Icone russe représentant Athanase l'Athonite (Sv. Afanasy Afonsky)
Saint Athanase l'Athonite
Fondateur
de la Lavra au mont Athos (✝ v. 1004)
Abramios naît à
Trébizonde, sur les bords de la Mer Noire, dans une famille de la haute
aristocratie byzantine. Pour parfaire ses études, il se rend à Constantinople
où il obtient un poste de professeur. Vient à passer par la capitale, saint Michel
Maleïnos, higoumène d'un monastère de Bithynie. La rencontre du
saint moine détermine la vocation du professeur Abramios qui repart en Bithynie
avec Michel. Il reçoit le nom monastique d'Athanase et se lie d'amitié avec le
neveu de Michel, Nicéphore Phocas, futur empereur byzantin. Au bout de quelques
années, Athanase disparaît. On le retrouve, ermite incognito, sur le Mont
Athos, cherchant la vie parfaite dans des cabanes de branchages. Athanase
voulait rester seul avec le Seul. Mais le Seul et l'empereur byzantin en
avaient décidé autrement. Le soutien impérial lui donne les moyens nécessaires
pour fonder le grand monastère de Lavra sur la Sainte Montagne, puis d'autres
monastères, malgré l'opposition des ermites pour qui la vie commune est une
forme abâtardie du monachisme. Dans ces fondations de monastères, l'ami de
l'empereur met la main à la pâte et se fait maçon, menuisier, charpentier. Il
mourra écrasé par la coupole d'une église à laquelle il travaillait.
Au Mont Athos, vers 1004, saint Athanase, supérieur humble et
pacifique, qui établit dans la Grande Laure la vie cénobitique, avec des
cellules au voisinage de l’église.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1444/Saint-Athanase-l-Athonite.html
En 1001 meurt dans son monastère, écrasé par la coupole de l’église, Athanase de l’Athos, moine et fondateur de la vie cénobitique sur le Mont Athos.
Né à Trébizonde, dans la Turquie actuelle, le jeune Abraham, très tôt orphelin, se rend à Constantinople pour y parfaire ses études, jusqu’à devenir professeur à la Cour de l’empereur. La rencontre avec l’higoumène d’un monastère de Bithynie l’amena à discerner sa vocation monastique. Abraham reçut alors le nom monastique d’Athanase et s’établit sur le Mont Athos.
Vers 961, il entreprit la construction de la Grande Laure, où il rassembla les moines qui l’avaient rejoint ; il leur donna une règle de vie commune inspirée de celle de Théodore Stoudite. Sur la sainte Montagne, domaine jusqu’alors de la vie érémitique et de l’hésychasme, le cénobitisme était ainsi introduit, provoquant une conversion collective à l’idéal communautaire et la naissance d’autres monastères.
Athanase était doué d’une grande compassion à l’égard des petits et des souffrants ; les hagiographes soulignent qu’il ne renonçait jamais à prendre son tour quand il s’agissait de servir les infirmes, malgré les grands engagements qu’exigeait son rôle d’higoumène de la Laure. De même, on rappelle la patience avec laquelle il se dévouait aux très nombreux fils spirituels qui dépendaient de lui.
Athanase est avec Pierre de l’Athos la figure la plus importante liée à la naissance et au développement de la vie monastique dans la presqu’île de l’Athos ; pour cette raison, il est l’un des saints les plus aimés par les moines orthodoxes.
Lecture
Athanase trouvait bon de se retirer, chaque jour, après la dernière lecture du soir, dans une chapelle latérale de l’église dédiée aux Quarante martyrs, pour que les frères puissent lui rapporter leurs tentations, celles qu’ils avaient subies pendant la veille, comme celles qui leur arrivaient pendant le sommeil. L’homme de Dieu les renforçait dans leur foi, les comblant de confiance et de patience, et traitant chacun avec le remède adapté aux problèmes qu’il lui avait confiés, comme si chacun lui avait montré, dans l’ouverture du cœur, son mal-être spirituel. Il les renvoyait tout joyeux, ragaillardis et encouragés dans leur lutte contre les démons. C’était pour Athanase un devoir auquel il n’aurait pu déroger, que de se retirer tous les jours dans la chapelle des Quarante martyrs pour consoler et encourager ses frères dans leur combat spirituel.
(Vie de saint Athanase de l’Athos 26)
Prière
Les armées célestes se sont émerveillées de ta vie dans la chair : tu es allé, dans ton corps voué à la mort, au-devant de luttes invisibles, père digne de tout éloge, et tu as couvert de confusion la phalange des démons. C’est pourquoi, ô Athanase, Christ t’a récompensé de ses dons précieux.
Abramios naît à Trébizonde, sur les bords de la
Mer Noire, dans une famille de la haute aristocratie byzantine. Pour parfaire
ses études, il se rend à Constantinople où il obtient un poste de professeur.
Vient à passer par la capitale, saint Michel Maleïnos, higoumène d'un monastère
de Bithynie. La rencontre du saint moine détermine la vocation du professeur
Abramios qui repart en Bithynie avec Michel. Il reçoit le nom monastique
d'Athanase et se lie d'amitié avec le neveu de Michel, Nicéphore Phocas, futur
empereur byzantin. Au bout de quelques années, Athanase disparaît. On le
retrouve, ermite incognito, sur le Mont Athos, cherchant la vie parfaite dans
des cabanes de branchages. Athanase voulait rester seul avec le Seul. Mais le
Seul et l'empereur byzantin en avaient décidé autrement. Le soutien impérial
lui donne les moyens nécessaires pour fonder le grand monastère de Lavra sur la
Sainte Montagne, puis d'autres monastères, malgré l'opposition des ermites pour
qui la vie commune est une forme abâtardie du monachisme. Dans ces fondations
de monastères, l'ami de l'empereur met la main à la pâte et se fait maçon,
menuisier, charpentier. Il mourra écrasé par la coupole d'une église à laquelle
il travaillait.
Autre biographie:
Autre biographie:
En 1001 meurt dans son monastère, écrasé par la coupole de l’église, Athanase de l’Athos, moine et fondateur de la vie cénobitique sur le Mont Athos.
Né à Trébizonde, dans la Turquie actuelle, le jeune Abraham, très tôt orphelin, se rend à Constantinople pour y parfaire ses études, jusqu’à devenir professeur à la Cour de l’empereur. La rencontre avec l’higoumène d’un monastère de Bithynie l’amena à discerner sa vocation monastique. Abraham reçut alors le nom monastique d’Athanase et s’établit sur le Mont Athos.
Vers 961, il entreprit la construction de la Grande Laure, où il rassembla les moines qui l’avaient rejoint ; il leur donna une règle de vie commune inspirée de celle de Théodore Stoudite. Sur la sainte Montagne, domaine jusqu’alors de la vie érémitique et de l’hésychasme, le cénobitisme était ainsi introduit, provoquant une conversion collective à l’idéal communautaire et la naissance d’autres monastères.
Athanase était doué d’une grande compassion à l’égard des petits et des souffrants ; les hagiographes soulignent qu’il ne renonçait jamais à prendre son tour quand il s’agissait de servir les infirmes, malgré les grands engagements qu’exigeait son rôle d’higoumène de la Laure. De même, on rappelle la patience avec laquelle il se dévouait aux très nombreux fils spirituels qui dépendaient de lui.
Athanase est avec Pierre de l’Athos la figure la plus importante liée à la naissance et au développement de la vie monastique dans la presqu’île de l’Athos ; pour cette raison, il est l’un des saints les plus aimés par les moines orthodoxes.
Lecture
Athanase trouvait bon de se retirer, chaque jour, après la dernière lecture du soir, dans une chapelle latérale de l’église dédiée aux Quarante martyrs, pour que les frères puissent lui rapporter leurs tentations, celles qu’ils avaient subies pendant la veille, comme celles qui leur arrivaient pendant le sommeil. L’homme de Dieu les renforçait dans leur foi, les comblant de confiance et de patience, et traitant chacun avec le remède adapté aux problèmes qu’il lui avait confiés, comme si chacun lui avait montré, dans l’ouverture du cœur, son mal-être spirituel. Il les renvoyait tout joyeux, ragaillardis et encouragés dans leur lutte contre les démons. C’était pour Athanase un devoir auquel il n’aurait pu déroger, que de se retirer tous les jours dans la chapelle des Quarante martyrs pour consoler et encourager ses frères dans leur combat spirituel.
(Vie de saint Athanase de l’Athos 26)
Prière
Les armées célestes se sont émerveillées de ta vie dans la chair : tu es allé, dans ton corps voué à la mort, au-devant de luttes invisibles, père digne de tout éloge, et tu as couvert de confusion la phalange des démons. C’est pourquoi, ô Athanase, Christ t’a récompensé de ses dons précieux.
Ô père,
intercède pour nous auprès du Christ notre Dieu pour qu’il sauve nos âmes.
ATHANASE L'ATHONITE (entre 925 et 930-1002)
Abraamios, le futur Athanase, naît à
Trébizonde, où, orphelin, il grandit, épris de vie intérieure, dans la
meilleure société. Après 945, il fait à Constantinople une brillante carrière
universitaire, mais rompt avec le siècle après avoir rencontré un grand
spirituel, Michel Maléïnos, higoumène du mont Kymina, où Abraamios devient
moine sous le nom d'Athanase (vers 952). Hésychaste accompli, il craint pour sa
solitude devant l'afflux des moines et, vers 958, fuit à l'Athos où ne vivent
alors que des ermites. Il entretient une amitié difficile avec le grand chef de
guerre Nicéphore Phocas qui est un disciple laïc de Maléïnos et qui, ne pouvant
arracher durablement Athanase à l'Athos, lui demande d'y construire une
« laure » où lui-même compte se retirer. La Grande Laure (Lavra)
s'élève ainsi de 961 à 963, destinée, semble-t-il, à favoriser une vie
semi-érémitique. Mais, après l'accession à l'empire et l'assassinat de
Nicéphore, Athanase, bouleversé, se rallie définitivement au cénobitisme :
Lavra devient la première communauté de l'Athos, à laquelle d'autres s'ajoutent
du vivant même d'Athanase, constituant la forte structure du monachisme
athonite. Athanase meurt accidentellement en 1002, dans un effondrement, alors
qu'il visite les travaux du catholicon.
Les règles (hypotypose et typicon), écrites par Athanase pour sa communauté, reprennent et
accentuent dans le sens de l'ordre et de la régularité les dispositions du
Stoudios. La journée du moine est partagée entre l'office, la lecture et le
travail manuel ; l'idéal proposé est de fraternité évangélique, dans la
soumission mutuelle (hypotagé). Toutefois, par rapport à la
règle stoudite, l'insistance se déplace de l'hypotagé à
l'obéissance au supérieur (hypakoé), où l'on trouve peut-être
une réminiscence de la règle bénédictine. Athanase, d'autre part, a prévu que
quelques moines pourraient vivre en hésychastes. Ainsi se fera, non sans
tension, la synthèse athonite de l'érémitisme et du cénobitisme, avec un large
éventail de vocations.
Olivier
CLÉMENT, « ATHANASE L'ATHONITE (entre 925 et 930-1002) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 5 juillet 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/athanase-l-athonite/
Athanasius the Athonite, Abbot (AC)
Born at Trebizond c. 920; died c. 1003. Son of an Antiochene and baptized
Abraham, Athanasius studied at Constantinople. He was successful in his studies
and a safe career in the civil service was his for the asking. But instead he
became a monk at Saint Michael's monastery at Kymina, Bithynia. This was a
laura, i.e., a group of monasteries where the monks lived individual lives
around their church.
To avoid being named abbot of Saint Michael's when the abbot, Saint
Michael Maleinos, died, Athanasius hid in a cell at Karyes, changed his name,
and pretended to be illiterate. He migrated to Mount Athos in Greece. Mount
Athos, one of the three peaks on the Chalcedonian Peninsula which juts out into
the Aegean Sea, is one of the most exquisitely lovely places in the world. It
is a land of red and ocher and gold, of cypresses and begonias and
bougainvilleas, of fantastic roofs and brilliant sunlight, of sparkling sea and
arid mountain.
Saint Athanasius was not the first holy man to live on Mount Athos,
for since the 9th century anchorites, such as Peter the Athonite and Euthymius
the Thessalonian, had lived in caves among the rocks.
When he reached Mount Athos in 958, an old friend from
Constantinople, Nicephorus Phocas, asked his help in preparing an expedition
against the Saracens in 961. Phocas insisted on appointing him almoner of his
fleet.
On its successful completion, Athanasius returned to Mount Athos and
with money given him by a grateful Phocas began the first monastery on Athos in
961. Athanasius wanted to found a new kind of monastery, the so-called
idiorhythmic monastery, where each inmate could follow his own rhythm and
tempo. His hope was that anchorites, hermits, wandering monks, and cenobites
could all live together in his laura.
When Nicephorus Phocas became emperor in 963, the year the monastery
was dedicated, Athanasius fled to Cyprus to avoid being called to court, but
the emperor found him, reassured him, and gave him money to continue his work
on Athos.
Athanasius encountered great opposition from hermits living on the
mountain long before he had arrived there as he attempted to install the laura
system there. He escaped two murder attempts, and resistance ended only when
Emperor John Tzimisces forbade any opposition to Athanasius.
In time he became superior over 58 communities of monks and hermits
on the mount. Thousands of monks still live and pray there today in 20
monasteries; it is now and has been for centuries the center of Eastern
Orthodox monasticism and not in communion with Rome since shortly after the
saint's death. The monastery that Athanasius founded is still the largest.
Though celibate--indeed every woman, every female animal and every
smooth-faced creature is banned--they are not held to fasting or abstinence.
They are obliged to obey an abbot, but they do not have to attend services
except on major feast days. They provide their own food and are not bound to
poverty, and in fact many of them keep their personal wealth.
It might perhaps sound as if they are indulgent to themselves and
giving themselves too much personal freedom. But, in fact, the system confers
heightened value on their virtuous acts, because they are done freely, and not
out of constraint of obedience.
The idiorhythmic rule that Athanasius established was far in advance
of his times--a radical departure from the customs of other monasteries. He
made his monastery as little like a barracks as possible. He did, however,
force his monks to read and study the Bible and one of his first concerns was
to open a school next to the monastery.
Throughout his life he despised worldly honors as greatly as he
despised ignorance. He had a particular contempt for gluttony, even going so
far as to excommunicate those monks he found guilty of it. Since his day his
monks have lived an independent existence, taking gifts from no one and
providing their own simple needs themselves.
His memory is preserved not only in the rule that he established and
the buildings that he erected but also in the hundreds of trees that he planted
in the courtyards and on the terraces, in the imposing library he founded, and
in the reliquaries of Nicephorus Phocas, whom he had served.
A Catholic one was being added to the monastery, a church in the
form of a Greek cross where the "nikterinos" or night office was to
be recited. Athanasius, who was supervising the work, and five of his monks
were killed when the arch of a church on which they were working collapsed
(Attwater, Benedictines, Delaney, Encyclopedia).
An anonymous Russian icon of Athanasius with Saints Barlaam and
Joasaph is available on the web.
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0705.shtml
Nonostante la consuetudine alla vita solitaria, Atanasio divenne illuminato legislatore e direttore di monaci e di monasteri. Nel 963 abbandonò, però, il monastero per sfuggire agli onori derivanti dalI'amicizia di Niceforo, eletto ormai imperatore. Tuttavia, le reiterate preghiere dei monaci lo costrinsero a tornare. In questo periodo Atanasio si preoccupò di attrezzare un porto sul mare per facilitare le comunicazioni fra i vari monasteri. La sua opera di riforma religiosa e la sua stessa presenza non furono però gradite agli eremiti del sacro monte, che congiurarono spesso contro di lui fino a metterlo due volte in pericolo di vita. Innumerevoli proteste giunsero a Giovanni Zimisce (969-978), successore di Focas, ma il visitatore Eutimio, mandato in ispezione, approvò la riforma di Atanasio e l'imperatore confermò con una crisobolla la donazione di Focas. Da quel momento si moltiplicarono i cenobi atoniti e fu compilato un regolamento che fissava le relazioni dei monasteri tra loro, e stabiliva che il capo supremo o Proto risiedesse nel centro della penisola, a Karyès. La fama di Atanasio aumentò con i prodigi che gli vennero attribuiti; numerose sono, infatti, le guarigioni miracolose tramandate dal suo biografo.
L'impulso dato alla fondazione di nuovi monasteri fu così valido da meritare ad Atanasio I'appeliativo di fondatore del cenobitismo atonita. La sua morte (circa 1003) avvenne tragicamente: Atanasio fu travolto da una trave assieme a cinque monaci durante la costruzione della capriata di una chiesa.
Secondo fonti accreditate, restano di Atanasio canoni in onore dei ss. Teodoro e Giovannizio, il typicon già ricordato e un testamento. La tradizione locale mostra i luoghi santificati dalla sua presenza: la grotta ove amava ritirarsi per pregare, la fonte miracolosa scaturita dopo le sue preghiere, il luogo dove definitivamente sconfisse il demonio e la tomba oggetto di grande venerazione. La Chiesa greca ne celebra la festa il 5 luglio e ne ricorda il nome la domenica di Sessagesima, insieme con quelli che figurano ne1 Canone di Teodoro Studita.
Autore: Gian Domenico Gordini
Sant' Atanasio l'Atonita
920 - 1003
Nacque
attorno al 920 a Trebisonda da una famiglia originaria di Antiochia e gli fu
imposto il nome di Abraamios. Studente a Costantinopoli, vi strinse un'amicizia
con l'egumeno del monastero di Kyminas, Michele Maleinos, e con Niceforo Focas,
nipote di Maleinos, divenuto in seguito imperatore. Dopo aver esercitato per
qualche tempo la professione di insegnante, Abraamios lasciò la cattedra per
ritirarsi a Kyminas a vivere da eremita: celebrò questo cambiamento mutando il
nome di battesimo in Atanasio. Si stabilì poi sul Monte Athos, dove visse
assumendo il nome di Barnaba. Raggiunto dalI'amico Niceforo, venne convinto a
partecipare alla spedizione contro i Saraceni nell'isola di Creta (960). Venne
compensato con i fondi che usò per costruire un monastero dedicato alla Santa
Vergine sul Monte Athos: fu il primo cenobio del noto sito monastico. La guida
di Atanasio e la sua riforma non sempre furono accettate ma trovarono assenso
da parte di Costantinopoli, venne così considerato il fondatore del cenobitismo
atonita. Morì nel 1003, travolto da una trave di una chiesa in costruzione. (Avvenire)
Etimologia: Atanasio = immortale, dal greco
Martirologio Romano: Sul monte Athos, sant’Atanasio, egúmeno, che, uomo
umile e mite, istituì nella Grande Laura una regola di vita cenobitica.
Nacque
circa il 920 a Trebisonda da una famiglia originaria di Antiochia e gli fu
imposto il nome di Abraamios. Compì gli studi prima nella città natale e poi a
Costantinopoli, dove strinse una viva amicizia con l'egumeno del monastero di
Kyminas, Michele Maleinos, e con Niceforo Focas, nipote del Maleinos, divenuto
in seguito imperatore. Dopo aver esercitato per qualche tempo la professione di
insegnante, Abraamios lasciò la cattedra per ritirarsi a Kyminas, nella
Bitinia, a vivere da eremita sotto la direzione di Maleinos: celebrò questo
cambiamento mutando il nome di battesimo in Atanasio. Il desiderio di
isolamento e la volontà di impedire la sua elezione ad egumeno del monastero
alla morte di Michele lo portarono ad abbandonare Kyminas. La sua nuova sede fu
il Monte Athos, dove visse assumendo il nome di Barnaba. Dopo qualche anno di
isolamento venne scoperto dalI'amico Niceforo, che lo pregò di seguirlo nella
spedizione contro i Saraceni nell'isola di Creta (960). Atanasio assecondò il
desiderio dell'amico e, in ricordo dell'ottenuta vittoria, accettò i fondi
necessari per costruire un monastero dedicato alla Santa Vergine sul Monte
Athos. In questa laura, tuttora esistente, che fu la prima del Monte Athos, si
seguiva una regola di vita cenobitica, sotto il comando di un solo capo.
Nonostante la consuetudine alla vita solitaria, Atanasio divenne illuminato legislatore e direttore di monaci e di monasteri. Nel 963 abbandonò, però, il monastero per sfuggire agli onori derivanti dalI'amicizia di Niceforo, eletto ormai imperatore. Tuttavia, le reiterate preghiere dei monaci lo costrinsero a tornare. In questo periodo Atanasio si preoccupò di attrezzare un porto sul mare per facilitare le comunicazioni fra i vari monasteri. La sua opera di riforma religiosa e la sua stessa presenza non furono però gradite agli eremiti del sacro monte, che congiurarono spesso contro di lui fino a metterlo due volte in pericolo di vita. Innumerevoli proteste giunsero a Giovanni Zimisce (969-978), successore di Focas, ma il visitatore Eutimio, mandato in ispezione, approvò la riforma di Atanasio e l'imperatore confermò con una crisobolla la donazione di Focas. Da quel momento si moltiplicarono i cenobi atoniti e fu compilato un regolamento che fissava le relazioni dei monasteri tra loro, e stabiliva che il capo supremo o Proto risiedesse nel centro della penisola, a Karyès. La fama di Atanasio aumentò con i prodigi che gli vennero attribuiti; numerose sono, infatti, le guarigioni miracolose tramandate dal suo biografo.
L'impulso dato alla fondazione di nuovi monasteri fu così valido da meritare ad Atanasio I'appeliativo di fondatore del cenobitismo atonita. La sua morte (circa 1003) avvenne tragicamente: Atanasio fu travolto da una trave assieme a cinque monaci durante la costruzione della capriata di una chiesa.
Secondo fonti accreditate, restano di Atanasio canoni in onore dei ss. Teodoro e Giovannizio, il typicon già ricordato e un testamento. La tradizione locale mostra i luoghi santificati dalla sua presenza: la grotta ove amava ritirarsi per pregare, la fonte miracolosa scaturita dopo le sue preghiere, il luogo dove definitivamente sconfisse il demonio e la tomba oggetto di grande venerazione. La Chiesa greca ne celebra la festa il 5 luglio e ne ricorda il nome la domenica di Sessagesima, insieme con quelli che figurano ne1 Canone di Teodoro Studita.
Autore: Gian Domenico Gordini