dimanche 6 mai 2012

Saint DOMINIQUE (DOMENICO) SAVIO, confesseur


Saint Dominique Savio

Dominique Savio naquit à Riva di Chieri, près de Turin dans une famille humble de paysans forgerons, il était le deuxième d'une fratrie de dix. Doué d'une tendre piété et d'une intelligence précoce, dès l'âge de sept ans (chose extraordinaire à l’époque), il est admis à faire sa première communion. C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Dominique fut présenté à saint Jean Bosco, l’éducateur des jeunes, qui prendra un soin particulier de cette âme d’élite. Grande fut sa vertu tout autant que sa joie lumineuse et sa bonne humeur.

Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Dominique: «Dieu me veut saint !», répétait-il à Don Bosco.

«Veux-tu devenir saint, comme le demande l'apôtre Paul ? Par la grâce du Seigneur, dit don Bosco, tu en as l'étoffe !   

- Oui, je le désire vivement et je souhaite que cette étoffe devienne un bel habit pour le Seigneur, répond Dominique; mais il me faut pour cela un bon tailleur. Acceptez-vous de le devenir pour moi ?»     

Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. C’est là qu’il mourut en 1857, il n’avait pas 15 ans.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/09/13441/-/saint-dominique-savio

SAINT DOMINIQUE SAVIO

Confesseur

(1842-1857)

Saint Dominique Savio naquit à Riva di Chieri, près de Turin. Il était le deuxième d'une famille de dix enfants. Doué d'une tendre piété et d'une intelligence précoce, dès l'âge de quatre ans Dominique récite l'Angélus trois fois par jour; le récit de la Passion le bouleverse. A cinq ans, il assiste à la sainte messe qu'il est admis à servir avant d'avoir atteint ses six ans. Il s'acquittera toujours de cette pieuse fonction avec un grand recueillement.

Sa ferveur exceptionnelle lui valut la grâce de recevoir la Sainte Eucharistie dès l'âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l'époque. Le jour de sa première communion, il écrivit une série de résolutions qu'il voulait garder toute sa vie: «Je sanctifierai tous les jours de fête; je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra; Jésus et Marie seront mes amis. Je préfère mourir plutôt que de pécher.»

Dans l'espoir de devenir prêtre plus tard, le petit Dominique franchit, pieds nus, seize kilomètres par jour pour aller s'instruire. La grande pauvreté de sa famille incite le curé de sa paroisse à le conduire chez Don Bosco qui prendra un soin tout paternel de cette âme d'élite.

C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Dominique fut présenté au saint prêtre de Turin. L'adolescent lui ouvrit son âme toute grande, surtout par la confession hebdomadaire.

Le 8 décembre 1854, alors que l'univers chrétien tout entier acclamait la Sainte Vierge, proclamée Immaculée, Dominique Lui dédiait toute sa vie et Lui consacrait particulièrement sa pureté d'adolescent. L'amour de la pureté poussait notre jeune Saint à bannir de l'institut de Don Bosco tout ce qui pouvait nuire à la belle vertu.

Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Dominique: «Dieu me veut saint!», répétait-il à Don Bosco. Cherchant à ressembler à Jésus en Son mystère de souffrance, envahi de plus en plus par l'amour de Jésus rédempteur, il s'ingénie au sacrifice et fonce dans la voie des pénitences extraordinaires. «Non, objecte Don Bosco; ton devoir d'étudiant, la joie permanente au service des autres, voilà ta sainteté.» Dominique obéit de bon coeur à cette formule d'ascèse toute salésienne.

Chaque jour, il rencontre Jésus dans l'Eucharistie. On se rend vite compte que ses actions de grâces sont de purs ravissements. Lorsqu'il propose la fondation de la Compagnie de l'Immaculée, ses compagnons lui demandent ce qu'ils auront à faire: «D'abord, explique le petit Saint, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre coeur. Nous Lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l'heure de la mort. Enfin, chaque fois qu'il y aura une de Ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera.»

Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. Hélas! Huit jours après son arrivée à la maison, il expirait dans les bras de son père. Dominique avait 14 ans et 11 mois.

Résumé O.D.M. d'après une image et R. P. Mongour, édition 1950, p. 52, p. 72

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_dominique_savio.html


Saint Dominique SAVIO

Nom: SAVIO

Prénom: Dominique

Pays: Italie

Naissance: 02.04.1842 à Riva di Chieri (Piémont)

Mort: 09.03.1857 à Mondonio

Etat: Adolescent

Note: Disciple de Don Bosco. Entre en octobre 1854 à l'Oratoire fondé à Turin par S.Jean Bosco. Fonde à 13 ans la "Compagnie de l'Immaculée Conception"

Béatification: 05.03.1950 à Rome par Pie XII

Canonisation: 12.06.1954 à Rome par Pie XII

Fête: 9 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1954 col.847-855

Notice brève

Dominique Savio naît dans le Piémont près de Turin en 1842. Très avancé au point de vue spirituel et désireux de s’instruire, il a la chance de rencontrer Don Bosco qui l’accepte immédiatement dans son œuvre : “l’Oratoire”. L’enfant adopte avec enthousiasme le programme de son maître : sainteté et salut des âmes, le tout vécu dans un climat de joie à l’école de Saint François de Sales. Se faisant tout à tous, au milieu des autres enfants, spécialement attentif aux plus faibles, il est très bon camarade, mais avec discernement. Deux événements mariaux marquent son parcours à l’Oratoire : la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 1854, jour de la proclamation du dogme par Pie IX, et 9 mois avant sa mort, la fondation avec quelques amis de la “compagnie de l’Immaculée”. N’ayant pas encore tout à fait atteint ses 15 ans, il meurt le 9 mars 1857. Don Bosco écrira sa vie.

Notice développée

"Dominique est la plus délicieuse figure de la geste de don Bosco" (Daniel-Rops). C'est le deuxième enfant d'une famille qui devait en compter dix. Domenico naît en 1842 à Riva presso di Chieri, à une vingtaine de km à l'est de Turin. Sa famille est pauvre, ce qui oblige son père à exercer à tour de rôle les métiers de forgeron ou de paysan suivant les nécessités et à changer plusieurs fois de lieu d'habitation. Deux ans après la naissance de Dominique, ses parents retournent dans leur pays d'origine, le hameau de Murialdo, village natal de Don Bosco. Dès l'âge de cinq ans, Dominique suit la messe quotidiennement et lorsque, parfois l'église n'est pas encore ouverte, il s'agenouille à la porte et prie, quel que soit le temps. Le curé raconte: "Encore très jeune et de petite taille, il ne pouvait transporter le missel; c'était curieux de le voir s'approcher de l'autel, se hausser sur la pointe des pieds, tendre les bras tant qu'il pouvait, faire tout son possible pour atteindre le porte-missel. Si le prêtre ou quelqu'un d'autre voulait lui faire un plaisir immense, il devait, non pas transporter le missel, mais le lui rapprocher suffisamment, et alors, tout joyeux, il le portait de l'autre côté de l'autel." Il n'est pas étourdi et dissipé comme les garçons de son âge. Très pieux, on n'a pas besoin de lui rappeler ses prières. C'est plutôt lui qui les rappelle à ses parents quand, pressés par la tâche, ils les oublient.

Bien qu'à l'époque on ne fasse la première communion qu'à 11 ou 12 ans, Dominique est si avancé qu'on lui permet de la faire à 7 ans. Il s'y prépare avec joie, et demande pardon à ses parents pour les peines qu'il leur a causées (!), car en fait il ne leur procurait que des joies. Conscient de ce à quoi il s'engage, il écrit ceci: "Résolutions prises par moi, Dominique Savio, en 1849, quand j'ai fait ma première communion à 7 ans: 1) Je me confesserai très souvent et je communierai toutes les fois que mon confesseur me le permettra. 2) Je veux sanctifier les jours de fête. 3) Mes amis seront Jésus et Marie. 4) La mort mais pas de péchés. " Ces résolutions, souvent répétées, orientent toute sa vie. Et don Bosco de conclure par cette réflexion: "Soyons persuadés qu'une première communion bien faite constitue un solide fondement moral pour toute la vie; et il est rare de trouver quelqu'un qui ait bien accompli ce devoir solennel qui n'ait pas mené ensuite une vie bonne et vertueuse. Au contraire, on compte par milliers les jeunes gens pervertis, qui désolent leur parents et ceux qui s'occupent d'eux; cherchez la racine du mal, vous verrez que le début de leur mauvaise conduite coïncide avec une première communion peu ou aucunement préparée. Il vaut mieux la renvoyer à plus tard ou même ne pas la faire du tout que de la mal faire."

Dominique travaille très bien et il aimerait continuer son instruction mais sa famille est pauvre et la seule école valable, celle de Castelnuovo, est éloignée. Sa ténacité vainc tous les obstacles: il fera 4 fois par jour le chemin qui le mène à cette école, soit en tout 17 ou 18 km, sans se plaindre de la fatigue et des intempéries, ou craindre la marche en solitaire, car il se sait protégé par son Ange gardien, et Dieu, dit-il, est "un patron qui paie bien". Ces marches quotidiennes ne durent que quelques mois, car en octobre 1852, ses parents viennent s'établir à Mondonio et là se trouve une bonne école. Dominique est un élève excellent et sa conduite est irréprochable. Mais un jour une grosse bêtise est commise – on a bourré le poêle de la classe avec de la neige et des cailloux – et dans la peur d'être renvoyés, les coupables prennent les devants et accusent Dominique. Celui-ci accepte les reproches du professeur sans rien dire. Il expliquera plus tard: "L'autre, déjà coupable de plusieurs sottises, aurait peut-être été chassé de l'école. Pour moi j'espérais être pardonné puisque c'était la première faute dont j'étais accusé à l'école et puis je pensais à notre Dieu Sauveur qui fut injustement calomnié." Dominique fuit les occasions de péché, refusant, par exemple, d'aller à la baignade, parce que c'est défendu, que plusieurs s'y sont noyés et que, surtout, beaucoup s'y sont laissés entraîner au péché.

Don Bosco passant dans la région en octobre 1854 avec un certain nombre de ses garçons, on lui parle de Dominique Savio avec éloges et ce dernier vient le voir, accompagné de son père. Après un bref examen, don Bosco accepte son admission sans délai au vu de ses qualités tant intellectuelles que spirituelles. Il est "stupéfait de découvrir l'œuvre que la grâce divine avait déjà accomplie en un garçon si jeune." Dominique se rend donc à Turin avec son père, à la maison de l'Oratoire. Arrivé dans la chambre de don Bosco, son regard s'arrête sur un carton où sont écrits en gros caractères les mots suivants familiers à Saint François de Sales: "Da mihi animas, cœtera tolle" (Gn 14,21), ce qu'on traduit au sens spirituel par "Donne-moi des âmes, prends tout le reste". Don Bosco en a fait sa devise. Elle deviendra aussi celle de Dominique.

C'est un régal pour lui d'écouter les sermons, car il est convaincu que la Parole de Dieu est le guide de l'homme sur le chemin du ciel; aussi toutes les leçons pratiques qu'il entend dans les sermons se gravent en lui et il ne les oublie plus. Instructions et catéchismes, si longs qu'ils fussent, sont toujours un plaisir pour lui. La fête de l'Immaculée Conception du 8 décembre 1854 est l'occasion pour lui de faire un grand pas dans la vie spirituelle. C'est le jour de la proclamation du dogme de l'Immaculé Conception par le bienheureux Pape Pie IX. Le soir de ce grand jour, Dominique se consacre à la Sainte Vierge et renouvelle les promesses faites à sa première communion, puis répète textuellement à plusieurs reprises les phrases suivantes: "Marie je vous donne mon cœur; faites qu'il soit toujours vôtre. Jésus et Marie, soyez toujours mes amis, mais de grâce, faites-moi mourir plutôt que d'avoir le malheur de commettre un seul péché." Dès lors sa vie en paraît tellement transformée qu'à partir de ce jour, don Bosco se met à noter ses faits et gestes pour ne pas les oublier. Dominique est un bon camarade, toujours joyeux, pur, serviable, fervent pour l'apostolat, héroïque parfois comme lorsqu'il s'interpose entre deux camarades plus âgés que lui qui veulent se battre à coups de pierres.

La dernière étape de sa vie est encore mariale. (C'est la dévotion à Marie qui fera sa gloire dans le ciel, comme il le révèlera après sa mort à don Bosco en lui apparaissant dans un songe.) Donc le 8 juin 1856 – il avait encore 9 mois à vivre – il fonde avec un groupe d'amis la Compagnie de l'Immaculée. Le but de cette compagnie est d'assurer à ses membres la protection de la Sainte Mère de Dieu pendant leur vie et surtout à l'heure de la mort.

Dominique est dévoré de zèle et cela n'est pas sans influer sur sa santé. Consciencieusement, don Bosco le fait examiner par plusieurs médecins. "Tous, dit-il, admirent sa jovialité, sa présence d'esprit et le bon sens de ses réponses. L'un de ces médecins, le docteur François Vallavri, d'heureuse mémoire, dit plein d'admiration: - Quelle perle, cet enfant! – Mais d'où vient le mal qui l'affaiblit régulièrement d'un jour à l'autre? demande don Boso. – Sa complexion chétive, son intelligence précoce, sa tension d'esprit continuelle sont comme des limes qui lui rongent insensiblement les forces vitales." Dominique doit donc quitter l'Oratoire et rentrer chez lui. Il est navré car il sait, malgré ce que lui dit don Bosco, qu'il ne reviendra plus. Le médecin de son pays croit bien faire en le soumettant à un remède très prisé à l'époque: la saignée. Dominique en subit 10 en 4 jours, avec un courage au-dessus de son âge. Le médecin est très satisfait du résultat; apparemment en effet il va mieux, mais Dominique ne se fait pas d'illusion et il demande le Viatique. Peu après, alors que le médecin et son entourage le croient hors de danger, il demande le Sacrement des malades et on lui donne en même temps la 'bénédiction papale'. Il en éprouve une grande joie. "Deo gratias et semper Deo gratias!" dit-il. C'est le 9 mars, 4e jour de sa maladie, le dernier de sa vie. Le soir, son curé vient le voir. Il se réveille et d'une voix claire et joyeuse, il dit en présence de ses parents: "Adieu, mon cher papa, adieu! Monsieur le Curé voulait encore me dire autre chose, et je n'arrive plus à me le rappeler....Oh! que c'est beau ce que je vois..." A ces mots et toujours en souriant, le visage lumineux, il expire les mains jointes et croisées sur la poitrine, sans le moindre mouvement.

Telle fut la vie d'un saint. Elle fut écrite pas un autre saint, don Bosco, lequel ne pouvait évoquer son souvenir sans pleurer. Saint Dominique Savio, canonisé en 1954, est le plus jeune des confesseurs non-martyrs canonisés (il n'avait pas encore tout à fait 15 ans). Mais depuis cette 'limite d'âge' a été considérablement reculée avec la béatification des enfants de Fatima, la petite Jacinta n'ayant pas encore atteint ses 10 ans. En instaurant la communion pour les enfants, Pie X disait: "Il y aura des saints parmi les enfants" et Jean Paul II a rajouté: "et des apôtres".

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0076.htm



Saint Dominique Savio est né en 1842, dans un village du Piémont ; à douze ans, il entrait à l’Oratoire de Turin fondé par saint Jean Bosco.

Un Saint allait être formé par un Saint.

Il mourut à quinze ans chez ses parents après une vie de grande sainteté. C’était l’an 1857.

Le Pape Pie XII a canonisé Saint Dominique Savio le 12 juin 1954.

Saint Dominique Savio est né en 1842, Grégoire XVI étant pape, Ferdinand Ier empereur (d’Autriche) et Louis-Philippe roi de France, dans un village du Piémont ; à douze ans, il entrait à l’Oratoire de Turin fondé par saint Jean Bosco. Il mourut à quinze ans chez ses parents après une vie de grande sainteté. C’était l’an 1857, Pie IX étant pape, François-Joseph empereur et Napoléon III en France.

Le Pape Pie XII a canonisé Saint Dominique Savio le 12 juin 1954.

Dans son allocution lors de la cérémonie de canonisation, le Pape a déclaré à propos de notre Saint :

« Alors que les trois héros que nous venons de commémorer avaient prodigué toutes leurs forces viriles dans le dur combat contre les forces du mal, voici qu’apparaît à notre regard l’image de Dominique Savio, fragile adolescent, au corps faible, mais à l’âme tendue dans une pure oblation de soi à l’amour surhumainement délicat et exigeant du Christ.

« À un âge si tendre, on s’attendrait plutôt à trouver de bonnes et aimables dispositions d’esprit ; en revanche, on découvre en lui avec stupeur les merveilleuses voies des inspirations de la grâce, une adhésion constante et sans réserve aux choses du Ciel que sa Foi percevait avec une rare intensité.

« À l’école de son Maître spirituel, le grand saint Don Bosco, il apprit que la joie de servir Dieu et de Le faire aimer par les autres peut devenir un puissant moyen d’apostolat.

« Le 8 décembre 1854 le vit élevé en une extase d’amour envers la Vierge Marie, et, peu après, il réunissait quelques-uns de ses amis dans la « Compagnie de l’Immaculée Conception », afin d’avancer à grands pas sur le chemin de la sainteté et d’éviter jusqu’au plus petit péché. Il incitait ses compagnons à la piété, à la bonne conduite, à la fréquentation des sacrements, à la récitation du chapelet, à l’éloignement du mal et des tentations.

« Sans se laisser intimider par de mauvais accueils et par des réponses insolentes, il intervenait avec fermeté, mais charitablement, pour rappeler au devoir les écervelés et les pervers.

« Comblé déjà en cette vie de la familiarité et des dons du doux Hôte de l’âme il quitta bientôt la terre pour recevoir, avec l’intercession de la Reine céleste, la récompense de son amour filial. »

« Il est beau de vivre pour faire du bien et rendre gloire à Dieu » (Saint Dominique Savio, 1857)



PONTIFICIUM OPUS A SANCTA INFANTIA

SAINT DOMINIQUE SAVIO 

SI PETIT ET DÉJÀ SI SAINT

Dominique naquit le 2 avril 1842 dans la province de Turin, dans le nord de l’Italie, dans une famille 
humble, mais très pieuse. Dès son plus jeune âge, il décida d’imiter fidèlement Jésus Christ, en évitant tout ce qui pouvait l’éloigner de Lui. À 7 ans, il fit sa première communion, et à 12 ans il entra au Oratoire de saint Jean Bosco. Sous la direction personnelle du grand saint salésien, il se transforma en tabernacle du Seigneur et en modèle et exemple d’amour de Dieu pour les autres. Uniquement pour sa maniere de vivre il fut un vrai apôtre et missionnaire de Jésus.

Ceux qui l’ont rencontré pendant sa vie disent qu’il n’était pas petit de stature, mais qu’il était très mince et très fragile. Il préférait écouter que parler. Humble et respectueux avec tous, il avait un don naturel pour apaiser les discussions et les disputes qui, à cet âge, surgissaient parfois presque spontanément entre ses compagnons.

Son seul intérêt était Dieu et comment faire pour que les autres concentrent leurs énergies pour mieux le servir. Ce qui lui manquait en force physique, il le récupérait en stature morale, en courage et en acceptation de la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit.

La première biographie de Dominique fut écrite par son maître saint Jean Bosco, et ces pages sont à l’origine de nombreuses vocations, parmi lesquelles celle du futur pape Benoît XVI qui a veillé avec tant de sollicitude sur l’Oeuvre de l’Enfance Missionnaire.

Dominique mourut à l’âge de 15 ans, le 9 mars 1857. Il fut canonisé par le Pape Pie XII en 1954. Il y a juste cinquante ans.


« Comme saint Dominique Savio, que tous les missionnaires soient un bon exemple, par leur parole, leur action dans leur famille, avec leurs voisins, leurs collègues de travail. À tous les âges, en effet, on peut et on doit témoigner le Christ ! L’engagement du témoin chrétien est permanent et quotidien. »
(S.S. Jean-Paul II, Homélie du 7 décembre 1997)

SOURCE : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cevang/p_missionary_works/infantia/documents/rc_ic_infantia_doc_20090324_boletin12p11_fr.html




Domenico Savio

1842-1857

Domenico Savio naquit à Riva di Chieri, près de Turin, le 2 avril 1842, deuxième d'une famille de dix enfants. Doué d'une tendre piété et d'une intelligence précoce, dès l'âge de quatre ans Domenico récite l'Angelus trois fois par jour ; le récit de la Passion du Christ le bouleverse. A cinq ans, il assiste à la sainte messe qu'il est admis à servir avant d'avoir atteint ses six ans. Il s'acquittera toujours de cette pieuse fonction avec un grand recueillement.

Sa ferveur exceptionnelle lui valut la grâce de recevoir la Sainte Eucharistie dès l'âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l'époque. Le jour de sa première communion, il écrivit une série de résolutions qu'il voulait garder toute sa vie : 

·         Je sanctifierai tous les jours de fête ; 

·         je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra ; 

·         Jésus et Marie seront mes amis. 

·         Je préfère mourir plutôt que de pécher.

Dans l'espoir de devenir prêtre plus tard, le petit Domenico franchit, pieds nus, seize kilomètres par jour pour aller s'instruire. La grande pauvreté de sa famille incite le curé de sa paroisse à le conduire chez Don Bosco qui prendra un soin tout paternel de cette âme d'élite. 

C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Domenico fut présenté au saint prêtre de Turin. L'adolescent lui ouvrit son âme toute grande, surtout par la confession hebdomadaire. Le 8 décembre 1854, alors que l'univers chrétien tout entier acclamait la Sainte Vierge, proclamée Immaculée, Domenico lui dédiait toute sa vie et lui consacrait particulièrement sa pureté d'adolescent. L'amour de la pureté poussait notre jeune Saint à bannir de l'institut de Don Bosco tout ce qui pouvait nuire à la belle vertu.

Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Domenico : Dieu me veut saint ! répétait-il à Don Bosco. Cherchant à ressembler à Jésus en son mystère de souffrance, envahi de plus en plus par l'amour de Jésus rédempteur, il s'ingénie au sacrifice et fonce dans la voie des pénitences extraordinaires. Non, objecte Don Bosco ; ton devoir d'étudiant, la joie permanente au service des autres, voilà ta sainteté. Domenico obéit de bon cœur à cette formule d'ascèse toute salésienne.

Chaque jour, il rencontre Jésus dans l'Eucharistie. On se rend vite compte que ses actions de grâces sont de purs ravissements. 

Lorsqu'il propose la fondation de la Compagnie de l'Immaculée, ses compagnons lui demandent ce qu'ils auront à faire : D'abord, explique-t-il, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre cœur. Nous Lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l'heure de la mort. Enfin, chaque fois qu'il y aura une de ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera.

Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante ; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. Hélas ! Huit jours après son arrivée à la maison, il expirait dans les bras de son père. 

C’était le 9 mars 1857 : Domenico n’avait pas accompli quinze ans.

Domenico Savio fut béatifié en 1950, et canonisé en 1954.

Il est le céleste Patron de la jeunesse et des petits chanteurs (Pueri Cantores).

SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-03-09-115924058.html

St. Dominic Savio

Patron of the Falsly Accused

1842 - 1857

St. Dominic Savio was born in Italy in 1842. One day when he was just four, he disappeared and his good mother went looking for him. She found the little fellow in a corner praying with his hands joined and his head bowed. He already knew all his prayers by heart! At five, he was an altar boy. When he was seven, he received his First Holy Communion. On that solemn day, he chose a motto: "Death, but not sin!" and he kept it always.

"A teenager such as Dominic, who bravely struggled to keep his innocence from Baptism to the end of his life, is really a saint," said Pope St. Pius X.

Yes, Dominic was an ordinary boy with an extraordinary love for God.

At the age of twelve, Dominic entered the school run by St. John Bosco. Don Bosco examined him first and at the end of the questions, Dominic asked,

"What do you think of me?"

"I think you're good material," answered the priest, with a big smile.

"Well, then," said Dominic, "You are a good tailor, so if the material is good, take me and make a new suit out of me for Our Lord!"

Everyone in the school saw from the way he prayed that this boy was different. He greatly loved all the boys, and even though he was younger, he used to worry about them. He was afraid that they would lose the grace of God by sinning.

One day, a fellow brought a magazine full of bad pictures to school. In a minute, a group of boys had gathered around him to see it.

"What's up?" wondered Dominic, and he, too, went to look. Just one peek was enough for him. He grabbed the magazine and tore it to pieces! "Poor us!" he cried in the meantime, "Did God give us eyes to look at such things as this? Aren't you ashamed?"

"Oh, we were just looking at these pictures for the fun of it," said one boy.

"Sure, for fun," answered Dominic, "and in the meantime you're preparing yourselves to go to hell!"

"Oh, what's so wrong about looking at these pictures anyway?" another fellow demanded.

Dominic had a ready answer. "If you don't see anything wrong," he said sadly, "this is even worse." It means you're used to looking at shameful things!"

No one said anything after that. They all realized that Dominic was right. Another time he stopped a terrific stone-throwing fight between two angry boys. Holding up a little crucifix between them, he said, "Before you fight, look at this and say, 'Jesus Christ was innocent and He died forgiving His murderers. I am a sinner, and I am going to hurt Him by not forgiving my enemies.' Then you can start - and throw your first stone at me!"

The two boys were so ashamed of themselves that they apologized, and promised to go to confession too.

One day Dominic began to feel sick and was sent home to get better. While at home he grew worse, instead, and received the last Sacraments. He was only fifteen then, but he did not fear death. In fact, he was overjoyed at the thought of going to Heaven. Just before he died, he tried to sit up.

"Goodbye," he murmured to his good father. Suddenly his face lit up with a smile of great joy and happiness. "I am seeing such wonderful things!" he exclaimed. Then he spoke no more, for he had gone to Heaven.

Dominic is the patron saint of choir boys and of the falsely accused.

This latter title was given to him due to the following incident. One time, two boys filled the school stove with snow and garbage during the cold winter months. When the teacher came back into the room, they falsely accused Dominic of doing the "dirty" deed. Although disciplined in front of the entire class, Dominic refused to tell on the two mischievous boys. When the truth was later revealed, Dominic was asked why he didn't confess to his innocence. He remarked that he was imitating Our Lord, Who remained silent during His persecutions and crucifixion.


St. Dominic Savio

St. Dominic Savio, the patron of choirboys, was born into a peasant family at Riva, Italy, young Dominic joined St. John Bosco as a student at the Oratory in Turin at the age of 12. He impressed John with his desire to be a priest and to help him in his work with neglected boys. A peacemaker and an organizer, young Dominic founded a group he called the Company of the Immaculate Conception which, besides being devotional, aided John Bosco with the boys and with manual work. All the members save one, Dominic, would in 1859 join John in the beginnings of his Salesian congregation. By that time, Dominic had been called home to heaven.

As a youth, Dominic spent hours rapt in prayer. His raptures he called “my distractions.” Even in play, he said that at times “It seems heaven is opening just above me. I am afraid I may say or do something that will make the other boys laugh.” Dominic would say, “I can’t do big things. But I want all I do, even the smallest thing, to be for the greater glory of God.”

Dominic’s health, always frail, led to lung problems and he was sent home to recuperate. As was the custom of the day, he was bled in the thought that this would help, but it only worsened his condition. He died on March 9, 1857, after receiving the Last Sacraments. St. John Bosco himself wrote the account of his life.

Some thought that Dominic was too young to be considered a saint. St. Pius X declared that just the opposite was true, and went ahead with his cause. Dominic was canonized in 1954.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-dominic-savio/

Dominic Savio (RM)

Born in Riva, Piedmont, Italy, in 1842; died at Mondonio, Italy, on March 9, 1857; beatified in 1950; canonized in 1954.



Dominic was one of ten children of a peasant blacksmith and a seamstress. He grew up with a desire to be a priest. When Saint John Bosco began to train youths as clergy to help him care for neglected boys at Turin, Dominic's parish priest recommended today's saint. Bosco, who would write Dominic's biography, was impressed upon meeting him.

In October 1854, at the age of twelve, Dominic became a student at the Oratory of Saint Francis de Sales in Turin. He is best known for the group he organized there, called the Company of the Immaculate Conception. In addition to its devotional measures, it handled various jobs, from sweeping the floors to taking special care of boys who were misfits.

Early in his stay at the oratory, Dominic halted a fight with stones between two boys. Holding a crucifix between them he said, "Before you fight, look at this, both of you, and say 'Jesus Christ was sinless, and He died forgiving His executioners; I am going to outrage Him by being deliberately revengeful.' Then you can start- -and throw your first stone at me."

He scrupulously followed the discipline of the house, incurring resentment from some other boys from whom he expected the same behavior. Nevertheless, he never repaid ill-treatment in kind. Bosco's guidance probably curbed Dominic from becoming a young fanatic. He forbade Dominic to perform bodily mortification without his permission, believing that with ". . . heat, cold, sickness (and) the tiresome ways of other people--there is quite enough mortification for boys in school life itself."

He found Dominic shivering in bed one cold night with only a thin sheet. "Don't be crazy. You'll get pneumonia," he said. "Why should I?" replied Dominic. "Our Lord didn't get pneumonia in the stable at Bethlehem."

On one occasion when Dominic was missing from morning until after dinner, Bosco found him in the choir of the church, standing in a cramped position by the lectern, deep in prayer. He had been there for six hours, yet he thought that early Mass was not yet over. Dominic referred to these times of intense prayer as "my distractions."

Bosco reports that in one strong 'distraction,' Dominic saw a wide, mist-shrouded plain, with a multitude of people groping about in it. To them came a pontifically vested figure carrying a torch that lighted up the whole scene, and a voice seemed to say, "This torch is the Catholic faith which shall bring light to the English people."

Bosco reported this to Pope Pius IX at Dominic's request, and the pope said that it confirmed his intention to give attention to England. (You may recall that England became a primary preoccupation of Don Bosco's later life.) Some say this was the impetus for Pope Pius IX to restore a hierarchy to England in 1850.

Dominic became known for his cheerfulness, friendliness, careful observation, and good advice. Though only a boy, he was blessed with spiritual gifts far beyond his age--knowledge of people in need, knowledge of the spiritual needs of those around him, and the ability to prophesy. Dominic's fragile health worsened, and in 1857, he was sent home to Mondonio for a change of air. He was diagnosed with tuberculosis, and was bled, which probably hastened his death.

He received the last sacraments and asked his father to read the prayers for Dominic Savio is the patron saint of Pueri Cantors, choirs, choirboys, boys, and juvenile delinquents (White).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0309.shtml

San Domenico Savio Adolescente


Riva di Chieri, Torino, 2 aprile 1842 - Mondonio, Asti, 9 marzo 1857

Ancora bambino decise quale sarebbe stato il suo progetto di vita: vivere da vero cristiano. Tale desiderio venne accentuato dall’ascolto di una predica di don Bosco, dopo la quale decise di divenire santo. Da questo momento, infatti la sua esistenza fu piena d’amore e carità verso il prossimo, cercando in occasione di dare l'esempio. Nel 1856 fondò la Compagnia dell'Immacolata e poco più tardi morì, lasciando un valido e bel ricordo della sua persona ai giovani cristiani.

Patronato: Pueri cantores, Chierichetti, Gestanti

Etimologia: Domenico = consacrato al Signore, dal latino

Martirologio Romano: A Mondonio in Piemonte, san Domenico Savio, che, fin dalla fanciullezza di animo dolce e lieto, ancora adolescente percorse speditamente la via della cristiana perfezione.

Qualcuno ha affermato che è un santino “latte e miele” e ha pensato di non parlarne più ai ragazzi d’oggi. Eppure, a guardarlo bene, appare un piccolo eroe, un elegante e distinto giovane della santità. È nato a Riva di Chieri (TO) il 2 aprile 1842, dove il padre Carlo con la mamma Brigida, si è trasferito da Murialdo di Castelnuovo d’Asti, per guadagnarsi il pane con la sua piccola officina di fabbro.

Il cuore a Gesù solo


Quando il bimbo non conta che due anni, i Savio tornano a Murialdo, continuando il loro lavoro. Domenico è un marmocchio di pochi anni e quando il papà ritorna stanco alla sera, Domenico l’attende per dirgli: “Sei stanco papà? Io sono buono a poco, ma prego il buon Dio per te”. La mamma lo porta alla Messa tutte le domeniche. Gli altri bambini, mentre aspettano il prete, fanno schiamazzi. Lui si inginocchia per terra e prega. Quando a casa viene un tale che si mette a mangiare senza neppure fare il segno di Croce, Domenico si rifiuta di venire a tavola, perché “non posso mangiare con uno che divora tutto come le bestie”. A sette anni è ammesso alla prima Comunione, cosa rarissima ai suoi tempi. Con il cuore in festa fissa quattro propositi come quattro rampe da atleta
per salire alle vette di Dio, da rocciatore di sesto grado:

“Mi confesserò e comunicherò sovente;

voglio santificare le feste;

i miei amici saranno Gesù e Maria;

la morte ma non peccati”.

Gesù dunque è per lui l’amico, l’Amico per eccellenza, l’Amico che gli riscalda il cuore, lo innamora, lo spinge al sacrificio, fino alla morte se Lui lo vuole. È come dire: “Quanto ho di più caro al mondo è Gesù Cristo”. Il suo cuore e la sua vita, Domenico li dona a Gesù solo. Va a scuola a costo di fatica: una quindicina di chilometri ogni giorno, a piedi, per strade insicure. Gli domandano se non ha paura. Risponde: “Macché paura! Io non sono solo. Ho l’Angelo custode che mi accompagna”. Una mattina d’inverno a scuola, mentre si attende il maestro (un buon prete di nome Don Cugliero), i compagni riempiono la stufa di sassi e di neve. Al maestro irato, i ragazzini dicono: “È stato Domenico”. Lui non si scolpa e il maestro lo punisce severamente, mentre gli altri sghignazzano. All’indomani però, la verità si viene a sapere e l’insegnante gli domanda: “Perché non mi hai detto che eri innocente?”. Risponde Domenico: “Quel tale, già colpevole di altre mancanze, sarebbe stato cacciato da scuola. Io pensavo di essere perdonato. E poi pensavo a Gesù... anche Lui è stato castigato ingiustamente...”.

Alla scuola di Don Bosco

Don Cugliero presenta questo ragazzo al suo amico, Don Bosco.
Il 12 ottobre 1854, papà Carlo accompagna Domenico nell’aia della casa dei Becchi, dove Don Bosco è venuto con i suoi ragazzi. Il santo educatore lo trova intelligente, carico di doti, e se lo porta a Torino, all’oratorio di Valdocco. Nell’ufficio di Don Bosco c’è una scritta in latino che dice: “Dammi le anime, Signore, e prenditi il resto”. Domenico legge, comprende e commenta: “Qui si fa commercio non di denaro, ma di anime”. Qualche giorno dopo, Don Bosco durante una buona notte dice ai suoi ragazzi: “È volontà di Dio che ci facciamo santi. Dio ci prepara un grande premio in cielo se ci facciamo santi”. Domenico avvicina Don Bosco a quattr’occhi e gli domanda: “Come devo fare?”. Don Bosco gli risponde: “Servi il Signore nella gioia”.

Da quel giorno, Domenico diventa l’intimo amico di Gesù. Ogni otto giorni la Confessione, tutti i giorni la Messa con la Comunione. Con la gioia nel cuore, mosso dallo spirito di sacrificio che il Crocifisso gli ispira, si butta nei comuni doveri della vita, compiendoli con perfezione e amore di Dio per conquistare i suoi compagni a Gesù, tanto nella scuola, come nel gioco.

Anche se ancora ragazzo, sente il bisogno di fare apostolato, di annunciare Gesù in mezzo ai compagni e le occasioni non gli mancano. Tra i ragazzi di Valdocco c’è uno che ha portato giornali osceni: Domenico glieli fa a pezzi, anche se rischia di prendersele. Alla porta dell’Oratorio, c’è un protestante che viene a fare propaganda: lui lo manda via e allontana i compagni che lo ascoltano. Sulla strada c’è un carrettiere che bestemmia: lui lo richiama dolcemente a cambiar modo di parlare. Passa un sacerdote che porta l’Eucaristia a un moribondo: Domenico si inginocchia nel fango della strada e fa inginocchiare anche un ufficiale impettito nella sua divisa, stendendogli il suo fazzoletto per terra. Due compagni fanno a sassate fino a spaccarsi la testa: lui, in nome del Crocifisso, fa da paciere, rischiando di avere la testa rotta al loro posto.

Nelle vacanze a Mondonio, il paese dove i suoi si sono sistemati, anima i giochi degli amici e insegna il Catechismo. Autorevole per bontà e letizia, tutti lo ascoltano e ne sono interiormente cambiati. All’Oratorio di Don Bosco, brucia di passione per essere simile a Gesù Crocifisso: tra le lenzuola nasconde alcuni sassolini per fare penitenza per la conversione dei ragazzi lontani da Dio.
Una mattina di gennaio, Don Bosco lo trova tutto intirizzito con una sola coperta. “Perché – spiega Domenico – Gesù sulla Croce era più povero di me”.

Dopo che Pio IX ha proclamato il dogma dell’Immacolata Concezione di Maria (8 dicembre 1854), Domenico Savio vuole fare qualcosa di grande per la Madonna. Raduna i suoi amici migliori e dice: “Uniamoci, fondiamo una compagnia per aiutare Don Bosco a salvare molte anime”. La Confessione e la Comunione frequenti, la preghiera e l’istruzione religiosa, l’impegno tenace per portare a Dio i compagni più difficili, sono i cardini della ormai nata Compagnia dell’Immacolata. Don Bosco è la sua guida in tutto, ma qualche volta è Domenico che guida Don Bosco in opere straordinarie di bene.

Promosso sul campo

All’inizio del 1857, Domenico è diventato assai fragile. Rientra nella sua casetta a Mondonio e sa che Gesù lo chiama all’incontro definitivo con Lui. Si prepara festante. Saluta il papà e la mamma. La sera del 9 marzo, mentre il papà gli legge la preghiera della buona morte, Domenico si colora in volto e con voce vivace dice: “Addio, caro papà... Oh che bella cosa io vedo mai...”. È la Madonna che viene a prenderlo per introdurlo nella vita che non muore. Lo dirà lui stesso in sogno a Don Bosco: “È stata Maria Santissima la mia più grande consolazione in vita e in morte. Lo dica ai suoi figli che non dimentichino mai di pregarla”.

La fama di santità di Domenico dilagò in tutta la Chiesa e nel mondo intero. Vennero i miracoli a confermare la sua santità. E il 12 giugno 1954, nella Basilica di San Pietro a Roma, il papa Pio XII lo proclamò santo davanti a migliaia di giovani. Poi il grande Pontefice si inginocchiò davanti a quel ragazzo, per rendergli venerazione e invocarne l’intercessione per tutta la Chiesa.

Come aveva già iniziato nella sua breve esistenza, San Domenico Savio sarà un trascinatore di altri ragazzi a Gesù su tutte le vie della terra. Un capitano di 15 anni, promosso sul campo di battaglia più sublime, quello della santità. Tutt’altro che un santino latte e miele, ma un vero atleta, un principe di Dio.

Autore: Paolo Risso




Domenico Savio, soprannominato in piemontese “Minòt”, nacque il 2 aprile 1842 a San Giovanni, frazione di Riva presso Chieri, agli estremi confini della provincia e della diocesi torinese. Fu il secondo di ben dieci fratelli, figli di Carlo, che svolge l’attività di fabbro, e di Brigida Gaiato, sarta. Il piccolo Domenico venne battezzato nella chiesa dell’Assunta in Riva il giorno stesso. Alla fine del 1843 la famiglia si trasferì a Murialdo, frazione di Castelnuovo d’Asti, odierna Castelnuovo Don Bosco. Qui nel 1848 Domenico iniziò le scuole e nella chiesa parrocchiale del paese ricevette la prima Comunione l'8 aprile 1849. Proprio in tale occasione, all’età di appena sette anni, tracciò il suo progetto di vita che sintetizzò in quattro propositi ben precisi: “Mi confesserò molto sovente e farò la Comunione tutte le volte che il confessore me ne darà il permesso. Voglio santificare i giorni festivi. I miei amici saranno Gesù e Maria. La morte ma non peccati”.

Nel mese di febbraio del 1853 i Savio si trasferirono nuovamente, questa volta a Mondonio, altra frazione di Castelnuovo. Il 2 ottobre dell’anno successivo Domenico, ormai dodicenne, incontrò Don Bosco ai Becchi.
Il santo educatore rimase sbalordito da questo ragazzo: “Conobbi in quel giovane un animo tutto secondo lo spirito del Signore e rimasi non poco stupito considerando i lavori che la grazia di Dio aveva operato in così tenera età”. Con la sua innata schiettezza il ragazzo gli disse: “Io sono la stoffa, lei ne sia il sarto: faccia un bell’abito per il Signore!”. Nel giro di soli venti giorni poté così fare il suo ingresso nell’oratorio di Valdocco a Torino. Si mise dunque a camminare veloce sulla strada che Don Bosco gli consigliò per “farsi santo”, il suo grande sogno: allegria, impegno nella preghiera e nello studio, far del bene agli altri, devozione a Maria. Scelse il santo come confessore e, affinché questi potesse formarsi un giusto giudizio della sua coscienza, volle praticare la confessione generale. Iniziò a confessarsi ogni quindici giorni, poi addirittura ogni otto.

Domenico imparò presto a dimenticare se stesso, i suoi capricci ed a diventare sempre più attento alle necessità del prossimo. Sempre mite, sereno e gioioso, metteva grande impegno nei suoi doveri di studente e nel servire i compagni in vari modi: insegnando loro il Catechismo, assistendo i malati, pacificando i litigi.

Una volta, in pieno inverno, due compagni di Domenico ebbero la brillante idea di gettare della neve nella stufa dell’aula scolastica. Non appena entrò il maestro, dalla stufa spenta colava un rigagnolo d’acqua. Alla domanda “Chi è stato?”, nessuno fiatò. Si alzarono i due colpevoli per indicare Domenico. Nessuno purtroppo intervenne per dire la verità, così il maestro punì il santo bambino. Uscendo dalla scuola, però, qualcuno vinse la paura ed indicò al maestro i veri colpevoli. Chiamò allora Domenico per chiedergli: “Perché sei stato zitto? Così ho compiuto un’ingiustizia davanti a tutta la classe!”. Domenico replicò tranquillo: “Anche Gesù fu accusato ingiustamente e rimase in silenzio”.

Un giorno due suoi compagni di scuola si insultarono e si pestarono. Lanciarono poi una sfida a duello. Domenico, che passava di lì diretto all’Oratorio, vide la scene e si rese immediatamente conto del pericolo. Toltosi dal collo il piccolo crocifisso che portava sempre con se, si avvicinò ai due sfidanti. Gridò loro con fermezza: “Guardate Gesù! Egli è morto perdonando e voi volete vendicarvi, a costo di mettere in pericolo la vita?”.

Un giorno spiegò ad un ragazzo appena arrivato all’Oratorio: “Sappi che noi qui facciamo consistere la santità nello stare molto allegri. Facciamo soltanto in modo di evitare il peccato, come un grande nemico che ci ruba la grazia di Dio e la pace del cuore, di adempiere esattamente i nostri doveri”.

Questi sono solo i più salienti aneddoti della vita di Domenico Savio, il cui più grande biografo fu San Giovanni Bosco.

L’8 dicembre 1854, quando il beato papa Pio IX proclamò il dogma dell’Immacolata Concezione di Maria, Domenico si recò dinnanzi all’altare dedicato alla Madonna per recitarle questa preghiera da lui composta: “Maria, ti dono il mio cuore. fa’ che sia sempre tuo. Fammi morire piuttosto che commettere un solo peccato. Gesù e Maria, siate voi sempre i miei amici”. Due anni dopo fondò con un gruppo di amici la “Compagnia dell’Immacolata”: gli iscritti si impegnavano a vivere una vita intensamente cristiana e ad aiutare i compagni a diventare migliori. L’amore a Gesù Eucaristia ed alla Vergine Imma¬colata, la purezza del cuore, la santificazione delle azio¬ni ordinarie e l’ansia di conquista di tutte le anime furono da quel momento il suo principale scopo di vita.

Un giorno mamma Margherita, che era scesa a Torino per aiutare il figlio Don Bosco, disse a quest’ultimo: “Tu hai molti giovani buoni, ma nessuno supera il bel cuore e la bell'anima di Savio Domenico. Lo vedo sempre pregare, restando in chiesa anche dopo gli altri; ogni giorno si toglie dalla ricreazione per far visita al Santissimo Sacramento. Sta in chiesa come un angelo che dimora in Paradiso”.Furono principalmente i genitori e Don Bosco, dopo Dio, gli artefici di questo modello di santità giovanile ancora oggi ammirato in tutto il mondo dai giovani.

Nell’estate del 1856 scoppiò il colera, malattia a quel tempo incurabile. Le famiglie ancora sane si barricarono in casa, rifiutando ogni minimo contatto con altre persone. I colpiti dal male morivano abbandonati. Don Bosco pensò di radunare i suoi cinquecento ragazzi, invitando i più coraggiosi ad uscire con lui. Quarantaquattro, tra i ragazzi più grandi, si offrirono subito volontari. Tra di essi in prima fila spiccava proprio Domenico Savio. Ammalatosi anch’egli, dovette fare ritorno in famiglia a Mondonio, dove il 9 marzo 1857 morì fra le braccia dei genitori, consolando la madre con queste parole: “Mamma non piangere, io vado in Paradiso”. Con gli occhi fissi come in una dolce visione, spirò esclamando: “Che bella cosa io vedo mai!”.

Pio XI lo definì “Piccolo, anzi grande gigante dello spirito”. Dichiarato eroe delle virtù cristiane il 9 luglio 1933, il venerabile pontefice Pio XII beatificò Domenico Savio il 5 marzo 1950 e, in seguito al riconoscimento di altri due miracoli avvenuti per sua intercessione, lo canonizzò il 12 giugno 1954. Domenico, quasi quindicenne, divenne così il più giovane santo cattolico non martire. I suoi resti mortali, collocati in un nuovo reliquiario realizzato in occasione del 50° anniversario della canonizzazione, sono venerati nella Basilica torinese di Maria Ausiliatrice. E’ patrono dei pueri cantores, nonché dei chierichetti, entrambe mansioni liturgiche che svolse attivamente. Altrettanto nota è la sua speciale protezione nei confronti delle gestanti, tramite il segno del cosiddetto “abitino”, in ricordo del miracolo con cui il santo salvò la vita di una sua sorellina che doveva nascere. 

La memoria liturgica del santo è stata fissata al 9 marzo, mentre per la Famiglia Salesiana e per le diocesi piemontesi è stata posta al 6 maggio, in quanto l’anniversario della morte cadrebbe in Quaresima.


COLLETTE

O Dio, fonte di ogni bene,
che in san Domenico Savio hai donato agli adolescenti
un mirabile esempio di carità e di purezza:
concedi anche a noi di crescere come figli
nella gioia e nell'amore, fino alla piena statura di Cristo.
Egli è Dio, e vive e regna con te, nell'unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.

oppure:

Signore, Dio della vita e della gioia,
tu hai donato alla Chiesa san Domenico Savio come modello di santità giovanile;
concedi ai giovani di crescere come lui nella purezza e nell'amore,
e a noi educatori di saperli condurre a Cristo impegnandoli nel servizio del tuo regno.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te, nell'unità dello Spirito Santo, per tutti i secoli dei secoli. Amen.

PREGHIERA

Angelico Domenico Savio
che alla scuola di San Giovanni Bosco
imparasti a percorrere le vie della santità giovanile,
aiutaci ad imitare il tuo amore a Gesù,
la tua devozione a Maria, il tuo zelo per le anime;
e fa' che proponendo anche noi di voler morire piuttosto che peccare,
otteniamo la nostra eterna salvezza.
Amen.

oppure per i giovani:
San Domenico Savio, sono anch’io giovane come te,
e come te cerco molto di amare Gesù.
Tu sei stato formidabile nell’amicizia con i tuoi compagni,
nella fiducia verso i tuoi genitori e i tuoi educatori.
Io ti affido tutti i miei amici e tutte le persone care
con cui condivido le mie giornate.
Tu non avresti mai commesso un peccato un peccato che deturpa il cuore.
Aiutami a trovare le parole, i gesti e gli sguardi che sono giusti e veri,
per manifestare, come te, la bontà e la verità.
Fa’ che mi senta sempre amato da Dio
e che sappia sempre scegliere il bene.
Ti ringrazio perché mi hai indicato la via della santità
E sono certo che mi aiuterai a seguirla ogni giorno. Amen.

Autore:
Fabio Arduino


Voir aussi : Un jeune comme toi ! Vie de Saint Dominique Savio par le R.P. Delhaye sdb : http://www.lads.be/biographie-de-saint-dominique-savio/