jeudi 15 mars 2012

Saint LONGIN (LONGINUS) le Centurion, moine, évêque et martyr


Saint Longin

Centurion romain (1er s.)

Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria: «Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu!» (Marc 15.39)

Ce centurion romain, qui aurait transpercé le côté du Christ en croix et qui confessa sa foi au pied de la Croix en contemplant la mort du Christ, est fêté dans les Églises d'Orient sous le nom de saint Longin.

Il est fêté le 16 octobre en Orient et le 15 mars en Occident.

"En voyant les miracles qui s'opéraient, le soleil obscurci et le tremblement de terre, il crut et surtout depuis l’instant où, selon le dire de certains auteurs, ayant la vue obscurcie par maladie ou par vieillesse, il se frotta les yeux avec du sang de Notre Seigneur coulant le long de sa lance, car il vit plus clair tout aussitôt. Renonçant donc à l’état militaire, et instruit par les apôtres, il passa vingt-huit ans dans la vie monastique à Césarée de Cappadoce, et convertit beaucoup de monde à la foi par sa parole et ses exemples"... (La légende dorée - Abbaye Saint-Benoît en Suisse)

À Jérusalem, commémoraison de saint Longin, dont le nom désigne le soldat qui perça de sa lance le côté du Christ cloué à la croix.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8577/Saint-Longin.html



SAINT LONGIN *

Longin fut le centurion qui, debout avec les soldats près de la croix, par l’ordre de Pilate, perça le côté du Sauveur avec une lance. En voyant les miracles qui s'opéraient, le soleil obscurci et le tremblement de terre, il crut en surtout depuis l’instant où, selon le dire de certains auteurs, ayant la vue obscurcie par maladie ou par vieillesse, il se frotta les yeux avec du sang: de N.-S., coulant le long de sa lance, car il vit plus clair tout aussitôt. Renonçant donc à l’état militaire, et instruit par les apôtres, il passa vingt-huit. ans dans la vie monastique à Césarée de Cappadoce, et convertit beaucoup de monde à la foi par sa parole et ses exemples. Ayant été pris par le gouverneur et refusant de sacrifier, le gouverneur lui fit arracher toutes les dents et couper la langue**. Cependant Longin ne perdit pas l’usage de la parole, mais saisissant une hache, il brisa. toutes les idoles en disant : « Si ce sont des dieux, nous le verrons. » Les démons étant sortis des idoles, entrèrent dans le gouverneur et tous ses compagnons: Alors se livrant à toutes sortes de folies, et sautant comme des chiens, ils vinrent se prosterner aux pieds de Longin qui dit aux démons : « Pourquoi habitez-vous dans les idoles? » Ils répondirent : « Là où le Christ n'est pas nommé ni son signe placé, là est notre habitatio. » Or, quand le gouverneur furieux, eut perdu la vue, Longin lui dit : « Sache que tu ne pourras être guéri qu'après m’avoir tué. » Aussitôt en effet que j'aurai reçu la mort de ta main, je prierai pour toi et t'obtiendrai la santé du corps et de l’âme. » Et à l’instant le gouverneur lui fit trancher la tête; après quoi, il alla, près de son corps, se prosterna avec larmes et fit pénitence. Aussitôt il recouvra la vue avec la santé et finit sa vie dans la pratique des bonnes œuvres.

* Adon, au 1er septembre, indique la fête de saint Longin qui a percé le côté de Jésus-Christ.

** Adon, ibid.

La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/049.htm


Fyodor Zubov. Longin le Centurion. Russian icon, 1680



Soldat romain et martyr (1er s.)

Beaucoup d'auteurs pensent que saint Longin est ce centurion qui s'écria au moment de la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ :

" Celui-ci était véritablement le Fils de Dieu."

Selon d'autres, c'est ce soldat qui ouvrit d'une lance son côté sacré, et qui en fit couler le sang et l'eau.

Quelques-uns même soutiennent qu'il fut l'un et l'autre ; mais est-il croyable, se sont demandé quelques âmes pieuses, qu'après avoir confessé sa divinité, il eût osé porter la lance dans son adorable poitrine ?

Nous pensons avec saint Augustin (De Consensu Evangelii, lib. III, ch. XX.), que quand le centenier reconnut Jésus-Christ pour Fils de Dieu, il ne donnait pas à cette expression l'étendue du sens qu'elle renferme ; il voulait faire entendre qu'il le prenait pour un homme divin, et qu'il remarquait en lui quelque chose d'extraordinaire, de surnaturel. Cette première lueur de la grâce ne l'aura pas empêché d'accomplir sa tâche jusqu'au bout et de percer le flanc du Sauveur. La pieuse croyance du Moyen Age semble confirmer notre manière de voir aux termes de la légende, le sang de Jésus-Christ jaillit sur le visage du centurion, au moment où il lui perça le côté, et guérit ses yeux malades ; manière naïve de dire que la ‪#‎foi ouvrit les yeux de son âme aux pieds de la croix.

D'ailleurs l'acte qu'accomplit Longin en perçant le côté du Sauveur, loin d'être contraire à sa foi naissante, était un acte d'humanité, puisqu'en faisant sortir du sang et de l'eau du coeur du Sauveur, il épargnait à son corps adorable le brisement des jambes que l'on faisait subir aux suppliciés à qui il restait un souffle de vie. Dans les peintures et sculptures du Moyen Age, Longin est à genoux et dans une position si respectueuse, que la foi semble déjà née dans son coeur. À cause de ce ministère si honorable et de sa qualité de chevalier romain, saint Longin était en grand honneur parmi les hommes d'armes d'autrefois.

Quoi qu'il en soit, d'après Métaphraste et son Office dans la Liturgie grecque, saint Longin, ayant reçu l'ordre de garder le tombeau du Sauveur après sa sépulture, fut témoin des grands miracles qui se firent au moment de sa résurrection, et, par là, de plus en plus confirmé dans sa croyance. Il vint raconter aux chefs des prêtres, aux Scribes et aux Pharisiens ce qu'il avait vu et entendu : ce qui les mit en grande peine.

Craignant que le nom du Sauveur ne devînt plus illustre que jamais, ils s'efforcèrent de corrompre Longin par de riches présents et par de belles promesses ; ils lui voulaient faire dire que, ses soldats étant endormis, les Disciples de Jésus-Christ avaient dérobé son corps (cf ‪#‎Evangile de saint Matthieu). Le saint soldat, qui était déjà tout changé et rempli de la lumière divine, refusa absolument d'être le ministre de cette imposture ; au contraire, il publia hautement la vérité, et fut un très fidèle témoin de la résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Les Juifs, voyant sa constance, résolurent de se venger de lui ; le pieux Longin, ayant découvert leur dessein, quitta la milice, et, abandonnant la Judée, il s'en alla de Jérusalem en Cappadoce, accompagné de 2 soldats. Renonçant donc à l’état militaire, et instruit par les apôtres, il passa vingt-huit ans dans la vie monastique à Césarée de Cappadoce, et convertit beaucoup de monde à la foi par sa parole et ses exemples.

Là, il commença à prêcher ce qu'il avait vu, et attira, par ses actions vertueuses et par ses paroles, plusieurs infidèles à la connaissance du Dieu vivant ; de sorte que la Foi s'y accrut notablement, au grand opprobre des ‪#‎Juifs qui l'avaient crucifié.

Ces impies firent tous leurs efforts pour faire condamner à mort cet admirable prédicateur, en l'accusant comme traître ; ils pressèrent tant Pilate, gouverneur de la Judée, qu'il envoya de ses archers en Cappadoce, pour le prendre et le faire mourir. Les soldats y allèrent pleins de fureur et d'impiété ; mais Dieu permit qu'ils s'adressassent à Longin même, sans le connaître, et qu'ils lui découvrissent le sujet de leur voyage.

Cette nouvelle le réjouit extrêmement ; même il les reçut et les traita splendidement dans sa maison, les assurant qu'il leur mettrait bientôt entre les mains celui qu'ils cherchaient, sans qu'ils se missent en peine de s'en informer davantage. Après leur avoir prodigué pendant 3 jours l'hospitalité la plus cordiale, comme il brûlait du désir de répandre son sang pour Celui dont il avait fait couler le sang par un coup de lance, il se découvrit à eux, et leur dit :

" Je suis Longin que vous cherchez : je suis prêt à endurer la mort, et si vous me la donnez, vous me paierez avec usure le bon traitement que je vous ai fait, car vous ne saurez me récompenser mieux."

Ces soldats ne le pouvaient croire, tant cette résolution leur paraissait nouvelle et surprenante ; et, lorsqu'ils furent assurés que c'était effectivement Longin, ils sentirent une extrême répugnance à le faire mourir. Mais le désir qu'il témoignait de souffrir pour Jésus-Christ, et la crainte qu'eux-mêmes avaient d'être maltraités de Pilate, s'ils retournaient sans avoir exécuté ses ordres, les y fit enfin résoudre. Il commanda donc à un serviteur de lui apporter un habit blanc pour solenniser la fête des noces célestes, auxquelles il se voyait invité, puis il exhorta les 2 soldats ses compagnons à la persévérance.

Ayant été conduit devant le gouverneur et refusant de sacrifier, celui-ci lui fit arracher toutes les dents et couper la langue. Cependant Longin ne perdit pas l’usage de la parole, mais saisissant une hache, il brisa toutes les idoles en disant :

" Si ce sont des dieux, nous le verrons."

Les démons étant sortis des idoles, entrèrent dans le gouverneur et tous ses compagnons. Alors se livrant à toutes sortes de folies, et sautant comme des chiens, ils vinrent se prosterner aux pieds de Longin qui dit aux démons :

" Pourquoi habitez-vous dans les idoles ?"

Ils répondirent :

" Là où le Christ n'est pas nommé ni son signe placé, là est notre habitation."

Or, quand le gouverneur furieux, eut perdu la vue, Longin lui dit :

" Sache que tu ne pourras être guéri qu'après m’avoir tué. Aussitôt en effet que j'aurai reçu la mort de ta main, je prierai pour toi et t'obtiendrai la santé du corps et de l’âme."

Et à l’instant le gouverneur lui fit trancher la tête ; après quoi, il alla, près de son corps, se prosterna avec larmes et fit pénitence. Aussitôt il recouvra la vue avec la santé et finit sa vie dans la pratique des bonnes œuvres.

Dans la suite, les bourreaux portèrent son vénérable chef à Pilate, qui le fit mettre sur la porte de la ville, pour donner satisfaction aux Juifs ; depuis, on le jeta à la voirie : mais Dieu l'on fit retirer d'une manière miraculeuse. Une femme de Cappadoce, pauvre et aveugle, n'ayant pour consoler son veuvage qu'un fils qui la menait par la main, entreprit le voyage de ‪#‎Jérusalem, pour y prier Notre Seigneur Jésus-Christ de la guérir et de la délivrer des calamités dont elle était accablée ; mais à peine fut-elle arrivée, que son fils mourut et la laissa sans guide et dans une désolation qui ne se peut exprimer. L'ennui dont elle était accablée, l'assoupit enfin et la fit dormir. Durant son sommeil, saint Longin lui apparut et la consola, lui remontrant que les peines que Jésus-Christ avait souffertes pour nos péchés, étaient incomparablement plus grandes que les siennes. Ensuite, il lui commanda d'aller chercher son chef, qui était couvert de fumier, l'assurant qu'en le touchant elle recouvrerait la vue ; il lui promit aussi qu'il lui ferait voir son fils, dont elle pleurait amèrement la perte.

La ‪#‎femme, encouragée par cette vision, se fit conduire à l'endroit qui lui était marqué, et, tirant ce précieux trésor du lieu infect où il était, elle reçut la grâce qui lui avait été promise. La nuit suivante, saint Longin lui apparut encore, et, lui montrant son fils revêtu d'une merveilleuse clarté, il lui dit :

" Ne pleurez plus comme malheureux ceux qui sont couronnés de gloire et qui bénissent éternellement ‪#‎Dieu. Prenez ma tête et ensevelissez-la avec le corps de votre fils, dans un même cercueil, et ne cessez de louer Dieu dans ses Saints."

Après cette vision, la pieuse femme prit ce vénérable chef, avec le corps de son fils, et les inhuma honorablement dans un village appelé Sardial, qui était le lieu de la naissance du saint Martyr.

Pour le fer de la lance, dont on dit que saint Longin perça le côté de Notre Seigneur Jésus-Christ, il se gardait religieusement avant la Révolution en France, en la Sainte-Chapelle, à Paris, où le roi saint Louis le mit avec les autres instruments de la Passion, que sa piété lui avait donné moyen de recouvrer de divers endroits de la chrétienté.

Saint Longin est représenté en armes, le casque en tête, l'épée au côté, au pied de la ‪#‎Croix. Plusieurs peintres anciens lui font porter la main gauche à ces yeux, pendant que de la droite, il dirige sa pique vers le corps du crucifié, par allusion à sa guérison corporelle et spirituelle tout à la fois. Il aurait eu les yeux crevés avant sa décollation. Dans la posture de condamné à mort qu'on lui donne, il a donc quelquefois les yeux arrachés. Il passe aussi pour avoir terrassé un dragon : c'est sans doute par allusion à la prédication de l'Evangile qu'il fit dans la Cappadoce.

Il porte quelquefois un vase de cristal dans lequel se trouvent 2 ou 3 globules qui s'expliquent comme on va le voir. La ville de Mantoue se glorifiait de posséder, avec le corps de saint Longin, quelques gouttes du sang de Notre ‪#‎Seigneur ‪#‎Jésus-‪#‎Christ, recueillies par le Saint qui avait percé son côté. - Le reliquaire du saint sang figure sur plusieurs monnaies anciennes de la cité de Mantoue : la découverte de ce trésor, au commencement du IXe siècle, donna lieu à l'érection d'un siège épiscopal dans cette ‪#‎ville.

Saint Longin parait avec cet attribut du reliquaire et des gouttes de sang dans un tableau du ‪#‎Louvre, peint par Jules ‪#‎Romain pour Mantoue.

La mémoire de saint Longin est marquée en ce jour dans le martyrologe romain, comme il parait par la traduction que nous en avons donnée : l'on y voit approuvée l'ancienne tradition, que c'est lui qui perça d'un coup de lance le côté du ‪#‎Sauveur mort, d'où coula du sang et de l'eau, ainsi qu'il est écrit dans saint Jean. Saint Hésychius, prêtre de Jérusalem, a composé son histoire, et les continuateurs de Bollandus en rapportent les Actes tirés d'un ancien manuscrit de la ‪#‎bibliothèque de l'Etat du ‪#‎Vatican.

On trouve à ‪#‎Prague une Rotonde (une ‪#‎chapelle-oratoire) qui est dédiée à ‪#‎Saint ‪#‎Longin.



Saint Longin, frescque, Basilica of St Peter and St Paul, Vyšehrad, Prague


Saint Longin vécut sous le règne de l'empereur Tibère (15-34 ap. J-C.). Il était orginaire de Cappadoce et servait dans l'armée romaine comme centurion sous les ordres de Pilate, le gouverneur de la Judée. C'est à lui et à ses hommes qu'on commanda d'exécuter la Sainte Passion de Notre Sauveur Jésus-Christ et de garder le tombeau, de crainte que les disciples ne viennent dérober Son corps pour faire croire à Sa Résurrection. C'est ainsi que Longin fut le témoin de tous les Miracles étonnants qui accompagnèrent la Passion du Christ: le tremblement de terre, l'obscurcissement du soleil, le déchirement du voile du Temple, les rochers qui se fendirent, les tombeaux qui s'ouvrirent et les corps de nombreux Saints des temps anciens qui ressuscitèrent et se montrèrent à tous... En voyant ces prodiges, les yeux du coeur du centurion s'ouvrirent et il s'écria d'une voix forte: « Vraiment, il était fils de Dieu!» (Mat. 27:54; Mc 15:39). Lorsque, le troisième jour, les gardes du tombeau furent témoins de l'apparition de l'Ange aux Saintes Femmes, ils furent pris d'une grande terreur et restèrent comme morts. Quelques uns d'entre-eux allèrent rapporter aux grands-prêtres juifs ces événements. Ceux ci se rassemblèrent avec les anciens et, ayant délibéré, décidèrent de donner à Longin et ses hommes une forte somme d'argent, afin qu'ils fassent courir le bruit que les disciples étaient venus de nuit dérober le corps pendant que les gardes dormaient. Mais, désormais illuminés de la lumière de la foi en la Résurrection, Longin et deux de ses soldats refusèrent cet argent. Il abandonna alors sa charge de centurion et quitta l'armée pour se rendre dans sa patrie, la Cappadoce, et y propager la Bonne Nouvelle à l'imitation des Apôtres. Apprenant cela et incité par l'argent et les cadeaux des Juifs avides de vengeance, Pilate écrivit à l'empereur Tibère pour dénoncer Longin.La Providence voulut que, sans le savoir, les hommes envoyés à la recherche de Longin par Tibère en Cappadoce s'arrêtèrent dans la maison où s'était réfugié le centurion déserteur, pour y demander l'hospitalité et y prendre quelques renseignements sur Longin qu'ils n'avaient jamais vu.C'est le Saint lui-même qui les reçut avec tous les soins qu'ont les disciples du Christ pour l'étranger. En conversant, ils lui révélèrent le but de leur voyage. Longin ressentit une immense joie à cette nouvelle et Manifesta alors envers ses hôtes une délicatesse encore plus grande. Il les installa confortablement, puis alla, avec une grande sérénité, préparer son tombeau et ce qui était nécessaire à ses funérailles. Il alla chercher ses deux compagnons qui avaient fui avec lui la Palestine et les décida à s'offrir avec lui au Martyre. Il revint ainsi vers ses hôtes et leur révéla qu'il était Longin, celui qu'ils cherchaient pour l'exécuter. Les envoyés de l'empereur restèrent stupéfaits de l'audace du Saint et montrèrent un profond chagrin de devoir accomplir leur sombre besogne sur celui qui leur avait offert une telle hospitalité. Mais c'est le Saint lui-même qui les implora de ne pas tarder davantage à les réunir lui et ses compagnons à leur Seigneur et Maître. La mort dans l'âme les envoyés de l'empereur tranchèrent donc la tête des trois disciples du Christ et envoyèrent le chef de Longin à Jérusalem, afin que Pilate et les juifs soient assurés qu'il avait été effectivement exécuté. La tête du Saint fut ensuite jetée dans une fosse à fumier qui se trouvait aux abords de Jérusalem.De nombreuses années plus tard, une noble et riche dame de Cappadoce, qui était soudainement tombée malade et avait perdu l'usage de la vue, se rendit en pèlerinage dans la ville sainte, en compagnie de son fils unique, afin d'y prier pour sa guérison. Mais une fois arrivée dans la ville, son fils vint à mourir, ajoutant une détresse plus grande au malheur de la pauvre femme. Une nuit, saint Longin lui apparut en songe et lui révéla l'endroit où était enfouie sa tête, en lui promettant qu'elle recevrait la guérison de cette précieuse relique. Après avoir cherché avec empressement, la pieuse femme trouva la tête du saint martyr et reçut effectivement la guérison de sa cécité par la divine grâce déposée dans la relique du saint. Ce ne fut pas seulement ses yeux corporels qui s'ouvrirent, mais Dieu lui accorda aussi de voir des yeux de son âme que son fils se tenait aux côtés de saint Longin dans la demeure des bienheureux. Réconfortée et pleine de reconnaissance envers Dieu, qui sait rendre au centuple à ceux qu'il éprouve, elle déposa la relique du saint martyr et le corps de son fils dans une châsse qu'elle ramena en Cappadoce et déposa dans une église qu'elle fit construire en l'honneur du Saint.

SOURCE : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsoctobre/oct16.html


Saint Longin

Fête le 15 mars

Centurion – 1er siècle

Légende de l'image

Le soldat romain Longin perce le côté de Jésus et ouvre la source de vie. Saint Joseph d’Arimathie assiste à ce dernier outrage et se prépare à aller réclamer auprès de Pilate le droit d’ensevelir le corps de la victime du salut. La T. S. Vierge, assistée de sainte Marthe, se détourne et cache son visage dans ses mains.

Au pied de la croix, Fra Angelico, écoutant plus les aspirations de son cœur que les données de l’histoire, a représenté saint Dominique en prières.

Saint Longin au Calvaire

Originaire de Sardial, petit village de Cappadoce, Longin était centurion de soldats romains au moment de la Passion. La tradition nous le montre comme le chef de ces infâmes soldats qui insultèrent le divin Maître durant toute une nuit et qui le conduisirent au milieu des plus cruels outrages d’Anne à Caïphe et de Caïphe à Pilate. Témoin de la bonté et de la patience du Sauveur, Longin devait bientôt sentir son cœur transformé : le lion devait se changer en agneau.

La sentence de mort venait d’être portée contre le Fils de Dieu, les Juifs, avides de sang, s’empressèrent de charger la divine victime du bois de son sacrifice et de lui faire gravir sous ce pesant fardeau la montagne du Calvaire. Longin et ses soldats marchaient en tête du terrible cortège, écartant la foule accourue pour assister au déicide. On atteignit ainsi le sommet du Golgotha. Longin avec les siens furent préposés à la garde du Sauveur. Là encore, il fut témoin de la patience du Rédempteur, il entendit cette prière de pardon sortir de sa bouche divine : Mon Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.

Descendu du Calvaire quand la foule se fut écoulée, Longin dut bientôt y retourner sur l’ordre de Pilate, pour constater la mort des trois crucifiés. Arrivé en haut de la montagne, les soldats rompirent d’abord les jambes des deux larrons encore vivants. Jésus était déjà mort, ils ne lui rompirent donc pas les jambes, car la prophétie devait s’accomplir : « Vous ne briserez pas un de ses os. » Mais Longin, saisissant sa lance, en perça le côté du Sauveur ; c’était l’accomplissement d’une autre parole du Prophète : « Ils verront en Celui qu’ils ont transpercé. »

Du côté percé du Sauveur endormi du sommeil de la mort sortit aussitôt du sang et de l’eau. Avec ce sang et cette eau venait de naître l’Eglise, l’épouse de Jésus-Christ, figurée autrefois par Eve sortant du côté d’Adam pendant son sommeil mystérieux. Or, depuis de longues années, sans avoir perdu complètement la vue, Longin l’avait faible et peu distincte ; au moment où il perça le côté du Seigneur, quelques gouttes de sang, qui tombèrent sur ses yeux, lui rendirent aussitôt la vue, et plus perçante qu’il ne l’avait jamais eue même au temps de sa jeunesse.

Avec la lumière du corps, Longin reçut la lumière de l’âme ; la prière du Sauveur : « Mon Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », sembla résonner de nouveau à l’oreille du centurion romain. Il comprit que cette parole de pardon venait de recevoir en lui son premier accomplissement.

Longin à la Résurrection

Après que le corps du Sauveur eut été enseveli, Longin fut chargé avec sa troupe de garder le sépulcre. Au troisième jour le miracle de la Résurrection, qui plongea les soldats dans une si grande épouvante, le confirma davantage dans la vraie foi.

Plein d’amour pour le Sauveur, il ne cessa dès cet instant de raconter les miracles que le Fils de Dieu avait opérés et de répéter ce que lui et ses soldats avaient vu. Son zèle pour la vérité lui attira la haine des prêtres et des pharisiens, qui avaient cherché d’abord à le corrompre par des présents et des promesses, lui voulant faire dire que, tandis que les gardes dormaient, les disciples de Jésus étaient venus dérober son corps. Mais Longin, en dépit de leur haine et de leur colère, ne cessait de publier la vérité.

A la vue de sa constance, les juifs résolurent de se venger de lui. Longin ne tarda pas à en être averti ; la nuit suivante, accompagné de deux soldats comme lui convertis à la foi, il se retira chez les chrétiens de Jérusalem, quittant ainsi la milice du siècle pour ne plus combattre désormais que dans les rangs des serviteurs du Christ. Instruit et baptisé par les apôtres, il reçut, nous dit saint Isidore, avec l’imposition des mains, la charge de l’épiscopat.

Saint Longin évêque de Césarée, en Cappadoce

Le soldat du Christ ainsi prêt pour le combat, s’élança dans la lice. Suivi de ses deux compagnons, il quitta Jérusalem et se rendit à Césarée, en Cappadoce. Dans cette ville il trouva déjà quelques chrétiens convertis par le premier discours de saint Pierre après la Pentecôte.

Il mena avec ses compagnons la vie monastique, habitant une humble maison hors de la ville ; ils ne dédaignaient pas de travailler la terre de leurs mains ; mais, pleins de zèle pour le salut des âmes, ils s’occupaient surtout d’augmenter le faible troupeau du Christ. Le Seigneur bénit les travaux de ces moines-apôtres et l’Eglise de Césarée devint bientôt florissante.

Saint Longin devant le gouverneur de Césarée

Le démon ne pouvait voir sans colère les travaux des serviteurs du Christ ; il chercha à les arrêter en suscitant contre les chrétiens une violente persécution. Par ordre du gouverneur de la ville, Longin fut traîné au prétoire. Le gouverneur lui ordonna de sacrifier aux idoles ; puis, sur le refus du saint évêque, il commanda qu’on lui brisât les dents et qu’on lui arrachât la langue. Les bourreau exécutèrent sur-le-champ cette atroce sentence, mais par un miracle éclatant saint Longin ne perdit point l’usage de la parole.

Malgré ce prodige, le gouverneur ordonna de nouveau à l’évêque de sacrifier aux idoles et lui fit mettre entre les mains la hache qui servait à immoler les victimes. Longin prit la hache, mais au lieu de frapper la victime, il se retourna vers les idoles et les réduisit en morceaux, en s’écriant : «  Si ce sont des dieux, nous le verrons. »

Les démons quittant alors les idoles, où ils avaient établi leur siège, entrèrent dans le corps du gouverneur et de tous les juges, qui commencèrent à aboyer comme des animaux, et se roulèrent dans la poussière jusqu’aux pieds du confesseur.

Longin dit aux démons :

- Pourquoi habitez-vous dans les idoles ?

- Nous habitons, répondirent les esprits infernaux, là où le nom du Christ n’est pas invoqué et où le signe de la croix ne brille pas.

Cependant le gouverneur était devenu aveugle et demeurait toujours plongé dans le délire ; Longin, le prenant en pitié, lui dit alors :

- Sache que tu ne pourras être guéri qu’après ma mort, je prierai alors pour toi auprès de Dieu et tu recouvreras la santé du corps et de l’âme.

Ce qui arriva en effet après le martyre du saint.

Martyre de saint Longin

Le démon avait échoué une première fois dans son entreprise ; plus furieux encore qu’auparavant, il suscita bientôt contre le saint une seconde persécution.

Saint Longin s’était remis au travail de l’apostolat avec plus de zèle et d’ardeur que jamais ; la foi du Christ croissait et florissait tous les jours davantage ; la Cappadoce presque entière avait entendu la bonne nouvelle. La haine des Juifs, poussés par Satan, s’alluma à cette vue ; la nouvelle des nombreuses conversions parvint bientôt jusqu’aux Pharisiens et aux princes des prêtres. Ils se rendent aussitôt auprès du lâche Pilate ; ils lui font peur, le corrompent par des présents et lui persuadent enfin d’écrire à l’empereur que Longin, déserteur des armées impériales, prêche partout un nouveau roi appelé Jésus, et range des foules entières sous son commandement. La lettre fut portée à Rome et les Juifs revinrent avec une réponse du César, condamnant Longin à la peine de mort.

Dès qu’il eut reçu la lettre, Pilate envoya des soldats en Cappadoce pour se saisir de Longin et le faire mourir comme traite et rebelle. Arrivés à Césarée, les soldats demandèrent la demeure de Longin, on la leur indiqua ; en arrivant, ils virent auprès d’une humble maison un vénérable vieillard occupé à travailler la terre, c’était le saint évêque ; ils l’abordèrent sans savoir qui il était.

- Ne connaîtriez-vous pas, lui dirent-ils, un ancien soldat nommé Longin, serviteur du Christ et ennemi des dieux ? N’habite-t-il pas en ces lieux, Craignant qu’il ne nous échappe encore comme à Jérusalem, nous voudrions le surprendre.

- Suivez-moi, répondit l’évêque d’une voix douce, et je vous montrerai celui que vous cherchez.

A ces mots, les soldats s’avancèrent, précédés du saint confesseur qui, plein de joie à la vue de la palme du martyre qui l’attendait, laissait échapper de son cœur ces paroles : Bientôt je verrai les cieux ouverts ; bientôt je contemplerai la gloire du Père ; bientôt je pourrai répéter les paroles que j’ai entendu sortir de la bouche d’Etienne, le premier martyr : « Seigneur Jésus, recevez mon âme. » Bientôt au milieu des saints cantiques et du triomphe de la victoire, je monterai vers la Jérusalem céleste, patrie des anges et des saints. Je vais enfin quitter cette chair mortelle, je vais quitter cette prison, cette terre corrompue pour revêtir l’incorruptibilité. Je vais abandonner ce monde misérable, où tout est tempête et naufrage, et atteindre enfin le port véritable, où il n’y a plus de tristesse, mais rien qu’une joie éternelle !

Cependant, on était arrivé dans l’humble maison. Longin fit asseoir les soldats et leur servit un festin abondant.

- Pourquoi donc, leur dit-il après le repas, recherchez-vous Longin avec tant de soin ?

- Ceci est un secret, mais si vous nous promettez de n’en rien dire et de ne pas en avertir Longin, nous vous le découvrirons.

Le saint évêque le leur promit et les soldats lui racontèrent comment Pilate avait écrit à l’empereur et ce que celui-ci avait répondu : Enfin, dirent-ils, nous venons pour mettre à mort Longin et ses deux compagnons, déserteurs des armées impériales comme lui et ennemis des dieux.

En apprenant que ses deux compagnons devaient aussi mourir pour la foi, Longin envoya aussitôt ses serviteurs leur porter cette heureuse nouvelle et presser leur retour. Les généreux chrétiens étaient alors loin de Césarée, occupés à prêcher Jésus-Christ aux habitants de la Cappadoce, aussi ne furent-ils de retour qu’après trois jours.

Pendant ce temps Longin, toujours inconnu, traita généreusement ses hôtes ; en apprenant enfin que ses deux compagnons étaient près d’arriver, il dit aux soldats :

- Venez, voici que je vais vous montrer Longin.

Les soldats le suivent ; à peine sont-ils hors de la maison que le saint se tournant vers eux leur dit en souriant :

- Eh bien ! c’est moi qui suis Longin, je suis celui que vous cherchez.

Les soldats remplis d’étonnement ne pouvaient en croire leurs oreilles.

- Pourquoi parler ainsi ? lui dirent-ils, nous vous voyons sourire, nous savons bien que vous n’êtes pas ce Longin que nous devons mettre à mort.

- Oui, oui, je suis Longin, l’ancien centurion ; si je souris, c’est que déjà je vois les cieux ouverts. Je suis celui que vous cherchez, me voilà entre vos mains.

En entendant ces mots, les soldats se regardent en silence, tandis que l’évêque, les yeux et les bras élevés vers le ciel, offre son âme à Dieu. Puis les soldats éclatent tout à coup en gémissements :

- O triste repas, s’écrient-ils, ô hospitalité qu’il nous faut payer par un crime ! Comment, ô cher Longin, avez-vous pu recevoir et traiter si bien chez vous ceux qui étaient venus pour vous donner la mort ? Les bourreaux entrent dans votre demeure et vous-même vous vous offrez en victime ! Nous avons reçu chez vous un accueil favorable, nous sommes maintenant plus criminels que des voleurs. Qu’avez-vous fait ! Prenez la fuite. Pour vous récompenser de votre hospitalité, nous voulons vous sauver la vie. Comment pourrions-nous en effet porter le glaive contre vous ? nous avons mis la main dans le plat, cette main se refuse maintenant à vous donner la mort. Nous préférons encourir la colère de Pilate plutôt que de blesser notre conscience ; nous sommes prêts à tout souffrir plutôt que de vous remercier par une telle récompense !

- Non, non, répond Longin, vous ne me rendrez pas malheureux en me donnant la mort. Frappez, faites ce qui vous a été ordonné. Pourquoi ne pas vouloir me mettre en possession des biens éternels qui m’attendent, Pourquoi pleurer ainsi ma mort ? Ce n’est pas la mort que vous allez me donner, mais vous allez m’ouvrir les portes de la vie éternelle. Je préfère la mort à la vie de cette terre, car ici-bas, je suis éloigné de mon Dieu, je ne jouis pas de sa vue bienheureuse. Bientôt, ô mes amis, vous serez consolés, quand vous saurez que je jouis du bonheur céleste ; que cette seule pensée fasse votre joie et votre consolation. Ne pleurez pas celui qui va quitter la terre, mais félicitez celui qui va recevoir la récompense des élus. Permettez-moi de rendre témoignage par mon sang à celui que j’ai vu mourir pour nous sur une croix. Je craindrais d’être accusé par la nature entière si je ne rendais pas témoignage à Celui dont la mort a plongé le soleil dans le deuil et ébranlé la terre. Je veux verser mon sang pour Celui dont j’ai percé le cœur sacré !

Longin parlait encore quand ses deux compagnons arrivèrent enfin auprès de lui. A leur vue, plein de joie, il s’écria en se jetant à leur cou : Salut guerriers du Christ ; salut, héritiers du royaume céleste. La porte en est déjà ouverte ; les anges sont là, prêts à recevoir nos âmes pour les offrir au Fils de Dieu. Je vois des lumières étincelantes ; les palmes et les couronnes sont déjà préparées.

Puis, se tournant vers les bourreaux :

Faites donc, je vous en prie, ce qui vous a été ordonné.

Enfin s’adressant à son serviteur : Allez, dit-il, me chercher une robe blanche, afin que j’entre ainsi vêtu dans la salle du festin nuptial.

Longin embrassa de nouveau ses deux compagnons, puis ses bourreaux, et leur indiqua le lieu où il désirait être enseveli. Les trois serviteurs du Christ tombant à genoux, présentèrent leur cou aux soldats et eurent la tête tranchée.

Miracles de saint Longin

Pour obéir à l’ordre de Pilate, les bourreaux prirent alors la tête du saint évêque ; arrivés à Jérusalem, le gouverneur fit placer cette tête vénérable sur une des portes de la ville. Mais Dieu glorifia encore son serviteur ; cette tête brillait pendant la nuit comme un astre étincelant et éclairait tous les alentours. Furieux de ce nouveau miracle, les Juifs jetèrent à la voirie la précieuse relique. Les anges veillèrent sur elle en attendant le jour où Dieu l’en fit retirer d’une manière miraculeuse.

Une femme de Cappadoce, pauvre et aveugle, n’ayant pour consoler son veuvage qu’un fils, qui la menait par la main, entreprit le voyage de Jérusalem pour y prier Notre-Seigneur de la délivrer des maux, dont elle était accablée. Mais à peine fut-elle arrivée, que son fils, sa dernière espérance et son unique soutien, mourut entre ses bras.

La malheureuse veuve éclata aussitôt en plaintes et en gémissements ; accablée enfin par la fatigue et la douleur elle s’endormit profondément. Pendant son sommeil saint Longin lui apparut, la consola, en lui montrant que les peines que J.-C. avait souffertes étaient incomparablement plus grandes que les siennes ; puis il lui raconta son martyre et finit en lui disant :

Allez chercher ma tête cachée sous le fumier ; dès que vous l’aurez touchée vous serez guérie. Puis bientôt je vous montrerai votre enfant, afin de vous consoler.

A son réveil, la femme encouragée par ces paroles, se fit conduire à l’endroit qui lui était marqué ; elle creusa la terre avec ses mains et au contact de la précieuse relique recouvra la vue.

La nuit suivante saint Longin lui apparut de nouveau et lui présenta son fils revêtu d’une robe éclatante : Voilà, ô femme, lui dit-il, celui que vous pleurez, consolez-vous en voyant sa gloire et son bonheur ; le Seigneur l’a commis à ma garde, et il a été reçu dans les rangs des saints. Prenez ma tête et ensevelissez-la avec le corps de votre fils.

A ces mots la pieuse femme se leva, prit la relique et l’ensevelit honorablement avec le corps de son fils. Son cœur plein de joie débordait en paroles de reconnaissance : Je sais maintenant, disait-elle, que Dieu n’abandonne pas ceux qui l’aiment. Je suis venue pour demander la vue du corps et j’ai recouvré en même temps la lumière de l’âme. La mort de mon fils causait ma douleur et voilà que maintenant il est ma joie, il prie pour moi auprès du trône de Dieu, au milieu des prophètes et des martyrs.

Saint Longin, qui recouvra la vue miraculeusement, est surtout invoqué pour les maux d’yeux.

SOURCE : http://viedessaints.free.fr/vds/longin.html


Matthias Grünewald. Le Christ en Croix, la Sainte Vierge Marie, Marie-Madeleine, Jean  l’Évangeliste, et Longin le Centurion, 1508, huile sur panneau, 73 X 52.5, Kunstmuseum Basel

Le Saint-Martyr Longin le Centurion, un soldat Romain, a servi en Judée, sous le commandement du Gouverneur, Ponce Pilate. Lorsque notre Sauveur Jésus-Christ a été crucifié, il a fait partie du détachement de soldats sous le commandement de Longinus, qui se montre sur le Golgotha, au pied même de la sainte Croix. Longin et ses soldats étaient des témoins oculaires des derniers moments de la vie terrestre du Seigneur, et des grands présages et redoutable qui semblaient à sa mort. Ces événements a secoué l'âme du centurion. Longin cru en Jésus-Christ et a avoué devant tout le monde: «Vraiment, cet homme était Fils de Dieu» (Mt 27:54).

        Selon la Tradition ecclésiale, Longin était le soldat qui perça le flanc du Sauveur Crucifié avec une lance, et a reçu la guérison d'une affection oculaire lorsque le sang et l'eau jaillirent de la blessure.

        Après la crucifixion et l'enterrement du Sauveur, Longin se montre avec sa compagnie au Sépulcre du Seigneur. Ces soldats étaient présents lors de la résurrection toute radieuse du Christ. Les Juifs ont soudoyés pour mentir et dire que ses disciples avaient volé le corps de Christ, mais Longin et deux de ses camarades ont refusé de se laisser séduire par l'or juif. Ils ont également refusés de garder le silence au sujet du miracle de la Résurrection.

        En venant à croire au Sauveur, les soldats ont reçu le baptême des apôtres et ont décidés de quitter le service militaire. St Longin quitta la Judée pour prêcher sur Jésus-Christ le Fils de Dieu dans son pays natal (Cappadoce), et ses deux camarades le suivirent.

         Les paroles enflammées de ceux qui avaient effectivement participé aux grands événements de Judée ont influencées les cœurs et les esprits des Cappadociens, le Christianisme a commencé à se répandre rapidement dans toute la ville et les villages environnants. Quand ils ont appris cela, les anciens des Juifs ont persuadé Pilate d'envoyer une compagnie de soldats en Cappadoce pour tuer Longin et ses camarades. Lorsque les soldats sont arrivés dans le village de Longin, l'ancien centurion vint lui-même à la rencontre des soldats et les ont emmenés à son domicile. Après un repas, les soldats ont révélé l'objet de leur visite, ne sachant pas que le maître de la maison était celui-là même qu'ils cherchaient. Puis Longin et ses amis se sont identifiés et ont dit aux soldats effrayés pour mener à bien leur devoir.

        Les soldats voulaient laisser les saints vont et leur a conseillé de fuir, mais ils ont refusé de le faire, en montrant leur ferme intention de souffrir pour le Christ. Les saints martyrs ont été décapités, et leurs corps ont été enterrés à l'endroit où les saints furent martyrisés. La tête de saint Longin, cependant, a été envoyé à Pilate.

        Pilate donna l'ordre de jeter la tête du martyr sur un tas de détritus à l'extérieur des murs de la ville. Après une. Tandis qu'une veuve aveugle de la Cappadoce sont arrivés à Jérusalem avec son fils pour prier sur les lieux saints, et de demander que sa vue être restauré Après être devenu aveugle, elle avait demandé l'aide des médecins pour la guérir, mais tous leurs efforts furent vains.

       Fils de la femme est tombée malade peu de temps après se rendre à Jérusalem, et il est mort quelques jours plus tard. La veuve a déposé un grief pour la perte de son fils, qui avait servi comme son guide.

        St Longin lui apparut en songe et lui réconforté. Il lui a dit qu'elle verrait son fils dans la gloire céleste, et aussi de recevoir sa vue. Il lui a dit d'aller à l'extérieur des murs de la ville et là, elle trouverait sa tête dans un grand tas d'ordures. Guides conduit la femme aveugle à la poubelle, et elle a commencé à creuser avec les mains. Dès qu'elle a touché la tête du martyr, la femme a reçu sa vue, et elle glorifiait Dieu et St Longin.

      Reprenant la tête, elle la porta à l'endroit où elle logeait et l'a lavé. La nuit suivante, St Longin lui apparut de nouveau, cette fois avec son fils. Ils étaient entourés par une lumière vive, et St Longin dit: Femme, voilà le fils pour qui vous vous affligez. Voir ce que la gloire et l'honneur sont désormais son, et être consolé. Dieu lui a comptés avec ceux de son royaume céleste. Maintenant, prenez ma tête et le corps de votre fils, et de les enterrer dans le cercueil même. Ne pleurez pas pour votre fils, car il se réjouira toujours dans la gloire et de bonheur. "

       La femme portait des instructions du saint et retourna à sa maison en Cappadoce. Là, elle a enterré son fils et la tête de saint Longin. Une fois, elle avait été vaincu par la douleur de son fils, mais ses pleurs a été transformée en joie quand elle le vit à St Longin. Elle avait demandé la guérison de ses yeux, et a également reçu la guérison de son âme.

SOURCE : http://cosaque.over-blog.net/article-fete-le-16-octobre-saint-martyr-longin-le-centurion-qui-se-tenait-devant-la-croix-du-seigneur-103879541.html

Vienna, Franciscan church. Main portal ( 1350 ): Crucifixion group ( detail ) - Saint John the apostle, the Roman centurion Longinus, a Jewish soldier ( with a Jew´s hat on the flag ) and a pharisee

Wien, Minoritenkirche. Hauptportal ( 1350 ): Kreuzigungsgruppe ( detail ) - Evangelist Johannes, der römische Hauptmann Longinus, ein jüdischer Soldat ( mit Judenhut auf der Fahne ) und ein Pharisäer.


Saint Longinus the Centurian

Also known as

Longino

Memorial

16 October

15 October (Extraordinary Form)

22 October (Armenian Apostolic Church)

15 March on some calendars

Profile

Soldier who pierced the side of Jesus at the CrucifixionConvertMartyred by order of Pontius Pilate.

Born

Cappadocia

Died

martyred in Cappadocia in the 1st century

relics in the church of Saint Augustine in RomeItaly

some relics under the altar of the church of San Niccolo in BaschiItaly

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

soldiers

BaschiItaly

Representation

lance

soldier, often in a uniform contemporaneous with the artist, carrying a spear

soldier at the foot of the cross

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Golden Legend, by Jacobus de Voragine

New Catholic Dictionary

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Adopt A Spire

Christian Iconography

Wikipedia

images

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sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Readings

When Jesus had taken the wine, he said, “It is finished.” And bowing his head, he handed over the spirit. Now since it was preparation day, in order that the bodies might not remain on the cross on the sabbath, for the sabbath day of that week was a solemn one, the Jews asked Pilate that their legs be broken and they be taken down. So the soldiers came and broke the legs of the first and then of the other one who was crucified with Jesus. But when they came to Jesus and saw that he was already dead, they did not break his legs, but one soldier thrust his lance into his side, and immediately blood and water flowed out. An eyewitness has testified, and his testimony is true; he knows that he is speaking the truth, so that you also may (come to) believe. For this happened so that the scripture passage might be fulfilled: “Not a bone of it will be broken.” And again another passage says: “They will look upon him whom they have pierced.” – John 19:30-37

MLA Citation

“Saint Longinus the Centurian“. CatholicSaints.Info. 12 October 2020. Web. 15 March 2021. <http://catholicsaints.info/saint-longinus-the-centurian/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-longinus-the-centurian/

Book-Cover Plaque with the Crucifixion and Holy Women at the Tomb. between circa 870 and circa 880 (Middle Ages). ivory, 16.5  x 8,7, Said to be from the Abbey of Maroilles, Picardy. Walters Art Museum. In the upper scene, the crucified Christ is flanked by the Virgin, St. John, and the Roman soldiers Longinus and Stephaton. A coiled serpent, symbolizing conquered evil, wraps its tongue around the base of the cross. Below, the Holy Women are greeted by an angel at the empty tomb of Christ, carved to look like the Holy Sepulcher (the site of Christ's burial) in Jerusalem. This Carolingian ivory, with its animated figures and fluid drapery, dates to the reign of Charles the Bald, grandson of Charlemagne.


St. Longinus is the centurion who pierced the side of Our Lord while He was hanging on the Cross. St. Longinus, who was nearly blind, was healed when some of the blood and water from Jesus fell into his eyes. It was then he exclaimed “Indeed, this was the Son of God!” [Mark 15:39]. St. Longinus then converted, Left the army, took instruction from the apostles and became a monk in Cappadocia.

There he was arrested for his faith, his teeth forced out and tongue cut off. However, St. Longinus miraculously continued to speak clearly and managed to destroy several idols in the presence of the governor. The governor, who was made blind by the demons that came from the idols, had his sight restored when St. Longinus was being beheaded, because his blood came in contact with the governors’ eyes.

St. Longinus’ relics are now in the church of St Augustine, in Rome. His Lance is contained in one of the four pillars over the altar in the Basilica of St Peter’s in Rome. His Feast Day is March 15.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-longinus/

Diptych Leaf with the Crucifixion and Flagellation, early 14th century (Middle Ages), ivory with traces of paint, 22 x 10.5, Walters Art Museum. The bands of small roses at the top of the two scenes identify this plaque as one of the "Rose Group" of ivories, characterized by their carefully arranged figures and graceful poses. The upper register shows the Crucifixion, with Christ accompanied by Mary and the Roman soldier Longinus (left) and Stephaton, the sponge-bearer, and St. John (right). Below is the scene of the Flagellation, noteworthy for the curved, almost mannered poses of the figures. Originally this panel was paired with a right leaf showing the Deposition and Entombment, now in the British Museum, London.


Longinus the Centurion M (RM)

1st century; feast day in the East is October 16. According to tradition, the name of the centurion at the Crucifixion who acknowledged Christ as "the son of God" (Matt. 27:54; Mark 15:39; Luke 23:47) was Longinus. This centurion is also identified as the soldier who "pierced His side with a lance" (John 19:34), probably because the name is derived from the Greek word longche, meaning a lance. Untrustworthy legend exemplified by the Golden Legend says that the blood pouring from Christ's side immediately healed him of incipient blindness. Therefore, he was converted, left the army, took instruction from the Apostles, and then became a monk (centuries before there were monasteries) at Caesarea, Cappadocia, allegedly his homeland. The story continues that he was arrested for his faith and tortured. His teeth were knocked out and tongue plucked. He is said to have destroyed idols with a nearby axe in the presence of the governor who was trying him. From the broken idols came evil spirits that possessed, maddened, and blinded the governor. Longinus told his judge that he would be healed only after his own death. So, Longinus was immediately beheaded; whereupon the governor was healed and converted. An earlier cultus of Longinus was revived and strengthened with the discovery of the Holy Lance in a church of Antioch during the First Crusade, which had transformed the morale of the Christian soldiers (Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Farmer).


In art, Saint Longinus is a soldier piercing Christ's side at the Crucifixion. He may also be depicted (1) as a soldier with a lance; (2) pointing to his eyes (he received his sight when the water from Christ's side fell upon him); or (3) with a lance, flinging wide his arms (Roeder). Click here to see Lucas Cranach the Elder's version of the The Crucifixion with the Converted Centurion.

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0315.shtml


Saint Longin, Église Nea Moni, Chios, Grèce

Saint Longinus

·         Century: 1st Century

·         Patronage: blind, people with poor eyesight, discernment, Mantua

·         Feast Day: March 15th


“But when they came to Jesus and saw that he was already dead, they did not break his legs, but one soldier thrust his lance into his side, and immediately blood and water flowed out” (John 19:33-34).

“From noon onward, darkness came over the whole land until three in the afternoon…But Jesus cried out again in a loud voice, and gave up his spirit.  And behold, the veil of the sanctuary was torn in two from top to bottom.  The earth quaked, rocks were split…The centurion and the men with him who were keeping watch over Jesus feared greatly when they saw the earthquake and all that was happening, and they said, ‘Truly, this was the Son of God’” (Matt. 27:45, 50-51, 54).

Tradition holds that this soldier’s/centurion’s name was Longinus.  While Sacred Scripture is silent as to the Roman’s name, Sacred Tradition and early documentation (including apocryphal and gnostic texts) identify the soldier as Longinus (cf the gospel of Nicodemus, the Acts of Pilate), as well.

An avowed pagan in the Roman Praetorian, St. Longinus was converted by two events.  The first event is recorded in St. Matthew and St. Mark’s Gospels where it seems that the physical events accompanying Jesus’ death (the darkness and the earthquake) caused him to believe.  However, the second event is connected to St. John’s Gospel and is not found in the text.  Legend has it that St. Longinus had poor eyesight.  When he thrust the lance into Jesus’ side, the ensuing spray of Sacred Blood and Water trickled into his eyes, immediately curing him of his blindness. 

While particular cause may be contended, the subsequent effect, the conversion, seems clear.  St. Longinus left the Roman guard, sought instruction from the Apostles and retreated to Caesarea of Cappadocia to become a monk who preached and converted many.  It was here that he lived until times of persecution intensified.  St. Longinus was called before the governor, ordered to make sacrifice to idols, but stubbornly refused.  The governor then had his teeth and tongue cut out.  However, upon recovering, still in the torturing presence of the governor, his guard, and the idols, St. Longinus rose, grabbing a near-by ax and shattered the idols, miraculously crying out (despite lacking a tongue), “Now we shall see whether they are gods.”  He was then beheaded and martyred.

Practical Take-Away: Christ’s Name, the Crucifix and the Holy Home

When St. Longinus smashed the idols of his persecutors, the legend tells that the demons driven from them entered into the governor and his guards.  St. Longinus, was therefore able to converse with the idols, whom he asked, “Why take ye up your abode in idols?”  The demons answered, “Where the name of Christ is not heard and the sign of His Cross not imposed, there is our dwelling-place.”  If you want your dwelling-place (your home, your dorm, your apartment) to not be the dwelling-place of demons, take courage—put up a Crucifix on your wall, read Scripture aloud, praying in the sanctuary of your home (making Christ’s name a regular utterance).  By making Him your roommate, your guest, your company, you transform your dwelling-place a domestic Church, wholly unattractive to the Devil and his apostate hosts.


Lucas Cranach the Elder  (1472–1553). Die Kreuzigung mit dem gläubigen Hauptmann zu Pferde
The Crucifixion with the Converted Centurion,
1538, 61.6 x 42.2, Yale University Art Gallery. Gift of Hannah D. and Louis M. Rabinowitz. above the cross: 'VATER IN DEIN HENDT BEFIEL ICH MEIN GAIST' - beside the centurion: 'WARLICH DIESER MENSCH IST GOTTES SVN GEWEST. bottom right: Artist's insignia: winged serpent with dropped wings and dated 1538


Golden Legend – Saint Longinus

Article

Here beginneth of Saint Longinus the Life.

Longinus, which was a puissant knight, was with other knights, by the commandment of Pilate, on the side of the cross of our Lord, and pierced the side of our Lord with a spear; and when he saw the miracles, how the sun lost his light, and great earthquaving of the earth was, when our Lord suffered death and passion in the tree of the cross, then believed he in Jesu Christ. Some say that when he smote our Lord with the spear in the side, the precious blood avaled by the shaft of the spear upon his hands, and of adventure with his hands he touched his eyes, and anon he that had been tofore blind saw anon clearly, wherefore he refused all chivalry and abode with the apostles, of whom he was taught and christened, and after, he abandoned him to lead an holy life in doing alms and in keeping the life of a monk about thirty-eight years in Cæsarea and in Cappadocia, and by his words and his example many men converted he to the faith of Christ. And when this came to the knowledge of Octavian the provost, he took him and would have constrained him to do sacrifice to the idols, and Saint Longinus said: There may no man serve two lords which be contrary to other; thine idols be lords of thy malices, corrupters of all good works and enemies to chastity, humility and to bounty, and friends to all ordure of luxury, of gluttony, of idleness, of pride and of avarice, and my Lord is Lord of soberness that bringeth the people to the everlasting life. Then said the provost: It is nought that thou sayest; make sacrifice to the idols and thy God shall forgive thee because of the commandment that is made to thee. Longinus said: If thou wilt become christian God shall pardon thee thy trespasses. Then the provost was angry, and made the teeth of Saint Longinus to be drawn out of his mouth, and did do cut his mouth open. And yet for all that Longinus lost not his speech, but took an axe that he there found, and hewed and brake therewith the idols and said: Now may we see if they be very gods or not. And anon the devils issued out and entered into the body of the provost and his fellows, and they brayed like beasts and fell down to the feet of Saint Longinus and said: We know well that thou art servant unto the sovereign God. And Saint Longinus demanded of the devils why they dwelled in these idols, and they answered: We have found place in these idols for us, for over all where Jesu Christ is not named ne his sign is not showed, there dwell we gladly; and because when these paynims come to these idols for to adore and make sacrifice in the name of us, then we come and dwell in these idols, wherefore we pray thee, man of God, that thou send us not in the abysm of hell. And Saint Longinus said to the people that there were: What say ye: will ye have these devlls for your gods and worship them or have ye liefer that I hunt them out of this world in the name of Jesu Christ? And the people said with a high voice: Much great is the God of christian people, holy man, we pray thee that thou suffer not the devils to dwell in this city. Then commanded Saint Longinus to the devils that they should issue out of these people, in such wise that the people had great joy and believed in our Lord.

A little time after the evil provost made Saint Longinus to come tofore him, and said to him that all the people were departed, and by his enchantment had refused the idols; if the king knew it he should destroy us and the city also. Aphrodisius answered: How wilt thou yet torment this good man, which hath saved us and hath done so much good to the city? And the provost said: He hath deceived us by enchantry. Aphrodisius said: His God is great and hath none evil in him. Then did the provost cut out the tongue of Aphrodisius, wherefore Saint Longinus signed unto God, and anon the provost became blind and lost all his members. When Aphrodisius saw that, he said: Lord God, thou art just and thy judgment is veritable. And the provost said to Aphrodisius: Fair brother, pray to Saint Longinus that he pray for me, for I have done ill to him, and Aphrodisius said: Have not I well told it to thee, do no more so to Longinus: Seest not thou me speak without tongue? And the provost said, I have not only lost mine eyes, but also my heart and my body is in great pain. And Saint Longinus said: If thou wilt be whole and guerished put me appertly to death, and I shall pray for thee to our Lord, after that I shall be dead, that he heal thee. And anon then the provost did do smite off his head, and after, he came and fell on the body of Saint Longinus and said all in weeping, Sire: I have sinned; I knowledge and confess my filth, and anon came again his sight, and he received health of his body and buried honorably the body of Saint Longinus. And the provost believed in Jesu Christ and abode in the company of christian men, and thanked God, and died in good estate. All this happed in Cæsarea of Cappadocia to the honour of our Lord God, to whom be given laud and glory in secula seculorum.

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-golden-legend-the-life-of-saint-longinus/

Weingartener Heilig-Blut-Tafel von 1489. Landesmuseum Württemberg, Stuttgart. Tafel 1: Longinus öffnet mit seiner Lanze die Seite Christi

New Catholic Dictionary – Saint Longinus

Article

Martyrdied Cappadocia, 1st century. He was the soldier who pierced the side of Christ with his lance, and when the earthquake came he professed the Divinity of Christ. After his conversion, he returned to Cappadocia, where he was put to death by order of Pontius Pilate. The Italian legend, confusing him with Longinus the centurion, states that he brought a relic of the Precious Blood to Mantua, and preached the Gospel there. Represented in arms, standing at the foot of the cross. His relics were preserved in the church of Saint Augustine, Rome. Feast15 March.

MLA Citation

“Saint Longinus”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 28 May 2016. Web. 15 March 2021. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-longinus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-longinus/

Mathias Grünewald  (–1528). Crucifixion, circa 1515, 74.9 x 54.4, Kunstmuseum Basel  


Martyr Longinus, the Centurion who Stood at the Cross of the Lord

 October 16th 

He stood transfixed at the foot of the Cross, watching and wondering, full of awe and amazement.  And then all at once, something was born in him – a spark of faith, a brand-new beginning.  And his life was changed forever.

The divine Matthew the Evangelist describes the moment of his conversion to Christianity with enormous power:

So when the centurion and those with him, who were guarding Jesus, saw the earthquake and the things that had happened, they feared greatly, saying, “Truly this was the Son of God!” (Matthew 27:54).

The centurion’s name was Longinus, and he was in command of the Roman soldiers who presided over the Crucifixion of the Lord Jesus Christ on Golgotha.  According to some Church traditions, Longinos was also the centurion who pierced Christ’s side with a spear, in order to confirm his death – after which the wound discharged a rush of blood and water that healed an eye infection which had been troubling Longinos greatly. 

Soon after the events at Golgotha, St. Longinus would play a major role in helping to establish the veracity of Christ’s Resurrection . . . after the Jewish elders who had ordered the death of the Holy Redeemer bribed several soldiers to spread the false report that the Savior’s disciples had stolen his body under cover of darkness and made off with it.

St. Longinus ruined their devious plan, however.  Refusing to be bribed, he also insisted on telling the world the true story of how Christ’s body had risen into the glory of the Resurrection.  After learning that the Roman soldier wanted no part of their conspiracy or their money, the Jews decided to rely on their usual ploy: They would simply murder this truth-telling centurion in cold blood.  But the solider was a man of courage and integrity – and as soon as he heard about the plot against him, he took off his military garb, underwent baptism with several fellow-soldiers and then hurried off to Cappadocia, where he spent many hours in prayerful devotion and rigorous fasting.

Responding to the former centurion’s compelling piety, many pagans in the region were also converted to the Gospel and underwent Baptism as a result.  St. Longinus lived and moved among them freely for a time, then eventually returned home to live on his father’s estate. But the perfidious Jews were not finished with him – and their lies soon provoked Pontius Pilate, the Roman governor of Judea under the emperor Tiberius Caesar, to issue a draconian order to his troops: Find this renegade centurion and behead him immediately!

Once again, however, the resourceful St. Longinus anticipated a plan against his life.  Hurrying out to the roadway, he greeted his adversaries as friends.  Without letting them know who he was, he invited them back to his own residence. He fed them lavishly, and when they fell asleep, he prepared himself for his execution by praying throughout the night and then clothing himself in spotlessly white burial garb.  As dawn approached, he drew his loyal companions to his side and instructed them to bury him at the top of a nearby hill.

The stage was now set.  Moving swiftly, the martyr approached the awakening soldiers and revealed his true identity; “I am Longinus, the man you seek!”

Amazed and mortified by their host’s honesty, the Romans were knocked completely off balance – how could they behead a man of such noble character?  But even as they protested against the execution, this greathearted soldier insisted that they should carry out their orders to end his life.  In the end, St. Longinus and the two fellow-soldiers who had stood with him at the foot of the cross were taken to Jerusalem and beheaded, and the centurion’s destiny as a martyr for Jesus Christ was fulfilled.

Sighing mournfully over the tragedy they had been required to act out, the execution squad carried Longinus head to Pilate, who immediately sent it on to the scheming Jews. They threw it on a dung heap outside Jerusalem.  St. Longinus was dead – but the legends that would follow this valorous warrior had only just been born.

The power of those legends can be seen in another story that has persisted down through the ages.  According to the narrative, a blind woman who was visiting Jerusalem in order to pray at its holy shrines experienced a mysterious dream in which St. Longinus appeared and told her where to find his head, which she should bury.  The blind woman obeyed instantly, and found a guide to lead her to the dung heap.  There she located the saint’s head and reverently transported it back to his native land of Cappadocia for burial.

The story of the Roman soldier who watched Christ die and was then martyred himself lives on as a treasured narrative in the long history of the Holy Land saints.  The life of this revered Christian reminds us that God the Father does not hesitate to award His saving grace to anyone who sincerely asks for it – including even those who were engaged directly in ending the life of His own beloved Son. 

The idea that such healing grace is freely available to all has become a central tenet of the Christian faith – thanks in part to the courageous loyalty of the valiant soldier who died for the Lord Jesus Christ. 

Apolytikion in the Fourth Tone

Thy Martyr, O Lord, in his courageous contest for Thee received as the prize of the crowns of incorruption and life from Thee, our immortal God. For since he possessed Thy strength, he cast down the tyrants and wholly destroyed the demons’ strengthless presumption. O Christ God, by his prayers, save our souls, since Thou art merciful.

Kontakion in the Fourth Tone

With great joy the Church of Christ today rejoiceth on the festive memory of blest Longinus, the all-famed and godly prizewinner. And she doth cry out: O Christ, my foundation and might art Thou.

SOURCE : https://almoutran.com/2011/10/4339


Statue de Saint Longin, Bom Jesus do Monte, Braga, Portugal


San Longino Martire


Soldato romano che con la sua lancia trafisse il costato di Gesù Crocifisso. Secondo la tradizione, la linfa che defluì dal fianco divino lo guarì da un'infermità oculare e lo convertì.

Etimologia: Longino = alto, lungo, dal latino

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Gerusalemme, commemorazione di san Longino, venerato come il soldato che aprì con la lancia il costato del Signore crocifisso.

Si tratta di un santo di cui molto si è parlato e scritto in tutti i sinassari orientali, nei Vangeli, epistole dei Santi Padri, vangeli apocrifi e martirologi sia orientali che occidentali. Tutta questa massa di citazioni ha determinato la combinazione di tre diversi personaggi in cui viene identificato. 

Nel primo caso si tratta di un soldato che con un colpo di lancia squarciò il costato di Cristo sulla croce, il suo nome deriverebbe appunto dalla lancia; nel secondo caso è identificato con il centurione che era presente alla morte di Gesù e che commosso da ciò che vede, ne afferma la divinità, unica voce favorevole in un coro d’insulti e scherni; nel terzo caso Longino sarebbe il centurione che comandava il picchetto di soldati messo a guardia del sepolcro del crocifisso che comunque secondo alcuni testi, sarebbero gli stessi che avevano presenziato alla crocifissione. 

La tradizione orientale celebra Longino come il centurione che riconobbe la divinità di Gesù e ne custodì il sepolcro; quella occidentale lo celebra sia come il soldato del colpo di lancia, sia come il centurione che afferma la divinità sotto la croce. 

Ambedue le tradizioni dicono che Longino abbandona la milizia, viene istruito nella fede dagli apostoli e se ne va a Cesarea di Cappadocia dove conduce una vita di santità, prodigandosi per la conversione dei gentili, ed infine subisce il martirio morendo decapitato. 

Tuttavia la passio del martire diventa ancora diversa fra le due tradizioni: in quella latina egli è un soldato isaurico che viene arrestato e processato dal preside di Cesarea di Cappadocia, Ottavio che a sua volta si converte come pure il suo segretario Afrodisio che subisce anch’egli il martirio; in quella greca egli è nativo di Cesarea dove infatti si ritira in un possedimento paterno, poi sobillato dai giudei, Ponzio Pilato lo accusa all’imperatore come disertore e lo fa uccidere da due sicari, la testa del martire viene portata a Gerusalemme e mostrata a Pilato e poi gettata nell’immondizia, in seguito viene recuperata da una vedova miracolosamente guarita dalla cecità. 

Un antichissimo testo letterario, il primo che parla di Longino, cioè l’Ep. XVII, 15 di s. Gregorio Nisseno (m. 394 ca.) riporta fra l’altro che già nel secolo IV, Longino era considerato l’evangelizzatore della Cappadocia come gli Apostoli singolarmente lo erano di altre regioni. 

È incredibile il numero dei giorni del calendario in cui viene ricordato, i vari martirologi, sinassari, calendari orientali, codici ecc. lo ricordano in giorni diversi nei mesi di marzo, ottobre, novembre ed altri. 

Il Martirologio Romano seguendo quello Geronimiano lo celebra il 15 marzo mentre gli orientali, anche in questo divisi, in massima parte lo celebrano il 16 ottobre. 

Gli artisti in ogni tempo sono stati attratti dalla singolarità del personaggio e abbinandolo alla scena della crocifissione con lancia o senza lancia, l’hanno immortalato nelle loro opere; è importante ricordare che nella grande basilica di S. Pietro, alla base di uno dei quattro enormi piloni che sorreggono l’immensa cupola e che circondano lo spazio dell’altare con il baldacchino del Bernini, vi è la grande statua di s. Longino, dello stesso Bernini, centurione che per primo riconobbe la divinità di Cristo.

Nella diocesi di Mantova la sua memoria si celebra il 15 marzo.

Autore: Antonio Borrelli


Warendorfer Passionsaltar, 1430


Longinus

SS. Longinus milesLonginus Centurio et 2 Soc. MM. (15. März). In alten lat. Martyrologien wird der Name des Soldaten, welcher die Seite Jesu am Kreuze mit seiner Lanze öffnete, so daß Blut und Wasser herausfloß (Joh. 19, 34), Longinus genannt, und so heißt er auch im Mart. Rom. am 15. März. Bei den Griechen wird aber der Hauptmann, welcher bei der Kreuzigung Christi gegenwärtig war und Jesum als »Sohn Gottes« und als »gerecht« bekannte (Matth. 27, 54; Mark. 15, 39; Luk. 23, 47), Longinus genannt und am 16. Oct. verehrt. Während nun Einige (unter ihnen Baronius) Beide mit einander verwechseln und nur Einen Longinus annehmen, der Ihn als »Sohn Gottes« bekannt und auch Seine Seite geöffnet habe, unterscheiden die Bollandisten zwei heil. Soldaten mit Namen Longinus, nämlich einen Gemeinen und einen Hauptmann, und sie sprechen sich am 15. März (II. 383. nr. 41) ganz bestimmt für zwei verschiedene Personen dieses Namens aus. Sie theilen auch die Acten eines Jeden mit, aus denen diese Verschiedenheit klar hervorgeht. Daß der von den 3 ersten Evangelisten erwähnte Hauptmann, welcher Jesum als »Sohn Gottes« bekannte, nicht zugleich Seine Seite durchbohrte, geht wohl schon auch daraus hervor, daß der hl. Evangelist Johannes, welcher ja Augenzeuge war, ausdrücklich sagt, einer von den zum Beinebrechen (crurifragium) abgesendeten Soldaten (also nicht ihr Führer oder Hauptmann) habe Jesu Seite mit einem Speere geöffnet (Joh. 19, 34). - Was nun die Acten dieser Beiden betrifft, so haben die Bollandisten hierüber Folgendes:

1. Der hl. Soldat Longinus, der die Seite Jesu mit einem Speere öffnete, soll aus der Provinz Jsaurien in Kleinasien stammen und vor seiner Bekehrung Cassius geheißen haben. Er gehörte zu jenen Soldaten, welche unter Anführung eines Hauptmanns bei der Kreuzigung Christi und der zwei Schächer die Wache zu halten hatten. Da nach der Erzählung des hl. Evangelisten Johannes (Joh. 19, 31-37) die Gekreuzigten wegen des folgenden großen Ostersabbaths noch am Freitage vom Kreuze abgenommen und daher zuvor noch vollends getödtet werden sollten, so wurden den zwei Schächern von den dazu beorderten Soldaten die Beine zerbrochen. Als man dieses auch bei Jesus thun wollte, Ihn aber schon todt fand, »zerbrachen sie Seine Beine nicht, sondern einer von den Soldaten öffnete Seine Seite mit einem Speere, und sogleich kam Blut und Wasser heraus«, was der hl. Johannes unter Hinweisung auf einige dadurch in Erfüllung gegangene Schriftstellen feierlich bezeugt und wodurch Sein Tod als gewiß eingetreten erschien. Dieses Blut habe nun der Soldat voll Erstaunen aufgefangen und sich damit die Augen bestrichen, und hiedurch wurden ihm, wie ein alter griechischer Dichter singt, sogleich die Augen geöffnet. Dieses haben Einige so genommen, als wenn dieser hl. Longinus zuvor blind gewesen wäre. Da jedoch ein blinder Soldat nicht wohl die Seite des Herrn hätte öffnen können, so meinen Andere, er sei einäugig oder schielend gewesen, deßhald von seinen Kameraden oft geneckt und jetzt durch das Blut des Herrn geheilt worden. Aber sicherlich hatte der griech. Dichter nur die Oeffnung seines geistigen Auges im Sinne, und so wird es auch von den Meisten genommen. Da er nun auch noch die übrigen außerordentlichen Ereignisse bei dem Tode Jesu sah, so kam er denn, wie sein Hauptmann, zu der Ueberzeugung, daß der gekreuzigte Jesus von Nazareth mehr als ein blosser Mensch gewesen seyn müsse. Die Auferstehung des Herrn, bei welcher er wahrscheinlich auch gegenwärtig war, bestärkte ihn noch mehr in seiner Ueberzeugung; er glaubte nun an Jesus von Nazareth und that Buße über sein früheres Leben. Die Apostel unterrichteten ihn im heil. Glauben und nahmen ihn durch die Taufe in die Kirchengemeinschaft auf. Sein Leben war fortan, wie die Acten sagen, ein himmlisches zu nennen, so mildthätig gegen die Armen, so keusch und gewissenhaft wurde er, wodurch er Viele zum Glauben an Jesus bekehrte. Er führte dann zu Cäsarea in Kappadocien, wohin er nach seiner Bekehrung sich begab, durch 28 (nach Andern 27, 29, 34, 38) Jahre ein klösterliches Leben und wurde zuletzt auf Befehl des Statthalters Octavius wegen der auf seine Veranlassung stattgefundenen Bekehrungen auf die schmerzlichste Weise gemartert; er ließ ihm nämlich die Zunge ausschneiden und die Zähne einschlagen, was ihn aber durchaus nicht hinderte, Christum mit lauter Stimme zu preisen, und die Götzen als nichtig und machtlos darzustellen. Dadurch wurden wieder Viele zu Christus bekehrt. Deßwegen wurde der hl. Longinus nach einiger Zeit wieder vor den nämlichen Statthalter geführt, fand aber daselbst an dem Kerkermeister (commentariensis) Aphrodisius einen Vertheidiger, wobei der Heilige Gott dankte, daß er ihm einen Kampfgenossen beigesellt. Der Statthalter ließ auch dem Aphrodisius die Zunge ausschneiden, worüber der hl. Longinus seufzend zum Herrn flehte. Siehe, da wurde der Statthalter auf der Stelle blind; Aphrodisius aber, dem ungeachtet der ausgeschnittenen Zunge die Fähigkeit zu sprechen geblieben, pries die Gerechtigkeit des Herrn. Der blinde Statthalter flehte nun den Aphrodisius an, er möge doch den Longinus bewegen, daß er für ihn zu Gott rufe. Aphrodisius hielt hierauf dem Statthalter seine grausame That vor und erinnerte ihn an die ihm gegebene Warnung. Der hl. Longinus aber verlangte jetzt vom Statthalter, ihn schnell der Martyrkrone theilhaftig zu machen; dann werde er vor dem Throne Gottes um Heilung für ihn bitten, indem er ein größeres Vertrauen habe, den Herrn für ihn zu bitten, wenn er vor Seinem Angesichte stehe. Hierauf gab denn Octavius den Befehl, ihn zu enthaupten. Der hl. Longinus betete stehend noch etwa eine Stunde; dann wurde ihm das Haupt abgeschlagen. Der Statthalter aber warf sich vor dem Leichnam zur Erde auf sein Angesicht und flehte reuig zu Gott. Sogleich erlangte er seine Sehkraft wieder, hüllte dann den heil. Leib in reine Linnen und begrub ihn mit großer Freude. Fortan blieb Octavius treu im Glauben an Christus bei den Glaubenspredigern und pries immer den Herrn. - So die Acten, welche die Bollandisten (pag. 384-386) aus mehreren sehr alten Manuscripten über diesen Soldaten Longinus geben. Die Zeit seines Martyriums fällt in das 1. Jahrhundert. Als Martertag wird in diesen Acten der 15. März angegeben, während andere Handschriften den 22. Nov. oder 2. Dec. haben. Ueber seinen Namen, seinen Leib und seine Lebensgeschichte gehen aber noch verschiedene Behauptungen und Sagen in andern Quellen einher. Der Name Longinus scheint Einigen nur fingirt zu seyn und von dem griechischen Worte logxn d.i. »Lanze« abgeleitet, so daß er also gleichsam »der Lanzenträger« (Logginos) hieße. Bei den Griechen finde sich der Name, der wohl aus dem dem hl. Nikodemus zugeschriebenen apokryphen Werke über das Leiden Jesu geschöpft seyn möge; aber er sei vor dem Jahre 715 nicht gebraucht worden, nämlich erst von dem hl. Patriarchen Germanus, während von dem Hauptmanne Longinus schon der um das J. 434 gestorbene hl. Priester Hesychius schreibt. Bei den Lateinern wäre es allerdings schon der hl. Kirchenvater Augustinus, der denselben erwähnt, wenn das ihm zugeschriebene Manuale wirklich von ihm wäre, während es nur eine später verfaßte Sammlung einiger Gedanken des hl. Augustinus, des hl. Anselmus etc. ist. Darin heißt es nämlich: »Longinus hat mir mit seiner Lanze die Seite Christi eröffnet, und ich bin hinein gegangen und ruhe dort sicher«. Es können daher nur die Martyrologien in Betracht gezogen werden, aus denen sich zugleich seine Verehrung beweist, und da nennen die Bollandisten mehrere, namentlich die von Rabanus MaurusNotkerAdo und Andern, welche Alle seinen Namen Longinus haben, seinen Martertod auf den 15. März setzen und nach Cäsarea in Kappadocien verlegen, wie das auch im Mart. Rom. der Fall ist. Statt des Marterortes Cäsarea wollen nun aber die Mantuaner für ihre Stadt die Stelle seines Leidens in Anspruch nehmen. Mantua habe schon 2 Jahre nach Christi Tod den Glauben angekommen, den der hl. Longinus dort gepredigt und mit seinem Blute bezeugt habe. Diese Sage kann aber kein hohes Alter nachweisen. Der im J. 1516 verstorbene Mantuaner Johannes Baptista berichtet vielmehr, daß der Leichnam auf einem Schiffe über das Meer nach Mantua gebracht worden sei. Ein Schriftsteller macht auch den Ort Cappadocia für Mantua geltend. Es sei nämlich ein Ort bei Mantua, oder viele mehr auf der Insel, wo jetzt Mantua liegt, der »Kappadocia« heiße, und zwar von den vielen an jenem Orte bei Mantua Gemarterten so genannt. Antonius Possevinus geht so weit, daß er den hl. Longinus sogar den mantuanischen Rittern beizählt; doch kann er jenen Ursprung des Namens Cappadocia selbst nicht recht zugeben. Diese Sage entstand wohl in folgender Weise: Zur Zeit Karls des Großen um das I. 804 wurde bei einem Spitale nächst Mantua ein bleiernes Kästchen mit einem kleinen Gefäße ausgegraben, auf welchem die Aufschrift sich befand: »Blut Jesu Christi«. Bald hierauf grub man auch einen Leichnam aus, den man dann für den unseres hl. Longinus hielt. Wie man aber auf diese Meinung kam, ist in der Erzählung nicht angegeben. Wenn übrigens auch der Name des ausgegrabenen Leichnams etwa durch irgend eine Aufschrift als Longinus bezeichnet gewesen, so ist zu bemerken, daß dieser Name unter den Römern sehr häufig vorkam 1, und leicht ist es möglich, daß ein römischer Soldat dieses Namens zu Mantua gemartert wurde, den man dann für unseren biblischen hl. Longinus hielt. Nach dem oben erwähnten Johannes Baptista wäre der Leib des Letzteren schon vor dem Einfalle der Longobarden von Cäsarea in Kappadocien nach Mantua und zwar zugleich mit dem hl. Blute übertragen worden. - Bei dieser Gelegenheit berühren die Bollandisten die Geschichte des heil. Blutes aus der Seite des göttlichen Heilandes. Dieses soll ein Einsiedler, Namens Jakobus, aufgefangen und lange in einem Kürbis verheimlicht haben, bis es zwei seiner Nachfolger durch Offenbarung eines Engels erkannten, und endlich sei es in die Hände des frommen Einsiedlers Basipsabas gekommen, den die Griechen am 10. Oct. als Heiligen verehren. So lautet der Bericht aus dem Orient. Nach der Erzählung der Mantuaner aber hätte unser hl. Longinus das bei der Seiten-Eröffnung ausfließende Blut des Herrn alsbald aufgefangen, heimlich nach Mantua gebracht und dort in der Stille vergraben. Ist aber auch das zu Mantua verehrte heil. Blut nicht das aus der Seite Christi geflossene, so gibt es noch verschiedene Begebenheiten, wo hl. Blut gewonnen wurde, von wo es dann seyn könnte. Nach dem Berichte des 2. nicänischen Concils und dem auf diese Auctorität am 9. Nov. sich deßfalls stützenden Mart. Rom. ward zu Berytus in Syrien ein Bild Christi von den Juden gekreuzigt, welches eine Menge Blut vergoß, wovon orientalische und occidentalische Kirchen reichlich bekamen. Dieses soll um das J. 765 geschehen seyn, also fast 40 Jahre vor der Auffindung des heil. Blutes in Mantua. Auch in England und anderwärts wird heil. Blut aufbewahrt; namentlich aber zu Brügge in Belgien in der St. Basiliuskirche, wohin es der Abt Leo von St. Bertin im J. 1148 als Geschenk von Theodorich, dem Schwiegervater des Königs Balduin von Jerusalem, überbracht hatte. Es war in Kristall eingeschlossen und wurde jeden Freitag bis zum I. 1309 flüssig. Nach frommem Glauben, den der Bollandist nicht für unwahrscheinlich findet, sei es von der Kreuzabnahme des Herrn, wo man es mit einem Schwamme austrocknete. Oft habe sich auch die eucharistische Brod- und Weinsgestalt in Blut verwandelt. Zu Brüssel gebe es 3 blutig gefärbte Hostien, die in Folge von Wunden durch Judenhand reichlich Blut vergossen 2 etc. etc. - Was die heil. Lanze betrifft, welche von der hl. Kaiserin Helena sammt dem heil. Kreuze und den übrigen Leidenswerkzeugen des Herrn entdeckt worden ist, so wurde dieselbe im J. 1098 zu Antiochia wunderbarer Weise wieder aufgefunden, und die Stadt durch sie von der drückendsten Belagerung befreit. Die heil. Lanze kam in der Folge an den griechischen Kaiser in Constantinopel, der die abgefeilte Spitze an die Venetianer verpfändete, hernach aber dem hl. Könige Ludwig von Frankreich zum Geschenke sandte. Das übrige Eisen derselben blieb in Constantinopel und kam bei der Eroberung im J. 1453 in die Hände des Sultans Mohammed II. Dessen Sohn Bajazet schenkte es gewinnsüchtiger Zwecke halber dem Großmeister der Ritter von Jerusalem, von welchem es im J. 1492 dem Papste Innocenz VIII. verehrt wurde. Zu Rom nahm man es mit feierlicher Procession in Empfang, und bewahrte es sodann in der Basilica des Vaticans auf. - Der, wie bereits gesagt, im J. 804 in Mantua aufgefundene Leib des hl. Longinus wurde sammt dem heil. Blute in Folge wiederholter himmlischer Traumgesichte, nachdem Beides wieder eingegraben worden und geraume Zeit unbekannt geblieben war, im J. 1049 neuerdings ausgegraben. Im J. 1053 bezeugte Papst Leo IX. dem hl. Blute in Mantua seine Verehrung und nahm ein wenig davon nach Rom, wo es später in der Laterankirche aufbewahrt wurde. Aber schon im J. 1055 war, um nicht in den Kriegsläuften Feindesbeute zu werden, Beides wieder vergraben worden. Im J. 1354 begab sich Kaiser Karl IV., von einigen Angesehenen der Stadt begleitet, bei Nacht, damit es kein Aufsehen machte, in Mantua zur Stelle, wo das hl. Blut, und zum Schranke, wo der Leib des hl. Longinus aufbewahrt war. Das heil. Blut ließ er unangetastet wieder an seinen Ort zurückstellen; aber von den Gebeinen des hl. Longinus nahm er, nach dargebrachter andächtiger Verehrung, den rechten Arm und einen Theil der Schulter, um sie nach Böhmen bringen zu lassen. In einem handschriftlichen Martyrologium der Kirche von Prag wird wirklich von einem Arme und dem Haupte des hl. Longinus geredet, die der Kaiser von Mantua bekommen habe. Der Bollandist erklärt sich für Haupt und Arm, da die Quelle, die deren erwähnt, den Vorzug verdiene. Es fand sich zwar zu des Bollandisten Zeit kein Haupt des hl. Longinus, wohl aber das Haupt eines S. Innominatus, d.i. »eines Ungenannten«. Der wahre Name ist nämlich durch die Länge der Zeit zu Grunde gegangen, und dafür letztere »anonym« bedeutende Angabe zu lesen. Von einer Schulter war jedoch in der That nichts zu finden, wohl aber fand sich das angedeutete Armbein des hl. Longinus vor. Ein kleiner Theil dieser Reliquien kam in Folge einer Schenkung von Seite des Kaisers Rudolph II. im J. 1587 nach Lissabon. Zu Rom befand sich in der Basilica des Vatican ein Arm des hl. Longinus und ein Ring. Der Ring wurde aber bei der Plünderung Roms durch die Truppen des Herzogs von Bourbon im J. 1527 geraubt, wogegen sich der Arm noch um das J. 1617 vorfand. Diese Reliquien, so wie eine in der Kirche des hl. Marcellus, und eine in der Kirche des hl. Augustinus, so wie alle Longinus-Reliquien zu Rom dürften aber wohl einem oder dem andern hl. Longinus, nicht aber unserm hl. Seiteneröffner Loginus angehören. Um so weniger läßt der Bollandist einen auf der Insel Sardinien gebrachten hl. Longinus für den hl. Seiteneröffner gelten.

2. Was nun den Hauptmann (Centurio) Longinus betrifft, so soll er nach den griech. Menäen aus Sandrales oder Adrales bei Tyana im zweiten Kappadocien gewesen seyn. Nach einigen (übrigens unsicheren) griech. Acten soll er auch Primianus geheißen haben. Nach dem (nicht sehr zuverlässigen) spanischen Schriftsteller Bivarius hätte er Cajus geheißen, wäre der Sohn des Hauptmannes Cajus Oppius gewesen, dessen Knecht Jesus zu Kaphernaum heilte (Matth. 8, 5-13), und sei dann später Bischof von Mailand geworden. Der Cajus (Gajus), an welchen der hl. Evangelist Johannes seinen 3. Brief geschrieden hat, so wie der Demetrius, welcher in diesem Briefe gelobt wird, seien seine Söhne gewesen, was aber Alles wohl nur eine Fiction ist. Jedenfalls ist es geschichtlich gewiß, daß derselbe, es mag nun der Name Longinus sein wirklicher oder nur ein fingirter seyn, zur Zeit der Kreuzigung Christi als Befehlshaber einer römischen Centurie in Jerusalem war und von Pontius Pilatus den Auftrag erhalten hatte, mit einigen Soldaten die Vollziehung des Todesurtheils zu überwachen. Da er nun vernommen, daß Jesus von den Juden deßwegen zum Kreuzestode gebracht wurde, weil Er sich den Sohn Gottes genannt, und da er dann das göttlich erhabene Benehmen Jesu während Seines Schmerzenganges nach Golgotha und während der ganzen Kreuzigung beobachtete, namentlich, dem Kreuze gegenüberstehend (Mark. 15, 39), die laute, Himmel und Erde durchdringende Stimme: »Es ist vollbracht!« und »Vater, in Deine Hände empfehle ich meinen Geist«! hörte, mit welcher Er Seinen Geist aufgab (Joh. 19, 30), so wie das Erdbeben, das Spalten der Felsen etc., das nach Seinem Tode eintrat; da wurde er, der Heide, so erschüttert, daß er - und, wie es bei Matthäus (27, 54) heißt, auch »jene, die bei ihm waren« - vor der ganzen Welt ausrief: »Wahrlich, dieser war gerecht; Er war wirklich Gottes Sohn«. Was also die Juden geläugnet und selbst die Apostel noch nicht auszusprechen gewagt hatten, das hat der heidnische Hauptmann Longinus hier zuerst öffentlich ausgesprochen. Als dann Joseph von Arimathäa den Leichnam Jesu von Pilatus sich erbat, bezeugte er diesem, daß Jesus wirklich gestorben sei (Mark. 15, 44 f.). Sein wunderbares öffentliches Bekenntniß und die Verehrung, die ihm hiefür gebührt, gab nun dem hl. Priester Hesychius von Jerusalem Veranlassung, sein ferneres Leben nach einem alten Buche, das er gefunden, und nach anderen auf ihn gekommenen Notizen zu beschreiben, und diese Acten geben denn die Bollandisten (pag. 386-389) nach einer griech. Handschrift der Vaticanischen Bibliothek. Nach denselben wäre der Hauptmann Longinus auch bei der Grabwache gewesen, die Pilatus den Juden auf ihre Bitte zugestanden hatte, wobei sie zur größeren Sicherheit auch noch den vor das Grab gewälzten großen Stein versiegelten (Matth. 27, 62-66). Auf diese Weise sei er denn auch noch Zeuge der Auferstehung Christi gewesen, wodurch sein Glaube an den Sohn Gottes nur noch mehr bestärkt worden. Als dann die Hohenpriester, welchen einige von den Grabwächtern die bei der Auferstehung stattgefundenen wunderbaren Ereignisse hinterbrachten, in ihrer großen Verlegenheit denselben viel Geld gaben, damit sie sagen sollten, die Jünger Jesu seien bei der Nacht gekommen und hätten, während sie schliefen, Ihn gestohlen, wobei sie überdieß ihnen versprachen, sie wegen einer solchen, für einen römischen Soldaten freilich schmählichen und höchst strafbaren Pflichtvergessenheit bei Pilatus sicher stellen zu wollen (Matth. 28, 11-15), was wohl auch viel Geld gekostet haben mag 3; da habe der Hauptmann Longinus dieses Geld mit Verachtung von sich gewiesen und auch ferner der Wahrheit unerschrocken Zeugniß gegeben, was sowohl dem Pilatus als auch den Juden höchst unangenehm war. Da sie ihm deßwegen auf alle Weise nachstellten, und weil er nun, nachdem er noch von den Aposteln unterrichtet und getauft worden war, ganz dem Herrn dienen wollte, so verließ er zu Cäsarea den Kriegsdienst und zog sich mit zwei seiner Soldaten, die auch an Jesus glaubten, aber in den Acten nicht genannt sind, in sein Vaterland zurück, wo er Landwirtschaft trieb und zugleich den Kapadociern den Glauben an Jesus Christus verkündete. Aber der Haß der Juden verfolgte ihn auch dort noch. Sie bewogen daher den Pilatus durch Geld, den Longinus beim Kaiser Tiberius anzuklagen wegen Verlassung seines militärischen Postens, so wie wegen seiner Predigten, in welchen er Jesum als König darstellte. Mit dieser Klage schickten sie auch Geld an den Kaiser und erwirkten von ihm wirklich einen Befehl an Pilatus, daß er den Longinus als einen Deserteur tödten lasse. Pilatus schickte nun einige Vertraute nach Kappadocien zur Ausführung dieses Befehles. Dort angekommen begegneten sie einem unbekannten Manne, den sie sofort fragten, wo Longinus sich befinde. Dieser nahm die Abgesandten freundlich in sein Haus auf und bewirthete sie zwei Tage lang. Am dritten Tage führte er sie auf das Feld, zeigte ihnen seine beiden Gefährten, die er inzwischen hatte kommen lassen, und sagte ihnen, daß er selbst der gesuchte Longinus und zum Tode bereit sei. Lange wollten die erstaunten Abgesandten nicht daran, ihren Wohlthäter zu tödten; erst nachdem er ihnen gesagt, wie sehr er nach dem Tode verlange, um mit Jesus vereinigt zu seyn, und nachdem er ihnen den Ort, wo er begraben werden wollte, bezeichnet, entschlossen sie sich, ihn und seine beiden Gefährten zu enthaupten, was denn auch geschah, und zwar, wie die Acten ausdrücklich sagen, am 16. October. Hierauf nahmen sie sein Haupt und brachten es zum Beweise des vollzogenen Befehls nach Jerusalem zu Pilatus, der es den blutdürstigen Juden gegen viel Geld aushändigen ließ, dann aber den Befehl gab, daß es außerhalb der Stadt auf einen Düngerhaufen geworfen werde. Dort blieb es lange Zeit verborgen, bis es endlich durch den Heiligen selbst entdeckt wurde. Es war nämlich in Kappadocien eine blinde Frau, welche in der Hoffnung auf Heilung mit ihrem einzigen Sohne nach Jerusalem sich begab, dort aber auch noch ihren Sohn durch den Tod verlor. In dieser doppelten Trübsal rief sie Gott um Hilfe an, und da erschien ihr der hl. Longinus und bezeichnete ihr den Ort, wo sein Haupt zu finden sei, ihr voraussagend, daß sie nach dessen Ausgrabung sehend werde. Sie that, wie ihr geboten, und erhielt wirklich das Licht ihrer Augen; zugleich zeigte er ihr auch ihren Sohn, wie er mit ihm eine große Herrlichkeit im Himmel genieße, wodurch die Mutter sehr erfreut wurde, dann aber das Haupt des hl. Longinus nach Kappadocien zurückbrachte und in Sandrales zu seinem heil. Leibe legte etc. Nach anderen Acten, welche die Bollandisten (pag. 389-390) nach einer anderen alten Handschrift der Vaticanischen Bibliothek geben und in welchen »die Erfindung des Hauptes des hl. Hauptmannes Longinus« ausführlicher, aber mit einigen Fabeln vermischt, erzählt wird, hätte die Frau Christina und ihr Sohn Christion geheißen. Sie habe das Haupt des hl. Longinus vom Präfecten Lucius in Jerusalem um 200 Denare gekauft und mit ihrem Sohne in das Vaterland zurückgebracht, wo dann die Christen einen herrlichen Tempel über seinen heil. Leib gebaut hätten. Dieses hätte jedenfalls erst viel später geschehen können, nämlich erst, nachdem die Kirche Ruhe erhalten, ungefähr zur Zeit der Regierung des Kaisers Constantin und seiner Söhne etc. - Nach den Visionen der A. K. Emmerich hätte der Hauptmann, ein geborner Araber, Abenadar geheißen, und bei der Taufe den Namen Ctesiphon 4 erhalten. Nachdem er Jesum als den »Sohn Gottes« bekannt, habe er nicht mehr länger im Dienste Seiner Feinde stehen wollen, daher sein Pferd zu seinem Unterofficier Cassius, der dann später bei der Taufe den Namen Longinus erhalten, gewendet, ihm Lanze und Pferd übergeben und sei dann zu Pilatus gegangen etc. Cassius habe nun das Pferd bestiegen und den Befehl geführt, dann aber mit der Lanze die Seite Jesu geöffnet etc. Später habe er als Diakon Christum gepredigt und immer von dem heil. Blute, das mit Wasser vermischt aus der Seite Jesu fließend in einer Vertiefung des Felsenbodens unter dem Kreuze sich gesammelt habe, und von welchem auch Maria und Johannes sammt den heil. Frauen geschöpft hätten, bei sich geführt. Man habe davon auch in seinem Grabe in Italien gefunden etc. etc. - In den großen griech. Menäen findet sich ein Officium des hl. Hauptmanns Longinus am 16. Oct. Die Auffindung des heil. Hauptes wird aber von den Griechen am 1. Nov. gefeiert. Die Bollandisten haben am 16. Oct. (VII. 792) den hl. Hauptmann und Martyrer Longinus unter den Prätermissen, da sie beide hhl. Longinus am 15. März behandeln. (II. 376-390).

1  Er war der Familienname des Cassischen Geschlechts (Cassia gens). Auch in unserem Augsburger Antiquarium findet sich ein im J. 1731 an den Ufern der Wertach bei Augsburg aufgefundenes (gut erhaltenes) Römer-Monument, welches der Eliten-Zeughaus-Aufseher (Aedituus Singularium) Claudius Latinus dem Victorinus Longinus, einem Reiter aus dem zweiten Flavischen Flügel der Eliten, hat erreichen lassen.

2  Bei dem Artikel »Jesus Christus« ist oben Seite 165 auch öfters vom heil. Blute die Rede und zwar in den Nummern 1. 4. 5. 14.

3  Daß Pilatus das Geld liebte und sogar seine Urtheilssprüche um Geld zu verkaufen pflegte, bemerkt auch der Jude Philo. Bei der Verurtheilnug Jesu wirkte aber auf ihn vorzüglich die Menschenfurcht, die leider auch bei uns Viele in's Lager der Feinde Jesu führt und zu Freunden des Barabbas macht, den sie ihrem Heilande vorziehen.

4  Die Bollandisten haben am, 1. April (I. 4) das Leben des hl. Bischofs Ctesiphon von Vergio in Spanien und sagen nr. 7 ebenfalls, er sei nach Einigen ein Araber gewesen und habe mit seinem väterlichen Namen Abenathar geheißen; aber von einem Hauptmann Abenadar sagen sie nichts.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/Stadler/Longinus.html