Portrait of blessed Faustino Míguez, Piarist and founder of Calassancian Sisters. Teacher and botanist., circa 1890 (http://sanlucarreconditaciudad.blogspot.com/)
Saint Faustin Miguez
Fondateur de la
Congrégation des Filles de Calasanz (+ 1925)
Né en 1831, prêtre scolope(*), fondateur de la Congrégation des Filles de Calasanz.
Béatifié le 25 octobre 1998 par Jean-Paul II - homélie en anglais
(*) des Écoles pies, fondées par Saint Joseph de Calasanz
- trente martyrs brésiliens, trois jeunes Mexicains, martyrs également, le père piariste Faustino Miguez, et le père capucin Angelo da Acri canonisés à Rome le 15 octobre 2017. (vidéo: Messe et Canonisations)
- Consistoire pour la canonisation de bienheureux le 20 avril 2017.
- San Faustino Miguez, un nouveau Saint piariste.
Le 21 décembre 2016, le Pape autorise une canonisation et des béatifications: L'Espagnol Faustino Miguez (1831-1925) bientôt canonisé, news.va. Le Pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier un décret concernant un miracle attribué à son intercession, après une audience avec le cardinal Angelo Amato. Ce prêtre scolope (ou piariste), fondateur de la Congrégation des Filles de Calasanz avait été béatifié le 25 octobre 1998 par saint Jean-Paul II, décret du 21 décembre 2016 (en italien)
- Faustino Míguez, fondateur de l'Instituto Calasancio, en espagnol.
À Getafe près de Madrid, en 1925, Faustin Miguez, prêtre des Clercs réguliers
des écoles religieuses, qui se donna tout entier à sa charge d'enseignant, avec
une activité pastorale qui lui valut d'être reconnu comme maître et expert, et
qui fonda la Congrégation des Filles de Calasanz.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11506/Saint-Faustin-Miguez.html
FAUSTINO MIGUEZ
Prêtre, Fondateur, Bienheureux
1831-1925
Le Père Faustino Miguez,
prêtre scolope (de Scholæ piæ, Écoles pies, fondées par Saint Joseph de
Calasanz) naquit en 1831.
Renonçant à ses propres
ambitions, il suivit Jésus, le Maître, et consacra sa vie à l'éducation des
enfants et des jeunes selon le style de Saint Joseph de Calasanz. En tant
qu'éducateur, son objectif fut la formation intégrale de la personne. En tant
que prêtre, il rechercha inlassablement la sainteté des âmes. En tant que
scientifique, il voulut apporter un soulagement à la maladie, en libérant
l'humanité qui souffrait dans son corps. A l'école et dans la rue, au
confessionnal et dans son laboratoire, le Père Faustino fut toujours la clarté
de Dieu qui accueille, pardonne et anime. "Homme du peuple et pour le
peuple", rien ni personne ne lui fut étranger. C'est pourquoi il prit en
considération la situation d'ignorance et de marginalité dans laquelle vivait
la femme, qu'il considérait comme "l'âme de la famille et la partie la
plus intéressante de la société".
Dans le but de les guider,
dès leur enfance, sur le chemin de la promotion humaine et chrétienne, il fonda
l'"Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora" (Institut
calasancien des filles de la divine Providence) pour l'éducation des jeunes
filles dans la piété et l'instruction.
Il mourut en 1925,
laissant un exemple lumineux, mêlé de prière, d'étude et d'apostolat.
Béatifié le 25 octobre
1998, à Rome par Jean Paul II.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/hagiographie/listes/listeprenom.htm
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/faustino_miguez.htm
Bx Faustino Míguez
Prêtre scolope et fondateur de la Congrégation “Hijas de la Divina Pastora”
(Filles de la Divine Bergère)
(1831-1925)
Parmi les saints inscrits
par le Martyrologe Romain au 8 mars, se trouve un bienheureux prêtre
espagnol : Faustino (dans le siècle Manuel) Míguez.
Le village de Rio
Calanova, en Espagne, a vu naître, le 24 mars 1831, celui qui devait devenir un
grand éducateur et fondateur de la Congrégation mariale des “Hijas de la Divina
Pastora” qui poursuivent aujourd'hui son œuvre.
Quatrième enfant d'une
famille catholique très fervente, il répondit très tôt à l'appel de la vie
religieuse. Attiré par l'exemple de St
Joseph Calasanz (1557-1648), il rejoignit les Scolopes - ou Piaristes -,
les frères des "Ecoles pieuses", en décembre 1850, à Madrid.
Ordonné prêtre le 08 mars
1856, dans la paroisse de saint Marcos de Madrid, il enseigna dans les collèges
de San Fernando, Guanboacoa, Getafe, Monforte de Lemas, Celanova, El Escurial
et Sanlucar de Barrameda.
Son attention aux jeunes
et sa très grande gentillesse frappaient tous ceux qui le côtoyaient.
Mais aussi sa grande compétence, que ce soit comme confesseur ou comme
chercheur médical! A Getafe (10 kms au sud de Madrid), il ouvrit même le
Laboratoire Míguez qui existe toujours.
À Sanlucar de Barrameda
il prit conscience des difficultés des jeunes filles voulant accéder aux
études. C'est pour elles qu'il fonda, le 02 janvier 1885, la Congrégation
mariale des “Hijas de la Divina Pastora”, vouée aux pauvres et particulièrement
aux jeunes filles.
Du vivant de son
fondateur, la nouvelle communauté essaima en Espagne, en Andalousie, en
Castille et en Galicie, mais aussi en Amérique latine, en Argentine et au
Chili.
Il meurt à Getafe, à l’âge de 94 ans, le 10 mars 1925.
Faustino Míguez a
été béatifié à Rome, le 25 octobre 1998, par Saint Jean-Paul II (Karol
Józef Wojtyła, 1978-2005).
Sources principales : institutocalasancio.es/ ; zenit.org/fr/ (« Rév. x gpm »).
©Evangelizo.org 2001-2016
Bienheureux Faustin
MIGUEZ
Nom: MIGUEZ
Prénom: Faustin
(Faustino)
Pays: Espagne
Naissance: 1831
Mort: 08.03.1925
Etat: Prêtre - Religieux
- Fondateur
Note: Prêtre scolope,
fondateur de l'Institut Calasanziano des filles de la Divine Providence.
Béatification:
25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 8 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1998 n.43 p.3
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice
Le Père Faustino Miguez,
prêtre scolope (de Scholæ piæ, Écoles pies, fondées par Saint Joseph de
Calasanz) naquit en 1831. Renonçant à ses propres ambitions, il suivit Jésus,
le Maître, et consacra sa vie à l'éducation des enfants et des jeunes selon le style
de Saint Joseph de Calasanz. En tant qu'éducateur, son objectif fut la
formation intégrale de la personne. En tant que prêtre, il rechercha
inlassablement la sainteté des âmes. En tant que scientifique, il voulut
apporter un soulagement à la maladie, en libérant l'humanité qui souffrait dans
son corps. A l'école et dans la rue, au confessionnal et dans son laboratoire,
le Père Faustino fut toujours la clarté de Dieu qui accueille, pardonne et
anime. "Homme du peuple et pour le peuple", rien ni personne ne lui
fut étranger. C'est pourquoi il prit en considération la situation d'ignorance
et de marginalité dans laquelle vivait la femme, qu'il considérait comme
"l'âme de la famille et la partie la plus intéressante de la
société". Dans le but de les guider, dès leur enfance, sur le chemin de la
promotion humaine et chrétienne, il fonda l'"Instituto Calasancio de Hijas
de la Divina Pastora" (Institut calasancien des filles de la divine
Providence) pour l'éducation des jeunes filles dans la piété et l'instruction.
Il mourut en 1925, laissant un exemple lumineux, mêlé de prière, d'étude et
d'apostolat.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0437.htm
Faustin Miguez, prêtre
espagnol, surdoué et bienheureux
Un grand éducateur
8 MARS 2014Anita BourdinÉcriture
Sainte, théologie
Parmi les saints inscrits
par le martyrologe romain au 8 mars se trouve un bienheureux prêtre
espagnol, Faustin Miguez (1831-1925).
Le village de Rio
Calanova, en Espagne, a vu naître celui qui devait devenir un grand éducateur,
et fondateur de la congrégation mariale des Filles de la Divine Bergère qui
poursuivent aujourd’hui son œuvre.
Quatrième enfant d’une
famille catholique très fervente, il répondit très tôt à l’appel de la vie
religieuse. Attiré par l’exemple de saint Joseph de Calasanz, il rejoignit les
Scolopes – ou Piaristes -, les frères des « Ecoles pieuses », en 1850,
à Madrid.
Devenu prêtre, il
enseigna dans les collèges de San Fernando, Guanboacoa, Getafe, Monforte de
Lemas, Celanova, El Escurial, et Sanlucar de Barrameda.
Son attention aux jeunes
et sa très grande gentillesse frappaient tous ceux qui le côtoyaient.
Mais aussi sa grande compétence, que ce soit comme confesseur ou comme…
chercheur médical! A Getafe, il ouvrit même le Laboratoire Miguez, qui existe
toujours.
Mais c’est à Sanlucar de
Barrameda qu’il prit conscience des difficultés des jeunes filles voulant
accéder aux études. C’est pour ellles qu’il fonda, en 1885, la Congrégation de
la Divine Bergère, vouée aux pauvres et particulièrement aux jeunes filles.
Du vivant de son
fondateur, la nouvelle communauté esséma en Espagne, en Andalousie, en
Castille, et en Galicie, mais aussi en Amérique latine, en Argentine et au
Chili.
Il s’éteignit à Getafe,
nonagénaire, le 10 mars 1925.
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/faustin-miguez-pretre-espagnol-surdoue-et-bienheureux/
Bl. Faustino Miguez
Birth: 1831
Death: 1925
Beatified: October 25, 1998 by Pope John Paul II
Faustino Miguez born in a
village of River Acevedo, Celanova, in the province of Orense, on March 24,
1831. Faustino was the fourth son of a hard working Christian family. He
entered the novitiate of the Pious Schools of San Fernando in Madrid, in 1850
where he took the habit Piarist on 5 December of that year, with the name of
Faustino of the Incarnation.
In 1855, he was ordained
deacon and priest on March 8, 1856 in the parish of San Marcos de Madrid by the
Bishop of Osma Burgos. Faustino was a man that had God filling his heart. He
worked diligently with children and young people, "his disciples, the
poor, the sick and those who came to him experienced the goodness of his
soul." He knows that life is a gift received in order to give generously.
His favorite saying: "Let God work who knows what we need." Faustino
passed on March 8, 1925.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7167
Saints of
the Day – Blessed Faustino Miguez
Article
Born at Xamiras, Orense,
Spain, March 24, 1831; died Getafe, March 8, 1925; beatified October 24, 1998.
Faustino was the fourth
child of a hard-working Christian family. After studying Latin and the
humanities in Orense, there he heard God’s call to be a priest and teacher in
the spirit of Saint Joseph Calasanz. In 1850 he entered Saint Ferdinand’s
novitiate of the Piarist Fathers in Madrid. In his long life as a Piarist,
almost 50 years dedicated to education, he was sent to schools in San Fernando,
Guanaboacoa, Getafe, Monforte de Lemos, Celanova, El Escorial and Sanlucar de
Barameda.
Convinced that “those who
want to teach need to learn,” he worked tirelessly, training himself daily to
fulfil his educational mission. God endowed him with a special love for the
young and a sensitivity that enabled him to approach them with kindness, to
know them and to seek their welfare. School was the place where he met the
Lord, whom he loved and served in children. Through piety and learning he
opened horizons of culture to them, encouraging them and teaching them to love
what is true, noble and sublime. A Piarist for all children, his devotion to
them was expressed in his concern for the weakest and neediest. Father
Faustino, like Saint Joseph Calasanz, lauded education as “the noblest work,
the greatest and the most sublime in the world because it embraces the whole of
man as God conceived him . . . .”
He spent many hours
hearing confessions and was renowned for his patience and wise advice. His
whole life was dedicated to the love of God and to learning. He combined
scientific research with his vocation as an educator and studied the healing
properties of plants, which he believed were Providence’s remedy for illness.
He prepared medicines and cured many of the sick who consulted him. The Miguez
Laboratory in Getafe is one of his great legacies to society.
In Sanlucar de Barrameda,
he encountered the illiteracy and marginalization of women and, aware of their
importance in the family and in society, he felt an urgent need to assist with
the human and Christian advancement of girls, especially the very poor. This
Inspired him to found the Calasanctian Institute of the Daughters of the Divine
Shepherdess on 2 January 1885. He devoted great wisdom to their formation,
imbuing their life with a spirit of prayer, humility, simplicity and ardent
love for Mary so that, as Mother and Shepherdess, she might be the model for
their vocation of service to the young and the lowly. He outlined their charism
in the Constitutions: “The aim of the Daughters of the Divine Shepherdess is to
seek souls and lead them to God . . . .”
Obedience required him to
leave his congregation for Getafe, but Fr Faustino knew that if it was God’s
work it would last. Indeed, the congregation expanded to Andalucia, Castille
and Galicia, and he had the joy of seeing new foundations in Chile and
Argentina. He died in Getafe, at the age of 94 (verbatim from the EWTN
Library).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
23 May 2020. Web. 7 March 2024.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-faustino-miguez/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-faustino-miguez/
MASS FOR THE
BEATIFICATION OF:
ZEFIRINO AGOSTINI,
ANTÔNIO DE SANT'ANNA
GALVÃO,
FAUSTINO MIGUEZ AND
THEODORE GUÉRIN
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday, 25 October 1998
1. “The lowly will
hear me and be glad” (Ps 33 [34]:3).
With these words today’s
liturgy invites us to rejoice as we give thanks to the Lord for the gift of
these new blesseds. The Church’s joy is expressed in the song of praise that
the assembly lifts to heaven. Yes, let the lowly hear and be glad as they
consider what God accomplishes in the lives of his faithful servants. The
Church, which is the “People of the lowly”, hears and rejoices because in these
members, enrolled among the blessed, she sees a reflection of the heavenly
Father’s merciful love. At this liturgy let us make our own the inspired words
of Jesus: “Blessed are you, Father, Lord of heaven and earth; you have revealed
to little ones the mysteries of the kingdom” (Gospel acclamation).
The “little ones”: how
different is human logic from the divine! The “little ones”, according to the
Gospel, are those who know they are God’s creatures and shun all presumption:
they expect everything from the Lord and so are never disappointed. This is the
basic attitude of the believer: faith and humility are inseparable. Proof of
this is the witness given by the new blesseds: Zefirino Agostini, Antônio
de Sant’Anna Galvão, Faustino Míguez and Theodore Guérin. The greater a
person’s faith, the “littler” he feels, in the image of Jesus Christ, who,
“though he was in the form of God, ... emptied himself” (Phil 2:6-7) and
came among men as their servant.
2. The new blesseds are
examples for us to imitate and witnesses to follow. Their lives show that the
strength of little ones is prayer, as this Sunday’s word of God emphasizes. The
saints and blesseds are first of all men and women of prayer: they bless the
Lord at all times, his praise is ever in their mouth; they cry out and the Lord
hears them, and from all their distress he rescues them, as the responsorial
psalm reminds us (cf. Ps 33 [34]:2, 18). Their prayer pierces the
clouds, is ceaseless and untiring, and never rests until the Most High responds
(cf. Sir 35:16-18).
The prayerful power of
spiritual men and women is always accompanied by a deep sense of their own
limitations and unworthiness. It is faith, not presumption, that nurtures the
courage and fidelity of Christ’s disciples. Like the Apostle Paul, they know that
the Lord has reserved a crown of righteousness for those who await his
appearing with eager longing (cf. 2 Tm 4:8).
3. “The Lord stood
by me and gave me strength” (2 Tm 4:17).
These words of the
Apostle to Timothy certainly apply to Fr Zefirino Agostino, who never
lost heart despite countless difficulties. He stands before us today as a
humble, steadfast witness to the Gospel in the latter half of the 19th century,
a fruitful period for the Church in Verona. His faith was steadfast, his
charitable work effective, and ardent was the priestly spirit that
distinguished him.
The love of the Lord
spurred him in his apostolate to the poor, especially in the Christian
education of girls, particularly the most needy. He understood well the
important role women play in the rehabilitation of society by teaching the
values of freedom, honesty and charity.
He advised the Ursulines,
his spiritual daughters: “Poor girls: let them be the favourite object of your
care and attention. Awaken their minds, teach their hearts virtue and save
their souls from malignant contact with the wicked world” (Scritti alle Orsoline,
289). May his example strongly encourage those who honour him today as blessed
and invoke him as their protector.
4. “The Lord stood
by me and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tm 4:17).
This message of St Paul
to Timothy is well reflected in the life of Friar Antônio de Sant’Anna
Galvão, who fulfilled his religious consecration by dedicating himself with
love and devotion to the afflicted, the suffering and the slaves of his era in
Brazil.
Let us thank God for the
continual blessings granted through the powerful evangelizing influence which
the Holy Spirit has exercised in so many souls down to our day through Friar
Galvão. His authentically Franciscan faith, evangelically lived and
apostolically spent in serving his neighbour, will be an encouragement to
imitate this “man of peace and charity”. His mission of founding
“Recolhimentos” dedicated to Our Lady and to Providence still bears astounding
fruit: he was a fervent adorer of the Eucharist, a teacher and defender of
Gospel charity, a wise spiritual director for many souls and a defender of the
poor. May Mary Immaculate, whose “son and everlasting slave” Friar
Galvão considered himself, enlighten the hearts of the faithful and awaken in
them a hunger for God and a commitment to serving his kingdom through their own
witness of authentic Christian life.
5. “He who humbles
himself will be exalted” (Lk 18:14). These words of Jesus which we have
heard in the Gospel are fulfilled as the Piarist priest, Faustino Míguez,
is raised to the glory of the altars. By renouncing his own ambitions, the new
blessed followed Jesus the Teacher and dedicated his life to teaching children
and young people in the style of St Joseph Calasanz. As an educator, his goal
was the formation of the whole person. As a priest, he continually sought the
holiness of souls. As a scientist, he was able to alleviate sickness by freeing
humanity from physical suffering. In school and the street, in the confessional
and the laboratory, Fr Faustino Míguez was the very image of Christ, who
welcomes, pardons and gives life.
A “man of the people and
for the people”, everything and everyone were his concern. Thus, he observed
the conditions of ignorance and marginalization in which women lived, whom he
regarded as the “soul of the family and the most important part of society”. To
guide them from their childhood years on the path of human and Christian
advancement, he founded the Calasanctian Institute of the Divine Shepherdess
for the education of girls in religion and the arts.
His shining example, an
interweaving of prayer, study and apostolate, continues today in the witness of
his daughters and of the many teachers who courageously and joyfully work to
imprint the image of Jesus on the minds and hearts of young people.
6. “The Lord stood by me
and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tm 4:17). In
these words to Timothy, St Paul looks back across the years of his apostolic
ministry and affirms his hope in the Lord in the face of adversity.
The words of the Apostle
were engraved on Mother Theodore Guérin’s heart when she left her native
France in 1840 with her five companions to face the uncertainties and dangers
of the frontier territory of Indiana. Her life and work were always guided by
the sure hand of Providence, in which she had complete confidence. She
understood that she must spend herself in God’s service, seeking always his
will. Despite initial difficulties and misunderstandings, and subsequent
crosses and afflictions, she felt deeply that God had blessed her Congregation
of the Sisters of Providence, giving it growth and forging a union of hearts
among its members. In the congregation’s schools and orphanages, Mother
Theodore’s witness led many young boys and girls to know the loving care of God
in their lives.
Today she continues to
teach Christians to abandon themselves to the providence of our heavenly Father
and to be totally committed to doing what pleases him. The life of Bl. Theodore
Guérin is a testimony that everything is possible with God and for God. May her
spiritual daughters and all who have experienced her charism live the same
spirit today.
7. Dear brothers and
sisters who have come from various parts of the world for this festive
celebration, I warmly greet you and thank you for your presence!
May the witness offered
by the new blesseds encourage us to advance generously on the way of the
Gospel. By looking at those who found favour with God because of their humble
submission to his will, may our spirit feel moved to follow the Gospel with patient
and constant generosity.
“He whose service is
pleasing to the Lord will be accepted, and his prayer will reach to the
heavens” (Sir 35:16). Here is the great lesson which our brothers and
sister offer us: to honour, love and serve God with our whole life, always
knowing that “everyone who exalts himself will be humbled, but he who humbles
himself will be exalted” (Lk 18:14).
May God generously open
the treasures of his mercy to all: he who “hears the cry of the oppressed” (Sir 35:13);
who “is close to the broken-hearted” (Ps 33 [34]:19); who rescues the poor
“from all their distress” (Ps 33 [34]:18); who gives satisfaction to the
just and affirms the right (cf. Sir 35:18).
May the Virgin Mary,
Queen of All Saints, obtain the gift of humility and fidelity for us and for
every believer, so that our prayer may always be genuine and pleasing to the
Lord.
Amen.
© Copyright 1998 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1998/documents/hf_jp-ii_hom_25101998_beat.html
St. Manuel Míguez
González
February
26, 2019 Faith
Catholic SaintsNo
comments
Feast Day: March 8
Early in his priesthood,
Manuel (who took the religious name Faustino of the Incarnation) was sent to
Sanlúcar de Barrameda in Spain, where he encountered illiterate women who had
been marginalized because of their gender. Realizing the lifetime of injustices
that had been brought against these women, Father Faustino decided to take
action. He prayed and sought the guidance of God, but he knew he had to do
more, so, in 1885, he established the Daughters of the Divine Shepherdess, a
new religious congregation to educate women.
A banner of Manuel Míguez
González hangs from the facade of St. Peter’s Basilica at the Vatican in
advance of his Oct. 15, 2017 canonization. (CNS photo/Paul Haring)
Daughters of the Divine
Shepherdess, also called the Calasanzian Institute, emphasized the education
and promotion of girls and women with the intent of bettering their lives.
Father Faustino’s order gained approval from the archbishop of Seville in 1889,
then received the pope’s full approval in 1912.
Born Manuel Míguez
González in Spain in 1831, Father Faustino is known for using his interests and
passions — education and science — to advocate for the people he encountered in
his life. While he was well-known for his devotion to the education of women,
he was also devoted to science and the natural remedies found around him. Early
in his priesthood, Father Faustino began studying the natural healing
properties in plants, and saw them as gifts from God that could help the sick.
So, when those who were ailing in some way would come to him for help, he would
create natural medicines out of his concoctions, often curing those who sought
his guidance. He became known for his use of science and medicine in healing
those who needed it most.
Father Faustino had a
proactive, hands-on nature. Whether he was founding a new order for
marginalized women or creating natural medicines for the sick, he showed his
ability to truly and actively advocate for those around him, doing whatever was
necessary to make a difference in the lives of those around him.
St. Manuel Míguez
González was canonized by Pope Francis in St. Peter’s Square in October 2017.
SOURCE : https://thecentralminnesotacatholic.org/st-manuel-miguez-gonzalez/
San Faustino
dell’Incarnazione (Manuel Míguez González) Sacerdote scolopio, fondatore
Xamiras, Spagna, 24 marzo
1831 - Getafe, Spagna, 8 marzo 1925
Manuel Míguez González,
nato a Xamiras in Spagna il 24 marzo 1831, entrò nel noviziato dell’Ordine dei
Chierici Regolari delle Scuole Pie o padri Scolopi nel 1850, determinato a
seguire le orme del fondatore, san Giuseppe Calasanzio, nell’educazione dei
bambini poveri; in religione assunse il nome di padre Faustino
dell’Incarnazione. Fu docente in vari collegi, occupandosi specialmente
d’insegnare scienze naturali, con un genuino spirito di umiltà. Si dedicava
anche alla confessione e alla direzione spirituale: il bene che faceva alle
anime era lo stesso che donava ai corpi, preparando medicinali a base di erbe
che furono riconosciuti come validi e venduti nelle farmacie. Per fornire
un’adeguata istruzione anche alle bambine abbandonate, fondò il 2 febbraio 1895
il Pio Istituto Calasanziano Figlie della Divina Pastora. Morì
novantaquattrenne, con alle spalle oltre cinquant’anni d’insegnamento, l'8
marzo 1925 a Getafe. È stato beatificato il 25 ottobre 1998 a Roma. Il 21
dicembre 2016 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto per un
secondo miracolo ottenuto tramite la sua intercessione, aprendo quindi la
strada alla sua canonizzazione, fissata a domenica 15 ottobre 2017 I suoi resti
mortali sono venerati presso la cappella della Casa madre delle Figlie della
Divina Pastora a Getafe.
Martirologio
Romano: Nella città di Getafe vicino a Madrid in Spagna, beato Faustino
Míguez, religioso dell’Ordine dei Chierici Regolari delle Scuole Pie, che,
ordinato sacerdote, si dedicò appieno all’insegnamento e, raggiunta una grande
fama di maestro e di scienziato naturalista, fu tuttavia sempre solerte
nell’impegno pastorale e fondò la Congregazione delle Figlie della Divina
Pastora.
I primi anni
Manuel Míguez González nacque a Xamirás, presso Acevedo del Río, nella provincia di Orense in Spagna, il 24 marzo 1831. Era il quarto e ultimo figlio di Benito Míguez e Maria González, ferventi cristiani e instancabili lavoratori. Fu battezzato il giorno dopo la nascita e, un anno dopo, ricevette la Cresima.
Il paesaggio del suo paese natale, tra valli e montagne scoscese, gli fece maturare un carattere riservato, osservatore, amante della natura, deciso nell’affrontare e superare gli ostacoli, capace di lavorare con costanza e rettitudine.
Studiò latino e scienze umane nel convitto annesso al santuario di Nostra
Signora dei Miracoli a Orense, dove si era trasferito a sedici anni, dopo aver
terminato la scuola municipale. La sua vivace intelligenza, pur ottenendogli
ottimi risultati a scuola, lo aprì presto a una notevole inquietudine
interiore.
La vocazione
L’incontro con un sacerdote dell’Ordine dei Chierici Regolari delle Scuole Pie (detti padri Scolopi) lo colpì molto: s’informò sulla vita e l’opera del fondatore, san Giuseppe Calasanzio, e decise di seguire le sue orme. I suoi familiari non si aspettavano che andasse a insegnare tra i bambini e i ragazzi poveri, ma alla fine si arresero.
Entrò nell'ordine a 19 anni, il 5 dicembre 1850, e cambiò il suo nome in
Faustino dell’Incarnazione. Terminato il noviziato, pronunciò i voti solenni il
16 gennaio 1853 nel collegio di San Fernando a Madrid. Anche durante il cammino
di formazione si fece notare per intelligenza, tanto che già da suddiacono,
nell’anno 1855/’56, cominciò a insegnare. Infine, l’8 marzo 1856, fu ordinato
sacerdote.
A Cuba, la scoperta delle piante medicinali
Il suo primo incarico di rilievo fu a Cuba, dove fu inviato il 3 novembre 1857: precisamente, fu incaricato d’insegnare agricoltura, fisica, chimica e storia naturale alla Scuola Normale di Guanabacoa, fondata dagli Scolopi per la formazione dei maestri.
Mentre insegnava, si accorse che gli abitanti dell’isola facevano largo uso
delle piante a scopi medicinali: provò subito a sperimentare cure simili con le
piante che a sua volta aveva studiato. Fu però colpito da un’intossicazione e
dovette rientrare in Spagna per curarsi.
Ritorno in Spagna e fama come chimico
Venne quindi destinato al collegio di San Fernando per la convalescenza. Nel settembre 1861 si trasferì a Getafe, dove comprese di dover vivere il proprio lavoro in spirito di preghiera. Nel 1868 passò a Celanova, luogo di una nuova fondazione, ma già il 3 settembre 1869 cambiò comunità. A Sanlúcar de Barrameda, quindi, insegnò di nuovo fisica, chimica e storia naturale.
La sua fama di ottimo chimico gli ottenne, il 16 aprile 1872, la richiesta di
analizzare le acque potabili del Municipio di Sanlúcar. Il 30 aprile successivo
rispose affermativamente: era il suo modo di alleviare il dolore della
popolazione, un servizio verso coloro ai quali si sentiva mandato, da «uomo del
popolo e per il popolo», come si definiva.
Il suo stile di educatore
Successivamente fu trasferito a Siviglia e poi alla nuova fondazione di El
Escorial, dove insegnò e fu bibliotecario nella Biblioteca Escurialense. Fu poi
Rettore al Collegio di Monforte de Lemos. Nei quasi 50 anni d’insegnamento
cercò di rimanere sempre nascosto senza farsi notare, dedicandosi ai ragazzi e
ai giovani con sensibilità unica, con rispetto e affetto; conosceva ognuno e di
ciascuno voleva il bene. Si sentiva chiamato ad essere compagno e amico,
maestro e guida nel cammino della realizzazione piena dei suoi allievi.
Di nuovo a Sanlúcar
Nel 1879 gli venne concesso di partire per l’Argentina, perché le Scuole Pie si stavano espandendo anche a Buenos Aires, ma per ragioni sconosciute la partenza venne annullata. Fu quindi mandato a Sanlúcar per la seconda volta, riprendendo i suoi studi e gli esperimenti con le piante medicinali.
Col crescere della sua fama, ebbe l’invito a visitare il futuro re Alfonso XIII di Spagna, quand’era ancora bambino: lo guarì da una grave malattia e, come unica ricompensa, chiese di poter continuare a fare del bene ai malati.
Molti ormai si rivolgevano a lui per essere curati con l’applicazione delle
proprietà delle piante. Ben dodici medicinali vennero registrati come validi
dalla Direzione Generale della Sanità dal 1922 e venduti in farmacia.
Fondatore dell’Istituto Calasanziano Figlie della Divina Pastora
Nel frattempo, si rese conto dell’ignoranza e dell’emarginazione in cui erano relegate le donne di Sanlúcar, che non avevano accesso alla scuola elementare. In breve, comprese che bisognasse guidarle sin dall’infanzia, per un’autentica promozione umana.
Iniziò quindi a occuparsi di alcune bambine, impartendo loro una formazione cristiana solida, aiutato da alcune collaboratrici laiche. L’arcivescovo di Siviglia, monsignor Ceferino Gonzalez, riconobbe in quel piccolo gruppo il germe di una nuova realtà religiosa e incoraggiò padre Faustino ad avviare una vera e propria fondazione.
Così, il 2 gennaio 1885, furono approvate le basi dell’Associazione delle Figlie della Divina Pastora, della quale padre Faustino fu nominato Direttore. Il fine specifico era stato individuato nell’educazione delle bambine povere, secondo lo spirito e lo stile di san Giuseppe Calasanzio.
La prima approvazione diocesana avvenne il 12 giugno 1889, seguita da quella
pontificia nel 1910. Papa Pio XI approvò nel 1922 le Costituzioni definitive e,
l’anno seguente, le prime suore partirono per le missioni in Africa e America.
Il nome ufficiale era stato indicato come Pio Istituto Calasanziano Figlie
della Divina Pastora.
“Concorrente” degli altri medici e farmacisti
Padre Faustino guidò le Figlie della Divina Pastora senza trascurare i suoi altri impegni, cui si aggiunse, dietro le insistenze del Decano di Medicina all’università di Siviglia, l’impegno per la cura dei malati, sia per aiutarli, sia per finanziare il nascente Istituto.
Tuttavia, molti medici videro in lui un concorrente particolare, quindi
sollecitarono un suo nuovo trasferimento. Nel 1888-1889 dovette quindi tornare
a Getafe, dove fondò il Laboratorio Míguez, indizio della sua attenzione al
benessere completo dell’uomo. Anche lì, però, l’invidia dei colleghi medici e
farmacisti lo segnò, tanto che dovette intervenire il governo: nel 1901,
quindi, dovette interrompere la sua attività terapeutica.
Gli ultimi anni e la morte
Oltre al suo operato come educatore e medico, padre Faustino scrisse vari libri
che, con linguaggio semplice, contribuivano alla divulgazione scientifica.
Infine, senza dimenticare il suo carattere di sacerdote, dedicò molte ore al
confessionale, diventando il direttore spirituale di molte anime. Morì a Getafe
l’8 marzo 1925, a 94 anni.
Il processo di beatificazione
La fase diocesana della sua causa di beatificazione si è svolta a Madrid, mentre il 7 gennaio 1982 è iniziata la fase romana. Sia il processo informativo sia quello apostolico sono stati convalidati col decreto del 28 febbraio 1994. Nello stesso anno è stata presentata alla Congregazione delle Cause dei Santi la “Positio super virtutibus”.
I consultori teologi, il 26 giugno 1990, hanno valutato positivamente la
“Positio”; il loro parere è stato confermato dai cardinali e vescovi membri
della Congregazione delle Cause dei Santi il 20 ottobre 1992. Due mesi dopo, il
21 dicembre 1992, il Papa san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione
del decreto con cui padre Faustino Míguez era dichiarato Venerabile. I suoi
resti mortali riposano nella cappella delle Figlie della Divina Pastora a
Getafe.
Il primo miracolo e la beatificazione
Come miracolo valido per la beatificazione è stato considerato il caso di un diciassettenne argentino, di nome Oscar, disabile mentale e affetto da epilessia. Alle prime ore del 16 ottobre 1989 sua madre lo trovò immerso in un sonno tanto profondo da non riuscire a svegliarlo, per cui fu immediatamente portato all’ospedale San Miguel di Buenos Aires.
Oscar era caduto in coma, senza che i medici ne sapessero dare la spiegazione. Ogni diagnosi era incerta, ma i medici non davano speranze alla famiglia: così, al paziente venne amministrata l’Unzione degli Infermi.
Una Figlia della Divina Pastora, suor Nieves, che visitava due volte a settimana l’ospedale San Miguel, incontrò per la prima volta Oscar il 17 ottobre 1989. Al vederlo così malridotto, chiese all’infermiera di darle la novena a padre Faustino e lei a sua volta la consegnò alla madre del ragazzo. La donna pregò la preghiera tutti i giorni, anche più di una volta al giorno. La suora a sua volta pregò, chiedendo al Fondatore che intercedesse affinché Oscar si svegliasse: pregò tanto che il foglietto con la novena si consumò e divenne illeggibile. Chiese anche alle consorelle della sua comunità e ai bambini del loro collegio di recitare la novena. Il giovane intanto era in prognosi riservata, il che implicava due possibilità: la morte o lo stato vegetativo permanente.
Al mattino tra l’ottavo e il nono giorno della novena, all’improvviso, Oscar si riprese, domandò di alzarsi e di poter essere portato a casa. Suor Nives, che aveva pregato anche la mattina prima di andare in ospedale, se lo vide davanti sveglio quando arrivò in Terapia Intensiva. L’aiutò a camminare perché gli facevano male i piedi e la colonna vertebrale e lui le disse che si era svegliato alle 4 di mattina, perché era riuscito a vedere l’orologio della sala di Terapia intensiva e si era reso conto di non essere in casa.
L’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo venne convalidata il 2 dicembre 1994 e già un anno dopo, il 9 novembre 1995, la commissione medica della Congregazione delle Cause dei Santi si pronunciava favorevolmente sull’inspiegabilità del fatto. I consultori teologi, il 12 giugno 1997, e i cardinali e vescovi della Congregazione, il 17 marzo 1998, furono concordi nel dichiarare che era da attribuire all’intercessione del Venerabile Faustino Míguez.
Infine, il 6 aprile 1998, san Giovanni Paolo II concesse di promulgare il
decreto con cui la guarigione di Oscar era da dichiararsi inspiegabile,
completa, duratura e ottenuta per intercessione del fondatore delle Figlie
della Divina Pastora. Lo stesso Pontefice lo beatificò in piazza San Pietro a
Roma il 25 ottobre 1998 insieme ad altri tre candidati agli altari.
Il secondo miracolo e la canonizzazione
Per ottenere la canonizzazione è stato considerato un secondo miracolo, avvenuto nel 2003 a Verónica Stoberg, una donna di Santiago del Cile. La sera del 10 settembre era alla trentaseiesima settimana di gravidanza, quando sentì forti dolori addominali, le salì la pressione e perse coscienza. Portata in ospedale, le fu diagnosticata una preeclampsia, ossia una malattia grave che colpisce solo le donne incinte, pericolosa sia per la gestante che per il nascituro. Di conseguenza, si procedette a un parto cesareo d’emergenza.
Il quadro clinico di Verónica, nelle ore seguenti divenne sempre più grave: lesioni al fegato con una grave e incontrollata emorragia, insufficienza renale ed epatica, problemi neurologici e disfunzioni multiple in vari organi.
Sabato 13 settembre 2003, Pedro Núñez, marito della donna, andò insieme alle altre loro tre figlie alla cappella del collegio Divina Pastora a La Florida, dove le bambine erano allieve: pregarono insieme davanti all’immagine del Beato Faustino Míguez. Nel giro di poche ore, Verónica migliorò notevolmente e, alcune settimane dopo, fu dichiarata fuori pericolo.
L’inchiesta sull’asserito miracolo fu celebrata nella diocesi di Santiago del Cile e si concluse il 17 aprile 2009, venendo convalidata il 31 maggio 2010.
Il 21 dicembre 2016, a quattordici anni esatti dal decreto sulle virtù eroiche, è quindi stata autorizzata da papa Francesco la promulgazione di quello che dichiarava la guarigione di Verónica Stoberg come miracolosa e ottenuta per intercessione di padre Faustino. La sua canonizzazione è stata fissata a domenica 15 ottobre 2017.
Autore: Emilio Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90248
OMELIA DEL SANTO PADRE
GIOVANNI PAOLO II
Domenica, 25 ottobre 1998
1. "Ascoltino gli
umili e si rallegrino" (Sal 33,3).
Con queste parole,
l'odierna liturgia ci invita alla gioia, mentre rendiamo grazie al Signore per
il dono dei nuovi Beati. La gioia della Chiesa si esprime nel canto di lode,
che l'assemblea innalza verso il cielo. Sì, gli umili ascoltino e si rallegrino
considerando le opere che Iddio compie nella vita dei suoi servi fedeli. La
Chiesa, che è il "Popolo degli umili", ascolta e si rallegra, perché
in questi suoi membri, annoverati fra i Beati, vede riflesso l'amore
misericordioso del Padre celeste. Con la liturgia, facciamo nostre le parole
ispirate di Gesù: "Benedetto sei tu, Padre, Signore del cielo e della
terra, perché ai piccoli hai rivelato i misteri del regno dei cieli"
(Canto al Vangelo).
I "piccoli":
quanto diversa è la logica degli uomini rispetto a quella divina! I
"piccoli", secondo il Vangelo, sono le persone che, sapendo di essere
creature di Dio, rifuggono da ogni presunzione: ripongono ogni loro attesa nel
Signore e per questo mai restano deluse. Questo è l'atteggiamento fondamentale
del credente: fede e umiltà sono inscindibili. Ne è prova anche la
testimonianza resa dai nuovi Beati: Zefirino Agostini, Antonio de Sant'Anna
Galvão, Faustino Míguez e Theodore Guerin. Più una persona è grande nella fede
e più si sente "piccola", ad immagine di Cristo Gesù, il quale,
"pur essendo di natura divina ... spogliò se stesso" (Fil 2,6-7)
e venne tra gli uomini come loro servo.
2. I nuovi Beati sono per
noi esempi da imitare e testimoni da seguire. Essi hanno confidato in Dio. La
loro esistenza dimostra che la forza dei piccoli è la preghiera, come mette in
luce la Parola di Dio dell'odierna Domenica. I Santi, i Beati sono anzitutto
uomini e donne di preghiera: benedicono il Signore in ogni tempo, sulla loro
bocca vi è sempre la sua lode; gridano e il Signore li ascolta, li salva da
tutte le loro angosce, come ci ha ricordato il Salmo responsoriale (cfr Sal 33,2.18).
La loro preghiera penetra le nubi, è incessante, non si stanca e non viene
meno, finché l'Altissimo non sia intervenuto (cfr Sir 35,16-18).
La potenza orante degli
uomini e delle donne spirituali si accompagna sempre in essi con il sentimento
vivo della propria limitatezza e indegnità. E' la fede, e non la presunzione,
che alimenta nei discepoli di Cristo il coraggio e la fedeltà. Essi, come l'apostolo
Paolo, sanno che il Signore riserva la corona di giustizia per quanti attendono
con amore la sua manifestazione (cfr 2 Tm 4,8).
3. “Il Signore mi è stato
vicino e mi ha dato forza” (2 Tm 4, 17).
Queste parole
dell’Apostolo a Timoteo ben si applicano a Don Zefirino Agostini, il
quale, pur tra innumerevoli difficoltà, non si perse mai d’animo. Egli ci viene
presentato oggi come umile e saldo testimone del Vangelo nel fecondo periodo
della Chiesa veronese del secondo Ottocento. Salda fu la sua fede, efficace la
sua azione caritativa e ardente lo spirito sacerdotale che lo contraddistinse.
L’amore del Signore lo
sospinse nel suo apostolato rivolto ai più poveri, ed in particolare
all’educazione cristiana delle fanciulle, specialmente più bisognose. Egli
aveva ben compreso l'importanza della donna quale protagonista del risanamento
della società, nei suoi ruoli di educatrice ai valori della libertà,
dell’onestà e della carità.
Raccomandava alle
Orsoline, sue figlie spirituali: “Le fanciulle povere: siano esse il più caro
oggetto delle vostre cure, delle vostre attenzioni. Sensibilizzate le loro
menti, educate a virtù il loro cuore, salvatene le anime dal pestifero contatto
del mondo perverso” (Scritti alle Orsoline, 289). Possa il suo esempio
costituire un valido incoraggiamento per quanti oggi l’onorano come Beato e
l’invocano come protettore.
4. «O Senhor me assistiu
e me deu forças, para que, por meu intermédio, a mensagem do Evangelho fosse
plenamente proclamada» (2 Tim 4,17).
As palavras de S. Paulo
refletem bem a vida do Frei Antônio de Sant'Ana Galvão, que quis
corresponder à própria consagração religiosa, dedicando-se com amor e
devotamento aos aflitos, aos doentes e aos escravos da sua época no Brasil.
Demos graças a Deus pelos
contínuos benefícios outorgados pelo poderoso influxo evangelizador que o
Espírito Santo deu vida até hoje em tantas almas através do Frei Galvão. Sua fé
genuinamente franciscana, evangelicamente vivida e apostolicamente gasta no
serviço ao próximo, servirá de estímulo para o imitar como «homem da paz e da
caridade». A missão de fundar os Recolhimentos dedicados à Nossa Senhora e à
Providência continua produzindo frutos surpreendentes: ardoroso adorador da
Eucaristia, mestre e defensor da caridade evangélica, prudente conselheiro da
vida espiritual de tantas almas e defensor dos pobres. Que Maria Imaculada, de
quem Frei Galvão se considerava como «filho e perpétuo escravo», ilumine os
corações dos fiéis e desperte neles a fome de Deus até à entrega a serviço do
Reino, mediante o próprio testemunho de vida autenticamente cristã.
5. «El que se humilla
será enaltecido» (Lc 18,14). Al elevar a la gloria de los altares al sacerdote escolapio Faustino Míguez se
cumplen estas palabras de Jesús que hemos escuchado en el evangelio. El nuevo
Beato, renunciando a sus propias ambiciones, siguió a Jesús Maestro y consagró
su vida a la enseñanza de la infancia y la juventud, al estilo de San José de
Calasanz. Como educador, su meta fue la formación integral de la persona. Como
sacerdote, buscó sin descanso la santidad de las almas. Como científico, quiso
paliar la enfermedad liberando a la humanidad que sufre en el cuerpo. En la
escuela y la calle, en el confesionario y el laboratorio, el Padre Faustino
Míguez fue siempre transparencia de Cristo, que acoge, perdona y anima.
«Hombre del pueblo y para
el pueblo», nada ni nadie le fue ajeno. Por eso constata la situación de
ignorancia y marginación en la que vive la mujer, a la que considera el «alma
de la familia y la parte más interesante de la sociedad». Con el fin de guiarla
desde su infancia por el camino de la promoción humana y cristiana, funda el
Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora, para la educación de las
niñas en la piedad y las letras.
Su ejemplo luminoso,
entretejido de oración, estudio y apostolado, se prolonga hoy en el testimonio
de sus hijas y de tantos educadores que trabajan con denuedo e ilusión para
grabar la imagen de Jesús en la inteligencia y el corazón de la juventud.
6. “The Lord stood by me
and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tim 4:17). In
these words to Timothy, Saint Paul looks back across the years of his apostolic
ministry and affirms his hope in the Lord in the face of adversity.
The words of the Apostle
were engraved on Mother Theodore Guerin’s heart when she left her native France
in 1840 with her five companions to face the uncertainties and dangers of the
frontier territory of Indiana. Her life and work were always guided by the sure
hand of Providence, in which she had complete confidence. She understood that
she must spend herself in God’s service, seeking always his will. Despite
initial difficulties and misunderstandings, and subsequent crosses and
afflictions, she felt deeply that God had blessed her Congregation of the
Sisters of Providence, giving it growth and forging a union of hearts among its
members. In the Congregation’s schools and orphanages, Mother Theodore’s
witness led many young boys and girls to know the loving care of God in their
lives.
Today she continues to
teach Christians to abandon themselves to the providence of our Heavenly Father
and to be totally committed to doing what pleases him. The life of Blessed
Theodore Guerin is a testimony that everything is possible with God and for
God. May her spiritual daughters and all who have experienced her charism live
the same spirit today.
7. Carissimi Fratelli e
Sorelle, convenuti da varie parti del mondo per questa festosa Celebrazione, vi
saluto cordialmente e vi ringrazio per la vostra presenza!
La testimonianza offerta
dai nuovi Beati sia per noi un incoraggiamento a proseguire con generosità
sulla strada del Vangelo. Guardando a loro che hanno trovato grazia presso Dio
per la loro umile sottomissione alla sua volontà, possa il nostro spirito
sentirsi sospinto a seguire il Vangelo con paziente e costante generosità.
"Chi venera Dio sarà
accolto con benedizione e la sua preghiera giungerà fino alle nubi" (Sir 35,16).
Ecco la grande lezione che questi nostri fratelli ci offrono: onorare, amare e
servire Iddio con tutta la vita, consapevoli sempre che "chi si esalta
sarà umiliato e chi si umilia sarà esaltato" (Lc 18,14).
Apra Iddio a tutti con
larghezza i tesori della sua misericordia: Egli, che "ascolta proprio la
preghiera dell'oppresso" (Sir 35,13); che "è vicino a chi ha il
cuore ferito" (Sal 33,19); che salva i poveri "da tutte le loro
angosce" (Sal 33,18); che rende soddisfazione ai giusti e
ristabilisce l'equità (cfr Sir 35,18).
La Vergine Maria, Regina
di tutti i Santi, ottenga per noi e per ogni credente il dono dell'umiltà e
della fedeltà, perché la nostra preghiera sia sempre autentica e gradita al
Signore.
Amen.
© Copyright 1998 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
San P. Faustino Míguez
Presbítero Escolapio y
Fundador (1831-1925)
* Nace en Xamirás, una aldea de Acevedo del Río, Celanova, en la provincia de Orense, el 24 de marzo de 1831. Bautizado al día siguiente, 25 de marzo, festividad de la Encarnación, en la iglesia parroquial con el nombre de Manuel. Recibe el sacramento de la confirmación en 1832. Es el cuarto hijo de una familia cristiana y trabajadora. Cada mañana y cada tarde, Dios se hace presente en este hogar con la oración sosegada de la familia unida en torno al fuego. Crece en ambiente de fe en Dios donde aprende la oración, el amor a María, la solidaridad con los más necesitados y la responsabilidad en el trabajo. El hogar familiar del santo, era de grandes virtudes reconocidas por sus convecinos.
* A los 16 años sale de su casa para iniciar los estudios de Latín y Humanidades en el Santuario de Nuestra Señora de los Milagros, en Orense, con la idea clara de ser sacerdote. Allí, más tarde, siente la llamada de Dios a ser sacerdote y maestro según el espíritu de S.José de Calasanz. Permaneció en este Santuario desde 1847 a 1850.
* Progresó en el amor a la Virgen, razón de ser de aquel lugar, y de Ella recibió la lección del servicio, de la sencillez, de la fidelidad.
* Ingresa en el Noviciado de las Escuelas Pías de San Fernando, en Madrid, el año 1850 donde toma el hábito escolapio el 5 de diciembre del mismo año, con el nombre de Faustino de la Encarnación.
* El final de su preparación sacerdotal coincide con un periodo trágico para la iglesia, 1854-1856. Espartero está en el poder, se llevan a cabo todo tipo de vejaciones de docentes, cierre de seminarios, etc. Pero nada de esto le detiene en sus ideales de entrega. Está dispuesto a ofrecer su vida a Dios “cueste lo que cueste”.
* En 1855 fue ordenado diácono y Presbítero el 8 de marzo de 1856 en la parroquia de San Marcos de Madrid por el Obispo de Burgos Osma.
* Su primer destino fue Cuba. La presencia de los Escolapios en la Isla fue debida al gran interés del gobierno español, que quiere seguir teniendo en sus manos la formación de los futuros maestros de Cuba, aún colonia española.
* En su larga trayectoria escolapia, son casi 50 años dedicados a la educación. Destinado a los colegios de San Fernando, Guanabacoa (Cuba), Getafe, Monforte de Lemos, El Escorial y Sanlúcar de Barrameda. Fue profesor de Latín, Historia, Álgebra, Geometría, Retórica, Geografía, Agricultura, Física y Química, Historia Natural, Higiene y Francés.
* Destacó, sobre todo, como profesor de Ciencias naturales. Se prepara cada día para desempeñar su misión educadora, trabaja incansablemente, y estudia con tenacidad, porque está convencido de que “quien hace voto de enseñar lo hace también de aprender”.
* Vive su consagración a Dios en la entrega a los niños y jóvenes con preferencia los más pobres y necesitados, “los pequeños, los sencillos”, le han robado el corazón. La escuela es para él el lugar de encuentro con el Señor servido y amado en los más pequeños. Quiere informar a los alumnos en el amor de lo que es verdadero, noble, grande y sublime. Son reveladoras las palabras de uno de sus alumnos: “Era muy afable y cariñoso… nos trataba y se comportaba con cada uno de forma justa y equitativa”. Estaba convencido de que el mejor camino para renovar la sociedad y hacer la felicidad humana es la educación, a la que consideraba “la obra más noble, la más grande y la más sublime del mundo porque abraza a todo el hombre tal como Dios lo ha concebido. Es la obra divina, la creación continuada, es la altísima misión de la Escuela Pía, misión del mayor interés y de la importancia más decisiva para la dignidad y dicha del individuo y de la familia como de la sociedad entera”.
* Hombre con grandes dotes científicas. No pasó de largo ante el dolor físico de los hombres de su tiempo, sobre ellos quiso derramar el aceite del amor y de la ciencia para aligerar el peso de su sufrimiento.
* Fue en Guanabacoa donde observa el uso de los habitantes de las plantas con fines terapéuticos, y se siente atraído por ello. Puso sus estudios y dotes científicas al servicio del que sufre la enfermedad. Como el samaritano que recorre los caminos del mundo, desde su mirada atenta, no pasa de largo ante el dolor físico de sus hermanos, los hombres. Supo derramar sobre el enfermo el aceite del amor y de la ciencia para aligerar el peso de su sufrimiento. Faustino tiene la ocasión de conocer más de cerca y de forma más continuada la utilidad terapéutica de las plantas.
* Inicia sus experimentos con la flora del país que continúa a su regreso a la Península. En 1872 el Ayuntamiento de Sanlúcar de Barrameda le encargan el análisis de las propiedades curativas de las aguas de los manantiales de la ciudad. Elabora unos preparados medicinales, que en el año 1922 son registrados en Sanidad con el nombre de “Específicos Miguez”, dando origen a unos de los legados del P. Faustino, el “Laboratorio Miguez”. Este surge de la conjunción de varios rasgos característicos en él: caminar cercano a las necesidades de los hombres, la preocupación por el que sufre en el cuerpo, el amor a la ciencia y la convicción que tiene que Dios ha puesto en la naturaleza los medios suficientes para curar la enfermedad, y precisamente en las plantas.
* En 1861 Dios le pide de nuevo que se ponga en camino y esta vez es Getafe. Este destino es para Faustino lugar de crecimiento y maduración. Son 8 años de profundo ministerio como escolapio-maestro y director de internos, de intensidad espiritual con sabor a donación y confianza plena en Dios que le salva.
* En 1888, vuelve por segunda vez a Getafe, donde pasará los últimos 37 años restantes de su vida, casi la mitad de toda su vida. Su dedicación y entrega a los niños continúa siendo total y desinteresada. Los años pasan y le llega el momento de la jubilación como docente. Pero sabe que en otros campos no es posible la jubilación porque el ser humano sufre bajo el peso del dolor y está necesitado de escucha y de reconciliación y a ello se dedica intensamente. Y Getafe es para él, la experiencia del gozo del silencio. A los 94 años, el Señor le llama a gozar eternamente de su amor.
* El P.Faustino sabe que las niñas de su tiempo son “las esposas y madres del mañana”, descubre en ellas “al apóstol de la familia, la parte más interesante de la sociedad, la portadora de paz, y el alma de la familia “.
* Desde su experiencia, descubre la necesidad que tiene la niñez femenina de alguien que le guíe por el camino de la promoción humano-cristiana. Su respuesta para hacer presente el Reino entre los marginados con un nuevo proyecto de fundación: la Congregación de Hijas de la Divina Pastora cuyo fin es:” formar el corazón e ilustrar la inteligencia del bello sexo para hacerlo culto y civilizado según el espíritu de Jesucristo, a fin de que sea un día el alma de la familia y la salvación de la sociedad”.
* La Congregación se extiende pronto por varios lugares de España, y en 1923 las Religiosas se hacen presentes en diversos países de América y Africa.
* El P. Faustino fue un hombre al que sólo Dios llenó su corazón. Su camino en este amor se orientó hacia la entrega de los niños y jóvenes:”sus discípulos, los pobres, los enfermos y cuantos acudían a él experimentaron la bondad de su alma”. Sabe que la vida en un don recibido para darlo generosamente. Su frase preferida: ” dejemos obrar a Dios que sabe lo que nos conviene”.
* Su larga vida consagrada al Señor termina en Getafe el 8 de marzo de 1925.
* El 25 de octubre de 1998,el P.Faustino fue Beatificado en Roma, por el Papa
Juan Pablo II.
Faustino Miguez, Santo
Presbítero y Fundador, 8 de marzo
Por: n/a | Fuente: InstitutoCalasancio.es
Sacerdote y Fundador
Martirologio Romano: En
la ciudad de Getafe, cerca de Madrid, en España, San Faustino Míguez, religioso
de la Orden de Clérigos Regulares de la Madre de Dios de las Escuelas Pías,
que, ordenado sacerdote, se entregó por entero a la tarea docente y consiguió
gran prestigio como maestro y perito en ciencias naturales. Fue diligente en su
actividad pastoral y fundó el Instituto Calasancio de Hijas de la Divina
Pastora, para la educación integral de la mujer. († 1925)
Etimológicamente: Faustino
= Aquel al que Dios favorece, afortunado. Es de origen latino.
Fecha de beatificación: 25 de octubre de 1998, durante el pontificado de Juan Pablo II
Fecha de canonización: 15 de octubre de 2017 por S.S. el Papa Francisco.
Breve Biografía
Faustino Míguez nace en el año 1831 en Xamirás, una de las trece aldeas pertenecientes
a Acebedo del Río, provincia de Ourense. Crece en un ambiente familiar
enmarcado por una gran fe en Dios, la oración, la devoción a María, la
solidaridad con los más necesitados y el trabajo.
En su juventud, y sintiéndose llamado al sacerdocio, estudia en el Santuario de
Nuestra Señora de los Milagros, en la provincia de Ourense. Allí su vida fue
regada con un agua viva, regalo de Dios, que hizo brotar en su interior valores
humano-religiosos y profundas convicciones. Todo ello le modela para acoger la
llamada de Dios a entregar su vida.
Conoce allí a un sacerdote escolapio, familiar de uno de los compañeros a los
que ayuda en el estudio. Este encuentro supone para Manuel (su nombre de pila)
descubrir una nueva dimensión de la elección divina: ser sacerdote y, además,
maestro-educador, para identificarse así con Jesús que ama, enseña y acoge a
los niños. Y todo según el espíritu de José de Calasanz. La respuesta de Manuel
es ¡Sí, Señor!
Ingresa en el Noviciado de las Escuelas Pías de Madrid en diciembre de 1850. Es
entonces cuando cambia su nombre de Manuel por el de Faustino de la
Encarnación. Hizo su Profesión de Votos Solemnes el día 16 de enero de 1853 y
fue ordenado sacerdote el día 8 de marzo de 1856, en la parroquia de San Marcos
de Madrid.
En 1857 es enviado a la nueva fundación escolapia de Guanabacoa, en Cuba, donde
permanece durante casi tres años. En esta población se manifiestan sus dotes de
educador y sus inclinaciones a la botánica y al estudio de las propiedades
terapéuticas de las plantas.
En 1860 regresa de nuevo a España y es destinado a los colegios de San
Fernando, Getafe y Celanova. En 1869 llega a Sanlúcar de Barrameda y permanece
allí hasta 1873. Sale para desempeñar el cargo de bibliotecario en el Real
Monasterio de El Escorial, donde aprovecha para seguir investigando las
propiedades curativas de las plantas. Posteriormente, es enviado a Monforte de
Lemos (Lugo), para desempeñar el servicio de Rector. En 1879 es destinado por
segunda vez a Sanlúcar de Barrameda. Así como Calasanz vio la necesidad de
escolarizar a los niños de las calles de Roma, Faustino Míguez descubrió esa
misma necesidad en las niñas de Sanlúcar. Impulsado por el Espíritu, dio
respuesta a esa necesidad e inició una nueva obra: la Congregación de Hijas de la
Divina Pastora, con el fin último de dedicarse a la educación integral de la
infancia y juventud.
En 1888 retorna a Getafe y aquí permanecerá hasta su muerte, durante 37 años.
Jubilado como maestro, seguía su actividad científica y como director espiritual.
Murió a los 94 años en Getafe en 1925.
SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/34916/faustino-miguez-beato.html#modal
San Faustino Míguez
Biografía
Míguez González, Manuel. Xamirás-Acebedo
(Orense), 24.III.1831 – Getafe (Madrid), 8.III.1925. Científico, investigador,
fundador de Congregación religiosa (Sch.P.), santo.
Bautizado con el nombre
de Manuel aunque luego adoptaría el de Faustino. Fue el cuarto hijo de la
familia.
Con dieciséis años salió
de su casa para estudiar en la Preceptoría del santuario de Nuestra Señora de
los Milagros en Orense, Latín y Humanidades. Después de tres años en este
centro, ingresó en el noviciado de las Escuelas Pías de Madrid (1850). Hizo su
profesión solemne (16 de enero de 1853), realizó brillantemente su carrera
sacerdotal y fue ordenado sacerdote (8 de marzo de 1856). Pronto fue enviado a
Guanabacoa (Cuba) y más tarde a los colegios de San Fernando de Madrid; Getafe
(1861-1868 y 1888-1925 hasta su muerte —de sus noventa y cuatro años de vida,
cuarenta y cinco permaneció en este colegio—); Celanova; Sanlúcar de Barrameda
en dos épocas (1869-1873 y 1879-1888); un año en El Escorial, como profesor y
bibliotecario del monasterio; en Monforte de Lemos fue superior de la
Comunidad. En todos estos colegios vivió al servicio de los niños y jóvenes,
con una preferencia hacia los más pobres y necesitados. Se entregó a la
enseñanza y educación de los niños y jóvenes, sin abandonar sus estudios, en
los que fue un verdadero autodidacta.
Tres palabras definen su
ideal educativo: descubrir, desarrollar y potenciar las facultades dormidas del
niño. Pero la educación, según sus palabras, ha de ser “hija del amor”.
Fue un investigador y un
hombre de ciencia. Así lo han considerado sus biógrafos: “Investiga en
Botánica, Fisiología y Medicina y son interesantes sus aportaciones a la
didáctica de las Ciencias”. A lo largo de su vida se dedicó al estudio y
cultivo de las plantas y a la aplicación de sus propiedades curativas con la
preparación de extractos medicinales. Durante su estancia en Guanabacoa (Cuba)
“observa” el uso que los habitantes de la isla hacen de las plantas con fines
curativos y descubrió allí su afición terapéutica. A su regreso a la Península,
Faustino Míguez llegó con una vocación científica manifiesta, que puso al
servicio de sus alumnos como profesor de Química, Física y Ciencias Naturales.
El Ayuntamiento de
Sanlúcar de Barrameda, en abril de 1872, le pidió la realización del análisis
terapéutico de las aguas de los manantiales de la ciudad.
Analizó las propiedades
medicinales de las aguas de cuarenta y cuatro pozos de la ciudad. Hizo además
aplicaciones inmediatas de sus reflexiones y del resultado de sus
investigaciones a la economía y a la industria.
Estudió el impuesto
jabonoso que cada fuente supondría a Sanlúcar y a sus habitantes si se
sirviesen sólo de sus aguas. Los magníficos resultados del trabajo fueron
publicados en el libro Análisis de las aguas públicas de Sanlúcar de
Barrameda con indicación de sus virtudes medicinales, libro prologado por
Manuel Pizarro, doctor en Medicina y Cirugía y catedrático de Higiene de la
Escuela de Medicina de Sevilla.
El padre Faustino regresó
de nuevo en 1879 a Sanlúcar de Barrameda. Además de dedicarse a las clases en
el colegio, continuó con el estudio profundo de las plantas y sus propiedades.
Preparó entonces algunos extractos con propiedades medicinales y los pacientes
comenzaron a acudir al padre Faustino para consultarle y conseguir alguno de
sus preparados. Al principio, todo esto tenía lugar a pequeña escala, de forma
casi inadvertida. Pero entre los años 1885, fecha de la fundación del
Instituto, y 1888, año de su traslado a Getafe, tuvo lugar un acontecimiento
trascendental en la actividad terapéutica del padre Faustino. “Se me presentó
—escribe— el Decano de Medicina, suplicándome en su nombre y en el de sus
compañeros de Sevilla, me encargase de estudiar y curar la enfermedad de un
catedrático por ellos desahuciado”. Y el padre Faustino se entregó al estudio
de la enfermedad y sus posibilidades de curación. Por los datos que existen,
parece que el enfermo fue Manuel Bedmar, doctor en Derecho, que en 1890 fue por
segunda vez rector de la Universidad de Sevilla. El paciente se curó de la
enfermedad. Este hecho fue muy significativo para su actividad terapéutica, ya
que fueron muchos los enfermos que acudieron a él para la curación de otras
enfermedades. Pero los médicos reaccionaron ante el éxito de los preparados
medicinales con amenazas de denuncias. Y en esta circunstancia recibió de su
superior orden de traslado a Getafe. Las jóvenes novicias continuaron en
Sanlúcar preparando algunos específicos, pues les había cedido las fórmulas
según las había ido elaborando. Al llegar a su nuevo destino en Getafe, estuvo
cuatro años sin preocuparse de enfermos y medicinas, dadas las dificultades
surgidas en Sanlúcar.
Cuando fue destinado a
Sanlúcar por segunda vez, a través del contacto con una “escuela de amigas”,
descubrió que había muchas mujeres analfabetas y las niñas, a veces, no tenían
acceso ni siquiera a estas escuelas y mucho menos a un centro educativo.
Entendió que, en la práctica, se les negaba su derecho a la educación.
Propuso una educación
integral que abarcase la formación del cuerpo, la inteligencia y el corazón, e
hiciera de las niñas “buenas cristianas, buenas hijas, buenas esposas, buenas
madres y miembros útiles de la sociedad de la que deben formar un día la parte
más interesante”. De su respuesta a esta necesidad nació en Sanlúcar la
Congregación de Hijas de la Divina Pastora, cuyo fin era la educación integral
de la mujer.
El 2 de enero de 1885
fueron aprobadas las bases de la Asociación y el padre Faustino fue nombrado
director de la misma. La instalación canónica tuvo lugar un mes más tarde. El
nuevo Instituto tenía una dimensión ministerial: la educación según el lema
calasancio de “Piedad y Letras”.
En 1888 el padre Faustino
fue destinado a Getafe y el Instituto, que contaba solamente con jóvenes
novicias, había de seguir adelante sin contar con la presencia cercana del
fundador. En noviembre de 1890 recibió una carta del padre provincial,
Marcelino Ortiz.
Del contenido de la
carta, el padre Faustino dedujo que no estaba de acuerdo con las funciones de
director que venía desempeñando en el Instituto. El padre Faustino escribió al
padre general para expresarle las acusaciones de que había sido objeto, para
defenderse de ellas y defender a la Congregación. Después de un intercambio
epistolar, acogió las exhortaciones del padre general: “Pero, si a pesar de
todo, me exhorta a que desista de lo empezado, lo haré con mucho placer para
darle gusto”. Fue un momento difícil para el padre Faustino. Al conocer que no
era voluntad de los superiores que siguiera al frente de la Congregación, en
julio de 1891 presentó la renuncia como director al arzobispo de Sevilla. Y el
padre Faustino escribió a la madre general estas palabras: “Comprendo cuanto me
quieres decir. Yo no os abandono. Me habéis costado mucho, para que os olvide.
Pero es preciso imitar a la caña cuando pasa el huracán”. Fue a finales de 1897
cuando se restableció el contacto epistolar del padre Faustino con las
religiosas y retomó sus funciones de director. En el ocaso de la vida del
fundador, la Congregación vivió una fuerte crisis. Las religiosas sufrieron una
nueva separación del padre Faustino, al que se le prohibió todo contacto con
ellas durante unos meses. Pero en un capítulo fue designada superiora general
la madre Natividad Vázquez, que se encontraba en Santiago de Chile. Comenzó una
nueva etapa para la Congregación. La Congregación se extendió pronto por otros
lugares de España y en 1923 se fundaron colegios en Chile. Actualmente está
presente en nueve países: España, Chile, Argentina, Uruguay, Colombia,
Nicaragua, Ecuador, Guinea Ecuatorial y Camerún.
El padre Faustino murió en Getafe el 8 de marzo de 1925. El proceso de su beatificación se inició en el año 1953. Fue proclamado venerable (21 de diciembre de 1992) y beato (25 de octubre de 1998). El 15 de octubre de 2017 fue canonizado por el papa Francisco en la plaza de San Pedro de la Ciudad del Vaticano.
Obras de ~: La
Misión de la Escuela Pía en la educación de la niñez y la regeneración de la
Sociedad Humana por medio de la Instrucción de la Juventud (discurso),
Celanova, 1868; Análisis de las Aguas de Sanlúcar de Barrameda, Sevilla,
Tipografía Moyano, 1872; El Escapulario azul celeste de la Inmaculada
Concepción, Madrid, Imprenta S. Francisco de Sales, 1895; ¿La
diabetes es curable?, Orihuela, 1902; Tratamiento racional de la
diabetes, Orihuela, 1902; Historia Natural, Madrid, Textos E.P.,
1904; Diálogo sobre las láminas de Historia Natural, Madrid,
1904; Nociones de Física Terrestre, Madrid, 1904; Mes del
Sagrado Corazón de Jesús, Madrid, Imprenta Gabriel del Horno, 1904; Constituciones
del Pío Instituto de las Hijas de la Divina Pastora, Sevilla, Imprenta de
la Divina Pastora, 1923; Cartas del Siervo de Dios Faustino Míguez (unas
900 cartas recopiladas por el P. A. del Álamo), Madrid, 1985.
Bibl.: C. Rabaza, Historia de las Escuelas Pías de España, Valencia, Tipografía Moderna, 1917, 4 ts.; C. Lasalde, Historia Literaria de las Escuelas Pías de España, Madrid, Tipografía San Antón, 1925, 2 ts.; El P. Faustino Míguez, Orense, Diario La Región, 1925; J. Olea Montes, Discurso necrológico, Madrid, Editorial Bibliográfica Española, 1951; Catalogus Religiosorum Scholarum Piarum Hispaniae et [...] defuncti anno 1925, n. 8; J. Otal, Proceso de Beatificación [...] del P. Faustino Miguez, Madrid, 1952; Revista “La Divina Pastora”, n.os 1953-1961; J. Olea Montes, Vida del venerado P. Faustino Míguez, Sch. P., Salamanca, Gráficos Torres Villarroel, 1954; A. del Álamo, Semblanza espiritual del siervo de Dios P. Faustino Míguez, Sch. P., Madrid, Imprenta Juan Bravo 32, 1969; A. F. Skrbé, Amigo de todos, Madrid, Imprenta Pablo López, 1975; A. del Álamo, Biografía del Siervo de Dios P. Faustino Míguez, escolapio, Madrid, Imprenta Pablo López, 1975; Pío Instituto Calasancio de HH. de la Divina Pastora, Testamento Espiritual de nuestro Padre Fundador y otros contenidos, Madrid, 1979; C. Domeño Lerga, Lectura actualizada y anotada de ARDIDES, Madrid, 1983; Canonizationis servi Dei Faustini Míguez POSITIO super virtutibus, critice confecta ab autoribus J. Dante y C. Vilá Palá, Roma, 1984; A. del Álamo, Habla el Fundador (Selección de escritos). I Centenario de las HH. Calasancias de la Divina Pastora, Madrid, 1984; I Centenario (1885-1985), Instituto Calasancio HH. de la Divina Pastora, Madrid, 1985; Discursos, homilías, conferencias (Religiosas Calasancias HH. de la Divina Pastora), Primer Centenario (1885-1995), ms. Madrid, 1985; I. Luque Ortega, Primeros pasos de una Institución educativa, Religiosas Calasancias HH. de la Divina Pastora, 1885-1922, Salamanca, 1985; S. López, Faustino Míguez, Sch. P., Fundador de las Religiosas Calasancias, Salamanca, Gráficas Ortega, 1988; J. Estévez y S. Calderón, “Una entrega que permanece”, Folletos CON EL, en Vida Nueva (1991); S. Calderón, Faustino Míguez, signo del amor de Dios, Madrid, Publicaciones ICCE, 1993; Instituto Calasancio HH. de la Divina Pastora, José de Calasanz y Faustino Míguez, Profetas de su tiempo, Madrid, 1997; Beatificationis et Canonizationis Ven. Servi Dei Faustini Míguez POSITIO super miraculo, Roma, 1997; S. Calderón, HDPC: Buscando la Voluntad de Dios: P. Faustino Míguez, Sch. P., Madrid, Publicaciones ICCE, 1998; Faustino Míguez, Sch. P., Fundador del Instituto Calasancio HH. de la Divina Pastora (Crónica de la Beatificación), Roma, Editorial Dayenu Diseño, 1998; P. Sanz Navío, P. Faustino Míguez, escolapio, Zaragoza, 1998; VV. AA., Al servicio de la Piedad y de las Letras: P. Faustino Míguez (Homenaje con motivo de su Beatificación), Madrid, Editorial Dayenu Diseño, 1999; A. García-Durán, Y la rana peinó melena, Madrid, Publicaciones ICCE, 1999; J. Cuesta Revilla, “Faustino Míguez en Martos. A propósito del primer Centenario del Colegio Divina Pastora (I)”, en Aldaba, 40 (2017), págs. 22-26; F. Negro Marco, “San Faustino Míguez, constructor de una nueva humanidad”; M.ª J. de la Plata Rodríguez “Faustino Míguez, un hombre en sintonía con la creación” y J. Pascual Burgués, “S. Faustino Míguez Sch. P., en el contexto histórico de su tiempo”, en Analecta calasanctiana: publicación semestral religioso cultural y de investigación histórica, 119 (2018), págs. 67-104, 149-170 y 279-310, respect.
Sacramento Calderón, SChP
SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/22679/san-faustino-miguez
MISA DE BEATIFICACIÓN DE
CUATRO SIERVOS DE DIOS
1. «Que los humildes
escuchen y se alegren» (Sal 33, 3). Con estas palabras, la liturgia de hoy
nos invita a la alegría, a la vez que damos gracias al Señor por el don de los
nuevos beatos. La alegría de la Iglesia se expresa en el canto de alabanza que
la asamblea eleva al cielo. Sí, que los humildes escuchen y se alegren,
considerando las obras que Dios realiza en la vida de sus siervos fieles. La
Iglesia, que es el «pueblo de los humildes», escucha y se alegra, porque en
estos miembros suyos, incluidos entre los beatos, ve reflejado el amor
misericordioso del Padre celestial. Con la liturgia hacemos nuestras las
palabras inspiradas de Jesús: «Bendito seas, Padre, Señor del cielo y de la
tierra, porque has revelado los secretos del Reino a los pequeños» (Aleluya).
Los «pequeños»: ¡cuán
diferente es la lógica de los hombres con respecto a la divina! Los «pequeños»,
según el Evangelio, son las personas que, reconociéndose como criaturas de Dios,
huyen de toda presunción: ponen toda su esperanza en el Señor y por eso jamás
se quedan defraudadas. Ésta es la actitud fundamental del creyente: la fe y la
humildad son inseparables. Lo prueba también el testimonio que dieron los
nuevos beatos: Ceferino Agostini, Antonio de Santa Ana Galvão, Faustino Míguez
y Teodora Guerin. Cuanto más grande es una persona en la fe, tanto más se
siente «pequeña», a imagen de Cristo Jesús, que, «siendo de condición divina
(...), se despojó de sí mismo» (Flp 2, 6-7), y vino a los hombres como su
servidor.
2. Los nuevos beatos
son para nosotros ejemplos que debemos imitar y testigos que debemos seguir.
Confiaron en Dios. Su existencia demuestra que la fuerza de los pequeños
es la oración, como pone de relieve la palabra de Dios de este domingo. Los
santos, los beatos son, ante todo, hombres y mujeres de oración: bendicen al
Señor en todo momento, en su boca está siempre su alabanza; gritan y el Señor
los escucha, los libra de sus angustias, como nos ha recordado el Salmo
responsorial (cf. Sal 33, 2. 18). Su oración atraviesa las nubes, es
incesante; no descansan y no cejan, hasta que el Altísimo los atiende
(cf. Si 35, 16-18).
La fuerza de la oración
de los hombres y mujeres espirituales va acompañada siempre por la profunda
conciencia de su limitación y de su indignidad. La fe, y no la presunción,
alimenta la valentía y la fidelidad de los discípulos de Cristo. Como el
apóstol Pablo, saben que el Señor reserva la corona de justicia para cuantos
esperan con amor su manifestación (cf. 2 Tm 4, 8).
3. «El Señor me
ayudó y me dio fuerzas» (2 Tm 4, 17).
Estas palabras del
Apóstol a Timoteo se aplican muy bien a don Ceferino Agostini, que, a
pesar de numerosas dificultades, jamás se desanimó. Se nos presenta hoy como
humilde y firme testigo del Evangelio, en el fecundo período de la Iglesia
veronesa de fines del siglo XIX. Fue firme su fe, eficaz su acción caritativa y
ardiente el espíritu sacerdotal que lo caracterizó.
El amor del Señor lo
impulsó en su apostolado dirigido a los más pobres y, en particular, a la
educación cristiana de las muchachas, especialmente las más necesitadas. Había
comprendido muy bien la importancia de la mujer como protagonista de la
renovación de la sociedad, en su papel de educadora en los valores de la
libertad, de la honradez y de la caridad.
A las ursulinas, sus
hijas espirituales, recomendaba: «Las muchachas pobres sean el objeto más
preciado de vuestra solicitud y de vuestras atenciones. Sensibilizad su mente,
educad su corazón en la virtud, y salvad su alma del pestífero contacto con el
mundo perverso» (Escritos a las ursulinas, 289). Que su ejemplo constituya un
aliciente para cuantos hoy lo honran como beato y lo invocan como protector.
4. «El Señor me
ayudó y me dio fuerzas para anunciar íntegro el mensaje» (2 Tm 4,
17).
Estas palabras de san
Pablo a Timoteo reflejan muy bien la vida de fray Antonio de Santa Ana
Galvão, que quiso responder a su consagración religiosa dedicándose con amor y
devoción a los afligidos, a los enfermos y a los esclavos de su época en
Brasil.
Demos gracias a Dios por
los continuos beneficios otorgados mediante la fuerza evangelizadora que el
Espíritu Santo ha infundido hasta hoy en tantas almas, a través de fray Galvão.
Su fe genuinamente franciscana, vivida evangélicamente y gastada
apostólicamente al servicio del prójimo, servirá de estímulo para imitarlo como
«hombre de paz y de caridad». La misión de fundar los Retiros dedicados a
Nuestra Señora y a la Providencia sigue produciendo frutos sorprendentes: fue
fervoroso adorador de la Eucaristía, maestro y defensor de la caridad
evangélica, consejero prudente de la vida espiritual de tantas almas y defensor
de los pobres. Que María Inmaculada, de quien fray Galvão se consideraba «hijo
y esclavo perpetuo», ilumine el corazón de los fieles y suscite en ellos el
hambre de Dios, hasta la entrega al servicio del Reino, mediante su testimonio
de vida auténticamente cristiana.
5. «El que se
humilla será enaltecido» (Lc 18, 14). Al elevar a la gloria de los altares
al sacerdote escolapio Faustino Míguez
se cumplen estas palabras de Jesús que hemos escuchado en el evangelio. El
nuevo beato, renunciando a sus propias ambiciones, siguió a Jesús Maestro y
consagró su vida a la enseñanza de la infancia y la juventud, al estilo de san
José de Calasanz. Como educador, su meta fue la formación integral de la
persona. Como sacerdote, buscó sin descanso la santidad de las almas. Como
científico, quiso paliar la enfermedad liberando a la humanidad que sufre en el
cuerpo. En la escuela y la calle, en el confesionario y el laboratorio, el
padre Faustino Míguez fue siempre transparencia de Cristo, que acoge, perdona y
anima.
«Hombre del pueblo y para
el pueblo », nada ni nadie le fue ajeno. Por eso constata la situación de
ignorancia y marginación en la que vive la mujer, a la que considera el «alma
de la familia y la parte más interesante de la sociedad». Con el fin de guiarla
desde su infancia por el camino de la promoción humana y cristiana, funda el
Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora, para la educación de las
niñas en la piedad y las letras.
Su ejemplo luminoso,
entretejido de oración, estudio y apostolado, se prolonga hoy en el testimonio
de sus hijas y de tantos educadores que trabajan con denuedo e ilusión para
grabar la imagen de Jesús en la inteligencia y el corazón de la juventud.
6. «El Señor me
ayudó y me dio fuerzas para anunciar íntegro el mensaje» (2 Tm 4,
17).
Con estas palabras
dirigidas a Timoteo, san Pablo recuerda los años de su ministerio apostólico y
confirma su esperanza en el Señor frente a la adversidad.
Las palabras del Apóstol
se grabaron en el corazón de la madre Teodora Guerin cuando, en el año 1840,
con sus cinco compañeras, abandonó su tierra natal, Francia, para afrontar las
incertidumbres y los peligros del territorio fronterizo de Indiana. Su vida y
su obra estuvieron guiadas siempre por la mano segura de la Providencia, en la
que tenía plena confianza. Comprendió que debía consagrarse al servicio de
Dios, tratando siempre de cumplir su voluntad. A pesar de las dificultades e
incomprensiones iniciales y de los sucesivos sufrimientos y aflicciones, sintió
profundamente que Dios bendecía su congregación de Hermanas de la Providencia,
haciéndola crecer y creando una unión de corazones entre sus miembros. En las
escuelas y los orfanatos de la congregación, el testimonio de la madre Teodora
hizo que numerosos muchachos y muchachas experimentaran en su vida la
protección amorosa de Dios.
Hoy, sigue enseñando a
los cristianos a abandonarse en manos de la providencia de nuestro Padre
celestial y a esforzarse con todo empeño por hacer lo que le agrada. La vida de
la beata Teodora Guerin testimonia que todo es posible con Dios y por Dios. Que
sus hijas espirituales y todos los que han experimentado su carisma vivan ese
mismo espíritu hoy.
7. Amadísimos
hermanos y hermanas, que habéis venido de diversas partes del mundo para
participar en esta solemne celebración, os saludo cordialmente y os agradezco
vuestra presencia.
El testimonio que dieron
los nuevos beatos nos aliente a proseguir con generosidad por el camino del
Evangelio. Al contemplarlos a ellos, que hallaron gracia ante Dios por su
humilde obediencia a su voluntad, nuestro espíritu se sienta impulsado a seguir
el Evangelio con paciente y constante generosidad.
«Quien sirve a Dios, es
aceptado, su plegaria sube hasta las nubes» (Si 35, 16). La gran lección
que nos dan nuestros hermanos es ésta: honrar, amar y servir a Dios con toda
nuestra vida, conscientes siempre de que «todo el que se enaltece será
humillado y el que se humilla será enaltecido» (Lc, 18, 14).
Dios, que «escucha las
súplicas del oprimido» (Si 35, 13); que «está cerca de los atribulados» (Sal 33,
19); que libra a los pobres «de sus angustias» (Sal 33, 18); y que
recompensa a los justos y restablece la justicia (cf. Si 35, 18),
abra a todos con generosidad los tesoros de su misericordia.
Que la Virgen María,
Reina de todos los santos, nos obtenga a nosotros y a todos los creyentes el
don de la humildad y de la fidelidad, para que nuestra oración sea siempre
auténtica y agradable al Señor. Amén.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Faustino Míguez
(1831-1925)
FAUSTINO MÍGUEZ nasceu em
Xamirás, uma aldeia de Acebedo del Rio, Celanova, na província de Orense
(Espanha), a 24 de Março de 1831. A sua família era profundamente cristã e
trabalhadora, propiciando-lhe um ambiente de fé, onde aprendeu a oração e o
amor a Maria, a solidariedade com os necessitados e a responsabilidade no
trabalho. Na escola de S. José de Calasanz seguiu Cristo, dedicando-se à
educação. Como Padre das Escolas Pias aplicou-se todos os dias ao serviço da
infância e da juventude.
Sempre atento às
necessidades das pessoas, tomou contacto com a realidade vital do povo,
participou nos seus problemas, sofrimentos e enfermidades, e respondeu-lhes na
medida das suas forças. Dada a sua vocação científica, procurou também com este
seu talento socorrer a humanidade abatida por tantos sofrimentos físicos e, a
exemplo do Mestre divino, preocupou-se da saúde tanto da alma como do corpo.
Em Sanlúcar de Barrameda,
na Galiza, constatou a ignorância e o abandono em que vivia a mulher e a
marginalização que existia no campo educativo. Convicto da importância da
mulher na família e na sociedade, e animado do mesmo espírito que tinha
impelido S. José de Calasanz, fundou em 1875 o Instituto Calasanziano das
Filhas da Divina Pastora, dedicado à promoção humana e cristã das meninas,
especialmente das mais pobres, a fim de que, guiadas desde a mais tenra idade,
chegassem a ser, dizia, boas cristãs, boas filhas, boas esposas e boas mães e
membros úteis para a sociedade, da qual devem formar a parte mais interessante.
Morreu em Getafe, aos 94
anos de idade, no dia 8 de Março de 1925. A sua longa vida consagrada
totalmente ao Senhor, a quem amou sobre todas as coisas, foi um contínuo acto
de fé e de aceitação da Sua vontade em todos os momentos. Deixou-se modelar por
Deus e só procurou a Sua glória. Amou o Instituto das Escolas Pias e procurou
viver com radicalidade e autenticidade a sua vida religiosa. Este desejo está
expresso num dos grandes motes da sua vida: «Ser como se deve ser, ou então não
ser». Orientou o seu caminho para a contemplação do mistério da Encarnação,
identificando-se com Aquele que, sendo Filho de Deus, assumiu a condição de
servo, e seguiu o Seu exemplo de despojamento e humildade. Pelo caminho da
verdade e da cruz chegou a ser um digno discípulo do Mestre divino.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19981025_faustino-miguez_po.html
25 de Outubro de 1998
1. «Ouçam os humildes e
alegrem-se» (Sl 33, 3).
Com estas palavras, a
liturgia hodierna convida-nos à alegria, enquanto rendemos graças ao Senhor
pelo dom dos novos Beatos. A alegria da Igreja exprime-se no cântico de louvor,
que a assembleia eleva ao céu. Sim, os humildes ouçam e se alegrem considerando
as obras que Deus realiza na vida dos Seus servos fiéis. A Igreja, que é o
«Povo dos humildes», escuta e alegra-se, porque nestes seus membros, incluídos
entre os Beatos, vê reflectido o amor misericordioso do Pai celeste. Com a
liturgia, fazemos nossas as palavras inspiradas de Jesus: «Bendito és Tu, Pai,
Senhor do céu e da terra, porque aos pequeninos revelaste os mistérios do reino
dos céus» (Aclamação ao Evangelho).
Os «pequeninos»: como é
diferente a lógica dos homens em relação à divina! Os «pequeninos», segundo o
Evangelho, são as pessoas que, sabendo ser criaturas de Deus, são avessas a
qualquer presunção: colocam toda a sua expectativa no Senhor e por isso jamais
se desiludem. Esta é a atitude fundamental do crente: fé e humildade são
inseparáveis. Prova disto é também o testemunho prestado pelos novos Beatos:
Zeferino Agostini, Antônio de Sant'Anna Galvão, Faustino Míguez e Teodora
Guerin. Quanto mais uma pessoa é grande na fé tanto mais se sente «pequenina»,
à imagem de Cristo Jesus, o qual, «sendo de condição divina... Se despojou a Si
mesmo » (Fl 2, 6-7) e veio ao meio dos homens como seu servo.
2. Para nós os novos
Beatos são exemplos a imitar e testemunhas a seguir. Eles confiaram em Deus. A
sua existência demonstra que a força dos pequeninos é a oração, como ressalta a
Palavra de Deus deste Domingo. Os Santos, os Beatos são antes de tudo homens e
mulheres de oração, bendizem o Senhor em todo o tempo, nos seus lábios há
sempre louvor; bradam e o Senhor escuta-os, salva-os de todas as suas angústias,
como nos recordou o Salmo responsorial (cf. Sl 33, 2.18). A sua
oração penetra as nuvens, é incessante, não se cansa nem diminui, enquanto o
Altíssimo não intervir (cf. Eclo 35, 16-18).
A força orante dos homens
e das mulheres espirituais é sempre acompanhada pelo sentimento vivo da própria
limitação e indignidade. É a fé, e não a presunção, que alimenta nos discípulos
de Cristo a coragem e a fidelidade. Eles, como o apóstolo Paulo, sabem que o
Senhor reserva a coroa da justiça para todos os que esperam com amor a Sua
manifestação (cf. 2 Tm 4, 8).
3. «O Senhor assistiu-me
e deu-me forças» (2 Tm 4, 17). Estas palavras do Apóstolo a Timóteo
bem se aplicam ao Padre Zeferino Agostini o qual, embora entre
inúmeras dificuldades, jamais perdeu a coragem. Ele é-nos apresentado hoje como
humilde e firme testemunha do Evangelho no fecundo período da Igreja de Verona
nos meados do século XIX. Sólida foi a sua fé, eficaz a sua acção caritativa e
ardente o espírito sacerdotal que o distinguiu.
O amor do Senhor impeliu-o
no seu apostolado voltado para os mais pobres, e em particular para a educação
cristã das jovenzinhas, especialmente as mais necessitadas. Ele compreendeu bem
a importância da mulher como protagonista do saneamento da sociedade, nos seus
papéis de educadora para os valores da liberdade, da honestidade e da caridade.
Recomendava às Ursulinas,
suas filhas espirituais: «As meninas pobres sejam o mais caro objecto dos
vossos cuidados, das vossas atenções. Sensibilizai as suas mentes, educai para
a virtude o seu coração, salvai as suas almas do funesto contacto do mundo
perverso» (Scritti alle Orsoline, 289). Possa o seu exemplo constituir um
válido encorajamento para quantos hoje o honram como Beato e o invocam como
protector.
4. «O Senhor me assistiu
e me deu forças, para que, por meu intermédio, a mensagem do Evangelho fosse
plenamente proclamada» (2 Tm 4, 17).
Esta mensagem de S. Paulo
a Timóteo reflete bem a vida do Frei Antônio de Sant'Anna Galvão, que quis
corresponder à própria consagração religiosa, dedicando-se com amor e
devotamento aos aflitos, aos doentes e aos escravos da sua época no Brasil.
Demos graças a Deus pelos
contínuos benefícios outorgados pelo poderoso influxo evangelizador a que o
Espírito Santo deu vida até hoje em tantas almas através do Frei Galvão. Sua fé
genuinamente franciscana, evangelicamente vivida e apostolicamente gasta no
serviço ao próximo, servirá de estímulo para o imitar como «homem da paz e da
caridade ». A missão de fundar os Recolhimentos dedicados a Nossa Senhora e à
Providência continua produzindo frutos surpreendentes: ardoroso adorador da
Eucaristia, mestre e defensor da caridade evangélica, prudente conselheiro da
vida espiritual de tantas almas e defensor dos pobres. Que Maria Imaculada, de
quem Frei Galvão se considerava «filho e perpétuo escravo», ilumine os corações
dos fiéis e desperte a fome de Deus até à entrega ao serviço do Reino, mediante
o próprio testemunho de vida autenticamente cristã.
5. «Quem se humilha será
exaltado» (Lc 18, 14). Ao elevar à glória dos altares o sacerdote escolápio Faustino Míguez, cumprem-se
estas palavras de Jesus que escutámos no Evangelho. O novo Beato, renunciando
às próprias ambições, seguiu Jesus Mestre e consagrou a sua vida à educação das
crianças e dos jovens, conforme o estilo de São José de Calasanz. Como
educador, a sua meta foi a formação integral da pessoa. Como sacerdote, buscou
sem cessar a santidade das almas. Como cientista, quis aliviar a enfermidade
libertando a humanidade que sofre no corpo. Na escola e na rua, no
confessionário e no laboratório, o Padre Faustino Míguez foi sempre
transparência de Cristo, que acolhe, perdoa e anima.
«Homem do povo e para o
povo», nada nem ninguém lhe esteve alheio. Constatou a situação de ignorância e
marginalização em que vivia a mulher, a quem considerava a «alma da família e a
parte mais interessante da sociedade ». Com a finalidade de a guiar desde a
infância pelo caminho da promoção humana e cristã, fundou o Instituto
Calasanziano das Filhas da Divina Pastora, dirigido para a educação das meninas
na piedade e nas letras.
O seu exemplo luminoso,
entretecido de oração, estudo e apostolado, prolonga-se hoje no testemunho das
suas filhas e de tantos educadores que trabalham com denodo e alegria, para
gravar a imagem de Jesus na inteligência e no coração da juventude.
6. «O Senhor assistiu-me
e deu-me força a fim de que a palavra fosse anunciada por mim e os gentios a
ouvissem» (2 Tm 4, 17). Nestas palavras dirigidas a Timóteo, São
Paulo olha para trás através dos anos do seu trabalho apostólico, e afirma a
sua esperança no Senhor diante das adversidades. As palavras do Apóstolo
estavam gravadas no coração da Madre Teodora Guerin quando deixou a
França, terra natal, em 1840, com outras cinco companheiras, para enfrentar as
incertezas e perigos do território de fronteira da Indiana. A sua vida e o seu
trabalho foram sempre guiados pela mão segura da Providência, na qual
depositava plena confiança. Tinha entendido que devia dedicar-se plenamente ao
serviço de Deus, procurando sempre a Sua vontade. Apesar das dificuldades e
incompreensões iniciais, e dos sucessivos sofrimentos e aflições, ela sentia
profundamente que Deus havia abençoado a sua Congregação das Filhas da
Providência, fazendo-a crescer e forjando a união dos corações entre os seus
membros. Nas escolas e orfanatos da Congregação, o testemunho da Madre Teodora
levou muitas jovens e moças a conhecerem a solicitude amorosa de Deus na
própria vida.
Hoje, ela continua a
ensinar aos cristãos a abandonarem-se à providência do nosso Pai celeste e a
dedicarem-se totalmente a fazer aquilo que Lhe é agradável. A vida da Beata
Teodora é um testemunho de que, com Deus e por Deus, tudo é possível. Oxalá as
suas filhas espirituais e todos os que fizeram a experiência do seu carisma,
vivam hoje aquele mesmo espírito!
7. Caríssimos Irmãos e
Irmãs, vindos de várias partes do mundo para esta festiva Celebração, saúdo-vos
cordialmente e agradeço a vossa presença!
O testemunho oferecido
pelos novos Beatos seja para nós um encorajamento a prosseguirmos com
generosidade pela estrada do Evangelho. Ao olhar para eles que encontraram
graça junto de Deus pela humilde submissão à Sua vontade, possa o nosso
espírito sentir-se impelido a seguir o Evangelho com paciente e constante
generosidade.
«Aquele que adora a Deus
com alegria será bem recebido, e a sua oração chegará até às nuvens» (Eclo 35,
16). Eis a grande lição que estes nossos irmãos nos oferecem: honrar, amar e
servir a Deus com toda a vida, conscientes sempre de que «aquele que se exalta
ser á humilhado, e quem se humilha será exaltado» (Lc 18, 14).
Deus abra a todos com
liberalidade os tesouros da Sua misericórdia: Ele, que «ouve a oração do
oprimido» (Eclo 35, 13); que «está perto dos aflitos do coração» (Sl 35,
19); que liberta os pobres «de todas as suas angústias» (ibid., v. 18), que dá
satisfação aos justos e restabelece a equidade (cf. Eclo 35, 18). A
Virgem Maria, Rainha de todos os Santos, obtenha para nós e para cada crente o
dom da humildade e da fidelidade, a fim de que a nossa oração seja sempre
autêntica e agradável ao Senhor.
Louvado seja Jesus
Cristo!
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Voir aussi : https://www.institutocalasancio.es/fundador/p-faustino-miguez