Bienheureux 22 Martyrs Oblats d’Espagne
Fête : le 28 novembre
Bref historique du martyre
De 1936 à 1939, la Guerre civile d’Espagne opposa les républicains, fidèles à la République espagnole établie, aux nationalistes qui l’emportèrent et gouvernèrent l’Espagne jusqu’en 1975. La persécution fut un aspect de la Guerre civile espagnole. De nombreuses personnes furent tuées par les républicains (socialistes, communistes et syndicats laïcs radicaux) pendant la guerre, à cause de leur foi. Un rapport sur la persécution religieuse en Espagne fait état de l’assassinat de 6 932 membres du clergé et de religieux sacrifiés : 12 évêques, 4 172 clercs séculiers, 2 365 religieux et 283 religieuses. C’est justement dans ce climat général de haine et de fanatisme antireligieux qu’a lieu le martyre de 22 Missionnaires Oblats de Marie Immaculée.
En 1929, les Oblats s’étaient établis dans le quartier
Estación de Pozuelo de Alarcón, où vivait le supérieur provincial et où avait
été établi le scolasticat, qui était le centre de formation. Les prêtres
assuraient le service d’aumônerie aux trois communautés de sœurs, ainsi que le
service pastoral dans les paroisses environnantes : confessions et prédication.
Les scolastiques oblats enseignaient le catéchisme dans les paroisses
environnantes. Cette activité religieuse commença à inquiéter les comités
révolutionnaires du quartier Estación. Les Oblats adoptèrent simplement une
attitude de prudence, de calme et de sang-froid, et s’engagèrent à ne pas
réagir aux provocations.
Le 20 juillet 1936, la jeunesse socialiste et communiste descendit dans la rue et commença à incendier les églises et les couvents, surtout à Madrid. Les miliciens de Pozuelo, de leur côté, prirent d’assaut une chapelle dans le quartier Estación. Ils jetèrent les images et les ornements sacrés à la rue et allumèrent le feu. Ensuite, ils incendièrent la chapelle et firent de même dans la paroisse locale. Le 22 juillet, un grand contingent de miliciens, armés de fusils et de revolvers, prirent d’assaut la maison des Oblats. La première chose qu’ils firent, c’est de rassembler les 38 Oblats, qui furent faits prisonniers dans leur propre maison, séquestrés dans le réfectoire où les fenêtres étaient verrouillées. Le 24 juillet, à environ trois heures du matin, les premières exécutions eurent lieu. Ils firent venir sept Oblats.
Francisco Esteban Lacal OMI
P. Juan Antonio Pérez Mayo (1907-1936),
professeur
Sc. Manuel Gutiérrez Martín (1913-1936),
sous-diacre
Sc. Cecilio Vega Domínguez (1913-1936),
sous-diacre
Sc. Juan Pedro Cotillo Fernández (1914-1936)
Sc. Pascual Aláez Medina (1917-1936)
Sc. Francisco Polvorinos Gómez (1910-1936)
Sc. Justo González Lorente (1915-1936)
Sans aucune explication, on les fit monter dans deux
voitures pour les emmener dans le lieu du martyre, où ils furent fusillés.
Ce même 24 juillet 1936, la police reçut l’ordre
d’emmener les religieux qui restaient à la Direction générale de la sécurité.
Le jour suivant, après avoir rempli des formulaires, 15 autres Oblats furent
relâchés de façon inattendue. Ils cherchèrent refuge chez des particuliers,
mais en octobre, ils furent à nouveau traqués, capturés et mis en prison, où
ils subirent la faim, le froid, la peur et les menaces. D’après les témoignages
de certains survivants, ils acceptèrent avec une patience héroïque cette
situation difficile qui laissait entrevoir la possibilité du martyre. Un esprit
de charité et une ambiance de prière silencieuse régnaient parmi eux. Le 7
novembre 1936, deux d’entre eux furent exécutés
José Vega Riano (1904-1936), formateur
Sc. Serviliano Riano Herrero (1906-1936)
Le 28 novembre 1936, ce fut le tour des 13 autres :
P. Francisco Esteban Lacal (1888-1936),
supérieur provincial
P. Vicente Blanco Guadilla (1882-1936),
supérieur local
P. Gregorio Escobar García (1912-1936),
prêtre scolastique
Sc. Juan José Caballero
Rodríguez (1912-1936), sous-diacre
Sc. Publio Rodríguez Moslares (1912-1936)
Sc. Justo Gil Pardo (1910-1936), diacre
Fr. Ángel Francisco Bocos
Hernández (1882-1936)
Fr. Marcelino Sánchez Fernández (1910-1936)
Sc. José Guerra Andrés (1914-1936)
Sc. Daniel Gómez Lucas (1916-1936)
Sc. Justo Hernández González (1918-1936)
Sc. Clemente Rodríguez Tejerina (1918-1936)
Fr. Eleuterio Prado Villarroel (1915-1936)
Il n’y eut officiellement aucune accusation, ni
jugement, ni défense, ni explication. Ils furent conduits à Paracuellos de
Jarama et exécutés.
Il n’a pas été possible d’obtenir des informations
directes de témoins oculaires sur le moment de l’exécution. Le fossoyeur a
déclaré que l’un des Oblats, le Père Provincial Francisco Esteban Lacal, a dit
: « Nous savons que vous voulez nous tuer du fait que nous sommes
catholiques et religieux. Nous le sommes en vérité. Mes compagnons et moi nous
vous pardonnons de tout cœur. Vive le Christ Roi ! »
Dans le procès de béatification, il est apparu
clairement qu’ils sont tous morts en professant la foi et en pardonnant leurs
bourreaux, et malgré la torture psychologique subie au cours de leur cruelle
captivité, aucun d’entre eux n’a renié sa foi, ni perdu la foi, ni regretté
d’avoir embrassé une vocation religieuse.
Espagne
: 23 martyrs du XXe s. béatifiés
Persécution
à l’époque de la Guerre civile
DÉCEMBRE 18, 2011 00:00ZENIT STAFFEGLISES
LOCALES
ROME, dimanche 18 décembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît
XVI se réjouit de la béatification de 23 martyrs espagnols, samedi, 17 décembre
2011. Il souhaite que « leur sacrifice porte beaucoup de fruits ».
Benoît XVI s’est exprimé sur cette béatification
devant les milliers de visiteurs présents place Saint-Pierre pour l’angélus de
midi, ce dimanche 18 décembre 2011.
« Hier, à Madrid, a annoncé le pape, 22 missionnaires oblats
de Marie Immaculée et un laïc ont été proclamés bienheureux. »
« A la joie de leur béatification », a affirmé le
pape, « se joint l’espérance que leur sacrifice porte encore beaucoup de fruits
de conversion et de réconciliation ».
Benoît XVI a par ailleurs précisé que ces chrétiens
ont été tués « pour le seul fait d’avoir été témoins zélés de l’Evangile »: le
pape écarte ainsi toute interprétation politique de leur martyre, lors de la
persécution anti-catholique qui s’est déchaînée à l’époque de la Guerre civile
espagnole.
Saluant ensuite les visiteurs de langue espagnole, le
pape a souhaité « que leur témoignage de foi et de charité » serve « de
stimulant et d’exemple pour offrir notre vie au service de Dieu et des hommes
».
Il s’agit de Francisco Esteban Lacal et 21 compagnons,
Missionnaires oblats de Marie Immaculée, et un laïc, Cándido Castán San José,
père de famille et président de la Confédération nationale des œuvres
catholiques.
En Espagne, après la chute de la monarchie en 1931,
l’anticléricalisme s’est durci jusqu’à souhaiter la disparition de l’Eglise.
Les Missionnaires oblats poursuivaient leur œuvre pastorale malgré tout. Mais
le 24 juillet 1936, un groupe de miliciens armés de fusils et de pistolets, a
pénétré dans une des maisons des Oblats. Sept religieux et un laïc, Cándido
Castán, ont été fusillés dans un parc de Madrid. Au moment de l’exécution, les
témoins ont pu entendre des paroles de pardon et l’exclamation : “Vive le
Christ Roi!”. En novembre de la même année, 15 autres missionnaires oblats ont
été tués.
La cérémonie de béatification s’est déroulée hier
samedi 17 décembre à Madrid. Radio Vatican rapporte que la messe a été présidée
par le cardinal Angelo Amato, représentant du pape et préfet de la Congrégation
pour les causes des saints.
Le cardinal a déclaré, durant son homélie : « Ils
n’avaient rien fait de mal. Au contraire, leur unique désir était de faire le
bien et d’annoncer à tous l’Evangile de Jésus, qui est bonne nouvelle de paix,
de joie et de fraternité » .
« Ils ont été brutalement tués, a-t-il poursuivi, mais leur message reste vivant. » : « Sans armes et avec l’énergie de la foi en Dieu », a-t-il expliqué, « ils ont vaincu le mal, nous laissant un héritage précieux de bien. Les bourreaux sont oubliés, leurs victimes innocentes sont commémorées et célébrés. »
Radio Vatican note que les 23 martyrs ont été
béatifiés l’année des 150 ans de la mort de saint Eugène de Mazenod, fondateur
de la congrégation des Missionnaires oblats de Marie Immaculée.
Anne Kurian
SOURCE : https://fr.zenit.org/2011/12/18/espagne-23-martyrs-du-xxe-s-beatifies/
Oblate Martyrs of the Spanish Civil War
Profile
Twenty-two clerics
and priests of the Missionary
Oblates of Mary Immaculate, and one activist layman who were martyred in the Spanish Civil War.
- Ángel Francisco Bocos Hernández
- Cándido Castán San José
- Cecilio Vega Domínguez
- Clemente Rodríguez Tejerina
- Daniel Gómez Lucas
- Eleuterio Prado Villaroel
- Francisco Esteban Lacal
- Francisco Polvorinos Gómez
- Gregorio Escobar García
- José Guerra Andrés
- José Vega Riaño
- Juan Antonio Pérez Mayo
- Juan José Caballero Rodríguez
- Juan Pedro del Cotillo Fernández
- Justo Fernández González
- Justo Gil Pardo
- Justo González Lorente
- Manuel Gutiérrez Martín
- Marcelino Sánchez Fernández
- Pascual Aláez Medina
- Publio Rodríguez Moslares
- Serviliano Riaño Herrero
- Vicente Blanco Guadilla
- 24 July, 7 November and 28 November 1936 at locations in Spain
- 2 April 2011 by Pope Benedict XVI (decree of martyrdom)
Additional Information
- other
sites in english
- nettsteder
i norsk
MLA Citation
- “Oblate Martyrs of the
Spanish Civil War“. CatholicSaints.Info. 19 November 2016.
Web. 27 November 2020.
<https://catholicsaints.info/oblate-martyrs-of-the-spanish-civil-war/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/oblate-martyrs-of-the-spanish-civil-war/
Spanish
Oblate Martyrs
Memorial
28th November
On 17th December
2011, Pope Benedict XVI beatified 22 Spanish Oblate Marytrs and 1 Spanish
layman who were murdered in 1936 during the Spanish Civil War. The
anti-religious tensions in Franco’s Spain saw the persecution of many priests
and religious. And for this reason, the Oblate seminary in Pozuelo, near
Madrid, became a target of this persecution.
“The genuine event was that these martyrs were killed
as a community. The young men preparing for priesthood, were gathered before
they were killed. They were a community, living together, exchanging their
faith and preparing themselves for priesthood, preparing themselves to be
Missionaries. These Oblates never became priests and they never became
missionaries.
But today they are witnesses.
They are witnesses of genuine faith and of the
Christian life. Giving faith for others; that is the nucleus of what we are
aiming at as Oblates…So as we commemorate the young martyrs we think as well of
the leadership of our Congregation today and the lay people associated with us,
who are our partners in mission.”
– Fr Thomas Klosterkamp OMI
Short Story of the
Spanish Oblate Martyrs (from OMIworld.org)
During the Spanish Civil War, fought from 1936 to
1939, between the Republicans, who were loyal to the established Spanish
Republic, and the Nationalists. The Nationalists prevailed, and ruled Spain
until 1975. One aspect of the Spanish Civil War was religious persecution. Many
people were killed by Republicans (socialists, communists and radical lay
labour unions) during the war because of their faith.
A report of the religious persecution in Spain quotes
the murder of 6,932 members of the clergy and religious sacrificed in this
persecution: 12 bishops, 4,172 secular clergy, 2,365 religious men and 283
religious women. Within this general climate of hatred and antireligious
fanaticism, one may justly place the martyrdom of 22 Missionary Oblates of Mary
Immaculate.
The Oblates had established themselves in the Estación
neighborhood of Pozuelo de Alarcón in 1929. The provincial superior lived in
the Pozuelo. The Scholasticate there was the center of formation while some
priests served as chaplains for three communities of sisters. They also
provided pastoral service in the surrounding parishes: confessions and
preaching. Oblate scholastics taught catechism in the neighbouring parishes.
Religious
Activity
This religious activity began to worry the
revolutionary committees in the Estación neighborhood. However, the Oblates
simply adopted an attitude of prudence, composure and calm, committing
themselves not to respond to any provocation.
On July 20, 1936, socialist and communist youth took to
the streets and began to burn churches and convents, especially in Madrid. The
militia of Pozuelo, on the other hand, attacked a chapel in the Estación
neighborhood. They threw vestments and images into the street and set them
afire. Shockingly, they burned the chapel and went on to repeat the same scene
at the local parish. Following this, on July 22, a large contingent of militia,
armed with shotguns and revolvers, attacked the Oblate house.
The first thing they did was to round up the 38
Oblates, who were made prisoners in their own house, brought together in the
refectory where the windows were barred. On the July 24, at about three in the
morning, there were the first executions. They called out seven Oblates.
Fr. Juan Antonio Pérez Mayo (1907-1936), professor
Sc. Manuel Gutiérrez Martín (1913-1936),
subdeacon
Sc. Cecilio Vega Domínguez (1913-1936),
subdeacon
Sc. Juan Pedro Cotillo Fernández (1914-1936)
Sc. Pascual Aláez Medina (1917-1936)
Sc. Francisco Polvorinos Gómez (1910-1936)
Sc. Justo González Lorente (1915-1936)
Without any explanation, they were loaded into two
cars and taken to their place of martyrdom, where they were shot.
Later that day, July 24, 1936, the police were given
orders to bring the rest of the religious to the General Security Office. On
the next day, after filling out some forms, the 15 other Oblates were
unexpectedly let go. Therefore, they sought refuge in private homes. However,
in October they were hunted down again, captured, and imprisoned, where they
suffered hunger, cold, fear and threats. Importantly, there are testimonies
from some survivors as to how they accepted with heroic patience this difficult
situation which implied the possibility of martyrdom. Above all, there reigned
a spirit of charity and an atmosphere of silent prayer.
On
November 7, 1936 two of them were executed:
Fr. José Vega Riano (1904-1936), formator
Sc. Serviliano Riano Herrero (1906-1936)
On
November 28, 1936 it would be the turn of the 13 others:
Fr. Francisco Esteban Lacal (1888-1936),
provincial superior
Fr. Vicente Blanco Guadilla (1882-1936),
Local Superior
Fr. Gregorio Escobar García (1912-1936),
scholastic priest
Sc. Juan José Caballero
Rodríguez (1912-1936), subdeacon
Sc. Publio Rodríguez Moslares (1912-1936)
Sc. Justo Gil Pardo (1910-1936), deacon
Bro. Ángel Francisco Bocos
Hernández (1882-1936)
Bro. Marcelino Sánchez Fernández (1910-1936)
Sc. José Guerra Andrés (1914-1936)
Sc. Daniel Gómez Lucas (1916-1936)
Sc. Justo Hernández González (1918-1936)
Sc. Clemente Rodríguez Tejerina (1918-1936)
Bro. Eleuterio Prado Villarroel (1915-1936)
Long
live Christ the King!
There would be no formal accusations, no judgment, no
defense, no explanations. They were driven to Paracuellos de Jarama and
executed there.
It has not been possible to obtain direct information
from eyewitnesses about the moment of execution. However the gravedigger has
declared that one of the Oblates, the Provincial Fr. Francisco Esteban Lacal,
must have said: “We know that you are killing us because we are Catholics and
religious. That we are. My companions and I forgive you from the bottom of our
hearts. Long live Christ the King!”
In addition, it was evident in the process of
beatification, that all of them died professing the faith and forgiving their
tormentors, and that, in spite of the psychological torture during their cruel
captivity, none of them denied nor lost the faith, nor did they lament the fact
that they had embraced a religious vocation.
Long live Christ the King!”
SOURCE : https://oblates.ie/spanish-oblate-martyrs/
Beati Martiri Spagnoli Missionari
Oblati di Maria Immacolata
Senza data (Celebrazioni singole)
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Scheda del Gruppo cui appartiene
m. Spagna, 1936
Il 2 aprile 2011 è stato
promulgato il decreto sul martirio dei Servi di Dio Francesco Stefano Lacal,
Sacerdote professo, e 21 Compagni della Congregazione dei Missionari Oblati di
Maria Vergine Immacolata, e di Candido Castán San José, Laico, uccisi in odio
alla Fede, in Spagna nel 1936. E’ eloquente la testimonianza di un
sopravvissuto per conoscere i sentimenti che animavano questo gruppo di
martiri: “Quando stavamo per ‘gustare’ il momento nel quale stavano
per ucciderci (mani in alto, viso alla parete), desideravamo pronunciare una
qualche preghiera e non ci usciva alcuna parola; però ciò che usciva
spontaneamente da noi erano sentimenti di amore verso Dio, di affetto verso i
nostri fratelli e di perdono verso coloro che stavano per ucciderci, così come
usciva una richiesta di perdono a Dio per i nostri peccati e le nostre
fragilità” (Padre Felipe Díez, per molti anni missionario in
Argentina). Sono stati beatificati il 17 dicembre 2011.
Il sacerdote e giornalista Antonio Montero, attualmente arcivescovo emerito, nella tesi per il dottorato Storia della persecuzione religiosa in Spagna documenta una statistica dei 6.835 ecclesiastici sacrificati nella persecuzione: 12 vescovi, 4.172 sacerdoti del clero diocesano, 2.365 religiosi e 283 religiose. Non è stato possibile redigere una cifra approssimativa dei laici cattolici assassinati perché credenti.
Malgrado le minacce rivuluzionarie sempre più aggressive, i superiori oblati non immaginavano che la situazione diventasse grave. Non passava per la loro testa che un giorno potessero essere vittime di tanto odio a causa della loro fede in Dio. Il 20 luglio 1936 giovani socialisti e comunisti scesero in piazza e provocarono nuovi incendi a chiese e conventi, particolarmente a Madrid. I miliziani di Pozuelo, dalla loro parte, assaltarono la cappella del quartiere della stazione, portarono in piazza gli ornamenti e le immagini e, improvvisando un’orgia sacrilega, le incendiarono. Incendiarono quandi la cappella e ripetettero la scena nella parrocchia del popolo.
Il 22 luglio, alle tre del pomeriggio, un nutrito contingente di miliziani, armati di fucili e pistole, assaltò il convento. La prima cosa che fecero fu di arrestare i religiosi, erano 38, e rinchiuderli in un locale ristretto sotto stretta vigilanza con la minaccia delle armi. Fu un momento di tensione terribile tanto che tutti credevano fosse arrivata l’ora della morte. Dato l’atteggiamento nervoso, grossolano e scomposto dei miliziani non c’era da aspettare altro.
Subito dopo i miliziani procedettero alla perquisizione minuziosa della casa in cerca di armi. Le sole cose che trovarono furono quadri religiosi, immagini, crocifissi, rosari e vesti sacre. Dai piani superiori, tutto fu gettato lungo il vuoto delle scale al piano inferiore per distruggerlo con il fuoco in mezzo alla piazza.
- Juan Antonio PÉREZ MAYO, sacerdote, professore, 29 anni.
- Manuel GUTIÉRREZ MARTÍN, studente suddiacono, 23.
- Cecilio VEGA DOMINGUEZ, studente, suddiacono, 23
- Juan Pedro COTILLO FERNÁNDEZ, studente, 22
- Pascual, ALÁEZ MEDINA, studente, 19
- Francisco POLVORINOS GÓMEZ, studente, 26
- Justo GONZÁLEZ LORENTE, studente, 21
Senza nessun tipo di spiegazione furono fatti salire sulle macchine e portati al martirio.
- Francisco ESTEBAN LACAL, superiore Provinciale, 48 anni.
- Vicente BLANCO GUADILLA, superiore locale, 54 anni.
- Gregorio ESCOBAR GARCÍA, sacerdote fresco ordinato, 24 anni.
- Juan José CABALLERO RODRÍGUEZ, studente, suddiacono, 24 anni.
- Publio RODRÍGUEZ MOSLARES, studente, 24 anni.
- Justo GIL PARDO, studente, diacono, 26 anni.
- Angel Francisco BOCOS HERNÁNDEZ, fr. coadiutore, 53 anni.
- Marcelino SÁNCHEZ FERNÁNDEZ, fr. coadiutore, 26 anni.
- José GUERRA ANDRÉS, studente, 22 anni.
- Daniel GÓMEZ LUCAS, studente, 20 anni.
- Justo FERNÁNDEZ GONZÁLEZ, studente, 18 anni.
- Clemente RODRÍGUEZ TEJERINA, studente, 18 anni.
- Eleuterio PRADO VILLARROEL, fr. coadiutore, 21 anni.
Si sa che il 28 novembre 1936 furono fatti uscire dal carcere, condotti a Paracuellos de Jarama e lì fucilati. Uno studente omi che andava su un altro camion legato gomito con gomito al P. Delfin Monje che furono misteriosamente risparmiati vicino al posto dell’esecucione, disse al suo compagno: Padre, mi dia l’assoluzione generale e tu dici l’atto di contrizione che ci arriva alla fine. Il padre, 18 anni più tardi si rammaricava: Che peccato non esser morto allora! Non sono stato mai così preparato!
Non è stato possibile ottenere informazioni di tesimoni oculari sul momento dell’esecuzione di quei 13 servi di Dio. Solo il becchino dichiarò: Sono completamente convinto che il 28 novembre 1936 un sacerdote o religioso chiese alle milizie che gli permettessero di dire addio a tutti i suoi compagni e dar loro l’assoluzione, grazia che gli fu concessa. Una volta che ebbe terminato, pronunziò ad alta voce queste parole: “Sappiamo che ci uccidete perché siamo cattolici e religiosi. Lo siamo. Tanto io come i miei compagni vi perdoniamo di cuore. Viva Cristo Re!”. C’erano alcuni religiosi di altri Istituti, della stessa “estrazione”, che furono fucilati insieme; però, per il domicilio che diede questo testimone, pare che fu il P. Provinciale degli Oblati il protagonista di questo gesto. Altri vorrebbero attribuirlo al P. Avelino, Provinciale degli Agostiniani.
Il neo sacerdote Gregorio Escobar aveva scritto alla sua famiglia: “Sempre mi hanno commosso fino al più profondo dell’animo i racconti dei martiri che sono sempre esistiti nella Chiesa, e mentre li leggo sento un segreto desiderio di andare incontro alla stessa sorte. Sarebbe questo il miglior sacerdozio a cui potrebbero aspirare tutti i cristiani: offrire tutti a Dio il proprio corpo e sangue in olocausto per la fede. Che fortura sarebbe morir per Cristo!
È documentato nel processo diocesano che tutti morirono facendo professione e fede e perdonando ai carnefici e che, malgrado le torture psicologiche subite durante la crudele prigionia nessuno apostatò, né perse la fede, né si lamentò di aver abbracciato la vocazione religiosa.
Per questo, in perfetta unanimità, i loro familiari, gli Oblati e il popolo cristiano, convinti della loro fedeltà fino alla morte, li hanno tenuti per martiri fin dal primo momento e chiedono a Dio perché la Chiesa li riconosca e li additi ai fedeli come autentici martiri cristiani.
La causa di canonizzazione nella fase diocesana si chiuse a Madrid l’11
gennario del 2000. I martiri sono stati beatificati il 17 dicembre 2011.
Fonte : www.santioblati.weebly.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95557
Beato Angel Francisco Bocos Hernandez Religioso e martire
>>>
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Ruijas, Spagno, 27 gennaio 1883 -
Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 28 ottobre 2007.
Il 31 dicembre 1900, iniziò il suo percorso religioso aspirando di consacrare la sua vita a Dio come fratello (religioso non sacerdote). Fece la sua prima oblazione temporanea nel 1901 e la sua oblazione perpetua nel 1907.
Nei suoi 35 anni di vita consacrata visse in diverse comunità oblate: Madrid, Aosta e San Giorgio Canavese (Italia), Notre Dame de Lumières (Francia)…
Ci sono varie testimonianze sui fratelli della comunità di Pozuelo. Dice, per esempio, P. Ángel Villalba, che convisse con loro: Come comunità c’era una carità collettiva verso il prossimo. Dentro la comunità vivevano i (tre) fratelli coadiutori che partecipavano a questa carità e erano per noi una testimonianza ammirevole.
Anche P. Felipe Díez, altro superstite, sottolinea: I fratelli coadiutori vivevano in una forma di sacrificio esemplare nei diversi ministeri che praticavano.
Mentre erano prigionieri nella loro casa di Pozuelo, il capo dei miliziani lo obbliga a seguirlo nella cucina, sotto vigilanza, dicendogli: “Tu fai da mangiare per tutti, ma se manca, che manchi per i tuoi e non ai miei”.
Da una lettera che questo Fratello inviò al Superiore Generale di allora, Mons. Agustín Dontenwill, possiamo dedurre la sua tenacia, rassegnazione e pazienza davanti alle avversità, quali i dolori dello stomaco e di una gamba, e come, nonostante questo, continuava a fare il lavoro in cucina, che adempiva da 24 anni, offrendo tutto questo “per la maggior gloria di Dio e la salvezza delle anime”, diceva.
D. Ricardo Quintana, Delegato diocesano delle Cause dei Santi nella Arcidiocesi
di Madrid, che presiedette, come giudice, tutto il processo diocesano, non può
dissimulare la sua simpatia verso questo Servo di Dio ed è convinto che il
fratello Bocos, del quale pochi parlano nel processo, era un vero santo e alla
sua intercessione attribuiva il suo veloce recupero da un grave incidente.
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95773
Beato Clemente Rodriguez Tejerina Religioso
e martire
>>>
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Santa Olaja de la Varga, Spagna, 23
luglio 1918 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 28 ottobre 2011.
“Tutte le notti, scrive Maruja, sorella di Clemente, ci riuniva, tutti i fratelli, nella sala da pranzo e pregava offrendo i suoi figli al Sacro Cuore. Inoltre chiedeva la perseveranza di tutti noi. Apparteneva all’associazione delle “Maríe dei Sacrari” e le feste eucaristiche avevano per lei un’importanza molto singolare, tanto da far partecipare tutti noi figli alla preparazione degli altari, curando fino ai più piccoli dettagli, mostrando in tutto ciò un grande amore al Signore.”
Alle undici e mezza della matina suonò il campanello della portineria. Un nutrito gruppo di maestri laici, armati di pistole, irruppe nel giardino e c’invitò “cortesemente” ad abbandonare il locale. Come il P. Esteban (Provinciale di Spagna) si lamentò dell’arbitrarietà di quel provvedimento, essendo noi sempre stati cittadini pacifici, essi gli risposero: “Crediamo che voi non abbiate commesso nulla, pero molti preti e frati l’hanno fatto; ed è quello che succede, gli uni pagano per gli altri”. Andando lasciammo i nuovi proprietari occupati nel collocare sul muro di cinta del giardino un enorme panno con questa iscrizione: “Pignorato per il Ministero delle Belle Arti”.
Josefa, la sorela di Clemente, potè visitarlo prima di essere espulsi della casa provinciale. Dalla conversazione con lui, potè dedurre l’interezza e lo spirito di fede che regnava in suo fratello e la sua chiara disposizione al martirio. Ci dice:
Stetti con lui durante alcuni momenti. Ricordo che gli domandai come stava d’animo e mi disse: “Siamo in pericolo e temiamo che ci separino; insieme, ci diamo coraggio gli uni agli altri. Con tutto, se bisogna morire, sono disposto, sicuro che Dio ci darà la forza di cui abbiamo bisogno per essere fedeli”. Queste sono le testuali parole di mio fratello che, pronunciate in quei momenti, non dimenticherò mai. Mentre stavamo parlando, venne il P. Francisco Esteban e mi chiese di andare via subito dato che la comunità si sentiva molto vigilata ed anche io rischiavo per la mia condizione di religiosa. Anche il Provinciale disse: “Qui periamo tutti”.
Sempre Josefa, grazie alla testimonianza di un compagno che stette con lui nella stessa prigione di San Antón, venne a sapere delle condizioni nelle quali fu Clemente:
Mi raccontò che li avevano depositati nella cantina, dove si trovavano le docce della scuola in cattive condizioni, la situazione era che frequentemente stavano coi piedi nell’acqua e che non avevano il minimo spazio vitale per muoversi. Mi diceva anche che non mangiavano tutti i giorni e che, sopra, quando i carcerieri portavano il rancio, si burlavano dei carcerati domandando: “Chi non ha mangiato ieri”? Mi disse anche che tutti quelli che stavano lìerano cattolici, che si univano e pregavano.
La stessa sorella, ignorando il fatto della sua morte, continuò a cercare di visitarlo nella prigione di San Antón. Vediamo come conobbe, dopo molte verifiche, la notizia della morte di Clemente:
L’ultima volta che cercai di vederlo fu a dicembre del 1936. Il miliziano di
turno, con malo modo, mi disse di non ritornare là se non volevo rimanerci
dentro. Siccome insistetti nel sapere se stava ancora nella prigione, mi
rispose che se volevo sapere di Clemente mi dovevo recare alla calle Santa
Barbara, al Ministero di Giustizia, e che in una sala enorme con cavalletti e
tavole avrei trovate scatole strapiene di schede. Così lo feci e dopo una lunga
ricerca, trovai una scheda che testualmente diceva: “Clemente Rodríguez
Tejerina, messo in libertà il 28 di novembre del 1936″. Dopo essermi accertata
che nessuno mi vedeva, presi la scheda ed andai al Consolato del Cile. Lì mi
informarono che tutte le persone che erano state “messe in libertà”, tirandole
fuori dalle prigioni, i giorni 27 e 28 novembre del 1936, erano state fucilate
immediatamente a Paracuellos del Jarama. Da quel momento pensai che mio
fratello era martire, perché egli era sicuro che l’andavano ad ammazzare e che
la causa della morte non era altro che quella di essere un religioso.
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95825
Beato Daniele Gomez Lucas Religioso
e martire
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Hacinas, Spagna, 10 aprile 1916 -
Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 17 dicembre 2011.
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95875
Beato Eleuterio Prado Villarroel Religioso e martire
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Prioro, Spagna, 20 febbraio 1915 -
Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 28 ottobre 2007.
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95772
Beato Francesco Esteban
Lacal Sacerdote e martire
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Soria, Spagna, 8 febbraio 1888 -
Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 17 dicembre 2011.
Juana Esteban
Un’altra nipote testimonia: “Per quello che ho
letto, fu arrestato il 15 ottobre 1936 con altri Oblati. Seppi da mia zia che
venne portato al carcere Modelo. Riguardo al carcere le uniche cose che so per
certo è che avevano paura, perché leggevano una lista con i nomi di quelli che
uccidevano indiscriminatamente, e che avevano fame e freddo. Concretamente uno
dei sopravvissuti mi raccontò che una persona, che si scoprì essere una
religiosa della Sacra Famiglia di Bordeaux, portò un cappotto a mio zio. Lui,
vedendo che un compagno di prigione aveva freddo, gli diede il proprio
cappotto. Ho anche sentito che erano soliti recitare il rosario di nascosto
quando camminavano nel cortile o nelle celle”.
Teresa Esteban Berredero
P. Felipe Díez Rodríguez, OMI, sopravvissuto
Autore: P. Fortunato Alonso, OMI
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95891
Beato Giovanni Giuseppe Caballero
Rodríguez Religioso e martire
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Fuenlabrada de los Montes, Spagna, 5
marzo 1912 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 17 dicembre 2011.
Nacque a Fuenlabrada de los Montes, diocesi di
Toledo e provincia di Badajoz. Era suddiacono. In breve sarebbe stato ordinato
sacerdote.
Giovane di grande personalità, viveva la
preoccupazione di animare il buon spirito e la sua comunità. Era
intraprendente, metodico e perseverante in ciò che portava avanti. La sua
caratteristica più eccezionale: la sua forte inquietudine missionaria che
contagiava i suoi fratelli di comunità. Con i suoi 24 anni, già si vedeva
missionario e si comportava come tale.
Juan José nacque il 5 Marzo e fu battezzato il 16
dello stesso mese nella parrocchia di Nostra Sig.ra dell’Assunzione. Suo padre,
Jesús María Caballero, era sposato in seconde nozze con Baudilia Rodríguez e da
questo secondo matrimonio nacquero due figli: Elisa e Juan José. Anche dal
primo matrimonio erano nati due figli: Arsenio ed Epifanio Caballero Molina.
La condizione economica della famiglia era povera;
ma profondamente religiosa. Il padre, che si dedicava all’agricoltura, era
considerato come una delle persone più religiose della zona. Al fedele
compimento di tutte le accortezze da cristiano, aggiungeva l’aiuto alla
parrocchia come Sagrestano. Per le sue conoscenze culturali, poco frequenti
all’epoca in quei paesi, era un buon aiuto non solo per il parroco ma anche per
i vicini.
C’era una grande unione e un grande affetto tra
tutti i componenti della sua famiglia. Juan Josè sentiva la vocazione
missionaria, però la mantenne nascosta, date le necessità materiali della casa
che richiedevano la sua presenza.
Un compagno di scuola dice di lui che “nessuno era
all’altezza di Juan Josè, era sempre disposto ad aiutare gli altri (nei compiti
di scuola), compiva puntualmente i suoi doveri e aveva un ritmo d’apprendimento
ideale”.
La provvidenza volle che i famigliari di
P.Francisco Esteban (che più tardi diventerà suo provinciale e compagno di
martirio) entrassero in relazione con lui. La famiglia Esteban Lacal che gli
prestò aiuto economico e questo facilitò l’ingresso di Juan Josè nel seminario
minore dei Missionari Oblati ad Urnieta. Lì migliorò molto nella sua dedizione allo
studio e nella pratica delle sue virtù.
Terminati gli studi superiori, passò a Las Arenas
per fare il noviziato e fece la sua prima professione religiosa il 15 agosto
del 1930, festa dell’Assunta, patrona della parrocchia dove fu battezzato.
Nel 1931, prima della persecuzione contro la Chiesa
a Madrid, conosciuta come “la quema de conventos” (il rogo dei
conventi), per ragioni di sicurezza ritorna con i suoi fratelli di comunità a
Urnieta.
Più tardi, nuovamente a Pozuelo, è partito per il
servizio militare e fu mandato nell’Africa del Nord. Il tempo vissuto in questo
continente ha contribuito ad aumentare la sua inquietudine e la sua vocazione
missionaria.
Di ritorno a Pozuelo, fa la sua oblazione perpetua
il 25 febbraio del 1936 e qualche mese dopo riceve il suddiaconato. Due
settimane dopo però, le illusioni che aveva riposto nel sacerdozio, sempre più
vicino, si vedono troncate per il principio di un calvario che finirà poi nel
martirio.
Testimonianze
Non abbiamo
molto riguardo al suo martirio. Citiamo la lettera di P.Emilio Alonso, ad un
fratello del martire:
“Recentemente
sono stato a Madrid e ho qui i dati che ho potuto raccogliere su di lui. Fu fermato nella
notte del 28 ottobre e portato al carcere Modelo. Da lì fu trascinato al
carcere di S.Antonio nella notte del 15 novembre. Nella notte del 28 dello
stesso mese fu “portato via” insieme a molti altri, tra i quali c’erano 12
Oblati, e fu portato in un posto sconosciuto. Non si è più saputo nulla di
quella spedizione, che si chiamò spedizione di Muñoz Seca, perché in essa
ci fu anche l’illustre commediografo”.
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95886
Beato Gregorio Escobar Garcia Sacerdote
e martire
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Estella, Spagna, 12 settembre 1912 -
Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 17 dicembre 2011.
A 12 anni, e grazie all’aiuto economico del suo
parroco D.Josè Maria Sola, entra nel seminario minore dei missionari
Oblati a Urnieta (Guipuzcoa). Terminati gli studi superiori, inizia il
noviziato a Las Arenas (Vizcaya) e fa la sua prima professione religiosa il 15
agosto del 1930. Passa a Pozuelo (Madrid)
per fare gli studi ecclesiastici, che dovrà interrompere nel 1934 per essere
chiamato ai ranghi. Terminato l’anno di sevizio militare, rientra nella comunità oblata di
Pozuelo e fa la sua professione perpetua il 26 novembre del 1935. Un anno prima
di terminare gli studi di teologia, il 6 giugno del 1936, è ordinato sacerdote
a Madrid.
Il padre di Gregorio e la nuova moglie furono
presenti all’ordinazione e furono testimoni dell’ambiente ostile che si
respirava a Madrid. Ci racconta le sorella di Gregorio, Maria del Puy: “Stando
nel convento degli Oblati, sentivano gli insulti che rivolgevano ai frati
quelli che passavano per la strada. Ed andando e tornando dalla cappella del
seminario conciliare di Madrid, dove mio fratello fu ordinato sacerdote, i miei
genitori con mio fratello ed un altro religioso presero un taxi e dovettero
fermare prima di un gruppo organizzato. Stando fermi, gli si avvicinò uno che,
dal finestrino, gli disse: questi, con una bottiglia di benzina, arderebbero
bene! ”
Gli Oblati non erano soliti andare a visitare la
famiglia prima di terminare gli studi. Però la famiglia Escobar aveva
l’illusione che avrebbero fatto un’eccezione con Gregorio e gli avrebbero
permesso di andare a “cantare la Messa” a Estella. Allo stesso modo sarebbe
potuto salire alla basilica del Puy per predicare nella festa della Patrona.
L’inizio della guerra civile avrebbe troncato tutte queste legittime speranze.
Effettivamente, il 22 luglio il convento degli Oblati fu assaltato dai
miliziani, e Gregorio, con tutti i membri della sua comunità, rimase
prigioniero in casa sua. Due giorni dopo
è stato portato alla Direzione Generale di Sicurezza a Madrid, dove il 25 dello
stesso mese fu messo in libertà. Dopo una vita da clandestino, il 15
ottobre viene arrestato di nuovo e martirizzato con i suoi compagni il 28
novembre 1936 a Paracuellos di Jarama.
Testimonianze
Della sua infanzia non abbiamo molti dati in più
rispetto a quelli che ci ha dato sua sorella : “Per le referenze che ho, so
che mio fratello era un ragazzo molto buono. Andava ad aiutare a Messa come
chierichetto. Le donne del popolo gli dicevano che si sarebbe fatto prete; però
lui diceva che non voleva esserlo. Un aneddoto: un giorno venne un povero a
chiedere l’elemosina nella mia casa. Fu Gregorio che gli diede l’elemosina e il
povero gli disse che sarebbe diventato vescovo”.
Durante il quarto anno dovette vincere una prova
molto amara: la morte di sua madre. Suo padre scrive al seminario e dice: “Gregorio
si trova con la madre malata gravemente. Lui badava a tutto, incoraggiava tutti per prepararli al giorno che Dio
aveva segnato. Passava il giorno e la notte seduto accanto alla testa di sua madre.
Arrivò il giorno che Dio la chiamò. L’8 settembre del 1928. Con che animo e con
quale dolcezza parlava agli altri per rincuorarli! Come un santo!”.
E aveva solo 16 anni e, ovviamente, neanche aveva
fatto il noviziato… Ci sono molte lettere di Gregorio, gelosamente conservate
dalla sorella Puy. Sono tutte intatte. Estraiamo una parte di una, scritta
mentre si preparava per la sua ordinazione sacerdotale:
“Mi hanno
sempre commosso nel più profondo i martiri. Sempre, nel leggerli,
ho un segreto desiderio di avere la stessa sorte. Questo sarebbe il miglior
sacerdozio a cui potrebbero aspirare tutti i cristiani: offrire ognuno a Dio il
proprio corpo e sangue nell’olocausto per la fede. Che sorte sarebbe quela di
morire martire!”.
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95887
Beato Marcellino Sanchez Fernandez Religioso
e martire
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Santa Marina del Rey, Spagna, 30
dicembre 1910 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95771
Beato Publio Rodríguez Moslares Religioso
e martire
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Tiedra, Spagna, 12 novembre 1912 -
Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 17 dicembre 2011.
Dati biografici
Publio Rodriguez nacque a Tiedra, provincia e
diocesi di Valladolid, il 12 novembre 1912. È il beniamino della famiglia.
Questo dettaglio sarà un scoglio col quale urta la sua vocazione: sua madre,
molto religiosa, lotta tra l’illusione di avere un figlio sacerdote e
l’allontanamento da casa.
“È Dio che lo vuole, mamma, non soffrire nè
fammi soffrire. Sii generosa e dai a Dio ciò che appartiene a Lui prima di te“,
le scrive.
I suoi compagni dicono che “Publio era il
giullare della comunità: cantava, rideva, componeva versi e raccontava aneddoti
con riferimenti ai proverbi e detti popolari“.
Anche in carcere, rinchiuso nella stessa cella con
P. Mariano Martin e altri tre scolastici, “per ingannare il tempo e rendere
più sopportabile la prigione, cominciammo insieme a fare una commedia in versi“,
dice Padre Martin.
Testimonianze
Lo stesso Padre aggiunge:
“Aveva un carattere simpatico, aperto,
combattivo, proselita, franco, buono. Lavorò duramente per portare sulla biona
strada due dei suoi fratelli che non erano affatto d’accordo con le sue idee,
sebbene fossero molto buoni. Scriveva loro delle lettere dal seminario ed in
vacanza parlava con loro. Aveva spirito missionario e desiderava ardentemente
andare in Missione, spirito che ha saputo infondere nell’ambiente familiare,
soprattutto alla sorella, Maestra Statale“. “Ha saputo sopportare con
forza e gioia il carcere a Madrid e quando temporaneamente gli diedero la
libertà, fu soprattutto lui a fare da legame tra i suoi compagni di calvario e
ed i suoi superiori, andando da un luogo all’altro“.
Dopo il martirio, la madre scrisse una lettera agli
Oblati nella quale dice di averlo visto a Las Arenas, durante il passaggio al
noviziato:
“Alla mia partenza, lo lasciarono venire con me
alla stazione di Bilbao. Mi diede un piccolo crocifisso che gli avevano dato a
Urnieta, e mi disse: bacialo spesso e, qualunque cosa accada, pensa che tutto
ciò che soffriamo per Lui, nonostante ci sembri molto, è poco in confronto a
quanto Egli ci ama e a quanto ha sofferto per noi.“
Martirio
Dopo essere stato portato via dal convento ed
essere stato liberato dalla prima prigionia, non avendo dove andare, si rifugiò
con Padre Blanco e alcuni altri Oblati da una famiglia conosciuta. Dice la
figlia:
“Una notte vennero a casa in cerca di riparo,
perché non avevano nessun posto dove andare. I miei genitori allestirono per
loro una stanza, misero dei materassi sul pavimento, diedero loro i vestiti
affinchè potessero dormire e riposare. Una notte, verso le tre del mattino,
bussarono alla porta dei miliziani con fucili e pistole, minacciando di essere
venuti per ispezionare la casa; dal momento che avevamo un negozio di
alimentari, mio padre, credo illuminato dallo Spirito Santo, condusse i
miliziani nel negozio e, nel vedere tutto quello che c’era, chiesero per
telefono un camion e lo caricarono tanto che non poteva mettersi in moto.
Dovettero scaricare parte della merce per poter andare via. La mattina dopo mia
madre disse a P. Blanco che dovevano lasciare la casa perché, se fossero
tornati di nuovo i miliziani per perquisire la casa, avrebbero ucciso loro e
mio padre e cosa avrebbe potuto fare lei da sola con quattro bimbi piccoli? “.
Lasciando la casa, Publio disse a mia madre: “Non
preoccuparti, ritornerò, ma se mi dovesse succedere qualcosa o dovessero
uccidermi, pensa che sarò con Dio e ti aiuterò”. Sembra che Publio fosse
sicuro che lo avrebbero ucciso.
E così fu. Dopo la guerra la sua famiglia si recò a
Madrid.
“Mia madre aveva sentito dire che Publio era
stato nel carcere Modelo e voleva andarci. Mio padre cercò di dissuaderla,
perché era la prima linea del fronte. Tuttavia, siccome lei era insistente, mio
padre volle che la accompagnassimo io e mia sorella.
Tra quelle rovine, lei cercava nelle
celle e nei corridoi. Improvvisamente cominciò a gridare: Qui, qui! Ed entrò in
un piccolo abitacolo. Andammo con lei e vedemmo la parete interamente scritta.
Riuscii a vedere in un angolo delle parole che si distinguevano tra le altre,
perché erano scritte in rosso, che dicevano: ‘Mamma, mi portano ad uccidermi,
muoio per Dio (…) Non piangere,
vado via con Dio..’ Viva Cristo Re! Ed era firmato Publio. Ella si inginocchiò,
baciò la parete, e con una specie di coltello, tagliò un pezzo di muro dove si
trovava la scritta. Fu allora che mi resi conto che lo avevano ucciso a
Paracuellos del Jarama. Mio padre già lo sapeva, ma non aveva fatto alcun
commento davanti a noi.”
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95882
Beato Vincenzo Blanco Gaudilla Sacerdote
e martire
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Frómista, Spagna, 5 aprile 1882 -
Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936
Beatificato il 17 dicembre 2011.
P.Vicente Blanco nacque a Fromista, provincia e
diocesi della città di Palencia, il 5 aprile del 1882 I suoi genitori si
chiamavano Ilario e Lucia. La sua famiglia, di umili lavoratori, era molto
religiosa ed era di sani principi, con una condotta impeccabile. Già da
piccolo ebbe molti contatti col parroco e con il cappellano della chiesa della
Sacra Famiglia di Bordeaux. Senza dubbio è in questo periodo e grazie a questa
amicizia col cappellano che nacque la sua vocazione, attraverso il legame di
queste religiose con i Missionari Oblati.
Nel 1895 entrò nel seminario di Nostra Signora del
Soto, in provincia di Santander, piccola casa di formazione che gli Oblati
avevano appena aperto. Due anni più tardi, il suddetto seminario si spostò a
Urnieta (Guipúzcoa) e proprio lì Vicente terminerà la scuola superiore.
In quegli anni i testimoni assicurano che si faceva
notare per la sua rettitudine e fermezza e per il desiderio di essere religioso
e missionario. Lì aumentò la sua devozione mariana con la preghiera del
rosario, ma devozione già inculcata in famiglia dalla madre. Durante le
vacanze, mostrava interesse nell’aiutare gli altri e si preoccupava della
situazione dei suoi genitori, bisognosi di mezzi per poter sopravvivere.
Il 14 agosto del 1900, il giovane Vicente,
raggiunte ormai le sue 18 primavere, viene mandato in Francia per iniziare il
noviziato presso Notre Dame de L’Osier e, lì stesso fece i primi voti il 15
agosto del 1901.
Trasferito a Roma per completare gli studi ecclesiastici,
nella Città Eterna prese i voti perpetui. Sempre a Roma, e più concretamente
nella Basilica del Salvatore (S. Giovanni in Laterano), “Madre e Capa di tutte
le chiese del mondo”, fu ordinato sacerdote il 14 aprile del 1906.
Dopo alcuni anni nel Juniorato di Urnieta, ottiene
lì l’incarico di Superiore. Per ben otto anni fu maestro di novizi ad Urnieta e
a Las Arenas (Vizcaya). Molti suoi novizi, soprattutto degli ultimi anni,
saranno di nuovo suoi alunni e membri della sua comunità nello scolasticato di
Pozuelo, poichè a questa casa sarà destinato, diventando il Superiore, nel
1932.
Impegnato principalmente nei suoi compiti di
superiore e professore, P.Blanco trovava il tempo anche per dedicarsi a lavori
pastorali, aiutando nella parrocchia del paese, confessando e predicando nei
conventi di religiose esistenti in quella comunità.
Il 18 luglio 1936, dopo aver predicato il ritiro di
preparazione per i primi voti al gruppo di giovani che due giorni prima aveva
terminato l’anno di noviziato, P.Blanco torna alla sua comunità di Pozuelo. La
guerra civile era sul punto di iniziare.
Nella sua stessa casa sarà arrestato con tutta la
comunità il 22 luglio del 1936. Viene portato via, presso la Direzione Generale
di Sicurezza a Madrid e rimesso in libertà il 25 luglio dello stesso anno. Dopo
quasi tre mesi di vita clandestina, il 15 ottobre è arrestato di nuovo e il 28
del mese di novembre è martirizzato..
Virtù del Servo di Dio
Le informazioni che conserviamo grazie ai suoi
superiori del noviziato, descrivono questo servo di Dio come un giovane “molto
docile, generoso e impegnato, modesto, semplice, equilibrato, molto convinto
della sua vocazione e con un grande amore per la sua famiglia religiosa”.
Più tardi, quando riceverà la sua prima obbedienza,
essendo già sacerdote, parlano “della sua regolarità perfetta, del suo grande
spirito religioso, della sua solida pietà, del suo giudizio retto, un po’
incline alla severità, della sua volontà ferma e flessibile, del suo carattere
buono e impegnato…” Così lo vedevano i suoi formatori.
Dal lato degli Oblati che lo hanno conosciuto come
superiore e professore, sono tante le testimonianze che ricordano la sua grande
qualità spirituale. Ci sono numerosi testimoni; alcuni dicono: “Otto
generazioni di novizi passarono attraverso la sua scuola di formazione
religiosa. Osai pensare che non ci fosse stato nessuno che gli abbia professato
venerazione, rispetto e stima; inoltre non era un religioso volgare, bensì un
uomo di gran virtù, specialmente di grande prudenza, solida pietà, zelante e
dedito agli interessi della Congregazione, amante della Chiesa, austero e, allo
stesso tempo, uomo di gran cuore; inoltre era profondamente umile, rigido con
se stesso, però comprensivo e indulgente con gli altri”. “ Si distingueva per
la sua osservanza religiosa, che era di stimolo per tutta la comunità” e lo
chiamavano “Il Santo Padre Blanco”.
L’ora del suo martirio
“Nei giorni successivi al 18 luglio, lo si
vedeva predicare a Bilbao (in base a ciò che sappiamo).Arrivò a Madrid con
l’ultimo treno che arrivò nella Capitale proveniente dal Nord. Ci raccontò ciò
che aveva vissuto sia nel Nord, sia durante il viaggio”.
Il giorno seguente subisce con tutti i membri della
sua comunità, la prima persecuzione dei miliziani di Pozuelo, che perquisiscono
violentemente la casa, cercando armi che non c’erano. Il 22 luglio, il Comitato
Rivoluzionario di Pozuelo si appropriò del convento, che fu trasformato in
prigione. Il P. Blanco, con tutti i membri della comunità furono i primi
prigionieri nella propria casa, sottomessi a ogni tipo di minaccia e
perquisizione.
Al sorgere del sole del giorno 23, gli permisero di
recarsi all’oratorio per pochissimo tempo, nemmeno l’indispensabile per
celebrare la Messa. Fecero una breve preghiera e ricevettero la comunione.
Tutti pensavano che quella comunione fosse il viatico, ossia la loro ultima
comunione… Il Padre Superiore aprì il tabernacolo e iniziò a
distribuire la comunione. Si emozionò tanto che non riuscì a continuare. I
padri Monje e Vega, continuarono a dare la comunione fino a che il tabernacolo
non restò vuoto. Il P. Blanco nella sacrestia, piangeva disperato, ripetendo:
“Che sarà di questa casa, soprattutto ora che non abbiamo più il Signore con
noi?”.
Ci saranno poi altre stazioni di questa sua via
Crucis per Madrid, cercando rifugio in varie case per tutti, visitandoli, dando
loro coraggio e l’assoluzione. In seguito, si trovò presso il Carcere Modello e
il Carcere di S. Antonio. Così racconta il P. Delfín Monje, compagno di carcere
e sopravvissuto, riguardo a un sequestro forzato: “Il 27 Novembre alle
6 del pomeriggio iniziò a girar voce riguardo alla prima lista di
spedizionieri. Il penultimo della lista era costui che sottoscrive.
Uscimmo da S. Antonio alle otto e mezza di sera. Lasciammo gli altri compagni
soltanto col sospetto di ciò che ci attendeva. Ricordo che andandomene,
P.Blanco mi disse: “Credo che sarai rimesso in libertà, scrivimi in seguito per
informarmi”. Furono le ultime parole che udii da quell’uomo che, durante il
periodo in carcere, si mostrò sempre coraggioso e ottimista”. Molto
presto, in un altro sequestro, egli stesso sarà portato a Paracuellos, in
compagnia del Provinciale e undici Oblati, per essere fucilati. Così avverrà il
suo martirio. Era il 28 novembre del 1936.
Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95890
Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MSPC40.htm