jeudi 15 septembre 2016

Bienheureux GIUSEPPE (PINO) PUGLISI, prêtre et martyr


Bienheureux Giuseppe Puglisi

Prêtre martyr en Sicile (+ 1993)

Giuseppe Pino Puglisi, béatifié à Palerme le 25 mai 2013, 20 ans après son assassinat par la mafia.

Don Giuseppe Puglisi nait le 15 septembre 1937. Il entre au séminaire en 1953 et est ordonné prêtre le 2 juillet 1960.

Enseignant, chapelain... Dès ces premières années, il s'occupe en particulier des jeunes et des problématiques sociales des quartiers les plus marginaux de la ville ...  nommé à la paroisse de Godrano, petite ville de la province palermitaine, déchirée par la lutte sanglante que se livrent deux familles mafieuses. Le travail d’évangélisation mené par le jeune prêtre fera se réconcilier les familles ennemies ... il suit avec intérêt les travaux du Concile Vatican II et en diffuse aussitôt les documents parmi les fidèles ... il suit aussi les batailles sociales d'une autre zone dégradée de la banlieue orientale de la ville, le “Scaricatore” (la décharge), en collaboration avec le centre de la zone des “Decollati” géré par les Assistantes sociales missionnaires ... à partir de février 1986 il est directeur du Centre régional pour les vocations et membre du Conseil national ...

...Aux étudiants et aux jeunes du Centre diocésain pour les vocations il a dédié avec passion de longues années réalisant, à travers une série de “campus”, un parcours formatif exemplaire du point de vue pédagogique et chrétien.

A Palerme et en Sicile il a été l'un des animateurs de nombreux mouvements ... Dès le mois de mai 1990 il exerce son ministère sacerdotal aussi près de la “Casa Madonna dell'Accoglienza ”(Maison Mère de l'accueil) à Boccadifalco, de l'Opera pia Cardinale Ruffini, à faveur de jeunes femmes et filles-mères en difficulté.

Le 29 septembre 1990 il est nommé curé de la paroisse Saint Gaétan, à Brancaccio, et dès octobre 1992 il obtient la charge de directeur spirituel du cours propédeutique auprès du séminaire archiépiscopal de Palerme. Le 29 janvier 1993 il inaugure à Brancaccio le centre “Padre Nostro (Notre Père)”, qui devient le point de repère pour les jeunes et les familles du quartier ... Il collabore avec les laïcs de la zone qui font partie de l'Association d'Intercopropriété pour revendiquer les droits civils de la bourgade, dénonçant collusions et malfaisances et subissant menaces et intimidations. 

Il est tué devant sa demeure, place Anita Garibaldi, le jour de son anniversaire, le 15 septembre 1993. 

En italien

Beato Padre Pino Puglisi de l'archidiocèse de Palerme

Blog Padre Puglisi

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12793/Bienheureux-Giuseppe-Puglisi.html

Beato Giuseppe Puglisi


Bienheureux Giuseppe (Pino) Puglisi

Prêtre à Palerme

Martyr de la mafia

La mémoire liturgique a été fixée, selon la Lettre Apostolique, au 21 Octobre, jour du Baptême de Don Puglisi, car le 15 Septembre, jour de sa naissance et de son martyre, l’Église célèbre la mémoire de Notre-Dame des Sept-Douleurs.

Giuseppe Puglisi, dit Pino Puglisi ou « 3P » (Padre Pino Puglisi), troisième de quatre enfants, naît à Palerme le 15 septembre 1937 et Baptisé le 21 octobre.

Sa famille est modeste, son papa est cordonnier, sa maman couturière.

En 1953, à 16 ans, il entre au séminaire diocésain de Palerme ; est ordonné Prêtre, par le Cardinal Ernesto Ruffini, le 02 juillet 1960 dans le sanctuaire de la Madonna dei Rimedi.

En 1961, il est nommé vicaire à la paroisse du Saint Sauveur dans le canton de Settecannoli, à côté de Brancaccio, et est nommé recteur de l'église de Saint-Jean des Lépreux.

De 1970 à 1978, il est nommé curé de Godrano, près de Palerme, dans un village marqué par une ‘vendetta’ sanglante, et y amène au pardon les familles belligérantes.

En 1978, il est nommé vice-recteur du petit séminaire de Palerme et le 24 novembre, administrateur du service des vocations du diocèse.

En 1983, il devient directeur du Centre régional pour les vocations, et enseigne au lycée classique Vittorio Emanuele II à Palerme de 1978 à 1993.

En 1990, il est nommé à Palerme, dans le quartier de Brancaccio, terre de mafia. Il s'engage pour les jeunes : un collège naîtra après sa mort. Il fonde une maison d'Accueil « Padre Nostro » pour les familles en difficulté.

En 1992, il devient directeur spirituel du séminaire de Palerme et dirige des mouvements d'évangélisation. Son attention se tournera progressivement vers le recrutement des jeunes par la Mafia.

Mais le bruit court qu'il abrite chez lui des agents de la brigade anti-mafia et son exécution est décidée.

Don Pino Puglisi a été assassiné le 15 septembre 1993, le jour de son 56e anniversaire, vers 20h45, devant sa maison, piazza Anita Garibaldi, dans le quartier Brancaccio de Palerme.

Lorsque le tueur lui a tiré une balle dans la nuque don Puglisi a murmuré en souriant : « Je m'y attendais ».

Celui qui a effectué l'autopsie a été marqué par ce sourire inscrit sur son visage.

Son assassin, Salvatore Gregoli, a été arrêté en juin 1997 ; il a reconnu : « Je pourrais avoir tué un saint. Et j'en répondrai devant Dieu ».

Il dit que maintenant il croit en Dieu. Il a avoué avoir tué 50 personnes et avoir participé à plusieurs attentats. Il explique pourtant qu'un jour il a trouvé une bible dans un appartement mis à sa disposition.

Surtout, la mort de don Pino l'a « poursuivi comme une malédiction » et l'a « conduit à la vie honnête » qu'il mène maintenant et rend « supportable l'horreur » de sa vie passée, mais ne la fait pas oublier : « Je pense à mes morts, je pleure et je prie pour eux ».

Chaque jour il allume un cierge pour demander pardon « à don Puglisi ». Et tous les soirs, avant d'aller se coucher il « demande pardon à Dieu ». Il est marié et a trois enfants, un travail ; il sourit mais n'oublie pas son passé.

Il a ajouté, dans un entretien à Panorama, en 2012 : « Chaque fois que j'y pense, que j'en prends conscience, j'ai des sueurs froides, et je voudrais devenir un fantôme, une ombre. Je voudrais mourir.

Mais ce sourire, le sourire de don Puglisi me sauve encore. Tous les soirs ».

Don Pino Puglisi a été Béatifié le 25 mai 2013 à Palerme.

La cérémonie a été présidée par le Cardinal Salvatore De Giorgi, au nom du Pape François, en présence de quelque 80.000 personnes, rassemblées au stade Renzo-Barbera.

Read more at http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-pino-puglisi-pretre-a-palerme-et-martyr-1937-1993-fete-le-21-octobre.html#PpJ2bpJRVpmtw5uA.99

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/gospel

Après 20 ans, le corps du prêtre anti-mafia est resté intact

18.04.2013 par webmaster@kath.ch

Sicile: Palerme se prépare à la béatification du Père “Pino” Puglisi, assassiné par la mafia

Palerme, 18 avril 2013 (Apic) Le Père Giuseppe “Pino” Puglisi, assassiné par la mafia sicilienne à Palerme le 15 septembre 1993, sera béatifié le 25 mai prochain lors d’une grande cérémonie au stade Barbera de Palerme. A vingt ans de sa mort, le corps du prêtre anti-mafia n’est pas décomposé, mais est “pratiquement momifié”, a déclaré Mgr Carmelo Cuttitta, évêque auxiliaire et vicaire général du diocèse de Palerme, un des berceaux historiques de la mafia.

L’Eglise considère que le Père Puglisi, qui était âgé de 56 ans, est mort en martyr, abattu par un commando devant les locaux de la paroisse de San Gaetano, dont il était curé, dans le quartier palermitain du Brancaccio. Son exécution sur ordre des patrons locaux de la mafia Filippo et Giuseppe Graviano a été faite “en haine de la foi”. La reconnaissance du martyre dispense de la nécessité de prouver un miracle intervenu grâce à l’intercession du bienheureux.

Exécuté “en haine de la foi”

Lors de son transport du cimetière de Sant’Orsola, où il était enterré, à la cathédrale de Palerme, le corps de Don “Pino” Puglisi a été découvert intact, entouré des ornements sacrés avec lesquels il a été enseveli”, a précisé Mgr Cuttitta.

Selon le quotidien catholique “Avvenire” du 16 avril 2013, les médecins experts nommés par l’archidiocèse de Palerme ont prélevé quelques fragments d’os et de petits morceaux du corps ainsi que des petites pièces de vêtements qui constitueront les reliques pour la cérémonie de béatification.

La dépouille, déposée dans un nouveau cercueil, se trouve désormais dans la cathédrale, où elle sera placée ces prochains jours dans le sarcophage en construction dans la chapelle de l’Immaculée. La Congrégation pour les causes des saints a reconnu le 28 juin 2012 le martyre du Père Giuseppe Puglisi, ce qui a ouvert la voie à la béatification du prêtre sicilien.

Abattu en pleine rue d’une balle dans la nuque il y a bientôt 20 ans, le prêtre était curé de la paroisse de San Gaetano, dans le quartier déshérité de Brancaccio. Il tentait, grâce à son travail pastoral et social dans son centre d’accueil “Padre Nostro”, de sauver des dangers de la rue les jeunes du quartier, proies faciles pour le crime organisé. Par son travail dans la rue, Don Giuseppe dérangeait les “boss” de la mafia locale, qui voulaient le “faire retourner dans la sacristie”.

Le vœu que l’Eglise béatifie le Père Puglisi – “Don Pino”, comme l’appelaient affectueusement les jeunes du quartier – avait déjà été émis un an après sa mort. En 2010, s’adressant au clergé et aux séminaristes de Palerme, le pape Benoît XVI avait cité en exemple la vie et l’engagement du Père Puglisi. Le 25 mai 2013, il sera solennellement béatifié par le cardinal Salvatore De Giorgi, archevêque émérite de Palerme, au Stade Renzo Barbera , au nom du pape François. (apic/avvenire/be)

SOURCE : https://www.cath.ch/newsf/apres-20-ans-le-corps-du-pretre-anti-mafia-est-reste-intact/

Padre Puglisi con alcuni giovani


Le bienheureux don Puglisi a vaincu la mafia

Priez pour la conversion des mafieux

26 MAI 2013ANITA BOURDINPAPE FRANÇOIS

Le pape rend hommage au bienheureux martyr de la mafia Pino Puglisi et il invite les fidèles catholiques à prier pour la conversion des personnes mafieuses, hommes et femmes, qui réduisent les autres en esclavage (cf. notre album photo de l’angélus sur Facebook: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.493950824006229.1073741940.429643830436929&type=1).

Lors de l’angélus de midi, de ce dimanche 26 mai, dimanche de la Sainte Trinité, place Saint-Pierre, le pape a en effet évoqué la béatification, hier, à Palerme, de don Giuseppe Puglisi, dit Pino Puglisi ou « 3P » (Padre Pino Puglisi). La cérémonie aété présidée par le cardinal Salvatore De Giorgi, au nom du pape François, en présence de quelque 80 000 personnes, rassemblées au stade Renzo-Barbera.

Ce prêtre sicilien a été assassiné le jour de son 56e anniversaire, vers 20h45, le 15 septembre 1993, devant sa maison, piazza Anita Garibaldi, dans le quartier Brancaccio de Palerme: il y a quasi 20 ans. Il dérangeait, ce qui se dit en italien « casser les boîtes » (rompere le scatole). Il l’avait expliqué aux jeunes en apportant une boîte en carton et en sautant dessus: « Je suis un casse-boîtes », un casse-pied! 

Il lorsque le tueur lui a tiré une balle dans la nuque don Puglisi a murmuré en souriant: « Je m’y attendais ». Qui a affectué l’autopsie a été marqué par ce sourire inscrit sur son visage. 

Comme c’est la procédure avant une béatification, lors de la « reconnaissance canonique » son corps a été faite: il a été exhumé et trouvé intact, vingt ans après. Il a été transféré du cimetière de Sant’Orsola, à la cathédrale de Palerme.

Le pape lui a rendu hommage et a affirmé que c’est lui qui en fin de compte a gagné: « Don Puglisi a été un prêtre exemplaire, spécialement dévoué à la pastorale des jeunes. En éduquant les adolescents selon l’Evangile, il les soustrayait au milieu, et ainsi, celui-ci a cherché à le vaincre en le tuant. Mais en réalité, c’est lui qui a vaincu grâce au Christ ressuscité. » 

Le pape a aussi saisi cette occasion pour dénoncer l’exploitation des êtres humains par les « mafias »: « Je pense à tant de souffrances d’hommes et de femmes, d’enfants aussi, qui sont exploités par tant de mafias qui les exploitent en leur faisant faire un travail qui les rend esclave, par la prostitution, avec tant de pressions sociales. Derrière ces exploitations, derrière ces esclavages, il y a des mafias. »

Et il a invité à prier pour la conversion des responsables de cet esclavage: « Prions le Seigneur pour qu’il convertisse le coeur de ces personnes. Ils ne peuvent pas faire cela! Ils ne peuvent pas de nos frères des esclaves! Nous devons prier le Seigneur! Prions pour que ces mafieux et ces mafieuses se convertissent à Dieu et louent Dieu pour le lumineux témoignage de don Giuseppe Puglisi et faisons trésor de son exemple! »

Né à Palerme en 1937, dans une famille modeste – son papa est cordonnier, sa maman couturière – , don Giuseppe Puglisi est ordonné prêtre en 1960. Nommé à la paroisse de Godrano, déchirée par la lutte sanglante que se livrent deux familles mafieuses, il réussira à les réconcilier.

En 1990, il est nommé à Palerme, dans la quartier de Brancaccio, terre de mafia. Il s’engage pour les jeunes : un collège naîtra après sa mort. Il fonde une maison d’Accueil « Padre Nostro » pour les familles en difficulté.

Mais le bruit court qu’il abritet chez lui des agents de la brigade anti-mafia et son exécution est décidée.

Son assassin, Salvatore Gregoli, a été arrêté en juin 1997. Il a agi accompagné – sur une Fiat Uno blanche – de Gaspare Spatuzza. Les commanditaires, Filippo e Giuseppe Graviano ont été arrêtés l’année suivante.

Salvatore Gregoli, 49 ans, a reconnu: « Je pourrais avoir tué un saint. Et j’en répondrai devant Dieu ». Il dit que maintenant il croit en Dieu. Il a avoué avoir tué 50 personnes et avoir participé à plusieurs attentats. Il explique pourtant qu’un jour il a trouvé une bible dans un appartement mis à sa disposition.

Surtout, la mort de Don Puglisi l’a « poursuivi comme une malédiction » et l’a « conduit à la vie honnête » qu’il mène maintenant et rend « supportable l’horreur » de sa vie passée, mais ne la fait pas oublier: « Je pense à mes morts », « je pleure et je prie pour eux ».

Depuis le 15 septembre 1993, il allume chaque jour un cierge pour demander pardon » à don Puglisi. Et tous les soirs, avant d’aller se coucher il « demande pardon à Dieu ». Il est marié et a trois enfants, un travail. Il « sourit » mais « n’oublie pas » son passé.

Il ajoute, dans un entretien à Panorama, en 2012: « Chaque fois que j’y pense, que j’en prends conscience, j’ai des sueurs froides, et je voudrais devenir un fantôme, une ombre. Je voudrais mourir. Mais ce sourire, le sourire de don Puglisi me sauve encore. Tous les soirs. »

SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/le-bienheureux-don-puglisi-a-vaincu-la-mafia/

Stade archicomble pour un Prêtre qui a dit non à la mafia

Le stade de Palerme, en Italie, sera bien trop petit le 25 mai pour la Béatification d'un Prêtre, assassiné par la mafia, en haine de la Foi Catholique, le 15 septembre 1993.

Les 35 000 places ne suffiront pas.

Sont déjà attendues plus de 80 000 fidèles, pour la Béatification de leur Prêtre qui a osé dire non à la mafia.

Don Puglisi a donné sa vie pour sauver les jeunes de la spirale du mensonge de la drogue et de ses réseaux mafieux.

En ouvrant le cercueil, le corps du Prêtre assassiné a été retrouve "en très bonne condition".

Ce qui a surtout surpris est d'avoir retrouvée intacte la rose déposée sur le corps du martyr, avant de fermer le cercueil.

Le corps du nouveau Bienheureux, martyr, se trouve désormais dans la Cathédrale de Palerme.

Le 9 Mai 1993, le Pape Saint Jean Paul II, au terme de la Messe avait lui-même parlé très fort, une sainte colère, contre la mafia, disant :

"Convertissez-vous. Pour vous aussi, viendra le Jugement de Dieu".

La réponse de la mafia ne s'était pas fait attendre. Dans la nuit du 27 au 28 juillet de la même année, la mafia faisait exploser deux bombes : l'une devant la Basilique St Jean de Latran et l'autre devant l'église St Georges, au cœur de Rome.

Les déflagrations soufflèrent les vitres sur plusieurs centaines de mètres autour.

Read more at http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-pino-puglisi-pretre-a-palerme-et-martyr-1937-1993-fete-le-21-octobre.html#PpJ2bpJRVpmtw5uA.99

SOURCE : https://www.evangelium-vitae.org/actualite/2252/stade-archicomble-pour-un-pretre-qui-a-dit-non-a-la-mafia.htm


Un prêtre antimafia béatifié à Palerme

Le 15 septembre 1993, le Père Giuseppe « Pino » Puglisi avait 56 ans quand il fut abattu en pleine rue d’une balle dans la nuque par la mafia.

Le prêtre était curé de la paroisse de San Gaetano, dans le quartier déshérité de Brancaccio. Il tentait, grâce à son travail pastoral et social dans son centre d’accueil « Padre Nostro », de sauver des dangers de la rue les jeunes du quartier, proies faciles pour le crime organisé. Par son travail dans la rue, Don Giuseppe dérangeait les « boss » de la mafia locale, qui voulaient le « faire retourner dans la sacristie ». La Congrégation pour les causes des saints a reconnu le 28 juin 2012 le martyre du Père Giuseppe Puglisi, ce qui a ouvert la voie à la béatification du prêtre sicilien.

Le tueur à gage Salvatore Grigoli a révélé plus tard que les dernières paroles du prêtre furent : « Je vous attendais »

Son exécution a été ordonnée par les patrons locaux de Cosa nostra Filippo et Giuseppe Graviano « en haine de la foi ». Arrêtés le 27 janvier 1994, ils purgent actuellement une peine de prison à perpétuité.

Après l’arrestation de Toto Riina, ces criminels faisaient partie avec Matteo Messina Denaro, Giovanni Brusca, Leoluca Bagarella, Antonino Gioè et Gioacchino La Barbera des têtes pensantes de Cosa nostra. Ils perpétrèrent plusieurs attentats à la bombe à Florence, Milan et à Rome (10 morts et 93 blessés) afin de faire plier l’Etat italien. Ils sont directement tenus responsables de la mort des juges antimafia Falcone et Borsellino. Selon le repenti Antonino Giuffrè, les frères Graviano étaient les intermédiaires entre Cosa Nostra et le Premier ministre Silvio Berlusconi…

SOURCE : https://leshommesdelantimafia.wordpress.com/tag/puglisi/

Crocifisso stilizzato nella camera da letto di Padre Puglisi


Homélie du Pape à Palerme : «On ne peut pas croire en Dieu et être mafieux»

Lors d’une messe célébrée devant des milliers de fidèles au Foro Italico de Palerme en mémoire du père Pino Puglisi, assassiné par la mafia il y a 25 ans, le Pape François a lancé un nouvel appel contre la criminalité organisée. Présidant la messe avec une chasuble rouge, couleur des martyrs, le Saint-Père a invité à choisir la voie de l’amour et du service plutôt que celle de l’argent et du pouvoir.

Cyprien Viet – Cité du Vatican

« Il y a un choix à faire: l'amour ou l'égoïsme », a expliqué le Pape. « L’égoïste se soucie de sa propre vie et est attaché aux choses, à l’argent, au pouvoir, au plaisir. Le diable trouve en lui des portes ouvertes, car le diable entre par les poches, par le portefeuille », a insisté François. Au contraire, «le pouvoir selon Dieu, c'est le service. Et la voix la plus forte n'est pas celle qui crie le plus, mais la prière. Et le plus grand succès n'est pas sa propre renommée, mais son propre témoignage. »

« Il faut donc choisir de quel côté être: vivre pour nous-mêmes ou donner notre vie. Ce n'est qu'en donnant notre vie que le mal est vaincu », a insisté François. « Don Pino Puglisi l’a enseigné: il ne vivait pas pour être vu, il ne vivait pas de ses appels contre la mafia, il ne se contentait pas non plus de ne rien faire de mal, mais il semait le bien, et beaucoup de bien ! »

Le sourire lumineux du père Pino Puglisi

«Il y a 25 ans, comme aujourd'hui, lors de son anniversaire, il a couronné sa victoire avec le sourire, avec ce sourire qui empêchait son assassin de dormir la nuit, lequel a dit: “Il y avait une sorte de lumière dans ce sourire". Le père Pino était sans défense, mais son sourire exprimait la force de Dieu: non pas une lumière aveuglante, mais une douce lumière profonde qui éclaire le cœur. C'est la lumière de l'amour, du don, du service», a expliqué François.

«L'amour de Dieu répudie toute violence et aime tous les hommes. Par conséquent, le mot haine doit être effacé de la vie chrétienne», a insisté le Pape. «On ne peut pas croire en Dieu et être mafieux. Qui est mafieux ne vit pas en chrétien, parce que par sa vie, il blasphème le nom de Dieu qui est amour. Aujourd'hui, nous avons besoin d'hommes et de femmes d'amour, et non d'hommes d'honneur; de service, et non de domination; de marcher ensemble, et non de rechercher le pouvoir.»

Le Pape a donc lancé une nouvelle interpellation aux mafieux : «Changez! Arrêtez de penser à vous et à votre argent, convertissez-vous au vrai Dieu de Jésus-Christ! Sinon, votre vie sera perdue et ce sera la pire des défaites.»

Le seul «populisme» qui vaille, c’est de «servir le peuple»

S’adressant enfin aux citoyens et aux responsables politiques, François a invité chacun à «ne pas être sourd, à écouter le peuple. C'est le seul populisme possible, le seul “populisme chrétien”: entendre et servir le peuple, sans crier, sans accuser et sans attiser les conflits».

François a conclu en revenant sur l’exemple de sainteté concrète et contemporaine laissée par le père Puglisi. «Dans sa chambre, la chaise de son bureau était cassée. Mais cette chaise n'était pas au centre de la vie, car il ne s'y asseyait pas pour se reposer. Il vivait sur le chemin de l'amour. C'est la mentalité gagnante. C'est la victoire de la foi, née du don quotidien de soi. C'est la victoire de la foi qui répand le sourire de Dieu sur les routes du monde. C'est la victoire de la foi, née du scandale du martyre. "Personne n'a plus d'amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis" (Jn 15, 13). Ces paroles de Jésus, écrites sur la tombe du père Puglisi, rappellent à tous que donner la vie a été le secret de sa victoire, le secret d’une belle vie. A nous de faire le choix aujourd'hui d'une belle vie.»

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-09/pape-francois-palerme-messe-pino-puglisi.html


GIUSEPPE PUGLISI

LES ÉTAPES DE LA VIE

Don Giuseppe Puglisi naît dans la bourgade palermitaine de Brancaccio, Cour Faraone n. 8, le 15 septembre 1937, fils d’un cordonnier, Carmelo, et d’une couturière, Giuseppa Fana, et il est tué par la mafia dans la même bourgade le 15 septembre 1993, le jour de son 56° anniversaire.

Il entre au séminaire diocésain de Palerme en 1953 et il est consacré prêtre par le cardinal Ernesto Ruffini le 2 juillet 1960 dans l’Église–sanctuaire de la Vierge des Remèdes. En 1961 il est nommé vicaire coopérateur dans la paroisse du Saint Sauveur dans la bourgade Settecannoli, limitrophe de Brancaccio, et à partir du 27 novembre 1964 il travaille aussi dans la voisine église de Saint Jean des Lépreux à Romagnolo.

Dès 1962 il est aussi confesseur des sœurs basilianes Filles de Sainte Macrine dans l’institut homonyme.
Il commence aussi l’enseignement: à l’école professionnelle Einaudi (1962-‘63 et 1964-‘66); au collège Archimède (1963-‘64 et 1966-‘72); au collège de Villafrati (1970-‘77); à l’école magistrale Sainte Macrine (1976-‘79) et enfin au lycée classique Vittorio Emanuele II (1978-‘93).

En 1967 il est nommé chapelain à l’institut pour les orphelins «Roosevelt» dans le quartier de l’Addaura et vicaire dans la paroisse de Notre–Dame de l’Assomption à Valdesi.

En 1969 il est nommé sous – directeur du petit séminaire archiépiscopal. En septembre de la même année – là il participe à une mission dans le pays de Montevago, frappé par un tremblement de terre.

A partir de ces premières années il s’occupe en particulier des jeunes et des problématiques sociales des quartiers les plus marginaux de la ville.

Il suit avec intérêt les travaux du Concile Vatican II et en diffuse aussitôt les documents parmi les fidèles, avec une spéciale attention au renouveau de la liturgie, au rôle des laïques, à l’importance de l’œcuménisme et des églises locales. Son désir a toujours été celui d’incarner l’annonce de Jésus Christ dans le territoire, en se chargeant de résoudre tous les problèmes de ce quartier et de cette communauté chrétienne.

Le premier octobre 1970 il est nommé cure de la paroisse de Godrano, un petit village de la province de Palerme – marqué par un sanglant règlement de comptes – où il reste jusqu’au 31 juillet 1978, réussissant à réconcilier les familles déchirées par la violence à travers la puissance du pardon.

Dans cette période –là il unit aussi les forces avec Lia Cerrito et d’autres volontaires du mouvement Croisade de l’Evangile (à partir du 1987 Présence de l’Evangile), fondé par le frère mineur sicilien Placido Rivilli.

Dans ces années – là il suit aussi les batailles sociales d’une autre zone dégradée de la banlieue orientale de la ville, le «Scaricatore» (Déchargeur), en collaboration avec le centre de la zone des «Decollati» géré par les Assistantes sociales missionnaires, parmi lesquelles Agostina Ajello.

Le 9 août 1978 il est nommé directeur ad joint du petit séminaire de Palerme et le 24 novembre de l’année suivante il est choisi par l’archevêque Salvatore Pappalardo comme directeur du Centre diocésain pour les vocations: Le 24 octobre 1980 il est nommé sous – délégué régional du Centre pour les vocations et à partir du 5 février 1986 il est directeur du Centre régional pour les vocations et membre du Conseil national.

Aux étudiants et aux jeunes du Centre diocésain pour les vocations il a dédié avec passion de longues années réalisant, à travers une série de «champus», un parcours formatif exemplaire du point de vue pédagogique et chrétien.

A Palerme et en Sicile il a été l’un des animateurs de nombreux mouvements, entre autres: Presenza del Vangelo (Présence de l’Evangile), Azione Cattolica (Action Catholique), Fuci, Equipes Notre Dame, Camminare insieme (Marcher ensemble). Dès le mois de mai 1990 il exerce son ministère sacerdotal aussi près de la «Casa Madonna dell’Accoglienza»(Maison Mère de l’accueil) à Boccadifalco, de l’Opera Pia Cardinale Ruffini, à faveur de jeunes femme et filles – mères en difficulté.

Le 29 septembre 1990 il est nommé curé de la paroisse Saint Gaétan, à Brancaccio, et dès octobre 1992 il obtient la charge de directeur spirituel du cours propédeutique auprès du séminaire archiépiscopal de Palerme.

Le 29 janvier 1993 il inaugure à Brancaccio le centre «Padre Nostro» (Notre Père), qui devient le point de repère pour les jeunes et les familles du quartier.

Dans cette période il est aidé aussi par un group de sœurs, parmi lesquelles Carolina Iavazzo, et par le curé adjoint, Gregorio Porcaro. Il collabore avec les laïques de la zone qui font partie de l’Association d’Intercopropriété pour revendiquer les droits civils de la bourgade, dénonçant collusions et malfaisances et subissant menaces et intimidations.

Il est tué devant sa demeure, place «Anita Garibaldi», le jour de son anniversaire, le 15 septembre 1993.

Son corps a été enterré au cimetière de Sainte Ursule, dans la chapelle de Saint Eune, de propriété de l’homonyme confrérie laïque. En avril 2013 son corps a été transféré dans la cathédrale de Palerme.

Son activité pastorale – reconstruite par les enquêtes judiciaires – a constitué le mobile de l’homicide, dont les exécutants et commanditaires mafieux ont été arrêtes et condamnés avec verdict définitif.

C’est pour cette raison -là que, suite à ce terrible crime, de nombreuses voix se sont élevées pour implorer la reconnaissance de son martyre.

En souvenir de son engagement, de nombreux établissements, de centres sociaux, de structures sportives, de rues et de places auxquels on a attribué son nom soit à Palerme que dans la Sicile entière et en Italie.

Il y a eu de nombreuses commémorations et de nombreuses initiatives même à l’étranger, des Etats – Unis au Congo jusqu’en Australie.

L’anniversaire de sa mort le 15 septembre 1994 marque désormais l’ouverture de l’année pastorale de la diocèse de Palerme.

En décembre ’98, cinq ans après son meutre, le Cardinal Salvatore De Giorgi a établi le Tribunal ecclésiastique diocésain pour la reconnaissance du martyre. L’enquête a été conclue au niveau diocésain au mois de mai 2001 et le dossier a été envoyé à la Congrégation pour les Causes des Saints au Vatican.

En juin 2012 la Congrégation a donné le consentement final à la promulgation du décret pour la reconnaissance du martyre de l’abbé Puglisi. Le 25 mai 2013 a eu lieu sa béatification au «Foro italico» de Palerme.

Un «Archive consacré à Giuseppe Puglisi» d’œuvres publiées et inédites, d’enregistrements, de témoignages et d’articles a été constitué auprès du Centre diocésain vocationnel, rue Matte Bonello à Palerme.

Sa vie et sa mort ont constitué des témoignages de sa fidélité à l’unique Seigneur et ont révélé la méchanceté et l’ incompatibilité de la mafia avec le message de l’Evangile.

«Le croyant qui prend au sérieux sa vocation chrétienne, pour laquelle le martyre est une possibilité déjà annoncée dans la Révélation, ne peut exclure cette perspective de l’horizon de sa vie. Les deux mille ans écoulés depuis la naissance du Christ sont marqués par le témoignage persistant des martyrs.».

(Jean Paul II, Incarnationis Mysterium, n. 13)

SOURCE : https://www.beatopadrepinopuglisi.it/fr/les-etapes-de-la-vie/

PROFIL DE 3P

Jean Paul II l’a défini «courageux témoin de l’Evangile» pendant sa visite au mois de novembre 1994 en Sicile, à Catane et Syracuse.

Et pour la diocèse de Palerme le père Pino Puglisi est aujourd’hui certainement l’un des points de repère pour qui veut reconstruire un parcours de vie exemplaire comme charisme prophétique et de fécondes capacités éducatives.

Les témoins, en outre, en grec ancien désignent les «martyres» et l’offre de la vie, c’est-à-dire le martyre, révéle dans l’histoire terraine de père Pino l’incarnation jusqu’au bout des valeurs chrétiennes dans une réalité comme celle de Brancaccio, symbole de bien de banlieues siciliennes où la voix de l’Eglise est souvent la seule qui réconforte et promeut le rachat des «derniers», grâce au courage de la dénonciation.

C’est pour cette raison-là que le jour de la mort de père Puglisi, en tant qu’expérience de rencontre avec le Christ et non de défaite, est devenu à Palerme la journée de l’ouverture de l’année diocésaine, moment symbolique du “kayròs”, le temps de la libération et du salut.

Père Pino se sentait dans l’intime de sa vie spirituelle de prêtre comme une personne «consacrée», par les sacrements semblable au Christ pasteur de l’église.

Et de l’amour de Dieu émanait la soif de vérité et de justice sociale qui l’ont rendu insupportable aux yeux des boss mafieux à Palerme, ainsi que – l’on le lit dans le Livre de la Sagesse – l’action du juste est un poids insoutenable aux yeux du pêcheur. «3P», comme il aimait se faire nommer, a réussi à se construire cette portée prophétique à travers des piliers éternels: ce sont la Foi vivante et cultivée dans la méditation de la Parole et dans la mise à jour théologique, la prière personnelle et liturgique, la quotidienne célébration de l’Eucharistie, la fréquence du sacrement de la Pénitence.

Et tout cela dans la dimension d’une vie extrêmement pauvre: «L’essence c’est mon pain», il nous disait. Il pouvait manquer du pain sur son humble table, mais pas l’ essence pour la voiture pour être toujours prêt à accourir quand un coup de téléphone ou un pressentiment rendaient nécessaire sa parole.

SOURCE : https://www.beatopadrepinopuglisi.it/fr/profil-de-3p/

3P ET L’EGLISE

Le père Puglisi a vécu profondément incorporé dans “son” Église; il en a partagé les joies et les tensions, il a su prophétiser ses élans en pionnier, en poisson pilote.

Il a toujours refusé la logique de la «carrière» dans les charges diocésaines. Quand quelqu’un l’appelait «monseigneur», il répondait «monseigneur tu le dis à ton père».

Fils d’un cordonnier et d’une couturière, ordonné au mois de juillet ’60, il est arrivé à Brancaccio en octobre ’90, ayant sur le dos donc trente ans de sacerdoce et une série d’expériences fort différentes., mais toutes sous le signe du dialogue.

Dans les années soixante et soixante – dix, pendant les contestations père Pino parlait avec les jeunes qui se professaient communistes assis à la table d’une taverne quand en Italie les oppositions entre la droite et la gauche étaient féroces.

Il donnait des catéchèses, mais aussi de l’éducation sexuelle aux garçons et aux filles ensemble même quand l’Action catholique interdisait certains «contacts».

Il fut curé dans plusieurs banlieues de la ville, mais il poussa toujours son Église dans la rue. Et il commença à s’interroger sur le sens de la vie de l’homme quand le Concile Vatican II et ses réflexions existentielles devaient encore arriver.

Et encore: il devança l’œcuménisme, dialoguant avec les protestants à Godrano, un pays dans la province de Palerme où il fut curé dans les années ’70.

Pendant toute la vie son attention, avec sérénité et patience, fut consacrée à l’évangélisation, aux pauvres, aux humbles, aux personnes sans voix et peut – être même sans espoir.

Il se fit œil pour l’aveugle, pied pour le boiteux, il s’est fait «tout pour tous» pour citer l’une des réflexions de l’Épître aux Corinthiens qui lui était chère:

La joie et la gaieté de don Pino étaient contagieuses comme son sens de la communauté catholique.

Il fut responsable pour Palerme et ensuite pour l’entière région des Centres Vocationnels et dans les campus organisés dans le cadre des activités de ces structures – là les prêtres diocésains et les religieux réussissaient à rester l’un à côté de l’autre. Jésuites, franciscains, passionnistes … tous – au-delà des expériences précédentes et de la différente formation –se retrouvaient dans ses initiatives dans une pleine familiarité que malheureusement encore aujourd’hui il est difficile de créer à l’intérieur de l’Eglise, souvent ainsi très divisée dans les rapports entre les différents ordres et les paroisses.

Père Puglisi aimait son Église, comme une mère. Et en effet il expliquait, avec une boutade:


«Nous pouvons, devons critiquer l’Église quand nous sentons qu’elle ne répond pas à nos attentes, car il est juste de chercher à l’améliorer. Mais on doit toujours la critiquer comme une mère, pas comme une belle-mère !».

SOURCE : https://www.beatopadrepinopuglisi.it/fr/3p-et-leglise/

LA METHODE

Les trois mille volumes éparpillés dans la maison de don Puglisi ou donnés comme “emprunt permanent” aux amis, (aujourd’hui une partie de sa bibliothèque a été transférée au Séminaire de Palerme, au Centre vocations) témoignent d’une solide culture théologique (il aimait en particulier les œuvres de Karl Rahner, un des pères du Concile), philosophique (en particulier sur le Personnalisme du philosophe Emmanuel Mounier) et pédagogique.

Freud et Fromm, mais aussi Sartre et Maritain: le Père Pino mettait au service de sa sensibilité les réflexions les plus profondes de l’existentialisme et les méthodes les plus modernes de la psychanalyse, de la logothérapie et de la thérapie de groupe (parmi ses auteurs préférés même l’américain Karl Rogers).

Des instruments qu’il utilisait silencieusement, sans se vanter, pour affiner ses remarquables qualités innées grâce auxquelles il entrait en contact avec l’autre (ce que Rogers dans ses écrits appelle «empathie»).

Outre ses volumes, des témoignages précieux sont constitués par les dizaines de cassettes avec les enregistrements de ses discours ou ses homélies, qui sont en train de constituer un archive organique au Centre diocésain vocations.

De ce matériel sont tirées les citations utilisées dans les pages suivantes.

Tout au long de sa vie don Puglisi a su tisser des rapports personnels très forts, abstraction faite de l’extraction sociale ou du diplôme de l’interlocuteur.

La première phase c’était l’écoute.

Sans jamais parler de religion ou de Dieu, dans le délicat moment de l’approche il ne donnait jamais de conseils immédiats, de recettes magiques.

Il savait bien que pour utiliser les « justes » mots, surtout avec les défavorisés, avec les faibles, il faut d’abord partager longtemps le pain et le vin avec eux.

Dans un monde qui court, où chacun au fond est perdu dans ses affaires, les grandes oreilles de don Pino représentaient un abord sûr.

Le parcours de l’écoute était long, tortueux, il pouvait durer même des années, il pouvait même ne mener nulle part. Le père Puglisi savait écouter, respectait les temps de tous, invitait à sonder sa propre âme, pour mesurer les énergies avant de choisir un but.

Sur son style a écrit des mots éclairants le Père Agostino Ziino – un palermitain qui est entré dans la communauté monastique de don Divo Barsotti – dans un discours de commémoration lors du premier anniversaire de sa mort:

«Ce n’était pas un grand orateur, mais un prêtre dont la parole proposée à sa façon – paisiblement, avec une expression lente, qui n’était ni gêne ni embarras – révélait la volonté de communiquer des idées pas d’une manière hâtive et superficielle, mais plutôt méditées et bien ciblées; ce n’était néanmoins un homme aux manifestations et aux expressions éclatantes, et il vivait l’amitié comme don pour soi et les autres, on le retrouvait à côté dans les moments où il était beau ou salutaire de partager avec lui une joie ou une douleur.

Quand on le rencontrait, même s’il était engagé dans des activités pastorales de groupe ou des dialogues personnels ou dans la préparation de rencontres de catéchèse ou de prière, il nous accueillait toujours comme si l’on était pour lui un don de Dieu.

Il n’était jamais pressé quand il rencontrait ses fidèles, prêt à leur offrir toujours son sourire et son temps.

Dans ses mains le temps se dilatait; mais il serait mieux de dire pas dans ses mains mais dans son cœur, puisque seulement l’Amour réussit à dilater les espaces intérieurs du cœur pour accueillir toujours les autres comme il savait faire.

Partout où il était et dans chaque moment de la journée et de la nuit il nous offrait ce sourire accueillant et rassurant, qui représentait le message évangélique d’une béatitude réellement vécue.

Le secret de son style, c’est – à- dire « se donner aux-autres », c’était la Charité constante, à laquelle il se maintenait fidèle, et qui rendait tout chez lui profond et simple, réellement évangélique».

Quand s’allumait une étincelle dans l’âme du jeune qui était en contact avec don Pino, à la phase de l’écoute suivait celle de la vie communautaire, de l’ouverture ou du dialogue avec les autres.

Les camps vocationnels que le Père Puglisi organisa pendant les années quatre – vingt, avant de devenir curé à Brancaccio. ce sont des exemples précieux de son travail, qui reprenait les  techniques psychologiques de la thérapie de groupe,

En pleine liberté, sans l’obligation de porter des «masques» pour se montrer aux autres, les jeunes qui participaient aux camps étaient conduits à découvrir les valeurs de l’amitié, de la solidarité, de la fraternité, du service, en un mot du «vivre ensemble» dans le sens chrétien.

A celui qui, après avoir accompli ce chemin, lui demandait d’avancer encore d’un pas, le Père Pino proposait de se lancer dans le choix de Dieu: 

«Chacun de nous – disait souvent don Puglisi – sent chez lui une inclination particulière, un charisme.
Un projet qui rend chaque homme unique.
Cet «appel» est le signe du Saint Esprit en nous.
Écouter cette voix, c’est déjà donner un sens à notre vie.

SOURCE : https://www.beatopadrepinopuglisi.it/fr/la-methode/

Palermo, Cattedrale dell'Assunzione di Maria Vergine, Tomba del beato Giuseppe Puglisi


Blessed Giuseppe Puglisi

Memorial

21 October

Also known as

Pino Puglisi

Profile

Son of Carmelo and Giuseppa Fana Puglisi, a cobbler and a seamstressOrdained on 2 July 1960 as a priest in the archdiocese of PalermoItalyParish priest in the areas of SettacannoliRomagnoloVadessiGodrano and Brancaccio in Italy. Confessor of the Basilian sisters Figlie di Santa Macrina. Taught at a number of schools from 1962 to 1993. Worked with youth in the poorest areas of his assignments, and helped teach anyone who would listen about the reforms of Vatican II that were designed to revilatize the involvement of the laity. Worked in Godrano to end bloody vendettas, and reconciled families broken by violence. Member of the Presenza del Vangelo. Vice-rector of the seminary in Palermo on 9 August 1978; director of diocesan vocations on 24 November 1979 and of the region on 5 February 1986. The work he did in schools, with vocations and in the neighborhoods proved a model for later teachers who work from the Christian point of view. Worked with groups of nunspriests and lay people to improve living conditions and to denouce crime and the collusion of elected officials with organized crime. He received a series of threats, and was murdered at home by the mafia for his work. Martyr.

Born

15 September 1937 in BrancaccioPalermoItaly

Died

15 September 1993 at piazzale Anita Garibaldi 3, PalermoItaly

buried in the chapel

his stole and crucifix are housed in the Basilica of Saint Bartholomew, Tiber Island, RomeItaly

Venerated

28 June 2012 by Pope Benedict XVI (decree of martyrdom)

Beatified

25 May 2013 by Pope Francis

beatification recognition celebrated at the Stadio Renzo Barbera, PalermoItaly by Cardinal Salvatore De Giorgi

SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-puglisi/

Piazzale Anita Garibaldi (luogo del martirio) con la statua lignea del Beato Giuseppe Puglisi


Bl. Giuseppe "Pino" Puglisi

Feastday: October 21

Birth: 1937

Death: 1993

Beatified: 25 May 2013, Foro Italico 'Umberto I', Palermo, Sicily by Salvatore De Giorgi (On behalf of Pope Francis)

Blessed Fr. Don Giuseppe "Pino" Puglisi was beatified on May 25, a mere 20 years after his martyrdom at the hands of the Sicilian Mafia. His beatification represents a new era of defiance of powerful organized crime families in Italy and around the world.

Don Giuseppe "Pino" Puglisi was born on September 15, 1937 in the Palermo neighborhood of Brancaccio, in Palermo, Sicily. His father was a cobbler and his mother made dresses. From this working class home, Puglisi learned the roughness of his crime-ridden neighborhood and refused to participate in the petty criminal activity on the streets.

He joined the seminary at the youthful age of 16, with an aim to become a priest and fight back against rampant crime and corruption.

In 1960, at the age of 23, Puglisi was ordained a priest and sent to work in various parishes. His archbishop, Cardinal Ernesto Ruffini had a passive attitude towards the Mafia, even claiming at one time that they were fictional, and that nobody knew what the Mafia really was. "So far as I know, it could be a brand of detergent," he once denied.

Cardinal Ruffini argued that communism was the greater threat to the people and that the Mafia was simply part of the fabric of local society.

However, Fr. Puglisi was well aware of the Mafia influence in his parish and suggested that Cardinal Ruffini needed to be corrected, albeit he added we "should always criticize it [the Church] like a mother, never a mother in law."

In the years following, he served in various parishes, criticizing the criminal culture and calling on children to attend school and refrain from vice.

Fr. Puglisi was especially renown for his humor as well as his tough stance against the Mafia. He refused money from the organization and denied awarding a contract to repair his church roof to an organization the Mafia "recommended."

In 1990, he had returned to his native Brancaccio and became priest at San Gaetano's Parish. He continued to speak boldly against the Mafia. He asked the authorities to move against known Mafia members and publicly denounced their activities.

He refused to permit known Mafia gangsters from marching at the head of religious processions, a Mafia tradition, and was the first known priest to confront men attempting to do so.

Unable to control him with money or intimidation, Fr, Puglisi became a target for the organization.

On September 15, 1993, two hitmen approached him in front of his parish. Fr. Puglisi spoke his last words, greeting the men saying, "I've been expecting you." One of the men then fired a single bullet at point-blank range, rendering him unconscious.

The bold priest was rushed to the hospital where doctors could not revive him. He died on his birthday.

Following his death, there was a loud public outcry for justice. Anti-Mafia graffiti was painted across the region with his signature quote, "And what if somebody did something?"

The hitmen and their associates who were sent to kill Puglisi were eventually arrested and the gunman, Gaspare Spatuzza, confessed to the killing. He, along with three other men were given life sentences in 1998 for murdering the priest.

Church leaders, now emboldened by the anger of the people and the arrest of Puglisi's murderers, began to join the outcry and the Mafia lost influence across the region. In 1999, the Cardinal of Palermo initiated the beatification process for Puglisi, saying he was a "servant of God." He also warned the people against remaining silent about Mafia activities.

The beatification of Fr. Puglisi took place on May 25, 2013 with a Mass performed by the Metropolitan Archbishop of Palermo, Cardinal Paolo Romero.

Pope Francis, who was unable to attend the Mass because of a previous engagement, called Fr. Puglisi a martyr and an exemplary priest. He also condemned the Mafia and all criminal organizations.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7733

The First Martyr of the Mafia

Father Giuseppe Puglisi of Sicily, who was killed by Mafia hitmen in 1993, was beatified May 25.

ANDREA GAGLIARDUCCI

PALERMO, Italy — No one expected the murder of Father Giuseppi “Pino” Puglisi, the Sicilian priest killed in 1993 by Mafia hitmen. So said three Sicilian bishops, who shared part of their life with the blessed, as they recalled his life and his surprising death during the week before their friend’s beatification.

The beatification of Father Puglisi took place May 25 in the Sicilian city of Palermo, Italy. The event, which drew a crowd of more than 80,000 people, according to Vatican Radio, comes only 20 years after the priest’s death. Cardinal Paolo Romeo, the current archbishop of Palermo presided over the beatification Mass.

Cardinal Salvatore De Giorgi, archbishop emeritus of Palermo, who brought forward Father Pulgisi’s cause in 1999, was the representative of Pope Francis at the beatification ceremony. The new blessed’s feast day is Oct. 21. He is being called “the first martyr of the Mafia.”

Father Puglisi was killed by a gunshot in front of his parish church on Sept. 15, 1993. Almost five years later, four Mafia members received life sentences for participating in the murder. The two Mafia bosses who ordered his execution, Filippo and Guiseppe Graviano, were also sentenced to life in prison for their role in the crime.

In a May 23 interview with the Register, Bishop Salvatore Cuttitta, auxiliary archbishop of Palermo, described the impending beatification as an emotional time for him. He was one of Father Puglisi’s altar boys in the 1970s, when the priest was in the small Sicilian town of Godrano.

“Father Puglisi had the great ability to spend his time with us kids, making special the ordinary places of our lives. He fascinated us, projected us outside the borders of our small town; he revolutionized the way people of Godrano lived interpersonal relations,” recounted Bishop Cuttitta.

A Town Transformed

Yet the priest’s time in Godrano was not always easy.

Archbishop Salvatore Di Cristina, archbishop emeritus of Monreale, another town in the Palermo province, explained, “When Father Puglisi arrived in Godrano, the town was in the midst of a blood feud, something deeper than a simple Mafia war.”

He described the situation in an interview with the Register. The church was often empty; families did not trust one another; the people of Godrano submitted to an unofficial curfew to prevent the risks of violence, he said.

Father Puglisi and then-Father Di Cristina were good friends, according to the archbishop. “We had been ordained together, and we attended to seminary together. So I often went to Godrano to give my support,” he recalled.

“Over time, things changed there. Father Puglisi won over the kids of the town, and after the kids, he won over the families. After his departure, Godrano was completely transformed,” said the archbishop emeritus.

The peculiarity of his pastoral action baffled some people, who “would define him as a social-action priest or some kind of ‘anti-Mafia’ professional.” But, according to Archbishop Di Cristina, he was neither: “He just deeply lived his vocation.”

Archbishop Michele Pennisi, who is the current archbishop of Monreale and who formerly was rector of the major seminary in Sicily, agreed with his predecessor’s view of Father Puglisi. He recalled in an interview with the Register that, while he was rector, he used to have dinner once a week with Father Puglisi, who at the time was responsible for vocations of the region.

“Father Puglisi thought that pastoral work for vocations was central and insisted a lot on it,” said Archbishop Pennisi.

Assignment to Palermo

In 1990, Father Puglisi was assigned as parish priest in Brancaccio, a block in Palermo dominated by the Gravianos Mafia family. He spent his time touring the block in his car, a red Fiat Uno, and he gathered a lot of kids around him. His actions were considered a breach in the Mafia mentality. But he continued in his mission, which, for him, was simply being a priest — a pastor to his flock.

“Father Puglisi was not a typical anti-Mafia priest. He did not organize rallies or make public condemnation of Mafia,” said Archbishop Pennisi. “Mafia does not see that kind of priest as dangerous.”

But for the Mafia, Father Puglisi was dangerous, the archbishop explained, “because he educated young people, and youth did not align to Mafia rules anymore because they found a brand-new world.”

Father Puglisi was threatened several times by the Mafia. “After his passing, we found out that Mafia called him during the night. He got several warnings from them,” said Archbishop Di Cristina.

But Father Puglisi kept everything in his heart. According to his friends, none of them knew he was in danger.

On Sept. 15, 1993, Father Puglisi was killed at the doorway of his home. “I was waiting for you,” he said to his killers.

He may have been ready, but none of his friends expected it.

Bishop Cuttitta recalled, “When the news reached me, I was confused. I did not think it could be possible.”

Silent Martyr

The killing of Father Puglisi came at the climax of the conflict between the Mafia and the Italian state. In 1992, prosecutors Giovanni Falcone and Paolo Borsellino — who made several strikes in the government’s fight with the Mafia — had been killed. In 1993, after John Paul II’s off-the-cuff speech against the Mafia during a pastoral trip to Agrigento in Sicily, two bombs were place outside the Roman churches of Sts. John Lateran and George in Velabro.

Yet Father Puglisi was one of those silent martyrs that change history. In the homily during his beatification ceremony, Cardinal Romeo proclaimed, “The Church recognizes in his life, sealed by martyrdom out of hatred for the faith, a model for imitation.”

In the years following Father Puglisi’s death, there was a change in the way the Church in Sicily reacted to the Mafia.

Bishop Cuttitta said, “Until 30 years ago, the Church had a sort of confused approach to the Mafia issues. After [Father Puglisi’s] murder, bishops made a public condemnation of the Mafia, and they maintained that whoever is part of this criminal organization cannot consider himself a Christian.”

Father Pennisi recalled that after “scrolling the prosecutor’s questionings to Puglisi’s killers, it emerges that Father Pino was not dangerous for the good he did, but because his job undermined the power of the Mafia.”

Bishop Cuttitta concluded, “Father Puglisi had been killed because he promoted the Gospel with his life.”

Cardinal Romeo said in his homily, in front of tens of thousands of people gathered from all over Sicily, “The more we look at Father Puglisi’s face, the more we feel that his smile brings joy to all of us. Father Pino still smiles and instills in us communion with God and saints.”

Said Cardinal Romeo, “The Gospel reminds us that the grain must die to harvest new life. Puglisi taught young people how to make life-giving choices. This implies commitment and sacrifice in order to gain true joy.”

‘Luminous Testimony’

After he recited the Angelus on Sunday, May 26, Pope Francis noted that Father Puglisi had been beatified in Palermo on Saturday.



“Don Puglisi was an exemplary priest, devoted especially to youth ministry,” the Pope told the crowd in St. Peter’s Square. “He was teaching children according to the Gospel and taking them out of the Mob, and so they tried to defeat him and killed him. In reality, though, it is he who won, with Christ risen.”

These gangs “cause so much pain to men, women and even to children,” he said, mentioning prostitution as one type of slavery or social pressure used by the mafia.

Pope Francis urged the faithful in the square to “pray for these gangsters, so that they convert.”

Said the Holy Father about Blessed Giuseppe Puglisi, “We praise God for his luminous testimony, and we treasure his example!”

Andrea Gagliarducci writes from Rome.

Catholic News Agency and Register staff contributed to this report.

SOURCE : http://www.ncregister.com/daily-news/the-first-martyr-of-the-mafia


Blessed Giuseppe Puglisi

October 18, 2016

By CAROLE BRESLIN

When a society is riddled with evil and corruption, the worst thing we can do is to remain quiet. If we truly believe in God, then it is our obligation to do all we can to save the souls in danger of being lost in such a society. The threats and dangers of this world are not to be feared if we look forward to living in the next. So lived the priest Fr. Giuseppe Puglisi in the past century, fighting evil by working with youth, and paying the ultimate price: with his life.

Giuseppe was born in a working-class neighborhood called Brancaccio, into a family of simple people. His father was a shoemaker and his mother worked as a seamstress. As a child he received the typical Catholic education of his peers and when he was 16 he began his training for the priesthood.

He was ordained by Ernesto Cardinal Ruffini on July 2, 1960, after seven years of preparation. Once Fr. Puglisi heard the cardinal remark to reporters that he doubted the Mafia even existed. This attitude stunned Fr. Puglisi and perhaps was the motivation behind his life’s work. He realized that not only did he have to fight the Mafia, but that he also had a challenge in engaging the Church hierarchy in the battle.

“We must criticize the Church — to seek to improve it. But we should always criticize it like a mother, never a mother-in-law,” he said.

After his Ordination, Fr. Puglisi was assigned to various parishes around Palermo, in one of which he witnessed a bloody vendetta by the Mafia. After this, Giuseppe engaged in less publicly visible activities by teaching the catechism in the schools, acting as vice-rector of the seminary, and serving in other remote and run-down parishes.

In one of these parishes, as Archbishop Salvatore Di Cristina testified during Fr. Puglisi’s beatification process, “When Fr. Puglisi arrived in Godrano, he arrived in the midst of a blood feud, something much deeper than a simple Mafia war.”

Families hid in their homes to escape the violence which led to empty churches even on Sundays. First, Father won over the children by circling the area in his red Fiat. Then he won over the parents, and slowly transformed Godrano.

His real challenges began when he returned to Brancaccio in 1990. He was 53 years old. Even though the bishop had offered him other, more favorable postings, Fr. Puglisi turned them down. Father knew that many of the families in the parish were connected with the Mafia, such as the Graviano family.

Remembering the previous conflict, Fr. Puglisi nevertheless spoke fearlessly against the Mafia that controlled Palermo. Frequently he boldly spoke out against the sins of the Mafia, their evil designs, corrupting influence, and grievous crimes.

As a parish priest he struggled to change the mindset of the Sicilians. They were cowed by fear, and closed their eyes to the horrible acts of the Mafia. They continued their self-imposed silence and ambivalence, ignoring the problems and doing nothing about them despite the suffering they generated, either directly or indirectly. Father begged the parishioners to work with the authorities to report suspicious activities.

Fr. Puglisi also refused the “blood money” of the Mafia dons. He refused their donations and also denied them the places of honor at the head of the feast-day processions which they traditionally had been given. When one Mafioso suggested a company to repair the collapsing church roof, Fr. Puglisi refused to use that contractor.

In this quest, he received no support from the Palermo Archdiocese in his efforts to change the parishes. However, he continued to urge his parishioners to assist him in the battle against evil.

He also targeted the youth who were the breeding ground for future Mafia members. He encouraged them not to drop out of school, to stop dealing drugs, and to stop selling contraband cigarettes. He even founded a youth home so that he could offer alternatives for them to break the cycle of crime.

Perhaps any one of these efforts would not upset the Mafia, but together they represented a threat it took seriously. His public spurning of their money also caused great animosity. Those parishioners who worked with him to reform Palermo received stern warnings from the Mafia. One group that worked for social improvement was attacked and the doors of the members’ homes were burnt.

Fr. Puglisi courageously continued his quest for peace in the community. As others testified, he was as much against the Mafia as he was for his vocation. He deeply loved his vocation of saving souls.

As he continued to wean the youth away from the lures of the Mafia, the state authorities also increased their pursuit of the criminals. So bold were the Mafia men that they had no fear of killing two prosecutors in 1992: Giovanni Falcone and Paolo Borsellino. The Mafiosi did not fear the Church either. In 1993, after Pope St. John Paul II had visited Agrigento, Sicily, and made comments against the Mafia, bombs exploded at St. John Lateran and St. George in Rome.

Father was not one to organize rallies and protests against the Church’s enemies; instead he continued his work with the ranks of their prospects. Eventually, the Mafia realized just how big a threat he was and became more serious about stopping him.

They threatened him several times — a fact that Father kept to himself, not telling friends or Church authorities. He ignored the threats and continued his mission to save the souls of the youth.

On September 15 1993, his 56th birthday, Fr. Puglisi went to the front door of the rectory. Did he hesitate to say a quick prayer before leaving? He stepped outside into the fall air and turned to walk past the church. There a man confronted him. Father stopped and calmly said to the man, “I’ve been expecting you.” The executioner then raised his weapon and shot the man of God at point blank range, killing him.

The murder had been ordered by local Mafia bosses Filippo and Giuseppe Graviano. The hit man, Salvatore Grigoli, revealed the last words of Fr. Puglisi. Years later, on April 14, 1998, the leaders who called for Fr. Puglisi’s death were given life sentences.

When Pope St. John Paul II visited Sicily in 1994, he praised Fr. Puglisi’s courage in trying to save the youth from crime. He urged the Sicilians to continue the fight against the Mafia. He begged them to not let the priest’s death be in vain, adding that passivity and silence were the same as complicity.

In 1998 the cardinal of Palermo opened Fr. Puglisi’s cause for canonization. He was beatified on May 25, 2013 at a Mass attended by more than 50,000 persons. His feast day is on October 21.

Dear Fr. Puglisi, how well you understood the threats to so many souls as evil spread through your parish and society. Obtain for us the grace not only to recognize the evils of our time so readily ignored by so many, but also to join the battle against those seeking the ruin of souls. May we fearlessly join the fight as we look forward to our eternal reward! Amen.

 (Carole Breslin home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)

SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/blessed-giuseppe-puglisi/

Beato Giuseppe Puglisi Sacerdote e martire

21 ottobre

Brancaccio, Palermo, 15 settembre 1937 - Brancaccio, 15 settembre 1993

Divenuto sacerdote della Chiesa Palermitana, era ben conscio della pessima situazione della città, dilaniata dall'azione delle cosche mafiose in cui è suddivisa oltre che dalla microcriminalità, e si diede subito a operare nel tessuto sociale, particolarmente in quelli più diseredati o in cui comunque la macchia della delinquenza è più radicata, portando ovunque buoni risultati. Attivo con speciale attenzione nella pastorale giovanile, riusciva a coinvolgere nei gruppi parrocchiali un sempre crescente numero di ragazzi togliendoli dalla strada (e quindi dalla criminalità) e mettendoli in guardia egli stesso della reale natura maligna delle organizzazioni da cui erano manovrati, oltre che dei pericoli in cui incorrevano. La sua fu una lotta aperta e dichiarata alla mafia che, sentendosi punta e minacciata da questo prete esemplare e dalla sua opera che si diffondeva rapidamente, commissionò così il suo massacro.

Dallo 25 maggio 2013 l’antimafia va in paradiso; anche se il primo a riderne sarebbe proprio lui, don Pino Puglisi, il prete antimafia per eccellenza, che tuttavia non è stato mai una prete ”anti”, piuttosto sempre un prete “per”. Le sue umili origini (papà calzolaio, mamma sarta) affondano a Brancaccio, il quartiere palermitano dove nasce il 15 settembre 1937 e sempre ad alta concentrazione di miseria (non sempre solo materiale), di delinquenza, di corruzione. E di mafia. Con la quale il prete di Brancaccio deve ben presto confrontarsi, perché del suo quartiere finisce nel 1990 per essere nominato parroco.  Nei 28 anni precedenti ha ricoperto i più svariati incarichi, dall’insegnamento alla pastorale vocazionale, dalla direzione spirituale di giovani e religiose alla rettoria del seminario minore fino all’accompagnamento delle giovani coppie, rivelandosi sempre fine educatore, consigliere illuminato ed incisivo formatore di coscienze, comunque un prete “rompiscatole”, come ama definirsi, che non lascia tranquilli i suoi interlocutori, sempre stimolandoli ad una maggior autenticità cristiana. Significativi, dal punto di vista pastorale, i suoi otto anni passati nella comunità di Godrano, contrassegnata da una atavica e sanguinosa faida, che riesce a debellare a colpi di Vangelo e carità, insegnando e inculcando la forza trasformante della riconciliazione cristiana e del perdono vicendevole. Ritorna a Brancaccio da parroco, umanamente ormai maturo perché oltre la soglia dei 50 anni, ma, soprattutto, pastoralmente ben collaudato, con uno stile pedagogico e formativo ben definito e una passione per i giovani che con il tempo è andata aumentando anziché affievolirsi.  Sono loro, infatti, a dover essere sottratti, uno ad uno, all’influenza mafiosa, per creare una nuova cultura della legalità e un’autentica promozione umana, che passi attraverso il risanamento del quartiere, la creazione di nuove opportunità lavorative, il recupero di condizioni di vita dignitose, ulteriori possibilità di scolarizzazione. Per fare questo don Puglisi non si risparmia e non esclude alcun mezzo, dalla predica in chiesa con toni accesi ed inequivocabili alla promozione in piazza di manifestazioni e marce antimafia che raccolgono sempre più adesioni e che per la malavita locale sono un autentico pugno nello stomaco.  In soli tre anni di intensa attività la mafia si vede progressivamente privata di manovalanza e, soprattutto, di consenso popolare da quel prete che ben presto diventa una sgradita “interferenza” e che raccoglie i giovani in un centro, intitolato al Padre Nostro, dove fa ripetizione ai bambini poveri, destinati a un futuro di disagio o di asservimento alla potenza dei boss. A tutti ripete che “da soli, non saremo noi a trasformare il quartiere. Noi vogliamo rimboccarci le maniche e costruire qualcosa, e se ognuno fa qualcosa, allora si può fare molto…”. Cominciano ad arrivare i primi avvertimenti, le prime molotov e le prime porte incendiate, ma don Pino non è tipo da lasciarsi intimorire: “Non ho paura delle parole dei violenti, ma del silenzio degli onesti”, denuncia in chiesa. È in questo contesto che viene decretata la sua condanna a morte da parte dei boss Graviano. I sicari lo avvicinano davanti alla porta di casa il 15 settembre 1993, sera del suo 56° compleanno e lo eliminano con un colpo di pistola alla nuca, tentando di far apparire l’omicidio come conseguenza di una rapina finita male. È Salvatore Grigoli, quello che ha premuto il grilletto, a ricordare il suo ultimo sorriso e le parole “Me l’aspettavo”, che dicono come quella morte non sia un incidente di percorso ma un rischio di cui don Pino era ben cosciente. Quell’assassinio “ci sembrò subito come una maledizione, perché da allora cominciò ad andarci tutto storto”, riferisce sempre Grigoli, che intanto ha iniziato un percorso di conversione, imitato alcuni anni dopo dall’altro sicario, Gaspare Spatuzza. Entrambi attribuiscono il ravvedimento alla loro vittima, da cui sono certi di essere stati perdonati. Dopo trent’anni la Chiesa riconosce la morte di don Puglisi come martirio “in odio alla fede”, privando di fatto la mafia di quell’aura di religiosità, o meglio di devozionismo che alcuni boss hanno ostentato. Chissà se a lui non sta un po’ stretta, ora, la nuova qualifica di “beato”, che può rischiare, come qualcuno teme, di trasformarlo in un “santino” più che in un santo, edulcorando cioè la forza della sua testimonianza. Ma, a ben guardare, non dipende da lui: dipende da noi.

Autore: Gianpiero Pettiti


Don Giuseppe Puglisi nasce nella borgata palermitana di Brancaccio il 15 settembre 1937, figlio di un calzolaio e di una sarta, e viene ucciso dalla mafia nella stessa borgata il 15 settembre 1993, giorno del suo 56° compleanno. 

Entra nel seminario diocesano di Palermo nel 1953 e viene ordinato sacerdote dal cardinale Ernesto Ruffini il 2 luglio 1960. Nel 1961 viene nominato vicario cooperatore presso la parrocchia del SS.mo Salvatore nella borgata di Settecannoli, limitrofa a Brancaccio, e rettore della chiesa di San Giovanni dei Lebbrosi. 

Nel 1963 è nominato cappellano presso l'istituto per orfani "Roosevelt" e vicario presso la parrocchia Maria SS. ma Assunta a Valdesi. 

Sin da questi primi anni segue in particolare modo i giovani e si interessa delle problematiche sociali dei quartieri più emarginati della città. 

Segue con attenzione i lavori del Concilio Vaticano II e ne diffonde subito i documenti tra i fedeli con speciale riguardo al rinnovamento della liturgia, al ruolo dei laici, ai valori dell'ecumenismo e delle chiese locali. 

Il suo desiderio fu sempre quello di incarnare l'annunzio di Gesù Cristo nel territorio, assumendone quindi tutti i problemi per farli propri della comunità cristiana. 

Il primo ottobre 1970 viene nominato parroco di Godrano, un piccolo paese in provincia di Palermo - segnato da una sanguinosa faida - dove rimane fino al 31 luglio 1978, riuscendo a riconciliare le famiglie con la forza del perdono. 

In questi anni segue anche le battaglie sociali di un'altra zona della periferia orientale della citt., lo "Scaricatore". 

Il 9 agosto 1978 è nominato pro-rettore del seminario minore di Palermo e il 24 novembre dell'anno seguente direttore del Centro diocesano vocazioni. 

Nel 1983 diventa responsabile del Centro regionale Vocazioni e membro del Consiglio nazionale. Agli studenti e ai giovani del Centro diocesano vocazioni ha dedicato con passione lunghi anni realizzando, attraverso una serie di "campi scuola", un percorso formativo esemplare dal punto di vista pedagogico e cristiano.

Don Giuseppe Puglisi è stato docente di matematica e poi di religione presso varie scuole. Ha insegnato al liceo classico Vittorio Emanuele II a Palermo dal '78 al '93. 

A Palermo e in Sicilia è stato tra gli animatori di numerosi movimenti tra cui: Presenza del Vangelo, Azione cattolica, Fuci, Equipes Notre Dame. Dal marzo del 1990 svolge il suo ministero sacerdotale anche presso la "Casa Madonna dell'Accoglienza" dell'Opera pia Cardinale Ruffini in favore di giovani donne e ragazze-madri in difficoltà. 

Il 29 settembre 1990 viene nominato parroco a San Gaetano, a Brancaccio, e nel 1992 assume anche l'incarico di direttore spirituale presso il seminario arcivescovile di Palermo. Il 29 gennaio 1993 inaugura a Brancaccio il centro "Padre Nostro", che diventa il punto di riferimento per i giovani e le famiglie del quartiere. 

La sua attenzione si rivolse al recupero degli adolescenti già reclutati dalla criminalità mafiosa, riaffermando nel quartiere una cultura della legalità illuminata dalla fede. 

Questa sua attività pastorale - come è stato ricostruito dalle inchieste giudiziarie - ha costituito il movente dell'omicidio, i cui esecutori e mandanti sono stati arrestati e condannati. Nel ricordo del suo impegno, innumerevoli sono le scuole, i centri sociali, le strutture sportive, le strada e le piazze a lui intitolate a Palermo e in tutta la Sicilia. 

A partire dal 1994 il 15 settembre, anniversario della sua morte, segna l'apertura dell'anno pastorale della diocesi di Palermo. 

Il 15 settembre 1999 il Cardinale Salvatore De Giorgi ha insediato il Tribunale ecclesiastico diocesano per il riconoscimento del martirio, che ha iniziato ad ascoltare i testimoni. Un archivio di scritti editi ed inediti, registrazioni, testimonianze e articoli si è costituito presso il "Centro ascolto giovani don Giuseppe Puglisi" in via Matteo Bonello a Palermo (091-334669). 

La sua vita e la sua morte sono state testimonianze della sua fedeltà all'unico Signore e hanno disvelato la malvagità e l'assoluta incompatibilità della mafia con il messaggio evangelico. 

"Il credente che abbia preso in seria considerazione la propria vocazione cristiana, per la quale il martirio è una possibilità annunciata già nella rivelazione non può escludere questa prospettiva dal proprio orizzonte di vita. I 2000 anni dalla nascita di Cristo sono segnati dalla persistente testimonianza dei martiri" (Giovanni Paolo II, Incarnationis Misterium, n.10).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20100709070847/http://www.padrepinopuglisi.diocesipa.it/

HA DETTO 

La testimonianza cristiana è una testimonianza che diventa martirio. Infatti testimonianza in greco si dice martyrion. Dalla testimonianza al martirio il passo è breve, anzi è proprio questo che dà valore alla testimonianza." Essa servirà a dar fiducia "a chi, nel profondo, conserva rabbia nei confronti della società che vede ostile… A chi è disorientato, il testimone della speranza indica non cos’è la speranza, ma chi è la speranza. La speranza è Cristo, e si indica logicamente attraverso una propria vita orientata verso Cristo.

INTERVENTO DEL CARDINALE SALVATORE DE GIORGI 

ARCIVESCOVO DI PALERMO 

NELLA SEDUTA CONCLUSIVA DEL PROCEDIMENTO 

DELLA FASE DIOCESANA PER IL RICONOSCIMENTO 

DA PARTE DELLA CHIESA DEL MARTIRIO 

DEL SERVO DI DIO IL SACERDOTE DON GIUSEPPE PUGLISI 

CATTEDRALE, 6 MAGGIO 2001 

E’ significativo che ogni anno nella Chiesa di Palermo, l'apertura dell'itinerario pastorale si svolga nel giorno anniversario dell’uccisione del Servo di Dio. Significa non solo che la memoria del suo sacrificio non può morire né diminuire, ma, anche e soprattutto, che la memoria della sua sacrilega uccisione - per il modo in cui è avvenuta e per le motivazioni per le quali è stata eseguita - resta per la Chiesa di Palermo e per la nostra azione pastorale la voce perenne e implacabile del sangue che invita al coraggio, alla coerenza, alla fortezza, alla santa audacia nell'esercizio del ministero sacerdotale e di ogni altro servizio nella Chiesa per il trionfo del bene su tutte le aggressioni e le perversioni del male. 

Padre Puglisi, infatti, è stato ucciso perché sacerdote, perché sacerdote coerente e fedele secondo il cuore di Dio, perché impegnato nell'annuncio del Vangelo e nel suo dovere di educatore, di guida, di pastore. "Coraggioso testimone della verità del Vangelo" lo ha definito il Papa Giovanni Paolo II a Catania, e tra i "ministri coraggiosi del Vangelo" lo ha annoverato parlando a Siracusa. E il suo nome è stato inserito nell’elenco dei "testimoni della fede del Novecento", dei quali, per volontà dello stesso Pontefice, è stata fatta memoria il 7 maggio 2000 al Colosseo, durante il Grande Giubileo. 

È stato ucciso perché con la sua silenziosa ma efficace azione pastorale sottraeva le nuove generazioni alle aggressioni della mafia. Divenuto, come Gesù, segno di contraddizione, è stato oggetto di amore da parte di coloro che sono al servizio dell’amore e della vita e di odio da parte di quanti sono al servizio dell’odio e della morte. L'odio al suo zelo pastorale, alla sua opera di evangelizzazione e di formazione delle coscienze soprattutto giovanili, il suo impegno preferenziale per gli ultimi, che è parte integrante dell'evangelizzazione, non è semplicemente l'odio a un Sacerdote: è l'odio a Cristo, è l'odio alla Chiesa, è l'odio al Vangelo, col quale la mafia è assolutamente inconciliabile. 

Sia ben chiaro: riconoscere il martirio per la fede spetta solo alla Suprema Autorità della Chiesa. Ma io, come Pastore della Chiesa Palermitana, non posso non auspicare che questo - con i tempi e le modalità previste dalle norme canoniche - possa avvenire a gloria di Dio, a edificazione della nostra Chiesa, a incoraggiamento del Clero, a sostegno di quanti lavorano per il riscatto della Città e anche come invito alla conversione dei mafiosi e di quanti operano il male. Vengono spontanee alla mente le parole espresse dal Santo Padre il giorno dei funerali del Servo di Dio parlando alla Verna: "Elevo la mia voce per deplorare che un sacerdote impegnato nell’annuncio del Vangelo e nell’aiutare i fratelli a vivere onestamente, ad amare Dio e il prossimo, sia stato barbaramente eliminato. Mentre imploro da Dio il premio eterno per questo generoso ministro di Cristo, invito i responsabili di questo delitto a ravvedersi e a convertirsi. Che il sangue innocente di questo sacerdote porti pace alla cara Sicilia". 

Non è un semplice auspicio: è una speranza. Per tutti un impegno. Per questo da oggi dobbiamo intensificare la nostra preghiera.

E' stato beatificato a Palermo il 25 maggio 2013.

Fonte : www.padrepinopuglisi.net

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91104


L’OMELIA DEL CARD. PAPPALARDO AI FUNERALI DI DON PINO PUGLISI

10 settembre 2015 · by redazione · in La Chiesa di fronte alla mafia

17 settembre 1993

OMELIA DELL’ARCIVESCOVO PAPPALARDO DURANTE I FUNERALI DI DON GIUSEPPE PUGLISI A BRANCACCI

Un altro feroce assassinio nella nostra Palermo, e questa volta nei riguardi di un inerme sacerdote che ha svolto in questo quartiere di Brancaccio la sua intensa attività di apostolo, di evangelizzatore, di promotore di tanta azione di progresso spirituale, morale, civile, sociale. È morto per questo: per avere avuto fame e sete di quella giustizia divina ed umana, che vuole dare a Dio quello che è di Dio e agli uomini quello che loro spetta, secondo gli ordinamenti, le esigenze e i bisogni dei singoli e delle comunità. E morto per questa sete di cose giuste! e di queste, nella nostra città, ce n’è tanto bisogno!

Sete di giustizia alimentata dall’amore: da un amore per Cristo che diventava amore per i fratelli, ed era, per questo, forte fino ed oltre la morte: «Chi ci separerà — poteva ripetere don Giuseppe con Paolo — chi ci separerà dall’amore di Cristo? forse la tribolazione, l’angoscia, la persecuzione, il pericolo, la spada?» Niente lo ha fermato: né morte, né vita, né presente, né futuro… niente e nessuno ha potuto impedire il suo grande amore per Dio, che diventava, come deve essere per ogni cristiano, interesse, solidarietà, servizio per quanti hanno bisogno di essere aiutati nel corpo e nello spirito.

Come gli antichi profeti, Don Giuseppe era una sentinella di Dio in una trincea avanzata. Ascoltando, lui per primo, la parola di verità che viene dall’Alto: la parola di Dio, la trasmetteva, doveva necessariamente trasmetterla, a tutti, quale parola di vita, ed in modo particolare a quanti devono essere richiamati da una condotta empia ed ingiusta, da una rozza cultura di arretratezza, di prepotenza e di morte, perché tornino ad onorare Dio ed operare il bene: «Io ti ho costituito sentinella… ascolterai la parola dalla mia bocca e li avvertirai da parte mia… se tu non parli per distogliere l’empio dalla sua condotta, chiederò conto a te. Se avrai ammonito l’empio della sua condotta perché si converta ed egli non si converte, egli morirà per la sua iniquità, tu invece sarai salvo» (Ezech. 33,7-9).

Non è con arroganza che Don Puglisi svolgeva il suo ministero di sacerdote, di sentinella di Dio, ma con mansuetudine, purezza di cuore, misericordia e bontà: qualità queste che non impedivano, anzi fondavano la sua risolutezza e fortezza nel compiere il bene e nel coinvolgere altri perché se ne facessero promotori insieme con lui. Le Beatitudini proclamate dal Signore avevano una grande risonanza nel suo cuore, una effettiva applicazione nella sua vita: riservato, semplice, modesto, buono.

Dinnanzi alla ferocia con cui è stato perseguitato ed eliminato nel suo quartiere, nel luogo dove profondeva tutte le sue energie per il bene dei piccoli, dei poveri, dei ragazzi, dei giovani, dei bisognosi di ogni genere, veramente Don Giuseppe potrebbe far sue le parole con cui Dio, attraverso il profeta Michea, si lamentava dell’ingratitudine e della non corrispondenza di Israele alle sue sollecitudini: «Popolo mio, che cosa ti ho fatto? In che cosa ti ho stancato? Rispondimi. Forse perché ti ho fatto uscire dall’Egitto, ti ho riscattato dalla schiavitù…? Ricordati, popolo mio, di quello che è avvenuto, per riconoscere i benefici del Signore…» (Mich. 6,3-5).

Nella liturgia del Venerdì Santo sono proprio questi i versetti che si leggono o cantano mentre il popolo fedele va a baciare il corpo di Cristo crocifisso… sono lamenti di cui dobbiamo prendere coscienza anche noi mentre stretti intorno alla bara di Don Giuseppe così impegnato in un’opera di liberazione e di riscatto, vogliamo quasi baciare ancora una volta il suo corpo piagato e piegato da mani assassine. Perché, ci chiediamo, perché? Una simile gratuita cattiveria che non può provenire che da cuori umani invasati da Satana, il principe del male, il suggeritore di iniquità, il padre della menzogna, colui che è assassino già dall’ inizio !

È azione satanica quella che spinge ad uccidere il fratello, come lo fu quella di Caino, al quale Dio rivolge la terribile domanda: «Che hai fatto? la voce del sangue di tuo fratello grida a me dal suolo. Ora sii maledetto, lungi da quel suolo dove per opera della tua mano è stato versato il sangue di tuo fratello» (Gen. 4,10-11).

Chi uccide, per ciò stesso, attira su di sé la maledizione di Dio, ed è anche per questo che, con reiterata condanna, i Vescovi di Sicilia hanno voluto colpire con la pena della Scomunica quanti si macchiano dell’orrendo delitto dell’omicidio (lettera collettiva dell’Episcopato del 1 Dicembre 1944; Decreto n. 171 del Concilio Plenario Siculo del 1952; conferma della medesima pena nella Conferenza Episcopale Regionale dell’ottobre 1982). Come potrebbero essere considerati membri della Comunità cristiana quanti, insieme con tanti altri comandamenti, violano quello supremo dell’amore, uccidendo il proprio fratello? Sono cristiani, ma fedifraghi, sono cristiani ma traditori, disonorati in se stessi e che gettano disonore sulla Comunità cristiana e sulla Chiesa stessa.

Occorre lavare il sangue di P. Puglisi. Occorre lavare, nel suo sangue, la propria coscienza. Non basta gettare — come è stato fatto — qualche secchio di acqua sul terreno che ne era inzuppato, ma occorre un’altra forma di lavacro, un’altra azione purificatrice della propria coscienza e della propria vita. E questo dalla parte di tutti. Non si può combattere e sradicare la mafia se non è il popolo tutto che reagisce alla sua presenza e alla sua prepotenza. È la comunità civile e ancor più quella cristiana che devono reagire coralmente, non solo con significative manifestazioni, ma assumendo atteggiamenti di pubblica aperta ripulsa, di isolamento, di denunzia e di liberazione nei riguardi di ogni forma di degenerazione e di mafia a tutti i livelli.

Certamente la città di Palermo, la Chiesa di Palermo non si fermeranno. Ma dal sangue sparso da altri cittadini e funzionari dello Stato, ed ora da questo Ministro della Chiesa, sapranno assumere nuova determinazione e nuovo vigore in tutte le direzioni. Abbiamo, si, bisogno di essere incoraggiati ma non siamo per nulla «smarriti di cuore» e crediamo fermamente nell’azione dello Spirito che guida e purifica, anche col dolore, le nostre Chiese. Le opere di risanamento e di promozione religiosa e civile che P. Puglisi sosteneva ed incrementava nel Quartiere di Brancaccio dovranno essere continuate. Soltanto continuando nell’opera si onorerà la persona. La Scuola Media, che era una delle sue principali sollecitudini, dovrà sorgere e penso che dovrà essere intitolata proprio a Don Giuseppe Puglisi, il Pastore buono che ha dato la vita per le sue pecorelle.

Nei messaggi di condoglianze, diretti a me e alla Chiesa di Palermo da ogni parte d’Italia, vengono riconosciute ed esaltate quelle che furono le qualità e i meriti di Don Giuseppe Puglisi, che nella sua mitezza e semplicità di vita seppe essere assertore e promotore di grandi valori. Il Papa con un messaggio di ieri «con profondo sgomento e ferma esacrazione» ricorda il «Ministro della Chiesa, servo buono e fedele», così impegnato nell’annuncio del Vangelo, e partecipa «al dolore di questa martoriata terra». Oggi stesso, in un incontro con i giovani alla Verna, Sua Santità ha voluto ricordare questo nostro Sacerdote caduto vittima nel pieno svolgimento del suo ministero sacerdotale: l’annunzio del Vangelo, l’impegno per promuovere una vita onesta, l’educazione all’amore verso Dio e il prossimo. La Conferenza Episcopale Italiana, per mezzo del suo Presidente, esprime la partecipazione del dolore a noi arrecato dalla morte violenta di questo «Sacerdote esemplare che ha speso la sua vita per il Vangelo di Cristo e per il servizio e il riscatto sociale del popolo di Dio». I Vescovi della Sicilia, in particolare, si sono fatti sentire con espressioni di piena condivisione con la tristezza di questa Chiesa palermitana, rinnovando tutti l’esortazione e l’impegno a proseguire con coraggio nell’azione di evangelizzazione, come quella che è il mezzo più idoneo per combattere tutte le forme di mafia, di arroganza, di prepotenza, di violenza. Occorre perciò che sia da parte di tutti evitata ogni forma ed ombra di possibili collusioni con i poteri mafiosi, che sono all’antitesi di ciò che suggerisce lo spirito evangelico e di ciò che esige una vera vita cristiana. Anche le Autorità dello Stato, a cominciare dal Presidente della Repubblica, si sono fatte presenti, condividendo l’esecrazione della città e la passione di questa nostra Chiesa, colpita in uno dei suoi migliori figli.

Ma molto ci confortano le assicurazioni di preghiera che riceviamo da ogni parte, nell’auspicio che il sangue dei martiri, mescolato al sangue di Cristo, possa essere segno di cristiani autentici, perché questa nostra Chiesa, con il suo coraggio, con la sua fedeltà a Cristo, possa essere profezia di tempi nuovi, annunzio di verità, testimonianza di amore che vince l’odio, ma che vuole adempiute le esigenze della giustizia, tanto di quella divina quanto di quella umana.

Preghiamo dunque per il riposo e la gloria eterna di questo nostro fratello Giuseppe: ci protegga dal Ciclo, dove lo pensiamo alla presenza e nella luce di Dio, ci ottenga di perseverare nel bene, di respingere ogni tentazione di male ed ottenere per quelli che l’hanno ucciso, che l’hanno crocifisso, la conversione, la giusta penitenza, la misericordia di Dio e il suo perdono. E a noi la forza di andare avanti e la fiducia che il bene non può essere vinto e che quindi l’amore, quello che ha ispirato la vita di Don Giuseppe, l’amore vincerà.

L’Arcivescovo durante l’Omelia annuncia la scelta del successore di don Giuseppe Puglisi nella persona di don Mario Golesano.

SOURCE : http://www.eucaristiamafiosa.it/lomelia-del-card-pappalardo-ai-funerali-di-don-pino-puglisi/

PUGLISI, Giuseppe

di Francesco Michele Stabile - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 85 (2016)

PUGLISI, Giuseppe (Pino). – Nacque a Brancaccio, quartiere della periferia est di Palermo, il 15 settembre 1937, terzo di quattro figli in una famiglia di umili condizioni sociali e di buone tradizioni religiose. Il padre, Carmelo, era calzolaio e la madre, Giuseppina Fana, sarta.

Nel dopoguerra la famiglia si trasferì nella vicina borgata di Romagnolo dove il ragazzo aiutava il padre nel mestiere di calzolaio. Crebbe nella comunità parrocchiale di S. Giovanni Bosco guidata dal parroco Calogero Caracciolo, che Puglisi ricordava come uomo di grande cultura classica, fondatore a inizio secolo di casse rurali, libero di pensiero e geloso difensore dell’indipendenza della Chiesa dal mondo della politica. Gli fu affidato il compito di seguire i bambini di Azione cattolica. Fu allora che avvertì la vocazione a mettersi a servizio degli altri. Frequentava già la scuola magistrale quando, dopo il biennio, nel settembre del 1953, decise di entrare nel seminario arcivescovile di Palermo, aiutato economicamente dal parroco e dal fratello maggiore. Fu ordinato presbitero il 2 luglio 1960 dal cardinale Ernesto Ruffini. Il suo primo ministero fu presso la parrocchia del Ss. Salvatore a Settecannoli e nella vicina chiesa di S. Giovanni dei lebbrosi. Nel 1967 fu nominato cappellano dell’istituto F.D. Roosevelt dell’ENAOLI (Ente Nazionale Assistenza Orfani dei Lavoratori Italiani), che formava nelle scuole professionali i figli orfani di operai, e fu inoltre assegnato come vicario nella vicina parrocchia di Valdesi-Mondello. Vivace fu nel 1968 il suo confronto, per ragioni politiche, con i giovani educatori dell’istituto.

Visse la sua prima esperienza come parroco nel 1970 a Godrano, un piccolo borgo di montagna di mille abitanti circa ai margini del bosco della Ficuzza, segnato da terribili faide familiari e dove, tra l’altro, era presente anche una numerosa comunità evangelica. Scherzando, definiva se stesso il più ‘altolocato’ parroco della diocesi. Dopo un iniziale scoraggiamento avviò, con l’aiuto degli amici palermitani sostenitori del movimento Crociata del Vangelo (in seguito Presenza del Vangelo), una capillare opera di evangelizzazione nelle famiglie per arrivare a una vera riconciliazione. Nello stesso periodo seguiva la formazione di un gruppo di giovani studenti del liceo classico Umberto I di Palermo, attivi nel volontariato in una zona periferica della città denominata lo Scaricatore, una baraccopoli di emarginati a ridosso del fiume Oreto. Il cardinale Salvatore Pappalardo nel 1978 lo chiamò a Palermo come prorettore del seminario minore, e l’anno seguente lo nominò direttore del Centro vocazionale diocesano. Per il suo impegno divenne nel 1983 direttore regionale del Centro e membro del Consiglio nazionale. Come insegnante di religione nel liceo classico Vittorio Emanuele II ebbe modo di incontrare centinaia di studenti ai quali proponeva un itinerario evangelico di vita. Pur divorando i circa quattromila volumi della sua biblioteca, che spaziavano dalle discipline teologiche, e bibliche in particolare, alle opere di spiritualità, di psicologia e sociologia, non fu uomo di penna facile: di lui rimangono solo alcune relazioni, conferenze e appunti legati al suo ministero presbiterale. La Parola di Dio, non solo pronunziata, ma incarnata nell’umanità di Gesù di Nazareth, non era per lui materiale per costruire sistemi teologici o per esporre dottrine cui credere, bensì un invito a farne esperienza nella vita come sequela evangelica. E la sequela, diceva, è vivere l’esperienza di comunione personale e comunitaria di Cristo da comunicare raccontandola:

«Dio ci parla in Gesù, e in Gesù Dio si fa parola attraverso le persone e le cose. Gesù parla di Dio producendo esperienze di costruzione di vita là dove c’è morte» (Archivio Puglisi, Appunti, b. Carmelo). Era chiaro per lui come il cristianesimo non fosse preminentemente messaggio che deve diventare esperienza di vita, ma esperienza di vita che si fa messaggio. Per i giovani seguiti da Puglisi le esperienze di ‘produzione di vita’ nel quotidiano si tradussero nel volontariato, nello stare con i più piccoli e i più poveri. Poiché secondo il parroco è nell’esperienza dell’agire dei credenti che Dio invisibile si fa visibile, la credibilità dell’annunzio cristiano si gioca sia nella testimonianza personale, anche correndo direttamente dei rischi, sia nell’attendibilità delle stesse strutture ecclesiali e delle scelte pastorali. Per scardinare una religiosità fatta principalmente di devozioni, che si risolveva in un appello alla mediazione dei santi in assenza di una coscienza di appartenenza ecclesiale, Puglisi intendeva la ricerca del senso della vita in una vita donata a Cristo come servizio ai fratelli e alle sorelle, che non può esprimersi che nella concretezza storica di una comunità. La realizzazione di tale progetto di comunità ecclesiale, che si poneva come alternativa alla famiglia mafiosa, implicava difficoltà di cui Puglisi fu consapevole. Non accettò, per esempio, l’uso strumentale della festa del patrono e della prassi devozionale del popolo come ricerca di legittimazione religiosa e ostentazione di dominio da parte della mafia.

Alieno da volontà carrieristica, il 29 settembre 1990 aveva accettato serenamente la nomina a parroco di S. Gaetano nel quartiere di Brancaccio, dominato dalla mafia. L’indagine sul quartiere da lui voluta mise in evidenza gravi sacche di degrado sociale e morale in alcune zone. C’era perciò in lui l’urgenza di salvare una generazione di ragazzi, di giovani, di emarginati. Il 29 gennaio 1993 inaugurò il centro di accoglienza Padre Nostro in una casa comprata in parte con i suoi risparmi e in parte con un contributo del cardinale Pappalardo e di alcuni amici. Il luogo doveva servire a coniugare l’evangelizzazione alla promozione umana e alla riqualificazione del territorio.

Al di là della semplice azione caritativa, il suo impegno concreto era teso a far nascere nei poveri la coscienza della loro dignità, e questo comportò per Puglisi anche schierarsi dalla loro parte, dunque non accanto al potere ma di fronte a esso, senza cedere a compromessi. Nel tentativo di coinvolgere un ampio numero di persone nella protesta in favore di diritti civili, fece pressione sulle autorità amministrative perché si attivassero per risolvere i problemi del quartiere (specie quelli relativi alla scuola media e ai servizi sociali). Fu sempre consapevole del fatto che una trasformazione di Brancaccio non sarebbe stata possibile solo attraverso azioni individuali, bensì grazie all’impegno di tutta la collettività. Ispirato a questa convinzione e guidato dallo spirito evangelico che permeava le sue scelte pastorali, dovette però misurarsi presto con il capillare controllo che Cosa nostra esercitava sul quartiere.

La mafia, secondo Puglisi, era fondata su una cultura e una mentalità antievangeliche e anticristiane, addirittura, per tanti aspetti, sataniche. La risposta doveva essere la nascita di una comunità che avesse al centro il Vangelo e non le tradizioni; la mentalità mafiosa era da contestare, scardinare e sostituire con un comportamento autenticamente cristiano ed evangelico, sostenuto dalla forza della parola di Dio. Programmò a questo fine un itinerario di catechesi sul Padre Nostro che doveva restituire alle parole il loro autentico significato e creare la mentalità dell’uomo nuovo, che è il cristiano, figlio di Dio. Il suo operato rafforzò una nuova consapevolezza di fede e di cittadinanza e aprì una breccia di libertà evangelica e di democrazia nel granitico dominio mafioso che controllava ogni aspetto della vita del quartiere.

Il 9 maggio 1993 Giovanni Paolo II, dalla Valle dei Templi di Agrigento, gridò la sua condanna religiosa della mafia e chiarì inequivocabilmente l’incompatibilità del Vangelo con l’appartenenza alla mafia. Ormai uscita da una sorta di neutralità, la Chiesa diventava un reale pericolo per la mafia, ai cui occhi perdeva il suo carattere di apparente intoccabilità. Di conseguenza la strategia della tensione della primavera-estate del 1993 coinvolse direttamente anche la Chiesa con gli attentati del 26 luglio a Roma a S. Giorgio al Velabro e S. Giovanni in Laterano.

Uno dei bersagli di questa politica del terrore fu Puglisi, che con il Vangelo delegittimava i mafiosi rendendo loro più difficile mettere in atto un uso strumentale della religione. Toccava in questo modo nel quartiere interessi di potere ormai consolidati. Presto giunsero al parroco di Brancaccio minacce di morte. Il 29 giugno 1993 vennero dati alle fiamme il furgone della ditta che faceva i lavori di restauro della chiesa e le porte degli appartamenti di tre volontari del Comitato intercondominiale di via Azolino Hazon, impegnati in attività di recupero del tessuto urbano e di ricerca di spazi per il verde pubblico e per le scuole. Il 19 luglio il parroco, ricordando l’anniversario della morte dei giudici Paolo Borsellino e Giovanni Falcone, organizzò giochi per le strade del quartiere e invitò i mafiosi al dialogo e a non contrastare l’opera di formazione dei ragazzi.

Il 15 settembre padre Pino Puglisi (3P per gli amici) venne assassinato davanti a casa sua da due sicari che appartenevano allo stesso gruppo di fuoco che aveva seminato il terrore con le stragi di quei mesi. Al sicario Puglisi disse con un triste sorriso: «Me l’aspettavo».

La Chiesa il 25 maggio 2013 lo ha proclamato beato, primo martire per mano di mafia in odio al Vangelo. Sulla sua vita nel 2005 Roberto Faenza ha diretto il film Alla luce del sole.

Fonti e Bibl.: Palermo, Archivio don Giuseppe Puglisi.

V. Ceruso, A mani nude. Don P. P., Cinisello Balsamo 2012; V. Bartolone, P. P. profeta e martire, beato, Cinisello Balsamo 2013; F. Deliziosi, P. P., il prete che fece tremare la mafia con un sorriso, Milano 2013; E.M. Mortellaro - C. Aquino, Padre P. P. il samurai di Dio, Trapani 2013; F. Palazzo - A. Cavadi - R. Cascio, Beato tra i mafiosi, Trapani 2013; P. P. per il Vangelo, a cura di M. Naro, Caltanissetta-Roma 2014; R. Cascio - N. Lanzetta - R.P. Lopes, G. P. Sì, ma verso dove? Identikit di un beato animatore vocazionale, Palermo 2015.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giuseppe-puglisi_(Dizionario-Biografico)

Prima pagina del Giornale di Sicilia con la notizia dell'assassinio di padre Puglisi


PADRE PINO PUGLISI, IL PRETE CHE COMBATTEVA LA MAFIA COL SORRISO

21/10/2021  Chi era don Puglisi, il prete ucciso dalla mafia il 15 settembre del 1993 a Palermo e beatificato il 25 maggio 2013. Don Pino sorrise al killer che gli sparò sotto casa. Nel quartiere Brancaccio di Palermo, dilaniata dalla guerra delle cosche mafiose, riuscì a coinvolgere nei gruppi parrocchiali molti ragazzi strappandoli alla strada e alla criminalità. «Educando i ragazzi secondo il Vangelo vissuto», ha detto papa Francesco, «li sottraeva alla malavita e così questa ha cercato di sconfiggerlo uccidendolo. In realtà però è lui che ha vinto con Cristo risorto»

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Sui passi di padre Puglisi, dove il suo insegnamento è ancora vivo

È stato beatificato il 25 maggio 2013, sul prato del Foro Italico di Palermo, davanti ad una folla di circa centomila fedeli. «Padre Pino Puglisi», ha detto papa Francesco, «è stato un sacerdote esemplare, dedito specialmente alla pastorale giovanile. Educando i ragazzi secondo il Vangelo vissuto li sottraeva alla malavita e così questa ha cercato di sconfiggerlo uccidendolo. In realtà però è lui che ha vinto con Cristo risorto». Divenuto sacerdote della chiesa palermitana, era ben conscio della pessima situazione della città, dilaniata dall'azione delle cosche mafiose in cui è suddivisa oltre che dalla microcriminalità, e si diede subito a operare nel tessuto sociale, particolarmente in quelli più diseredati o in cui comunque la macchia della delinquenza è più radicata, portando ovunque buoni risultati. Riusciva a coinvolgere nei gruppi parrocchiali un sempre crescente numero di ragazzi togliendoli dalla strada (e quindi dalla criminalità) e mettendoli in guardia egli stesso della reale natura maligna delle organizzazioni da cui erano manovrati, oltre che dei pericoli in cui incorrevano. La sua fu una lotta aperta e dichiarata alla mafia che, sentendosi punta e minacciata da questo prete esemplare e dalla sua opera che si diffondeva rapidamente, commissionò così il suo massacro.  

EDUCATORE INSTANCABILE DEI GIOVANI

Don Giuseppe Puglisi nasce nella borgata palermitana di Brancaccio il 15 settembre 1937, figlio di un calzolaio e di una sarta, e viene ucciso dalla mafia nella stessa borgata il 15 settembre 1993, giorno del suo 56° compleanno. Entra nel seminario diocesano di Palermo nel 1953 e viene ordinato sacerdote dal cardinale Ernesto Ruffini il 2 luglio 1960. Nel 1961 viene nominato vicario cooperatore presso la parrocchia del SS.mo Salvatore nella borgata di Settecannoli, limitrofa a Brancaccio, e rettore della chiesa di San Giovanni dei Lebbrosi. Nel 1963 è nominato cappellano presso l'istituto per orfani "Roosevelt" e vicario presso la parrocchia Maria SS. ma Assunta a Valdesi. Sin da questi primi anni segue in particolare modo i giovani e si interessa delle problematiche sociali dei quartieri più emarginati della città. Segue con attenzione i lavori del Concilio Vaticano II e ne diffonde subito i documenti tra i fedeli con speciale riguardo al rinnovamento della liturgia, al ruolo dei laici, ai valori dell'ecumenismo e delle chiese locali. Il suo desiderio fu sempre quello di incarnare l'annunzio di Gesù Cristo nel territorio, assumendone quindi tutti i problemi per farli propri della comunità cristiana.

Il primo ottobre 1970 viene nominato parroco di Godrano, un piccolo paese in provincia di Palermo - segnato da una sanguinosa faida - dove rimane fino al 31 luglio 1978, riuscendo a riconciliare le famiglie con la forza del perdono. In questi anni segue anche le battaglie sociali di un'altra zona della periferia orientale della città, lo "Scaricatore".

Il 9 agosto 1978 è nominato pro-rettore del seminario minore di Palermo e il 24 novembre dell'anno seguente direttore del Centro diocesano vocazioni. Nel 1983 diventa responsabile del Centro regionale Vocazioni e membro del Consiglio nazionale. Agli studenti e ai giovani del Centro diocesano vocazioni ha dedicato con passione lunghi anni realizzando, attraverso una serie di "campi scuola", un percorso formativo esemplare dal punto di vista pedagogico e cristiano. Don Giuseppe Puglisi è stato docente di matematica e poi di religione presso varie scuole. Ha insegnato al liceo classico Vittorio Emanuele II a Palermo dal '78 al '93. A Palermo e in Sicilia è stato tra gli animatori di numerosi movimenti tra cui: Presenza del Vangelo, Azione cattolica, Fuci, Equipes Notre Dame. Dal marzo del 1990 svolge il suo ministero sacerdotale anche presso la "Casa Madonna dell'Accoglienza" dell'Opera pia Cardinale Ruffini in favore di giovani donne e ragazze-madri in difficoltà.

L’ARRIVO NEL QUARTIERE DI BRANCACCIO

Il 29 settembre 1990 viene nominato parroco a San Gaetano, a Brancaccio, e nel 1992 assume anche l'incarico di direttore spirituale presso il seminario arcivescovile di Palermo. Il 29 gennaio 1993 inaugura a Brancaccio il centro "Padre Nostro", che diventa il punto di riferimento per i giovani e le famiglie del quartiere. La sua attenzione si rivolse al recupero degli adolescenti già reclutati dalla criminalità mafiosa, riaffermando nel quartiere una cultura della legalità illuminata dalla fede. Questa sua attività pastorale - come è stato ricostruito dalle inchieste giudiziarie - ha costituito il movente dell'omicidio, i cui esecutori e mandanti sono stati arrestati e condannati. Nel ricordo del suo impegno, innumerevoli sono le scuole, i centri sociali, le strutture sportive, le strada e le piazze a lui intitolate a Palermo e in tutta la Sicilia.
A partire dal 1994 il 15 settembre, anniversario della sua morte, segna l'apertura dell'anno pastorale della diocesi di Palermo.

L’ASSASSINIO

Il 15 settembre 1993, giorno del suo 56º compleanno, intorno alle 22,45 venne ucciso davanti al portone di casa in Piazzale Anita Garibaldi, traversa di Viale dei Picciotti nella zona est di Palermo. Sulla base delle ricostruzioni, don Pino Puglisi era a bordo della sua Fiat Uno di colore bianco e, sceso dall'automobile, si era avvicinato al portone della sua abitazione. Qualcuno lo chiamò, lui si voltò mentre qualcun altro gli scivolò alle spalle e gli esplose uno o più colpi alla nuca. Una vera e propria esecuzione mafiosa. I funerali si svolsero il 17 settembre.

LA CONDANNA DEI KILLER

Il 19 giugno 1997 venne arrestato a Palermo il latitante Salvatore Grigoli, accusato di diversi omicidi tra cui quello di don Pino Puglisi. Poco dopo l'arresto Grigoli cominciò a collaborare con la giustizia, confessando 46 omicidi tra cui quello di don Puglisi. Grigoli, che era insieme a un altro killer, Gaspare Spatuzza, gli sparò un colpo alla nuca. Dopo l'arresto egli sembrò intraprendere un cammino di pentimento e conversione. Lui stesso raccontò le ultime parole di don Pino prima di essere ucciso: un sorriso e poi un criptico "me lo aspettavo" Mandanti dell'omicidio furono i capimafia Filippo e Giuseppe Graviano, arrestati il 26 gennaio 1994. Giuseppe Graviano venne condannato all'ergastolo per l'uccisione di don Puglisi il 5 ottobre 1999. Il fratello Filippo, dopo l'assoluzione in primo grado, venne condannato in appello all'ergastolo il 19 febbraio 2001. Furono condannati all'ergastolo dalla Corte d'assise di Palermo anche Gaspare Spatuzza, Nino Mangano, Cosimo Lo Nigro e Luigi Giacalone, gli altri componenti del commando che aspettò sotto casa il prete. Sulla sua tomba, nel cimitero di Sant'Orsola a Palermo, sono scolpite le parole del Vangelo di Giovanni: "Nessuno ha un amore più grande di questo: dare la vita per i propri amici" (Gv 15,13). Il 2 giugno 2003 qualcuno murò il portone del centro "Padre Nostro" con dei calcinacci, lasciando gli attrezzi vicino alla porta.

IL RICONOSCIMENTO DEL MARTIRIO IN ODIUM FIDEI

Il 15 settembre 1999 il cardinale Salvatore De Giorgi ha insediato il Tribunale ecclesiastico diocesano per il riconoscimento del martirio, che ha iniziato ad ascoltare i testimoni. Un archivio di scritti editi ed inediti, registrazioni, testimonianze e articoli si è costituito presso il "Centro ascolto giovani don Giuseppe Puglisi" in via Matteo Bonello a Palermo. La sua vita e la sua morte sono state testimonianze della sua fedeltà all'unico Signore e hanno disvelato la malvagità e l'assoluta incompatibilità della mafia con il messaggio evangelico. "Il credente che abbia preso in seria considerazione la propria vocazione cristiana, per la quale il martirio è una possibilità annunciata già nella rivelazione non può escludere questa prospettiva dal proprio orizzonte di vita. I 2000 anni dalla nascita di Cristo sono segnati dalla persistente testimonianza dei martiri" (Giovanni Paolo II, Incarnationis Misterium, n.10). Il 28 giugno 2012 papa Benedetto XVI, durante un'udienza con il cardinale Angelo Amato, prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, ha concesso la promulgazione del decreto di beatificazione per il martirio in odium fidei.

La memoria liturgica ricorre il 21 ottobre perché in questo giorno nel 1937 padre Puglisi ricevette il battesimo, ma è ricordato ogni anno il 21 marzo nella Giornata della Memoria e dell'Impegno di Libera, la rete di associazioni contro le mafie, che in questa data legge il lungo elenco dei nomi delle vittime di mafia e fenomeni mafiosi.

L'OMAGGIO DI SCRITTORI E POETI

Il 15 settembre 2003, per la commemorazione del decimo anniversario del martirio di Don Pino Puglisi, le poste italiane hanno concesso due annulli speciali all'ufficio postale di Godrano e all'ufficio postale Palermo 48. Quest'ultimo porta il ricordo del centro Padre Nostro, mentre quello godranese riporta la frase "Sì, ma verso dove?", motto preferito da padre Pino. A don Pino sono intitolate diverse scuole, una delle quali a Palermo, e il premio letterario "Ricordare Padre Pino Puglisi" istituito nel 2011 dal Centro Padre Nostro fondato da don Pino Puglisi il 16 luglio 1991.  

Il poeta Mario Luzi ha dedicato nel 2003 una pièce teatrale a padre Puglisi, Il fiore del dolore, rappresentata al teatro Biondo di Palermo lo stesso anno. Lo scrittore Alessandro D'Avenia non fu direttamente allievo di don Puglisi ma fu presente a svariate supplenze al liceo classico Vittorio Emanuele II Nel 2014 D'Avenia ha dedicato il suo libro Ciò che inferno non è proprio alla figura del presbitero che molto lo ha colpito nei suoi anni di studi liceali. Il cantautore palermitano Pippo Pollina ha dedicato a don Puglisi il brano "E se ognuno fa qualcosa”, all'interno dell'album L'appartenenza (2014). L'attore teatrale Christian Di Domenico porta in scena a partire dal 2013 in tutta Italia uno spettacolo dedicato alla sua memoria, U' Parrinu.

SOURCE : https://www.famigliacristiana.it/articolo/padre-pino-puglisi-il-prete-che-combatteva-la-mafia-col-sorriso.aspx

sabato 16 settembre 2023

Mattarella: don Puglisi è anche un eroe civile dell'Italia

In occasione del trentennale dell'omicidio di don Pino Puglisi, il Presidente della Repubblica Sergio Mattarella ha inviato un messaggio all'arcivescovo di Palermo, Corrado Lorefice, che è stato letto all'inizio della messa in Cattedrale del 15 settembre. Ecco il testo integrale.

 I killer mafiosi uccisero don Pino Puglisi con vigliaccheria e ferocia, tendendogli un agguato mentre la sera tornava nella sua casa, sempre aperta a chi aveva bisogno. Ma ciò che la mafia voleva ottenere con quel brutale assassinio — eliminare un simbolo, spegnere un motore del riscatto sociale del quartiere Brancaccio e di Palermo — non l’ha conseguito. La testimonianza di don Puglisi è divenuta ancor più di esempio, la sua opera di educatore alla libertà si è propagata, i semi da lui gettati sono cresciuti nelle coscienze di tanti cittadini, soprattutto dei giovani a cui ha dedicato il sacrificio della sua vita.

Oggi don Puglisi è simbolo di libertà laddove tenta di imporsi l’oppressione criminale, simbolo di uguaglianza e giustizia dove l’emarginazione segna le relazioni sociali, simbolo di amicizia e solidarietà dove talvolta appare difficile contrastare la subcultura della violenza.

I valori evangelici che animavano la sua azione quotidiana trovano corrispondenza nei valori civili espressi nella Costituzione repubblicana. Questo aspetto sottolinea come don Puglisi sia anche un eroe civile.

La Repubblica è riconoscente a don Pino Puglisi e lo ricorda con commozione a 30 anni dalla morte. La memoria del suo appassionato impegno per il diritto di ogni persona a una vita degna costituisce un ancoraggio e un impulso costante alle Istituzioni, alle forze sane della società, ai singoli cittadini per operare nella legalità e nella giustizia.

Don Puglisi era nato a Brancaccio e vi era tornato per svolgere il suo servizio pastorale. Proprio questo suo radicamento esprimeva un significato e una forza che i capi mafiosi – mandanti dell’esecuzione – non riuscivano a tollerare. Don Puglisi dimostrava con le parole e con i fatti che è giusto resistere e ribellarsi alle logiche criminali, che la mafia può e deve essere sconfitta perché quelli in gioco sono i diritti elementari e la dignità stessa di tutti gli esseri umani.

Per tutte queste ragioni l’insegnamento di don Pino Puglisi continuerà a vivere nella Comunità nazionale, generando ancora responsabilità e speranza.

Sergio Mattarella

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SOURCE : https://www.beatopadrepuglisi.it/2023/09/mattarella-don-puglisi-e-anche-un-eroe.html#more

Voir aussi https://www.beatopadrepinopuglisi.it/

http://www.giovaniemissione.it/categoria-testimoni/2181/don-giuseppe-puglisi/

https://www.beatopadrepuglisi.it/

https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/pino-puglisi.html

http://www.centropadrenostro.it/public/allegati/pieghevole-casamuseo.pdf

http://www.padrepuglisi.it/

http://www.padrepinopuglisi.it/

http://www.simaversodove.org/

http://www.centropadrenostro.it/