samedi 7 novembre 2020

Saint VINCENZO GROSSI, prêtre et fondateur de l'Institut religieux des Filles de l'Oratoire


Saint Vincent Grossi

Fondateur de l'Institut religieux des Filles de l'Oratoire (+ 1917)

ou Vincenzo Grossi.

Né en 1845, dès l'enfance, il manifesta un zèle et une joie toute spéciale à aider sa paroisse. Il fut ordonné prêtre du diocèse de Lodi à 24 ans et on lui confia alors deux paroisses particulièrement difficiles près de Crémone en Lombardie. Ses dons de pasteur excellèrent pour l'éducation des enfants et des adolescents.




'Ceux qui aujourd'hui ont été proclamés saints ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires, imitant ainsi le divin Maître. Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux.

Sainte Marie de l'Immaculée Conception, en puisant aux sources de la prière et de la contemplation, a vécu en personne dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux malades.

Les saints époux Louis Martin et Marie Azélie Guérin ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de foi et d'amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Le témoignage lumineux de ces nouveaux Saints nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères, confiant dans l'aide de Dieu et dans la protection maternelle de Marie. Du ciel qu'ils veillent maintenant sur nous et nous soutiennent de leur puissante intercession!  (extraits de l'homélie du Pape François)

Chargé de la paroisse de Vicobellignano, il fonda l'Institut des Filles de l'Oratoire pour prendre en charge l'éducation des enfants et des adolescents.

Béatifié le 1er novembre 1975.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11162/Saint-Vincent-Grossi.html

Image of Saint Vincenzo Grossi; Italian diocesan priest (1854-1917) as seen in the tapestry of his canonization. Rome via camera. 18 October 2015. Photographie : Lord Sidious 82




HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Place Saint-Pierre
XXIXe Dimanche du Temps ordinaire, 18 octobre 2015

Les lectures bibliques nous présentent aujourd’hui le thème du service et nous appellent à suivre Jésus sur le chemin de l’humilité et de la croix.

Le prophète Isaïe décrit la figure du Serviteur du Seigneur (53, 10-11) et sa mission de salut. Il s’agit d’un personnage qui ne se vante pas de généalogies illustres, il est méprisé, évité par tous, expert en souffrance. Quelqu’un à qui on n’attribue pas d’entreprises grandioses, ni de discours célèbres, mais qui mène à son accomplissement le plan de Dieu à travers une présence humble et silencieuse et à travers sa propre souffrance. Sa mission, en effet, se réalise au moyen de la souffrance, qui lui permet de comprendre ceux qui souffrent, de porter le fardeau des fautes d’autrui et de les expier. L’exclusion et la souffrance du Serviteur du Seigneur, prolongées jusqu’à la mort, se révèlent féconde au point de racheter et de sauver les multitudes.

Jésus est le Serviteur du Seigneur : sa vie et sa mort, entièrement dans la forme du service (cf. Ph 2, 7), ont été cause de notre salut et de la réconciliation de l’humanité avec Dieu. Le kérygme, cœur de l’Évangile, atteste que dans sa mort et sa résurrection se sont accomplies les prophéties du Serviteur du Seigneur. Le récit de saint Marc décrit la scène de Jésus aux prises avec les disciples Jacques et Jean, qui – soutenus par leur mère – voulaient s’asseoir à sa droite et à sa gauche dans le royaume de Dieu (cf. Mc 10, 37), revendiquant des places d’honneur, selon leur vision hiérarchique du royaume même. La perspective dans laquelle ils se placent se révèle encore polluée par des rêves de réalisation terrestre. Jésus alors donne une première “secousse” à ces convictions des disciples rappelant son chemin sur cette terre : « La coupe que je vais boire, vous la boirez… quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela a été préparé » (vv. 39-40). Avec l’image de la coupe, il assure aux deux la possibilité d’être associés jusqu’au bout à son destin de souffrance, sans toutefois garantir les places d’honneur ambitionnées. Sa réponse est une invitation à le suivre sur le chemin de l’amour et du service, repoussant la tentation mondaine de vouloir exceller et commander aux autres.

Devant des gens qui intriguent pour obtenir le pouvoir et le succès, pour se faire voir, devant des gens qui veulent que leurs mérites personnels, leurs œuvres personnelles soient reconnus, les disciples sont appelés à faire le contraire. Il les avertit donc : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maître ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (vv. 42-44). Avec ces paroles, il indique le service comme style de l’autorité dans la communauté chrétienne. Celui qui sert les autres et est réellement sans prestige exerce la véritable autorité dans l’Église. Jésus nous invite à changer de mentalité et à passer de la convoitise du pouvoir à la joie de disparaître et de servir ; à extirper l’instinct de domination sur les autres et à exercer la vertu de l’humilité.

Et après avoir présenté un modèle à ne pas imiter, il s’offre lui-même comme idéal auquel se référer. Dans l’attitude du Maître, la communauté trouvera la motivation de la nouvelle perspective de vie : « Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude » (v. 45). Dans la tradition biblique, le Fils de l’homme est celui qui reçoit de Dieu « domination, gloire et royauté » (Dn 7, 14). Jésus remplit d’un nouveau sens cette image et précise qu’il a le pouvoir en tant que serviteur, la gloire en tant que capable d’abaissement, l’autorité royale en tant que disponibilité au don total de sa vie. C’est en effet, par sa passion et sa mort qu’il conquiert la dernière place, atteint le maximum de grandeur dans le service, et en fait don à son Église.

Il y a incompatibilité entre une manière de concevoir le pouvoir selon des critères mondains et l’humble service qui devrait caractériser l’autorité selon l’enseignement et l’exemple de Jésus. Incompatibilité entre ambitions, arrivismes et suite du Christ ; incompatibilité entre honneurs, succès, réputation, triomphes terrestres et la logique du Christ crucifié. Il y a au contraire compatibilité entre Jésus “expert en souffrance” et notre souffrance. La Lettre aux Hébreux, qui présente le Christ comme le souverain prêtre qui partage en tout notre condition humaine, excepté le péché, nous le rappelle : « Nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché » (4, 15). Jésus exerce essentiellement un sacerdoce de miséricorde et de compassion. Il a fait l’expérience directe de nos difficultés, il connaît de l’intérieur notre condition humaine ; ne pas avoir fait l’expérience du péché ne l’empêche pas de comprendre les pécheurs. Sa gloire n’est pas celle de l’ambition ou de la soif du pouvoir, mais c’est la gloire d’aimer les hommes, d’assumer et de partager leur faiblesse et de leur offrir la grâce qui guérit, de les accompagner avec une infinie tendresse, de les accompagner sur leur chemin de souffrance.

Chacun de nous, en tant que baptisé, participe pour la part qui lui est propre au sacerdoce du Christ ; les fidèles laïcs au sacerdoce commun, les prêtres au sacerdoce ministériel. Tous nous pouvons donc recevoir la charité qui émane de son Cœur ouvert aussi bien pour nous-mêmes que pour les autres : en devenant des “canaux” de son amour, de sa compassion, spécialement envers tous ceux qui sont dans la douleur, dans l’angoisse, dans le découragement et dans la solitude.

Ceux qui aujourd’hui ont été proclamés saints ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires, imitant ainsi le divin Maître. Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux.

Sainte Marie de l’Immaculée Conception, en puisant aux sources de la prière et de la contemplation, a vécu en personne dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux malades.

Les saints époux Louis Martin et Marie Azélie Guérin ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de foi et d’amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Le témoignage lumineux de ces nouveaux Saints nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères, confiant dans l’aide de Dieu et dans la protection maternelle de Marie. Du ciel qu’ils veillent maintenant sur nous et nous soutiennent de leur puissante intercession ! 

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2015/documents/papa-francesco_20151018_omelia-canonizzazioni.html

Saint Vincenzo Grossi

Memorial

7 November

Profile

One of seven children born to Baldassare Grossi and Maddalena Capellini. Ordained in the diocese of LodiItaly on 22 May 1869Parish priest of VicobellignanoItaly. Noted for this simple austere life style, and the humour and trust in Christ that he brought to it. Founded the Daughters of the Oratory for the Christian education of young people.

Born

9 March 1845 in Pizzighettone, CremonaItaly

Died

7 November 1917 in VicobellignanoCremonaItaly of natural causes

Venerated

10 May 1973 by Pope Paul VI (decree of heroic virtues)

Beatified

1 November 1975 by Pope Paul VI

Canonized

18 October 2015 by Pope Francis at RomeItaly

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

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Hagiography Circle

video

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Martirologio Romano2001 edición

Santos Martirologio

fonti in italiano

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Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Santo del Giorno

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Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Vincenzo Grossi“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 7 November 2023. <https://catholicsaints.info/saint-vincenzo-grossi/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-vincenzo-grossi/




HOMILY OF HIS HOLINESS POPE FRANCIS

Saint Peter's Square
29th Sunday in Ordinary Time, 18 October 2015

Today’s biblical readings present the theme of service. They call us to follow Jesus on the path of humility and the cross.

The prophet Isaiah depicts the Servant of the Lord (53:10-11) and his mission of salvation. The Servant is not someone of illustrious lineage; he is despised, shunned by all, a man of sorrows. He does not do great things or make memorable speeches; instead, he fulfils God’s plan through his humble, quiet presence and his suffering. His mission is carried out in suffering, and this enables him to understand those who suffer, to shoulder the guilt of others and to make atonement for it. The abandonment and sufferings of the Servant of the Lord, even unto death, prove so fruitful that they bring redemption and salvation to many.

Jesus is the Servant of the Lord. His life and death, marked by an attitude of utter service (cf. Phil 2:7), were the cause of our salvation and the reconciliation of mankind with God. The kerygma, the heart of the Gospel, testifies that his death and resurrection fulfilled the prophecies of the Servant of the Lord. Saint Mark tells us how Jesus confronted the disciples James and John. Urged on by their mother, they wanted to sit at his right and left in God’s Kingdom (cf. Mk 10:37), claiming places of honour in accordance with their own hierarchical vision of the Kingdom. Their horizon was still clouded by illusions of earthly fulfilment. Jesus then gives a first “jolt” to their notions by speaking of his own earthly journey: “The cup that I drink you will drink… but to sit at my right hand or at my left is not mine to grant, but it is for those for whom it has been prepared” (vv. 39-40). With the image of the cup, he assures the two that they can fully partake of his destiny of suffering, without, however, promising their sought-after places of honour. His response is to invite them to follow him along the path of love and service, and to reject the worldly temptation of seeking the first place and commanding others.

Faced with people who seek power and success in order to be noticed, who want their achievements and efforts to be acknowledged, the disciples are called to do the opposite. Jesus warns them: “You know that among the Gentiles those whom they recognize as their rulers lord it over them, and their great ones are tyrants over them. But it is not so among you; but whoever wishes to become great among you must be your servant” (vv. 42-44). These words show us that service is the way for authority to be exercised in the Christian community. Those who serve others and lack real prestige exercise genuine authority in the Church. Jesus calls us to see things differently, to pass from the thirst for power to the joy of quiet service, to suppress our instinctive desire to exercise power over others, and instead to exercise the virtue of humility.

After proposing a model not to imitate, Jesus then offers himself as the ideal to be followed. By imitating the Master, the community gains a new outlook on life: “The Son of Man came not to be served but to serve, and to give his life as a ransom for many” (v. 45). In the biblical tradition, the Son of Man is the one who receives from God “dominion, glory and kingship” (Dan 7:14). Jesus fills this image with new meaning. He shows us that he enjoys dominion because he is a servant, glory because he is capable of abasement, kingship because he is fully prepared to lay down his life. By his passion and death, he takes the lowest place, attains the heights of grandeur in service, and bestows this upon his Church.

There can be no compatibility between a worldly understanding of power and the humble service which must characterize authority according to Jesus’ teaching and example. Ambition and careerism are incompatible with Christian discipleship; honour, success, fame and worldly triumphs are incompatible with the logic of Christ crucified. Instead, compatibility exists between Jesus, “the man of sorrows”, and our suffering. The Letter to the Hebrews makes this clear by presenting Jesus as the high priest who completely shares our human condition, with the exception of sin: “We do not have a high priest who is unable to sympathize with our weaknesses, but we have one who in every respect has been tested as we are, yet without sin” (4:15). Jesus exercises a true priesthood of mercy and compassion. He knows our difficulties at first hand, he knows from within our human condition; the fact that he is without sin does not prevent him from understanding sinners. His glory is not that born of ambition or the thirst for power; it is is the glory of one who loves men and women, who accepts them and shares in their weakness, who offers them the grace which heals and restores, and accompanies them with infinite tenderness amid their tribulations.

Each of us, through baptism, share in our own way in Christ’s priesthood: the lay faithful in the common priesthood, priests in the ministerial priesthood. Consequently, all of us can receive the charity which flows from his open heart, for ourselves but also for others, and become “channels” of his love and compassion, especially for those who are suffering, discouraged and alone.

The men and women canonized today unfailingly served their brothers and sisters with outstanding humility and charity, in imitation of the divine Master. Saint Vincent Grossi was a zealous parish priest, ever attentive to the needs of his people, especially those of the young. For all he was concerned to break the bread of God’s word, and thus became a Good Samaritan to those in greatest need.

Saint Mary of the Immaculate Conception, drawing from the springs of prayer and contemplation, devoted her life, with great humility, to serving the least of our brothers and sisters, especially the children of the poor and the sick.

The holy spouses Louis Martin and Marie-Azélie Guérin practised Christian service in the family, creating day by day an environment of faith and love which nurtured the vocations of their daughters, among whom was Saint Therese of the Child Jesus.

The radiant witness of these new saints inspires us to persevere in joyful service to our brothers and sisters, trusting in the help of God and the maternal protection of Mary. From heaven may they now watch over us and sustain us by their powerful intercession.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/francesco/en/homilies/2015/documents/papa-francesco_20151018_omelia-canonizzazioni.html

Blessed Vincenzo Grossi, Priest

Pizzighettone, Cremona, March 9, 1845 – November 7, 1917

Blessed Vincent Grossi was born March 9, 1845 in Pizzighettone (CR): next to last of seven brothers. In 1866 he entered the seminary of Cremona and was ordained May 22, 1869. First he was commissioned to curate in several parishes, then a parish priest in 1873 and in 1883 he went to Regona Vicobellignano.

He had… for all the illustrious example of poverty, a spirit of self-denial, austere life, totally subservient obedience to the Pope and his bishop. So with gentleness, combined with a usual good humor and geniality – which recommended warmly to his sisters – are easily won over the confidence of many to win for Jesus Christ.

In 1885 he founded the Institute of the Daughters of the Oratory, giving rules in the spirit of St. Philip Blacks and the charisma of the Christian education of youth. He died November 7, 1917, when we celebrate the liturgical memorial.

Roman Martyrology: At Cremona, blessed Vincent Grossi, a priest, who, while waiting in his office of parish priest, founded the Institute of the Daughters of the Oratory.

Blessed Father Vincenzo Grossi was born in Pizzighettone (Cremona) March 9, 1845. Was baptized the same day of birth. From Mother learned to live by faith and prayer, while the father’s commitment and seriousness in the work.

He soon wanted to join the seminary, but the father – even for family – he wanted to try the vocation of the child. Only at age 19 he could fulfill his wish.

Don Vincenzo celebrated his first Mass in the cathedral of Cremona May 22, 1869.

The Mass would always be the center of his life: it drew light and strength for him and for his apostolate. He will say to his sisters: “The priest is obliged to express here the life of Jesus into heaven, and Augusta to continue that life here on earth that Jesus would have led, had it been the will of the Father who ever lived on earth.”

After losing his father, his mother stood beside him for some time, speaking with her secret charity to pay off parish debts of her son. In 1872 he became spiritual economy Ca ‘de Soresini. The following year he was put in his first parish Rule. For the faithful, especially to children and young people not only opened his heart, but also his home.

Reorganized the Church, arranged a systematic catechesis, was magnanimous in charity towards all. Rule became “the convent of the diocese.”

His constant concern was the youth. He was happy to be around so many young people. Even the Daughters of the Oratory teach youth to love a lot: in fact the vote to his Christian upbringing. Its line ministry can be summed up in a thought he gave a sermon Sunday: “our heart, when it is full of love of God, does not know what to do with the other loves. Understand? Work, then!”.

The insistence of the bishop made him accept Bonomelli December 28, 1882 the parish of Vicobellignano, where he stayed for 34 years. The parish was in strong discomfort for the work of Protestants. The bishop, in fact, wrote, “that parish and in general those parts demand zealous pastors, nonprofit, copies of great charity, to the greatest prudence and educated: these qualities in you and I will see much evidence I am sure I do not deceive me … I hope that in 10 years that parish and you will raise the error disappear. ”

He was a prophet. With intense prayer and generous dedication, Blessed Vincenzo turned the country into a true spiritual community: he was a zealous pastor, the leader of their flock by word and example.

Don Vincenzo was man of many books, but rather of profound study. Had often to read and write. He prepared all his sermons diligently for the people and later the lessons to his sisters. His preaching was the result of prayer and meditation.

His daily Mass was preceded by long preparation. The celebration was simple, orderly, profoundly original in words and gestures. His soul was all stretched to the Lord.

He was often requested by the priests of the diocese and beyond, where he wore as a preacher of the “mission to the people.” He had special needs, he had only a poor bag, with the breviary el’orologio a peasant.

In 1885 he founded the first community of the Daughters of the Oratory for young girls. He wrote the rules on his knees before the tabernacle. Blessed with the sisters not to say that stand in holiness and joy will entrust them as patron S. Philip Blacks, the saint of spiritual joy.

He died November 7, 1917, uttering the words: “the way is open: we must go.” A few days earlier, to the Mistress of Novices, he said: “Try not to complain ever, even try to rejoice when things go contrary to your desires.” His death, serene and totally available to God, he closed an exemplary life and generous.

On November 1975 Paul VI beatified him as an example to all the priests and pastors throughout the world. His relics rest at the Mother House of Lodi.

Author: Giuseppe Messina

Source: Santi e Beati

SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/11/07/blessed-vincenzo-grossi-november-7/

Saint of the Day – 7 November – Saint Vincenzo Grossi (1845-1917)

Posted on November 7, 2019

Saint of the Day – 7 November – Saint Vincenzo Grossi (1845-1917) Priest and Founder of the Daughters of the Oratory, Spiritual Director, Apostle of the Holy Eucharist and of Charity, renowned Preacher – born on 9 March 1845 in Pizzighettone, Cremona, Italy and died on 7 November 1917 (aged 72) in Vicobellignano, Cremona, Kingdom of Italy. Patronage – The Daughters of the Oratory.

Vincenzo Grossi was born in Pizzighettone, in the province of Cremona, on 9 March 1845 and was immediately baptised in the parish church of San Bassiano.   He was the penultimate of the ten children (three died at an early age) of Baldassarre Grossi and Maddalena Cappellini, owners of a mill.   From them he learned meekness and industriousness, combined with a sincere love for God.

He spent his childhood helping his parents and starting to cultivate, in prayer, the desire to resemble his brother Joseph, who attended the diocesan seminary.   On 23 March 1854 he received Confirmation and, two years later, First Communion.   It was then that he declared to his parish priest, Don Giuseppe Favenza and to his parents,. the conviction that he must become a priest.   On the part of the family, there was no opposition but they merely pointed out, that they could still need hi,; besides, having already the other son who studied as a priest, they could not afford the expenses for both.   Thus, while working with his father in delivering the sacks of flour, the boy took some time to privately study, under the guidance of the parish priest, the subjects of the seminary.

At the age of nineteen, on 4 November 1864, Vincenzo was admitted to the Cremona Seminary, after having taken the necessarily examination  s. His lecturers soon realised that Vincenzo was dedicated – not only within the seminary but also in the world – when he returned to Pizzighettone, he gathered around him the children to instruct them.

In February 1869 he received the minor orders and, on the following 22 May, he was ordained a priest by the bishop of Brescia, Monsignor Girolamo Verzieri.   His first assignments were in the parishes of San Rocco in Gera di Pizzighettone and in Sesto Cremonese, followed in 1871 by the one as spiritual director (a loophole by the bishop to appoint parish priests without annoying the civil authorities) to Ca ‘dei Soresini.

The first effective Parish Priest position was from 1873, in Regona, a small suburb of Pizzighettone.   The population of the place had long been far from religious practice but Don Vincenzo devoted himself with such care that after a few years he transformed the small village into a “model”, as it was defined by his priest colleagues.   The passion for the young had not abandoned him – he allowed them not only to visit his house but even to empty the pantry, in order to keep them from dangerous places and companions.   For the girls, in particular, he had a genuine concern.   In significant agreement with the work carried out in those same years by some lay people in the diocese of Milan and with what St John Bosco was doing in Turin, he gave the name of “oratory” to the small group he had managed to gather in his presbytery, because his young parishioners could enjoy themselves in peace.

He also took care of the restoration of the parish church but without neglecting the tasks most closely related to the ministry – to confess, to take care of the liturgy, to take care of the formation of the faithful.   His reputation as a preacher stretched far and wide and soon he was begged to preach in parish missions.   Sometimes he was alone, others in collaboration with fellow priests.

All this work, already enormous, did not completely satisfy Don Vincenzo.   Living in constant contact with the rural population, he realised that youth grew up in very compromised and complicated situations.   But there were some good girls who had asked him to be their spiritual director – one of them, Vittoria Squintani, besides being an apostle among the youth of her parish, had offered herself a victim for the sanctification of priests.   He himself, faced with the spiritual decadence of the clergy of the time, was aware of this necessity, he saw in her a precious instrument to understand his new mission more clearly.   He then began to gather some of his assistants and set them on the common life between them.   The death of Vittoria, only twenty-nine years old, seemed to nullify those first steps but the encounter with a soul similar to hers, Maria Caccialanza, led him to continue.

In 1883 Don Vincenzo was ready for a new obedience – the bishop, Monsignor Geremia Bonomelli, destined him as parish priest in Vicobellignano.   His presence had been recognised as the most providential, in that territory where Protestantism had taken hold, in its Methodist declination.   Immediately, he showed great charity and openness also to those brothers – “The Methodists must understand that I love them too”, he often said.   The effects were noticed, the same pastor came several times to listen to his Lenten sermons and the Protestant families sent their children to the parochial school.

The new destination, which took him far away from Regona, did not make Don Vincenzo desist from the project of the new female community.   The name chosen was that of “Daughters of the Oratory” not so much to indicate the privileged place of their work but to recall to them to a very specific spiritual model – spiritual joy or, as he preferred to call it, the “holy joviality” of St Philip Neri, founder of the Congregation of the Oratory.   He did not want them to wear a definite habit, to bring young women closer but he wanted them to be serious and convin  ced religious.   He personally took care of their training by holding regular conferences, annual spiritual exercises and sending them numerous letters.   The first bases for the nascent Institute were placed in 1885 in Pizzighettone. Sister Maria Caccialanza was chosen as the Prioress of that first group, in 1895 but sadly, she died on 5 September 1900. Her successor was Ledovina Scaglioni, the first Mother General.

The diocesan approval, meanwhile, was slow to arrive.   In fact, Monsignor Bonomelli, after some unhappy experiences in the diocese, was not very keen on opening new religious communities, for this reason, the analysis of the Constitutions was postponed for some time.   Finally he gave his assent on 20 June 1901.

Meanwhile, the Daughters of the Oratory had opened a house in Maleo with the approval of the bishop of Lodi, Giovanni Battista Rota and other communities in the city of Lodi, where it was decided to buy a house in via Paolo Gorini that became the Mother House.

Don Vincenzo was divided between the parish and the nuns and continued even in the difficult years of the First World War.   In 1917, while he was in Lodi to settle some urgent matters for the Institute, he   fell ill. Despite stomach pains, he wanted to return to Vicobellignano.   In the early days of November his condition worsened, so much so that the Sisters of Lodi rushed to receive a final blessing from him.   He could speak only very few words: “The way is open, I must go.”  A few days earlier, to the Mistress of Novices, he said:  “Try not to complain ever, even try to rejoice when things go contrary to your desires.”   At 9.45 pm on 7 November, Don Vincenzo gave his soul to God.   He was 72 years old and was parish priest for 43 of those years.

The Daughters of the Oratory received pontifical approval on 29 April 1926 – currently they are active in Italy, in Argentina and Ecuador.

On 1 November 1975 Paul VI Beatified him as an example to all the priests and pastors throughout the world. He was Canonised on 18 October 2015 by Pope Francis, after approval of the second miracle.   His relics rest at the Mother House of Lodi.

At his Canonisation Pope Francis said:

” Saint Vincenzo Grossi was a zealous parish priest, ever attentive to the needs of his people, especially those of the young.   For all he was concerned to break the bread of God’s word and thus became a Good Samaritan to those in greatest need.”

Prayer for the Intercession of St Vincenzo Grossi

(With the approval of the Bishop of Lodi)

Most Holy Trinity,
who shaped the evangelical life of Saint Vincent Grossi
and made him a faithful servant of Christ
and of the Church in the priestly ministry,
loving educator of the young
and wise founder of the Daughters of the Oratory,
grant, by his intercession,
peace to the world,
harmony to families,
comfort to those who suffer,
for the future for the new generations,
grant fervour for priests,
a spirit of communion in parishes
and to all robust faith,
certain hope and active charity,
to proceed swiftly towards
the fullness of the Christian vocation.
Amen

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being Catholic is a way of life - a love affair both with God and Father, our Lord Jesus Christ, the Holy Spirit, our most Blessed and Beloved Virgin Mother Mary and the Church. "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco With the Saints, we "serve the Lord with one consent and serve the Lord with one pure language, not indeed to draw them forth from their secure dwelling-places, not superstitiously to honour them, or wilfully to rely on the, ... but silently to contemplate them for edification, thereby encouraging our faith, enlivening our patience..." Blessed John Henry Newman Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. "For the saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This is a papal fidelity site. Loyal and Obedient to the Current Pope and to the Magisterium United With Him.

SOURCE : https://anastpaul.com/2019/11/07/saint-of-the-day-7-november-saint-vincenzo-grossi-1845-1917/

Saint Vincenzo Grossi

07-11-2020

This priest became a saint by carrying out his ministry in faithfulness to God, whom he served in his daily life. He spent hours in the confessional, educating consciences in the Christian virtues and nourished himself with prayer, penance and contemplation of the Blessed Sacrament.

This priest became a saint by carrying out his ministry in faithfulness to God, whom he served in his daily life. He spent hours in the confessional, educating consciences in the Christian virtues and nourished himself with prayer, penance and contemplation of the Blessed Sacrament. Parish priest for 44 years, the life of St Vincenzo Grossi (1845-1917) is extraordinary for its ordinariness and demonstrates once again that the ways of holiness, in single minded obedience to God, are many. In this sense, in beatifying him, Paul VI indicated him as “a serene and persuasive example for priests directly involved in the care of souls” because in him they can find “a new model of sanctification and zeal”.

The penultimate of ten children, he was born into a family of millers. Already after his First Communion he expressed to his parents his desire to become a priest, following the example of his brother Giuseppe. Until the age of 19 he stayed with his parents to help them with their work. In 1873, four years after his priestly ordination, he had his first job as parish priest in a hamlet of his native town, Pizzighettone (province of Cremona), where a “wretched predecessor” had worked, according to the definition given by the bishop. With patience and sacrifice, the saint succeeded in bringing many souls closer to God, transforming the village into a “little convent”, as some confreres called it. He was very attentive to the education of the youth, also because he was aware of the social and moral fragility in which many of them were growing up. In particular, a group of girls gathered around him, whom he directed towards community life.

He was then sent to a parish with a strong Methodist presence. “The Methodists must understand that I love them too”, was his resolution. His mission was successful. Their pastor went to listen to his sermons and the Protestant families began to send their children to the parish school. His project for the women's community took shape with the foundation of the Daughters of the Oratory: he placed the new institute under the protection of St Philip Neri. He instructed the religious with catechesis and continuous reading, so that they would have a solid Catholic background, and urged them to educate the young in the Christian spirit with the “holy joviality” of their protector. He taught everyone to have a faith enlivened by good works: “Work, work because in Paradise you have to arrive tired... there you live off the dividends”.

SOURCE : https://newdailycompass.com/en/saint-vincenzo-grossi

San Vincenzo Grossi Sacerdote e fondatore

7 novembre

Pizzighettone, Cremona, 9 marzo 1845 – Vicobellignano, Cremona, 7 novembre 1917

Don Vincenzo Grossi fu un sacerdote della diocesi di Cremona. Figlio di un mugnaio, attese a lungo prima di poter entrare in Seminario, per aiutare i familiari nel loro lavoro. Iniziò gli studi per il sacerdozio nel 1866 e fu ordinato il 22 maggio 1869. Dapprima ebbe l’incarico di vicario cooperatore in alcune parrocchie, poi nel 1873 parroco a Regona di Pizzighettone e dal 1883, fino alla sua morte, a Vicobellignano. Resosi conto della necessità di educare attentamente le giovani generazioni, particolarmente le ragazze, con l’aiuto di alcune donne da lui seguite nella direzione spirituale, fondò l’Istituto delle Figlie dell’Oratorio, sotto la protezione di san Filippo Neri, perché si dedicasse, in stretta collaborazione con i parroci, alla educazione e formazione della gioventù femminile dei paesi di campagna e delle periferie delle città. Guidò in parallelo sia le suore sia la parrocchia, con mitezza e generosità. Morì a causa di una peritonite fulminante il 7 novembre 1917, presso la parrocchia di Vicobellignano, che aveva guidato per 34 anni. Beatificato dal Beato Paolo VI il 1° novembre 1975, è stato canonizzato da papa Francesco il 18 ottobre 2015 insieme ai coniugi Martin e a madre Maria dell’Immacolata Concezione (María Isabel Salvat Romero). I suoi resti mortali sono venerati dal 1947 nella cappella della Casa madre delle Figlie dell’Oratorio a Lodi, in via Paolo Gorini 27.

Etimologia: Vincenzo = vittorioso, dal latino

Martirologio Romano: Presso Cremona, beato Vincenzo Grossi, sacerdote, che, mentre attendeva al suo ufficio di parroco, fondò l’Istituto delle Figlie dell’Oratorio.

A fare problema, nel caso di don Vincenzo Grossi, è sempre stata l’assoluta normalità della vita e l’assenza dei segni distintivi della santità “classica”. Infatti, un prete al “processo” si augura, senza mezzi termini, che la di lui beatificazione venga ritardata, perché “il concetto che solitamente il nostro popolo ha della santità verrebbe un pochino sminuito”. E questo, ci tiene a precisare, “non perché si pensi che il Servo di Dio non sia ancora in Paradiso, ma perché nel concetto popolare si pensa che i santi che sono sugli altari abbiano fatto qualche cosa di più esplicitamente straordinario”.

Non così, per fortuna, ha pensato la Chiesa, che non solo ha beatificato, ma il 18 ottobre 2015 ha pure canonizzato il prete “straordinariamente ordinario”, che nasce a Pizzighettone (Cremona) il 9 marzo 1845, penultimo dei dieci figli di una famiglia proprietaria di un mulino e, per questo, rispetto ad altre agiata, ma comunque non al punto da permettersi di mantenere due figli in seminario. Così Vincenzo deve aspettare che il maggiore Giuseppe diventi prete e solo a 19 anni può iniziare il suo percorso, anche se non ha perso tempo e, tra un sacco di farina e l’altro, si è preparato insieme al suo parroco per l’esame di ginnasio, il che gli permette il 22 maggio 1869, cioè a 24 anni, di arrivare in tempo all’appuntamento dell’ordinazione.

Dopo i primi incarichi nelle parrocchiette limitrofe alla sua, nel 1873 è nominato parroco a Regona, frazione del suo paese, per cercare di rimediare ai danni compiuti (secondo la testuale definizione del vescovo) da un “disgraziato antecessore” che ha desertificato la parrocchia. Ci riesce presto e bene, trasformandola in un “conventino”, come dicono i confratelli un po’ invidiosi, dimenticando la preghiera e la penitenza che deve investire per ottenere un simile risultato. Perché don Vincenzo per tante ore al giorno è prigioniero del confessionale nel tentativo di “costruire” le coscienze, mentre almeno altrettante le passa in prolungato colloquio davanti al tabernacolo.

Dai giovani si lascia tranquillamente invadere la canonica e anche svuotare la dispensa, con grande disappunto della perpetua, che non riesce a capire che queste feste parrocchiali sono un modo per tenerli lontano da compagnie e divertimenti pericolosi. A preoccuparlo, però, è la gioventù femminile, per arrivare alla quale pensa di farsi aiutare dalle migliori ragazze che si sono affidate alla sua direzione spirituale. Prendono così forma le Figlie dell’Oratorio, che per letizia e “santa giovialità” devono ispirarsi a San Filippo Neri, per carisma devono essere a servizio della gioventù e lavorare in stretta collaborazione con i parroci, per abito devono avere un vestito semplice e senza velo per poter meglio avvicinare le ragazze. Chiede loro di abitare in case in mezzo alla gente e di lavorare per potersi mantenere economicamente e non gravare sulle casse della parrocchia.

Il sogno di questa nuova congregazione prosegue anche quando, nel 1883, il vescovo gli chiede il grosso sacrificio di lasciare Regona per andare a Vicobellignano, una parrocchia difficile con una forte presenza metodista. Qui deve adottare un nuovo stile pastorale, più “in uscita”, a cominciare da questi fratelli “separati”, dei quali dice: “I metodisti devono comprendere che amo anche loro”. Per questo cerca di essere per tutti “il bastone che sostiene e non la verga che ferisce”. E  si fa capire così bene da convincere il loro pastore a venire ad ascoltare le sue prediche, mentre le famiglie protestanti cominciano a mandare i loro figli alla scuola parrocchiale. “Lavorate, lavorate, perché in Paradiso si deve andare stanchi… là si vive di rendita”, raccomanda ai parrocchiani e alle sue Figlie, dando per primo l’esempio di un’attività senza sosta, di famiglia in famiglia, al confessionale, all’altare.

Il peso degli anni, un po’ di delusione nella risposta di alcuni parrocchiani, forse un momento di crisi che anche i santi attraversano lo portano a ipotizzare di lasciare la parrocchia per dedicarsi esclusivamente alle sue Figlie, ma il vescovo lo convince a rimandare questo passo perché la parrocchia ha ancora bisogno di lui. Muore il 6 novembre 1917 di peritonite fulminante e subito si accorgono che è morto un santo, fattosi tale, nella quotidianità più anonima, “semplicemente” facendo il parroco e, insieme, gettando l’occhio al di là del proprio orticello per venire in aiuto alle necessità della Chiesa. Come ancora stanno facendo le sue Figlie, oggi presenti anche in Argentina ed Ecuador.

Autore: Gianpiero Pettiti

Vincenzo Grossi nacque a Pizzighettone, in provincia di Cremona, il 9 marzo 1845 e fu subito battezzato nella chiesa parrocchiale di San Bassiano. Era il penultimo dei dieci figli (tre morirono in tenera età) di Baldassarre Grossi e Maddalena Cappellini, proprietari di un mulino. Da loro imparò la mitezza e la laboriosità, unite a un sincero amore per Dio.

Trascorse l’infanzia aiutando i genitori e iniziando a coltivare, nella preghiera, il desiderio di assomigliare a suo fratello Giuseppe, che frequentava il Seminario diocesano. Il 23 marzo 1854 ricevette la Cresima e, due anni dopo, la Prima Comunione.

Fu allora che manifestò al suo parroco, don Giuseppe Favenza, e ai genitori di aver capito di dover diventare sacerdote. Da parte dei familiari non ci fu opposizione, ma si limitarono a fargli presente che potevano ancora aver bisogno di lui; inoltre, avendo già l’altro figlio che studiava da prete, non potevano permettersi le spese per entrambi. Così, mentre lavorava col padre nella consegna dei sacchi di farina, il ragazzo si ritagliava del tempo per studiare privatamente, sotto la guida del parroco, le materie del ginnasio.

A diciannove anni, il 4 novembre 1864, Vincenzo fu ammesso nel Seminario di Cremona, dopo aver sostenuto gli esami del ginnasio. Nonostante la sospensione della frequenza del seminario a motivo della seconda guerra d’indipendenza e di una epidemia di colera, durante la quale la struttura fu adibita a ospedale, riportò sempre un lodevole profitto.

I suoi formatori capirono che faceva sul serio non solo in quell’ambiente, ma anche fuori: quando tornava a Pizzighettone, infatti, radunava attorno a sé i bambini e i ragazzi per istruirli e farli giocare. Nell’epoca della controversa “questione romana” non si tenne a distanza dal problema, ma, grazie agli incontri che il fratello don Giuseppe organizzava nella propria canonica, su questo e altri argomenti ecclesiali, maturò gli strumenti per giudicare correttamente la situazione e per crescere in un atteggiamento che lo avrebbe portato a privilegiare l’impronta pastorale nel suo ministero.

Nel febbraio 1869 ricevette gli Ordini minori e, il 22 maggio successivo, fu ordinato sacerdote dal vescovo di Brescia, monsignor Girolamo Verzieri, essendo vacante la sede di Cremona per la morte del vescovo, monsignor Giuseppe Antonio Novasconi. I suoi primi incarichi furono nelle parrocchie di San Rocco in Gera di Pizzighettone e a Sesto Cremonese, seguiti, nel 1871, da quello come economo spirituale (una scappatoia da parte del vescovo per nominare parroci senza indispettire le autorità civili) a Ca’ dei Soresini.

Il primo mandato effettivo come parroco fu dal 1873, a Regona, piccola frazione di Pizzighettone. La popolazione del luogo era da tempo lontana dalla pratica religiosa, ma don Vincenzo vi si dedicò con tanta cura che dopo pochi anni trasformò il piccolo borgo in un “conventino”, come appunto venne definito dai suoi confratelli. La passione per i giovani non l’aveva abbandonato: concedeva loro non solo di frequentare assiduamente la sua casa ma perfino di svuotargli la dispensa, con rammarico della perpetua, purché stessero lontani dai luoghi e dalle compagnie pericolosi.

Per le ragazze, in particolare, aveva una sincera preoccupazione. In significativa consonanza con l’operato svolto in quegli stessi anni, da alcuni laici della diocesi di Milano e con quello che san Giovanni Bosco andava compiendo a Torino, diede il nome di “oratorio” al piccolo locale che era riuscito a ricavare nella sua canonica, perché le sue giovani parrocchiane potessero svagarsi in tranquillità.

Si occupò anche dei restauri della chiesa parrocchiale, ma senza trascurare i compiti più strettamente inerenti al ministero: confessare, curare la liturgia, occuparsi della formazione dei fedeli. La sua fama di predicatore valicò i confini parrocchiali prima e diocesani poi, così da farlo chiamare a predicare nelle missioni popolari. A volte era da solo, altre in collaborazione con sacerdoti amici, come i lodigiani don Luigi e don Pietro Domenico Trabattoni (quest’ultimo è Venerabile dal 1977).

Tutto questo lavoro, già enorme, non appagava completamente don Vincenzo. Vivendo in continuo contatto con la popolazione delle campagne, si era reso conto che la gioventù cresceva in situazioni molto fragili e complicate. C’erano però delle brave ragazze, che gli avevano chiesto di far loro da direttore spirituale: una di loro, Vittoria Squintani, oltre ad essere un’apostola tra la gioventù della sua parrocchia, si era offerta vittima per la santificazione dei sacerdoti. Lui stesso, di fronte alla decadenza spirituale del clero del tempo, era consapevole di questa necessità: vide quindi in lei un prezioso strumento per comprendere più chiaramente la sua nuova missione.

Prese quindi a radunare alcune delle sue assistite e ad avviarle alla vita comune tra loro. La morte di Vittoria, a soli ventinove anni, sembrò vanificare quei primi passi, ma l’incontro con un’anima affine alla sua, Maria Caccialanza, lo spinse a continuare.

Nel 1883 don Vincenzo fu pronto a una nuova obbedienza: il vescovo, monsignor Geremia Bonomelli, lo destinava come parroco a Vicobellignano. La sua presenza era stata riconosciuta come la più provvidenziale, in quel territorio dove aveva preso piede il protestantesimo, nella sua declinazione metodista.

Da subito, mostrò gran carità e apertura anche verso quei fratelli: «I metodisti devono comprendere che amo anche loro», diceva spesso, raccogliendosi in preghiera. Gli effetti si notarono: lo stesso pastore venne più volte ad ascoltare le sue prediche quaresimali e le famiglie protestanti mandavano i loro figli alla scuola parrocchiale.

La nuova destinazione, che lo allontanava di molto da Regona, non fece desistere don Vincenzo dal progetto della nuova comunità femminile. Il nome scelto fu quello di “Figlie dell’Oratorio” non tanto per indicare il luogo privilegiato del loro operato, quanto per richiamarle a un modello spirituale ben preciso: la letizia spirituale o, come preferiva chiamarla, la “santa giovialità” di san Filippo Neri, fondatore della Congregazione dell’Oratorio. Non volle che portassero un abito definito, per avvicinare meglio le giovani, ma le desiderava religiose serie e convinte. Si occupava personalmente della loro formazione tenendo periodiche conferenze, esercizi spirituali annuali e inviando loro numerose lettere.

Le prime basi per il nascente Istituto furono poste nel 1885 a Pizzighettone. Come sorella maggiore di quel primo gruppo, nel 1895, fu scelta suor Maria Caccialanza, la quale però morì il 5 settembre 1900. A succederle fu Ledovina Scaglioni, la prima Madre generale.

L’approvazione diocesana, intanto, tardava ad arrivare. Monsignor Bonomelli, infatti, dopo alcune esperienze infelici verificatesi in diocesi, non era molto propenso all’apertura di nuove comunità religiose; per questo motivo, rimandò di qualche tempo l’analisi delle Costituzioni. Alla fine diede il suo assenso il 20 giugno 1901.

Nel frattempo le Figlie dell’Oratorio avevano aperto una casa a Maleo col benestare del vescovo di Lodi, Giovanni Battista Rota, e altre comunità nella Diocesi di Guastalla, ma per garantire la formazione scolastica di quelle tra loro che avrebbero dovuto dedicarsi all’insegnamento, fu scelta la città di Lodi, dove si decise di acquistare una casa in via Paolo Gorini: divenne quella la Casa madre.

Don Vincenzo si divideva tra la parrocchia e le suore e proseguì anche nei difficili anni del primo conflitto mondiale. Il peso degli anni e l’angoscia per non poter raccogliere nella parrocchia i frutti sperati di una semina abbondante lo spinsero a ipotizzare di potersi ritirare a Lodi, presso le sue Figlie. Il vescovo però lo dissuase, suggerendogli di attendere la fine della guerra.

Nel 1917, mentre si trovava a Lodi per sistemare alcune faccende urgenti per l’Istituto, si sentì male. Nonostante i dolori allo stomaco, indizi di una peritonite fulminante, volle tornare a Vicobellignano. Nei primi giorni di novembre le sue condizioni si aggravarono, tanto che le suore di Lodi accorsero per ricevere da lui un’ultima benedizione. Faticava a parlare, ma poté pronunciare solo pochissime parole: «La via è aperta: bisogna andare». Alle 21.45 del 7 novembre, don Vincenzo rese l’anima a Dio. Aveva 72 anni ed era parroco da 43.

Le Figlie dell’Oratorio ricevettero l’approvazione pontificia il 29 aprile 1926: attualmente sono diffuse, oltre che in Italia, in Argentina ed Ecuador. Nel frattempo, la fama di santità del loro Fondatore (o Direttore, come preferiva essere chiamato) non venne meno, tanto da domandare l’apertura della sua causa di beatificazione.

Nel 1947, in diocesi di Lodi, fu aperto il processo informativo sulle sue virtù eroiche, passato in fase romana il 2 aprile 1954. Col decreto promulgato il 6 maggio 1969, don Vincenzo venne dichiarato Venerabile. La sua beatificazione è stata celebrata a Roma dal Beato Paolo VI il 1° novembre dell’Anno Santo 1975.

Il secondo miracolo, necessario per la canonizzazione (il primo fu la guarigione di una religiosa), avvenne proprio pochi anni dopo quell’evento. Una neonata di Pizzighettone, affetta da anemia eritropoietina di tipo 2, non poté ricevere un trapianto di midollo in quanto nessun suo familiare risultò compatibile. Mentre la piccola era mantenuta in vita tramite trasfusioni e cure palliative, una Figlia dell’Oratorio invitò i familiari a pregare il suo Fondatore. Dopo un breve periodo, l’ammalata risultò completamente guarita. A seguito di un’accurata indagine da parte del Tribunale ecclesiastico di Cremona, il caso passò all’esame delle commissioni medica e teologica della Congregazione Vaticana per le Cause dei Santi.

Ricevendo in udienza privata il Prefetto della Congregazione, il cardinal Angelo Amato, papa Francesco ha firmato il 5 maggio 2015 il decreto con cui quella guarigione era definita miracolosa e avvenuta per intercessione del Beato. La sua canonizzazione, insieme a quella dei coniugi Martin e di madre Maria dell’Immacolata Concezione (María Isabel Salvat Romero) è stata celebrata a Roma il 18 ottobre 2015, nel corso della XIV Assemblea Generale Ordinaria del Sinodo dei Vescovi sul tema «La vocazione e la missione della famiglia nella Chiesa e nel mondo contemporaneo».

I resti mortali di san Vincenzo Grossi, già traslati nel 1944 dal cimitero di Vicobellignano a quello di Lodi, vennero collocati nel 1947 in un apposito sacello nella cappella della Casa madre delle Figlie dell’Oratorio, in via Paolo Gorini 27 a Lodi, dove tuttora riposano.

PREGHIERA A SAN VINCENZO GROSSI

Trinità santissima, che hai plasmato la vita evangelica di san Vincenzo Grossi e lo hai reso fedele servitore di Cristo e della Chiesa nel ministero sacerdotale, amorevole educatore dei giovani e saggio fondatore dell’Istituto Figlie dell’Oratorio, concedi, per sua intercessione, pace al mondo, concordia alle famiglie, conforto a chi soffre, prospettive di futuro per le nuove generazioni, fervore ai sacerdoti, spirito di comunione alle parrocchie e a tutti fede robusta, speranza certa e carità attiva, per procedere speditamente verso la pienezza della vocazione cristiana. Amen.

(Con l’approvazione del Vescovo di Lodi)

Autore: Emilia Flocchini e suor Rita Bonfrate, FDO

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/76650

SANTA MESSA E CANONIZZAZIONE DEI BEATI:

- VINCENZO GROSSI

- MARIA DELL'IMMACOLATA CONCEZIONE

- LUDOVICO MARTIN E MARIA AZELIA GUÉRIN

OMELIA DEL SANTO PADRE FRANCESCO

Piazza San Pietro

XXIX Domenica del Tempo Ordinario, 18 ottobre 2015

Le Letture bibliche ci presentano oggi il tema del servizio e ci chiamano a seguire Gesù nella via dell’umiltà e della croce.

Il profeta Isaia delinea la figura del Servo di Jahwé (53,10-11) e la sua missione di salvezza. Si tratta di un personaggio che non vanta genealogie illustri, è disprezzato, evitato da tutti, esperto nel soffrire. Uno a cui non attribuiscono imprese grandiose, né celebri discorsi, ma che porta a compimento il piano di Dio attraverso una presenza umile e silenziosa e attraverso il proprio patire. La sua missione, infatti, si realizza mediante la sofferenza, che gli permette di comprendere i sofferenti, di portare il fardello delle colpe altrui e di espiarle. L’emarginazione e la sofferenza del Servo del Signore, protratte fino alla morte, si rivelano feconde, al punto tale da riscattare e salvare le moltitudini.

Gesù è il Servo del Signore: la sua vita e la sua morte, interamente nella forma del servizio (cfr Fil 2,7), sono state causa della nostra salvezza e della riconciliazione dell’umanità con Dio. Il kerigma, cuore del Vangelo, attesta che nella sua morte e risurrezione si sono adempiute le profezie del Servo del Signore. Il racconto di san Marco descrive la scena di Gesù alle prese con i discepoli Giacomo e Giovanni, i quali – supportati dalla madre – volevano sedere alla sua destra e alla sua sinistra nel regno di Dio (cfr Mc 10,37), rivendicando posti d’onore, secondo una loro visione gerarchica del regno stesso. La prospettiva in cui si muovono risulta ancora inquinata da sogni di realizzazione terrena. Gesù allora dà un primo “scossone” a quelle convinzioni dei discepoli chiamando il suo cammino su questa terra: «Il calice che io bevo, anche voi lo berrete … ma sedere alla mia destra o alla mia sinistra, non sta a me concederlo; è per coloro per i quali è stato preparato (vv. 39-40). Con l’immagine del calice, Egli assicura ai due la possibilità di essere associati fino in fondo al suo destino di sofferenza, senza tuttavia garantire i posti d’onore ambiti. La sua risposta è un invito a seguirlo sulla via dell’amore e del servizio, respingendo la tentazione mondana di voler primeggiare e comandare sugli altri.

Di fronte a gente che briga per ottenere il potere e il successo, per farsi vedere, di fronte a gente che vuole siano riconosciuti i propri meriti, i propri lavori, i discepoli sono chiamati a fare il contrario. Pertanto li ammonisce: «Voi sapete che coloro i quali sono considerati i governanti delle nazioni dominano su di esse e i loro capi le opprimono. Tra voi però non è così; ma chi vuole diventare grande tra voi sarà vostro servitore» (vv. 42-44). Con queste parole indica il servizio quale stile dell’autorità nella comunità cristiana. Chi serve gli altri ed è realmente senza prestigio esercita la vera autorità nella Chiesa. Gesù ci invita a cambiare mentalità e a passare dalla bramosia del potere alla gioia di scomparire e servire; a sradicare l’istinto del dominio sugli altri ed esercitare la virtù dell’umiltà.

E dopo aver presentato un modello da non imitare, offre sé stesso quale ideale a cui riferirsi. Nell’atteggiamento del Maestro la comunità troverà la motivazione della nuova prospettiva di vita: «Anche il Figlio dell’uomo infatti non è venuto per farsi servire, ma per servire e dare la propria vita in riscatto per molti» (v. 45). Nella tradizione biblica il Figlio dell’uomo è colui che riceve da Dio «potere, gloria e regno» (Dn 7,14). Gesù riempie di nuovo senso questa immagine e precisa che Egli ha il potere in quanto servo, la gloria in quanto capace di abbassamento, l’autorità regale in quanto disponibile al totale dono della vita. È infatti con la sua passione e morte che Egli conquista l’ultimo posto, raggiunge il massimo di grandezza nel servizio, e ne fa dono alla sua Chiesa.

C’è incompatibilità tra un modo di concepire il potere secondo criteri mondani e l’umile servizio che dovrebbe caratterizzare l’autorità secondo l’insegnamento e l’esempio di Gesù. Incompatibilità tra ambizioni, arrivismi e sequela di Cristo; incompatibilità tra onori, successo, fama, trionfi terreni e la logica di Cristo crocifisso. C’è invece compatibilità tra Gesù “esperto nel patire” e la nostra sofferenza. Ce lo ricorda la Lettera agli Ebrei, che presenta Cristo come il sommo sacerdote che condivide in tutto la nostra condizione umana, eccetto il peccato: «Non abbiamo un sommo sacerdote che non sappia prendere parte alle nostre debolezze: egli stesso è stato messo alla prova in ogni cosa come noi, escluso il peccato» (4,15). Gesù esercita essenzialmente un sacerdozio di misericordia e di compassione. Egli ha fatto l’esperienza diretta delle nostre difficoltà, conosce dall’interno la nostra condizione umana; il non aver sperimentato il peccato non gli impedisce di capire i peccatori. La sua gloria non è quella dell’ambizione o della sete di dominio, ma è la gloria di amare gli uomini, assumere e condividere la loro debolezza e offrire loro la grazia che risana, accompagnarli con tenerezza infinita, accompagnarli nel loro tribolato cammino.

Ognuno di noi, in quanto battezzato, partecipa per parte propria al sacerdozio di Cristo; i fedeli laici al sacerdozio comune, i sacerdoti al sacerdozio ministeriale. Pertanto, tutti possiamo ricevere la carità che promana dal suo Cuore aperto, sia per noi stessi sia per gli altri: diventando “canali” del suo amore, della sua compassione, specialmente verso quanti sono nel dolore, nell’angoscia, nello scoraggiamento e nella solitudine.

Coloro che oggi sono stati proclamati Santi, hanno costantemente servito con umiltà e carità straordinarie i fratelli, imitando così il divino Maestro. San Vincenzo Grossi fu parroco zelante, sempre attento ai bisogni della sua gente, specialmente alle fragilità dei giovani. Per tutti spezzò con ardore il pane della Parola e divenne buon samaritano per i più bisognosi.

Santa Maria dell’Immacolata Concezione, attingendo dalle sorgenti della preghiera e della contemplazione, visse in prima persona con grande umiltà il servizio agli ultimi, con una attenzione particolare ai figli dei poveri e agli ammalati.

I santi coniugi Ludovico Martin e Maria Azelia Guérin hanno vissuto il servizio cristiano nella famiglia, costruendo giorno per giorno un ambiente pieno di fede e di amore; e in questo clima sono germogliate le vocazioni delle figlie, tra cui santa Teresa di Gesù Bambino.

La testimonianza luminosa di questi nuovi Santi ci sprona a perseverare sulla strada del servizio gioioso ai fratelli, confidando nell’aiuto di Dio e nella materna protezione di Maria. Dal cielo ora veglino su di noi e ci sostengano con la loro potente intercessione.

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SOURCE : http://www.vatican.va/content/francesco/it/homilies/2015/documents/papa-francesco_20151018_omelia-canonizzazioni.html

Den hellige Vincent Grossi (1845-1917)

Minnedag: 7. november

Skytshelgen for Figlie dell’Oratorio

Den hellige Vincent Grossi (it: Vincenzo) ble født den 9. mars 1845 i den lille byen Pizzighettone i provinsen og bispedømmet Cremona i regionen Lombardia i Nord-Italia, som den gangen lå i den østerrikske marionettstaten Regno Lombardo-Veneto (Königreich Lombardo-Venetien) (1815-66). Han ble straks døpt i sognekirken San Bassiano. Han var den nest yngste av ti barn (tre døde som spedbarn) av Baldassare Grossi og hans hustru Maddalena Capellini, som eide en mølle. Av dem lærte han ydmykhet og hardt arbeid, kombinert med en ekte kjærlighet til Gud.

Allerede som barn skilte Vincent seg ut fra sine kamerater og hans største glede var å kunne hjelpe presten i kirken. Den 23. mars 1854 mottok han fermingens sakrament og to år senere sin første kommunion. Han begynte å vokse i bønn og ønsket å begynne på bispedømmets seminar som sin bror Giuseppe. Det var da åpenbart for hans sogneprest, p. Giuseppe Favenza, at gutten måtte bli prest. Blant familiens medlemmer var det ingen motstand, bortsett fra faren, som fortsatt kunne trenge hans arbeidskraft for å brødfø familien. Dessuten hadde han den andre sønnen som studerte for å bli prest, og de hadde ikke råd til kostnadene for begge.

Så mens han arbeidet sammen med sin far med levering av melsekker, brukte gutten tiden til å studere gymnasfagene privat under veiledning av sognepresten. Først som nittenåring kunne Vincent den 4. november 1864 begynne på bispedømmets seminar i Cremona etter å ha bestått sin gymnaseksamen. Til tross for suspensjoner av deltakelse på seminaret på grunn av uavhengighetskrigen og en koleraepidemi, hvor bygningen ble brukt som sykehus, klarte han å fullføre studiene etter planen.

Hans formatorer skjønte at han ikke bare var seriøs i dette miljøet, men også utenfor. Da han kom tilbake til Pizzighettone, samlet han faktisk rundt seg barn og unge for å utdanne dem og la dem leke. I en epoke hvor det var kontroverser om «det romerske spørsmålet», holdt han seg ikke på avstand fra problemet, men takket være møtene som hans eldre bror Don Giuseppe organisert i sin prestegård, om dette og andre kirkelige temaer, utviklet han en evne til å bedømme situasjonen riktig og å vokse i en holdning som skulle føre ham til å sette et pastoralt preg på sin tjeneste.

I februar 1869 mottok han de lavere vielser, og den 22. mai 1869 ble han presteviet som 24-åring i katedralen i Cremona av biskop Girolamo Verzeri av Brescia (1850-83), ettersom setet i Cremona var vakant etter at biskop Giuseppe Antonio Novasconi døde i 1867. Faktisk skulle bispestolen stå tom til 1871, da biskop Geremia Bonomelli (1871-1914) ble utnevnt.

Hans første tjeneste var som kapellan i sognene San Rocco i Gera di Pizzighettone og i Sesto Cremonese. I 1871 ble han utnevnt til economo spirituale i Cà de'Soresini i kommunen San Martino del Lago i provinsen Cremona, et smutthull fra biskopens side for å kunne utnevne sogneprester uten å irritere de sivile myndigheter. Biskopen av Cremona ga ham spesielt vanskelige sogn, ikke for å straffe ham, men fordi biskopen hadde stor tiltro til ham og regnet med at han ville bringe sognene i orden igjen.

I 1873 ble han utnevnt til «fullverdig» sogneprest i Regona, en del av Pizzighettone i Cremona. Der hadde lokalbefolkningen lenge vært borte fra religiøs praksis, men Don Vincenzo viet seg så helhjertet til sin tjeneste at etter noen år var den lille landsbyen forvandlet til et «lite kloster», som hans medbrødre kalte det. Hans lidenskap for de unge hadde ikke forlatt ham, og han ga dem ikke bare lov til å besøke hans hjem så ofte de ville, men også å tømme hans spiskammer, med evig beklagelse, så lenge de holdt seg borte fra farlige steder og dårlig selskap.

For jenter spesielt hadde han en ekte bekymring. I tråd med det betydelige arbeidet som ble gjort i disse årene av noen legfolk i bispedømmet Milano og med det som den hellige Johannes Don Bosco gjorde i Torino, ga han navnet «oratoriet» til et lite rom som hadde klart å skaffe i sin prestegård slik at de unge i hans sogn kunne ha det moro i fred og ro.

Han var også ansvarlig for restaureringen av den lokale kirken, men uten å forsømme de oppgavene som var viktigst i hans tjeneste: høre skriftemål, pleie liturgien og håndtere formasjonen av de troende. Hans berømmelse som predikant bredte seg ut over sognet og bispedømmet, så han ble ofte spurt om å preke sognemisjoner. Noen ganger var han alene, andre ganger i samarbeid med andre prestevenner, som Don Luigi og Don Pietro Domenico Trabattoni (1848-1930) fra Lodi, sistnevnte fikk tittelen Venerabilis («ærverdig») den 7. juli 1977.

Til tross for alt dette arbeidet, som allerede var enormt, var ikke Don Vincenzo helt fornøyd. Han levde i konstant kontakt med befolkningen på landsbygda, og han innså at de unge som vokste opp, var i svært skjøre og kompliserte situasjoner. Men det fantes gode jenter som hadde bedt ham om å være deres åndelige veileder. En av dem var Vittoria Squintani, som i tillegg til å være en apostel blant de unge i sitt sogn, hadde tilbudt seg som offer for helliggjørelsen av prester. Han selv var klar over nødvendigheten av dette, stilt overfor det åndelige forfallet i presteskapet på den tiden. Han så i henne et verdifullt verktøy for å forstå mer tydelig sin nye misjon.

Da begynte han å samle noen av hennes assistenter og oppfordret dem til et felles liv. Vittorias død, bare 29 år gammel, så ut til å forpurre de første skrittene, men et møte med en beslektet sjel til henne, Maria Caccialanza, ansporet ham til å fortsette.

Så i 1883 ble Don Vincenzo i lydighet til sin biskop Geremia Bonomelli sendt som sogneprest til Vicobellignano, hvor han skulle bli resten av livet. Vincent hadde blitt ansett som den mest beleilige presten å sende dit, for i dette territoriet hadde protestantismen tatt tak i sin metodistiske avart. Vincent skuffet ikke sin biskop, i stedet overgikk han alle forventninger. Umiddelbart viste han stor nestekjærlighet og åpenhet også mot disse metodistiske brødrene, for han sa ofte at «metodistene må forstå at jeg elsker dem også». Effektene ble lagt merke til, for den stedlige metodistpastoren kom gjentatte ganger for å lytte til hans prekener i fastetiden, og protestantiske familier sendte sine barn til sognets skole.

Hans nye arbeidssted, som skilte ham mye fra Regona, fikk ikke Don Vincenzo til å avstå fra sitt prosjekt med det nye kvinnekommuniteten. Det navnet han valgte for dem, var «Døtre av Oratoriet» (Figlie dell’Oratorio), ikke så mye for å indikere den privilegerte plassen til deres arbeid, men for å gi dem til en helt presis åndelig modell, nemlig den åndelige glede, eller som han foretrakk å kalle det, den «hellige munterhet» (la santa giovialità) til den hellige Filip Neri (1515-95), grunnlegger av kongregasjonen Oratorianerne (Institutum [nå Confoederatio] Oratorii Sancti Philippi Nerii – CO). Han ønsket ikke at de skulle bære en bestemt drakt for å komme nær de beste unge, men han ville ha alvorlige og overbeviste religiøse kvinner. Han tok seg personlig av deres formasjon, holdt periodiske konferanser og årlige åndelige øvelser og sende dem en mengde brev.

Denne hans mest fruktbare ide, å etablere i hver menighet en gruppe unge kvinner som kunne hjelpe sognepresten med den moralske og religiøse veiledning for jentene i sognet, falt i god jord, og det endte i 1885 med grunnleggelsen av instituttet «Døtre av Oratoriet» (Instituto Figlie dell'Oratorio – FdO) i Pizzighettone. Formålet var karitative oppgaver, spesielt blant ungdommen. Instituttet ble satt under beskyttelse av Filip Neri. Vincent skrev reglene og konstitusjonene, og som leder (Sorella maggiore) for den første gruppen, valgte han i 1895 sr. Maria Caccialanza, som imidlertid døde den 5. september 1900. Hun ble etterfulgt av Ledovina Scaglioni, den første generalmoderen.

I mellomtiden drøyde bispedømmets godkjennelse. Biskop Bonomelli av Cremona var faktisk, etter noen ulykkelige opplevelser i bispedømmet, ikke svært tilbøyelig til å tillate igangsettingen av nye kongregasjoner, og på grunn av dette, sendte han noen ganger tilbake analyser av konstitusjoner. Til slutt ga han sin tilslutning til konstitusjonene den 20. juni 1901.

I mellomtiden hadde Oratoriets døtre åpnet et hus i Maleo i provinsen Loi i Lombardia med godkjenning av biskop Giovanni Battista Rota av Lodi (1888-1913), og andre kommuniteter i bispedømmet Guastalla, men for å garantere en akademisk formasjon av enkeltpersoner som skulle vie seg til undervisning, ble byen Lodi valgt, hvor det ble besluttet å kjøpe et hus i Via Paolo Gorini, som ble moderhuset. Den 20. mai 1915 fikk kongregasjonen provisorisk godkjennelse fra Vatikanets Ordenskongregasjon.

Don Vincenzo var særlig begavet som lærer og kateket, men også som forkynner. Som prest viet han seg uforbeholdent til omsorgen for sine sognebarn og inspirerte dem gjennom sine prekener og gjennom sitt liv. Han ledet parallelt både søstrene og sognet, begge deler med mildhet og sjenerøsitet, og han fortsatte selv i de vanskelige årene under første verdenskrig. Vekten av alderen og angsten for ikke å være i stand til å samle høsten av en rikelig såing i sognet, førte til at han ba om å kunne trekke seg tilbake til Lodi og sine døtre. Biskopen frarådet ham imidlertid dette og antydet at han kunne vente til krigen var slutt.

Mens han i 1917 var i Lodi for å ordne noen hastesaker for instituttet, følte han seg syk. Til tross for magesmerter, tegn på en fulminant peritonitt (en plutselig og voldsom bukhinnebetennelse), ønsket han å dra tilbake til Vicobellignano. I begynnelsen av november forverret hans tilstand seg, slik at søstrene i Lodi kom for å få en siste velsignelse av ham. Han kunne knapt snakke, men han måtte si noen få ord: «Veien er åpen. Det er nødvendig å gå». Klokken 21.45 den 7. november overga Don Vincenzo sin sjel til Gud. Han var 72 år gammel og hadde vært sogneprest i 43 år, 34 av dem i Vicobellignano. Hans sognebarn sørget dypt over ham og han etterlot seg et ry av genuin hellighet.

Den 29. april 1926 fikk instituttet Døtre av Oratoriet sin endelige godkjennelse av Den hellige Stol. I mellomtiden hadde ryktet om helligheten til deres grunnlegger (eller direktør, som han foretrakk å bli kalt) ikke avtatt, og mange krevde åpning av en prosess for hans saligkåring. De jordiske levningene av Vincent Grossi ble allerede i 1944 overført fra kirkegården i Vicobellignano til den i Lodi. De ble i 1947 plassert i en spesiell helligdom i kapellet i moderhuset til Døtrene av oratoriet i Via Paolo Gorini 27 i Lodi, hvor de fortsatt hviler.

I 1947 ble informativprosessen for hans saligkåring åpnet i bispedømmet Lodi, og prosessen gikk over til sin romerske fase den 2. april 1954. Dekretet som anerkjente gyldigheten av informativprosessen og den apostoliske prosessen ble utstedt den 9. november 1959. Den 10. mai 1973 ble hans «heroiske dyder» anerkjent av den salige pave Paul VI (1963-78) og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 3. oktober 1975 undertegnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn, og han ble saligkåret den 1. november i det hellige år 1975.

Dekretet om fortsettelse av helligkåringssaken ble utstedt 19. juni 1980. Det andre mirakelet som er nødvendig for en helligkåring, fant sted bare noen få år etter saligkåringen i 1975 i Pizzighettone, Don Grossis fødested. En nyfødt jente fra Pizzighettone som led av erytropoetin anemi type 2, kunne ikke motta en benmargstransplantasjon fordi ingen medlemmer av hennes familie viste seg kompatible. Mens det lille barnet ble holdt i live ved transfusjoner og palliativ omsorg, inviterte en søster i kongregasjonen «døtre av oratoriet» familiemedlemmene til å be til deres grunnlegger. Etter en kort periode var den syke fullstendig helbredet. Etter en grundig etterforskning av det kirkelige tribunalet i Cremona, ble dekretet som stadfestet gyldigheten av bispedømmets undersøkelse av miraklet utstedt den 15. oktober 2011. Helbredelsen ble godkjent som et mirakel av de medisinske og teologiske kommisjonene i Vatikanets kongregasjon for helligkåringer.

Den 5. mai 2015 undertegnet pave Frans dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente helbredelsen som et nytt mirakel på hans forbønn. Han ble helligkåret den 18. oktober 2015 av pave Frans sammen med ekteparet Martin (den hellige Teresa av Lisieux’ foreldre) og Maria Isabel Salvat Romero. Det skjedde under den fjortende ordinære bispesynoden i Vatikanet med tema «Familiens kall og oppdrag i Kirken og i den moderne verden».

Vincent Grossis minnedag i den nyeste utgaven av Martyrologium Romanum (2004) er dødsdagen 7. november:

Apud Cremónam in Itália, beáti Vincéntii Grossi, presbýteri, qui, parœciáli vacans múneri, Institútum Filiárum ab Oratório cóndidit.

Nær Cremona i Italia, den salige Vincent Grossi, en prest, som, mens han ventet på sitt embete som sogneprest, grunnla instituttet Døtre av Oratoriet.

Kongregasjonen har i dag mer enn 400 medlemmer i over sytti hus, ikke bare i Italia, men også i Argentina og Ecuador.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (XI), Schauber/Schindler, Index99, MR2004, CatholicSaints.Info, Heiligenlexikon, santiebeati.it, it.wikipedia.org, Abbaye Saint-Benoît, newsaints.faithweb.com, upbeatovincenzogrossi.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 1. september 2000

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/vgrossi