monsignor Giacinto Gaggia.  Quanto all’approvazione pontificia, fu preparata dal decreto di lode, datato 12 gennaio 1953, e completata con l’approvazione delle Costituzioni il 16 marzo 1962. Da allora sono una congregazione di diritto pontificio.

Le suore, attualmente circa 200, esercitano il loro apostolato nelle fabbriche, nelle mense, negli ambulatori e in varie opere in aiuto agli operai, pur non trascurando l’impegno pastorale nelle parrocchie. La casa madre è a Botticino Sera, mentre altre comunità si trovano in Brasile, Burundi, Ruanda, Mali e in Inghilterra.

Autore: Emilia Flocchini

Note: Per informazioni, richieste di immagini o biografie rivolgersi a:

Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth

Via Tadini 19

Botticino Sera (BS)

030 2691138

www.suoreoperaie.it

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91272

Arcangelo Tadini (1846-1912)  

ARCANGELO TADINI, sacerdote bresciano vissuto tra il 1846 e il 1912, è una figura limpida e affascinante. Uomo intraprendente, prete autentico, ha intrecciato sapientemente rischio e fede, amore per gli uomini e amore per Dio, austerità e tenerezza.

Nasce a Verolanuova (BS) il 12 ottobre 1846. Conclusi gli studi elementari nel paese natale, frequenta il ginnasio a Lovere (BG).

Nel 1864 entra nel seminario di Brescia e nel 1870 è ordinato sacerdote. Dal 1871 al 1873 è nominato vicario-cooperatore a Lodrino (BS), piccolo paese di montagna, e dal 1873 cappellano al santuario di S. Maria della Noce, frazione di Brescia.

Nel 1885 inizia il suo servizio a Botticino Sera (BS) come  vicario-cooperatore; due anni dopo, è nominato Parroco e vi rimane fino al 1912, anno della sua morte. All’inizio del suo mandato, dal pulpito afferma con forza:  “Starò con voi, vivrò con voi, morirò con voi”.

Gli anni vissuti a Botticino sono certamente i più fecondi della vita di don Tadini. Egli ama i suoi parrocchiani come figli e non si risparmia in nulla. Dà inizio alla Schola Cantorum, alla banda musicale, a varie Confraternite, al Terz’ordine Francescano, alle Figlie di S. Angela; ristruttura la chiesa, offre ad ogni categoria di persone la catechesi più adatta, cura la liturgia. Ha una particolare attenzione per la celebrazione dei Sacramenti. Prepara le omelie tenendo presente da una parte la Parola di Dio e della Chiesa, dall’altra il cammino spirituale della sua gente. Quando parla dal pulpito, tutti rimangono stupiti per il calore e la forza che le sue parole sprigionano.

La sua attenzione pastorale è rivolta soprattutto alle povertà del difficile periodo della prima industrializzazione: egli avverte che la Chiesa è chiamata in causa da chi soffre nelle fabbriche, nelle filande, nelle campagne… Per i lavoratori dà inizio all’Associazione Operaia di Mutuo Soccorso e, per le giovani del paese che maggiormente vivono nell’incertezza e subiscono ingiustizie, costruisce una filanda per dare loro un lavoro.

Nel 1900 il Tadini fonda la Congregazione delle Suore Operaie della S. Casa di Nazareth: donne consacrate ma “operaie con le operaie” che educano le giovani lavoratrici non salendo in cattedra ma lavorando gomito a gomito con loro, non tenendo grandi discorsi ma dando l’esempio di guadagnarsi il pane con dignità e con il sudore della propria fronte. Uno scandalo per quel tempo in cui si pensava alle fabbriche come luoghi pericolosi, immorali e fuorvianti.

Il Tadini affida alle sue Suore l’esempio di Gesù, Maria e Giuseppe che nella Casa di Nazareth, nel silenzio e nel nascondimento, hanno lavorato e vissuto con umiltà e semplicità. Indica l’esempio di Gesù che non solo “ ha sacrificato se stesso sulla croce”  ma per trent’anni, a Nazareth, non si è vergognato di usare gli strumenti del carpentiere e di “avere le mani incallite e la fronte bagnata di sudore”. 

Per questa sua intraprendenza il Tadini ottiene calunnie e incomprensioni, anche da parte della Chiesa. In realtà egli precorre i tempi: egli intuisce che la Suora, operaia tra le operaie, può dare una comprensione più positiva del mondo del lavoro, visto non più come luogo avverso alla Chiesa, ma ambiente bisognoso di fermento evangelico, un mondo da incontrare più che da contrastare.

Egli stesso è consapevole che la sua Opera è anzitempo, ma è fermamente convinto che non è opera sua ma di Dio: “Dio l’ha voluta, la guida, la perfeziona, la porta al suo termine”. La morte lo coglie quando il sogno della sua vita è ancora incompiuto, ma come seme affidato alla terra, a suo tempo, porterà frutti abbondanti.

I parrocchiani di Botticino intuiscono la santità del loro parroco e imparano ben presto a conoscere e a scoprire, sotto la sua riservatezza e austerità, il cuore di un padre attento e sensibile alla loro vita di stenti e di duro lavoro. Alle sue doti naturali egli unisce una grande capacità di entrare nella vita e nella quotidianità della gente e ben presto si parla di lui come di un prete santo, un uomo eccezionale…   e, nel tempo, si dirà di lui “E’ uno di noi” !

Uno di noi quando, molto presto, percorre le vie del paese e il suo passo risuona come sveglia per chi si prepara ad iniziare una giornata di lavoro. Tutti sanno che quel sacerdote, innamorato di Dio e dell’uomo, porterà nella preghiera la vita e le fatiche della sua gente.

Uno di noi quando raccoglie le lacrime delle mamme preoccupate per la precarietà del lavoro dei figli, quando sogna, progetta e costruisce la filanda per le ragazze del paese, perché possano riscoprire la loro dignità di donne.

Uno di noi quando inventa la famiglia delle Suore Operaie, donne consacrate che, nei luoghi di lavoro, siano testimoni di un Amore grande nella semplice quotidianità della vita.

Uno di noi perché ancora ci sorride, ci accompagna nella nostra quotidianità e con le sue parole ci invita a seguire le sue orme: “La santità che guida al cielo è nelle nostre mani. Se vogliamo possederla, una cosa sola dobbiamo fare: amare Dio”.

Con la canonizzazione il Papa Benedetto XVI lo offre come esempio ai sacerdoti, lo indica come intercessore alle famiglie, lo dona come protettore ai lavoratori.

Omelia del Santo Padre Benedetto XVI (26 aprile 2009)

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_tadini_it.html

SOLENNE CONCELEBRAZIONE EUCARISTICA PER LA PROCLAMAZIONE DI SEI NUOVI BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Piazza San Pietro - Domenica, 3 ottobre 1999

 

1. "La vigna del Signore è il suo popolo".

Così abbiamo poc'anzi ripetuto nel Salmo responsoriale. L'odierna Liturgia della Parola ci presenta l'immagine della vigna e pone in evidenza l'amore che Dio ha verso il suo popolo. Questa allegoria, presente sia nella prima Lettura che nel Vangelo, diviene ancor più eloquente in questo tempo autunnale, nel quale si effettua la vendemmia e si raccolgono i frutti della terra prima dell'inverno.

Vigna del Signore è la casa d'Israele, che nella parabola evangelica s'allarga ad abbracciare anche i pagani, quegli "altri vignaioli", appunto, a cui il padrone affida la sua vigna. E' così delineata la missione della Chiesa, popolo della nuova Alleanza, chiamato a portare frutti di verità e di santità.

Nell'odierna celebrazione abbiamo la gioia di vedere elevati alla gloria degli altari sei fedeli operai della vigna del Signore. Essi sono: Ferdinando Maria Baccilieri, Edward Joannes Maria Poppe, Arcangelo Tadini, Mariano da Roccacasale, Diego Oddi, Nicola da Gesturi. In tempi diversi e con modalità differenti, ciascuno di essi ha speso generosamente la propria vita a servizio del Vangelo.

2. Ferdinando Maria Baccilieri, presbitero, fu zelante operaio nella vigna del Signore attraverso il ministero parrocchiale, che esercitò con intemerata condotta di vita. Da povero "curato di campagna", come egli amava definirsi, dissodò le anime mediante la vigorosa predicazione, nella quale esprimeva la sua profonda convinzione interiore. Egli divenne così icona vivente del Buon Pastore.

Terziario dell'Ordine dei Servi di Maria, con una devozione intensa e filiale verso la Madonna, specialmente verso la Vergine Addolorata, volle inserire il nome di Maria nello stesso titolo della famiglia religiosa da lui fondata, le "Suore Serve di Maria di Galeazza". Ora il beato Ferdinando Maria canta in cielo, come abbiamo ascoltato nel brano del profeta Isaia, il suo "cantico d'amore" per la vigna del Signore (cfr Is 5, 1).

3. "Je chanterai pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne". Ces paroles du livre d'Isaïe que nous venons d'entendre s'appliquent au Père Edward Poppe, qui a consacré sa vie au Christ dans le ministère sacerdotal. Il devient aujourd'hui un modèle pour les prêtres, notamment pour ceux de son pays, la Belgique. Il les invite à conformer leur vie au Christ Pasteur, afin d'être comme lui des "prêtres de feu", amoureux de Dieu et de leurs frères. L'action pastorale n'est véritablement féconde que dans la contemplation. Elle se nourrit de la rencontre intime avec le divin Maître, qui unifie l'être intérieur en vue de faire sa volonté. J'invite les prêtres à mettre toujours l'Eucharistie au centre de leur existence et de leur ministère, comme le bienheureux Poppe. C'est en se laissant illuminer par le Christ qu'ils pourront transmettre la lumière.

Dat, dankzij het voorbeeld van deze nieuwe Zalige, allen die een katechetische zending hebben, de nodige tijd mogen nemen om Christus te ontmoeten ! Door hun onderricht en levenswandel zullen zij dan getuigenis afleggen van het Evangelie, en zij zullen aan anderen, in het bijzonder aan de jongeren, die op zoek zijn naar de waarheid en de bron van het leven, de morele eisen die tot het geluk leiden, voorhouden. De priester Poppe, die de beproeving heeft gekend, richt ook een boodschap tot de zieken, waarbij hij hen in herinnering brengt dat het gebed en de liefde voor Maria wezenlijk zijn voor de missionaire inzet van de Kerk. Laten wij de Heer bidden dat Hij in zijn wijngaard priesters moge zenden naar het beeld van de Zalige Poppe!

4. "Chi rimane in me e io in lui, porta molto frutto" (Canto al Vangelo).

L'unione a Cristo, lo spirito di preghiera e la forte tensione ascetica furono il segreto della straordinaria efficacia pastorale di un altro generoso operaio della vigna, il sacerdote Arcangelo Tadini, che oggi la Chiesa iscrive nell'albo dei Beati. Alla scuola dell'Eucaristia egli imparò a spezzare il pane della Parola di Dio, ad esercitare la carità, a rispondere con intraprendenza pastorale alle sfide sociali e religiose che contraddistinsero la fine del secolo scorso.

Proprio perché uomo tutto di Dio, egli poté anche essere sacerdote tutto per gli uomini. I bisogni allora emergenti dal mondo del lavoro stimolarono il suo cuore di pastore alla ricerca di nuove modalità di annuncio e di testimonianza evangelica. Il suo ideale di vita e la solidarietà da lui esercitata verso le fasce più deboli della società proseguono ancora oggi nell'impegno della Congregazione religiosa da lui fondata, le Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth.

5. Quanto poi alla vita ed alla spiritualità del beato Mariano da Roccacasale, religioso francescano, si può dire che esse sono emblematicamente riassunte nell'augurio dell'apostolo Paolo alla comunità cristiana di Filippi: "Il Dio della pace sarà con voi!" (4, 9). La sua esistenza povera e umile, condotta sulle orme di Francesco e Chiara d'Assisi, fu costantemente rivolta verso il prossimo, col desiderio di ascoltare e condividere le pene di ciascuno, per poi presentarle al Signore nelle lunghe ore trascorse in adorazione davanti all'Eucaristia.

Il beato Mariano portò dappertutto la pace, che è dono di Dio. Il suo esempio e la sua intercessione ci aiutino a riscoprire il valore fondamentale dell'amore di Dio e il dovere di testimoniarlo nella solidarietà verso i poveri. Egli ci è d'esempio, in particolare, nell'esercizio dell'ospitalità, così importante nell'attuale contesto storico e sociale e particolarmente significativo nella prospettiva del grande Giubileo dell'anno Duemila.

6. La medesima spiritualità francescana, incentrata su una vita evangelicamente povera e semplice, contraddistinse Fra Diego Oddi, che oggi contempliamo nel coro dei Beati. Alla scuola di san Francesco, egli apprese che nulla appartiene all'uomo se non i vizi ed i peccati e che tutto ciò che la persona umana possiede è in realtà dono di Dio (cfr Regola non bollata XVII, in Fonti Francescane, 48). Imparò così a non angustiarsi per nulla, ma in ogni necessità ad esporre a Dio "preghiere, suppliche e ringraziamenti", come abbiamo ascoltato dall'apostolo Paolo nella seconda Lettura (cfr Fil 4, 6).

Durante il suo lungo servizio di questuante fu autentico angelo di pace e di bene per tutte le persone che lo incontravano, soprattutto perché sapeva porsi accanto alle necessità dei più poveri e provati. Con la sua testimonianza gioiosa e serena, con la sua fede genuina e convinta, con la sua preghiera ed il suo infaticabile lavoro il beato Diego indica le virtù evangeliche che sono strada maestra per raggiungere la pace.

7. "La pietra che i costruttori hanno scartata è diventata testata d'angolo" (Mt 21, 42).

Queste parole, che Gesù nel Vangelo applicava a se stesso, richiamano il mistero dell'abbassamento e dell'umiliazione del Figlio di Dio, fonte della nostra salvezza. Ed il pensiero va, naturalmente, al beato Nicola da Gesturi, cappuccino, che ha incarnato in modo singolare nella sua esistenza questa misteriosa realtà. Uomo del silenzio, egli spandeva attorno a sé un alone di spiritualità e di forte richiamo all'assoluto. Denominato dalla gente con l'affettuoso appellativo di "Frate Silenzio", Nicola da Gesturi si presentava con un atteggiamento che era più eloquente delle parole: liberato dal superfluo ed alla ricerca dell'essenziale, non si lasciava distrarre dalle cose inutili o dannose, volendo essere testimonianza della presenza del Verbo Incarnato accanto ad ogni uomo.

In un mondo troppo spesso saturo di parole e povero di valori, c'è bisogno di uomini e di donne che, come il beato Nicola da Gesturi, sottolineino l'urgenza di recuperare la capacità del silenzio e dell'ascolto, affinché tutta la vita divenga un "cantico" di lode a Dio e di servizio verso i fratelli.

8. "Canterò per il mio diletto il mio cantico d'amore per la sua vigna" (Is 5, 1). Mentre contempliamo i prodigi che Iddio ha compiuto in questi nostri fratelli, il nostro spirito si apre alla lode ed al ringraziamento. Ti rendiamo grazie, Signore, per il dono di questi nuovi Beati. Nelle loro vite, interamente dedicate al servizio del tuo Regno, ammiriamo i copiosi frutti di bene che tu hai compiuto in loro ed attraverso di loro.

Possa il loro esempio e la loro intercessione spingerci ad imitarli, perché anche noi, con la nostra fedeltà al Vangelo, rendiamo gloria a Colui che è "fonte di ogni bene" (cfr Colletta).

Interceda per noi Maria, Regina di tutti i Santi; ci sorreggano ed incoraggino i beati Ferdinando Maria Baccilieri, Edward Joannes Maria Poppe, Arcangelo Tadini, Mariano da Roccacasale, Diego Oddi e Nicola da Gesturi, che contempliamo nella tua gloria celeste.

Amen!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/arcangelo-tadini.html

Arcangelo Tadini (1846-1912)

Bernardo Tolomei (1272-1348)


Gertrude Comensoli (1847-1903)

Caterina Volpicelli (1839-1894)  

OMELIA DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI

Sagrato della Basilica Vaticana

Domenica, 26 aprile 2009

Cari fratelli e sorelle,

in questa terza domenica del tempo pasquale, al centro della nostra attenzione la liturgia pone ancora una volta il mistero di Cristo risorto. Vittorioso sul male e sulla morte, l’Autore della vita, che si è immolato quale vittima di espiazione per i nostri peccati, “continua ad offrirsi per noi ed intercede come nostro avvocato; sacrificato sulla croce più non muore e con i segni della passione vive immortale” (cfr Prefazio pasquale 3). Lasciamoci interiormente inondare dal fulgore pasquale che promana da questo grande mistero, e con il Salmo responsoriale preghiamo: “Risplenda su di noi, Signore, la luce del tuo volto”.

La luce del volto di Cristo risorto risplende oggi su di noi particolarmente attraverso i tratti evangelici dei cinque Beati che in questa celebrazione vengono iscritti nell’albo dei Santi: Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Alvares PereiraGertrude Comensoli e Caterina Volpicelli. Mi unisco volentieri all’omaggio che a loro rendono i pellegrini, qui convenuti da varie nazioni, ai quali con grande affetto rivolgo un cordiale saluto. Le diverse vicende umane e spirituali di questi nuovi Santi stanno a mostrarci il rinnovamento profondo che nel cuore dell’uomo opera il mistero della risurrezione di Cristo; mistero fondamentale che orienta e guida tutta la storia della salvezza. Giustamente pertanto la Chiesa sempre, ed ancor più in questo tempo pasquale, ci invita a dirigere i nostri sguardi verso Cristo risorto, realmente presente nel Sacramento dell’Eucaristia.

Nella pagina evangelica, san Luca riferisce una delle apparizioni di Gesù risorto (24,35-48). Proprio all’inizio del brano, l’evangelista annota che i due discepoli di Emmaus, tornati in fretta a Gerusalemme, raccontarono agli Undici come lo avevano riconosciuto “nello spezzare il pane” (v. 35). E mentre essi stavano narrando la straordinaria esperienza del loro incontro con il Signore, Egli “in persona stette in mezzo a loro” (v. 36). A causa di questa sua improvvisa apparizione gli Apostoli restarono intimoriti e spaventati, al punto che Gesù, per rassicurarli e vincere ogni titubanza e dubbio, chiese loro di toccarlo – non era un fantasma, ma un uomo in carne ed ossa - e domandò poi qualcosa da mangiare. Ancora una volta, come era avvenuto per i due di Emmaus, è a tavola, mentre mangia con i suoi, che il Cristo risorto si manifesta ai discepoli, aiutandoli a comprendere le Scritture e a rileggere gli eventi della salvezza alla luce della Pasqua. “Bisogna che si compiano – egli dice – tutte le cose scritte su di me nella Legge di Mosè, nei Profeti e nei Salmi” (v. 44). E li invita a guardare al futuro: “nel suo nome saranno predicati a tutti i popoli la conversione e il perdono dei peccati” (v. 47).

Questa stessa esperienza, ogni comunità la rivive nella celebrazione eucaristica, specialmente in quella domenicale. L’Eucaristia, il luogo privilegiato in cui la Chiesa riconosce “l’autore della vita” (cfr At 3,15), è “la frazione del pane”, come viene chiamata negli Atti degli Apostoli. In essa, mediante la fede, entriamo in comunione con Cristo, che è “altare, vittima e sacerdote” (cfr Prefazio pasquale 5). Ci raduniamo intorno a Lui per far memoria delle sue parole e degli eventi contenuti nella Scrittura; riviviamo la sua passione, morte e risurrezione. Celebrando l’Eucaristia comunichiamo con Cristo, vittima di espiazione, e da Lui attingiamo perdono e vita. Cosa sarebbe la nostra vita di cristiani senza l’Eucaristia? L’Eucaristia è la perpetua e vivente eredità lasciataci dal Signore nel Sacramento del suo Corpo e del suo Sangue, che dobbiamo costantemente ripensare ed approfondire perché, come affermava il venerato Papa Paolo VI, possa “imprimere la sua inesauribile efficacia su tutti i giorni della nostra vita mortale” (Insegnamenti, V [1967], p. 779). Nutriti del Pane eucaristico, i santi che oggi veneriamo, hanno portato a compimento la loro missione di amore evangelico nei diversi campi, in cui hanno operato con i loro peculiari carismi.

Lunghe ore trascorreva in preghiera davanti all’Eucaristia sant’Arcangelo Tadini, che, avendo sempre di vista nel suo ministero pastorale la persona umana nella sua totalità, aiutava i suoi parrocchiani a crescere umanamente e spiritualmente. Questo santo sacerdote, uomo tutto di Dio, pronto in ogni circostanza a lasciarsi guidare dallo Spirito Santo, era allo stesso tempo disponibile a cogliere le urgenze del momento e a trovarvi rimedio. Assunse per questo non poche iniziative concrete e coraggiose, come l’organizzazione della “Società Operaia Cattolica di Mutuo Soccorso”, la costruzione della filanda e del convitto per le operaie e la fondazione, nel 1900, della “Congregazione delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth”, allo scopo di evangelizzare il mondo del lavoro attraverso la condivisione della fatica, sull’esempio della Santa Famiglia di Nazareth. Quanto profetica fu l’intuizione carismatica di Don Tadini e quanto attuale resta il suo esempio anche oggi, in un’epoca di grave crisi economica! Egli ci ricorda che solo coltivando un costante e profondo rapporto con il Signore, specialmente nel Sacramento dell’Eucaristia, possiamo poi essere in grado di recare il fermento del Vangelo nelle varie attività lavorative e in ogni ambito della nostra società.

Anche in san Bernardo Tolomei, iniziatore di un singolare movimento monastico benedettino, spicca l’amore per la preghiera e per il lavoro manuale. La sua fu un’esistenza eucaristica, tutta dedita alla contemplazione, che si traduceva in umile servizio del prossimo. Per il suo singolare spirito di umiltà e di accoglienza fraterna, fu dai monaci rieletto abate per ventisette anni consecutivi, fino alla morte. Inoltre, per assicurare l’avvenire della sua opera, egli ottenne da Clemente VI, il 21 gennaio 1344, l’approvazione pontificia della nuova Congregazione benedettina, detta di “S. Maria di Monte Oliveto”. In occasione della grande peste del 1348, lasciò la solitudine di Monte Oliveto per recarsi nel monastero di S. Benedetto a Porta Tufi, in Siena, ad assistere i suoi monaci colpiti dal male, e morì egli stesso vittima del morbo come autentico martire della carità. Dall’esempio di questo Santo viene a noi l’invito a tradurre la nostra fede in una vita dedicata a Dio nella preghiera e spesa al servizio del prossimo sotto la spinta di una carità pronta anche al sacrificio supremo.

«Sabei que o Senhor me fez maravilhas. Ele me ouve, quando eu o chamo» (Sal 4,4). Estas palavras do Salmo Responsorial exprimem o segredo da vida do bem-aventurado Nuno de Santa Maria, herói e santo de Portugal. Os setenta anos da sua vida situam-se na segunda metade do século XIV [catorze] e primeira do século XV [quinze], que viram aquela nação consolidar a sua independência de Castela e estender-se depois pelos Oceanos – não sem um desígnio particular de Deus –, abrindo novas rotas que haviam de propiciar a chegada do Evangelho de Cristo até aos confins da terra. São Nuno sente-se instrumento deste desígnio superior e alistado na militia Christi, ou seja, no serviço de testemunho que cada cristão é chamado a dar no mundo. Características dele são uma intensa vida de oração e absoluta confiança no auxílio divino. Embora fosse um óptimo militar e um grande chefe, nunca deixou os dotes pessoais sobreporem-se à acção suprema que vem de Deus. São Nuno esforçava-se por não pôr obstáculos à acção de Deus na sua vida, imitando Nossa Senhora, de Quem era devotíssimo e a Quem atribuía publicamente as suas vitórias. No ocaso da sua vida, retirou-se para o convento do Carmo por ele mandado construir. Sinto-me feliz por apontar à Igreja inteira esta figura exemplar nomeadamente pela presença duma vida de fé e oração em contextos aparentemente pouco favoráveis à mesma, sendo a prova de que em qualquer situação, mesmo de carácter militar e bélica, é possível actuar e realizar os valores e princípios da vida cristã, sobretudo se esta é colocada ao serviço do bem comum e da glória de Deus.

Una particolare attrazione per Gesù presente nell’Eucaristia avvertì sin da bambina santa Gertrude Comensoli. L’adorazione del Cristo eucaristico diventò lo scopo principale della sua vita, potremmo quasi dire la condizione abituale della sua esistenza. Fu infatti davanti all’Eucarestia che santa Gertrude comprese la sua vocazione e missione nella Chiesa: quella di dedicarsi senza riserve all’azione apostolica e missionaria, specialmente a favore della gioventù. Nacque così, in obbedienza a Papa Leone XIII, il suo Istituto che mirava a tradurre la “carità contemplata” nel Cristo eucaristico, in “carità vissuta” nel dedicarsi al prossimo bisognoso. In una società smarrita e spesso ferita, come è la nostra, ad una gioventù, come quella dei nostri tempi, in cerca di valori e di un senso da dare al proprio esistere, santa Gertrude indica come saldo punto di riferimento il Dio che nell’Eucaristia si è fatto nostro compagno di viaggio. Ci ricorda che “l’adorazione deve prevalere sopra tutte le opere di carità” perché è dall’amore per Cristo morto e risorto, realmente presente nel Sacramento eucaristico, che scaturisce quella carità evangelica che ci spinge a considerare fratelli tutti gli uomini.

Testimone dell’amore divino fu anche santa Caterina Volpicelli, che si sforzò di “ essere di Cristo, per portare a Cristo” quanti ebbe ad incontrare nella Napoli di fine Ottocento, in un tempo di crisi spirituale e sociale. Anche per lei il segreto fu l’Eucaristia. Alle sue prime collaboratrici raccomandava di coltivare una intensa vita spirituale nella preghiera e, soprattutto, il contatto vitale con Gesù eucaristico. E’ questa anche oggi la condizione per proseguire l’opera e la missione da lei iniziate e lasciate in eredità alle “Ancelle del Sacro Cuore”. Per essere autentiche educatrici della fede, desiderose di trasmettere alle nuove generazioni i valori della cultura cristiana, è indispensabile, come amava ripetere, liberare Dio dalle prigioni in cui lo hanno confinato gli uomini. Solo infatti nel Cuore di Cristo l’umanità può trovare la sua ‘stabile dimora”. Santa Caterina mostra alle sue figlie spirituali e a tutti noi, il cammino esigente di una conversione che cambi in radice il cuore, e si traduca in azioni coerenti con il Vangelo. E’ possibile così porre le basi per costruire una società aperta alla giustizia e alla solidarietà, superando quello squilibrio economico e culturale che continua a sussistere in gran parte del nostro pianeta.

Cari fratelli e sorelle, rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest’oggi rifulge nella Chiesa con singolare bellezza in Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Alvares PereiraGertrude Comensoli e Caterina Volpicelli. Lasciamoci attrarre dai loro esempi, lasciamoci guidare dai loro insegnamenti, perché anche la nostra esistenza diventi un cantico di lode a Dio, sulle orme di Gesù, adorato con fede nel mistero eucaristico e servito con generosità nel nostro prossimo. Ci ottenga di realizzare questa missione evangelica la materna intercessione di Maria, Regina dei Santi, e di questi nuovi cinque luminosi esempi di santità, che oggi con gioia veneriamo. Amen!

© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2009/documents/hf_ben-xvi_hom_20090426_canonizzazioni.html

Arcangelo Tadini

(1846-1912)

BEATIFICAZIONE:

- 03 ottobre 1999

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

CANONIZZAZIONE:

- 26 aprile 2009

- Papa  Benedetto XVI

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 20 maggio

Sacerdote, fondatore della Congregazione delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth, si adoperò per i diritti e la dignità dei lavoratori

“Starò con voi, vivrò con voi, morirò con voi”

Arcangelo Tadini, sacerdote bresciano vissuto tra il 1846 e il 1912, è una figura limpida e affascinante. Uomo intraprendente, prete autentico, ha intrecciato sapientemente rischio e fede, amore per gli uomini e amore per Dio, austerità e tenerezza.

Nasce a Verolanuova (BS) il 12 ottobre 1846. Conclusi gli studi elementari nel paese natale, frequenta il ginnasio a Lovere (BG).

Nel 1864 entra nel seminario di Brescia e nel 1870 è ordinato sacerdote. Dal 1871 al 1873 è nominato vicario-cooperatore a Lodrino (BS), piccolo paese di montagna, e dal 1873 cappellano al santuario di S. Maria della Noce, frazione di Brescia.

Nel 1885 inizia il suo servizio a Botticino Sera (BS) come  vicario-cooperatore; due anni dopo, è nominato Parroco e vi rimane fino al 1912, anno della sua morte. All’inizio del suo mandato, dal pulpito afferma con forza:  “Starò con voi, vivrò con voi, morirò con voi”.

Gli anni vissuti a Botticino sono certamente i più fecondi della vita di don Tadini. Egli ama i suoi parrocchiani come figli e non si risparmia in nulla. Dà inizio alla Schola Cantorum, alla banda musicale, a varie Confraternite, al Terz’ordine Francescano, alle Figlie di S. Angela; ristruttura la chiesa, offre ad ogni categoria di persone la catechesi più adatta, cura la liturgia. Ha una particolare attenzione per la celebrazione dei Sacramenti. Prepara le omelie tenendo presente da una parte la Parola di Dio e della Chiesa, dall’altra il cammino spirituale della sua gente. Quando parla dal pulpito, tutti rimangono stupiti per il calore e la forza che le sue parole sprigionano.

La sua attenzione pastorale è rivolta soprattutto alle povertà del difficile periodo della prima industrializzazione: egli avverte che la Chiesa è chiamata in causa da chi soffre nelle fabbriche, nelle filande, nelle campagne… Per i lavoratori dà inizio all’Associazione Operaia di Mutuo Soccorso e, per le giovani del paese che maggiormente vivono nell’incertezza e subiscono ingiustizie, costruisce una filanda per dare loro un lavoro.

Nel 1900 il Tadini fonda la Congregazione delle Suore Operaie della S. Casa di Nazareth: donne consacrate ma “operaie con le operaie” che educano le giovani lavoratrici non salendo in cattedra ma lavorando gomito a gomito con loro, non tenendo grandi discorsi ma dando l’esempio di guadagnarsi il pane con dignità e con il sudore della propria fronte. Uno scandalo per quel tempo in cui si pensava alle fabbriche come  luoghi pericolosi, immorali e fuorvianti.

Il Tadini affida alle sue Suore l’esempio di Gesù, Maria e Giuseppe che nella Casa di Nazareth, nel silenzio e nel nascondimento, hanno lavorato e vissuto con umiltà e semplicità. Indica l’esempio di Gesù  che non solo “ ha sacrificato se stesso sulla croce”  ma per trent’anni, a Nazareth, non si è vergognato di usare gli strumenti del carpentiere e di “avere le mani incallite e la fronte bagnata di sudore”. 

Per questa sua intraprendenza il Tadini ottiene calunnie e incomprensioni, anche da parte della Chiesa. In realtà egli precorre i tempi: egli intuisce che la Suora, operaia tra le operaie, può dare una comprensione più positiva del mondo del lavoro, visto non più come luogo avverso alla Chiesa, ma ambiente bisognoso di fermento evangelico, un mondo da incontrare più che da contrastare.

Egli stesso è consapevole che la sua Opera è anzitempo, ma è fermamente convinto che non è opera sua ma di Dio: “Dio l’ha voluta, la guida, la perfeziona, la porta al suo termine”. La morte lo coglie quando il sogno della sua vita è ancora incompiuto, ma come seme affidato alla terra, a suo tempo, porterà frutti abbondanti.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/arcangelo-tadini.html

I parrocchiani di Botticino intuiscono la santità del loro parroco e imparano ben presto a conoscere e a scoprire, sotto la sua riservatezza e austerità, il cuore di un padre attento e sensibile alla loro vita di stenti e di duro lavoro. Alle sue doti naturali egli unisce una grande capacità di entrare nella vita e nella quotidianità della gente e ben presto si parla di lui come di un prete santo, un uomo eccezionale…   e,  nel tempo, si dirà di lui “E’ uno di noi” !

Uno di noi quando, molto presto, percorre le vie del paese e il suo passo risuona come sveglia per chi si prepara ad iniziare una giornata di lavoro. Tutti sanno che quel sacerdote, innamorato di Dio e dell’uomo, porterà nella preghiera la vita e le fatiche della sua gente.

Uno di noi quando raccoglie le lacrime delle mamme preoccupate per la precarietà del lavoro dei figli, quando sogna, progetta e costruisce la filanda per le ragazze del paese, perché possano riscoprire la loro dignità di donne.

Uno di noi quando inventa la famiglia delle Suore Operaie, donne consacrate che, nei luoghi di lavoro, siano testimoni di un Amore grande nella semplice quotidianità della vita.

Uno di noi perché ancora ci sorride, ci accompagna nella nostra quotidianità e con le sue parole ci invita a seguire le sue orme: “La santità che guida al cielo è nelle nostre mani. Se vogliamo possederla, una cosa sola dobbiamo fare: amare Dio”.

Con la canonizzazione il Papa Benedetto XVI lo offre come esempio ai sacerdoti, lo indica come intercessore alle famiglie, lo dona come protettore ai lavoratori.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/arcangelo-tadini.html

Den hellige Archangelus Tadini (1846-1912)

Minnedag: 20. mai

Skytshelgen for lamme

Den hellige Archangelus Tadini (it: Arcangelo) ble født den 12. oktober 1846 i Verolanuova i bispedømmet og provinsen Brescia i regionen Lombardia i Nord-Italia. Hans foreldre var Pietro Tadini og Antonia Gadola og familien tilhørte adelen og nedstammet fra familien Tadini i Crema. Faren hadde først vært gift med Julia Gadola, men hun døde 28 år gammel etter å ha født ham syv barn. Ni år senere giftet han seg med den første hustruens søster Antonia, og med henne fikk han fire barn, hvorav Archangelus var den yngste.

Antonia hadde alltid vært sykelig, men etter å ha født Archangelus frisknet hun til, og deretter levde hun lenge med god helse. Archangelus hadde derimot alltid en svært skjør helse, og da han var to år gammel, var foreldrene redde for at han skulle dø. Men han ble frisk og fikk sin første utdannelse i Verolanuova. I 1855-56 flyttet han over til det biskoppelige gymnaset i Lovere, hvor hans søsken også gikk. Tre av brødrene begynte på seminaret etter å ha fullført gymnaset i Lovere. Foruten Archangelus var det Alexander, den eldste, som ble utvist fra seminaret, muligens av politiske grunner. En annen bror, Don Giulio, døde i 1909 som prest i Oriano.

Archangelus' far Pietro Tadini var en patriot, og i den italienske uavhengighetskrigen gjorde han sitt beste for å hjelpe fedrelandet. I 1848 pleide Antonia de sårede i den gamle kirken i Verolanuova, noe hun senere fikk en sølvmedalje for. Pietro døde den 1. januar 1860, 70 år gammel. Antonia døde den 23. desember 1880, 64 år gammel.

Archangelus' prestekall viste seg allerede på grunnskolen, og det vokste bare i tiden på gymnaset. Dette til tross for at antiklerikalismen blomstret på den tiden, særlig i de velstående klasser som familien Tadini tilhørte. Archangelus begynte som attenåring i 1864 på seminaret i Brescia, hvor en av hans brødre allerede gikk. Om tiden i seminaret vet vi nesten ingen ting, bortsett fra at han fullførte studiene til fastsatt tid og var kjent for sin eksemplariske lydighet. Etter et fall ble foten ikke satt ordentlig sammen, og det førte til at han alltid senere i livet haltet og var tvunget til å gå med stokk.

Han fullførte teologistudiene i juni 1870. Biskop Verzeri av Brescia var ikke til stede, så Archangelus ble presteviet den 19. juni 1870, enten alene eller sammen med andre, av Benedetto Riccabona De Reichelfels, fyrstebiskop av Trento (Trient). Han feiret sin første messe i Verolanuova den 26. juli, festdagen for den hellige Vigilius.

Fra juni 1870 til juni 1871 bodde han hjemme på grunn av sykdom, men så ble han sendt som kapellan til fjellbyen Lodrino i Valtrompia, hvor han var til mai 1873. Da ble han overført til helligdommen for Santa Maria della Noce nær Brescia, som da var en del av San Nazzaro, hvor han ble den første fastboende presten. Her skjedde det samme som senere skulle bli et mønster der han tjenestegjorde: Kirken ble utvidet to ganger, han bygde en døpefont og tiltrakk seg store folkemengder ved sine nærende prekener. Etter at en flom gjorde mange av sognebarna hjemløse, organiserte han i menighetshuset et suppekjøkken som serverte 300 måltider om dagen.

I 1885 ble Archangelus flyttet til Botticino Sera som kapellan for den syke sognepresten don Cortesi. I 1886 døde don Cortesi, og i 1887 ble don Tadini utnevnt til sogneprest og erkeprest av Botticino, hvor han tilbrakte de siste 25 årene av sitt liv. Han var den fødte taler, og hans prekener gjorde et voldsomt inntrykk. For barna organiserte han festen ved den første kommunion, som for oss er noe vanlig, men som på den tiden var noe helt nytt.

Han reorganiserte «St. Angela Mericis døtre» for kvinner og «Marias døtre » for jenter. For kvinner og menn grunnla han «Kongregasjonen av det aller helligste Sakrament», og for voksne som ønsket å leve et fromt liv, grunnla han en fransiskansk tredjeorden. Han organiserte flere fester i løpet av året, som festen for Madonna Addolorata for mødrene, Palmefesten, festen for San Luigi og prosesjonen til kirkegården på vigilien for allehelgensdag. For disse festene sørget han for nye liturgiske klær og dekorasjoner i kirken, og i 1893 restaurerte han orgelet. Han innførte også den gregorianske sang, som da ble sett ned på. I 1893 restaurerte han kirkens fasade. Hans styrke kom av bønn, mye av den foran Det hellige sakrament.

Med spredningen av den industrielle revolusjon grunnla han en arbeiderforening for gjensidig hjelp (syketrygd) for å hjelpe arbeidere som slet med sykdom, ulykker, uførhet eller høy alder. For å hindre at de unge kvinnene forlot byen på jakt etter arbeid, brukte han i 1898 sin arv til å etablere et spinneri. Han utstyrte det med det nyeste utstyret som fantes, og senere brukte han fortjenesten til å bygge boliger for arbeiderkvinnene ved siden av spinneriet. Don Tadini ble svært oppglødd av pave Leo XIIIs (1878-1903) berømte sosialencyklika Rerum Novarum, og gradvis begynte han å tenke på en kongregasjon for «arbeidersøstre».

Hans største verk var grunnleggelsen av kongregasjonen Suore operaie della Santa Casa di Nazareth, «Arbeidersøstre av Det hellige hus i Nasaret» (Congregatio Sororum Operariarum a S. Domo Nazaretana – OpSDN). De avla de tre vanlige løfte og levde et kommunitetsliv, men deres formål var å utdanne arbeiderkvinnene, og de arbeidet sammen med dem i fabrikkene for å dele deres kår. Don Tadini måtte tåle mye kritikk, også fra prester som syntes det var passende at religiøse søstre skulle være arbeidere. Men han holdt frem Jesu eksempel, han som ikke bare ofret seg på et kors, men tilbrakte de første tretti årene av sitt liv i Nasaret, hvor han ikke skammet seg over å bruke tømmermannsredskapene, skitne til hendene og ha en panne badet i svette.

I 1900 samlet de ti første søstrene seg, først under ledelse av Moder Nazarena Maffeis og senere under Moder Chiara Fabbrari. Søstrene og grunnleggeren måtte tåle mange vanskeligheter, først på grunn av den nye institusjonens formål. Det ble ikke ansett som passende at nonner var arbeidere, og etter grunnleggerens død ble det gjort forsøk på å endre målet for den nye kongregasjonen. Men jesuittene var fra begynnelsen av kongregasjonens beskyttere, og de tillot ingen endringer.

Kongregasjonen var også plaget av indre konflikter, og ikke minst grunnleggerens økonomiske situasjon. Kongregasjonen fikk det rykte på seg at søstrene døde av sult og vanligvis ble syke innen kort tid, og dette skremte nye kall. Don Tadini måtte tåle fornærmelser og provokasjoner, og det i en slik grad at han vendte seg mot sin grunnleggelse og ønsket å legge den ned. Men kongregasjonen blomstret, og blomstrer fortsatt både i Italia og i England og i Afrika. Søstrene arbeider i fabrikker, skoler, institusjoner, menigheter og lignende, arrangerer retretter, ungdomsaktiviteter og sommerleire.

Don Tadinis 25-årsjubileum som erkeprest i Botticino ble feiret stort, men bare noen måneder senere, den 20. mai 1912, døde han i Botticino Sera, 65 år gammel. Han fikk ikke oppleve at hans kongregasjon ble godkjent av de kirkelige myndighetene, den hadde ennå ikke betalt sin gjeld og hadde ennå ikke følelsen av å være forstått. Den 18. desember 1931 godkjente biskopen av Brescia den kongregasjonen han hadde grunnlagt, og den ble erklært av pavelig rett av den salige pave Johannes XXIII (1958-63).

I 1959 begynte hans saligkåringsprosess på bispedømmenivå, og den ble avsluttet i 1963. Den 21. desember 1998 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 28. juni 1999 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Det gjaldt den uforklarlige helbredelsen av en sr. Maria Carmela Berardi. Den 3. oktober 1999 ble han saligkåret av paven i Roma.

Den 6. desember 2008 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjenner et nytt mirakel på hans forbønn. Han ble helligkåret den 26. april 2009 i Roma sammen med fire andre. Hans minnedag er dødsdagen 20. mai.

Kilder: Day, Index99, Patron Saints SQPN, Infocatho, santiebeati.it, it.wikipedia.org, Acta Apostolicae Sedis 1999, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, verolanuova.com - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2005-07-03 20:52 - Sist oppdatert: 2009-04-24 14:15

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/atadini

Arcángel Tadini (1846-1912)  

Nació en Verolanuova (Brescia, Italia), el 12 de octubre de 1846. Su padre, secretario del Ayuntamiento, se casó en primeras nupcias con Giulia Gadola, con quien tuvo siete hijos y de la que quedó viudo a los 39 años. Después se casó con su cuñada, Antonia Gadola, madre de Arcángel, el cual fue de salud delicada y precaria. Hizo los estudios primarios en su pueblo natal y luego en el instituto de Lovere, como sus hermanos. En 1864 ingresó en el seminario de Brescia, donde se encontraba también su hermano Julio. En aquel período sufrió un accidente que lo dejó cojo para toda la vida.

En 1870 recibió la ordenación sacerdotal. Eran tiempos duros a consecuencia de la lucha por la unificación de Italia y de las tensiones entre el Estado y la Iglesia, caracterizados por una gran pobreza del pueblo, los enfrentamientos políticos y las primeras tentativas de industrialización; pero, al mismo tiempo, había grandes manifestaciones de caridad cristiana y de una profunda religiosidad popular.

Durante su primer año de ministerio, la enfermedad lo obligó a permanecer con su familia. De 1871 a 1873 fue vicario cooperador en Lodrino, pequeña aldea de montaña, y luego capellán en el santuario de Santa María de la Nuez, barrio de Brescia. En ambos lugares fue, al mismo tiempo, maestro nacional. Su atención a las necesidades de la gente constituyó uno de los rasgos característicos de su ministerio sacerdotal, desde el comienzo:  cuando, a causa de un aluvión, muchos de sus feligreses perdieron todos sus bienes, organizó en la casa parroquial un comedor para 300 personas y dio cobijo a los que se habían quedado sin casa. En 1885 fue enviado a Botticino Sera como coadjutor. A los 41 años de edad fue nombrado párroco arcipreste de aquella iglesia. Celebró allí sus 25 años de párroco, poco antes de fallecer.

Amaba a sus feligreses y no escatimaba ningún esfuerzo con tal de lograr que crecieran humana y espiritualmente. Formó un coro, una banda musical y varias hermandades; reestructuró la iglesia; daba la catequesis apropiada a cada persona; y cuidaba con esmero la liturgia. Prestaba atención especial a la celebración de los sacramentos. Preparaba las homilías teniendo presente la Palabra de Dios, la doctrina de la Iglesia y el camino espiritual de sus fieles.

Su atención pastoral, en tiempos de la primera revolución industrial, se centró, sobre todo, en la pobreza. Se dio cuenta de que la Iglesia era interpelada por los que sufrían en las fábricas, en las hilanderías y en los campos. Siguiendo el ejemplo de otros sacerdotes, fundó la Asociación obrera de mutuo socorro, que garantizaba a las obreras una ayuda en caso de enfermedad, accidente laboral, invalidez o vejez. Los trabajadores más explotados eran las jóvenes; por eso, a ellas dedicó la mayor parte de sus fuerzas. Impulsado por la encíclica Rerum novarum del Papa León xiii, e interpretando los signos de los tiempos, proyectó y construyó una fábrica de tejidos con su patrimonio familiar. En 1895 quedó concluida, con instalaciones y maquinaria de vanguardia. Tres años más tarde, adquirió con un préstamo la casa anexa con el fin de hacer una residencia para las obreras.

Para educarlas fundó, con muchas dificultades, la congregación de las religiosas Obreras de la Santa Casa de Nazaret. Estas religiosas entraban a trabajar en las industrias con las obreras para compartir sus fatigas y tensiones, ganándose el pan con el trabajo; se preocupan de las muchachas y las educan con el ejemplo.

A sus religiosas, y también a las familias, don Arcángel propuso como modelo la Sagrada Familia de Nazaret, en la que Jesús, José y María trabajaron y vivieron con humildad y sencillez. Nuestro Señor no sólo se sacrificó en la cruz, sino que antes, durante 30 años, no se avergonzó de utilizar los instrumentos de carpintero, ni de tener las manos encallecidas y la frente bañada de sudor. Les enseñaba a aceptar la fatiga y las dificultades, ya que nos permiten cooperar en la redención.

A pesar de su frágil salud, don Arcángel sacaba fuerzas de su íntima unión con el Señor, acompañada por la penitencia y la oración. Su confianza en la Providencia era ilimitada. Su humildad y obediencia a sus superiores brillaban en las dificultades.

Debido a sus iniciativas, don Tadini fue objeto de calumnias e incomprensiones, incluso en el ámbito de la Iglesia. En realidad, anticipó los tiempos:  intuyó que la religiosa, obrera entre las obreras, podía facilitar una comprensión más positiva del mundo del trabajo, ya no considerado como un lugar contrario a la Iglesia, sino como un ambiente necesitado de fermento evangélico, un mundo con el cual encontrarse más que oponérsele.

Era consciente de que su obra era precursora, pero estaba firmemente convencido de que no era suya, sino de Dios:  "Dios la ha querido, la guía, la perfecciona, la lleva a término". Don Tadini, hombre emprendedor, fue un sacerdote auténtico, supo conjugar sabiamente riesgo y fe, amor a los hombres y amor a Dios, austeridad y ternura.

La muerte lo sorprendió, el 20 de mayo de 1912, cuando el sueño de su vida aún no se había realizado, pero, como semilla caída en tierra fértil, dio abundantes frutos.

Fue beatificado por el Papa Juan Pablo II el 3 de octubre de 1999. Con su canonización, Benedicto XVI lo pone como ejemplo a los sacerdotes, lo indica como intercesor a las familias y lo presenta como protector a los trabajadores.

Homilía del Santo Padre Benedicto XVI (26 de abril de 2009)

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_tadini_sp.html

MISA DE CANONIZACIÓN DE LOS BEATOS

Arcángel Tadini (1846-1912)

Bernardo Tolomei (1272-1348)


Gertrudis Comensoli (1847-1903)

Catalina Volpicelli (1839-1894)

HOMILÍA DEL SANTO PADRE BENEDICTO XVI

Plaza de San Pedro

Domingo 26 de abril de 2009

Queridos hermanos y hermanas:

En este tercer domingo del tiempo pascual, la liturgia pone una vez más en el centro de nuestra atención el misterio de Cristo resucitado. Victorioso sobre el mal y sobre la muerte, el Autor de la vida, que se inmoló como víctima de expiación por nuestros pecados, "no cesa de ofrecerse por nosotros, de interceder por todos; inmolado, ya no vuelve a morir; sacrificado, vive para siempre" (Prefacio pascual,III). Dejemos que nos inunde interiormente el resplandor pascual que irradia este gran misterio y, con el salmo responsorial, imploremos: "Haz brillar sobre nosotros el resplandor de tu rostro".

La luz del rostro de Cristo resucitado resplandece hoy sobre nosotros particularmente a través de los rasgos evangélicos de los cincos beatos que en esta celebración son inscritos en el catálogo de los santos: Arcángel Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa María Álvares Pereira, Gertrudis Comensoli y Catalina Volpicelli. De buen grado me uno al homenaje que les rinden los peregrinos de varias naciones aquí reunidos, a los que dirijo un cordial saludo. Las diversas vicisitudes humanas y espirituales de estos nuevos santos nos muestran la renovación profunda que realiza en el corazón del hombre el misterio de la resurrección de Cristo; misterio fundamental que orienta y guía toda la historia de la salvación. Por tanto, con razón, la Iglesia nos invita siempre, y de modo especial en este tiempo pascual, a dirigir nuestra mirada a Cristo resucitado, realmente presente en el sacramento de la Eucaristía.

En la página evangélica, san Lucas refiere una de las apariciones de Jesús resucitado (cf. Lc 24, 35-48). Precisamente al inicio del pasaje, el evangelista comenta que los dos discípulos de Emaús, habiendo vuelto de prisa a Jerusalén, contaron a los Once cómo lo habían reconocido "al partir el pan" (Lc 24, 35). Y, mientras estaban contando la extraordinaria experiencia de su encuentro con el Señor, él "se presentó en medio de ellos" (v. 36). A causa de esta repentina aparición, los Apóstoles se atemorizaron y asustaron hasta tal punto que Jesús, para tranquilizarlos y vencer cualquier titubeo y duda, les pidió que lo tocaran —no era una fantasma, sino un hombre de carne y hueso—, y después les pidió algo para comer.

Una vez más, como había sucedido con los dos discípulos de Emaús, Cristo resucitado se manifiesta a los discípulos en la mesa, mientras come con los suyos, ayudándoles a comprender las Escrituras y a releer los acontecimientos de la salvación a la luz de la Pascua. Les dice: "Es necesario que se cumpla todo lo escrito en la ley de Moisés y en los profetas y salmos acerca de mí" (v. 44). Y los invita a mirar al futuro: "En su nombre se predicará la conversión y el perdón de los pecados a todos los pueblos" (v. 47).

Toda comunidad revive esta misma experiencia en la celebración eucarística, especialmente en la dominical. La Eucaristía, lugar privilegiado en el que la Iglesia reconoce "al autor de la vida" (cf. Hch 3, 15), es "la fracción del pan", como se llama en los Hechos de los Apóstoles. En ella, mediante la fe, entramos en comunión con Cristo, que es "sacerdote, víctima y altar" (cf. Prefacio pascual v) y está en medio de nosotros. En torno a él nos reunimos para recordar sus palabras y los acontecimientos contenidos en la Escritura; revivimos su pasión, muerte y resurrección. Al celebrar la Eucaristía, comulgamos a Cristo, víctima de expiación, y de él recibimos perdón y vida.

¿Qué sería de nuestra vida de cristianos sin la Eucaristía? La Eucaristía es la herencia perpetua y viva que nos dejó el Señor en el sacramento de su Cuerpo y su Sangre, en el que debemos reflexionar y profundizar constantemente para que, como afirmó el venerado Papa Pablo VI, pueda "imprimir su inagotable eficacia en todos los días de nuestra vida mortal" (Insegnamenti, V, 1967, p. 779). Los santos a los que hoy veneramos, alimentados con el Pan eucarístico, cumplieron su misión de amor evangélico en los diversos campos en los que actuaron con sus carismas peculiares.

Pasaba largas horas en oración ante la Eucaristía san Arcángel Tadini, quien, teniendo siempre en cuenta en su ministerio pastoral a la persona humana en su totalidad, ayudaba a sus parroquianos a crecer humana y espiritualmente. Este santo sacerdote, este santo párroco, hombre totalmente de Dios, dispuesto en toda circunstancia a dejarse guiar por el Espíritu Santo, al mismo tiempo estaba atento a descubrir las necesidades del momento y a encontrarles remedio. Con este fin puso en marcha muchas iniciativas concretas y valientes, como la organización de la "Sociedad obrera católica de socorro mutuo", la construcción de la hilandería y de la casa de acogida para las obreras, y la fundación, en 1900, de la "congregación de las Religiosas Obreras de la Santa Casa de Nazaret", con la finalidad de evangelizar el mundo del trabajo compartiendo la fatiga, siguiendo el ejemplo de la Sagrada Familia de Nazaret.

¡Qué profética fue la intuición carismática de don Tadini y qué actual sigue siendo su ejemplo también hoy, en una época de grave crisis económica! Él nos recuerda que sólo cultivando una constante y profunda relación con el Señor, especialmente en el sacramento de la Eucaristía, podemos ser capaces de llevar después el fermento del Evangelio a las diversas actividades laborales y a todos los ámbitos de nuestra sociedad.

También en san Bernardo Tolomei, iniciador de un singular movimiento monástico benedictino, destaca el amor a la oración y al trabajo manual. Vivió una existencia eucarística, dedicada totalmente a la contemplación, que se traducía en servicio humilde al prójimo. Por su singular espíritu de humildad y de acogida fraterna, los monjes lo reeligieron abad durante veintisiete años consecutivos, hasta su muerte. Además, para garantizar el futuro de su obra, obtuvo de Clemente VI, el 21 de enero de 1344, la aprobación pontificia de la nueva congregación benedictina, llamada de "Santa María de Monte Oliveto".

Con ocasión de la gran epidemia de peste de 1348, dejó la soledad de Monte Oliveto para ir al monasterio de San Benito en Porta Tufi, en Siena, a fin de asistir a sus monjes contagiados por la enfermedad, y él mismo murió víctima del contagio, como auténtico mártir de la caridad. El ejemplo de este santo nos invita a traducir nuestra fe en una vida dedicada a Dios en la oración y entregada al servicio del prójimo con el impulso de una caridad dispuesta incluso al sacrificio supremo.

"Sabedlo: el Señor hizo milagros en mi favor, y el Señor me escuchará cuando lo invoque" (Sal 4, 4). Estas palabras del Salmo responsorial expresan el secreto de la vida del bienaventurado Nuno de Santa María, héroe y santo de Portugal. Los setenta años de su vida se enmarcan en la segunda mitad del siglo XIV y la primera del siglo XV, cuando esa nación consolidó su independencia de Castilla y se extendió después a los océanos —no sin un designio particular de Dios—, abriendo nuevas rutas para favorecer la llegada del Evangelio de Cristo hasta los confines de la tierra.

San Nuno se sintió instrumento de este designio superior y se enroló en la militia Christi, o sea, en el servicio de testimonio que todo cristiano está llamado a dar en el mundo. Sus características fueron una intensa vida de oración y una confianza absoluta en el auxilio divino. Aunque era un óptimo militar y un gran jefe, nunca permitió que sus dotes personales se sobrepusieran a la acción suprema que venía de Dios.

San Nuno se esforzaba por no poner obstáculos a la acción de Dios en su vida, imitando a la Virgen, de la que era muy devoto y a la que atribuía públicamente sus victorias. En el ocaso de su vida, se retiró al convento del Carmen, que él mismo había mandado construir. Me siento feliz de señalar a toda la Iglesia esta figura ejemplar, especialmente por una vida de fe y de oración en contextos aparentemente poco favorables a ella, lo cual prueba que en cualquier situación, incluso de carácter militar y bélico, es posible actuar y realizar los valores y los principios de la vida cristiana, sobre todo si esta se pone al servicio del bien común y de la gloria de Dios.

Santa Gertrudis Comensoli sintió desde la niñez una atracción particular por Jesús presente en la Eucaristía. Adorar a Cristo Eucaristía se convirtió en el fin principal de su vida; casi podríamos decir que fue la condición habitual de su existencia. Ante la Eucaristía santa Gertrudis comprendió su vocación y su misión en la Iglesia: dedicarse sin reservas a la acción apostólica y misionera, especialmente en favor de la juventud. Así, nació, por obediencia al Papa León XIII, su instituto, para traducir la "caridad contemplada" en Cristo Eucaristía en "caridad vivida" dedicándose al prójimo necesitado.

En una sociedad desorientada y a menudo herida, como la nuestra, a una juventud como la de nuestros tiempos, que busca valores y un sentido para su existencia, santa Gertrudis indica como punto firme de referencia al Dios que en la Eucaristía se ha hecho nuestro compañero de viaje. Nos recuerda que "la adoración debe prevalecer sobre todas las obras de caridad", porque del amor a Cristo muerto y resucitado, realmente presente en el sacramento de la Eucaristía, brota la caridad evangélica que nos impulsa a considerar hermanos a todos los hombres.

También fue testigo del amor divino Catalina Volpicelli, que se esforzó por "ser de Cristo, para llevar a Cristo" a cuantos encontró en Nápoles a fines del siglo XIX, en un tiempo de crisis espiritual y social. También para ella el secreto fue la Eucaristía. A sus primeras colaboradoras les recomendaba cultivar una intensa vida espiritual en la oración y, sobre todo, el contacto vital con Jesús Eucaristía. Esta es también hoy la condición para proseguir la obra y la misión que inició y dejó como legado a las "Esclavas del Sagrado Corazón".

Para ser auténticas educadoras en la fe, deseosas de transmitir a las nuevas generaciones los valores de la cultura cristiana —solía repetir—, es indispensable liberar a Dios de las prisiones en las que lo han confinado los hombres. Sólo en el Corazón de Cristo la humanidad puede encontrar su "morada estable". Santa Catalina muestra a sus hijas espirituales, y a todos nosotros, el camino exigente de una conversión que cambie radicalmente el corazón y se traduzca en acciones coherentes con el Evangelio. Así es posible poner las bases para construir una sociedad abierta a la justicia y a la solidaridad, superando el desequilibrio económico y cultural que sigue existiendo en gran parte de nuestro planeta.

Queridos hermanos y hermanas, demos gracias al Señor por el don de la santidad, que hoy resplandece en la Iglesia con singular belleza en Arcángel Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa María Álvares Pereira, Gertrudis Comensoli y Catalina Volpicelli. Dejémonos atraer por sus ejemplos, dejémonos guiar por sus enseñanzas, para que también nuestra existencia se convierta en un canto de alabanza a Dios, a ejemplo de Jesús, adorado con fe en el misterio eucarístico y servido con generosidad en nuestro prójimo. Que nos obtenga cumplir esta misión evangélica la intercesión materna de María, Reina de los santos, y de estos nuevos cinco luminosos ejemplos de santidad, que hoy veneramos con alegría. Amén.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/es/homilies/2009/documents/hf_ben-xvi_hom_20090426_canonizzazioni.html

Santo Arcângelo Tadini

ARCANGELO TADINI, sacerdote do interior de Brescia (Itália) que viveu de 1846 a 1912, é figura cristalina e fascinante. Homem de iniciativa, sacerdote autêntico, soube entrelaçar ousadia e fé, amor pelos homens e amor a Deus, austeridade e ternura.

Nasce em Verolanuova (BS) a 12 de outubro de 1846. Terminados os estudos primários na cidade natal, frequenta o ginásio em Lovere (BG).

Em 1864 entra no Seminário Diocesano de Brescia e em 1870 é ordenado sacerdote. De 1871 a 1873 é nomeado vigário paroquial em Lodrino (BS), pequeno vilarejo de montanha, e a partir de 1873 é capelão no Santuário de S. Maria della Noce, periferia de Brescia.

Em 1885 inicia seu serviço em Botticino Sera (BS) como vigário; dois anos depois é nomeado pároco, aí permanecendo até 1912, ano de sua morte. No dia da posse afirma com força do púlpito: “Estarei com vocês, viverei com vocês, morrerei com vocês”.

Os anos vividos em Botticino são os mais fecundos da vida do Tadini. Ele ama os seus paroquianos como filhos e a eles se doa sem medida. Organiza o coral, a banda musical, várias Confrarias, a Terceira Ordem Franciscana, as Filhas de S. Ângela Merici; reforma a igreja, oferece a cada categoria de pessoas a catequese mais apropriada, cuida da liturgia. Põe especial atenção na celebração dos Sacramentos. Prepara as homilias levando em consideração tanto a Palavra de Deus e da Igreja como a caminhada espiritual do seu povo. Quando fala do púlpito, todos ficam encantados pelo calor e a força que suas palavras transmitem.

Sua atenção pastoral dirige-se sobretudo às novas pobrezas: para os trabalhadores dá início à Associação Operária de Mútuo Socorro e constrói uma fiação (fábrica têxtil) para dar trabalho às jovens da cidade que mais sofrem com a insegurança e a exploração.

Em 1900 o Tadini funda a Congregação das Irmãs Operárias da Santa Casa de Nazaré: mulheres consagradas, mas “operárias com as operárias” que educam as jovens trabalhadoras não subindo em cátedra, mas trabalhando lado a lado com elas; não proferindo grandes discursos, mas dando o exemplo de ganhar o pão com o suor do próprio rosto. Escândalo para aquela época na qual as fábricas eram tidas por lugares perigosos e desviantes.

Tadini oferece a suas Irmãs o exemplo de Jesus, Maria e José que na Casa de Nazaré, no silêncio e escondimento, trabalharam e viveram com humildade e simplicidade. Aponta o exemplo de Jesus que não só “sacrificou a si mesmo na cruz” mas durante trinta anos, em Nazaré, não se envergonhou de usar as ferramentas do carpinteiro e de “ter as mãos calejadas e o rosto lavado de suor”.

Por este seu espírito empreendedor, Tadini ganha calúnias e incompreensões, também por parte da Igreja. Na realidade ele antecipa os tempos: intui que a Irmã, operária entre as operárias, indica uma compreensão mais positiva do mundo do trabalho, não mais visto como lugar contrário à Igreja, mas sim ambiente necessitado de fermento evangélico, um mundo a ser encontrado mais que contrastado.

Ele mesmo tem consciência de que a sua Obra nasceu antes do tempo, mas está firmemente convicto que não é obra dele mas de Deus: “Deus a quis, a orienta, a aperfeiçoa, a conduz a bom termo”. A morte o colhe quando o sonho de sua vida ainda não se completou, mas, como semente jogada na terra, no tempo certo produzirá frutos abundantes.

Os Paroquianos de Botticino intuem a santidade de seu pároco e logo aprendem a conhecer e a descobrir que, debaixo de sua discrição e austeridade, existe um coração de pai atento e sensível à vida do povo feita de sacrifícios e duro trabalho. Aos seus dotes naturais ele une grande capacidade de entrar na vida e no cotidiano das pessoas e em breve se fala dele come de um sacerdote santo, um homem extraordinário... Mais tarde se dirá dele: “É um de nós”!

Um de nós quando, cedo pela manhã, percorre as ruas da cidade e o seu passo ressoa como despertador a quem se prepara para iniciar um novo dia de trabalho. Todos sabem que aquele sacerdote, apaixonado por Deus e pela humanidade, levará na oração a vida e as fadigas do seu povo.

Um de nós quando recolhe as lágrimas das mães preocupadas com a precariedade do trabalho dos filhos; quando sonha, projeta e constrói a fiação para as jovens da cidade a fim de que possam redescobrir sua dignidade de mulheres.

Um de nós quando inventa a família das Irmãs Operárias, mulheres consagradas que, nos lugares de trabalho, sejam testemunhas de um Amor maior no simples cotidiano da vida.

Um de nós porque ainda nos sorri, nos acompanha no nosso dia a dia e com suas palavras nos convida a seguir seus passos: “A santidade que nos leva ao céu está em nossas mãos. Se queremos possuí-la, uma coisa apenas precisamos fazer: amar a Deus”.

Com a canonização o Papa Bento XVI o oferece como exemplo para os sacerdotes, o aponta como intercessor para as famílias, o entrega como protetor aos trabalhadores.

SOURCE : https://evangelhoquotidiano.org/PT/display-saint/7ff148c5-410c-4564-8161-d09063acdf79

Parrocchia San Lorenzo Martire in Verolanuova

Arcangelo Tadini

Canonizzato il 26 Aprile 2009 da Benedetto XVI

Proclamato Beato il 3 ottobre 1999 da Giovanni Paolo II

Ringraziamo la Fondazione Opoka per il testo

BL. ARCHANIOL TADINIU

Urodzil sie 12 pazdziernika 1846 r. w Verolanuova
kolo Brescii we Wloszech, w wielodzietnej rodzinie mieszczanskiej. Od dziecinstwa byl watlego zdrowia i potrzebowal szczególnej opieki. Po ukonczeniu miejscowej szkoly podstawowej rozpoczal nauke w gimnazjum w Lovere.

W 1864 r. wstapil do seminarium w Brescii, do którego uczeszczal takze jego brat Giulio. W tym okresie ulegl wypadkowi, który spowodowal, ze do konca zycia utykal.
W 1870 r. Archaniol Tadini przyjal swiecenia kaplanskie, po czym ciezko zachorowal. Z tego powodu pierwszy rok kaplanstwa spedzil w domu rodzinnym. W latach 1871-1873 byl wikariuszem w górskiej miejscowosci Lodrino, a nastepnie kustoszem sanktuarium Santa Maria della Noce kolo Brescii. W obu parafiach byl równiez nauczycielem w szkole podstawowej. W swoim zyciu kaplanskim wyróznial sie szczególna miloscia dla najbardziej potrzebujacych. Gdy wielka powódz pozbawila wielu parafian dachu nad glowa, ks. Tadini znalazl dla nich schronienie i zorganizowal stolówke, w której przygotowywano codziennie 300 posilków.

W 1885 r. ks. Tadini przeniósl sie do parafii w Botticino Sera, a po dwóch latach mianowano go jej proboszczem. W posludze duszpasterskiej skupial uwage na nowych formach ubóstwa, które pojawily sie w okresie rewolucji przemyslowej oraz na poglebianiu zycia duchowego parafian. Z jego inicjatywy powstal przy parafii chór, zespól muzyczny i rózne wspólnoty religijne. Zalozyl równiez Robotnicze Stowarzyszenie Wzajemnej Pomocy, które otaczalo opieka chorych, starszych i ofiary wypadków przy pracy oraz stawalo w obronie ich praw. Szczególna opieka sluga Bozy otaczal mlode robotnice, których polozenie bylo wówczas najtrudniejsze. Z mysla o nich w latach 1891-1895, dzialajac w duchu encykliki Leona XIII Rerum novarum, zaprojektowal i wybudowal przedzalnie, przeznaczajac na ten cel swoja czesc majatku rodzinnego. Po trzech latach zakupil przylegly do przedzalni dom, w którym zamieszkaly siostry z zalozonego przez niego Zgromadzenia Sióstr Robotnic Swietego Domu Nazaretanskiego. Zakonnice pracowaly w fabrykach i otaczaly opieka religijna robotnice, zwlaszcza mlode. Zgromadzeniu przyswiecal ideal pokornego i pracowitego zycia Swietej Rodziny z Nazaretu.

Sluga Bozy byl dla swoich podopiecznych dobrym i milujacym ojcem, gorliwym kaznodzieja i duszpasterzem, który z wielka poboznoscia sprawowal sakramenty swiete. Mimo kalectwa, godzinami modlil sie na stojaco w kosciele. O jego glebokiej milosci do Boga mówia slowa ulozonej przez niego modlitwy: “O mój dobry Jezu, (...) kocham Cie z calego serca, kocham Cie, kocham Cie ponad wszystko. W mym sercu, Jezu, wierze w Ciebie, kocham Cie, slysze Twój glos, uwielbiam Cie, kontempluje Cie w sw. Hostii, o Jezu”. Jego duchowosc znamionowala pokora, kult Eucharystii, post i umilowanie modlitwy rózancowej.Zmarl 20 maja 1912 r. w Botticino Sera.

opr. mg/mg

http://www.opoka.org.pl/biblioteka/T/TS/swieci/b_a_tadini.html

La Fondazione Opoka č un organo della Conferenza dell’Episcopato Polacco fondata il 5 giugno 1998.
Il suo compito č servire alla Chiesa cattolica in Polonia curando il sistema informativo e creando il sito web ufficiale

Don Arcangelo Tadini - Home Page

www.verolanuova.com

SOURCE : https://www.verolanuova.com/lucesalelievito/donarcangelotadini/tadini18.html

Voir aussihttps://suoreoperaie.it/england/the-founder/

https://it.cathopedia.org/wiki/Suore_Operaie_della_Santa_Casa_di_Nazareth

https://calendariofrancescanosecolare.blogspot.com/search/label/Sant'Arcangelo%20Tadini