Artaud de Montor, Alexis François, Illustration of Pope Eusebius. 1911 redrawing of the illustration in BSB Cod.icon. 375 (17th century)
Saint Eusèbe
Pape (31 ème) de 309 à
310 (+ 310)
D'origine grecque et sans
doute médecin, il fut indulgent aux "lapsi" (ceux qui avaient renié
leur foi devant les tortures). Il enseignait que ces malheureux avaient le
droit de pleurer leur crime. Il rencontra alors une opposition telle à l'intérieur
même de l'Église que l'empereur Maxence l'exila en même temps que son principal
opposant, Héraclius.
Saint Eusèbe mourut
durant cet exil en Sicile.
En Sicile, en 309 ou 310,
la naissance au ciel de saint Eusèbe, pape. Énergique témoin du Christ, il fut
déporté dans cette île par l’empereur Maxence et, maintenu loin de sa patrie
terrestre, mérita d’obtenir celle du ciel. Son corps fut déposé à Rome au
cimetière de Calliste.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8352/Saint-Eusebe.html
Saint Eusèbe (309-310)
Il ne gouverna l’Église
que pendant quatre mois.
Il fut ensuite martyrisé
sous l’ordre de l’empereur Maxence.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_03.htm
309
Ce pape est un de ceux
qui restèrent peu de temps sur le trône de saint Pierre.
Grec d’origine, il
succéda à saint Marcel Ier, comme trente-et-unième pape. Les dates sont floues,
selon les sources.
Eusèbe aurait été ordonné
le 18 avril 309, et serait mort en août de la même année. Selon d’autres, sa
depositio aurait eu lieu en septembre ; l’actuel Martyrologe a opté pour
le mois d’août.
Au moment de son
élection, il y eut une émeute provoquée par un certain Héraclius, contestataire
de cette élection ou poussé en avant par le parti des lapsi, ceux qui après
avoir apostasié durant la récente persécution, demandaient à être réadmis dans
l’Eglise sans faire pénitence. L’empereur Maxence, ne sachant quoi faire pour
maintenir l’ordre, exila les deux protagonistes en Sicile.
Eusèbe y mourut quatre
mois après, le 17 août 309. Si le pape saint Damase l’appelle martyr, il ne
spécifie pas quel martyre il subit ; peut-être au moins le martyre de la
persécution et de l’exil, ce qui n’est pas peu.
On rapporta son corps
pour l’ensevelir au cimetière de Calixte.
Son successeur devait
être saint Miltiade (ou Melchiade).
SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-eusebe-108954231.html
SAINT EUSÈBE
Eusèbe est ainsi appelé
de eu, qui veut dire bien et, sebe, qui signifie éloquence ou poste.
Eusèbe s'interprète encore bon culte. En effet il fut rempli de bonté, en se
sanctifiant, d'éloquence en défendant la foi, il resta à son poste en souffrant
le martyre avec constance ; et il rendit à Dieu un bon culte par le respect
qu'il eut pour lui.
Eusèbe, qui conserva sa
virginité, n'était encore que catéchumène quand il fut baptisé par le pape
Eusèbe qui lui donna son nom. A son baptême, on vit les mains des anges le
lever des fonts sacrés. Une dame, qui s'était éprise de sa beauté, voulut
entrer dans sa chambre, mais elle en fut empêchée par les anges qui le
gardaient : alors elle vint le lendemain matin se jeter à ses pieds et lui
demander pardon. Après avoir été ordonné prêtre, il brilla par une sainteté
telle que dans la solennité de la messe, on voyait les anges qui le servaient.
En ce temps-là, comme l’hérésie d'Arius infectait l’Italie entière de ses
poisons, favorisée qu'elle était par l’empereur Constance, le pape Julien sacra
Eusèbe évêque de Verceil : c'était alors une des principales villes de
l’Italie. A cette nouvelle, les hérétiques firent fermer, toutes les portes de
l’église; mais Eusèbe étant entré dans la ville, se mit à genoux à la porte de
l’église principale dédiée à la bienheureuse Marie, et à l’instant toutes les
portes ouvrirent à sa prière. Il chassa de son siège Maxence, évêque de Milan,
qui était gâté par le poison de l’hérésie, et il établit en sa place Denys,
fervent catholique. C'est ainsi qu'Eusèbe en Occident et Athanase en Orient
purgeaient l’Église de la peste des Ariens. Cet Arius était un prêtre
d'Alexandrie : il prétendait que le Christ était une pure créature : il
avançait ce qu'il était, quand il n'était pas, et qu'il a été fait pour nous,
afin que Dieu se servît de lui comme d'un instrument pour notre création. Alors
le grand Constantin fit célébrer le concile de Nicée où cette erreur fut
condamnée. Arius finit, quelque temps après, d'une mort misérable, car il
rendit dans le lieu secret toutes ses entrailles et ses intestins. (Ruffin,
Hist. Eccl. liv. X, Vincent de B., liv. XV, c. XII, an 330) Constance,
fils de Constantin, se laissa corrompre aussi par l’hérésie; c'est pour cela
qu'irrité grandement contre Eusèbe, il convoqua en concile beaucoup d'évêques,
et y manda Denys : il adressa mainte et maintes lettres à Eusèbe qui, sachant
que la malice prévaut dans la multitude, refusa de venir et s'excusa sur son
grand âge. Alors pour lui enlever ce prétexte, l’empereur décida que le concile
serait célébré à Milan qui était tout proche. Quand il vit que Eusèbe faisait
encore défaut, il ordonna aux Ariens de mettre par écrit leur croyance, il
força Denys, évêque de Milan, et trente-trois autres évêques de souscrire à
cette doctrine. Quand Eusèbe apprit cela, il se décida à quitter sa ville pour
venir à Milan et il prédit qu'il v serait exposé à souffrir beaucoup (Bréviaire
romain).
Comme il était sur le
chemin de Milan, il arriva sur le bord d'un fleuve ; une barque, qui était sur
la rive opposée, vint à lui, sur l’ordre qu'il lui, en donna ; elle le
transporta à l’autre rive, lui et ses compagnons, sans qu'il y eût aucun
timonier. Alors Denys, dont il vient d'être question, alla à sa rencontre et se
jeta à ses pieds pour lui demander pardon. Or, comme Eusèbe ne se laissait
fléchir ni par les menaces ni par les flatteries de l’empereur, il dit en
présence de toute l’assemblée : «Vous avancez que le Fils est inférieur au Père
; comment se fait-il donc que vous m’avez fait passer après mon fils
et mon disciple? Or, le disciple n'est pas au-dessus du maître ni l’esclave
plus que son seigneur, ni le fils au-dessus du père. » Frappés par cette
raison, ils lai présentèrent l’écrit qu'ils avaient fait et que Denys avait
signé. Et il dit : « Je ne souscrirai pas après mon fils sur lequel je
l’emporte en autorité ; mais brûlez cet écrit, et faites-en un autre que je
signerai, si vous le voulez. » Et ce fut par une inspiration divine que fut
brûlé l’écrit que Denys et, trente-trois autres évêques avaient signé. Les
Ariens écrivirent donc une autre pièce, et la donnèrent à Eusèbe et aux autres
évêques pour la signer : mais sur les exhortations d'Eusèbe ils s'y refusèrent
entièrement, et ils se félicitèrent de ce que la première pièce qu'ils avaient
été forcés de souscrire eût été totalement brûlée. Constance irrité abandonna
Eusèbe au bon plaisir des Ariens. Alors ceux-ci le saisirent au milieu des
évêques, l’accablèrent de coups, et le traînèrent sur les degrés du palais, du
haut en bas, et depuis le bas jusqu'en haut. Quoiqu'il perdît beaucoup de sang
de sa tête meurtrie, il n'en persista pas moins dans ses refus; alors, ils lui
lièrent les mains derrière le dos et le tirèrent par une corde attachée au cou.
Quant à lui, il rendait grâces à Dieu, et disant qu'il était prêt à mourir pour
confesser la foi catholique. Alors Constance fit conduire en exil le pape
Libère, Denys, Paulin et tous les autres évêques qui avaient été entraînés par
l’exemple d'Eusèbe. Scylopolis, ville de la Palestine, fut le lieu où les
Ariens menèrent Eusèbe : ils le renfermèrent dans une pièce si étroite qu'elle
était plus courte que sa taille, et. plus resserrée que son corps, en sorte
qu'il était courbé au point de ne pouvoir ni étendre les pieds, ni se tourner
d'un côte ou d'un autre. Sa tête restait baissée; et il pouvait seulement
remuer les épaules et les bras. Mais Constance étant mort, Julien, son
successeur, désirant plaire à tout le monde, fit rappeler les évêques exilés,
rouvrir les temples des dieux, et voulut que chacun jouit de la paix sous la
loi qu'il préférait choisir. Ce fut ainsi que Eusèbe, délivré de son cachot,
vint trouver Athanase et lui exposer toutes les souffrances qu'il avait
endurées: A la mort de Julien et sous l’empire de Jovinien, les Ariens
restant calmes, Eusèbe revint à Verceil où le peuple le reçut avec dès
témoignages d'une vive allégresse. Mais sous le règne de Valens, les Ariens,
qui s'étaient multipliés de nouveau, entourèrent la maison d'Eusèbe, l’en
arrachèrent et après l’avoir traîné sur le dos, ils l’écrasèrent sous des
pierres. I1 mourut de cette manière dans le Seigneur et fut enseveli dans
l’église qu'il avait construite. On rapporte encore que Eusèbe obtint de Dieu
par ses prières pour sa ville qu'aucun Arien n'y pourrait vivre. D'après la
chronique, il Vécut au moins 88 ans. Il florissant vers l’an du Seigneur 350.
La Légende dorée de
Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction,
notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine
honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de
Seine, 76, Paris mdcccci
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/109.htm
Maestranze
romane, Ritratto di papa Eusebio (1850 ca.),
mosaico; Roma, Basilica di San Paolo fuori le Mura
formerly 26
September
Profile
Son of a physican.
31st pope in 310.
His papacy lasted
only four months, most of which he spent in exiled to Sicily by
emperor Maxentius due to disturbances over how to deal with the lapsi, Christians who
lapsed from the faith during
the persecutions of Diocletian,
and then came back to it. Eusebius wanted to welcome them back, after penance. Baptized Saint Eusebius
of Vercelli.
Born
Papal Ascension
17 August 310 in Sicily, Italy of
natural causes
buried in
the catacombs of San Callistus in Rome, Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
sitios
en español
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Pope Saint
Eusebius“. CatholicSaints.Info. 26 September 2022. Web. 7 December 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-eusebius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-eusebius/
Book of
Saints – Eusebius – 26 September
Article
EUSEBIUS (Saint) Pope
(September 26) (4th century) The successor of Saint Marcellus in the Chair of
Saint Peter (A.D. 310). He strenuously upheld the discipline of the Church and
opposed any undue laxity in applying the so-called Penitential Canons, enforced
on Christians who had failed in courage during the persecutions. He himself was
at once called upon to suffer for Christ, being banished to Sicily, where he
died after a short Pontificate of less than five months. Fragments of his
epitaph written by Pope Saint Damasus have been found in the Roman Catacombs
whither his remains were brought for interment.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Eusebius”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
17 August 2016. Web. 7 December 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-eusebius-26-september/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-eusebius-26-september/
The
Lives and Times of the Popes – Saint Eusebius – A.D. 310
Article
Eusebius, of Cassano, in
Calabria, said to be the son of a physician, and originally a physician
himself, was created pontiff in 310. There were pointed out to him certain
traitors (traditori) who had delivered to the officers of the imperial treasury
the sacred vessels and books. Those fallen were desirous of being reconciled to
the Church, but they intended to be Christian only in name, without veneration
for the Christian mysteries. The old dispute about the lapsed then was revived
with some acrimony, and Eusebius refused to consent to the restoration of the
lapsed. Maxentius, informed of that act of firmness, condemned the pontiff to
exile. Three letters are attributed to Eusebius: one addressed to all the
bishops of France, the second to the faithful of Alexandria, and the third to
the bishops of Tuscany. In a single ordination Eusebius created sixteen
bishops, thirteen priests, and three deacons. He governed the Church only four
months and a few days. The Holy See was vacant only six days.
MLA
Citation
Alexis-François Artaud de
Montor. “Saint Eusebius – A.D. 310”. The
Lives and Times of the Popes, 1911. CatholicSaints.Info.
2 August 2022. Web. 7 December 2024.
<https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-eusebius-a-d-310/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-eusebius-a-d-310/
New
Catholic Dictionary – Pope Saint Eusebius
Derivation
Greek: eusebes,
pious
Profile
Greek; died Sicily, 309.
His reign of four months in 309 embraced
the dissension over the treatment of those who had apostatized during the
persecution of Diocletian.
The pope maintained that they should be admitted into communion after they had
undergone a proper penance. He was opposed by Heraclius, and both were banished
by the Emperor Maxentius. He was buried in the cemetery of Saint
Callistus. Feast, 26
September.
MLA
Citation
“Pope Saint
Eusebius”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
17 August 2016. Web. 7 December 2024. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-eusebius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-eusebius/
September 26
St. Eusebius, Pope and
Confessor
HE succeeded St.
Marcellus in the pontificate, and strenuously maintained the discipline of the
church in the rigorous observance of the penitential canons, with regard to
penitent sinners, especially those who had denied the faith in the persecution.
Many, offended hereat, having at their head a turbulent man named Heraclius,
gave him great disturbance on this account; but the true pastor stood his
ground with invincible patience. He was banished into Sicily by the tyrant
Maxentius, but was called thence by God in a short time to eternal rest, in
310. The Liberian Calendar informs us that he sat only four months and sixteen
days. See Pope Damasus’s epitaph or poem on this holy confessor.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IX: September. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/9/262.html
Pope St. Eusebius
Successor
of Marcellus, 309 or 310. His reign was short. The Liberian Catalogue
gives its duration as only four months, from 18 April to 17 August, 309 or 310.
We learn some details of his career from an epitaph for his tomb which Pope
Damasus ordered. This epitaph had come down to us through ancient
transcripts. A few fragments of the original, together with a sixth-century
marble copy made to replace the original, after its destruction were found
by De
Rossi in the Papal Chapel, in the catacombs of Callistus.
It appears from this epitaph that the grave internal
dissentions caused in the Roman
Church by the readmittance of the apostates (lapsi) during
the persecution of Diocletian,
and which had already arisen under Marcellus, continued
under Eusebius. The latter maintained the attitude of the Roman
Church, adopted after the Decian persecutions (250-51),
that the apostates should
not be forever debarred from ecclesiastical communion,
but on the other hand, should be readmitted only after doing
proper penance (Eusebius miseros docuit sua crimina flere).
This view was opposed by
a faction of Christians in Rome under
the leadership of one Heraclius. Whether the latter and his partisans
advocated a more rigorous (Novationist) or a more lenient interpretation of
the law has
not been ascertained. The latter, however, is by far more probable in the
hypothesis that Heraclius was the chief of a party made up of apostates and
their followers, who demanded immediate restoration to the body of the Church. Damasus characterizes
in very strong terms the conflict which ensued (seditcio, cœdes, bellum,
discordia, lites). It is likely that Heraclius and his
supporters sought to compel by force their admittance to divine worship,
which was resented by the faithful gathered in Rome about Eusebius.
In consequence both Eusebius and Heraclius were exiled
by Emperor
Maxentius. Eusebius, in particular, was deported to Sicily,
where he died soon after. Miltiades ascended
the papal throne,
2 July, 311. The body of his predecessor was brought back to Rome,
probably in 311, and 26 September (according to the "Depositio
Episcoporum" in the chronographer of 354) was placed in a
separate cubiculum of the Catacomb of Callistus.
His firm defense of ecclesiastical
discipline and the banishment which he suffered therefor caused him
to be venerated as
a martyr,
and in his epitaph Pope Damasus honours Eusebius with this
title. His feast is
yet celebrated on 26 September.
Sources
Liber pontificalis, ed.
DUCHESNE, I, 167; DE ROSSI, Roma sotterranea, II (Rome 1867),
191-210: NORTHCOTE AND BROWNLOW, Roma sotterranea, 2nd ed. (London,
1879); LIGHTFOOT, Apostolic Fathers, 2nd ed. I, I, 297-299;
IHM, Damasi Epigrammata (Leipzig, 1895), 25, num. 18; Acta SS.,
Sept., VII, 265-271; Carini, I lapsi e la deportazione in Sicilia del Papa
S. Eusebio (Rome, 1886); LANGEN, Geschichte der römischen Kirche, I (Bonn,
1881), 380-382.
Kirsch, Johann
Peter. "Pope St. Eusebius." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton
Company, 1909. 26 Sept. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05615b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by C.A. Montgomery. Dedicated to
Eusebia Casella Gioveno.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05615b.htm
Giovanni Battista de'Cavalieri (1525–1601), Pontificum Romanorum effigies Roma: Domenico Basa, Francesco Zanetti, 1580, Municipal Library of Trento
Sant' Eusebio Papa
m. 309
(Papa dal 18/04/309 al
17/08/309)
Greco. Dovette occuparsi
del problema dei cosiddetti "lapsi", come erano chiamati coloro che
avevano abiurato la fede cristiana durante le persecuzioni.
Martirologio
Romano: In Sicilia, anniversario della morte di sant’Eusebio, papa, che,
valoroso testimone di Cristo, fu deportato dall’imperatore Massenzio in
quest’isola, da dove esule dalla patria terrena, meritò di raggiungere quella
celeste; il suo corpo fu traslato a Roma e deposto nel cimitero di
Callisto.
Greco, papa dal 18 aprile al 17 agosto del 309 o 310, morto in Sicilia fu riportato a Roma e sepolto nel Cimitero di Callisto in un cubicolo vicino a quello di Papa Caio. Dall’inizio del XVII secolo sue reliquie insigni si vogliono in S. Lorenzo in Panisperna ed in Spagna.
Il suo breve pontificato è raccontato dal carme di lode fatto da papa S.Damaso I:
DAMASO VESCOVO FECE – Eraclio non volle che i Lapsi facessero penitenza dei loro peccati. Eusebio insegnò ai miseri a piangere le loro colpe. Si dividono in parte i fedeli col crescere della passione. Ribellioni, uccisioni, guerre, discordia, liti. D’improvviso son tutti e due espulsi dal ferocissimo tiranno (Massenzio), sebbene il papa serbasse intieri i vincoli della pace. Lieto soffrì l’esilio per giudizio del Signore, e sui lidi di Sicilia lasciò il mondo e la vita. AD EUSEBIO VESCOVO E MARTIRE.
E’ così riportato dal Martirologio Romano alla data 17 agosto: A Roma
sant’Eusebio Papa.
Autore: Giovanni
Sicari
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/89031
Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Biblioteca comunale di Trento
EUSEBIO, santo
di Angelo Di
Berardino
Enciclopedia dei Papi
(2000)
Il suo episcopato fu
molto breve, solo di alcuni mesi, nell'anno 308, quando a Roma era imperatore
Massenzio; altri pensano invece che l'anno fosse il 309 oppure il 310. Il
Catalogo Liberiano dice: "Eusebius mense IIII die XVI, a XIII kalendas
Maii usque in diem XVI kalendas Septembris" (Chronica minora [saec. IV, V,
VI, VII], in M.G.H., Auctores antiquissimi, IX, 1-2, a cura di Th. Mommsen,
1892: 1, p. 76), pertanto dal 18 aprile fino al 17 agosto di un anno non
precisato. Egli sarebbe succeduto a Marcello
dopo una vacanza della sede di tre mesi e otto giorni, e non di venti
giorni come vuole il Liber pontificalis.
Ma il periodo indicato
dal Catalogo Liberiano, che segna con precisione l'inizio e la fine
dell'episcopato (18 aprile e 17 agosto), non corrisponde a quattro mesi e sedici
giorni, e pertanto deve esserci un errore nell'indicazione del periodo;
l'errore diventa più evidente dato che tutti i calendari antichi,
concordemente, pongono il suo dies natalis al 26 settembre. Il continuatore del
Chronicon di Eusebio di Cesarea fino al 325, scrive che "a Roma viene
eletto Eusebio, il ventinovesimo vescovo, che dura sei mesi" (P.G., XIX,
col. 583). E. viene indicato quale successore di Marcellino:
viene quindi omesso il nome di papa Marcello. Nell'edizione della stessa
cronaca (a cura di R. Helm, Berlin 1956 [Die Griechischen Christlichen
Schriftsteller. Eusebius Werke, VII], p. 228) e in quella di Prospero di
Aquitania (Chronica minora, IX, 2, p. 447), invece, si parla di sette mesi: qui
il numero "IIII" si è trasformato in "VII" (questi testi
non indicano il numero dei giorni). Mentre è certamente inesatta la notizia del
Liber pontificalis (I, p. 167), che attribuisce al pontificato una durata di
sei anni, un mese e tre giorni. La Depositio episcoporum del 336 circa
(Chronica minora, IX, 1, p. 70) così come il Martyrologium Hieronymianum (p.
527; J.-P. Kirsch, pp. 104-05) collocano la commemorazione di E. al 26
settembre nel cimitero di Callisto ("Romae via Appia in cimiterio Calesti
depositio sancti Eusebii episcopi" così dice il Martyrologium
Hieronymianum). Anche il Martyrologium Romanum e tutti i calendari antichi
considerano tale giorno come quello della morte, il dies natalis (cfr. Martyrologium
Romanum, p. 417; Acta Sanctorum [...], Septembris, VII, p. 265). Tuttavia il
Martyrologium Hieronymianum, non quello romano, ripete la commemorazione anche
al 2 ottobre e all'8 dicembre. Anche se il Martyrologium Hieronymianum (p.
537), per il 2 ottobre, considera questo come il dies natalis, altre
testimonianze invece lo danno come quello della sepoltura. Infatti il Liber
pontificalis, nelle sue varie edizioni, colloca al 2 ottobre la sua sepoltura
nel cimitero di Callisto: "sepultus est in cymiterio Calisti via Appia VI
nonis octobris" (Le Liber pontificalis, I, p. 167; cfr. Martyrologium
Hieronymianum, p. 527 n. 1). L'8 dicembre potrebbe invece trattarsi di uno
scambio di nome con papa Eutichiano, che la Depositio colloca in questo giorno;
il Martyrologium Hieronymianum sposta invece Eutichiano al 7 e all'8 riporta di
nuovo Eusebio.
Un'altra incertezza
riguarda l'anno del suo breve pontificato. La ricostruzione cronologica di Th.
Mommsen, che esclude un papa di nome Marcello, per questi anni prevede
l'elezione di E. al 310 oppure nei primi mesi del 311, e indica quindi una
lunga vacanza della Sede romana che sarebbe iniziata il 23 agosto del 303, anno
della deposizione e non della morte di papa Marcellino. Secondo il Liber
pontificalis e il Catalogo Liberiano papa Marcello sarebbe morto nel 309:
"usque post consulatum X et septimum [309]" (Chronica minora, IX, 1,
p. 76). T.D. Barnes (pp. 38, 304) pone la morte di papa Marcello al 16 gennaio
del 308, in quanto le date consolari con questi nomi sono un'aggiunta
posteriore espressa secondo la forma costantiniana, e colloca l'elezione di E.
dopo la partenza dell'imperatore Massimiano Erculio da Roma, cioè il 18 aprile
del 308. T.D. Barnes non esclude tuttavia la data del 309 o quella del 310,
seguendo E. Schwartz e L. Duchesne. Si deve tenere conto nella discussione di
un altro argomento per ipotizzare come anno il 308. Secondo le fonti citate, il
18 aprile è il giorno della ordinazione episcopale di Eusebio. Quel giorno cade
di domenica, e siccome solo di domenica avvenivano le ordinazioni, l'anno
adatto può essere solo il 308, mentre il 18 aprile del 309 era un lunedì dopo
Pasqua e quello del 310 era un martedì. Anche H. Lietzmann (Petrus und Paulus
in Rom, Berlin 1927², pp. 8 ss.) accetta la data del 308. La questione rimane
aperta. Il Liber pontificalis dice che E. era di origine greca, nato da padre
medico; questa notizia, dato il nome orientale, potrebbe essere vera, ma le
altre informazioni fornite sono tutte di elaborazione posteriore, e totalmente
false. Infatti egli viene collocato al tempo dell'imperatore Costante (la prima
edizione aveva invece il nome di Costantino e non parla del rinvenimento della
croce), "quando è stata ritrovata la croce del nostro Signore Gesù Cristo
il 3 maggio e fu battezzato Giuda, detto anche Ciriaco". L'autore qui
attinge da un testo leggendario allora in circolazione (cfr. Le Liber
pontificalis, I, pp. XIX, LX; III, p. 56). La principale fonte sicura resta un
epigramma che papa Damaso fece incidere da Furio Dionisio Filocalo sulla sua
tomba (Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, IV, a cura di G.B.
de Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1964, nr. 9515; Inscriptiones latinae
christianae veteres, I-III, a cura di E. Diehl, Dublin-Zürich 1970³, nr. 963; Epigrammata
Damasiana, nrr. 18; 18¹; 18²; L. Reekmans, p. 699). Della lapide originale in
marmo bianco, distrutta dai Goti o dai Vandali, si conservano solo numerosi
frammenti. Ma fu fatta una copia tardiva, imprecisa nel latino, su una lastra,
nel cui retro c'è una iscrizione di Asinius Sabinianus di dedica a Caracalla
del 214: G.B. de Rossi pensa che sia stata fatta al tempo di papa Vigilio, A.
Ferrua invece la colloca in periodo posteriore, al tempo di Gregorio Magno.
Seguendo, sulla traccia dei frammenti e della copia posteriore, tale epigramma,
composto di solo otto versi, si può parzialmente ricostruire la situazione
caotica ed estremamente tesa a Roma al tempo della elezione e del pontificato
di E.; sicuramente continua, dopo l'esilio e la morte di papa Marcello, quel
clima di lotta cruenta tra le due parti in cui si era divisa la comunità
romana. L'esilio e la morte di questo pontefice non riportano la pace, ma la
comunità continua ad essere divisa anche durante l'episcopato del suo
successore, perché permangono i medesimi problemi. Sicuramente con molta
difficoltà, come era normale in questi casi, viene eletto dalla maggioranza
Eusebio. L'opposizione è guidata da un certo Eraclio: "Heraclius vetuit
lapsos peccata dolere" (Epigrammata Damasiana, nr. 18, v. 1). Ecco una
traduzione dell'epigramma damasiano (ibid.; Inscriptiones latinae, nr. 963):
"Eraclio impedì ai lapsi [cioè quelli che avevano in qualche modo
apostatato nella persecuzione] di piangere i peccati, Eusebio invece insegnò
che i miserabili devono piangere i propri crimini; la comunità si divide in
partiti con la crescita del furore: ribellione, uccisioni, guerra civile,
disordini. Immediatamente tutti e due furono esiliati dalla crudeltà del
tiranno, e la guida che cercava di conservare i patti della pace, gioiosamente
soffrì l'esilio per il Signore; lasciò il mondo e la vita nel suolo di
Sicilia". Damaso nelle iscrizioni in onore di Marcello e di E. collega
l'intervento del tiranno (Massenzio) non ad una persecuzione ma ad agitazioni
causate dai lapsi, che vogliono essere reintegrati. L'iscrizione è importante,
perché dà brevi notizie sicure su E., le quali illuminano la situazione
creatasi nella comunità cristiana di Roma dopo la persecuzione di Diocleziano.
Tornata la pace con Massenzio, i lapsi volevano essere riammessi subito alla
comunione ecclesiale. E. esige, secondo la prassi, come aveva fatto il suo
predecessore Marcello, una adeguata penitenza ("Eusebius miseros docuit
sua crimina flere"); il suo atteggiamento suscita immediatamente una fortissima
opposizione, capeggiata da un certo Eraclio (v. Eraclio, antipapa). Tra le due
fazioni, appena dopo la elezione del nuovo vescovo, scoppiano risse di tale
gravità da turbare l'ordine pubblico, per cui interviene l'imperatore Massenzio
che manda in esilio Eraclio, non si sa dove, ed E., in Sicilia, a Siracusa. I
lapsi sono quelli che scatenano tali risse, perché sono essi che vogliono
essere riammessi alla comunione ecclesiale, mentre gli altri si oppongono alla
riammissione di questi senza un'adeguata penitenza in rapporto alla gravità del
peccato di apostasia. Il loro numero doveva essere considerevole, per avere una
tale forza di pressione. E., esiliato da Massenzio, muore subito a Siracusa; di
Eraclio si perde memoria. In ogni caso il successore non viene eletto subito,
ma due o tre anni dopo. Questo può significare che la situazione di contrasto
era continuata. Anche in questa occasione, come era avvenuto con papa Marcello,
l'esilio e la morte di Eraclio e di E. non riportano tranquillità nella Chiesa
romana, perché per tre anni circa non si potrà procedere alla elezione del
successore (cioè di papa Milziade), la quale avverrà solo il 2 luglio del 311.
Infatti, siccome non ci sono impedimenti esterni, in quanto Massenzio si mostra
favorevole ai cristiani, soltanto le divisioni interne impediscono la elezione.
E. viene dunque deportato a Siracusa, dove muore; Damaso gli dà la qualifica di
vescovo e martire, ma non viene detto o ricordato martire né dalla Depositio
martyrum del catalogo del 354, né dal Liber pontificalis, né da altri calendari
antichi (P. Styger, pp. 111-15; il Martyrologium Romanum scrive: "Romae
sancti Eusebii papae", senza altra qualifica, p. 417). Se gli antichi
calendari sono tutti concordi nel porre la sua commemorazione al 26 settembre,
nessuno però lo considera martire. Basandosi sulla iscrizione damasiana, solo
la Notitia ecclesiarum lo ritiene tale, scrivendo che "Eusebius papa et
martir longe [lontano cioè dalla cripta dei papi Zefirino e Cornelio] in antro
requiescit" (Codice topografico, p. 88). Forse subito, anche se non si sa
l'anno, il corpo di E. viene riportato a Roma e seppellito nel cimitero di
Callisto, in una cripta particolare, per collocarlo in luogo sicuro. La legge
romana non permetteva lo spostamento di resti dei defunti; per ogni traslazione
era necessario il permesso dell'autorità (cfr. Plinio, ep. 10, 68-69, a cura di
L. Lenaz, Milano 1994, pp. 1090-94). Se la traslazione del corpo è avvenuta
prima della vittoria di Costantino, allora è stato Massenzio a permetterla.
Nella catacomba di
Callisto una scala collega con l'esterno quasi direttamente la cripta di E.,
che è di fronte a quella di papa Caio. La cripta contiene tre arcosolia: quello
di destra per chi entra (arcosolio C) doveva contenere i resti di E. ed in esso
era collocata la iscrizione damasiana (Inscriptiones Christianae urbis Romae,
nr. 9515; Epigrammata Damasiana, nr. 18). La sua tomba era meta di
pellegrinaggi, per questo aveva ricevuto una sistemazione monumentale da parte
di Damaso nella seconda metà del IV secolo. Decorazioni importanti ornavano la
cripta di papa E.; del mosaico restano tracce sullo stucco (cfr. G.B. de Rossi,
II, tav. VIII; L. Reekmans, pp. 700 s.). Nella stessa stanza era seppellito un
vescovo africano, Ottato di Vesceter, della Mauretania Sitifense, i cui resti
furono portati a Roma nel momento della persecuzione di Genserico nel 439 (cfr.
Inscriptiones Christianae urbis Romae, nr. 9517; A. Mandouze, Prosopographie
chrétienne du Bas-Empire, Paris 1982, p. 801 n. 4). La stanza più grande,
destinata ad accogliere i pellegrini, non sembra anteriore a Damaso, che ha
promosso l'aspetto monumentale della tomba di papa Caio. O. Panciroli (I tesori
nascosti dell'alma città di Roma, Roma 1600) scrive che nella chiesa di S.
Sebastiano, connessa al cimitero di Callisto, sono venerati solo E. ed
Eutichiano, nonostante che molti papi fossero seppelliti nel medesimo cimitero.
Fonti spagnole dell'inizio del Seicento asseriscono invece che il suo corpo fu
portato in Spagna "apud Montem Voelium in Carpentia", mentre fonti
romane continuano a dire che il suo corpo era ancora venerato in S. Sebastiano
e in S. Lorenzo in Panisperna (cfr. Acta Sanctorum [...], Septembris, VII, p.
271; C.B. Piazza, Emerologio sacro di Roma cristiana e gentile, II, Roma 1690,
p. 194; I. Daniele, p. 248). Vengono attribuite ad E. tre lettere decretali (in
P.L., VII, coll. 1101-14), evidentemente spurie, che tuttavia sono molto
interessanti per la disciplina ecclesiastica e il diritto canonico. In
particolare la prima (ibid., coll. 1101-04), indirizzata ai vescovi della
Gallia, stabilisce che gli eretici che ritornano alla Chiesa devono ricevere
solo l'imposizione della mano del vescovo. Questo stesso principio viene
ripetuto anche nella epistola terza (ibid., coll. 1109-14). Inoltre la prima
lettera ordina che i laici non possono accusare i sacerdotes. Ancora a E.
vengono attribuiti cinque decreti, reperibili nelle collezioni canoniche
(ibid., VI, coll. 27-30).
La sua memoria liturgica,
in un primo tempo festeggiata il 26 settembre, è stata spostata al 17 agosto.
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-eusebio_(Enciclopedia-dei-Papi)/
San Eusebio. M. c.
310.
Martirologio Romano: En
Sicilia, muerte de san Eusebio, papa, valeroso testigo de Cristo, que fue
deportado por el emperador Majencio a esa isla, donde dejó la patria terrena
para merecer la patria celestial. Trasladado su cuerpo a Roma, fue enterrado en
el cementerio de Calixto.
Griego de origen y era
hijo de un médico. Sucedió a san Marcelo I en la Sede de Pedro y ejerció el
pontificado durante unos meses. Durante su pontificado se ocupó de los “lapsi”,
como eran llamados los que habían abjurado de la fe cristiana durante las
persecuciones. Un tal Heraclio y sus seguidores se opusieron al Pontífice; muy
probablemente Heraclio era uno de los que habían apostatado y quería ser
admitido nuevamente en la comunión de la Iglesia sin penitencia alguna. Parece
que los «lapsi» o apóstatas intentaron introducirse por la fuerza en las
reuniones de los fieles. El tumulto fue tan grande, que el emperador Majencio
desterró a san Eusebio y a Heraclio de la ciudad. El Pontífice se trasladó a
Sicilia, donde murió poco después. Como el destierro fue una consecuencia de la
firmeza con que exigió el cumplimiento de los cánones, el pueblo cristiano le
veneró como mártir en una época. San Dámaso le da también el título de mártir.
Bautizó a san Eusebio de Vercelli. Su cuerpo está enterrado en las catacumbas
de San Calixto.
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/08/otros-santos-del-dia_17.html