Bad
Schussenried, Pfarrkirche St. Magnus (ehemalige Klosterkirche); Chorgestühl von
Georg Anton Machein (und Werkstatt), 1715–1717
Statuen
von Seligen und Heiligen des Prämonstratenserordens: Gilbert von Neuffontaines
Saint Gilbert
Religieux
prémontré (+ 1152)
Il avait pris part à la deuxième croisade (1147-1149). A son retour, il se fait religieux prémontré à Neuffontaines dans l'Allier en fondant lui-même un monastère. Il en construisit un deuxième à Aubeterre pour sa femme sainte Péronelle, et sa fille, la bienheureuse Poncie. Sainte Péronelle en fut la première abbesse et la bienheureuse Poncie lui succéda.
Gilbert, chevalier, appartenait à la haute noblesse d'Auvergne. Sur les conseils d'Ornifiers, abbé prémontré de Dilo, il s'engagea dans la deuxième croisade (1147-1149) prêchée par saint Bernard à Vézelay, et conduite par le roi de France Louis VII. La croisade se transforma en désastre militaire. Rescapé de cette périlleuse entreprise, Gilbert résolut, de concert avec son épouse Pétronille et sa fille Poncia, de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. Il donna une partie de son immense fortune aux pauvres et construisit un monastère de moniales dans lequel entrèrent sa femme et sa fille. Après avoir lui-même pris l'habit prémontré à Dilo, Gilbert construisit l'abbaye de Neuffontaines et en devint le premier abbé en 1150. Fidèle au charisme de saint Norbert, il construisit un hôpital qui devint rapidement célèbre par les miracles que Gilbert y accomplissait.
Pénitent et charitable, il attira une foule de malades et de pécheurs, désireux de soulager leurs maux physiques et spirituels. On lui amenait de tous côtés des enfants gravement malades. Il leur imposait les mains et les rendait guéris à leurs parents. Epuisé par la pénitence et le labeur, il mourut le 5 juin 1152. Selon ses vœux, on l'enterra dans le cimetière des pauvres de l'abbaye. Comme saint Gilbert bénéficiait d'une grande dévotion populaire et à la suite de nombreux miracles, Jean Lepaige, procureur de l'Ordre, encouragea la recherche des restes mortels du fondateur. Les ossements furent retrouvés le 26 octobre 1645. La fête de saint Gilbert rappelle la date de cette translation*. En 1791, pendant le tumulte de la Révolution française, les reliques furent transférées dans l'église Saint-Didier, pour les mettre à l'abri. On ne les a jamais retrouvées. Le pape Benoît XIII reconnut son culte le 22 janvier/8 mars 1728.
Vie des Saints et Bienheureux - Postulator Generalis Ordinis Praemonstratensis
- Saint Gilbert (prémontrés de Saint-Constant, Québec, Canada, qui en font mémoire le 26 octobre*)
A lire aussi: Gilbert, militaire et saint - La sainteté est parfois une véritable histoire de famille. (Maison diocésaine Saint-Paul - diocèse de Moulins)
Un internaute nous signale: Il est nommé Gilbert de Neuffonts par J. C.Souliac (in Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, 1933, ISSN 1153-2599) qui écrit "brillant homme du Moyen Age, il fut appelé à la cour de France sous Louis VI le Gros, puis Louis VII le Jeune, avec qui il fit la deuxième croisade. A l'issue de celle-ci, il décida de vendre ses biens et de se consacrer à Dieu et aux soins des lépreux. Dans ce but, il fonda en 1151 l'abbaye de Neuffonts (...)"
En Auvergne, l'an 1152, saint Gilbert, abbé de l'Ordre des Prémontrés, qui
vécut d'abord en ermite, puis construisit à Neuffontaines un monastère et un
hôpital.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/630/Saint-Gilbert.html
Saint Gilbert
Religieux prémontré (+
1152)
Gilbert, chevalier,
appartenait à la haute noblesse d’Auvergne. Sur les conseils d’Ornifiers, abbé
prémontré de Dilo, il s’engagea dans la deuxième croisade (1147-1149) prêchée
par saint Bernard à Vézelay, et conduite par le roi de France Louis VII. La
croisade se transforma en désastre militaire. Rescapé de cette périlleuse
entreprise, Gilbert résolut, de concert avec son épouse Pétronille et sa fille
Poncia, de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. Il donna une partie de
son immense fortune aux pauvres et construisit un monastère de moniales dans
lequel entrèrent sa femme et sa fille. Après avoir lui-même pris l’habit
prémontré à Dilo, Gilbert construisit l’abbaye de Neuffontaines et en devint le
premier abbé en 1150. Fidèle au charisme de saint Norbert, il construisit un
hôpital qui devint rapidement célèbre par les miracles que Gilbert y
accomplissait.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/mardi-7-juin/
Saint Gilbert de
Neuffonts
(? - 04 juin 1452, à Neuffonts)
Fêté le 06 juin
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Saint
Gilbert de Neuffonts dans son temps
Saint Gilbert, premier abbé d'un monastère de son nom, ordre de Prémontré, au diocèse de Clermont, issu d'une famille noble, et qui tenait en
Auvergne un rang distingué, vivait sous les rois Louis le Gros et Louis le Jeune. Il avait passé ses premières années
à la cour de ces princes, et exerçait la profession des armes. Chez lui, la
valeur et les vertus guerrières étaient jointes aux vertus chrétiennes. Retiré
souvent dans ses terres avec Pétronille sa femme et une fille nommée Ponce,
unique fruit de leur mariage, il s'y livrait à des exercices religieux et au soin de son salut, sous la direction
d'Arnulphe, premier abbé de Dilo, lorsque l'on publia la seconde croisade.
Louis le Jeune avant pris la croix, Gilbert crut se devoir à une entreprise qu'il regardait
comme la cause de Dieu, puisqu'il s'agissait de la délivrance des lieus saints. Sa
profession l'obligeait d'ailleurs à suivre son prince : il se croisa, et vint
en 1147 joindre, avec un bon nombre de ses vassaux, le roi, qui l'accueillit honorablement. Les armes
des croisés ne furent point heureuses. L'année suivante, le
roi revint en France, et Gilbert en Auvergne, désespéré du peu de succès d'une
expédition dont il n'attribuait la mauvaise issue qu'aux péchés des croisés. Résolu de se retirer du monde, il trouva sa femme et
sa fille disposées à partager ce pieux dessein. Néanmoins, il me voulut rien
faire dans une chose si importante sans avoir consulté l'évêque de Clermont et l'abbé de Dilo, son directeur. Tous deux
l'ayant confirmé dans sa résolution, il donna la moitié de son bien aux
pauvres, gardant l'autre moitié pour fonder et construire deus monastères, l'un de femmes pour Pétronillle et Ponce, et
l'autre d'hommes, où il voulut se retirer. Le premier fut établi à Aubepierre,
sous l'invocation de St-Gervais et St-Protais. Pétronille en prit le
gouvernement, et fut après sa mort remplacée par sa fille. Gilbert, de son
côté, se retira dans un lieu nommé Neuf-Fontaines, à cause de neuf sources
qui l'arrosaient, et y mena pendant quelque temps une vie solitaire et
pénitente. Il y construisit ensuite un monastère, et fit en 1150 venir de Dilo des chanoines prémontrés, leur laissant la liberté de se choisir un abbé. Tous les vœux s'étant
réunis en sa faveur, il prit le gouvernement de la nouvelle colonie. Il avait
bâti à côté de l'abbaye un vaste hôpital, où les pauvres, les infirmes et
les lépreux étaient reçus. Gilbert s'en était réservé le soin ; il visitait
chaque jour les malades, et pansait lui-même leurs plaies. Consumé
de jeûnes et plein de bonnes œuvres, il mourut le 04 juin de l'an 1152, et fut, comme il l'avait voulu, en terré
dans le cimetière de son hôpital. Sa réputation de sainteté y attirant un grand
concours de fidèles, Pierre, troisième abbé du monastère de Neuf-Fontaines, qui dès lors prit le nom
de St-Gilbert, fit transporter le corps du bienheureux fondateur dans l'église, où un tombeau lui fut élevé à côté du chœur.
Le martyrologe de France fait mention de Saint Gilbert sous le 06 juin et le 03 octobre. Le collège de Prémontré à Paris possédait une portion de ses reliques. On doit à Robert d'Auxerre, prémontré et historien presque contemporain, ces particularités de
la vie du saint, rapportées dans sa chronique, et tirées en outre d'un
manuscrit fort ancien conservé dans les archives de l'abbaye. (Biographie universelle ancienne et
moderne - Tome 16 - Page 442)
Saint Gilbert
Neuffontaines (France)
Fête le 26 octobre
Gilbert, chevalier,
appartenais à la haute noblesse d’Auvergne. Sur les conseils d’Ornifiers, abbé
prémontré de Dilo, il s’engagea dans la deuxième croisade (1147-1149) prêchée
par saint Bernard à Vézelay, et conduite par le roi de France Louis VII. La croisade
se transforma en désastre militaire. Rescapé de cette périlleuse entreprise,
Gilbert résolut, de concert avec son épouse Pétronille et sa fille Poncia, de
se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. Il donna une partie de son immense
fortune aux pauvres et construisit un monastère de moniales dans lequel
entrèrent sa femme et sa fille. Après avoir lui-même pris l’habit prémontré à
Dilo, Gilbert construisit l’abbaye de Neuffontaines et en devint le premier
abbé en 1150. Fidèle au charisme de saint Norbert, il construisit un hôpital
qui devint rapidement célèbre par les miracles que Gilbert y accomplissait.
Pénitent et charitable,
il attira une foule de malades et de pécheurs, désireux de soulager leurs maux
physiques et spirituels. On lui amenait de tous côtés des enfants gravement
malades. Il leur imposait les mains et les rendait guéris à leurs parents.
Épuisé par la pénitence et le labeur, il mourut le 5 juin 1152. Selon ses
voeux, on l’enterra dans le cimetière des pauvres de l’abbaye. Comme saint Gilbert
bénéficiait d’une grande dévotion populaire et à la suite de nombreux miracles,
Jean Lepaige, procureur de l’Ordre, encouragea la recherche des restes mortels
du fondateur. Les ossements furent retrouvés le 26 octobre 1645. La fête de
saint Gilbert rappelle la date de cette translation. En 1791, pendant le
tumulte de la Révolution française, les reliques furent transférées dans
l’église Saint-Didier, pour les mettre à l’abri. On ne les a jamais retrouvées.
Les Prémontrés de
Saint-Constant
Québec, Canada
www.premontre.ca
© 2023
SOURCE : http://www.premontre.ca/premontres/saints/gilbert.html
Saint Gilbert de
Neuffonts
Publié le 6 juin
2023
Chevalier, croisé et père
de famille (+ 1152). Epoux la Bienheureuse Pétronille. Père de la Bienheureuse
Poncie. Il devint religieux Prémontré. Fête le 7 juin.
Saint Gilbert de Neuffonts
ou de Neufontaines, nommé quelque fois Giselbert ou Gislebert, a mérité les
honneurs des autels après avoir été exposé aux dangers du siècle pendant
presque foute son existence. Il a connu les joies de la famille, la gloire des
armes, la félicité naturelle que donnent les biens du monde la richesse,
l’estime et la considération.
Une famille chrétienne.
Gilbert naquit vers la
fin du xie siècle, sans doute à la limite de l’Auvergne et du Bourbonnais,
dans un lieu que l’on ne peut préciser avec certitude et qui est peut-être un
village nommé Ecole, sur la paroisse de Mayet‑d’Ecole, aujourd’hui au diocèse
de Moulins. Il appartenait à une famille noble dont on ne sait rien de plus,
bien qu’on l’ait dite d’une très haute et très ancienne noblesse et qu’on ait
affirmé sans aucune preuve que Gilbert descendait de la famille des Courtenay.
Quand il fut adolescent,
selon l’usage commun pour l’éducation des jeunes gentilshommes, on l’envoya à
la cour du roi de France Louis VI, dit le Gros.
Revenu plus tard dans ses
domaines de l’Auvergne, il se maria à une femme riche en vertus, appelée
Pétronille, désignée aussi parfois sous les noms de Péronelle ou Pernelle. De
cette union naquit une fille unique, qui reçut au baptême le nom de Poncie.
Toute la sollicitude de
Gilbert fut d’apporter à son foyer le bonheur et la douce paix chrétienne.
Consacrer ses loisirs à l’éducation de sa fille, visiter ses vassaux, procurer
le secours et le pain aux miséreux, consoler les familles désolées et
malheureuses, donner un temps considérable à la prière et aux exercices de
piété, s’entretenir dans des conversations pleines de charité et de saintes
affections, telles étaient ses occupations ordinaires, que partageait avec joie
Pétronille. Jusqu’au jour où il plut à Dieu de les éprouver et de leur faire
goûter les séparations et les inquiétudes, afin de les attirer à lui par la
voie du détachement et du sacrifice.
Départ pour la Croisade.
C’était l’époque où, dans
l’Europe chrétienne, la chevalerie française authentiquait ses titres de
noblesse en bataillant pour la défense de la foi. On prêchait encore la
croisade sainte, car les efforts des descendants de Godefroy de Bouillon,
soutenus par les deux Ordres guerriers de Saint-Jean et du Temple, ne
suffisaient plus à arrêter les musulmans. L’Islam se dressait de nouveau, et,
en l’année 1145, on apprit tout à coup en Occident que, pendant la nuit de Noël
précédente (1144), la ville d’Edesse, en Mésopotamie, avait été prise par les
Turcs et noyée dans le sang de 30 000 chrétiens. Cette nouvelle réveilla les
anciennes ardeurs qui avaient suscité la première croisade.
Saint Bernard fait
entendre à Vézelay sa parole ardente et enflammée ; la foule immense est
emportée dans un élan irrésistible ; on déchire ses vêtements pour faire
des croix.
Encouragé par Ornifle ou
Arnoul, Abbé du monastère de Dilo (Dei-Locus), situé dans le diocèse de Sens et
appartenant à l’Ordre de Prémontré, Gilbert, quoique déjà âgé de plus de
quarante-cinq ans, fut des premiers à reprendre l’épée. Ce ne fut d’ailleurs
pas sans pleurs ni déchirement qu’il résolut de se séparer de sa femme et de sa
fille ; mais chez lui, les affections naturelles, si fortes et si
puissantes, furent vaincues par les ardeurs de la charité.
Avant de partir, il alla
recevoir la bénédiction de son évêque, le vénérable Aymeric II ; il mit
ordre à ses affaires temporelles ; il décida que tous les jours de son
absence un pauvre viendrait prendre sa place à table et recevrait la nourriture
que, d’ordinaire, on lui destinait ; il confia Poncia à la sollicitude de
Pétronille et leur choisit comme conseiller, directeur et père, l’Abbé
de Dilo.
Saint Gilbert est nommé
commandant en chef.
Gilbert alla rejoindre
Louis VII à Metz, qui était le rendez-vous de toute la chevalerie. L’armée se
mit en marche en juin 1147, se dirigeant à travers l’Allemagne ; mais déjà
l’empereur Conrad avait pris les devants, dans son impatience de combattre.
Vaincu dans les montagnes de la Lycaonie et poursuivi par les Turcs, il fut
heureux de rejoindre le roi de France et de marcher de concert avec lui.
Quelques brillants succès réparèrent le premier échec. Mais si la bravoure ne
faisait pas défaut à Louis VII, il n’avait point les talents d’un capitaine. A
la suite d’un grave revers essuyé dans la chaîne du Taurus par le premier corps
d’armée des croisés, commandé ce jour-là par Geoffroy de Rançon, le Conseil des
barons décida de renoncer à une pratique que nous condamnerions sévèrement et
qui n’avait pour objectif que de ménager des susceptibilités déplacées :
les chefs dirigeaient à tour de rôle les opérations.
Le roi donna le
commandement suprême à un vieux guerrier nommé Gilbert. Les grands et les
petits, le roi lui-même, maître des lois, jurèrent d’obéir à ce chef
expérimenté et à tous ceux qu’il désignerait pour exécuter ses ordres.
(Michaud.)
L’armée, pleine de
confiance dans son nouveau chef, s’avança jusqu’à Satalie, où les Turcs vinrent
l’attaquer ; ils furent repoussés. Mais bientôt la faim, la chaleur et la
maladie, jointes à la perfidie des Grecs qui, sans cesse, les trahissaient,
forcèrent les croisés à abandonner leur projet d’aller en Mésopotamie combattre
Nour-Eddin ; et Louis VII se crut quitte de son vœu après s’être rendu au
Saint-Sépulcre en simple pèlerin. Des dissensions et des intrigues se mirent
dans les rangs des croisés ; l’esprit de rivalité pénétra parmi eux, et
Gilbert, après avoir satisfait sa piété près des lieux sacrés, n’eut d’autre pensée
que de rentrer en Europe. Plût à Dieu que tous les chevaliers eussent imité sa
vertu autant que son courage ! Sur le champ de bataille il était terrible,
car sa bravoure, méprisant le danger et la mort, le portait toujours au plus
fort de la mêlée ; rentré sous sa tente, il menait la vie d’un religieux
austère, vivant retiré et silencieux, et passant une partie de ses nuits en
oraison.
Au commencement de
l’automne 1148, après avoir dû lever le siège mis devant Damas, les croisés
renonçaient à leur entreprise, et la malheureuse armée, décimée par la maladie
et la guerre, reprit tristement le chemin de l’Europe.
La voie de la perfection.
De cette longue
expédition Gilbert était revenu l’âme meurtrie. Il avait vu les hommes à
découvert ; il avait étudié de près la misère profonde de l’humanité,
ordinairement poussée par ses intérêts, par les passions, même les moins
nobles, et recherchant jusque dans les causes les plus saintes sa gloire
personnelle. Il avait vu les intrigues ; il avait été victime des trahisons,
comme saint Bernard, que certains voulurent rendre responsable de l’échec
lamentable subi. Gilbert avait surtout reconnu, dans les insuccès d’une si
grande entreprise, la main de Dieu, qui avait puni les iniquités de beaucoup de
croisés, en refusant la victoire !
Un jour de grande
réception les amis de Gilbert s’enhardirent à lui demander la cause de son
incurable tristesse : « Je souffre, répond Gilbert, à cause des
malheurs qui sont tombés sur nous ! Dieu nous a châtiés et nous l’avons
mérité ! Foin des fêtes et des joies ! Eloignez ces musiciens, car ce
n’est point l’heure de se réjouir ! Alors que la religion est menacée de
périls si proches, il vaut mieux que le deuil remplace les cris d’allégresse et
que les jeûnes succèdent aux festins ! »
Et sans plus attendre,
Gilbert s’éloigne de ses amis, dans la solitude et le silence.
Dieu lui parla au cœur,
et quelques jours après il annonçait à Pétronille la résolution héroïque qu’il
avait prise de suivre à la lettre le conseil du Sauveur : « Si vous voulez
être parfaits, allez, vendez ce que vous avez, et donnez-le aux pauvres ;
» en demandant à sa vertueuse épouse la permission d’accomplir un si grand
sacrifice. Or le travail merveilleux de la grâce avait opéré une évolution
parallèle dans le cœur de Pétronille, et elle lui avoua que ses désirs les plus
ardents étaient de renoncer à tout pour se consacrer à Dieu. Mais quelles ne
furent pas la surprise et la satisfaction de l’ancien croisé, lorsque Poncia
elle-même dit à son père que depuis longtemps son choix était fait ; que
son cœur avait été captivé par les charmes d’un Epoux tout céleste et qu’elle
lui avait juré de ne jamais appartenir qu’à lui seul. Gilbert tomba à genoux et
tous les trois louèrent ensemble, avec les accents de la plus ardente reconnaissance,
la divine Bonté.
Forts des encouragements
de l’évêque de Clermont, Etienne de Mercœur, Gilbert et Pétronille vendirent
aussitôt leurs biens qui étaient immenses. Ils en distribuèrent la moitié aux
pauvres et gardèrent l’autre moitié pour la construction de deux monastères de
l’Ordre de Prémontré, récemment fondé en 1120, près de Laon, par saint Norbert.
La bienheureuse
Pétronille, abbesse.
Il était convenable
qu’avant de poursuivre ses propres projets, Gilbert s’occupât des intérêts
spirituels de sa femme et de sa fille. Il choisit un lieu solitaire et boisé,
au pied d’une colline, dans une fraîche vallée arrosée par la Sioule : on
le nommait Aubeterre ou encore Aubepierre ; ces deux noms, qui se
retrouvent dans les documents anciens, signifient respectivement (Terre-blanche
ou Pierre-Blanche). Les ouvriers se mirent à l’œuvre, et à la fin de l’année
1150 la construction d’un monastère était achevée et l’évêque de Clermont
venait bénir cette maison, dédiée aux saints Gervais et Protais ; Pétronille
et Poncie en prenaient possession et se séparaient pour toujours du monde et de
ses dangers. L’Abbé de Dilo continua de leur assurer le secours de son
ministère.
La renommée des vertus de
Pétronille et de Poncie attira bientôt une multitude de chrétiennes, qui
vinrent chercher près des pieuses femmes, et sous les blanches livrées de saint
Norbert, les conseils et les exemples pour avancer dans les voies de la
perfection. Pétronille fut élue abbesse du monastère. Dieu manifesta en
plusieurs circonstances la sainteté de sa servante par des prodiges ; et
après sa mort, il daigna illustrer son tombeau de beaucoup de miracles. La
bienheureuse Poncie succéda à sa mère dans la charge de supérieure et comme
elle donna toujours l’exemple de la vertu et de la sainteté. Les noms de ces
deux servantes de Dieu sont cités dans des ménologes avec le titre de
Bienheureuses ou de Saintes, au 13 juillet qui est le jour de la mort de
Pétronille. Poncie était honorée autrefois le 20 mai dans le diocèse de
Clermont.
L’abbaye de Neuffonts.
Gilbert s’était séparé
des pieuses recluses dès que les constructions du monastère avaient été
achevées ; il était parti seul, cherchant le silence. Il s’arrêta au bord
de l’Andelot, toujours dans la vallée de la Sioule, au plus épais d’un bois,
près d’une source qui jaillit en neuf jets différents et qu’on nommait
Neuffonts ou Neufontaines. Ce lieu appartenait à Hugues, sire de Châtillon et
seigneur d’Ecole, qui s’empressa, à la demande de Gilbert, son ami, de lui en
abandonner la propriété.
L’ancien chevalier devenu
ermite ne vécut que d’un pain grossier, de racines, d’herbes amères et d’un peu
d’eau. Il portait un cilice et était revêtu d’un habit rude et pauvre ;
tout son temps était employé à la prière.
Bientôt on sut au loin
les austérités de Gilbert ; on se raconta des merveilles de sa vie tout
angélique, et plusieurs, attirés par son exemple, vinrent se mettre à son école
et s’édifier au spectacle de ses vertus. L’ermite de Neuffonts fut obligé de
renoncer à la solitude et pensa dès lors à bâtir un monastère afin d’y mener,
avec ceux que Dieu lui enverrait, une vie commune sous la règle et
l’obéissance. Il en prépara les premières assises ; mais l’évêque de
Clermont lui fit observer que cet endroit, humide et marécageux, n’était pas
propre à être habité et qu’il fallait choisir un site plus salutaire et plus
élevé. Gilbert, malgré ses répugnances, obéit au prélat, et s’étant éloigné à
une demi-lieue de son ermitage résolut de se fixer en un lieu-dit Le Creux des
Fosses. Les ouvriers s’étaient mis au travail, lorsqu’une armée de petits
oiseaux arrivèrent de tous les points de l’horizon, voltigeant autour des
maçons et des charpentiers, les frappant de l’aile, comme pour les empêcher de
travailler, puis, saisissant dans leurs pattes et leurs becs des fragments des
matériaux, et les portant en toute hâte à Neuffonts, indiquèrent ainsi qu’en ce
lieu prédestiné devait s’élever l’édifice de la prière et de la sanctification.
Le couvent fut achevé en
1151 et béni la même année par Etienne de Mercœur, qui le plaça sous le vocable
de la Sainte Vierge. Auparavant, Gilbert s’était rendu à Dilo, près de son ami,
l’Abbé Arnoul. Quoique déjà très avancé dans les voies spirituelles, et parvenu
à un très haut degré de contemplation, il désirait cependant s’instruire et se
développer encore dans les sciences divines ; il voulait surtout apprendre
à obéir afin de savoir commander. II entendait se plier et se former à toutes
les exigences d’une règle sévère, la pratiquer jusque dans ses dernières
applications et comme se l’incorporer par une stricte et soigneuse
expérience ; il reçut, des mains de son ami, l’habit blanc des Prémontrés,
fit sa profession perpétuelle et, rempli d’ardeur, il partit, emmenant quelques
fervents religieux de Dilo.
Gilbert eût désiré
devenir le dernier parmi ses frères ; il agit de tout son pouvoir pour
faire élire un Abbé parmi les religieux qui l’avaient suivi, mais Hugues,
second général de l’Ordre, l’établit, malgré ses refus, supérieur de la
communauté, car il pensait que le capitaine qui avait commandé avec tant
d’habileté et de bravoure l’armée des croisés, était tout désigné pour mener le
pacifique bataillon de ses moines au combat spirituel de la perfection.
L’hôpital de Neuffonts.
En même temps que Gilbert
jetait les fondements de son couvent, où même auparavant d’après certains
biographes, il élevait à quelques pas de là un vaste hôpital où il voulait
recevoir, consoler et soulager les souffrances des malheureux croisés, qui
avaient contracté, dans les expéditions lointaines, un mal horrible la lèpre,
et qui l’avaient importée en Europe. Ces soldats connaissaient l’héroïque
chevalier et ils venaient nombreux implorer sa pitié, alors qu’ils étaient
repoussés des villes comme des objets d’horreur. Gilbert les accueillit avec
une paternelle tendresse, et ainsi ses anciens compagnons d’armes devinrent les
premiers hôtes de son charitable établissement. Il montra alors plus d’héroïsme
qu’il n’en avait manifesté dans les plaines de la Palestine, et Dieu, comme
pour d’autres Saints, se plut à récompenser, par des guérisons miraculeuses,
ses actes d’un courage sublime. Les miracles attiraient une foule de malades,
les uns dévorés par la fièvre, les autres épuisés par des affections
nerveuses ; il les guérissait souvent, toujours il les soulageait et les
renvoyait consolés.
Un jour, une noble dame,
tout éplorée, amène à ses pieds sa fille unique, seule survivante de frères
enlevés aux tendresses maternelles. La malade se mourait d’épuisement et de
mélancolie. Sa mère avait demandé sans succès les secours de la science
humaine : il ne lui restait plus qu’une suprême espérance : la
puissance miraculeuse de Gilbert. Cette espérance ne fut point déçue :
l’Abbé touche avec l’eau bénite le front de la jeune fille, et soudain, elle se
redresse, vivante et forte ; elle marche d’un pas assuré et chante les
louanges de Dieu.
Gilbert avait de tendres
sollicitudes pour les enfants malades, à qui il témoignait toute sa compassion.
Il aimait à répéter la sentence du Maître : « Laissez venir à moi les
petits enfants. » Et quand il reconstituait de la parole et du geste, sur
les têtes blondes, la scène où le Christ prononça ces mots divins, les enfants
se levaient, leur mal s’était évanoui, et il les rendait pleins de vie et de
joie à leurs parents.
Mort de saint Gilbert. –
Son culte.
Il y avait un an que
Gilbert était prieur de Neuffonts, quand sa dernière heure sonna ; mais,
depuis longtemps, il avait commencé l’œuvre de sa sanctification. La vie
religieuse était venue marquer le couronnement d’une existence toute faite déjà
de sacrifices héroïques et d’abnégation : en lui elle acheva de purifier
et de perfectionner le Saint. Nous avons signalé sa charité, mais nous n’avons
rien de ses vertus monastiques, de sa régularité, de sa paternelle direction,
de sa douce bonté envers ses religieux qui l’aimaient comme un père, de la
sagesse profonde de ses conseils, de son amour de l’étude, de ses
mortifications effrayantes et surtout de son zèle enflammé à défendre l’Eglise
de Dieu contre les simoniaques, si nombreux à cette époque, et contre les
hérétiques ; les uns et les autres n’eurent point d’adversaire plus
intrépide que l’ancien croisé devenu moine.
Gilbert mourut au milieu
des œuvres de la charité, dans les bras de ses religieux, chargé de mérites,
encore jeune, mais épuisé par les austérités et les macérations, le 6 juin
1152, dix-huit années, jour pour jour, après son illustre Père saint Norbert.
Il avait voulu reposer
dans te petit cimetière de l’hôpital, au milieu de ses pauvres, comme pour se
cacher encore. Mais Dieu manifesta bientôt la gloire de son serviteur par des
prodiges éclatants qui semblèrent jaillir de son tombeau. Les populations
accoururent plus nombreuses ; en l’année 1159, Pierre, son deuxième
successeur en qualité d’Abbé, procéda à la translation de ses reliques que l’on
déposa, dans un magnifique monument, au milieu de l’église abbatiale. Les
miracles redoublèrent : toutes les infirmités étaient guéries, et l’on vit
bien les prédilections du serviteur de Dieu pour les petits enfants se
manifester même après sa mort, puisque plusieurs enfants mort-nés et privés du
baptême que l’on déposa sur son tombeau revinrent à la vie. Les mères lui
consacraient leurs enfants pour attirer sur eux sa protection ; on les
revêtait de l’habit des Prémontrés, dont ils devaient porter, pendant sept ans,
la blanche livrée.
Dès le xiiie siècle,
la fête de Gilbert, vénéré comme un Saint ou un Bienheureux, était célébrée à
la fois par l’Ordre de Prémontré et par le diocèse de Clermont ; mais pour
les Prémontrés la date du 6 juin correspondant, nous l’avons vu, avec la mort
de saint Norbert, et, d’autre part, Clermont célébrant ce même jour la
translation des reliques de saint Bonnet, la fête de saint Gilbert fut
transférée au lendemain, 7 juin.
Le 19 octobre 1612 la
grande tour de l’église du monastère s’écroula, mais on retrouva le tombeau du
Saint absolument intact sous les décombres.
Peu de temps après, le
procureur syndic des Prémontrés, le P. Jean Lepaige, désireux d’apporter des
reliques de saint Gilbert à son couvent de Paris, vint à Neuffonts. Le 24
octobre 1615, le tombeau fut ouvert par Joachim d’Estaing, évêque de Clermont,
et quelques reliques prélevées dont les unes devaient être transférées à Paris
et les autres déposées dans un reliquaire mobile ; après quoi la plus
grande partie reprit place dans le sarcophage. Dom Lepaige écrivit par la suite
la vie de saint Gilbert, dont il ressentit lui-même la puissance auprès
de Dieu.
Un peu plus tard, les
reliques du saint Abbé furent exposées dans une châsse au-dessus du
maître-autel. Elles disparurent sans espoir à la Révolution ; on suppose
quelles ont été brûlées à cette époque. L’abbaye fut vendue ; quant à
l’église, qui tombait en ruines, elle fut abattue vers 1830, et ses pierres
concoururent à bâtir une église voisine, celle de Brout-Vernet, située
également au diocèse actuel de Moulins.
A. L.
Sources consultées. –
Acta Sanctorum, t. I de juin (Paris et Rome, 1867). – Abbé S.-M. Mosnier, Les
Saints d’Auvergne, t. I (Paris, v. 1900). – I. V. S., O. P., Vie de saint
Gilbert, fondateur de l’abbaye de Neufontaines (Namur, 1890). – (V. S. B. P.,
n° 901.)
SOURCE : https://laportelatine.org/spiritualite/vies-de-saints/saint-gilbert-de-neuffonts
Abbaye Saint-Gilbert de
Neuffontaines,
Blessed Gilbert of
Neufontaines
Also
known as
Gilbert of Auvergne
24
October (Neuffronts, France;
Aubeterre, France)
26
October (translation of relics)
Profile
Born to the nobility of
Aquitaine. Married to
Petronilla, father of
Pontia. Fought in
the Crusades with King Louis
VII from 1146 to 1149.
When he returned home he convinced his wife and family to let him follow a call
to religious life. Hermit. Premonstratensian monk.
Founder and abbot of
the Premonstratensian monastery at
Neufontaines, which was noted for its hospital where
Gilbert cared for the sick.
Born
late 11th
century in Auvergne, Aquitaine (in modern France)
6
June 1152 at
Neuffonts, Auvergne, Aquitaine (in France)
of natural causes
some relics taken
to the Premonstratensian college in Paris, France in 1615
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Gilbert of
Neufontaines“. CatholicSaints.Info. 6 January 2022. Web. 7 June 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-gilbert-of-neufontaines/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-gilbert-of-neufontaines/
Book of Saints –
Gilbert of Auvergne
Article
(Saint) (June 6) (12th
century) A Saint of the Order of Praemonstratensians or Norbertine Canons. He
founded the Abbey of Neuffontaines, where he died A.D. 1152. In his early life
he had fought as a Crusader in Palestine.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Gilbert of Auvergne”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
11 July 2013. Web. 7 June 2023.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-gilbert-of-auvergne/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-gilbert-of-auvergne/
GILBERT OF NEUFFONTAINES,
ST.
Premonstratensian prior;
b. Auvergne, c. 1100; d. abbey of Neuffontaines (Neuffons), June 6,
1152. After the failure of the Second crusade (1147–49) he gave half his
possessions to the poor, and with the other half he rebuilt a convent for women
at Aubeterre in 1150 and a monastery for men at Neuffontaines, both
premonstratensian houses. The hospital and monastery completed, he joined the
order in 1150 and in 1151 became the first prior, ruling wisely and living
virtuously. Many cures are attributed to his intercession, especially
benefiting children. In 1159 Gilbert's body was transferred to the abbey
church, renamed for him. It was lost during the French
Revolution. His cult was officially approved in 1725, his feast being
observed on June 1 at Clermont in the Norbertine church, to which some relics had
been transferred in 1615.
Feast: June 6 (formerly
Oct. 26).
Bibliography: Acta
Sanctorum June 1:749–754. C. L. Hugo, S. Ordinis Praemonstratensis
annales 1:743–746. G. Marsot, Catholicisme 5:9.
[M. J. Madaj]
New Catholic Encyclopedia
ST. GILBERT
The knight Gilbert
belonged to the high nobility of Auvergne. Following the advice of Ornifius,
the Norbertine abbot of Dilo, he participated in the Second Crusade
(1147-1149), which was preached by St. Bernard at Vezelay and led by the French
king, Louis VII. This crusade ended in military disaster. Having survived this
dangerous endeavor, Gilbert decided, together with his wife, Petronilla, and
his daughter, Ponzia, to dedicate himself to God and enter the monastic life.
He distributed a portion of his considerable wealth to the poor and also
founded a convent, which his wife and daughter entered. At first, Gilbert
himself lived as a hermit. After completing his novitiate in the Norbertine
abbey of Dilo, he founded the abbey of Neuffontaines around 1150 and became its
first abbot. Following the example of St. Norbert, he also built a hospital
attached to the abbey, which soon became famous because of the many miracles
that occurred there.
Penitent and filled with
compassion, he cared for a great number of sick and sinful people, whom he
wished to heal both spiritually and physically. Children with severe sickness
were brought to him from all over. He laid his hands on them and gave them back
to their parents healed. This gave rise to the later custom of parents bringing
their sick children to Neuffontaines, clothed in white, seeking the
intercession of St. Gilbert for healing.
Gilbert died on June 5,
1152, consumed by penance and hard work. He had expressed his desire to be
buried in the cemetery of the poor who died at the abbey. But because of the
many miracles which God worked through his intercession his earthly remains
were eventually transferred to the abbey church of Neuffontaines and, after
being lost for a time, were later rediscovered in the abbey in October 1645.
The relics were transferred for greater safety to St. Didier in 1791 and,
nevertheless, were lost during the tumult of the French Revolution. St.
Gilbert’s feast day (October 26) falls on the anniversary of his translation of
the 17th century. Pope Benedict XIII confirmed the veneration of St. Gilbert on
January 22/March 8, 1728.
God, who called Your
abbot St. Gilbert away from the riches of the world, so that he might enter
into the way of poverty, grant, we beseech You, that entering into the way of
humility, we may strive to serve our brothers. We ask this through our Lord
Jesus Christ, Your Son, Who lives and reigns with You in the unity of the Holy
Spirit, one God forever and ever. Amen.
SOURCE : https://premontre.org/about-us/saints-and-blesseds-page/?item=1114
Image
de Saint Gilbert, cheminée, Abbaye Saint-Gilbert de
Neuffontaines
San Gilberto Eremita
ed abate in Alvernia
† Neuffonts, Alvernia, 6
giugno 1152
Etimologia: Gilberto
= nobile ostaggio, dardo brillante, dal tedesco
Martirologio
Romano: A Clermont-Ferrand in Aquitania, in Francia, san Gilberto, abate
dell’Ordine Premostratense, che, dapprima eremita, costruì poi il monastero e
l’ospedale di Neuffonts.
S. Gilberto era un nobile
di Alvernia in Aquitania e prese parte alla crociata, bandita da papa Eugenio
III e organizzata dal re Luigi VII nel 1146.
La spedizione ebbe un esito infelice e Gilberto ritornò al suo paese natale nel
1149, dove insieme alla moglie Petronilla e sua figlia Ponzia, decise di
abbracciare la vita religiosa.
Era una scelta di vita, che in quei tempi varie coppie molto cristiane di comune accordo facevano. Pertanto fondarono un monastero femminile ad Aubeterre, di cui Petronilla divenne badessa e alla sua morte le successe Ponzia.
Gilberto invece, dopo aver vissuto per un certo tempo come eremita a Neuffonts in Alvernia, edificò un monastero maschile e poi un ospedale, dove si dedicò alla cura degli ammalati.
Nel 1151 Gilberto entrò nel monastero di Dilo dei Premostratensi, Ordine fondato da s. Norberto nel 1121 e dopo un poco fece ritorno a Neuffonts con molti monaci che lo elessero loro abate.
Morì a Neuffonts il 6 giugno del 1152; dopo la sua morte, avvennero parecchi miracoli, ottenuti per sua intercessione. Nel 1615 parte delle sue reliquie furono portate nel collegio dei Premostratensi a Parigi; è venerato a Neuffonts e ad Aubeterre, la sua festa in queste zone era celebrata il 24 ottobre; il ‘Martyrologium Romanum’ lo celebra il 6 giugno.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/56200
Voir aussi : https://www.rdb.mg/en/pastoral/saint-of-the-day/3215-saint-gilbert-de-neuffonts-en.html