mardi 10 septembre 2019

Bienheureuse INÈS TAKEYA, martyre

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 2 52161954


Bienheureuse Inès

Martyre à Nagasaki ( 1622)

Inès Takeya et le groupe appelé "Grand Martyre du Japon".

Elle fait partie d'un groupe de trente martyrs japonais qui furent décapités à Nagasaki et dont nous avons parlé avec le bienheureux Charles Spinola. C'était une veuve de quarante-cinq ans et elle était coupable d'avoir donné asile, en tout bien tout honneur, à des missionnaires chrétiens.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1828/Bienheureuse-Ines.html

Bienheureuse Inès Takeya : l’accueil à tout prix


La rédaction d'Aleteia | 09 septembre 2019

Fêtée dans l'Église le 10 septembre, bienheureuse Inès Takeya donne un magnifique témoignage de foi. Son histoire nous permet de redécouvrir ce qu'est le sens de l'accueil véritable.

Inès Takeya, fêtée le 10 septembre, fait partie d’un groupe de martyrs décapités à Nagasaki (Japon) en 1622. Avec son mari, le bienheureux Côme Takeya, la jeune femme se convertit au catholicisme. C’est l’époque des grands missionnaires tels que saint François Xavier et saint Charles Spinola. Mais il n’est malheureusement pas de bon ton de se réclamer de l’Évangile et les persécutions pleuvent sur les chrétiens, ce qui n’empêche pas le couple d’assumer sa foi en cachant des missionnaires. Arrêtée avec un groupe de trente compagnons, Inès a la tête tranchée.

L’accueil, une mission


Son histoire, magnifique témoignage, montre à quel point la foi qui l’animait l’a conduite à se surpasser et à donner au-delà de tout. En hébergeant des chrétiens alors que cela les mettait en danger, en acceptant le risque, le dérangement et peut-être même la peur, Inès et son époux ont vécu l’accueil comme une véritable mission. Un accueil au prix de leur vie. Par ce don de soi, ce couple nous montre ce qu’aimer signifie.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2019/09/09/bienheureuse-ines-takeya-laccueil-a-tout-prix/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

10 SEPTEMBRE : BIENHEUREUSE INÈS

Inès fait partie des 205 martyrs dits «de Nagasaki» béatifiés, tués entre 1617 et 1632.

La bienheureuse que nous fêtons aujourd’hui est une mère de famille japonaise. 

Son nom, elle le doit aux missionnaires espagnols arrivés au Japon le 15 août 1549. Inès est mariée au Coréen Cosimo Takeya, ils ont un enfant, Francesco.

Ils ne comprennent pas cette persécution contre les chrétiens qui dure depuis trente ans et reçoivent chez eux les pères dominicains Angelo Orsucci et Juan de Saint-Dominique.

Dans la nuit du 13 décembre 1618, la porte est enfoncée, les policiers japonais les arrêtent tous. Cosimo est brûlé vif le 18 novembre 1619. Inès restera incarcérée jusqu’à ce jour du 10 septembre 1622 que l’on appelle «le jour du Grand Martyr».

Une cinquantaine de chrétiens sont exécutés, dont notre Inès, qui a 42 ans. Son fils Francisco l’est à son tour le lendemain. Leur maison sera brûlée et leurs cendres jetées à la mer. Après les vingt-six protomartyrs crucifiés en 1597, Inès fait partie des 205 martyrs dits «de Nagasaki» béatifiés, tués entre 1617 et 1632.

Pensée spirituelle : 
«Ce m’est une chose toujours nouvelle de contempler avec quelle férocité les hommes traitent les hommes.» (La Bruyère)

Courte prière de saint François Xavier : 
«Ô mon Dieu, pour t’aimer, il me suffit de voir ton corps, pâle et meurtri sur la croix, tourmenté.»



Sainte Inès, martyre japonaise:
Le prénom Inès , comme Agnès, vient du latin "agnus", ce qui signifie agneau, emblême de pureté et d'innocence.


Sainte Ines Takeya (1577-1622) vécut au Japon, à une époque où le gouvernement était très anti-chrétien: à partir du shogunat Tokugawa, en 1614, la religion chrétienne fut officiellement interdite, et réprimée dans le sang. Des missionnaires chrétiens venus d'europe, comme saint François-Xavier, continuaient pourtant inlassablement à évangéliser l'Asie. La ville où vivait Inès, Nagasaki,  fut particulèrement touchée par les persécutions tout le long du XVIème et du  XVIIème  siècle.

Courageusement, Inès, qui était chrétienne ainsi que son mari, cacha et  protégea des missionnaires. On finit hélas par le découvrir. Elle fut arrêté en 1618, et décapitée le 10 septembre 1622, à 45 ans, avec 55 japonais et missionnaires, dont certains furent brûlés vifs. Cet épisode fut appelé le Grand Martyre du Japon.

Tous furent béatifiés le 7 mai 1867 par le pape Pie IX.

On la fête le jour de l'anniversaire de son martyr, le 10 septembre,