mardi 8 septembre 2015

Saint ADRIEN de NICOMÉDIE et sainte NATHALIE, martyrs


Saint Adrien

Martyr à Nicomédie, en Bithynie ( 306)

Saint Adrien et ses compagnons martyrs. Officier dans les armées impériales, il fut arrêté durant la persécution de Maximien.

Avec ses compagnons emprisonnés, il comparut devant le juge. Battu à coups de bâtons, il ne fut bientôt que plaies sur tout le corps.

Ses compagnons squelettiques à cause d'une très longue incarcération, furent un temps épargnés.
Puis ils furent tous condamnés à avoir les jambes et les bras coupés pour n'être qu'un corps sans membres.

Ils périrent les uns après les autres dans les douleurs de ce supplice.



L'histoire d'Adrianus (Saint Adrien) et de sa jeune épouse Natalie (Sainte Nathalie, Natacha) est contée dans la Légende Dorée.

Adrianus était officier dans l'armée de l'empereur Romain Galère qui faisait appliquer avec zèle les quatre édits de persécution des chrétiens de Dioclétien.

Vers 306, alors qu'Adrianus avait vingt-huit ans, il se convertit devant le courage de trente-trois chrétiens de Nicomédie que Galère avait ordonné de supplicier en les faisant fouetter à coups de nerfs, en leur broyant la bouche avec des pierres, puis en les emprisonnant après leur avoir mis le garrot.

Apprenant cette conversion, l'empereur fit emprisonner Adrianus avec les autres chrétiens puis, quelque temps après, le fit comparaître devant lui en présence de ses compagnons pour le faire fouetter ; les coups furent si violents qu'à la fin les entrailles d'Adrianus sortaient de son corps.

Puis Adrianus et ses compagnons furent de nouveau jetés en prison.

Comme des matrones, dont Nathalie, soignaient en cachette les martyrs dans leur prison, l'empereur Galère ordonna qu'on tranche les pieds puis les jambes des prisonniers puis qu'on fasse brûler leur corps.

Adrianus fut le premier supplicié et on lui coupa également une main.

Quand on jeta les corps des martyrs au feu, Nathalie voulut se précipiter dans le brasier mais une pluie violente éteignit les flammes.

Nathalie récupéra alors la main de son mari qu'elle conserva précieusement. Réfugiée peu de temps après à Constantinople pour échapper à la proposition de mariage que lui avait fait un tribun, elle rendit l'esprit après avoir vu, en songe, Adrianus lui demander de le rejoindre dans la paix éternelle.

Les reliques de Nathalie et d'Adrianus ont été transférées, en 1110, de Constantinople au monastère de Grammont en Belgique.

Saint Adrien de Nicomédie et son épouse sainte Nathalie sont fêtés en Orient ensemble le 26 août.

En Occident, saint Adrien est fêté le 8 septembre et son épouse Nathalie, qui l'encouragea à souffrir le martyre, est fêtée le 26 août.

Il est réputé guérir les maux de ventre.



SAINT ADRIEN ET SES COMPAGNONS *

Adrien souffrit le martyre sous le règne de Maximien. En effet, comme cet empereur offrait des sacrifices aux idoles dans la ville de Nicomédie, par son ordre, ou se livra à la recherche de tous les chrétiens les uns par la crainte d'être punis, les autres par amour de l’argent qui leur était promis, tous enfin trairaient aux supplices les chrétiens ; les voisins traînaient leurs voisins, les proches, ceux de leur maison. Il y en eut trente-trois pris et amenés devant le prince par ceux qui se livraient à cette perquisition; et Maximien leur dit : « Est-ce que vous n'avez pas appris quelle peine attend les chrétiens? » Ils lui répondirent « Oui, et nous nous sommes moqués de ton décret ridicule. » Alors l’empereur, irrité, ordonna de les fouetter avec des nerfs tout frais et commanda qu'on leur broyât la bouche avec des pierres; ensuite, qu'après avoir pris note de leurs aveux, ou les garrottât pour enfin les enfermer en prison. Adrien, un des premiers officiers de l’armée, qui avait été témoin de leur constance, lui dit : « Je vous conjure par votre Dieu de me dire quelle récompense vous attendez pour ces tourments? » Les saints lui répondirent: « L'oeil n'a point vu, l’oreille n'a point entendu et le coeur de l’homme n'a jamais conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment dans la perfection. » Alors Adrien courut se joindre aux martyrs, en disant aux bourreaux : « Prenez note que je veux être des leurs, car, et moi aussi, je suis chrétien. » Quand l’empereur eut appris cela, il fit charger de chaînes et emprisonner Adrien qui refusait de sacrifier. Or, Natalie, son épouse, entendant dire que son mari était en prison, déchira ses vêtements en poussant des cris et des sanglots. Mais quand elle eut appris qu'Adrien était incarcéré pour la foi de J.-C., elle accourut remplie de joie à la prison et baisa les chaînes de son mari et des autres; car elle était chrétienne, mais elle n'avait pas rendu cela public à cause de la persécution. Et elle dit à son mari : « Bienheureux es-tu, mon seigneur Adrien, d'avoir trouvé des richesses que ne t'ont pas laissées tes parents, et dont seront privés ceux qui possèdent beaucoup de biens quand il ne sera plus temps de prêter à usure, ni d'emprunter, quand personne ne délivrera aucun autre de la peine, ni le père son fils, ni la mère sa fille, ni l’esclave son maître, ni l’ami son ami, ni les richesses celui qui les possède. » Et après lui avoir conseillé de ne faire aucun cas de toute gloire terrestre, de repousser ses parents et ses amis et d'avoir toujours à coeur les biens célestes, Adrien lui dit : « Va, ma soeur, quand arrivera le temps de la souffrance, je te ferai venir afin que tu sois témoin de. notre fin. » Et après avoir recommandé aux autres saints d'encourager son mari, elle revint à sa maison.

Peu de temps après, Adrien apprenant que le jour de son martyre était arrivé, distribua des présents aux gardes et donna pour ses cautions les autres saints qui étaient avec lui, puis il alla à sa maison appeler Natalie, comme il le lui avait promis, afin qu'elle fût présente à leur martyre. Or, quelqu'un qui le vit, courut en avant dire à martyre. : « Adrien est absous, le voici venir. » En entendant cela, elle ne le croyait pas : « Et quel est celui qui a pu le délivrer de ses chaînes, dit-elle ? A Dieu ne plaise que je le voie libre de ses fers et séparé des saints ! » Pendant qu'elle parlait ainsi, un jeune valet de la maison vint dire : « Voici que mon maître est relâché. » Alors Natalie, croyant qu'Adrien fuyait le martyre, versait des larmes amères, et quand elle le vit, elle se leva avec précipitation et ferma sur lui la porte de la maison en. disant: « Loin de moi celui qui s'est retiré de Dieu ; ah ! je me garderais bien de parler à un homme qui a souillé ses lèvres pour renier son Seigneur. » Et se tournant vers lui : « Oh ! dit-elle, que tu es misérable sans Dieu ! Qui t'a forcé d'entreprendre ce que tu n'as pu terminer ? Qui t'a séparé des saints ? Ou bien qui t'a séduit pour quitter l’assemblée où règne la paix ? Dis-moi, pourquoi as-tu fui avant. que le combat ne fût engagé, avant d'avoir vu ton adversaire? Comment as-tu été blessé sans qu'aucune flèche n'eût été lancée? J'aurais été vraiment bien étonnée si d'une nation sans Dieu, d'une race d'impies, il y en eût eu un qui fût offert Dieu. Ah ! que je suis malheureuse ! Que je suis misérable! Que ferai-je moi qui suis unie à un membre de cette race d’impies ? Soit, il ne m'a pas été donné d'être appelée, seulement pendant une heure, l’épouse d'un martyr ; mais je serai nommée la femme du renégat. Pour un instant j'ai vraiment été dans des transports de joie, et cet instant sera mon opprobre pour toujours. » Or, le bienheureux Adrien, qui entendait cela, ressentit une grande joie; il admirait comment une femme jeune, de toute beauté, noble et mariée depuis quatorze mois, pouvait parler ainsi. Son ardeur pour le martyre s'en accroissait d'autant et il écoutait de tout coeur ses paroles ; cependant comme il la voyait affligée à l’excès, il lui dit: « Ouvre-moi, ma chère Natalie ; non, je n'ai pas fui le martyre, connue tu le crois ; mais je suis venu t'appeler comme je l’avais promis. » Et comme elle n'en croyait rien, elle lui dit : « Voyez comme ce renégat me trompe, comme ment cet autre Judas. Fuis de moi, misérable; je vais me tuer pour que tu sois content. » Et comme elle tardait d'ouvrir, Adrien lui dit : « Ouvre vite, car je  m’en irai et tu ne me verras plus; ensuite tu pleureras de ne  m’avoir pas vu avant mon trépas : les, cautions que j'ai données, ce sont les saints martyrs, et si les bourreaux qui me chercheront ne me trouvent pas, ces saints devront souffrir leurs tourments et les miens tout à la fois. » Alors Natalie ouvrit, et après s'être prosternés l’un devant l’autre, ils allèrent ensemble à la prison, où, pendant sept jours, Natalie essuyait avec des linges précieux les plaies des saints.

L'empereur fixa un jour où il ordonna qu'ils fussent amenés en sa présence. Affaiblis qu'ils étaient par les souffrances, ils ne pouvaient marcher; on les portait donc comme des animaux. Adrien les suivait les mains liées derrière le dos **, et chargé du chevalet qui lui était destiné, il fut présenté à César. Natalie vint alors auprès d'Adrien et lui dit : « Prenez garde, mon seigneur, de vous laisser surprendre par la peur, lorsque vous verrez les tourments : vous n'aurez à souffrir qu'un instant, mais aussitôt après vous serez dans l’allégresse avec les anges. » Et comme Adrien ne voulut pas sacrifier, il fut battu de la manière la plus violente. Toute joyeuse, Natalie courut alors trouver les saints qui étaient dans la prison, pour leur dire « Voici que mon seigneur vient de commencer son martyre. » Comme l’empereur exhortait Adrien à ne pas blasphémer ses dieux, ce dernier lui dit : « Si j'endure des tourments parce que je blasphème ceux qui ne sont pas dieux, comment ne seras-tu pas tourmenté, toi qui blasphèmes le vrai Dieu ? » Maximien répliqua : « Ce sont là les paroles que t'ont apprises ces séducteurs. » Adrien lui dit: « Pourquoi appelles-tu séducteurs ceux qui sont les docteurs de la vie éternelle ? » Et Natalie courait rapporter avec joie aux autres les réponses de son mari. Alors l’empereur le fit fouetter rudement par quatre hommes très vigoureux. Et Natalie s'empressait de raconter aux autres martyrs qui étaient eu prison toutes ces peines, et ces interrogations et ces réponses. Or, Adrien fut fouetté avec Tant de fureur que ses entrailles sortaient de son corps : ensuite on le chargea de chaires de fer et il fut enfermé avec les autres dans la prison. Adrien était un jeune homme délicat, fort brun, et âgé de 28 ans. Quand Natalie vit son mari étendu sur le dos et tout lacéré, elfe lui dit en lui mettant la main sous la tête : « Vous êtes bienheureux, mon seigneur, d'avoir été rendu digne d'être au nombre des saints vous êtes bienheureux, ma vie, de souffrir pour celui qui a souffert pour vous. Allez donc, mon doux ami, allez contempler sa gloire. » Mais l’empereur ayant appris qu'un grand nombre de matrones servaient les saints dans la prison, défendit de les y laisser entrer à l’avenir. Quand Natalie le sut, elle se coupa les cheveux en rond (Tonsuravit), et prenant des habits d'homme, elle servait les saints dans la prison. Son exemple en porta d'autres à l’imiter, et elle pria son mari que, quand il serait dans la gloire, il obtint pour elle que Dieu la conservât intacte et qu'il l’ôtât bientôt de ce monde. Quand le roi apprit la conduite des matrones, il commanda d'apporter une enclume, sur laquelle on couperait les cuisses des martyrs pour les faire périr. Or, Natalie craignant que son mari ne se laissât effrayer par les supplices des autres, pria les bourreaux de commencer par lui. On lui coupa donc les pieds et les jambes, et Natalie le pria ensuite de se laisser couper la main afin qu'il ne fût pas moins que les autres saints qui avaient souffert davantage.; Après cette boucherie, Adrien rendit l’esprit ; ensuite les autres étendirent les pieds de leur plein gré et ils moururent dans le Seigneur. Or, le roi manda qu'on brûlât leurs corps ; mais Natalie cacha dans son sein une main d'Adrien. Quand on jeta les corps des saints dans le feu, Natalie voulut s'y précipiter avec eux ; mais tout à coup une pluie très forte vint à tomber, et en éteignant le .brasier, elle préserva les corps des martyrs. Alors les chrétiens, ayant tenu conseil entre eux, firent transporter ces restes à Constantinople jusqu'à ce que, la paix ayant été rendue à l’Eglise, on put les rapporter avec honneur. Ils pâtirent vers l’an du Seigneur 280. Quant à Natalie elle rentra chez elle et conserva la main de saint Adrien qu'elle plaçait toujours au chevet de son lit pour consoler sa vie. Après quoi, un tribun qui vit Natalie si belle, si riche et de plus noble, envoya par ordre de l’empereur d'honnêtes matrones pour la faire consentir à l’épouser. Natalie leur adressa cette réponse: « Quel est celui qui me procure l’avantage de -pouvoir me marier avec un homme de cette qualité ? Toutefois je demande un délai de trois jours pour nie préparer. » Or, elle disait cela, afin de pouvoir s'enfuir. Et comme elle priait Dieu de la conserver intacte, tout d'un coup elle s'endormit ; et voici que lui apparut un des martyrs; il la consola avec douceur et lui commanda d'aller à l’endroit oit reposaient les corps des martyrs. Quand donc elle se réveilla, elle prit secrètement main d'Adrien et monta nu vaisseau avec un grand nombre de chrétiens. Le tribun, qui en fut informé, la poursuivit sur un navire avec une troupe de soldats; mais il s'éleva un vent qui contraria leur course; plusieurs même d’entre eux périrent dans les flots, et ils furent donc forcés de rentrer dans le port. Or, au milieu de la nuit, le diable, sous la forme d'un pilote monté sur un vaisseau fantastique, apparut à ceux qui étaient avec Natalie, et leur dit comme ferait un pilote : « D'où venez-vous, et où allez-vous ? » Les chrétiens répondirent: « Nous venons de Nicomédie et nous allons à Constantinople. » Et le diable reprit : « Vous faites fausse route, allez à gauche, et vous naviguerez plus directement. » Or, il parlait ainsi pour les mettre en pleine mer et les faire périr. Et comme ils faisaient voile en conséquence, tout à coup Adrien leur apparut assis sur une nacelle; il les avertit de naviguer comme auparavant, ajoutant que c'était le malin esprit qui leur avait parlé; puis se plaçant en avant, il les précédait et leur montrait le chemin. Or, Natalie qui voyait Adrien aller en avant fut remplie d'une immense joie. Le jour allait luire quand ils arrivèrent à Constantinople. Et quand Natalie fut entrée dans la maison où se trouvaient les corps des martyrs, et qu'elle eut placé la main d'Adrien auprès de son corps, elle s'endormit ; alors Adrien lui apparut, et en la saluant, il lui commanda de venir avec lui dans la paix éternelle. A son réveil, elle raconta son songe à ceux qui se trouvaient là, et après avoir dit adieu à tous, elle rendit l’esprit. Les fidèles prirent son corps qu'ils placèrent à côté de ceux des martyrs.

* Tiré des actes reconnus authentiques parles Bollandistes; — Honorius d'Autun.

** L'édition princeps porte ces mots portatus super equuleum, les éditions subséquentes ont portans sibi equuleum. Alors ou bien on attacha Adrien sur un chevalet pour le porter devant l’empereur, ou bien on le chargea du chevalet qui devait être l’instrument de son supplice : Les deux textes peuvent s'expliquer. Mais quel est le véritable ?

La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/133.htm

Adrian (Hadrian) M and Natalia (RM)

Adrian died at Nicomedia on March 4, c. 304; other feasts for the martyr are celebrated on March 4 and August 26; September 8 is the date of the translation of his relics to Rome.



Saint Adrian, a Roman imperial officer (either a pagan or a catechumen), watched as 23 Christians were being beaten before Emperor Maximian at the imperial court of Nicomedia. Their bravery prompted him to cry out, "Let me be counted as one of these, for I too am a Christian."

When his Christian wife of 13 months, Natalia, learned the reason for her husband's arrest, she was extremely proud. She ministered to Adrian and his fellow prisoners, who suffered excruciating tortures, and arranged for her husband to be catechized while interned. After Adrian had been sentenced to death, visitors were forbidden, but Natalia disguised herself as a boy and bribed her way into the prison to ask Adrian's prayers for her in heaven.

Natalia accompanied her husband to the executioner's block where he was to be cut to pieces. As the axe dismembered Adrian over an anvil, Natalia managed to save one of his hands. Distraught, she had to be restrained from casting herself into the fire when Adrian's body was burned with those of other martyrs. A rain storm extinguished the fire, allowing the Christians to gather the remains and bury them. (Another version of the story relates that the prisoners were to be burned to death, but the rain put out the fire.)

A few months later a pagan official began pestering Natalia to marry him. She had no intention of consorting with the heathen who had been responsible for Saint Adrian's death. She set sail to Argyropolis on the Bosporus, near Constantinople, taking her husband's hand with her. There she died peacefully on December 1 and is said to have been buried among the martyrs. Adrian's relics were later translated to Rome, then to Decline, Flanders, where they were placed by Count Baldwin VI (husband of Saint Adela of Messines) in the abbey now named Saint Adrian (if I understood this circuitous tale correctly). Many miracles were wrought at this shrine and attributed to Saint Adrian.
It is unknown which version or how much of this romantic story is true. There were two martyrs named Adrian who suffered at Nicomedia: one under Diocletian and the other under Licinius (Attwater, Benedictines, Bentley, Delaney, Husenbeth, White).

In art, Saint Adrian is portrayed as a Roman soldier with an anvil. His hand may be chopped off on the anvil or Natalia may be shown holding his severed limbs (Roeder). Sometimes he may be shown with a sword, lion, or hammer; as being thrown from a cliff into the sea (perhaps another Adrian?), or being brought to land by dolphins(?) (White). Adrian is the patron of soldiers, butchers (Roeder), arms dealers (who use anvils in their work), and prison guards, and is invoked against the plague (White). They are venerated in Lisbon (Roeder). 


SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0908.shtml

Natalia of Nicomedia, Widow (RM)

Died on December 1, c. 311. The story is told that after a turbulent life, Saint Natalia died peacefully in Argyropolis near Constantinople. She was the young Christian wife of an imperial officer of Nicomedia named Adrian. Her husband was so impressed by the patient suffering of some persecuted Christians that he openly declared he was a Christian himself, though he had not yet been baptized.



Adrian was at once thrown in jail, where Natalia visited him and arranged for his instruction in the faith. It is said the Natalia also ministered bravely to other imprisoned Christians during the persecution of Diocletian. After Adrian had been sentenced to death visitors were forbidden to him, but Natalia disguised herself as a boy and bribed her way in to ask him to pray for her in heaven.

At Adrian's execution, Natalia watched as her husband was broken limb by limb. After his death on September 8 about the year 304, a fire was built to burn the bodies of the martyrs, so that there would be nothing left for burial. Natalia had to be restrained from casting herself into the fire when Adrian's body was burned. A rain storm put out the fire, and Christians gathered the remains and buried them.

Natalia managed to recover Adrian's hand, then fled to Argyropolis, on the Bosporus, to escape the importune wooing of another imperial official. When Natalia died she was buried among the martyrs. It is not known what, if any, truth lies behind this romantic tale. There were apparently two Adrians martyred at Nicomedia, one under Diocletian, the other under Licinius. In art she is shown holding her husband's hand (Attwater, Benedictines, Delaney, Roeder).


SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1201.shtml

September 8

St. Adrian, Martyr

THIS saint was an officer in the Roman army, who, having persecuted the Christians in the reign of Maximian Galerius, was so moved by their constancy and patience, that he embraced their faith, and suffered many torments and a glorious martyrdom for the same at Nicomedia, about the year 306, in the tenth or last general persecution. His relics were conveyed to Constantinople, thence to Rome, afterwards into Flanders, where they were deposited in the Benedictin abbey of Decline, dedicated in honour of St. Peter, in the time of the first abbot, Severald. Baldwin VI., earl of Flanders, surnamed of Mons, because he married the heiress of that county, bought of a rich lord, named Gerard, the village of Hundelghem, in which stood a famous chapel of our Lady. The count founded there, in 1088, the town now called Geersbergen or Gerard’s Mount, on which, by a famous charter, he bestowed great privileges. Besides many pious donations made to that place, he removed this abbey of St. Peter, which has since taken the name of St. Adrian, whose relics, which it possesses, have been rendered famous by many miracles. Geersberg, called in French Grammont, stands upon the Dender, in Flanders, near the borders of Brabant and Hainault. St. Adrian is commemorated in the Martyrologies which bear the name of St. Jerom, and in the Roman, on the 4th of March, and chiefly on the 8th of September, which was the day of the translation of his relics to Rome, where a very ancient church bears his name. See on the translation of his relics to the abbey of Geersberg, Gramay’s Antiquitates Gerardi-montii, p. 40. Sanderus in Flandria Illustrata, &c., Stilting, p. 231.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IX: September. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/9/082.html

Santi Adriano e Natalia Sposi e martiri


† Nicomedia, Bitinia, IV secolo

I santi coniugi Adriano e Natalia subirono insieme il martirio presso Nicomedia in Bitinia, ma il Martyrologium Romanum commemora in data odierna solamente Adriano, in onore del quale il papa Onorio I tramutò in chiesa la curia del Senato Romano

Martirologio Romano: A Roma, commemorazione di sant’Adriano, martire, che a Nicomedia in Bitinia, nell’odierna Turchia, subì il martirio e in suo onore il papa Onorio I trasformò in chiesa la curia del Senato Romano.

L'unica notizia certa è che esisteva un culto antico e molto forte di un Adriano, martire di Nicomedia, sia in oriente che in occiden­te. II nuovo Martirologio Romano ricorda il santo in questo giorno senza commenti ulteriori. Il resto è supposizione e leggenda.

I bollandisti e l'antico Martirologio Romano affermavano l'esistenza di due diversi Adriani di Nicomedia, entrambi morti martiri, ma in persecuzioni diverse e i cui resti vennero portati ad Argiropoli. Quanto segue è un riassunto di questi racconti.

Si dice che un Adriano fosse un ufficiale pagano alla corte imperia­le a Nicomedia. Assistette al maltrattamento di ventitré cristiani e di­chiarò che anch'egli era cristiano e voleva unirsi a loro. Venne impri­gionato. La sua giovane moglie, Natalia, una cristiana a cui era stato sposato per tredici mesi, fu informata dell'accaduto e corse alla prigio­ne, baciò le sue catene e lo curò. Egli la mandò a casa, promettendo­le di tenerla informata. Quando seppe che stava per essere ucciso, Adriano pagò il guardiano della prigione perché lo lasciasse andare a salutare la moglie, ma ella quando lo vide, pensando che avesse rinne­gato la sua fede, gli sbatté la porta in faccia. Egli le spiegò che gli altri prigionieri erano stati presi in ostaggio fino al suo ritorno, ed essi ritor­narono alla prigione insieme. Natalia bendò le ferite dei prigionieri e si prese cura di loro per una settimana. Adriano fu portato davanti al­l'imperatore ma rifiutò di sacrificare agli idoli, allora .venne frustato e riportato in cella. Altre donne seguirono l'esempio di Natalia, ma l'imperatore impedì loro di entrare in prigione. Allora Natalia si tagliò i capelli, indossò abiti maschili ed entrò in prigione come al solito.

I martiri furono condannati alla morte per spezzamento degli arti. Natalia chiese che il marito potesse essere ucciso per primo, così da ri­sparmiargli la vista dell'agonia degli altri. Ella gli mise le gambe e le braccia nei ceppi, e rimase inginocchiata sul posto mentre il marito veniva ucciso, riuscendo a nascondere una sua mano nei vestiti.
Quan­do i corpi vennero bruciati, dovettero trattenerla per impedirle di get­tarsi nel fuoco. La pioggia spense le fiamme e i cristiani poterono con­servare delle reliquie dei martiri, che furono portate e seppellite ad Argyropolis, sul Bosforo vicino a Bisanzio.

Un ufficiale imperiale iniziò a tormentare Natalia con offerte di ma­trimonio, così ella portò la mano del marito ad Argyropolis, dove mori in pace poco dopo il suo arrivo. Ella fu considerata martire per associa­zione, perché il suo corpo fu seppellito con i resti degli altri uccisi.

Questo racconto di chiara invenzione si dimostrò molto commo­vente, rendendo Adriano un martire molto popolare in passato. Di­versi quadri ricordano in maniera raffinata, a volte splendida, la sua morte e l'intervento di Natalia. Era il patrono dei macellai e dei solda­ti e veniva invocato con
tro la peste.
L'antico Martirologio Romano indicava il 4 marzo come il giorno della sua morte, e l'1 dicembre per quella di Natalia e l'8 settembre per il trasporto dei loro resti a Roma. La festa comune dei santi Adria­no e Natalia, martiri, era l'8 settembre.

Tuttavia un altro Adriano (5 mar.) ricordato da Eusebio come un martire di Cesarea sotto Diocleziano, a volte confuso con il primo Adriano, ha una tradizione più affidabile e molto diversa.

Si dice che sia stato ucciso a Nicomedia sotto Licinio, che fosse il figlio dell'imperatore Probo, che aveva rimproverato Licinio per le sue persecuzioni contro i cristiani. L'imperatore ordinò che venisse ucciso. Suo zio Domizio, vescovo di Bisanzio, seppellì il corpo nei sobborghi della città chiamata Argyropolis. L'antico Martirologio Ro­mano fissa la memoria di questo Adriano il 26 agosto. Il racconto è ugualmente inaffidabile, e meno accattivante degli altri.

Autore: Alban Butler