vendredi 22 novembre 2024

Bienheureux TOMMASO REGGIO, archevêque et fondateur de la congregazione religiosa delle Suore di Santa Marta

 


Bienheureux Thomas Reggio

Évêque de Gênes (+ 1901)

Tommaso Reggio, prêtre en 1843, directeur de séminaires, journaliste. Evêque de Vintimille en 1877, il assiste à trois synodes en quinze ans. Il fonde les Sœurs de Sainte Marthe et est nommé archevêque de Gênes en 1892, charge qu'il assumera jusqu'à sa mort.

Béatifié le 3 septembre 2000 par Jean-Paul II. Homélie du Saint-Père.

"Son message peut être résumé en deux mots:  vérité et charité. La vérité, tout d'abord, qui signifie une écoute attentive de la Parole de Dieu et un élan courageux pour défendre et diffuser les enseignements de l'Evangile. Puis, la charité, qui pousse à aimer Dieu et, par amour de lui, à embrasser chacun, car nous sommes frères dans le Christ. Si Tommaso Reggio manifesta une préférence dans ses choix, ce fut pour ceux qui se trouvaient en difficulté et qui souffraient. Voilà pourquoi il est proposé aujourd'hui comme modèle aux évêques, aux prêtres et aux laïcs, ainsi qu'à ceux qui font partie de sa famille spirituelle."

Unissant une vie austère admirable à des manières très douces, il obtint la concorde dans sa cité et subvint aux indigents de toutes les manières, en prenant soin en particulier des différentes classes sociales. Mort à Triora en Ligurie.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11201/Bienheureux-Thomas-Reggio.html#:~:text=Tommaso%20Reggio%2C%20pr%C3%AAtre%20en%201843,2000%20par%20Jean%2DPaul%20II.

Bx Tommaso Reggio

Archevêque de Gênes et fondateur de la Congrégation : « Sœurs de Sainte-Marthe »

Thomas Reggio, fils du marquis Giovangiacomo et de Angela Maria Pareto, naît à Gênes en Ligurie le 9 janvier 1818. Il reçoit une solide éducation chrétienne et culturelle.

À 20 ans, renonçant au monde, il décide de se faire prêtre. Il dit : « Je veux me faire saint coûte que coûte, organisant ma vie sur deux pivots sûrs: la prière et l'ascèse ».

Le 18 septembre 1841 il est ordonné prêtre. Rapidement, il est nommé co-directeur puis directeur dans les séminaires de Genova et Chiavari. En même temps, il fait du journalisme, co-fondateur du premier quotidien catholique génois. Avec d'autres journaux, il veut mener une action politique, mais quand arrive le "Non expedit" de Rome (non-participation à la vie politique pour protester contre le gouvernement spoliateur), il met fin à son journal.

Le 20 mars 1877, le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) le nomme évêque de Vintimille en Ligurie, un diocèse pauvre qu'il parcourt plusieurs fois. Il convoque trois synodes en 15 ans, crée de nouvelles paroisses, améliore la liturgie et s'intéresse au chant. Il veille à l'entretien du patrimoine artistique des églises. Le secret d'une telle activité réside dans une profonde communion avec Dieu. Son idéal de sainteté, il le communique à toutes les catégories de fidèles : laïcs, prêtres et personnes consacrées, et de façon particulière à "ses" sœurs.

En effet, il fonde les « Sœurs de Sainte-Marthe » qui, s'adonnant à « l'humble travail des mains », pourront, comme Marthe, accueillir Jésus dans la personne de ses pauvres. Il tient à se charger lui-même de leur formation, basée sur l'adoration. En 1887, un tremblement de terre secoue la Ligurie. Il se dépense pour apporter à chacun une aide appropriée ; il s'occupe des orphelins.

En 1892, à 74 ans, il écrit au pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) : « Je crains, Saint-Père, que l'Évêque devenant lent à cause de l'âge, tout le diocèse ne s'endorme », et il présente sa démission. Pour toute réponse, le Pape le nomme Archevêque de Gênes. C'est un temps difficile où les autorités civiles sont hostiles aux catholiques. Il cache sa fatigue et de nombreuses souffrances morales sous des dehors aimables et de l'humour. Il s'occupe des pauvres immigrés qui transitent par le port de Gênes. Pour la campagne et les ouvriers, il mène une action sociale.

En 1900, l'Italie (catholique) désirant consacrer le nouveau siècle à Dieu et à la Vierge Marie, il invite tous les évêques de Ligurie à effectuer un pèlerinage à Vintimille, mais il doit s'arrêter au village de Triora, au pied de la montagne. Il ressent les premières atteintes de la maladie qui le conduira vers sa fin. Le 22 novembre 1901, alors qu'il est mourant, une personne lui demande s'il désire quelque chose, il répond : « Dieu, Dieu, Dieu seulement me suffit ». Il meurt le jour même. Il aurait voulu être enterré « dans le coin des pauvres » à Triora, mais Gênes réclame le retour de son Archevêque.

Tommaso Reggio a été proclamé bienheureux le 3 septembre 2000, à Rome, par saint Jean-Paul II (>>> Homélie du Saint-Père).

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/77855fe1-fbaf-42be-aa41-5643176fd520

Thomas Reggio

Évêque, Bienheureux

1818-1901

Tomaso Reggio, fils du marquis Reggio, naît à Gênes en 1818. Il reçoit une solide éducation chrétienne et culturelle. A 20 ans, renonçant au monde, il décide de se faire prêtre. Il dit : "Je veux me faire saint coûte que coûte, organisant ma vie sur deux pivots sûrs: la prière et l'ascèse". Il est ordonné en 1843. Rapidement, il est nommé co-directeur puis directeur dans deux séminaires successifs. En même temps, il fait du journalisme, co-fondateur du premier quotidien catholique génois. Avec d'autres journaux, il veut mener une action politique, mais quand arrive le "Non expedit" de Rome (non-participation à la vie politique pour protester contre le gouvernement spoliateur), il met fin à son journal.

En 1877, Pie IX le nomme évêque de Vintimille en Ligurie, un diocèse pauvre qu'il parcourt plusieurs fois. Il convoque trois synodes en 15 ans, crée de nouvelles paroisses, améliore la liturgie et s'intéresse au chant. Il veille à l'entretien du patrimoine artistique des églises. Le secret d'une telle activité réside dans une profonde communion avec Dieu. Son idéal de sainteté, il le communique à toutes les catégories de fidèles: laïcs, prêtres et personnes consacrées, et de façon particulière à "ses" sœurs. En effet, il fonde les Sœurs de Sainte-Marthe: S'adonnant à "l'humble travail des mains", elles pourront, comme Marthe, accueillir Jésus dans la personne de ses pauvres. Il tient à se charger lui-même de leur formation, basée sur l'adoration. En 1887, un tremblement de terre secoue la Ligurie. Il se dépense pour apporter à chacun une aide appropriée; il s'occupe des orphelins.

En 1892, à 74 ans, il écrit à Léon XIII: "Je crains, Saint-Père, que l'Evêque devenant lent à cause de l'âge, tout le diocèse ne s'endorme". Et il présente sa démission. Pour toute réponse, le Pape le nomme Archevêque de Gênes. C'est un temps difficile où les autorités civiles sont hostiles aux catholiques. Il cache sa fatigue et de nombreuses souffrances morales sous des dehors aimables et de l'humour. En relation avec Mgr Jean-Baptiste Scalabrini, il s'occupe des pauvres immigrés qui transitent par le port de Gênes. Pour la campagne et les ouvriers, il mène une action sociale. En 1900, l'Italie (catholique) désirant consacrer le nouveau siècle à Dieu et à la Vierge Marie, il invite tous les évêques de Ligurie à effectuer un pèlerinage à Vintimille, mais il doit s'arrêter au village de Triora, au pied de la montagne. Il ressent les premières atteintes de la maladie qui le conduira vers sa fin. Le 22 novembre 1901, alors qu'il est mourant, une personne lui demande s'il désire quelque chose, il répond: "Dieu, Dieu, Dieu seulement me suffit". Il meurt le jour même. Il aurait voulu être enterré "dans le coin des pauvres" à Triora, mais Gênes réclame le retour de son Archevêque.

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/

SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/thomas_reggio_fr.htm

Beato Tommaso Reggio


Blessed Tommaso Reggio

Memorial

22 November

Profile

Son of Angela Pareto and the Marquis of Reggio. Tommaso felt a call to the priesthood at age 20; he studied and was ordained on 18 September 1841. Vice-rector of the seminary in GenoaItaly at age 25. Rector of the seminary in ChiavariItaly.

Helped found The Catholic Standard, the first Catholic newspaper. In 1865 the Standard and 25 other papers supported slates of Catholic candidates, hoping to found a Catholic political party. However, in 1874 Catholics were told they could not vote, and Father Tommaso closed the paper.

Bishop of VentimigliaItaly in 1877; the diocese was so poor, Tommaso had to travel to his parishes on a mule. He opened new parishes, organized three synods and liturgical revival, set up teaching programs. Prayed every night from 3 to 6 a.m., and never let anyone see him worry. Founded the Sisters of Saint Martha in 1878, a congregation devoted to caring for the poor.

Following an earthquake in 1887, he worked with the injured in the rubble, and ordered his priests to use all resources to help the displaced. Founded orphanages at Ventimiglia and San RemoItaly to house, educate, and train children who had lost their families in the quake.

In 1892 he asked the Pope to relieve him of his duties; instead, on 11 July the Pope appointed him archbishop of GenoaItaly. The city was politically complex and tense, but his humble, open, pious generosity won over many, and people in and out of the Church came to him with problems. Set up a network to help immigrants, worked for Catholic lay associations, supported limited work hours and complete days off for working people – radical notions in those days. He died while on pilgrimage with a group of other bishops and clergy.

Born

8 January 1818 at GenoaItaly

Died

afternoon of 22 November 1901 at TrioraImperiaItaly of natural causes

funeral held at the Cathedral of San Lorenzo, GenoaItaly

Venerated

18 December 1997 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

3 September 2000 by Pope John Paul II

the beatification miracle involved the healing of Pabla Valdenegro Romero, a six-year-old girl, of Guillain-Barré Syndrome (polyradiculoneuritis), with albumin-cytological dissociation, ascending paralysis with cranial nerve involvement, quadriplegia, prolonged respiratory failure, two cardiac arrests, subcutaneous emphysema, and other infectious pulmonary complications in Valpariso, Chile, on 10 November 1985

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Readings

I want to become a saint, cost what it may, living my life in accordance with the two cornerstones of Christianity: prayer and ascesis. – Blessed Tommaso Reggio at his ordination

“Be doers of the word, and not hearers only” (James 1:22). These words of the Apostle James make us think of the life and apostolate of Tommaso Reggio, a priest and journalist who later became Bishop of Ventimiglia and finally Archbishop of Genoa. He was a man of faith and culture, and as a Pastor he knew how to be an attentive guide to the faithful in every circumstance. Sensitive to the many sufferings and the poverty of his people, he took responsibility for providing prompt help in all situations of need. Precisely with this in mind, he founded the religious family of the Sisters of Saint Martha, entrusting to them the task of assisting the Pastors of the Church especially in the areas of charity and education.

His message can be summed up in two words: truth and charity. Truth, first of all, which means attentive listening to God’s word and courageous zeal in defending and spreading the teachings of the Gospel. Then charity, which spurs people to love God and, for love of him, to embrace everyone since they are brothers and sisters in Christ. If there was a preference in Tommaso Reggio’s choices, it was for those who found themselves in hardship and suffering. This is why he is presented today as a model for Bishopspriest and lay people, as well as for those who belong to his spiritual family. – from the homily of Pope John Paul II at the beatification of Blessed Tommaso

MLA Citation

“Blessed Tommaso Reggio“. CatholicSaints.Info. 6 July 2023. Web. 22 November 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-tommaso-reggio/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-tommaso-reggio/

Bl. TOMMASO REGGIO 

Bl. Tommaso Reggio was born in Genoa, Italy, on 9 January 1818 to the Marquis of Reggio and Angela Pareto. He had a comfortable upbringing which gave him a solid Christian and cultural background and assured him of a brilliant career. However, at the age of 20 he decided to become a priest and to turn his back on his previous life. At the time of ordination on 18 September 1841 he said:  "I want to become a saint, cost what it may, living my life in accordance with the two cornerstones of Christianity:  prayer and ascesis".

At the age of 25 he was already the vice-rector of the Genoa seminary and later the rector of the Chiavari seminary at a politically turbulent time in the mid-1800s. While in charge of the seminary he became one of the founders of the first Catholic newspaper, The Catholic Standard.

He wanted to report news clearly and honestly. His defence of the Christian faith and its basic principles never got in the way of truth and freedom. In 1865 The Catholic Standard and 25 other newspapers supported Catholic electoral lists. They were hoping for a Catholic political party, but when the Non expedit came out in 1874 and Catholics were told that they could not vote, he realized that his newspaper could not go on. He closed it down without complaint.

In 1877 he was consecrated Bishop of Ventimiglia, a very poor Diocese that he was to cross many times on the back of a mule. He was able to feel the pulse of his Diocese by visiting even the most inaccessible villages, and organized three Synods in just 15 years. A renovation project was also begun:  new parishes were opened, there was a revival of the liturgy and hymns played an important part in the Mass. There were also teaching programs set up for all sectors of the population.

In 1878 the Bishop founded the Sisters of St Martha, a religious order whose purpose was "to meet the requirements of every age". He gave them the task of welcoming "the poorest of the poor" like Martha, who "served Jesus with her humble hands".

From him they learned how to worship in silence, to nourish themselves constantly with prayer and to discover "on their knees" the values of a faith whereby Christ can be found in the humblest and in all those with whom he is identified.

In 1887 the Diocese was hit by an earthquake. Despite the fact that the Bishop was now elderly, he was actively at work among the rubble. He did not only bless and console but called on his parish priests to make a rigorous and exact check of the gravity of the situation in each parish. His patched cassock and his watch hanging from a piece of string testified that he was a Bishop who had become "poor" for his people.

His main concern was for the orphans whose numbers had increased after the earthquake, so he founded orphanages in Ventimiglia and San Remo, where they could learn a trade and the money they earned was put aside for when they would have to go out into the world alone.

In 1892 he asked the Pope to be relieved of his duties. The Holy Father's answer was surprising:  in May 1892 he appointed him Archbishop of Genoa.

He was 74 and his new job was anything but easy given the complex situation in the city of Genoa. The civil authorities were hostile towards him, but he humbly accepted his post, certain of doing God's will. The Archbishop's influence was such that eventually Catholics and non-believers brought their problems to him, as one would to a good and wise father.

With Bishops Bonomelli and Scalabrini he set up an assistance network for immigrants which supplied them with documents to prevent any exploitation. Catholic associations were encouraged and he supported reduced work hours and weekends off for labourers, which soon gained him the admiration of his adversaries.

He would pray every night from 3 a.m. until 6 a.m. Cheerful and carefree, he made no show of his penitential life. He worshiped Christ and knew how to hide his problems and labours behind a cheerful and humorous appearance. He had an unshakeable faith and a natural humility which sustained his life.

In 1900 Catholic Italy decided to consecrate the new century to God and Our Lady. The Archbishop invited all the Ligurian Bishops to Ventimiglia for a pilgrimage to Monte Saccarello, where a statue of the Redeemer was erected. Although he very much wanted to go up the mountain, he took ill and was unable to do so. He died on the afternoon of 22 November 1901.

From L'Osservatore Romano, Weekly Edition in English 6 September 2000

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000903_tommaso-reggio_en.html

Blessed Tommaso Reggio

January 9

Born in Genoa, Italy, 1818.

Died, 1901.

Son of the Marquis of Reggio and Angela Pareto. Felt a call to the priesthood at age 20; ordained on 18 September 1841. Vice-rector of the seminary in Genoa, Italy at age 25. Rector of the Chiavari seminary.

Helped found The Catholic Standard, the first Catholic newspaper. In 1865 the Standard and 25 other papers supported slates of Catholic candidates, hoping to found a Catholic political party. However, in 1874 Catholics were told they could not vote, and he closed the paper.

Bishop of Ventimiglia in 1877; the diocese was so poor, he had to travel on a mule. Opened new parishes, organized three synods and liturgical revival, set up teaching programs. Prayed every night from 3 to 6 a.m., and never let anyone see him worry. Founded the Sisters of Saint Martha in 1878, a congregation devoted to caring for the poor.

Following an earthquake in 1887, he worked with the injured in the rubble, and ordered his priests to use all resources to help the displaced. Founded orphanages at Ventimiglia and San Remo to house, educate, and train children who had lost their families in the quake.

In 1892 he asked the Pope to relieve him of his duties; the Pope appointed him archbishop of Genoa. The city was politically complex and tense, but his humble, open, pious generosity won over many, and people in and out of the Church came to him with problems. Set up a network to help immigrants, worked for Catholic lay associations, supported limited work hours and complete days off for working people - radical notions in those days. "Be doers of the word, and not hearers only" (Jas 1: 22). These words of the Apostle James make us think of the life and apostolate of Tommaso Reggio, a priest and journalist who later became Bishop of Ventimiglia and finally Archbishop of Genoa. He was a man of faith and culture, and as a Pastor he knew how to be an attentive guide to the faithful in every circumstance. Sensitive to the many sufferings and the poverty of his people, he took responsibility for providing prompt help in all situations of need. Precisely with this in mind, he founded the religious family of the Sisters of Saint Martha, entrusting to them the task of assisting the Pastors of the Church especially in the areas of charity and education.

His message can be summed up in two words: truth and charity. Truth, first of all, which means attentive listening to God's word and courageous zeal in defending and spreading the teachings of the Gospel. Then charity, which spurs people to love God and, for love of him, to embrace everyone since they are brothers and sisters in Christ. If there was a preference in Tommaso Reggio's choices, it was for those who found themselves in hardship and suffering. This is why he is presented today as a model for Bishops, priest and lay people, as well as for those who belong to his spiritual family.

- from the homily of Pope John Paul II at the beatification of Blessed Tommaso

SOURCE : https://scrc.org/experience/feast.php?view=364

Sunday, January 9, 2011

Day 127 -- Blessed Tommaso Reggio

Today we celebrate the birthday of priest, Blessed Tommaso Reggio who was born in 1818 in Genoa, Italy. At age 20 he felt called to the priesthood and was ordained on September 18, 1841. By age 25 he was vice-rector of the seminary. He helped to found The Catholic Standard, the first Catholic newspaper. In 1865 the newspaper and 25 other papers supported slates of Catholic candidates in hopes to found a Catholic political party. Unfortunately in 1874, Catholics were told they could not vote, and he closed the newspaper.

In 1877 he became bishop of Ventimiglia. The diocese was so poor that he had to travel on a mule. He opened new parishes and set up teaching programs. He prayed every morning from 3am to 6am. He never let anyone see him worry. He founded the Sisters of Saint Martha in 1878, a congregation devoted to caring for the poor.

He then worked the injured after an earthquake in 1887. He ordered his priests to use all resources possible to help the displaced. He founded orphanages in Ventimiglia and San Remo to house and educate children to lost their families in the earthquake.

In 1892 he asked the Pope to relieve him of his duties and he was appointed in archbishop of Genoa. He died on the afternoon of November 22, 1901 in Imperia, Italy or natural causes. He was beatified on September 3, 2000 by Pope John Paul II.

On his ordination he said:

"I want to become a saint, cost what it may, living my life in accordance with the two cornerstones of Christianity: prayer and ascesis."

SOURCE : https://ginadwithsaints.blogspot.com/2011/01/day-127-blessed-tommaso-reggio.html

Beato Tommaso Reggio Vescovo

Festa: 22 novembre

Genova, 9 gennaio 1818 - Triora (Imperia), 22 novembre 1901

Sacerdote nel 1841, si dedica inizialmente agli studi poi è abate di S. Maria Assunta di Carignano (Genova) dove è predicatore, direttore spirituale e dirige il giornale 'Stendardo Cattolico'.

A 59 anni è nominato vescovo di Ventimiglia e, successivamente, Arcivescovo di Genova dove fonda ed organizza le società operaie cattoliche per venire incontro alle povertà nuove del tempo (specialmente tra gli emigranti). Fonda anche la Congregazione religiosa Suore di Santa marta per raccogliere i fratelli poveri e sofferenti.

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: Nel villaggio di Triora in Liguria, beato Tommaso Reggio, vescovo di Genova, che, unendo all’austerità di vita una mirabile benignità di modi, favorì la concordia tra i cittadini e prestò con ogni mezzo assistenza ai bisognosi, dimostrandosi sempre partecipe dei problemi dell’umanità.

Discende da patrizi dell’antica Repubblica genovese e ne ha i modi, le finezze, la faccia. Ordinato sacerdote nel 1841, due anni dopo Tommaso è vicerettore nel seminario di Genova e poi rettore in quello di Chiavari. Nel 1851 torna “genovese” come abate di Santa Maria Assunta, per 26 anni intensissimi. È l’uomo-avanti, un anticipatore sereno.

Tommaso guida il quotidiano Il Cattolico e poi Lo Stendardo Cattolico, e nelle convulsioni risorgimentali sta ben fermo con il Papa. Ma è pure pronto a segnalare vie nuove per i cattolici nella realtà dello Stato unitario. Sente l’urgenza di un nuovo rapporto tra la Chiesa e il mondo contemporaneo, e lavora all’aggiornamento del clero come alla valorizzazione dei laici. Aiuta varie nuove famiglie religiose nelle difficoltà di esordio.

Nominato vescovo di Ventimiglia nel 1877, l’anno successivo fonda egli stesso una congregazione nuova. Sono le Suore di Santa Marta, chiamate dapprima al servizio-convitto e poi plasmate “sul campo” dagli avvenimenti: sono infatti infermiere nel 1884 per i colerosi di Piani di Latte (Im), meritandosi dal Governo la medaglia di bronzo. Durante il terremoto del 1887, fondano un orfanotrofio a Ventimiglia e la Casa della Misericordia a Sanremo. La loro “ragione sociale” sono le necessità altrui; flessibili per ogni emergenza. Chiamate, dice il Fondatore, esse “voleranno” dove necessità urge, mai dimenticando di sorridere. E sorridono ancora oggi nelle loro case sparse in Italia, Argentina, Brasile, Cile, India e Libano. Nel 1892, papa Leone XIII rimanda Tommaso come arcivescovo a Genova, dove egli ristabilisce una convivenza rispettosa e cordiale con i rappresentanti dello Stato, dopo anni arcigni. La sua battaglia culturale prosegue con la nascita della Pontificia Facoltà Giuridica e della Scuola superiore di religione.

Nell’agosto del 1900 Tommaso Reggio celebra a Roma le esequie del re Umberto I di Savoia, assassinato il 29 luglio a Monza. Nel novembre 1901 prende per l’ultima volta il treno (viaggia in terza classe) per andare all’inaugurazione della statua del Redentore sul Monte Saccarello. Ma a Triora lo coglie la morte.

Papa Giovanni Paolo II lo ha proclamato beato il 3 settembre del 2000.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90015

Tommaso Reggio

(1818-1901)

Beatificazione:

- 03 settembre 2000

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 22 novembre

Sacerdote e giornalista, divenuto poi Vescovo di Ventimiglia e infine Arcivescovo di Genova; unendo all’austerità di vita una mirabile benignità di modi, favorì la concordia tra i cittadini e prestò con ogni mezzo assistenza ai bisognosi, dimostrandosi sempre partecipe dei problemi dell’umanità, fondatore della Congregazione delle Suore di S. Marta

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/tommaso-reggio.html

CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI 5 SERVI DI DIO

OMELIA DEL SANTO PADRE GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 3 Settembre 2000

 
1. Nel contesto dell'Anno Giubilare, è con intima letizia che procedo alla beatificazione di due Pontefici, Pio IX e Giovanni XXIII, e di tre altri servitori del Vangelo nel ministero e nella vita consacrata: l'Arcivescovo di Genova Tommaso Reggio, il sacerdote diocesano Guillaume-Joseph Chaminade, il monaco benedettino Columba Marmion.

Cinque personalità diverse, ciascuna con una sua fisionomia e una sua missione, tutte accomunate dall'anelito alla santità. E' appunto la loro santità che oggi riconosciamo: santità che è rapporto profondo e trasformante con Dio, costruito e vissuto nel quotidiano impegno di adesione alla sua volontà. La santità vive nella storia e ogni santo non è sottratto ai limiti e condizionamenti propri della nostra umanità. Beatificando un suo figlio la Chiesa non celebra particolari opzioni storiche da lui compiute, ma piuttosto lo addita all'imitazione e alla venerazione per le sue virtù, a lode della grazia divina che in esse risplende.

Rivolgo il mio deferente saluto alle Delegazioni ufficiali di Italia, Francia, Irlanda, Belgio, Turchia, Bulgaria, qui convenute per la solenne circostanza. Saluto pure i parenti dei nuovi Beati, insieme con i Cardinali, i Vescovi, le personalità civili e religiose che hanno voluto prendere parte a questa celebrazione. Saluto infine voi tutti, cari Fratelli e Sorelle, che siete accorsi in grande numero a rendere omaggio ai Servi di Dio che la Chiesa oggi iscrive nell'Albo dei Beati.

2. Ascoltando le parole dell'acclamazione al Vangelo: "Signore, guidaci sul retto cammino", il pensiero è andato spontaneamente alla vicenda umana e religiosa del Papa Pio IX, Giovanni Maria Mastai Ferretti. In mezzo agli eventi turbinosi del suo tempo, egli fu esempio di incondizionata adesione al deposito immutabile delle verità rivelate. Fedele in ogni circostanza agli impegni del suo ministero, seppe sempre dare il primato assoluto a Dio ed ai valori spirituali. Il suo lunghissimo pontificato non fu davvero facile ed egli dovette soffrire non poco nell'adempimento della sua missione al servizio del Vangelo. Fu molto amato, ma anche odiato e calunniato.

Ma fu proprio in mezzo a questi contrasti che brillò più vivida la luce delle sue virtù: le prolungate tribolazioni temprarono la sua fiducia nella divina Provvidenza, del cui sovrano dominio sulle vicende umane egli mai dubitò. Da qui nasceva la profonda serenità di Pio IX, pur in mezzo alle incomprensioni ed agli attacchi di tante persone ostili. A chi gli era accanto amava dire: "Nelle cose umane bisogna contentarsi di fare il meglio che si può e nel resto abbandonarsi alla Provvidenza, la quale sanerà i difetti e le insufficienze dell'uomo".

Sostenuto da questa interiore convinzione, egli indisse il Concilio Ecumenico Vaticano I, che chiarì con magisteriale autorità alcune questioni allora dibattute, confermando l'armonia tra fede e ragione. Nei momenti della prova, Pio IX trovò sostegno in Maria, di cui era molto devoto. Proclamando il dogma dell'Immacolata Concezione, ricordò a tutti che nelle tempeste dell'esistenza umana brilla nella Vergine la luce di Cristo, più forte del peccato e della morte.

3. "Tu sei buono e pronto al perdono" (Ant. d'ingr.). Contempliamo quest'oggi nella gloria del Signore un altro Pontefice, Giovanni XXIII, il Papa che colpì il mondo per l'affabilità del tratto, da cui traspariva la singolare bontà dell'animo. I disegni divini hanno voluto che la beatificazione accomunasse due Papi vissuti in contesti storici ben diversi, ma legati, al di là delle apparenze, da non poche somiglianze sul piano umano e spirituale. E' nota la profonda venerazione che Papa Giovanni aveva per Pio IX, del quale auspicava la beatificazione. Durante un ritiro spirituale, nel 1959, scriveva nel suo Diario: "Io penso sempre a Pio IX di santa e gloriosa memoria, ed imitandolo nei suoi sacrifici, vorrei essere degno di celebrarne la canonizzazione" (Giornale dell'Anima, p. 560).

Di Papa Giovanni rimane nel ricordo di tutti l'immagine di un volto sorridente e di due braccia spalancate in un abbraccio al mondo intero. Quante persone sono restate conquistate dalla semplicità del suo animo, congiunta ad un'ampia esperienza di uomini e di cose! La ventata di novità da lui portata non riguardava certamente la dottrina, ma piuttosto il modo di esporla; nuovo era lo stile nel parlare e nell'agire, nuova la carica di simpatia con cui egli avvicinava le persone comuni e i potenti della terra. Fu con questo spirito che egli indisse il Concilio Ecumenico Vaticano II, col quale aprì una nuova pagina nella storia della Chiesa: i cristiani si sentirono chiamati ad annunciare il Vangelo con rinnovato coraggio e con più vigile attenzione ai "segni" dei tempi. Il Concilio fu davvero un'intuizione profetica di questo anziano Pontefice che inaugurò, pur tra non poche difficoltà, una stagione di speranza per i cristiani e per l'umanità.

Negli ultimi momenti della sua esistenza terrena, egli affidò alla Chiesa il suo testamento: "Ciò che più vale nella vita è Gesù Cristo benedetto, la sua Santa Chiesa, il suo Vangelo, la verità e la bontà". Questo testamento vogliamo raccogliere oggi anche noi, mentre rendiamo gloria a Dio per avercelo donato come Pastore.

4. "Siate di quelli che mettono in pratica e non soltanto ascoltatori" (Gc 1, 22). A queste parole dell'apostolo Giovanni fa pensare l'esistenza e l'apostolato di Tommaso Reggio, sacerdote e giornalista, divenuto poi Vescovo di Ventimiglia e infine Arcivescovo di Genova. Fu uomo di fede e di cultura e, come Pastore, seppe farsi guida attenta dei fedeli in ogni circostanza. Sensibile alle molteplici sofferenze e povertà del suo popolo si fece carico di un aiuto tempestivo in tutte le situazioni di bisogno. Proprio in questa prospettiva egli diede inizio alla Famiglia religiosa delle Suore di Santa Marta, affidando ad esse il compito di prestare il loro aiuto ai Pastori della Chiesa, soprattutto nel campo caritativo ed educativo.

Il suo messaggio è riconducibile a due parole: verità e carità. La verità innanzitutto, che significa ascolto attento della parola di Dio e slancio coraggioso nel difendere e diffondere gli insegnamenti del Vangelo. E poi la carità, che spinge ad amare Dio e, per amore suo, ad abbracciare tutti, perché fratelli in Cristo. Se una preferenza ci fu nelle scelte di Tommaso Reggio, essa fu per quanti si trovavano nella difficoltà e nella sofferenza. Ecco perché egli viene oggi proposto come modello a Vescovi, sacerdoti e laici, oltre che a quanti fanno parte della sua Famiglia spirituale.

5. La béatification, durant l’année jubilaire, de Guillaume-Joseph Chaminade, fondateur des marianistes, rappelle aux fidèles qu’il leur appartient d’inventer sans cesse des manières nouvelles d’être témoins de la foi, notamment pour rejoindre ceux qui sont loin de l’Église et qui n’ont pas les moyens habituels de connaître le Christ. Guillaume-Joseph Chaminade invite chaque chrétien à s’enraciner dans son Baptême, qui le conforme au Seigneur Jésus et lui communique l’Esprit Saint.

L'amour du Père Chaminade pour le Christ, qui s'inscrit dans la spiritualité de l’École française, le pousse à poursuivre inlassablement son œuvre par des fondations de familles spirituelles, dans une période troublée de l’histoire religieuse de France. Son attachement filial à Marie l'a maintenu dans la paix intérieure en toute circonstance, l’aidant à faire la volonté du Christ. Son souci de l’éducation humaine, morale et religieuse est pour toute l’Église un appel à une attention renouvelée pour la jeunesse, qui a besoin tout à la fois d’éducateurs et de témoins pour se tourner vers le Seigneur et prendre sa part dans la mission de l’Église.

6. Aujourd’hui, l’Ordre bénédictin se réjouit de la béatification d’un de ses plus illustres fils, Dom Columba Marmion, moine et Abbé de Maredsous. Dom Marmion nous a légué un authentique trésor d’enseignement spirituel pour l’Église de notre temps. Dans ses écrits, il enseigne un chemin de sainteté, simple et pourtant exigeant, pour tous les fidèles, que Dieu par amour a destinés à être ses fils adoptifs dans le Christ Jésus (cf. Ep 1, 5). Jésus Christ, notre Rédempteur et source de toute grâce, est le centre de notre vie spirituelle, notre modèle de sainteté.

Before entering the Benedictine Order, Columba Marmion spent some years in the pastoral care of souls as a priest of his native Archdiocese of Dublin. Throughout his life Blessed Columba was an outstanding spiritual director, having particular care for the interior life of priests and religious. To a young man preparing for ordination he once wrote: "The best of all preparations for the priesthood is to live each day with love, wherever obedience and Providence place us" (Letter, 27 December 1915). May a widespread rediscovery of the spiritual writings of Blessed Columba Marmion help priests, religious and laity to grow in union with Christ and bear faithful witness to him through ardent love of God and generous service of their brothers and sisters.

7. Ai novelli Beati Pio IX, Giovanni XXIII, Tommaso Reggio, Guillaume-Joseph Chaminade e Columba Marmion chiediamo con fiducia che ci aiutino a vivere in modo sempre più conforme allo Spirito di Cristo. Il loro amore a Dio ed ai fratelli sia luce ai nostri passi in quest'alba del Terzo Millennio!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/tommaso-reggio.html

L'opera sociale di Tommaso Reggio

Conferenza in occasione del Convegno "La Cultura del lavoro 1854 – 2004"

Sala Quadrivium,

16 ottobre 2004

1.Premessa

Sono molto lieto di partecipare a questo convegno e ho avvertito immediatamente l'opportunità provvidenziale, e insieme la responsabilità ineludibile, non solo di conoscere personalmente la sua vita, ma anche di offrire ad altri - e in primo luogo ai fedeli della Chiesa di Genova - gli elementi e gli aspetti più significativi di questa mia conoscenza.

 Il fatto poi che la vita del Reggio coincide con una grande parte dell'Ottocento della Chiesa genovese mi ha offerto un'ulteriore preziosa opportunità: quella di poter rivisitare fatti e problemi, figure e istituzioni, esperienze e speranze nell'orizzonte più vasto e nel cammino di fede percorso per decenni dalla Chiesa di Dio che è in Genova. Nel cinquantesimo della morte di mons. Reggio il cardinale Giuseppe Siri si chiedeva: «Ebbene che cosa ha rappresentato mons. Reggio per la Diocesi di Genova?». E rispondeva: «Si può dire che nella sua persona si sia riepilogata la vita del secolo scorso e della Diocesi». Aveva perfettamente ragione.

2. La formazione del Beato Tommaso Reggio

Le ricerche compiute in occasione della beatificazione di mons. Tommaso Reggio hanno lasciato emergere la presenza di una personalità più ricca di quanto poté apparire agli occhi dei contemporanei e tale da poter essere considerata una delle principali figure dell'episcopato italiano del suo tempo; certamente conciliante ma non debole quando furono in gioco gli interessi della Chiesa. Lontano dal provincialismo, fu in contatto con personalità della cultura cattolica di quel periodo (cospicuo è lo scambio di lettere con Cesare Cantù) e seppe essere un cittadino leale alla nuova Italia e al suo sovrano.

Formatosi negli anni della Restaurazione - nacque a Genova, il 9 gennaio 1818, da famiglia patrizia - in una città che stava subendo le conseguenze del tramonto dell'antica repubblica e della forzata annessione e presto percorsa da fremiti risorgimentali. Dopo gli studi compiuti nell'Università genovese venne ordinato sacerdote nel 1841 e inviato a reggere il seminario di Chiavari (1845), allora ancora parte della Diocesi di Genova. Tornato a Genova (1851), fu per diversi anni abate della basilica gentilizia di S. Maria Assunta in Carignano.

3. Il ministero pastorale nella Basilica di Carignano

Come abate parroco, a partire da una vita spirituale molto intensa, svolse una vasta opera in ambito pastorale, ma anche in campo culturale e sociale. In quegli anni fu professore di morale in Seminario ed ebbe l'opportunità di dare vita a una ricca biblioteca che, nel tempo, divenne centro di convegni di studio e di confronto ad alto livello. Accanto all'attività culturale trovarono posto nel suo ministero altre interessanti iniziative popolari. Ad esempio, in quel periodo divenne "direttore della dottrina di notte": alle tre del mattino, presso la chiesa della Madre di Dio, offriva ai lavoratori momenti di preghiera e di istruzione religiosa. Si può dire che nel periodo del ministero in Carignano cominciano a coniugarsi in Reggio quelle due anime, religiosa e sociale, che diventeranno sempre più vive dando frutti molto fecondi in futuro.

4. Mons. Tommaso Reggio giornalista impegnato nel sociale

Non si può dimenticare, nella vita del mio predecessore, la sua fervida attività giornalistica, compito che egli esercitò con l'intento di difendere la verità, di illuminare le menti cristiane a capire il proprio posto nel mondo, di combattere la falsità e l'ignoranza. Dopo esserne stato per diversi anni redattore e sostenitore, nel 1861 diventò direttore dello "Stendardo cattolico". Vale la pena ricordare come egli fu assertore convinto della partecipazione dei cattolici alla vita politica dello Stato. Sua fu la formula "eletti ed elettori". Tuttavia, all'indomani della conquista di Roma del 1870 e della dichiarazione con cui il Papa intimava ai cattolici di non prendere parte alla lotta politica, il Reggio decise di chiudere il suo giornale, in ossequio alle nuove direttive. Certo, la sua fu una scelta dolorosa, ma più importante della personale opinione egli riteneva la piena sintonia con l'insegnamento della Chiesa: "Al Papa – scriveva - noi dobbiamo obbedienza esatta, pronta e sollecita. Non l'ubbidienza del bruto che morde il freno al quale è legato, ma quella del figlio che stima e ama il padre e fa suo vanto secondarne anche non veduto i voleri".

Le diverse forze cattoliche si coagularono attorno alla nuova testata de «Il cittadino», voluta dall'arcivescovo Salvatore Magnasco. È infatti con la caduta del potere temporale dei papi che, in luogo della pluralità di scelte possibile in precedenza, prende avvio in campo economico e poi anche in campo politico una sorta di "serrate le fila" dei cattolici italiani che avrà la sua espressione, a partire dal 1874, nella costituzione dell'Opera dei Congressi e dei Comitati cattolici in Italia e l'inizio di quel percorso, direttamente controllato da Roma, che conduce i cattolici dall'opposizione al governo del Paese.

5. Vescovo di Ventimiglia

Nel 1877 il Reggio venne nominato coadiutore con diritto di successione di Lorenzo Biale, vescovo di Ventimiglia, dove fondò subito una attiva congregazione di suore, l'Istituto femminile di Santa Marta.

Anche in quella sede, per usare le espressioni di un biografo, «fu senza dubbio nel secolo decimo nono uno dei Vescovi, che si resero maggiormente conto della grande utilità che la Chiesa poteva trarre dalla collaborazione del laicato cattolico». Per convincersi di ciò basta considerare le norme (De laicorum sodalitatibus) emanate nel secondo dei suoi tre sinodi celebrati come vescovo di Ventimiglia, norme volte non soltanto a sostenere l'azione dei laici, ma anche a superare la loro separazione dal clero e a incrementarne la preparazione culturale.

Sempre come vescovo di Ventimiglia, benché non condividesse gli indirizzi intransigenti dell'Opera dei Congressi, partecipò da protagonista ai suoi convegni locali, svolgendo alla prima adunanza regionale ligure, nel gennaio 1879, una relazione che presenta una descrizione dettagliata dello sviluppo del movimento cattolico in Diocesi.

6. Il «capolavoro» dell'episcopato genovese

Alla morte di Salvatore Magnasco, avvenuta a Genova (12 gennaio 1892), fu chiamato a succedergli lo stesso Tommaso Reggio, che fece ingresso l'11 luglio del medesimo anno. Secondo quanto ebbe a scrivere il Semeria «Monsignor Reggio, forse anche grazie al buon sangue ligure che gli scorreva nelle vene, fu uomo di governo, ebbe cioè felice l'intuito del momento storico in cui s'incontrò e ferma la volontà di secondarne, volgendoli al bene, i bisogni» e di tutta questa opera l'episcopato genovese fu il 'capolavorò. Egli intravide nelle celebrazioni colombiane del 1892 un mezzo per portare distensione tra il potere religioso e quello civile e il periodo in cui restò alla guida dell'arcidiocesi fu improntato da questo spirito, che consentì diverse realizzazioni.

Tali  manifestazioni furono occasione per l'arcivescovo di rinnovare i rapporti con la famiglia reale, con la quale era già entrato in contatto in occasione del suo episcopato ventimigliese. A differenza del Magnasco, che nel 1879 durante la visita dei sovrani a Genova si allontanò dalla sede recandosi ad Acqui per cure termali, il Reggio, antico suddito del regno di Sardegna, considerava i Savoia come i propri legittimi sovrani, tributando ad essi quell'ossequio che un cattolico deve alle autorità.

Il re Umberto I, all'indomani del terremoto del 1887 a Ventimiglia, lo nominò cavaliere dell'Ordine dei SS. Maurizio e Lazzaro e grand'ufficiale dello stesso Ordine nel 1892 in occasione delle feste colombiane, quando l'arcivescovo fece visitare ai reali la cattedrale di San Lorenzo. E Reggio fece conoscere alla Santa Sede, tramite una lettera la cui minuta è conservata nell'archivio della Curia arcivescovile di Genova, i suoi personali rapporti con la casa reale: «Con la corte ho relazioni personali. Ubbidiente sempre alla Santità Vostra, è pur mio dovere farle conoscere che, all'arrivo dei reali, non potrei estraniarmi da atti di semplice convenienza». Quando poi nel 1897 Umberto I scampò ad un attentato, l'arcivescovo prescrisse ai parroci di cantare in ogni chiesa della Diocesi un solenne Te Deum per lo scampato pericolo del sovrano.

In occasione poi dell'attentato di Monza che causò la morte del re Umberto I, mons. Reggio pubblicò una lettera circolare invitando tutti al dovere cristiano del suffragio e mandò un duplice telegramma: dapprima alla regina vedova e poi, dopo aver celebrata la solenne messa da requiem in San Lorenzo, al nuovo re.

Richiesto infine dalla famiglia reale di celebrare l'8 agosto 1900 i solenni funerali del re in Roma, nel Pantheon, e ottenuto l'assenso della Santa Sede, l'arcivescovo si prestò volentieri ad un gesto che egli considerava soprattutto come un atto di cristiana carità e di conforto. «Chi ha voluto vederci qualche altra cosa - scriverà padre Semeria nella sua commemorazione -, chi ha voluto vedere anche la più indiretta idea politica, o non conosceva mons. Reggio e s'illuse, o lo conosceva ed allora ha mentito».

Inoltre le autorità civili, sperimentando la lealtà del Reggio, non ebbero difficoltà a concedere permessi e facoltà particolari. Gli fu quindi possibile ottenere di celebrare per le vie cittadine la processione del Corpus Domini e, nel 1899, poté costituire una serie di nuove parrocchie con il relativo riconoscimento civile. Sempre di intesa con le autorità promosse i restauri della cattedrale di S. Lorenzo, fronteggiando l'ostilità degli oppositori, presenti anche tra i canonici del duomo.

Giunto a Genova ormai settantaquattrenne, portò un senso di apertura e di rinnovamento facendo ricredere chi lo riteneva figura di transizione. Se da taluni viene contrapposto al predecessore, si tratta di differenti personalità che riassumono diverse tendenze pastorali e concezioni ecclesiologiche, nonché modi di intendere il rapporto tra Chiesa e società. Mentre per contrastare il processo di secolarizzazione Magnasco pensava ad una società religiosa in qualche modo alternativa a quella civile, per Reggio, partendo sempre da posizioni di fedeltà alla Chiesa e di rispetto alla gerarchia, l'impegno sociale e politico oltre che religioso dei cattolici doveva essere volto a intervenire nella società secolarizzata e, utilizzando le «moderne libertà», conquistarsi uno spazio e modificarne gli esiti.

Anche nei riguardi dello Stato Italiano, pur mantenendo sempre un atteggiamento deferente e aperto al riconoscimento della sua legittimità, egli non manca di esprimere con grande schiettezza il suo pensiero nei riguardi di provvedimenti di legge che risultano lesivi dei diritti della Chiesa.

La segreteria di Stato nel designarlo venne certamente incontro al cattolicesimo genovese di impronta moderata, sostituendo la collaborazione alla lotta.

7. Gli studi sociali

È in simile contesto che nel 1892, in accordo con il Toniolo, l'arcivescovo tiene la presidenza onoraria del X Congresso cattolico e del I Congresso dell'Unione cattolica di studi sociali e spinge i due Congressi a prendere coscienza dell'urgenza che le forze cattoliche, confrontandosi tra loro nelle proposte, si muovano in modo più determinato in campo sociale, in ordine a «difendere la verità della Chiesa..., provvedere al benessere delle famiglie cristiane, alla buona educazione della gioventù, reclamare la libertà di insegnamento, pensare al bene religioso e civile dell'operaio, salvaguardare i diritti dell'operaio», secondo il programma del X Congresso cattolico.

Come frutto dei Congressi e con l'appoggio dell'arcivescovo, nello stesso anno 1892 viene fondata la sezione studi sociali presso la Società letterario-scientifica Cristoforo Colombo: il Reggio l'affida all'avvocato Dionigi Corsi e al canonico e professore nel seminario Ludovico Gavotti. Nel 1895 l'arcivescovo sostiene l'attività del Circolo beato Carlo Spinola: si tratta di studiare la questione sociale e nello stesso tempo di dare un impulso all'organizzazione giovanile e all'impegno nell'associazionismo operaio. In tal modo mons. Reggio cerca di svecchiare le strutture all'interno dell'Opera dei Congressi e di attuare «i postulati di una democrazia veramente cristiana», contrastando il passo «alla follia del socialismo anticristiano ed antisociale».

L'impulso agli studi sociali continua con l'attività che il prof. Toniolo, venerato maestro dei giovani del Circolo Spinola, svolge a Genova e con le lezioni del padre Semeria alla Scuola Superiore di religione. L'intento di quest'ultima Scuola, che sorge nel 1897 presso l'Istituto Vittorino da Feltre dove ha sede un circolo giovanile molto aperto alle iniziative sociali e politiche, è di offrire ai giovani cattolici liceali e universitari un'adeguata formazione religiosa. Il Reggio affida la Scuola al barnabita padre Semeria, al quale poi accorda - sempre nello stesso anno 1897 - il permesso di predicare i suoi famosi «Avventi» nella chiesa di Santa Maria delle Vigne: un gesto, questo, di fiducia e di coraggio verso le forze nuove, che non risparmierà critiche a mons. Reggio da parte degli esponenti intransigenti dell'Opera dei Congressi. Ma lo sforzo di mons. Reggio continua con il preciso obiettivo di far studiare il problema sociale anche sotto l'aspetto specifico dell'economia cristiana.

Gli studi sociali sono certamente per l'analisi della situazione, ma ultimamente sono destinati a fare luce e a dare forza all'azione. Anche in questo campo operativo il ruolo dell'arcivescovo è di grande rilievo: egli, infatti, promuove e sostiene numerose iniziative e associazioni rivolte a sollevare le condizioni sociali delle fasce di popolazione meno tutelate, come sono gli operai, gli emigranti e gli stranieri.

8. Le iniziative sociali

Continuando l'esperienza di Ventimiglia, mons. Reggio dà nuovo impulso alle società operaie cattoliche: partecipa alle loro feste, ne visita le sedi, s'intrattiene con gli operai, stimola alla partecipazione alle conferenze di economia sociale tenute dal padre Semeria e dal prof. Toniolo. Analogo sostegno e incitamento rivolge alle cooperative agricole.

Mons. Reggio interviene anche in una questione allora molto viva, quella del riposo festivo e dell'orario di lavoro per gli operai. Così dà il suo patrocinio alla costituzione nel 1896 di una «Lega per il riposo festivo», che impegna i cattolici a chiedere e ottenere dal Governo che riconosca come festivi i giorni proclamati tali dalla Chiesa. Al riguardo «Il Cittadino», giornale portavoce dell'arcivescovo, scrive che il riposo festivo «oltre ad essere un precetto divino, è un bisogno, un diritto sociale, riconosciuto tale anche da molti che non militano in campo cattolico». E lo stesso giornale così descrive la situazione in atto: «l'operaio deve lavorare non solo per sé e per la sua famiglia, quanto per aumentare e moltiplicare gli utili del capitale... Si comprende l'assenza di riguardo alla personalità dell'operaio e si vide duramente, in mezzo secolo, che il lavoro, meta dell'utilitarismo capitalistico, era tutto e l'operaio poco o nulla. Non era rispettata la sua personalità, meno ancora la sua anima». Di qui l'invito alla «rivendicazione giusta della dignità del lavoro e dei diritti dell'operaio... contro le teorie materialistiche del capitalismo liberale».

Per la verità, nonostante l'impegno di mons. Reggio e gli sforzi continuati dopo la sua morte ma con minore slancio, solo nel 1934 il Governo interverrà con una legislazione ufficiale a tutela del riposo festivo.

Nel campo sociale deve ricordarsi, in maniera speciale, l'intensa azione dell'arcivescovo a favore dei marinai cattolici stranieri e degli emigranti. Sin dal suo primo arrivo a Genova, si preoccupa di fondare un'opera per curare l'istruzione morale e religiosa dei marinai cattolici stranieri, soprattutto inglesi, in sosta nel porto della città: e questo anche per contrastare la propaganda protestante. Nonostante le difficoltà iniziali, l'opera tenta di decollare, almeno in sordina, con la venuta in Genova del prete inglese don Gerald Hay, convertitosi dal protestantesimo e già collaboratore di mons. Reggio a Ventimiglia.

Più significativa e riuscita è l'associazione per gli emigranti che numerosi si affollano, senza documenti e senza futuro, al porto di Genova. In stretta collaborazione con due vescovi amici, mons. Giovanni Battista Scalabrini di Piacenza e mons. Geremia Bonomelli di Cremona, l'arcivescovo crea una rete di assistenza capillare che consente di conoscere chi parte e di fornire i documenti a ciascuno, in modo da impedire i tentativi di sfruttamento di cui sono oggetto i clandestini.

Nelle sue lettere pastorali il Reggio ha più volte l'occasione di riprendere e riproporre l'insegnamento sociale di Leone XIII, non solo per l'ambito più direttamente sociale ma anche per quello «politico». Su quest'ultimo è da segnalare l'enciclica Graves de communi del 18 gennaio 1901 sull'azione popolare cristiana e in specie sul movimento della democrazia cristiana, con lo scopo di esprimere il pensiero ufficiale della Chiesa e di porre fine alle polemiche tra il movimento e l'Opera dei Congressi, tra le proposte equilibrate del Toniolo e l'intransigenza del Paganuzzi. Ora il Papa esclude la possibilità di un'eventuale costituzione di un partito cattolico, ribadisce la questione sociale come morale e religiosa, sostiene l'unità del movimento cattolico facendo rientrare la democrazia cristiana nell'Opera dei Congressi. Scrive infatti: «Questa azione dei cattolici eserciterà, certo, un più largo influsso se tutte le società, pur serbando la propria autonomia, si muovono sotto l'impulso di un'unica direzione. E, in Italia, questa direzione vogliamo che spetti all'Opera dei Congressi».

Anche il Reggio, per manifestare l'adesione a Leone XIII, pubblica una Lettera pastorale per la Quaresima del 1901 L'ora presente. L'arcivescovo, che personalmente è orientato verso il movimento della democrazia cristiana di Giovanni Battista Valente - che in Genova si configura come movimento nuovo e apportatore di ampie aperture specie in campo sociale -, espone dapprima il pericolo del socialismo e della lotte di classe condotta con mezzi violenti, condannandoli, per passare poi alla questione più delicata della democrazia cristiana. Al riguardo scrive: «Uniti... nelle opere di pubblica beneficenza, sia pure con qualche sacrificio nostro e della propria opinione, lavoriamo a gloria di Dio e al bene del prossimo. È pur questo il voto del Sommo Pontefice e la democrazia cristiana da lui voluta».

Sembra di dover dire, a proposito del nascente gruppo democratico cristiano, che il Reggio ha visioni lungimiranti, sa cogliere fermenti che troveranno sviluppo nel futuro, percepisce che alcuni fenomeni fanno parte di un lento ma inarrestabile movimento della società. Il padre Semeria così sintetizzerà l'azione di mons. Reggio, nella sua famosa commemorazione del 13 dicembre 1901: «Il nostro buon arcivescovo mostrò di sentire il soffio dei tempi nuovi che, lenti ma fatali, vengono maturando; questo soffio democratico, da cui quanti siamo al mondo uomini di cuore, attendiamo un miglioramento, un'ascensione delle classi umili e diseredate. Non so se questo nome di democrazia fosse a lui simpatico, e, penserei piuttosto, ché debbo essere schietto, penserei che no, ma, fedele all'in dubiis libertas, non vi si oppose e, soprattutto, ebbe il buon senso di capire che, più del nome così facile a prendere ed a lasciare, importa la cosa, senza cui il nome, o è una vanità puerile, o addirittura una calcolata ipocrisia».

Non ci è possibile concludere questo aspetto della vita e dell'azione pastorale di mons. Reggio, ossia i suoi interventi in campo politico e sociale, senza richiamare, da un lato la sua testimonianza personale di carità generosa e disinteressata verso gli «ultimi» e, dall'altro lato, l'impulso dato ai laici cristiani per una presenza attiva e responsabile nelle questioni politiche e sociali.

L'arcivescovo ripropone quell'appassionata predicazione che ha segnato la sua esperienza di Abate di Carignano con gli esercizi spirituali rivolti ai laici e con l'invito costante a vivere la fede cristiana nelle realtà terrene e temporali, in particolare nella famiglia, nel lavoro e nella società.

E in questo la carità verso il prossimo occupa un posto privilegiato: «Voi date ai poveri la metà del vostro cuore. Senza lasciare di provvedere a voi stessi, di attendere ai vostri interessi, ai vostri studi, alle vostre quotidiane occupazioni, trovate tutti i giorni un po' di tempo per fare del bene al prossimo».

Quanto poi alla testimonianza personale di mons. Reggio, la dedizione eroica nella Diocesi di Ventimiglia in occasione del terremoto del 1887 è l'emergere di un tratto di servizio ai poveri che connota la quotidianità della sua vita e che trova la più bella «espansione» nella richiesta che egli fa alle «sue» Suore di Santa Marta di «volare in favore dell'indigenza» e di accogliere «i più poveri tra i poveri».

9. Le opere pie

Intervenendo in campo legale per la difesa degli interessi cattolici nel 1893, a seguito della cosiddetta legge Crispi sulle opere pie, costituì l'ufficio del contenzioso ecclesiastico, formato da un collegio di avvocati che mettevano a disposizione del clero la loro competenza professionale per risolvere le controversie relative a enti della Chiesa e degli istituti di beneficenza. Tale ufficio dette vita alla pubblicazione di una rivista a diffusione nazionale denominata «Il contenzioso ecclesiastico» in materia di opere pie, il cui primo numero portava la presentazione dell'arcivescovo.

Promosse la costituzione a Genova di una facoltà giuridica riconosciuta dal pontefice e quindi con il privilegio di conferire i gradi accademici.

Nel campo più strettamente pastorale il 10 giugno 1894 incoronò la nuova statua della madonna della Guardia sul monte Figogna e festeggiò l'8° centenario dell'arrivo a Genova delle ceneri di san Giovanni Battista.

Nel novembre 1896 celebrò il sinodo Diocesano, la cui ultima convocazione risaliva al 1838 da parte del card. Tadini, non prima di aver concluso la visita pastorale iniziata nel 1893. Anzi, tra i vescovi liguri degli ultimi secoli il Reggio è colui il quale, prima nella sede di Ventimiglia e poi in quella di Genova, adunò il maggior numero di sinodi Diocesani. Il fatto non è privo di significato poiché sinodi e visite pastorali sono un tangibile elemento di valutazione dell'impegno nel governo episcopale e un'importante fonte di documentazione.

Di questo zelo pastorale poté scrivere a Roma, nella relazione ad limina del dicembre 1900, nei seguenti termini:

 «Molti sono gli ospedali e le confraternite. Pel loro buon andamento si è provveduto nel sinodo Diocesano e nella santa visita per quanto si poteva nell'attuali condizioni create dalle leggi civili», ottenendo come risposta, il 21 gennaio 1901, che all'arcivescovo «Gli si potrebbe dar lode pel celebrato sinodo ed insistere perché i desideri e gl'insegnamenti del Santo Padre riguardo al clero ed alla vita sociale abbiano attuazione nella gloriosa Diocesi genovese centro importante di lavoro e di azione».

Si può quindi affermare che l'anziano presule, smussando le asperità e attenuando i contrasti governò sapientemente la Diocesi e la civica amministrazione, in riconoscimento della sua azione pastorale, non solo partecipò in forma pubblica ai suoi funerali ma gli dedicò una strada cittadina.

10. Alcune peculiarità del ministero pastorale di Mons. Tommaso Reggio

Della lunga vita di Tommaso Reggio la storiografia è stata concorde nell'indicare questi aspetti:

A la delicata affabilità, signorile senza mai essere scostante, che sembrava innata tanto emanava con semplicità e naturalezza dalla sua persona ed era invece il risultato di un'educazione profondamente cristiana impartita in famiglia: fu essa a consentirgli feconda consonanza pastorale con le classi popolari che amava e da essi era amato;

b) lo spiccato riferimento alla tradizione e alla spiritualità di S. Francesco di Sales, secondo una linea benignistica e ottimistica che, discendendo dalla sconfitta definitiva del giansenismo, ha attraversato, dopo Rosmini e per tutto l'Ottocento, la spiritualità italiana, da Vito Fornari a Bartolo Longo;

c) l'impegno nel sociale: per la prima volta la Chiesa prendeva ufficialmente atto della condizione delle masse dei lavoratori, schierandosi al loro fianco per realizzare una struttura agile e indipendente atta a sollevarne le sorti per mezzo dell'impegno personale dei lavoratori stessi. I confini ideologici erano davvero quelli del Vangelo: questa volta intesi in forma completa ed estensiva, includendo - novità assoluta - anche la "mutualità religiosa e morale" e la "fedeltà alla Chiesa".

d) in politica, la simpatia per la causa dei cattolici liberali, tanto da essere ricordato, assieme a Scalabrini e a Bonomelli, come uno dei prelati italiani più favorevole alla tradizione risorgimentale e all'ordinamento costituzionale dello Stato unitario.

11. Conclusione

Dai diversi convegni celebrati in questi anni sul nostro Arcivescovo e sul suo tempo risulta chiaramente che l'azione politico-sociale di Tommaso Reggio è rilevante e incisiva per aver sempre percorso – sia con l'impegno giornalistico, sia dalla cattedra episcopale – la linea della collaborazione (et et, non aut aut) e per avere indicato ai fedeli di uscire allo scoperto e di assicurare il loro apporto al governo della vita pubblica.

Come ci ricorda Bianca Montale con diretto riferimento all'età del Risorgimento: "Il cattolicesimo genovese, assai vivo, ha comunque caratteristiche particolari; rifiuta ogni astensionismo di tipo margottiano, e vede la presenza, soprattutto in campo amministrativo ma anche talora in quello politico, di un moderatismo cattolico che combatte all'interno del sistema anziché rifiutarlo".

Se volessimo ricavare un insegnamento di attualità che proviene dalle idee e dalla prassi di Tommaso Reggio, la sollecitazione è quella di non sminuire il cattolicesimo politico rispetto al volontariato sociale: «Tornare alla politica vera», come si è detto nella recente 42° Settimana Sociale dei Cattolici Italiani.

Così ha scritto Giovanni Paolo II, nel messaggio inviato al Card. Ruini: «I cattolici oggi non si devono soltanto impegnarsi per rendere viva e dinamica la società civile, ma anche riconsiderare  l'importanza del loro impegno nei ruoli pubblici e istituzionali, cioè, in quegli ambienti in cui si formano decisioni collettive significative e in quello della politica, intesa nel senso alto del termine, come oggi è auspicato da molti».

A meno che non ci scontriamo con l'intolleranza dogmatica di taluni settori che vogliono ostracizzare i cittadini cattolici dalle sedi della politica (la bocciatura del Ministro Bottiglione a Bruxelles è emblematica del clima di caccia ai cattolici che vige oggi!).

Come giustamente ha ribadito il Card. Ruini a Bologna «l'apporto primario dei cattolici alla democrazia, in Italia e a livello internazionale, riguarda la trascendenza del soggetto umano, la sua irriducibilità al resto della natura: essa è oggi da affermare e da rimotivare all'interno della cultura attuale e degli interrogativi radicali che essa ha aperto».

Tarcisio Card. Bertone

Arcivescovo di Genova

SOURCE : https://web.archive.org/web/20060607194032/http://www.diocesi.genova.it/documenti.php?idd=703

Den salige Thomas Reggio (1818-1901)

Minnedag: 9. januar

Den salige Thomas ble født som Nikolas Tomas Reggio (it: Nicolò Tommaso) den 9. januar 1818 i Genova i Liguria i Nord-Italia. Han var sønn av landgreve Giacomo Reggio og grevinne Angela Pareto. Han fikk en behagelig oppdragelse som ga ham en solid kristen og kulturell bakgrunn og sikret ham utsiktene til en strålende karriere. Men etter å ha fullført videregående utdanning og tatt en bachelor-grad i jus, bestemte han seg som tyveåring for å bli prest og å vende ryggen til sitt tidligere liv. Deretter begynte han på prestestudiene.

Han ble presteviet den 18. september 1841 av kardinal Placido Maria Tadini og feiret sin første messe i Gavi, hvor han pleide å tilbringe sommerferien sammen med familien. I studietiden la han for dagen et intenst ønske om fullkommenhet på det åndelige området, og ved prestevielsen sa han: «Jeg ønsker å bli en helgen, koste hva det koste vil, ved å leve mitt liv i overensstemmelse med kristendommens hjørnesteiner: bønn og askese».

Etter prestevielsen fortsatte han studiene og tok den 28. april 1843 doktorgraden i teologi. Samme år utnevnte kardinal Tadini ham til viserektor for det erkebiskoppelige seminaret i Genova, hvor han viste seg som en trofast støtte for rektoren, don Cattaneo. I løpet av disse første årene som prest ble han medlem i en rekke presteforeninger i den hensikt å beholde den åndelige stil han hadde dyrket frem i seminaret.

Kardinal Tadini utnevnte ham den 22. april 1845 til rektor for seminaret i Chiavari. Thomas gjorde en innsats som en klok veileder, og derfor fikk han attest som «en god rektor» fra den hellige Antonio Maria Gianelli, som på den tid var biskop av Bobbio. P. Reggio ble i Chiavari frem til 1851 da han ble utnevnt til abbed i Carignano-basilikaen i Genova. Her utførte han med iver sin prestetjeneste.

Samtidig som han underviste i moralteologi på seminaret, drev han en intens kulturell aktivitet. Han engasjerte seg som journalist og ble en av grunnleggerne av og redaktør for «Katolsk banner», den første katolske avisen. Han ønsket å rapportere nyheter klart og ærlig. Hans forsvar for den katolske tro og dens grunnleggende prinsipper kom aldri i veien for sannhet og frihet. I 1865 støttet Katolsk Banner og 25 andre aviser katolske valglister. De håpet på et katolsk politisk parti, men da den salige pave Pius IX (1846-78) i 1874 kom med sitt Non expedit og katolikker fikk vite at de ikke kunne stemme, forsto han at hans avis ikke kunne fortsette. Han stanset den uten å klage.

I mars 1877 utnevnte pave Pius IX ham til biskop av Ventimiglia, et svært fattig bispedømme. Hans første tanke gjaldt seminaret og bispedømmets prester. Til beste for seminaret grunnla han i 1878 en ny kongregasjon, søstrene av den hellige Marta (Suore di Santa Marta). Deres formål var å «møte kravene fra enhver tid». Han ga dem i oppgave å hilse velkommen «de fattigste av de fattige» som Marta, som «tjente Jesus med sine ydmyke hender». Av ham lærte de å tilbe i stillhet, å bli konstant næret av bønn og å oppdage «på sine knær» verdien av en tro hvor Kristus kan finnes i de ydmykeste og i alle dem som han blir identifisert med.

Thomas var i stand til å kjenne pulsen på sitt bispedømme ved å besøke selv de mest utilgjengelige landsbyer, og han organiserte tre synoder på bare 15 år. Han begynte også et renovasjonsprosjekt: Nye sogn ble etablert, det kom en fornyelse av messen og hymner spilte en viktig rolle i messen. Han satte også opp utdanningsprogrammer for alle lag i befolkningen. Han krysset sitt bispedømme mange ganger på ryggen av et muldyr.

I 1887 ble bispedømmet rammet av et jordskjelv. Til tross for det faktum at biskopen nå var nesten 70 år, var han aktivt med på arbeidet blant steinblokkene. Han nøyde seg ikke med å velsigne og trøste, men tilkalte sine sogneprester for å foreta en grundig og nøyaktig sjekk av alvoret i situasjonen i hvert sogn. Hans lappede prestekjole og hans lommeur som hang i en hyssing vitnet om at han var en biskop som var blitt «fattig» for sitt folk. Hans hovedomsorg var for de foreldreløse som hadde blitt mange flere etter jordskjelvet, så han grunnla barnehjem i Ventimiglia og San Remo, hvor de kunne lære et yrke, og pengene de tjente ble lagt til side til den dagen de måtte dra ut i verden alene.

Den 2. april 1892 presteviet han den salige August Czartoryski i San Remo. Samme år ba den 74-årige Thomas pave Leo XIII (1878-1903) om å bli fritatt for sine plikter. Den hellige fars svar kom overraskende: Den 6. mai 1892 utnevnte han Thomas til erkebiskop av Genova. Hans nye jobb var alt annet enn enkel på grunn av den komplekse situasjonen i Genova. De sivile myndighetene var fiendtlig innstilt mot ham, men han aksepterte ydmykt sin post, sikker på at han utførte Guds vilje. I ni år la han ned en krevende og «moderne» gjerning, og som i Ventimiglia ble seminaret en av hans hjertesaker. Han var en fredens mann i en by preget av splid, og hadde et dypt indre liv og geniale intuisjoner. Erkebiskopens innflytelse var så stor at etter hvert kom både katolikker og ikke-troende til ham med sine problemer, slik man ville gå til en god og klok far.

Han var også svært engasjert på det sosiale område, og sammen med biskopene Bonomelli og Scalabrini etablerte han et hjelpenettverk for immigranter som utstyrte dem med dokumenter for å hindre enhver utbytting. Katolske foreninger ble oppmuntret, og han støttet redusert arbeidstid og helgefri for arbeidere, noe som snart skapte beundring hos hans motstandere. Han ba hver natt fra 3 til 6. Men han var lystig og sorgløs og viste ingen tegn på sitt botsliv. Han tilba Kristus og visste hvordan han skulle skjule sine problemer og besvær bak et lystig og humoristisk utseende. Han hadde en urokkelig tro og en naturlig ydmykhet som næret hans liv.

I 1900 bestemte det katolske Italia seg for å konsekrere det nye århundret til Gud og Jomfru Maria. Erkebiskopen inviterte alle de liguriske biskopene til Ventimiglia for en valfart til Monte Saccarello, hvor en statue av Frelseren var reist. Selv om han svært gjerne ville gå opp på fjellet, ble han syk og var ute av stand til å gjennomføre det. Han døde en hellig død om ettermiddagen den 22. november 1901 i Triora (Imperia), 83 år gammel. På dødsleiet sa han: «Gud, Gud, Gud er nok for meg».

Den 18. desember 1997 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 21. desember 1998 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 3. september 2000 på Petersplassen i Roma sammen med blant andre pavene Pius IX (1846-78) og Johannes XXIII (1958-63). Ved saligkåringen slo paven fast at hans minnedag skal feires 9. januar.

Kilder: Index99, EWTN/OR, vatican.va, catholic.pf, diocesi.genova.it (erkebispedømmet Genovas informasjonskontor; oversatt av Heidi Øyma) - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-04 00:00

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/treggio

Bł. Tomasz Reggio

Urodził się 9 stycznia 1818 r. w Genui w szlacheckiej rodzinie. Otrzymał staranne wykształcenie, które otwierało przed nim perspektywę kariery zawodowej. Zrezygnował z niej i postanowił zostać kapłanem, wstępując w wieku 20 lat do seminarium duchownego. «Chcę być świętym za wszelką cenę — mówił — chcę budować swe życie na dwóch pewnych zasadach: modlitwie i ascezie». 18 września 1841 r. otrzymał święcenia kapłańskie.

W 1843 r. w bardzo młodym wieku został wicerektorem seminarium w Genui, a następnie rektorem seminarium w Chiavari. Wprowadził liczne innowacje, aby alumni mogli lepiej przygotować się do posługi kapłańskiej.

W tym okresie stał się także jednym ze współzałożycieli pierwszego katolickiego dziennika we Włoszech — «Stendardo Cattolico». Dał się poznać jako znakomity dziennikarz, starał się dostarczać czytelnikom obiektywnych, bezstronnych informacji, pozwalających świadomie i czynnie uczestniczyć w życiu politycznym i społecznym. W 1865 r., podczas kampanii wyborczej do parlamentu włoskiego, jego dziennik stanął na czele grupy czasopism katolickich promujących katolickie listy wyborcze i postulujących utworzenie katolickiej partii politycznej. Jednakże po dekrecie Piusa IX Non expedit, zabraniającym katolikom udziału w życiu politycznym Królestwa Włoch, Tomasz Reggio posłusznie zrezygnował z aktywności na tym polu i zamknął dziennik.

W 1877 r. otrzymał sakrę biskupią i rozpoczął posługę pasterską w diecezji Ventimiglia. Troszczył się o rozwój religijny swych wiernych, głosił wszędzie słowo Boże, docierając na grzbiecie muła do najodleglejszych wiosek, stał się ojcem duchowym wielu rodzin. «Panie, jestem gotów spełnić Twoją wolę — powtarzał. — Pragnę pozyskać Ci wiele dusz». Wyróżniał się pilnością i pracowitością w wykonywaniu obowiązków. W ciągu 15 lat przeprowadził 3 synody diecezjalne. Z jego inicjatywy dokonano restrukturyzacji i odnowy diecezji, powstało wiele parafii. Dbał o rozwój liturgii, chórów kościelnych, rekolekcji stanowych. Troszczył się o ochronę dzieł sztuki, przechowywanych w starych świątyniach.

W 1878 r. założył Zgromadzenie Sióstr św. Marty, którego celem była służba najbiedniejszym. Sam kierował formacją nowicjuszek, ucząc je własnym przykładem umiłowania modlitwy i kontemplacji. Kiedy w 1887 r. region Ligurii nawiedziło trzęsienie ziemi, z wielkim oddaniem i poświęceniem roztoczył opiekę nad miejscową ludnością. Wiele bezdomnych znalazło schronienie w instytutach prowadzonych przez siostry zakonne, a dla sierot został wybudowany specjalny przytułek w Ventimiglia oraz w San Remo.

Na początku 1892 r. bp Tomasz Reggio poprosił papieża o zwolnienie go z obowiązków pasterskich ze względu na wiek i stan zdrowia, ale Leon XIII nieoczekiwanie mianował go arcybiskupem Genui. Choć władze miasta były niechętne Kościołowi, nowy pasterz wspólnoty katolickiej starał się łagodzić niesnaski i skłaniać wszystkich do wspólnego działania na drodze dialogu. Tak powstało m.in. stowarzyszenie, które miało na celu niesienie pomocy emigrantom. Wiele uwagi poświęcał sługa Boży działalności stowarzyszeń katolickich oraz problemom społecznym robotników.

Dla wszystkich był dobrym ojcem i pokornym sługą, z którego promieniowała radość, choć musiał się zmagać z licznymi trudnościami. Siłę do pracy czerpał z modlitwy: każdej nocy modlił się od godziny trzeciej do szóstej.

W 1901 r. udał się z pielgrzymką wraz z innymi biskupami i duchowieństwem Ligurii do niewielkiej miejscowości Triora, aby u stóp figury Odkupiciela, wzniesionej na pobliskiej górze Saccarello, zawierzyć Bogu i Maryi nowe stulecie. Tam zachorował i zmarł 22 listopada.

opr. mg/mg

SOURCE : https://opoka.org.pl/biblioteka/T/TS/swieci/b_tomasz_reggio.html