mardi 27 juin 2023

Sainte MARGUERITE BAYS, laïque du Tiers-Ordre séculier de Saint-François et mystique

 

Sister Augustine, from the Trappist abbey "Fille-Dieu"de Romont, Portrait of Saint Marguerite Bays (1815-1879) / Portrait sainte Marguerite Bays, peint en 1929, soit 50 ans après sa mort / Retrato da santta Margarida Bays / Retrato de la santa Margarita Bays. http://www.mysticsofthechurch.com/2015/02/blessed-marguerite-bays-lay-mystic-and.html


Sainte Marguerite Bays

Sainte laïque (+ 1879)

Née le 8 septembre 1815 à Pierraz en Suisse et morte à Siviriez, le 27 juin 1879.

Tout en exerçant le métier de couturière à domicile, elle mit tout son cœur à se rendre utile de toute manière à son prochain, sans jamais négliger la prière au canton de Fribourg en Suisse.

- canonisée le 13 octobre 2019

vidéo, «nous avons tous besoin de guérison»

Dans son homélie, le Pape a commenté l’évangile du jour pour décrire les trois étapes du «chemin de la foi» : invoquer, marcher, remercier. Trois étapes parcourues par ces saints, par qui le Seigneur a fait briller Sa lumière «dans les obscurités du monde».

Sainte Marguerite Bays, une existence «colorée par la relation avec Dieu»

Béatifiée le 29 octobre 1995 par Jean-Paul II.

décret de reconnaissance du miracle attribué à la bienheureuse Marguerite Bays, le 15 janvier 2019 (en italien)

La bienheureuse Marguerite Bays bientôt canonisée, VaticanNews

- au consistoire du 1er juillet, annonce de la canonisation de John Henry NewmanGiuseppina VanniniMaria Teresa Chiramel MankidiyanDulce Lopes Pontes et de Margarita Bays.

Marguerite Bays, une géante de la sainteté à hauteur des petits (l’abbé Martial Python, biographe de la bienheureuse fribourgeoise)

"Marguerite Bays était une humble laïque, dont la vie était cachée avec le Christ en Dieu (cf Col 3, 3). Il s'agit d'une femme toute simple, avec une vie ordinaire, en qui chacun de nous peut se retrouver. Elle n'a pas réalisé de choses extraordinaires, et, cependant, son existence fut une longue marche silencieuse dans la voie de la sainteté."...

(source: Homélie de Jean-Paul II - site de Marguerite Bays)

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10976/Sainte-Marguerite-Bays.html

Marguerite Bays, une authentique sainte du quotidien

Marzena Devoud - publié le 11/10/19 - mis à jour le 26/06/23

Canonisée le 13 octobre 2019 et fêtée le 27 juin, cette laïque, appartenant au Tiers-Ordre de saint François d'Assise au XIXe siècle, était une véritable mystique du quotidien. Décryptage avec l'abbé Martial Python, curé de Romont et biographe de la future sainte.

« Marguerite Bays était une humble laïque, dont la vie était cachée avec le Christ en Dieu. Il s’agit d’une femme toute simple, avec une vie ordinaire, en qui chacun de nous peut se retrouver ». Ces paroles de Jean Paul II, prononcées le 29 octobre 1995 à l’occasion de la béatification de Marguerite Bays, résonnent de façon encore plus saisissante à quelques heures de la canonisation de la bienheureuse fribourgeoise. Une sainte à part dans le même sillage de lumière que saint François d’Assise. C’est en tous cas le constat de l’abbé Martial Python, curé de Romont en Suisse, et auteur de La vie mystique de Marguerite Bays : stigmatisée suisse (ed. Parole et silence).

Née le 8 septembre 1815 à la Pierra, dans la campagne fribourgeoise, en Suisse, Marguerite est la deuxième d’une fratrie de sept enfants issue d’une modeste famille d’agriculteurs. Vive et enjouée, elle a cependant déjà un attrait pour la prière dans la solitude et le silence. Ses proches pensent qu’elle entrera au couvent mais ce ne sera pas le cas : elle vivra de son métier de couturière. Engagée dans les différents mouvements de la paroisse, elle s’occupe de nombreux enfants notamment en leur confectionnant des habits et en les emmenant à la chapelle de Notre-Dame du Bois. Et, en vraie disciple de saint François, elle entre très vite dans le Tiers-Ordre franciscain de Romont.

Guérie miraculeusement d’un cancer

Atteinte d’un cancer des intestins à l’âge de 39 ans, Marguerite fait l’expérience du Salut : elle est miraculeusement guérie le 8 décembre 1854, jour de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Au retour de la messe, sa famille, la pensant mourante, la retrouve en train de préparer le déjeuner… Peu de temps après, Marguerite reçoit des stigmates qu’elle portera jusqu’à sa mort. Elle entre en extase chaque vendredi, au cours de laquelle elle revit la Passion du Christ. Mais cette vie mystique intense reste un secret entre Marguerite et le Seigneur. « Les stigmatisés sont assez rares, environ une vingtaine parmi tous les saints », commente l’abbé Martial Python. « Ils ont tellement aimé la charité qu’ils sont devenus le miroir du Christ, le sceau de l’émoi de Dieu. Ce sont les géants de la sainteté ».

Pour Marguerite la création est la perfection même du Christ en tant que vrai Dieu et en tant que vrai homme.

Discrète sur son expérience mystique, elle confie que l’union à Dieu passe par la prière et en même temps à travers chaque frère qu’elle rencontre. Le frère est en fait comme un sacrement : dans chacun, surtout le plus faible il y a la présence de Dieu. Pour Marguertie Bays, être chrétien c’est passer de l’Évangile à la vie et de la vie à l’Évangile, explique son biographe. C’est prendre l’Évangile comme une règle de vie. Traduire en geste humain l’être même de Dieu.

Marguerite Bays aime les longues marches. Celles qui nous dépossèdent de nous mêmes, pour nous mettre en présence de Dieu. Comme saint François d’Assise, elle contemple l’invisible à travers le visible. La beauté de la création est un signe de la présence de Dieu. Le chant du pinçon l’émeut jusqu’aux larmes, comme elle peut être bouleversée en admirant les fleurs. « Pour Marguerite la création est la perfection même du Christ en tant que vrai Dieu et en tant que vrai homme », souligne l’abbé Python. Christocentrique, la future sainte est en permanente relation avec Jésus à commencer par la messe chaque matin. Pour elle le quotidien doit être coloré tous les jours par la présence divine. Et les témoins de l’époque affirment que lorsqu’ils la rencontraient, c’est comme s’ils touchaient Dieu.

Martial Python, La vie mystique de Marguerite Bays : stigmatisée suisse, Parole et Silence, 2011, 16,30 euros.

Lire aussi :« Nous sommes tous des mystiques en puissance »

SOURCE https://fr.aleteia.org/2019/10/11/decouvrez-marguerite-bays-une-authentique-sainte-du-quotidien/

Sainte Marguerite Bays, une existence « colorée par la relation avec Dieu »

Canonisée ce dimanche 13 octobre à Rome par le Pape François, la fribourgeoise Marguerite Bays offre un exemple de «sainteté dans le quotidien», comme l’a souligné le Saint-Père dans son homélie. C’est aussi ce que nous montre son principal biographe, l’abbé Martial Python. Entretien.

Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

La vie de sainte Marguerite Bays (1815-1879) est irriguée par les relations, humaines et spirituelles. Née dans une modeste famille d’’agriculteurs à La Pierra, dans la campagne fribourgeoise, en Suisse, elle devient couturière et laïque du tiers-ordre franciscain. Marguerite ne fonde pas d’institution religieuse ou d’œuvre de charité, elle n’écrit pas de savants traités, mais l’humble terrain que constitue sa vie quotidienne forme celui de sa sanctification.

13/10/2019

L’Église compte cinq nouveaux saints canonisés par le Pape François

Recevoir le Seigneur pour se / Le donner

«Elle s’est d’abord sanctifiée dans sa famille», explique l’abbé Martial Python, curé modérateur et doyen pour la région de la Glâne (canton de Fribourg). Une famille où l’atmosphère est souvent éprouvante, agitée, en raison du comportement de certains de ses proches. Au milieu des difficultés, l’amour du Christ se déploie dans le cœur de Marguerite, un «amour charité» qu’elle «traduit en gestes humains, en paroles et en actes», témoignant par-là de «l’être même de Dieu, à l’image du Christ dans la scène du lavement des pieds», souligne l’abbé Python.  

Quotidiennement, la fribourgeoise se rend dans des lieux où puiser des forces pour sa foi - l’église de son village, l’abbaye cistercienne de la Fille-Dieu, l’une ou l’autre de ces chapelles dont la région regorge -, tout en suivant plus spécialement les pas de saint François d’Assise et ceux de Jésus Christ dans sa Passion. Ainsi unie au Seigneur, notamment par l’Eucharistie, elle se peut se mettre «au service des plus fragilisés, des enfants orphelins, illégitimes», elle donne des cours de catéchismes, vient en aide au plus pauvres, conseille tous ceux qui frappent à sa porte.

21/08/2019

Marguerite Bays, la sainteté quotidienne proposée aux croyants d'aujourd'hui

23/01/2019

Marguerite Bays, une géante de la sainteté à hauteur des petits

La «sainteté de la porte d’à côté» (Pape François)

Un quotidien simple et apparemment terne n’empêchait pas à Marguerite de rayonner, toute transfigurée par sa relation intime et solide avec Dieu. «C’était quelqu’un comme nous, mais à part», ont résumé des personnes de son entourage. «Quand on voyait Marguerite, on accourait à elle» renchérit l’abbé Python, qui compare la sainte fribourgeoise à une «Marthe Robin du 19e siècle».

Beaucoup venaient jusqu’à sa maison de Siviriez, parfois depuis l’étranger, afin de bénéficier de ses «nombreux charismes: discernement, prophétie», de recevoir un conseil, une parole de réconfort ou d’encouragement.

En 1854, la vie mystique de Marguerite Bays franchit une étape avec l’expérience de la stigmatisation. Chaque vendredi, la sainte revit la Passion du Christ dans sa chair. Unie à Jésus, elle offre les souffrances qu’elle endure dans le silence et l’intimité de sa chambre, à l’abri des regards. Toutefois, «Marguerite n’est pas sainte à cause de ses stigmates mais de ce qu’elle a été» affirme son biographe. Une existence qui appelle les croyants d’aujourd’hui à «vivre chacun selon sa tache humaine, mais en présence de Dieu». L’humble couturière de Siviriez «nous rappelle que la vie de sainteté n’est pas le propre des cardinaux, des prêtres ou des religieuses, mais de chacun selon son état de vie» souligne l’abbé Python. Marguerite Bays, observe-t-il, est une «sainte populaire» parmi le peuple suisse, qui l’a compris d’instinct: la sainteté n’est pas réservée à une élite. «Celle-ci, on l’aime beaucoup parce qu’elle est comme nous», entend-on en terre helvétique.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-10/saint-marguerite-bays-suisse-abbe-martial-python-entretien.html


Marguerite Bays, une géante de la sainteté à hauteur des petits

Le 15 janvier dernier, le Pape François promulguait le décret reconnaissant un deuxième miracle attribué à l’intercession de la bienheureuse Marguerite Bays, ouvrant la voie à sa canonisation, qui aura lieu ce dimanche 13 octobre. Entretien avec l’abbé Martial Python, biographe de la bienheureuse fribourgeoise.

Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

«Marguerite Bays était une humble laïque, dont la vie était cachée avec le Christ en Dieu. Il s’agit d’une femme toute simple, avec une vie ordinaire, en qui chacun de nous peut se retrouver»: les paroles de saint Jean-Paul II, prononcées le 29 octobre 1995, à l’occasion de la béatification de Marguerite Bays, se confirment jour après jour. C’est en tous cas le constat de l’abbé Martial Python, curé Unité pastorale Bienheureuse Marguerite Bays à Romont, en Suisse. Il connaît bien ces terres du district de la Glâne où Marguerite a vécu. Là-bas, dans la petite église de Siviriez et la maison de La Pierra, les pèlerins sont nombreux à venir pour un temps de découverte et de prière. Beaucoup de groupes d’enfants, mais aussi des adultes, familiers ou non de la future sainte. «Ça ne les laisse pas indifférents», confirme le prêtre, parfois témoin de véritables conversions.

15/01/2019

La bienheureuse Marguerite Bays bientôt canonisée

Une fillette sauvée d’un grave accident agricole

Cette nouvelle étape de la canonisation entrainera certainement quelques aménagements des lieux de vie de Marguerite Bays. «On se donnera les moyens pour toujours mieux accueillir les pèlerins», assure l’abbé Martial Python. Mais quel est ce miracle, officiellement reconnu par l’Église, qui permet à Marguerite de devenir sainte? Il concerne une fillette de deux ans, tombée sous les roues d’un tracteur en 1998 à Siviriez. Témoin de l’accident, son grand-père avait invoqué la bienheureuse avant d’amener sa petite-fille à l’hôpital. Après trois jours d’observation, les médecins constatent que l’enfant est indemne, hormis de rares égratignures. Le dossier fourni à Rome par le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, après quinze ans d’instruction, contenait de nombreux témoignages, y compris ceux des médecins impliqués. La commission médicale a reconnu le caractère inexplicable de cette protection.

Mystique et charité

Un miracle inexplicable, non dépourvu de sens. Durant sa vie, Marguerite Bays s’est dévouée sans compter à son entourage, dans un amour de prédilection pour les pauvres, les malades et les enfants. L’humble couturière a elle-même fait l’expérience du salut: elle est miraculeusement guérie d’un cancer aux intestins le 8 décembre 1854, jour de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Au retour de la messe, sa famille, la pensant mourante, la retrouve aux fourneaux, en train de préparer le déjeuner. Peu de temps après, alors qu’elle a 39 ans, Marguerite reçoit les stigmates, qu’elle portera jusqu’à sa mort. Elle entre dans des extases les vendredis, au cours desquelles elle revit la Passion du Christ. Mais cette vie mystique intense reste un secret entre Marguerite et le Seigneur. À ceux qu’elle côtoie, la sainte préfère transmettre le fruit concret de ces faveurs divines: un amour authentique, au parfum d’Évangile. Une «géante de la sainteté» qui s'est faite humble pour inspirer les croyants d’aujourd’hui.  

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-01/marguerite-bays-canonisation-abbe-martial-python.html

Marguerite Bays

Auteure/Auteur: Francis Python

8.9.1815 à Chavannes-les-Forts, 27.6.1879 à Chavannes-les-Forts, catholique, de Siviriez. Fille de Pierre-Antoine et de Marie-Joséphine née Morel, agriculteurs. Marguerite Bays suivit deux à trois ans l'école primaire, puis travailla comme couturière. Très pieuse, elle participa activement à la vie paroissiale et fréquenta de nombreux pèlerinages. Restée célibataire, elle adhéra au tiers ordre séculier de saint François en 1860 et entretint des liens étroits avec l'abbaye de La Fille-Dieu où une de ses filleules entra comme religieuse. Atteinte d'un cancer en 1853-1854, on attribua sa guérison, le 8 décembre 1854, à l'intercession de la Vierge dont le pape Pie IX proclama au même moment le dogme de l'Immaculée Conception. Dès lors, Marguerite Bays fut considérée comme une mystique et en présenta divers signes. Elle manifesta, par exemple, un sommeil extatique accompagné de stigmates tous les Vendredis saints. A la demande de son curé, un médecin procéda à un examen; marqué de scepticisme, celui-ci conforta toutefois les croyants. Ces manifestations, ainsi que la simplicité et l'honnêteté des mœurs de Marguerite Bays, la créditèrent de son vivant déjà d'une réputation de sainteté. Le chanoine Joseph Schorderet, à la tête du clergé fribourgeois activement engagé dans la résistance au libéralisme et dans l'édification d'une cité catholique, perpétua le souvenir de Marguerite Bays avec l'Œuvre de l'Apostolat de la Presse (imprimerie, journal et congrégation) qu'il créa en 1873. La spiritualité de Marguerite Bays, centrée sur la dévotion au Sacré-Cœur et à la Vierge, était très typique de la religion populaire diffusée dans le canton de Fribourg au XIXe siècle. Une première procédure en vue d'une béatification fut engagée dès 1927; reprise en 1953, elle aboutit à la reconnaissance par Rome de l'héroïcité de ses vertus et d'un miracle opéré en 1940. Sa béatification fut décrétée le 29 octobre 1995. Elle fut canonisée le 13 octobre 2019.

Sources et bibliographie

Bibliographie

R. Loup, Marguerite Bays, 41980

H. Conus, Positio super virtutibus, 1986

SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009662/2019-11-07/

Canonisation de Marguerite Bays

En 2002, alors que j’étais jeune desservant de notre chapelle de Granges-Paccot, j'ai été autorisé à commander un vitrail pour cette chapelle avec la représentation de Marguerite Bays. Je rêvais alors que ce soit le premier vitrail de cette suissesse béatifiée le 29 octobre 1995. En effet, ce n'est qu'à compter de leur béatification que les serviteurs de Dieu peuvent être représentés sur les vitraux des églises (cf. Droit canonique : CIC (1917) can. 1277 ou CIC (1983) can. 1187).

Le 13 octobre de cette année, il manquera désormais quelque chose à cette image. Ce jour-là, la bienheureuse sera élevée à l'honneur des autels, c'est-à-dire canonisée. Il faudrait maintenant qu'elle soit représentée avec une auréole, ce qui n'est pas le cas sur le vitrail à notre chapelle de Granges-Paccot.

Un exemple et une source d’encouragement

L'exemple de la bienheureuse Marguerite montre que l'on peut se sanctifier dans n'importe quel état de vie. Chacun, peu importe sa situation ou sa profession, est appelé à devenir un saint : qu'il soit moine, roi, mère de famille ou encore une personne célibataire qui vit dans le monde (comme ce fut le cas pour notre bienheureuse).

Marguerite Bays est aussi la preuve visible que le don de grâces particulières n’est pas lié exclusivement à la vie dans un monastère, mais cela peut aussi se retrouver chez des personnes très simples qui suivent le chemin de la vie chrétienne ordinaire au milieu du monde. Nous y reviendrons tout à l’heure.

Des doutes sur cette canonisation ?

Certains pourraient rétorquer que les canonisations d'aujourd'hui doivent être considérées avec suspicion et que les exigences pour prétendre à la canonisation et à la béatification ont été considérablement abaissées. Il est juste que les canonisations des dernières décennies doivent être soumises à un regard critique. Alors qu’en est-il de Marguerite Bays, cette grande personnalité suisse ? Lisez donc sa biographie que je vous propose dans ses grandes lignes et jugez-en par vous-même !

Une vie exemplaire

Marguerite est née le 8 septembre 1815. Deuxième d'une famille de sept enfants, elle a grandi dans le petit hameau de La Pierraz. Civilement, ce hameau appartient à la commune de Chavannes-les-Forts et religieusement à la paroisse de Siviriez (canton de Fribourg). Du côté de sa maman, elle était de famille avec le bienheureux prêtre capucin et martyr Apollinaire de Posat (1732 - 1792). Pendant la Révolution française, ce religieux, né à Prez-vers-Noréaz (près de Fribourg), fut exécuté avec d'autres prêtres pour sa fidélité à la foi catholique. 

Après avoir fréquenté l'école du village pendant deux ou trois hivers, Marguerite a travaillé comme couturière du village. Chaque jour, elle assistait à la sainte Messe et se rendait ensuite dans différentes familles. Avant de commencer son travail de couture, elle ne manquait pas de prier le chapelet avec toutes les personnes de la maison. Après la pause de 10 heures, elle rassemblait tous les enfants de la famille autour d'elle et leur racontait quelques passages des Saintes Écritures ou de la vie des saints. Dans n’importe quelle maison où elle entrait, elle apportait toujours la paix avec elle. Elle se caractérisait par une joie débordante et une générosité jamais mise en défaut pour rendre service. Elle ne prenait aucune part aux ragots du village et elle n'a jamais laissé échapper un mot peu aimable sur ses contemporains. Sa piété, par laquelle elle édifiait les autres, n'était cependant pas du tout ostensible. Jean-Baptiste Jaccoud, futur recteur du Collège St-Michel de Fribourg, curé de Siviriez et son directeur spirituel pendant de nombreuses années, a écrit au sujet de Marguerite Bays le témoignage suivant : « Marguerite Bays était une personne pieuse, mais extrêmement réservée et modeste, en bonne santé, de tempérament calme, gardant toujours son sang-froid ; sans aucun sentimentalisme, et aussi sans tendance à exagérer ni à être exubérante. Elle n'avait aucune de ces particularités dont sont habituellement accusées des "âmes pieuses", évitant de réclamer le prêtre sans nécessité, venant à la confession et à la communion quand personne n'était dérangé et au moment le plus opportun ; elle n'intervenait jamais dans les choses qui ne la concernaient pas. Dans la conduite de sa conscience, elle n’avait aucune particularité, mais seulement une soumission éclairée aux instructions de son confesseur. Sa plus grande aspiration était d'être inconnue du monde entier.»

Clouée à la croix avec le Christ

La prière préférée de Marguerite Bays, prière qu'elle a écrite elle-même et qui respire une dévotion très profonde, est la plus belle révélation des dispositions de son cœur : « O Sainte Victime, attirez-moi après Vous, nous marcherons ensemble. Que je souffre avec Vous, cela est juste. N’écoutez pas mes répugnances ; que j’accomplisse en ma chair ce qui manque à vos souffrances. J’embrasse la Croix, je veux mourir avec Vous. C’est dans la plaie de votre Sacré-Cœur que je désire rendre le dernier soupir. »

Le Bon Dieu répondit à la demande de la zélée couturière et la conduisit sur le chemin de la croix. En 1853, elle fut frappée par un cancer aux intestins. Comme cette maladie lui causait un profond sentiment de honte, elle n'a pas osé, pendant longtemps, demander l'aide des médecins. Une opération bien nécessaire mais apparemment sans espoir fut finalement réalisée fin novembre ou début décembre 1854. Le 8 décembre, elle fut guérie soudainement de sa maladie :  c’était le jour mémorable où le Pape Pie IX a proclamé le dogme de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. A cette occasion, Marguerite implora l'Immaculée de lui en envoyer une autre croix au lieu de la souffrance qui lui causait beaucoup de honte. Et le Bon Dieu l'a prise au mot.

Les stigmates

Peu après sa guérison, elle reçut les stigmates du Sauveur. Dans son extraordinaire humilité, elle a su garder longtemps secret ce merveilleux miracle de la grâce. Elle portait des gants qui ne laissaient voir que le bout de ses doigts, cachant le dos de sa main et la paume aux yeux des curieux. Seul de rares personnes en ont été les témoins.

Le Vendredi Saint 1873, le curé Villard profite du fait qu’elle se trouve en extase pour envoyer un médecin examiner ce phénomène extraordinaire. Cela rendit public le fait miraculeux longtemps gardé secret. Pour cette raison, la stigmatisée demanda au bon Dieu de lui enlever ces stigmates visibles. Et cette fois encore, sa demande a été exaucée. Au cours des six dernières années de sa vie, les stigmates ont complètement disparu. Mais depuis lors, elle a commencé à souffrir de maux de tête cruels, il est probable qu'elle eut la grâce de participer à la douleur du couronnement d'épines du Christ, mais sans que cette souffrance se manifeste par des signes extérieurs.

Sur le chemin de la canonisation

Le 27 juin 1879, vendredi dans l'octave de la fête du Sacré-Cœur de Jésus, dans l'après-midi vers 15 heures, Marguerite Bays quitta cette terre. Tous ceux qui assistaient à ses funérailles étaient convaincus qu'un jour on l’honorera comme une sainte élevée à l’honneur des autels. 

Le procès de béatification de Marguerite Bays a été ouvert en 1927 par Mgr Marius Besson. Le 16 mai 1929, la première exhumation de son corps a eu lieu au cimetière du village. Puis, elle a été enterrée de nouveau à l'entrée de l'église paroissiale.

Le 9 juillet 1953, les restes du corps de Marguerite Bays sont à nouveau exhumés en présence de Mgr François Charrière. Le 26 juillet de la même année, les précieux ossements de la servante de Dieu furent placés dans un double cercueil de zinc et de bois et enterrés dans la tombe de la nouvelle chapelle extérieure de l'église de Siviriez. Plusieurs évêques, un grand nombre de prêtres, des religieux, les autorités et environ 15’000 fidèles ont participé à cette grande célébration.

Le même jour, le nouveau tribunal diocésain a tenu sa séance d’ouverture dans l'église de Siviriez. Au cours des 108 sessions, la cour a reçu les dépositions de 142 témoins. Le 7 juin 1955, le processus d'information diocésain a été clôturé dans la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg. Le dossier complet fut scellé et envoyé à Rome, où il fut ouvert par la Congrégation du Rite le 14 juin 1955. Le 23 octobre 1956, la première session du processus de béatification a été réunie par la Congrégation des Rites.

Plus tard, Mgr Pierre Mamie (1987) et Mgr Charles Morerod (2014) se sont mobilisés pour demander la canonisation.

En vue de la canonisation, le Vatican a reconnu les deux miracles suivants. En 1940, un jeune alpiniste a miraculeusement survécu à un accident d'escalade à la Dent de Lys après avoir appelé Marguerite Bays à son secours ; et en 1998, une petite fille a survécu à un accident de tracteur sans subir la moindre blessure.

Lors de la cérémonie de béatification, le jour de la fête liturgique de Marguerite Bays a été fixée au 27 juin.

Déjà le 10 octobre 1929, Mgr Marius Besson, évêque de Fribourg, exprimait dans une lettre pastorale le désir ardent que cette simple femme soit un jour élevée à l'honneur des autels : « Chacun, du reste, comprendra quelle gloire et quelle sainte joie ce serait pour notre diocèse tout entier, si cette humble et pauvre fille des champs, toute proche de nous par le temps où elle vécut, par le pays qu´elle habita, par la vie modeste que fut la sienne, était rangée au nombre des Bienheureux.

Que Notre-Seigneur Jésus-Christ, source de toute sainteté, daigne nous accorder cette consolation, et qu´Il vous bénisse, nos très chers Frères, aussi abondamment que nous le souhaitons pour vous. »

SOURCE : https://fsspx.ch/fr/canonisation-de-marguerite-bays

Eglise paroissiale de Siviriez, où repose Marguerite Bays.


Saint Marguerite Bays

Memorial

27 June

Profile

The second of seven children born to Pierre-Antoine Bays and Josephine Morel, she grew up in a pious farm family. Lifelong lay woman in the archdiocese of LausanneSwitzerland, she supported herself as a dress maker and seamstress. She never married, but devoted herself and her life to caring for the people of her parish and city especially sickchildrenyoung women, and the poor. Marguerite was known for a deep prayer life, devotion to Our Lady, and for lengthy periods spent in Eucharistic adoration. She joined the Secular Franciscans in 1860.

Marguerite developed intestinal cancer at age 35, asked for the intercession of the Blessed Virgin Mary, and was miraculously healed on 8 December 1854, the day that Blessed Pope Pius IX declared the dogma of the Immaculate Conception. Following the healing, each Friday Marguerite would experience a period of paralysis during which she would relive the Passion of Jesus. She received the stigmata.

Born

8 September 1815 in Siviriez, Fribourg, Switzerland

Died

3pm on Friday 27 June 1879 in Siviriez, Fribourg, Switzerland of natural causes

Venerated

10 July 1990 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

29 October 1995 by Pope John Paul II

the beatification miracle involved the healing on 25 March 1940 of a middle school student (who grew up to become a priest) who was injured in a mountain climbing accident

Canonized

13 October 2019 by Pope Francis at Saint Peter’s BasilicaRomeItaly

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“Saint Marguerite Bays“. CatholicSaints.Info. 21 January 2023. Web. 26 June 2023. <https://catholicsaints.info/saint-marguerite-bays/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-marguerite-bays/

St. Marguerite Bays

Feastday: June 27

Patron: Franciscan tertiaries

Birth: September 8, 1815

Death: June 27, 1879

Beatified: October 29, 1995, Saint Peter's Basilica, Vatican City by Pope John Paul II

Canonized: October 13, 2019, Saint Peter's Square, Vatican City by Pope Francis

Marguerite Bays was born the daughter of simple, pious farmers on 8 September 1815 in La Pierraz, Siviriez, near Fribourg, Switzerland. She was educated locally and worked as a dressmaker.

She spent all her life in her own neighbourhood. In her parish she was an exemplary committed lay person, especially dedicated to children and young girls. She also visited the sick and the dying with tireless ardour. She was a true friend of the poor, whom she called "God's favourites". She introduced missionary activities into the parish and contributed to founding the Catholic press at the time of the Kulturkampf.

She developed intestinal cancer at the age of 35 and asked Our Lady to intercede with her Son to exchange her suffering for the kind of pain that would enable her to share more directly in the Passion of Our Lord. She was miraculously cured on 8 December 1854 at the moment when Pius IX pronounced the dogma of the Immaculate Conception. Instead, she had to bear a "mysterious affliction" which immobilized her in ecstasy every Friday when, physically and spiritually, she relived the phases of Jesus' passion from Gethesmane to Calvary. She also received the stigmata, like St Francis, which she did her best to hide.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7413

Blessed Marguerite Bays, lay mystic and stigmatic

Blessed Marguerite Bays -a Swiss mystic who received the stigmata later in life

-Was born on the birthday of the Virgin Mary and miraculously cured on the day that Pope Pope Pius IX solemnly proclaimed the Dogma the Immaculate Conception of Mary.

Marguerite Bays was born on September 8, 1815--the Feast of the Birth of the Blessed Virgin Mary--in La Pierraz, a hamlet of Chavannes-les-Forts, Fribourg, Switzerland, in a French-speaking part of the country. 

Marguerite Bays was the second eldest child of Pierre-Antoine Bays and of Josephine Morel Bays. Her father was a cobbler and had a family farm.  The Bays had five more children: Jean, Mariette, Joseph, Blaise (who died at the age of 12) and Seraphine (the youngest daughter). Marguerite was confirmed in 1823, and received her First Communion in 1826. She attended school in Chavannes-les-Forts for a few years. As she grew into young adulthood, Marguerite learned the craft of a seamstress, and she made ends meet as a "day laborer" seamstress, offering her services each day from one household to another.

Daily life: Prayer, Mass and Work

Without jumping too far ahead in this little biography of her life, Marguerite spent her entire life in the little hamlet of La Pierraz. She was humble in her silence and kept all the favors that God granted her a secret. No extraordinary acts drew attention to her. On the outside nothing distinguished her from her fellow villagers. She remained quiet, unnoticed and this was her intention. Privately in her bedroom she had erected an altar where the statue of the Blessed Virgin Mary stood among iridescent bunches of primroses, daisies and violets. She would wake up very early, recite a prayer before the statue of the Blessed Virgin Mary, then she would help milk the cows and help with the other farm work of the morning. Then she would grab her missal and set off for daily Mass--the Church was a 20 minute walk, and she went each day, year round.

After daily Mass, she would go from household to household, diligently performing her work as a seamstress. Marguerite was not only loved for the quality of her work, but also for the positive influence she had on children. When she took a break from work, she took an interest in them and told them about the life of Jesus.  

Fervent prayers for the conversion of sinners

Marguerite always sought to live continually in the presence of God without drawing attention to herself. She was discrete and quiet, shunning gossip and arguments, which can easily lead to malicious rumors and slander. Without speaking very much herself, while at work she would listen and pay very close attention to the stories the women would tell concerning this or that person in town, for she cared very deeply about the conversion of sinners and the salvation of souls. Her experience was not limited to her own personal salvation, and it deeply hurt her to hear of or see people living in sin, and not practicing their Catholic faith. So she would take these persons to her prayers, praying for their conversion. She offered her sacrifices and sufferings for them. She went as far as to spend half of her nights praying when she knew that someone was behaving badly. She prayed in reparation for their sins, and occasionally she would very discreetly ask one or two devout friends to pray with her for a certain sinner.

Her humility

Marguerite considered herself as a mere sinner before God. She once said "Only the soul which knows her own misery can have great confidence in God, and unless she has such knowledge, it is impossible for her to have true confidence in Him."

While at first glance, Marguerite Bays seemed to be just like anyone else, however those who came to know her were immediately struck by her humility. She always tried to stay in the background and did not want to attract attention to herself. Yet, Marguerite's humility acquires a new dimension for us when we know the divine favors that she received. She did not talk at all about them and endeavored to hide them. The greater God's graces, the more humble she became.

Marguerite makes eleven 125 mile pilgrimages on foot to the Chapel of Einsiedeln

Notre-Dame des Ermites (Our Lady of Hermits) is a sanctuary situated in Einsiedeln, in the canton of Schwyz. In the 19th century, pilgrims went to Einsiedeln on foot. Marguerite was 20 years old when she went there for the first time. At the crack of dawn, she would leave La Pierraz with her bundle. She would then meet her companions and they journeyed together, saying the rosary and other prayers of the faithful. The 125-mile walk took three days, that is to say about 40 miles each day from dawn to dusk. At night, they slept in a barn, giving their hosts a little money. The next two mornings, although very tired and sore, they rose early and without complaint despite the burning sun, the long roads, the weariness and the foot injuries--all for the love of Jesus and the Blessed Virgin Mary! After a couple of days spent in prayer and devotion, they would make the return trip, once again on foot. All told, Marguerite made eleven of these 120 mile (240 mile round trip) pilgrimages on foot to the Chapel of Einsiedeln.

Marguerite is miraculously healed on the day the Pope proclaimed the Dogma of the Immaculate Conception

In 1853, at age 38 Marguerite began to experience dizziness, acute pain in her stomach and nausea which caused her to vomit. Up until this point in her life she had never had any health troubles despite her frail appearance, and she was in fact a very active woman, generous in her work and capable of walking for hours, as we see in her pilgrimages to Notre-Dame des Ermites in Einsiedeln.

At first she wanted to hide her disease, not take any medicines and suffer silently. However, when her family noticed her critical condition, they made her see a doctor. The diagnosis was serious: intestinal cancer. Surgery was useless in changing the course of the disease and Marguerite's condition became increasingly worse. Marguerite turned to God through the intercession of the Virgin Mary. Her prayers were answered and a miracle took place on December 8.

On December 8th, 1854, Pope Pius IX solemnly proclaimed as a sacred Dogma the Immaculate Conception of Mary. On that day, Marguerite Bays was bedridden and suffering great pain. She prayed nevertheless, sharing the joy of the Church with her heart full of faith. She prayed the Virgin Mary while applying a medal bearing the image of the Immaculate Conception to her wound. At the same moment, she regained her strength, the pain disappeared and the wound healed. Suddenly she was able to stand up. When her family got back from church, they found her sitting on the big stone stove in her room. She was saying the rosary. She was miraculously cured in an instant. She had received from the Blessed Virgin Mary the great grace that she had asked for. However, she did not beg God to ease her pain. On the contrary, she offered herself to God to suffer for the conversion of sinners in any way that He may choose.

Marguerite receives the stigmata

To this writers knowledge, there does not seem to be a description from Marguerite of exactly how she first received the stigmata. What is known is that shortly after her miraculous cure at age 39, Marguerite saw and felt intensely burning red blotches appear on her hands, on her feet and on her chest, and from then on, she was to be linked very closely to Jesus' suffering in His Passion. Marguerite began falling into ecstatic raptures on Fridays, during which she relived the painful Passion and Crucifixion of Jesus Christ.  Bleeding wounds opened in her hands, feet and side, and in her great humility, Marguerite hid the wounds from the outside world to the best of her ability, but eventually word got out and the news spread about the miracle.

Marguerite's reaction to the reception of the stigmata was deeply humble. Her humility made her strongly avoid being seen as an elected soul. After receiving the stigmata and recovering from the vision of our Lord's Passion, she was very concerned that her secret might be discovered against her wishes. Fearing that she would be publicly exposed, she supplicated the Lord that He remove the visible marks from her body. The Lord granted her prayers and the stigmata disappeared for awhile. However, Marguerite continued to be closely linked to the Passion of Christ. On Fridays---especially on Good Friday--she experienced the particular grace of accompanying Our Lord as He climbed up Mount Calvary bearing His Cross.  Never did she talk about the divine favors and the confidences she received. When the stigmata reappeared, she would wear gray cotton mittens which covered her hands, except for her fingers.

Except for the medical examination in April 1873, only a handful of people had ever seen her stigmata. One of those who witnessed it was the former regional prefect Jules Grangier who stated:

"...I had vaguely heard of a person bearing the stigmata in the area of Siviriez. I asked a few clerics for information and they told me that a very simple and modest woman from La Pierraz had actually experienced supernatural phenomena on every Good Friday for fifteen or twenty years. I asked if I could see her, but it was pointed out that Marguerite wanted to remain unknown as far as possible and that her family did not like receiving visitors. However, my curiosity kept growing and, like Thomas, I wanted to see to believe. One day, I was ushered into Marguerite's room. I saw a woman in her 50's lying on a bed with her forehead bound. She seemed to be suffering in great pain. I only saw her right hand. On the back of the hand between the bones linking the middle finger and the ring finger, I noticed a round, indented wound...The palm did not bear any marks."

A neighbor of Marguerite, the Dean Prancois Menetrey, wrote the following testimony*:

"On every Good Friday at 3 pm, she was transported out of herself, living an ecstasy which lasted one hour. I keep very clear memories of having been able to contemplate the Servant of God during her ecstasy... Marguerite gradually fell in a deathlike state. All life seemed to have faded away from her. She looked like a real corpse. I had been there since 3 pm. Signs of life gradually reappeared a few minutes after 4 pm. She would begin to breathe again, slowly at first, then very fast, then normally. Color came back to her cheeks. She seemed to be awakening from a sound, deep sleep. Divine and intense joy illuminated her face. She then sighed and then she said words ablaze with faith, love and gratitude to God, Our Lord Jesus Christ."

*From: Summarium, part 1, p. 238

The medical inquiry into her stigmata

Given the interest aroused by her stigmata, the priest of Siviriez made a wise decision and opened an inquiry. He sought the unbiased opinion of Dr. Alex Pegaitaz, a 35-year-old doctor from Bulle whose diagnoses were well respected. Known for his keen intelligence and scientific ideals, his skepticism made him a great candidate for an investigation. The diocese tacitly approved of his engagement. On Good Friday, April 11 1873, not long before 3 pm, Doctor Pegaitaz arrived-in La Pierraz with a few clerics. District prefect Jules Grangier gave his own account of Pegaitaz' inquiry:

"At the beginning of the examination, the doctor only accepted the presence of Marguerite Bays' niece. I do not know what happened between the doctor and his patient. All I can say is that we could hear poor Marguerite sighing and screaming loudly from the nearby room. More than once we had to calm the mayor, her brother, for he wanted to throw out the doctor who was increasing his sister's suffering. When the screaming had finally died down, the clerics went into Marguerite's room. I was also allowed to do so. 

"Doctor Pegaitaz bared Marguerite's feet and let us see the stigmata, which were perfectly similar to those on her hands. I  then withdrew to the nearby room. The moaning gradually died down and stopped completely. The ecstasy had begun. It was around 3:20 pm. All the visitors entered to see the devout woman. She was immobile, with her eyes closed and a smile on her lips. She seemed totally absent . from what was happening around her. The doctor wanted to overcome her insensibility. So he began to tickle the soles of her feet. Then he pricked her between the toes with a sharp instrument until she bled. Nevertheless, her limbs remained motionless and her features expressed nothing. The doctor decided to deal with Marguerite's head. He inserted an instrument into her nose, in her eyes and under her eyelids. In vain. The doctor then successively opened both her eyes, but. they did not follow the movements of the light he shone on them. On the contrary, they seemed to focus on a fixed object sometimes to the right, sometimes to the left. He also tried to light a candle and put it right under her nose, but it did not work any better. So he took pliers to remove skin from the stigmata on Marguerite's feet and showed it to us, saying the skin had been burnt. The stigmatized seemed dead. The doctor then closed one of her hands, it stayed closed. He raised one of her arms, it fell back softly. He made her sit on her bed, she fell back naturally.

"After about half an hour of ecstasy, the scientific trials over, leaving Marguerite in peace, she eventually woke up smiling and looking around her. The Vicar went up to her and asked her how she was doing. 'I'm fine, I'm fine, I'm very well, oh I'm feeling very well!' she answered. And her face was glowing with joy."

"All agreed that Dr. Alexis Pegaitaz carried out a reliable examination and he had to admit that there was something he had not been able to analyze. He stated: "What confusion! What astonishment! I have been confronted with the supernatural and prodigious state of this stigmatized persons and it is beyond science. Science cannot understand or explain this phenomenon."

Years later Dr. Alexis Pegaiiaz died in Lausanne. When he became seriously ill, he had his friend Rev. Dean Henry Python, the chaplain of  Les Sciernes come to visit him. He asked for and received the last rites of the Church with great faith.

Visions and prophesies

One day as she was praying in her room, she "saw" three travelers walking towards La Pierraz. They went past the Notre-Dame du Bois chapel. One of them, a Brother from the Hauterive Abbey, entered the chapel and said a prayer to Mary. When the three of them reached the Bays' farm, Marguerite said: "Brother Joseph, it was good of you to go and pray the Blessed Virgin as you went past her chapel!"

At times she was given to know of certain events in the future. Mariette was the daughter of her brother Jean. Mariette's piety was so great that the sisters from the Fille-Dieu Abbey wanted her to share their devout life. But Marguerite told the Abbess: "Mariette will not come because she is going to get married. But her daughter will one day join your Community." And so it was that her great-niece Bernadette, who was born three years after Marguerite's death, eventually entered the Fille-Dieu Abbey and later she became Its Abbess, just as Marguerite had predicted many years earlier.

Her last years were a painful martyrdom. She spent most of the time lying in her room. A kind of inner fire kept burning her. She suffered acute pain in her head, in her throat and in her chest. Nobody knew what was wrong with her. And she would not say a word. She lived only on the Eucharist and drank primarily cool herbal tea and she had become very thin. Her brother Jean said that she felt like a bag of bones when he carried her. Her illness however did not make her at all demanding. She did not want to be relieved and did not do much to ease her suffering. She was given vinegar compresses and ice. She was administered unsuitable medicines, which she first took but then gave up. Eventually she became totally worn out, however she did not complain and patiently endured her great suffering. She did not want people to visit her because she did not want to show how much she suffered.

During Lent 1879, her state continued to deteriorate and she suffered tremendously before she died. She could only stand a few herbal tea's and a panade (a light bread soup with a little milk) every two days. A witness said that an ordinary person would not have survived so long and that Marguerite must have been strengthened by God. Rev. Dean Francois Menetrey alleged that she only lived on the Holy Communion at the end of her life.

An Angel gives her Holy Communion

Another extraordinary grace was reported by Sister Lutgarde Fasel, the Fille-Dieu Abbess and one of Marguerite's great-nieces. One day, her grand-father, Jean, confidentially told her: "I am going to tell you something I have never told anyone before. I am the only one to know this story along with Dean Jean Maillard and my sister, because my sister told him. During her last illness, Marguerite had longed all night for the Eucharist, we tried but we had not been able to fulfill her wishes. So the Good Lord took pity on His servant and an angel came and brought her the Holy Communion. I saw it, and I myself could not believe what I was seeing."

Her holy death on the Feast of the Sacred Heart of Jesus

Marguerite never complained. She endured her pain with angelic patience. She submitted silently to the medical treatments even if she had already realized that human remedies were useless. She suffered without telling anybody, simply repeating that one has to resign oneself. She often kissed her crucifix and contemplated the picture representing Notre-Dame des Sept Douleurs (Our Lady of the Seven Sorrows). She said that praying gave her patience. Marguerite had begged God the grace to die during the feast day of the Sacred Heart and God answered her prayers. She gave her beautiful soul back to God during the octave (eighth and last day) of the feast of the Sacred Heart of Jesus. And so it was that on Friday, June 27, 1879 at 3 pm. the Servant of God died, worn-out by her suffering and sacrifices. She had once said "I am willing to breath my last breath in the wound of Thy Sacred Heart." and since she died on the feast day of the Sacred Heart, it seems that the good Jesus granted this special grace to her.

Beatification/Canonization

Marguerite Bays' reputation of sanctity has spread beyond Switzerland and numerous pilgrims have come from abroad to see and pray in the places where she lived. Her beatification by Pope John Paul II on October 29,1995 officially confirmed her sanctity, and reinforced the current of fervor and confidence in her holy intercession before God.

On January 15, 2019 Pope Francis approved the two miracles attributed to Marguerite as part of the canonisation process, and she is scheduled to formally be canonized a Saint late in 2019. 

-Blessed Marguerite Bays, pray for us!

A few sayings of Blessed Marguerite:

-"We will pray for each other. Pray for me especially because I am really pitiful.  I need the love of God; this love for which I have so much difficulty in meriting." 

-"Honor Our Lady of Seven Sorrows. We will never realize how much She suffered for us."

-"Oh holy Victim! Draw me to Thy side and we shall walk together!"

-"I am willing to breath my last breath in the wound of Thy Sacred Heart."

-"The poor are the favorite friends of Our Lord"

-Blessed Marguerite Bays 

-Primary Source: "A closer acquaintance with the Blessed Marguerite Bays" by Father Claude Morel, 2008.

SOURCE : https://www.mysticsofthechurch.com/2015/02/blessed-marguerite-bays-lay-mystic-and.html

BLESSED MARGUERITE BAYS

1815-1879

Marguerite Bays was born the daughter of simple, pious farmers on 8 September 1815 in La Pierraz, Siviriez, near Fribourg, Switzerland. She was educated locally and worked as a dressmaker.

She spent all her life in her own neighbourhood. In her parish she was an exemplary committed lay person, especially dedicated to children and young girls. She also visited the sick and the dying with tireless ardour. She was a true friend of the poor, whom she called "God's favourites". She introduced missionary activities into the parish and contributed to founding the Catholic press at the time of the Kulturkampf.

She developed intestinal cancer at the age of 35 and asked Our Lady to intercede with her Son to exchange her suffering for the kind of pain that would enable her to share more directly in the Passion of Our Lord. She was miraculously cured on 8 December 1854 at the moment when Pius IX pronounced the dogma of the Immaculate Conception. Instead, she had to bear a "mysterious affliction" which immobilized her in ecstasy every Friday when, physically and spiritually, she relived the phases of Jesus' passion from Gethesmane to Calvary. She also received the stigmata, like St Francis, which she did her best to hide.

Marguerite Bays put the greatest trust in prayer, the focus of her life, to which she had been inclined since childhood. She had deep love for Our Lady, whom she venerated by frequently reciting the Rosary and visiting her shrines. She also had immense love for Jesus in the Eucharist, before which she spent long hours in adoration. She lived constantly in God's presence. Thus she suffered from the sight of the weak faith she saw around her and prayed that it would be strengthened. Her focus on the eternal prevented her from being distracted by the pleasures of this world or by personal advantage of any kind. God was her greatest love. She deplored human indifference to him and insistently demanded: "What can we do to love God more?". Her constant concern to be centred on God made her profoundly humble. She felt she was the lowliest of creatures and a great sinner, and fought the self-love that dampened her ardour. She fled attention and always sought to hide the great marks of favour she had been granted.

Marguerite identified increasingly with the suffering of Jesus on the Cross. Happy to be called to follow him, she showed no sign of suffering and on the contrary "could be heard to utter words of adoration and submission to God's holy will". She died at 3:00 p.m. on Friday, 27 June 1879, absorbed in her love for the crucified Lord.

SOURCE : http://www.savior.org/saints/bays.htm

BL. MARGUERITE BAYS was born the daughter of simple, pious farmers on 8 September 1815 in La Pierraz, Siviriez, near Fribourg, Switzerland. She was educated locally and worked as a dressmaker.

She spent all her life in her own neighbourhood. In her parish she was an exemplary committed lay person, especially dedicated to children and young girls. She also visited the sick and the dying with tireless ardour. She was a true friend of the poor, whom she called "God's favourites". She introduced missionary activities into the parish and contributed to founding the Catholic press at the time of the Kulturkampf.

She developed intestinal cancer at the age of 35 and asked Our Lady to intercede with her Son to exchange her suffering for the kind of pain that would enable her to share more directly in the Passion of Our Lord. She was miraculously cured on 8 December 1854 at the moment when Pius IX pronounced the dogma of the Immaculate Conception. Instead, she had to bear a "mysterious affliction" which immobilized her in ecstasy every Friday when, physically and spiritually, she relived the phases of Jesus' passion from Gethesmane to Calvary. She also received the stigmata, like St Francis, which she did her best to hide.

Marguerite Bays put the greatest trust in prayer, the focus of her life, to which she had been inclined since childhood. She had deep love for Our Lady, whom she venerated by frequently reciting the Rosary and visiting her shrines. She also had immense love for Jesus in the Eucharist, before which she spent long hours in adoration. She lived constantly in God's presence. Thus she suffered from the sight of the weak faith she saw around her and prayed that it would be strengthened. Her focus on the eternal prevented her from being distracted by the pleasures of this world or by personal advantage of any kind. God was her greatest love. She deplored human indifference to him and insistently demanded: "What can we do to love God more?". Her constant concern to be centred on God made her profoundly humble. She felt she was the lowliest of creatures and a great sinner, and fought the self-love that dampened her ardour. She fled attention and always sought to hide the great marks of favour she had been granted.

Marguerite identified increasingly with the suffering of Jesus on the Cross. Happy to be called to follow him, she showed no sign of suffering and on the contrary "could be heard to utter words of adoration and submission to God's holy will". She died at 3:00 p.m. on Friday, 27 June 1879, absorbed in her love for the crucified Lord.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20170726010047/http://ewtn.com/library/MARY/bios95.htm#bays

Santa Margherita Bays Vergine, Terziaria francescana

27 giugno

La Pierraz, Svizzera, 8 settembre 1815 – Siviriez, Svizzera, 27 giugno 1879

Marguerite Bays nacque l’8 settembre 1815 a La Pierraz, frazione di Siviriez, nel Cantone svizzero di Friburgo. Sin dall’infanzia si sentì portata per la preghiera e per una vita raccolta, ma non volle mai entrare in nessuna congregazione religiosa: preferì servire i suoi familiari e gli abitanti del villaggio, mantenendosi con il lavoro di sarta. Dedicò il proprio tempo libero alle visite ai malati e all’istruzione catechistica dei bambini. Il 22 febbraio 1860 entrò nel Terz’Ordine Francescano, oggi Ordine Francescano Secolare. Sopportò con pazienza le ingiurie della cognata Josette, a cui la sua intensa vita di preghiera sembrava una perdita di tempo, se confrontata con la fatica del lavoro dei campi. A trentacinque anni le fu diagnosticato un cancro all’intestino, ma pregò la Madonna di farla guarire pur di non essere sottoposta a cure che avrebbero messo a rischio la sua intimità. L’8 dicembre 1854, lo stesso giorno in cui il Beato papa Pio IX proclamava a Roma il dogma dell’Immacolata Concezione, Marguerite fu sanata. Da allora, però, ebbe altri dolori, collegati alla Passione di Gesù, che riviveva ogni venerdì e durante la Settimana Santa. Morì il 27 giugno 1879, nella propria casa. È stata beatificata da san Giovanni Paolo II nella basilica di San Pietro a Roma il 29 ottobre 1995 e canonizzata il 13 ottobre 2019 da papa Francesco in piazza San Pietro a Roma. I suoi resti mortali sono venerati nella cappella di san Giuseppe della chiesa parrocchiale di Siviriez.

Martirologio Romano: Nel territorio di Friburgo in Svizzera, beata Margherita Bays, vergine, che, esercitando in famiglia il mestiere di sarta, si adoperò con tutta se stessa per i molteplici bisogni del prossimo senza mai trascurare la preghiera.

I primi anni

Marguerite Bays nacque l’8 settembre 1815 a La Pierraz, frazione di Siviriez, nel Cantone di Friburgo in Svizzera. Era la seconda dei sette figli di Pierre-Antoine Bays e Marie-Joséphine Morel, modesti agricoltori e buoni cristiani.

Dotata di vivacità e di un’intelligenza eccezionale, frequentò per circa quattro anni la scuola di Chavennes-les-Forts, imparando a leggere e a scrivere. Sin da bambina dimostrò particolare inclinazione alla preghiera, per cui smetteva di giocare con le compagne e si ritirava nel silenzio dell’orazione. A otto anni ricevette la Cresima, mentre a undici anni fu ammessa alla Prima Comunione nella parrocchia di Siviriez.

Sarta a servizio della sua famiglia e del suo villaggio

Verso i quindici anni fece un periodo di apprendistato come sarta, mestiere che esercitò per tutta la vita sia a domicilio, sia presso famiglie del vicinato, retribuita a giornata.

Marguerite scartò la possibilità, da più parti sollecitata, di diventare una religiosa, preferendo rimanere nubile e santificarsi in seno alla sua famiglia e presso la sua parrocchia, dove praticamente rimase per tutta la vita.

I contrasti con la cognata

Dopo il matrimonio del fratello maggiore con una loro domestica, Josette, Marguerite dovette sopportare l’ostilità e l’incomprensione della cognata, divenuta padrona di casa al suo posto. Fra l’altro, la donna le rimproverava il tempo passato in preghiera o a lavorare in tranquillità col cucito, mentre lei sgobbava duro nei lavori dei campi.

A questo atteggiamento, per quindici anni, Marguerite oppose un silenzio e una pazienza che suscitavano l’ammirazione di quanti la circondavano. Il suo agire servizievole e la sopportazione delle ingiurie ricevute, portò alla fine la cognata a riconoscere i propri torti: non solo, ma sul letto di morte non volle che nessun altro tranne lei la toccasse.

Marguerite e i suoi fratelli

I tre fratelli e le tre sorelle le erano profondamente affezionati perché lei, cucendo e facendo i lavori di casa, sapeva creare con loro un’atmosfera di buon umore e di pace. Nonostante i problemi che affrontarono durante la vita, Marguerite non li giudicò negativamente, ma continuò a voler loro bene.

Una sorella, Marie-Marguerite, detta Mariette, rientrò in famiglia perché il suo matrimonio fallì. Un altro fratello, Joseph, celibe, era di carattere violento e trascorse anche qualche tempo in prigione. Claude, il fratello maggiore, ebbe un figlio fuori dal matrimonio, François: Marguerite gli domandò di riconoscerlo ufficialmente e s’incaricò della sua educazione.

La sua vita quotidiana

Sia nella propria casa sia in quelle dove si recava per lavoro, invitava i presenti a recitare con lei una o due poste di Rosario. Assisteva alla celebrazione della Messa ogni giorno e ciò costituiva «il culmine della sua giornata», come lei stessa affermava. La domenica, giorno di festa e preghiera, dopo la Messa, rimaneva in chiesa in preghiera davanti al Santissimo Sacramento, faceva la Via Crucis per un’ora e recitava il Rosario.

Le piaceva fare a piedi lunghi e faticosi pellegrinaggi ai santuari mariani, sia sola che con amici. Viveva costantemente alla presenza di Dio e alimentava questo sentimento con una costante preghiera. Il 22 febbraio 1860 entrò nel Terz’Ordine Francescano, oggi Ordine Francescano Secolare.

Dedicò il suo tempo libero a un apostolato attivo fra i bambini, insegnando loro il catechismo e formandoli a una vita religiosa e basata su seri principi morali. Nel contempo, preparava con sollecitudine le giovani alla futura condizione di spose e di madri.

Visitava gli ammalati e i morenti e aiutava i poveri, da lei definiti «i preferiti di Dio». Inoltre, introdusse nella parrocchia le opere missionarie e contribuì alla diffusione della stampa cattolica. Nei rapporti con gli altri non tollerava la maldicenza e la calunnia, mettendo in pratica la regola d’oro: «Quando non hai visto una cosa, non devi parlarne; se l’hai vista, taci».

Il cancro e la sorprendente guarigione

A trentacinque anni, nel 1853, fu operata all’intestino per un cancro. Sconcertata dal tipo di cure che richiedeva, soprattutto perché le considerava lesive della propria intimità, supplicò la Santa Vergine di guarirla e di soffrire diversamente, con altri dolori che la facessero partecipare più direttamente alla Passione di Gesù. Fu pienamente esaudita l’8 dicembre 1854, lo stesso giorno in cui, a Roma, papa Pio IX (beatificato nel 2000) proclamava il dogma dell’Immacolata Concezione.

Fenomeni eccezionali

Da quel giorno la sua vita fu tutta trasformata e per sempre legata a Cristo sofferente. Una misteriosa malattia l’immobilizzava in estasi ogni venerdì alle 15 e per tutta la Settimana Santa, facendole rivivere nel corpo e nello spirito le sofferenze di Gesù, dal Getsemani al Calvario.

Le apparvero nel corpo le cinque stimmate della crocifissione, che le procuravano un grande dolore, ma che accortamente nascondeva ai curiosi. Il vescovo di Friburgo, monsignor Étienne Marilley, volle un consulto medico per verificare le estasi e le stimmate. L’esame autenticò ufficialmente l’origine mistica dei fenomeni. Jean, un altro dei fratelli, si preoccupava molto per quello che le accadeva, specie in relazione alla sua salute.

Gli ultimi anni e la morte

Negli ultimi anni della vita di Marguerite, il dolore si fece sempre più intenso, ma lei sopportò tutto senza un lamento, in totale abbandono alla volontà di Dio. In questo clima compose una preghiera:

«O Santa Vittima, attirami a te,
cammineremo insieme. Che io soffra con te,
questo è giusto.
Non ascoltare le mie ripugnanze:
che io compia nella mia carne
ciò che manca alle tue sofferenze.
Abbraccio la croce, voglio morire con te.
È nella piaga del tuo Sacro Cuore
che desidero rendere il mio ultimo respiro».

Morì nell’ottava della festa del Sacro Cuore, venerdì 27 giugno 1879, alle tre pomeridiane. I parrocchiani di Siviriez e dintorni, all’annuncio della sua morte, dicevano fra loro: «La nostra santa è morta».

I funerali si svolsero il 30 giugno, con la partecipazione di numerosi sacerdoti e una gran folla di fedeli. I suoi resti mortali, sepolti nel cimitero di Siviriez, furono in seguito traslati nella chiesa parrocchiale, precisamente nella cappella di San Giuseppe.

La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche

La fama di santità di cui godeva in vita, proseguì e si ampliò dopo la sua morte, per cui la diocesi di Friburgo (oggi di Losanna-Ginevra-Friburgo) avviò la sua causa di beatificazione. Nel 1929 si svolse il processo informativo, integrato dal processo supplementare istruito dal 1953 al 1955. Il 25 novembre 1956 si ebbe il decreto sugli scritti, seguito, il 9 marzo 1957, dal decreto sul non culto.

Dopo anni di silenzio e le nuove normative in materia di cause di beatificazione e canonizzazione, anche quella di Marguerite riprese. Il 13 dicembre 1985 venne emesso il decreto di convalida dell’inchiesta diocesana. L’anno successivo fu invece presentata la “Positio super virtutibus”.

I Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, il 13 febbraio 1990, si pronunciarono favorevolmente circa l’esercizio in grado eroico, da parte di Marguerite, delle virtù cristiane. Anche i cardinali e i vescovi della stessa Congregazione, il 19 giugno 1990, diedero il proprio parere positivo. Il 10 luglio 1990, quindi, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui Marguerite Bays veniva dichiarata Venerabile.

Il miracolo per la beatificazione

Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione fu considerato il caso di Marcel Ménétrey, all’epoca diciannovenne, studente al Collége Saint-Michel di Friburgo. Il 25 aprile 1940 partì per un’escursione al Dent-de-Lys, una montagna alta più di duemila metri. Con lui c’erano don Auguste Davet, cappellano di Chavannes-les-Forts (comune nel quale rientra La Pierraz), sua nipote Marguerite Davet e il giovane sacrestano Louis Aubert. Nessuno di loro era esperto di alpinismo.

Nel corso della discesa, dopo aver conquistato la vetta, Marguerite Davet precipitò, trascinando con sé gli altri. La corda che li legava si ruppe a circa tre metri da Marcel, il quale, sia durante la salita, sia dopo, aveva invocato Marguerite Bays. Dopo lo sconvolgimento, riprese a invocarla per poter arrivare sano e salvo a valle, stringendo il proprio Rosario: così avvenne. Marcel Ménétrey in seguito divenne sacerdote e morì il 27 ottobre 2000.

Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione

L’asserito miracolo venne esaminato nell’inchiesta diocesana relativa, che vide la partecipazione anche di alpinisti esperti e i cui atti furono convalidati il 12 aprile 1991. La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi dichiarò, il 25 febbraio 1993, che l’accaduto era inspiegabile dal punto di vista scientifico.

I Consultori Teologi, il 2 luglio 1993, stabilirono che c’era un nesso tra il fatto prodigioso e l’intercessione di Marguerite. Questa dichiarazione fu confermata dai cardinali e dai vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, il 16 novembre 1993.

Infine, il 23 dicembre 1993, san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui si dichiarava che quello era un autentico miracolo, ottenuto per intercessione di Marguerite Bays.

Lo stesso Pontefice la beatificò il 29 ottobre 1995 nella basilica di San Pietro a Roma. Nella stessa celebrazione furono elevate agli onori degli altari altre due donne svizzere, entrambe religiose: suor Maria Teresa Scherer, fondatrice delle Suore della Croce di Ingebohl, e suor Maria Bernarda Bütler, fondatrice delle Suore Francescane di Maria Ausiliatrice. La sua memoria liturgica fu fissata al 27 giugno, giorno della sua nascita al Cielo.

Il miracolo per la canonizzazione

Come secondo miracolo per ottenere la canonizzazione è stato esaminato un fatto avvenuto il 6 marzo 1998 a Siviriez. Norbert Baudois, agricoltore, si trovava sul proprio trattore insieme alle nipoti Nadine, di otto anni, e Virginie, di ventidue mesi, per ritirare le barriere antineve del proprio campo. A un certo punto, lasciò il volante a Nadine, per gli ultimi metri. Proprio in quell’istante, Virginie, che era seduta sulle ginocchia del nonno, cadde e passò sotto le ruote del mezzo in movimento.

Il nonno scese dal trattore e rialzò la bambina, priva di sensi. Dopo qualche istante, però, scoppiò a piangere. A Norbert venne spontaneo ringraziare subito la Beata Marguerite, cui era molto devoto e a cui chiedeva ogni giorno di proteggere i suoi nipoti, in base al grande affetto che lei ebbe in vita verso i bambini. Altrettanto tempestivamente, portò la nipote in ospedale. Dopo tre giorni in osservazione, la bambina fu dimessa: aveva solo qualche escoriazione superficiale.

L’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo si è conclusa il 27 maggio 2014 nella chiesa parrocchiale di Siviriez e ha previsto anche una perizia tecnica sul trattore che aveva travolto la bambina. Virginie oggi lavora come estetista e gode di ottima salute.

Il 15 gennaio 2019, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui l’accaduto era da considerare un miracolo ottenuto per intercessione della Beata Marguerite Bays. Lo stesso Pontefice l’ha canonizzata il 13 ottobre 2019 in piazza San Pietro a Roma, insieme ad altri quattro Beati.

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flochini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91709

Margaretha Bays

französischer Name: Marguerite

Gedenktag katholisch: 27. Juni

gebotener Gedenktag im Kanton Fribourg

nicht gebotener Gedenktag im übrigen Bistum Lausanne-Genf-Fribourg

Name bedeutet: die Perle (griech.)

Mystikerin, Terziarin

* 8. September 1815 in La Pierraz bei Fribourg in der Schweiz

† 27. Juni 1879 daselbst

Andachtsbild   Fondation Marguerite Bays, La Pierraz

Margaretha Bays, zweitältestes von sechs Kindern einer Bauernfamilie, konnte drei Jahre lang eine Schule besuchen und im Alter von 15 Jahren Schneiderin lernen. Sie lebte als Bäuerin und Näherin bei ihren Eltern. Und sie nahm ganz bewusst ihre Berufung als Christin wahr; den Gedanken an einen Eintritt in ein Kloster lehnte sie ab, weil sie ihr Christentum im Alltag verwirklichen wollte. Die tägliche Messe, das Gebet - besonders der Rosenkranz und die Kreuzwegandacht - sowie Wallfahrten zu Orten der Marienverehrung - darunter elf Mal zur schwarzen Muttergottes nach Einsiedeln - prägten ihr Leben. In ihrer Nachbarschaft sorgte sie sich um die religiöse Erziehung von Kindern. Durch Spiele im Freien oder im Zimmer vermittelte sie ihnen den Glauben und besprach die Predigt des Pfarrers oder den Katechismus. In den Armen erkannte sie die bevorzugten Freunde Christi und teilte ihnen Gaben aus. Margarethas Fürsorge für Kranke und Sterbende wurde bewundert, oft wurde sie zu Leidenden gerufen, denen sie mit ihrer Zuversicht zur Barmherzigkeit Gottes Trost spendete.

Für das von Pauline Marie Jaricot in Frankreich neu gegründete Missionswerk sammelte Margaretha eifrig Spenden. Die Gründung der katholischen Zeitung La Liberté, Die Freiheit unterstützte sie anteilnehmend. Zur Stärkung ihres geistlichen Lebens besuchte sie nun öfter das Kloster der Zisterzienserinnen im nahen Romont zu Exerzitien. Um 1853 zeigten sich die ersten Anzeichen einer Art von Darmkrebs. Im folgenden Jahr wurde Bays unvermittelt und auf wunderbare Weise am 8. Dezember - zeitgleich mit der Verkündigung des Dogmas von der Unbefleckten Empfängnis der Jungfrau und Gottesmutter Maria durch Papst Pius IX. - vom Krebs geheilt. Von da an fiel sie jeden Freitag und während der Karwoche in Ekstase, zudem zeigten sich an ihren Händen die Wundmale des Gekreuzigten. 1860 trat sie dem Dritten Orden der Franziskaner bei. 1873 fand eine vom Diözesanbischof angeordnete Untersuchung der Wundmale und Ekstasen statt.

Schon bei ihrem Tod wurde Margaretha Bays von zahlreichen Menschen aus der Umgebung als Heilige verehrt. Das Haus, in dem sie lebte, in La Pierraz wird heute von zahlreichen Pilgern aufgesucht.

Marcel Menétrey überlebte am Ostermontag 1940 als einziger von vier Personen wie durch ein Wunder einen Kletterunfall in den Voralpen bei Fribourg: Der damals 19-jährige machte unter Führung eines 61-jährigen Priesters zusammen mit seiner 24-jährigen Nichte und einem 14-jährigen Ministranten eine Bergtour auf den 2017 Meter hohen Dent de Lys. Beim Abstieg waren alle vier Bergsteiger angeseilt, als das Mädchen plötzlich ausrutschte, in die Tiefe stürzte und die andern mit sich riss – bis auf Marcel, denn der stieß in diesem Schreckensmoment das Stossgebet Marguerite Bays aus, und auf wundersame Weise wurde das Seil zwischen ihm und den andern durchtrennt und er als Einziger gerettet. Er eilte ins Tal, aber die in Marsch gesetzte Rettungsgruppe konnte die drei anderen Berggänger nur noch tot bergen. Menétrey hat das Seil, nachdem er im Tal angekommen war, weggeworfen, es konnte später nicht mehr gefunden werden. Menétrey, dessen Großeltern mit Margaretha Bays eng befreundet waren, ist später Priester geworden.

Kanonisation: Bereits 1927 hatte der Freiburger Ortsbischof versucht, ein Verfahren zur Seligsprechung von Margaretha Bays einzuleiten. Nach dem Wunder am Dent de Lys unternahm sein Nachfolger 1953 einen weiteren Versuch. 1987 setzte Bischof Mamie ein nach den Vorschriften des kanonischen Rechtes operierendes Gericht ein, das Bays bezüglich einer möglichen Seligsprechung zu würdigen hatte und schließlich erfolgreich klärte, dass der lebensrettende Seilriss von 1940 ihr als Wunder zugeschrieben werden könne, das zur Seligsprechung nötig ist. Margaretha Bays wurde dann am 29. Oktober 1995 durch Papst Johannes Paul II. selig- und am 13. Oktober 2019 durch Papst Franziskus heiliggesprochen.

In mehreren Sprachen gibt es von der Stiftung Marguerite Bays eine aufwändig gestaltete Webseite über Margaretha Bays.

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 23.04.2021

Quellen:

• Newsletter von Radio Vatikan – 31. Juli 2009

• http://www.savior.org/saints/bays.htm

• http://www.kath.ch/pdf/kipa_20080417160310.pdf

• http://www.kirchen.ch/pressespiegel/nzz/0274.pdf

• Margrit Bays. Éditions de Signe, Strasbourg 1995

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Margaretha Bays, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Margaretha_Bays.html, abgerufen am 27. 6. 2023

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Margaretha_Bays.html

Den hellige Margareta Bays (1815-1879)

Minnedag: 27. juni

Den hellige Margareta Bays (fr: Marguerite) ble født den 8. september 1815 i La Pierraz, en landsby i sognet Siviriez i kantonen Fribourg i Sveits. Hun ble døpt dagen etter i sognekirken. Hun var den andre av seks barn (tre gutter og tre jenter) av Joseph Bays fra La Pierraz og Marie-Joséphine Morel fra Vilaraboud, enkle, men fromme bønder. Margareta var intelligent og beskjeden, og hun ble som tre- eller fireåring sendt til den skolen som nylig var åpnet i Chavannes-les-Forts. Men hun fikk bare gå tre på folkeskolen for å lære å lese og skrive.

Hun ble fermet (konfirmert) i sognekirken den 17. august 1823 og mottok sin første kommunion der som 11-åring. Som 15-åring fikk hun utdannelse som sydame og skredder. Deretter reiste hun rundt og sydde for folk. Hun tilbrakte hele livet på hjemstedet. Hun avviste forslaget fra venner om å tre inn i en kongregasjon, hun ville bo hos familien og leve ut sitt kristne kall som sølibatær legkvinne.

I sin menighet var Margareta en eksemplarisk hengiven legkvinne, spesielt viet til barn og unge jenter. Hun ba og lekte sammen med dem og underviste dem i den kristne tro. Hun besøkte de syke og de døende med utrettelig iver. Hun var en sann venn av de fattige, som hun kalte «Guds favoritter». Hun innførte misjonsaktiviteter i menigheten og bidro til finansieringen av den katolske pressen under Kulturkampf. Hver morgen gikk hun halvannen kilometer til fots til kirken, og den daglige messen var høydepunktet i hennes liv.

Hun utviklet tarmkreft i 35-årsalderen, og hun ba da Den hellige Jomfru om å gå i forbønn hos sin Sønn for å gjøre om hennes lidelser til en form for smerte som ville gjøre det mulig for henne å ta mer direkte del i Herrens lidelse. Hun ble mirakuløst helbredet den 8. desember 1854 i det øyeblikk da den salige pave Pius IX (1846-78) proklamerte dogmet om Marias uplettede unnfangelse. Hun var da avmagret til et skjelett.

I stedet fikk hun en mystisk lidelse som lammet henne i en slags ekstatisk tilstand hver fredag, mens hun for sitt indre blikk opplevde de forskjellige stadier av Jesu lidelse fra Getsemane til Golgata. I likhet med den hellige Frans av Assisi ble hun også stigmatisert, noe hun gjorde sitt ytterste for å holde hemmelig. Fra 1854 til 1873 var sårmerkene synlige, mens de fra 1873 til hennes død var usynlige, men enda mer smertefulle. Fra 1873 bar hun også på mystisk vis en tornekrone, som ga henne ulidelige hodesmerter.

Etter at hennes foreldre var døde og hennes to søstre hadde giftet seg, overtok Margareta i 1856 ansvaret for husholdningen. Hennes eldre bror Claude drev gården. I 1860 giftet han seg med tjenestejenta på gården, som dermed ble forfremmet til husfrue på gården. Hun behandlet svigerinnen Margareta ydmykende, kalte henne overfrom som kastet bort tiden med å be, og beskyldte henne for å være lat når hun gikk til sitt rom under påskudd å skulle sy mens hun selv måtte arbeide på markene. Margareta svarte aldri på fornærmelsene og klaget aldri til noen andre over behandlingen hun fikk.

Margareta var svært from og hadde en dyp kjærlighet til Jomfru Maria, som hun æret ved ofte å resitere rosenkransen og besøke Maria-helligdommer. Hun innførte en daglig Maria-andakt i menigheten samt hyppige valfarter til den lille kirken «Vår Frue i skogen» (Notre-Dame du Bois). Hun gikk også elleve ganger til fots de tyve milene til Vår Frue av Einsiedeln, enten alene eller sammen med venner. Hun hadde også en enorm kjærlighet til Kristus i eukaristien og tilbrakte mye tid tilbedelse foran alterets hellige sakrament. Hun spurte stadig: «Hva kan vi gjøre for å elske Gud mer?». Hun var svært ydmyk og følte at hun var den usleste av alle skapninger og en stor synder. Hun skydde oppmerksomhet og søkte alltid å skjule de synlige merkene på den nåde hun hadde mottatt.

Hun identifiserte seg mer og mer med den lidende Kristus på korset. I fasten 1879 ble hennes helsetilstand betydelig verre.. Hun hadde bedt Gud om å få den nåde å dø på Jesu Hjertefest. Hun døde klokken 3 om ettermiddagen fredag den 27. juni 1879 i Siviriez, 63 år gammel, på oktavdagen for Jesu Hjertefest. Hun ble gravlagt den 30. juni.

Den 10. juli 1990 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 23. desember 1993 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 29. oktober 1995 i Roma. Hennes minnedag er dødsdagen 27. juni.

Hun ble helligkåret søndag den 13. oktober 2019 på Petersplassen av pave Frans sammen med fire andre.

Kilder: Holböck (4), Resch (B3), Index99, EWTN/OR, marguerite-bays.ch, inforomont.ch, savior.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-02 22:20

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mbays

Voir aussi : https://www.marguerite-bays.ch/sa-vie

https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.lagruyere.ch%2Farchives%2F2004%2F04.06.26%2Fmagazine.htm#federation=archive.wikiwix.com&tab=url

https://www.womenofgrace.com/blog/67430

https://saintscatholic.blogspot.com/2018/06/blessed-marguerite-bays-laywoman-mystic.html