Bienheureux Antoine Fournier
Martyr à Avrillé près d'Angers (✝ 1794)
"Nous demeurons en admiration devant les réponses
décisives, calmes, brèves, franches, humbles, qui n'ont rien de provocateur,
mais qui sont nettes et fermes sur l'essentiel: la fidélité à l'Église. Ainsi
parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur vénérable doyen Guillaume
Repin, les religieuses qui refusent même de laisser croire qu'elles ont prêté
serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer le témoignage de l'un
d'eux (Antoine Fournier): "Vous souffririez donc la mort pour la défense
de votre religion?" - "Oui"."
Homélie
de la béatification le 19 février 1984 par Jean-Paul II.
À Avrillé près d'Angers, en 1794, le bienheureux
Antoine Fournier, martyr. Artisan, pendant la Révolution française, il fut
fusillé pour sa fidélité à l'Église.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11356/Bienheureux-Antoine-Fournier.html
Martyrologe Romain : À Avrillé près d’Angers, en 1794, le
bienheureux Antoine Fournier, martyr. Artisan, pendant la Révolution française,
il fut fusillé pour sa fidélité à l’Église. (1)
"Nous demeurons
en admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles,
qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel:
la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur
vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser
croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer
le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): “Vous souffririez donc la mort
pour la défense de votre religion?” - “Oui”."
Homélie de la
béatification le 19 février 1984 par Jean-Paul II.
Antoine Fournier est
né à La Poitevinière le 26 janvier 1736. Son père, Antoine Fournier était
hôtelier. Sa mère s’appelait Elisabeth Baillet. Ils étaient arrivés à La
Poitevinière en 1729. Son père meurt le 13 mai 1736, âgé de 53 ans, Antoine
n’avait que 3 mois et demi. En 1760, il devient tisserand à la fabrique de
Cholet. Le 14 janvier 1763, il épouse Marie Arnault à St Pierre de Cholet.
Antoine Fournier, père de deux enfants, dont un est prêtre réfractaire et passé
en Espagne, est arrêté à Cholet le 29 décembre 1793. Le jour même, il comparait
devant le Comité révolutionnaire de Cholet. Le 2 janvier 1794, Antoine Fournier
est envoyé avec 23 autres prisonniers à Saumur. Le 5 janvier, ils sont conduits
à Angers. Il est alors incarcéré à la prison nationale, place des Halles (place
Imbach). Le dimanche 12 janvier 1794, il est fusillé au Champ des Martyrs, à
Avrillé, lors de la première fusillade. (3)
1792-1796
Sources:
CÉRÉMONIE
DE BÉATIFICATION DES MARTYRS
D'ANGERS ET DE PÈRE GIOVANNI
MAZZUCCONI
HOMÉLIE DU PAPE
JEAN-PAUL II
Basilique Vaticane
Dimanche 19 février 1984
Chers Frères et Sœurs,
1. « Qui pourra nous séparer de
l’amour du Christ? » (Rom 8, 35).
Telle est la question que posait
autrefois l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains. Il avait alors devant les
yeux les souffrances et les persécutions de la première génération des
disciples, témoins du Christ. Les mots de détresse, d’angoisse, de faim, de
dénuement, de danger, de persécution, de supplice, de massacre « comme des
moutons d’abattoir » décrivaient des réalités très précises, qui étaient – ou
allaient être – l’expérience de beaucoup de ceux qui s’étaient attachés au
Christ, ou plutôt qui avaient accueilli dans la foi l’amour du Christ. Lui-même
aurait pu énumérer les épreuves qu’il avait déjà subies (2 Cor 6, 4-10), en attendant son propre
martyre ici, à Rome. Et l’Eglise aujourd’hui, avec les martyrs du XVIIIème et du XIXème siècle, se demande à son tour: « Qui
pourra nous séparer de l’amour du Christ? ».
Saint Paul s’empresse de donner une
réponse certaine a cette question: « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de
Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur », rien, ni la mort, ni les forces
mystérieuses du monde, ni l’avenir, ni aucune créature (Rom 8, 38-39).
Puisque Dieu a livré son Fils
unique pour le monde, puisque ce Fils a donné sa vie pour nous, un tel amour ne
se démentira pas. Il est plus fort que tout. Il garde dans la vie éternelle
ceux qui ont aimé Dieu au point de donner leur vie pour lui. Les régimes qui
persécutent passent. Mais cette gloire des martyrs demeure. « Nous sommes les grands
vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés » (Ibid. 8, 37).
2. C’est la victoire qu’ont
remportée les martyrs élevés aujourd’hui à la gloire des autels par la
béatification.
a) Ce sont d’abord les très
nombreux martyrs qui, au
diocèse d’Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort
parce qu’ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, « conserver leur foi
et leur religion », fermement attachés à l’Eglise catholique et romaine;
prêtres, ils refusaient de prêter un serment jugé schismatique, ils ne
voulaient pas abandonner leur charge pastorale; laïcs, ils restaient fidèles à
ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux signes de leur culte pour Marie
et les saints. Sans doute, dans un contexte de grandes tensions idéologiques,
politiques et militaires, on a pu faire peser sur eux des soupçons d’infidélité
à la patrie, on les a, dans les « attendus » des sentences, accusés de
compromission avec « les forces anti-révolutionnaires »; il en est d’ailleurs
ainsi dans presque toutes les persécutions, d’hier et d’aujourd’hui. Mais pour
les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus – parmi beaucoup
d’autres sans doute également méritants –, ce qu’ils ont répondu aux
interrogatoires des tribunaux, ne laisse aucun doute sur leur détermination à
rester fidèles – au péril de leur vie – à ce que leur foi exigeait, ni sur le
motif profond de leur condamnation, la haine de cette foi que leurs juges
méprisaient comme « dévotion insoutenable » et « fanatisme ». Nous demeurons en
admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles,
qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel:
la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur
vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser
croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer
le témoignage de l’un d’eux (Antoine
Fournier): « Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre
religion? » – « Oui ». Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut
accuser de rébellion armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir
de mourir pour le nom de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée
Feillatreau).
Véritables chrétiens, ils témoignent
aussi par leur refus de haïr leurs bourreaux, par leur pardon leur désir de
paix pour tous: « Je n’ai prié le Bon Dieu que pour la paix et l’union de tout
le monde » (Marie Cassin). Enfin, leurs derniers moments manifestent la
profondeur de leur foi. Certains chantent des hymnes et des psaumes jusqu’au
lieu du supplice; « ils demandent quelques minutes pour faire à Dieu le
sacrifice de leur vie, qu’ils faisaient avec tant de ferveur que leurs
bourreaux eux-mêmes en étaient étonnés ». Sœur Marie-Anne, Fille de la Charité,
réconforte ainsi sa Sœur: « Nous allons avoir le bonheur de voir Dieu, et de le
posséder pour toute l’éternité... et nous en serons possédées sans crainte d’en
être séparées » (Tèmoignage de l'Abbé Gruget).
Aujourd’hui ces quatre-vingt-dix-neuf
martyrs d’Angers sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier
des leurs, l’Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans.
Oui, les paroles de l’Apôtre Paul
se vérifient ici avec éclat: « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui
qui nous a aimés ».
b) Analoga testimonianza di fede
adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre
Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di
sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto
Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano « il segreto desiderio
» del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora
più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e
alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno
instancabile per l’evangelizzazione: « Beato quel giorno in cui mi sarà dato di
soffrire molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui
fossi trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i
tormenti la morte ».
Sennonché il messaggio cristiano,
che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna
della loro condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E
nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione
provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo
ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a
Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: « So che Dio è buono
e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la
sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee
del caro Amore immutabile, eterno ».
3. Per tutti questi martiri, di
epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: «
Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete
condotti davanti ai governanti . . . per causa mia . . . Il fratello darà morte
al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio nome » (Mt 10, 17-22). Difatti molti tra i
martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro nascondiglio,
perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di loro, uomini e
donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente comprensibile. Hanno
conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle prigioni insalubri; hanno
affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.
Il Padre Mazzucconi, poi, ricevette
il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e
avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da
stringere.
Tutto questo avverrà – diceva Gesù
– « per dare una testimonianza a loro e ai pagani ». Sì, i nostri martiri hanno
potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e
davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto
che costoro « non potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire,
allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo
la religione può ispirare negli ultimi istanti » (Diario del sacerdote Simon
Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: « Chi persevererà sino alla fine
sarà salvato » (Mt 10,
22). E come persevererà? « Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete
dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo
Spirito del padre vostro che parla in voi » (Mt 10, 19-20). Sì, quelli che restano
fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza, nel
momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.
4. È mediante la potenza di Dio che i martiri hanno riportato la
vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore di Dio: « Se Dio è per
noi, chi sarà contro di noi? » (Rm 8,
31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: « Dio . . .
ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme
con lui? » (Rm 8, 32).
In una parola, essi hanno
partecipato al mistero della
Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore
degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato tutti i
fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i martiri,
la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro
coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere testimonianza
all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e
per giungere con lui alla risurrezione.
5. La sicurezza dei martiri era
così espressa dall’autore ispirato del Libro
della Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): « Le anime dei giusti . . .sono nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una
sciagura, la loro dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche
se agli occhi degli uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di
immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati degni di sé ». Nel 1793 e
1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni
Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un certo numero dei loro
compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento; si credeva che le
fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero state dimenticate
per sempre. Ma essi « sono nelle mani di Dio ». « Li ha graditi come un
olocausto. Nel
giorno del loro giudizio risplenderanno; come scintille nella stoppia
correranno qua e là. Governeranno le nazioni .
. . e il Signore regnerà per sempre su di loro » (Sap 3, 6-8). La memoria della Chiesa non
li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati, si è ascoltato il loro messaggio,
sono stati invocati, si è avuta fiducia nella loro intercessione presso Dio. E
oggi essi risplendono, scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che
essi sono beati, e che « vivranno presso Dio nell’amore » (cf. Sap 3, 9).
6. Cette béatification sera une
étape nouvelle pour nous tous, pour l’Eglise, et en particulier pour les
évêques, les prêtres, les religieuses et les fidèles des diocèses de l’ouest de
la France auxquels ont appartenu ces bienheureux, comme pour l’Institut
pontifical des Missions Etrangères, pour la cité de Lecco et tout
l’archidiocèse de Milan, sans oublier la Papouasie-Nouvelle Guinée. C’est pour
tous une joie profonde de savoir auprès de Dieu ceux qui leur sont proches par
le sang ou le pays, de pouvoir admirer la foi et le courage de leurs
compatriotes et de leurs confrères. Mais ces martyrs nous invitent aussi à
penser à la multitude des croyants qui souffrent la persécution aujourd’hui
même, à travers le monde, d’une façon cachée, lancinante tout aussi grave, car
elle comporte le manque de liberté religieuse, la discrimination,
l’impossibilité de se défendre, l’internement, la mort civile, comme je le
disais à Lourdes au mois d’août dernier: leur épreuve a bien des points communs
avec celle de nos bienheureux. Enfin, nous devons demander pour nous-mêmes le
courage de la foi, de la fidélité sans faille à Jésus-Christ, à son Eglise, au
temps de l’épreuve comme dans la vie quotidienne. Notre monde trop souvent
indifférent ou ignorant attend des disciples du Christ un témoignage sans
équivoque, qui équivaut à lui dire, comme les martyrs célébrés aujourd’hui:
Jésus-Christ est vivant; la prière et l’Eucharistie nous sont essentiels pour
vivre de sa vie, la dévotion à Marie nous maintient ses disciples; notre
attachement à l’Eglise ne fait qu’un avec notre foi; l’unité fraternelle est le
signe par excellence des chrétiens; la véritable justice, la pureté, l’amour,
le pardon et la paix sont les fruits de l’Esprit de Jésus; l’ardeur
missionnaire fait partie de ce témoignage; nous ne pouvons garder cachée notre
lampe allumée.
7. Cette béatification a lieu au
cœur de l’année
jubilaire de la Rédemption. Ces martyrs illustrent la grâce de la
Rédemption qu’ils ont eux-mêmes reçue. Que toute la gloire en soit à Dieu,
Père, Fils et Saint-Esprit! « Dieu nous te louons . . . C’est Toi dont témoigne
la lignée des martyrs ».
Loué soit Dieu de raviver ainsi
l’élan de notre foi, de notre action de grâce, de notre vie! Aujourd’hui, c’est
avec le sang de nos bienheureux que sont écrites pour nous les paroles
inspirées de saint Paul: « Qui nous séparera de l’amour du Christ? Ni la vie,
ni la mort . . . ni le présent, ni l’avenir . . . ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de
l’amour de Dieu qui est en
Jésus-Christ Notre Seigneur! ». Amen.
© Copyright 1984 - Libreria
Editrice Vaticana
Also
known as
Profile
Born
Blessed Antoine Fournier
Poitevin, France, January 26, 1736 –
Avrille, France, January 12, 1794
Antoine Fournier was born in La
Poitevin, in the French department of Maine-et-Loire, on January 26, 1736.
Laico married and father of the family, worked as a craftsman, and in
particular as a master of art. He was shot for his loyalty to the Church on
January 12, 1794 at Avrille.
Pope John Paul II beatified Antoine
Fournier on February 19, 1984 together with a group of 99 martyrs of the
Diocese of Angers, headed by the priest William Repin, victims of that
persecution.
Roman Martyrology: For Avrille at
Angers in France, Blessed Antonio Fournier, martyr: craftsman, was shot at the
time of the French Revolution, for his loyalty to the Church.
Beato Antonio Fournier Padre di famiglia, martire
La Poitevinière, Francia, 26 gennaio 1736 – Avrillé, Francia,
12 gennaio 1794
Antoine
Fournier nacque a La Poitevinière, nel dipartimento francese di Maine-et-Loire,
il 26 gennaio 1736. Laico coniugato e padre di famiglia, lavora come artigiano
ed in particolare quale maestro d’arte. Fu fucilato per la sua fedeltà alla
Chiesa il 12 gennaio 1794 presso Avrillé.
Papa Giovanni Paolo II ha beatificato Antoine Fournier il 19 febbraio 1984
insieme con un gruppo complessivo di 99 martiri della diocesi di Angers, capeggiati
dal sacerdote Guglielmo Repin, vittime della medesima persecuzione.
Martirologio
Romano: Ad Avrillé presso Angers
in Francia, beato Antonio Fournier, martire: artigiano, fu fucilato, al tempo
della rivoluzione francese, per la sua fedeltà alla Chiesa.
Antoine Fournier nacque a
La Poitevinière, nel dipartimento francese di Maine-et-Loire, il 26 gennaio
1736. Laico coniugato e padre di famiglia, lavora come artigiano ed in
particolare quale maestro d’arte. Fu fucilato per la sua fedeltà alla Chiesa il
12 gennaio 1794 presso Avrillé. Papa Giovanni Paolo II ha solennemente
beatificato Antoine Fournier il 19 febbraio 1984 insieme con un gruppo
complessivo di 99 martiri della diocesi di Angers, capeggiati dal sacerdote
Guglielmo Repin, ucciso appena pochi giorni prima di lui il 2 gennaio.
Delle vittime in questa diocesi si
conoscono almeno duemila nomi. Nel 1791 fu richiesto il giuramento di fedeltà
alla Costituzione Civile del Clero da parte degli ecclesiastici, alla quale non
tutti aderirono, dando così la denominazione di “preti refrattari” a coloro che
non aderivano, venendo anche perseguitati. Dopodiché il 14 agosto 1792, la
Convenzione Nazionale, richiese il giuramento “liberté - egalité” rendendolo
obbligatorio per tutti i funzionari e poi il 2 settembre per tutti i cittadini
francesi. Anche a questo nuovo giuramento non aderirono migliaia di persone, e
fra loro molti sacerdoti e religiosi, magari sfuggiti alla persecuzione, dopo
il rifiuto del precedente giuramento del clero.
Per il loro rifiuto, dal 30 ottobre
1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinati 177 vittime ad Angers, sulla
piazza detta “du Ralliement” (ovvero adesione dei cattolici alla Terza
Repubblica). Mentre dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794, circa 2.000 persone
vennero fucilate al Campo dei Martiri d’Avraillé. Si ignora dove furono sepolte
tutte queste persone; successivamente si scoprirono delle fosse comuni, ma i
resti ritrovati per le loro condizioni, non furono mai identificati. Gli
studiosi in seguito esaminando i documenti ed i verbali degli interrogatori,
conservati nell’archivio dipartimentale di Maine-et-Loire, poterono evidenziare
per 99 persone la motivazione religiosa della condanna da parte dei persecutori
e la loro accettazione.
Autore: Don Fabio Arduino
Anton Fournier
französischer Name: Antoine Fournier
Gedenktag katholisch: 12. Januar
Name bedeutet: der vorne
Stehende (latein.: aus dem Geschlecht der Antonier)
Märtyrer
* 26. Januar 1736 in La
Poitevinière bei Angers in Frankreich
† 12. Januar 1794 in Avrillé bei
Angers in Frankreich
Anton, Sohn des Gastwirts Antoine Fournier und seiner
Frau Elisabeth geb. Baillet, war drei Monate alt, als sein Vater starb.
1760 wurde er ein Weber in Cholet,
1763 heiratete er Marie Arnault; mit ihr hatte er zwei Kinder, von denen ein
Sohn Priester in Spanien wurde. Am 29. Dezember 1793 wurde er in den
Verfolgungen der Französischen Revolution verhaftet und vor das Revolutionskomitee
gebracht. Am 2. Januar 1794 kam er mit 23 anderen ins Gefängnis nach Saumur und
von dort am 5. Januar nach Angers,
schließlich wurde er im Marsfeld von Avrillé erschossen.
Kanonisation: Der Bischof von Angers,
Joseph Rumeau, hatte für die 99 Märtyrer von Angers schon
1905 den Seligsprechungsprozess eingeleitet. Sie alle wurden am 19.
Februar 1984 von Papst Johannes
Paul II. seliggesprochen.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Antoine_Fournier.html