samedi 11 novembre 2017

Saint RENÉ d'ANGERS, évêque


Saint René, détail d'un vitrail de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper

Saint René d'Angers

Saint évêque légendaire ( v. 450)

La légende est merveilleuse, mais ce n'est qu'une légende. René aurait été ressuscité du tombeau par l'évêque d'Angers, saint Maurille. D'où son nom de "re-né". Pourquoi fallait-il à Angers qu'un bon diacre de la ville, Archanald, commette une biographie aussi falsifiée pour justifier l'existence historique de saint René?

Il est fêté en France le 12 novembre et, le 16 novembre en Italie, comme saint René de Naples, évêque de Sorrente, dans ce royaume qui fut angevin pendant deux siècles et qui fêtait saint René d'Angers le même jour.

A lire: Saint René d'Angers, évêque d'Angers et de Sorrento - document en pdf - recherches d'un fidèle internaute.

Saint René d'Angers est souvent confondu avec le bon roi René d'Anjou, roi de Naples, de Jérusalem, comte de Provence.



Saint René. La crosse est en bois. Malgré un épais surpeint qui en alourdit la facture, cette sculpture manifeste certaines parentés avec les statues de l'église de Rouez, notamment celles des Saints Martin et Urbain, dont on remarque les mêmes visages émaciés et un semblable traitement du drapé des chapes par larges aplats. Pour ces raisons, cette œuvre serait à rapprocher de la production de l'atelier du sculpteur manceau Gervais II Delabarre, voire à celui de son frère, Louis Delabarre, dont aucune œuvre n'est connue à ce jour.. La polychromie date du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Georges-et-Saint-Matthieu. SOURCE : http://ali.hamadache6.free.fr/STrene.html


12 NOVEMBRE SAINT  RENÉ ÉVÊQUE (396-450)

On  ne  peut  nier  que  les  documents  qui  nous  ont  conservé l’histoire  de  saint  René  ne  prêtent  à  discussion  ; les  Bollandistes même  ne  dissimulent  pas  qu’ils leur  accordent  peu  de  confiance. Mais  le  savant  bénédictin  dom  Chamard  s’inscrit  contre  leur jugement,  qu’il  estime  sévère  :  il  croit  que  de  la  légende  on peut  tirer  des  éléments  de  vérité.  Et  comme  le  saint  évêque, très  vénéré  en  Italie  et  en  Anjou,  compte  de  nombreux  protégés  qui  s’honorent  de  porter  son  nom,  il  semble  bon  de  leur rappeler  ses  vertus,  aussi  bien  que  légitime  d’accepter  le  sentiment  d’un  des  maîtres  de  l’hagiographie.
Donc,  au  temps  où  saint  Maurille  gouvernait  l’église  d’Angers,  c’est-à-dire  à  la  fin  du  IVè siècle,  vivait  au  château  de  la Possonnière  une  noble  matrone  nommée Bononia.  Dieu  ne  lui avait  pas  donné  d’enfant,  et  elle  s’en  affligeait  fort.  Un  jour que  l’évêque,  alors  tout  récemment  élu,  visitant  son  diocèse, était  venu  au  bourg  groupé  au  pied  du  château,  Bononia s’agenouilla  devant  lui  et  le  supplia  de  la  bénir  et  de  lui  obtenir un  fils  ;  elle  promettait  en  retour de  le  consacrer  au  service divin.  Maurille  fut  ému  de  ces  larmes;  il  pria  sur  l’affligée  avec toute  son  âme.  Et  l’année  suivante,  heureuse  et  fière,  portant en  ses  bras  l’enfant  accordé  à  la  prière  de  l’évêque,  elle  se  rendait  à  Angers  pour  accomplir  sa  promesse  :  car  c’était  la  discipline  ecclésiastique  du  temps  :  voué  à  l’Église,  il  devait  être élevé  sous  les  yeux  et  par  les  soins  des  prêtres.

Il  grandit  ; il  avait  sept  ans  déjà  et  n’était  point  encore  baptisé  :  à  cette  époque  les  familles  puissantes,  même  très  chrétiennes,  retardaient  volontiers  pour  leurs  fils  la  réception  du sacrement  de  la  régénération.  Ainsi  en  avait-il  été  pour  saint Basile,  saint  Grégoire  de  Nazianze,  saint  Ambroise  ; et  ne  fut-ce pas  la  cause  de  la  précoce  perversité  d’Augustin?  Et  il  arriva que  le  fils  de  Bononia  tomba  malade ; bientôt  on  vit  qu’il  allait mourir.  Affolée  du  danger  qui  menaçait  son  âme  plus encore que  sa  vie,  la  pauvre  mère  saisit  l’enfant,  l’emporte  en  courant  à l’église  Saint-Pierre  : Maurille,  entouré  de tous  ses  prêtres, y  accomplissait  ses  fonctions  épiscopales.  Elle  fend  la  foule, s’approche  de  l’autel,  présente  le  petit  moribond  à  l’évêque  et avec  des  sanglots  le.  conjure  de  le  baptiser  aussitôt.  Mais  Maurille,  tout  aux  saints  mystères  qu’il  célébrait,  veut  qu’elle attende  la  fin  de  la  cérémonie  ;  on  la  force  à  se  retirer.  Hélas ! quand  on  l’invita  à  se  présenter  de  nouveau  pour  le  baptême de  l’enfant,  celui-ci  était  mort. Maurille  fut  navré  de  ce  malheur,  qu’il  imputait  à  ses  démérites.  Il  n’avait  accepté  que  malgré  lui  l’épiscopat  dont  il  se jugeait  indigne  ;  il  crut  que  Dieu  n’avait  permis  cette  mort douloureuse  que  pour  ratifier  son  propre  jugement.  Aussitôt sa  résolution  est  prise,  si  conforme  du  reste  à  toutes  ses  aspirations  : il  se  dérobe,  s’enfuit,  va  se  cacher  loin  de  son  diocèse,
en  Armorique,  dans  une  solitude  où  il  expiera  sa  faute  par  la pénitence  de  toute  sa  vie.  Quand  on  s’aperçut  de  sa  disparition, l’émoi  fut  grand  dans  l’église d’Angers.  Outre  le  chagrin  d’avoir perdu  un  pasteur  d’une  éminente  sainteté,  la  crainte  aussi  serrait  les  cœurs.  L’évêque,  ce  n’était  pas  seulement  le  dispensateur  des  grâces,  c’était  aussi  le  protecteur  et,  selon  un  titre officiel  qui  lui  était  souvent  conféré,  le  défenseur  de  la  cité  en face  du  pouvoir  civil  et  des Barbares envahisseurs  de  la  Gaule.
Aussi  des  envoyés  partent  bientôt  qui  rechercheront  le  fugitif, fallût-il  traverser les mers, et ne reviendront  qu’avec lui,  dussent-ils  l’entraîner  de  force  hors  de  son  asile.
Maurille  fut  trouvé  et  ramené ; pour  adoucir  cette  contrainte, Dieu  lui  avait  révélé  la  grande  consolation  qu’il  lui  réservait. A  peine  de  retour  dans  sa  ville  épiscopale,  il  se  rend  à  l’église Saint-Pierre,  ou  l’enfant  avait  été  enterré.  Il  fait  ouvrir  la tombe,  se  prosterne  tout  en  larmes,  prie  quelques  instants  ;  et voici  que le  petit  corps  s’agite,  revient  à la  vie,  sort  de sa  couche de  pierre,  parmi  les  acclamations  et  les  cris  de  joie.  Maurille, sans  tarder,  mène  le  ressuscité  au  baptistère  :  il  verse  sur  lui l’eau  qui  le  fait  néophyte  et,  en  souvenir  de  la  grande  miséricorde  de  Dieu  qui  lui  accorde  une  seconde  naissance,  lui  donne le  nom  de  René.
Admis  à  l’école  épiscopale.  René  s’y  montra  reconnaissant  du bienfait  de  sa  résurrection.  Il  se  signala  par  une  sagesse  et  une vertu  supérieures  à  celles  de  ses  jeunes  compagnons.  Dès  qu’il fut  arrivé  à  l’âge  fixé  par  les  canons,  Maurille,  charmé  de  ses mérites,  lui  conféra  la  charge  d’archidiacre,  et  peu  après  le sacra  comme  chorévêque,  —  c’est-à-dire  évêque  auxiliaire,  — de  Chalonnes-sur-Loire,  église  qui  lui  était  particulièrement chère  et  à  laquelle  l’administration  de  saint  René  contribua  à donner  une  importance  considérable. Et  puis,  Maurille  appelé  par  Dieu  à  la  gloire  du  ciel,  les  suffrages  se  réunirent  sur  son  disciple  pour  en  faire  son  successeur. Comme  lui  jadis,  René  n’accepta  qu’à  regret  le  fardeau  de  l’épiscopat  qui  tombait  sur  ses  épaules,  lorsqu’il  avait  à  peine  atteint l’âge  canonique  de  trente  ans.  Aussi,  résolu  à  le  déposer le  plus vite  possible,  il  attendit  seulement  que  la  sécurité  fût  assurée à  son  troupeau  par  l’établissement  légal  et  définitif  des  Barbares  dans tout  l’ouest  de  la  Gaule.  Alors,  pour  couvrir  sa  fuite, il  prétexta  un  pèlerinage  à  Rome,  au  siège  de  saint  Pierre,  et partit  sans  volonté  de  retour.  Il  visita  les  églises  des  saints Apôtres,  s’agenouilla  sur  leurs  tombes  ; et  puis,  s’enfonçant  vers le  midi,  il  descendit  jusqu’à  Sorrente,  où  il  se  cacha  dans  une solitude.  Bientôt  ses  vertus  lui  attirèrent  la  vénération  universelle  et,  —  selon  les  Sorrentais,  —  il  fut  élu  évêque  de  leur cité.
Quoi  qu’il  en  soit  de  ce  dernier  fait,  René  mourut  encore jeune,  le  6  octobre  450,  et  fut  enterré  près  de  la  ville,  dans  la cellule  qu’il  avait  habitée;  il  y  fut  honoré  d’un  culte  public et  reconnu  comme  patron  principal  de  Sorrente.  Aujourd’hui encore  il  est  un  des  Saints  les  plus  vénérés  du  pays  de  Naples. Cependant  les  habitants  d’Angers  étaient  dans  la  désolation et  cherchaient  de  tous  les  côtés  les  traces  de  leur  évêque fugitif.  Il  avait  trop bien  pris ses  précautions  : ils durent  renoncer  à découvrir  sa  retraite,  et  un  concile  réuni  à  cet  effet décida  de  lui  donner  un  successeur,  qui  fut  le  vénérable  Thalaise.  Le  temps  s’écoula  ;  et  voici  que  les Angevins  apprirent la  mort  de  René  à  Sorrente  et  le  culte  qu’on  lui  rendait.  Ils décidèrent  alors  de  rentrer  en  possession  de  son  saint  corps, qu’ils  considéraient  comme  leur  incontestable  propriété.  Une décision  du  Saint-Siège  leur  en  rendit  du  moins  une  grande partie-.  Ces  bienheureuses  reliques  furent  d’abord  déposées  dans l’église  de  Saint-Maurille,  le  maître  aimé  de  René.  Au IXè   siècle, on  les  transféra  à  la  cathédrale,  le  12  novembre,  jour  où  désormais  on  fixa  la  fête  de  saint  René,  patron  secondaire  du  diocèse  d’Angers.
Source : Saints et saintes de Dieu, Tome II, Père Moreau, p.604-607


Ligron. Ligron. Saint René (XVIIème siècle), terre cuite et peinture à la détrempe. Selon la tradition, Saint René fut évêque d'Angers. Les figurines et statues en terre cuite ont été une spécialité de Ligron pendant des siècles. Ce petit village avait avant la Révolution plus de 5 fours. Les Vierges de Ligron sont maintenant très recherchées des collectionneurs. Église Sainte Marie et Sainte Anne. SOURCE : http://ali.hamadache6.free.fr/STrene.html

Saint Renatus of Angers


Also known as
  • Renato
  • Rene
Profile




Château l'Hermitage. Saint René. Ils tenait à l'origine une crosse probablement en bois. 
Cette statue est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle. 
Elle est sans doute de la même main que les anges agenouillés sur le fronton et le dôme du retable. 
La polychromie date du XIXème siècle. Abbaye actuellement église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption. SOURCE : http://ali.hamadache6.free.fr/STrene.html



Renatus of Angers B (AC)
(also known as René d'Anjou)

Died c. 422. "O everlasting fire that never fails, O eternal love that never fades, give me your warmth," wrote Saint René d'Anjou, prisoner in chains at Dijon, captive and yet Duke of Anjou, Bar, and Lorraine, Count of Provence, King of Sicily and Naples; whose shield was black with silver tears as a sign of mortification for vain pleasures; who also said, "Better to be happy than to be a king;" the shepherd prince who handled both pen and palette; whose heart was always "in love with love."


But the René whom we celebrate today is not the one who watched Van Eyck at work, nor that other René, one of the fairest flowers of the garden of France, René Cadou, the celt whose eyes were as blue as forget-me-nots. Instead we must go to La Possonniere, a small village under a slate-colored sky.

There in the early days of Christianity, a son was born to the sterile Bononia, thanks to the fervent prayers of Saint Maurille. But when the child was born its breath was as weak as the flame of a dying candle.

Weeping, Bononia begged Maurille to give strength and life to her little child and accord him the grace of baptism. But Maurille was celebrating the divine Mass and could not leave until the sacred tragedy had been brought to an end.

When he came to the bedside of the mother, her fair-haired child was cold with death. Stricken with grief for having deprived the Lord of a soul, Maurille beat his breast and went to hide in the depths of the forest where he lived as an anchorite expiating his sin with fasting and prayer.

Seven years later, having come to the end of the term fixed by Providence, Maurille heard a voice telling him to return to his bishopric. Deaf to the acclamations of the crowds, advancing like a sleepwalker, he went to press his forehead on the tombstone which covered the virginal body.

When tender, ardent prayers he begged the Mother of God, who has pity on grief, and the Son to give life and color to the lily-like face of the dead child. Soon, a miracle! The child rose up out of the infinite silence, his body formed in the shape of Adam, suffused with faith, charity, and hope.

Maurille sprinkled the baptismal waters upon his innocent forehead and gave him the name of Renatus (born again), signifying his double birth.

Thereafter René wrote upon the Book of Hours of his soul the suffering face of Christ on the Cross. He was a most zealous priest, his heart as white as snow, a friend to those afflicted with running sores, to beggars, and to cripples.

Full of virtue and loaded with honors, he succeeded Saint Maurille. But one day, laying on the altar his amethyst ring that glittered like a cluster of stars, he covered himself with the hermit's sackcloth and retired to a cave near Sorrento, where the blue waves lap murmurously; and there, in that distant century, the fifth of our Christian era, he heard the first measures of the eternal symphony which the elect reveal to the children on earth who are most humbly devoted to God.

It is likely that there has been a confusion between two different saints: one of whom was bishop of Angers, France, and the second of Sorrento, Italy (Benedictines, Encyclopedia). 


Moncé en Saosnois. Saint René. Les lisières de la chape et la mitre sont ornées de motifs en bas-relief. 
La crosse est en bois. Cette sculpture est l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. 
Le repeint et l'inscription datent probablement du XIXème siècle. 
Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. 
SOURCE : http://ali.hamadache6.free.fr/STrene.html

San Renato di Angers Vescovo


Etimologia: Renato = redivivo, nato un'altra volta, dal latino

Emblema: Bastone pastorale

Ecco una figura di Santo che è il risultato, per usare un termine di attualità, di una " collaborazione internazionale ". E' formata infatti dalla sovrapposizione di due leggende, una fiorita in Francia, l'altra in Italia, a Sorrento. La diocesi di Sorrento, che ha una storia antichissima, ricordava tra i suoi pastori dei primi secoli un Vescovo di nome Renato. Un giorno, nel IX secolo, questo antico personaggio era apparso in visione a Sant'Antonino Abate, patrono di Sorrento, in una grotta dov'egli viveva come eremita. Egli lo descrisse come un vecchio venerando, con la testa calva e una gran barba a cornice del volto rugoso. In Francia, d'altra parte, nella città di Angers, si raccontava la colorita storia di quanto era accaduto a San Maurilio, Vescovo del V secolo. Chiamato per assistere un bambino moribondo, il Vescovo si attardò in Chiesa per una funzione, e quando giunse alla casa del bambino, lo trovò già morto, prima di aver ricevuto il Battesimo.

Sentendosi responsabile di quella perdita, il Vescovo Maurilio volle espiarla severamente. Lasciò in se-greto Angers e s'imbarcò su una nave. Giunto in alto mare, gettò alle onde le chiavi del tesoro della cattedrale e dei reliquiari dei Santi.

Giunto in Inghilterra, s'impegnò come giardiniere reale. Intanto i fedeli lo cercavano, e un giorno, nel fegato di un grosso pesce, ritrovarono le chiavi gettate dal Vescovo fuggitivo. Seguendo quella traccia, come nei racconti polizieschi, giunsero in Inghilterra e riconobbero il Vescovo nelle vesti del giardiniere. Lo convinsero a ritornare ad Angers, e qui giunto per prima cosa il Vescovo si recò a pregare sulla tomba dei bambino morto senza Battesimo.

Pregò a lungo, con affettuosa commozione. Ad un tratto le zolle si ruppero, e dalla fossa si levò sorridendo il bambino, fresco come i fiori cresciuti sopra la sepoltura.

Quel bimbo prodigiosamente resuscitato era anch'egli destinato alla santità. Visse accanto al Vescovo, gli successe sulla cattedra di Angers, e fu San Renato, in francese re-né, cioè nato di nuovo.

Dalla città di Angers, come si sa, prese nome una delle più potenti dinastie di Francia, quella degli Angioini. Nel 1262, un Principe di quella Casa, Carlo d'Angiò, venne in Italia per cacciarne gli Imperatori tedeschi della Casa di Svevia. Egli conquistò il Reame di Napoli, sconfiggendo e mandando a morte gli ultimi Svevi, Manfredi e Corradino.

Gli Angioini restarono nell'Italia meridionale per quasi due secoli, stabilendo stretti rapporti tra la dinastia francese e la popolazione locale. A Sorrento, i conquistatori di un altro paese trovarono un nome familiare nella devozione cristiana: quello di Renato. I Napoletani , dal canto loro, conobbero la leggenda del René francese, il Santo risuscitato.

Dei due Santi, se ne fece così uno solo, con i tratti compositi, festeggiato di comune accordo il 12 novembre. La leggenda venne ampliata raccontando come, nella vecchiaia, il Vescovo di Angers fosse venuto a Sorrento per vivervi come eremita in una grotta, prima di essere eletto pastore della città delle sirene.

Si formò, così, da questa " collaborazione internazionale ", la figura di San Renato quale è stata conosciuta e venerata nei secoli successivi. Un Santo caro a due popoli diversi e anche ostili, accomunati, e anche affratellati, dalla pietà e nella devozione.

Fonte:
Archivio Parrocchia

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/77300

Voir aussi : http://nominis.cef.fr/contenus/SaintRenedAngers.pdf