Saint Athanase Bazzekuketta
Martyr en Ouganda (✝ 1886)
Il fait partie des martyrs en Ouganda.
À Nakiwubo en Ouganda, l’an 1886, saint Athanase Bazzekuketta, martyr. Il était un des pages du roi, récemment baptisé et brûlant du désir du martyre. Pendant qu’on le conduisait, avec les autres, vers le lieu du supplice, il demanda aux bourreaux de le tuer sur le champ et, percé de coups, il acheva son martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11739/Saint-Athanase-Bazzekuketta.html
Saint Charles
Lwanga (in the center) and his 21 followers.
Der Heilige Karl
Lwanga (in der Mitte) und seine 21 Anhänger.
De Hillige Korl
Lwanga (in de Merr) un siene 21 Folgers.
Saints Martyrs de l’Ouganda
Martyrologe Romain : Mémoire
des saints Charles Lwanga et ses douze compagnons : les
saints Mbaga Tuzindé, Bruno Serunkerma, Jacques Buzabaliawo, Kizito, Ambroise
Kibuka, Mgagga, Gyavira, Achille Kiwanuka, Adolphe Ludigo Mkasa, Mukasa
Kiriwawanvu, Anatole Kiriggwajjo ; Luc Banabakintu, martyrs en Ouganda
l’an 1886. Âgés de 14 à 30 ans, ils faisaient partie du groupe des pages ou de
la garde du roi Mwanga. Néophytes et fermement attachés à la foi catholique,
ils refusèrent de se soumettre aux désirs impurs du roi et furent soit égorgés
par l’épée, soit jetés au feu sur la colline Nemugongo.
Avec eux sont commémorés neuf
autres martyrs : les saints Joseph Mukasa Balikuddembe, Denis
Sebuggwawo, André Kaggwa, Pontien Ngondwe, Athanase Bazzekuketta, Gonzague
Gonza, Matthias Kalemba, Noé Mawaggali, Jean-Marie Muzei. qui subirent le martyre
dans la même persécution, à des jours différents, entre 1885 et 1889.
SOURCE : http://dioceseobala.net/
QUI SONT LES MARTYRS DE L’OUGANDA ?
Charles Lwanga et ses compagnons martyrs de l'Ouganda/
Wikipédia
Le 3 juin, l’Église catholique commémore 22 martyrs
africains torturés puis tués en Ouganda entre 1885 et 1887, sous le règne du
roi Mwanga. Qui sont-ils ?
De nombreuses paroisses en Afrique ont comme saints
patrons les Martyrs de l’Ouganda fêtés le 3 juin.
Voici leur histoire.
L’évangélisation du Buganda (sud de l’actuel Ouganda)
commence en 1879.
Deux Missionnaires d’Afrique (Pères blancs), Simon
Lourdel et Léon Livinhac arrivent à Entebbé (ancienne capitale d’Ouganda) et
sont pacifiquement reçus par le roi, Mutesa qui les autorise à ouvrir un
catéchuménat, préparant au baptême quelques autochtones. Les pères Lourdel et
Livinhac baptisent alors quelques catéchumènes mais également des enfants
agonisant suite à une épidémie de variole. Ils quittent ensuite Entebbé de 1882
à 1885, pressentant déjà la persécution.
Joseph Mukasa
À la mort du roi Mutesa, son fils Mwanga est, a
priori, favorable au christianisme et demande aux missionnaires de revenir
après trois ans d’exil. Aidés par les nouveaux baptisés, notamment Joseph
Mukasa, intendant du roi, les missionnaires continuent leur évangélisation.
Mais leurs activités commencent à gêner le premier ministre ainsi que
dignitaires locaux. Ils finissent par convaincre le roi que les chrétiens
ourdissaient un complot dans le but de le renverser.
Joseph Mukasa est la première victime de la
persécution du roi Mwanga contre les catholiques. Il est décapité et son corps,
brûlé le 15 novembre 1885. Le tyran espérait décourager tous les néophytes en
tuant leur chef. Mais rien n’y fait. Le lendemain du martyre de Joseph, 12
catéchumènes demandent le baptême et 500 autres sont baptisés la même semaine.
Denis Sebuggwao, André Kaggwa, Achille Kiwanuka,
Pontien Ngondwe
Le 25 mai 1886, le roi Mwanga, égorge un page de 14
ans, Denis Sebuggwao, après avoir été informé qu’il apprenait la catéchèse. Le
26 mai, il déclare ouverte la persécution contre les chrétiens. André Kaggwa,
un autre page est amputé puis tué.
Le même jour, le roi ordonne que tous les pages
chrétiens soient brûlés vifs. En plus de Joseph, Denis et André, Achille
Kiwanuka, un clerc qui servait à la cour du roi, et 14 autres pages sont
condamnés à mort. Alors qu’ils marchaient, attachés les uns autres, ils rencontrèrent
un jeune nommé Pontien Ngondwe. « Tu sais prier ? », lui demanda l’un des
bourreaux qui lui trancha la tête à sa réponse par l’affirmative.
Charles Lwanga, Kizito
Les condamnés sont livrés au feu le 3 juin.
Charles Lwanga, un des 22 martyrs, est un grand
athlète d’une vigueur peu commune. Le roi lui a confié un groupe de pages à qui
il enseigne, en cachette, le catéchisme. Le roi décide de le brûler à part,
d’une manière particulièrement cruelle.
Quand le bourreau alluma le feu, pour brûler les pieds
de Charles, celui-ci lui dit : « tu me brûles, mais c’est comme si tu versais
de l’eau pour me laver ! » Lorsque les flammes attaquèrent la région du cœur,
avant d’expirer, Charles murmura : « Mon Dieu ! mon Dieu ! »
L’un des martyrs les plus connus est Kizito, 13 ans,
page du roi, le plus jeune du groupe. « Donne-moi la main : j’aurai moins peur
», dit-il à Charles Lwanga, dans l’attente du bûcher.
« C’est ici que nous verrons Jésus ! », s’exclamait un
autre. Pendant qu’on les brûlait, les martyrs récitaient le « Notre Père ». On
sut qu’ils étaient morts quand cessa leur prière.
Jean-Marie Muzei et les autres martyrs
Le dernier des martyrs est Jean-Marie Muzei. Il se
livre lui-même au roi, las de se cacher pour vivre sa foi. Il est décapité le
27 janvier 1887 et son corps jeté dans un marécage.
Les autres martyrs de l’Ouganda sont : Adolphe Ludigo
Mkasa, Ambroise Kibuka, Anatole Kiriggwajjo, Athanase Bazzekuketta, Bruno
Seronuma, Jacques Buzabali, Gonzague Gonza, Gyavira, Luc Banabakintu, Matthias
Kalemba, Mbaya Tuzinde, Mgagga, Mukasa Kiriwanwu, Noé Mawaggali.
En plus des 22 martyrs catholiques 23 chrétiens
anglicans sont tués dans la même période.
Le 16 août 1912, le pape saint Pie X déclare
vénérables les Charles Lwanga et ses compagnons. Ils sont béatifiés le 6 juin
1920, puis canonisés le 18 octobre 1964.
Saint Kizito et Saint Charles Lwanga sont proclamés
patrons de la jeunesse africaine.
Lucie Sarr
Source: africa.la-croix
SOURCE : https://mafr.net/nouvelles-en-details/2020-11-02/ouganda_140
Les Saints Martyrs de l'Ouganda
Ces Saints habitaient une contrée au milieu de
l'Afrique, appelée Ouganda. Personne n'y avait jamais prononcé le nom de Dieu
et le démon y régnait par l'esclavage, la sorcellerie et le cannibalisme. Deux
Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac débarquèrent un jour chez ces
pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt au roi Mutesa qui les
accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.
Les dévoués missionnaires se faisaient tout à tous en
rendant tous les services possibles. Sept mois à peine après l'ouverture du
catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes d'être préparés au
baptême. Le roi Mutesa s'intéressait à ce que prêchaient les Pères, mais leur
prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et des Arabes qui
pratiquaient le commerce des Noirs.
Pressentant la persécution, les Pères Lourdel et
Livinhac baptisèrent les indigènes déjà préparés et se retirèrent au sud du lac
Victoria avec quelques jeunes Noirs qu'ils avaient rachetés. Comme la variole
décimait la population de cette contrée, les missionnaires baptisèrent un grand
nombre d'enfants près de mourir.
Après trois ans d'exil, le roi Mutesa vint à mourir.
Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion, rappela les Pères Blancs au
pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise qui n'avait rien oublié des
multiples bienfaits des missionnaires, accueillait triomphalement les Pères
Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu'ils avaient baptisés avant de partir, en
avaient baptisé d’autres ; l'apostolat s'avérait florissant. Le ministre
du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du chef des pages,
Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.
Ami et confident du roi, supérieurement doué, Joseph
aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais sa seule ambition était
de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements du Christ. Le ministre
persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient s'emparer de son trône ;
les sorciers insistaient pour que les prétendus conspirateurs soient
promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses accusations et fit brûler
Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.
« Quand j'aurai tué celui-là, dit le tyran, tous
les autres auront peur et abandonneront la religion des Pères ». Contrairement
à ces prévisions, les conversions ne cessèrent de se multiplier. La nuit qui
suivit le martyre de Joseph, douze catéchumènes sollicitèrent la grâce du
baptême. Cent cinq autres catéchumènes furent baptisés dans la semaine qui
suivit la mort de Joseph, parmi lesquels figuraient onze des futurs martyrs.
Le 25 mai 1886, six mois après l'odieux meurtre de
Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de ses pages, nommé Denis, âgé
de quatorze ans. En l'interrogeant, Mwanga apprit qu'il étudiait le catéchisme
avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage, il l'égorgea avec sa lance
empoisonnée. Les bourreaux l'achevèrent le lendemain matin, 26 mai, jour où le
despote déclara officiellement la persécution ouverte contre les chrétiens.
Le même jour, Mwanga fit mutiler et torturer le jeune
Honorat, mit la cangue au cou à un néophyte appelé Jacques qui avait essayé
autrefois de le convertir à la religion chrétienne. Ensuite, il fit assembler
tous les pages chrétiens et ordonna qu'on les amena pour être brûlés vifs sur
le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher en compagnie des autres
martyrs, le 3 juin 1886, fête de l'Ascension.
« On avait lié ensemble les jeunes de 18 à 25
ans, écrira le Père Lourdel ; les enfants étaient également liés, et si
étroitement serrés les uns près des autres qu'ils ne pouvaient marcher sans se
heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette bousculade comme s'il eût
été en train de jouer avec ses compagnons ». Ils sont en tout quinze
catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On compte
officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre
s'échelonne de l'année 1885 à 1887.
Le groupe des condamnés marchait vers le lieu de leur
supplice, lorsqu'ils rencontrèrent un Noir nommé Pontien. « Tu sais
prier ? » questionna le bourreau ; sur la réponse affirmative de
Pontien, le bourreau lui trancha la tête d'un coup de lance. C'était le 26 mai
1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de
force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une
longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs
arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d'une centaine,
répartirent les prisonniers entre eux.
Les cruels exécuteurs travailleront jusqu'au 3 juin
afin de rassembler tout le bois nécessaire au bûcher. Les prisonniers doivent
donc attendre six longues journées de privations et de souffrances, nuits de
froid et d'insomnie, mais plus encore d'ardentes prières, avant que la mort ne
vienne couronner leur héroïque combat. Le martèlement frénétique des tam-tams
qui se fit entendre toute la nuit du 2 juin indiqua aux martyrs qui
languissaient, garrottés dans des huttes, que l'immense brasier de leur suprême
holocauste s'allumerait très bientôt.
Charles Lwanga, magnifique athlète d'une vigueur peu
commune, à qui le roi avait confié un groupe de pages auxquels il avait
enseigné le catéchisme en cachette, fut séparé de ses compagnons afin d'être
brûlé à part, d'une manière particulièrement atroce. Le bourreau alluma les
branchages de manière à ne brûler d'abord que les pieds de sa victime.
« Tu me brûles, dit Charles, mais c'est comme si tu versais de l'eau pour
me laver ! » Lorsque les flammes attaquèrent la région du cœur, avant
d'expirer, Charles murmura : « Mon Dieu ! Mon Dieu ! »
Comme le groupe des martyrs avançait vers le bûcher,
un cri de triomphe retentit : Nwaga, le fils du chef des bourreaux, avait
réussi à s'enfuir de la maison pour voler au martyre ! Il bondissait de
joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On l'assomma d'abord d'un
coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans des claies de roseaux
pour devenir dans un instant la proie des flammes.
Après leur avoir brûlé les pieds, ils reçurent la
promesse d'une prompte délivrance s'ils renonçaient à la prière. Mais ces héros
ne craignaient pas la mort de leur corps et devant leur refus catégorique
d'apostasier, on commença à incendier le bûcher. Par-dessus le crépitement du
brasier et les clameurs des bourreaux sanguinaires, la prière des saints
martyrs s'éleva calme, ardente et sereine : « Notre Père qui êtes aux
cieux... » On sut qu'ils étaient morts lorsqu'ils cessèrent de prier.
Le dernier des martyrs s'appelait Jean-Marie.
Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde, il désirait ardemment
mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui essayaient de le
dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d'aller voir le roi Mwanga. Nul ne
le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit décapiter et jeter
dans un étang.
La dévotion populaire aux martyrs de l'Ouganda prit un
essor universel, après que saint Pie X les proclama Vénérables, le 16 août
1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils reçurent les honneurs
de la canonisation, le 18 octobre 1964. Tiré de Marteau de Langle de Cary,
1959, tome II, p. 305-308 -- Vivante Afrique, No 234 - Bimestriel - Sept - Oct.
- 1964. Ils sont fêtés le 3 juin.
Source : http://christroi.over-blog.com
Prière Litanique aux Saints Martyrs d'Ouganda
O Jésus, notre Seigneur et Rédempteur, à travers votre
passion et la mort nous Vous adorons et vous louons par Votre douloureuse
passion et Votre mort.
Sainte Marie, Mère et Reine des Martyrs, obtenez-nous
la sanctification par l'offrande de nos souffrances.
Saints Martyrs, disciples du Christ souffrant,
obtenez-nous la grâce de vous imiter.
Saint Joseph Balikuddembe, premier martyr de
l'Ouganda, qui a inspiré et encouragé Nephyte, obtenez-nous l'esprit de vérité
et de justice.
Saint Charles Lwanga, patron de la jeunesse et de
l'Action catholique, obtenez-nous une foi ferme et zélée.
Saint Matthias Mulumba, idéal chef et disciple du
Christ doux et humble de cœur, obtenez-nous une douceur chrétienne.
Saint Denis Sebuggwawo, rempli zèle pour la foi
chrétienne et renommé pour votre modestie, obtenez-nous la grâce de rester
modestes.
Saint André Kaggwa, modèle des catéchistes et des
enseignants, obtenez-nous, un grand amour pour l'enseignement du Christ.
Saint Kizito, enfant resplendissant de la pureté et de
joie chrétienne, obtenez-nous le don de la joie des enfants de Dieu.
Saint Gyaviira, brillant modèle du pardon,
obtenez-nous la grâce de pardonner à ceux qui nous blessent et nous offensent.
Saint Mukasa, fervent catéchumène qui avez reçu le
baptême de sang, obtenez-nous de toujours persévérer dans la Foi jusqu'à la
mort.
Saint Adolphe Ludigo, remarquable par votre service
envers le Seigneur et par votre esprit de service aux autres, obtenez-nous
l'amour du service désintéressé.
Saint Anatole Kiriggwajjo, humble serviteur préférant
une vie pieuse aux honneurs terrestres, obtenez-nous de préférer l'amour de la
piété aux choses terrestres.
Saint Ambroise Kibuuka, jeune homme plein de joie et
d'amour du prochain, obtenez-nous la grâce d'une charité fraternelle.
Saint Achille Kiwanuka, qui pour l'amour du Christ
avez détesté les vaines pratiques superstitieuses, obtenez-nous une sainte
haine de ces pratiques.
Saint Jean Muzeeyi, conseiller sage et prudent, réputé
pour la pratique des œuvres de miséricorde, d'obtenir pour nous l'amour des
œuvres de miséricorde.
Bienheureux Jildo Irwa et le bienheureux Daudi Okello
qui avez donné vos vies pour la propagation de la foi catholique, obtenez-nous
un zèle ardent pour la propagation de la foi catholique.
Saint Pontaianus Ngondwe, soldat fidèle, désirant la
couronne du martyre, obtenez nous la grâce d'être toujours fidèle à notre
devoir.
Saint
Athanase Bazzekuketta, fidèle gardien du trésor royal, obtenez-nous l'esprit de
responsabilité.
Saint Mbaaga, qui a préféré la mort aux persuasions de
vos parents ; obtenez-nous de suivre généreusement la grâce divine.
Saint Gonzague Gonza, rempli de sympathie pour les
prisonniers, et tous ceux qui sont en difficulté, obtenez-nous un esprit
miséricordieux.
Saint Noé Mawaggali, humble travailleur et amoureux de
la pauvreté évangélique, obtenez-nous un grand amour de la pauvreté
évangélique.
Saint Luc Baanabakintu, qui a ardemment souhaité
imiter le Christ souffrant le martyre, obtenez-nous l'amour pour notre patrie.
Saint Bruno Serunkuuma, le soldat qui a donné un
exemple de repentir et de tempérance, obtenez-nous une vie de repentir et
tempérance.
Saint Mugagga, jeune homme reconnu pour votre
chasteté héroïque, obtenez-nous la persévérance dans la chasteté.
Saint Martyrs, fermes et courageux dans la fidélité à
la véritable Église du Christ, aidez-nous à être toujours fidèles à la
véritable Église du Christ.
Prions : O Seigneur Jésus-Christ, qui a
merveilleusement renforcé les Saint Martyrs de l'Ouganda, Charles Lwanga,
Matthias Mulumba, les Bienheureux Jildo Irwa et Daudi Okello et tous leurs
compagnons, et qui nous les avez donné comme exemples de foi et de courage, de
chasteté, de charité et de fidélité ; faites, nous vous en supplions, que,
par leur intercession, les même vertus croissent en nous, pour que nous
méritions ainsi de devenir propagateurs de la vraie foi. Vous qui vivez et
régnez avec le Père, dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et pour les
siècles et les siècles. Amen.
Source : http://imagessaintes.canalblog.com
SOURCE : http://laviedesparoisses.over-blog.com/2019/06/les-22-martyrs-de-l-ouganda.html
Saint Antanansio
Bazzekuketta
- 27 May
- 3 June as one of the Martyrs of Uganda
- hacked to pieces on 27 May 1886 at Nakivubo, Uganda
- 29 February 1920 by Pope Benedict XV (decree of martyrdom)
Namugongo Martyrs’ Shrine, Uganda (1973). Architect: Justus Dahinden, Zurich
Wallfahrtskirche in Namugongo, Uganda (1973)
Eglise de pèlerinage à Namugongo, Uganda (1973)
ATHANASIUS BAZZEKUKETTA
Bazzekuketta’s early life and how he joined Christianity
Mwanga
appoints Bazzekuketta his treasurer
The
heroism and death of Bazzekuketta
Bazzekuketta’s early life and how he joined Christianity
Bazzekuketta, another page who served both Muteesa and Mwanga was the second of the eleven children of Kafeero Kabalu Sebaggala of the Monkey (Nkima) clan and Namukwaya of the Buffalo (Mbogo) clan. Bazzekuketta is first heard of as belonging to the household of Sembuzzi, the chief chosen by Stanley to command his escort on his journey through Bunyoro, the same who later deserted and ab¬sconded with one hundred and eighty pounds of beads. He was known as Sembuzzi's brother-in-law although actually a nephew-in-¬law, one of Sembuzzi's wives, Namuddu, a sister of Ddumba, being his aunt. The name Bazzekuketta, which means they-have-come-¬to-see-whether- their-brother-in -law- treats-them-well-or-ill, was given him when he first joined Sembuzzi's household; there is no informa¬tion about his original name, nor any certainty about the place of his birth.
It was while he was still at Sembuzzi's that Bazzekuketta caught the small-pox that left its scars upon his face and, in the throes, of the sickness, was approached by Raphael Sembuya, one of his com¬panions, with the suggestion that baptism was the only remedy for his illness. He agreed to be baptized and was taught the Sign of the Cross and other prayers but not then given the sacrament, as he began to mend. This incident illustrates the charity shown by these early Baganda Christians and their zeal for sharing the good-tidings with others. It also provides an object-lesson for the complacent Christian who considers his religion to be a purely private and per¬sonal matter between himself and God.
After his recovery, Bazzekuketta persevered with the study of the Catholic religion and, on entering the Kabaka's service, evidently in a humble capacity because he was nicknamed Bisasiro (Rubbish) by his companions, he found there able instructors in Joseph Mukasa, Jean-Marie Muzeeyi and, later, Charles Lwanga. He could also often be found sitting at the feet of Andrew Kaggwa in the latter's com¬pound at Nateete and, later, at Kigoowa.
Bazzekuketta, who was about twenty at the time of his martyrdom, was one of Muteesa's pages re-appointed by Kabaka Mwanga. He was then put in charge of the Kabaka's ceremonial robes and ornaments, to keep them clean and polished, and also had the duty of polishing the palace mirrors.
Mwanga appoints Bazzekuketta his treasurer
Bazzekuketta was one of the pages served King Muteesa I and later reappointed by King Mwanga after the death of Muteesa. He was a clean, orderly, faithful and obedient young man of about twenty years of age.
Because of his sleekness, he was selected to be in charge of the king's ceremonial robes and ornaments. Athanasius was chosen to be in charge of the king's treasury of money and ivory, in spite of the fact that he was still young.
It is crystal clear that Athanasius' trustworthiness was so great that it drew the king's confidence in him to the extent of entrusting his treasury and other property with this young man.
The heroism and death of Bazzekuketta
Immediately after his condemnation by the Kabaka, while being led to the executioners' quarters for detention, he had remarked, 'So you want us to bite through the stocks (i.e. keep us in prison)? Are you not going to kill us? We are the Kabaka's meat. Take us away and kill us at once!'
'This fellow talks as if he longs for death,' said one of the execu¬tioners, hitting him with a stick.
When taken out of prison at Munyonyo, Bazzekuketta again objected to the delay: 'The Kabaka ordered you to put us to death. Where are you taking us? Why don't you kill us here?'
Perhaps the sight of Ngondwe's blood, which Denis Kamyuka says they saw on the road, encouraged the youth to hope that he could at last goad the executioners into granting him the martyr's crown, for at Ttaka Jjunge, near the residence of Kulekaana, he stopped and sat himself down on the road, exclaiming, 'I am not going to walk after death all the way to Namugongo. Kill me here!'
The guards laid about him with sticks until he said, 'Very well!
You can stop beating me. I will march. I was only thinking that you would kill me here.'
The prisoners reached Mmengo late in the evening, and were lodged for the night in the executioners' encampment.
In the morning, the executioners informed them that they intended putting one of them to death at the near-by execution- site, where Joseph Mukasa had met his death some six months earlier. Immediately, Athanasius Bazzekuketta, still thirsting for martyrdom, volunteered. 'Take me!' he exclaimed. Mukaajanga, who had been informed of the youth's behaviour on the previous evening, gave his assent. 'Since he has given you trouble,' he said to his assistants, 'go and kill him at once. Later on the Kabaka might remember (i.e. pardon) him.'
Athanasius was promptly taken to the spot at the foot of Mmengo Hill, just at the back of the present Nakivubo Stadium, and there hacked to pieces, his executioners chanting, as they went about their task, 'The gods of Kampala will rejoice'. Thus died the fifth of the Blessed Martyrs of Uganda, on the morning of 27 May 1886, aged about twenty.
Having butchered the gallant Bazzekuketta and granted him the martyr’s crown which he had craved with such holy impatience, the group of executioners returned to their other victims and glee¬fully told them what they had done. 'The Christians,' they said, 'are getting what they deserve; they are simply asking for death.' Far from being dismayed by the gruesome recital, their prisoners said to one another, 'Our friend Athanasius has proved his courage; he did not shrink from laying down his life in God's cause. Let us be brave like him!' The cortege was then assembled and, shortly after, set out on what was to be for most of the prisoners their last journey on earth, the journey to Namugongo.
SOURCE : http://www.ugandamartyrsshrine.org.ug/martyrs.php?id=9