mardi 21 mai 2019

Bienheureux MARTYRS de TIBHIRINE, moines trappistes


Bienheureux moines de Tibhirine

Christian, Christophe, Luc, Michel, Bruno, Célestin et Paul, martyrs en Algérie ( 1996)

De 1994 à 1996, dix neuf religieux catholiques installés dans le pays et qui œuvraient auprès des populations locales, dans un dialogue de fraternité et de paix, ont été assassinés par les groupes terroristes.

Les martyrs d'Algérie béatifiés le 8 décembre 2018.

Les 7 frères trappistes: Dom Christian de Chergé, Frère Luc Dochier, Père Christophe Lebreton, Frère Michel Fleury, Père Bruno Lemarchand, Père Célestin Ringeard, Frère Paul Favre-Miville.

Dans la nuit du 26 mars 1996, 6 moines du monastère de Tibhirine qui en comptaient huit, ainsi que le prieur de l'annexe du monastère au Maroc, étaient enlevés dans des circonstances jamais éclaircies.

Les 7 moines ont été probablement assassinés dans la nuit du 21 mai 1996. Ils ont été décapités et seules leurs têtes ont été ensevelies le 4 juin dans le cimetière du monastère, après des funérailles solennelles dans la cathédrale d'Alger. Les circonstances précises des 56 jours de détention et de leur mort restent encore partiellement enveloppées de mystère.

Leur choix de rester en Algérie, malgré un climat croissant de terreur, avait mûri en commun, après une visite intimidatrice d'un groupe armé la nuit de Noël 1993. Cette décision libre exprimait leur volonté de rester ensemble, partageant avec les voisins les dangers de la violence qui frappait surtout les plus démunis. Ils se voulaient, en solidarité avec la petite communauté ecclésiale, donnés à Dieu et à l'Algérie et offerts, comme le Christ, pour le salut du peuple.

Ils savaient qu'ils allaient vers la mort et ils l'acceptaient sans réserve. L'offrande de leurs vies et le pardon des agresseurs sont témoignés de façon merveilleuse dans le testament du prieur, dans l'agenda du maître des novices et dans les lettres des autres frères à leurs familles.

Ces 7 frères, très divers entre eux, étaient unis par l'amour envers le peuple algérien, le respect de l'Islam et le désir de la pauvreté. Cette seconde vocation, branchée sur la grande vocation chrétienne et cistercienne, les a conduits à témoigner ensemble de la Pâque du Seigneur par l'offrande de leur vie. 

Leur mort a soulevé l'émotion de la communauté internationale. Le testament spirituel de frère Christian de Chergé, Quand un A-DIEU s'envisage..., résonne aujourd'hui comme l'un des grands textes du XXe siècle. Cette petite communauté de l'Atlas vivant en proximité avec ses voisins algériens est allée jusqu'au bout de l'amitié et de la fidélité à une vie monastique plantée en terre d'Islam. Ce qui a fait vivre cette communauté continue d'inspirer bien des hommes et des femmes aujourd'hui, de tous horizons, aspirant à vivre cette fraternité qu'ils ont signée de leurs vies.

les moines de Tibhirine, site qui leur est dédié

- Promulgazione di Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi, 27.01.2018, en italienen anglais

- Annonce de la béatification de 19 de nos frères et sœurs, Communiqué des évêques d'Algérie.

Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d'Oran, salue la reconnaissance du martyredes
moines de Tibhirine, de Mgr Claverie et de onze autres religieux français assassinés en Algérie entre 1994 et 1996.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13262/Bienheureux-moines-de-Tibhirine.html


Christian de Chergé et ses compagnons, Moines Trappistes de Tibherine (+1996)
Le 21 Mai 1996, un communiqué du Groupe Islamique Armé, organisation extrémiste algérienne, annonce qu’a eu lieu l’exécution des sept Moines Trappistes enlevés deux mois auparavant au Monastère Notre Dame de l’Atlas.

C’est le point final d’un itinéraire de témoignage évangélique poussé jusqu’à rendre présent l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous, au cœur de la haine qui se répand entre les hommes.


Le chemin des Moines de l’Atlas avait commencé depuis longtemps, depuis 1938, par l’installation de certains d’entre eux dans la région de Tibhirine, pour témoigner, dans le silence, la prière et l’amitié discrète, la fraternité universelle des chrétiens.


La Communauté avait été très près de se fermer dans les années ’60, mais elle avait connu un fort sursaut spirituel grâce à l’intervention directe de divers Abbés français et grâce aussi à la direction du nouveau Prieur, Frère Christian de Chergé.


C’est ce dernier précisément qui a laissé à la postérité des écrits de grande valeur évangélique, où transpire la makrothymia, la magnanimité de celui qui, à l’exemple de son Maître, sait désormais voir l’autre, même l’ennemi, avec les yeux de Dieu.


A ses côtés, ses frères Bruno, Célestin, Christophe, Luc, Michel et Paul seront là pour partager jusqu’à la mort toute joie et toute douleur, toute angoisse et toute espérance, pour donner totalement leur vie à Dieu et à leurs frères algériens.


Lorsque les événements s’étaient précipités, ensemble, ils avaient décidé de rester en Algérie et avaient tissé là des liens étroits de dialogue et d’approfondissement spirituel avec les Musulmans de la région.


La mort sanglante de ces Moines a rappelé à l’attention des Chrétiens d’Occident que le martyre est potentiellement présent dans toute vie vraiment Chrétienne ; elle a transmis à tout homme capable d’écoute la conviction que seul celui qui a une motivation pour laquelle il est prêt à mourir a une véritable motivation pour laquelle il vaut la peine de vivre.





Oratoire Notre-Dame-de-Tibhirine à Bonifacio 
(Le 17 juillet 2006 Mgr Jean-Luc Brunin a inauguré en Corse l'oratoire Notre-Dame-de-Tibhirine, 
adossé à droite de l'église dans l'ermitage de la Trinité de Bonifacio). 
Photographie de Pierre Bona

Les martyrs d'Algérie seront béatifiés le 8 décembre

Mgr Pierre Claverie, et ses 18 compagnons dont les sept moines cisterciens de Tibhirine seront béatifiés le 8 décembre prochain en la Basilique de Santa Cruz à Oran. Une annonce des évêques d’Algérie ce vendredi 14 septembre, qui met en joie l'Église locale.

Marine Henriot - Cité du Vatican

Le 8 décembre 2018 est vraisemblablement une date qui restera dans les mémoires de l’Église en Algérie. C’est ce jour qui a été choisi pour célébrer en la basilique de Santa Cruz à Oran la béatification de 19 martyrs, 19 religieux et religieuses assassinés dans les années 1990, décennie noire pour l’Algérie. 
Dans leur communiqué les évêques d’Algérie parlent d’une «grande joie» et d’une «bonne nouvelle». Il faut dire que le chemin fut long. La cause de la béatification a été ouverte en 2006 à Alger, et en janvier dernier le Pape donnait son accord pour la promulgation des décrets de béatification. Béatification qui sera donc célébrée par le cardinal Becciu, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui sera l’envoyé personnel du Pape François.


Décennie noire pour l'Algérie  


27/01/2018

Algérie: qui sont les dix autres religieux reconnus martyrs ?



21 ans après après leur assassinat, six religieuses et onze moines, dont les sept cisterciens de Tibhirine voient donc leur martyre reconnu. Les moines de Tibhirine avaient été enlevés en mars 1996 dans leur monastère de Notre Dame de l’Atlas. Seules leur têtes avaient été retrouvées quelques mois plus tard, aujourd’hui la cause de la mort des frères est encore floue.

Les six religieuses, moins connues du grand public, ont été tuées dans cette même décennie noire, en 1994 et 1995 à Alger.

Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran, a été lui assassiné le 1er août 1996 par l’explosion d’une bombe devant son évêché, il avait 58 ans. Un attentat intervenu peu après la visite en Algérie du ministre français des affaires étrangères, Hervé de Charette, qui s’était rendu sur la tombe des moines de Tibhirine.

«Que leur exemple nous aide dans notre vie d’aujourd’hui», déclarent les évêques d’Algérie, affirmant que cette béatification sera, pour l’Église et le monde, un appel pour «bâtir ensemble un monde de paix et de fraternité», une manière pour l’Eglise algérienne et le pays tout entier de tourner cette sombre page de l’histoire.

La liste complète des futurs bienheureux


Cette béatification concerne au total 19 personnes consacrées, certaines étant bien connues, comme le Frère Christian de Chergé ou Mgr Pierre Claverie, mais d'autres religieux et religieuses dont les noms sont moins familiers figurent aussi dans cette liste. Ces martyrs qui vivaient au service de la population algérienne seront honorés au nom des milliers de victimes, musulmanes dans leur très grande majorité, de la guerre civile des années 1990.

Voici donc la liste des futurs bienheureux, dans l'ordre chronologique de leur assassinat:

Le 8 mai 1994 à Alger : Frère Henri Vergès, né le 15 juillet 1930 à Matemale, religieux mariste et enseignant français, et Soeur Paul-Hélène Saint-Raymond, née le 24 janvier 1927 à Paris, religieuse française des Petites Soeurs de l'Assomption.

Le 23 octobre 1994 à Bab El Oued : Sœur Esther Paniagua Alonso, née le 7 juin 1949 à Izagre, religieuse espagnole des Soeurs Augustines Missionnaires et Sœur Caridad Alvarez Martin : née le 9 mai 1933 à Santa Cruz de la Salceda, religieuse espagnole des Soeurs Augustines Missionnaires,

Le 27 décembre 1994 à Tizi Ouzou : quatre Pères blancs, parmi lesquels trois prêtres de nationalité française, le Père Jean Chevillard, né le 27 août 1925 à Angers, le Père Alain Dieulangard, né le 21 mai 1919 à Saint-Brieuc, et le Père Christian Chessel, né le 27 octobre 1958 à Digne, et un Belge, le Père Charles Deckers, né le 26 décembre 1924 à Anvers.

Le 3 septembre 1995 à Belouizdad : Sœur Angèle-Marie Littlejohn, née le 22 novembre 1933 à Tunis, religieuse française des Soeurs missionnaires de Notre-Dame-des-Apôtres, et Sœur Bibiane Leclercq, née le 8 janvier 1930 à Gazeran, religieuse française des Soeurs missionnaires de Notre-Dame-des-Apôtres.

Le 10 novembre 1995 à Alger : Sœur Odette Prévost : née le 17 juillet 1932 à Oger, religieuse française des Petites Soeurs du Sacré-Coeur.

Le 21 mai 1996 vers Médéa, sept moines de Tibhirine (les deux autres frères de la communauté avaient échappé à l'enlèvement):

Frère Christian de Chergé : né le 18 janvier 1937 à Colmar, prêtre cistercien français, prieur de la communauté depuis 1984, moine depuis 1969, en Algérie depuis 1971,

Frère Luc Dochier : né le 31 janvier 1914 à Bourg-de-Péage, religieux cistercien français, moine depuis 1941, en Algérie depuis août 1946. Médecin, il est présent cinquante ans à Tibhirine, il a soigné tout le monde gratuitement, sans distinction,

Frère Christophe Lebreton : né le 11 octobre 1950 à Blois, prêtre cistercien français, moine depuis 1974, en Algérie depuis 1987,

Frère Michel Fleury : né le 21 mai 1944 à Sainte-Anne-sur-Brivet, religieux cistercien français, moine depuis 1981, en Algérie depuis 1985. Membre de l'Institut du Prado, il était le cuisinier de la communauté,

Frère Bruno Lemarchand: né le 1er mars 1930 à Saint-Maixent l'École, prêtre cistercien français, moine depuis 1981, en Algérie et au Maroc depuis 1989,

Frère Célestin Ringeard : né le 27 mars 1933 à Touvois, prêtre cistercien français, moine depuis 1983, en Algérie depuis 1987,

et Frère Paul Favre-Miville : né le 17 avril 1939 à Vinzier, religieux cistercien français, moine depuis 1984, en Algérie depuis 1989. Il était chargé du système d'irrigation du potager du monastère.
Le 1er août 1996 : Mgr Pierre Claverie : né le 8 mai 1938 à Alger, prêtre dominicain, évêque d’Oran depuis 1981.


Le Pape reconnait les martyres de Mgr Pierre Claverie et des moines de Tibhirine

Ce vendredi 26 janvier, le Pape François a autorisé la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer les décrets de béatification des 19 martyrs d’Algérie.

Delphine Allaire – Cité du Vatican

C’est au cours d’une audience avec le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le 26 janvier, que le Pape François a donné son accord pour la promulgation des décrets de béatification.


L’évêque d’Oran de 1981 à 1996, Mgr Pierre Claverie, six religieuses et onze moines, dont les sept cisterciens de Tibhirine, voient donc leur martyre reconnu par l’Église catholique, 21 ans après leur assassinat. Leur cause de béatification avait, elle, été ouverte en 2006 à Alger.


Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran depuis octobre 1981, avait été assassiné le 1er août 1996, à 58 ans, dans l’explosion d’une bombe déposée devant son évêché.


L’attentat était intervenu peu après la visite en Algérie du ministre français des affaires étrangères, Hervé de Charette, qui s’était rendu sur les tombes des sept moines français de Tibhirine.

Les sept moines cisterciens de Tibhirine, eux, avaient été enlevés en mars 1996 dans leur monastère de Notre-Dame de l’Atlas. Leur mort avait été annoncé plusieurs semaines plus tard, par un communiqué du Groupe islamique armé (GIA). Seules les têtes des moines avaient ensuite été retrouvées, le 30 mai 1996, au bord d’une route, non loin du monastère.

Depuis vingt ans, trois thèses sont régulièrement avancées pour expliquer la mort des frères: celle d’une bavure de l’armée algérienne, d’une manipulation des services secrets algériens, ou celle d’un acte atroce perpétré par les groupes islamistes armés qui semaient la terreur en Algérie dans les années 1990.

En septembre 2017, le Pape s’était déjà montré très sensible à la signification du sacrifice de l’ancien évêque d’Oran et de ses 18 compagnons. Mgr Paul Desfarges, archevêque d’Alger, accompagné de l’évêque d’Oran, Mgr Jean Paul Vesco et du père Thomas Georgeon, postulateur de la cause en béatification de ces martyrs, avaient été reçus par le Pape François.

Sujets

·       ALGÉRIE
·       DICASTÈRE
·       SAINTS ET BIENHEUREUX

27 janvier 2018, 10:41


SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2018-09/martyrs-algerie-claverie-tibhirine.html


Monastère trappiste de Tibhirine en Algérie, près de Médéa


Algérie: à Oran, béatification des 19 martyrs catholiques le 8 décembre 2018

« Ma vie était DONNÉE à Dieu et à ce pays » (p.Christian de Chergé)
SEPTEMBRE 14, 2018 10:47 SAINTS, BIENHEUREUX

La béatification des 19 martyrs catholiques d’Algérie sera célébrée à Oran, à Notre-Dame de Santa Cruz, le 8 décembre prochain et la célébration sera présidée par le cardinal Giovanni Angelo Becciu, Préfet de la Congrégation des causes des saints, annoncent les évêques catholiques d’Algérie, ce 14 septembre 2018, avec en exergue cette phrase de l’un des moines trappistes de Notre-Dame de l’Atlas.
Le pape François a ouvert la voie à la béatification des sept moines et de douze autres religieux et religieuses tués en Algérie entre 1994 et 1996 dont, justement, l’ancien évêque d’Oran, Pierre Claverie, dominicain, en reconnaissant leur « martyre », le 26 janvier 2016. D’où le choix de son ancien diocèse pour la béatification.
Le nom espagnol de Santa Cruz – Sainte Croix – rappelle la présence historique d’une communauté espagnole importante à Oran. Et l’annonce est faite en ce jour de la Croix Glorieuse.
Le gouvernement algérien avait donné son feu vert en avril dernier.
Sur ces 19 martyrs, 16 sont Français, dont Mgr Claverie, deux sont des religieuses Espagnoles et un missionnaire est Belge:
-un frère mariste, Henri Vergès et sœur Paul-Hélène Saint-Raymond, des petites Sœurs de l’Assomption, assassinés le 8 mai 1994 à Alger;
-soeur Esther Paniagua Alonso, et soeur Caridad Álvarez Martín, religieuses espagnoles des Sœurs Augustines Missionnaires, tuées le 23 octobre 1994 à Babael Oued;
-quatre pères blancs – trois Français et un Belge -, assassinés à Tizi Ouzou, le 27 décembre 1994: Jean Chevillard, Charles Deckers, Alain Dieulangard et Christian Chessel;
-le 3 septembre 1995 sont assassinées deux sœurs missionnaires de Notre-Dame des Apôtres: Angèle-Marie Littlejohn et Bibiane Leclercq;
-le 10 novembre 1995, sœur Odette Prévost, des petites Sœurs du Sacré-Cœur, est tuée à Alger.
Les moines de Tibhirine sont Christian de Chergé, Luc Dochier, Christophe Lebreton, Michel Fleury, Bruno Lemarchand, Célestin Ringeard, Paul Favre-Miville.
Voici le communiqué des évêques.
« J’aimerais que ma communauté, mon Église, ma famille, se souviennent que ma vie était DONNÉE à Dieu et à ce pays. » Testament du Père Christian de Chergé.
Communiqué des évêques d’Algérie
La célébration de la béatification de Monseigneur Claverie et de ses 18 compagnons aura lieu le samedi 8 décembre 2018, Solennité mariale, au sanctuaire de Notre-Dame de Santa Cruz d’Oran.
C’est avec grande joie que nous vous communiquons cette bonne nouvelle pour notre Eglised’Algérie.
Nous exprimons notre reconnaissance au Père Thomas Georgeon ocso, postulateur de la cause. C’est lui, avec d’autres – dont le frère Giovani Bigotto (+), mariste -, qui a mené à bien tout le travail qui a permis d’en arriver là.
Il nous reste quelques semaines pour nous préparer à cette célébration, nous remémorer toute la vie et l’œuvre de nos 19 frères et sœurs en Algérie en faveur des petits, des malades, des hommes, des femmes et des jeunes algériens.
Le cardinal Angelo Becciu, Préfet de la Congrégation des causes des saints, a été désigné par le pape François pour être son Envoyé.
Monseigneur Pierre Claverie, Frère Henri Vergès, Soeur Paul-Hélène Saint-Raymond, Sœur Esther Paniagua Alonso, Sœur Caridad Álvarez Martín, Père Jean Chevillard, Père Alain Dieulangard, Père Charles Deckers, Père Christian Chessel, Sœur Angèle-Marie Littlejohn, Sœur Bibiane Leclercq, Sœur Odette Prévost, Frère Luc Dochier, Frère Christian de Chergé, Frère Christophe Lebreton, Frère Michel Fleury, Frère Bruno Lemarchand, Frère Célestin Ringeard, Frère Paul Favre-Miville nous sont donnés comme intercesseurs et modèles de vie chrétienne, d’amitié et de fraternité, de rencontre et de dialogue. Que leur exemple nous aide dans notre vie d’aujourd’hui.
Depuis l’Algérie, leur béatification sera pour l’Église et pour le monde, un élan et un appel pour bâtir ensemble un monde de paix et de fraternité.
+ Paul Desfarges, Archevêque d’Alger
+ Jean-Paul Vesco, Évêque d’Oran
+ John Mac William, Évêque de Laghouat-Ghardaia
1.     Jean-Marie Jehl, Administrateur Apostolique de Constantine et Hippone

Mercredi 12 septembre 2018
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/algerie-a-oran-beatification-des-19-martyrs-catholiques-le-8-decembre-2018/


Portraits des Frères Moines de Tibhirine assassinés en 1996. 
Oratoire du prieuré Notre-Dame de l'Atlas, Midelt, Maroc. 

Ordinary Trappist martyrs in Algeria gave extraordinary witness



November 20, 2018


VATICAN – After Islamic terrorists stormed the Algerian monastery he called home, Trappist Father Christian de Cherge felt compelled to put pen to paper and write down his testament.

Father de Cherge, prior of the Monastery of Notre Dame de l'Atlas, said he held no ill will to those who would eventually kill him. In his letter, written between Dec. 1, 1993, and Jan. 1, 1994, he said he knew extremists in the country followed a "caricature of Islam" and urged his loved ones to not confuse Muslim "religious tradition with the all-or-nothingness of the extremists."

"I do not see how I could rejoice that this people that I love should be globally blamed for my murder," the Trappist monk wrote.

The sense of impending doom felt by Father de Cherge would prove correct when he and six of his fellow Trappists – Fathers Christophe, Bruno and Celestin as well as Brothers Luc, Michel and Paul – were murdered in 1996 by members of the Armed Islamic Group in Tibhirine, Algeria.

More than 20 years after their martyrdom, the seven Trappist monks will be beatified along with 12 of their fellow martyrs who were killed between 1993 and 1996, while Algeria was locked in a 10-year armed conflict between government forces and extremist Islamic rebel groups.

Cardinal Angelo Becciu, prefect of the Congregation for Saints' Causes, will preside over the Dec. 8 Mass and beatification for the six women and 13 men in Oran, Algeria.

In anticipation of their long-awaited canonization, the Vatican publishing house, Libreria Editrice Vaticana, presented a new book on the lives of the Trappist martyrs: "Simply Christians: The Life and Message of the Blessed Martyrs of Tibhirine."

The book, written by Trappist Father Thomas Georgeon, postulator of the monks' canonization cause, and Francois Vayne, communications director for the Knights of the Holy Sepulchre, details the lives of the monks before their martyrdom.

In a video message shown during presentation of the new book Nov. 19, Father Georgeon said that while the church will formally recognize the sanctity of the seven Trappist martyrs, St. John Paul II recognized their holiness soon after their death.

Father Georgeon said the book's cover features a picture of a mosaic located in the Vatican's Redemptoris Mater Chapel: it pictures Father de Cherge, flanked by two martyrs of the church. He said he asked Jesuit Father Marko Rupnik, who designed the mosaic, how the Trappist monk was included in the final design.

Father Georgeon recalled Father Rupnik "told me that he met the Holy Father (St. John Paul) to present the project, but there were doubts of including Father Christian only three years after his death. The canonical process of his beatification had not begun."

"The Holy Father gave him a big pat on the back and told him, 'This monk must absolutely be included in the mosaic. You will see that he will obtain great graces for us.' It was a prophetic word from St. John Paul II, who was the first to spread the monks' reputation of holiness," the postulator said.

Vayne, who was born and raised in Algeria until his teens, told journalists the memory of his martyred friends continues to move him. He recalled often visiting the Tibhirine monastery, which "was the lung of the diocese."

Through their work in helping others and their witness in staying with their people despite the risks, the monks are a testament to the brotherhood that exists between Christians and Muslims, Vayne said.

Just as Pope Francis said that martyred Christians of different denominations share "an ecumenism of blood, we can also speak of a Muslim-Christian interreligious brotherhood of blood," Vayne said.

Cardinal Becciu, who wrote the book's preface, told Catholic News Service that the example of the Trappist martyrs teaches Christians today to be "strong, courageous, faithful and coherent" in the face of persecution and to give "themselves to the cross, even though going to the cross brings extreme consequences."

Recalling Father de Cherge's final testament, Cardinal Becciu said the martyred prior knew until the day he died how to distinguish between "the Islam that he knew and he experienced" and the beliefs of extremists who "betrayed Islam in its essence."

"He knew an Islam that was tolerant and, in being in contact with (Muslims), he saw them as respectful, friendly people who needed help. They were ready to help and receive (the monks) in their homes. So, he couldn't react by saying, 'All Muslims are that way' and give a global judgement," Cardinal Becciu told CNS.

Franciscan Father Giulio Cesareo, editorial director of the Vatican publishing house, said the lives of the Trappist martyrs detailed in the book also dispel the myth that the path to holiness is lived only by "people who do extraordinary things, who do a lot of penance, work so many miracles or who are out of the ordinary."

Although the monastic experience is something that not all Christians live, the Trappist martyrs "gave of themselves in what did" through their daily activities, which ranged from blacksmithing to providing medical care for their Algerian neighbors," Father Cesareo told CNS.

"This is a great message for all of us because, in the end, we think that saints are far away," he said. "Instead, we are all saints in the measure in which we live within this logic of giving ourselves (to others)."




Promulgation of Decrees of the Congregation for the Causes of Saints, 27.01.2018

Yesterday, 26 January, the Holy Father Francis received in audience His Eminence Cardinal Angelo Amato, S.D.B., prefect of the Congregation for the Causes of Saints. During the audience, the Supreme Pontiff authorized the same Congregation to promulgate the Decrees regarding:

- the miracle, attributed to the intercession of Blessed Nazaria Ignacia March Mesa (in religion: Nazaria Ignacia of Saint Teresa of Jesus), founder of the Congregation of the Missionary Crusaders of the Church; born in Madrid, Spain on 10 January 1889 and died in Buenos Aires, Argentina on 6 July 1943;

- the miracle, attributed to the intercession of the Venerable Servant of God Alphonse-Marie Eppinger (née: Elisabeth), founder of the Congregation of the Sisters of the Holy Redeemer; born in Niederbronn, France on 9 September and 1814 died there on 31 July 1867;

- the miracle, attributed to the intercession of the Venerable Servant of God Clelia Merloni, founder of the Institute of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus; born on 10 March 1861 in Forlì, Italy and died on 21 November 1930 in Rome;

- the miracle, attributed to the intercession of the Venerable Servant of God Maria Crocefissa dell’Amore Divino (née: Maria Gargani), founder of the Apostles of the Sacred Heart; born on 23 December 1892 I Morra Irpino, now Morra De Sanctis, Italy and died on 23 May 1973 in Naples, Italy;

- the martyrdom of the Servants of God Pierre-Lucien Claverie, of the Order of Preachers, Bishop of Oran, and 18 companions, men and women religious, killed in hatred of the Faith in Algeria from 1994 to 1996;

- the martyrdom of the Servant of God Veronica Antal, layperson, of the Franciscan Secular Order; born on 7 December 1935 in Nisiporeşti, Romania and killed in hatred of the Faith on 24 August 1958 in Hălăuceşti, Romania;

- the heroic virtues of the Servant of God Ambrosio Grittani, diocesan priest and founder of the Oblates of Saint Benedict Joseph Labre; born in Ceglie del Campo, Italy on 11 October 1907 and died on 30 April 1951 in Molfetta, Italy;

- the heroic virtues of the Servant of God Anne-Marie Madeleine Delbrêl, layperson; born in Mussidan, France on 24 October 1904 and died in Ivry-sur-Seine, France on 13 October 1964.



Cimetière du monastère de Tibhirine en Algérie où sont enterré les sept moines assassinés en 1996.


Beati 7 Martiri Trappisti di Tibhirine Beatificati nel 2018



+ Médéa, Algeria, 21 maggio 1996

Nella notte tra il 26 e il 27 marzo del 1996, il priore del monastero di Nostra Signora dell’Atlante a Tibhirine in Algeria, padre Christian de Chergé, venne rapito assieme a sei monaci. In precedenza, dopo un lungo discernimento seguito a una prima visita di alcuni uomini armati, i monaci avevano scelto di restare, per non abbandonare il popolo algerino e per restare fedeli al voto di stabilità previsto dal loro Ordine. Un comunicato del Gruppo Islamico Armato (GIA), datato 21 maggio 1996, annunciò la loro uccisione. I sette monaci sono stati inseriti nella causa che contava in tutto diciannove martiri uccisi in Algeria tra il 1994 e il 1996. La loro beatificazione è stata celebrata nella basilica di Nostra Signora di Santa Cruz a Orano, l’8 dicembre 2018, sotto il pontificato di papa Francesco. I resti mortali dei sette monaci (vennero ritrovate solo le teste) sono venerati nel cimitero del monastero di Nostra Signora dell’Atlante. La loro memoria liturgica è stata fissata all’8 maggio, data della nascita al Cielo di fratel Henri Vergès e di suor Paul-Hélène Saint-Raymond, i primi uccisi tra i diciannove martiri.

I Trappisti in Algeria

La presenza in Algeria dei monaci Cistercensi della Stretta Osservanza, detti anche Trappisti, rimonta al 1843, tredici anni dopo la conquista del Paese e l’annessione alla Francia metropolitana. 

Dodici monaci, provenienti dall’abbazia di Aiguebelle, si stabilirono a Staouéli, a nord-est di Algeri. Tuttavia, lo scarso rendimento del terreno, unitamente alla legge che sanciva la separazione tra Chiesa e Stato in Francia, li obbligò a tornare in Europa nel 1904. Fino al 1938 risedettero nell’abbazia di Maguzzano, vicino Brescia.

Nel 1934 iniziò la nuova vita della comunità intitolata a Nostra Signora dell’Atlante, o Notre Dame de l’Atlas (l’Atlante è la catena montuosa più imponente dell’Algeria), che, dopo varie vicissitudini, si stabilì a Tibhirine.

Il monastero affrontò la situazione che si venne a creare con le guerre d’indipendenza, che portarono alla creazione dell’Algeria come Stato a sé, ma rischiò in pari tempo di chiudere, a causa dell’età avanzata di gran parte dei monaci. Nel Capitolo Generale del 1964, infatti, era stato deciso che, se qualche altro monastero dell’Ordine non avesse voluto rilevare Nostra Signora dell’Atlante, avrebbe dovuto chiudere.

Grazie all’opposizione di monsignor Louis-Etienne Duval, vescovo di Algeri, la chiusura fu rinviata. L’arrivo di altri religiosi, soprattutto dai monasteri di Tamié e Aiguebelle, concretizzò la speranza del vescovo: il deserto sarebbe tornato a fiorire.


La comunità nei primi anni ‘90


Quando l’Algeria aveva cominciato a vivere i suoi “anni neri”, in cui le forze islamiste avevano preso il potere, la comunità di Tibhirine era così composta: padre Christian de Chergé, priore dal 1984; padre Christophe Lebreton, maestro dei novizi e cantore; fratel Luc Dochier, addetto alla cucina e al dispensario annesso al monastero; fratel Paul Favre-Miville, foresterario; padre Célestin Ringeard, organista e cantore; fratel Michel Fleury, lettore e aiutante in cucina; padre Amedée Noto; padre Jean-Pierre Schumacher.

Secondo la loro Regola, alternavano le ore di preghiera comunitaria a vari servizi. Qualcuno lavorava nell’orto, qualcun altro curava i malati, qualcun altro ancora accoglieva i visitatori che cercassero pace e ristoro, o anche solo una parola di conforto.


Le prime minacce


La vita dei monaci venne turbata quando le notizie di aggressioni e uccisioni cominciarono a moltiplicarsi. Il 14 dicembre 1993, a Tamesguida, vennero sgozzati dodici croati cristiani. I monaci li conoscevano perché venivano da loro a celebrare la Pasqua. L’accaduto seguiva di due settimane l’ultimatum lanciato dal Gruppo Islamico Armato (GIA), che aveva preso il potere: tutti gli stranieri dovevano lasciare l’Algeria, pena la morte.

La notte del 24 dicembre 1993, alcuni uomini armati si presentarono alla porta del monastero e domandarono di vedere il superiore. Fratel Paul, che aveva aperto, andò a cercare padre Christian, il quale parlò col capo del gruppetto, Sayah Attiyah.

Le condizioni da lui poste, ovvero che i monaci dessero loro dei soldi, che il loro medico, ovvero fratel Luc, venisse a curare i loro malati e che dessero anche delle medicine, non vennero accettate tutte dal priore, che comunque riferì che avrebbero potuto venire al dispensario del monastero. Fece poi notare all’uomo che stavano per celebrare la nascita del Principe della Pace, ovvero il Natale di Gesù. Gli armati si allontanarono, dopo aver chiesto una parola d’ordine e aver minacciato di tornare. 


La preparazione alla morte


I monaci erano salvi, ma non al sicuro. Si sentivano come presi tra due fuochi: da una parte quelli che chiamavano “fratelli della montagna”, ovvero gli islamisti, e i “fratelli della pianura”, ovvero i militari e le forze di sicurezza dell’esercito algerino.

Ciascuno di essi, a modo proprio, si preparò alla morte. Dopo un lungo discernimento, guidato da padre Christian, accettarono di restare, per non abbandonare gli algerini, di cui si sentivano profondamente fratelli. Questo per loro era strettamente collegato al voto di stabilità, tipico dell’Ordine trappista.

I monaci furono poi raggiunti da padre Bruno Lemarchand, superiore del monastero annesso di Fès, arrivato per l’elezione del nuovo priore, prevista per il 31 marzo 1996.


Il rapimento e il martirio


Nella notte tra il 26 e il 27 marzo 1996, vennero rapiti sei monaci, compreso il priore ed esclusi padre Amedée, padre Jean-Pierre e un ospite del monastero. Dopo un mese, un comunicato del Gruppo Islamico Armato (GIA) riferì che i rapiti erano ancora vivi, ma conteneva la minaccia di sgozzarli se non fossero stati liberati alcuni terroristi detenuti.

Il 30 aprile venne consegnata all’ambasciata di Francia ad Algeri un’audiocassetta, sulla quale erano registrate le voci dei sette monaci. Non ci furono altre notizie fino al 23 maggio: un ulteriore comunicato, il numero 44, datato 21 maggio, riferì che ai monaci era stata tagliata la gola.

Il 30 maggio le loro spoglie vennero ritrovate sul ciglio della strada per Médéa. Si trattava, però, solo delle teste: i corpi rimasero introvabili. Le esequie dei sette monaci si svolsero il 2 giugno 1996 nella basilica di Nostra Signora d’Africa ad Algeri, insieme a quelle del cardinal Léon-Étienne Duval, arcivescovo emerito di Algeri, morto per cause naturali. I resti mortali dei monaci vennero sepolti nel cimitero monastico di Tibhirine.


Fama di santità e prime fasi della causa di beatificazione e canonizzazione


Il 29 maggio 1996 il quotidiano francese “La Croix” pubblicò il testamento spirituale di padre Christian, d’accordo con i suoi familiari. Col tempo, divenne uno dei testi più famosi e citati della spiritualità del Novecento cattolico. Vennero poi pubblicati gli scritti anche degli altri monaci, specie gli appunti personali di fratel Luc e il diario, con le poesie, di padre Christophe.

Già nel 2000 si prospettò l’avvio della loro causa di beatificazione e canonizzazione, ma erano passati quattro anni dalla loro morte, mentre le normative canoniche prevedevano che ne trascorressero almeno cinque. Fu però scelto che la causa venisse compresa in quella che contava in tutto diciannove religiosi, tutti uccisi in Algeria dal 1994 al 1996, l’ultimo dei quali fu il vescovo di Orano, monsignor Pierre-Lucien Claverie.

La causa, denominata quindi “Pierre Claverie e diciotto compagni”, si è quindi svolta presso la diocesi di Orano a partire dal 5 ottobre 2007. In precedenza, il 5 luglio 2006, era stato ottenuto il trasferimento dal Tribunale ecclesiastico di competenza per i Servi di Dio morti nel territorio della diocesi di Algeri. La Santa Sede aveva invece rilasciato il nulla osta il 31 marzo 2007.


Il film «Uomini di Dio» e le altre opere artistiche


La vicenda dei sette monaci di Tibhirine, intanto, era diventata il soggetto per un film. «Uomini di Dio» (in originale «Des hommes et des dieux», «Uomini e dèi»), diretto da Xavier Beauvois e realizzato da professionisti, uscì nel 2010 in molti Paesi del mondo, ottenendo un notevole successo di pubblico e di critica.

Oltre al film, hanno cominciato a essere realizzati monumenti, cappelle, targhe, altari, stele, vetrate, dipinti, sculture, libri d’arte, opere musicali, di teatro, poesie e mostre in molte parti del mondo, specie in Francia e nei luoghi di presenza dei Trappisti.


Il riconoscimento del martirio e la beatificazione


La conclusione dell’inchiesta diocesana si è svolta nell’ottobre 2012. Gli atti dell’inchiesta sono stati convalidati il 15 febbraio 2013. La “Positio super martyrio” è stata presentata nel luglio 2016.

I Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi hanno esaminato la “Positio” il 30 maggio 2017, mentre i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione hanno emesso il loro parere positivo il 16 gennaio 2018.

Dieci giorni dopo, il 26 gennaio, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui monsignor Claverie e i suoi diciotto compagni potevano essere dichiarati martiri.

Il rito della beatificazione si è svolto l’8 dicembre 2018 a Orano, nella basilica di Nostra Signora di Santa Cruz (Santa Cruz è un quartiere di Orano, fondato da immigrati spagnoli). A presiederlo come inviato del Santo Padre, il cardinal Giovanni Angelo Becciu, successore del cardinal Amato come Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi.

La memoria liturgica dei diciannove Beati, compresi i sette monaci, è stata fissata all’8 maggio, data della nascita al Cielo di fratel Henri Vergès e di suor Paul-Hélène Saint-Raymond, i primi che furono uccisi.


Il monastero di Tibhirine oggi


Nel 2001 i Trappisti lasciarono il monastero di Tibhirine, affidato al vescovado di Algeri. Si trasferirono in Marocco, dove già avevano la piccola comunità di Fès e dove padre Christian e gli altri avevano preventivato di fuggire, per non tornare in Francia, se la situazione fosse peggiorata.

Dal 2001 al 2016 padre Jean-Marie Lassausse, della Mission de France, abitò nel monastero, collaborando con i vicini algerini nella coltivazione dei terreni agricoli e accogliendo pellegrini e visitatori. Dal 15 agosto 2016 si è insediata una piccola comunità del movimento Chemin Neuf, che continua la stessa missione. 


Le singole schede


Contrariamente all’uso di questo sito, nel corpo del testo delle singole schede anche i nomi religiosi (per quelli che hanno cambiato il nome di Battesimo) sono stati lasciati in francese, non italianizzati, perché i singoli Beati sono più noti in questo modo.

97740 - Christian de Chergé, sacerdote, 59 anni

97741 - Luc (Paul) Dochier, religioso, 82 anni

97742 - Christophe Lebreton, sacerdote, 45 anni

97743 - Bruno (Christian) Lemarchand, sacerdote, 66 anni

97744 - Michel Fleury, religioso, 52 anni

97745 - Célestin Ringeard, sacerdote, 62 anni

97746 - Paul Favre-Miville, religioso, 57 anni


Autore: Emilia Flocchini




Promulgazione di Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi, 27.01.2018


Ieri, 26 gennaio, il Santo Padre Francesco ha ricevuto in udienza Sua Eminenza Rev.ma il Card. Angelo Amato, S.D.B., Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. Durante l’Udienza, il Sommo Pontefice ha autorizzato la medesima Congregazione a promulgare i Decreti riguardanti:

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Beata Nazaria Ignazia March Mesa (in religione: Nazaria Ignazia di Santa Teresa di Gesù), Fondatrice della Congregazione delle Suore Misioneras Cruzadas de la Iglesia; nata a Madrid (Spagna) il 10 gennaio 1889 e morta a Buenos Aires (Argentina) il 6 luglio 1943;

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Alfonsa Maria Eppinger (al secolo: Elisabetta), Fondatrice della Congregazione delle Suore del Santissimo Salvatore; nata a Niederbronn (Francia) il 9 settembre 1814 e ivi morta il 31 luglio 1867;

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Clelia Merloni, Fondatrice dell’Istituto delle Apostole del Sacro Cuore di Gesù; nata il 10 marzo 1861 a Forlì (Italia) e morta il 21 novembre 1930 a Roma;

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Maria Crocefissa dell'Amore Divino (al secolo: Maria Gargani), Fondatrice delle Apostole del Sacro Cuore; nata il 23 dicembre 1892 a Morra Irpino, oggi Morra De Sanctis (Italia) e morta il 23 maggio 1973 a Napoli (Italia);

- il martirio dei Servi di Dio Pietro Claverie, dell’Ordine dei Frati Predicatori, Vescovo di Oran, e 18 Compagni, Religiosi e Religiose; uccisi, in odio alla Fede, in Algeria dal 1994 al 1996;

- il martirio della Serva di Dio Veronica Antal, Laica, dell’Ordine Francescano Secolare; nata il 7 dicembre 1935 a Nisiporeşti (Romania) e uccisa in odio alla Fede il 24 agosto 1958 a Hălăuceşti (Romania);

- le virtù eroiche del Servo di Dio Ambrosio Grittani, Sacerdote diocesano e Fondatore delle Oblate di San Benedetto Giuseppe Labre; nato a Ceglie del Campo (Italia) l’11 ottobre 1907 e morto il 30 aprile 1951 a Molfetta (Italia);

- le virtù eroiche della Serva di Dio Anna-Maria Maddalena Delbrêl, Laica; nata a Mussidan (Francia) il 24 ottobre 1904 e morta a Ivry-sur-Seine (Francia) il 13 ottobre 1964.

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