dimanche 12 juin 2016

Saint ONUPHRE d'ÉGYPTE l'Anachorète


Saint Onuphre

Anachorète en Égypte (+ 400)

ou Humphrey. 

Le comte Paphnuce visitait les moines d'Égypte. Un jour, dans le désert proche de Thèbes, il aperçoit comme une forme à peine humaine. S'approchant, il se rend compte que cette forme est un ermite vêtu de sa seule chevelure et de sa barbe. Tout d'abord effrayé, celui-ci est mis en confiance et consent à narrer sa vie. Il lui conte ainsi comment, après avoir vécu avec de nombreux frères, il s'est senti appelé à vivre, en solitude, la pauvreté absolue. Au cours de soixante-dix années de vie solitaire et dépouillée de tout, ses vêtements sont tombés en poussière progressivement. Il ne les a pas remplacés: "N'est-on pas nu devant le Seigneur, seul témoin de mon existence." Quant à la nourriture, il la reçoit entièrement de la sollicitude du Seigneur qui lui fournit dattes et eau douce. Au lendemain de ce récit, Onuphre qui a rempli sa vie et transmis son testament spirituel, remet son âme à son Maître. Paphnuce l'ensevelit et aussitôt la grotte qui abritait l'ermite, s'écroule tandis que le palmier qui le nourrissait se flétrit. Onuphre, patron des tisserands, fut grandement vénéré au Moyen Âge tant en Orient qu'en Occident.

En Thébaïde, vers 400, saint Onuphre, anachorète, qui mena pendant soixante ans une vie sainte dans une vaste solitude.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1311/Saint-Onuphre.html

Saint Onuphrius, fresque, église Yilanli, Xie siècle, Cappadoce

For millions of years, the volcanoes of the Central Anatolian Plateau erupted and created wondrous landscape of CappadociaTurkey. The first period of settlement within the region reaches to Roman period of Christianity era. In the image you can see a fresco of Onuphrius (bearded figure) in Yilanli (Snake) Church dating back to 11th century.


Saint ONUPHRE l'EGYPTIEN

Le 25 juin

Vers la fin du IVe siècle, Saint Paphnuce1, qui vivait dans un monastère en Egypte, reçut l'inspiration de s'enfoncer dans le désert profond, afin d'y trouver des hommes de Dieu et de recevoir leur bénédiction. Après quatre jours de marche, ses provisions étant épuisées, il tomba d'inanition. Mais un Ange vint le réconforter et le conduisit pendant quatorze jours, sans prendre de nourriture, jusqu'à un homme à l'apparence redoutable : Il était nu et couvert de poil, comme un animal, ne portant autour des reins qu'un pagne fait de branches d'arbres. Il avait l'apparence d'un cadavre, tant sa chair était exténuée par l'ascèse, et ses cheveux, blancs comme la neige, tombaient jusqu'à terre. Il interpella par son nom Paphnuce qui s'était caché, et ayant échangé un saint baiser, il lui raconta l'histoire de sa vie. Il lui relata qu'il était fils du roi de Perse et qu'après sa naissance, obtenue après de longues années de prières, son père avait reçu la révélation de le baptiser sous le nom d'Onuphre et de le conduire aussitôt après dans un monastère d'Egypte, pour le consacrer au service de Dieu. En chemin, une biche l'allaitait, et elle continua de le nourrir de son lait au monastère, jusqu'à l'âge de trois ans. Dans cette communauté exemplaire, l'enfant grandit dans la crainte de Dieu et l'amour de tous ses commandements. Comme il entendait sans cesse vanter les anachorètes, émules du Prophète Elie et de Saint Jean Baptiste, qui vivent dans le désert pour Dieu seul, tendus tout entiers vers les biens à venir, et sans aucune consolation humaine, il fut saisi d'un désir insatiable de les imiter. Il quitta finalement de nuit le monastère, et sur la route, son Ange Gardien lui apparut, au sein d'une lumière resplendissante, et lui promit de l'assister jusqu'à la fin de ses jours. Il le guida jusqu'à une grotte où vivait un vieil anachorète d'origine juive, Hermias, qui l'instruisit pendant quelques jours sur le mode de vie des ermites, puis le conduisit jusqu'au lieu de son combat, près d'un palmier et d'une source claire. Par la suite, il lui rendait visite une fois par an, jusqu'à son bienheureux repos.

Saint Onuphre mena en ce lieu, pendant soixante-dix ans, un combat sans répit contre la nature, la faiblesse de la chair et les démons. Il endurait la chaleur torride, le froid de la nuit et de l'hiver, la faim, les maladies, pour obtenir les biens promis par Dieu à ceux qui l'aiment; mais l'assistance divine ne lui fit jamais défaut, chaque fois que cela lui était nécessaire. Quand ses vêtements furent tombés en lambeaux, le Seigneur lui fit pousser sur tout le corps un poil abondant qui le protégeait des rigueurs du climat, et chaque jour un Ange venait lui apporter un pain en nourriture. A la question de Paphnuce sur la Sainte Communion, le vieillard répondit que chaque dimanche un Ange de Dieu venait apporter à tous les anachorètes la Sainte Communion qui les remplissait de consolation spirituelle et d'énergie pour poursuivre leurs combats. « Ayant abandonné tout souci de ce monde pour se confier en Dieu seul, nous ne sentons, lui dit-il, ni faim, ni soif, ni autre affliction. Et lorsque l'un d'entre nous désire avec nostalgie revoir les hommes, les Anges le transportent en vision au Paradis, où il se voit si pénétré de lumière divine, qu'il en oublie tous ses labeurs et ses peines, et c'est avec une ardeur accrue qu'il reprend son ascèse. »

Onuphre conduisit ensuite son hôte jusqu'à sa hutte, où ils continuèrent leur entretien jusqu'au soir. Paphnuce vit alors dans la cellule un pain que Dieu avait envoyé pour eux, et après s'être rassasiés, ils passèrent toute la nuit en prière. Au matin, Onuphre révéla à son hôte que Dieu l'avait envoyé pour se charger de sa sépulture, car le temps était venu pour lui de gagner sa patrie céleste. Et il donna à Paphnuce l'ordre de retourner vers les hommes pour leur enseigner le mode de vie des ermites, afin qu'ils puissent les imiter, chacun selon ses forces. Après avoir prié, il s'étendit à terre, son visage resplendit d'une lumière qui n'était pas de ce monde et un parfum remplit l'endroit. Puis des coups de tonnerre retentirent et le ciel s'ouvrit pour faire place à l'Armée Angélique tout entière qui venait recevoir son âme. Au milieu de ce concert de fête, la voix du Christ se fin entendre, invitant l'âme de son serviteur à gagner la béatitude. Comme Paphnuce versait des larmes abondantes sur le corps du Saint Ascète, en se demandant comment ouvrir une tombe dans le sol desséché, deux lions apparurent et creusèrent pour lui une fosse, dans laquelle il déposa le corps.

Sur le chemin du retour, il rencontra quatre vieillards qui demeuraient dans une grotte depuis soixante ans, et plus loin, dans un endroit paradisiaque, quatre autres jeunes ascètes. Nobles d'Oxyrynque, ils avaient renoncé aux études profanes pour apprendre, dans la solitude, la vraie sagesse. Ils vivaient séparés pendant cinq jours, et se retrouvaient le dimanche, pour recevoir la communion d'un Ange. Malgré son désir de rester avec eux, Paphnuce dut reprendre sa marche, et finalement il parvint en Egypte, où il témoigna qu'en vérité des hommes de chair peuvent mener en ce monde une vie semblable à celle des Anges. Il passa le reste de ses jours de manière agréable à Dieu, et s'endormit en paix pour rejoindre le séjour des justes.

1) Il faut peut-être l'identifier avec St Paphnuce Céphalas, (cf. 25 fév.).

SOURCE : http://religion-orthodoxe.eu/article-saint-onuphre-l-egyptien-77740029.html

Bas-relief du monastère Saint-OnuphreAkeldama

Aceldama, jerusalem. Stone carving above the entrance of the Onuphrius monastery in Akeldama, Jerusalem (Potter's field). The image shows Onuphrius bowing down to an angel. Notable features are his long beard and leaf loincloth.


Saint Onuphre 

St Paphnuce, qui a mené une vie Ascétique dans le désert de Thébaïde en Egypte, nous a laissé un récit de St Onuphre le Grand et la vie des autres ermites au quatrième siècle : Timothée l'habitant du désert, abba André, Charalampus, Théophile, et autres.

Il a eu lieu à St Paphnuce d'aller dans le désert intérieur pour voir si il y avait un Moine qui a travaillé pour le Seigneur plus que lui. Il a pris un peu de pain et de l'eau et est allé dans la partie la plus éloignée du désert. Après quatre jours, il a atteint une grotte et y trouva le corps d'un aîné qui était mort depuis plusieurs années. Après avoir enterré l'Ermite, St Paphnuce ensuite plus loin. Après plusieurs jours, il a trouvé une autre grotte, et des marques dans le sable, il se rendit compte que la grotte était habitée. Au coucher du soleil, il vit un troupeau de buffles et marche parmi eux un homme. Cet homme était nu, mais a été couvert avec les cheveux longs comme des vêtements. Ce fut Abba Timothy le Desert-Dweller.

Voyant un homme camarade, Abba Timothée pensait qu'il voyait une apparition, et il a commencé à prier. St Paphnuce est finalement convaincu que l'ermite qu'il était en fait un Homme vivant et un Chrétien. Abba Timothée a préparé la nourriture et de l'eau pour lui. Il a raconté qu'il avait vécu dans le désert pendant 30 ans, et que St Paphnuce était le premier homme qu'il avait vu. Dans sa jeunesse, Timothée avait vécu dans un monastère cénobitique, mais il voulait vivre seul. Abba Timothy quitté son monastère et est allé vivre à proximité d'une ville, se soutenir par le travail de ses propres mains (il était tisserand). Une fois, une femme vint à lui avec un ordre et il est tombé dans le péché avec elle. Après être venu à ses sens, le moine tombé allé loin dans le désert, où il a supporté patiemment la tribulation et la maladie. Quand il était sur le point de mourir de faim, il a reçu la guérison d'une manière miraculeuse.

A partir de ce moment Abba Timothy avait vécu paisiblement dans une solitude complète, manger dates des arbres, et étancher sa soif avec de l'eau d'une source. St Paphnuce priait l'Ancien qu'il pourrait rester avec lui dans le désert. Mais il a dit qu'il serait incapable de supporter les tentations démoniaques qui assaillent habitants du désert. Au lieu de cela, il lui a fourni avec des dates et de l'eau, et le bénit à aller sur son chemin.

Après avoir reposé dans un monastère du désert, St Paphnuce entreprit un second voyage dans le désert le plus profond, dans l'espoir de trouver un autre ascète saint qui profiterait son âme. Il a dix-sept jours, jusqu'à son approvisionnement en pain et de l'eau a été épuisé. St Paphnuce effondré deux fois de la faiblesse, et un ange lui renforcé.

Le dix-septième jour de St Paphnuce atteint un endroit vallonné et se mit à se reposer. Là, il aperçut un homme approchant de lui, qui était couvert de la tête aux pieds avec des cheveux blancs et ceint ses reins avec des feuilles de plantes du désert. La vue de l'Ancien peur Abba Paphnuce, et il se leva et prit la fuite sur la colline. The Elder assis au pied de la colline. Levant la tête, il vit St Paphnuce, et l'a appelé à descendre. Ce fut le grand désert-Dweller, Abba Onuphrius. À la demande de St Paphnuce, lui dit-il de lui-même.

St Onuphrius avait vécu dans un isolement complet dans les régions sauvages du désert depuis soixante ans. Dans sa jeunesse, il avait été élevé au monastère Eratus près de la ville d'Hermopolis. Ayant appris par les saints Pères sur les difficultés et la vie élevé des habitants du désert, à qui le Seigneur a envoyé de l'aide à travers ses anges, St Onuphre aspirait à imiter leurs exploits. Il a quitté secrètement le monastère une nuit et a vu un rayon de lumière brillante devant lui. St Onuphrius a eu peur et a décidé de revenir en arrière, mais la voix de son ange gardien lui a dit d'aller dans le désert pour servir le Seigneur.

Après une marche de six ou sept miles, il a vu une grotte. A ce moment, le rayon de lumière a disparu. Dans la grotte était un vieil homme. St Onuphre est resté avec lui pour apprendre de sa manière de vivre et sa lutte avec les tentations démoniaques. Lorsque l'aîné était convaincu que St Onuphrius avait été quelque peu éclairé, il a ensuite conduit à une autre grotte et le laissa seul à lutter pour le Seigneur. The Elder lui a rendu visite une fois par an, jusqu'à ce qu'il tombe endormi dans le Seigneur.

À la demande de St Paphnuce, Abba Onuphrius lui a dit de ses travaux et les prouesses ascétiques, et de la façon dont le Seigneur avait pris soin de lui. Près de la grotte où il vivait était un arbre de palmiers-dattiers et une source d'eau pure sortit. Douze différentes branches de palmier ont porté leurs fruits chaque mois de suite, et ainsi le moine enduré ni la faim ni soif. L'ombre du palmier lui à l'abri de la chaleur de midi. Un ange a la Sainte Communion à la saint chaque samedi et dimanche, et pour les autres habitants du désert ainsi.

Les moines ont conversé jusqu'au soir, où Abba Paphnuce remarqué une miche de pain blanc se trouvant entre eux, et aussi un vase plein d'eau. Après avoir mangé, il aînés ont passé la nuit dans la prière. Après le chant des hymnes du matin, St Paphnuce vit que le visage de la vénérable Onuphrius était devenu transformé, et qui lui faisait peur. St Onuphre dit: «Dieu, qui est miséricordieux à tous, vous a envoyé à moi pour que vous pourriez enterrer mon corps. Aujourd'hui, je vais terminer mon cours terrestre et départ pour mon Christ, pour vivre éternellement dans le repos éternel. "St Onuphre alors demandé Abba Paphnuce lui rappeler à tous les frères, et à tous les chrétiens.

St Paphnuce voulu y rester après la mort de Abba Onuphrius. Toutefois, le saint ascète lui a dit qu'il n'y avait pas la volonté de Dieu pour lui de rester là, il était de retour à son monastère la place et dire à tout le monde la vie vertueux des habitants du désert. Ayant ensuite béni Abba Paphnuce et lui dire adieu, St Onuphre pria avec des larmes et des soupirs, et puis il se coucha sur la terre, en poussant ses derniers mots, "entre tes mains, mon Dieu, je remets mon esprit», et il est mort.

St Paphnuce pleura et a arraché une partie de son vêtement, et avec elle couvrait le corps du grand ascète. Il la plaça dans la crevasse d'un gros rocher, qui était creux comme une tombe, et couvert au-dessus avec une multitude de petites pierres. Puis il se mit à prier pour que le Seigneur lui permettre de rester à cet endroit jusqu'à la fin de sa vie. Soudain, la grotte est tombé, le palmier desséché, et la source d'eau asséché. Réalisant qu'il n'a pas été donné une bénédiction pour rester, St Paphnuce fixé sur son voyage de retour.

Après quatre jours Abba Paphnuce atteint une grotte, où il a rencontré un ascète, qui avait vécu dans le désert depuis plus de 60 ans. Sauf pour les deux autres aînés, avec qui il a travaillé, ce moine avait vu personne pendant tout ce temps. Chaque semaine, ces trois était allé sur leurs chemins solitaires dans le désert, et le samedi et le dimanche, ils sont réunis pour la psalmodie, et mangé le pain qui un ange leur a apporté. Comme il était un samedi, ils étaient rassemblés. Après avoir mangé le pain fourni par l'ange, ils ont passé toute la nuit en prière. Comme il sortait, St Paphnuce demandé les noms des anciens, mais ils ont dit, "Dieu, qui sait tout, connaît aussi nos noms. Ne nous oubliez pas, que nous pouvons voir un autre dans les habitations céleste de Dieu. "

Poursuivant son chemin, St Paphnuce tomba sur une oasis qui l'a impressionné par sa beauté et l'abondance des arbres fruitiers. Quatre jeunes qui habitent ce lieu lui venaient du désert. Les jeunes ont dit Abba Paphnuce que dans leur enfance, ils ont vécu dans la ville de Oxyrhynque (Haute-Thébaïde) et ils avaient étudié ensemble. Ils avaient brûlé avec le désir de consacrer leur vie à Dieu. Faire des plans pour aller dans le désert, les jeunes hommes ont quitté la ville et après le voyage de plusieurs jours, ils ont atteint cet endroit.

Un homme rayonnant de la gloire céleste à leur rencontre et les a amenés à un aîné de désert. "Nous avons vécu ici depuis six ans déjà," dit les jeunes. «Notre aîné habitait ici un an et puis il est mort. Maintenant, nous vivons ici seul, nous mangeons du fruit des arbres, et nous avons de l'eau d'une source. "Les jeunes lui ont donné leurs noms, ils étaient saints Jean, André, Heraklemon et Théophile (2 décembre).

Les jeunes ont lutté séparément toute la semaine longue, mais le samedi et le dimanche, ils se sont réunis à l'oasis et offrirent la prière commune. Sur ces jours, un ange apparaît et leur communion avec les Saints Mystères. Cette fois, cependant, pour l'amour de Abba Paphnuce, ils ne va pas dans le désert, mais il a passé toute la semaine ensemble à la prière. D'après les samedi et dimanche St Paphnuce avec les jeunes a été accordée à recevoir les saints mystères de la main de l'ange et d'entendre ces paroles: «Recevez l'Impérissable alimentaire, le bonheur éternel et la vie éternelle, le Corps et le Sang du Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu. "

St Paphnuce osa demander à l'ange l'autorisation de rester dans le désert à la fin de ses jours. L'ange lui répondit que Dieu avait décrété un autre chemin pour lui. Il devait retourner en Egypte et dire aux chrétiens de la vie des habitants du désert.

Ayant fait ses adieux aux jeunes, St Paphnuce atteint le bord du désert après un voyage de trois jours. Ici, il a trouvé un petit ermitage, et les frères le reçut avec amour. Abba Paphnuce tout ce qu'il avait appris sur les saints Pères qu'il avait rencontrées dans le désert liée. Les frères ont écrit un compte rendu détaillé de ce que dit saint Paphnuce, et déposés dans l'église, où tous ceux qui voulaient le faire pourrait lire. St Paphnuce rendit grâces à Dieu, qui lui avait accordé en apprendre davantage sur la vie exaltée de les ermites de la Thébaïde, et il est retourné à son propre monastère.

SOURCE : http://cosaque.over-blog.net/article-venerable-saint-onuphre-le-grand-125039588.html

Girolamo Muziano, Sant'Onofrio, cira 1574, National Gallery of Canada


Saint Onuphrius

Also known as

Onuphrius of Egypt

Onuphrius the Great

Humphrey…

Onofre…

Onofrio…

Onophry…

Onouphrius…

Memorial

12 June

Profile

Hermit for 70 years in the desert near Thebais, Upper Egypt. He sought to imitate the solitude and privations of Saint John the Baptist, and lived on the the fruits of a date tree and a palm-tree that grew near his cell. Popular in the Middle Ages, initially with monks and then in general, he became associated with weavers because he was depicted “dressed only in his own abundant hair, and a loin-cloth of leaves”.

Died

c.400

buried by Saint Paphnutius who had come to him to learn if the hermit‘s life was for him

Paphnutius buried Onuphrius in a hole in the mountainside; the hole immediately disappeared

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

weavers

in Italy

CentracheCatanzaro

PaternoAvezzano

Siena

Sutera

Representation

old hermit dressed only in long hair and a loincloth of leaves

hermit with an angel bringing him the Eucharist or bread

hermit with a crown at his feet

hermit being buried by two lions (his story was sometimes confused with Saint Jerome‘s)

crown

sceptre

skull

Additional Information

A Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

other sites in english

Catholic Online

John Dillon

Luder H Niemyer Fine Arts

Ukrainian Orthodoxy

Wikipedia

images

Santi e Beati

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sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

San Onofre

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fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

Wikipedia

MLA Citation

“Saint Onuphrius“. CatholicSaints.Info. 8 March 2024. Web. 11 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-onuphrius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-onuphrius/

Francisco Collantes  (1599–1656), Sant'Onofrio / San Onofre, 170 x 108, circa 1645, Museo del Prado


Onuphrius of Egypt, Hemit (RM)

(also known as Humphrey, Onofrio)

Died c. 400. When Abbot Saint Paphnutius was trying to discern whether the eremitical life was for him, he met Onuphrius, who had been a hermit for 70 years in the Thebaid of Egypt. Onuphrius told him that he had been a monk in an austere monastery of 100 monks near Thebes but, having felt called to imitate Saint John the Baptist, had left to follow the eremitical life. He related that he had struggled for many years against grievous temptations, but by perseverance overcame them. Paphnutius was amazed when food miraculously appeared for their evening meal.

The abbot spent the night with the hermit. The next morning Onuphrius told Paphnutius that the Lord had told him he, Onuphrius, was to die and Paphnutius had been sent by the Lord to bury him. Onuphrius did die, Paphnutius buried him in a hole in the mountainside, and the site immediately disappeared, as if to tell the abbot that he was not to remain there. The story was put into writing by one of his monks and was already popular in the sixth century. During the Middle Ages he was very popular in both the East and the West. (Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).

In art, Onuphrius is an old hermit dressed only in long hair and a loincloth of leaves. Sometimes he may be shown (1) as an angel brings him the Eucharist or bread; (2) with a crown at his feet; or (4) being buried by two lions (this is a confusion with the story of Saint Paul the Hermit told in Saint Jerome's The Life of Antony). There are several images available on the Internet:

Onuphrius is the patron of weavers, probably because "he was dressed only in his own abundant hair and a loin-cloth of leaves," and of a Sienese confraternity (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0612.shtml


Esteban March  (1610–1668), San Onofre, XVIIe, 96 x 73, Museo del Prado, Depositado en el Cáceres Museum


A Garner of Saints – Saint Onophrius

Article

Served God for sixty years in a vast desert in Egypt. When the abbot Paphnuce was wandering through the desert he came upon a man with long hair and nails and quite naked except for a girdle of leaves, and he began to flee, taking it for some wild beast, but Onophrius, for it was he, recalled him and related to the abbot his manner of life, and how he had once lived with a thousand brethren in the monastery at Thebes. Being incited by the example of Elias and John the Baptist, he had become a hermit. Entering the desert he had been led by a column of fire while he heard an angel’s voice consoling him. After following for sixty—six miles he found a servant of God in a cave and remained there seven days. This holy man led him to the cave designed for him, by which there grew a palm tree and a fountain of water welled up. After remaining with him for thirty days, the man of God departed, but continued to visit him every year until his death, when Onophrius buried him near his cell. For thirty years of his stay in the desert Onophrius had lived on nothing but the leaves, roots and fruit of the palm, but during the other thirty years an angel had brought him celestial bread. He had been much tempted by the devil but had overcome, and he added that on every Sunday an angel brought him the eucharist. It had been revealed to him that God would send the abbot there to bury him when he died. That evening, bread and a cruse of water were supplied to them from heaven. After a night of sleep and prayer Paphnuce rose only to see the hermit die and angels came and wafted his soul to heaven, in the form of a dove, while the body emitted a fragrant odour. The abbot had no spade with which to dig a grave, but two lions appeared upon the scene, and after kneeling to adore the holy body, they dug up the ground with their claws. Paphnuce then buried the body, wrapping it in his own cloak. On the departure of the lions, the cell and the palm tree crumbled away. Paphnuce having been comforted by an angel, returned to Egypt. 12th June.

Attributes

Naked with long beard and hair and wearing a girdle of leaves.

MLA Citation

Allen Banks Hinds, M.A. “Saint Onophrius”. A Garner of Saints1900. CatholicSaints.Info. 23 April 2017. Web. 12 June 2024. <https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-onophrius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-onophrius/

Sant'Onofrio, coptic icon, Al Damshiriah Old Cairo


June 12

St. Onuphrius, Hermit

HE lived some time in an austere monastery of one hundred monks, near Thebes in Egypt. A desire of imitating the solitude of St. John Baptist moved him to seek a retreat in the most solitary wilderness of that country. He for some years struggled with grievous temptations; but by perseverance overcame them, and by the exercises of holy solitude prepared his soul for the closest communications with God, in which he found the repose of his heart, the comfort of his earthly pilgrimage, and a kind of anticipation of the eternal enjoyment of heaven. He spent in this retirement sixty years, unknown to the world; but by his prayers never ceased to implore the divine mercy in its behalf, and for the protection of the church under the persecutions of the two Arian emperors, Constantius and Valens. A date-tree and a palm-tree which grew near his cell furnished him with food. He died on the 12th of June. See his life by one Paphnutius in Rosweide, p. 99, and Janning’s Collections and Notes, t. 2. Jun. p. 519.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume VI: June. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/124.html

Antonio Molinari, Sant'Onofrio in preghiera, XVII-XVIII secolo


Very Reverend Ihor Kutash kutash@unicorne.org

"I mostly feed and quench my thirst on the sweet words of God":

Venerable Onuphrius the Great

The vision of the Venerable Onuphrius, a tall slender man with a long white beard flowing to the ground before him, has been an inspiration for Eastern Christians for hundreds of years.  Tomorrow it shall be ten years since the dedication in the Museum of Civilization in Ottawa of a Ukrainian Catholic Church brought over intact from where it had been built by pioneers in the district of Smokey Lake, Alberta.  It is the Church of St. Onuphrius.  A statue of this Saint is found in a little shrine beneath the steps leading to the mighty St. George’s Cathedral in Lviv.  For several decades Orthodox seminarians in Poland have begun their spiritual training in the monastery of St. Onuphrius in Jablechna.  It is said that he himself chose the place for it, appearing nearly four hundred years ago to fishermen and leaving them an Icon of himself on the banks of the river Buh. 

The story of this remarkable Saint is shrouded in mystery for he was one of the Desert Fathers who made such an impression on Eastern spirituality in the third and fourth centuries, around the time that Christianity was emerging as the dominant faith of the Roman Empire.  At that time many folks joined the Church with little understanding and still less intent to live according to the teachings of Our Lord Jesus as proclaimed in the Gospels and especially in the Beatitudes.  At this time many Christians were inspired to go out into the desert and live in prayer under the providence of God alone in this harsh environment of extreme heat and cold, very little to eat and drink surrounded by all sorts of dangerous animals and desperadoes. 

We know of the life of St. Onuphrius from the testimony of the monk Paphnutius.  The saintly hermit had lived in the desert for sixty years when Paphnutius visited him. His hair and beard reached to the ground.  This does not normally happen – the beard reaches a certain length and grows no further.  His beard, related the Saint, grew to his feet in one day to cover his nakedness when the clothes with whish he had come to the desert fell away.  All the hairs on him were as white as snow and his entire appearance glistened, sublime and awesome.

As soon as he saw Paphnutius, Onuphrius called him by name and related to him his life in the wilderness. He said that it was his guardian angel who had brought him to this desolate place. For a long time he fed only on vegetables which could rarely be found in the wilderness and after that, when he had overcome by patience and faith violent attacks of temptations by demons and when his heart was fortified and centred upon the love of God, an angel of God brought him bread for nourishment. Besides that, by the good Providence of God, a palm tree grew next to his cell which brought forth dates in abundance and a spring of water began to flow there.

However, Onuphrius said, his face shining: "I mostly feed and quench my thirst on the sweet words of God."  To Paphnutius' question: "How do you receive Communion?" the hermit replied that an angel of God brings him Holy Communion every Saturday. The next day, the elder said to Paphnutius that this would be the day of his departure from this world.  He knelt in prayer and quietly gave up his spirit to God. At that moment, Paphnutius saw a heavenly light as it illumined the body of the reposed saint and heard the singing of angelic hosts.

Having buried the body of Onuphrius, Paphnutius returned to his monastery and related to others the wondrous life of this man and the greatness of God's Providence which always nourishes and protects those who have completely given themselves over to the service of God. Onuphrius died in the year 400 A.D.

Perhaps it is the thought of God being able to keep a man alive for so many years in a situation where most could only live for a few days that has inspired Eastern Christians and led them to honour St. Onuphrius.  Although it is not immediately obvious, we too live in deserts for even though comforts, food, clothing and shelter abound, their very abundance often leads to starvation of that which is most essential for a happy human life: the soul and the spirit.  Without the nourishment of prayer and the sweet words of God these atrophy and people are filled with anxiety and despair which they seek in vain to dispel with more and more toys and pleasures.  And so our lives flow by.  Let us look to the strong figure of St. Onuphrius and recall where our true nourishment and health are to be found!

SOURCE : http://www.ukrainian-orthodoxy.org/saints/beauty/OnuphriusEng.htm

Battistello CaraccioloSant'Onofrio, circa 1625, 180 x 116, Galleria Nazionale d'Arte Antica, Rome

Battistello Caracciolo  (–1635), St Onophrius, circa 1625, 180 x 116, Galleria Nazionale d'Arte Antica


Sant' Onofrio Eremita

12 giugno

Etimologia: Deriva dal latino Omuphrius, tratto dal copto Uenofre, significa

Martirologio Romano: In Egitto, sant’Onofrio, anacoreta, che visse piamente per sessant’anni nelle vastità del deserto.

Pafnuzio, monaco in Egitto nel V secolo, desideroso di incontrare gli anacoreti del deserto, per conoscere la loro vita e la loro esperienza eremitica, di cui tanto si parlava in quel tempo e in quella zona, si inoltrò dunque nel deserto alla loro ricerca. 

Dopo due tappe fatte in 21 giorni, sfinito si accasciò a terra; vide allora apparire una figura umana di terribile aspetto, ricoperta da capo a piedi solo dai lunghi capelli e da qualche foglia. 

Questo abbigliamento era solito negli anacoreti, che abituati a star soli e visti solo dagli angeli, alla fine facevano a meno di un indumento difficile a procurarsi o a sostituire lì nel deserto. 

Inizialmente spaventato, Pafnuzio cercò di scappare, ma la figura umana lo chiamò dicendogli di restare, allora egli capì di aver trovato chi cercava, era un anacoreta. Stabilitasi una fiducia reciproca, cominciarono le confidenze, l’eremita disse di chiamarsi Onofrio e stava nel deserto da 70 anni e di non aver mai più visto anima viva, si nutriva di erbe e si riposava nelle caverne; ma inizialmente non fu così, aveva vissuto in un monastero della Tebaide a Ermopolis, insieme ad un centinaio di monaci. 

Ma desideroso di una vita più solitaria sull’esempio di s. Giovanni Battista e del profeta Elia, lasciò il monastero per dedicarsi alla vita eremitica; inoltratosi nella zona desertica con pochi viveri, dopo alcuni giorni incontrò in una grotta un altro eremita, cui chiese di iniziarlo a quella vita così particolare. 

L’eremita l’accontentò e poi lo accompagnò in un posto che era un’oasi con palmizi, stette con lui trenta giorni e poi lo lasciò solo, ritornandosene alla sua caverna. Una volta l’anno l’eremita lo raggiungeva per fargli visita e confortarlo, ma in una di queste visite, appena arrivato si inchinò per salutare e si accasciò morendo; pieno di tristezza Onofrio lo seppellì in un luogo vicino al suo ritiro. 

Onofrio poi racconta a Pafnuzio di come si adattava al cambio delle stagioni, di come resisteva alle intemperie e di come si sosteneva, un angelo provvedeva quotidianamente al suo nutrimento, lo stesso angelo la domenica gli portava la s. Comunione. Il miracolo dell’angelo fu visto pure da Pafnuzio che Onofrio condusse al suo eremo di Calidiomea, il luogo dei palmizi. 

Continuarono le loro conversazioni spirituali finché il santo anacoreta disse: “Dio ti ha inviato qui perché tu dia al mio corpo conveniente sepoltura, poiché sono giunto alla fine della mia vita terrena”. Pafnuzio propose ad Onofrio di prendere il suo posto, ma l’eremita rispose che non era questa la volontà di Dio, egli doveva ritornare in Egitto e raccontare ciò di cui era stato testimone. 

Dopo averlo benedetto si inginocchiò in preghiera e morì; Pafnuzio ricopertolo con parte della sua tunica, lo seppellì in un anfratto della roccia. Prima che egli partisse, una frana ridusse in rovina la caverna di Onofrio, abbattendo anche i palmizi, segno della volontà di Dio, che in quel posto nessun altro sarebbe vissuto come eremita. 

La ‘Vita’ scritta da Pafnuzio, è nota anche in diverse recensioni orientali, greca, copta, armena, araba; essa ci presenta in effetti un elogio della vita monastica cenobitica e nel contempo, una presentazione dello stato di vita più perfetto: la solitudine nel deserto. 

Indipendentemente dalla esistenza storica di Onofrio, la ‘Vita’ greca di Pafnuzio si conclude dicendo che il santo eremita, morì un 11 giugno, comunque s. Onofrio è celebrato il 12 giugno nei sinassari bizantini. Antonio, arcivescovo di Novgorod riferisce che ai suoi tempi (1200) la testa di Onofrio era conservata nella chiesa di S. Acindino. 

Il suo culto e il suo ricordo fu esteso in tutti i Paesi dell’Asia Minore e in Egitto, tutti i calendari di queste regioni lo riportano chi al 10, chi all’11, chi al 12 giugno; in arabo è l’Abü Nufar, (l’erbivoro), qualifica che gli si adatta perfettamente. 

L’immagine di s. Onofrio anacoreta nudo, ricoperto dei soli capelli, fu oggetto della rappresentazione figurata nell’arte, in tutti i secoli, arricchita dei tanti particolari narrati, il perizoma di foglie, il cammello, il teschio, la croce, l’ostia con il calice, l’angelo. 

Il nome Onofrio è di origine egizio e significa ‘che è sempre felice’. In Egitto era un appellativo di Osiride.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/56850

Joan Rosat  (–1482), Sant Onofre, del retaule de Sant Bernadí i Sant Onofre, procedent de la capella dels Pardo a l'església de Sant Francesc, circa 1460,


12 de Junio

Conmemoración de San Onofre

Hoy en el día de nuestro querido y santificado San Onofre, queremos desearles nuestras bendiciones y un gran agradecimiento por propagar su nombre y asi ser más los que amamos a nuestro querido santo.

En este día tan especial les pido que recemos todos un Padre Nuestro y que nos brindemos más a nuestro prójimo con más entendimiento, comprensión pero por sobre todas las cosas con amor genuino.

Agradezcamos a Jesús por sus enseñanzas y el profundo amor que nos da cada día.

Señor, haz de mi un instrumento de tu paz.
Que allá donde hay odio, yo ponga el amor.
Que allá donde hay ofensa, yo ponga el perdón.
Que allá donde hay discordia, yo ponga la unión.
Que allá donde hay error, yo ponga la verdad.
Que allá donde hay duda, yo ponga la Fe.
Que allá donde hay desesperación, yo ponga la esperanza.
Que allá donde hay tinieblas, yo ponga la luz.
Que allá donde hay tristeza, yo ponga la alegría.

Oh Señor, que yo no busque tanto ser consolado, cuanto consolar,
ser comprendido, cuanto comprender,
ser amado, cuanto amar.

Porque es dándose como se recibe,
es olvidándose de sí mismo como uno se encuentra a sí mismo,
es perdonando, como se es perdonado,
es muriendo como se resucita a la vida eterna.
Daniela Roman

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SOURCE : https://web.archive.org/web/20161004185756/http://www.san-onofre.com.ar/



Onofre, Santo

Ermitaño, Junio 12

Por: Archidiócesis de Madrid |

Ermitaño

Si no lo hubiera encontrado el abad san Panufcio, ya moribundo, y no hubiera escrito su vida es seguro que no conoceríamos a este personaje originalísimo. Es un ermitaño, morador de una cueva del desierto egipcio de la Tebaida.

Allí mismo donde la civilización faraónica había florecido siglos antes, ahora, en las primeras centurias del cristianismo, los monjes pueblan el despoblado y viven en solitario su intensa experiencia interior y espiritual.

A nuestra sociedad lo profundo le sabe a raro y los compromisos definitivos o las decisiones comprometedoras de por vida no están de moda. Onofre, sin embargo, nos ofrece un testimonio admirable de profundidad interior capaz de abarcar todo su paso por la tierra.

Se dedicó a la oración y, después de orar, a dar buen consejo a quien se lo requería. ¿Nada más? Y... nada menos: dejar que el alma rebose amor de Dios para que otros puedan descubrirlo y amarlo; dejarse afectar desde el centro de la propia personalidad por la Gracia y contagiarla a otros como la gran curación, la gran salud, la gran salvación.

Si en la Iglesia no existieran estos absolutos testimonios del Absoluto, todo sería aún más relativo de lo que es.

¡Estaríamos buenos!

Gracias, san Onofre, por liberarnos de relativismos estériles con tu testimonio.

Este día también se festeja a San Juan de Sahagún

SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/31795/onofre-santo.html#modal

Jusepe de RiberaSant'Onofrio, 1642, Museum of Fine Arts, Boston


San Onofre, anacoreta.

Cubierto de pelos, pero revestido de Cristo.

Ramón Rabre

12 junio 2022 00:00

San Onofre y Pafnucio.

San Onofre, anacoreta. 12 de junio.

"Querido hermano Pafnucio, el Señor mi Dios no te abandonará, que Él te bendiga y te confirme en su amor, e ilumine tus ojos para que veas su bondad. Que Él te libre de todas las trampas y asaltos del diablo, y termine en ti el buen trabajo que has comenzado. Que sus ángeles te guarden en el terrible día del Señor".

Fueron estas las últimas palabras del eremita Onofre a Pafnucio. Pero, ¿quiénes son estos dos personajes?

Leyenda Oriental.

Según cuenta la leyenda, era Pafnucio abad de un monasterio del desierto cuando un día que se retiró al yermo. Luego de varios días de penitencia vio a lo lejos una extraña bestia de dos patas, cubierta de pelos y ceñida con hojas de palma. Al ver que se le acercaba, Pafnucio huyó despavorido a un monte, pero el ser le siguió y al llegar a los pies de la colina habló, porque hombre era: "Santo varón, desciende; que hombre mortal soy y vivo en este desierto". Asombrado bajó Pafnucio de su altura y sentándose junto a él le preguntó quién era. Y el santo viejo, que hacía años no veía a mortal alguno, soltó la lengua:

"Me llamo Onofre y hace sesenta años que vivo en esta soledad, en la que no he visto otra persona aparte de ti. Siendo joven y monje en Tebas oí hablar de la vida que hicieron los profetas Elías y Juan el Bautista en el desierto, entendí que era más perfecto vivir en soledad y apartado de los hombres pendiente de sola la providencia de Dios, que no en comunidad, donde hay tantas ayudas y socorros. Me determiné a seguir lo más perfecto, y tomando algunos pocos panes para cuatro días, salí del monasterio y entré en el desierto. No sabía adonde encaminarme, pero en la noche una luz, que era mi ángel, iba delante de mi guiándome. Animado por aquella compañía caminé por aquella soledad unas siete millas, hasta que llegué a una cueva, de donde salió un venerable viejo que al verme dijo: 'Tú eres, Onofre, mi huésped e imitador: entra, hijo, y persevera en lo que has comenzado, que Dios te ayudará'. Estuve en compañía del viejo algunos días y cuando le pareció que yo estaba bien instruido me llevó más adentro del desierto, a cuatro días de camino, donde hallando una palma cerca de una pobre choza, me dijo que aquel era el lugar que Dios me tenía reservado, y allí hice morada. Una vez al año me visitaba el santo viejo hasta que murió y le enterré junto a su ermita".

Le preguntó Pafnucio a Onofre si en el principio de aquella vida tan austera había padecido mucho por vivir tan austeramente. "Mucho padecí" – respondió Onofre – "sobre todo por el hambre y la sed. Pero contento con mi perseverancia, Dios se apiadó y al cabo de unos años envió su ángel, que diariamente me traía alimento y agua. También dirigió Dios su providencia hacia la palmera a cuyos pies moraba: todos los años me obsequiaba con doce racimos de dátiles, los cuales con algunas yerbas me parecían manjar del cielo".

De pronto dijo Onofre: "Sígueme", y se adentraron en el desierto, hacia el sitio de retiro de Onofre. Llegados allí, bajo la palmera había un pan recién horneado y un cántaro con agua limpísima. Ambos dieron gracias a Dios, comieron y se pusieron en oración separados uno del otro a una distancia de un tiro de piedra. A la mañana siguiente Pafnucio halló a Onofre muy pálido y débil, y al asustarse, este le dijo: "No temas, hermano, porque el Señor, que es misericordioso, te ha enviado aquí para que entierres mi cuerpo; pues hoy acabo mi peregrinación, y me voy al lugar de mi descanso. Y si fueres a Egipto, da cuenta a los monjes de lo que te he dicho, y de las grandes misericordias que he recibido de Dios, en cuya bondad confió hará muchas mercedes a los que se encomendaren a él tomándome por intercesor". Pafnucio manifestó querer quedarse allí en su lugar, pero Onofre le reveló que no era esa la voluntad divina, sino que Dios se complacía en que, enterado de las vidas de los santos ermitaños, las diese a conocer a los monjes para su edificación, por lo que debía volver a su monasterio. Aceptó Pafnucio y le pidió: "Bendíceme, padre, y suplica a Nuestro Señor, que como te ha mostrado a mí en la tierra, en carne mortal, me deje verte inmortal en el cielo". Lo bendijo Onofre como leímos al principio, y entregó su espíritu. Se oyeron las voces de los ángeles en el silencio del desierto, Pafnucio hizo una oración y enterró al santo eremita. Y como prueba de la voluntad de Dios, en ese momento se derrumbó la ermita del santo y la palmera que le daba sustento se secó inmediatamente. Fue el 12 de junio de 400.

Leyenda Occidental.

Si bien la leyenda del santo hasta aquí es extravagante, en otros lares y con el tiempo se rellenó los huecos de la infancia y juventud con igualmente otros elementos milagrosos y extravagantes. Onofre habría sido hijo de un rey de Abisinia, cuyos padres no podían tener hijos. Tanto rogó la madre que concibió, pero el diablo malmetió al rey y este creyó que era hijo de un adulterio. "Apenas nazca, tíralo al fuego", le dijo el maligno. Así hizo el rey, pero un ángel sacó al niño del fuego, lo dio a sus padres recomendándoles bautizarle y entregarlo a Dios. Se convirtieron los padres a la fe de Cristo, y llevaron al niño a un monasterio para que fuera educado en la fe. Allí continuaron los portentos, pues una cierva blanca bajaba cada día de los montes para alimentar al niño Onofre ("el que trae lo bueno"). A los tres años de edad se desató una hambruna, pero la Santísima Virgen le daba de comer al mismo tiempo que al Niño Jesús, y así durante años. A los doce años el abad quiso nombrarlo sucesor, pero era muy pequeño, aunque Dios se manifestaba claramente en él. Sabiendo esto Onofre se fue al desierto guiado por el ángel, como ya sabemos, y ocurre lo mismo que narra la leyenda oriental, con algunos añadidos, como la presencia de dos leones que ayudan a Pafnucio a enterrar a Onofre, como leemos también de San Pablo Ermitaño (15 de enero) y San Antonio Abad (17 de enero).

Historia.

La historia de San Onofre tiene orígenes oscuros, pues no hay consenso sobre quién es este "Pafnucio" que cuenta la historia. Según unos es San Pafnucio Abad (9 de febrero), pero la muerte de este consta fue en 370 y la leyenda de Onofre dice que murió en 400, aunque siempre puede ser un error. Otros afirman que es célebre San Pafnucio (12 de septiembre), el que convirtió a Santa Thais (8 de octubre), o el padre de Santa Eufrosina-Esmaragdo (2 de enero y 10 de febrero), que fue monje y eremita, pero en su vida no se lee nada de que haya visitado el desierto. Y otros, finalmente, añaden que es Pafnucio, un discípulo de San Macario el Viejo (19 de enero). Pero en realidad es probable que fuese un desconocido, o su persona sea un añadido para propiciar un diálogo y tener palabras "de primera mano" de Onofre. De hecho, el "Libro de los Padres del Desierto" narra esta historia sin mencionar a Pafnucio alguno.

Culto y patronatos.

El culto al santo se extendió en Oriente con prontitud. En Constantinopla tuvo dos iglesias dedicadas, y de allí pasó a Occidente en épocas de las Cruzadas, cuando su leyenda aparece en Europa junto con dudosas reliquias, como la cabeza que se venera en Munich o los huesos de Brunswick, ciudades de las que es santo patrón. En Roma se le dedicó igualmente un templo. Es abogado de los eremitas, los penitentes y los tejedores (por los largos cabellos), de los peluqueros y se le invoca contra las enfermedades del ganado. En Occidente es habitual encontrar su iconografía con la corona real y el cetro a los pies, como símbolo de abandono del mundo. A veces porta cruz, rosario, piedra para golpearse el pecho, etc., pero es perfectamente reconocible por ir siempre casi desnudo y cubierto con una abundante cabellera blanca.

Fuentes:

-"Vidas de los Santos". Tomo VI. Alban Butler. REV. S. BARING-GOULD.

-"Año cristiano o Ejercicios devotos para todos los días del año". Junio. R.P. JUAN CROISSET. S.J. Barcelona, 1862.

A 12 de junio además se celebra a 

San Odulf de Utrecht, misionero.

Beata Brígida de Holanda, dominica.

SOURCE : https://www.religionenlibertad.com/santo_de_hoy/50215/san-onofre-anacoreta.html