samedi 11 novembre 2017

Saint BARTHÉLEMY de GROTTAFERRATA, abbé


Bartolomeo da Rossano (San Bartolomeo il Giovane), abbazia di San Nilo, Grottaferrata, Lazio

Saint Barthélemy de Grottaferrata

Abbé à Grottaferrata, compagnon de saint Nil ( 1065)

Il naquit en Calabre et se mit tout jeune sous la conduite de son compatriote saintNil, fondateur de ce monastère italo-grec de Grottaferrata. Passionné par les études, il parlait plusieurs langues. Devenu abbé, il fit de ce monastère un foyer de science et d'art, à une époque de décadence généralisée en Occident.

Au monastère de Grottaferrata sur le territoire de Tusculum près de Rome, en 1065, saint Barthélemy, abbé. Né en Calabre, il se mit tout jeune sous la direction de saint Nil, dont il écrivit la vie et qu’il assista, alors qu’il était déjà moribond, dans la fondation du monastère sous la Règle de saint Basile. Il sut ensuite l’affermir par sa direction et en faire une école de science et d’art.
Martyrologe romain

SAINT BARTHELEMY, ABBÉ DE GROTTAFERRATA (+ 1065)

Comme saint Nil, fondateur de l'abbaye italo-grecque de Grottaferrata au sud de Tusculum (voir au 26 septembre, t. 9, p. 536-541), Barthélemy naquit à Rossano en Calabre. Tout jeune il se mit sous la direction de son saint compatriote, qui mourut en 1004 et dont plus tard il écrivit la Vie. Passionné pour l'étude, il apprit plusieurs langues. Avant l'année 1024, il fut élu abbé, 3ième successeur de saint Nil. C'est à Barthélemy que revient l'honneur d'avoir implanté solidement la communauté à Grottaferrata et d'en avoir fait un foyer de science et d'art à l'époque où la décadence de Rome atteignit son maximum.

L'église abbatiale de Grottaferrata fut dédiée en 1024. Faut-il attribuer à Barthélemy les 2 mosaïques du 11ième siècle qui subsistent encore? C'est fort probable. Leur style tout byzantin montre que le monastère était de culture intégralement grecque. Les manuscrits dont certains furent copiés par Barthélemy lui-même, ses commentaires de l'Écriture, ses hymnes proviennent des mêmes sources. Tout cet ensemble extrêmement intéressant et qui a survécu jusqu'à nos jours était cependant légèrement dépaysé dans le Latium, et c'est ce qui explique que saint Nil et ses successeurs de Grottaferrata eurent bien moins d'influence que saint Romuald et ses Camaldules, leurs émules en sainteté, mais leurs inférieurs en science théologique.

D'après son biographe, Barthélemy aurait joué un rôle dans les rivalités dont le trône pontifical était l'enjeu, ce qui n'est pas impossible, quoique les autres auteurs n'en parlent pas. L'abbaye de Grottaferrata avait été construite sur une terre appartenant à Grégoire, comte de Tusculum; ses descendants continuèrent ses bienfaits, un de ses fils, le pape Jean 19, consacra l'église abbatiale en 1024. On a dit que Barthélemy aurait conseillé d'abdiquer au malheureux Benoît 9, petit-fils de Grégoire et neveu de Jean 19, et qu'il l'aurait accueilli à Grottaferrata où il aurait eu la joie de le voir se convertir et mourir paisiblement peu avant lui: tout cela est assez douteux. On a raconté également que Barthélemy avait à la fin de sa vie une grande autorité dans les conseils du pape: c'est une phrase élogieuse qui ne tire pas à conséquence. Au vrai, on ne sait pas du tout quelle attitude a pris Barthélemy au milieu des factions romaines ou dans les dissensions de plus en plus graves qui opposaient les Latins aux Grecs au temps de Michel Cérulaire. Il est bien probable que, moine avant tout, il ne s'est pas immiscé dans le gouvernement de l'Église, se contentant d'accueillir avec charité les Byzantins ou les Calabrais de culture grecque qui venaient en pèlerinage à Rome.

Barthélemy mourut le 11 novembre 1065. Il fut presque aussitôt considéré comme saint à Grottaferrata dont il est patron secondaire; il fut introduit au martyrologe romain en 1586. Au 18ième siècle, sa fête fut adoptée par les diocèses de Tusculum et de Rossano, ainsi que par les moines basiliens. Dans le sanctuaire de l'église de Grottaferrata une mosaïque ancienne le représente avec saint Nil.


Saint Bartholomew of Rossano


Also known as
  • Bartholomew of Grottaferrata
  • Bartolomeo il Giovane
Profile

Son of Greek immigrants to Italy. Spiritual student of Saint Nilus of Rossano. Monk at the monastery of Grottaferrata, Frascati, Italy, a house with Greek Rites and Basilian Rule. Abbot at Grottaferrata for forty years, completing the construction and other work started by Nilus, work that turned the monastery into a center ofeducation and manuscript copying, and so extensive that he is often listed as the founder of the house. Hymn writer. Skilled calligrapher. Responsible for persuading the corrupt Pope Benedict IX to resign thepapacy, reform his life, become a monk, and do penance at Grottaferrata.

Born

Abbey of Grottaferrata

 (Latin Crypta ferrata.)

A Basilian monastery near Rome, sometimes said to occupy the site of Cicero's Tusculanum and situated on the lower slopes of the Alban hills, in the Diocese of Frascati, two and a half miles from the town itself. Themonastery was founded in 1004 by St. Nilus, sometimes called "the Younger" or "of Rossano". This abbot, a Calabrian Greek, and hence a subject of the Byzantine Empire, had left Rossano in 980 to avoid the inroads of theSaracens and with his community had spent the intervening years in various monasteries without finding a permanent home. The legend narrates that, at the spot where the abbey now stands, Our Lady appeared and bade him found a church in her honour. From Gregory, the powerful Count of Tusculum, father of Popes Benedict VIII and John XIX, Nilus obtained the site, but died soon afterwards (26 Dec., 1005). The building was carried out by his successors, especially the fourth abbot, St. Bartholomew, who, is usually accounted the second founder. The abbey has had a troubled history. The high repute of the monks attracted many gifts; its possessions were numerous and widespread, and in 1131 King Roger of Sicily made the abbot Baron of Rossano with an extensive fief. Between the twelfth century and the fifteenth the monastery suffered much from the continual strife ofwarring factions: Romans and Tusculans, Guelphs and Ghibellines, pope and antipope, Colonna and Orsini. From 1163 till the destruction of Tusculum, in 1191, the greater part of the community sought refuge in a dependency of the Benedictine protocaenobium of Subiaco. In the middle of the thirteenth century the Emperor Frederick IImade the abbey his headquarters during the siege of Rome, in 1378 Breton and Gascon mercenaries held it for the antipope Clement VII; and the fifteenth century saw the bloody feuds of the Colonnas and the Orsini raginground tile walls. Hence in 1432 the humanist Ambrogio Traversari tells us that it bore the appearance of a barrack rather than of a monastery. In 1462 began a line of commendatory abbots, fifteen in number, of whom all but one were cardinals.

The most distinguished were the Greek Bessarion, Giulio della Rovere (afterwards Julius II, and the last of the line, Cardinal Consalvi, secretary of state to Pius VII. Bessarion, himself a Basilian monk, increased the scanty and impoverished community and restored the church; Cardinal Giulio della Rovere, from more selfish motives, erected the Castello and surrounded the whole monastery with the imposing fortifications that still exist. Till 1608 the community was ruled by priors dependent on the commendatories, but in that year Grottaferrata became a member of the Basilian congregation founded by Gregory XIII, the revenues of the community were separated from those of the commendatories, and the first of a series of triennial regular abbots was appointed. The triennial system survived the suppression of the Commendam and lasted till the end of last century, with one break from 1834 to 1870, when priors were appointed by the Holy See. In 1901 new constitutions came into force and Arsenio Pellegrini was installed as the first perpetual regular abbot since 1462.

The Greek Rite which was brought to Grottaferrata by St. Nilus had lost its native character by the end of the twelfth century, and gradually became more and more latinized, but was restored by order of Leo XIII in 1881 (see Rocchi, "Badia", cap. iv). The Basilian abbey has always been a home of Greek learning, and Greekhymnography flourished there long after the art had died out within the Byzantine Empire. Monastic studies were revived under Cardinal Bessarion and again in 1608. The best known of modern Basilian writers is the late Abbot Cozza Luzi (d. 1905), the continuator of Cardinal Mai's "Nova Bibliotheca Patrum". Of the church consecrated byJohn XIX, in 1024, little can be seen except the mosaics in the narthex and over the triumphal arch, the medievalstructures having been covered or destroyed during the "restorations" of various commendatory abbots.Domenichino's famous frescoes, due to Cardinal Odoardo Farnese, are still to be seen in the chapel of St. Nilus. In 1904 the ninth centenary of the foundation of the abbey was marked by a judicious but partial restoration, the discovery of some fragmentary thirteenth century frescoes and an exhibition of Byzantine art. The monastery has been exempt from episcopal jurisdiction since the days of Calixtus II, but its claims to the dignity of an abbeynullius were disallowed by Benedict. In 1874 the building was declared a national monument and in 1903 thechurch received the rank of a Roman basilica.

Webster, Douglas Raymund. "Abbey of Grottaferrata." The Catholic Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton Company, 1910. 11 Nov. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/07040b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.


San Bartolomeo il Giovane di Grottaferrata (o di Rossano)


Rossano, Calabria, 980 c. - 1055 c.

Nacque a Rossano (Cs) nel 980 circa da una nobile famiglia, originaria di Costantinopoli. Fu battezzato con il nome di Basilio e fu istruito ed educato dai monaci del monastero di san Giovanni Calibita di Caloveto. Da qui si spostò da giovane nel monastero di Vallelucio, presso Montecassino, dove si trovava san Nilo, dal quale non si separò più. Nel 994 lo seguì a Serperi (Gaeta) dimorandovi per dieci anni. Sei anni dopo Bartolomeo e Nilo si recarono a Roma per ottenere pietà dal papa Gregorio V nei confronti di Giovanni XVI autoproclamatosi Papa, nato a Rossano; la missione non ebbe però non ebbe successo. Dopo la morte a Grottaferrata di Nilo, nel 1004, Bartolomeo fece costruire in quel luogo il monastero e la chiesa dedicata alla Madonna. Nel 1044 fu presente al Sinodo romano, mostrando doti di saggezza e di diplomazia. Morì forse nel 1055 e venne sepolto accanto a san Nilo nella cappella a loro intitolata nel monastero laziale. I loro resti rimasero a Grottaferrata fino al 1300; dopo questa data è scomparsa ogni traccia delle loro reliquie. (Avvenire)

Martirologio Romano: Nel monastero di Grottaferrata nei pressi di Frascati, vicino a Roma, san Bartolomeo, abate, che, nato in Calabria, fu compagno di san Nilo, del quale avrebbe in seguito composto la Vita, e gli fu accanto quando, ormai prossimo alla morte, fondò nel territorio di Frascati un monastero organizzato secondo la disciplina ascetica dei Padri orientali, che egli consolidò durante il suo governo facendone una scuola di scienza e arte. 

Nacque a Rossano nel 980 circa da una nobile famiglia discendente da Costantinopoli. Venne battezzato con il nome di Basilio, manifestando sin da piccolo molto interesse per la vita religiosa.

A sette anni venne affidato dai genitori ai monaci del monastero di san Giovanni Calibita di Caloveto ove ricevette un’ istruzione così profonda da superare i colleghi. Dopo cinque anni si recò a Vallelucio, presso Montecassino; in quel monastero vi era San Nilo, dal quale non si allontanò più.

Nel 994 lo seguì a Serperi (Gaeta) dimorandovi per dieci anni e osservando digiuni e astinenze e dormendo poco.

Sei anni dopo Bartolomeo e Nilo si recarono a Roma per ottenere pietà dal papa Gregorio V nei confronti di Giovanni XVI autoproclamatosi Papa, nato a Rossano; la missione non ebbe però l’effetto sperato, poiché Filogato, dopo atroci tormenti, morì in carcere.

Nel 1004 muore Nilo a Grottaferrata, dove entrambi si erano stabiliti; qui Bartolomeo fece costruire il monastero e la chiesa dedicata alla Madonna consacrata da papa Giovanni XIX nel 1024.

Intervenne anche ai Sinodi romani del 1036 e 1044; diede prova anche di ottime capacità diplomatiche, riuscendo a placare i dissidi nati tra il duca Adenolfo e il principe di Salerno.

Fu molto amico dei pontifici Benedetto VIII e Benedetto IX, riuscendo a convincere ad abdicare quest’ultimo, che si ritirò poi nel monastero di Grottaferrata.

Bartolomeo morì forse nel 1055, venne sepolto accanto a san Nilo nella cappella a loro intitolata nel monastero laziale.

I loro resti rimasero a Grottaferrata fino al 1300; dopo questa data è scomparsa ogni traccia delle loro reliquie.

Copista di molti codici, Bartolomeo è considerato il più grande innografo del secolo XI. Fra le sue opere, cui si ispirarono anche gli altri scrittori del secolo successivo, ricordiamo il “Typicon”, codice liturgico-disciplinare per il monastero; ma quella che è definita come la principale è la biografia di san Nilo.

Tutta la sua produzione letteraria in manoscritti è tuttora raccolta a Gottaferrata; di san Bartolomeo rimane una biografia di modeste proporzioni, il cui autore probabilmente sembra essere un monaco suo discepolo. Questo testo tradotto in latino e in greco venne pubblicato nel 1684 dal Possin.

Un’altra versione latina e greca venne pubblicata dal padri Maurini nel 1729. Nel 1864 venne edita la terza biografia del santo a cura del cardinale Mai, nella quale è posta in evidenza l’opera benefica di Bartolomeo per la riforma della Chiesa, insieme ad altre future “colonne ecclesiastiche” dell’epoca tra cui: Lorenzo di Amalfi, Ugo di Farfa, Pietro di Silvacandida e Ildebrando di Soana, poi pontefice con il nome di Gregorio VII.

Nella biografia del Santo, si narra anche un miracolo che sottolinea il suo amore per i poveri, accaduto pochi anni dopo la morte. 

Il protagonista di questo evento è un monaco di nome Franco, il quale in fin di vita ed incapace di parlare, guarisce miracolosamente. Costui raccontò ai confratelli ormai pronti per la sepoltura che nel sonno aveva visto due colombe, una bianca e una nera, avvicinarsi a lui e guidarlo in un campo pieno di luce in cui vi era Bartolomeo con una moltitudine di poveri.

A tutti diede del pane, entrando poi in un bellissimo palazzo nel quale vi era una donna di irripetibile bellezza, cioè la Vergine Maria. Qui Bartolomeo rivolgendosi al monaco Franco lo consiglia di ricordare ai rimanenti monaci di Grottaferrata di essere misericordiosi nei confronti dei poveri.

La festa di san Bartolomeo è celebrata a Rossano e Grottaferrata l’11 novembre; nel 1858 venne estesa a tutta la Calabria. Pio XII nel nono centenario della morte dell’abate, in un messaggio all’abate di Grottaferrata definiva san Bartolomeo “luminare della Chiesa ed ornamento della sede apostolica”.



BARTOLOMEO di Grottaferrata, San


di Silvio Giuseppe Mercati - Enciclopedia Italiana (1930)


BARTOLOMEO di Grottaferrata, San. - Nato a Rossano Calabro da nobile famiglia, seguì il concittadino S. Nilo nella solitudine di Serperi presso Gaeta, mutando il nome di Basilio in quello monastico di Bartolomeo. È il più illustre discepolo del fondatore della badia greca di Grottaferrata, alla cui morte (1004) per umiltà rifiutò di assumerne la successione. Ma, morto il terzo abate (igumeno) Cirillo, accettò la direzione del monastero, che sotto di lui si mantenne un centro importante di cultura. Egli viene anzi considerato come confondatore del monastero, per il quale dettò il tipico (v.). Per suo consiglio il pontefice Benedetto IX avrebbe rinunciato alla tiara e si sarebb- ritirato a Grottaferrata, conducendovi vita penitente. Morì circa l'a. 1065. Abile calligrafo, trascrisse molti manoscritti greci. Compose inni liturgici, fra cui il canone in onore del santo fondatore. Gli si attribuisce, con molta probabilità, la vita di S. Nilo che si conserva anonima in un codice di Grottaferrata del sec. XII (B. β. II): prezioso documento per la storia ecclesiastica e civile dei secoli X-XI. Bartolomeo ebbe il suo biografo e innografo in Luca, settimo abate di Grottaferrata.
Gli inni sono sparsi nei codici e libri liturgici della badia. La Vita di S. Nilo, edita per la prima volta, con la versione latina, da Matteo Cariofilo, Roma 1624, è ripetuta in Acta Sanctorum septembris, vII, 259-320 e in Migne, Patrol gr., CXX, 15-166. Traduzioni italiane di G. Minasi, S. Nilo di Calabria, Napoli 1892, pp. 129-257 e di A. Rocchi, Vita di S. Nilo Abate, Roma 1904. La biografia di S. Bartolomeo scritta da Luca di Grottaferrata presso Possinus, Thesaurus asceticus, Parigi 1684, pp. 425-455; Mai, Nova Patrum bibliotheca, VI, 2 (Roma 1853), pp. 514-530; Migne, Patrol gr., CXXVII, 476-497. Non riguarda S. Bartolomeo di Grottaferrata, ma S. Bartolomeo, fondatore del monastero del Patire di Rossano e del monastero di S. Salvatore di Messina (morto il 19 agosto 1030), l'encomio pubblicato alla fine di detta vita dal Mai, op. cit., pp. 530-533; Migne, l. c., 500-512. Sulla vita di quest'ultimo in Acta Sanctorum septembris, VIII, pp. 810-826, v. A. Mancini, Per la critica del "Bios" di Bartolomeo di Rossano, in Rend. dell'Accad. di Archeologia, Lettere e Belle Arti, n. s., XXI (Napoli 1907), pp. 489-504.

BARTOLOMEO il Giovane, santo

di Salvatore Impellizzeri - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 6 (1964)

BARTOLOMEO il Giovane, santo. - Nacque nei primi anni del penultimo decennio del sec. X, probabilmente nel 981; nella regione calabrese, secondo la Vita più antica scritta da un discepolo immediato del santo, forse Luca, settimo abate di Grottaferrata; a Rossano, patria anche di san Nilo, secondo il più tardo panegirico copiato e forse redatto da Giovanni Rossanese (1230) e secondo la persistente tradizione del monastero di Grottaferrata. Il suo nome di battesimo era Basilio, che cambiò in Bartolomeo quando entrò nella vita monastica, nell'Ordine basiliano. In ancor tenera età, fu affidato per la sua educazione al monastero di S. Giovanni Calibita di Orito, nei pressi di Rossano. Poi, attratto dalla fama di Nilo, lo raggiunse nel monastero di S. Michele a Vallelucio, ai piedi di Monte Cassino, e lì rivestì l'abito monastico. Seguì il maestro allorché questi, verso la fine del 994, dopo la morte dell'abate di Monte Cassino Aligerno e l'elezione di Mansone, si spostò con un gruppo di monaci a Serperi, presso Gaeta, per sottrarre la comunità alla corruzione che da Monte Cassino, sotto il nuovo abate, dilagava. Molto probabilmente accompagnò a Roma Nilo quando, nel 998, vi si recò per intercedere presso Gregorio V e Ottone III in favore dell'antipapa Giovanni XVI (Giovanni Filagato), suo conterraneo. Nel 1004 si trasferì col maestro nel Tuscolano, nel monastero greco di Sant'Agata, che fu la sede dei monaci di s. Nilo prima che venisse fondata la Badia di Grottaferrata.
Morto Nilo, il 26 sett. 1004, B. ne continuò l'opera, pur non volendo assumere immediatamente il titolo di abate (igumeno), che tuttavia accettò più tardi, dopo Paolo e Cirìllo, immediatì successori di Nilo. Curò la costruzione già iniziata della Badia di Grottaferrata e fece edificare, con materiale tratto dalle antiche ville tuscolane vicine, la chiesa che fu dedicata alla Vergine e consacrata il 7 dic. 1024 da Giovanni XIX. Prese parte a vari sinodi durante il pontificato di Benedetto IX, e nell'aprile del 1044 intervenne al concilio lateranense. Su Benedetto IX avrebbe avuto notevole ascendente sì da indurlo a rinunciare al papato e a intraprendere una vita di penitenza nel monastero di Grottaferrata: la morte del papa nel monastero è, comunque, tradizione assai improbabile. Nel 1045 B. si recò a Salerno per intercedere presso Guaimaro V in favore di Adenolfo, duca di Gaeta, che era stato fatto prigioniero e rinchiuso nella fortezza di Salerno. Per la mediazione di B., Adenolfo avrebbe ottenuto il dominio di un altro territorio B. morì verso la metà del secolo, probabilmente nel 1055. La sua festa nel Martirologio romano è fissata l'ii novembre.
L'attività di B. consistette soprattutto nell'organizzazione della vita monastica della comunità criptense, per cui egli seguì l'esempio di Nilo: le sue direttive non si limitarono alle pratiche liturgiche e allo svolgimento delle sacre officiature, ma impressero al convento anche un indirizzo di feconda operosità culturale, sicché Grottaferrata non soltanto diventò un notevole scriptorium di codici greci, ma anche un centro di rito greco e di cultura bizantina proprio alle porte di Roma e sotto la protezione diretta della sede pontificia. E ciò avveniva quando cominciavano a decadere i centri di cultura greca in Puglia e in Calabria.
All'attività organizzativa del monastero è connessa la redazione di un Typikon (raccolta di norme che regolano lo svolgimento della sacra officiatura quotidiana della comunità) che si attribuisce nella forma primitiva a B., ma che noi possediamo in una redazione rimaneggiata dell'anno 1300, scritta dal monaco Giuseppe Melendita, per ordine dell'igumeno Biagio Il. Il Typikon criptense si rifà alle prescrizioni della tradizione che rimonta a quello di Teodoro Studita (tradizione studitana), con aggiunte prese dalla tradizione orale niliana, che certo si era formata nei cinquant'anni in cui Nilo aveva guidato la comunità.
A B. viene anche attribuita una notevole attività di amanuense: egli avrebbe trascritto molti codici liturgici e libri riguardanti l'officiatura (evangeli, triodi, menei) in maniera così perfetta che nulla avrebbero potuto trovare da ridire nemmeno i migliori calligrafi di professione. Ma nessuno dei codici conservati può essere attribuito sicuramente a lui (Rocchi, De coen. crypt., p. 18).
Sia il Bios più antico, sia il più tardo encomio, sia il sinassario, come anche inni scritti in suo onore, sono concordi nel ricordare e celebrare l'attività melodico-innografica di Bartolomeo. L'edizíone degli inni sacri di B. dovuta al Giovanelli (1956) presenta 54 inni tra canoni, contaci, ecc. (di cui 34 sarebbero attribuiti a B. con sicurezza, gli altri 20 con notevole probabilità), tratti dagli antichi triodi e menei conservati in manoscritti della Badia di Grottaferrata o da essa provenienti. In tali inni B. celebra soprattutto santi dell'Occidente, che non avevano avuto un innografo bizantino che li celebrasse: santi italogreci, come Giovanni Teriste e Nilo; italiani, come Cesario di Terracina, Cecilia di Roma, Vitale e Apollinare di Ravenna; siciliani, come Lucia di Siracusa, Agata e Leone di Catania, Afflo, Filadelfo e Cirino di Lentini, od occidentali, come Martino di Tours; ma vi sono anche inni per i santi in onore dei quali il monastero possedeva chiese, grange e reliquie, come Bartolomeo Apostolo, Nicola di Mira, Barbara, Matrona, i 40 martiri di Sebastia, ecc., o per gli Apostoli, ai cui templi romani era uso recarsi in pellegrinaggio. Particolarmente numerosi sono gli inni che celebrano la Vergine e i suoi principali misteri: la natività, il parto, la divina maternità, la presentazione al tempio, l'assunzione al cielo. In lode della Vergine è anche l'inno per la consacrazione della chiesa di Grottaferrata.
L'innografia di B. viene esaltata dalle fonti criptensi con alte lodi e vien paragonata a quella dei maggiori innografi bizantini, Romano il Melode, Giovanni Damasceno, Cosma di Mayuma, Giuseppe innografò. In realtà B., seguendo le orme di Nilo, diede inizio alla scuola innografica criptense, la quale in Occidente diede nuova vita alla innografia sacra che nell'Oriente, dopo aver avuto rappresentanti insigni, come Romano il Melode (sec. VI) e Andrea di Creta (sec. VIII), dal X sec. era andata decadendo. B. si ispira particolarmente a Giuseppe innografo. Perfetta è la sua conoscenza della metrica e delle altre norme, anche delle più complesse, che regolano l'innografia.
A B. viene attribuito da una perenne tradizione della Badia criptense anche il Bios del suo maestro Nilo. là tuttavia da osservare che mentre tutte le fonti biografiche di B. menzionano espressamente i suoi componimenti liturgici, tacciono concordemente delBios.
La vita di s. Nilo, oltre al valore agiografico e letterario, che la pone in primissimo piano tra i testi agiografici dell'Italia meridionale, ne ha uno non minore dal punto di vista storico. Essa ci informa ampiamente sulle condizioni della vita monastica del Mezzogiomo, sui rapporti tra i monaci greci venuti in Campania e i monaci latini di S. Benedetto dell'abbazia di Monte Cassino, rapporti che nonostante le differenze profonde nella disciplina e nei riti furono cordiali sotto il pio abate Aligemo, mentre peggiorarono sotto il mondano Mansone, su cui viene espresso dal biografo un giudizio severo confermato del resto dalle cronache uffliciali di Monte Cassino; ci fa anche penetrare nella vita economica e sociale delle province meridionali sotto la dominazione bizantina, vita resa ancor più difficile e burrascosa dalle incursioni saracene, cui l'Impero non era in grado di far fronte. E infine ci fa intravedere l'azione politica svolta da Nilo (e continuata dalla comunità criptense) per la fine della corruzione ecclesiastica e sociale e per la rinascita del papato.
Opere: G. Giovanelli, Gli inni sacri di s. Bartolomeo iuniore, confondatore e IV egumeno di Grottaferrata, Grottaferrata 1955 (ma 1956); il Typikon ms. in Cod. Crypt. Foci; il Bios di Nilo (Cod. Crypt. B P II del sec. XII), editio princeps di Mattheus Caryophilus, Roma 1624 (con traduzione latina), riprodotta in Acta Sanctorum Septembris, VII, pp. 259-320, e in Migne,Patr. Graec., CXX, pp. 151-66.Traduzioni italiane: G. Minasi, S. Nilo di Calabria..., Napoli 1892; A. Rocchi, Vita di s. Nilo volgarizzata, Roma 1904.
Fonti e Bibl.: Bios attribuito a Luca, VII igumeno di Grottaferrata, edizioni: P. Possinus,Thesaurus asceticus, Tolosae 1684, pp. 429-455; A. Mai, Nova Patrum bibliotheca, VI, 2, Roma 1853, pp. 514-530; Migne, Patr. Graec., CXXVII, coll. 476-497; traduzione italiana: [G. GiovanelliS. Altiniari], S. Bartolomeo di Grottaferrata, Grottaferrata 1942; Encomio attribuito a Giovanni Rossanese, edizione: G. Giovanelli, L'encomio in onore di s. Bartolomeo il giovane,IV abbate di Grottaferrata dal cod. crypt. B P III (442), in Bollett. d. Badia greca di Grottaferrata, n. s., IV (1950), pp. 147-175, 208-235 (con traduzione italiana); Svnaxarium,in Cod. Crypt. B PIII (442),ff. 138-141; F. Halkin, Bibliotheca hagiografica graeca, I, Bruxelles 1957, p. 829; G. Sciommari, Note ed osservazioni istoriche spettanti all'insigne badia di Grottaferrata...,Roma 1728; A. Rocchi, De coenobio cryptoferratensi eiusque bibliotheca... commentarii, Tusculi 1893; J. Gay, L'Italie méridionale et l'empire byzantin (876-1071), Paris 1904, pp. 269-285, 379-386; L.Bréhier, B., in Dict. d'Hist. et de Géogr. Ecclés., VI (1932), Coll. 1006 s.; F. Halkin, S.Barthélemy de Grottaferrata, in Analecta Bollandiana, XLI (1943), pp. 202-210; G. Giovanelli,La patria di s. Bartolomeo, IV egumeno di Grottaferrata, in Bollett. d. Badia greca di Grottaferrata, n. s., 1 (1947), pp. 242-244; Id., S. Bartolomeo iuniore autore della Vita di s. Nilo, ibid., n. s., III (1949), pp. 163-173; V (1951), pp. 111-121; Id., Il Tipico archetipo di Grottaferrata, ibid., n. s., IV (1950), pp. 17-30, 98-113; Id., Chi fu l'autore della Vita di s. Bartolomeo iuniore ?, ibid., n. s., V (1951), pp. 178-188; Id., La cronologia della vita di s. Bartolomeo iuniore, ibid. n. s., VIII (1954), pp. 3-21, 61-83; G. Pepe: L'opera politica di san Nilo di Rossano, in Pane e terra nel Sud, Firenze 1954, pp. 1-10; G. Giovanelli, La data di morte di s. Bartolomeo il giovane, in Bollett. d.Badia greca di Grottaferrata, n. s., XII (1958), pp. 175-180; Id., I fondatori di Grottaferrata ed il mondo bizantino dell'alto Medioevo nell'Italia Meridionale, in Atti del III congresso internaz. di studi sull'alto Medioevo [1956], Spoleto 1959, pp. 421-435; T. Minisci, L'iniziatore degli studi monastici nella Badia di Grottaferrata, in Almanacco dei bibliotecari italiani, Roma 1955, pp. 121-125; G. da Costa Louillet, Saints de Sicile et d'Italie méridionale aux VIII, IX- et X- siècles, in Byzantion, XXIX-XXX (1959-60), pp. 146-173; G. Giovanelli, S. Bartolomeo Iuniore,confondatore di Grottaferrata, Grottaferrata 1962.