Saint Onuphre
Anachorète en
Égypte (+ 400)
ou Humphrey.
Le comte Paphnuce
visitait les moines d'Égypte. Un jour, dans le désert proche de Thèbes, il
aperçoit comme une forme à peine humaine. S'approchant, il se rend compte que
cette forme est un ermite vêtu de sa seule chevelure et de sa barbe. Tout
d'abord effrayé, celui-ci est mis en confiance et consent à narrer sa vie. Il
lui conte ainsi comment, après avoir vécu avec de nombreux frères, il s'est
senti appelé à vivre, en solitude, la pauvreté absolue. Au cours de
soixante-dix années de vie solitaire et dépouillée de tout, ses vêtements sont
tombés en poussière progressivement. Il ne les a pas remplacés: "N'est-on
pas nu devant le Seigneur, seul témoin de mon existence." Quant à la
nourriture, il la reçoit entièrement de la sollicitude du Seigneur qui lui fournit
dattes et eau douce. Au lendemain de ce récit, Onuphre qui a rempli sa vie et
transmis son testament spirituel, remet son âme à son Maître. Paphnuce
l'ensevelit et aussitôt la grotte qui abritait l'ermite, s'écroule tandis que
le palmier qui le nourrissait se flétrit. Onuphre, patron des tisserands, fut
grandement vénéré au Moyen Âge tant en Orient qu'en Occident.
En Thébaïde, vers 400,
saint Onuphre, anachorète, qui mena pendant soixante ans une vie sainte dans
une vaste solitude.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1311/Saint-Onuphre.html
Saint Onuphrius, fresque, église Yilanli, Xie siècle,
Cappadoce
For
millions of years, the volcanoes of the Central Anatolian Plateau erupted and created
wondrous landscape of Cappadocia, Turkey. The
first period of settlement within the region reaches to Roman
period of Christianity era. In the image you can see
a fresco of Onuphrius (bearded
figure) in Yilanli (Snake) Church dating back to 11th century.
Le 25 juin
Vers la fin du IVe
siècle, Saint Paphnuce1, qui vivait dans un monastère en Egypte, reçut
l'inspiration de s'enfoncer dans le désert profond, afin d'y trouver des hommes
de Dieu et de recevoir leur bénédiction. Après quatre jours de marche, ses
provisions étant épuisées, il tomba d'inanition. Mais un Ange vint le
réconforter et le conduisit pendant quatorze jours, sans prendre de nourriture,
jusqu'à un homme à l'apparence redoutable : Il était nu et couvert de poil,
comme un animal, ne portant autour des reins qu'un pagne fait de branches
d'arbres. Il avait l'apparence d'un cadavre, tant sa chair était exténuée par
l'ascèse, et ses cheveux, blancs comme la neige, tombaient jusqu'à terre. Il
interpella par son nom Paphnuce qui s'était caché, et ayant échangé un saint
baiser, il lui raconta l'histoire de sa vie. Il lui relata qu'il était fils du
roi de Perse et qu'après sa naissance, obtenue après de longues années de
prières, son père avait reçu la révélation de le baptiser sous le nom d'Onuphre
et de le conduire aussitôt après dans un monastère d'Egypte, pour le consacrer
au service de Dieu. En chemin, une biche l'allaitait, et elle continua de le
nourrir de son lait au monastère, jusqu'à l'âge de trois ans. Dans cette
communauté exemplaire, l'enfant grandit dans la crainte de Dieu et l'amour de
tous ses commandements. Comme il entendait sans cesse vanter les anachorètes,
émules du Prophète Elie et de Saint Jean Baptiste, qui vivent dans le désert
pour Dieu seul, tendus tout entiers vers les biens à venir, et sans aucune
consolation humaine, il fut saisi d'un désir insatiable de les imiter. Il
quitta finalement de nuit le monastère, et sur la route, son Ange Gardien lui
apparut, au sein d'une lumière resplendissante, et lui promit de l'assister
jusqu'à la fin de ses jours. Il le guida jusqu'à une grotte où vivait un vieil
anachorète d'origine juive, Hermias, qui l'instruisit pendant quelques jours
sur le mode de vie des ermites, puis le conduisit jusqu'au lieu de son combat,
près d'un palmier et d'une source claire. Par la suite, il lui rendait visite une
fois par an, jusqu'à son bienheureux repos.
Saint Onuphre mena en ce
lieu, pendant soixante-dix ans, un combat sans répit contre la nature, la
faiblesse de la chair et les démons. Il endurait la chaleur torride, le froid
de la nuit et de l'hiver, la faim, les maladies, pour obtenir les biens promis
par Dieu à ceux qui l'aiment; mais l'assistance divine ne lui fit jamais
défaut, chaque fois que cela lui était nécessaire. Quand ses vêtements furent
tombés en lambeaux, le Seigneur lui fit pousser sur tout le corps un poil
abondant qui le protégeait des rigueurs du climat, et chaque jour un Ange
venait lui apporter un pain en nourriture. A la question de Paphnuce sur la
Sainte Communion, le vieillard répondit que chaque dimanche un Ange de Dieu
venait apporter à tous les anachorètes la Sainte Communion qui les remplissait
de consolation spirituelle et d'énergie pour poursuivre leurs combats. « Ayant
abandonné tout souci de ce monde pour se confier en Dieu seul, nous ne sentons,
lui dit-il, ni faim, ni soif, ni autre affliction. Et lorsque l'un d'entre nous
désire avec nostalgie revoir les hommes, les Anges le transportent en vision au
Paradis, où il se voit si pénétré de lumière divine, qu'il en oublie tous ses
labeurs et ses peines, et c'est avec une ardeur accrue qu'il reprend son
ascèse. »
Onuphre conduisit ensuite
son hôte jusqu'à sa hutte, où ils continuèrent leur entretien jusqu'au soir.
Paphnuce vit alors dans la cellule un pain que Dieu avait envoyé pour eux, et
après s'être rassasiés, ils passèrent toute la nuit en prière. Au matin,
Onuphre révéla à son hôte que Dieu l'avait envoyé pour se charger de sa
sépulture, car le temps était venu pour lui de gagner sa patrie céleste. Et il
donna à Paphnuce l'ordre de retourner vers les hommes pour leur enseigner le
mode de vie des ermites, afin qu'ils puissent les imiter, chacun selon ses
forces. Après avoir prié, il s'étendit à terre, son visage resplendit d'une
lumière qui n'était pas de ce monde et un parfum remplit l'endroit. Puis des
coups de tonnerre retentirent et le ciel s'ouvrit pour faire place à l'Armée
Angélique tout entière qui venait recevoir son âme. Au milieu de ce concert de
fête, la voix du Christ se fin entendre, invitant l'âme de son serviteur à
gagner la béatitude. Comme Paphnuce versait des larmes abondantes sur le corps
du Saint Ascète, en se demandant comment ouvrir une tombe dans le sol desséché,
deux lions apparurent et creusèrent pour lui une fosse, dans laquelle il déposa
le corps.
Sur le chemin du retour,
il rencontra quatre vieillards qui demeuraient dans une grotte depuis soixante
ans, et plus loin, dans un endroit paradisiaque, quatre autres jeunes ascètes.
Nobles d'Oxyrynque, ils avaient renoncé aux études profanes pour apprendre,
dans la solitude, la vraie sagesse. Ils vivaient séparés pendant cinq jours, et
se retrouvaient le dimanche, pour recevoir la communion d'un Ange. Malgré son
désir de rester avec eux, Paphnuce dut reprendre sa marche, et finalement il
parvint en Egypte, où il témoigna qu'en vérité des hommes de chair peuvent
mener en ce monde une vie semblable à celle des Anges. Il passa le reste de ses
jours de manière agréable à Dieu, et s'endormit en paix pour rejoindre le
séjour des justes.
1) Il faut peut-être
l'identifier avec St Paphnuce Céphalas, (cf. 25 fév.).
SOURCE : http://religion-orthodoxe.eu/article-saint-onuphre-l-egyptien-77740029.html
Bas-relief
du monastère Saint-Onuphre, Akeldama
Aceldama,
jerusalem. Stone carving above the entrance of the Onuphrius monastery in Akeldama,
Jerusalem (Potter's field). The image shows Onuphrius bowing down to an angel.
Notable features are his long beard and leaf loincloth.
Saint Onuphre
St Paphnuce, qui a mené
une vie Ascétique dans le désert de Thébaïde en Egypte, nous a laissé un récit
de St Onuphre le Grand et la vie des autres ermites au quatrième
siècle : Timothée l'habitant du désert, abba André, Charalampus, Théophile, et
autres.
Il a eu lieu à St Paphnuce d'aller dans le
désert intérieur pour voir si il y avait un Moine qui a travaillé pour le
Seigneur plus que lui. Il a pris un peu de pain et de l'eau et est allé dans la
partie la plus éloignée du désert. Après quatre jours, il a atteint une grotte
et y trouva le corps d'un aîné qui était mort depuis plusieurs années. Après
avoir enterré l'Ermite, St Paphnuce ensuite plus loin. Après plusieurs jours,
il a trouvé une autre grotte, et des marques dans le sable, il se rendit compte
que la grotte était habitée. Au coucher du soleil, il vit un troupeau de
buffles et marche parmi eux un homme. Cet homme était nu, mais a été couvert
avec les cheveux longs comme des vêtements. Ce fut Abba Timothy le
Desert-Dweller.
Voyant un homme camarade, Abba
Timothée pensait qu'il voyait une apparition, et il a commencé à prier. St
Paphnuce est finalement convaincu que l'ermite qu'il était en fait un Homme
vivant et un Chrétien. Abba Timothée a préparé la nourriture et de l'eau pour
lui. Il a raconté qu'il avait vécu dans le désert pendant 30 ans, et que St
Paphnuce était le premier homme qu'il avait vu. Dans sa jeunesse, Timothée
avait vécu dans un monastère cénobitique, mais il voulait vivre seul. Abba
Timothy quitté son monastère et est allé vivre à proximité d'une ville, se
soutenir par le travail de ses propres mains (il était tisserand). Une fois,
une femme vint à lui avec un ordre et il est tombé dans le péché avec elle.
Après être venu à ses sens, le moine tombé allé loin dans le désert, où il a
supporté patiemment la tribulation et la maladie. Quand il était sur le point
de mourir de faim, il a reçu la guérison d'une manière miraculeuse.
A partir de ce moment Abba Timothy avait
vécu paisiblement dans une solitude complète, manger dates des arbres, et
étancher sa soif avec de l'eau d'une source. St Paphnuce priait l'Ancien qu'il
pourrait rester avec lui dans le désert. Mais il a dit qu'il serait incapable
de supporter les tentations démoniaques qui assaillent habitants du désert. Au
lieu de cela, il lui a fourni avec des dates et de l'eau, et le bénit à aller
sur son chemin.
Après avoir reposé dans un
monastère du désert, St Paphnuce entreprit un second voyage dans le désert le
plus profond, dans l'espoir de trouver un autre ascète saint qui profiterait
son âme. Il a dix-sept jours, jusqu'à son approvisionnement en pain et de l'eau
a été épuisé. St Paphnuce effondré deux fois de la faiblesse, et un ange lui
renforcé.
Le dix-septième jour de St Paphnuce
atteint un endroit vallonné et se mit à se reposer. Là, il aperçut un homme
approchant de lui, qui était couvert de la tête aux pieds avec des cheveux
blancs et ceint ses reins avec des feuilles de plantes du désert. La vue de
l'Ancien peur Abba Paphnuce, et il se leva et prit la fuite sur la colline. The
Elder assis au pied de la colline. Levant la tête, il vit St Paphnuce, et l'a
appelé à descendre. Ce fut le grand désert-Dweller, Abba Onuphrius. À la
demande de St Paphnuce, lui dit-il de lui-même.
St Onuphrius avait vécu dans un isolement
complet dans les régions sauvages du désert depuis soixante ans. Dans sa
jeunesse, il avait été élevé au monastère Eratus près de la ville d'Hermopolis.
Ayant appris par les saints Pères sur les difficultés et la vie élevé des
habitants du désert, à qui le Seigneur a envoyé de l'aide à travers ses anges,
St Onuphre aspirait à imiter leurs exploits. Il a quitté secrètement le
monastère une nuit et a vu un rayon de lumière brillante devant lui. St
Onuphrius a eu peur et a décidé de revenir en arrière, mais la voix de son ange
gardien lui a dit d'aller dans le désert pour servir le Seigneur.
Après une marche de six ou sept miles, il
a vu une grotte. A ce moment, le rayon de lumière a disparu. Dans la grotte
était un vieil homme. St Onuphre est resté avec lui pour apprendre de sa
manière de vivre et sa lutte avec les tentations démoniaques. Lorsque l'aîné
était convaincu que St Onuphrius avait été quelque peu éclairé, il a ensuite
conduit à une autre grotte et le laissa seul à lutter pour le Seigneur. The
Elder lui a rendu visite une fois par an, jusqu'à ce qu'il tombe endormi dans
le Seigneur.
À la demande de St Paphnuce, Abba
Onuphrius lui a dit de ses travaux et les prouesses ascétiques, et de la façon
dont le Seigneur avait pris soin de lui. Près de la grotte où il vivait était
un arbre de palmiers-dattiers et une source d'eau pure sortit. Douze
différentes branches de palmier ont porté leurs fruits chaque mois de suite, et
ainsi le moine enduré ni la faim ni soif. L'ombre du palmier lui à l'abri de la
chaleur de midi. Un ange a la Sainte Communion à la saint chaque samedi et
dimanche, et pour les autres habitants du désert ainsi.
Les moines ont conversé jusqu'au soir, où
Abba Paphnuce remarqué une miche de pain blanc se trouvant entre eux, et aussi
un vase plein d'eau. Après avoir mangé, il aînés ont passé la nuit dans la
prière. Après le chant des hymnes du matin, St Paphnuce vit que le visage de la
vénérable Onuphrius était devenu transformé, et qui lui faisait peur. St
Onuphre dit: «Dieu, qui est miséricordieux à tous, vous a envoyé à moi pour que
vous pourriez enterrer mon corps. Aujourd'hui, je vais terminer mon cours
terrestre et départ pour mon Christ, pour vivre éternellement dans le repos éternel.
"St Onuphre alors demandé Abba Paphnuce lui rappeler à tous les frères, et
à tous les chrétiens.
St Paphnuce voulu y rester après la
mort de Abba Onuphrius. Toutefois, le saint ascète lui a dit qu'il n'y avait
pas la volonté de Dieu pour lui de rester là, il était de retour à son
monastère la place et dire à tout le monde la vie vertueux des habitants du
désert. Ayant ensuite béni Abba Paphnuce et lui dire adieu, St Onuphre pria
avec des larmes et des soupirs, et puis il se coucha sur la terre, en poussant
ses derniers mots, "entre tes mains, mon Dieu, je remets mon esprit», et
il est mort.
St Paphnuce pleura et a arraché une partie
de son vêtement, et avec elle couvrait le corps du grand ascète. Il la plaça
dans la crevasse d'un gros rocher, qui était creux comme une tombe, et couvert
au-dessus avec une multitude de petites pierres. Puis il se mit à prier pour
que le Seigneur lui permettre de rester à cet endroit jusqu'à la fin de sa vie.
Soudain, la grotte est tombé, le palmier desséché, et la source d'eau asséché.
Réalisant qu'il n'a pas été donné une bénédiction pour rester, St Paphnuce fixé
sur son voyage de retour.
Après quatre jours Abba Paphnuce
atteint une grotte, où il a rencontré un ascète, qui avait vécu dans le désert
depuis plus de 60 ans. Sauf pour les deux autres aînés, avec qui il a
travaillé, ce moine avait vu personne pendant tout ce temps. Chaque semaine,
ces trois était allé sur leurs chemins solitaires dans le désert, et le samedi
et le dimanche, ils sont réunis pour la psalmodie, et mangé le pain qui un ange
leur a apporté. Comme il était un samedi, ils étaient rassemblés. Après avoir
mangé le pain fourni par l'ange, ils ont passé toute la nuit en prière. Comme
il sortait, St Paphnuce demandé les noms des anciens, mais ils ont dit,
"Dieu, qui sait tout, connaît aussi nos noms. Ne nous oubliez pas, que
nous pouvons voir un autre dans les habitations céleste de Dieu. "
Poursuivant son chemin, St Paphnuce
tomba sur une oasis qui l'a impressionné par sa beauté et l'abondance des
arbres fruitiers. Quatre jeunes qui habitent ce lieu lui venaient du désert.
Les jeunes ont dit Abba Paphnuce que dans leur enfance, ils ont vécu dans la
ville de Oxyrhynque (Haute-Thébaïde) et ils avaient étudié ensemble. Ils avaient
brûlé avec le désir de consacrer leur vie à Dieu. Faire des plans pour aller
dans le désert, les jeunes hommes ont quitté la ville et après le voyage de
plusieurs jours, ils ont atteint cet endroit.
Un homme rayonnant de la gloire céleste à
leur rencontre et les a amenés à un aîné de désert. "Nous avons vécu ici
depuis six ans déjà," dit les jeunes. «Notre aîné habitait ici un an et
puis il est mort. Maintenant, nous vivons ici seul, nous mangeons du fruit des
arbres, et nous avons de l'eau d'une source. "Les jeunes lui ont donné
leurs noms, ils étaient saints Jean, André, Heraklemon et Théophile (2
décembre).
Les jeunes ont lutté séparément
toute la semaine longue, mais le samedi et le dimanche, ils se sont réunis à
l'oasis et offrirent la prière commune. Sur ces jours, un ange apparaît et leur
communion avec les Saints Mystères. Cette fois, cependant, pour l'amour de Abba
Paphnuce, ils ne va pas dans le désert, mais il a passé toute la semaine
ensemble à la prière. D'après les samedi et dimanche St Paphnuce avec les
jeunes a été accordée à recevoir les saints mystères de la main de l'ange et
d'entendre ces paroles: «Recevez l'Impérissable alimentaire, le bonheur éternel
et la vie éternelle, le Corps et le Sang du Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu.
"
St Paphnuce osa demander à
l'ange l'autorisation de rester dans le désert à la fin de ses jours. L'ange
lui répondit que Dieu avait décrété un autre chemin pour lui. Il devait
retourner en Egypte et dire aux chrétiens de la vie des habitants du désert.
Ayant fait ses adieux aux
jeunes, St Paphnuce atteint le bord du désert après un voyage de trois jours.
Ici, il a trouvé un petit ermitage, et les frères le reçut avec amour. Abba
Paphnuce tout ce qu'il avait appris sur les saints Pères qu'il avait
rencontrées dans le désert liée. Les frères ont écrit un compte rendu détaillé
de ce que dit saint Paphnuce, et déposés dans l'église, où tous ceux qui
voulaient le faire pourrait lire. St Paphnuce rendit grâces à Dieu, qui lui avait
accordé en apprendre davantage sur la vie exaltée de les ermites de la
Thébaïde, et il est retourné à son propre monastère.
SOURCE : http://cosaque.over-blog.net/article-venerable-saint-onuphre-le-grand-125039588.html
Girolamo
Muziano, Sant'Onofrio, cira 1574, National Gallery of Canada
Also
known as
Onuphrius of Egypt
Onuphrius the Great
Humphrey…
Onofre…
Onofrio…
Onophry…
Onouphrius…
Profile
Hermit for
70 years in the desert near Thebais, Upper Egypt.
He sought to imitate the solitude and privations of Saint John
the Baptist, and lived on the the fruits of a date tree and a palm-tree
that grew near his cell. Popular in
the Middle Ages, initially with monks and
then in general, he became associated with weavers because
he was depicted “dressed only in his own abundant hair, and a loin-cloth of
leaves”.
c.400
buried by Saint Paphnutius
who had come to him to learn if the hermit‘s
life was for him
Paphnutius buried Onuphrius
in a hole in the mountainside; the hole immediately disappeared
–
in Italy
old hermit dressed
only in long hair and
a loincloth of leaves
hermit with
an angel bringing
him the Eucharist or bread
hermit with
a crown at
his feet
hermit being buried by
two lions (his
story was sometimes confused with Saint Jerome‘s)
Additional
Information
A
Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Onuphrius“. CatholicSaints.Info.
8 March 2024. Web. 11 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-onuphrius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-onuphrius/
Francisco Collantes (1599–1656),
Sant'Onofrio
/ San Onofre,
170 x 108, circa 1645, Museo del Prado
Onuphrius of Egypt, Hemit
(RM)
(also known as Humphrey,
Onofrio)
Died c. 400. When Abbot
Saint Paphnutius was trying to discern whether the eremitical life was for him,
he met Onuphrius, who had been a hermit for 70 years in the Thebaid of Egypt.
Onuphrius told him that he had been a monk in an austere monastery of 100 monks
near Thebes but, having felt called to imitate Saint John the Baptist, had left
to follow the eremitical life. He related that he had struggled for many years
against grievous temptations, but by perseverance overcame them. Paphnutius was
amazed when food miraculously appeared for their evening meal.
The abbot spent the night
with the hermit. The next morning Onuphrius told Paphnutius that the Lord had
told him he, Onuphrius, was to die and Paphnutius had been sent by the Lord to
bury him. Onuphrius did die, Paphnutius buried him in a hole in the
mountainside, and the site immediately disappeared, as if to tell the abbot
that he was not to remain there. The story was put into writing by one of his
monks and was already popular in the sixth century. During the Middle Ages he
was very popular in both the East and the West. (Benedictines, Delaney, Encyclopedia,
Husenbeth).
In art, Onuphrius is an
old hermit dressed only in long hair and a loincloth of leaves. Sometimes he
may be shown (1) as an angel brings him the Eucharist or bread; (2) with a
crown at his feet; or (4) being buried by two lions (this is a confusion with
the story of Saint Paul the Hermit told in Saint Jerome's The Life of Antony).
There are several images available on the Internet:
Onuphrius is the patron
of weavers, probably because "he was dressed only in his own abundant hair
and a loin-cloth of leaves," and of a Sienese confraternity (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0612.shtml
A Garner of
Saints – Saint Onophrius
Article
Served God for sixty
years in a vast desert in Egypt. When the abbot Paphnuce was wandering through
the desert he came upon a man with long hair and nails and quite naked except
for a girdle of leaves, and he began to flee, taking it for some wild beast,
but Onophrius, for it was he, recalled him and related to the abbot his manner
of life, and how he had once lived with a thousand brethren in the monastery at
Thebes. Being incited by the example of Elias and John the Baptist, he had
become a hermit. Entering the desert he had been led by a column of fire while
he heard an angel’s voice consoling him. After following for sixty—six miles he
found a servant of God in a cave and remained there seven days. This holy man
led him to the cave designed for him, by which there grew a palm tree and a
fountain of water welled up. After remaining with him for thirty days, the man
of God departed, but continued to visit him every year until his death, when
Onophrius buried him near his cell. For thirty years of his stay in the desert
Onophrius had lived on nothing but the leaves, roots and fruit of the palm, but
during the other thirty years an angel had brought him celestial bread. He had
been much tempted by the devil but had overcome, and he added that on every
Sunday an angel brought him the eucharist. It had been revealed to him that God
would send the abbot there to bury him when he died. That evening, bread and a
cruse of water were supplied to them from heaven. After a night of sleep and
prayer Paphnuce rose only to see the hermit die and angels came and wafted his
soul to heaven, in the form of a dove, while the body emitted a fragrant odour.
The abbot had no spade with which to dig a grave, but two lions appeared upon
the scene, and after kneeling to adore the holy body, they dug up the ground
with their claws. Paphnuce then buried the body, wrapping it in his own cloak.
On the departure of the lions, the cell and the palm tree crumbled away.
Paphnuce having been comforted by an angel, returned to Egypt. 12th
June.
Attributes
Naked with long beard and
hair and wearing a girdle of leaves.
MLA
Citation
Allen Banks Hinds, M.A.
“Saint Onophrius”. A Garner of Saints, 1900. CatholicSaints.Info.
23 April 2017. Web. 12 June 2024.
<https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-onophrius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-onophrius/
Sant'Onofrio,
coptic icon, Al Damshiriah Old Cairo
June 12
St. Onuphrius, Hermit
HE lived some time in an
austere monastery of one hundred monks, near Thebes in Egypt. A desire of
imitating the solitude of St. John Baptist moved him to seek a retreat in the
most solitary wilderness of that country. He for some years struggled with grievous
temptations; but by perseverance overcame them, and by the exercises of holy
solitude prepared his soul for the closest communications with God, in which he
found the repose of his heart, the comfort of his earthly pilgrimage, and a
kind of anticipation of the eternal enjoyment of heaven. He spent in this
retirement sixty years, unknown to the world; but by his prayers never ceased
to implore the divine mercy in its behalf, and for the protection of the church
under the persecutions of the two Arian emperors, Constantius and Valens. A
date-tree and a palm-tree which grew near his cell furnished him with food. He
died on the 12th of June. See his life by one Paphnutius in Rosweide, p. 99,
and Janning’s Collections and Notes, t. 2. Jun. p. 519.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/124.html
Antonio
Molinari, Sant'Onofrio in preghiera, XVII-XVIII secolo
Very Reverend Ihor
Kutash kutash@unicorne.org
"I mostly feed and
quench my thirst on the sweet words of God":
Venerable Onuphrius the
Great
The vision of the
Venerable Onuphrius, a tall slender man with a long white beard flowing to the
ground before him, has been an inspiration for Eastern Christians for hundreds
of years. Tomorrow it shall be ten years since the dedication in the
Museum of Civilization in Ottawa of a Ukrainian Catholic Church brought over
intact from where it had been built by pioneers in the district of Smokey Lake,
Alberta. It is the Church of St. Onuphrius. A statue of this Saint
is found in a little shrine beneath the steps leading to the mighty St.
George’s Cathedral in Lviv. For several decades Orthodox
seminarians in Poland have begun their spiritual training in the monastery of
St. Onuphrius in Jablechna. It is said that he himself chose the place
for it, appearing nearly four hundred years ago to fishermen and leaving them
an Icon of himself on the banks of the river Buh.
The story of this
remarkable Saint is shrouded in mystery for he was one of the Desert Fathers
who made such an impression on Eastern spirituality in the third and fourth
centuries, around the time that Christianity was emerging as the dominant faith
of the Roman Empire. At that time many folks joined the Church with
little understanding and still less intent to live according to the teachings
of Our Lord Jesus as proclaimed in the Gospels and especially in the
Beatitudes. At this time many Christians were inspired to go out into the
desert and live in prayer under the providence of God alone in this harsh
environment of extreme heat and cold, very little to eat and drink surrounded
by all sorts of dangerous animals and desperadoes.
We know of the life of
St. Onuphrius from the testimony of the monk Paphnutius. The saintly
hermit had lived in the desert for sixty years when Paphnutius visited him. His
hair and beard reached to the ground. This does not normally happen – the
beard reaches a certain length and grows no further. His beard, related
the Saint, grew to his feet in one day to cover his nakedness when the clothes
with whish he had come to the desert fell away. All the hairs on him were
as white as snow and his entire appearance glistened, sublime and awesome.
As soon as he saw
Paphnutius, Onuphrius called him by name and related to him his life in the
wilderness. He said that it was his guardian angel who had brought him to this
desolate place. For a long time he fed only on vegetables which could rarely be
found in the wilderness and after that, when he had overcome by patience and
faith violent attacks of temptations by demons and when his heart was fortified
and centred upon the love of God, an angel of God brought him bread for
nourishment. Besides that, by the good Providence of God, a palm tree grew next
to his cell which brought forth dates in abundance and a spring of water began
to flow there.
However, Onuphrius said,
his face shining: "I mostly feed and quench my thirst on the sweet words
of God." To Paphnutius' question: "How do you receive
Communion?" the hermit replied that an angel of God brings him Holy
Communion every Saturday. The next day, the elder said to Paphnutius that this
would be the day of his departure from this world. He knelt in prayer and
quietly gave up his spirit to God. At that moment, Paphnutius saw a heavenly
light as it illumined the body of the reposed saint and heard the singing of angelic
hosts.
Having buried the body of
Onuphrius, Paphnutius returned to his monastery and related to others the
wondrous life of this man and the greatness of God's Providence which always
nourishes and protects those who have completely given themselves over to the
service of God. Onuphrius died in the year 400 A.D.
Perhaps it is the thought
of God being able to keep a man alive for so many years in a situation where
most could only live for a few days that has inspired Eastern Christians and
led them to honour St. Onuphrius. Although it is not immediately obvious,
we too live in deserts for even though comforts, food, clothing and shelter
abound, their very abundance often leads to starvation of that which is most
essential for a happy human life: the soul and the spirit. Without the
nourishment of prayer and the sweet words of God these atrophy and people are
filled with anxiety and despair which they seek in vain to dispel with more and
more toys and pleasures. And so our lives flow by. Let us look to
the strong figure of St. Onuphrius and recall where our true nourishment and
health are to be found!
SOURCE : http://www.ukrainian-orthodoxy.org/saints/beauty/OnuphriusEng.htm
Battistello Caracciolo, Sant'Onofrio,
circa 1625, 180 x 116, Galleria Nazionale d'Arte Antica, Rome
Battistello Caracciolo (–1635),
St Onophrius, circa 1625, 180 x 116, Galleria Nazionale d'Arte Antica
Sant' Onofrio Eremita
Etimologia: Deriva dal
latino Omuphrius, tratto dal copto Uenofre, significa
Martirologio Romano: In
Egitto, sant’Onofrio, anacoreta, che visse piamente per sessant’anni nelle
vastità del deserto.
Pafnuzio, monaco in
Egitto nel V secolo, desideroso di incontrare gli anacoreti del deserto, per
conoscere la loro vita e la loro esperienza eremitica, di cui tanto si parlava
in quel tempo e in quella zona, si inoltrò dunque nel deserto alla loro ricerca.
Dopo due tappe fatte in
21 giorni, sfinito si accasciò a terra; vide allora apparire una figura umana
di terribile aspetto, ricoperta da capo a piedi solo dai lunghi capelli e da
qualche foglia.
Questo abbigliamento era
solito negli anacoreti, che abituati a star soli e visti solo dagli angeli,
alla fine facevano a meno di un indumento difficile a procurarsi o a sostituire
lì nel deserto.
Inizialmente spaventato,
Pafnuzio cercò di scappare, ma la figura umana lo chiamò dicendogli di restare,
allora egli capì di aver trovato chi cercava, era un anacoreta. Stabilitasi una
fiducia reciproca, cominciarono le confidenze, l’eremita disse di chiamarsi
Onofrio e stava nel deserto da 70 anni e di non aver mai più visto anima viva,
si nutriva di erbe e si riposava nelle caverne; ma inizialmente non fu così,
aveva vissuto in un monastero della Tebaide a Ermopolis, insieme ad un
centinaio di monaci.
Ma desideroso di una vita
più solitaria sull’esempio di s. Giovanni Battista e del profeta Elia, lasciò
il monastero per dedicarsi alla vita eremitica; inoltratosi nella zona
desertica con pochi viveri, dopo alcuni giorni incontrò in una grotta un altro
eremita, cui chiese di iniziarlo a quella vita così particolare.
L’eremita l’accontentò e
poi lo accompagnò in un posto che era un’oasi con palmizi, stette con lui
trenta giorni e poi lo lasciò solo, ritornandosene alla sua caverna. Una volta
l’anno l’eremita lo raggiungeva per fargli visita e confortarlo, ma in una di
queste visite, appena arrivato si inchinò per salutare e si accasciò morendo;
pieno di tristezza Onofrio lo seppellì in un luogo vicino al suo ritiro.
Onofrio poi racconta a
Pafnuzio di come si adattava al cambio delle stagioni, di come resisteva alle
intemperie e di come si sosteneva, un angelo provvedeva quotidianamente al suo
nutrimento, lo stesso angelo la domenica gli portava la s. Comunione. Il
miracolo dell’angelo fu visto pure da Pafnuzio che Onofrio condusse al suo
eremo di Calidiomea, il luogo dei palmizi.
Continuarono le loro
conversazioni spirituali finché il santo anacoreta disse: “Dio ti ha inviato
qui perché tu dia al mio corpo conveniente sepoltura, poiché sono giunto alla
fine della mia vita terrena”. Pafnuzio propose ad Onofrio di prendere il suo
posto, ma l’eremita rispose che non era questa la volontà di Dio, egli doveva
ritornare in Egitto e raccontare ciò di cui era stato testimone.
Dopo averlo benedetto si
inginocchiò in preghiera e morì; Pafnuzio ricopertolo con parte della sua
tunica, lo seppellì in un anfratto della roccia. Prima che egli partisse, una
frana ridusse in rovina la caverna di Onofrio, abbattendo anche i palmizi,
segno della volontà di Dio, che in quel posto nessun altro sarebbe vissuto come
eremita.
La ‘Vita’ scritta da
Pafnuzio, è nota anche in diverse recensioni orientali, greca, copta, armena,
araba; essa ci presenta in effetti un elogio della vita monastica cenobitica e
nel contempo, una presentazione dello stato di vita più perfetto: la solitudine
nel deserto.
Indipendentemente dalla
esistenza storica di Onofrio, la ‘Vita’ greca di Pafnuzio si conclude dicendo
che il santo eremita, morì un 11 giugno, comunque s. Onofrio è celebrato il 12
giugno nei sinassari bizantini. Antonio, arcivescovo di Novgorod riferisce che
ai suoi tempi (1200) la testa di Onofrio era conservata nella chiesa di S.
Acindino.
Il suo culto e il suo
ricordo fu esteso in tutti i Paesi dell’Asia Minore e in Egitto, tutti i
calendari di queste regioni lo riportano chi al 10, chi all’11, chi al 12
giugno; in arabo è l’Abü Nufar, (l’erbivoro), qualifica che gli si adatta
perfettamente.
L’immagine di s. Onofrio
anacoreta nudo, ricoperto dei soli capelli, fu oggetto della rappresentazione
figurata nell’arte, in tutti i secoli, arricchita dei tanti particolari
narrati, il perizoma di foglie, il cammello, il teschio, la croce, l’ostia con
il calice, l’angelo.
Il nome Onofrio è di
origine egizio e significa ‘che è sempre felice’. In Egitto era un appellativo
di Osiride.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/56850
Joan Rosat (–1482),
Sant Onofre, del retaule de Sant Bernadí i Sant Onofre, procedent de la capella
dels Pardo a l'església de Sant Francesc, circa 1460,
12 de Junio
Conmemoración de San Onofre
Hoy en el día de nuestro
querido y santificado San Onofre, queremos desearles nuestras bendiciones y un
gran agradecimiento por propagar su nombre y asi ser más los que amamos a
nuestro querido santo.
En este día tan especial les pido que recemos todos un Padre Nuestro y que nos
brindemos más a nuestro prójimo con más entendimiento, comprensión pero por
sobre todas las cosas con amor genuino.
Agradezcamos a Jesús por sus enseñanzas y el profundo amor que nos da cada día.
Señor, haz de mi un
instrumento de tu paz.
Que allá donde hay odio, yo ponga el amor.
Que allá donde hay ofensa, yo ponga el perdón.
Que allá donde hay discordia, yo ponga la unión.
Que allá donde hay error, yo ponga la verdad.
Que allá donde hay duda, yo ponga la Fe.
Que allá donde hay desesperación, yo ponga la esperanza.
Que allá donde hay tinieblas, yo ponga la luz.
Que allá donde hay tristeza, yo ponga la alegría.
Oh Señor, que yo no busque tanto ser consolado, cuanto consolar,
ser comprendido, cuanto comprender,
ser amado, cuanto amar.
Porque es dándose como se recibe,
es olvidándose de sí mismo como uno se encuentra a sí mismo,
es perdonando, como se es perdonado,
es muriendo como se resucita a la vida eterna.
Daniela Roman
Copyright © 2013 San
Onofre. All rights reserved. Design by Leadsys. Buenos Aires, Argentina.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20161004185756/http://www.san-onofre.com.ar/
Onofre, Santo
Ermitaño, Junio 12
Por: Archidiócesis de Madrid |
Ermitaño
Si no lo hubiera
encontrado el abad san Panufcio, ya moribundo, y no hubiera escrito su vida es
seguro que no conoceríamos a este personaje originalísimo. Es un ermitaño, morador de una cueva del desierto egipcio de la
Tebaida.
Allí mismo donde la civilización faraónica había florecido siglos antes, ahora,
en las primeras centurias del cristianismo, los monjes pueblan el despoblado y
viven en solitario su intensa experiencia interior y espiritual.
A nuestra sociedad lo profundo le sabe a raro y los compromisos definitivos o
las decisiones comprometedoras de por vida no están de moda. Onofre, sin
embargo, nos ofrece un testimonio admirable de profundidad interior capaz de
abarcar todo su paso por la tierra.
Se dedicó a la oración y, después de orar, a dar buen consejo a quien se lo
requería. ¿Nada más? Y... nada menos: dejar que el alma rebose amor de Dios
para que otros puedan descubrirlo y amarlo; dejarse afectar desde el centro de
la propia personalidad por la Gracia y contagiarla a otros como la gran
curación, la gran salud, la gran salvación.
Si en la Iglesia no existieran estos absolutos testimonios del Absoluto, todo
sería aún más relativo de lo que es.
¡Estaríamos buenos!
Gracias, san Onofre, por liberarnos de relativismos estériles con tu
testimonio.
Este día también se festeja a San Juan de Sahagún
SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/31795/onofre-santo.html#modal
Jusepe de Ribera, Sant'Onofrio, 1642, Museum of Fine
Arts, Boston
San Onofre, anacoreta.
Cubierto de pelos, pero
revestido de Cristo.
12 junio 2022 00:00
San Onofre y Pafnucio.
San Onofre, anacoreta. 12
de junio.
"Querido hermano Pafnucio, el Señor mi Dios no te abandonará, que Él te
bendiga y te confirme en su amor, e ilumine tus ojos para que veas su bondad.
Que Él te libre de todas las trampas y asaltos del diablo, y termine en ti el
buen trabajo que has comenzado. Que sus ángeles te guarden en el terrible día
del Señor".
Fueron estas las últimas palabras del eremita Onofre a Pafnucio. Pero, ¿quiénes
son estos dos personajes?
Leyenda Oriental.
Según cuenta la leyenda, era Pafnucio abad de un monasterio del desierto cuando
un día que se retiró al yermo. Luego de varios días de penitencia vio a lo
lejos una extraña bestia de dos patas, cubierta de pelos y ceñida con hojas de
palma. Al ver que se le acercaba, Pafnucio huyó despavorido a un monte, pero el
ser le siguió y al llegar a los pies de la colina habló, porque hombre era:
"Santo varón, desciende; que hombre mortal soy y vivo en este desierto".
Asombrado bajó Pafnucio de su altura y sentándose junto a él le preguntó quién
era. Y el santo viejo, que hacía años no veía a mortal alguno, soltó la lengua:
"Me llamo Onofre y
hace sesenta años que vivo en esta soledad, en la que no he visto otra persona
aparte de ti. Siendo joven y monje en Tebas oí hablar de la vida que hicieron
los profetas Elías y Juan el Bautista en el desierto, entendí que era más perfecto
vivir en soledad y apartado de los hombres pendiente de sola la providencia de
Dios, que no en comunidad, donde hay tantas ayudas y socorros. Me determiné a
seguir lo más perfecto, y tomando algunos pocos panes para cuatro días, salí
del monasterio y entré en el desierto. No sabía adonde encaminarme, pero en la
noche una luz, que era mi ángel, iba delante de mi guiándome. Animado por
aquella compañía caminé por aquella soledad unas siete millas, hasta que llegué
a una cueva, de donde salió un venerable viejo que al verme dijo: 'Tú eres,
Onofre, mi huésped e imitador: entra, hijo, y persevera en lo que has
comenzado, que Dios te ayudará'. Estuve en compañía del viejo algunos días y
cuando le pareció que yo estaba bien instruido me llevó más adentro del desierto,
a cuatro días de camino, donde hallando una palma cerca de una pobre choza, me
dijo que aquel era el lugar que Dios me tenía reservado, y allí hice morada.
Una vez al año me visitaba el santo viejo hasta que murió y le enterré junto a
su ermita".
Le preguntó Pafnucio a
Onofre si en el principio de aquella vida tan austera había padecido mucho por
vivir tan austeramente. "Mucho padecí" – respondió Onofre – "sobre
todo por el hambre y la sed. Pero contento con mi perseverancia, Dios se apiadó
y al cabo de unos años envió su ángel, que diariamente me traía alimento y
agua. También dirigió Dios su providencia hacia la palmera a cuyos pies moraba:
todos los años me obsequiaba con doce racimos de dátiles, los cuales con
algunas yerbas me parecían manjar del cielo".
De pronto dijo Onofre:
"Sígueme", y se adentraron en el desierto, hacia el sitio de retiro
de Onofre. Llegados allí, bajo la palmera había un pan recién horneado y un
cántaro con agua limpísima. Ambos dieron gracias a Dios, comieron y se pusieron
en oración separados uno del otro a una distancia de un tiro de piedra. A la
mañana siguiente Pafnucio halló a Onofre muy pálido y débil, y al asustarse,
este le dijo: "No temas, hermano, porque el Señor, que es misericordioso,
te ha enviado aquí para que entierres mi cuerpo; pues hoy acabo mi
peregrinación, y me voy al lugar de mi descanso. Y si fueres a Egipto, da
cuenta a los monjes de lo que te he dicho, y de las grandes misericordias que
he recibido de Dios, en cuya bondad confió hará muchas mercedes a los que se
encomendaren a él tomándome por intercesor". Pafnucio manifestó querer
quedarse allí en su lugar, pero Onofre le reveló que no era esa la voluntad
divina, sino que Dios se complacía en que, enterado de las vidas de los santos
ermitaños, las diese a conocer a los monjes para su edificación, por lo que
debía volver a su monasterio. Aceptó Pafnucio y le pidió: "Bendíceme,
padre, y suplica a Nuestro Señor, que como te ha mostrado a mí en la tierra, en
carne mortal, me deje verte inmortal en el cielo". Lo bendijo Onofre como
leímos al principio, y entregó su espíritu. Se oyeron las voces de los ángeles
en el silencio del desierto, Pafnucio hizo una oración y enterró al santo
eremita. Y como prueba de la voluntad de Dios, en ese momento se derrumbó la ermita
del santo y la palmera que le daba sustento se secó inmediatamente. Fue el 12
de junio de 400.
Leyenda Occidental.
Si bien la leyenda del santo hasta aquí es extravagante, en otros lares y con
el tiempo se rellenó los huecos de la infancia y juventud con igualmente otros
elementos milagrosos y extravagantes. Onofre habría sido hijo de un rey de
Abisinia, cuyos padres no podían tener hijos. Tanto rogó la madre que concibió,
pero el diablo malmetió al rey y este creyó que era hijo de un adulterio. "Apenas
nazca, tíralo al fuego", le dijo el maligno. Así hizo el rey, pero un
ángel sacó al niño del fuego, lo dio a sus padres recomendándoles bautizarle y
entregarlo a Dios. Se convirtieron los padres a la fe de Cristo, y llevaron al
niño a un monasterio para que fuera educado en la fe. Allí continuaron los
portentos, pues una cierva blanca bajaba cada día de los montes para alimentar
al niño Onofre ("el que trae lo bueno"). A los tres años de edad se
desató una hambruna, pero la Santísima Virgen le daba de comer al mismo tiempo
que al Niño Jesús, y así durante años. A los doce años el abad quiso nombrarlo
sucesor, pero era muy pequeño, aunque Dios se manifestaba claramente en él.
Sabiendo esto Onofre se fue al desierto guiado por el ángel, como ya sabemos, y
ocurre lo mismo que narra la leyenda oriental, con algunos añadidos, como la
presencia de dos leones que ayudan a Pafnucio a enterrar a Onofre, como leemos
también de San Pablo Ermitaño (15 de enero) y San
Antonio Abad (17 de enero).
Historia.
La historia de San Onofre tiene orígenes oscuros, pues no hay consenso sobre
quién es este "Pafnucio" que cuenta la historia. Según unos es San
Pafnucio Abad (9 de febrero), pero la muerte de este consta fue en 370 y
la leyenda de Onofre dice que murió en 400, aunque siempre puede ser un error.
Otros afirman que es célebre San Pafnucio (12 de septiembre), el que
convirtió a Santa Thais (8 de octubre), o el padre de Santa
Eufrosina-Esmaragdo (2 de enero y 10 de febrero), que fue monje y
eremita, pero en su vida no se lee nada de que haya visitado el desierto. Y
otros, finalmente, añaden que es Pafnucio, un discípulo de San Macario el
Viejo (19 de enero). Pero en realidad es probable que fuese un
desconocido, o su persona sea un añadido para propiciar un diálogo y tener
palabras "de primera mano" de Onofre. De hecho, el "Libro de los
Padres del Desierto" narra esta historia sin mencionar a Pafnucio alguno.
Culto y patronatos.
El culto al santo se extendió en Oriente con prontitud. En Constantinopla tuvo
dos iglesias dedicadas, y de allí pasó a Occidente en épocas de las Cruzadas,
cuando su leyenda aparece en Europa junto con dudosas reliquias, como la cabeza
que se venera en Munich o los huesos de Brunswick, ciudades de las que es santo
patrón. En Roma se le dedicó igualmente un templo. Es abogado de los eremitas,
los penitentes y los tejedores (por los largos cabellos), de los peluqueros y
se le invoca contra las enfermedades del ganado. En Occidente es habitual
encontrar su iconografía con la corona real y el cetro a los pies, como símbolo
de abandono del mundo. A veces porta cruz, rosario, piedra para golpearse el
pecho, etc., pero es perfectamente reconocible por ir siempre casi desnudo y
cubierto con una abundante cabellera blanca.
Fuentes:
-"Vidas de los Santos". Tomo VI. Alban Butler. REV. S. BARING-GOULD.
-"Año cristiano o Ejercicios devotos para todos los días del año".
Junio. R.P. JUAN CROISSET. S.J. Barcelona, 1862.
A 12 de junio además se celebra a
San Odulf de Utrecht, misionero.
Beata
Brígida de Holanda, dominica.
SOURCE : https://www.religionenlibertad.com/santo_de_hoy/50215/san-onofre-anacoreta.html
Lorenzo Monaco (circa 1370–circa
1425), Storie di Sant'Onofrio, ante1424, Piazza San Marco, Florence, Museum of San Marco
Scheda dell'opera nel Catalogo della Fondazione "Federico
Zeri": https://catalogo.fondazionezeri.unibo.it/scheda/opera/11393/Pietro%20di%20Giovanni%0A%09%09%09%0A%09%09%09%20%28Lorenzo%20Monaco%29%0A%09%09%09%0A%09%09%20%20%20%20%20%2C%20Episodi%20della%20vita%20di%20sant%27Onofrio
Voir aussi : http://nddessources.free.fr/page_biville.html