Saint Vincent Grossi
Fondateur
de l'Institut religieux des Filles de l'Oratoire (+ 1917)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11162/Saint-Vincent-Grossi.html
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
Les lectures bibliques nous présentent aujourd’hui le
thème du service et nous appellent à suivre Jésus sur le chemin de l’humilité
et de la croix.
Le prophète Isaïe décrit la figure du Serviteur du
Seigneur (53, 10-11) et sa mission de salut. Il s’agit d’un personnage qui ne
se vante pas de généalogies illustres, il est méprisé, évité par tous, expert
en souffrance. Quelqu’un à qui on n’attribue pas d’entreprises grandioses, ni
de discours célèbres, mais qui mène à son accomplissement le plan de Dieu à
travers une présence humble et silencieuse et à travers sa propre souffrance.
Sa mission, en effet, se réalise au moyen de la souffrance, qui lui permet de
comprendre ceux qui souffrent, de porter le fardeau des fautes d’autrui et de
les expier. L’exclusion et la souffrance du Serviteur du Seigneur, prolongées
jusqu’à la mort, se révèlent féconde au point de racheter et de sauver les
multitudes.
Jésus est le Serviteur du Seigneur : sa vie et sa
mort, entièrement dans la forme du service (cf. Ph 2, 7), ont été
cause de notre salut et de la réconciliation de l’humanité avec Dieu. Le
kérygme, cœur de l’Évangile, atteste que dans sa mort et sa résurrection se
sont accomplies les prophéties du Serviteur du Seigneur. Le récit de saint Marc
décrit la scène de Jésus aux prises avec les disciples Jacques et Jean, qui –
soutenus par leur mère – voulaient s’asseoir à sa droite et à sa gauche dans le
royaume de Dieu (cf. Mc 10, 37), revendiquant des places d’honneur,
selon leur vision hiérarchique du royaume même. La perspective dans laquelle
ils se placent se révèle encore polluée par des rêves de réalisation terrestre.
Jésus alors donne une première “secousse” à ces convictions des disciples
rappelant son chemin sur cette terre : « La coupe que je vais boire,
vous la boirez… quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi
de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela a été préparé » (vv. 39-40).
Avec l’image de la coupe, il assure aux deux la possibilité d’être associés
jusqu’au bout à son destin de souffrance, sans toutefois garantir les places
d’honneur ambitionnées. Sa réponse est une invitation à le suivre sur le chemin
de l’amour et du service, repoussant la tentation mondaine de vouloir exceller
et commander aux autres.
Devant des gens qui intriguent pour obtenir le pouvoir
et le succès, pour se faire voir, devant des gens qui veulent que leurs mérites
personnels, leurs œuvres personnelles soient reconnus, les disciples sont
appelés à faire le contraire. Il les avertit donc : « Vous le
savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en
maître ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit
pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur
» (vv. 42-44). Avec ces paroles, il indique le service comme style de
l’autorité dans la communauté chrétienne. Celui qui sert les autres et est
réellement sans prestige exerce la véritable autorité dans l’Église. Jésus nous
invite à changer de mentalité et à passer de la convoitise du pouvoir à la joie
de disparaître et de servir ; à extirper l’instinct de domination sur les
autres et à exercer la vertu de l’humilité.
Et après avoir présenté un modèle à ne pas imiter, il
s’offre lui-même comme idéal auquel se référer. Dans l’attitude du Maître, la
communauté trouvera la motivation de la nouvelle perspective de vie :
« Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude » (v. 45). Dans la tradition
biblique, le Fils de l’homme est celui qui reçoit de Dieu « domination,
gloire et royauté » (Dn 7, 14). Jésus remplit d’un nouveau sens cette
image et précise qu’il a le pouvoir en tant que serviteur, la gloire en tant
que capable d’abaissement, l’autorité royale en tant que disponibilité au don
total de sa vie. C’est en effet, par sa passion et sa mort qu’il conquiert la
dernière place, atteint le maximum de grandeur dans le service, et en fait don
à son Église.
Il y a incompatibilité entre une manière de concevoir
le pouvoir selon des critères mondains et l’humble service qui devrait
caractériser l’autorité selon l’enseignement et l’exemple de Jésus.
Incompatibilité entre ambitions, arrivismes et suite du Christ ;
incompatibilité entre honneurs, succès, réputation, triomphes terrestres et la
logique du Christ crucifié. Il y a au contraire compatibilité entre Jésus
“expert en souffrance” et notre souffrance. La Lettre aux Hébreux, qui présente
le Christ comme le souverain prêtre qui partage en tout notre condition
humaine, excepté le péché, nous le rappelle : « Nous n’avons pas un
grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre
éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché » (4,
15). Jésus exerce essentiellement un sacerdoce de miséricorde et de compassion.
Il a fait l’expérience directe de nos difficultés, il connaît de l’intérieur
notre condition humaine ; ne pas avoir fait l’expérience du péché ne
l’empêche pas de comprendre les pécheurs. Sa gloire n’est pas celle de
l’ambition ou de la soif du pouvoir, mais c’est la gloire d’aimer les hommes,
d’assumer et de partager leur faiblesse et de leur offrir la grâce qui guérit,
de les accompagner avec une infinie tendresse, de les accompagner sur leur
chemin de souffrance.
Chacun de nous, en tant que baptisé, participe pour la
part qui lui est propre au sacerdoce du Christ ; les fidèles laïcs au
sacerdoce commun, les prêtres au sacerdoce ministériel. Tous nous pouvons donc
recevoir la charité qui émane de son Cœur ouvert aussi bien pour nous-mêmes que
pour les autres : en devenant des “canaux” de son amour, de sa
compassion, spécialement envers tous ceux qui sont dans la douleur, dans
l’angoisse, dans le découragement et dans la solitude.
Ceux qui aujourd’hui ont été proclamés saints ont
constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité
extraordinaires, imitant ainsi le divin Maître. Saint Vincent Grossi a été un
curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux
fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole
et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux.
Sainte Marie de l’Immaculée Conception, en puisant aux
sources de la prière et de la contemplation, a vécu en personne dans une grande
humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants
des pauvres et aux malades.
Les saints époux Louis Martin et Marie Azélie Guérin
ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une
atmosphère pleine de foi et d’amour ; et dans ce climat ont germé les
vocations de leurs filles, parmi lesquelles sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Le témoignage lumineux de ces nouveaux Saints nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères, confiant dans l’aide de Dieu et dans la protection maternelle de Marie. Du ciel qu’ils veillent maintenant sur nous et nous soutiennent de leur puissante intercession !
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Profile
One of seven children born
to Baldassare Grossi and Maddalena Capellini. Ordained in
the diocese of Lodi, Italy on 22 May 1869. Parish priest of Vicobellignano, Italy.
Noted for this simple austere life style, and the humour and trust in Christ
that he brought to it. Founded the Daughters of the Oratory for
the Christian education
of young
people.
Born
9 March 1845 in
Pizzighettone, Cremona, Italy
7 November 1917 in Vicobellignano, Cremona, Italy of
natural causes
10 May 1973 by Pope Paul VI (decree
of heroic
virtues)
1 November 1975 by Pope Paul VI
18 October 2015 by Pope Francis at Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Vincenzo Grossi“. CatholicSaints.Info.
30 June 2023. Web. 7 November 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-vincenzo-grossi/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-vincenzo-grossi/
HOMILY OF HIS HOLINESS POPE FRANCIS
Today’s biblical readings present the theme of
service. They call us to follow Jesus on the path of humility and the cross.
The prophet Isaiah depicts the Servant of the Lord
(53:10-11) and his mission of salvation. The Servant is not someone of
illustrious lineage; he is despised, shunned by all, a man of sorrows. He does
not do great things or make memorable speeches; instead, he fulfils God’s plan
through his humble, quiet presence and his suffering. His mission is carried
out in suffering, and this enables him to understand those who suffer, to
shoulder the guilt of others and to make atonement for it. The abandonment and sufferings
of the Servant of the Lord, even unto death, prove so fruitful that they bring
redemption and salvation to many.
Jesus is the Servant of the Lord. His life and death,
marked by an attitude of utter service (cf. Phil 2:7), were the cause
of our salvation and the reconciliation of mankind with God. The kerygma, the
heart of the Gospel, testifies that his death and resurrection fulfilled the
prophecies of the Servant of the Lord. Saint Mark tells us how Jesus confronted
the disciples James and John. Urged on by their mother, they wanted to sit at
his right and left in God’s Kingdom (cf. Mk 10:37), claiming places
of honour in accordance with their own hierarchical vision of the Kingdom.
Their horizon was still clouded by illusions of earthly fulfilment. Jesus then
gives a first “jolt” to their notions by speaking of his own earthly journey:
“The cup that I drink you will drink… but to sit at my right hand or at my left
is not mine to grant, but it is for those for whom it has been prepared” (vv.
39-40). With the image of the cup, he assures the two that they can fully
partake of his destiny of suffering, without, however, promising their
sought-after places of honour. His response is to invite them to follow him
along the path of love and service, and to reject the worldly temptation of
seeking the first place and commanding others.
Faced with people who seek power and success in order
to be noticed, who want their achievements and efforts to be acknowledged, the
disciples are called to do the opposite. Jesus warns them: “You know that among
the Gentiles those whom they recognize as their rulers lord it over them, and
their great ones are tyrants over them. But it is not so among you; but whoever
wishes to become great among you must be your servant” (vv. 42-44). These words
show us that service is the way for authority to be exercised in the Christian
community. Those who serve others and lack real prestige exercise genuine
authority in the Church. Jesus calls us to see things differently, to pass from
the thirst for power to the joy of quiet service, to suppress our instinctive
desire to exercise power over others, and instead to exercise the virtue of
humility.
After proposing a model not to imitate, Jesus then
offers himself as the ideal to be followed. By imitating the Master, the
community gains a new outlook on life: “The Son of Man came not to be served
but to serve, and to give his life as a ransom for many” (v. 45). In the
biblical tradition, the Son of Man is the one who receives from God “dominion,
glory and kingship” (Dan 7:14). Jesus fills this image with new meaning.
He shows us that he enjoys dominion because he is a servant, glory because he
is capable of abasement, kingship because he is fully prepared to lay down his
life. By his passion and death, he takes the lowest place, attains the heights
of grandeur in service, and bestows this upon his Church.
There can be no compatibility between a worldly
understanding of power and the humble service which must characterize authority
according to Jesus’ teaching and example. Ambition and careerism are
incompatible with Christian discipleship; honour, success, fame and worldly
triumphs are incompatible with the logic of Christ crucified. Instead,
compatibility exists between Jesus, “the man of sorrows”, and our suffering.
The Letter to the Hebrews makes this clear by presenting Jesus as the high
priest who completely shares our human condition, with the exception of sin:
“We do not have a high priest who is unable to sympathize with our weaknesses,
but we have one who in every respect has been tested as we are, yet without
sin” (4:15). Jesus exercises a true priesthood of mercy and compassion. He
knows our difficulties at first hand, he knows from within our human condition;
the fact that he is without sin does not prevent him from understanding
sinners. His glory is not that born of ambition or the thirst for power; it is
is the glory of one who loves men and women, who accepts them and shares in
their weakness, who offers them the grace which heals and restores, and
accompanies them with infinite tenderness amid their tribulations.
Each of us, through baptism, share in our own way in
Christ’s priesthood: the lay faithful in the common priesthood, priests in the
ministerial priesthood. Consequently, all of us can receive the charity which
flows from his open heart, for ourselves but also for others, and become
“channels” of his love and compassion, especially for those who are suffering,
discouraged and alone.
The men and women canonized today unfailingly served
their brothers and sisters with outstanding humility and charity, in imitation
of the divine Master. Saint Vincent Grossi was a zealous parish priest, ever
attentive to the needs of his people, especially those of the young. For all he
was concerned to break the bread of God’s word, and thus became a Good
Samaritan to those in greatest need.
Saint Mary of the Immaculate Conception, drawing from
the springs of prayer and contemplation, devoted her life, with great humility,
to serving the least of our brothers and sisters, especially the children of
the poor and the sick.
The holy spouses Louis Martin and Marie-Azélie Guérin
practised Christian service in the family, creating day by day an environment
of faith and love which nurtured the vocations of their daughters, among whom
was Saint Therese of the Child Jesus.
The radiant witness of these new saints inspires us to persevere in joyful service to our brothers and sisters, trusting in the help of God and the maternal protection of Mary. From heaven may they now watch over us and sustain us by their powerful intercession.
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Blessed Vincent Grossi was born March 9, 1845 in
Pizzighettone (CR): next to last of seven brothers. In 1866 he entered the
seminary of Cremona and was ordained May 22, 1869. First he was commissioned to
curate in several parishes, then a parish priest in 1873 and in 1883 he went to
Regona Vicobellignano.
He had… for all the illustrious example of poverty, a
spirit of self-denial, austere life, totally subservient obedience to the Pope
and his bishop. So with gentleness, combined with a usual good humor and
geniality – which recommended warmly to his sisters – are easily won over the
confidence of many to win for Jesus Christ.
In 1885 he founded the Institute of the Daughters of
the Oratory, giving rules in the spirit of St. Philip Blacks and the charisma
of the Christian education of youth. He died November 7, 1917, when we
celebrate the liturgical memorial.
Roman Martyrology: At Cremona, blessed Vincent Grossi,
a priest, who, while waiting in his office of parish priest, founded the
Institute of the Daughters of the Oratory.
Blessed Father Vincenzo Grossi was born in
Pizzighettone (Cremona) March 9, 1845. Was baptized the same day of birth. From
Mother learned to live by faith and prayer, while the father’s commitment and
seriousness in the work.
He soon wanted to join the seminary, but the father –
even for family – he wanted to try the vocation of the child. Only at age 19 he
could fulfill his wish.
Don Vincenzo celebrated his first Mass in the
cathedral of Cremona May 22, 1869.
The Mass would always be the center of his life: it
drew light and strength for him and for his apostolate. He will say to his
sisters: “The priest is obliged to express here the life of Jesus into heaven,
and Augusta to continue that life here on earth that Jesus would have led, had
it been the will of the Father who ever lived on earth.”
After losing his father, his mother stood beside him
for some time, speaking with her secret charity to pay off parish debts of her
son. In 1872 he became spiritual economy Ca ‘de Soresini. The following year he
was put in his first parish Rule. For the faithful, especially to children and
young people not only opened his heart, but also his home.
Reorganized the Church, arranged a systematic
catechesis, was magnanimous in charity towards all. Rule became “the convent of
the diocese.”
His constant concern was the youth. He was happy to be
around so many young people. Even the Daughters of the Oratory teach youth to
love a lot: in fact the vote to his Christian upbringing. Its line ministry can
be summed up in a thought he gave a sermon Sunday: “our heart, when it is full
of love of God, does not know what to do with the other loves. Understand?
Work, then!”.
The insistence of the bishop made him accept Bonomelli
December 28, 1882 the parish of Vicobellignano, where he stayed for 34 years.
The parish was in strong discomfort for the work of Protestants. The bishop, in
fact, wrote, “that parish and in general those parts demand zealous pastors,
nonprofit, copies of great charity, to the greatest prudence and educated:
these qualities in you and I will see much evidence I am sure I do not deceive
me … I hope that in 10 years that parish and you will raise the error
disappear. ”
His daily Mass was preceded by long preparation. The
celebration was simple, orderly, profoundly original in words and gestures. His
soul was all stretched to the Lord.
He was often requested by the priests of the diocese
and beyond, where he wore as a preacher of the “mission to the people.” He had
special needs, he had only a poor bag, with the breviary el’orologio a peasant.
In 1885 he founded the first community of the
Daughters of the Oratory for young girls. He wrote the rules on his knees
before the tabernacle. Blessed with the sisters not to say that stand in
holiness and joy will entrust them as patron S. Philip Blacks, the saint of
spiritual joy.
He died November 7, 1917, uttering the words: “the way
is open: we must go.” A few days earlier, to the Mistress of Novices, he said:
“Try not to complain ever, even try to rejoice when things go contrary to your
desires.” His death, serene and totally available to God, he closed an
exemplary life and generous.
On November 1975 Paul VI beatified him as an example
to all the priests and pastors throughout the world. His relics rest at the
Mother House of Lodi.
Author: Giuseppe Messina
Source: Santi
e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/11/07/blessed-vincenzo-grossi-november-7/
Saint of the Day – 7 November – Saint Vincenzo
Grossi (1845-1917)
Posted on November
7, 2019
Saint of the Day – 7 November – Saint Vincenzo Grossi
(1845-1917) Priest and Founder of the Daughters of the Oratory, Spiritual
Director, Apostle of the Holy Eucharist and of Charity, renowned Preacher –
born on 9 March 1845 in Pizzighettone, Cremona, Italy and died on 7 November
1917 (aged 72) in Vicobellignano, Cremona, Kingdom of Italy. Patronage – The
Daughters of the Oratory.
Vincenzo Grossi was born in Pizzighettone, in the
province of Cremona, on 9 March 1845 and was immediately baptised in the parish
church of San Bassiano. He was the penultimate of the ten children
(three died at an early age) of Baldassarre Grossi and Maddalena Cappellini,
owners of a mill. From them he learned meekness and
industriousness, combined with a sincere love for God.
He spent his childhood helping his parents and
starting to cultivate, in prayer, the desire to resemble his brother Joseph,
who attended the diocesan seminary. On 23 March 1854 he received
Confirmation and, two years later, First Communion. It was then
that he declared to his parish priest, Don Giuseppe Favenza and to his
parents,. the conviction that he must become a priest. On the part
of the family, there was no opposition but they merely pointed out, that they
could still need hi,; besides, having already the other son who studied as a
priest, they could not afford the expenses for both. Thus, while
working with his father in delivering the sacks of flour, the boy took some
time to privately study, under the guidance of the parish priest, the subjects
of the seminary.
At the age of nineteen, on 4 November 1864, Vincenzo
was admitted to the Cremona Seminary, after having taken the necessarily
examination s. His lecturers soon realised that Vincenzo was dedicated –
not only within the seminary but also in the world – when he returned to
Pizzighettone, he gathered around him the children to instruct them.
In February 1869 he received the minor orders and, on
the following 22 May, he was ordained a priest by the bishop of Brescia,
Monsignor Girolamo Verzieri. His first assignments were in the
parishes of San Rocco in Gera di Pizzighettone and in Sesto Cremonese, followed
in 1871 by the one as spiritual director (a loophole by the bishop to appoint
parish priests without annoying the civil authorities) to Ca ‘dei Soresini.
The first effective Parish Priest position was from
1873, in Regona, a small suburb of Pizzighettone. The population of
the place had long been far from religious practice but Don Vincenzo devoted
himself with such care that after a few years he transformed the small village
into a “model”, as it was defined by his priest colleagues. The
passion for the young had not abandoned him – he allowed them not only to visit
his house but even to empty the pantry, in order to keep them from dangerous
places and companions. For the girls, in particular, he had a
genuine concern. In significant agreement with the work carried out
in those same years by some lay people in the diocese of Milan and with what St
John Bosco was doing in Turin, he gave the name of “oratory” to the small group
he had managed to gather in his presbytery, because his young parishioners
could enjoy themselves in peace.
He also took care of the restoration of the parish
church but without neglecting the tasks most closely related to the ministry –
to confess, to take care of the liturgy, to take care of the formation of the
faithful. His reputation as a preacher stretched far and wide and
soon he was begged to preach in parish missions. Sometimes he was
alone, others in collaboration with fellow priests.
All this work, already enormous, did not completely
satisfy Don Vincenzo. Living in constant contact with the rural
population, he realised that youth grew up in very compromised and complicated
situations. But there were some good girls who had asked him to be
their spiritual director – one of them, Vittoria Squintani, besides being an
apostle among the youth of her parish, had offered herself a victim for the
sanctification of priests. He himself, faced with the spiritual
decadence of the clergy of the time, was aware of this necessity, he saw in her
a precious instrument to understand his new mission more clearly.
He then began to gather some of his assistants and set them on the common
life between them. The death of Vittoria, only twenty-nine years
old, seemed to nullify those first steps but the encounter with a soul similar
to hers, Maria Caccialanza, led him to continue.
In 1883 Don Vincenzo was ready for a new obedience –
the bishop, Monsignor Geremia Bonomelli, destined him as parish priest in
Vicobellignano. His presence had been recognised as the most
providential, in that territory where Protestantism had taken hold, in its
Methodist declination. Immediately, he showed great charity and
openness also to those brothers – “The Methodists must understand that I
love them too”, he often said. The effects were noticed, the
same pastor came several times to listen to his Lenten sermons and the
Protestant families sent their children to the parochial school.
The new destination, which took him far away from
Regona, did not make Don Vincenzo desist from the project of the new female
community. The name chosen was that of “Daughters of the Oratory”
not so much to indicate the privileged place of their work but to recall to
them to a very specific spiritual model – spiritual joy or, as he preferred to
call it, the “holy joviality” of St Philip Neri, founder of the Congregation of
the Oratory. He did not want them to wear a definite habit, to
bring young women closer but he wanted them to be serious and convin ced
religious. He personally took care of their training by holding
regular conferences, annual spiritual exercises and sending them numerous
letters. The first bases for the nascent Institute were placed in
1885 in Pizzighettone. Sister Maria Caccialanza was chosen as the Prioress of
that first group, in 1895 but sadly, she died on 5 September 1900. Her
successor was Ledovina Scaglioni, the first Mother General.
Don Vincenzo was divided between the parish and the
nuns and continued even in the difficult years of the First World War.
In 1917, while he was in Lodi to settle some urgent matters for the
Institute, he fell ill. Despite stomach pains, he wanted to return
to Vicobellignano. In the early days of November his condition
worsened, so much so that the Sisters of Lodi rushed to receive a final
blessing from him. He could speak only very few words: “The
way is open, I must go.” A few days earlier, to the Mistress of Novices,
he said: “Try not to complain ever, even try to rejoice when things
go contrary to your desires.” At 9.45 pm on 7 November, Don
Vincenzo gave his soul to God. He was 72 years old and was parish
priest for 43 of those years.
The Daughters of the Oratory received pontifical
approval on 29 April 1926 – currently they are active in Italy, in Argentina
and Ecuador.
On 1 November 1975 Paul VI Beatified him as an example
to all the priests and pastors throughout the world. He was Canonised on 18
October 2015 by Pope Francis, after approval of the second miracle.
His relics rest at the Mother House of Lodi.
At his Canonisation Pope Francis said:
” Saint Vincenzo Grossi was a zealous parish priest, ever attentive to the needs of his people, especially those of the young. For all he was concerned to break the bread of God’s word and thus became a Good Samaritan to those in greatest need.”
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic. Being Catholic is a way of life -
a love affair both with God and Father, our Lord Jesus Christ, the Holy Spirit,
our most Blessed and Beloved Virgin Mother Mary and the Church. "Religion
must be like the air we breathe..."- St John Bosco With the Saints, we
"serve the Lord with one consent and serve the Lord with one pure
language, not indeed to draw them forth from their secure dwelling-places, not
superstitiously to honour them, or wilfully to rely on the, ... but silently to
contemplate them for edification, thereby encouraging our faith, enlivening our
patience..." Blessed John Henry Newman Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials
and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the
great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions.
"For the saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use
them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.”
Charles Cardinal Journet (1891-1975) This is a papal fidelity site. Loyal and
Obedient to the Current Pope and to the Magisterium United With Him.
SOURCE : https://anastpaul.com/2019/11/07/saint-of-the-day-7-november-saint-vincenzo-grossi-1845-1917/
Saint Vincenzo Grossi
07-11-2020
This priest became a saint by carrying out his ministry in faithfulness to God, whom he served in his daily life. He spent hours in the confessional, educating consciences in the Christian virtues and nourished himself with prayer, penance and contemplation of the Blessed Sacrament.
This priest became a saint by carrying out his
ministry in faithfulness to God, whom he served in his daily life. He spent
hours in the confessional, educating consciences in the Christian virtues and
nourished himself with prayer, penance and contemplation of the Blessed
Sacrament. Parish priest for 44 years, the life of St Vincenzo Grossi
(1845-1917) is extraordinary for its ordinariness and demonstrates once again
that the ways of holiness, in single minded obedience to God, are many. In this
sense, in beatifying him, Paul VI indicated him as “a serene and persuasive
example for priests directly involved in the care of souls” because in him they
can find “a new model of sanctification and zeal”.
The penultimate of ten children, he was born into a
family of millers. Already after his First Communion he expressed to his
parents his desire to become a priest, following the example of his brother
Giuseppe. Until the age of 19 he stayed with his parents to help them with
their work. In 1873, four years after his priestly ordination, he had his first
job as parish priest in a hamlet of his native town, Pizzighettone (province of
Cremona), where a “wretched predecessor” had worked, according to the
definition given by the bishop. With patience and sacrifice, the saint
succeeded in bringing many souls closer to God, transforming the village into a
“little convent”, as some confreres called it. He was very attentive to the
education of the youth, also because he was aware of the social and moral
fragility in which many of them were growing up. In particular, a group of
girls gathered around him, whom he directed towards community life.
He was then sent to a parish with a strong Methodist
presence. “The Methodists must understand that I love them too”, was his
resolution. His mission was successful. Their pastor went to listen to his
sermons and the Protestant families began to send their children to the parish
school. His project for the women's community took shape with the foundation of
the Daughters of the Oratory: he placed the new institute under the protection
of St Philip
Neri. He instructed the religious with catechesis and continuous reading,
so that they would have a solid Catholic background, and urged them to educate
the young in the Christian spirit with the “holy joviality” of their protector.
He taught everyone to have a faith enlivened by good works: “Work, work because
in Paradise you have to arrive tired... there you live off the dividends”.
SOURCE : https://newdailycompass.com/en/saint-vincenzo-grossi
San Vincenzo Grossi Sacerdote
e fondatore
Pizzighettone, Cremona, 9
marzo 1845 – Vicobellignano, Cremona, 7 novembre 1917
Don Vincenzo Grossi fu un
sacerdote della diocesi di Cremona. Figlio di un mugnaio, attese a lungo prima di
poter entrare in Seminario, per aiutare i familiari nel loro lavoro. Iniziò gli
studi per il sacerdozio nel 1866 e fu ordinato il 22 maggio 1869. Dapprima ebbe
l’incarico di vicario cooperatore in alcune parrocchie, poi nel 1873 parroco a
Regona di Pizzighettone e dal 1883, fino alla sua morte, a Vicobellignano.
Resosi conto della necessità di educare attentamente le giovani generazioni,
particolarmente le ragazze, con l’aiuto di alcune donne da lui seguite nella
direzione spirituale, fondò l’Istituto delle Figlie dell’Oratorio, sotto la
protezione di san Filippo Neri, perché si dedicasse, in stretta collaborazione
con i parroci, alla educazione e formazione della gioventù femminile dei paesi
di campagna e delle periferie delle città. Guidò in parallelo sia le suore sia
la parrocchia, con mitezza e generosità. Morì a causa di una peritonite
fulminante il 7 novembre 1917, presso la parrocchia di Vicobellignano, che
aveva guidato per 34 anni. Beatificato dal Beato Paolo VI il 1° novembre 1975,
è stato canonizzato da papa Francesco il 18 ottobre 2015 insieme ai coniugi
Martin e a madre Maria dell’Immacolata Concezione (María Isabel Salvat Romero).
I suoi resti mortali sono venerati dal 1947 nella cappella della Casa madre
delle Figlie dell’Oratorio a Lodi, in via Paolo Gorini 27.
Etimologia: Vincenzo
= vittorioso, dal latino
Martirologio
Romano: Presso Cremona, beato Vincenzo Grossi, sacerdote, che, mentre
attendeva al suo ufficio di parroco, fondò l’Istituto delle Figlie
dell’Oratorio.
A fare problema, nel caso
di don Vincenzo Grossi, è sempre stata l’assoluta normalità della vita e
l’assenza dei segni distintivi della santità “classica”. Infatti, un prete al
“processo” si augura, senza mezzi termini, che la di lui beatificazione venga
ritardata, perché “il concetto che solitamente il nostro popolo ha della
santità verrebbe un pochino sminuito”. E questo, ci tiene a precisare, “non
perché si pensi che il Servo di Dio non sia ancora in Paradiso, ma perché nel
concetto popolare si pensa che i santi che sono sugli altari abbiano fatto
qualche cosa di più esplicitamente straordinario”.
Non così, per fortuna, ha
pensato la Chiesa, che non solo ha beatificato, ma il 18 ottobre 2015 ha pure
canonizzato il prete “straordinariamente ordinario”, che nasce a Pizzighettone
(Cremona) il 9 marzo 1845, penultimo dei dieci figli di una famiglia proprietaria
di un mulino e, per questo, rispetto ad altre agiata, ma comunque non al punto
da permettersi di mantenere due figli in seminario. Così Vincenzo deve
aspettare che il maggiore Giuseppe diventi prete e solo a 19 anni può iniziare
il suo percorso, anche se non ha perso tempo e, tra un sacco di farina e
l’altro, si è preparato insieme al suo parroco per l’esame di ginnasio, il che
gli permette il 22 maggio 1869, cioè a 24 anni, di arrivare in tempo
all’appuntamento dell’ordinazione.
Dopo i primi incarichi
nelle parrocchiette limitrofe alla sua, nel 1873 è nominato parroco a Regona,
frazione del suo paese, per cercare di rimediare ai danni compiuti (secondo la
testuale definizione del vescovo) da un “disgraziato antecessore” che ha
desertificato la parrocchia. Ci riesce presto e bene, trasformandola in un
“conventino”, come dicono i confratelli un po’ invidiosi, dimenticando la
preghiera e la penitenza che deve investire per ottenere un simile risultato.
Perché don Vincenzo per tante ore al giorno è prigioniero del confessionale nel
tentativo di “costruire” le coscienze, mentre almeno altrettante le passa in
prolungato colloquio davanti al tabernacolo.
Dai giovani si lascia
tranquillamente invadere la canonica e anche svuotare la dispensa, con grande disappunto
della perpetua, che non riesce a capire che queste feste parrocchiali sono un
modo per tenerli lontano da compagnie e divertimenti pericolosi. A
preoccuparlo, però, è la gioventù femminile, per arrivare alla quale pensa di
farsi aiutare dalle migliori ragazze che si sono affidate alla sua direzione
spirituale. Prendono così forma le Figlie dell’Oratorio, che per letizia e
“santa giovialità” devono ispirarsi a San Filippo Neri, per carisma devono
essere a servizio della gioventù e lavorare in stretta collaborazione con i
parroci, per abito devono avere un vestito semplice e senza velo per poter
meglio avvicinare le ragazze. Chiede loro di abitare in case in mezzo alla
gente e di lavorare per potersi mantenere economicamente e non gravare sulle casse
della parrocchia.
Il sogno di questa nuova
congregazione prosegue anche quando, nel 1883, il vescovo gli chiede il grosso
sacrificio di lasciare Regona per andare a Vicobellignano, una parrocchia
difficile con una forte presenza metodista. Qui deve adottare un nuovo stile
pastorale, più “in uscita”, a cominciare da questi fratelli “separati”, dei
quali dice: “I metodisti devono comprendere che amo anche loro”. Per questo
cerca di essere per tutti “il bastone che sostiene e non la verga che ferisce”.
E si fa capire così bene da convincere il loro pastore a venire ad
ascoltare le sue prediche, mentre le famiglie protestanti cominciano a mandare
i loro figli alla scuola parrocchiale. “Lavorate, lavorate, perché in Paradiso
si deve andare stanchi… là si vive di rendita”, raccomanda ai parrocchiani e
alle sue Figlie, dando per primo l’esempio di un’attività senza sosta, di
famiglia in famiglia, al confessionale, all’altare.
Il peso degli anni, un
po’ di delusione nella risposta di alcuni parrocchiani, forse un momento di
crisi che anche i santi attraversano lo portano a ipotizzare di lasciare la
parrocchia per dedicarsi esclusivamente alle sue Figlie, ma il vescovo lo
convince a rimandare questo passo perché la parrocchia ha ancora bisogno di
lui. Muore il 6 novembre 1917 di peritonite fulminante e subito si accorgono
che è morto un santo, fattosi tale, nella quotidianità più anonima,
“semplicemente” facendo il parroco e, insieme, gettando l’occhio al di là del
proprio orticello per venire in aiuto alle necessità della Chiesa. Come
ancora stanno facendo le sue Figlie, oggi presenti anche in Argentina ed
Ecuador.
Autore: Gianpiero Pettiti
Vincenzo Grossi nacque a
Pizzighettone, in provincia di Cremona, il 9 marzo 1845 e fu subito battezzato
nella chiesa parrocchiale di San Bassiano. Era il penultimo dei dieci figli
(tre morirono in tenera età) di Baldassarre Grossi e Maddalena Cappellini,
proprietari di un mulino. Da loro imparò la mitezza e la laboriosità, unite a
un sincero amore per Dio.
Trascorse l’infanzia
aiutando i genitori e iniziando a coltivare, nella preghiera, il desiderio di
assomigliare a suo fratello Giuseppe, che frequentava il Seminario diocesano.
Il 23 marzo 1854 ricevette la Cresima e, due anni dopo, la Prima Comunione.
Fu allora che manifestò
al suo parroco, don Giuseppe Favenza, e ai genitori di aver capito di dover
diventare sacerdote. Da parte dei familiari non ci fu opposizione, ma si
limitarono a fargli presente che potevano ancora aver bisogno di lui; inoltre,
avendo già l’altro figlio che studiava da prete, non potevano permettersi le
spese per entrambi. Così, mentre lavorava col padre nella consegna dei sacchi
di farina, il ragazzo si ritagliava del tempo per studiare privatamente, sotto
la guida del parroco, le materie del ginnasio.
A diciannove anni, il 4
novembre 1864, Vincenzo fu ammesso nel Seminario di Cremona, dopo aver
sostenuto gli esami del ginnasio. Nonostante la sospensione della frequenza del
seminario a motivo della seconda guerra d’indipendenza e di una epidemia di
colera, durante la quale la struttura fu adibita a ospedale, riportò sempre un
lodevole profitto.
I suoi formatori capirono
che faceva sul serio non solo in quell’ambiente, ma anche fuori: quando tornava
a Pizzighettone, infatti, radunava attorno a sé i bambini e i ragazzi per
istruirli e farli giocare. Nell’epoca della controversa “questione romana” non
si tenne a distanza dal problema, ma, grazie agli incontri che il fratello don
Giuseppe organizzava nella propria canonica, su questo e altri argomenti
ecclesiali, maturò gli strumenti per giudicare correttamente la situazione e
per crescere in un atteggiamento che lo avrebbe portato a privilegiare
l’impronta pastorale nel suo ministero.
Nel febbraio 1869
ricevette gli Ordini minori e, il 22 maggio successivo, fu ordinato sacerdote
dal vescovo di Brescia, monsignor Girolamo Verzieri, essendo vacante la sede di
Cremona per la morte del vescovo, monsignor Giuseppe Antonio Novasconi. I suoi
primi incarichi furono nelle parrocchie di San Rocco in Gera di Pizzighettone e
a Sesto Cremonese, seguiti, nel 1871, da quello come economo spirituale (una
scappatoia da parte del vescovo per nominare parroci senza indispettire le
autorità civili) a Ca’ dei Soresini.
Il primo mandato
effettivo come parroco fu dal 1873, a Regona, piccola frazione di
Pizzighettone. La popolazione del luogo era da tempo lontana dalla pratica
religiosa, ma don Vincenzo vi si dedicò con tanta cura che dopo pochi anni
trasformò il piccolo borgo in un “conventino”, come appunto venne definito dai
suoi confratelli. La passione per i giovani non l’aveva abbandonato: concedeva
loro non solo di frequentare assiduamente la sua casa ma perfino di svuotargli
la dispensa, con rammarico della perpetua, purché stessero lontani dai luoghi e
dalle compagnie pericolosi.
Per le ragazze, in
particolare, aveva una sincera preoccupazione. In significativa consonanza con
l’operato svolto in quegli stessi anni, da alcuni laici della diocesi di Milano
e con quello che san Giovanni Bosco andava compiendo a Torino, diede il nome di
“oratorio” al piccolo locale che era riuscito a ricavare nella sua canonica,
perché le sue giovani parrocchiane potessero svagarsi in tranquillità.
Si occupò anche dei
restauri della chiesa parrocchiale, ma senza trascurare i compiti più
strettamente inerenti al ministero: confessare, curare la liturgia, occuparsi
della formazione dei fedeli. La sua fama di predicatore valicò i confini
parrocchiali prima e diocesani poi, così da farlo chiamare a predicare nelle
missioni popolari. A volte era da solo, altre in collaborazione con sacerdoti
amici, come i lodigiani don Luigi e don Pietro Domenico Trabattoni
(quest’ultimo è Venerabile dal 1977).
Tutto questo lavoro, già
enorme, non appagava completamente don Vincenzo. Vivendo in continuo contatto
con la popolazione delle campagne, si era reso conto che la gioventù cresceva
in situazioni molto fragili e complicate. C’erano però delle brave ragazze, che
gli avevano chiesto di far loro da direttore spirituale: una di loro, Vittoria
Squintani, oltre ad essere un’apostola tra la gioventù della sua parrocchia, si
era offerta vittima per la santificazione dei sacerdoti. Lui stesso, di fronte
alla decadenza spirituale del clero del tempo, era consapevole di questa
necessità: vide quindi in lei un prezioso strumento per comprendere più
chiaramente la sua nuova missione.
Prese quindi a radunare
alcune delle sue assistite e ad avviarle alla vita comune tra loro. La morte di
Vittoria, a soli ventinove anni, sembrò vanificare quei primi passi, ma
l’incontro con un’anima affine alla sua, Maria Caccialanza, lo spinse a
continuare.
Nel 1883 don Vincenzo fu
pronto a una nuova obbedienza: il vescovo, monsignor Geremia Bonomelli, lo
destinava come parroco a Vicobellignano. La sua presenza era stata riconosciuta
come la più provvidenziale, in quel territorio dove aveva preso piede il
protestantesimo, nella sua declinazione metodista.
Da subito, mostrò gran
carità e apertura anche verso quei fratelli: «I metodisti devono comprendere
che amo anche loro», diceva spesso, raccogliendosi in preghiera. Gli effetti si
notarono: lo stesso pastore venne più volte ad ascoltare le sue prediche
quaresimali e le famiglie protestanti mandavano i loro figli alla scuola
parrocchiale.
La nuova destinazione,
che lo allontanava di molto da Regona, non fece desistere don Vincenzo dal
progetto della nuova comunità femminile. Il nome scelto fu quello di “Figlie
dell’Oratorio” non tanto per indicare il luogo privilegiato del loro operato,
quanto per richiamarle a un modello spirituale ben preciso: la letizia
spirituale o, come preferiva chiamarla, la “santa giovialità” di san Filippo
Neri, fondatore della Congregazione dell’Oratorio. Non volle che portassero un
abito definito, per avvicinare meglio le giovani, ma le desiderava religiose
serie e convinte. Si occupava personalmente della loro formazione tenendo
periodiche conferenze, esercizi spirituali annuali e inviando loro numerose
lettere.
Le prime basi per il
nascente Istituto furono poste nel 1885 a Pizzighettone. Come sorella maggiore
di quel primo gruppo, nel 1895, fu scelta suor Maria Caccialanza, la quale però
morì il 5 settembre 1900. A succederle fu Ledovina Scaglioni, la prima Madre
generale.
L’approvazione diocesana,
intanto, tardava ad arrivare. Monsignor Bonomelli, infatti, dopo alcune
esperienze infelici verificatesi in diocesi, non era molto propenso
all’apertura di nuove comunità religiose; per questo motivo, rimandò di qualche
tempo l’analisi delle Costituzioni. Alla fine diede il suo assenso il 20 giugno
1901.
Nel frattempo le Figlie
dell’Oratorio avevano aperto una casa a Maleo col benestare del vescovo di
Lodi, Giovanni Battista Rota, e altre comunità nella Diocesi di Guastalla, ma
per garantire la formazione scolastica di quelle tra loro che avrebbero dovuto
dedicarsi all’insegnamento, fu scelta la città di Lodi, dove si decise di
acquistare una casa in via Paolo Gorini: divenne quella la Casa madre.
Don Vincenzo si divideva
tra la parrocchia e le suore e proseguì anche nei difficili anni del primo
conflitto mondiale. Il peso degli anni e l’angoscia per non poter raccogliere
nella parrocchia i frutti sperati di una semina abbondante lo spinsero a
ipotizzare di potersi ritirare a Lodi, presso le sue Figlie. Il vescovo però lo
dissuase, suggerendogli di attendere la fine della guerra.
Nel 1917, mentre si
trovava a Lodi per sistemare alcune faccende urgenti per l’Istituto, si sentì
male. Nonostante i dolori allo stomaco, indizi di una peritonite fulminante,
volle tornare a Vicobellignano. Nei primi giorni di novembre le sue condizioni
si aggravarono, tanto che le suore di Lodi accorsero per ricevere da lui
un’ultima benedizione. Faticava a parlare, ma poté pronunciare solo pochissime
parole: «La via è aperta: bisogna andare». Alle 21.45 del 7 novembre, don
Vincenzo rese l’anima a Dio. Aveva 72 anni ed era parroco da 43.
Le Figlie dell’Oratorio
ricevettero l’approvazione pontificia il 29 aprile 1926: attualmente sono
diffuse, oltre che in Italia, in Argentina ed Ecuador. Nel frattempo, la fama
di santità del loro Fondatore (o Direttore, come preferiva essere chiamato) non
venne meno, tanto da domandare l’apertura della sua causa di beatificazione.
Nel 1947, in diocesi di
Lodi, fu aperto il processo informativo sulle sue virtù eroiche, passato in
fase romana il 2 aprile 1954. Col decreto promulgato il 6 maggio 1969, don
Vincenzo venne dichiarato Venerabile. La sua beatificazione è stata celebrata a
Roma dal Beato Paolo VI il 1° novembre dell’Anno Santo 1975.
Il secondo miracolo,
necessario per la canonizzazione (il primo fu la guarigione di una religiosa),
avvenne proprio pochi anni dopo quell’evento. Una neonata di Pizzighettone,
affetta da anemia eritropoietina di tipo 2, non poté ricevere un trapianto di
midollo in quanto nessun suo familiare risultò compatibile. Mentre la piccola
era mantenuta in vita tramite trasfusioni e cure palliative, una Figlia
dell’Oratorio invitò i familiari a pregare il suo Fondatore. Dopo un breve periodo,
l’ammalata risultò completamente guarita. A seguito di un’accurata indagine da
parte del Tribunale ecclesiastico di Cremona, il caso passò all’esame delle
commissioni medica e teologica della Congregazione Vaticana per le Cause dei
Santi.
Ricevendo in udienza
privata il Prefetto della Congregazione, il cardinal Angelo Amato, papa
Francesco ha firmato il 5 maggio 2015 il decreto con cui quella guarigione era
definita miracolosa e avvenuta per intercessione del Beato. La sua
canonizzazione, insieme a quella dei coniugi Martin e di madre Maria
dell’Immacolata Concezione (María Isabel Salvat Romero) è stata celebrata a
Roma il 18 ottobre 2015, nel corso della XIV Assemblea Generale Ordinaria del
Sinodo dei Vescovi sul tema «La vocazione e la missione della famiglia nella
Chiesa e nel mondo contemporaneo».
I resti mortali di san
Vincenzo Grossi, già traslati nel 1944 dal cimitero di Vicobellignano a quello
di Lodi, vennero collocati nel 1947 in un apposito sacello nella cappella della
Casa madre delle Figlie dell’Oratorio, in via Paolo Gorini 27 a Lodi, dove
tuttora riposano.
PREGHIERA A SAN VINCENZO
GROSSI
Trinità santissima, che
hai plasmato la vita evangelica di san Vincenzo Grossi e lo hai reso fedele
servitore di Cristo e della Chiesa nel ministero sacerdotale, amorevole
educatore dei giovani e saggio fondatore dell’Istituto Figlie dell’Oratorio,
concedi, per sua intercessione, pace al mondo, concordia alle famiglie,
conforto a chi soffre, prospettive di futuro per le nuove generazioni, fervore
ai sacerdoti, spirito di comunione alle parrocchie e a tutti fede robusta,
speranza certa e carità attiva, per procedere speditamente verso la pienezza
della vocazione cristiana. Amen.
(Con l’approvazione del
Vescovo di Lodi)
Autore: Emilia
Flocchini e suor Rita Bonfrate, FDO
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/76650
SANTA
MESSA E CANONIZZAZIONE DEI BEATI:
-
MARIA DELL'IMMACOLATA CONCEZIONE
-
LUDOVICO MARTIN E MARIA AZELIA GUÉRIN
OMELIA DEL SANTO PADRE
FRANCESCO
Piazza San Pietro
XXIX Domenica del Tempo
Ordinario, 18 ottobre 2015
Le Letture bibliche ci
presentano oggi il tema del servizio e ci chiamano a seguire Gesù nella via
dell’umiltà e della croce.
Il profeta Isaia delinea
la figura del Servo di Jahwé (53,10-11) e la sua missione di salvezza. Si
tratta di un personaggio che non vanta genealogie illustri, è disprezzato,
evitato da tutti, esperto nel soffrire. Uno a cui non attribuiscono imprese
grandiose, né celebri discorsi, ma che porta a compimento il piano di Dio
attraverso una presenza umile e silenziosa e attraverso il proprio patire. La
sua missione, infatti, si realizza mediante la sofferenza, che gli permette di
comprendere i sofferenti, di portare il fardello delle colpe altrui e di
espiarle. L’emarginazione e la sofferenza del Servo del Signore, protratte fino
alla morte, si rivelano feconde, al punto tale da riscattare e salvare le
moltitudini.
Gesù è il Servo del
Signore: la sua vita e la sua morte, interamente nella forma del servizio
(cfr Fil 2,7), sono state causa della nostra salvezza e della
riconciliazione dell’umanità con Dio. Il kerigma, cuore del Vangelo, attesta
che nella sua morte e risurrezione si sono adempiute le profezie del Servo del
Signore. Il racconto di san Marco descrive la scena di Gesù alle prese con i
discepoli Giacomo e Giovanni, i quali – supportati dalla madre – volevano
sedere alla sua destra e alla sua sinistra nel regno di Dio
(cfr Mc 10,37), rivendicando posti d’onore, secondo una loro visione
gerarchica del regno stesso. La prospettiva in cui si muovono risulta ancora
inquinata da sogni di realizzazione terrena. Gesù allora dà un primo “scossone”
a quelle convinzioni dei discepoli chiamando il suo cammino su questa terra:
«Il calice che io bevo, anche voi lo berrete … ma sedere alla mia destra o alla
mia sinistra, non sta a me concederlo; è per coloro per i quali è stato
preparato (vv. 39-40). Con l’immagine del calice, Egli assicura ai due la
possibilità di essere associati fino in fondo al suo destino di sofferenza, senza
tuttavia garantire i posti d’onore ambiti. La sua risposta è un invito a
seguirlo sulla via dell’amore e del servizio, respingendo la tentazione mondana
di voler primeggiare e comandare sugli altri.
Di fronte a gente che
briga per ottenere il potere e il successo, per farsi vedere, di fronte a gente
che vuole siano riconosciuti i propri meriti, i propri lavori, i discepoli sono
chiamati a fare il contrario. Pertanto li ammonisce: «Voi sapete che coloro i
quali sono considerati i governanti delle nazioni dominano su di esse e i loro
capi le opprimono. Tra voi però non è così; ma chi vuole diventare grande tra
voi sarà vostro servitore» (vv. 42-44). Con queste parole indica il servizio
quale stile dell’autorità nella comunità cristiana. Chi serve gli altri ed è
realmente senza prestigio esercita la vera autorità nella Chiesa. Gesù ci
invita a cambiare mentalità e a passare dalla bramosia del potere alla gioia di
scomparire e servire; a sradicare l’istinto del dominio sugli altri ed
esercitare la virtù dell’umiltà.
E dopo aver presentato un
modello da non imitare, offre sé stesso quale ideale a cui riferirsi.
Nell’atteggiamento del Maestro la comunità troverà la motivazione della nuova
prospettiva di vita: «Anche il Figlio dell’uomo infatti non è venuto per farsi
servire, ma per servire e dare la propria vita in riscatto per molti» (v. 45).
Nella tradizione biblica il Figlio dell’uomo è colui che riceve da Dio «potere,
gloria e regno» (Dn 7,14). Gesù riempie di nuovo senso questa immagine e
precisa che Egli ha il potere in quanto servo, la gloria in quanto capace di
abbassamento, l’autorità regale in quanto disponibile al totale dono della
vita. È infatti con la sua passione e morte che Egli conquista l’ultimo posto,
raggiunge il massimo di grandezza nel servizio, e ne fa dono alla sua Chiesa.
C’è incompatibilità tra
un modo di concepire il potere secondo criteri mondani e l’umile servizio che
dovrebbe caratterizzare l’autorità secondo l’insegnamento e l’esempio di Gesù.
Incompatibilità tra ambizioni, arrivismi e sequela di Cristo; incompatibilità
tra onori, successo, fama, trionfi terreni e la logica di Cristo crocifisso.
C’è invece compatibilità tra Gesù “esperto nel patire” e la nostra sofferenza.
Ce lo ricorda la Lettera agli Ebrei, che presenta Cristo come il sommo
sacerdote che condivide in tutto la nostra condizione umana, eccetto il
peccato: «Non abbiamo un sommo sacerdote che non sappia prendere parte alle
nostre debolezze: egli stesso è stato messo alla prova in ogni cosa come noi,
escluso il peccato» (4,15). Gesù esercita essenzialmente un sacerdozio di
misericordia e di compassione. Egli ha fatto l’esperienza diretta delle nostre
difficoltà, conosce dall’interno la nostra condizione umana; il non aver
sperimentato il peccato non gli impedisce di capire i peccatori. La sua gloria
non è quella dell’ambizione o della sete di dominio, ma è la gloria di amare
gli uomini, assumere e condividere la loro debolezza e offrire loro la grazia
che risana, accompagnarli con tenerezza infinita, accompagnarli nel loro
tribolato cammino.
Ognuno di noi, in quanto
battezzato, partecipa per parte propria al sacerdozio di Cristo; i fedeli laici
al sacerdozio comune, i sacerdoti al sacerdozio ministeriale. Pertanto, tutti
possiamo ricevere la carità che promana dal suo Cuore aperto, sia per noi
stessi sia per gli altri: diventando “canali” del suo amore, della sua
compassione, specialmente verso quanti sono nel dolore, nell’angoscia, nello
scoraggiamento e nella solitudine.
Coloro che oggi sono
stati proclamati Santi, hanno costantemente servito con umiltà e carità
straordinarie i fratelli, imitando così il divino Maestro. San Vincenzo Grossi
fu parroco zelante, sempre attento ai bisogni della sua gente, specialmente
alle fragilità dei giovani. Per tutti spezzò con ardore il pane della Parola e
divenne buon samaritano per i più bisognosi.
Santa Maria
dell’Immacolata Concezione, attingendo dalle sorgenti della preghiera e della
contemplazione, visse in prima persona con grande umiltà il servizio agli
ultimi, con una attenzione particolare ai figli dei poveri e agli ammalati.
I santi coniugi Ludovico
Martin e Maria Azelia Guérin hanno vissuto il servizio cristiano nella
famiglia, costruendo giorno per giorno un ambiente pieno di fede e di amore; e
in questo clima sono germogliate le vocazioni delle figlie, tra cui santa
Teresa di Gesù Bambino.
La testimonianza luminosa
di questi nuovi Santi ci sprona a perseverare sulla strada del servizio gioioso
ai fratelli, confidando nell’aiuto di Dio e nella materna protezione di Maria.
Dal cielo ora veglino su di noi e ci sostengano con la loro potente
intercessione.
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Editrice Vaticana
Den hellige Vincent
Grossi (1845-1917)
Minnedag: 7.
november
Skytshelgen for Figlie
dell’Oratorio
Den hellige Vincent
Grossi (it: Vincenzo) ble født den 9. mars 1845 i den lille byen Pizzighettone
i provinsen og bispedømmet Cremona i regionen Lombardia i Nord-Italia, som den
gangen lå i den østerrikske marionettstaten Regno Lombardo-Veneto (Königreich
Lombardo-Venetien) (1815-66). Han ble straks døpt i sognekirken San Bassiano.
Han var den nest yngste av ti barn (tre døde som spedbarn) av Baldassare Grossi
og hans hustru Maddalena Capellini, som eide en mølle. Av dem lærte han
ydmykhet og hardt arbeid, kombinert med en ekte kjærlighet til Gud.
Allerede som barn skilte
Vincent seg ut fra sine kamerater og hans største glede var å kunne hjelpe
presten i kirken. Den 23. mars 1854 mottok han fermingens sakrament og to år
senere sin første kommunion. Han begynte å vokse i bønn og ønsket å begynne på
bispedømmets seminar som sin bror Giuseppe. Det var da åpenbart for hans
sogneprest, p. Giuseppe Favenza, at gutten måtte bli prest. Blant familiens
medlemmer var det ingen motstand, bortsett fra faren, som fortsatt kunne trenge
hans arbeidskraft for å brødfø familien. Dessuten hadde han den andre sønnen
som studerte for å bli prest, og de hadde ikke råd til kostnadene for begge.
Så mens han arbeidet
sammen med sin far med levering av melsekker, brukte gutten tiden til å studere
gymnasfagene privat under veiledning av sognepresten. Først som nittenåring
kunne Vincent den 4. november 1864 begynne på bispedømmets seminar i Cremona
etter å ha bestått sin gymnaseksamen. Til tross for suspensjoner av deltakelse
på seminaret på grunn av uavhengighetskrigen og en koleraepidemi, hvor
bygningen ble brukt som sykehus, klarte han å fullføre studiene etter planen.
Hans formatorer skjønte
at han ikke bare var seriøs i dette miljøet, men også utenfor. Da han kom
tilbake til Pizzighettone, samlet han faktisk rundt seg barn og unge for å
utdanne dem og la dem leke. I en epoke hvor det var kontroverser om «det
romerske spørsmålet», holdt han seg ikke på avstand fra problemet, men takket
være møtene som hans eldre bror Don Giuseppe organisert i sin prestegård, om
dette og andre kirkelige temaer, utviklet han en evne til å bedømme situasjonen
riktig og å vokse i en holdning som skulle føre ham til å sette et pastoralt
preg på sin tjeneste.
I februar 1869 mottok han
de lavere vielser, og den 22. mai 1869 ble han presteviet som 24-åring i
katedralen i Cremona av biskop Girolamo Verzeri av Brescia (1850-83), ettersom
setet i Cremona var vakant etter at biskop Giuseppe Antonio Novasconi døde i
1867. Faktisk skulle bispestolen stå tom til 1871, da biskop Geremia Bonomelli
(1871-1914) ble utnevnt.
Hans første tjeneste var
som kapellan i sognene San Rocco i Gera di Pizzighettone og i Sesto Cremonese.
I 1871 ble han utnevnt til economo spirituale i Cà de'Soresini i
kommunen San Martino del Lago i provinsen Cremona, et smutthull fra biskopens
side for å kunne utnevne sogneprester uten å irritere de sivile myndigheter.
Biskopen av Cremona ga ham spesielt vanskelige sogn, ikke for å straffe ham,
men fordi biskopen hadde stor tiltro til ham og regnet med at han ville bringe
sognene i orden igjen.
I 1873 ble han utnevnt
til «fullverdig» sogneprest i Regona, en del av Pizzighettone i Cremona. Der
hadde lokalbefolkningen lenge vært borte fra religiøs praksis, men Don Vincenzo
viet seg så helhjertet til sin tjeneste at etter noen år var den lille
landsbyen forvandlet til et «lite kloster», som hans medbrødre kalte det. Hans
lidenskap for de unge hadde ikke forlatt ham, og han ga dem ikke bare lov til å
besøke hans hjem så ofte de ville, men også å tømme hans spiskammer, med evig
beklagelse, så lenge de holdt seg borte fra farlige steder og dårlig selskap.
For jenter spesielt hadde
han en ekte bekymring. I tråd med det betydelige arbeidet som ble gjort i disse
årene av noen legfolk i bispedømmet Milano og med det som den hellige Johannes
Don Bosco gjorde i Torino, ga han navnet «oratoriet» til et lite rom som hadde
klart å skaffe i sin prestegård slik at de unge i hans sogn kunne ha det moro i
fred og ro.
Han var også ansvarlig
for restaureringen av den lokale kirken, men uten å forsømme de oppgavene som
var viktigst i hans tjeneste: høre skriftemål, pleie liturgien og håndtere
formasjonen av de troende. Hans berømmelse som predikant bredte seg ut over
sognet og bispedømmet, så han ble ofte spurt om å preke sognemisjoner. Noen
ganger var han alene, andre ganger i samarbeid med andre prestevenner, som Don
Luigi og Don Pietro Domenico Trabattoni (1848-1930) fra Lodi, sistnevnte fikk
tittelen Venerabilis («ærverdig») den 7. juli 1977.
Til tross for alt dette
arbeidet, som allerede var enormt, var ikke Don Vincenzo helt fornøyd. Han
levde i konstant kontakt med befolkningen på landsbygda, og han innså at de
unge som vokste opp, var i svært skjøre og kompliserte situasjoner. Men det
fantes gode jenter som hadde bedt ham om å være deres åndelige veileder. En av
dem var Vittoria Squintani, som i tillegg til å være en apostel blant de unge i
sitt sogn, hadde tilbudt seg som offer for helliggjørelsen av prester. Han selv
var klar over nødvendigheten av dette, stilt overfor det åndelige forfallet i
presteskapet på den tiden. Han så i henne et verdifullt verktøy for å forstå
mer tydelig sin nye misjon.
Da begynte han å samle
noen av hennes assistenter og oppfordret dem til et felles liv. Vittorias død,
bare 29 år gammel, så ut til å forpurre de første skrittene, men et møte med en
beslektet sjel til henne, Maria Caccialanza, ansporet ham til å fortsette.
Så i 1883 ble Don
Vincenzo i lydighet til sin biskop Geremia Bonomelli sendt som sogneprest til
Vicobellignano, hvor han skulle bli resten av livet. Vincent hadde blitt ansett
som den mest beleilige presten å sende dit, for i dette territoriet hadde protestantismen
tatt tak i sin metodistiske avart. Vincent skuffet ikke sin biskop, i stedet
overgikk han alle forventninger. Umiddelbart viste han stor nestekjærlighet og
åpenhet også mot disse metodistiske brødrene, for han sa ofte at «metodistene
må forstå at jeg elsker dem også». Effektene ble lagt merke til, for den
stedlige metodistpastoren kom gjentatte ganger for å lytte til hans prekener i
fastetiden, og protestantiske familier sendte sine barn til sognets skole.
Hans nye arbeidssted, som
skilte ham mye fra Regona, fikk ikke Don Vincenzo til å avstå fra sitt prosjekt
med det nye kvinnekommuniteten. Det navnet han valgte for dem, var «Døtre av
Oratoriet» (Figlie dell’Oratorio), ikke så mye for å indikere den
privilegerte plassen til deres arbeid, men for å gi dem til en helt presis
åndelig modell, nemlig den åndelige glede, eller som han foretrakk å kalle det,
den «hellige munterhet» (la santa giovialità) til den hellige Filip
Neri (1515-95), grunnlegger av kongregasjonen
Oratorianerne (Institutum [nå Confoederatio] Oratorii Sancti Philippi
Nerii – CO). Han ønsket ikke at de skulle bære en bestemt drakt for å
komme nær de beste unge, men han ville ha alvorlige og overbeviste religiøse
kvinner. Han tok seg personlig av deres formasjon, holdt periodiske konferanser
og årlige åndelige øvelser og sende dem en mengde brev.
Denne hans mest fruktbare
ide, å etablere i hver menighet en gruppe unge kvinner som kunne hjelpe
sognepresten med den moralske og religiøse veiledning for jentene i sognet,
falt i god jord, og det endte i 1885 med grunnleggelsen av instituttet «Døtre
av Oratoriet» (Instituto Figlie dell'Oratorio – FdO) i Pizzighettone.
Formålet var karitative oppgaver, spesielt blant ungdommen. Instituttet ble
satt under beskyttelse av Filip Neri. Vincent skrev reglene og konstitusjonene,
og som leder (Sorella maggiore) for den første gruppen, valgte han i
1895 sr. Maria Caccialanza, som imidlertid døde den 5. september 1900. Hun ble
etterfulgt av Ledovina Scaglioni, den første generalmoderen.
I mellomtiden drøyde
bispedømmets godkjennelse. Biskop Bonomelli av Cremona var faktisk, etter noen
ulykkelige opplevelser i bispedømmet, ikke svært tilbøyelig til å tillate
igangsettingen av nye kongregasjoner, og på grunn av dette, sendte han noen
ganger tilbake analyser av konstitusjoner. Til slutt ga han sin tilslutning til
konstitusjonene den 20. juni 1901.
I mellomtiden hadde
Oratoriets døtre åpnet et hus i Maleo i provinsen Loi i Lombardia med
godkjenning av biskop Giovanni Battista Rota av Lodi (1888-1913), og andre
kommuniteter i bispedømmet Guastalla, men for å garantere en akademisk
formasjon av enkeltpersoner som skulle vie seg til undervisning, ble byen Lodi
valgt, hvor det ble besluttet å kjøpe et hus i Via Paolo Gorini, som ble
moderhuset. Den 20. mai 1915 fikk kongregasjonen provisorisk godkjennelse fra
Vatikanets Ordenskongregasjon.
Don Vincenzo var særlig
begavet som lærer og kateket, men også som forkynner. Som prest viet han seg
uforbeholdent til omsorgen for sine sognebarn og inspirerte dem gjennom sine
prekener og gjennom sitt liv. Han ledet parallelt både søstrene og sognet,
begge deler med mildhet og sjenerøsitet, og han fortsatte selv i de vanskelige
årene under første verdenskrig. Vekten av alderen og angsten for ikke å være i
stand til å samle høsten av en rikelig såing i sognet, førte til at han ba om å
kunne trekke seg tilbake til Lodi og sine døtre. Biskopen frarådet ham
imidlertid dette og antydet at han kunne vente til krigen var slutt.
Mens han i 1917 var i
Lodi for å ordne noen hastesaker for instituttet, følte han seg syk. Til tross
for magesmerter, tegn på en fulminant peritonitt (en plutselig og
voldsom bukhinnebetennelse), ønsket han å dra tilbake til Vicobellignano. I
begynnelsen av november forverret hans tilstand seg, slik at søstrene i Lodi
kom for å få en siste velsignelse av ham. Han kunne knapt snakke, men han måtte
si noen få ord: «Veien er åpen. Det er nødvendig å gå». Klokken 21.45 den 7.
november overga Don Vincenzo sin sjel til Gud. Han var 72 år gammel og hadde
vært sogneprest i 43 år, 34 av dem i Vicobellignano. Hans sognebarn sørget dypt
over ham og han etterlot seg et ry av genuin hellighet.
Den 29. april 1926 fikk
instituttet Døtre av Oratoriet sin endelige godkjennelse av Den hellige
Stol. I mellomtiden hadde ryktet om helligheten til deres grunnlegger
(eller direktør, som han foretrakk å bli kalt) ikke avtatt, og mange krevde
åpning av en prosess for hans saligkåring. De jordiske levningene av Vincent
Grossi ble allerede i 1944 overført fra kirkegården i Vicobellignano til den i
Lodi. De ble i 1947 plassert i en spesiell helligdom i kapellet i moderhuset
til Døtrene av oratoriet i Via Paolo Gorini 27 i Lodi, hvor de fortsatt hviler.
I 1947 ble
informativprosessen for hans saligkåring åpnet i bispedømmet Lodi, og prosessen
gikk over til sin romerske fase den 2. april 1954. Dekretet som anerkjente
gyldigheten av informativprosessen og den apostoliske prosessen ble utstedt den
9. november 1959. Den 10. mai 1973 ble hans «heroiske dyder» anerkjent av den
salige pave Paul
VI (1963-78) og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 3. oktober 1975 undertegnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen
som godkjente et mirakel på hans forbønn, og han ble saligkåret den 1. november
i det hellige år 1975.
Dekretet om fortsettelse
av helligkåringssaken ble utstedt 19. juni 1980. Det andre mirakelet som er
nødvendig for en helligkåring, fant sted bare noen få år etter saligkåringen i
1975 i Pizzighettone, Don Grossis fødested. En nyfødt jente fra Pizzighettone
som led av erytropoetin anemi type 2, kunne ikke motta en
benmargstransplantasjon fordi ingen medlemmer av hennes familie viste seg
kompatible. Mens det lille barnet ble holdt i live ved transfusjoner og
palliativ omsorg, inviterte en søster i kongregasjonen «døtre av oratoriet»
familiemedlemmene til å be til deres grunnlegger. Etter en kort periode var den
syke fullstendig helbredet. Etter en grundig etterforskning av det kirkelige
tribunalet i Cremona, ble dekretet som stadfestet gyldigheten av bispedømmets
undersøkelse av miraklet utstedt den 15. oktober 2011. Helbredelsen ble
godkjent som et mirakel av de medisinske og teologiske kommisjonene i
Vatikanets kongregasjon for helligkåringer.
Den 5. mai 2015
undertegnet pave Frans dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente
helbredelsen som et nytt mirakel på hans forbønn. Han ble helligkåret den 18.
oktober 2015 av pave Frans sammen med ekteparet Martin (den hellige Teresa av
Lisieux’ foreldre) og Maria Isabel Salvat Romero. Det skjedde under den
fjortende ordinære bispesynoden i Vatikanet med tema «Familiens kall og oppdrag
i Kirken og i den moderne verden».
Vincent Grossis minnedag
i den nyeste utgaven av Martyrologium Romanum (2004) er dødsdagen 7. november:
Apud Cremónam in Itália,
beáti Vincéntii Grossi, presbýteri, qui, parœciáli vacans múneri, Institútum
Filiárum ab Oratório cóndidit.
Nær Cremona i Italia, den
salige Vincent Grossi, en prest, som, mens han ventet på sitt embete som
sogneprest, grunnla instituttet Døtre av Oratoriet.
Kongregasjonen har i dag
mer enn 400 medlemmer i over sytti hus, ikke bare i Italia, men også i
Argentina og Ecuador.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (XI), Schauber/Schindler, Index99, MR2004,
CatholicSaints.Info, Heiligenlexikon, santiebeati.it, it.wikipedia.org, Abbaye
Saint-Benoît, newsaints.faithweb.com, upbeatovincenzogrossi.org - Kompilasjon
og oversettelse: p.
Per Einar Odden
Opprettet: 1. september
2000