samedi 28 novembre 2020

Bienheureux 22 MARTYRS OBLATS D'ESPAGNE



Bienheureux 22 Martyrs Oblats d’Espagne

Fête :  le 28 novembre

Bref historique du martyre

Prière

Reliques

Bibliographie

Bref historique du martyre

De 1936 à 1939, la Guerre civile d’Espagne opposa les républicains, fidèles à la République espagnole établie, aux nationalistes qui l’emportèrent et gouvernèrent l’Espagne jusqu’en 1975. La persécution fut un aspect de la Guerre civile espagnole. De nombreuses personnes furent tuées par les républicains (socialistes, communistes et syndicats laïcs radicaux) pendant la guerre, à cause de leur foi. Un rapport sur la persécution religieuse en Espagne fait état de l’assassinat de 6 932 membres du clergé et de religieux sacrifiés : 12 évêques, 4 172 clercs séculiers, 2 365 religieux et 283 religieuses. C’est justement dans ce climat général de haine et de fanatisme antireligieux qu’a lieu le martyre de 22 Missionnaires Oblats de Marie Immaculée.

En 1929, les Oblats s’étaient établis dans le quartier Estación de Pozuelo de Alarcón, où vivait le supérieur provincial et où avait été établi le scolasticat, qui était le centre de formation. Les prêtres assuraient le service d’aumônerie aux trois communautés de sœurs, ainsi que le service pastoral dans les paroisses environnantes : confessions et prédication. Les scolastiques oblats enseignaient le catéchisme dans les paroisses environnantes. Cette activité religieuse commença à inquiéter les comités révolutionnaires du quartier Estación. Les Oblats adoptèrent simplement une attitude de prudence, de calme et de sang-froid, et s’engagèrent à ne pas réagir aux provocations.

Le 20 juillet 1936, la jeunesse socialiste et communiste descendit dans la rue et commença à incendier les églises et les couvents, surtout à Madrid. Les miliciens de Pozuelo, de leur côté, prirent d’assaut une chapelle dans le quartier Estación. Ils jetèrent les images et les ornements sacrés à la rue et allumèrent le feu. Ensuite, ils incendièrent la chapelle et firent de même dans la paroisse locale. Le 22 juillet, un grand contingent de miliciens, armés de fusils et de revolvers, prirent d’assaut la maison des Oblats. La première chose qu’ils firent, c’est de rassembler les 38 Oblats, qui furent faits prisonniers dans leur propre maison, séquestrés dans le réfectoire où les fenêtres étaient verrouillées. Le 24 juillet, à environ trois heures du matin, les premières exécutions eurent lieu. Ils firent venir sept Oblats.

Francisco Esteban Lacal OMI

P. Juan Antonio Pérez Mayo (1907-1936), professeur

Sc. Manuel Gutiérrez Martín (1913-1936), sous-diacre

Sc. Cecilio Vega Domínguez (1913-1936), sous-diacre

Sc. Juan Pedro Cotillo Fernández (1914-1936)

Sc. Pascual Aláez Medina (1917-1936)

Sc. Francisco Polvorinos Gómez (1910-1936)

Sc. Justo González Lorente (1915-1936)

Sans aucune explication, on les fit monter dans deux voitures pour les emmener dans le lieu du martyre, où ils furent fusillés.

Ce même 24 juillet 1936, la police reçut l’ordre d’emmener les religieux qui restaient à la Direction générale de la sécurité. Le jour suivant, après avoir rempli des formulaires, 15 autres Oblats furent relâchés de façon inattendue. Ils cherchèrent refuge chez des particuliers, mais en octobre, ils furent à nouveau traqués, capturés et mis en prison, où ils subirent la faim, le froid, la peur et les menaces. D’après les témoignages de certains survivants, ils acceptèrent avec une patience héroïque cette situation difficile qui laissait entrevoir la possibilité du martyre. Un esprit de charité et une ambiance de prière silencieuse régnaient parmi eux. Le 7 novembre 1936, deux d’entre eux furent exécutés

José Vega Riano (1904-1936), formateur

Sc. Serviliano Riano Herrero (1906-1936)

Le 28 novembre 1936, ce fut le tour des 13 autres :

P. Francisco Esteban Lacal (1888-1936), supérieur provincial

P. Vicente Blanco Guadilla (1882-1936), supérieur local

P. Gregorio Escobar García (1912-1936), prêtre scolastique

Sc. Juan José Caballero Rodríguez (1912-1936), sous-diacre

Sc. Publio Rodríguez Moslares (1912-1936)

Sc. Justo Gil Pardo (1910-1936), diacre

Fr. Ángel Francisco Bocos Hernández (1882-1936)

Fr. Marcelino Sánchez Fernández (1910-1936)

Sc. José Guerra Andrés (1914-1936)

Sc. Daniel Gómez Lucas (1916-1936)

Sc. Justo Hernández González (1918-1936)

Sc. Clemente Rodríguez Tejerina (1918-1936)

Fr. Eleuterio Prado Villarroel (1915-1936)

Il n’y eut officiellement aucune accusation, ni jugement, ni défense, ni explication. Ils furent conduits à Paracuellos de Jarama et exécutés.

Il n’a pas été possible d’obtenir des informations directes de témoins oculaires sur le moment de l’exécution. Le fossoyeur a déclaré que l’un des Oblats, le Père Provincial Francisco Esteban Lacal, a dit : « Nous savons que vous voulez nous tuer du fait que nous sommes catholiques et religieux. Nous le sommes en vérité. Mes compagnons et moi nous vous pardonnons de tout cœur. Vive le Christ Roi ! »

Dans le procès de béatification, il est apparu clairement qu’ils sont tous morts en professant la foi et en pardonnant leurs bourreaux, et malgré la torture psychologique subie au cours de leur cruelle captivité, aucun d’entre eux n’a renié sa foi, ni perdu la foi, ni regretté d’avoir embrassé une vocation religieuse.

SOURCE : https://www.omiworld.org/fr/notre-charisme/nos-saints/les-causes-oblates/bienheureux-22-martyrs-oblats-despagne/bref-historique-du-martyre/

Espagne : 23 martyrs du XXe s. béatifiés

Persécution à l’époque de la Guerre civile

DÉCEMBRE 18, 2011 00:00ZENIT STAFFEGLISES LOCALES

ROME, dimanche 18 décembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI se réjouit de la béatification de 23 martyrs espagnols, samedi, 17 décembre 2011. Il souhaite que « leur sacrifice porte beaucoup de fruits ».

Benoît XVI s’est exprimé sur cette béatification devant les milliers de visiteurs présents place Saint-Pierre pour l’angélus de midi, ce dimanche 18 décembre 2011.

« Hier, à Madrid, a annoncé le pape, 22 missionnaires oblats de Marie Immaculée  et un laïc ont été proclamés bienheureux. »

« A la joie de leur béatification », a affirmé le pape, « se joint l’espérance que leur sacrifice porte encore beaucoup de fruits de conversion et de réconciliation ».

Benoît XVI a par ailleurs précisé que ces chrétiens ont été tués « pour le seul fait d’avoir été témoins zélés de l’Evangile »: le pape écarte ainsi toute interprétation politique de leur martyre, lors de la persécution anti-catholique qui s’est déchaînée à l’époque de la Guerre civile espagnole.

Saluant ensuite les visiteurs de langue espagnole, le pape a souhaité « que leur témoignage de foi et de charité » serve « de stimulant et d’exemple pour offrir notre vie au service de Dieu et des hommes ».

Il s’agit de Francisco Esteban Lacal et 21 compagnons, Missionnaires oblats de Marie Immaculée, et un laïc, Cándido Castán San José, père de famille et président de la Confédération nationale des œuvres catholiques.

En Espagne, après la chute de la monarchie en 1931, l’anticléricalisme s’est durci jusqu’à souhaiter la disparition de l’Eglise. Les Missionnaires oblats poursuivaient leur œuvre pastorale malgré tout. Mais le 24 juillet 1936, un groupe de miliciens armés de fusils et de pistolets, a pénétré dans une des maisons des Oblats. Sept religieux et un laïc, Cándido Castán, ont été fusillés dans un parc de Madrid. Au moment de l’exécution, les témoins ont pu entendre des paroles de pardon et l’exclamation : “Vive le Christ Roi!”. En novembre de la même année, 15 autres missionnaires oblats ont été tués.

La cérémonie de béatification s’est déroulée hier samedi 17 décembre à Madrid. Radio Vatican rapporte que la messe a été présidée par le cardinal Angelo Amato, représentant du pape et préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

Le cardinal a déclaré, durant son homélie : « Ils n’avaient rien fait de mal. Au contraire, leur unique désir était de faire le bien et d’annoncer à tous l’Evangile de Jésus, qui est bonne nouvelle de paix, de joie et de fraternité » .

« Ils ont été brutalement tués, a-t-il poursuivi, mais leur message reste vivant. » : « Sans armes et avec l’énergie de la foi en Dieu », a-t-il expliqué, « ils ont vaincu le mal, nous laissant un héritage précieux de bien. Les bourreaux sont oubliés, leurs victimes innocentes sont commémorées et célébrés. »

Radio Vatican note que les 23 martyrs ont été béatifiés l’année des 150 ans de la mort de saint Eugène de Mazenod, fondateur de la congrégation des Missionnaires oblats de Marie Immaculée.

Anne Kurian

SOURCE : https://fr.zenit.org/2011/12/18/espagne-23-martyrs-du-xxe-s-beatifies/

Oblate Martyrs of the Spanish Civil War


Memorial

Profile

Twenty-two clerics and priests of the Missionary Oblates of Mary Immaculate, and one activist layman who were martyred in the Spanish Civil War.

Died

Venerated

Beatified

Additional Information

MLA Citation

  • “Oblate Martyrs of the Spanish Civil War“. CatholicSaints.Info. 19 November 2016. Web. 27 November 2020. <https://catholicsaints.info/oblate-martyrs-of-the-spanish-civil-war/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/oblate-martyrs-of-the-spanish-civil-war/

Spanish Oblate Martyrs

Memorial 28th November

On 17th December 2011, Pope Benedict XVI beatified 22 Spanish Oblate Marytrs and 1 Spanish layman who were murdered in 1936 during the Spanish Civil War. The anti-religious tensions in Franco’s Spain saw the persecution of many priests and religious. And for this reason, the Oblate seminary in Pozuelo, near Madrid, became a target of this persecution. 

“The genuine event was that these martyrs were killed as a community. The young men preparing for priesthood, were gathered before they were killed. They were a community, living together, exchanging their faith and preparing themselves for priesthood, preparing themselves to be Missionaries. These Oblates never became priests and they never became missionaries.

But today they are witnesses.

They are witnesses of genuine faith and of the Christian life. Giving faith for others; that is the nucleus of what we are aiming at as Oblates…So as we commemorate the young martyrs we think as well of the leadership of our Congregation today and the lay people associated with us, who are our partners in mission.”

– Fr Thomas Klosterkamp OMI

Short Story of the Spanish Oblate Martyrs (from OMIworld.org)

During the Spanish Civil War, fought from 1936 to 1939, between the Republicans, who were loyal to the established Spanish Republic, and the Nationalists. The Nationalists prevailed, and ruled Spain until 1975. One aspect of the Spanish Civil War was religious persecution. Many people were killed by Republicans (socialists, communists and radical lay labour unions) during the war because of their faith.

A report of the religious persecution in Spain quotes the murder of 6,932 members of the clergy and religious sacrificed in this persecution: 12 bishops, 4,172 secular clergy, 2,365 religious men and 283 religious women. Within this general climate of hatred and antireligious fanaticism, one may justly place the martyrdom of 22 Missionary Oblates of Mary Immaculate.

The Oblates had established themselves in the Estación neighborhood of Pozuelo de Alarcón in 1929. The provincial superior lived in the Pozuelo. The Scholasticate there was the center of formation while some priests served as chaplains for three communities of sisters. They also provided pastoral service in the surrounding parishes: confessions and preaching. Oblate scholastics taught catechism in the neighbouring parishes.

Religious Activity

This religious activity began to worry the revolutionary committees in the Estación neighborhood. However, the Oblates simply adopted an attitude of prudence, composure and calm, committing themselves not to respond to any provocation.

On July 20, 1936, socialist and communist youth took to the streets and began to burn churches and convents, especially in Madrid. The militia of Pozuelo, on the other hand, attacked a chapel in the Estación neighborhood. They threw vestments and images into the street and set them afire. Shockingly, they burned the chapel and went on to repeat the same scene at the local parish. Following this, on July 22, a large contingent of militia, armed with shotguns and revolvers, attacked the Oblate house.

The first thing they did was to round up the 38 Oblates, who were made prisoners in their own house, brought together in the refectory where the windows were barred. On the July 24, at about three in the morning, there were the first executions. They called out seven Oblates.

Fr. Juan Antonio Pérez Mayo (1907-1936), professor

Sc. Manuel Gutiérrez Martín (1913-1936), subdeacon

Sc. Cecilio Vega Domínguez (1913-1936), subdeacon

Sc. Juan Pedro Cotillo Fernández (1914-1936)

Sc. Pascual Aláez Medina (1917-1936)

Sc. Francisco Polvorinos Gómez (1910-1936)

Sc. Justo González Lorente (1915-1936)

Without any explanation, they were loaded into two cars and taken to their place of martyrdom, where they were shot.

Later that day, July 24, 1936, the police were given orders to bring the rest of the religious to the General Security Office. On the next day, after filling out some forms, the 15 other Oblates were unexpectedly let go. Therefore, they sought refuge in private homes. However, in October they were hunted down again, captured, and imprisoned, where they suffered hunger, cold, fear and threats. Importantly, there are testimonies from some survivors as to how they accepted with heroic patience this difficult situation which implied the possibility of martyrdom. Above all, there reigned a spirit of charity and an atmosphere of silent prayer.

On November 7, 1936 two of them were executed:

Fr. José Vega Riano (1904-1936), formator

Sc. Serviliano Riano Herrero (1906-1936)

On November 28, 1936 it would be the turn of the 13 others:

Fr. Francisco Esteban Lacal (1888-1936), provincial superior

Fr. Vicente Blanco Guadilla (1882-1936), Local Superior

Fr. Gregorio Escobar García (1912-1936), scholastic priest

Sc. Juan José Caballero Rodríguez (1912-1936), subdeacon

Sc. Publio Rodríguez Moslares (1912-1936)

Sc. Justo Gil Pardo (1910-1936), deacon

Bro. Ángel Francisco Bocos Hernández (1882-1936)

Bro. Marcelino Sánchez Fernández (1910-1936)

Sc. José Guerra Andrés (1914-1936)

Sc. Daniel Gómez Lucas (1916-1936)

Sc. Justo Hernández González (1918-1936)

Sc. Clemente Rodríguez Tejerina (1918-1936)

Bro. Eleuterio Prado Villarroel (1915-1936)

Long live Christ the King!

There would be no formal accusations, no judgment, no defense, no explanations. They were driven to Paracuellos de Jarama and executed there. 

It has not been possible to obtain direct information from eyewitnesses about the moment of execution. However the gravedigger has declared that one of the Oblates, the Provincial Fr. Francisco Esteban Lacal, must have said: “We know that you are killing us because we are Catholics and religious. That we are. My companions and I forgive you from the bottom of our hearts. Long live Christ the King!”

In addition, it was evident in the process of beatification, that all of them died professing the faith and forgiving their tormentors, and that, in spite of the psychological torture during their cruel captivity, none of them denied nor lost the faith, nor did they lament the fact that they had embraced a religious vocation.

Long live Christ the King!”

SOURCE : https://oblates.ie/spanish-oblate-martyrs/

Beati Martiri Spagnoli Missionari Oblati di Maria Immacolata

Senza data (Celebrazioni singole)

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m. Spagna, 1936

Il 2 aprile 2011 è stato promulgato il decreto sul martirio dei Servi di Dio Francesco Stefano Lacal, Sacerdote professo, e 21 Compagni della Congregazione dei Missionari Oblati di Maria Vergine Immacolata, e di Candido Castán San José, Laico, uccisi in odio alla Fede, in Spagna nel 1936. E’ eloquente la testimonianza di un sopravvissuto per conoscere i sentimenti che animavano questo gruppo di martiri: “Quando stavamo per ‘gustare’ il momento nel quale stavano per ucciderci (mani in alto, viso alla parete), desideravamo pronunciare una qualche preghiera e non ci usciva alcuna parola; però ciò che usciva spontaneamente da noi erano sentimenti di amore verso Dio, di affetto verso i nostri fratelli e di perdono verso coloro che stavano per ucciderci, così come usciva una richiesta di perdono a Dio per i nostri peccati e le nostre fragilità” (Padre Felipe Díez, per molti anni missionario in Argentina). Sono stati beatificati il 17 dicembre 2011.

Vittime della persecuzione religiosa

Il triennio 1936-1939 fu un anno di sangue e di martirio per la Chiesa in Spagna. In quella persecuzione religiosa ci furono migliaia di persone che soffrirono morte violenta, torturati e fucilati esclusivamente perché erano credenti, indossavano una veste o un abito, per essere sacerdoti o religiosi che esercitavano un’attività pastorale nelle parrocchie, nelle scuole o negli ospedali, o per essere laici ferventi, compromessi per la propria fede in Gesù Cristo.

Il sacerdote e giornalista Antonio Montero, attualmente arcivescovo emerito, nella tesi per il dottorato Storia della persecuzione religiosa in Spagna documenta una statistica dei 6.835 ecclesiastici sacrificati nella persecuzione: 12 vescovi, 4.172 sacerdoti del clero diocesano, 2.365 religiosi e 283 religiose. Non è stato possibile redigere una cifra approssimativa dei laici cattolici assassinati perché credenti.

È legittimo parlare del martirio in senso proprio e genuino. Così lo fecero ai loro tempi sia i vescovi spagnoli sia lo stesso papa Pio XI. In questa maniera lo ha inteso il buon popolo credente che assistette agli avvenimenti e che aspetta che un giorno lo proclami la Santa Chiesa.

Narrazione sui martiri di Pozuelo

In questo clima generale di odio e fanatismo antireligioso si può collocare il martirio di 22 Oblati: padri, fratelli e scolastici, a Pozuelo de Alarcón (Madríd). I Missionari Oblati di Maria Immacolata si erano insediati nel quartiere della stazione di Pozuelo nel 1929. Esercitavano il servizio in qualità di cappellani, in tre comunità di religiose. Collaboravano pastoralmente anche nelle parrocchie vicine: ministero della reconciliazione e predicazione, specialmente in quaresima e settimana santa. Gli scolastici oblati insegnavano catechismo in quattro parrochie e la corale oblata solennizava le celebrazioni ligurgiche.

Quell’attività religiosa cominciò a dare nell’occhio ai comitati rivoluzioniri (socialisti, comunisti e sindacalisti, laicisti radical) del quartiere della stazione. Con grande preoccupazione dimostrarono che “i frati” (così li chiamavano) erano la locomotiva che animava la rita religiosa a Pozuelo e dei dintorni.
La comunità religiosa degli Oblati non si lasciò intimidire. Si impegnò e raddoppiare le misure di prudenza, di serenità, di calma, assumendo il compromesso di non rispondere a nessun insulto provocatore. Certamente nessun religioso si immischiò in attività politiche neanche occasionalmente. Ciononostante proseguì il programma di formazione spirituale e intellettuale senza rinunciare alle diverse attività pastorali che facevano parte del programma di formazione sacerdotale e missionaria degli scolastici.

Malgrado le minacce rivuluzionarie sempre più aggressive, i superiori oblati non immaginavano che la situazione diventasse grave. Non passava per la loro testa che un giorno potessero essere vittime di tanto odio a causa della loro fede in Dio. Il 20 luglio 1936 giovani socialisti e comunisti scesero in piazza e provocarono nuovi incendi a chiese e conventi, particolarmente a Madrid. I miliziani di Pozuelo, dalla loro parte, assaltarono la cappella del quartiere della stazione,  portarono in piazza gli ornamenti e le immagini e, improvvisando un’orgia sacrilega, le incendiarono. Incendiarono quandi la cappella e ripetettero la scena nella parrocchia del popolo.

Il 22 luglio, alle tre del pomeriggio, un nutrito contingente di miliziani, armati di fucili e pistole, assaltò il convento. La prima cosa che fecero fu di arrestare i religiosi, erano 38, e rinchiuderli in un locale ristretto sotto stretta vigilanza con la minaccia delle armi. Fu un momento di tensione terribile tanto che tutti credevano fosse arrivata l’ora della morte. Dato l’atteggiamento nervoso, grossolano e scomposto dei miliziani non c’era da aspettare altro.

Subito dopo i miliziani procedettero alla perquisizione minuziosa della casa in cerca di armi. Le sole cose che trovarono furono quadri religiosi, immagini, crocifissi, rosari e vesti sacre. Dai piani superiori, tutto fu gettato lungo il vuoto delle scale al piano inferiore per distruggerlo con il fuoco in mezzo alla piazza.

Gli Oblati furono fatti prigionieri in casa propria, messi insieme nella sala da pranzo, le cui finestre avevano le inferriate. Fu la prima prigione.

Prime vittime

Il giorno 24, circa le tre della mattina, vengono fatte le prime esecuzioni. Senza interrogatorio, nessuna accusa, senza alcun tribunale, senza difesa, chiamaronosette religiosi e li separarono dal resto. I primi condannati furono:

- Juan Antonio PÉREZ MAYO, sacerdote, professore, 29 anni.

- Manuel GUTIÉRREZ MARTÍN, studente suddiacono, 23.

- Cecilio VEGA DOMINGUEZ, studente, suddiacono, 23

- Juan Pedro COTILLO FERNÁNDEZ, studente, 22

- Pascual, ALÁEZ MEDINA, studente, 19

- Francisco POLVORINOS GÓMEZ, studente, 26

- Justo GONZÁLEZ LORENTE, studente, 21

Senza nessun tipo di spiegazione furono fatti salire sulle macchine e portati al martirio.

Il resto dei religiosi rimase nella casa e dedicava il tempo di attesa a pregare e prepararsi a ben morire.
Qualcuno, probabilmente il sindaco di Pozuelo, comunicò a Madrid il rischio che correvano i restanti e quello stesso giorno 24 di luglio arrivò un camion di guardie di assalto con l’ordine di portare i religiosi alla Direzione Generale di Sicurezza. Il giorno seguente, dopo aver compiuto delle pratiche, inaspettatamente stabilirono di liberarli.

Clandestinità e Calvario a Madrid

Cercarono rifugio in case private. Provinciale si arrischiava e sviava per dar loro animo e portare la comunione. Però nel mese di ottobre, ordine di ricerca e di cattura, furono arrestati di nuovo e portati in carcere. Soffrirono un lento martirio di fame, freddo terrore e minacce. Alcune testimonianze di sopravvistuti parlano come accettarono con eroica pazienza quella difficile situazione che faceva intravedere la possibilità del martirio. Regnava tra di loro la carità e un clima di preghiera silenziosa.

Nel mese di novembre arrivò la fine di quel calvario per la maggior parte di loro. Il giorno 7 fu fucilato il padre José VEGA RIAÑO, sacerdote e formatore, di 32 anni e il fratello studente  Serviliano RIAÑO HERRERO, di 30. Questi, alla chiamata del carnefice, poté avvicinarsi alla cella del P. Mariano Martín e chiedere l’assoluzione sacramentale attraverso lo spioncino.

La mattanza a Paracuellos

Venti giorni dopo venne il turno per gli altri tredici. Il procedimento fu lo stesso per tutto, Non ci fu denuncia, né giudizio, né difesa, né spiegazioni; solo la proclamazione dei loro nomi da potenti altoparlanti:

- Francisco ESTEBAN LACAL, superiore Provinciale, 48 anni.

- Vicente BLANCO GUADILLA, superiore locale, 54 anni.

- Gregorio ESCOBAR GARCÍA, sacerdote fresco ordinato, 24 anni.

- Juan José CABALLERO RODRÍGUEZ, studente, suddiacono, 24 anni.

- Publio RODRÍGUEZ MOSLARES, studente, 24 anni.

- Justo GIL PARDO, studente, diacono, 26 anni.

- Angel Francisco BOCOS HERNÁNDEZ, fr. coadiutore, 53 anni.

- Marcelino SÁNCHEZ FERNÁNDEZ, fr. coadiutore, 26 anni.

- José GUERRA ANDRÉS, studente, 22 anni.

- Daniel GÓMEZ LUCAS, studente, 20 anni.

- Justo FERNÁNDEZ GONZÁLEZ, studente, 18 anni.

- Clemente RODRÍGUEZ TEJERINA, studente, 18 anni.

- Eleuterio PRADO VILLARROEL, fr. coadiutore, 21 anni.

Si sa che il 28 novembre 1936 furono fatti uscire dal carcere, condotti a Paracuellos de Jarama e lì fucilati. Uno studente omi che andava su un altro camion legato gomito con gomito al P. Delfin Monje che furono misteriosamente risparmiati vicino al posto dell’esecucione, disse al suo compagno: Padre, mi dia l’assoluzione generale e tu dici l’atto di contrizione che ci arriva alla fine. Il padre, 18 anni più tardi si rammaricava: Che peccato non esser morto allora! Non sono stato mai così preparato!

Non è stato possibile ottenere informazioni di tesimoni oculari sul momento dell’esecuzione di quei 13 servi di Dio. Solo il becchino dichiarò: Sono completamente convinto che il 28 novembre 1936 un sacerdote o religioso chiese alle milizie che gli permettessero di dire addio a tutti i suoi compagni e dar loro l’assoluzione, grazia che gli fu concessa. Una volta che ebbe terminato, pronunziò ad alta voce queste parole: “Sappiamo che ci uccidete perché siamo cattolici e religiosi. Lo siamo. Tanto io come i miei compagni vi perdoniamo di cuore. Viva Cristo Re!”. C’erano alcuni religiosi di altri Istituti, della stessa “estrazione”, che furono fucilati insieme; però, per il domicilio che diede questo testimone, pare che fu il P. Provinciale degli Oblati il protagonista di questo gesto. Altri vorrebbero attribuirlo al P. Avelino, Provinciale degli Agostiniani.

Il neo sacerdote Gregorio Escobar aveva scritto alla sua famiglia: “Sempre mi hanno commosso fino al più profondo dell’animo i racconti dei martiri che sono sempre esistiti nella Chiesa, e mentre li leggo sento  un segreto desiderio di andare incontro alla stessa sorte. Sarebbe questo il miglior sacerdozio a cui potrebbero aspirare tutti i cristiani: offrire tutti a Dio il proprio corpo e sangue in olocausto per la fede. Che fortura sarebbe morir per Cristo!

È documentato nel processo diocesano che tutti morirono facendo professione e fede e perdonando ai carnefici e che, malgrado le torture psicologiche subite durante la crudele prigionia nessuno apostatò, né perse la fede, né si lamentò di aver abbracciato la vocazione religiosa.

Per questo, in perfetta unanimità, i loro familiari, gli Oblati e il popolo cristiano, convinti della loro fedeltà fino alla morte, li hanno tenuti per martiri fin dal primo momento e chiedono a Dio perché la Chiesa li riconosca e li additi ai fedeli come autentici martiri cristiani.

La causa di canonizzazione nella fase diocesana si chiuse a Madrid l’11 gennario del 2000. I martiri sono stati beatificati il 17 dicembre 2011.

Fonte : www.santioblati.weebly.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95557

Beato Angel Francisco Bocos Hernandez Religioso e martire

28 novembre

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Ruijas, Spagno, 27 gennaio 1883 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 28 ottobre 2007.

Dati biografici

Il fratello Ángel F. Bocos nacque a Ruijas (Cantabria), diocesi di Santander, il 27 gennaio 1883.  Sappiamo molto poco della sua famiglia. Nel certificato di battesimo compare “sconosciuto il padre”. Alla morte della madre, fu accolto da suo zio Felipe Hernando, parroco di Quinasolmo, dal quale ricevette una educazione solida e cristiana. Quando bussò alle porte del noviziato oblato aveva 17 anni.

Il 31 dicembre 1900, iniziò il suo percorso religioso aspirando di consacrare la sua vita a Dio come fratello (religioso non sacerdote). Fece la sua  prima oblazione temporanea nel 1901 e la sua oblazione perpetua nel 1907.

Nei suoi 35 anni di vita consacrata visse in diverse comunità oblate: Madrid, Aosta e San Giorgio Canavese (Italia), Notre Dame de Lumières (Francia)…

Al ritorno in Spagna, nel 1925, lo destinano inizialmente al noviziato di Las Arenas (Vizcaya), poi, nel 1929, all’apertura dello scolasticato a Pozuelo (Madrid), va a far parte di questa comunità, prestando validi servizi, soprattutto nella cucina.

Detenzione e martirio

Fu fatto prigioniero con tutta la comunità il 22 luglio del 1936, portato poi a Madrid e messo in libertà il 25 luglio. Il fratello Ángel Bocos tenta di cercare un rifugio sicuro, ma il 15 ottobre è di nuovo arrestato e portato al Carcere Modelo dove si incontrerà con quasi tutti  gli Oblati di Pozuelo. Un mese più tardi lo trasferirono al carcere di San Antonio e da lì, il 28 novembre 1936, lo “portano via” per giustiziarlo con gli altri dodici Oblati a Paracuellos del Jarama.

Era un eccellente cuoco, disposto al sacrificio, servizievole, pio e di buona capacità di adattamento. Era il più anziano dei Martiri, aveva 53 anni.

Testimonianze

A causa della sua età e della sua famiglia ridotta, è stato difficile trovare testimoni che lo conoscessero. Mons. Félix Erviti, ex superiore dello scolasticato di Pozuelo e primo Prefetto Apostolico del Sáhara Occidentale, che aveva conosciuto gli Oblati in Francia, dove ricevette la sua formazione religiosa, è uno dei  pochi che danno testimonianza su di lui: Conobbi il fratello Ángel Bocos essendo stato nel seminario minore di Lumières. Questo luogo dove viveva la comunità oblata era un santuario della Santissima Vergine. Nella cripta andavamo a fare gli esercizi di pietà nei quali si distingueva il fratello Ángel Bocos. Il suo carattere era tranquillo e pacifico. Era umile e calmo. Dopo il 1925 fu trasferito a un’altra comunità e io non ebbi più contatti con lui.

Ci sono varie testimonianze sui fratelli della comunità di Pozuelo. Dice, per esempio, P. Ángel Villalba, che convisse con loro: Come comunità c’era una carità collettiva verso il prossimo. Dentro la comunità vivevano i (tre) fratelli coadiutori che partecipavano a questa carità e erano per noi una testimonianza ammirevole.

Anche P. Felipe Díez, altro superstite, sottolinea: I fratelli coadiutori vivevano in una forma di sacrificio esemplare nei diversi ministeri che praticavano.

Mentre erano prigionieri nella loro casa di Pozuelo, il capo dei miliziani lo obbliga a seguirlo nella  cucina, sotto vigilanza, dicendogli:  “Tu fai da mangiare per tutti, ma se manca, che manchi per i tuoi e non ai  miei”.

Da una lettera che questo Fratello inviò al Superiore Generale di allora, Mons. Agustín Dontenwill, possiamo dedurre la sua tenacia, rassegnazione e pazienza davanti alle avversità, quali i dolori dello stomaco e di una gamba, e come, nonostante questo, continuava a fare il lavoro in cucina, che adempiva da 24 anni, offrendo tutto questo “per la maggior gloria di Dio e la salvezza delle anime”, diceva.

D. Ricardo Quintana, Delegato diocesano delle Cause dei Santi nella Arcidiocesi di Madrid, che presiedette, come giudice, tutto il processo diocesano, non può dissimulare la sua simpatia verso questo Servo di Dio ed è convinto che il fratello Bocos, del quale pochi parlano nel processo, era un vero santo e alla sua intercessione attribuiva il suo veloce recupero da un grave incidente.

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95773

Beato Clemente Rodriguez Tejerina Religioso e martire

28 novembre

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Santa Olaja de la Varga, Spagna, 23 luglio 1918 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 28 ottobre 2011.

Dati biografici

Clemente Rodríguez Tejerina nacque a Santa Olaja de la Varga, provincia e diocesi di León, il 23 Luglio del 1918. Sua sorella Josefa, religiosa della Sacra Famiglia di Bourdeaux, ci dice: “la condizione socio-economica della mia famiglia era semplce, era quella di chi lavorava nei campi”. Erano dodici fratelli, dei quali sei consacrati: due Cappuccini, due religiose della Sacra Famiglia e due Oblati: Clemente e Miguel. Solo questo datto dà idea della dimensione religiosa della famiglia. Sua madre era una donna molto religiosa e, benché non avesse avuto una grande istruzione, aveva letto molti libri che le procurarono una buona formazione religiosa che cercava di inculcare ai suoi figli.

“Tutte le notti, scrive Maruja, sorella di Clemente, ci riuniva, tutti i fratelli, nella sala da pranzo e pregava offrendo i suoi figli al Sacro Cuore. Inoltre chiedeva la perseveranza di tutti noi. Apparteneva all’associazione delle “Maríe dei Sacrari” e le feste eucaristiche avevano per lei un’importanza molto singolare, tanto da far partecipare tutti noi figli alla preparazione degli altari, curando fino ai più piccoli dettagli, mostrando in tutto ciò un grande amore al Signore.”

In questo calore cassalingo subito Clemente cominciò ad essrre cosciente della propria vocazione. Così, a solo 11 ani esce dalla casa paterna per andare al seminoario minore que gli Oblati avevano a Urnieta (Guipúzcoa). Il 5 Luglio del 1934 cominció il noviziado a Las Arenas (Vizcaya) e fece la sua prima oblazione il 16 Luglio del 1935, giorno emozionante, poichè tutti i neo-professi uscirono piangendo.  Lo stesso giorno viaggiarono di notte in treno fino a Pozuelo (Madrid) e, trascorso il tempo delle vacanze in comunità, Clemente cominciò i suoi studi ecclesiastici. Si dedicava con molta serietà alla sua formazione religiosa e intellettuale. Nel carattere era tutto bontà e mansuetudine. Non pestava con rumore, pestava con sicurezza. Era l’uomo buono e servizievole.

Detenzione e martirio

Appena terminato il primo corso, il 16 Luglio del 1936, Clemente rinnovó i suoi voti e sei giorni più tardi, il 22 Luglio, fu rinchiuso con tutta la comunità nel proprio convento e, due giorni dopo, portato con tutti a Madrid,  alla Direzione Generale di Sicurezza, per essere rimesso in libertà il giorno successivo.

Dopo essersi rifugiato prima nella casa provinciale e dopo che questa fu confiscata, si trasferì in una pensione. Il 15 ottobre del 1936 fu fermato di nuovo e portato al Carcere Modelo. Là incontra quegli Oblati  che non aveva visto dalla fuga da Pozuelo e più in seguito, insieme ai suoi fratelli religiosi, sarà trasportato a San Antón.  Da lì fu “portato via” insieme ad altri 12 Oblatos e martirizzato a Paracuellos del Jarama il 28 novembre del 1936. Era il più piccolo del gruppo: aveva solamente 18 anni.

Testimonianze

Clemente, come rimane detto, si rifugiò nella casa provinciale, che fu alla fine conquistata la domenica 9 Agosto. Così descrive il fatto il P. Delfín Monje, miracolosamente liberato mentre lo portavano a fucilarlo:

Alle undici e mezza della matina suonò il campanello della portineria. Un nutrito gruppo di maestri laici, armati di pistole, irruppe nel giardino e c’invitò “cortesemente” ad abbandonare il locale. Come il P. Esteban (Provinciale di Spagna) si lamentò dell’arbitrarietà di quel provvedimento, essendo noi sempre stati cittadini pacifici, essi gli risposero: “Crediamo che voi non abbiate commesso nulla, pero molti preti e frati l’hanno fatto; ed è quello che succede, gli uni pagano per gli altri”. Andando lasciammo i nuovi proprietari occupati nel collocare sul muro di cinta del giardino un enorme panno con questa iscrizione: “Pignorato per il Ministero delle Belle Arti”.

Josefa, la sorela di Clemente, potè visitarlo prima di essere espulsi della casa provinciale. Dalla conversazione con lui, potè dedurre l’interezza e lo spirito di fede che regnava in suo fratello e la sua chiara disposizione al martirio. Ci dice:

Stetti con lui durante alcuni momenti. Ricordo che gli domandai come stava d’animo e mi disse: “Siamo in pericolo e temiamo che ci separino; insieme, ci diamo coraggio gli uni agli altri. Con tutto, se bisogna morire, sono disposto, sicuro che Dio ci darà la forza di cui abbiamo bisogno per essere fedeli”. Queste sono le testuali parole di mio fratello che, pronunciate in quei momenti, non dimenticherò mai.  Mentre stavamo parlando, venne il P. Francisco Esteban e mi chiese di andare via subito dato che la comunità si sentiva molto vigilata ed anche io rischiavo per la mia condizione di religiosa. Anche il Provinciale disse: “Qui periamo tutti”.

Sempre Josefa, grazie alla testimonianza di un compagno che stette con lui nella stessa prigione di San Antón, venne a sapere delle condizioni nelle quali fu Clemente:

Mi raccontò che li avevano depositati nella cantina, dove si trovavano le docce della scuola in cattive condizioni, la situazione era che frequentemente stavano coi piedi nell’acqua e che non avevano il  minimo spazio vitale per muoversi. Mi diceva anche che non mangiavano tutti i giorni e che, sopra, quando i carcerieri portavano il rancio, si burlavano dei carcerati domandando: “Chi non ha mangiato ieri”? Mi disse anche che tutti quelli che stavano   lìerano cattolici, che si univano e pregavano.

La stessa sorella, ignorando il fatto della sua morte, continuò a cercare di visitarlo nella prigione di San Antón. Vediamo come conobbe, dopo molte verifiche, la notizia della morte di Clemente:

L’ultima volta che cercai di vederlo fu a dicembre del 1936. Il miliziano di turno, con malo modo, mi disse di non ritornare là se non volevo rimanerci dentro. Siccome insistetti nel sapere se stava ancora nella prigione, mi rispose che se volevo sapere di Clemente mi dovevo recare alla calle Santa Barbara, al Ministero di Giustizia, e che in una sala enorme con cavalletti e tavole avrei trovate scatole strapiene di schede. Così lo feci e dopo una lunga ricerca, trovai una scheda che testualmente diceva: “Clemente Rodríguez Tejerina, messo in libertà il 28 di novembre del 1936″. Dopo essermi accertata che nessuno mi vedeva, presi la scheda ed andai al Consolato del Cile. Lì mi informarono che tutte le persone che erano state “messe in libertà”, tirandole fuori dalle prigioni, i giorni 27 e 28 novembre del 1936, erano state fucilate immediatamente a Paracuellos del Jarama. Da quel momento pensai che mio fratello era martire, perché egli era sicuro che l’andavano ad ammazzare e che la causa della morte non era altro che quella di essere un religioso.

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95825

Beato Daniele Gomez Lucas Religioso e martire

28 novembre

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Hacinas, Spagna, 10 aprile 1916 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 17 dicembre 2011.

Biografia

Nacque ad Hacinas, provincia e diocesi di Burgos, vicino alla famosa e secolare Abbazia di Silos, il 10 aprile 1916. La condizione socio-economica della famiglia era semplice, tipica dei muratori e dei proprietari di bestiame dell’epoca. L’ambiente familiare era di dedizione al lavoro e di forti convinzioni religiose. In questa atmosfera, Daniel fu formato alla pietà e alla morale cristiana.

Si pensa che la sua formazione religiosa sia stata eccellente durante l’infanzia. La vocazione emerse spontaneamente in un ambiente in cui si conoscevano i Missionari Oblati. Due suoi cugini, infatti, erano Oblati: Padre Simeón Gómez, missionario in Ceylon (l’attuale Sri Lanka) e padre Sinforiano Lucas, che fu professore a Sant’Antonio, in Texas, Provinciale di Spanga, Assistente Generale della Congregazione a Roma e infine vescovo nel vicariato apostolico di Pilcomayo in Paraguay. Così che a 12 anni Daniel entra già nel seminario minore di Urnieta (Guipúzcoa).

In questo periodo, Daniel scopre la persecuzione religiosa, che già sperimentava in quegli anni in un ambiente completamente diverso dal proprio paese natale. Quando, per esempio, i seminaristi uscivano per una passeggiata nel paese vicino, Hernani, gli tiravano pietre e li insultavano. È impressionante la testimonianza di Padre Ignacio Escanciano, entrato dopo Daniel:

“Nonostante fossimo ragazzini, uno dei nostri argomenti di conversazione era come sfuggire da un possibile incendio del seminario provocato dall’odio per la religione. Quando andavamo in vacanza e durante il viaggio qualcuno si accorgeva che eravamo seminaristi, ci facevano il gesto di tagliarci la gola, a volte con un coltello in mano.”

Nonostante questo clima ostile, Daniel proseguì il cammino intrapreso e arrivò al noviziato di Las Arenas, dove fece i primi voti nel 1935; poi si trasferì a Pozuelo per proseguire gli studi ecclesiastici. Spiccava in lui una certa costanza nella cura della vita interiore e il portare avanti gli studi ai quali dedicava molto tempo ed entusiasmo. Era un amante di tutti gli sport. Appariva sempre di buon umore, ottimista e fiducioso.

Arresto e martirio

Dopo l’arresto nel convento di Pozuelo, il trasferimento alla Direzione Generale di Sicurezza e la successiva rimessa in libertà del 25 luglio, i quindici giovani Oblati si ritrovano, senza alcuna documento, in una Madrid sconosciuta per la maggior parte di loro. Si organizzarono seguendo le disposizioni dei superiori, formando piccoli gruppi per non destare sospetti e poter trovare asilo. Daniel rimase per ultimo e si rifugiò nella casa del sarto, José Vallejo, che gli faceva le tonache, dove già era stato protetto il gruppo più numeroso di Oblati. Questa famiglia li accolse fino al secondo e definitivo arresto, il 15 agosto.

La signora Dulce, moglie del sarto, li andava a trovare in carcere, dove rimasero per circa tre mesi, portandogli le notizie degli Oblati in libertà.

Daniel rimase nel carcere Modelo fino alla metà di novembre, quando gli ultimi tredici Oblati che dovevano essere martirizzati furono trasferiti alla Scuola degli Scolopi di via Hortaleza a Madrid, trasformata in un carcere conosciuto come “Carcere di San Antón”. Il 28 novembre fu “tirato fuori” dal carcere con altri dodici Oblati per essere immolato con loro, quello stesso giorno, a Paracuellos del Jarama. Aveva 20 anni.

Testimonianze

Padre Porfirio Fernández, sopravvissuto, che si unì al gruppo della casa del sarto, scrive:

“Arriviamo il giorno 11, di buon’ora, José Guerra ed io, incontrandoci con dodici compagni, e ci raccontiamo reciprocamente tutto quello che ci era successo. Il 12, giorno del Pilar, ci portano le ostie consacrate; tutto il giorno in adorazione, a turno, e, al tramonto, facemmo la comunione per la prima volta dopo Pozuelo. Il giorno 13 passò senza contrattempi; ci coricammo. A mezzanotte suona il campanello;  apriamo, si presenta: “la polizia”. Io ero a dormire con Daniel Gómez e altri cinque, sul santo pavimento. Entrando e vedendoci così, non ci chiesero niente; era chiaro a tutti che eravamo nascosti. Poi arrivano due auto che ci portano tutti insieme in commissariato. Menomale che non coinvolsero la famiglia, grazie a Dio!

Ci portarono in una grande sala; c’erano pochi prigionieri; tutti in silenzio. A metà mattina eravamo così pigiati che non potevamo neanche sederci per terra. Avevano cominciato le perquisizioni, casa per casa, di notte (…). Appena fa buio, cominciano a prendere accordi… A mezzanotte ci chiamano tutti, anche i civili, e ci caricano nel furgone cellulare. I civili riconoscono le strade e dicono: “Ci portano al carcere Modelo”, come infatti avviene.

A proposito della situazione in cui si trovavano nel carcere Modelo e sul loro comportamento, ci racconta Padre Felipe Díez, altro sopravvissuto: “Continuai a restare in contatto con le persone che erano state con gli Oblati prima dell’arresto e che andavano a portargli i pasti. Queste persone ci raccontavano le condizioni in cui si trovavano in carcere: soffrivano la fame, erano pieni di pidocchi, ma rimanevano sempre saldi nella fede, mantenendo un autentico spirito di carità gli uni con gli altri.”
Lo stesso Padre Felipe sottolinea l’eroico spirito di fede con il quale vissero questo lungo periodo di tragedia: L’unica ragione che i miliziani avevano per arrestarci era che eravamo religiosi. Non ne sapevamo niente di questioni politiche, nè mai ci eravamo dedicati ad esse. Dal primo momento in cui fummo arrestati, ognuno di noi aveva la consapevolezza che saremmo stati uccisi per la nostra condizione di religiosi. Dentro di noi, l’unico sentimento che si diffondeva era lo spirito di perdono da una parte, e, dall’altra, il desiderio di dare la vita per la Chiesa, per la pace della Spagna e per coloro i quali pensavamo ci avrebbero fucilato. L’unico movente che ci guidava era soprannaturale, poichè umanamente perdevamo tutto. Eravamo coscienti che se ci uccidevano era per odio verso la fede”, come avvenne, di fatto, per quasi tutti loro.

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95875

Beato Eleuterio Prado Villarroel Religioso e martire

28 novembre

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Prioro, Spagna, 20 febbraio 1915 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 28 ottobre 2007.

Dati biografici

Eleuterio Prado Villarroel nacque a Prioro, provincia e diocesi di León, il 20 Febbraio del 1915. Apparteneva ad una famiglia umile di lavoratori, di una condotta morale intaccabile e profondamente religiosa. Spiccava nella familia la devozione all’Eucarestía e la preghiera quptidiana del Rosario. Sua madre, “Zia Dominga”, aveva la fama dy santa. Era molto conosciuta non solo a Prioro, ma anche nei paesi vicini come apostola e fondatrice delle donne chiamate “Maríe dei Sacrari”, movimento che ancora esiste e che fomenta la devozione a Gesú Eucarestía.

Teyo, come veniva comunemente chiamato, sin da piccola si sentì chiamato a seguire i passi del fratello, Padre Máximo, che sarebbe stato un grande missionario in Texas. Iniziò le scuole superiori nel seminario minore di Urnieta (Guipúzcoa). Aveva alcune difficoltà con lo studio e scelse di continuare nella Congregazione come Fratello Oblato.

Quindi, fece il noviziato in qualità di Fratello Coadiuvante e fece i primi voti il 25 Aprile del 1928.

Nel 1930 si apre la nuova casa dello scolasticato a Pozuelo ed è destinato a questa comunità. Il 28 Aprile del 1935 fa la oblazione perpetua e resta integrato per sempre nella Congregazione dei Missionari Oblati verso la quale ha sempre dimestrato grande affetto.

Era pietoso e affabile. Lo si vedeva sempre contento e servizievole. Era molto abile, soprattutto nell’ebanistería, che era il suo oimpegno principale.

Detenzione e martirio

Nella sua comunità di Pozuelo lo sorprende l’invasione dei miliziani, che si appropriano della casa il 22 Luglio del 1936. Arrestato con i suoi fratelli di comunità, dopo l’esecuzione notturna di sei Oblati e un padre di famiglia, è traslocato a Madrid e, rimesso in libertà, accorre in cerca di rifugio alla casa provinciale di calle Diego de León. Lì rimane fino al 10 Agosto, data in cui cacciano tutta la comunità, impossessandosi della casa, e trovano rifugio in una pensione in Carera de San Jerónimo.

Lì vive nascosto fino al 15 Ottobre, data nella quale è arrestato nuovamento e portato al Carcere Modelo e traslocato poi a quello di San Antón, dal quale lo “porteranno via” il 28 Novembre del 1936 per essere martirizzato. Aveva 21 anni.

Testimoni

Nella comunità de Pozuelo di distingueva per l’allegría e la generosità con la quale prestava tutti i servizi nelle faccende più umili. Eleuterio non perse il su carattere gioviale e ottimista, non mancò di virtà sovrannaturale, nei momenti di persecuzione e prigionia precedenti al martirio, dando animo ai compagni di prigionie. Così lo descrive una nipote, Felipa Prado: Sempre ho sentito che mio zio era un uomo ottimista, allegro, in tutti i momenti, compreso quando stava in carcere. Credo che questo sia un segno di fede in Dio, come chi vive molto sicuro che Dio non ci lascia mai dalla sua mano. Era questa fede in Dio che lo manteneva allegro quando le circostanze che viveva erano avverse e, nel caso della prigione, potevano fargli prevedere una morte vicina. Emerge l’animo che infondeva ai suoi compagni in carcere e nel processo fino al martirio.

A proposito del martirio, P. Delfín Monje, anch’egli arrestato, e che lo precedette al Cárcere Modelo, scrive:

Saranno state le otto di mattina quando vedo entrare dalla porta de carcere una faccia conosciuta: era il fratello Eleuterio Prado. Veniva sorridente, come un giovane che non aveva capito la tragedia che era appena iniziata. Dietro di lui, altre facce conosciute: il fratello Publio Rodríguez e il fratello Ángel Villalba. Comprendemmo che gli Oblati rifugiati con P. Esteban nella pensione di san Jerónimo erano stati ugualmente arrestati. Le condizioni nel carcere -prosegue sua nipote- erano duissime, facevano loro soffire la fame e, come consguenza dei maltrattamenti, alcuni di loro inizarono a morire. Stavano accozzati e le condizioni igienico-sanitarie sempiclemente non esistevano. I carcerieri cercavano fondamentalmente l’apostasía di fede, cosa che non capitò per nessuno dei religiosi di diverse Congregazioni (Oblati, Agostiniani, …) che stavano nel carcere. Tale era la fermezza nella confessione della fede, che qualche miliziano iniziò a dire che gli davano voglia di seguire il lro esempio, a vederli tanto fermi nella fede.

Nel carcer di San Antón, Eleuterio si riuniva quasi tutti i giorni nel cortile con altri religosi, tra i quali c’era P. Felipe Fernández, Agostiniano, del suo paese. Un altro nipote di Teyo, che si chiamava come lo zio, e nipote a sua volta di quest’altro relgioso, raccoglie una testimonanza di questo secondo zio sopravvissuto:

Tra di loro stava P. Felipe Fernández, mio familiare, che mi raccontò di come si incontravano praticamente tutti i giorni nel cortile del carcere e che (mio zio) era sempre sorridente. Dicevano che già avevano “portato via” a due del paese, che erano Genaro Díez, Agostiniano, e Serviliano Riaño, Oblato. Commentavano, e mio zio Felipe insisteva molto su questo, che questi due molto probabilmente fossero già stati assassinati e che erano martiri.

Mio zio Felipe metteva molta enfasi e a me rimase molto impresso che, in questo gruppo, il 27 novembre del 1936 si diceva che si stava preparando una grande “saca” (prelevazione), così come fu, che era molto facile che sarebbe toccata a qualcuno di loro, e che per salutarsi si dicevano: “Se non ci vediamo più, ci rivediamo in Cielo”.

Il 28 Novembre nella mattina questo gruppo di religiosi del popolo che erano prigionieri furono a cercare Eleutero e non lo trovarono.

Quella notte dal 27 al 28 Novembre era stato “portato via” dalla prigione per essere immolato a Paracuellos. Il suo nome, con quello di altri 12 Oblati sta nella lista di chi, sotto l’apparenza di “ordine della libertà”, sono portati  a quello che oggi è chiamato Cimitero dei Martiri di Paracuellos.

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95772

Beato Francesco Esteban Lacal Sacerdote e martire

28 novembre

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Soria, Spagna, 8 febbraio 1888 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 17 dicembre 2011.

Nacque a Soria, capitale della provincia omonima, diocesi di Osma-Soria, l’8 febbraio 1888. Faceva parte di una famiglia di sei figli. Fece i suoi primi voti nella Congregazione dei Missionari Oblati il 16 luglio 1906 nel convento di Urnieta (Guipúzcoa). Nel 1911 andò a Torino (Italia) e lì completò gli studi ecclesiastici e ricevette gli Ordini Sacri che culminarono con il Presbiteriato il 29 giugno 1912. L’anno seguente entrò, come professore, nella Comunità del Seminario Minore di Urnieta, dove resterà fino al 1929.
In quell’anno fu mandato a Las Arenas (Vizcaya) come aiutante del Maestro dei Novizi. Un anno dopo, nel 1930, ritorna a Urnieta come Superiore; continua a fare il professore, prima nelle vesti di Superiore e, due anni dopo, anche come Provinciale, carica per le quale fu eletto nel 1932. Nel 1935 trasferì la propria residenza a Madrid, nella casa che era già degli oblati in calle de Diego de León. Lì ospitò, da buon pastore, un gruppo di Oblati che, detenuti nella loro Comunità di Pozuelo de Alarcón e portati poi alla Direzione Generale di Sicurezza, furono messi in libertà il 25 luglio 1936. Con loro e con quelli che già stavano con lui nella Comunità, patì le ansie della persecuzione religiosa a Madrid e la sperimentò direttamente quando il 9 agosto 1936 fu obbligato ad andarsene, con i suoi fratelli Oblati, dalla sua stessa Comunità di Diego de León. Con loro si andò a rifugiare in una pensione in calle Carrera de San Jerónimo. Il 15 ottobre fu arrestato e il 28 novembre divenne martire con altri dodici Oblati in Paracuellos de Jarama. Stava per compiere cinquant’anni. (Estratto del Processo diocesano).

La famiglia di P. Francisco Esteban
Sono la nipote del Servo di Dio Francisco Esteban. Conoscevo mio zio da sempre perché veniva a trovarci a Madrid dove la mia famiglia aveva un negozio. In estate, la mia famiglia si trasferiva a San Sebastián (Guipúzcoa) ed eravamo soliti far visita a mio zio che stava ad Urnieta. Posso dire di aver passato molto tempo con lui. Stando a Pozuelo, mio padre ci portava a far visita allo zio Francisco. I genitori del Servo di Dio si chiamavano Santiago e Dámasa. Mio nonno era una Guardia Civile. La famiglia era composta da cinque figli. Stando ai suoi figli, che furono cattolici praticanti, l’ambiente familiare sarebbe stato profondamente religioso. La relazione del Servo di Dio con la sua famiglia era molto buona. I suoi fratelli vennero a vivere a Madrid e questo gli rendeva più semplice avere una relazione frequente con la sua famiglia. Molte volte nella mia famiglia, prima di qualche problema di discrepanze nella famiglia stessa, si diceva che se ci fosse stato lì lo “zio Paco”, come lo chiamavamo in famiglia, non ci sarebbero state discordie. Il ministero apostolico svolto da mio zio durante il periodo 1935-36 era quello di Provinciale della Provincia Spagnola dei Missionari Oblati. Mio padre si mostrava molto orgoglioso del fatto che suo figlio fosse Provinciale. Fra le sue virtù, sottolineava sempre la semplicità. Non gli piaceva ostentare niente, anche se nella mia famiglia era considerato come una personalità importante.
Sull’ambiente che regnava nel luglio del 1936 a Madrid, posso dire come fatto concreto che io, che avevo 17 anni, venivo fermata da quelli della Casa del Popolo, nel quartiere di Tetuán, quando andavo alla messa, chiedendomi dove andavo, e io rispondevo che andavo alla messa. Mi dicevano che non dovevo andarci e io gli rispondevo a tono. In tali circostanze a metà luglio del 1936, e per com’era pericolosa la situazione, mio padre decise di anticipare il viaggio a Santander, dicendo a mia madre che preparasse tutte le cose perché “domani ce ne andiamo”. Mio zio venne a trovarci e ricordo che mio padre gli chiedeva perché non veniva con noi, perché per come si stavano mettendo le cose poteva succedergli qualcosa di brutto. Mio zio gli rispose di no, perché la sua responsabilità era quella di stare qui con i suoi e che non doveva pensare a se stesso ma agli altri. Ricordo che si abbracciarono e che noi lo salutammo con un bacio. Tanto mio zio quanto mio padre pens avano che quello che stava per succedere sarebbe durato pochi giorni e che sarebbe stata una cosa senza altre conseguenze. Ricordo anche che mio padre gli diceva di togliersi la tonaca, ma lui rifiutò sempre di farlo. Per di più la tonaca aveva nella cintura il grande crocifisso degli Oblati“.

Juana Esteban

Un’altra nipote testimonia: “Per quello che ho letto, fu arrestato il 15 ottobre 1936 con altri Oblati. Seppi da mia zia che venne portato al carcere Modelo. Riguardo al carcere le uniche cose che so per certo è che avevano paura, perché leggevano una lista con i nomi di quelli che uccidevano indiscriminatamente, e che avevano fame e freddo. Concretamente uno dei sopravvissuti mi raccontò che una persona, che si scoprì essere una religiosa della Sacra Famiglia di Bordeaux, portò un cappotto a mio zio. Lui, vedendo che un compagno di prigione aveva freddo, gli diede il proprio cappotto. Ho anche sentito che erano soliti recitare il rosario di nascosto quando camminavano nel cortile o nelle celle”.

Teresa Esteban Berredero

Comincia il Calvario
Dal primo momento in cui fummo arrestati, in ognuno di noi c’era la consapevolezza che saremmo stati assassinati per il fatto di essere religiosi. Dentro di noi, l’unica cosa che aveva significato era lo spirito del perdono, da una parte, e dall’altra il desiderio di offrire la vita per la Chiesa, per la pace della Spagna e per gli stessi che pensavamo che ci avrebbero fucilato. L’unico motivo che ci guidava era soprannaturale, anche perché umanamente avevamo perso tutto. Eravamo coscienti del fatto che se ci uccidevano era per odio verso la fede cristiana”.

P. Felipe Díez Rodríguez, OMI, sopravvissuto

Dall’espulsione dal Convento, e una volta portati alla Direzione Generale della Sicurezza, dopo una breve dichiarazione vennero tutti messi in libertà. Seguendo le indicazioni dei superiori, ognuno cercò rifugio in case private di familiari o conoscenti, restando in questa situazione fino al mese di ottobre del 1936. Durante questo periodo, tanto Padre Esteban, quanto Padre Blanco e Padre José Vega, rischiando le proprie vite, facevano visita agli scolastici di nascosto, incoraggiandoli nella loro fede e negli impegni religiosi. Come fatto concreto, ricordo di aver sentito Padre Porfirio che il 12 ottobre, festa di Nostra Signora del Pilar, patrona dello Scolasticato, si riunivano alcuni dei Servi di Dio, e che dopo aver passato molte ore in adorazione del Santissimo, che tenevano nascosto, al calar della sera dicevano come sarebbe stato il Viatico.
Stavano arrestando a poco a poco tutti i Servi di Dio e li stavano rinchiudendo nel carcere Modelo, ed è precisamente lì, nella disgrazia, che, esprimendo in maniera chiara le proprie profonde convinzioni evangeliche, si incoraggiavano a vicenda e incoraggiavano anche altri. Tutto ciò, per quanto gli era permesso, con la preghiera e l’esperienza dei maltrattamenti e delle umiliazioni delle quali erano oggetto, con spirito di fede. Tenendo conto che nel mese di novembre a Madrid il clima, a volte, è freddo, nel carcere faceva moltissimo freddo perché non avevano neanche un misero cappotto, e il poco che avevano lo condividevano con altri che sembravano averne più bisogno. Ricordo che Padre Francisco Esteban regalò il proprio cappotto a uno dei suoi compagni di prigione. Oltre al freddo, “compagni” di prigione erano anche la fame e i parassiti, perché l’igiene era quasi inesistente.
Tutto questo l’ho saputo in un modo molto particolare da uno che fu testimone sopravvissuto ai fatti, mio fratello, Jesús, o.m.i.

Autore: P. Fortunato Alonso, OMI

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95891

Beato Giovanni Giuseppe Caballero Rodríguez Religioso e martire

28 novembre

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Fuenlabrada de los Montes, Spagna, 5 marzo 1912 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 17 dicembre 2011.

Nacque a Fuenlabrada de los Montes, diocesi di Toledo e provincia di Badajoz. Era suddiacono. In breve sarebbe stato ordinato sacerdote.

Giovane di grande personalità, viveva la preoccupazione di animare il buon spirito e la sua comunità. Era intraprendente, metodico e perseverante in ciò che portava avanti. La sua caratteristica più eccezionale: la sua forte inquietudine missionaria che contagiava i suoi fratelli di comunità. Con i suoi 24 anni, già si vedeva missionario e si comportava come tale.

Juan José nacque il 5 Marzo e fu battezzato il 16 dello stesso mese nella parrocchia di Nostra Sig.ra dell’Assunzione. Suo padre, Jesús María Caballero, era sposato in seconde nozze con Baudilia Rodríguez e da questo secondo matrimonio nacquero due figli: Elisa e Juan José. Anche dal primo matrimonio erano nati due figli: Arsenio ed Epifanio Caballero Molina.

La condizione economica della famiglia era povera; ma profondamente religiosa. Il padre, che si dedicava all’agricoltura, era considerato come una delle persone più religiose della zona. Al fedele compimento di tutte le accortezze da cristiano, aggiungeva l’aiuto alla parrocchia come Sagrestano. Per le sue conoscenze culturali, poco frequenti all’epoca in quei paesi, era un buon aiuto non solo per il parroco ma anche per i vicini.

C’era una grande unione e un grande affetto tra tutti i componenti della sua famiglia. Juan Josè sentiva la vocazione missionaria, però la mantenne nascosta, date le necessità materiali della casa che richiedevano la sua presenza.

Un compagno di scuola dice di lui che “nessuno era all’altezza di Juan Josè, era sempre disposto ad aiutare gli altri (nei compiti di scuola), compiva puntualmente i suoi doveri e aveva un ritmo d’apprendimento ideale”.

La provvidenza volle che i famigliari di P.Francisco Esteban (che più tardi diventerà suo provinciale e compagno di martirio) entrassero in relazione con lui. La famiglia Esteban Lacal che gli prestò aiuto economico e questo facilitò l’ingresso di Juan Josè nel seminario minore dei Missionari Oblati ad Urnieta. Lì migliorò molto nella sua dedizione allo studio e nella pratica delle sue virtù.

Terminati gli studi superiori, passò a Las Arenas per fare il noviziato e fece la sua prima professione religiosa il 15 agosto del 1930, festa dell’Assunta, patrona della parrocchia dove fu battezzato.

Nel 1931, prima della persecuzione contro la Chiesa a Madrid, conosciuta come “la quema de conventos” (il rogo dei conventi), per ragioni di sicurezza ritorna con i suoi fratelli di comunità a Urnieta.

Più tardi, nuovamente a Pozuelo, è partito per il servizio militare e fu mandato nell’Africa del Nord. Il tempo vissuto in questo continente ha contribuito ad aumentare la sua inquietudine e la sua vocazione missionaria.

Di ritorno a Pozuelo, fa la sua oblazione perpetua il 25 febbraio del 1936 e qualche mese dopo riceve il suddiaconato. Due settimane dopo però, le illusioni che aveva riposto nel sacerdozio, sempre più vicino, si vedono troncate per il principio di un calvario che finirà poi nel martirio.

Testimonianze

Non abbiamo molto riguardo al suo martirio. Citiamo la lettera di P.Emilio Alonso, ad un fratello del martire:

“Recentemente sono stato a Madrid e ho qui i dati che ho potuto raccogliere su di lui. Fu fermato nella notte del 28 ottobre e portato al carcere Modelo. Da lì fu trascinato al carcere di S.Antonio nella notte del 15 novembre. Nella notte del 28 dello stesso mese fu “portato via” insieme a molti altri, tra i quali c’erano 12 Oblati, e fu portato in un posto sconosciuto. Non si è più saputo nulla di quella spedizione, che si chiamò spedizione di Muñoz Seca, perché in essa  ci fu anche l’illustre commediografo”.

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95886

Beato Gregorio Escobar Garcia Sacerdote e martire

28 novembre

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Estella, Spagna, 12 settembre 1912 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 17 dicembre 2011.

Nacque nella monumentale città di Estella, provincia di Navarra e diocesi di Pamplona-Tudela, il 12 settembre 1912 e fu battezzato il giorno seguente nella chiesa parrocchiale di S. Pedro de la Rúa, dove suo padre, Hilario Escobar, era sacrestano. Sua madre, Felipa, morì nel 1928 e suo padre contrasse un nuovo matrimonio con una donna che lo aveva aiutato molto. La condotta morale e religiosa della famiglia, nell’uno e nell’altro matrimonio, era profondamente cristiana.

Tenían mucha devoción a Jesús Eucaristía y a la Santísima Virgen bajo la advocación de Ntra. Sra. del Puy, Patrona de Estella.   Tanto quando stette nel seno della famiglia, quanto durante i suoi anni di seminario e di servizio militare, mantenne una relazione molto vicina e cordiale con tutti i membri della sua famiglia. Le sue lettere danno fede di ciò. I suoi compagni di seminario lo descrivono come equilibrato, confidente e buon consigliere. Dopo la sentita morte della madre, consiglierebbe perfino a suo padre che si sposasse di nuovo, per il bene dei figli.

A 12 anni, e grazie all’aiuto economico del suo parroco D.Josè Maria Sola,  entra nel seminario minore dei missionari Oblati a Urnieta (Guipuzcoa). Terminati gli studi superiori, inizia il noviziato a Las Arenas (Vizcaya) e fa la sua prima professione religiosa il 15 agosto del 1930. Passa a Pozuelo (Madrid) per fare gli studi ecclesiastici, che dovrà interrompere nel 1934 per essere chiamato ai ranghi. Terminato l’anno di sevizio militare, rientra nella comunità oblata di Pozuelo e fa la sua professione perpetua il 26 novembre del 1935. Un anno prima di terminare gli studi di teologia, il 6 giugno del 1936, è ordinato sacerdote a Madrid.

Il padre di Gregorio e la nuova moglie furono presenti all’ordinazione e furono testimoni dell’ambiente ostile che si respirava a Madrid. Ci racconta le sorella di Gregorio, Maria del Puy: “Stando nel convento degli Oblati, sentivano gli insulti che rivolgevano ai frati quelli che passavano per la strada. Ed andando e tornando dalla cappella del seminario conciliare di Madrid, dove mio fratello fu ordinato sacerdote, i miei genitori con mio fratello ed un altro religioso presero un taxi e dovettero fermare prima di un gruppo organizzato. Stando fermi, gli si avvicinò uno che, dal finestrino, gli disse: questi, con una bottiglia di benzina, arderebbero bene! 

Gli Oblati non erano soliti andare a visitare la famiglia prima di terminare gli studi. Però la famiglia Escobar aveva l’illusione che avrebbero fatto un’eccezione con Gregorio e gli avrebbero permesso di andare a “cantare la Messa” a Estella. Allo stesso modo sarebbe potuto salire alla basilica del Puy per predicare nella festa della Patrona. L’inizio della guerra civile avrebbe troncato tutte queste legittime speranze. Effettivamente, il 22 luglio il convento degli Oblati fu assaltato dai miliziani, e Gregorio, con tutti i membri della sua comunità, rimase prigioniero in casa sua. Due giorni dopo è stato portato alla Direzione Generale di Sicurezza a Madrid, dove il 25 dello stesso mese fu messo in libertà. Dopo una vita da clandestino, il 15 ottobre viene arrestato di nuovo e martirizzato con i suoi compagni il 28 novembre 1936 a Paracuellos di Jarama.

Testimonianze

Della sua infanzia non abbiamo molti dati in più rispetto a quelli che ci ha dato sua sorella : “Per le referenze che ho, so che mio fratello era un ragazzo molto buono. Andava ad aiutare a Messa come chierichetto. Le donne del popolo gli dicevano che si sarebbe fatto prete; però lui diceva che non voleva esserlo. Un aneddoto: un giorno venne un povero a chiedere l’elemosina nella mia casa. Fu Gregorio che gli diede l’elemosina e il povero gli disse che sarebbe diventato vescovo”.

Durante il quarto anno dovette vincere una prova molto amara: la morte di sua madre. Suo padre scrive al seminario e dice: “Gregorio si trova con la madre malata gravemente. Lui badava a tutto, incoraggiava tutti per prepararli al giorno che Dio aveva segnato. Passava il giorno e la notte seduto accanto alla testa di sua madre. Arrivò il giorno che Dio la chiamò. L’8 settembre del 1928. Con che animo e con quale dolcezza parlava agli altri per rincuorarli! Come un santo!”.

E aveva solo 16 anni e, ovviamente, neanche aveva fatto il noviziato… Ci sono molte lettere di Gregorio, gelosamente conservate dalla sorella Puy. Sono tutte intatte. Estraiamo una parte di una, scritta mentre si preparava per la sua ordinazione sacerdotale:

“Mi hanno sempre commosso nel più profondo i martiri. Sempre, nel leggerli, ho un segreto desiderio di avere la stessa sorte. Questo sarebbe il miglior sacerdozio a cui potrebbero aspirare tutti i cristiani: offrire ognuno a Dio il proprio corpo e sangue nell’olocausto per la fede. Che sorte sarebbe quela di morire martire!”.

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95887

Beato Marcellino Sanchez Fernandez Religioso e martire

28 novembre

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Santa Marina del Rey, Spagna, 30 dicembre 1910 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Dati biografici

Marcelino Sánchez Fernandez nacque a Santa Marina del Rey, provincia di León e diocesi di Astorga, il 30 dicembre del 1910.

I suoi genitori, Nicolás e Ángela, ebbero otto figli, i quali morirono tutti in vita dei genitori, eccetto Marcelino ed un altro chiamata Angel. Era una famiglia cristiana con una buona condotta morale.

Entra nel seminario minore dei Missionari Oblati di Urnieta (Guipúzcoa). La salute di Marcelino era precaria, e ciò lo obbligó a ritornare alla casa paterna. Una volta che si era rimesso, tornò al seminario, e al non vedersi capace di continuare con gli studi per motici di salte, si orientó verso la vocazione di fratello Oblato. Cosí, il 24 marzo del 1927, cominciò il noviziato a Las Arenas (Vizcaya) in qualità di Fratello coadiutore e professò il 25 marzo del 1928, festa della Incarnazione del Signore. Rimane nella comunità del noviziato, prestando vari servizi come sarto e portinaio. Nel 1930, inaugurato lo scolasticato o seminario maggiore di Pozuelo, è destinato a questa nuova comunità e si dedica a prestare i suoi servizi a diversi compiti, principalmente la sartoría.

Nel 1935, dopo sette anni di voti temporanei, fa la sua oblazione perpetua e si sente già pienamente integrato nella Congregazione verso la quale ha sempre mostrato tanto affetto. Lo si ricorda come un religioso fervente, devoto alla Vergine, il cui rosario portava sempre con sé, ubbidiente, responsabile e servizievole.

Detenzione e martirio

Il 22 Luglio del 1936 è arrestato con tutta la comunità oblata a Pozuelo de Alarcón; prigioniero con tutti, è portato alla Direzione Generale di Sicurezza, situata in piazza Puerta del Sol, al centro di Madrid. Il giorno dopo riprende la libertà.

In una retata generale è fermato di nuovo e portato al Carcere Modelo a Madrid. Il 15 novembre del 1936 è trasportato alla Prigione di San Antón (scuola degli Escolapi trasformata in prigione), e durante la notte del 27-28 dello stesso mese è “portato via” per essere martirizzato a Paracuellos del Jarama, a pochi chilometri di Madrid. Aveva 26 anni.

Testimoni

Du Durante la sua infanzia Marcelino vive in un ambiente buono, tranquillo, religioso. Apparteneva all’associazione dei “Tarsicios”, movimento cattolico per insegnare ai bambini la devozione a Gesù Eucaristía e la comunione frequente.

Nell’origine della sua vocazione si manifesta con forza la sua fede per seguire la chiamata di Dio, nonostante la situazione di sua madre, paralitica. Dotato di buona volontà ed amante della sua vocazione religiosa, la segue fedele, nonostante i contrattempi ed acciacchi di salute che gli impediscono di continuare i suoi studi ed accetta con umiltà l’abbandonare il suo progetto di essere sacerdote per continuare nella vita religiosa come fratello coadiutore.

Un sopravvissuto, P. Felipe Díez, dice di quesi fratelli oblati, religiosi come gli altri Oblati, ma non sacerdoti:

Vivevano in un sacrificio esemplare nei diversi ministeri che avevano. Tra gli altri compiti, ricordo che Fratel Bocos si dedicava alla cucina, Fr. Eleuterio rispondeva all’attenzione e pulizia della casa, e Fr. Marcelino Sánchez si dedicava alla sartoria, sistemando  talari (…). Vissero la virtù della povertà accettando la realtà della nostra vita piena di carenze in quanto alle cose materiali, vivendo il Vangelo nell’amore e fedeltà al lavoro, cercando, come dice il Vangelo, di “servire e non essere serviti.”

In maniera speciale voglio sottolineare l’esempio dei Fratelli Coadiutori che svolgevano con allegria i compiti più umili nella comunità ed erano un stimolo per tutti. Concretamente, ricordo i Fratelli Bocos, Sánchez e Prato, che ci danno un esempio allegro e semplice nel lavoro quotidiano..

In quanto alle sofferenza ed al vissuto durante la prigione ed il martirio, si può vedere quanto segnalato in merito agli altri Oblati, Servi di Dio, martirizzati. Basti ricordare un breve passaggio dell’eloquente attestazione di P. Felipe Díez, superstite:

Nel momento della morte, ho sentito che qualcuno, che per le descrizioni coincide con P. Esteban , nostro Provinciale,  chiese permesso per dare l’assoluzione ai suoi compagni. E le sue ultime parole furono: “Sappiamo che ci ammazzate per essere sacerdoti e religiosi. Vi perdoniamo. Vivo Cristo Re!”

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95771

Beato Publio Rodríguez Moslares Religioso e martire

28 novembre

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Tiedra, Spagna, 12 novembre 1912 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 17 dicembre 2011.

Dati biografici

Publio Rodriguez nacque a Tiedra, provincia e diocesi di Valladolid, il 12 novembre 1912. È il beniamino della famiglia. Questo dettaglio sarà un scoglio col quale urta la sua vocazione: sua madre, molto religiosa, lotta tra l’illusione di avere un figlio sacerdote e l’allontanamento da casa.

È Dio che lo vuole, mamma, non soffrire nè fammi soffrire. Sii generosa e dai a Dio ciò che appartiene a Lui prima di te“, le scrive.

I suoi compagni dicono che “Publio era il giullare della comunità: cantava, rideva, componeva versi e raccontava aneddoti con riferimenti ai proverbi e detti popolari“.

Anche in carcere, rinchiuso nella stessa cella con P. Mariano Martin e altri tre scolastici, “per ingannare il tempo e rendere più sopportabile la prigione, cominciammo insieme a fare una commedia in versi“, dice Padre Martin.

Testimonianze

Lo stesso Padre aggiunge:

Aveva un carattere simpatico, aperto, combattivo, proselita, franco, buono. Lavorò duramente per portare sulla biona strada due dei suoi fratelli che non erano affatto d’accordo con le sue idee, sebbene fossero molto buoni. Scriveva loro delle lettere dal seminario ed in vacanza parlava con loro. Aveva spirito missionario e desiderava ardentemente andare in Missione, spirito che ha saputo infondere nell’ambiente familiare, soprattutto alla sorella, Maestra Statale“. “Ha saputo sopportare con forza e gioia il carcere a Madrid e quando temporaneamente gli diedero la libertà, fu soprattutto lui a fare da legame tra i suoi compagni di calvario e ed i suoi superiori, andando da un luogo all’altro“.

Dopo il martirio, la madre scrisse una lettera agli Oblati nella quale dice di averlo visto a Las Arenas, durante il passaggio al noviziato:

Alla mia partenza, lo lasciarono venire con me alla stazione di Bilbao. Mi diede un piccolo crocifisso che gli avevano dato a Urnieta, e mi disse: bacialo spesso e, qualunque cosa accada, pensa che tutto ciò che soffriamo per Lui, nonostante ci sembri molto, è poco in confronto a quanto Egli ci ama e a quanto ha sofferto per noi.

Martirio

Dopo essere stato portato via dal convento ed essere stato liberato dalla prima prigionia, non avendo dove andare, si rifugiò con Padre Blanco e alcuni altri Oblati da una famiglia conosciuta. Dice la figlia:

Una notte vennero a casa in cerca di riparo, perché non avevano nessun posto dove andare. I miei genitori allestirono per loro una stanza, misero dei materassi sul pavimento, diedero loro i vestiti affinchè potessero dormire e riposare. Una notte, verso le tre del mattino, bussarono alla porta dei miliziani con fucili e pistole, minacciando di essere venuti per ispezionare la casa; dal momento che avevamo un negozio di alimentari, mio ​​padre, credo illuminato dallo Spirito Santo, condusse i miliziani nel negozio e, nel vedere tutto quello che c’era, chiesero per telefono un camion e lo caricarono tanto che non poteva mettersi in moto. Dovettero scaricare parte della merce per poter andare via. La mattina dopo mia madre disse a P. Blanco che dovevano lasciare la casa perché, se fossero tornati di nuovo i miliziani per perquisire la casa, avrebbero ucciso loro e mio padre e cosa avrebbe potuto fare lei da sola con quattro bimbi piccoli? “.

Lasciando la casa, Publio disse a mia madre: “Non preoccuparti, ritornerò, ma se mi dovesse succedere qualcosa o dovessero uccidermi, pensa che sarò con Dio e ti aiuterò”. Sembra che Publio fosse sicuro che lo avrebbero ucciso.

E così fu. Dopo la guerra la sua famiglia si recò a Madrid.

Mia madre aveva sentito dire che Publio era stato nel carcere Modelo e voleva andarci. Mio padre cercò di dissuaderla, perché era la prima linea del fronte. Tuttavia, siccome lei era insistente, mio ​​padre volle che la accompagnassimo io e mia sorella.

Tra quelle rovine, lei cercava nelle celle e nei corridoi. Improvvisamente cominciò a gridare: Qui, qui! Ed entrò in un piccolo abitacolo. Andammo con lei e vedemmo la parete interamente scritta. Riuscii a vedere in un angolo delle parole che si distinguevano tra le altre, perché erano scritte in rosso, che dicevano: ‘Mamma, mi portano ad uccidermi, muoio per Dio (…) Non piangere, vado via con Dio..’ Viva Cristo Re! Ed era firmato Publio. Ella si inginocchiò, baciò la parete, e con una specie di coltello, tagliò un pezzo di muro dove si trovava la scritta. Fu allora che mi resi conto che lo avevano ucciso a Paracuellos del Jarama. Mio padre già lo sapeva, ma non aveva fatto alcun commento davanti a noi.”

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95882

Beato Vincenzo Blanco Gaudilla Sacerdote e martire

28 novembre

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Frómista, Spagna, 5 aprile 1882 - Paracuellos de Jarama, Spagna, 28 novembre 1936

Beatificato il 17 dicembre 2011.

P.Vicente Blanco nacque a Fromista, provincia e diocesi della città di Palencia, il 5 aprile del 1882 I suoi genitori si chiamavano Ilario e Lucia. La sua famiglia, di umili lavoratori, era molto religiosa ed era di sani principi, con una condotta impeccabile.  Già da piccolo ebbe molti contatti col parroco e con il cappellano della chiesa della Sacra Famiglia di Bordeaux. Senza dubbio è in questo periodo e grazie a questa amicizia col cappellano che nacque la sua vocazione, attraverso il legame di queste religiose con i Missionari Oblati.

Nel 1895 entrò nel seminario di Nostra Signora del Soto, in provincia di Santander, piccola casa di formazione che gli Oblati avevano appena aperto. Due anni più tardi, il suddetto seminario si spostò a Urnieta (Guipúzcoa) e proprio lì Vicente terminerà la scuola superiore.

In quegli anni i testimoni assicurano che si faceva notare per la sua rettitudine e fermezza e per il desiderio di essere religioso e missionario. Lì aumentò la sua devozione mariana con la preghiera del rosario, ma devozione già inculcata in famiglia dalla madre. Durante le vacanze, mostrava interesse nell’aiutare gli altri e si preoccupava della situazione dei suoi genitori, bisognosi di mezzi per poter sopravvivere.

Il 14 agosto del 1900, il giovane Vicente, raggiunte ormai le sue 18 primavere, viene mandato in Francia per iniziare il noviziato presso Notre Dame de L’Osier e, lì stesso fece i primi voti il 15 agosto del 1901.

Trasferito a Roma per completare gli studi ecclesiastici, nella Città Eterna prese i voti perpetui. Sempre a Roma, e più concretamente nella Basilica del Salvatore (S. Giovanni in Laterano), “Madre e Capa di tutte le chiese del mondo”, fu ordinato sacerdote il 14 aprile del 1906.

Dopo alcuni anni nel Juniorato di Urnieta, ottiene lì l’incarico di Superiore. Per ben otto anni fu maestro di novizi ad Urnieta e a Las Arenas (Vizcaya). Molti suoi novizi, soprattutto degli ultimi anni, saranno di nuovo suoi alunni e membri della sua comunità nello scolasticato di Pozuelo, poichè a questa casa sarà destinato, diventando il Superiore, nel 1932.

Impegnato principalmente nei suoi compiti di superiore e professore, P.Blanco trovava il tempo anche per dedicarsi a lavori pastorali, aiutando nella parrocchia del paese, confessando e predicando nei conventi di religiose esistenti in quella comunità.

Il 18 luglio 1936, dopo aver predicato il ritiro di preparazione per i primi voti al gruppo di giovani che due giorni prima aveva terminato l’anno di noviziato, P.Blanco torna alla sua comunità di Pozuelo. La guerra civile era sul punto di iniziare.

Nella sua stessa casa sarà arrestato con tutta la comunità il 22 luglio del 1936. Viene portato via, presso la Direzione Generale di Sicurezza a Madrid e rimesso in libertà il 25 luglio dello stesso anno. Dopo quasi tre mesi di vita clandestina, il 15 ottobre è arrestato di nuovo e il 28 del mese di novembre è martirizzato..

Virtù del Servo di Dio 

Le informazioni che conserviamo grazie ai suoi superiori del noviziato, descrivono questo servo di Dio come un giovane “molto docile, generoso e impegnato, modesto, semplice, equilibrato, molto convinto della sua vocazione e con un grande amore per la sua famiglia religiosa”.

Più tardi, quando riceverà la sua prima obbedienza, essendo già sacerdote, parlano “della sua regolarità perfetta, del suo grande spirito religioso, della sua solida pietà, del suo giudizio retto, un po’ incline alla severità, della sua volontà ferma e flessibile, del suo carattere buono e impegnato…” Così lo vedevano i suoi formatori.

Dal lato degli Oblati che lo hanno conosciuto come superiore e professore, sono tante le testimonianze che ricordano la sua grande qualità spirituale. Ci sono numerosi testimoni; alcuni dicono: “Otto generazioni di novizi passarono attraverso la sua scuola di formazione religiosa. Osai pensare che non ci fosse stato nessuno che gli abbia professato venerazione, rispetto e stima; inoltre non era un religioso volgare, bensì un uomo di gran virtù, specialmente di grande prudenza, solida pietà, zelante e dedito agli interessi della Congregazione, amante della Chiesa, austero e, allo stesso tempo, uomo di gran cuore; inoltre era profondamente umile, rigido con se stesso, però comprensivo e indulgente con gli altri”. “ Si distingueva per la sua osservanza religiosa, che era di stimolo per tutta la comunità” e lo chiamavano “Il Santo Padre Blanco”.

L’ora del suo martirio

Nei giorni successivi al 18 luglio, lo si vedeva predicare a Bilbao (in base a ciò che sappiamo).Arrivò a Madrid con l’ultimo treno che arrivò nella Capitale proveniente dal Nord. Ci raccontò ciò che aveva vissuto sia nel Nord, sia durante il viaggio”.

Il giorno seguente subisce con tutti i membri della sua comunità, la prima persecuzione dei miliziani di Pozuelo, che perquisiscono violentemente la casa, cercando armi che non c’erano. Il 22 luglio, il Comitato Rivoluzionario di Pozuelo si appropriò del convento, che fu trasformato in prigione. Il P. Blanco, con tutti i membri della comunità furono i primi prigionieri nella propria casa, sottomessi a ogni tipo di minaccia e perquisizione.

Al sorgere del sole del giorno 23, gli permisero di recarsi all’oratorio per pochissimo tempo, nemmeno l’indispensabile per celebrare la Messa. Fecero una breve preghiera e ricevettero la comunione. Tutti pensavano che quella comunione fosse il viatico, ossia la loro ultima comunione…  Il Padre Superiore aprì il tabernacolo e iniziò a  distribuire la comunione. Si emozionò tanto che non riuscì a continuare. I padri Monje e Vega, continuarono a dare la comunione fino a che il tabernacolo non restò vuoto. Il P. Blanco nella sacrestia, piangeva disperato, ripetendo: “Che sarà di questa casa, soprattutto ora che non abbiamo più il Signore con noi?”.

Ci saranno poi altre stazioni di questa sua via Crucis per Madrid, cercando rifugio in varie case per tutti, visitandoli, dando loro coraggio e l’assoluzione. In seguito, si trovò presso il Carcere Modello e il Carcere di S. Antonio. Così racconta il P. Delfín Monje, compagno di carcere e sopravvissuto, riguardo a un sequestro forzato: “Il 27 Novembre alle 6 del pomeriggio iniziò a girar voce riguardo alla prima lista di spedizionieri.  Il penultimo della lista era costui che sottoscrive. Uscimmo da S. Antonio alle otto e mezza di sera. Lasciammo gli altri compagni soltanto col sospetto di ciò che ci attendeva. Ricordo che andandomene, P.Blanco mi disse: “Credo che sarai rimesso in libertà, scrivimi in seguito per informarmi”. Furono le ultime parole che udii da quell’uomo che, durante il periodo in carcere, si mostrò sempre coraggioso  e ottimista”. Molto presto, in un altro sequestro, egli stesso sarà portato a Paracuellos, in compagnia del Provinciale e undici Oblati, per essere fucilati. Così avverrà il suo martirio. Era il 28 novembre del 1936.

Fonte : www.martiripozuelo.wordpress.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95890

Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MSPC40.htm

https://labiancatorrediecthelion.wordpress.com/2014/05/18/beati-martiri-spagnoli-missionari-oblati-di-maria-immacolata-1936/