samedi 26 septembre 2015

Saint EUSÈBE (EUSEBIUS), Pape et confesseur

Papa Eusebio

Artaud de Montor, Alexis François, Illustration of Pope Eusebius. 1911 redrawing of the illustration in BSB Cod.icon. 375 (17th century)


Saint Eusèbe

Pape (31 ème) de 309 à 310 (+ 310)

D'origine grecque et sans doute médecin, il fut indulgent aux "lapsi" (ceux qui avaient renié leur foi devant les tortures). Il enseignait que ces malheureux avaient le droit de pleurer leur crime. Il rencontra alors une opposition telle à l'intérieur même de l'Église que l'empereur Maxence l'exila en même temps que son principal opposant, Héraclius. 

Saint Eusèbe mourut durant cet exil en Sicile. 

En Sicile, en 309 ou 310, la naissance au ciel de saint Eusèbe, pape. Énergique témoin du Christ, il fut déporté dans cette île par l’empereur Maxence et, maintenu loin de sa patrie terrestre, mérita d’obtenir celle du ciel. Son corps fut déposé à Rome au cimetière de Calliste.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8352/Saint-Eusebe.html

Saint Eusèbe (309-310)

Il ne gouverna l’Église que pendant quatre mois.

Il fut ensuite martyrisé sous l’ordre de l’empereur Maxence.

SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_03.htm

Eusebius pape

309

Ce pape est un de ceux qui restèrent peu de temps sur le trône de saint Pierre.

Grec d’origine, il succéda à saint Marcel Ier, comme trente-et-unième pape. Les dates sont floues, selon les sources.

Eusèbe aurait été ordonné le 18 avril 309, et serait mort en août de la même année. Selon d’autres, sa depositio aurait eu lieu en septembre ; l’actuel Martyrologe a opté pour le mois d’août.

Au moment de son élection, il y eut une émeute provoquée par un certain Héraclius, contestataire de cette élection ou poussé en avant par le parti des lapsi, ceux qui après avoir apostasié durant la récente persécution, demandaient à être réadmis dans l’Eglise sans faire pénitence. L’empereur Maxence, ne sachant quoi faire pour maintenir l’ordre, exila les deux protagonistes en Sicile. 

Eusèbe y mourut quatre mois après, le 17 août 309. Si le pape saint Damase l’appelle martyr, il ne spécifie pas quel martyre il subit ; peut-être au moins le martyre de la persécution et de l’exil, ce qui n’est pas peu.

On rapporta son corps pour l’ensevelir au cimetière de Calixte.

Son successeur devait être saint Miltiade (ou Melchiade).

SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-eusebe-108954231.html

SAINT EUSÈBE

Eusèbe est ainsi appelé de eu, qui veut dire bien et, sebe, qui signifie éloquence ou poste. Eusèbe s'interprète encore bon culte. En effet il fut rempli de bonté, en se sanctifiant, d'éloquence en défendant la foi, il resta à son poste en souffrant le martyre avec constance ; et il rendit à Dieu un bon culte par le respect qu'il eut pour lui.

Eusèbe, qui conserva sa virginité, n'était encore que catéchumène quand il fut baptisé par le pape Eusèbe qui lui donna son nom. A son baptême, on vit les mains des anges le lever des fonts sacrés. Une dame, qui s'était éprise de sa beauté, voulut entrer dans sa chambre, mais elle en fut empêchée par les anges qui le gardaient : alors elle vint le lendemain matin se jeter à ses pieds et lui demander pardon. Après avoir été ordonné prêtre, il brilla par une sainteté telle que dans la solennité de la messe, on voyait les anges qui le servaient. En ce temps-là, comme l’hérésie d'Arius infectait l’Italie entière de ses poisons, favorisée qu'elle était par l’empereur Constance, le pape Julien sacra Eusèbe évêque de Verceil : c'était alors une des principales villes de l’Italie. A cette nouvelle, les hérétiques firent fermer, toutes les portes de l’église; mais Eusèbe étant entré dans la ville, se mit à genoux à la porte de l’église principale dédiée à la bienheureuse Marie, et à l’instant toutes les portes ouvrirent à sa prière. Il chassa de son siège Maxence, évêque de Milan, qui était gâté par le poison de l’hérésie, et il établit en sa place Denys, fervent catholique. C'est ainsi qu'Eusèbe en Occident et Athanase en Orient purgeaient l’Église de la peste des Ariens. Cet Arius était un prêtre d'Alexandrie : il prétendait que le Christ était une pure créature : il avançait ce qu'il était, quand il n'était pas, et qu'il a été fait pour nous, afin que Dieu se servît de lui comme d'un instrument pour notre création. Alors le grand Constantin fit célébrer le concile de Nicée où cette erreur fut condamnée. Arius finit, quelque temps après, d'une mort misérable, car il rendit dans le lieu secret toutes ses entrailles et ses intestins. (Ruffin, Hist. Eccl. liv. X, Vincent de B., liv. XV, c. XII, an 330) Constance, fils de Constantin, se laissa corrompre aussi par l’hérésie; c'est pour cela qu'irrité grandement contre Eusèbe, il convoqua en concile beaucoup d'évêques, et y manda Denys : il adressa mainte et maintes lettres à Eusèbe qui, sachant que la malice prévaut dans la multitude, refusa de venir et s'excusa sur son grand âge. Alors pour lui enlever ce prétexte, l’empereur décida que le concile serait célébré à Milan qui était tout proche. Quand il vit que Eusèbe faisait encore défaut, il ordonna aux Ariens de mettre par écrit leur croyance, il força Denys, évêque de Milan, et trente-trois autres évêques de souscrire à cette doctrine. Quand Eusèbe apprit cela, il se décida à quitter sa ville pour venir à Milan et il prédit qu'il v serait exposé à souffrir beaucoup (Bréviaire romain).

Comme il était sur le chemin de Milan, il arriva sur le bord d'un fleuve ; une barque, qui était sur la rive opposée, vint à lui, sur l’ordre qu'il lui, en donna ; elle le transporta à l’autre rive, lui et ses compagnons, sans qu'il y eût aucun timonier. Alors Denys, dont il vient d'être question, alla à sa rencontre et se jeta à ses pieds pour lui demander pardon. Or, comme Eusèbe ne se laissait fléchir ni par les menaces ni par les flatteries de l’empereur, il dit en présence de toute l’assemblée : «Vous avancez que le Fils est inférieur au Père ; comment se fait-il donc que vous  m’avez fait passer après mon fils et mon disciple? Or, le disciple n'est pas au-dessus du maître ni l’esclave plus que son seigneur, ni le fils au-dessus du père. » Frappés par cette raison, ils lai présentèrent l’écrit qu'ils avaient fait et que Denys avait signé. Et il dit : « Je ne souscrirai pas après mon fils sur lequel je l’emporte en autorité ; mais brûlez cet écrit, et faites-en un autre que je signerai, si vous le voulez. » Et ce fut par une inspiration divine que fut brûlé l’écrit que Denys et, trente-trois autres évêques avaient signé. Les Ariens écrivirent donc une autre pièce, et la donnèrent à Eusèbe et aux autres évêques pour la signer : mais sur les exhortations d'Eusèbe ils s'y refusèrent entièrement, et ils se félicitèrent de ce que la première pièce qu'ils avaient été forcés de souscrire eût été totalement brûlée. Constance irrité abandonna Eusèbe au bon plaisir des Ariens. Alors ceux-ci le saisirent au milieu des évêques, l’accablèrent de coups, et le traînèrent sur les degrés du palais, du haut en bas, et depuis le bas jusqu'en haut. Quoiqu'il perdît beaucoup de sang de sa tête meurtrie, il n'en persista pas moins dans ses refus; alors, ils lui lièrent les mains derrière le dos et le tirèrent par une corde attachée au cou. Quant à lui, il rendait grâces à Dieu, et disant qu'il était prêt à mourir pour confesser la foi catholique. Alors Constance fit conduire en exil le pape Libère, Denys, Paulin et tous les autres évêques qui avaient été entraînés par l’exemple d'Eusèbe. Scylopolis, ville de la Palestine, fut le lieu où les Ariens menèrent Eusèbe : ils le renfermèrent dans une pièce si étroite qu'elle était plus courte que sa taille, et. plus resserrée que son corps, en sorte qu'il était courbé au point de ne pouvoir ni étendre les pieds, ni se tourner d'un côte ou d'un autre. Sa tête restait baissée; et il pouvait seulement remuer les épaules et les bras. Mais Constance étant mort, Julien, son successeur, désirant plaire à tout le monde, fit rappeler les évêques exilés, rouvrir les temples des dieux, et voulut que chacun jouit de la paix sous la loi qu'il préférait choisir. Ce fut ainsi que Eusèbe, délivré de son cachot, vint trouver Athanase et lui exposer toutes les souffrances qu'il avait endurées: A la mort de Julien et sous l’empire de Jovinien, les Ariens restant calmes, Eusèbe revint à Verceil où le peuple le reçut avec dès témoignages d'une vive allégresse. Mais sous le règne de Valens, les Ariens, qui s'étaient multipliés de nouveau, entourèrent la maison d'Eusèbe, l’en arrachèrent et après l’avoir traîné sur le dos, ils l’écrasèrent sous des pierres. I1 mourut de cette manière dans le Seigneur et fut enseveli dans l’église qu'il avait construite. On rapporte encore que Eusèbe obtint de Dieu par ses prières pour sa ville qu'aucun Arien n'y pourrait vivre. D'après la chronique, il Vécut au moins 88 ans. Il florissant vers l’an du Seigneur 350.

La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/109.htm

Papa Eusebio

Maestranze romane, Ritratto di papa Eusebio (1850 ca.), mosaico; RomaBasilica di San Paolo fuori le Mura


Pope Saint Eusebius

Memorial

17 August

formerly 26 September

Profile

Son of a physican. 31st pope in 310. His papacy lasted only four months, most of which he spent in exiled to Sicily by emperor Maxentius due to disturbances over how to deal with the lapsi, Christians who lapsed from the faith during the persecutions of Diocletian, and then came back to it. Eusebius wanted to welcome them back, after penance. Baptized Saint Eusebius of Vercelli.

Born

Greek

Papal Ascension

18 April 310

Died

17 August 310 in SicilyItaly of natural causes

buried in the catacombs of San Callistus in RomeItaly

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

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fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

Santo del Giorno

MLA Citation

“Pope Saint Eusebius“. CatholicSaints.Info. 26 September 2022. Web. 7 December 2024. <https://catholicsaints.info/pope-saint-eusebius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-eusebius/

Book of Saints – Eusebius – 26 September

Article

EUSEBIUS (Saint) Pope (September 26) (4th century) The successor of Saint Marcellus in the Chair of Saint Peter (A.D. 310). He strenuously upheld the discipline of the Church and opposed any undue laxity in applying the so-called Penitential Canons, enforced on Christians who had failed in courage during the persecutions. He himself was at once called upon to suffer for Christ, being banished to Sicily, where he died after a short Pontificate of less than five months. Fragments of his epitaph written by Pope Saint Damasus have been found in the Roman Catacombs whither his remains were brought for interment.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Eusebius”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 17 August 2016. Web. 7 December 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-eusebius-26-september/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-eusebius-26-september/

The Lives and Times of the Popes – Saint Eusebius – A.D. 310

Article

Eusebius, of Cassano, in Calabria, said to be the son of a physician, and originally a physician himself, was created pontiff in 310. There were pointed out to him certain traitors (traditori) who had delivered to the officers of the imperial treasury the sacred vessels and books. Those fallen were desirous of being reconciled to the Church, but they intended to be Christian only in name, without veneration for the Christian mysteries. The old dispute about the lapsed then was revived with some acrimony, and Eusebius refused to consent to the restoration of the lapsed. Maxentius, informed of that act of firmness, condemned the pontiff to exile. Three letters are attributed to Eusebius: one addressed to all the bishops of France, the second to the faithful of Alexandria, and the third to the bishops of Tuscany. In a single ordination Eusebius created sixteen bishops, thirteen priests, and three deacons. He governed the Church only four months and a few days. The Holy See was vacant only six days.

MLA Citation

Alexis-François Artaud de Montor. “Saint Eusebius – A.D. 310”. The Lives and Times of the Popes1911. CatholicSaints.Info. 2 August 2022. Web. 7 December 2024. <https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-eusebius-a-d-310/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-eusebius-a-d-310/

New Catholic Dictionary – Pope Saint Eusebius

Derivation

Greek: eusebes, pious

Profile

Greek; died Sicily, 309. His reign of four months in 309 embraced the dissension over the treatment of those who had apostatized during the persecution of Diocletian. The pope maintained that they should be admitted into communion after they had undergone a proper penance. He was opposed by Heraclius, and both were banished by the Emperor Maxentius. He was buried in the cemetery of Saint Callistus. Feast26 September.

MLA Citation

“Pope Saint Eusebius”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 17 August 2016. Web. 7 December 2024. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-eusebius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-eusebius/

September 26

St. Eusebius, Pope and Confessor

HE succeeded St. Marcellus in the pontificate, and strenuously maintained the discipline of the church in the rigorous observance of the penitential canons, with regard to penitent sinners, especially those who had denied the faith in the persecution. Many, offended hereat, having at their head a turbulent man named Heraclius, gave him great disturbance on this account; but the true pastor stood his ground with invincible patience. He was banished into Sicily by the tyrant Maxentius, but was called thence by God in a short time to eternal rest, in 310. The Liberian Calendar informs us that he sat only four months and sixteen days. See Pope Damasus’s epitaph or poem on this holy confessor.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IX: September. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/9/262.html

Pope St. Eusebius

Successor of Marcellus, 309 or 310. His reign was short. The Liberian Catalogue gives its duration as only four months, from 18 April to 17 August, 309 or 310. We learn some details of his career from an epitaph for his tomb which Pope Damasus ordered. This epitaph had come down to us through ancient transcripts. A few fragments of the original, together with a sixth-century marble copy made to replace the original, after its destruction were found by De Rossi in the Papal Chapel, in the catacombs of Callistus. It appears from this epitaph that the grave internal dissentions caused in the Roman Church by the readmittance of the apostates (lapsi) during the persecution of Diocletian, and which had already arisen under Marcellus, continued under Eusebius. The latter maintained the attitude of the Roman Church, adopted after the Decian persecutions (250-51), that the apostates should not be forever debarred from ecclesiastical communion, but on the other hand, should be readmitted only after doing proper penance (Eusebius miseros docuit sua crimina flere).

This view was opposed by a faction of Christians in Rome under the leadership of one Heraclius. Whether the latter and his partisans advocated a more rigorous (Novationist) or a more lenient interpretation of the law has not been ascertained. The latter, however, is by far more probable in the hypothesis that Heraclius was the chief of a party made up of apostates and their followers, who demanded immediate restoration to the body of the Church. Damasus characterizes in very strong terms the conflict which ensued (seditcio, cœdes, bellum, discordia, lites). It is likely that Heraclius and his supporters sought to compel by force their admittance to divine worship, which was resented by the faithful gathered in Rome about Eusebius. In consequence both Eusebius and Heraclius were exiled by Emperor Maxentius. Eusebius, in particular, was deported to Sicily, where he died soon after. Miltiades ascended the papal throne, 2 July, 311. The body of his predecessor was brought back to Rome, probably in 311, and 26 September (according to the "Depositio Episcoporum" in the chronographer of 354) was placed in a separate cubiculum of the Catacomb of Callistus. His firm defense of ecclesiastical discipline and the banishment which he suffered therefor caused him to be venerated as a martyr, and in his epitaph Pope Damasus honours Eusebius with this title. His feast is yet celebrated on 26 September.

Sources

Liber pontificalis, ed. DUCHESNE, I, 167; DE ROSSI, Roma sotterranea, II (Rome 1867), 191-210: NORTHCOTE AND BROWNLOW, Roma sotterranea, 2nd ed. (London, 1879); LIGHTFOOT, Apostolic Fathers, 2nd ed. I, I, 297-299; IHM, Damasi Epigrammata (Leipzig, 1895), 25, num. 18; Acta SS., Sept., VII, 265-271; Carini, I lapsi e la deportazione in Sicilia del Papa S. Eusebio (Rome, 1886); LANGEN, Geschichte der römischen Kirche, I (Bonn, 1881), 380-382.

Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Eusebius." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 26 Sept. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05615b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by C.A. Montgomery. Dedicated to Eusebia Casella Gioveno.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05615b.htm

Papa Eusebio

Giovanni Battista de'Cavalieri  (1525–1601), Pontificum Romanorum effigies Roma: Domenico Basa, Francesco Zanetti, 1580, Municipal Library of Trento


Sant' Eusebio Papa

17 agosto

m. 309

(Papa dal 18/04/309 al 17/08/309)

Greco. Dovette occuparsi del problema dei cosiddetti "lapsi", come erano chiamati coloro che avevano abiurato la fede cristiana durante le persecuzioni.

Martirologio Romano: In Sicilia, anniversario della morte di sant’Eusebio, papa, che, valoroso testimone di Cristo, fu deportato dall’imperatore Massenzio in quest’isola, da dove esule dalla patria terrena, meritò di raggiungere quella celeste; il suo corpo fu traslato a Roma e deposto nel cimitero di Callisto. 

Greco, papa dal 18 aprile al 17 agosto del 309 o 310, morto in Sicilia fu riportato a Roma e sepolto nel Cimitero di Callisto in un cubicolo vicino a quello di Papa Caio. Dall’inizio del XVII secolo sue reliquie insigni si vogliono in S. Lorenzo in Panisperna ed in Spagna.

Il suo breve pontificato è raccontato dal carme di lode fatto da papa S.Damaso I:

DAMASO VESCOVO FECE – Eraclio non volle che i Lapsi facessero penitenza dei loro peccati. Eusebio insegnò ai miseri a piangere le loro colpe. Si dividono in parte i fedeli col crescere della passione. Ribellioni, uccisioni, guerre, discordia, liti. D’improvviso son tutti e due espulsi dal ferocissimo tiranno (Massenzio), sebbene il papa serbasse intieri i vincoli della pace. Lieto soffrì l’esilio per giudizio del Signore, e sui lidi di Sicilia lasciò il mondo e la vita. AD EUSEBIO VESCOVO E MARTIRE.

E’ così riportato dal Martirologio Romano alla data 17 agosto: A Roma sant’Eusebio Papa.

Autore: Giovanni Sicari

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/89031

Papa Eusebio

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Biblioteca comunale di Trento


EUSEBIO, santo

di Angelo Di Berardino

Enciclopedia dei Papi (2000)

Il suo episcopato fu molto breve, solo di alcuni mesi, nell'anno 308, quando a Roma era imperatore Massenzio; altri pensano invece che l'anno fosse il 309 oppure il 310. Il Catalogo Liberiano dice: "Eusebius mense IIII die XVI, a XIII kalendas Maii usque in diem XVI kalendas Septembris" (Chronica minora [saec. IV, V, VI, VII], in M.G.H., Auctores antiquissimi, IX, 1-2, a cura di Th. Mommsen, 1892: 1, p. 76), pertanto dal 18 aprile fino al 17 agosto di un anno non precisato. Egli sarebbe succeduto a Marcello dopo una vacanza della sede di tre mesi e otto giorni, e non di venti giorni come vuole il Liber pontificalis.

Ma il periodo indicato dal Catalogo Liberiano, che segna con precisione l'inizio e la fine dell'episcopato (18 aprile e 17 agosto), non corrisponde a quattro mesi e sedici giorni, e pertanto deve esserci un errore nell'indicazione del periodo; l'errore diventa più evidente dato che tutti i calendari antichi, concordemente, pongono il suo dies natalis al 26 settembre. Il continuatore del Chronicon di Eusebio di Cesarea fino al 325, scrive che "a Roma viene eletto Eusebio, il ventinovesimo vescovo, che dura sei mesi" (P.G., XIX, col. 583). E. viene indicato quale successore di Marcellino: viene quindi omesso il nome di papa Marcello. Nell'edizione della stessa cronaca (a cura di R. Helm, Berlin 1956 [Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, VII], p. 228) e in quella di Prospero di Aquitania (Chronica minora, IX, 2, p. 447), invece, si parla di sette mesi: qui il numero "IIII" si è trasformato in "VII" (questi testi non indicano il numero dei giorni). Mentre è certamente inesatta la notizia del Liber pontificalis (I, p. 167), che attribuisce al pontificato una durata di sei anni, un mese e tre giorni. La Depositio episcoporum del 336 circa (Chronica minora, IX, 1, p. 70) così come il Martyrologium Hieronymianum (p. 527; J.-P. Kirsch, pp. 104-05) collocano la commemorazione di E. al 26 settembre nel cimitero di Callisto ("Romae via Appia in cimiterio Calesti depositio sancti Eusebii episcopi" così dice il Martyrologium Hieronymianum). Anche il Martyrologium Romanum e tutti i calendari antichi considerano tale giorno come quello della morte, il dies natalis (cfr. Martyrologium Romanum, p. 417; Acta Sanctorum [...], Septembris, VII, p. 265). Tuttavia il Martyrologium Hieronymianum, non quello romano, ripete la commemorazione anche al 2 ottobre e all'8 dicembre. Anche se il Martyrologium Hieronymianum (p. 537), per il 2 ottobre, considera questo come il dies natalis, altre testimonianze invece lo danno come quello della sepoltura. Infatti il Liber pontificalis, nelle sue varie edizioni, colloca al 2 ottobre la sua sepoltura nel cimitero di Callisto: "sepultus est in cymiterio Calisti via Appia VI nonis octobris" (Le Liber pontificalis, I, p. 167; cfr. Martyrologium Hieronymianum, p. 527 n. 1). L'8 dicembre potrebbe invece trattarsi di uno scambio di nome con papa Eutichiano, che la Depositio colloca in questo giorno; il Martyrologium Hieronymianum sposta invece Eutichiano al 7 e all'8 riporta di nuovo Eusebio.

Un'altra incertezza riguarda l'anno del suo breve pontificato. La ricostruzione cronologica di Th. Mommsen, che esclude un papa di nome Marcello, per questi anni prevede l'elezione di E. al 310 oppure nei primi mesi del 311, e indica quindi una lunga vacanza della Sede romana che sarebbe iniziata il 23 agosto del 303, anno della deposizione e non della morte di papa Marcellino. Secondo il Liber pontificalis e il Catalogo Liberiano papa Marcello sarebbe morto nel 309: "usque post consulatum X et septimum [309]" (Chronica minora, IX, 1, p. 76). T.D. Barnes (pp. 38, 304) pone la morte di papa Marcello al 16 gennaio del 308, in quanto le date consolari con questi nomi sono un'aggiunta posteriore espressa secondo la forma costantiniana, e colloca l'elezione di E. dopo la partenza dell'imperatore Massimiano Erculio da Roma, cioè il 18 aprile del 308. T.D. Barnes non esclude tuttavia la data del 309 o quella del 310, seguendo E. Schwartz e L. Duchesne. Si deve tenere conto nella discussione di un altro argomento per ipotizzare come anno il 308. Secondo le fonti citate, il 18 aprile è il giorno della ordinazione episcopale di Eusebio. Quel giorno cade di domenica, e siccome solo di domenica avvenivano le ordinazioni, l'anno adatto può essere solo il 308, mentre il 18 aprile del 309 era un lunedì dopo Pasqua e quello del 310 era un martedì. Anche H. Lietzmann (Petrus und Paulus in Rom, Berlin 1927², pp. 8 ss.) accetta la data del 308. La questione rimane aperta. Il Liber pontificalis dice che E. era di origine greca, nato da padre medico; questa notizia, dato il nome orientale, potrebbe essere vera, ma le altre informazioni fornite sono tutte di elaborazione posteriore, e totalmente false. Infatti egli viene collocato al tempo dell'imperatore Costante (la prima edizione aveva invece il nome di Costantino e non parla del rinvenimento della croce), "quando è stata ritrovata la croce del nostro Signore Gesù Cristo il 3 maggio e fu battezzato Giuda, detto anche Ciriaco". L'autore qui attinge da un testo leggendario allora in circolazione (cfr. Le Liber pontificalis, I, pp. XIX, LX; III, p. 56). La principale fonte sicura resta un epigramma che papa Damaso fece incidere da Furio Dionisio Filocalo sulla sua tomba (Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, IV, a cura di G.B. de Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1964, nr. 9515; Inscriptiones latinae christianae veteres, I-III, a cura di E. Diehl, Dublin-Zürich 1970³, nr. 963; Epigrammata Damasiana, nrr. 18; 18¹; 18²; L. Reekmans, p. 699). Della lapide originale in marmo bianco, distrutta dai Goti o dai Vandali, si conservano solo numerosi frammenti. Ma fu fatta una copia tardiva, imprecisa nel latino, su una lastra, nel cui retro c'è una iscrizione di Asinius Sabinianus di dedica a Caracalla del 214: G.B. de Rossi pensa che sia stata fatta al tempo di papa Vigilio, A. Ferrua invece la colloca in periodo posteriore, al tempo di Gregorio Magno. Seguendo, sulla traccia dei frammenti e della copia posteriore, tale epigramma, composto di solo otto versi, si può parzialmente ricostruire la situazione caotica ed estremamente tesa a Roma al tempo della elezione e del pontificato di E.; sicuramente continua, dopo l'esilio e la morte di papa Marcello, quel clima di lotta cruenta tra le due parti in cui si era divisa la comunità romana. L'esilio e la morte di questo pontefice non riportano la pace, ma la comunità continua ad essere divisa anche durante l'episcopato del suo successore, perché permangono i medesimi problemi. Sicuramente con molta difficoltà, come era normale in questi casi, viene eletto dalla maggioranza Eusebio. L'opposizione è guidata da un certo Eraclio: "Heraclius vetuit lapsos peccata dolere" (Epigrammata Damasiana, nr. 18, v. 1). Ecco una traduzione dell'epigramma damasiano (ibid.; Inscriptiones latinae, nr. 963): "Eraclio impedì ai lapsi [cioè quelli che avevano in qualche modo apostatato nella persecuzione] di piangere i peccati, Eusebio invece insegnò che i miserabili devono piangere i propri crimini; la comunità si divide in partiti con la crescita del furore: ribellione, uccisioni, guerra civile, disordini. Immediatamente tutti e due furono esiliati dalla crudeltà del tiranno, e la guida che cercava di conservare i patti della pace, gioiosamente soffrì l'esilio per il Signore; lasciò il mondo e la vita nel suolo di Sicilia". Damaso nelle iscrizioni in onore di Marcello e di E. collega l'intervento del tiranno (Massenzio) non ad una persecuzione ma ad agitazioni causate dai lapsi, che vogliono essere reintegrati. L'iscrizione è importante, perché dà brevi notizie sicure su E., le quali illuminano la situazione creatasi nella comunità cristiana di Roma dopo la persecuzione di Diocleziano. Tornata la pace con Massenzio, i lapsi volevano essere riammessi subito alla comunione ecclesiale. E. esige, secondo la prassi, come aveva fatto il suo predecessore Marcello, una adeguata penitenza ("Eusebius miseros docuit sua crimina flere"); il suo atteggiamento suscita immediatamente una fortissima opposizione, capeggiata da un certo Eraclio (v. Eraclio, antipapa). Tra le due fazioni, appena dopo la elezione del nuovo vescovo, scoppiano risse di tale gravità da turbare l'ordine pubblico, per cui interviene l'imperatore Massenzio che manda in esilio Eraclio, non si sa dove, ed E., in Sicilia, a Siracusa. I lapsi sono quelli che scatenano tali risse, perché sono essi che vogliono essere riammessi alla comunione ecclesiale, mentre gli altri si oppongono alla riammissione di questi senza un'adeguata penitenza in rapporto alla gravità del peccato di apostasia. Il loro numero doveva essere considerevole, per avere una tale forza di pressione. E., esiliato da Massenzio, muore subito a Siracusa; di Eraclio si perde memoria. In ogni caso il successore non viene eletto subito, ma due o tre anni dopo. Questo può significare che la situazione di contrasto era continuata. Anche in questa occasione, come era avvenuto con papa Marcello, l'esilio e la morte di Eraclio e di E. non riportano tranquillità nella Chiesa romana, perché per tre anni circa non si potrà procedere alla elezione del successore (cioè di papa Milziade), la quale avverrà solo il 2 luglio del 311. Infatti, siccome non ci sono impedimenti esterni, in quanto Massenzio si mostra favorevole ai cristiani, soltanto le divisioni interne impediscono la elezione. E. viene dunque deportato a Siracusa, dove muore; Damaso gli dà la qualifica di vescovo e martire, ma non viene detto o ricordato martire né dalla Depositio martyrum del catalogo del 354, né dal Liber pontificalis, né da altri calendari antichi (P. Styger, pp. 111-15; il Martyrologium Romanum scrive: "Romae sancti Eusebii papae", senza altra qualifica, p. 417). Se gli antichi calendari sono tutti concordi nel porre la sua commemorazione al 26 settembre, nessuno però lo considera martire. Basandosi sulla iscrizione damasiana, solo la Notitia ecclesiarum lo ritiene tale, scrivendo che "Eusebius papa et martir longe [lontano cioè dalla cripta dei papi Zefirino e Cornelio] in antro requiescit" (Codice topografico, p. 88). Forse subito, anche se non si sa l'anno, il corpo di E. viene riportato a Roma e seppellito nel cimitero di Callisto, in una cripta particolare, per collocarlo in luogo sicuro. La legge romana non permetteva lo spostamento di resti dei defunti; per ogni traslazione era necessario il permesso dell'autorità (cfr. Plinio, ep. 10, 68-69, a cura di L. Lenaz, Milano 1994, pp. 1090-94). Se la traslazione del corpo è avvenuta prima della vittoria di Costantino, allora è stato Massenzio a permetterla.

Nella catacomba di Callisto una scala collega con l'esterno quasi direttamente la cripta di E., che è di fronte a quella di papa Caio. La cripta contiene tre arcosolia: quello di destra per chi entra (arcosolio C) doveva contenere i resti di E. ed in esso era collocata la iscrizione damasiana (Inscriptiones Christianae urbis Romae, nr. 9515; Epigrammata Damasiana, nr. 18). La sua tomba era meta di pellegrinaggi, per questo aveva ricevuto una sistemazione monumentale da parte di Damaso nella seconda metà del IV secolo. Decorazioni importanti ornavano la cripta di papa E.; del mosaico restano tracce sullo stucco (cfr. G.B. de Rossi, II, tav. VIII; L. Reekmans, pp. 700 s.). Nella stessa stanza era seppellito un vescovo africano, Ottato di Vesceter, della Mauretania Sitifense, i cui resti furono portati a Roma nel momento della persecuzione di Genserico nel 439 (cfr. Inscriptiones Christianae urbis Romae, nr. 9517; A. Mandouze, Prosopographie chrétienne du Bas-Empire, Paris 1982, p. 801 n. 4). La stanza più grande, destinata ad accogliere i pellegrini, non sembra anteriore a Damaso, che ha promosso l'aspetto monumentale della tomba di papa Caio. O. Panciroli (I tesori nascosti dell'alma città di Roma, Roma 1600) scrive che nella chiesa di S. Sebastiano, connessa al cimitero di Callisto, sono venerati solo E. ed Eutichiano, nonostante che molti papi fossero seppelliti nel medesimo cimitero. Fonti spagnole dell'inizio del Seicento asseriscono invece che il suo corpo fu portato in Spagna "apud Montem Voelium in Carpentia", mentre fonti romane continuano a dire che il suo corpo era ancora venerato in S. Sebastiano e in S. Lorenzo in Panisperna (cfr. Acta Sanctorum [...], Septembris, VII, p. 271; C.B. Piazza, Emerologio sacro di Roma cristiana e gentile, II, Roma 1690, p. 194; I. Daniele, p. 248). Vengono attribuite ad E. tre lettere decretali (in P.L., VII, coll. 1101-14), evidentemente spurie, che tuttavia sono molto interessanti per la disciplina ecclesiastica e il diritto canonico. In particolare la prima (ibid., coll. 1101-04), indirizzata ai vescovi della Gallia, stabilisce che gli eretici che ritornano alla Chiesa devono ricevere solo l'imposizione della mano del vescovo. Questo stesso principio viene ripetuto anche nella epistola terza (ibid., coll. 1109-14). Inoltre la prima lettera ordina che i laici non possono accusare i sacerdotes. Ancora a E. vengono attribuiti cinque decreti, reperibili nelle collezioni canoniche (ibid., VI, coll. 27-30).

La sua memoria liturgica, in un primo tempo festeggiata il 26 settembre, è stata spostata al 17 agosto.

fonti e bibliografia

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San Eusebio. M. c. 310. 

Martirologio Romano: En Sicilia, muerte de san Eusebio, papa, valeroso testigo de Cristo, que fue deportado por el emperador Majencio a esa isla, donde dejó la patria terrena para merecer la patria celestial. Trasladado su cuerpo a Roma, fue enterrado en el cementerio de Calixto.

Griego de origen y era hijo de un médico. Sucedió a san Marcelo I en la Sede de Pedro y ejerció el pontificado durante unos meses. Durante su pontificado se ocupó de los “lapsi”, como eran llamados los que habían abjurado de la fe cristiana durante las persecuciones. Un tal Heraclio y sus seguidores se opusieron al Pontífice; muy probablemente Heraclio era uno de los que habían apostatado y quería ser admitido nuevamente en la comunión de la Iglesia sin penitencia alguna. Parece que los «lapsi» o apóstatas intentaron introducirse por la fuerza en las reuniones de los fieles. El tumulto fue tan grande, que el emperador Majencio desterró a san Eusebio y a Heraclio de la ciudad. El Pontífice se trasladó a Sicilia, donde murió poco después. Como el destierro fue una consecuencia de la firmeza con que exigió el cumplimiento de los cánones, el pueblo cristiano le veneró como mártir en una época. San Dámaso le da también el título de mártir. Bautizó a san Eusebio de Vercelli. Su cuerpo está enterrado en las catacumbas de San Calixto. 

SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/08/otros-santos-del-dia_17.html