samedi 27 mai 2017

Saint ATHANASE (ANTANANSIO, ATHANASIUS, ATANASIO) BAZZEKUKETTA, martyr


Saint Athanase Bazzekuketta

Martyr en Ouganda ( 1886)

Il fait partie des martyrs en Ouganda.

À Nakiwubo en Ouganda, l’an 1886, saint Athanase Bazzekuketta, martyr. Il était un des pages du roi, récemment baptisé et brûlant du désir du martyre. Pendant qu’on le conduisait, avec les autres, vers le lieu du supplice, il demanda aux bourreaux de le tuer sur le champ et, percé de coups, il acheva son martyre.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11739/Saint-Athanase-Bazzekuketta.html

Saint Charles Lwanga (in the center) and his 21 followers.

Der Heilige Karl Lwanga (in der Mitte) und seine 21 Anhänger.

De Hillige Korl Lwanga (in de Merr) un siene 21 Folgers.


Saint Athanase BAZZEKUKETTA

Nom: BAZZEKUKETTA
Prénom: Athanase
Pays: Ouganda

Naissance:
Mort: 27.05.1886  à Nakiwubo
Etat: Laïc  -  Martyr du Groupe des 22 martyrs de l’Ouganda
 2
Note: Thésaurier royal. Baptisé en 1885.

Béatification: 06.06.1920  à Rome  par Benoît XV
Canonisation: 18.10.1964  à Rome  par Paul VI
Fête: 3 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1964 col.1345-1352

Saints Martyrs de l’Ouganda

Martyrologe Romain : Mémoire des saints Charles Lwanga et ses douze compagnons : les saints Mbaga Tuzindé, Bruno Serunkerma, Jacques Buzabaliawo, Kizito, Ambroise Kibuka, Mgagga, Gyavira, Achille Kiwanuka, Adolphe Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwawanvu, Anatole Kiriggwajjo ; Luc Banabakintu, martyrs en Ouganda l’an 1886. Âgés de 14 à 30 ans, ils faisaient partie du groupe des pages ou de la garde du roi Mwanga. Néophytes et fermement attachés à la foi catholique, ils refusèrent de se soumettre aux désirs impurs du roi et furent soit égorgés par l’épée, soit jetés au feu sur la colline Nemugongo.

Avec eux sont commémorés neuf autres martyrs : les saints Joseph Mukasa Balikuddembe, Denis Sebuggwawo, André Kaggwa, Pontien Ngondwe, Athanase Bazzekuketta, Gonzague Gonza, Matthias Kalemba, Noé Mawaggali, Jean-Marie Muzei. qui subirent le martyre dans la même persécution, à des jours différents, entre 1885 et 1889.

SOURCE : http://dioceseobala.net/

QUI SONT LES MARTYRS DE L’OUGANDA ?

Charles Lwanga et ses compagnons martyrs de l'Ouganda/ Wikipédia

Le 3 juin, l’Église catholique commémore 22 martyrs africains torturés puis tués en Ouganda entre 1885 et 1887, sous le règne du roi Mwanga. Qui sont-ils ?

De nombreuses paroisses en Afrique ont comme saints patrons les Martyrs de l’Ouganda fêtés le 3 juin.

Voici leur histoire.

L’évangélisation du Buganda (sud de l’actuel Ouganda) commence en 1879.

Deux Missionnaires d’Afrique (Pères blancs), Simon Lourdel et Léon Livinhac arrivent à Entebbé (ancienne capitale d’Ouganda) et sont pacifiquement reçus par le roi, Mutesa qui les autorise à ouvrir un catéchuménat, préparant au baptême quelques autochtones. Les pères Lourdel et Livinhac baptisent alors quelques catéchumènes mais également des enfants agonisant suite à une épidémie de variole. Ils quittent ensuite Entebbé de 1882 à 1885, pressentant déjà la persécution.

Joseph Mukasa

À la mort du roi Mutesa, son fils Mwanga est, a priori, favorable au christianisme et demande aux missionnaires de revenir après trois ans d’exil. Aidés par les nouveaux baptisés, notamment Joseph Mukasa, intendant du roi, les missionnaires continuent leur évangélisation. Mais leurs activités commencent à gêner le premier ministre ainsi que dignitaires locaux. Ils finissent par convaincre le roi que les chrétiens ourdissaient un complot dans le but de le renverser.

Joseph Mukasa est la première victime de la persécution du roi Mwanga contre les catholiques. Il est décapité et son corps, brûlé le 15 novembre 1885. Le tyran espérait décourager tous les néophytes en tuant leur chef. Mais rien n’y fait. Le lendemain du martyre de Joseph, 12 catéchumènes demandent le baptême et 500 autres sont baptisés la même semaine.

Denis Sebuggwao, André Kaggwa, Achille Kiwanuka, Pontien Ngondwe

Le 25 mai 1886, le roi Mwanga, égorge un page de 14 ans, Denis Sebuggwao, après avoir été informé qu’il apprenait la catéchèse. Le 26 mai, il déclare ouverte la persécution contre les chrétiens. André Kaggwa, un autre page est amputé puis tué.

Le même jour, le roi ordonne que tous les pages chrétiens soient brûlés vifs. En plus de Joseph, Denis et André, Achille Kiwanuka, un clerc qui servait à la cour du roi, et 14 autres pages sont condamnés à mort. Alors qu’ils marchaient, attachés les uns autres, ils rencontrèrent un jeune nommé Pontien Ngondwe. « Tu sais prier ? », lui demanda l’un des bourreaux qui lui trancha la tête à sa réponse par l’affirmative.

Charles Lwanga, Kizito

Les condamnés sont livrés au feu le 3 juin.

Charles Lwanga, un des 22 martyrs, est un grand athlète d’une vigueur peu commune. Le roi lui a confié un groupe de pages à qui il enseigne, en cachette, le catéchisme. Le roi décide de le brûler à part, d’une manière particulièrement cruelle.

Quand le bourreau alluma le feu, pour brûler les pieds de Charles, celui-ci lui dit : « tu me brûles, mais c’est comme si tu versais de l’eau pour me laver ! » Lorsque les flammes attaquèrent la région du cœur, avant d’expirer, Charles murmura : « Mon Dieu ! mon Dieu ! »

L’un des martyrs les plus connus est Kizito, 13 ans, page du roi, le plus jeune du groupe. « Donne-moi la main : j’aurai moins peur », dit-il à Charles Lwanga, dans l’attente du bûcher.

« C’est ici que nous verrons Jésus ! », s’exclamait un autre. Pendant qu’on les brûlait, les martyrs récitaient le « Notre Père ». On sut qu’ils étaient morts quand cessa leur prière.

Jean-Marie Muzei et les autres martyrs

Le dernier des martyrs est Jean-Marie Muzei. Il se livre lui-même au roi, las de se cacher pour vivre sa foi. Il est décapité le 27 janvier 1887 et son corps jeté dans un marécage.

Les autres martyrs de l’Ouganda sont : Adolphe Ludigo Mkasa, Ambroise Kibuka, Anatole Kiriggwajjo, Athanase Bazzekuketta, Bruno Seronuma, Jacques Buzabali, Gonzague Gonza, Gyavira, Luc Banabakintu, Matthias Kalemba, Mbaya Tuzinde, Mgagga, Mukasa Kiriwanwu, Noé Mawaggali.

En plus des 22 martyrs catholiques 23 chrétiens anglicans sont tués dans la même période.

Le 16 août 1912, le pape saint Pie X déclare vénérables les Charles Lwanga et ses compagnons. Ils sont béatifiés le 6 juin 1920, puis canonisés le 18 octobre 1964.

Saint Kizito et Saint Charles Lwanga sont proclamés patrons de la jeunesse africaine.

Lucie Sarr

Source: africa.la-croix

SOURCE : https://mafr.net/nouvelles-en-details/2020-11-02/ouganda_140

Les Saints Martyrs de l'Ouganda

Ces Saints habitaient une contrée au milieu de l'Afrique, appelée Ouganda. Personne n'y avait jamais prononcé le nom de Dieu et le démon y régnait par l'esclavage, la sorcellerie et le cannibalisme. Deux Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac débarquèrent un jour chez ces pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt au roi Mutesa qui les accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.

Les dévoués missionnaires se faisaient tout à tous en rendant tous les services possibles. Sept mois à peine après l'ouverture du catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes d'être préparés au baptême. Le roi Mutesa s'intéressait à ce que prêchaient les Pères, mais leur prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et des Arabes qui pratiquaient le commerce des Noirs.

Pressentant la persécution, les Pères Lourdel et Livinhac baptisèrent les indigènes déjà préparés et se retirèrent au sud du lac Victoria avec quelques jeunes Noirs qu'ils avaient rachetés. Comme la variole décimait la population de cette contrée, les missionnaires baptisèrent un grand nombre d'enfants près de mourir.

Après trois ans d'exil, le roi Mutesa vint à mourir. Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion, rappela les Pères Blancs au pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise qui n'avait rien oublié des multiples bienfaits des missionnaires, accueillait triomphalement les Pères Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu'ils avaient baptisés avant de partir, en avaient baptisé d’autres ; l'apostolat s'avérait florissant. Le ministre du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du chef des pages, Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.

Ami et confident du roi, supérieurement doué, Joseph aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais sa seule ambition était de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements du Christ. Le ministre persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient s'emparer de son trône ; les sorciers insistaient pour que les prétendus conspirateurs soient promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses accusations et fit brûler Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.

« Quand j'aurai tué celui-là, dit le tyran, tous les autres auront peur et abandonneront la religion des Pères ». Contrairement à ces prévisions, les conversions ne cessèrent de se multiplier. La nuit qui suivit le martyre de Joseph, douze catéchumènes sollicitèrent la grâce du baptême. Cent cinq autres catéchumènes furent baptisés dans la semaine qui suivit la mort de Joseph, parmi lesquels figuraient onze des futurs martyrs.

Le 25 mai 1886, six mois après l'odieux meurtre de Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de ses pages, nommé Denis, âgé de quatorze ans. En l'interrogeant, Mwanga apprit qu'il étudiait le catéchisme avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage, il l'égorgea avec sa lance empoisonnée. Les bourreaux l'achevèrent le lendemain matin, 26 mai, jour où le despote déclara officiellement la persécution ouverte contre les chrétiens.

Le même jour, Mwanga fit mutiler et torturer le jeune Honorat, mit la cangue au cou à un néophyte appelé Jacques qui avait essayé autrefois de le convertir à la religion chrétienne. Ensuite, il fit assembler tous les pages chrétiens et ordonna qu'on les amena pour être brûlés vifs sur le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher en compagnie des autres martyrs, le 3 juin 1886, fête de l'Ascension.

« On avait lié ensemble les jeunes de 18 à 25 ans, écrira le Père Lourdel ; les enfants étaient également liés, et si étroitement serrés les uns près des autres qu'ils ne pouvaient marcher sans se heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette bousculade comme s'il eût été en train de jouer avec ses compagnons ». Ils sont en tout quinze catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On compte officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre s'échelonne de l'année 1885 à 1887.

Le groupe des condamnés marchait vers le lieu de leur supplice, lorsqu'ils rencontrèrent un Noir nommé Pontien. « Tu sais prier ? » questionna le bourreau ; sur la réponse affirmative de Pontien, le bourreau lui trancha la tête d'un coup de lance. C'était le 26 mai 1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d'une centaine, répartirent les prisonniers entre eux.

Les cruels exécuteurs travailleront jusqu'au 3 juin afin de rassembler tout le bois nécessaire au bûcher. Les prisonniers doivent donc attendre six longues journées de privations et de souffrances, nuits de froid et d'insomnie, mais plus encore d'ardentes prières, avant que la mort ne vienne couronner leur héroïque combat. Le martèlement frénétique des tam-tams qui se fit entendre toute la nuit du 2 juin indiqua aux martyrs qui languissaient, garrottés dans des huttes, que l'immense brasier de leur suprême holocauste s'allumerait très bientôt.

Charles Lwanga, magnifique athlète d'une vigueur peu commune, à qui le roi avait confié un groupe de pages auxquels il avait enseigné le catéchisme en cachette, fut séparé de ses compagnons afin d'être brûlé à part, d'une manière particulièrement atroce. Le bourreau alluma les branchages de manière à ne brûler d'abord que les pieds de sa victime. « Tu me brûles, dit Charles, mais c'est comme si tu versais de l'eau pour me laver ! » Lorsque les flammes attaquèrent la région du cœur, avant d'expirer, Charles murmura : « Mon Dieu ! Mon Dieu ! »

Comme le groupe des martyrs avançait vers le bûcher, un cri de triomphe retentit : Nwaga, le fils du chef des bourreaux, avait réussi à s'enfuir de la maison pour voler au martyre ! Il bondissait de joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On l'assomma d'abord d'un coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans des claies de roseaux pour devenir dans un instant la proie des flammes.

Après leur avoir brûlé les pieds, ils reçurent la promesse d'une prompte délivrance s'ils renonçaient à la prière. Mais ces héros ne craignaient pas la mort de leur corps et devant leur refus catégorique d'apostasier, on commença à incendier le bûcher. Par-dessus le crépitement du brasier et les clameurs des bourreaux sanguinaires, la prière des saints martyrs s'éleva calme, ardente et sereine : « Notre Père qui êtes aux cieux... » On sut qu'ils étaient morts lorsqu'ils cessèrent de prier.

Le dernier des martyrs s'appelait Jean-Marie. Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde, il désirait ardemment mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui essayaient de le dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d'aller voir le roi Mwanga. Nul ne le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit décapiter et jeter dans un étang.

La dévotion populaire aux martyrs de l'Ouganda prit un essor universel, après que saint Pie X les proclama Vénérables, le 16 août 1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils reçurent les honneurs de la canonisation, le 18 octobre 1964. Tiré de Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 305-308 -- Vivante Afrique, No 234 - Bimestriel - Sept - Oct. - 1964. Ils sont fêtés le 3 juin.

Source : http://christroi.over-blog.com

Prière Litanique aux Saints Martyrs d'Ouganda

O Jésus, notre Seigneur et Rédempteur, à travers votre passion et la mort nous Vous adorons et vous louons par Votre douloureuse passion et Votre mort.

Sainte Marie, Mère et Reine des Martyrs, obtenez-nous la sanctification par l'offrande de nos souffrances.

Saints Martyrs, disciples du Christ souffrant, obtenez-nous la grâce de vous imiter.

Saint Joseph Balikuddembe, premier martyr de l'Ouganda, qui a inspiré et encouragé Nephyte, obtenez-nous l'esprit de vérité et de justice.

Saint Charles Lwanga, patron de la jeunesse et de l'Action catholique, obtenez-nous une foi ferme et zélée.

Saint Matthias Mulumba, idéal chef et disciple du Christ doux et humble de cœur, obtenez-nous une douceur chrétienne.

Saint Denis Sebuggwawo, rempli zèle pour la foi chrétienne et renommé pour votre modestie, obtenez-nous la grâce de rester modestes.

Saint André Kaggwa, modèle des catéchistes et des enseignants, obtenez-nous, un grand amour pour l'enseignement du Christ.

Saint Kizito, enfant resplendissant de la pureté et de joie chrétienne, obtenez-nous le don de la joie des enfants de Dieu.

Saint Gyaviira, brillant modèle du pardon, obtenez-nous la grâce de pardonner à ceux qui nous blessent et nous offensent.

Saint Mukasa, fervent catéchumène qui avez reçu le baptême de sang, obtenez-nous de toujours persévérer dans la Foi jusqu'à la mort.

Saint Adolphe Ludigo, remarquable par votre service envers le Seigneur et par votre esprit de service aux autres, obtenez-nous l'amour du service désintéressé.

Saint Anatole Kiriggwajjo, humble serviteur préférant une vie pieuse aux honneurs terrestres, obtenez-nous de préférer l'amour de la piété aux choses terrestres.

Saint Ambroise Kibuuka, jeune homme plein de joie et d'amour du prochain, obtenez-nous la grâce d'une charité fraternelle.

Saint Achille Kiwanuka, qui pour l'amour du Christ avez détesté les vaines pratiques superstitieuses, obtenez-nous une sainte haine de ces pratiques.

Saint Jean Muzeeyi, conseiller sage et prudent, réputé pour la pratique des œuvres de miséricorde, d'obtenir pour nous l'amour des œuvres de miséricorde.

Bienheureux Jildo Irwa et le bienheureux Daudi Okello qui avez donné vos vies pour la propagation de la foi catholique, obtenez-nous un zèle ardent pour la propagation de la foi catholique.

Saint Pontaianus Ngondwe, soldat fidèle, désirant la couronne du martyre, obtenez nous la grâce d'être toujours fidèle à notre devoir.

Saint Athanase Bazzekuketta, fidèle gardien du trésor royal, obtenez-nous l'esprit de responsabilité.

Saint Mbaaga, qui a préféré la mort aux persuasions de vos parents ; obtenez-nous de suivre généreusement la grâce divine.

Saint Gonzague Gonza, rempli de sympathie pour les prisonniers, et tous ceux qui sont en difficulté, obtenez-nous un esprit miséricordieux.

Saint Noé Mawaggali, humble travailleur et amoureux de la pauvreté évangélique, obtenez-nous un grand amour de la pauvreté évangélique.

Saint Luc Baanabakintu, qui a ardemment souhaité imiter le Christ souffrant le martyre, obtenez-nous l'amour pour notre patrie.

Saint Bruno Serunkuuma, le soldat qui a donné un exemple de repentir et de tempérance, obtenez-nous une vie de repentir et tempérance.

Saint Mugagga, jeune homme reconnu pour votre chasteté héroïque, obtenez-nous la persévérance dans la chasteté.

Saint Martyrs, fermes et courageux dans la fidélité à la véritable Église du Christ, aidez-nous à être toujours fidèles à la véritable Église du Christ.

Prions : O Seigneur Jésus-Christ, qui a merveilleusement renforcé les Saint Martyrs de l'Ouganda, Charles Lwanga, Matthias Mulumba, les Bienheureux Jildo Irwa et Daudi Okello et tous leurs compagnons, et qui nous les avez donné comme exemples de foi et de courage, de chasteté, de charité et de fidélité ; faites, nous vous en supplions, que, par leur intercession, les même vertus croissent en nous, pour que nous méritions ainsi de devenir propagateurs de la vraie foi. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles et les siècles. Amen.

Source : http://imagessaintes.canalblog.com

SOURCE : http://laviedesparoisses.over-blog.com/2019/06/les-22-martyrs-de-l-ouganda.html

Saint Antanansio Bazzekuketta

Profile
Nkima clan. Convert. One of the Martyrs of Uganda who died in the Mwangan persecutions.
Born

Namugongo Martyrs’ Shrine, Uganda (1973). Architect: Justus Dahinden, Zurich

Wallfahrtskirche in Namugongo, Uganda (1973)

Eglise de pèlerinage à Namugongo, Uganda (1973)


ATHANASIUS BAZZEKUKETTA

Bazzekuketta’s early life and how he joined Christianity 

Mwanga appoints Bazzekuketta his treasurer 


The heroism and death of Bazzekuketta

Bazzekuketta’s early life and how he joined Christianity

Bazzekuketta, another page who served both Muteesa and Mwanga was the second of the eleven children of Kafeero Kabalu Sebaggala of the Monkey (Nkima) clan and Namukwaya of the Buffalo (Mbogo) clan. Bazzekuketta is first heard of as belonging to the household of Sembuzzi, the chief chosen by Stanley to command his escort on his journey through Bunyoro, the same who later deserted and ab¬sconded with one hundred and eighty pounds of beads. He was known as Sembuzzi's brother-in-law although actually a nephew-in-¬law, one of Sembuzzi's wives, Namuddu, a sister of Ddumba, being his aunt. The name Bazzekuketta, which means they-have-come-¬to-see-whether- their-brother-in -law- treats-them-well-or-ill, was given him when he first joined Sembuzzi's household; there is no informa¬tion about his original name, nor any certainty about the place of his birth. 

It was while he was still at Sembuzzi's that Bazzekuketta caught the small-pox that left its scars upon his face and, in the throes, of the sickness, was approached by Raphael Sembuya, one of his com¬panions, with the suggestion that baptism was the only remedy for his illness. He agreed to be baptized and was taught the Sign of the Cross and other prayers but not then given the sacrament, as he began to mend. This incident illustrates the charity shown by these early Baganda Christians and their zeal for sharing the good-tidings with others. It also provides an object-lesson for the complacent Christian who considers his religion to be a purely private and per¬sonal matter between himself and God. 

After his recovery, Bazzekuketta persevered with the study of the Catholic religion and, on entering the Kabaka's service, evidently in a humble capacity because he was nicknamed Bisasiro (Rubbish) by his companions, he found there able instructors in Joseph Mukasa, Jean-Marie Muzeeyi and, later, Charles Lwanga. He could also often be found sitting at the feet of Andrew Kaggwa in the latter's com¬pound at Nateete and, later, at Kigoowa. 

Bazzekuketta, who was about twenty at the time of his martyrdom, was one of Muteesa's pages re-appointed by Kabaka Mwanga. He was then put in charge of the Kabaka's ceremonial robes and ornaments, to keep them clean and polished, and also had the duty of polishing the palace mirrors.

Mwanga appoints Bazzekuketta his treasurer

Bazzekuketta was one of the pages served King Muteesa I and later reappointed by King Mwanga after the death of Muteesa. He was a clean, orderly, faithful and obedient young man of about twenty years of age. 

Because of his sleekness, he was selected to be in charge of the king's ceremonial robes and ornaments. Athanasius was chosen to be in charge of the king's treasury of money and ivory, in spite of the fact that he was still young. 

It is crystal clear that Athanasius' trustworthiness was so great that it drew the king's confidence in him to the extent of entrusting his treasury and other property with this young man.

The heroism and death of Bazzekuketta 

Immediately after his condemnation by the Kabaka, while being led to the executioners' quarters for detention, he had remarked, 'So you want us to bite through the stocks (i.e. keep us in prison)? Are you not going to kill us? We are the Kabaka's meat. Take us away and kill us at once!' 

'This fellow talks as if he longs for death,' said one of the execu¬tioners, hitting him with a stick. 

When taken out of prison at Munyonyo, Bazzekuketta again objected to the delay: 'The Kabaka ordered you to put us to death. Where are you taking us? Why don't you kill us here?' 

Perhaps the sight of Ngondwe's blood, which Denis Kamyuka says they saw on the road, encouraged the youth to hope that he could at last goad the executioners into granting him the martyr's crown, for at Ttaka Jjunge, near the residence of Kulekaana, he stopped and sat himself down on the road, exclaiming, 'I am not going to walk after death all the way to Namugongo. Kill me here!' 

The guards laid about him with sticks until he said, 'Very well! 

You can stop beating me. I will march. I was only thinking that you would kill me here.' 

The prisoners reached Mmengo late in the evening, and were lodged for the night in the executioners' encampment.

In the morning, the executioners informed them that they intended putting one of them to death at the near-by execution- site, where Joseph Mukasa had met his death some six months earlier. Immediately, Athanasius Bazzekuketta, still thirsting for martyrdom, volunteered. 'Take me!' he exclaimed. Mukaajanga, who had been informed of the youth's behaviour on the previous evening, gave his assent. 'Since he has given you trouble,' he said to his assistants, 'go and kill him at once. Later on the Kabaka might remember (i.e. pardon) him.' 

Athanasius was promptly taken to the spot at the foot of Mmengo Hill, just at the back of the present Nakivubo Stadium, and there hacked to pieces, his executioners chanting, as they went about their task, 'The gods of Kampala will rejoice'. Thus died the fifth of the Blessed Martyrs of Uganda, on the morning of 27 May 1886, aged about twenty. 

Having butchered the gallant Bazzekuketta and granted him the martyr’s crown which he had craved with such holy impatience, the group of executioners returned to their other victims and glee¬fully told them what they had done. 'The Christians,' they said, 'are getting what they deserve; they are simply asking for death.' Far from being dismayed by the gruesome recital, their prisoners said to one another, 'Our friend Athanasius has proved his courage; he did not shrink from laying down his life in God's cause. Let us be brave like him!' The cortege was then assembled and, shortly after, set out on what was to be for most of the prisoners their last journey on earth, the journey to Namugongo.

SOURCE : http://www.ugandamartyrsshrine.org.ug/martyrs.php?id=9


Sant' Atanasio Bazzekuketta Martire



Uganda, 1866 - Nakiwubo, 27 maggio 1886

Atanasio Bazzekuketta fa parte del gruppo - venerato oggi con la dizione Carlo Lwanga e compagni - di 22 martiri ugandesi. Questi furono uccisi in diverse fasi sotto il re Muanga, durante una persecuzione che costò la vita in poco più di un anno, dal novembre 1885 al febbraio 1887, a un centinaio di cristiani. Muanga e il predecessore, re Mutesa, avevano accolto favorevolmente l'annuncio del Vangelo da parte dei missionari Padri Bianchi. Ma l'erede, salito al trono, mutò tragicamente parere. Atanasio era il custode del regio tesoro e fu ucciso il 3 giugno del 1886 a soli 20 anni. Si offrì ai carnefici che durante una marcia di trasferimento dei cristiani imprigionati ne uccidevano uno a ogni crocicchio per incutere terrore agli altri. I martiri ugandesi sono stati beatificati nel 1920 da Benedetto XV e canonizzati nel 1964 da Paolo VI, che nel 1969 consacrò il santuario a loro dedicato nella località ugandese di Namugongo. (Avvenire)

Martirologio Romano: In località Nakiwubo in Uganda, sant’Atanasio Bazzekuketta, martire, che, giovane della casa reale, essendo stato da poco battezzato, mentre veniva condotto con gli altri al luogo del supplizio per aver accolto la fede di Cristo, implorò i carnefici di ucciderlo subito e, preso a bastonate, portò a compimento il suo martirio.

Fece un certo scalpore, nel 1920, la beatificazione da parte di Papa Benedetto XV di ventidue martiri di origine ugandese, forse perché allora, sicuramente più di ora, la gloria degli altari era legata a determinati canoni di razza, lingua e cultura. In effetti, si trattava dei primi sub-sahariani (dell’”Africa nera”, tanto per intenderci) ad essere riconosciuti martiri e, in quanto tali, venerati dalla Chiesa cattolica.

La loro vicenda terrena si svolge sotto il regno di Mwanga, un giovane re che, pur avendo frequentato la scuola dei missionari (i cosiddetti “Padri Bianchi” del Cardinal Lavigerie) non è riuscito ad imparare né a leggere né a scrivere perché “testardo, indocile e incapace di concentrazione”. Certi suoi atteggiamenti fanno dubitare che sia nel pieno possesso delle sue facoltà mentali ed inoltre, da mercanti bianchi venuti dal nord, ha imparato quanto di peggio questi abitualmente facevano: fumare hascisc, bere alcool in gran quantità e abbandonarsi a pratiche omosessuali. Per queste ultime, si costruisce un fornitissimo harem costituito da paggi, servi e figli dei nobili della sua corte.

Sostenuto all’inizio del suo regno dai cristiani (cattolici e anglicani) che fanno insieme a lui fronte comune contro la tirannia del re musulmano Kalema, ben presto re Mwanga vede nel cristianesimo il maggior pericolo per le tradizioni tribali ed il maggior ostacolo per le sue dissolutezze. A sobillarlo contro i cristiani sono soprattutto gli stregoni e i feticisti, che vedono compromesso il loro ruolo ed il loro potere e così, nel 1885, ha inizio un’accesa persecuzione, la cui prima illustre vittima è il vescovo anglicano Hannington, ma che annovera almeno altri 200 giovani uccisi per la fede.

Il 15 novembre 1885 Mwanga fa decapitare il maestro dei paggi e prefetto della sala reale. La sua colpa maggiore? Essere cattolico e per di più catechista, aver rimproverato al re l’uccisione del vescovo anglicano e aver difeso a più riprese i giovani paggi dalle “avances” sessuali del re. Giuseppe Mkasa Balikuddembè apparteneva al clan Kayozi ed ha appena 25 anni.

Viene sostituito nel prestigioso incarico da Carlo Lwanga, del clan Ngabi, sul quale si concentrano subito le attenzioni morbose del re. Anche Lwanga, però, ha il “difetto” di essere cattolico; per di più, in quel periodo burrascoso in cui i missionari sono messi al bando, assume una funzione di “leader” e sostiene la fede dei neoconvertiti.

Il 25 maggio 1886 viene condannato a morte insieme ad un gruppo di cristiani e quattro catecumeni, che nella notte riesce a battezzare segretamente; il più giovane, Kizito, del clan Mmamba, ha appena 14 anni. Il 26 maggio vemgono uccisi Andrea Kaggwa, capo dei suonatori del re e suo familiare, che si era dimostrato particolarmente generoso e coraggioso durante un’epidemia, e Dionigi Ssebuggwawo.

Si dispone il trasferimento degli altri da Munyonyo, dove c’era il palazzo reale in cui erano stati condannati, a Namugongo, luogo delle esecuzioni capitali: una “via crucis” di 27 miglia, percorsa in otto giorni, tra le pressioni dei parenti che li spingono ad abiurare la fede e le violenze dei soldati. Qualcuno viene ucciso lungo la strada: il 26 maggio viene trafitto da un colpo di lancia Ponziano Ngondwe, del clan Nnyonyi Nnyange, paggio reale, che aveva ricevuto il battesimo mentre già infuriava la persecuzione e per questo era stato immediatamente arrestato; il paggio reale Atanasio Bazzekuketta, del clan Nkima, viene martirizzato il 27 maggio.

Alcune ore dopo cade trafitto dalle lance dei soldati il servo del re Gonzaga Gonga del clan Mpologoma, seguito poco dopo da Mattia Mulumba del clan Lugane, elevato al rango di “giudice”, cinquantenne, da appena tre anni convertito al cattolicesimo.

Il 31 maggio viene inchiodato ad un albero con le lance dei soldati e quindi impiccato Noè Mawaggali, un altro servo del re, del clan Ngabi.

Il 3 giugno, sulla collina di Namugongo, vengono arsi vivi 31 cristiani: oltre ad alcuni anglicani, il gruppo di tredici cattolici che fa capo a Carlo Lwanga, il quale aveva promesso al giovanissimo Kizito: “Io ti prenderò per mano, se dobbiamo morire per Gesù moriremo insieme, mano nella mano”. Il gruppo di questi martiri è costituito inoltre da: Luca Baanabakintu, Gyaviira Musoke e Mbaga Tuzinde, tutti del clan Mmamba; Giacomo Buuzabalyawo, figlio del tessitore reale e appartenente al clan Ngeye; Ambrogio Kibuuka, del clan Lugane e Anatolio Kiriggwajjo, guardiano delle mandrie del re; dal cameriere del re, Mukasa Kiriwawanvu e dal guardiano delle mandrie del re, Adolofo Mukasa Ludico, del clan Ba’Toro; dal sarto reale Mugagga Lubowa, del clan Ngo, da Achilleo Kiwanuka (clan Lugave) e da Bruno Sserunkuuma (clan Ndiga).

Chi assiste all’esecuzione è impressionato dal sentirli pregare fino alla fine, senza un gemito. E’ un martirio che non spegne la fede in Uganda, anzi diventa seme di tantissime conversioni, come profeticamente aveva intuito Bruno Sserunkuuma poco prima di subire il martirio “Una fonte che ha molte sorgenti non si inaridirà mai; quando noi non ci saremo più altri verranno dopo di noi”.

La serie dei martiri cattolici elevati alla gloria degli altari si chiude il 27 gennaio 1887 con l’uccisione del servitore del re, Giovanni Maria Musei, che spontaneamente confessò la sua fede davanti al primo ministro di re Mwanga e per questo motivo venne immediatamente decapitato.

Carlo Lwanga con i suoi 21 giovani compagni è stato canonizzato da Paolo VI nel 1964 e sul luogo del suo martirio oggi è stato edificato un magnifico santuario; a poca distanza, un altro santuario protestante ricorda i cristiani dell’altra confessione, martirizzati insieme a Carlo Lwanga. Da ricordare che insieme ai cristiani furono martirizzati anche alcuni musulmani: gli uni e gli altri avevano riconosciuto e testimoniato con il sangue che “Katonda” (cioè il Dio supremo dei loro antenati) era lo stesso Dio al quale si riferiscono sia la Bibbia che il Corano.

Autore: Gianpiero Pettiti