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Orthodox Church, Dallas Texas
Saint Jean Damascène
Jean de Damas, Docteur de l'Église (+ 749)
Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des
impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi
successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son
tour, supervise durant des années la perception des impôts que les chrétiens
doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son
administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais
sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au
monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre,
il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à
Jérusalem où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique et l'étude
dans son monastère. Son principal écrit "La source de la
connaissance" résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand
défenseur des Saintes Images lors de la première crise iconoclaste. On lui doit
de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C'est lui composa le canon que
la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plupart des hymnes de l'Octoèque
(hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l'honneur de la
résurrection du Seigneur. Le Pape Léon XIII l'a proclamé docteur de l'Église en
1890.
A l'audience générale du 6 mai 2009, Benoît XVI a tracé le portrait de saint
Jean Damascène (675 - 749), qui occupe une place importante dans la théologie
byzantine: "Il fut avant tout témoin de l'effondrement de la culture
chrétienne gréco-syrienne, qui dominait la partie orientale de l'empire, devant
la nouveauté musulmane qui se répandait avec les conquêtes militaires de
l'actuel proche et moyen orient. Né dans une riche famille chrétienne, il
devint jeune responsable des finances du califat. Vite insatisfait de la vie de
cour, il choisit la voie du monachisme et entra vers 700 au couvent de St. Saba
proche de Jérusalem, sans jamais plus s'en éloigner. Il se consacra alors
totalement à l'ascèse et à l'étude, sans dédaigner l'activité pastorale dont
témoignent ses nombreuses homélies... Léon XIII le proclama Docteur de l'Église
en 1890".
Puis le Pape a rappelé que Jean Damascène est surtout resté fameux pour ses
trois discours contre les iconoclastes, condamnés après sa mort au concile de
Hieria (754). Il y développe les premiers arguments en défense de la vénération
des icônes exprimant de mystère de l'Incarnation. "Ainsi fut-il l'un des
premiers à distinguer entre cultes public et privé, entre adoration et
vénération, la première étant réservée à Dieu seul. La seconde forme peut
servir à s'adresser au saint représenté. "Cette distinction fut très
importante pour répondre chrétiennement à qui prétendait universelle et
définitive l'interdiction mosaïque des images dans le culte. Ayant débattu de
la question, les chrétiens de l'époque ont alors trouvé une justification de la
vénération des images... Mais le débat était de grande actualité dans le monde
musulman, qui fit sienne l'interdiction hébraïque des images". Témoin du
culte des icônes, Jean Damascène en fit une caractéristique de la théologie et
de la spiritualité orientale. Jusqu'à nos jours, son enseignement porte la
tradition de l'Église universelle, dont la doctrine sacramentale prévoit que
des éléments matériels, repris de la nature, peuvent être source de grâces par
le biais de l'invocation de l'Esprit, doublée de la confession de la vraie
foi". Il admit aussi la vénération des reliques des saints car,
participant à la Résurrection, on ne peut les considérer comme de simples
morts. "L'optimisme chrétien de saint Jean Damascène -a conclu le
Saint-Père- dans la contemplation de la nature, dans la capacité à voir le bon,
le beau et le véritable dans la création, n'a rien d'ingénu. Il tient compte de
la blessure infligée à la nature humaine par la liberté voulue de Dieu et
souvent mal utilisée par l'homme, ce qui entraîne une disharmonie diffuse du
monde et tout ce qui en découle. D'où l'exigence du théologien de Damas de
clairement percevoir la nature, en tant que reflet de la bonté et de la beauté
de Dieu, blessées par la faute de l'homme, mais renforcées et renouvelées par
l'incarnation du Fils". (source: VIS 090506)
Mémoire de saint Jean Damascène, prêtre et docteur de l’Église, célèbre par sa
sainteté et sa doctrine. Pour le culte des saintes images, il combattit avec
vigueur par sa parole et ses écrits contre l’empereur Léon l’Isaurien et,
devenu moine et prêtre dans la laure de Saint-Sabas près de Jérusalem, il
composa des hymnes sacrées et y mourut, vers 749.
Martyrologe romain
A propos des icônes: Ce n’est pas la matière que j’adore mais le créateur
de la matière qui, à cause de moi, s’est fait matière, a choisi sa demeure dans
la matière. Par la matière, il a établi mon salut. En effet, le Verbe s’est
fait chair et il a dressé sa tente parmi nous… Cette matière, je l’honore comme
prégnante de l’énergie et de la grâce de Dieu.
Saint Jean Damascène-Discours sur les images
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saints_215.html
The
dream of Saint John Damascene : the Virgin attaches his severed right hand.
Chers frères et sœurs,
Je voudrais parler aujourd'hui de Jean Damascène, un personnage de premier plan
dans l'histoire de la théologie byzantine, un grand docteur dans l'histoire de
l'Église universelle. Il représente surtout un témoin oculaire du passage de la
culture chrétienne grecque et syriaque, commune à la partie orientale de
l'Empire byzantin, à la culture de l'islam, qui s'est imposée grâce à ses
conquêtes militaires sur le territoire reconnu habituellement comme le Moyen ou
le Proche Orient. Jean, né dans une riche famille chrétienne, assuma encore
jeune la charge - remplie déjà sans doute par son père - de responsable
économique du califat. Mais très vite, insatisfait de la vie de la cour, il
choisit la vie monastique, en entrant dans le monastère de Saint-Saba, près de
Jérusalem. C'était aux environs de l'an 700. Ne s'éloignant jamais du
monastère, il consacra toutes ses forces à l'ascèse et à l'activité littéraire,
ne dédaignant pas une certaine activité pastorale, dont témoignent avant tout
ses nombreuses Homélies. Sa mémoire liturgique est célébrée le 4 décembre. Le
Pape Léon XIII le proclama docteur de l'Eglise universelle en 1890.
En Orient, on se souvient surtout de ses trois Discours pour légitimer la
vénération des images sacrées, qui furent condamnés, après sa mort, par le
Concile iconoclaste de Hiéria (754). Mais ces discours furent également le
motif fondamental de sa réhabilitation et de sa canonisation de la part des Pères
orthodoxes convoqués par le second Concile de Nicée (787), septième Concile
œcuménique. Dans ces textes, il est possible de retrouver les premières
tentatives théologiques importantes de légitimer la vénération des images
sacrées, en les reliant au mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu dans le
sein de la Vierge Marie.
Jean Damascène fut, en outre, parmi les premiers à distinguer, dans le culte
public et privé des chrétiens, l'adoration (latreia) de la vénération
(proskynesis): la première ne peut être adressée qu'à Dieu, suprêmement
spirituel, la deuxième au contraire peut utiliser une image pour s'adresser à
celui qui est représenté dans l'image même. Bien sûr, le saint ne peut en aucun
cas être identifié avec la matière qui compose l'icône. Cette distinction se
révéla immédiatement très importante pour répondre de façon chrétienne à ceux
qui prétendaient universel et éternel l'observance de l'interdit sévère de
l'Ancien Testament d'utiliser des images dans le culte. Tel était le grand
débat également dans le monde islamique, qui accepte cette tradition juive de
l'exclusion totale d'images dans le culte. Les chrétiens, en revanche, dans ce
contexte, ont débattu du problème et trouvé la justification pour la vénération
des images. Damascène écrit: "En d'autres temps, Dieu n'avait jamais été
représenté en image, étant sans corps et sans visage. Mais à présent que Dieu a
été vu dans sa chair et a vécu parmi les hommes, je représente ce qui est
visible en Dieu. Je ne vénère pas la matière, mais le créateur de la matière,
qui s'est fait matière pour moi et a daigné habiter dans la matière et opérer
mon salut à travers la matière. Je ne cesserai donc pas de vénérer la matière à
travers laquelle m'a été assuré le salut. Mais je ne la vénère absolument pas
comme Dieu! Comment pourrait être Dieu ce qui a reçu l'existence à partir du
non-être?... Mais je vénère et respecte également tout le reste de la matière
qui m'a procuré le salut, car pleine d'énergie et de grâces saintes. Le bois de
la croix trois fois bénie n'est-il pas matière? L'encre et le très saint livre
des Evangiles ne sont-ils pas matière? L'autel salvifique qui nous donne le
pain de vie n'est-il pas matière?.... Et, avant tout autre chose, la chair et
le sang de mon Seigneur ne sont-ils pas matière? Ou bien tu dois supprimer le
caractère sacré de toutes ces choses, ou bien tu dois accorder à la tradition
de l'Eglise la vénération des images de Dieu et celle des amis de Dieu qui sont
sanctifiés par le nom qu'ils portent, et qui, pour cette raison, sont habités
par la grâce de l'Esprit Saint. N'offense donc pas la matière: celle-ci n'est
pas méprisable; car rien de ce que Dieu a fait n'est méprisable" (Contra
imaginum calumniatores, I, 16, ed; Kotter, pp. 89-90). Nous voyons que, à cause
de l'incarnation, la matière apparaît comme divinisée, elle est vue comme la
demeure de Dieu. Il s'agit d'une nouvelle vision du monde et des réalités
matérielles. Dieu s'est fait chair et la chair est devenue réellement demeure
de Dieu, dont la gloire resplendit sur le visage humain du Christ. C'est
pourquoi, les sollicitations du Docteur oriental sont aujourd'hui encore d'une
très grande actualité, étant donnée la très grande dignité que la matière a
reçue dans l'Incarnation, pouvant devenir, dans la foi, le signe et le sacrement
efficace de la rencontre de l'homme avec Dieu. Jean Damascène reste donc un
témoin privilégié du culte des icônes, qui deviendra l'un des aspects les plus
caractéristiques de la théologie et de la spiritualité orientale jusqu'à
aujourd'hui. Il s'agit toutefois d'une forme de culte qui appartient simplement
à la foi chrétienne, à la foi dans ce Dieu qui s'est fait chair et s'est rendu
visible. L'enseignement de saint Jean Damascène s'inscrit ainsi dans la
tradition de l'Eglise universelle, dont la doctrine sacramentelle prévoit que
les éléments matériels issus de la nature peuvent devenir un instrument de
grâce en vertu de l'invocation (epiclesis) de l'Esprit Saint, accompagnée par
la confession de la foi véritable.
Jean Damascène met également en relation avec ces idées de fond la vénération
des reliques des saints, sur la base de la conviction que les saints chrétiens,
ayant participé de la résurrection du Christ, ne peuvent pas être considérés
simplement comme des "morts". En énumérant, par exemple, ceux dont
les reliques ou les images sont dignes de vénération, Jean précise dans son
troisième discours en défense des images: "Tout d'abord (nous vénérons)
ceux parmi lesquels Dieu s'est reposé, lui le seul saint qui se repose parmi
les saints (cf. Is 57, 15), comme la sainte Mère de Dieu et tous les saints. Ce
sont eux qui, autant que cela est possible, se sont rendus semblables à Dieu
par leur volonté et, par l'inhabitation et l'aide de Dieu, sont dits réellement
dieux (cf. Ps 82, 6), non par nature, mais par contingence, de même que le fer
incandescent est appelé feu, non par nature mais par contingence et par
participation du feu. Il dit en effet: Vous serez saint parce que je suis saint
(Lv 19, 2)" (III, 33, col. 1352 A). Après une série de références de ce
type, Jean Damascène pouvait donc déduire avec sérénité: "Dieu, qui est
bon et supérieur à toute bonté, ne se contenta pas de la contemplation de
lui-même, mais il voulut qu'il y ait des êtres destinataires de ses bienfaits,
qui puissent participer de sa bonté: c'est pourquoi il créa du néant toutes les
choses, visibles et invisibles, y compris l'homme, réalité visible et
invisible. Et il le créa en pensant et en le réalisant comme un être capable de
pensée (ennoema ergon) enrichi par la parole (logo[i] sympleroumenon) et
orienté vers l'esprit (pneumati teleioumenon)" (II, 2, PG, col. 865A). Et
pour éclaircir ultérieurement sa pensée, il ajoute: "Il faut se laisser
remplir d'étonnement (thaumazein) par toutes les œuvres de la providence (tes
pronoias erga), les louer toutes et les accepter toutes, en surmontant la
tentation de trouver en celles-ci des aspects qui, a beaucoup de personnes,
semblent injustes ou iniques (adika), et en admettant en revanche que le projet
de Dieu (pronoia) va au-delà des capacités cognitives et de compréhension
(agnoston kai akatalepton) de l'homme, alors qu'au contraire lui seul connaît
nos pensées, nos actions et même notre avenir" (II, 29, PG, col. 964C). Du
reste, Platon disait déjà que toute la philosophie commence avec
l'émerveillement: notre foi aussi commence avec l'émerveillement de la
création, de la beauté de Dieu qui se fait visible.
L'optimisme de la contemplation naturelle (physikè theoria), de cette manière
de voir dans la création visible ce qui est bon, beau et vrai, cet optimisme
chrétien n'est pas un optimisme naïf: il tient compte de la blessure infligée à
la nature humaine par une liberté de choix voulue par Dieu et utilisée de
manière impropre par l'homme, avec toutes les conséquences d'un manque d'harmonie
diffus qui en ont dérivées. D'où l'exigence, clairement perçue par le
théologien de Damas, que la nature dans laquelle se reflète la bonté et la
beauté de Dieu, blessées par notre faute, "soit renforcée et
renouvelée" par la descente du Fils de Dieu dans la chair, après que de
nombreuses manières et en diverses occasions Dieu lui-même ait cherché à
démontrer qu'il avait créé l'homme pour qu'il soit non seulement dans
l'"être", mais dans le "bien-être" (cf. La foi orthodoxe,
II, 1, PG 94, col. 981°). Avec un enthousiasme passionné, Jean explique:
"Il était nécessaire que la nature soit renforcée et renouvelée et que
soit indiquée et enseignée concrètement la voie de la vertu (didachthenai
aretes hodòn), qui éloigne de la corruption et conduit à la vie éternelle...
C'est ainsi qu'apparut à l'horizon de l'histoire la grande mer de l'amour de
Dieu pour l'homme (philanthropias pelagos)...". C'est une belle
expression. Nous voyons, d'une part, la beauté de la création et, de l'autre,
la destruction accomplie par la faute humaine. Mais nous voyons dans le Fils de
Dieu, qui descend pour renouveler la nature, la mer de l'amour de Dieu pour
l'homme. Jean Damascène poursuit: " Lui-même, le Créateur et le Seigneur,
lutta pour sa créature en lui transmettant à travers l'exemple son
enseignement... Et ainsi, le Fils de Dieu, bien que subsistant dans la forme de
Dieu, abaissa les cieux et descendit... auprès de ses serviteurs... en
accomplissant la chose la plus nouvelle de toutes, l'unique chose vraiment
nouvelle sous le soleil, à travers laquelle se manifesta de fait la puissance
infinie de Dieu" (III, 1. PG 94, coll. 981C-984B).
Nous pouvons imaginer le réconfort et la joie que diffusaient dans le cœur des
fidèles ces paroles riches d'images si fascinantes. Nous les écoutons nous
aussi, aujourd'hui, en partageant les mêmes sentiments que les chrétiens de
l'époque: Dieu veut reposer en nous, il veut renouveler la nature également par
l'intermédiaire de notre conversion, il veut nous faire participer de sa
divinité. Que le Seigneur nous aide à faire de ces mots la substance de notre
vie.
* * *
J’accueille avec plaisir les pèlerins de langue française. Je salue en
particulier les pèlerins du diocèse de Bâle ainsi que les jeunes de Malines et
de Buzançais ainsi que ceux de l’École internationale de formation et
d’évangélisation de Paray-le-Monial. En ce temps pascal, je vous invite à
entrer dans une relation toujours plus intime avec le Christ qui est vivant
dans notre monde. Que Dieu vous bénisse!
Mes chers amis, vendredi je quitterai Rome pour une visite apostolique en
Jordanie, Israël et dans les Territoires palestiniens. Je profite de l'occasion
qui m'est donnée ce matin, à travers la radio et la télévision, pour saluer
toutes les populations de ces pays. J'attends avec impatience de pouvoir être
avec vous pour partager vos aspirations et vos espérances, tout comme vos
souffrances et vos combats. Je viendrai parmi vous en pèlerin de paix. Mon
intention principale est de visiter les lieux devenus saints par la vie de Jésus
et de prier dans ces lieux pour le don de la paix et de l'unité pour vos
familles et pour tous ceux dont la Terre Sainte et le Moyen Orient sont le
foyer. Parmi les nombreux rassemblements religieux et civils qui se dérouleront
au cours de la semaine, il y aura des rencontres avec les représentants des
communautés musulmanes et juives avec qui ont été accomplis de grands progrès
dans le dialogue et dans les échanges culturels. Je salue avec une affection
particulière les catholiques de la région et je vous demande de vous unir à moi
dans la prière afin que cette visite porte beaucoup de fruits pour la vie
spirituelle et civile de ceux qui vivent en Terre Sainte. Prions tous Dieu pour
sa bonté! Que nous puissions tous devenir un peuple d'espérance! Que nous
puissions être tous fermes dans notre désir et nos efforts de paix!
SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090506_fr.html
Saint
Jean de Damas tenant un rouleau avec une hymne à la Théotokos,
icône grecque de 1734.John of Damascus, painting by Michael Anagnostou
Chomatzas locate in
Ο Άγιος Ιωάννης ο Δαμασκηνός κρατώντας ειλητάριο με ύμνο προς τη Θεοτόκο (Μιχαήλ Αναγνώστου 1734 Βυζαντινό Μουσείο Χίου)
Le signe du Christ
La croix est un symbole
du Christ. Il a dit en effet à ses disciples en guise de
testament : « Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de
l’homme » (Mt 24, 30), en parlant de la croix. Il faut donc se
prosterner devant le signe du Christ, car là où est son signe, lui aussi sera.
Cette croix précieuse,
l’arbre de la vie que Dieu planta dans le paradis (cf. Gn 2, 9) l’a
préfigurée (car, puisque la mort fut donnée par le bois, il fallait que par le
bois fussent données la vie et la résurrection [cf. préface du 14 septembre]).
Jacob, après s’être prosterné devant le sommet de son bâton (cf. Gn 47,
31 ; He 11, 21), a croisé les mains pour bénir les fils de
Joseph (cf. Gn 48, 14), traçant distinctement le signe de la croix. Le
bâton de Moïse, en signe de la croix, frappa la mer, sauva Israël et engloutit
Pharaon ; ses mains étendues, signe de la croix, mirent aussi en fuite
Amalec ; une baguette adoucit l’eau amère, brisa le rocher, fit jaillir
des flots d’eau (cf. Ex 14, 16-17 ; 17, 11 ; 15, 25 ;
17, 6) ; une verge concrétisa pour Aaron la dignité sacerdotale (cf.
Nb 17, 23) ; un serpent est exposé en trophée sur le bois (cf. Nb 21,
9 ; Jn 3, 14) : de même que ce serpent a été mis à mort quand le bois
a sauvé les croyants parmi ceux qui voyaient l’ennemi mort, de même le Christ a
été crucifié en une chair de péché (cf. Rm 8, 3) qui ne savait
rien du péché (cf. He 4, 15). Nous qui nous prosternons devant la croix,
puissions-nous avoir part au Christ crucifié !
St Jean Damascène
Saint Jean († 750), haut
fonctionnaire du calife à Damas avant de devenir moine à Saint-Sabas près de
Jérusalem, est parfois tenu pour le dernier des Pères de l’Église, dont il
récapitule toute la théologie. / La Foi orthodoxe 84 (IV, 11), trad.
P. Ledrux, Paris, Cerf, 2011, Sources Chrétiennes 540, p. 197-199.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/mardi-26-avril/meditation-de-ce-jour-1/
Platanias
(Creta, Grecia), museo del monastero di Gonia Odigitria - Icona di san Giovanni
Damasceno, realizzata dallo ieromonaco Parthenios, seconda metà XVII secolo
Platanias
(Crete, Greece), Gonia Odigitria monastery museum - Icon of saint John of
Damascus, by hieromonk Parthenios, second half 17th century
Voir l’image de Dieu
Saint Jean de Damas, que
nous fêtons en ce jour, fut l’un des plus grands défenseurs de la vénération
des icônes.
Puisque certains nous
font reproche de nous prosterner devant l’image de notre Sauveur et celle de
notre souveraine, Marie, et de les vénérer ainsi que celles des autres saints
et serviteurs du Christ, qu’ils apprennent qu’au commencement Dieu créa l’homme
à sa propre image (Gn 1, 27). Pourquoi donc nous prosternons-nous les
uns devant les autres, si ce n’est parce que nous avons été créés à l’image de
Dieu ? Or, comme le dit Basile, le porte-Dieu et savant ès choses divines,
« l’honneur rendu à l’image passe à l’original ».
Qui peut faire une
imitation du Dieu invisible, incorporel, sans contours et sans figure ?
Donner une figure à la divinité relève effectivement de l’extrême démence et de
l’impiété. De là vient que dans l’ancienne Alliance l’usage des images n’avait
pas cours. Mais quand Dieu, de par les entrailles de sa
miséricorde (Lc 1, 78), se fit véritablement homme pour notre salut, il ne
se fit pas voir comme à Abraham (cf. Gn 18, 2) ou comme aux prophètes
sous une apparence humaine ; il se fit vraiment homme.
Voir l’image du Christ
crucifié nous remet en mémoire la Passion qui nous sauve et, tombant à genoux,
nous nous prosternons non devant la matière, mais devant ce qui est représenté,
de même que notre prosternation ne s’adresse pas à la matière de l’Évangile,
non plus qu’à la matière de la croix, mais à la reproduction figurative. En
quoi diffèrent, en effet, la croix qui ne porte pas la reproduction de l’image
du Seigneur et celle qui la porte ?
St Jean de Damas
Saint Jean († 750), haut
fonctionnaire du calife à Damas avant de devenir moine à Saint-Sabas près de
Jérusalem, est parfois tenu pour le dernier des Pères de l’Église, dont il
récapitule toute la théologie. / La Foi orthodoxe 89 (IV, 16), trad.
P. Ledrux, Paris, Cerf, Sources chrétiennes 540, 2011, p. 237-241.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/samedi-4-decembre/meditation-de-ce-jour-1/
Docteur de l'Église
(776-880)
Saint Jean Damascène, ainsi nommé parce qu'il naquit à Damas, en Syrie, est le
dernier des Pères grecs et le plus remarquable écrivain du huitième siècle.
Son père, quoique zélé chrétien, fut choisi comme ministre du calife des
Sarrasins, et employa sa haute situation à protéger la religion de
Jésus-Christ. Il donna comme précepteur à son fils un moine italien devenu
captif, et auquel il rendit la liberté. Ce moine se trouvait être un saint et
un savant religieux; à son école, Jean développa d'une manière merveilleuse son
génie et sa vertu.
A la mort de son père, il fut choisi par le calife comme ministre et comme
gouverneur de Damas. Dans ces hautes fonctions, il fut, par la suite d'une vile
imposture et d'une basse jalousie, accusé de trahison. Le calife, trop
promptement crédule, lui fit couper la main droite. Jean, ayant obtenu que
cette main lui fût remise, se retira dans son oratoire, et là il demanda à la
Sainte Vierge de rétablir le membre coupé, promettant d'employer toute sa vie à
glorifier Jésus et Sa Mère par ses écrits. Pendant son sommeil, la Sainte
Vierge lui apparut et lui dit qu'il était exaucé; il s'éveilla, vit sa main
droite jointe miraculeusement au bras presque sans trace de séparation. Le
calife, reconnaissant, à ce miracle, l'innocence de son ministre, lui rendit sa
place; mais bientôt Jean, après avoir distribué ses biens aux pauvres, se
retira au monastère de Saint-Sabas, où il brilla par son héroïque obéissance.
Ordonné prêtre, il accomplit sa promesse à la Sainte Vierge en consacrant
désormais le reste de ses jours à la défense de sa religion et à la
glorification de Marie. Il fut, en particulier, un vigoureux apologiste du
culte des saintes Images, si violemment attaqué, de son temps, par les
Iconoclastes.
Ses savants ouvrages, spécialement ses écrits dogmatiques, lui ont mérité le
titre de docteur de l'Église. Il a été, par sa méthode, le précurseur de la
méthode théologique qu'on a appelée Scholastique. Ses nombreux et savants
ouvrages lui laissaient encore du temps pour de pieux écrits.
Sa dévotion envers la Très Sainte Vierge était remarquable; il L'appelait des
noms les plus doux. A Damas, Son image avait occupé une place d'honneur dans le
palais du grand vizir, et nous avons vu par quel miracle il en fut récompensé.
Les discours qu'il a composés sur les mystères de Sa vie, et en particulier sur
Sa glorieuse Assomption, font assez voir comment il était inspiré par Sa divine
Mère. Ses immenses travaux ne diminuèrent point sa vie, car il mourut à l'âge
de cent quatre ans.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame,
1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_jean_damascene.html
A
Georgian fresco and inscriptions from Jerusalem. Sts. John of Damascus, Maximus
Confessor, with Shota Rustaveli praying.
Saint Jean Damascène
(environ 650-750)
Docteur de l'Eglise.
Jean naquit à Damas d'une famille chrétienne noble d'origine arabe, vers 650.
La ville est alors soumise aux musulmans. Il reçut une éducation et une bonne
connaissance de la culture grecque et arabe. Comme son père, il fut au service
des califes Omeyyades, pendant quelques années.
Par fidélité à la foi chrétienne, il laissa tout, donna ses biens aux pauvres,
et entra comme moine dans le monastère de Saint Saba, près de Jérusalem. il est
ordonné prêtre par Jean IV, patriarche de Jérusalem (706 - 736), et il continua
sa mission de professeur, prédicateur et écrivain, développant la théologie de
l'incarnation surtout et de la transfiguration. Il mourut vers 750, à un âge
très avancé.
Enseignements :
Damas était déjà une cité musulmane. Jean Damascène analysa le coran, le
compara à la Bible, et en déduisit que l'islam était une hérésie.
Jean Damascène souligne le fait que, en prenant la condition humaine, le Christ
lui apporte le salut et appelle l'être humain à partager la vie divine, à
connaître la déification.
C'est ce qu'il met en évidence dans sa réflexion sur les icônes qui
représentent l'humanité transfigurée ou dans sa célèbre Homélie sur la
Transfiguration.
Le concile de Nicée II a reconnu et a repris sa pensée pour la défense du culte
des icônes sacrées parce qu'il a su allier la théologie de l'incarnation et la
théologie de la beauté, en créant un espace liturgique où "le ciel est
descendu sur la terre."
La doctrine mariale de Jean Damascène peut être considérée comme une synthèse
exhaustive et puissante de tout l'enseignement des auteurs chrétiens qui l'ont
précédé.
Sont particulièrement importantes quatre homélies mariales : une sur la
Nativité de la Vierge, trois sur la Dormition.
Avec Germain de Constantinople et André de Crète, Jean Damascène est cité dans
le Munificentissimus Deus de Pie XII; et son nom apparaît aussi dans le
chapitre VIII de la Lumen Gentium du concile Vatican II, et dans la lettre
encyclique Redemptoris Mater de Jean Paul II.
Jean Damascène fut aussi un grand hymnographe qui a célébré la Vierge Marie par
ses hymnes dont beaucoup sont entrés dans la liturgie byzantine.
Bibliografia
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- A. MITCHEL, The Mariology of St John Damascene, Kirkwood, Missouri 1930.
- C. CHEVALIER, La Mariologie de Saint Jean Damascène, Orientalia Christiana Analecta 109, Roma 1936.
- V. GRUMEL, « La Mariologie de Saint Jean Damascène », in Echos d'Orient 40 (1937),318-346.
- J. M. CANAL, « San Juan Damasceno, doctor de la muerte y de la asuncion de Maria », in Estudios Marianos 12 (1952),270-330.
- L. FERRONI, « La Vergine, nuova Eva, cooperatrice della divina economia e mediatrice, secondo il Damasceno », in Marianum 17 (1955),1-36.
- B. M. GARRIDO, « Lugar de la Virgen en la Iglesia, segun san Juan Damasceno », in Estudios Marianos 28 (1966),333-353.
- D. DIMITRIJEVIC, « Die Entwicklung der liturgischen Verehrung der Mutter Gottes nach dem Ephesinum bis rum 12. Jahrhundert », in De cultu mariano saeculis VI-XI, vol. IV, Roma 1972,101-1 lO.
- F. M. JELLY , « Mary's Mediation in the Distribution of Grace according to
Sto Jobn Damascene's Homilies in her Dormition », Ibid., 301-312.
Françoise
Breynaert
Saint Jean Damascène :
Marie et le Sinaï (St Jean
Damascène)
Marie immaculée
dans sa conception (St Jean Damascène)
Beauté de Marie,
arbre de vie (St Jean Damascène)
Les vertus attirent Marie et
Jésus en nous
Marie mère de Dieu (St Jean
Damascène)
Elie et l’Assomption de Marie
L’arche d’Alliance et
l’Assomption de Marie
Assomption et
royauté de Marie (St Jean Damascène)
L'Assomption
: du sanctuaire de Gethsémani à celui de Blacherne
Marie échelle
de Jacob et médiatrice (St Jean Damascène)
Culte et consécration
marials (St Jean Damascène)
Saint Jean Damascène et les icônes
SOURCE : http://www.mariedenazareth.com/2212.0.html?&L=0
Afresco
de São João de Damasco em Chora
Lecture
Le Divin est ineffable et incompréhensible. « En effet, personne ne connaît Le Père si ce n’est Le Fils, et personne ne connaît Le Fils si ce n’est Le Père ». Et L’Esprit saint aussi connaît ce qui est de Dieu, de même que l’esprit de l’homme connaît ce qui est dans l’homme.
Personne n’a jamais connu Dieu, si ce n’est celui auquel lui-même l’a révélé. Dieu, pourtant, ne nous a pas abandonné dans une ignorance totale.
En effet, la connaissance de Dieu a été ensemencée par lui, conformément à la nature, en tout homme.
La Création elle-même, sa sauvegarde et son organisation proclament la grandeur de la nature Divine. De plus, d’abord par le moyen de la Loi et des Prophètes, puis par son Fils unique, Le Seigneur Notre Dieu et Sauveur Jésus Christ, Dieu a révélé la connaissance de Lui-même par tout ce qui nous est accessible.
C’est pourquoi nous accueillons, nous reconnaissons et nous vénérons ce qui
nous a été transmis par la Loi, les Prophètes, les Apôtres et les Evangélistes,
sans rien rechercher au-delà de ces médias.
Jean Damascène, La Foi Orthodoxe
Prière
Accorde-nous, Seigneur,
de trouver un appui
dans les prières de saint Jean Damascène ;
que la vraie Foi,
dont il fut un maître éminent,
soit toujours notre force et notre lumière.
Les
trois saints Georges, Jean Damascène et Éphrem le Syrien. Part d'un
triptyque, peut-être constantinoplois.
Monastaire
Sainte Catherine, Sinai (Egypte). Début du 14ième siècle. 21,4 x 9,5
Saint Jean de Damas
docteur de l'église catholique
Au VIIe siècle, sous
l'influence croissante de l'Islam, un empereur de Constantinople, Léon III
l'Isaurien, ordonnait par un édit d'ôter des églises et des lieux publics les
tableaux et statues sacrés qui y étaient exposés à la vénération des fidèles;
cet arrêt devait être sanctionné par des violences inouïes. De la persécution
des iconoclastes ou briseurs d'images, on retrouvera plus tard l'esprit chez
les Albigeois, les Vaudois, les Hussites et les Protestants. A travers les
siècles et jusqu'à nos jours, dans l'esprit des chrétiens et surtout en Orient,
la tyrannie hérétique de Léon l'Isaurien évoque principalement le nom de saint
Jean Damascène qui fut avec saint Germain de Constantinople et Georges de
Chypre, à la tête des défenseurs des saintes icônes. Toutefois, c'est
restreindre sa gloire légitime que de ne voir que cela en lui. Il est plus
justement apprécié par l’Église orientale, qui le regarde comme le meilleur de
ses théologiens.
Saint Jean est né à Damas
vers l'année 675 d'une famille chrétienne d'origine arabe probablement de la
tribut des Ghassanides, son grand-père était un chef arabe qui s'appelait Al
Mansour. En effet l'empire Byzantin utilisait les tribus arabes dans son propre
système de défense face à la Perse. En 630, avec l'aide des tributs arabes,
l'empereur Byzantin Héraclius avait pu chasser les Perses du Proche-Orient et
ramené la Croix à Jérusalem. Les Byzantins, que les arabes appellent les
"Roums" c'est à dire Romains utilisaient les tribus arabes pour
défendre les frontières sud de leur Empire. Mais en 636, lors de l'invasion
musulmane du Proche-Orient, la cavalerie des ghassanides refusa de combattre
leurs frères arabes et après des négociations entre tributs, les ghassanides se
sont joint à l'armée Arabe pour battre à Yarmouk, l'armée Byzantine qui n'était
plus que l'ombre d'elle même. D'ailleurs Damas, malgré les légendes qui se sont
développés dans le monde musulman, n'a pas été conquise militairement, bien au
contraire, ce sont les arabes chrétiens qui, pour se débarrasser des Byzantins,
ont aidé l'armée musulmane aà prendre la ville. Un accord entre la majeure
partie des habitants, qui étaient des Chrétiens Arabes, et Abû `Ubaydah fut
signé.
Le père de Saint Jean qui
s'appelait Serge, était un chrétien fervent et occupait un poste important
auprès du nouveau Calife Mouawiya. Le nouveau calife refusa de résider à Médine
et transféra en 660, le siège du Califat à Damas. Serge dépensait en œuvres de
charité ses revenus, et surtout il profita de sa situation pour racheter les
captifs chrétiens. Et parmi ces derniers, se trouvait un religieux venu de
Sicile, futur évêque et hymnographe orthodoxe, nommé Cosmas de Maïouma, ou
Cosmas de Jérusalem, très versé dans la philosophie, et parlant plusieurs
langues. Or, précisément, Serge Mansour cherchait depuis longtemps un homme
capable de donner à son fils une éducation convenable. La Providence le
comblait en lui faisant trouver un trésor d'érudition et de piété dans ce
captif qu'on allait égorger. Il courut le demander au calife qui n'y fit aucune
objection. Cosme reçut la liberté, et devint l'ami du père et le maître du
fils, qui, sous sa direction apprit avec un succès prodigieux les linéaments de
la belle méthode aristotélicienne qui sera si en faveur au moyen âge. C'est
dans cette environnement que grandit Saint Jean.
Quand l'éducation de Jean
fut achevée, le moine dit à Serge: Vos vœux sont accomplis, la sagesse de votre
enfant surpasse la mienne: Dieu complétera l'œuvre. Je vous prie de me laisser
me retirer au désert, afin de vaquer à la céleste contemplation. Serge fit la
plus grande résistance, mais il dut céder aux vœux ardents du saint moine, qui
se retira en Palestine, dans la laure de Saint-Sabas.
L’orient chrétien devait
être agité pendant plus d'un siècle (725-840) par l'hérésie iconoclaste, et
particulièrement sous le règne de l'empereur Léon III l'Isaurien. Ce rustre
couronné, ancien marchand de bestiaux, puis heureux soldat, était monté sur le
trône de Constantinople en l'an 716. Arrivé au pouvoir au milieu d'une
véritable anarchie, il venait de se révéler comme un homme d’État de premier
ordre, et il peut être regardé comme le réorganisateur de l'Empire byzantin.
Mais en proscrivant le culte des images, à quel mobile obéissait-il? Avait-il
gardé quelque sympathie, manifestée dans sa jeunesse, pour cette terrible secte
des pauliciens, issue du manichéisme, qui avait mis à feu et à sang l'Asie
Mineure, incendiant les églises d'Arménie et de Syrie, et détruisant partout
les saintes icônes? Plus vraisemblablement, il avait l'ambition, sorte
d'empereur-sacristain, d'étendre au sanctuaire les réformes qu'il était fier
d'avoir réalisées dans l'ordre social et militaire: à coup sûr, il ne prévoyait
pas que ces querelles iconoclastes allaient séparer Constantinople de Rome, et
rapprocher Rome de Charlemagne, l'empereur d'Occident. Avant d'arriver aux
mesures de violence, Léon III l'Isaurien avait procédé peu à peu à
l'«épuration» de l'épiscopat oriental; il devait, après la persécution, qui
commença à l'automne de 725, mettre en demeure saint Germain, patriarche de
Constantinople, d'adhérer à l'hérésie ou de se retirer.
En terre musulmane, les
Églises melkites n'avaient rien à craindre de l'empereur chrétien; elles
restèrent fidèles au culte des saintes images, grâce à Georges de Chypre et à
Jean de Damas.
Des témoins racontent:
Jean parle avec éloquence du culte qui est rendu aux
Saints dans l’Église
catholique. Le culte qui s'adresse à une créature est motivé par une relation,
un rapport de cette créature avec Dieu. Ce principe général s'applique à la
fois au culte des Saints et de leurs reliques, et au culte des Images en
général. Nous vénérons les Saints à cause de Dieu, parce qu'ils sont ses
serviteurs, ses enfants et ses héritiers, des «dieux» par participation, les
amis du Christ, les temples vivants du Saint-Esprit. Cet honneur rejaillit sur
Dieu lui-même, qui se considère comme honoré dans ses fidèles serviteurs, et
nous comble de ses bienfaits. Les Saints sont, en effet, les patrons du genre
humain. Il faut bien se garder de les mettre au nombre des morts. Ils sont
toujours vivants, et leurs corps mêmes, leurs reliques méritent aussi notre
culte.
En dehors des corps des
Saints, méritent aussi notre culte, mais culte relatif, qui remonte à
Jésus-Christ ou à ses Saints, toutes les autres reliques et choses saintes,
qu'il s'agisse de la vraie croix et des autres instruments de la Passion ou des
objets et lieux consacrés par la présence ou le contact de Jésus-Christ, de la
Sainte Vierge ou des Saints. Ces mêmes principes trouvent leur application
toute logique dans le culte rendu aux saintes images. Ce culte «présente pour
les fidèles de multiples avantages: l'image est d'abord le livre des ignorants;
c'est une exhortation muette à imiter les exemples des Saints; c'est enfin un
canal des bienfaits divins.»
Quand l'empereur byzantin
voit se dresser en face de lui Jean Damascène, un adversaire redoutable à la
cour même des califes, c'est-à-dire hors de sa portée il décide de se venger
d'une manière hypocrite et cruelle: il fait remettre au calife une lettre
écrite par un faussaire, signée du nom de Jean Serge Mansour et invitant
l'empereur de Byzance à s'emparer de Damas. On conçoit la colère du calife
devant cette pièce à conviction, qui est pour lui la preuve d'une trahison.
Aussitôt, il fait mander saint Jean et lui fait trancher la main droite. Le
martyr supporte courageusement ce supplice, rentre dans son oratoire privé; il
se met en prière devant une image de la Très Sainte Vierge, suppliant la Mère
de Dieu de lui rendre l'usage de sa main pour lui permettre de reprendre la
plume. Alors il s'endort; la Vierge de l’icône abaisse sur son chevaleresque
défenseur un regard maternel et lui rend l'usage de sa main, autour de laquelle
un mince liseré rouge persistera pour attester le prodige.
Dès lors, l'heureux
miraculé renonce au monde et va s'enfermer dans la solitude de Saint-Sabas, où
il continuera d'écrire à la louange de Marie.
Une autre tradition,
s'ajoute à la précédente: sur l’icône miraculeuse, Jean avait suspendu en
ex-vota une main d'argent, de même qu'en certains sanctuaires on a offert et
peut-être offre-t-on encore des figurines de représentant têtes, mains ou
jambes, correspondant à des parties du corps pour lesquelles les fidèles ont
obtenu la guérison. L’icône avec son ex-voto fut conservée comme une relique
précieuse sous le nom de «Vierge Damascène» ou de « Vierge à trois mains».
Quelle que soit son origine, cette image a une histoire que raconte ainsi le P.
Joseph Goudard :
Au XIIIe siècle, elle fut
remise par le supérieur de la laure à saint Sabas métropolite de Serbie et
grand serviteur de Notre-Dame, dans un de ses deux pèlerinages en Terre Sainte.
De retour dans son pays, le prélat en fit don à son frère, Étienne, roi de
Serbie, de la dynastie des Némanya, lui recommandant de la garder et de
l'honorer d'un culte spécial comme un très précieux trésor de famille. Plus
tard, après l'extinction des Nérnanyn, l’icône fut transférée au Mont Athos, la
montagne de Marie, et déposée au monastère de Kilandar. Cette «Vierge Damascène
» a eu une très grande célébrité en Orient. Les peintres la prirent pour
modèle, et telle est l'origine de ces curieuses peintures où la Sainte Vierge
est représentée avec trois mains. Les Serbes allèrent plus loin; ce titre de
«Vierge à triple main», ils en ont fait le vocable de plusieurs de leurs
églises cathédrales réputées «thaumaturges » encore aujourd'hui, telles
Notre-Dame d'Uskub, Notre Dame de Skoplie , etc.
Jean Damascène fut à la
fois philosophe, théologien, orateur ascétique, historien, exégète, poète même.
Le principal de ses écrits dogmatiques est la Source de la connaissance. Il
comprend trois grandes divisions. La première, appelée Dialectique, met sous
les yeux du lecteur ce qu'il y a de meilleur dans la philosophie grecque; la deuxième,
tout historique, est un clair résumé des hérésies apparues dans l’Église
jusqu'à celle des iconoclastes: l'auteur y expose et réfute tout au long le
mahométisme. La troisième partie comprend son grand ouvrage bien connu:
Exposition de la foi orthodoxe. Il y parle de Dieu, de ses œuvres, de ses
attributs, de sa Providence, de l'Incarnation, des Sacrements; sur chaque
vérité il résume l’Écriture et la Tradition.
Il est vraisemblable que ce dernier écrit fut composé au monastère de Saint-Sabas. Le texte nous en a été conservé dans une traduction arabe. Cet ouvrage est d'une grande importance pour l'histoire de la théologie; malgré ses lacunes, il est le fidèle écho des enseignements des Pères de l'Eglise qui ont précédé son auteur, et on a dit qu'il représente la première Somme théologique digne de ce nom. Le mystère de l'Incarnation est celui sur lequel Jean Damascène s'étend le plus longuement; sa théologie mariale, soit dans ce traité soit en d'autres ouvrages, est irréprochable: ici encore, interprète de renseignement des autres théologiens byzantins. il expose d'une manière admirable les vues les plus orthodoxes sur l’Immaculée Conception (bien avant Lourdes) et la virginité perpétuelle de Marie, son rôle de corédemptrice du genre humain par sa libre coopération au plan divin; son Assomption, sa royauté sur les créatures, sa médiation universelle et sa maternité de grâce.
L’exposition de la foi
orthodoxe fut mise à contribution souvent d'une façon inavouée par les
théologiens byzantins; elle fut traduite en paléoslave, vers la fin du IXe
siècle, par les soins de Jean, exarque de Bulgarie; en Russie, elle a été
imprimée plusieurs fois. Les Byzantins ont surnommé Jean Damascène Chrysorrhoas
(qui roule de l'or), et ce nom dit assez toute l'admiration que la postérité a
vouée à sa personne et à ses travaux. Nul n'est prophète dans son pays. Les
étrangers ont reconnu la grandeur de Saint Jean de Damas mais les arabes, ses
propres fères, l'ont rejeté.
Saint Jean Damascène est
considéré comme l'auteur d'un grand nombre de chants, savants et populaires,
dont on voit quelques-uns cités dans les anthologies de musique religieuse,
anciennes et modernes. En tels d'entre eux la Très Sainte Vierge est chantée
d'une manière heureuse; il a composé aussi des tropaires dans lesquels il
demande pour les défunts le repos éternel, ce qui est très important pour
l'histoire de la croyance au purgatoire. On a même voulu faire du moine de
Saint-Sabas l'organisateur du chant liturgique grec, l'inventeur de la notation
musicale qui porte son nom, l'auteur de l'Octoekos, livre liturgique d'un
charme et d'une fraîcheur antiques, qui sous huit tons musicaux contient des
tropaires et des canons sur la Résurrection, la Croix, la Vierge.
Le Père Pargoire déclare toutefois que s'il a jeté les bases du célèbre recueil, «Jean le Moine » ne l'a certainement pas bâti seul, ni tout d'une pièce, car d'autres, même au IXe siècle, apporteront leur pierre à cet édifice. D'autre part, un historien de la musique byzantine, le P. Joannès Thibaut, affirme que « le Canon musical prouve que Jean Damascène connaissait son art à la perfection, et qu'il était, suivant L’expression consacrée, un musicien dans l'âme. »
Pour mémoire encore,
enregistrons une autre tradition touchante: la Vierge Marie «venant doucement
gourmander l'archimandrite de la laure, homme austère qui saisissait
difficilement la portée apostolique des livres et surtout de la poésie.
- Pourquoi, lui dit Notre-Dame, pourquoi empêches-tu cette source de donner ses eaux limpides, lesquelles, en coulant sur le monde, emporteront les hérésies?»
Comme ou peut le voir, la
trame de la vie de Jean Damascène est aussi ténue que possible, au moins dans
la mesure où nous la connaissons. On pourrait même se demander pourquoi
l’Église le vénère comme Saint. Comme s'il répondait précisément à cette
question, le P. Jugie remarque judicieusement:
Sa sainteté, on la voit transparaître dans ses œuvres. Le ton d'humilité sincère avec lequel il parle de lui-même en plusieurs endroits de ses écrits, allant jusqu'à se traiter d'homme ignorant, son amour pour Jésus-Christ, sa tendre dévotion à Marie, son dévouement pour l’Église qui lui a fait composer tous ses ouvrages, tout cela nous montre que le docteur de Damas appartient à la race des grands Saints qui ont illustré l’Église à la fois par leur science et par leur vertu.
Selon la tradition Saint
Jean Damascène est mort le 4 décembre 749. Un concile des briseurs d'images
réuni, le 10 février 753, au palais impérial de Hiéria, près de Chalcédoine,
avec le bienveillant appui de l'empereur byzantin Constantin Copronyme,
enregistrait avec une joie apparente la mort des trois défenseurs des saintes
images, saint Germain, Georges de Chypre et saint Jean Damascène, par une
formule demeurée célèbre: La Trinité a fait disparaître les trois. Reprenant
cette phrase et la rectifiant d'une manière heureuse, le VIle Concile
œcuménique, réuni à Nicée en 787 et qui condamna l'hérésie des iconoclastes,
déclara: «La Trinité a glorifié les trois»: la sixième session de ce même
Concile entendit l'éloge de saint Jean Damascène; la septième proclama sa
«mémoire éternelle».
Le corps de saint Jean Damascène fut conservé pendant au moins quatre siècles dans la laure de Saint-Sabas; plus tard, il fut transporté à Constantinople. Certains Martyrologes latins semblent faire allusion à cette translation en inscrivant au 6 mai la mention suivante: «A Constantinople, déposition de Jean Damascène, de sainte mémoire, docteur insigne. »
Le couvent de Saint-Sabas
conserve deux tableaux qui représentent le Saint. Sur le premier, on voit un
vieillard à cheveux blancs, la figure rayonnante de beauté et de majesté,
penché sur un parchemin, écrivant et chantant les louanges de Marie, telles que
les a conservées la liturgie de l’Église grecque. Sur le second, qui couronne
l'entrée du tombeau de saint Jean, on voit un moine étendu sur son lit funèbre;
sur sa poitrine, il a les mains jointes, contre lesquelles on a déposé une
petite icône de Marie portant l'Enfant Jésus; la multitude des moines entoure
le corps, qui semble plutôt reposer après une dure journée de travail.
De temps immémorial on
montrait dans le quartier chrétien de Soufanieh à Damas, non loin de la porte
de Bab Touma, une ruine appartenant au wouakf dépendant de la grande mosquée et
connu de toute la ville sous le nom de maison de saint Jean Damascène. En 1878,
après de longues démarches, les Jésuites achetèrent cette ruine et la
transformèrent en un sanctuaire. Si en Occident Saint Jean de Damas fait parti
des Docteurs de l'Eglise, malheureusement à Damas et dans le monde arabe, rares
sont ceux qui le connaissent ou qui ont jamais lu ses oeuvres.Contactez-nous
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SOURCE : http://orient.chretien.free.fr/jeanDeDamas.htm et https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/decembre/saint-jean-damascene-jean-de-damas-pretre-et-docteur-de-l-eglise-749-fete-le-04-decembre.html
Фрески
во Црквата „Св. Архангел Михаил“ Лесновскиот Манастир во Лесново пробиштипско,
прилепско
Frescos
in St. Michael the Archangel Church in Lesnovo, Macedonia
Фресок Лесновского монастыря Македония
Saint Jean Damascène
Prêtre et docteur de l'Eglise
Jean naît, vers 650, dans
une riche famille arabe et chrétienne de Damas, les Mansûr, dont les
hommes occupent des postes officiels, tant sous les empereurs byzantins que, à
partir de 636, sous les califes. Compagnon d'enfance du futur calife Yazid, il
reçoit, avec son frère adoptif, Cosmas, une bonne éducation à la fois grecque
et arabe. Ils ont comme précepteur un moine italien, autre Cosmas, naguère pris
comme esclave en Sicile par les Sarrasins et que Sergius, père de Jean, avait
racheté. Leur ayant appris tout ce qu'il pouvait savoir de rhétorique, de
dialectique, d'arithmétique, de philosophie et de théologie, le savant Cosmas
se retire au monastère de Saint-Sabas, tandis que son premier élève rejoint son
père à la cour du calife pour être initié aux affaires de l'Etat, et que
l'autre s'en va parfaire ses études ecclésiastiques à Jérusalem.
A la mort de Sergius, son
fils lui succède et prend un tel ascendant sur l'esprit des califes qu'il est,
vers 730, créé grand vizir. Lorsque l'empereur Léon d'Isaurien prescrit de
détruire les saintes images (730), Jean Damascène s'y oppose très
vigoureusement et publie trois adresses. Pour élimer cet intelligent
adversaire, l'empereur byzantin envoie au Calife une lettre rédigée par des
faussaires, selon laquelle Jean ne se proposait rien moins que de lui livrer
Damas. En possession du faux, le Calife refuse d’écouter son grand vizir et le
renvoie après lui avoir fait trancher la main droite ; Jean récupère sa main et
se retire dans son oratoire pour s'adresser ainsi à la sainte Vierge :
« Très pure Vierge Marie qui avez enfanté mon Dieu, vous savez pourquoi on
m'a coupé la main droite, vous pouvez, s'il vous plaît, me la rendre et la
rejoindre à mon bras. Je vous demande avec instance cette grâce pour que je
l'emploie désormais à écrire les louanges de votre Fils et les
vôtres. » La Vierge lui apparaît pendant son sommeil et lui dit :
« Vous êtes maintenant guéri, composez des hymnes, écrivez mes louanges,
accomplissez ainsi votre promesse. » Le Calife reconnaît l'innocence de
Jean et le rétablit dans ses fonctions qu'il conserve le temps d'instruire son
successeur et de mettre de l'ordre dans ses affaires.
Délivré des affaires du
monde, il partage ses biens entre sa famille et les pauvres, puis rejoint les
deux Cosmas, son ancien précepteur et son frère adoptif, appelé l'Hagiopolite,
à la laure de Saint-Sabas ; après que de nombreux moines se sont jugés indignes
sa formation, l'higoumène de Mar-Saba, Nicodème, le confie à un vieux moine
triste, ennemi de la poésie et de la musique, qui lui interdit d'écrire et le livre
à toutes sortes d'humiliations ridicules. Ayant supporté en silence cet affreux
noviciat, Jean Damascène, autorisé à étudier et à écrire, compose ses fameuses
hymnes. Ordonné prêtre, vers 735, par Jean de Jérusalem, un peu avant que son
frère adoptif devienne évêque de Majuma (Palestine) Jean Damascène ne quitte
plus son monastère que pour prêcher. Il mourut à Mar-Saba très vieux, dit-on,
entre 754 et 780.
O fille du roi David et
Mère de Dieu, roi universel.
O divin et vivant objet
dont la beauté a charmé le Dieu créateur,
vous dont l'âme est toute
sous l'action divine
et attentive à Dieu seul
;
tous vos désirs sont
tendus vers Celui-là seul
qui mérite qu'on le
cherche et qui est digne d'amour ;
vous n'avez de colère que
pour le péché et son auteur.
Vous aurez une vie
supérieure à la nature
mais vous ne l'aurez pas
pour vous,
vous qui n'avez pas été
créée pour vous.
Vous l'aurez consacrée
tout entière à Dieu
qui vous a introduite
dans le monde
afin de servir au salut
du genre humain,
afin d'accomplir le
dessein de Dieu,
l'Incarnation de son Fils
et la déification du genre humain.
Votre coeur se nourrira
des paroles de Dieu :
elles vous féconderont,
comme l'olivier fertile
dans la maison de Dieu,
comme l'arbre planté au
bord des eaux vives de l'Esprit,
comme l'arbre de vie qui
a donné son fruit au temps fixé :
le Dieu incarné, la vie
de toutes choses.
Vos pensées n'auront
d'autre objet que ce qui profite à l'âme,
et toute idée non
seulement pernicieuse, mais inutile,
vous la rejetterez avant
même d'en avoir senti le goût.
Vos yeux seront toujours
tournés vers le Seigneur,
vers la lumière éternelle
et inaccessible ;
vos oreilles attentives
aux paroles divines
et au son de la harpe de
l'Esprit
par qui le Verbe est venu
assumer notre chair. (...)
O Vous qui êtes à la fois
fille et souveraine de Joachim et d'Anne,
Accueillez la prière de
votre pauvre serviteur :
il n'est qu'un pécheur,
et, pourtant, de tout son
coeur, il vous aime et vous honore.
C'est en vous
qu'il veut trouver la
seule espérance de son bonheur,
le guide de sa vie,
la réconciliation auprès
de votre Fils
et le gage assuré de son
salut.
Délivrez-moi du poids de
mes fautes,
dispersez l'obscurité
accumulée autour de mon esprit,
débarrassez-moi de mon
épaisse boue,
arrêtez mes tentations,
gouvernez ma vie avec
bonheur
et conduisez-moi au
bonheur du ciel.
Accordez la paix au
monde.
Donnez à tous les
chrétiens de cette ville
la joie parfaite et le salut
éternel.
Nous vous en supplions,
obtenez-nous d'être
sauvés,
d'être délivrés des
passions de nos âmes,
d'être guéris des
maladies de nos corps,
d'être délivrés de nos
difficultés ;
obtenez-nous une vie
tranquille dans la lumière de l'Esprit.
Enflammez-nous d'amour
pour votre Fils.
Que notre vie lui soit
agréable,
pour que,
établis dans la béatitude
du ciel,
nous puissions vous voir
un jour
resplendir dans la gloire
de votre Fils,
pour que nous puissions
chanter, dans une joie sans fin,
des hymnes saintes d'une
manière digne de l'Esprit,
au milieu de l'assemblée
des élus,
en l'honneur de Celui
qui, par vous, nous a sauvés,
le Christ, Fils de Dieu
et notre Dieu.
A lui soient la puissance
et la gloire,
avec le Père et l'Esprit,
maintenant et toujours,
dans les siècles des
siècles.
Amen.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/12/04.php
San Giovanni Damasceno
St Jean Damascène,
confesseur et docteur
Mort probablement le 4 décembre vers 749. Inscrit par Baronius dans le
martyrologe romain au 6mai. Déclaré Docteur de l’Église par Léon XIII en 1890,
fête inscrite alors au calendrier sous le rite double à la date du 27 mars.
Leçons des Matines avant 1960
Au deuxième nocturne.
Quatrième leçon. Jean, surnommé Damascène du nom de sa patrie, était de
naissance illustre, et fut instruit dans les lettres divines et humaines par te
moine Cosme de Constantinople. Comme en ce temps, l’empereur Léon l’Isaurien
avait déclaré une guerre impie au culte des saintes images, Jean, sur
l’invitation du Pontife romain Grégoire III, défendit avec ardeur par sa parole
et ses écrits la sainteté de ce culte. Ce zèle suscita contre lui les haines de
l’empereur à ce point que celui-ci, par l’artifice de fausses lettres, le fit
accuser de trahison auprès du calife de Damas dont Jean était le conseiller et
le ministre. Le prince, trompé par cette fourberie, ordonna de couper la main
droite de Jean, qui protestait avec serment contre cette infâme calomnie. Mais la
Vierge bénie vint au secours de son fidèle serviteur, qui lui avait adressé de
ferventes prières, et vengea son innocence. Par un insigne bienfait de sa part,
la main qui avait été coupée lui fut rendue et si bien unie au bras qu’il ne
restait aucune trace de la séparation. Profondément touché de ce miracle, Jean
résolut d’accomplir le dessein qu’il avait conçu depuis longtemps. Ayant
obtenu, quoiqu’avec peine, son congé du calife, il distribua tous ses biens aux
pauvres et donna la liberté à ses esclaves. Il parcourut en pèlerin les lieux
saints de la Palestine et se retira enfin avec Cosme, son ancien maître, près
de Jérusalem, dans la laure de saint Sabbas, où il fut ordonné Prêtre.
Cinquième leçon. Dans la carrière de la vie religieuse, il donna aux autres
moines d’illustres exemples de toutes les vertus, particulièrement de
l’humilité et de l’obéissance. Il revendiquait comme son droit les emplois les
plus vils du monastère, et s’y appliquait avec ardeur. Ayant eu l’ordre d’aller
vendre de petites corbeilles à Damas, la ville où naguère il avait reçu les
plus grands honneurs, il y recueillait avec une- sainte avidité les dérisions
et les moqueries de la multitude. Il pratiquait si bien l’obéissance que, non
seulement il se rendait au moindre signe des supérieurs mais encore qu’il ne se
crut jamais permis de rechercher les motifs des ordres qu’il recevait, quelque
difficiles et insolites qu’ils parussent être. Au milieu des exercices de ces
vertus, il ne cessa jamais de défendre avec zèle le dogme catholique du culte
des saintes images. Aussi fut-il en butte à la haine et aux vexations de
Constantin Copronyme, comme il l’avait été auparavant à celles de l’empereur
Léon ; d’autant plus qu’il reprenait avec liberté l’arrogance de ces empereurs,
assez hardis pour traiter des choses de la foi et prononcer à leur gré sur ces
matières.
Sixième leçon. On ne peut voir sans étonnement le grand nombre des écrits en
prose et en vers que Jean Damascène a composés pour la défense de la foi et
l’augmentation de la piété, digne assurément des éloges que le deuxième concile
de Nicée lui a décernés et du surnom de Chrysorrhoas, c’est-à-dire de fleuve
d’or, qui lui fut donné à cause de son éloquence. Non seulement il défendit la
foi orthodoxe contre les Iconoclastes, mais il combattit avec zèle presque tous
les hérétiques, principalement les Acéphales, les Monothélites, les
Patripassiens. Il revendiqua les droits et la puissance de l’Église ; il
affirma hautement la primauté du prince des Apôtres ; il le nomma le soutien des
Églises, la pierre qui ne peut être brisée, le docteur et l’arbitre de
l’univers. Tous ses écrits se distinguent non seulement par la science et la
doctrine, mais encore respirent un profond sentiment de piété, surtout
lorsqu’il adresse ses louanges à la Mère de Dieu, à laquelle il rendait un
culte et un amour singuliers. Mais ce qui fait son plus grand mérite, c’est
qu’il fut le premier à embrasser dans un ordre suivi toute la théologie, et
qu’il ouvrit la voie à saint Thomas pour exposer ainsi méthodiquement la
doctrine sacrée. Enfin cet homme très saint, rempli de mérites, et dans un âge
avancé, s’endormit dans la paix du Christ vers l’an sept cent cinquante-quatre.
Le souverain Pontife Léon XIII a concédé à l’Église universelle l’Office et la
Messe de saint Jean Damascène avec l’addition du titre de Docteur.
Au troisième nocturne.
Lecture du saint Évangile selon saint Luc. Cap. 6, 6-11.
En ce temps-là : Il arriva un autre jour de Sabbat, que Jésus entra dans la
synagogue et qu’il y enseignait ; or, il y avait là un homme dont la main
droite était desséchée. Et le reste.
Homélie de S. Pierre Chrysologue.
Septième leçon. Cet homme est l’image de tous les hommes, sa guérison est celle
de tous.- En lui la santé si longtemps attendue est rendue au genre humain.
Cette main desséchée l’était plus par la paralysie de la foi, que par
l’atrophie des nerfs, par le péché de l’âme plus que par l’affaiblissement de
la chair. Cette maladie était très ancienne et remontait aux premiers jours du
monde. Contractée par un châtiment divin, elle ne pouvait être guérie par l’art
ou les soins de l’homme. L’homme avait touché à ce qui lui était interdit, il
avait franchi les bornes posées à sa liberté, en portant la main sur l’arbre de
la science du bien et du mal. Il avait besoin, non d’une main qui lui appliquât
un remède corporel, mais d’un Maître qui pût révoquer la sentence portée contre
lui et délier par son pardon ce qu’il avait lié par sa juste colère.
Huitième leçon. En cet homme était seulement la - figure de notre guérison,
mais c’est dans le Christ que la santé parfaite nous est réservée ; notre main
déplorablement desséchée reprend sa force, quand elle est arrosée du sang du
Seigneur dans sa passion, quand elle est étendue sur le bois vivifiant de la
Croix, quand elle recueille dans la douleur la vertu fructifiant en bonnes
œuvres, quand elle embrasse tout l’arbre du salut, quand, attaché à ce bois par
les clous du Seigneur, le corps ne peut plus revenir à l’arbre de la
concupiscence et des voluptés qui l’ont desséché. « Et Jésus dit à l’homme qui
avait la main desséchée : Lève-toi au milieu de l’assemblée », protestant de ta
propre faiblesse, tirant ton salut de la pitié de Dieu, attestant sa puissance,
rendant manifeste l’incrédulité des Juifs ; lève-toi dans l’assemblée, et
qu’insensibles à de si grands miracles, endurcis devant une guérison si
merveilleuse, ils se laissent du moins saisir et fléchir au sentiment de pitié
qu’inspiré une faiblesse si déplorable.
Neuvième leçon. Il dit à l’homme : « Étends ta main, et il retendit, et sa main
redevint saine ». Étends ta main : l’ordre divin la délie, comme l’ordre divin
l’avait liée. Étends ta main : le châtiment cède à la voix du Juste ; la
créature entend la voix de Dieu, et le Créateur se trahit à son pardon. Priez,
mes frères, que le mal d’une telle faiblesse n’atteigne que la synagogue ;
qu’il n’y ait point dans l’Église d’homme dont la main soit desséchée par la
cupidité, contractée par l’avarice, affaiblie par la rapine, malade et
resserrée par l’attachement aux richesses ; mais s’il est quelqu’un que ce
malheur atteigne, qu’il entende la voix du Seigneur, et qu’aussitôt il étende
la main dans les œuvres de la piété, qu’il en détende les nerfs endurcis dans
la douceur de la miséricorde, qu’il l’ouvre pour répandre l’aumône. Il ne sait
trouver le remède, celui qui ne sait donner aux pauvres pour le profit de son
âme.
Saint
Jean Dammascène en la vie de Saint Barlaam nous représente par cette figure la
dangereuse vie des mondains…, gravure
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
On n’a point oublié que les Grecs célèbrent au premier dimanche de Carême une
de leurs plus grandes solennités : la fête de l’Orthodoxie. La nouvelle Rome,
montrant bien qu’elle ne partageait aucunement l’indéfectibilité de l’ancienne,
avait parcouru tout le cycle des hérésies concernant le dogme du Dieu fait
chair. Après avoir rejeté successivement la consubstantialité du Verbe, l’unité
de personne en l’Homme-Dieu, l’intégrité de sa double nature, il semblait
qu’aucune négation n’eût échappé à la sagacité de ses empereurs et de ses
patriarches. Un complément pourtant des erreurs passées manquait encore au
trésor doctrinal de Byzance.
Il restait à proscrire ici-bas les images de ce Christ qu’on ne parvenait pas à
diminuer sur son trône du ciel ; en attendant qu’impuissante à l’atteindre même
dans ces représentations figurées, l’hérésie laissât la place au schisme pour arriver
à secouer du moins le joug de son Vicaire en terre : dernier reniement, qui
achèvera de creuser pour Constantinople la tombe que le Croissant doit sceller
un jour.
L’hérésie des Iconoclastes ou briseurs d’images marquant donc, sur le terrain
de la foi au Fils de Dieu, la dernière évolution des erreurs orientales, il
était juste que la fête destinée à rappeler le rétablissement de ces images
saintes s’honorât, en effet, du glorieux nom de fête de l’Orthodoxie ; car en
célébrant le dernier des coups portés au dogmatisme byzantin, elle rappelle
tous ceux qu’il reçut dans les Conciles, depuis le premier de Nicée jusqu’au
deuxième du même nom, septième œcuménique. Aussi était-ce une particularité de
ladite solennité, qu’en présence de la croix et des images exaltées dans une
pompe triomphale, l’empereur lui-même se tenant debout à son trône, on
renouvelât à Sainte-Sophie tous les anathèmes formulés en divers temps contre
les adversaires de la vérité révélée.
Satan, du reste, l’ennemi du Verbe, avait bien montré qu’après toutes ses
défaites antérieures, il voyait dans la doctrine iconoclaste son dernier
rempart. Il n’est pas d’hérésie qui ait multiplié à ce point en Orient les
martyrs et les ruines. Pour la défendre, Néron et Dioclétien semblèrent revivre
dans les césars baptisés Léon l’Isaurien, Constantin Copronyme, Léon
l’Arménien, Michel le Bègue et son fils Théophile. Les édits de persécution,
publiés pour protéger les idoles autrefois, reparurent pour en finir avec
l’idolâtrie dont l’Église, disait-on, restait souillée.
Vainement, dès l’abord, saint Germain de Constantinople rappela-t-il au
théologien couronné sorti des pâturages de l’Isaurie, que les chrétiens
n’adorent pas les images, mais les honorent d’un culte relatif se rapportant à
la personne des Saints qu’elles représentent. L’exil du patriarche fut la
réponse du césar pontife. La soldatesque, chargée d’exécuter les volontés du
prince, se rua au pillage des églises et des maisons des particuliers. De
toutes parts, les statues vénérées tombèrent sous le marteau des démolisseurs.
On recouvrit de chaux les fresques murales ; on lacéra, on mit en pièces les
vêtements sacrés, les vases de l’autel, pour en faire disparaître les émaux
historiés, les broderies imagées. Tandis que le bûcher des places publiques
consumait les chefs-d’œuvre dans la contemplation desquels la piété des peuples
s’était nourrie, l’artiste assez osé pour continuer de reproduire les traits du
Seigneur, de Marie ou des Saints, passait lui-même par le feu et toutes les
tortures, en compagnie des fidèles dont le crime était de ne pas retenir
l’expression de leurs sentiments à la vue de telles destructions. Bientôt,
hélas ! dans le bercail désolé, la terreur régna en maîtresse ; courbant la
tête sous l’ouragan, les chefs du troupeau se prêtèrent à de lamentables
compromissions.
C’est alors qu’on vit la noble lignée de saint Basile, moines et vierges
consacrées, se levant tout entière, tenir tête aux tyrans. Au prix de l’exil,
de l’horreur des cachots, de la mort par la faim, sous le fouet, dans les
flots, de l’extermination par le glaive, ce fut elle qui sauva les traditions
de l’art antique et la foi des aïeux. Vraiment apparut-elle, à cette heure de
l’histoire, personnifiée dans ce saint moine et peintre du nom de Lazare qui,
tenté par flatterie et menaces, puis torturé, mis aux fers, et enfin,
récidiviste sublime, les mains brûlées par des lames ardentes, n’en continua
pas moins, pour l’amour des Saints, pour ses frères et pour Dieu, d’exercer son
art, et survécut aux persécuteurs.
Alors aussi s’affirma définitivement l’indépendance temporelle des Pontifes
romains, lorsque l’Isaurien menaçant de venir jusque dans Rome briser la statue
de saint Pierre, l’Italie s’arma pour interdire ses rivages aux barbares
nouveaux, défendre les trésors de ses basiliques, et soustraire le Vicaire de
l’Homme-Dieu au reste de suzeraineté que Byzance s’attribuait encore.
Glorieuse période de cent vingt années, comprenant la suite des grands Papes
qui s’étend de saint Grégoire II à saint Paschal Ier, et dont les deux points
extrêmes sont illustrés en Orient par les noms de Théodore Studite, préparant
dans son indomptable fermeté le triomphe final, de Jean Damascène qui, au
début, signifia l’orage. Jusqu’à nos temps, il était à regretter qu’une époque
dont les souvenirs saints remplissent les fastes liturgiques des Grecs, ne fût
représentée par aucune fête au calendrier des Églises latines. Sous le règne du
Souverain Pontife Léon XIII, cette lacune a été comblée ; depuis l’année 1892,
Jean Damascène, l’ancien visir, le protégé de Marie, le moine à qui sa doctrine
éminente valut le nom de fleuve d’or, rappelle au cycle de l’Occident
l’héroïque lutte où l’Orient mérita magnifiquement de l’Église et du monde.
La notice liturgique consacrée à l’illustre Docteur est assez complète pour
nous dispenser d’y rien ajouter. Mais il convient de conclure en donnant ici
les traits principaux des définitions parles quelles, au VIIIe siècle et plus
tard au XVIe, l’Église vengea les saintes Images de la proscription à laquelle
les avait condamnées l’enfer. « C’est légitimement, déclare le deuxième concile
de Nicée, qu’on place dans les églises, en fresques, en tableaux, sur les
vêtements, les vases sacrés, comme dans les maisons ou dans les rues, les
images soit de couleur, soit de mosaïque ou d’autre matière convenable,
représentant notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, notre très pure Dame la
sainte Mère de Dieu, les Anges et tous les Saints ; de telle sorte qu’il soit
permis de faire fumer l’encens devant elles et de les entourer de lumières [1].
— Non, sans doute, reprennent contre les Protestants les Pères de Trente, qu’on
doive croire qu’elles renferment une divinité ou une vertu propre, ou que l’on
doive pincer sa confiance dans l’image même comme autrefois les païens dans
leurs idoles ; mais, l’honneur qui leur est rendu se référant au prototype [2],
c’est le Christ à qui vont par elles nos adorations, ce sont les Saints que
nous vénérons dans les traits qu’elles nous retracent d’eux [3]. »
Vengeur des saintes Images, obtenez-nous, comme le demande l’Église [4],
d’imiter les vertus, d’éprouver l’appui de ceux qu’elles représentent. L’image
attire notre vénération et notre prière à qui en mérite l’hommage : au Christ
roi, aux princes de sa milice, aux plus vaillants de ses soldats, qui sont les
Saints ; car c’est justice qu’en tout triomphe, le roi partage avec son armée
ses honneurs [5]. L’image est le livre de ceux qui ne savent pas lire ; souvent
les lettrés mêmes profitent plus dans la vue rapide d’un tableau éloquent,
qu’ils ne feraient dans la lecture prolongée de nombreux volumes [6]. L’artiste
chrétien, dans ses travaux, fait acte en même temps de religion et d’apostolat
; aussi ne doit-on pas s’étonner des soulèvements qu’à toutes les époques
troublées la haine de l’enfer suscite pour détruire ses œuvres. Avec vous, qui
compreniez si bien le motif de cette haine, nous dirons donc :
« Arrière, Satan et ton envie, qui ne peut souffrir de nous laisser voir
l’image de notre Seigneur et nous sanctifier dans cette vue ; tu ne veux pas
que nous contemplions ses souffrances salutaires, que nous admirions sa
condescendance, que nous ayons le spectacle de ses miracles pour en prendre
occasion de connaître et de louer la puissance de sa divinité. Envieux des
Saints et des honneurs qu’ils tiennent de Dieu, tu ne veux pas que nous ayons
sous les yeux leur gloire, de crainte que cette vue ne nous excite à imiter
leur courage et leur foi ; tu ne supportes pas le secours qui provient à nos
corps et à nos âmes de la confiance que nous mettons en eux. Nous ne te
suivrons point, démon jaloux, ennemi des hommes [7]. »
Soyez bien plutôt notre guide, ô vous que la science sacrée salue comme un de
ses premiers ordonnateurs. Connaître, disiez-vous, est de tous les biens le
plus précieux [8]. Et vous ambitionnez toujours d’amener les intelligences au
seul maître exempt de mensonge, au Christ, force et sagesse de Dieu : pour
qu’écoutant sa voix dans l’Écriture, elles aient la vraie science de toutes
choses ; pour qu’excluant toutes ténèbres du cœur comme de l’esprit, elles ne
s’arrêtent point à la porte extérieure de la vérité, mais parviennent à
l’intérieur de la chambre nuptiale [9].
Un jour, ô Jean, Marie elle-même prédit ce que seraient votre doctrine et vos
œuvres ; apparaissant à ce guide de vos premiers pas monastiques auquel vous
obéissiez comme à Dieu, elle lui dit : « Permets que la source coule, la source
aux eaux limpides et suaves, dont l’abondance parcourra l’univers, dont
l’excellence désaltérera les âmes avides de science et de pureté, dont la
puissance refoulera les flots de l’hérésie et les changera en merveilleuse
douceur. » Et la souveraine des célestes harmonies ajoutait que vous aviez
aussi reçu la cithare prophétique et le psaltérion, pour chanter des cantiques
nouveaux au Seigneur notre Dieu, des hymnes émules de ceux des Chérubins [10].
Car les filles de Jérusalem, qui sont les Églises chantant la mort du Christ et
sa résurrection [11], devaient avoir en vous l’un de leurs chefs de chœurs. Des
fêtes de l’exil, de la Pâque du temps, conduisez-nous par la mer Rouge et le
désert à la fête éternelle, où toute image d’ici-bas s’efface devant les
réalités des cieux, où toute science s’évanouit dans la claire vision, où
préside Marie, votre inspiratrice aimée, votre reine et la nôtre.
[1] Concil. Nic. Il, sess. VII.
[2] Cette formule, où se trouve exprimée la vraie base théologique du culte des
images, est empruntée par le concile de Trente au second de Nicée, qui lui-même
l’a tirée textuellement de saint Jean Damascène : De fide orthodoxa, IV, XVI.
[3] Concil. Trident., sess. XXV.
[4] Collecte de la Messe.
[5] Damasc. De Imaginibus, I, 19-21.
[6] Ibid. Comment, in Basil.
[7] De Imaginibus, III, 3.
[8] Dialectica, I.
[9] Ibid.
[10] Joan. Hierosolymit. Vita J. Damasceni, XXXI.
[11] Ibid.
170
St John, Damascus Syria 1966
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Cette fête fut introduite dans la liturgie romaine en 1890 et coïncide avec
cette première période du pontificat de Léon XIII où la question d’Orient lui
fut si chère. Si les efforts du Pape n’eurent pas tout le succès qu’on pouvait
espérer, ce ne fut certes pas faute de zèle de la part de l’Église catholique
qui alors, comme toujours d’ailleurs, ouvrit ses bras maternels pour accueillir
ses filles déshéritées d’Orient, affaiblies par un schisme déjà presque
millénaire, et avilies en outre par leur servitude sous le Croissant.
Quoique la messe ait été composée avec beaucoup de soin, elle révèle cependant
son caractère moderne par les réminiscences historiques accentuées dont elle
fait montre. Ce qui doit avoir frappé davantage le rédacteur, c’est l’épisode,
très incertain, du bras coupé au Saint et la part prise par celui-ci en laveur
des saintes images. La place éminente qui revient à Jean Damascène dans
l’histoire de la théologie catholique, son influence sur la formation du
système scolastique lui-même, et surtout le fait qu’il clôt chez les Grecs
l’âge patristique, à ce point que toutes les générations byzantines venant
après lui ne sont plus capables d’apporter aucune contribution à l’édifice
théologique — d’ailleurs si admirable — élevé par lui, tout cela ne semble
guère avoir influé sur l’esprit du rédacteur de la messe de ce jour.
Le deuxième Concile de Nicée, en 787, décerna les plus grands éloges à ce saint
moine hiérosolymitain de la laure de Mar Sabbas, et l’exalta comme le plus
valeureux champion de l’orthodoxie contre les erreurs des Iconoclastes. On
l’appelait communément Chrysorrhoas, et déjà en 813 Théophane atteste que Jean
portait ce titre honorifique pour sa grâce spirituelle, resplendissante comme
l’or, s’épanouissant dans sa doctrine et dans sa vie.
Les Grecs célèbrent sa fête le 4 décembre ; mais le nom du Chrysorrhoas de
Saint-Sabbas revient très souvent en tête de leurs hymnes liturgiques car les
splendides compositions de saint Jean Damascène allèrent jusqu’à faire oublier
celles de Romanos le Mélode, magnifiques pourtant elles aussi.
La lecture de la Sagesse (X, 10-17) révèle un choix très heureux. Ce qui est
écrit de Joseph et de Moïse, à savoir que Dieu ne les abandonna pas dans la
prison et dans l’exil, et les remplit d’une si grande sagesse qu’il les rendit
terribles même aux rois, s’applique maintenant à Jean Damascène, qui eut fort à
souffrir des calomnies des hérétiques au temps de Constantin Copronyme. Ce
dernier changea par dérision le nom arabe de Jean, Mansour, en celui de
Mánzêros, qui signifie bâtard. Le conciliabule iconoclaste réuni à
Constantinople en 754 déversa sa fureur contre le Saint en le maudissant d’une
quadruple malédiction, et en l’anathématisant, ainsi que le patriarche Germain
de Constantinople et un certain Georges de Chypre : La Trinité a exterminé
cette triade.
Dans le graduel, on revient avec insistance sur le souvenir du bras coupé
auquel l’introït faisait déjà allusion.
Le souvenir du bras coupé à saint Jean Damascène a également inspiré le choix
de la lecture évangélique (Luc., VI, 6-n11) où est racontée la guérison d’un
homme qui avait la main paralysée. Symboliquement, ce miracle signifie
l’impuissance des seules forces naturelles pour faire le bien, et la nécessité
de la grâce divine. Ainsi est condamnée l’hérésie pélagienne qui prétendait que
la nature humaine déchue peut arriver d’elle-même à la vie surnaturelle de la
grâce et, dans l’autre monde, de la gloire. — Non pas moi, déclarait l’Apôtre,
mais la grâce divine avec moi.
Dans l’antienne pour l’offrande des oblations par le peuple fidèle, revient la
pensée du bras amputé et miraculeusement restitué à Jean Damascène. C’est une
image très gracieuse que celle de l’arbre taillé qui acquiert un surcroît de
vigueur pour bourgeonner plus abondamment.
La secrète veut introduire d’une manière un peu forcée le souvenir de l’œuvre
de Jean Damascène dans la controverse sur les images sacrées ; il en résulte
une composition quelque peu guindée bien que le style ne soit pas dépourvu
d’élégance.
Voici de nouveau le souvenir du bras coupé, dans l’antienne pour la Communion.
Nous aimons à mentionner ici une belle pensée de saint Jean Chrysorrhoas sur
l’indépendance de l’Église vis-à-vis du pouvoir civil qui alors, comme
aujourd’hui en Orient, exerçait tant d’autorité sur les églises dites
autocéphales : Ad imperatores spectat recta reipublicae administratio ;
ecclesiae regimen, ad pastores et doctores. Eiusmodi invasio latrocinium est,
fratres. Quum Samuelis pallium scidisset Saul, quid ei contigit ? Regnum ipsius
abscidit Deus. [12]
Le christianisme ne condamne pas la science mais l’orgueil, parce que celui-ci
empêche l’accès à la vérité. Les savants sont donc très utiles à l’Église,
surtout quand ils unissent à la doctrine une éminente sainteté de vie, car non
seulement ils marchent dans le sentier du salut en édifiant les fidèles par
leur exemple, mais d’ordinaire ils y ramènent un très grand nombre d’âmes.
Ainsi fit ce saint Moine de la laure de Saint-Sabbas à Jérusalem ; sur la
terre, il n’occupa point une place sublime, il ne fut ni évêque ni chef. Et
pourtant, parce qu’il aima la vérité et la prêcha d’une âme invincible, il
mérita l’honneur d’être le vrai Chrysorrhoas, le dernier docteur de l’Église
d’Orient, le flambeau qui devait seul resplendir dans la triste nuit du schisme
qui dès lors se préparait.
[12] P. G.. XCIV, col. 1295.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Le culte liturgique des images.
Saint Jean : Jour de mort : 6 mai 754. — Tombeau : au monastère de
Saint-Sabbas, près de Jérusalem. Image : On le représente comme docteur de
l’Église, avec un livre, et tenant sa main coupée. Vie : Saint Jean Damascène
(de Damas) est le dernier des docteurs de l’Église orientale. C’est encore un
porte-parole puissant de l’Église antique au moment où, dans l’empire grec, la
décadence se faisait de plus en plus profonde. Peu de temps après sa mort,
commença le schisme qui détacha l’Église grecque du rocher de Pierre. Son
principal mérite est d’avoir réuni la doctrine de l’Église dans un système
organique. C’est par là qu’il fut un précurseur et une des sources les plus
importantes des grands scolastiques. Dans sa lutte contre les iconoclastes, il
écrivit ces ardentes apologies qu’on ne cesse d’admirer. La défense du culte
des images fit de lui un martyr. L’empereur Léon l’ !saurien l’accusa
faussement de trahison auprès de son maître, le calife de Bagdad. Jean eut beau
affirmer par serment son innocence, le calife prêta l’oreille à la calomnie et
lui fit couper la main droite. Mais un miracle lui rendit sa main. Aussitôt, il
distribua ses biens aux pauvres et entra comme moine à la laura (monastère) de
Saint-Sabbas, près de Jérusalem. Il s’y adonna aux services les plus humbles,
comme de tresser des paniers.
Pratique : L’oraison du jour dirige nos pensées vers le culte liturgique des
images. — Nous prenons la messe du Carême avec mémoire du saint.
SOURCE : http://www.introibo.fr/27-03-St-Jean-Damascene-confesseur#nh12
Saint
Jean Damascène face à l’hérésie islamique
1. Il y a chez les
Ismaélites [Arabes] une superstition trompeuse qui est toujours
agissante, et qui sert de précurseur à l’Antéchrist. Elle a pour
origine Ismaël, qui est né d’Abraham et d’Agar, et c’est pour cette raison
qu’ils s’appellent Agarènes et Ismaëlites. On les appelle également Saracènes du
fait, parait-il, d’avoir été renvoyés sans rien par Sarah ; car Agar a dit à
l’ange: » Sarah m’a renvoyée sans rien « . [signifie en
réalité « habitants du désert » en grec. Ce terme n’a rien à voir
avec le nom de Sarah. Il a donné « Sarrasins » en français.]
Les Saracènes étaient
idolâtres, et vénéraient l’étoile du matin ainsi qu’Aphrodite. Ce nom dans leur
langue signifie Majestueux (Habar) c’est ainsi que jusqu’au temps d’Héraclius,
ils étaient assurément idolâtres.
2. A partir de cette
époque, un faux prophète survint au milieu d’eux ; il s’appelait
Mohammed. Il a entendu quelquefois l’Ancien et le Nouveau Testament, et est
censé avoir rencontré un moine arien, par la suite. Finalement il créera
lui-même sa propre hérésie.
Puis déçu, il fit croire
au peuple qu’il était un « craignant Dieu », et fit propager la
rumeur qu’un écrit saint lui avait été apporté du ciel [le Coran]. Il mit par
écrit des sentences, qu’on ne peut que railler, dans son livre et le leur donna
pour qu’ils y obéissent.
Il disait qu’il
n’existait qu’un seul Dieu, créateur de toutes choses, qui n’a ni engendré, ni
été engendré. Il disait que le Christ était la parole de Dieu et son Esprit,
qu’il a été créé et qu’il est un serviteur, qu’il est né de la semence de
Marie, la soeur de Moïse et d’Aaron.
Car, dit-il, la Parole de
Dieu et l’esprit entrèrent en Marie, et elle donna naissance à Jésus, qui fut
un prophète et un serviteur de Dieu. Il affirme que les Juifs, ayant eux-mêmes
violés la loi, voulaient le crucifier, et après l’avoir arrêté, ils
crucifièrent son ombre, mais Christ lui-même, disent-ils, n’a pas été crucifié
et n’est pas mort ; car Dieu l’a élevé auprès de lui dans le ciel, parce
qu’il l’aimait.
Il affirme que lorsque
Christ monta aux cieux, Dieu le questionna en disant : » O Jésus,
as-tu dit que je suis Fils de Dieu, et Dieu ? » Et Jésus, affirment-ils,
répondit: « Aie pitié de moi Seigneur; tu sais que je ne me vanterai pas
d’être ton serviteur, et que je ne leur ai pas dit cela ; mais les hommes qui
se sont égarés ont écrit que c’est ainsi que j’ai parlé, et ils disent des
mensonges à mon sujet, et ils se sont trompés. » Et ils disent que Dieu
lui a répondu : « Je savais que tu ne dirais pas une telle chose« .
Et bien qu’il introduisit
dans cet écrit beaucoup d’autres absurdités, dont on ne peut que se moquer, il
insiste sur le fait que cela lui a été apporté du ciel par Dieu.
Quant à nous, nous nous
demandons : « Et qui est celui qui peut témoigner que Dieu lui a donné les
écrits ? Et lequel des prophètes a annoncé à l’avance qu’un tel prophète se
lèverait ? » Et parce qu’ils sont étonnés et embarrassés, nous leur avons
dit que Moïse reçut la Loi au Mont Sinaï à la vue de tout le peuple quand Dieu
apparut dans la nuée et dans le feu, dans les ténèbres et dans la tempête ; ils
sont étonnés de ce que tous les prophètes, en commençant par Moïse, puis ceux
qui le suivirent ont prédit la venue du Christ, également le fait que le Christ
est Dieu et que le Fils de Dieu viendra en s’incarnant, qu’il sera crucifié, qu’il
mourra et qu’il sera le juge des vivants et des morts.
Et alors quand nous
demandons : « Comment se fait-il que votre prophète ne soit pas venu de
cette manière, en ayant d’autres personnes qui témoignent à son sujet ? Car
contrairement à Moïse à qui Dieu a donné la Loi, pendant que le peuple
regardait et que la montagne était enfumée, Dieu n’a pas donné à votre prophète
l’écrit en votre présence. Autrement vous aussi pourriez en avoir l’assurance« .
Ils répondent que Dieu fait ce qui lui plaît. Ceci, disons nous, nous le
savons également ; mais comment l’écrit est-il descendu vers votre prophète ?
Voilà ce que nous demandons.
Et à eux de répondre que,
pendant qu’il était endormi, l’écrit saint est descendu sur lui. Alors nous
leur disons en plaisantant que, puisque c’est pendant qu’il dormait qu’il
a reçu l’écrit saint, il n’avait donc pas conscience de ce qui se passait,
alors c’est à son sujet que le proverbe populaire s’accomplit [le proverbe
n’est pas dans le texte].
Quant à nouveau nous leur
demandons : « Comment se fait-il que bien que, dans vos écrits saints, il
vous a commandé de ne rien faire ni de recevoir quoi que ce soit, sans la
présence de témoins, vous ne lui ayez pas demandé : » Prouve d’abord
avec l’appui de témoins que tu es un prophète et que tu es venu de la part de
Dieu, et quel écrit saint témoigne en ta faveur ? « , ils
restent silencieux, car ils sont honteux.
Puisque vous n’avez pas
l’autorisation de vous marier sans témoins, ni d’acheter quoi que ce soit, ni
d’acquérir aucune propriété (vous n’avez même pas le droit de prendre un âne,
ou tout autre animal, sans témoins), ainsi donc vous avez des femmes, des
propriétés, des ânes et toute autre chose, en présence de témoins ; et
donc uniquement votre foi et vos écrits saints vous les acceptez sans témoins.
Cela provient du fait que
celui qui vous a donné les écrits, ne détient son autorité de nulle part. De
plus il n’y a personne de connu qui ait témoigné à l’avance à son sujet. Il
faut ajouter que le prophète reçut cela, alors qu’il dormait.
3. En outre ils nous
appellent » Associateurs « , car, affirment-ils, nous introduisons
un associé aux côtés de Dieu, en disant que le Christ est le Fils de Dieu et
est Dieu.
Nous leur répondons :
« C’est cela que l’Ecriture et les prophètes nous ont rapporté et vous,
comme vous le proclamez, acceptez l’autorité des prophètes. Si, pour cette
raison, nous nous sommes trompés en affirmant que Christ est le Fils de Dieu,
alors ceux qui nous ont ainsi enseignés et qui nous ont rapporté de tels écrits
se sont également trompés« . Certains Saracènes maintiennent que c’est
nous qui avons ajoutés de telles choses, en allégorisant les prophètes.
D’autres proclament que ce sont les Juifs, qui remplis de haine, nous ont
trompés avec de faux écrits de prophètes, et cela en vue de nous égarer.
A nouveau nous leur
répondons : « Puisque que vous affirmez que le Christ est la Parole et l’Esprit
de Dieu, comment donc pouvez-vous nous taxer d’associateurs ? Car la
Parole et l’Esprit sont inséparables de celui en qui tout cela a son origine.
Si donc, la parole est en Dieu, il est évident qu’elle est Dieu également. Si
d’autre part, elle est en dehors de Dieu, alors Dieu, d’après vous, est sans
Parole et sans Esprit. Ainsi donc en essayant de ne pas mettre d’associés
auprès de Dieu, vous avez mutilé Dieu. Car il eût été avantageux pour
vous de dire que Dieu a un associé, plutôt que de le mutiler et de le présenter
de la même manière qu’on le ferait pour une pierre, du bois ou tout autre objet
inanimé. C’est ainsi que vous nous appelez » Associateurs » à tort
: nous par contre vous appelons » Mutilateurs » (koptas) de
Dieu «
4. Ils nous accusent
injustement d’être idolâtres, car nous vénérons la croix, et qu’eux la
méprisent. A cela nous leur répondons : » Comment se fait-il que
vous vous frottiez à une pierre, à votre Habathan, et que vous exprimiez votre
vénération à la pierre en l’embrassant ? «
Certains répondent en
affirmant qu’Abraham y eut des relations sexuelles avec Agar ; d’autres disent
que c’est là qu’il avait attaché son chameau avant de sacrifier Isaac.
Et à nous de leur
répondre: » Puisque l’Ecriture dit qu’il y avait une montagne et une
forêt, d’où Abraham a coupé du bois pour l’holocauste sur lequel il coucha
Isaac, et également qu’il laissa les ânes en arrière avec les serviteurs ; d’où
tirez-vous alors votre histoire ? En cet endroit il n’y avait ni de bois
provenant de la forêt, ni sentier pour les ânes« . Alors les voilà
embarrassés. Toutefois, ils affirment bien qu’il s’agit de la pierre
d’Abraham.
Nous leur répondons :
» Supposons que ce que vous affirmez de manière insensée soit vrai,
n’éprouvez-vous pas de honte à embrasser cette pierre, uniquement parce
qu’Abraham y a eu des rapports avec une femme, ou parce qu’il y attacha son
chameau ? Et vous nous blâmez, parce que nous vénérons la croix du Christ, par
laquelle le pouvoir des démons et la ruse du Diable ont été annihilés ! ! ! «
Ainsi donc, ce qu’ils
appellent » pierre » est la tête d’Aphrodite adoraient. Eux
l’appelaient Haber et on voit des entailles dans la pierre encore aujourd’hui,
ceux qui les comprennent y voient des gravures.
5. Comme nous
l’avons déjà mentionné, Mohammed composa beaucoup d’histoires, et à chacune il
attribua un titre, comme par exemple Le traité de la femme. Dans cet
écrit, il admet que quelqu’un puisse d’une manière légale prendre quatre
femmes et mille concubines, s’il pouvait se le permettre, donc autant qu’il
pouvait entretenir en plus des quatre femmes. Chacun peut répudier chacune de
ses femmes, selon son désir, et se remarier avec une autre femme.
Il a créé cette loi à
cause de l’histoire suivante. Mohammed avait un ami nommé Zaid. Cet homme avait
une belle femme, et Mohammed en est tombé amoureux. Alors que les deux amis
étaient assis ensemble un certain jour, Mohammed dit : » Ecoute mon
ami, Dieu m’a commandé de prendre ta femme, pour qu’elle devienne la
mienne. » Et celui-ci de répliquer: » tu es un apôtre, fais comme
Dieu t’a dit ; prends ma femme « . Et il la répudia.
Ou plutôt, pour raconter
l’histoire dès le début ; il lui dit : « Dieu m’a ordonné (de te dire) que
tu devais répudier ta femme » . Quelques jours plus tard il dit :
» Mais maintenant Dieu a ordonné que moi je la prenne pour femme. « .
Ensuite, après l’avoir prise pour femme, et commis l’adultère avec elle,
il a inventé la loi suivante : » Quiconque le souhaite peut renvoyer
sa femme. Mais, si après le divorce il veut retourner à elle, il faut que la
femme ait auparavant été mariée à quelqu’un d’autre. Car il n’est pas permis de
la reprendre, à moins qu’elle ne se soit mariée à quelqu’un d’autre. Un frère
peut épouser la femme répudiée par son frère le souhaite » (…)
7. Mohammed parle
également du Traité de la Table. Il affirme que le Christ demanda à Dieu une
table, et elle lui fut donnée. Parce que, rapporte-t-il, il lui répondit :
» Je t’ai donné, ainsi qu’à tes compagnons, une table incorruptible « .
Il y a aussi Le traité de
La Génisse, et quelques autres contes, dont on ne peut que se moquer, et que
nous ne mentionnerons pas tous, du fait de leur grand nombre.
Il créa une loi disant
qu’hommes et femmes soient circoncis, et il leur ordonna de ne pas observer le
sabbat et de ne pas se faire baptiser, et d’un côté de manger ce qui est
interdit dans la Loi, de l’autre de s’abstenir des aliments (que la Loi permet)
; il a également interdit de boire du vin.
Saint Jean Damascène –
« De Haeresibus » chapitres 100/101 – VIIIè siècle
Saint
Jean Damascène, icône russe du mont Athos.
John of Damascus. Icon from Athos, dated to the beginning of 14th century
Griechische
Ikone, 14. Jahrhundert
Also
known as
Doctor of Christian Art
Jean Damascene
Johannes Damascenus
John Chrysorrhoas
(“golden-stream”)
John of Damascus
6
May on some calendars
Profile
Son of Mansur,
representative of the Christians to
the court of
the Muslim caliph. Apparently thrived as a Christian in
a Saracen land, becoming the chief financial officer for caliph Abdul
Malek. Tutored in
his youth by a captured Italian monk named
Cosmas. Between the Christian teaching from
the monk,
and that of the Muslim schools, John became highly educated in the classical
fields (geometry, literature, logic, rhetoric, etc.).
He defended the use
of icons and
images in churches through a series of letters opposing the anti-icon decrees
of Germanus, Patriarch of Constantinople.
Legend says that Germanus plotted against him, and forged a letter in which
John betrayed the caliph; the caliph ordered John’s writing hand
chopped off, but the Virgin
Mary appeared and re-attached the hand, a miracle which
restored the caliph’s faith in him.
After this incident, John
became a monk near Jerusalem. Priest. Anathematized by
name by the 754 Council
of Constantinople over
his defense of the use of icons,
but was defended by the 787 Seventh
Council of Nicea.
Wrote The Fountain of Wisdom, the first real
compendium of Christian theology,
along with other works defending the orthodox faith,
commentaries on Saint Paul
the Apostle, poetry,
and hymns. Philospher. Orator;
such an excellent speaker he
was known as Chrysorrhoas (“golden-stream”). Last of the Greek Fathers
of the Church, and the first of the Christian Aristotleans.
Adapted choral music for
use in the liturgy. Proclaimed a Doctor
of the Church in 1890 by Pope Leo
XIII.
Born
749 of
natural causes
with his severed hand
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Pope
Benedict XVI: General Audience, 6
May 2009
Roman
Martyrology, 1914 edition
books
Our
Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Catholic
Online, by Terry Matz
Christian
Biographies, by James Keifer
Catholic Book Blogger
Saint
John: Beware of Depression
Saint
John: Suit Your Practice to Your Nature
Saint
John: Be Like Steel, Not Wax
Saint
John: Love Virtue for Its Own Sake
Saint
John: Cultivate Patience and Be at Peace
Saint
John: Be Kind to People Who Don’t Deserve It
Saint
John: The Right Hand of the Father
images
audio
Alleluia
Audio Books: Homilies on the Assumption by Saint John
Damascene
The
Orthodox Faith, by Saint John
The
Day of Resurrection, by Saint John
Ninth
Ode of the Paschal Canon, by Saint John
ebooks
Saint
John Damascene on Holy Images
video
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PlayList: Saint John Damascene
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PLaylist: Documents and Sermons
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auf deutsch
sitios
en español
Martirologio
Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
websites
in nederlandse
nettsteder
i norsk
Works
Barlaam
and Ioasaph (also available in EPub format)
Exact
Exposition Of The Orthodox Faith
Exposition
of the Orthodox Faith
Readings
Show me the icons that
you venerate, that I may be able to understand your faith. – Saint John
of Damascus
The saints must be
honored as friends of Christ and children and
heirs of God, as John the theologian and evangelist says:
“But as many as received him, he gave them the power to be made the sons of
God….” Let us carefully observe the manner of life of all the apostles, martyrs, ascetics and
just men who announced the coming of the Lord. And let us emulate their
faith, charity,
hope, zeal, life, patience under suffering, and perseverance unto death, so
that we may also share their crowns of glory. – Saint John
of Damascus, Exposition of the Orthodox Faith
Even though your most
holy and blessed soul was separated from your most happy and immaculate body,
according to the usual course of nature, and even though it was carried to a
proper burial place, nevertheless it did not remain under the dominion of
death, nor was it destroyed by corruption. Indeed, just as her virginity
remained intact when she gave birth, so her body, even after death, was
preserved from decay and transferred to a better and more divine dwelling
place. There it is no longer subject to death but abides for all ages. – Saint John
Damascene
Grant, we pray, O Lord,
that we may be helped by the prayers of the Priest Saint John Damascene, so
that the true faith, which he excelled in teaching, may always be our light and
our strength. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns
with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever. –
collect prayer for the memorial of Saint John
MLA
Citation
“Saint John
Damascene“. CatholicSaints.Info. 11 May 2020. Web. 4 December 2020.
<https://catholicsaints.info/saint-john-damascene/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-john-damascene/
SOURCE : https://www.blogger.com/blog/post/edit/5408295391443355751/206683314333472922
Johannes
von Damaskus. Chorgestühl (1635) der ehem. Klosterkirche Weißenau, Ravensburg;
links (Nord), Dorsalfel
BENEDICT XVI
GENERAL AUDIENCE
Saint Peter's Square
Wednesday, 6 May 2009
John Damascene
Dear Brothers and
Sisters,
Today I should like to
speak about John Damascene, a personage of prime importance in the history of
Byzantine Theology, a great Doctor in the history of the Universal Church.
Above all he was an eyewitness of the passage from the Greek and Syrian Christian
cultures shared by the Eastern part of the Byzantine Empire, to the Islamic
culture, which spread through its military conquests in the territory commonly
known as the Middle or Near East. John, born into a wealthy Christian family,
at an early age assumed the role, perhaps already held by his father, of
Treasurer of the Caliphate. Very soon, however, dissatisfied with life at
court, he decided on a monastic life, and entered the monastery of Mar Saba,
near Jerusalem. This was around the year 700. He never again left the
monastery, but dedicated all his energy to ascesis and literary work, not
disdaining a certain amount of pastoral activity, as is shown by his numerous
homilies. His liturgical commemoration is on the 4 December. Pope Leo XIII proclaimed
him Doctor of the Universal Church in 1890.
In the East, his best
remembered works are the three Discourses against those who calumniate the
Holy Images, which were condemned after his death by the iconoclastic
Council of Hieria (754). These discourses, however, were also the fundamental
grounds for his rehabilitation and canonization on the part of the Orthodox
Fathers summoned to the Council of Nicaea (787), the Seventh Ecumenical
Council. In these texts it is possible to trace the first important theological
attempts to legitimise the veneration of sacred images, relating them to the
mystery of the Incarnation of the Son of God in the womb of the Virgin Mary.
John Damascene was also
among the first to distinguish, in the cult, both public and private, of the
Christians, between worship (latreia), and veneration (proskynesis): the first
can only be offered to God, spiritual above all else, the second, on the other
hand, can make use of an image to address the one whom the image represents.
Obviously the Saint can in no way be identified with the material of which the
icon is composed. This distinction was immediately seen to be very important in
finding an answer in Christian terms to those who considered universal and
eternal the strict Old Testament prohibition against the use of cult images.
This was also a matter of great debate in the Islamic world, which accepts the
Jewish tradition of the total exclusion of cult images. Christians, on the
other hand, in this context, have discussed the problem and found a
justification for the veneration of images. John Damascene writes, "In
other ages God had not been represented in images, being incorporate and faceless.
But since God has now been seen in the flesh, and lived among men, I represent
that part of God which is visible. I do not venerate matter, but the Creator of
matter, who became matter for my sake and deigned to live in matter and bring
about my salvation through matter. I will not cease therefore to venerate that
matter through which my salvation was achieved. But I do not venerate it in
absolute terms as God! How could that which, from non-existence, has been given
existence, be God?... But I also venerate and respect all the rest of matter
which has brought me salvation, since it is full of energy and Holy graces. Is
not the wood of the Cross, three times blessed, matter?... And the ink, and the
most Holy Book of the Gospels, are they not matter? The redeeming altar which
dispenses the Bread of life, is it not matter?... And, before all else, are not
the flesh and blood of Our Lord matter? Either we must suppress the sacred
nature of all these things, or we must concede to the tradition of the Church the
veneration of the images of God and that of the friends of God who are
sanctified by the name they bear, and for this reason are possessed by the
grace of the Holy Spirit. Do not, therefore, offend matter: it is not
contemptible, because nothing that God has made is contemptible"
(cf. Contra imaginum calumniatores, I, 16, ed. Kotter, pp. 89-90). We
see that as a result of the Incarnation, matter is seen to have become divine,
is seen as the habitation of God. It is a new vision of the world and of material
reality. God became flesh and flesh became truly the habitation of God, whose
glory shines in the human Face of Christ. Thus the arguments of the Doctor of
the East are still extremely relevant today, considering the very great dignity
that matter has acquired through the Incarnation, capable of becoming, through
faith, a sign and a sacrament, efficacious in the meeting of man with God. John
Damascene remains, therefore, a privileged witness of the cult of icons, which
would come to be one of the most distinctive aspects of Eastern spirituality up
to the present day. It is, however, a form of cult which belongs simply to the
Christian faith, to the faith in that God who became flesh and was made
visible. The teaching of Saint John Damascene thus finds its place in the
tradition of the universal Church, whose sacramental doctrine foresees that
material elements taken from nature can become vehicles of grace by virtue of
the invocation (epiclesis) of the Holy Spirit, accompanied by the confession of
the true faith.
John Damascene extends
these fundamental ideas to the veneration of the relics of Saints, on the basis
of the conviction that the Christian Saints, having become partakers of the
Resurrection of Christ, cannot be considered simply "dead". Numbering,
for example, those whose relics or images are worthy of veneration, John states
in his third discourse in defence of images: "First of all (let us
venerate) those among whom God reposed, he alone Holy, who reposes among the
Saints (cf. Is 57: 15), such as the Mother of God and all the Saints. These are
those who, as far as possible, have made themselves similar to God by their own
will; and by God's presence in them, and his help, they are really called gods
(cf. Ps 82[81]: 6), not by their nature, but by contingency, just as the
red-hot iron is called fire, not by its nature, but by contingency and its
participation in the fire. He says in fact : you shall be holy, because I am
Holy (cf. Lv 19: 2)" (III, 33, col. 1352 a). After a series of references
of this kind, John Damascene was able serenely to deduce: "God, who is
good, and greater than any goodness, was not content with the contemplation of
himself, but desired that there should be beings benefited by him, who might
share in his goodness: therefore he created from nothing all things, visible
and invisible, including man, a reality visible and invisible. And he created
him envisaging him and creating him as a being capable of thought (ennoema
ergon), enriched with the word (logo[i] sympleroumenon), and orientated towards
the spirit (pneumati teleioumenon)" (II, 2, pg 94, col. 865a).
And to clarify this thought further, he adds: "We must allow ourselves to
be filled with wonder (thaumazein) at all the works of Providence (tes pronoias
erga), to accept and praise them all, overcoming any temptation to identify in
them aspects which to many may seem unjust or iniquitous, (adika), and
admitting instead that the project of God (pronoia) goes beyond man's capacity
to know or to understand (agnoston kai akatalepton), while on the contrary only
he may know our thoughts, our actions, and even our future" (ii, 29, pg 94,
col. 964c). Plato had in fact already said that all philosophy begins with
wonder. Our faith, too, begins with wonder at the very fact of the Creation,
and at the beauty of God who makes himself visible.
The optimism of the
contemplation of nature (physike theoria), of seeing in the visible creation
the good, the beautiful, the true, this Christian optimism, is not ingenuous:
it takes account of the wound inflicted on human nature by the freedom of
choice desired by God and misused by man, with all the consequences of
widespread discord which have derived from it. From this derives the need,
clearly perceived by John Damascene, that nature, in which the goodness and
beauty of God are reflected, wounded by our fault, "should be strengthened
and renewed" by the descent of the Son of God in the flesh, after God had
tried in many ways and on many occasions, to show that he had created man so that
he might exist not only in "being", but also in
"well-being" (cf. The Orthodox Faith, II, 1, pg 94, col.
981). With passionate eagerness John explains: "It was necessary for
nature to be strengthened and renewed, and for the path of virtue to be
indicated and effectively taught (didachthenai aretes hodòn), the path that
leads away from corruption and towards eternal life.... So there appeared on
the horizon of history the great sea of love that God bears towards man (philanthropias
pelagos)".... It is a fine expression. We see on one side the beauty of
Creation, and on the other the destruction wrought by the fault of man. But we
see in the Son of God, who descends to renew nature, the sea of love that God
has for man. John Damascene continues: "he himself, the Creator and the
Lord, fought for his Creation, transmitting to it his teaching by example....
And so the Son of God, while still remaining in the form of God, lowered the
skies and descended... to his servants... achieving the newest thing of all,
the only thing really new under the sun, through which he manifested the
infinite power of God" (III, 1, pg 94, col. 981c-984b).
We may imagine the
comfort and joy which these words, so rich in fascinating images, poured into
the hearts of the faithful. We listen to them today, sharing the same feelings
with the Christians of those far-off days: God desires to repose in us, he
wishes to renew nature through our conversion, he wants to allow us to share in
his divinity. May the Lord help us to make these words the substance of our
lives.
* * *
I am pleased to welcome
all the English-speaking pilgrims and visitors here today, including a group of
Felician Sisters serving in health care administration. Upon all of you, and
upon your families and loved ones, I invoke God’s blessings of joy and peace.
My dear friends, this
Friday I leave Rome for my
Apostolic Visit to Jordan, Israel and the Palestinian Territories. I wish
this morning to take the opportunity through this radio and television
broadcast to greet all the peoples of those lands. I am eagerly looking forward
to being with you and to sharing with you your aspirations and hopes as well as
your pains and struggles. I will be coming among you as a pilgrim of peace. My
primary intention is to visit the places made holy by the life of Jesus, and,
to pray at them for the gift of peace and unity for your families, and all
those for whom the Holy Land and the Middle East is home. Among the many
religious and civic gatherings which will take place over the course of the
week, will be meetings with representatives from the Muslim and Jewish
communities with whom great strides have been made in dialogue and cultural
exchange. In a special way I warmly greet the Catholics of the region and ask
you to join me in praying that the visit will bear much fruit for the spiritual
and civic life of all who dwell in the Holy Land. May we all praise God for his
goodness. May we all be people of hope. May we all be steadfast in our desire
and efforts for peace.
© Copyright 2009 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090506.html
the Annunciation
Cathedral of the Melkite Patriarch of Jerusalem
Book of Saints – John
Damascene
Article
(Saint) (March 27) Doctor
of the Church. (8th century) The last of the Greek Fathers, born at Damascus,
where his father was the Caliph’s Vizier. He was educated with great care by
Cosmas, a Greek monk who had been brought into Syria as a slave. On his father’s
deatli he succeeded him as Vizier, and had thus all that the world could give
him – wealth, honours, power, learning. But, realising the danger of his high
position at a Mohammedan Court, he divided his riches among the poor and went
as a pilgrim to Jerusalem, eventually settling in the famous Laura or monastery
of Saint Sabbas. His life henceforth is a simple record of humility, prayer,
labour and obedience. He passed away May 6, A.D. 780, being as is asserted one
hundred and four years old. On account of the flowing eloquence of his writings
Saint John acquired the surname “Chrysorrhoes” (Golden Stream). His chief work,
that on the Orthodox Faith, is the first systematic Treatise on Dogmatic
Theology we possess, and has been a model to the writers of succeeding ages.
His convincing discourses in defence of the veneration of Holy Pictures marked
him out as a champion of the Faith against Leo the Isaurian, the Iconoclast
Emperor of Constantinople, through whose machinations he was sentenced to have
his right hand cut off. It was afterwards miraculously restored to him by Our
Blessed Lady, whose devout client he ever was. Venerated from his own age as a
Saint, Pope Leo XIII numbered him among the Doctors of the Church.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “John
Damascene”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
12 August 2018. Web. 27 December 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-john-damascene/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-john-damascene/
Іаан Дамаскін. Гравюра В. Вашчанкі. 1702 г. - http://www.pravenc.ru/text/155398.html
New
Catholic Dictionary – Saint John Damascene
Article
Confessor, Doctor of the
Church, born Damascus, Syria, 676; died 770.
His father, though a Christian, was esteemed by his Saracen countrymen, and was
chief financial officer for the caliph. John was educated by the monk Cosmas;
after his father’s death he was made chief councilor of Damascus. He vigorously
opposed the Iconoclast persecution propagated by Leo the Isaurian, and retired
to the monastery of
Saint Sabas, near Jerusalem, where he was ordained priest by
John V, Patriarch of Jerusalem. He was the last of the Greek Fathers. His
contributions to theology are encyclopedic rather than original; he is
considered by some the precursor of the Scholastics, by others the first
Scholastic. He is regarded as the first theological encyclopedist, and as the
prince of Greek hymnodists. Feast,
Roman Calendar, 27
March.
MLA
Citation
“Saint John
Damascene”. People of the Faith. CatholicSaints.Info. 27
October 2010.
Web. 27 December 2024. <http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-john-damascene/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-john-damascene/
Icon
of St. John Damascene at Dormition Church (Mary's Tomb), Jerusalem
St. John of Damascus
Feastday: December 4
Birth: 645
Death: 749
Saint John Damascene
has the double honor of being the last but one of the fathers of the Eastern
Church, and the greatest of her poets. It is surprising, however, how little
that is authentic is
known of his life. The account of him by John of
Jerusalem, written some two hundred years after his death, contains an
admixture of legendary matter, and it is not easy to say where truth ends
and fiction begins.
The ancestors of John, according to his biographer, when Damascus fell
into the hands of the Arabs, had alone remained faithful to Christianity. They
commanded the respect of the conqueror, and were employed in judicial offices
of trust and dignity, to administer, no doubt, the Christian law to
the Christian subjects
of the Sultan. His father, besides this honorable rank, had amassed great
wealth; all this he devoted to the redemption of Christian slaves on
whom he bestowed their freedom. John was the
reward of these pious actions. John was baptized
immediately on his birth, probably by Peter II, bishop of
Damascus, afterwards a sufferer for the Faith. The father was anxious to keep
his son aloof from the savage habits of war and
piracy, to which the youths of Damascus were
addicted, and to devote him to the pursuit of knowledge. The Saracen pirates of
the seashore neighboring to Damascus, swept the Mediterranean, and brought
in Christian captives
from all quarters. A monk named Cosmas had
the misfortune to fall into the hands of these freebooters. He was set apart
for death, when his executioners, Christian slaves no
doubt, fell at his feet and entreated his intercession with
the Redeemer. The Saracens enquired of Cosmas who
he was. He replied that he had not the dignity of a priest; he was a simple
monk, and burst into tears. The father of John was standing
by, and expressed his surprise at this exhibition of timidity. Cosmas answered,
"It is not for the loss of my life, but of my learning, that I weep."
Then he recounted his attainments, and the father of John, thinking he would
make a valuable tutor for his son, begged or bought his life of
the Saracen governor; gave him his freedom, and placed his son under his
tuition. The pupil in time exhausted
all the acquirements of his teacher. The monk then
obtained his dismissal, and retired to the monastery of S. Sabas, where he
would have closed his days in peace, had he not been compelled to take on himself
the bishopric of Majuma, the port of Gaza.
The attainments of the young John of Damascus commanded
the veneration of the Saracens; he was compelled reluctantly to accept an
office of higher trust and dignity than that held by his father. As the
Iconoclastic controversy became more violent, John of Damascus entered
the field against the Emperor of the East, and wrote the first of his three
treatises on the Veneration due to Images. This was probably composed immediately
after the decree of
Leo the Isaurian against images, in 730.
Before he wrote the second, he was apparently ordained priest, for he speaks as
one having authority and commission. The third treatise is a recapitulation of
the arguments used in the other two. These three treatises were disseminated
with the utmost activity throughout Christianity.
The biographer of John relates
a story which is disproved not only by its exceeding improbability, but also by
being opposed to the chronology of his history. It is one of those legends of
which the East is so fertile, and cannot be traced, even in allusion, to any
document earlier than the biography written two hundred years later. Leo the
Isaurian, having obtained, through his emissaries, one of John's circular
epistles in his own handwriting -- so runs the tale -- caused a letter to be
forged, containing a proposal from John of Damascus to
betray his native city to the Christians. The emperor, with specious
magnanimity, sent this letter to the Sultan. The indignant Mahommedan ordered
the guilty hand of John to
be cut off. John entreated
that the hand might be restored to him, knelt before the image of the Virgin,
prayed, fell asleep, and woke with his hand as before. John, convinced by this
miracle, that he was under the special protection of our Lady, resolved to
devote himself wholly to a life of prayer and praise, and retired
to the monastery of Saint Sabas.
That the Sultan should have contented himself with cutting off the hand of one
of his magistrates for an act of high treason is in itself improbable, but it
is rendered more improbable by the fact that it has been proved by Father
Lequien, the learned editor of his works, that Saint John Damascene
was already a monk at
Saint Sabas before the breaking out of the Iconoclastic dispute.
In 743, the Khalif Ahlid II persecuted the Christians. He cut off the tongue of
Peter, metropolitan of
Damascus, and banished him to Arabia Felix.
Peter, bishop of
Majuma, suffered decapitation at the same time, and Saint John of Damascus wrote
an eulogium on his memory. Another legend is as follows: it is probably not as
apocryphal as that of the severed hand: -- The abbot sent Saint John in
the meanest and most beggarly attire to sell baskets in the marketplace of
Damascus, where he had been accustomed to appear in the dignity of office, and
to vend his poor ware at exorbitant prices. Nor did the harshness of the abbot end
there. A man had
lost his brother, and broken-hearted at his bereaval, besought Saint John to
compose him a sweet hymn that
might be sung at this brother's funeral, and which at the same time would
soothe his own sorrow. John asked leave
of the abbot, and was curtly refused permission. But when he saw the distress
of the mourner he yielded, and sang him a beautiful lament. The abbot was
passing at the time, and heard the voice of his disciple raised
in song. Highly incensed, he expelled him from the monastery, and only re-
admitted him on condition of
his daily cleaning the filth from all the cells of his brethren. An opportune
vision rebuked the abbot for
thus wasting the splendid talents of his inmate. John was allowed
to devote himself to religious poetry, which became the heritage of the Eastern
Church, and to theological arguments in defense of the doctrines of the Church,
and refutation of all heresies. His three great hymns or "canons,"
are those on Easter, the Ascension, and Satin Thomas's Sunday. Probably also
many of the Idiomela an Stichera which are scattered about the office- books
under the title of "John" and "John the Hermit" are his.
His eloquent defense of images has deservedly procured him the title of
"The Doctor of Christian Art."
The date of his death cannot be fixed with any certainty; but it lies between
754 and before 787.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=66
Преподобные
Иоанн Дамаскин и святой Кузьма (Косьма). . Иллюстрация из 'Минология Василия
II'. Начало XI в. Ватикан.
Vénérable
Jean de Damas et Saint Kuzma (Kosma). . Illustration tirée de « Minologie
de Vasily II ». Début du XIe siècle, Vatican.
http://digi.vatlib.it/view/MSS_Vat.gr.1613/0235?sid=a7590df9b8aca22111c8359533716419
St. John Damascene
This Doctor of the Church
was born in Damascus, Syria, and his father was a government official under
both the Byzantine emperor and the Muslim rulers of Damascus. Receiving an
excellent classical education, and fluent in Arabic as well as Greek, St. John
Damascene worked in the Muslim court until the hostility of the caliph toward
Christianity caused him to resign his position, about the year 700.
He migrated to Jerusalem
and became a monk at Mar Sabas monastery near Jerusalem. He taught in the
monastery, preached many of his luminous sermons in Jerusalem, and began to
compose his theological treatises.
It was about this time
that the iconoclast controversy shook the Churches of the East, when the
Byzantine emperor ordered the destruction of images in Christian churches. John
fought the heresy, bringing down upon himself the wrath of the emperor and the
hatred of the iconoclast party.
He has left a rich legacy
of writings, including his principal dogmatic work, <The Source of
Knowledge>, which was a <summa theologica>, a refutation of heresy, an
exposition of the Orthodox faith, and a study of contemporary religious issues.
His writings on Mary constitute a true theology of the Mother of God, and his
sermons of the saints, the liturgical feasts, and the Gospels show not only
vast learning but also give us information about local customs and contemporary
happenings.
Since he lived in the
midst of political and theological turmoil, John wrote much to clarify true
doctrine and to do his part in spreading the Gospel. The fact that he lived and
worked in Jerusalem itself gives his sermons, delivered at many of the holy
places, a special appeal.
He died at a very old
age, some say one hundred four, in the midst of his labors, beloved by his
fellow monks and revered by the people. He was buried at the monastery of Mar
Sabas and was declared a Doctor of the Church in 1890.
SOURCE : https://www.ewtn.com/catholicism/saints/john-damascene-635
St. John Damascene,
Doctor of the Church
Saint John Damascene has
the double honor of being the last, but one of the fathers of the Eastern
Church, and the greatest of her poets. It is surprising, however, how little
that is authentic is known of his life. The account of him by John of
Jerusalem, written some two hundred years after his death, contains an
admixture of legendary matter, and it is not easy to say where truth ends and
fiction begins.
The ancestors of John,
according to his biographer, when Damascus fell into the hands of the Arabs,
had alone remained faithful to Christianity. They commanded the respect of the
conqueror, and were employed in judicial offices of trust and dignity, to administer,
no doubt, the Christian law to the Christian subjects of the Sultan. His
father, besides this honorable rank, had amassed great wealth; all this he
devoted to the redemption of Christian slaves on whom he bestowed their
freedom. John was the reward of these pious actions. John was baptized
immediately on his birth, probably by Peter II, bishop of Damascus, afterwards
a sufferer for the Faith.
The father was anxious to
keep his son aloof from the savage habits of war and piracy, to which the youths
of Damascus were addicted, and to devote him to the pursuit of knowledge. The
Saracen pirates of the seashore neighboring to Damascus, swept the
Mediterranean, and brought in Christian captives from all quarters. A monk
named Cosmas had the misfortune to fall into the hands of these freebooters. He
was set apart for death, when his executioners, Christian slaves no doubt, fell
at his feet and entreated his intercession with the Redeemer. The Saracens
enquired of Cosmas who he was. He replied that he had not the dignity of a
priest; he was a simple monk, and burst into tears. The father of John was
standing by, and expressed his surprise at this exhibition of timidity. Cosmas
answered, “It is not for the loss of my life, but of my learning, that I weep.”
Then he recounted his
attainments, and the father of John, thinking he would make a valuable tutor
for his son, begged or bought his life of the Saracen governor; gave him his
freedom, and placed his son under his tuition. The pupil in time exhausted all
the acquirements of his teacher. The monk then obtained his dismissal, and
retired to the monastery of S. Sabas, where he would have closed his days in
peace, had he not been compelled to take on himself the bishopric of Majuma,
the port of Gaza.
The attainments of the
young John of Damascus commanded the veneration of the Saracens; he was
compelled reluctantly to accept an office of higher trust and dignity than that
held by his father. As the Iconoclastic controversy became more violent, John
of Damascus entered the field against the Emperor of the East, and wrote the
first of his three treatises on the Veneration due to Images. This was probably
composed immediately after the decree of Leo the Isaurian against images, in
730.
Before he wrote the
second, he was apparently ordained priest, for he speaks as one having
authority and commission. The third treatise is a recapitulation of the
arguments used in the other two. These three treatises were disseminated with
the utmost activity throughout Christianity.
Leo the Isaurian, having
obtained, through his emissaries, one of John’s circular epistles in his own
handwriting — so runs the tale — caused a letter to be forged, containing a
proposal from John of Damascus to betray his native city to the Christians.
The emperor, with
specious magnanimity, sent this letter to the Sultan. The indignant Mahommedan
ordered the guilty hand of John to be cut off. John entreated that the hand
might be restored to him, knelt before the image of the Virgin, prayed, fell asleep,
and woke with his hand as before. John, convinced by this miracle, that he was
under the special protection of our Lady, resolved to devote himself wholly to
a life of prayer and praise, and retired to the monastery of Saint Sabas.
That the Sultan should
have contented himself with cutting off the hand of one of his magistrates for
an act of high treason is in itself improbable, but it is rendered more
improbable by the fact that it has been proved by Father Lequien, the learned
editor of his works, that Saint John Damascene was already a monk at Saint
Sabas before the breaking out of the Iconoclastic dispute.
In 743, the Khalif Ahlid
II persecuted the Christians. He cut off the tongue of Peter, metropolitan of
Damascus, and banished him to Arabia Felix. Peter, bishop of Majuma, suffered
decapitation at the same time, and Saint John of Damascus wrote an eulogium on
his memory. Another legend is as follows: it is probably not as apocryphal as
that of the severed hand: — The abbot sent Saint John in the meanest and most
beggarly attire to sell baskets in the marketplace of Damascus, where he had
been accustomed to appear in the dignity of office, and to vend his poor ware
at exorbitant prices.
Nor did the harshness of
the abbot end there. A man had lost his brother, and broken-hearted at his
bereaval, besought Saint John to compose him a sweet hymn that might be sung at
this brother’s funeral, and which at the same time would soothe his own sorrow.
John asked leave of the abbot, and was curtly refused permission. But when he
saw the distress of the mourner he yielded, and sang him a beautiful lament.
The abbot was passing at the time, and heard the voice of his disciple raised
in song. Highly incensed, he expelled him from the monastery, and only re-
admitted him on condition of his daily cleaning the filth from all the cells of
his brethren. An opportune vision rebuked the abbot for thus wasting the
splendid talents of his inmate.
John was allowed to
devote himself to religious poetry, which became the heritage of the Eastern
Church, and to theological arguments in defense of the doctrines of the Church,
and refutation of all heresies. His three great hymns or “canons,” are those on
Easter, the Ascension, and Satin Thomas’s Sunday. Probably also many of the
Idiomela an Stichera which are scattered about the office- books under the
title of “John” and “John the Hermit” are his. His eloquent defense of images
has deservedly procured him the title of “The Doctor of Christian Art.” The
date of his death cannot be fixed with any certainty; but it lies between 754
and before 787.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-john-damascene/
Monastery
of the Cross, Jerusalem, Israel.
St. John Damascene
Born at Damascus,
about 676; died some time between 754 and 787. The only
extant life of the saint is
that byJohn, Patriarch of Jerusalem,
which dates from the tenth century (P.G. XCIV, 429-90). This life is
the single source from which have been drawn the materials of all his
biographical notices. It is extremely unsatisfactory from the standpoint
of historical
criticism. An exasperating lack of detail, a
pronounced legendary tendency, and a turgid style are its chief
characteristics. Mansur was probably the name
of John's father. What little is known of him indicates that he was a
sterling Christian whose infidel environment
made no impression on his religious
fervour. Apparently his adhesion to Christian truth constituted
no offence in the eyes of his Saracen countrymen,
for he seems to have enjoyed their esteem in an eminent degree, and discharged
the duties of
chief financial officer for the caliph, Abdul Malek. The author of
the life records the names of but two of his
children, John and his half-brother Cosmas. When the
future apologist had
reached the age of twenty-three his father cast
about for a Christian tutor
capable of giving his sons the best education the
age afforded. In this he was singularly fortunate. Standing one day in the
market-place he discovered among the captives taken in a recent raid
on the shores of Italy a Sicilian monk named Cosmas. Investigation proved him
to be a man of deep and broad erudition. Through the influence of the
caliph, Mansur secured the captive's liberty and appointed
him tutor to his sons. Under the tutelage of Cosmas, John made
such rapid progress that, in the enthusiastic language of his biographer, he
soon equalled Diophantus in algebra and Euclid in
geometry. Equal progress was made in music, astronomy,
and theology.
On the death of his father, John
Damascene was made protosymbulus, or chief councillor, of Damascus.
It was during his incumbency of this office that the Church in
the East began to be agitated by the first mutterings of the Iconoclast
heresy. In 726, despite the protests of Germanus, Patriarch of Constantinople,
Leo the Isaurian issued his first edict against the veneration of images.
From his secure refuge in the caliph's court, John Damascene
immediately entered the lists against him, in defence of this ancient usage of
the Christians.
Not only did he himself oppose the Byzantine monarch, but he also
stirred the people to resistance. In 730 the Isaurianissued a second
edict, in which he not only forbade the veneration of images, but even
inhibited their exhibition in public places. To this royal decree
the Damascene replied with even greater vigour than before, and by
theadoption of a simpler style brought the Christian side
of the controversy within the grasp of the common people. A third letter
emphasized what he had already said and warned the emperor to beware of the
consequences of this unlawful action. Naturally, these powerful
apologies aroused the anger of
the Byzantine emperor. Unable to reach the writer with physical
force, he sought to encompass his destruction by strategy. Having secured an
autograph letter written by John Damascene, he forged a letter,
exactly similar in chirography, purporting to have been written
by John to the Isaurian, and offering to betray into
his hands the city of Damascus.
The letter he sent to the caliph. Notwithstanding his councillor's earnest
avowal of innocence, the latter accepted it as genuine and ordered that the
hand that wrote it be severed at the wrist.
The sentence was executed, but, according to his biographer,
through the intervention of the Blessed Virgin, the amputated hand
was miraculously restored.
The caliph, now convinced
of John's innocence, would fain have reinstated him in his former
office, but the Damascene had heard a call to a higher life, and with his
foster-brother entered the monastery of St.
Sabas, some eighteen miles south-east of Jerusalem.
After the usual probation, John V, Patriarch of Jerusalem,
conferred on him the office of the priesthood.
In 754 the pseudo-Synod of Constantinople, convened at the command of
Constantine Copronymus,
the successor of Leo, confirmed the principles of
the Iconoclasts and anathematized by
name those who had conspicuously opposed them. But the largest measure of
the council'sspleen was reserved for John of Damascus.
He was called a "cursed favourer of Saracens", a
"traitorous worshipper of images", a "wronger of Jesus
Christ", a "teacher of impiety", and a "bad
interpreter of theScriptures". At the emperor's command his name was
written "Manzer" (Manzeros, a bastard). But the Seventh
General Council of Nicea (787) made ample amends for the
insults of his enemies, and Theophanes,
writing in 813, tells us that he was surnamed Chrysorrhoas (golden
stream) by his friends on account of his oratorical gifts. In the
pontificate of Leo
XIII he was enrolled among the doctors of
the Church.
His feast is
celebrated on 27 March.
John of Damascus was
the last of the Greek Fathers.
His genius was not for original theological development,
but for compilation of an encyclopedic character. In fact, the state
of full development to which theological thought
had been brought by the great Greek writers
and councils left him little else than the work of an encyclopedist;
and this work he performed in such manner as to merit the gratitude
of all succeeding ages. Some consider him the precursor of the Scholastics,
whilst others regard him as the first Scholastic,
and his "De
fide orthodoxa" as the first work of Scholasticism.
The Arabians too, owe not a little of the fame of
their philosophy to hisinspiration. The most important and best known
of all his works is that to which the author himself gave the name of
"Fountain of Wisdom" (pege gnoseos). This work has always been held
in the highest esteem in both theCatholic and Greek Churches.
Its merit is not that of originality, for the author asserts, at the
end of the secondchapter of the "Dialectic", that it is not his
purpose to set forth his own views, but rather to collate and epitomize in a
single work the opinions of the great ecclesiastical writers
who have gone before him. A special interestattaches to it for the reason
that it is the first attempt at a summa theologica that has come down
to us.
The "Fountain of
Wisdom" is divided into three parts, namely, "Philosophical
Chapters" (Kephalaia philosophika), "Concerning Heresy" (peri
aipeseon), and "An Exact Exposition of the Orthodox Faith" (Ikdosis
akribes tesorthodoxou pisteos). The title of the first book is somewhat
too comprehensive for its contents and consequently is more commonly called
"Dialectic". With the exception of the
fifteen chapters that deal exclusively with logic,
it has mostly to do with the ontology of Aristotle.
It is largely a summary of the Categories of Aristotle withPorphyry's "Isagoge"
(Eisagoge eis tas kategorias). It seems to have been John Damascene's
purpose to give his readers only such philosophical knowledge as
was necessary for
understanding the subsequent parts of the "Fountain of Wisdom". For
more than one reason the "Dialectic" is a work of
unusual interest. In the first place, it is a record of the technical
terminology used by the Greek Fathers,
not only against the heretics,
but also in the exposition of the Faith for the benefit of Christians.
It is interesting, too, for the reason that it is a partial exposition of the
"Organon", and the application of its methods to Catholic theology a
century before the first Arabic translation of Aristotle made
its appearance. The second part, "Concerning Heresy", is little more
than a copy of a similar work by Epiphanius, brought up
to date by John Damascene. The author indeed expressly disclaims
originality except in the chapters devoted to Islamism, Iconoclasm,
and Aposchitae. To the list of eightyheresies that
constitute the "Panarion" of Epiphanius, he added twenty heresies that
had sprung up since histime. In treating of Islamism he
vigorously assails the immoral practices of Mohammed and
the corrupt teachings inserted in the Koran to
legalize the delinquencies of the prophet.
Like Epiphanius, he brings the work to a close with a fervent profession
of Faith. John's authorship of this book has been challenged,
for the reason that the writer, in treating of Arianism,
speaks of Arius, who died four centuries before the time
of Damascene, as still living and working spiritual ruin among
his people. The solution of the difficulty is to be found in the fact thatJohn of Damascene did
not epitomize the contents of the "Panarion", but copied it verbatim.
Hence the passage referred to is in the exact words
of Epiphanius himself, who was a contemporary of Arius.
"Concerning
the Orthodox Faith", the third book of the "Fountain of
Wisdom", is the most important of John Damascene's writings and one
of the most notable works of Christian antiquity.
Its authority has always been great among the theologians of
the East and West. Here, again, the author
modestly disavows any claim of originality — any purpose to essay a
new exposition of doctrinal truth.
He assigns himself the less pretentious task of collecting in a single work the
opinions of the ancient writers scattered through many volumes, and of
systematizing and connecting them in a logical whole.
It is no small credit to John of Damascus that
he was able to give to the Church in
the eighth century its first summary of connected theological opinions.
At the command of Eugenius III it was rendered
into Latin by Burgundio of Pisa,
in 1150, shortly before Peter
Lombard's "Book of Sentences" appeared. This translation was
used by Peter
Lombard and St.
Thomas Aquinas, as well as by other theologians,
till the Humanists rejected it for a more elegant one. The author
follows the same order as doesTheodoret
of Cyrus in his "Epitome of Christian Doctrine". But, while
he imitates the general plan of Theodoret, he does not make use of his
method. He quotes, not only form the pages of Holy
Writ, but also from the writings of the Fathers. As a result, his work
is an inexhaustible thesaurus of tradition which became the standard
for the great Scholastics who
followed. In particular, he draws generously from Gregory
of Nazianzus, whose works he seems to have absorbed, from Basil, Gregory
of Nyssa, Cyril
of Alexandria, Leo
the Great, Athanasius, John
Chrysostum, and Epiphanius. The work is divided into four books. This
division, however, is an arbitrary one neither contemplated by the
author nor justified by the Greek manuscript.
It is probably the work of a Latintranslator seeking to accommodate it to
the style of the four books of Lombard's "Sentences".
The first book of
"The Orthodox Faith" treats of the essence and existence of God,
the Divine
nature, and the Trinity.
As evidence of the existence
of God he cites the concurrence of opinion among those enlightened
byRevelation and those who have only the light of reason to
guide them. To the same end he employs the argument drawn from the mutability
of created things and that from design. Treating, in the second
book, of the physical world, he summarizes all the views of his times, without,
however, committing himself to any of them. In the same treatise he discloses a
comprehensive knowledge of
the astronomy of
his day. Here, also, place is given to the consideration of
the nature of angels and demons,
the terrestrial
paradise, the properties of humannature,
the foreknowledge of God,
and predestination. Treating of man (c.xxvii),
he gives what has been aptly called a "psychology in
nuce". Contrary to the teachings of Plotinus, the master of Porphyry,
he identifies mindand soul.
In the third book the personality and
two-fold nature of Christ are discussed with great ability.
This leads up to the consideration of the Monophysite heresy.
In this connexion he deals with Peter the Fuller's addition to the
"Trisagion", and combats Anastasius's interpretation of
this ancient hymn.
The latter, who was Abbot of
the monastery of St.
Euthymius in Palestine, referred the "Trisagion" only to the
Second Person of theTrinity. In his letter "Concerning the
Trisagion" John Damascene contends that the hymn applies
not to the Sonalone, but to each Person of the Blessed
Trinity. This book also contains a spirited defence of
the Blessed Virgin'sclaim to the title of
"Theotokos." Nestorius is vigorously dealt with for trying
to substitute the title of "Mother of Christ" for "Mother of
God". The Scriptures are discussed in the fourth book. In
assigning twenty-two books to the Old
Testament canon he is treating of the Hebrew, and not the Christian, Canon,
as he finds it in a work of Epiphanius, "De ponderibus et mensuris".
His treatment in this book of the Real
Presence is especially satisfactory. The
nineteenth chapter contains a powerful plea for the veneration
of images.
The treatise,
"Against the Jacobites", was written at the request
of Peter, Metropolitan of Damascus,
who imposed on him the task of reconciling to
the Faith the Jacobite bishop.
It is a strong polemic against the Jacobites,
as the Monophysites in Syria were
called. He also wrote against the Manicheans and Monothelites.
The "Booklet Concerning Right Judgment" is little more than
a profession of Faith, confirmed by arguments setting forth
the mysteries of the Faith, especially the Trinity and
the Incarnation. Though John of Damascus wrote
voluminously on the Scriptures, as in the case of so much of his writing,
his work bears little of the stamp of originality. His "Select
Passages" (Loci Selecti), as he himself admits, are taken largely from
the homilies of St.
John Chrysostom and appended as commentaries to texts from
the Epistles of St.
Paul. The commentary on theEpistles to
the Ephesians, Philippians, Colossians,
and Thessalonians is taken from Cyril
of Alexandria. The "Sacred Parallels" (Sacra parallela) is a
kind of topical concordance, treating principally of God, man, virtues,
andvices.
Under the general title
of "Homilies" he wrote fourteen discourses. The sermon on
the Transfiguration, which Lequien asserts
was delivered in the church on Mt. Tabor, is of more than usual
excellence. It is characterized by dramatic eloquence, vivid description, and
a wealth of imagery. In it he discourses on his favorite topic, the
twofold nature of Christ,
quotes the classic text of Scripture in testimony of
the primacy of Peter, and witnessesthe Catholic
doctrine of sacramental Penance. In
his sermon on Holy
Saturday he descants on the Easter dutyand
on the Real
Presence. The Annunciation is the text of a sermon, now
extant only in a Latin version of an Arabic text, in which
he attributes various blessings to
the intercession of the Blessed Virgin. The second of his
three sermons on the Assumption is especially notable for
its detailed account of the translation of the body of the Blessed
Virgin into heaven,
an account, he avers, that is based on the most reliable and
ancient tradition. Both Liddledale
and Neale regard John of Damascus as
the prince of Greek hymnodists. His hymns are
contained in the "Carmina" of the Lequien edition.
The "canons" on the Nativity, Epiphany,
and Pentecost are written in iambic trimeters. Three of his hymns have
become widely known and admired in their English version —
"Thoseeternal bowers", "Come ye faithful raise
the strain", and "Tis the Day of Resurrection". The most
famous of the "canons" is that on Easter. It
is a song of triumph and thanksgiving — the "Te Deum" of the Greek
Church. It is atraditional opinion, lately controverted,
that John Damascene composed the "Octoëchos", which contains theliturgical hymns used
by the Greek
Church in its Sunday services. Gerbet,
in his "History of Sacred Music", credits him with doing for
the East what Gregory
the Great accomplished for the West — substitution of notes
and other musical characters for the letters of the alphabet to
indicate musical quantities. It is certain he
adapted choralmusic to the purposes of the Liturgy.
Among the several works
that are dubiously attributed to John Damascene the most important is the
romance entitled "Barlaam and Josaphat". Throughout the Middle
Ages it enjoyed the widest popularity in all languages. It is not
regarded as authentic by Lequien,
and the discovery of a Syriac version of the "Apology of
Aristides" shows that what amounts to sixteen printed pages of it was
taken directly from Aristides. The panegyric of St.
Barbara, while accepted as genuine by Lequien,
is rejected by many others. The treatise entitled "Concerning those who
have died in the Faith" is rejected as spurious by Francisco
Suárez, Bellarmine,
and Lequien,
not only on account of its doctrinal discrepancies,
but for its fabulous character as well. The
first Greek edition of any of the works ofJohn Damascene was that of
the "Exact Exposition of the Orthodox Faith"
brought out at Verona (1531)
under the auspices of John Matthew Gibertus, Bishop of Verona.
Another Greek edition of the same work was published at Moldavia
(1715) by John Epnesinus. It was also printed in a Latin edition
at Paris (1507),
by James Faber.Henry Gravius, O.P., published
a Latin edition at Cologne (1546) which contained the
following works: "Dialectic", "Elementary and Dogmatic
Instruction", "Concerning the two Wills and Operations",
and "Concerning Heresy". AGreek-Latin edition with an
introduction by Mark Hopper made its appearance at Basle (1548). A
similar edition, but much more complete was published at the same place in
1575. Another Latin edition, constituting a partial collection of the
author's works is that by Michael
Lequien,O.P., published at Paris (1712)
and Venice (1748).
To the reprint of this edition, P.G., XCIV-XCVI (Paris, 1864), Migne has
added a supplement of works attributed by some to the authorship of John
Damascene.
O'Connor, John
Bonaventure. "St. John Damascene." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 5 May
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/08459b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Anthony A. Killeen. In Memory of
Fr. Cyril Power, S.J.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08459b.htm
John
of Damascus and S. George reliquary, 1601-1602, Kremiln
Рака
для частиц мощей преподобного Иоанна Дамаскина и великомученика Георгия.
1601-2. ММК
St. John Damascen, Father
of the Church
From the works of the
saint, and the histories of those times. His life written by John IV. patriarch
of Jerusalem, who lived two hundred years after him, borrows the first part,
before his monastic profession, from uncertain memoirs. See Nat. Alex. sæc. S.
Fleury, b. 42. Papebroke, May 6. Ceillier, t. 18, p. 110.
A.D. 780
MAHOMET, the great
impostor, subdued a considerable part of Arabia before his death, which
happened in 632. His successor, Abubeker, extended his conquests into Chaldea
and Persia. Omar, the second caliph of the Saracens, subdued Palestine, Syria,
Mesopotamia, and Egypt, before the death of the Emperor Heraclius, in 641.
Othman, the third caliph, died in 655, and Ali the fourth, in 660. This last
founded the sect of Mahometanism which the Persians follow, and which the Turks
and others, who adhere to the interpretations of his predecessors, Omar and
Othman, detest above all other religions. Such was the posture of affairs in
the East, when St. John was born, in the declension of the seventh century, at
Damascus, from which city he received his surname: by the Saracens he was
called Mansur. He was of a noble and ancient family, and his father, though
always a zealous and pious Christian, was held in great esteem by the Saracen
caliphs for his high birth, probity, and abilities; was advanced by them to the
first employments of the state, and made their chief secretary or counsellor.
The pious statesman was the more watchful and fervent in all duties of
religion, the greater the dangers were to which he saw his faith exposed. Being
chiefly solicitous for the education of his son in innocence and piety, amidst
the dangers of such a court, he purchased the liberty of a learned and devout
Grecian monk, named Cosmas, who, having been taken prisoner by the Saracens,
was brought to Damascus for sale. Him he appointed tutor to his son, and to
another youth called Cosmas, the charge of whose education he had taken upon
himself. The preceptor entered into the views of the zealous parent, and bent
his whole attention to defend the tender plants from the rude winds of trials
and temptations. The caliph was much taken with the capacity and virtue of
John, and after the death of his father, made him governor of Damascus, his
capital city. After Ali, the dignity of caliph had passed into another family,
called the Ommiads. The name of the first of these was Moavia. This prince and
his immediate successors treated the Christians with courtesy and mildness: and
so great were the abilities, and such the transcendent virtue of John, that he
enjoyed his prince’s favour without envy. But he always trembled at the sight
of those spiritual dangers with which he saw himself surrounded. He was
sensible, that, in a flow of plenty and prosperity, the heart is apt to warp
towards vice and the world, and he dreaded the contagion of the air he
breathed. He therefore, at length came to a resolution to resign his honours,
and soon after disposed of his estates in favour of the church and the poor,
and with Cosmas, his companion, withdrew secretly to the great Laura of St.
Sabas, near Jerusalem. Cosmas was afterward chosen bishop of Majuma, in
Palestine.
St. John in his solitude,
rejoiced to see himself delivered from the slavery of the world, and placed in
a happy state of uninterrupted tranquillity; where his years passed away
without one heavy minute, and where he had no other occupation but that of
employing, without distraction, all his thoughts and endeavours on the end of
his creation, the securing the salvation of his soul. He considered the
important work which he had upon his hands, and set himself in earnest to learn
perfectly to subdue his passions, and walk in the paths of true virtue.—With
this view he addressed himself to the superior of the Laura, who gave him for
director an experienced old monk.—This great master in a spiritual life,
conducting the novice to his cell, gave him the following short lessons: First,
That he should never do his own will, but study in all things to die to
himself, in order to divest himself of all inordinate self-love or attachment
to creatures. Secondly, That he should frequently offer to God all his actions,
difficulties, and prayers. Thirdly, That he should take no pride in his
learning or any other advantage, but ground himself in a sincere and thorough
conviction that he had nothing of his own stock but ignorance and weakness.
Fourthly, That he should renounce all vanity, should always mistrust himself
and his own lights, and never desire visions or the like extraordinary favours.
Fifthly, That he should banish from his mind all thoughts of the world, nor
ever disclose to strangers the instructions given him in the monastery; that he
should keep strict silence, and remember that there may be harm even in saying
good things without necessity. By the punctual observance of these rules, the
fervent novice made great progress in an interior life and Christian
perfection. His director, to promote his spiritual advancement, often put his
virtue to severe trials. He once sent him to Damascus to sell some baskets, and
having set an exorbitant price on them, forbade him to take less. The saint
obeyed his director without the least demur, and appeared poor and ill clad in
that great city, in which he had formerly lived in splendour. On being asked
the price of his ware, he was abused and insulted for the unreasonableness of
his demands. At length, one who had been formerly his servant, out of
compassion, purchased his whole stock, at the price he asked; and the saint
returned to his superior, victorious over vanity and pride. It happened that a
certain monk, being inconsolable for the death of his brother, the saint, by
way of comforting him, recited to him a Greek verse, importing, that all is
vanity which time destroyeth. His director, for his greater security against
the temptation of vanity or ostentation, on account of learning, called this a
disobedience in speaking without necessity, and, by way of chastisement, turned
him out of his cell. The humble saint wept bitterly to heal this wound of
disobedience in his soul, as he confessed it to be; and without endeavouring to
extenuate the fault, though in itself so excusable, begged the monks to
intercede for him to his director for pardon. This was at length obtained, but
only on condition that with his own hand, he should cleanse out and carry away
all the filth that lay about the monastery; which condition the saint, to whom
humiliations were always welcome, most cheerfully complied with.
So accomplished a virtue
made his superiors judge him worthy to be promoted to the priesthood, which was
then much more rare in monasteries than at present. This dignity served only to
increase his humility and fervour. His director at length thought him
sufficiently grounded in habits of profound humility and self-denial, to be
permitted to employ his talents in writing for the edification of others and
the service of the church, without falling into the dangerous temptations of
self-conceit and pride. For a secret vanity or self-complacency often robs even
the Christian writer of the fruit of his labours before God; and an eminent
author calls this base weakness of vanity the last foible of great geniuses.
John had given proof by long and severe trials, that an entire contempt of
himself, and a feeling sense of his own weakness and absolute insufficiency,
were deeply rooted in his heart, when his superiors thought him sufficiently
armed against this snare, to be employed in teaching their theological schools.
Soon after, they ordered him to take up his pen in defence of our holy faith,
attacked by the Iconoclast heretics. The Emperor Leo, the Isaurian, had
published his edicts against holy images, in 726, and had found many followers,
when St. John entered the lists against that heresy.—He begins his first
discourse, or oration, on this religious subject as follows: “Conscious to
myself of my own baseness and unworthiness, I ought rather to condemn myself to
an eternal silence, weeping, and confessing my sins before God. But seeing the
church, which is founded on a rock, assailed by a furious storm, I think I
ought no longer to remain silent, because I fear God more than an emperor of
the earth.” He lays down for the foundation of the dispute, that the church
cannot err; consequently it could never fall into idolatry. 1 He
explains what is meant by the adoration due to God alone, which, with St.
Austin and other fathers, he calls Latria; and that inferior veneration which
is paid to the friends and servants of God, which is entirely different, and
infinitely beneath the former; and no more inconsistent with it than the civil
honour which the law of nature and the holy scriptures command us to pay to
princes and superiors. He shows that the veneration which we pay to the things
which belong to God, as altars, &c. is not less distinct from the supreme
honour we give to God. He says, the precept in the old law, which forbade
images, (if it be not to be restrained to idols,) was merely ceremonial, and
only regarded the Jews: which law if we restore, we must equally admit
circumcision and the sabbath. He testifies that the Iconoclasts allowed a
religious honour to be due to the holy place on Mount Calvary, to the stone of
the sepulchre, to the book of the gospels, to crosses and sacred vessels.
Lastly, he proves the veneration of holy images by the testimony of the
fathers. In his second discourse he teaches at large that the emperor is
intrusted with the government of the state, but has no authority to make
decisions in points of ecclesiastical doctrine. In the third, he demonstrates
the use of holy images from the tradition of the fathers.
The dogmatical writings
of this great doctor show the extent of his genius still more than his
controversial; and in them the strength and clearness of his reasoning can be
equalled only by the depth of his penetration, and the soundness of his
judgment. 2 His
most important and celebrated work is, The Exposition of the Orthodox Faith,
divided into four books, in which he reduces all the branches of theology which
the ancients explained in several scattered works into one regular body, which
gives this sublime study the advantage of excellent method, connects all its
parts in a short system, and sets them all together in one clear point of
view. 3 This
work was the first plan of the scholastic method of teaching divinity, which
St. Anselm introduced much later among the Latins. St. John composed many holy
canticles; and to his fellow-pupil, Cosmas, is the Greek church indebted for
the greater part of the sacred hymns which it uses in the divine office.
St. John travelled into
Palestine, and also to Constantinople, to encourage the faithful, and to defend
the use of holy images in the very seat of the persecutor, Constantine
Copronymus.—But he returned again to the Laura of St. Sabas, in Palestine, where,
being in the dominions of the Saracen caliph, he continued to defend the church
by his pen. We have the unexceptionable testimony of Dr. Cave, 4 that
no man can have a sound judgment who, reading his works, doth not admire his
extraordinary erudition, the justness and precision of his ideas and
conceptions, and the strength of his reasoning, especially in theological
matters. But Baronius observes, that he was sometimes led into mistakes with
regard to historical facts by faulty memoirs. John IV., patriarch of Jerusalem,
extols his great skill in mathematics. Amidst his studies he was careful to
nourish in his heart a spirit of devotion by constant recollection, and daily
contemplation. For it is the reflection of a great man, and an eminent scholar, 5 writing
to contemplative persons, “that without assiduous prayer, reasoning is a great
dissipation of the mind, and learning often extinguishes the humble interior
spirit of prayer, as wind does a candle.” In another place he calls too close
application to mathematics the death of the spirit of prayer, and adds: “Suffer
not yourself to be bewitched with the enchantment of geometry. Nothing will
sooner dry up in you the interior spirit of recollection and devotion.” St.
John, to shun this rock, was careful that his studies should never degenerate
into a passion; he never suffered them to dissipate his mind, or encroach on
his exercises of devotion, or any other duties, and in his inquiries shunned
all idle curiosity. Having by retirement prepared himself for his last passage,
he died in his cell about the year 780. His tomb was discovered near the church
porch of this Laura, in the twelfth century, as John Phocas testifies. 6
Note 1. Or. 1, de
Cultu Imag. [back]
Note 2. Though the
philosophy of Plato was then generally in vogue, this able master adopted that
of Aristotle, as Boëtius had done among the Latins. He cleared his physical
principles of that obscurity in which they lay involved, and set their truth in
a proper light: and having made himself perfectly master of his system of logic
or laws of the art of reasoning, he reduced them to certain general methodical
rules, in which a tedious prolixity is avoided, and this noble art, the key of
sciences, is rendered easy and clear, without any embarrassed questions, and
that froth of school subtilties with which the Arabians afterwards clogged it.
This eminently useful art hath, by the abuse of some, been made a nuisance, to
perplex and cloud the understanding, and to engross all the attention and time
which are due to more sublime attainments, for the sake of which logic is
chiefly necessary. Whereas, when confined to its proper boundaries, it is not
only introductory to science, by giving to our ideas the utmost clearness,
precision, and justness, and by teaching us the laws of true and close
reasoning, but it improves the judgment, and enlarges the faculties of the mind
above all other studies. Theology, without its aid, is a science without arms.
Nor are certain general principles of natural philosophy a less necessary
foundation to it. To answer these purposes, our holy doctor compiled his
abstract of Aristotle’s logic and physics. In his treatise On Heresies, he
chiefly abridges St. Epiphanius, and in those which were posterior to him,
Theodoret and some others, though he gives an account of several heresies not
mentioned by any other writer, and adds a confutation of Mahometism. [back]
Note 3. In his first
book On the Orthodox Faith, St. John treats of God and the divine attributes:
in the second, of the creation, angels, man, liberty, and predestination: in
the third, of the Incarnation: in the fourth, of the sacraments, &c.
That nothing might be
wanting to this work, he wrote his Parallels, in which he laid down the
principal rules of morality, in passages extracted from the fathers, confirmed
by the oracles of the holy scripture. He wrote also a Disputation with a
Saracen, and other treatises against the Eutychians, Nestorians, Menothelites,
and Manichees, besides sermons and the life of St. Stephen the Younger, a monk
and martyr under Constantine Copronymus, in 766. In his treatise Of the
Trinity, he explains that mystery, and the Incarnation: in his letter to Jordan
on the Trisagion, he shows that the church addresses this triple repetition of
Holy to one God, subsisting in three persons, not to the Son alone; and rejects
the additions of the Syrian Monophysites or Eutychians, showing that in these
rites we are to make the tradition of the church our rule. (p. 186.) In his
letter On the Fast of Lent, he commends the general discipline, which was that
of the church of Jerusalem, according to which the fast was continued for seven
weeks, every day till sun-set, except on Saturdays and Sundays: the abstinence
was observed for the first week only from fleshmeat, yet with fasting till
evening. This was called the preparation to Lent. The other six weeks the
faithful abstained from all white meats, as eggs, cheese, and milk; and on the
last or holy week, no food was allowed but Xerophagie, or dry meats. The saint
condemns not those who added an eighth week to Lent, though he prefers the
common rule, and repeats his favourite maxim: “What is in itself good is not
good, unless it be well done.” (p. 499.) In his book On the Eight capital
Vices, he shows in what each consists, and explains the means by which they are
to be vanquished, which he executes with greater precision than Cassian and St.
Nilus had done in their books on the same subject. With them, he mentions
vain-glory as a distinct capital sin or mother-vice, which St. Gregory and the
Latins place under pride. St. John Damascen gives a short description of
virtues and vices in his book On Virtue and Vice. The discourse, On those who
are dead in Faith, is falsely ascribed to this father. In the second volume of
the new edition are contained his Commentaries on St. Paul’s epistles, and
several homilies. The most complete edition of the works of St. John Damascen
was given at Paris by F. Le Quien, a Dominican friar, in two volumes, folio, in
1712. This editor has added learned notes, and seventeen dissertations; and
promised to add in a third volume, several works which some by mistake have
attributed to this father. Among these we have a history of Barlaam, a holy
hermit, and Josaphat, the son of an Indian king, whom he instructed in the
faith and in virtue, after his father is said to have educated him in a palace,
where, during his youth, he had never heard that men die. This life is ascribed
to St. John Damascen, in the English, and some other editions: but in old
manuscripts is attributed to other authors, and seems not to be the work of
this father. It is entertaining and ingenious, and contains pious reflections.
Though Barlaam and Josaphat are names of two holy persons, the greater part of
this piece is thought to be a parable or allegory. See Huet sur l’Origine des
Rom. p. 60. A MS. copy of an Etymolegicon of St. John Damascen (which furnishes
many useful corrections of Hesychius and Suidas) is mentioned in the Catalogus
MSS. Bibliothecæ Bernensis, anctore J. R. Sinner, Bibliothecario, an. 1760, t.
1. Le Quiest’s edition is more accurately republished at Verona, in
1748. [back]
Note 4. Hist.
Liter. [back]
Note 5. Fenelon, ep.
155. [back]
Note 6. Phocas in
Descript. Palestinæ. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume V: May. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/062.html
Saint
John of Damascus: Defence of the Holy Icons, Finnish translation
December 4, 2015
St. John Damascene: On
the Incarnation and the Renewal of Creation
Today the Church
celebrates the feast of St. John Damascene who is one of the great Fathers
of the universal Church. He was born into a wealthy family and followed in his
father’s footsteps by becoming the Treasurer of the Caliphate at a young age.
As happens with many saints who begin their life in opulence and wealth, John
became disillusioned and dissatisfied with his position. He left it behind for
the monastic life and entered the monastery of Mar Saba near Jerusalem around
700 A.D. He lived the rest of his live devoted to ascesis, literary work, and
pastoral activity. His works were of great importance during the iconoclast
heresy of his day. His writing aided in the clarification of the Church’s
teaching on icons and veneration of holy images and other material items.
The center of John’s work
is the effect of the Incarnation on Creation. In the Fall, Creation was wounded
and God has been working to heal that wound. He repeatedly revealed Himself to
Israel and often the people of Israel went astray. In the Incarnation, God took
on human flesh and came to dwell among His people. John points out that even
though the world has been wounded by the fault of man, nature “should be
strengthened and renewed” by the coming of the Son of Man. John explains
further:
It was necessary for
nature to be strengthened and renewed, and for the path of virtue to be
indicated and effectively taught (didachthenai aretes hodon), the path that
leads away from corruption and toward eternal life…So there appeared on the
horizon of history the great sea of love that God bears toward man (philanthropias
pelagos).
St. John Damascene, The
Orthodox Faith, II, I, as referenced in Pope Benedict XVI’s The Father’s Volume II page 109
It is from this view of
renewal that the Christian can look to the beauty of nature with optimism and
hope. The wound is visible, but it is overtaken by the glory of God’s salvation
in the Incarnation and subsequent Paschal Mystery. This is why the Catholic
Church is so in tune with the need to marvel at the wonder and beauty of God’s
creation. It is not because of the material world itself, but because in
Creation we see the One who has saved us from our sins. This is one of the
reasons Catholics have a long tradition of art, veneration, beauty, and
architecture. We marvel at God in all things.
St. John Damascene is
well known for his defense of veneration of icons and their use within the
universal Church. God has redeemed the world and taken on human flesh. The
material objects of this world are meant to heighten and lead us on our path to
the Beatific Vision.
In other ages God had not
been represented in images, being incorporate and faceless. But since God has
now been seen in the flesh, and lived among men, I represent that part of God
which is visible. I do not venerate matter, but the Creator of matter, who
became matter for my sake and deigned to live in matter and bring about my
salvation through matter. I will not cease therefore to venerate that matter
through which my salvation was achieved. But I do not venerate it in absolute
terms as God! How could that which, from non-existence, has been given
existence, be God?…But I also venerate and respect all the rest of matter which
has brought me salvation, since it is full of energy and Holy graces. Is not
the wood of the Cross, three times blessed, matter?…And the ink, and the most
Holy Book of the Gospels, are they not matter? The redeeming altar which
dispenses the Bread of life, is it not matter?…And, before all else, are not
the flesh and blood of Our Lord matter? Either we must suppress the sacred
nature of all these things, or we must concede to the tradition of the Church
the veneration of the images of God and that of the friends of God who are
sanctified by the name they bear, and for this reason are possessed by the
grace of the Holy Spirit. Do not, therefore, offend matter: it is not
contemptible, because nothing that God has made is contemptible.”
Contra imaginum
calumniators, I, 16 as referenced by Pope Benedict XVI page 107
This passage from John is
filled with the rich Catholic tradition of understanding the relationship
between matter, the Incarnation, and the Church as she lives in history. Since
Christ took on human flesh, artists and disciples can depict God in artwork. As
Catholics we live the bridge between flesh and spirit in all that we do whether
it be in the Sacraments, in prayer, or hiking a mountain path. It is in these
material experiences that the mind and heart are lifted to God. There is no risk
of idolatry because the Church does not worship the matter itself; she worships
the one who made the matter. It is difficult to imagine what the Church would
look like without the beauty she has been given throughout the centuries.
It is easy to forget in
our busy lives just how important it is to stop and contemplate the wonder of
God in our daily lives. In reading the works of St. John Damascene we learn how
God uses beauty and matter to reach us. God does this because, as St. Thomas
Aquinas tells us, we are “embodied spirits.” Human beings are where matter and
spirit unify. In fact, it is to deny a part of human nature if we ignore the
material aspects of ourselves and the universe. Human beings are on a journey
that is both material and spiritual as Fr. Clarke explains:
By coming to understand
the meaning of the material world and of its own self in it, and following out
the implications as far as they lead, a human being can finally rise to an
indirect, analogous knowledge and direct love of the Transcendent Spiritual
Source of itself and its cosmos, “led by the hand by material things,” as St.
Thomas graphically puts it. This journey is a distinctly human one, quite
different from that of the angels. “Embodied spirit” expresses better than
“rational animal” this vaster perspective, wherein man appears in his deepest
level of being as spirit, but a spirit that needs the body as a natural
complement and mediating instrument to fulfill his destiny as a traveler to God
through the material cosmos—homo viator, man the traveler, as the medieval
loved to call him.
Norris Clarke,
S.J., Person and Being, page 34
The human experience must
be mediated through the material and the spiritual in order to reach the depths
of the God given human nature we all possess. St. John Damascene reminds us of
how matter is transformed in light of the Incarnation. God reached down to us
in our material and spiritual existence by becoming flesh Himself. He wanted to
enter fully into our experience, so that he could lead us. That includes in our
experiences of beauty. It is a profound gift to be able to meditate upon
the Pieta or
an icon of Christ
Pantocrator. We are now allowed to express our love through the mediums of
our material existence. In fact, it is a great tragedy that many Christian
traditions and other religions have denied this aspect of human nature. It is
to split the person in half and fall into a form of dualism. It is to deny
Christ’s renewal of Creation through the Incarnation. It is to deny that we
were made to contemplate the face of Christ.
As we celebrate the feast
of St. John Damascene thank God for the gift of the Incarnation and the gift of
beauty. Embrace the long tradition of art, architecture, music, and iconography
that has been given to the Church so that we may all worship God as “embodied
spirits”. Yes, the world is still wounded and sin abounds, but it is overcome
by the grace of the Most Holy Trinity. We can look out at the vastness of the
universe in hope and awe because the glories of God are without end.
St. John Damascene, ora
pro nobis.
image: A
K M Adam via Flickr / CC BY-NC 2.0
Tagged as: Best of Week, icons, saints, St. John Damascene
Constance T. Hull is a
wife, mother, homeschooler, and a graduate with an M.A. in Theology with an
emphasis in philosophy. Her desire is to live the wonder so passionately preached
in the works of G.K. Chesterton and to share that with her daughter and others.
While you can frequently find her head inside of a great work of theology or
philosophy, she considers her husband and daughter to be her greatest teachers.
She is passionate about beauty, working towards holiness, the Sacraments, and
all things Catholic. She is also published at The Federalist, Public Discourse,
and blogs frequently at Swimming
the Depths.
SOURCE : https://catholicexchange.com/st-john-damascene-on-the-incarnation-and-the-renewal-of-creation
Catholic Heroes…
St. John Damascene
December 1, 2015
By CAROLE BRESLIN
“The Fathers of the Church were those saintly writers of the early centuries whom the Church recognizes as her special defenders of orthodoxy. And the Patristic Age is the period during which they lived.
“It is generally held that the last of the Western Fathers (Latin) was St. Bede the Venerable (673-735), and the last of the Eastern Fathers (Greek) was St. John Damascene (675-749). Their writings have been the most influential in shaping the minds and hearts of Christian believers. Every one of these men has so deeply inspired future generations that he would qualify as father in spirit not only of Christianity but of all human civilization” (Fr. John A. Hardon, SJ, The Catholic Lifetime Reading Plan, p. 39).
St. John Damascene or John of Damascus was born around 675 in Damascus. His parents were devout Christians and quite prominent as well. John’s father was a member of the Bedouin tribe from the Syrian desert and served as a tax collector of Damascus under Emperor Heraclius of the Byzantine Empire.
At his Baptism, John received the name Yuhanna ibn Mansur ibn Sarjun, meaning John son of Mansur (the victorious one) son of Sarjun.
Damascus has one of the oldest and most beautiful mosques in the world, since it was one of the first cities to accept the Muslim religion, which began in the early seventh century. The followers of Mohammed were not as powerful, nor as prevalent, as they are now.
The Christians and Muslims thus lived together peacefully. The court at Damascus kept many of its Christian civil servants, one of them being John’s father, Mansur ibn Sarjun. He served the Umayyad, the first caliphate in Damascus, the capital of Syria.
When Mansur was serving in the court of the caliph, he adopted a young boy by the name of Cosmas. This orphan would become St. Cosmas of Maiuma. His father supervised the education of both John and Cosmas. That education, according to some historians, included not only the Christian and Greek scholars, but also some studies about the Islamic religion. This, then, would explain St. John’s ability later in life to refute the tenets of Islam.
Eventually Mansur found someone to provide even further education. At the slave market in Damascus, Mansur bought a slave who had been taken from the island of Sicily. This slave, a monk, was also named Cosmas.
Both John and Cosmas excelled in their studies and, more important, in their spiritual lives. Evidently John was unsurpassed in music, astronomy, and theology. Moreover, he rivaled even Pythagoras and Euclid in geometry.
John assumed some of the ministerial posts with the caliph when his father died. Just as John took the new office, Constantinople was in conflict because of the Iconoclast heresy, which Emperor Leo III the Isaurian, supported. John wrote his first of three theses: “Against Those Who Revile the Holy Icons,” refuting the heresy, in 726.
As the conflict intensified, John wrote another thesis in 730, and when he wrote the third one a few years later, the emperor was enraged. (This work, also known as Apologetic Treatises Against those Decrying the Holy Images, would be the foundation for the rulings of the 787 Second Council of Nicaea defending the veneration of sacred images.)
In fact, John affirmed that the emperor took unlawful action in forbidding the veneration of images. His works must have truly been inspired as they were so well written. John wrote them in simple language so that even the common person could understand his sound reasoning.
Anyone will know that he has spoken an irrefutable truth when his character is attacked or his opponent seeks to destroy him because of it. This is what happened to John. Because the emperor had no jurisdiction over John, he resorted to subterfuge to ruin him. The emperor forged a letter that he sent to the caliph of Damascus. The letter supposedly came from John enlisting the support of the emperor in order to overthrow the caliph and take control of the city.
The letter was believable since the head of the Byzantine Empire had obtained a copy of John’s writing and copied his style. Hence, the Saracen caliph had John removed from his post immediately, and ordered that he be dragged through the streets in chains, and that his right hand which allegedly authored the treasonous letter be cut off.
While John was in prison, his friends brought his severed hand to him. John then tried to reattach it by holding it in place and invoking the intercession of the Blessed Virgin Mary. He prayed to the Theotokos begging her to heal it so that he could defend the Truth.
Because God is greater than all evil and can bring good out of such evil, John’s hand was miraculously healed. The caliph, having recognized John’s innocence, would have let John return to his post had John not followed God’s call.
John had a silver model of his hand made, attaching it to the icon, which became known as the Icon of the Three Hands. This icon is still venerated today.
John and Cosmas, his adopted brother, went to St. Sabbas the Sanctified monastery, about 18 miles southeast of Jerusalem. Because of John’s brilliance and his fearless defense of Church teaching, it was difficult to find anyone who would serve as his mentor or spiritual director.
When an elder finally consented to accept John, he ordered John to act under only his obedience. To instill humility and obedience in John, he would ask him to perform impossible tasks which surprisingly were accomplished.
Once, when after much persuasion, John agreed to write something consoling when someone died, the elder banished John from the monastery. Despite the pleading of many monks, the elder remained adamant that John must leave. Finally, he relented, but only if John performed the odious task of cleaning the latrines.
The elder, seeing John’s cheerful obedience, still expected him to finish the task until Mary appeared to him and instructed him to let John write again. Soon the patriarch of Jerusalem learned of John and ordained him.
John spent the rest of his life writing for the Church, refuting the heresies of iconoclasm, Islam, the Nestorians, and the Manicheans. Hence, he became known as the last Eastern Father of the Patristic era. Pope Leo XIII declared him a doctor of the Church in 1883.
John is honored by Anglicans and Lutherans, by the Orthodox and Roman Catholics. His feast day is celebrated on December 4.
Dear St. John Damascene, defender of the true faith, let us not be led astray
by the many false doctrines spread throughout the world in our times. May we
ever remain faithful to Holy Mother Church as we, too, turn to Mary, the Mother
of God, for her loving care and intercession. Amen.
+ + +
(Carole Breslin
home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan
Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national
coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)
SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-john-damascene/
Иоанн Дамаскин. «Октоих». Кутеинская типография.
St. John of Damascus’s
Critique of Islam
Webmaster note: The
following passage is from Saint John’s monumental work, the Fount of
Knowledge, part two entitled Heresies in Epitome: How They Began and
Whence They Drew Their Origin. It is usually just cited as Heresies. The
translator’s introduction points out that Fount of Knowledge is one
of the most “important single works produced in the Greek patristic
period,…offering as it does an extensive and lucid synthesis of the Greek
theological science of the whole period. It is the first great Summa of
theology to appear in either the East or the West.” Saint John (+ 749) is considered
one of the great Fathers of the Church, and his writings hold a place of high
honor in the Church. His critique of Islam, or “the heresy of the Ishmaelites,”
is especially relevant for our times.
There is also the
superstition of the Ishmaelites which to this day prevails and keeps people in
error, being a forerunner of the Antichrist. They are descended from Ishmael,
[who] was born to Abraham of Agar, and for this reason they are called both
Agarenes and Ishmaelites. They are also called Saracens, which is derived from
Sarras kenoi, or destitute of Sara, because of what Agar said to the angel:
‘Sara hath sent me away destitute.’ [99] These used to be idolaters and
worshiped the morning star and Aphrodite, whom in their own language they
called Khabár, which means great. [100] And so down to the time of Heraclius
they were very great idolaters. From that time to the present a false prophet
named Mohammed has appeared in their midst. This man, after having chanced upon
the Old and New Testaments and likewise, it seems, having conversed with an
Arian monk, [101] devised his own heresy. Then, having insinuated himself into
the good graces of the people by a show of seeming piety, he gave out that a
certain book had been sent down to him from heaven. He had set down some
ridiculous compositions in this book of his and he gave it to them as an object
of veneration.
He says that there is one
God, creator of all things, who has neither been begotten nor has begotten.
[102] He says that the Christ is the Word of God and His Spirit, but a creature
and a servant, and that He was begotten, without seed, of Mary the sister of
Moses and Aaron. [103] For, he says, the Word and God and the Spirit entered
into Mary and she brought forth Jesus, who was a prophet and servant of God.
And he says that the Jews wanted to crucify Him in violation of the law, and
that they seized His shadow and crucified this. But the Christ Himself was not
crucified, he says, nor did He die, for God out of His love for Him took Him to
Himself into heaven. [104] And he says this, that when the Christ had ascended
into heaven God asked Him: ‘O Jesus, didst thou say: “I am the Son of God and
God”?’ And Jesus, he says, answered: ‘Be merciful to me, Lord. Thou knowest
that I did not say this and that I did not scorn to be thy servant. But sinful
men have written that I made this statement, and they have lied about me and
have fallen into error.’ And God answered and said to Him: ‘I know that thou
didst not say this word.” [105] There are many other extraordinary and quite
ridiculous things in this book which he boasts was sent down to him from God.
But when we ask: ‘And who is there to testify that God gave him the book? And
which of the prophets foretold that such a prophet would rise up?’—they are at
a loss. And we remark that Moses received the Law on Mount Sinai, with God
appearing in the sight of all the people in cloud, and fire, and darkness, and
storm. And we say that all the Prophets from Moses on down foretold the coming
of Christ and how Christ God (and incarnate Son of God) was to come and to be
crucified and die and rise again, and how He was to be the judge of the living
and dead. Then, when we say: ‘How is it that this prophet of yours did not come
in the same way, with others bearing witness to him? And how is it that God did
not in your presence present this man with the book to which you refer, even as
He gave the Law to Moses, with the people looking on and the mountain smoking,
so that you, too, might have certainty?’—they answer that God does as He
pleases. ‘This,’ we say, ‘We know, but we are asking how the book came down to
your prophet.’ Then they reply that the book came down to him while he was
asleep. Then we jokingly say to them that, as long as he received the book in
his sleep and did not actually sense the operation, then the popular adage
applies to him (which runs: You’re spinning me dreams.) [106]
When we ask again: ‘How
is it that when he enjoined us in this book of yours not to do anything or
receive anything without witnesses, you did not ask him: “First do you show us
by witnesses that you are a prophet and that you have come from God, and show
us just what Scriptures there are that testify about you”’—they are ashamed and
remain silent. [Then we continue:] ‘Although you may not marry a wife without
witnesses, or buy, or acquire property; although you neither receive an ass nor
possess a beast of burden unwitnessed; and although you do possess both wives
and property and asses and so on through witnesses, yet it is only your faith
and your scriptures that you hold unsubstantiated by witnesses. For he who
handed this down to you has no warranty from any source, nor is there anyone
known who testified about him before he came. On the contrary, he received it
while he was asleep.’
Moreover, they call us
Hetaeriasts, or Associators, because, they say, we introduce an associate with
God by declaring Christ to the Son of God and God. We say to them in rejoinder:
‘The Prophets and the Scriptures have delivered this to us, and you, as you
persistently maintain, accept the Prophets. So, if we wrongly declare Christ to
be the Son of God, it is they who taught this and handed it on to us.’ But some
of them say that it is by misinterpretation that we have represented the
Prophets as saying such things, while others say that the Hebrews hated us and
deceived us by writing in the name of the Prophets so that we might be lost.
And again we say to them: ‘As long as you say that Christ is the Word of God
and Spirit, why do you accuse us of being Hetaeriasts? For the word, and the
spirit, is inseparable from that in which it naturally has existence.
Therefore, if the Word of God is in God, then it is obvious that He is God. If,
however, He is outside of God, then, according to you, God is without word and
without spirit. Consequently, by avoiding the introduction of an associate with
God you have mutilated Him. It would be far better for you to say that He has
an associate than to mutilate Him, as if you were dealing with a stone or a
piece of wood or some other inanimate object. Thus, you speak untruly when you
call us Hetaeriasts; we retort by calling you Mutilators of God.’
They furthermore accuse
us of being idolaters, because we venerate the cross, which they abominate. And
we answer them: ‘How is it, then, that you rub yourselves against a stone in
your Ka’ba [107] and kiss and embrace it?’ Then some of them say that Abraham
had relations with Agar upon it, but others say that he tied the camel to it,
when he was going to sacrifice Isaac. And we answer them: ‘Since Scripture says
that the mountain was wooded and had trees from which Abraham cut wood for the
holocaust and laid it upon Isaac, [108] and then he left the asses behind with
the two young men, why talk nonsense? For in that place neither is it thick
with trees nor is there passage for asses.’ And they are embarrassed, but they
still assert that the stone is Abraham’s. Then we say: ‘Let it be Abraham’s, as
you so foolishly say. Then, just because Abraham had relations with a woman on it
or tied a camel to it, you are not ashamed to kiss it, yet you blame us for
venerating the cross of Christ by which the power of the demons and the deceit
of the Devil was destroyed.’ This stone that they talk about is a head of that
Aphrodite whom they used to worship and whom they called Khabár. Even to the
present day, traces of the carving are visible on it to careful observers.
As has been related, this
Mohammed wrote many ridiculous books, to each one of which he set a title. For
example, there is the book On Woman, [109] in which he plainly makes legal
provision for taking four wives and, if it be possible, a thousand
concubines—as many as one can maintain, besides the four wives. He also made it
legal to put away whichever wife one might wish, and, should one so wish, to
take to oneself another in the same way. Mohammed had a friend named Zeid. This
man had a beautiful wife with whom Mohammed fell in love. Once, when they were
sitting together, Mohammed said: ‘Oh, by the way, God has commanded me to take
your wife.’ The other answered: ‘You are an apostle. Do as God has told you and
take my wife.’ Rather—to tell the story over from the beginning—he said to him:
‘God has given me the command that you put away your wife.’ And he put her
away. Then several days later: ‘Now,’ he said, ‘God has commanded me to take
her.’ Then, after he had taken her and committed adultery with her, he made
this law: ‘Let him who will put away his wife. And if, after having put her
away, he should return to her, let another marry her. For it is not lawful to
take her unless she have been married by another. Furthermore, if a brother
puts away his wife, let his brother marry her, should he so wish.’ [110] In the
same book he gives such precepts as this: ‘Work the land which God hath given
thee and beautify it. And do this, and do it in such a manner” [111]—not to
repeat all the obscene things that he did.
Then there is the book
of The Camel of God. [112] About this camel he says that there was a camel
from God and that she drank the whole river and could not pass through two
mountains, because there was not room enough. There were people in that place,
he says, and they used to drink the water on one day, while the camel would
drink it on the next. Moreover, by drinking the water she furnished them with
nourishment, because she supplied them with milk instead of water. Then,
because these men were evil, they rose up, he says, and killed the camel.
However, she had an offspring, a little camel, which, he says, when the mother
had been done away with, called upon God and God took it to Himself. Then we
say to them: ‘Where did that camel come from?’ And they say that it was from
God. Then we say: ‘Was there another camel coupled with this one?’ And they
say: ‘No.’ ‘Then how,’ we say, ‘was it begotten? For we see that your camel is
without father and without mother and without genealogy, and that the one that
begot it suffered evil. Neither is it evident who bred her. And also, this
little camel was taken up. So why did not your prophet, with whom, according to
what you say, God spoke, find out about the camel—where it grazed, and who got
milk by milking it? Or did she possibly, like her mother, meet with evil people
and get destroyed? Or did she enter into paradise before you, so that you might
have the river of milk that you so foolishly talk about? For you say that you
have three rivers flowing in paradise—one of water, one of wine, and one of
milk. If your forerunner the camel is outside of paradise, it is obvious that
she has dried up from hunger and thirst, or that others have the benefit of her
milk—and so your prophet is boasting idly of having conversed with God, because
God did not reveal to him the mystery of the camel. But if she is in paradise,
she is drinking water still, and you for lack of water will dry up in the midst
of the paradise of delight. And if, there being no water, because the camel
will have drunk it all up, you thirst for wine from the river of wine that is
flowing by, you will become intoxicated from drinking pure wine and collapse
under the influence of the strong drink and fall asleep. Then, suffering from a
heavy head after sleeping and being sick from the wine, you will miss the
pleasures of paradise. How, then, did it not enter into the mind of your prophet
that this might happen to you in the paradise of delight? He never had any idea
of what the camel is leading to now, yet you did not even ask him, when he held
forth to you with his dreams on the subject of the three rivers. We plainly
assure you that this wonderful camel of yours has preceded you into the souls
of asses, where you, too, like beasts are destined to go. And there is the
exterior darkness and everlasting punishment, roaring fire, sleepless worms,
and hellish demons.’
Again, in the book
of The Table, Mohammed says that the Christ asked God for a table and that
it was given Him. For God, he says, said to Him: ‘I have given to thee and
thine an incorruptible table.’ [113]
And again, in the book
of The Heifer, [114] he says some other stupid and ridiculous things,
which, because of their great number, I think must be passed over. He made it a
law that they be circumcised and the women, too, and he ordered them not to
keep the Sabbath and not to be baptized.
And, while he ordered
them to eat some of the things forbidden by the Law, he ordered them to abstain
from others. He furthermore absolutely forbade the drinking of wine.
Endnotes
99. Cf. Gen. 16.8.
Sozomen also says that they were descended from Agar, but called themselves
descendants of Sara to hide their servile origin (Ecclesiastical History 6.38,
PG 67.1412AB).
100. The Arabic kabirun
means ‘great,’ whether in size or in dignity. Herodotus mentions the Arabian
cult of the ‘Heavenly Aphrodite’ but says that the Arabs called her Alilat
(Herodotus 1.131)
101. This may be the
Nestorian monk Bahira (George or Sergius) who met the boy Mohammed at Bostra in
Syria and claimed to recognize in him the sign of a prophet.
102. Koran, Sura 112.
103. Sura 19; 4.169.
104. Sura 4.156.
105. Sura 5.Il6tf.
106. The manuscripts do
not have the adage, but Lequien suggests this one from Plato.
107. The Ka’ba, called
‘The House of God,’ is supposed to have been built by Abraham with the help of
Ismael. It occupies the most sacred spot in the Mosque of Mecca. Incorporated
in its wall is the stone here referred to, the famous Black Stone, which is
obviously a relic of the idolatry of the pre-Islam Arabs.
108. Gen. 22.6.
109. Koran, Sura 4.
110. Cf. Sura 2225ff.
111. Sura 2.223.
112. Not in the Koran.
113. Sura 5.114,115.
114. Sura 2.
From Writings, by St
John of Damascus, The Fathers of the Church, vol. 37 (Washington, DC:
Catholic University of America Press, 1958), pp. 153-160. Posted 26 March,
2006.
SOURCE : http://orthodoxinfo.com/general/stjohn_islam.aspx
Icon:
"St. Barbara, St. Seraphim, and St. John of Damascus". Maryhill
Museum of Art, Maryhill, Washington, U.S. Painted by Ioannes Eugenoglu (Greek,
active 18th-19th century. All of these saints have their feast day on December
4.
Saint John of Damascus
Commemorated on December
4
Saint John of Damascus
was born about the year 680 at Damascus, Syria into a Christian family. His
father, Sergius Mansur, was a treasurer at the court of the Caliph. John had
also a foster brother, the orphaned child Cosmas (October 14), whom Sergius had
taken into his own home. When the children were growing up, Sergius saw that
they received a good education. At the Damascus slave market he ransomed the
learned monk Cosmas of Calabria from captivity and entrusted to him the
teaching of his children. The boys displayed uncommon ability and readily
mastered their courses of the secular and spiritual sciences. After the death
of his father, John occupied ministerial posts at court and became the city
prefect.
In Constantinople at that
time, the heresy of Iconoclasm had arisen and quickly spread, supported by the
emperor Leo III the Isaurian (717-741). Rising up in defense of the Orthodox
veneration of icons [Iconodoulia], Saint John wrote three treatises entitled,
“Against Those who Revile the Holy Icons.” The wise and God-inspired writings
of Saint John enraged the emperor. But since the author was not a Byzantine
subject, the emperor was unable to lock him up in prison, or to execute him.
The emperor then resorted to slander. A forged letter to the emperor was
produced, supposedly from John, in which the Damascus official was supposed to
have offered his help to Leo in conquering the Syrian capital.
This letter and another
hypocritically flattering note were sent to the Saracen Caliph by Leo the
Isaurian. The Caliph immediately ordered that Saint John be removed from his
post, that his right hand be cut off, and that he be led through the city in
chains.
That same evening, they
returned the severed hand to Saint John. The saint pressed it to his wrist and
prayed to the Most Holy Theotokos to heal him so that he could defend the
Orthodox Faith and write once again in praise of the Most Pure Virgin and Her
Son. After a time, he fell asleep before the icon of the Mother of God. He
heard Her voice telling him that he had been healed, and commanding him to toil
unceasingly with his restored hand. Upon awakening, he found that his hand had
been attached to his arm once more. Only a small red mark around his wrist
remained as a sign of the miracle.
Later, in thanksgiving
for being healed, Saint John had a silver model of his hand attached to the
icon, which became known as “Of the Three Hands.” Some unlearned painters have
given the Mother of God three hands instead of depicting the silver model of
Saint John’s hand. The Icon “Of the Three Hands” is commemorated on June 28 and
July 12.
When he learned of the
miracle, which demonstrated John’s innocence, the Caliph asked his forgiveness
and wanted to restore him to his former office, but the saint refused. He gave
away his riches to the poor, and went to Jerusalem with his stepbrother and
fellow-student, Cosmas. There he entered the monastery of Saint Sava the
Sanctified as a simple novice.
It was not easy for him
to find a spiritual guide, because all the monks were daunted by his great
learning and by his former rank. Only one very experienced Elder, who had the
skill to foster the spirit of obedience and humility in a student, would consent
to do this. The Elder forbade John to do anything at all according to his own
will. He also instructed him to offer to God all his labors and supplications
as a perfect sacrifice, and to shed tears which would wash away the sins of his
former life.
Once, he sent the novice
to Damascus to sell baskets made at the monastery, and commanded him to sell
them at a certain inflated price, far above their actual value. He undertook
the long journey under the searing sun, dressed in rags. No one in the city
recognized the former official of Damascus, for his appearance had been changed
by prolonged fasting and ascetic labors. However, Saint John was recognized by
his former house steward, who bought all the baskets at the asking price,
showing compassion on him for his apparent poverty.
One of the monks happened
to die, and his brother begged Saint John to compose something consoling for
the burial service. Saint John refused for a long time, but out of pity he
yielded to the petition of the grief-stricken monk, and wrote his renowned
funeral troparia (“What earthly delight,” “All human vanity,” and others). For
this disobedience the Elder banished him from his cell. John fell at his feet
and asked to be forgiven, but the Elder remained unyielding. All the monks began
to plead for him to allow John to return, but he refused. Then one of the monks
asked the Elder to impose a penance on John, and to forgive him if he fulfilled
it. The Elder said, “If John wishes to be forgiven, let him wash out all the
chamber pots in the lavra, and clean the monastery latrines with his bare
hands.”
John rejoiced and eagerly
ran to accomplish his shameful task. After a certain while, the Elder was
commanded in a vision by the All-Pure and Most Holy Theotokos to allow Saint
John to write again. When the Patriarch of Jerusalem heard of Saint John, he
ordained him priest and made him a preacher at his cathedral. But StJohn soon
returned to the Lavra of Saint Sava, where he spent the rest of his life
writing spiritual books and church hymns. He left the monastery only to
denounce the iconoclasts at the Constantinople Council of 754. They subjected
him to imprisonment and torture, but he endured everything, and through the
mercy of God he remained alive. He died in about the year 780, more than 100
years old.
Saint John of Damascus
was a theologian and a zealous defender of Orthodoxy. His most important book
is the Fount of Knowledge. The third section of this work, “On the Orthodox
Faith,” is a summary of Orthodox doctrine and a refutation of heresy. Since he
was known as a hymnographer, we pray to Saint John for help in the study of
church singing.
Troparion — Tone 8
Champion of Orthodoxy,
teacher of purity and of true worship, / the enlightener of the universe and
the adornment of hierarchs: / all-wise father John, your teachings have gleamed
with light upon all things. / Intercede before Christ God to save our souls.
Kontakion — Tone 4
Let us sing praises to
John, worthy of great honor, / the composer of hymns, the star and teacher of
the Church, the defender of her doctrines: / through the might of the Lord’s
Cross he overcame heretical error / and as a fervent intercessor before God /
he entreats that forgiveness of sins may be granted to all.
The Orthodox Church in America
12/13/2016
SOURCE : https://orthochristian.com/99406.html
Francesco Bartolozzi (1728–1815). Saint
Jean de Damas, d’après Domenichino, 1762
San Giovanni Damasceno Sacerdote e dottore della Chiesa
- Memoria Facoltativa
Damasco, 650 - 749
Nacque intorno al 675 a
Damasco (da cui Damasceno) in Siria. Suo padre era ministro delle finanze.
Colto e brillante, divenne consigliere e amico del Califfo cioè il prefetto
arabo che guidava la regione. La frequentazione del monaco siciliano Cosmo, portato
schiavo a Damasco, determinò in lui il desiderio di ritirarsi a vita solitaria,
in compagnia del fratello, futuro vescovo di Maiouna. Andò dunque a vivere
nella «laura» di San Saba, piccolo villaggio di monaci a Gerusalemme, dove
ricevette l'ordinazione sacerdotale e in virtù della sua profonda preparazione
teologica, ebbe l'incarico di predicatore titolare nella basilica del Santo
Sepolcro. Tra le sue opere accanto agli inni e ai trattati teologici dedicati
alla Madonna, è autore del compendio di teologia «Fonte della conoscenza» e de
i «Tre discorsi in favore delle sacre immagini». Teologo illuminato e
coltissimo, si meritò il titolo di «San Tommaso dell'Oriente». Nel 1890 Leone
XIII lo ha proclamato dottore della Chiesa. (Avvenire)
Patronato: Pittori
Etimologia: Giovanni = il Signore è benefico, dono del Signore, dall'ebraico
Martirologio Romano: San Giovanni Damasceno, sacerdote e dottore della Chiesa, che rifulse per santità e dottrina e lottò strenuamente con la parola e con gli scritti contro l’imperatore Leone l’Isaurico in difesa del culto delle sacre immagini. Divenuto monaco nel monastero di Mar Saba vicino a Gerusalemme, si dedicò qui alla composizione di inni sacri fino alla morte. Il suo corpo fu deposto in questo giorno.
Cari fratelli e sorelle,
vorrei parlare oggi di Giovanni Damasceno, un personaggio di prima grandezza nella storia della teologia bizantina, un grande dottore nella storia della Chiesa universale. Egli è soprattutto un testimone oculare del trapasso dalla cultura cristiana greca e siriaca, condivisa dalla parte orientale dell’Impero bizantino, alla cultura dell’Islàm, che si fa spazio con le sue conquiste militari nel territorio riconosciuto abitualmente come Medio o Vicino Oriente. Giovanni, nato in una ricca famiglia cristiana, giovane ancora assunse la carica – rivestita forse già dal padre - di responsabile economico del califfato. Ben presto, però, insoddisfatto della vita di corte, maturò la scelta monastica, entrando nel monastero di san Saba, vicino a Gerusalemme. Si era intorno all’anno 700. Non allontanandosi mai dal monastero, si dedicò con tutte le sue forze all’ascesi e all’attività letteraria, non disdegnando una certa attività pastorale, di cui danno testimonianza soprattutto le sue numerose Omelie. La sua memoria liturgica è celebrata il 4 Dicembre. Papa Leone XIII lo proclamò Dottore della Chiesa universale nel 1890.
Di lui si ricordano in Oriente soprattutto i tre Discorsi contro coloro che calunniano le sante immagini, che furono condannati, dopo la sua morte, dal Concilio iconoclasta di Hieria (754). Questi discorsi, però, furono anche il motivo fondamentale della sua riabilitazione e canonizzazione da parte dei Padri ortodossi convocati nel II Concilio di Nicea (787), settimo ecumenico. In questi testi è possibile rintracciare i primi importanti tentativi teologici di legittimazione della venerazione delle immagini sacre, collegando queste al mistero dell’Incarnazione del Figlio di Dio nel seno della Vergine Maria.
Giovanni Damasceno fu inoltre tra i primi a distinguere, nel culto pubblico e privato dei cristiani, fra adorazione (latreia) e venerazione (proskynesis): la prima si può rivolgere soltanto a Dio, sommamente spirituale, la seconda invece può utilizzare un’immagine per rivolgersi a colui che viene rappresentato nell’immagine stessa. Ovviamente, il Santo non può in nessun caso essere identificato con la materia di cui l’icona è composta. Questa distinzione si rivelò subito molto importante per rispondere in modo cristiano a coloro che pretendevano come universale e perenne l’osservanza del divieto severo dell’Antico Testamento sull’utilizzazione cultuale delle immagini. Questa era la grande discussione anche nel mondo islamico, che accetta questa tradizione ebraica della esclusione totale di immagini nel culto. Invece i cristiani, in questo contesto, hanno discusso del problema e trovato la giustificazione per la venerazione delle immagini. Scrive il Damasceno: "In altri tempi Dio non era mai stato rappresentato in immagine, essendo incorporeo e senza volto. Ma poiché ora Dio è stato visto nella carne ed è vissuto tra gli uomini, io rappresento ciò che è visibile in Dio. Io non venero la materia, ma il creatore della materia, che si è fatto materia per me e si è degnato abitare nella materia e operare la mia salvezza attraverso la materia. Io non cesserò perciò di venerare la materia attraverso la quale mi è giunta la salvezza. Ma non la venero assolutamente come Dio! Come potrebbe essere Dio ciò che ha ricevuto l’esistenza a partire dal non essere?…Ma io venero e rispetto anche tutto il resto della materia che mi ha procurato la salvezza, in quanto piena di energie e di grazie sante. Non è forse materia il legno della croce tre volte beata?... E l’inchiostro e il libro santissimo dei Vangeli non sono materia? L’altare salvifico che ci dispensa il pane di vita non è materia?... E, prima di ogni altra cosa, non sono materia la carne e il sangue del mio Signore? O devi sopprimere il carattere sacro di tutto questo, o devi concedere alla tradizione della Chiesa la venerazione delle immagini di Dio e quella degli amici di Dio che sono santificati dal nome che portano, e che per questa ragione sono abitati dalla grazia dello Spirito Santo. Non offendere dunque la materia: essa non è spregevole, perché niente di ciò che Dio ha fatto è spregevole" (Contra imaginum calumniatores, I, 16, ed. Kotter, pp. 89-90). Vediamo che, a causa dell’incarnazione, la materia appare come divinizzata, è vista come abitazione di Dio. Si tratta di una nuova visione del mondo e delle realtà materiali. Dio si è fatto carne e la carne è diventata realmente abitazione di Dio, la cui gloria rifulge nel volto umano di Cristo. Pertanto, le sollecitazioni del Dottore orientale sono ancora oggi di estrema attualità, considerata la grandissima dignità che la materia ha ricevuto nell’Incarnazione, potendo divenire, nella fede, segno e sacramento efficace dell’incontro dell’uomo con Dio. Giovanni Damasceno resta, quindi, un testimone privilegiato del culto delle icone, che giungerà ad essere uno degli aspetti più distintivi della teologia e della spiritualità orientale fino ad oggi. E’ tuttavia una forma di culto che appartiene semplicemente alla fede cristiana, alla fede in quel Dio che si è fatto carne e si è reso visibile. L’insegnamento di san Giovanni Damasceno si inserisce così nella tradizione della Chiesa universale, la cui dottrina sacramentale prevede che elementi materiali presi dalla natura possano diventare tramite di grazia in virtù dell’invocazione (epiclesis) dello Spirito Santo, accompagnata dalla confessione della vera fede.
In collegamento con queste idee di fondo Giovanni Damasceno pone anche la venerazione delle reliquie dei santi, sulla base della convinzione che i santi cristiani, essendo stati resi partecipi della resurrezione di Cristo, non possono essere considerati semplicemente dei ‘morti’. Enumerando, per esempio, coloro le cui reliquie o immagini sono degne di venerazione, Giovanni precisa nel suo terzo discorso in difesa delle immagini: "Anzitutto (veneriamo) coloro fra i quali Dio si è riposato, egli solo santo che si riposa fra i santi (cfr Is 57,15), come la santa Madre di Dio e tutti i santi. Questi sono coloro che, per quanto è possibile, si sono resi simili a Dio con la loro volontà e per l’inabitazione e l’aiuto di Dio, sono detti realmente dèi (cfr Sal 82,6), non per natura, ma per contingenza, così come il ferro arroventato è detto fuoco, non per natura ma per contingenza e per partecipazione del fuoco. Dice infatti: Sarete santi, perché io sono santo (Lv 19,2)" (III, 33, col. 1352 A). Dopo una serie di riferimenti di questo tipo, il Damasceno poteva perciò serenamente dedurre: "Dio, che è buono e superiore ad ogni bontà, non si accontentò della contemplazione di se stesso, ma volle che vi fossero esseri da lui beneficati che potessero divenire partecipi della sua bontà: perciò creò dal nulla tutte le cose, visibili e invisibili, compreso l’uomo, realtà visibile e invisibile. E lo creò pensando e realizzandolo come un essere capace di pensiero (ennoema ergon) arricchito dalla parola (logo[i] sympleroumenon) e orientato verso lo spirito (pneumati teleioumenon)" (II, 2, PG 94, col. 865A). E per chiarire ulteriormente il pensiero, aggiunge: "Bisogna lasciarsi riempire di stupore (thaumazein) da tutte le opere della provvidenza (tes pronoias erga), tutte lodarle e tutte accettarle, superando la tentazione di individuare in esse aspetti che a molti sembrano ingiusti o iniqui (adika), e ammettendo invece che il progetto di Dio (pronoia) va al di là della capacità conoscitiva e comprensiva (agnoston kai akatalepton) dell’uomo, mentre al contrario soltanto Lui conosce i nostri pensieri, le nostre azioni, e perfino il nostro futuro" (II, 29, PG 94, col. 964C). Già Platone, del resto, diceva che tutta la filosofia comincia con lo stupore: anche la nostra fede comincia con lo stupore della creazione, della bellezza di Dio che si fa visibile.
L’ottimismo della contemplazione naturale (physikè theoria), di questo vedere nella creazione visibile il buono, il bello, il vero, questo ottimismo cristiano non è un ottimismo ingenuo: tiene conto della ferita inferta alla natura umana da una libertà di scelta voluta da Dio e utilizzata impropriamente dall’uomo, con tutte le conseguenze di disarmonia diffusa che ne sono derivate. Da qui l’esigenza, percepita chiaramente dal teologo di Damasco, che la natura nella quale si riflette la bontà e la bellezza di Dio, ferite dall anostra colpa, "fosse rinforzata e rinnovata" dalla discesa del Figlio di Dio nella carne, dopo che in molti modi e in diverse occasioni Dio stesso aveva cercato di dimostrare che aveva creato l’uomo perché fosse non solo nell’"essere", ma nel "bene-essere" (cfr La fede ortodossa, II, 1, PG 94, col. 981°). Con trasporto appassionato Giovanni spiega: "Era necessario che la natura fosse rinforzata e rinnovata e, fosse indicata e insegnata concretamente la strada della virtù (didachthenai aretes hodòn), che allontana dalla corruzione e conduce alla vita eterna… Apparve così all’orizzonte della storia il grande mare dell’amore di Dio per l’uomo (philanthropias pelagos)…" E’ una bella espressione. Vediamo, da una parte, la bellezza della creazione e, dall’altra, la distruzione fatta dalla colpa umana. Ma vediamo nel Figlio di Dio, che discende per rinnovare la natura, il mare dell’amore di Dio per l’uomo. Continua Giovanni Damasceno: "Egli stesso, il Creatore e il Signore, lottò per la sua creatura trasmettendole con l’esempio il suo insegnamento… E così il Figlio di Dio, pur sussistendo nella forma di Dio, abbassò i cieli e discese… presso i suoi servi… compiendo la cosa più nuova di tutte, l’unica cosa davvero nuova sotto il sole, attraverso cui si manifestò di fatto l’infinita potenza di Dio" (III, 1. PG 94, coll. 981C-984B).
Possiamo immaginare il conforto e la gioia che diffondevano nel cuore dei fedeli queste parole ricche di immagini tanto affascinanti. Le ascoltiamo anche noi, oggi, condividendo gli stessi sentimenti dei cristiani di allora: Dio vuole riposare in noi, vuole rinnovare la natura anche tramite la nostra conversione, vuol farci partecipi della sua divinità. Che il Signore ci aiuti a fare di queste parole sostanza della nostra vita.
Autore: Benedetto XVI
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/30250
Detail
from the baroque stuccos decorating the staircase
of the former convent of San Simpliciano monastery in Milan (Italy), currently housing
the Faculty of Theology: a bust of Saint John of Damascus. Picture by Giovanni Dall'Orto, March 25 2007.
Detail from the baroque stuccos decorating the staircase of the former convent of San Simpliciano monastery in Milan (Italy), currently housing the Faculty of Theology: a bust of Saint John of Damascus. Picture by Giovanni Dall'Orto, March 25 2007.
GIOVANNI Damasceno, santo
di Alberto PINCHERLE
- Silvio Giuseppe MERCATI -
Enciclopedia Italiana
(1933)
Padre e dottore della
Chiesa, morto probabilmente il 4 dicembre 749.
Della sua vita - scartati
i dati leggendarî di tardi biografi, quali il patriarca Giovanni (VI) di
Gerusalemme (sec. X) - poco si sa: appartenne a ragguardevole famiglia
cristiana di Damasco e il padre, Sergio, pare fosse logoteta, cioè esattore
dell'imposta dovuta dai cristiani al califfo. Ereditò dall'avo il soprannome
di al-manṣūr (il "vittorioso") trasformato da Costantino
Copronimo in dileggio, attraverso un giuoco di parole (ebr. mamzer "figlio
di matrimonio illegale"). Ricevette l'ordinazione sacerdotale dal
patriarca Giovanni (IV) di Gerusalemme, prima del 726. Poiché sappiamo che
raggiunse la vecchiaia, si può supporre che nascesse fra il 670 e il 680. Fu
monaco nel convento di S. Saba e amico del patriarca di Gerusalemme; ma
conservò rapporti col clero di Damasco. Combattuto aspramente dal partito
iconoclasta e scomunicato nel conciliabolo di Costantinopoli, venne per contro
esaltato dal VII concilio ecumenico (II di Nicea, 787) e fu venerato poco dopo
la morte. I Sinassarî antichi e la chiesa greca lo commemorano il 4 dicembre;
il Martirologio romano il 6 maggio (forse data della traslazione del suo corpo
a Costantinopoli, tra il sec. XII e il XIV), fu proclamato dottore della chiesa
universale da Leone XIII (19 agosto 1890), che ne fissò la festa il 27 marzo.
Gli scritti del Damasceno
recano ancora le impronte di rimaneggiamenti, che non è improbabile fossero
opera dell'autore. Difficile cosa è anche stabilirne la cronologia. Tra tutte,
l'opera più celebre è la "Fonte della conoscenza" (Πηγὴ γνώσεως),
vasta esposizione sintetica della teologia cristiana, che si compone di tre
parti: la prima ("Capitoli filosofici", Κεϕάλαια ϕιλοσοϕικά) è
un'introduzione generale, di carattere filosofico, con evidenti derivazioni da
Aristotele e dai neoplatonici; la seconda ("Libro delle eresie" Περὶ
αἱρέσεων ἐν συντομίᾳ) è una confutazione delle eresie, che per le più antiche
riproduce il Panarion di S. Epifanio; la terza, ("Εκδοσις o
"Εκϑεσις τῆς ὀρϑοδόξου πίστεως, Expositio fidei orthodoxae), in 100
capitoli, tratta della retta fede cristiana, incominciando da Dio. e dalla
Trinità, e seguendo l'ordine del credo niceno-costantinopolitano. È opera
dell'età avanzata, essendo posteriore al 742. Alla giovinezza appartiene invece
l'Expositio et declaratio fidei, pervenutaci solo in una versione araba; altra
professione di fede è il "Libretto intorno alla retta opinione"
(Λίβελλος περὶ ὀρϑοῦ ϕρονήματος) scritto per un vescovo Elia, probabilmente un
maronita monotelita, e da presentarsi al metropolita Pietro di Damasco. Ma la
maggior parte degli scritti di G. ha carattere polemico: ricordiamo due
trattati contro i nestoriani (uno pubblicato da F. Diekamp, in Theolog. Quartalschr.,
1901, p. 555 segg.), due contro i giacobiti o acefali, uno abbozzo dell'altro,
pervenutoci incompleto, ma integrabile per mezzo d'una versione araba; la
lettera all'archimandrita Giovanni contro Pietro Fullone, il quale alla
triplice invocazione del Trisagion aveva aggiunto le parole "che
fu crocifisso per noi", riferendola quindi non alla Trinità, ma al solo
Verbo; un trattato contro i monoteliti e i monofisiti; due (uno in forma di
disputa, l'altro di dialogo) contro i manichei (pauliciani); altri scritti
contro i musulmani e contro superstizioni popolari; infine i tre "Discorsi
apologetici contro coloro che respingono le sacre immagini" (Λόγοι ἀπολογητικοὶ
πρὸς τοὺς διαβάλλογτας τὰς ἁγίας εἰκύνας), di cui il secondo e il terzo
ampliamenti e rimaneggiamenti del primo. Tra le opere d'altra indole sono da
segnalare un Commento a S. Paolo, ricavato in gran parte dal Crisostomo, da
Teodoreto e da Cirillo d'Alessandria; alcuni trattatelli ascetici; frammenti di
catene; le Omelie (fra quelle pubblicate, solo alcune sono autentiche); infine
la raccolta di testi scritturali e patristici, disposti alfabeticamente,
pervenutaci in due versioni diverse e col titolo di "Paralleli sacri"
(Τὰ ἱερὰ παραλληλα): sono rifacimenti dell'originale di G., che probabilmente
s'intitolava solo Τὰ ἱερά "(testi) sacri". Altre opere sono inedite o
si sono perdute, mentre alcune di quelle che recano il suo nome sono
sicuramente spurie, e di altre si dubita. Per le opere poetiche, v. sotto.
La teologia. - Venuto
quando l'epoca dell'elaborazione dogmatica era già chiusa e i grandi concilî
avevano ormai dato le formulazioni dottrinali fondamentali, G. poco poté
compiere di originale; il suo contributo personale più importante fu nel
combattere i nuovi nemici della fede, i manichei-pauliciani, gl'iconoclasti e
l'Islām. Ma nelle polemiche contro le eresie cristologiche, pur dipendendo in
gran parte dai predecessori (soprattutto i Padri cappadoci del sec. IV, Leonzio
di Bisanzio, S. Massimo, lo pseudo Dionigi Areopagita) riuscì a esprimere le
dottrine tradizionali con maggior chiarezza e rigore, ad approfondire concetti,
a introdurre precisazioni nella terminologia. Si può considerare come l'ultimo
rappresentante della patristica greca; e dei Padri egli riecheggia le opinioni,
ma non senza originalità. Secondo M. Jugie "si è fortemente esagerata
l'importanza che G. attribuisce alla filosofia e la parte ch'egli le fa
nell'esposizione del dogma. Non si potrebbe, a tale riguardo, paragonarlo a S.
Tommaso d'Aquino. Quanto al suo aristotelismo, esso si riduce a ben poco.
Attraverso il pseudo Dionigi e alcuni altri, passa nella sua opera altrettanto
platonismo quanto aristotelismo e la dose dell'uno e dell'altro è ben
piccola". Più difficile è valutare la sua efficacia: che in ogni modo fu
grande sui teologi bizantini, come lo stesso Fozio e Michele Glica; e, in
misura assai più limitata, si fece sentire anche in Occidente, attraverso la
traduzione della Expositio fidei orthodoxae compiuta da Burgundio da
Pisa.
L'argomento di cui si
occupa con più amore è l'Incarnazione. Siccome le controversie precedenti, come
G. riconosce, avevano avuto origine dal difetto di comprensione dei termini
"natura" (ουσία) e "ipostasi" (ὐπόστασις), egli ribadisce e
si sforza d'inculcare le sue chiarificazioni. "Ipostasi" è ciò che
sussiste per sé, indipendentemente; la "natura" invece non ha
esistenza indipendente, ma sussiste nell'ipostasi: è chiara qui l'ispirazione,
in ultima analisi, aristotelica, mentre presupposto fondamentale è che soltanto
l'individuo ha esistenza concreta. Ma vi è qualche cosa che - senza essere pura
natura - non è neppure pienamente ipostasi, in quanto può comporsi con qualche
altra cosa per dar luogo a una vera ipostasi: è τὸ ἐννπόστατον: ciò che ha la
sua esistenza concreta soltanto nell'ipostasi. Unione ipostatica in genere è
dunque per G. ogni unione per cui nell'unica ipostasi persistono unite, ma
senza mutarsi o confondersi, diverse nature o anche una natura e un'ipostasi,
che pertanto diventa "enipostato". Così anima e corpo sono per lui
enipostati dell'unica ipostasi che è l'uomo; nel Cristo, invece, l'umanità è
enipostata, ha cioè per ipostasi quella stessa del Verbo. G. sottolinea così il
concetto che il Verbo si unì a una natura umana non già dotata di sussistenza
indipendente, ma che trovò questa tale sussistenza soltanto nell'unione col
Verbo. Quanto alla formula "unione per sintesi" (ἕνωσις κατὰ
σύνδεσιν) essa significa che una sola ipostasi fa sussistere le nature unite:
cioè in Cristo la Persona del Verbo tiene unite e fa sussistere insieme la
natura divina e l'umana. Sicché si tratta veramente di Verbo incarnato, non di
una carne umana indiata.
Di fronte
all'imperversare dell'iconoclastia, G. difese il culto dei santi e delle
immagini. I santi sono da venerare per la relazione speciale in cui si trovano
con Dio; del pari le reliquie e le immagini, nelle quali rimane alcunché della
grazia e del favore divino di cui furono insigniti i santi. Altri argomenti
addotti contro gl'iconoclasti sono che essi violano la tradizione della Chiesa,
che del resto il culto non va all'immagine bensì alla persona del santo, che
l'Antico Testamento non vieta le "immagini" (εἰκόνες) bensì
gl'"idoli" (εἴδωλα), infine la distinzione tra
l'"adorazione" (λατρεία) riservata a Dio e la "venerazione"
e l'"onore" (προσκύνησις, o προσκύνησις τιμητική: v. adorazione,
I, p. 518 seg.) verso i santi, le reliquie, gli oggetti consacrati, ecc.
Su altri punti della
teologia G. si sofferma meno a lungo; solo è da osservare ch'egli è in un certo
senso un teologo antiquato: gli nuoce cioè il non aver conosciuto - eccetto il
Tomo di S. Leone Magno - gli Occidentali e in particolare S. Agostino. Per ciò
che riguarda lo Spirito Santo, egli ammette una processione dal (ἐκ) Padre
attraverso (διὰ) il Verbo: riconosce cioè al Verbo una mediazione tra il Padre
e lo Spirito Santo, lasciando quindi la dignità di principio assoluto (non
dipendente da altra persona) al solo Padre. Quanto alla soteriologia, G.
riconosce la piena libertà umana, e distingue in Dio la prescienza dalla
predestinazione; Dio prevede ciò che noi faremo, in quanto lo faremo. Si tratta
cioè di una predestinazione susseguente la previsione dei meriti (post praevia
merita). Le accuse di superficialità o addirittura di pelagianismo, mosse da
alcuni (p. es., D. Petau) e le difese di altri, specie moderni (Jugie), sono
forse, specie le prime, eccessive: storicamente è da considerare che G. fu
tratto ad accentuare l'importanza e il valore della libertà umana dalla sua
polemica contro il dualismo manicheo-pauliciano. Riguardo all'Eucaristia, G.
formulò esplicito - circa un secolo prima di Pascasio Radberto - la dottrina
che gli elementi, con l'epiclesi (v.) si trasformano (μετακοιοῦνται εἰς σῶμα καὶ
αἶμα ϑεοῦ).
L'opera poetica. - G. si
è acquistato, come Cosma il Melode, nome imperituro nella poesia liturgica
bizantina, benché sia da ritenere non più autore, ma solo riformatore
dell'Ottoeco (v.). Coltivò specialmente i canoni (v.), tra i quali sono da
ricordare quelli giambici per Natale, Epifania e Pentecoste, in cui accoppiò il
principio della prosodia con quello della ritmica accentuativa. Anche fra le
strettoie di artifizî complicati e difficili non resta soffocato il calore del
sentimento e lo slancio della fantasia. Quei pregi di precisa esposizione
teologica che si ammirano negl'inni di S. Tommaso si ritrovano con più varietà
ed elegante preziosità in quelli del Damasceno. Resta però da definire la
paternità di molti inni con l'acrostico di G. e di talune opere attribuitegli,
tra cui il romanzo di Barlaam e Josaphat (v.). Per l'eloquenza, a G.
fu dato il titolo di Crysorrhoas (χρυσορρόας "dall'aureo
flusso"). V. bizantina, civiltà: Letteratura, Musica, VII, pp.
153 e 166.
Ediz.: Le opere furono
pubblicate da M. Lequien, Parigi 1712 e Venezia 1748; in Patrologia Graeca,
XCIV-XCVI; dei canoni giambici, ed. A. Nauck, Mélanges greco-rom.,
Pietroburgo 1894; v. anche: F. Diekamp, in Theolog. Quartalschr.,
1901, p. 555 segg., e 1903, p. 371 segg.; E. Bouvy, Anacréontiques
toniques dans la Vie de Saint J. D., in Byzant. Zeitschr., 1893,
p. 110 segg.; Hanssen, Über ein dem J. fälschlisch zugeschriebenes
Gebet, in Philologus, suppl., V (1899), p. 210 segg.; sui Sacri paralleli,
A. Ehrhard, in Byzant. Zeitschr., X (1901), pp. 396-415; M.
Jugie, Remarques sur de prétendus discours inédits de Saint J. D.,
in Échos d'Orient, XVII (1922), p. 343 segg.; id., Le récit de
l'Histoire enthymiaque sur la mort et l'Assomption de la Sainte Vierge, ibid.,
XXI (1926); id., Une nouvelle vie et un nouvel écrit de Saint J. D., ibid.,
1929, p. 35 segg.; C. Van de Vorst, À propos d'un discours attribué à
Saint J. D., in Byzant. Zeitschr., 1914, p. 128 segg.
Bibl.: H. Lupton,
in Diction. of christ. biogr., III (1882), s.v.; id., S. John of D.,
Londra 1882; Dyovouniotis, 'Ιωάννης ό Δαμ., Atene 1903; D. Ainslee, John
of D., 4ª ed., Londra 1906; S. Vailhé, in Échos d'Orient, IX (1906), p. 28
(per la data della morte); V. Ermoni, S. J. D., Parigi 1904 (La pensée chrétienne:
testi scelti e introduzione); J. Bilz, Die Trinitätslehre des hl. J. v. D.,
Paderborn 1909; fondamentale, pur invitando a qualche riserva, l'articolo di M.
Jugie, in Dictionn. de théol. cathol., VIII, i, coll. 693-751; O.
Bardenhewer, Gesch. d. altkirchl. liter., V, Friburgo in B. 1932, pp.
51-65.
© Istituto della
Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-giovanni-damasceno_(Enciclopedia-Italiana)/
Illustration
aus der Schedel'schen Weltchronik, Blatt 138r, 1493
Illustration
from the Nuremberg Chronicle, 1493
Johannes von Damaskus
auch: Damascenus
Gedenktag katholisch: 4. Dezember
nicht gebotener Gedenktag
27. März, Todestag: 6. Mai
Gedenktag evangelisch: 4.
Dezember (ELCA, LCMS)
Gedenktag anglikanisch:
4. Dezember
Gedenktag orthodox: 4.
Dezember
Gedenktag armenisch: 4.
Dezember
Gedenktag
äthiopisch-orthodox: 4. Dezember
Name bedeutet: Gott
ist gnädig (hebr.)
Mönch, Kirchenlehrer
* 675/676 in Damaskus in Syrien
† 4. Dezember vor 754 im Kloster Mār
Saba bei Jerusalem in Israel
Griechische Ikone, 14.
Jahrhundert
Johannes entstammte der
einflussreichen, vornehmen Familie Manṣūr, die üblicherweise Ämter im
staatlichen Finanzsektor innehatte. Johannes' Großvater war Stadtpräfekt
von Damaskus und
übergab 635 die Stadt den Arabern; Johannes' Vater war Finanzminister bei Kalif
Mu'awija I. Johannes war Spielgefährte des Sohnes des Kalifen und erhielt eine
standesgemäß gute Ausbildung als Schriftsteller und Dichter. Mit dem
Regierungsantritt des neuen Kalifen Abd el Malek 685 brach für die Christen
eine Zeit der Diskriminierung und Entfernung aus ihren Ämtern an. Die Legende
berichtet, dass ihm auf Befehl des Kalifen wegen angeblichem Landesverrat die
Hand abgschlagen wurde, diese aber durch die Gottesmutter wieder
angefügt wurde.
Zusammen mit seinem
Stiefbruder Cosmas zog Johannes sich noch vor 700 ins Kloster Mār
Saba bei Jerusalem zurück, wohin ihm sein Ruf als Dichter und
Gelehrter schon vorausgeeilt war. Dort erhielt er seine theologische Ausbildung
durch Patriarch Johannes V. von Jerusalem,
der Johannes auch - gegen seinen Willen - zum Priester weihte und dem er dann
oft als Berater zur Seite stand, v. a. im Bilderstreit um die Frage
der Verehrung von Ikonen. Auch im
Dienst anderer Bischöfe war Johannes tätig, viele seiner Werke resultierten aus
solchen Aufgaben. In Jerusalem war er immer wieder als Prediger tätig.
Johannes erwarb sich bei
der Nachwelt einen Namen als Gelehrter, Theologe, Prediger und Dichter,
besonders seine Gedichte und seine Werke der Kirchenmusik werden noch heute
beachtet. Sein großes Redetalent brachte ihm den
Beinamen Χρυσορρόας, goldener Strom, ein, wie Theophanes bezeugt.
Er verfasste eines der ersten Standardwerke der ostkirchlichen Theologie,
die Πηγή Γνώσεως, Quelle der Erkenntnis. Dieser Text besteht aus den
philosophischen Kapiteln der Dialektik über die Erkenntnisse der
heidnischen Philosophen, dem Buch über die Irrlehren mit der
Darstellung von 100 Häresien seiner Zeit sowie der Darstellung des
orthodoxen Glaubens mit 100 Kapiteln über grundlegende Lehren des
Christentums wie Gott und Schöpfung, Lehre vom Menschen, über Christus und Maria,
Heiligen- und Ikonenverehrung.
Dieser dritte und wichtigste Abschnitt lieferte eine vollständige Dogmatik,
welche die Lehren der altgriechischen Kirchenväter und
die Ergebnisse der Synoden des
4. bis 7. Jahrhunderts zusammenfasst. Einige nannten ihn deshalb den Thomas
von Aquin des Ostens.
Im Bilderstreit stand
Johannes entschieden auf der Seite der Befürworter der Ikonographie; für die
Entwicklung der Theologie der Ikonen, die für
die Orthodoxie kennzeichnend werden sollte, gab Johannes' Schrift Drei
Reden an die Schmäher der heiligen Ikonen die entscheidenden Impulse.
Demgemäß bekämpfte er auch die Edikte des byzantinischen Kaisers Leo III., der
sich gegen die Verehrung von Statuen und bildlichen Darstellungen aussprach.
Zu Fragen von Ethik und
Askese verfasste Johannes die Schrift Über das Fasten und
die Sacra parallela, Heilige Parallelen, eine nach Themen geordnete
Sammlung von Zitaten anderer Kirchenschriftsteller, woraus sich der Name
"Parallelen" erklärt. Eine Auslegung der Briefe von Paulus ist
das einzige exegetische Werk. Bedeutsam sind seine Heiligengeschichten
über Barbara, Johannes
„Chrysostomus”, die Leidensgeschichte des Artemius und
der Roman über Barlaam und Josaphat.
Schließlich sind auch einige seiner Predigten überliefert.
Johannes kann als
konsequenter Vertreter der Lehren des Konzils
von Chalkedon, als treuer Interpret der Kirchenväter und
somit als maßgeblicher Interpret der orthodoxen Lehre gelten. Im Westen wurden
seine Werke nur zögernd aufgenommen, bis Petrus Lombardus' Trinitätslehre auf
dem 4.
Konzil im Lateran das Verständnis öffnete. Johannes' Πηγή
Γνώσεως, Quelle der Erkenntnis wurde übersetzt, als Sententiae
Damasceni, Damaszenische Lehrsätze verbreitet und ab 1507 oft
gedruckt. Großen Einfluss hatte das Werk von Johannes im slawischen Raum bis in
die Neuzeit.
In hohem Alter hat
Johannes nach eigenen Angaben seine Schriften noch einmal redigiert. Er starb
angeblich im Alter von 104 Jahren.
Auf der bilderfeindlichen
Synode in Hiereia - heute der Stadtteil Kadıköy in
Istanbul - im Jahr 754 wurde Johannes als verstorben bezeichnet und ob seiner
Positition im Streit um die Ikonen verurteilt;
Kaiser Konstantin habe dabei mit einem Wortspiel aus seinem Namen ihn
als Bastard bezeichnet. Johannes wurde aber schon beim 2.
Konzil von Nicäa rehabilitiert.
Johannes' Verehrung ist
schon in den ältesten Verzeichnissen belegt. Bis ins 12. Jahrhundert wurden
seine Gebeine im
Kloster Mār
Saba aufbewahrt, dann wurden sie offenbar ins Kecharitomene-Kloster
nach Konstantinopel - dem heutigen Ístanbul -
überführt.
Kanonisation: Papst Leo XIII ernannte Johannes 1890 zum Kirchenlehrer und Patron der Theologiestudenten des Ostens.
Attribute: oft mit Turban wegen seiner orientalischen Herkunft
Patron der Apotheker, Ikonenmaler, Theologiestudenten
Worte des Heiligen
Johannes betont die
Unbegreiflichkeit und Unaussprechlichkeit Gottes. Er schreibt:
Die Gottheit ist unbegreifbar – und so wird Sie sicherlich auch ohne Namen
sein. Da wir Ihr Wesen nicht kennen können, so hätte es auch keinen Sinn, nach
dem Namen Ihres Wesens zu forschen. Und überdies bezeichnen die Namen ja immer
nur Sachen, Geschöpfe, Seiendes. Gott ist freilich gütig und hat uns in Seiner
Güte aus dem Nichtsein ins Sein berufen, und um uns Seine Güte mitzuteilen, hat
Er uns auch mit Erkenntnis ausgestattet. Allein die Erkenntnis Seines Wesens
hat Er uns nicht mitgeteilt, so wenig wie Sein Wesen selbst. Denn es ist ja
unmöglich, dass endliche Natur jemals die unendliche Übernatur vollkommen
erkenne. Mögen wir auch das Seiende kennen – wie könnten wir je an das
Überseiende heranreichen? Und doch gefiel es Gott in Seiner unaussprechlichen
Güte, Sich von uns nach dem nennen zu lassen, was eben uns entspricht; und so
sind wir trotz allem nicht völlig bar Seiner Erkenntnis, und so haben wir
dennoch ein – wenn auch sehr dunkles – Verständnis für das, was Sein Wesen sein
könnte. Zwar ist uns Sein Unbegreifliches auch unnennbar – da Er aber die
Ursache aller Dinge ist und da Er alle Begriffe und alle Ursachen von allem
Geschaffenen in Sich trägt, wird Er auch nach allem Geschaffenen benannt, nach
dem Seienden wie nach dessem Gegenseienden, wie zum Beispiel nach dem Licht und
nach der Finsternis, nach dem Wasser und nach dem Feuer. Wir sollten aber daran
nur erkennen, dass Er dieses alles dem Wesen nach gar nicht sein kann. Doch als
überwesentlich und als unbenennbar bedeutet Er dies alles und kann als die
schöpferische Ursache von allem auch nach allem von Ihm Geschaffenen und
Verursachten genannt werden.
Die verneinenden Namen Gottes sind alle jene, die Sein Überwesentliches
bedeuten sollen – wie zum
Beispiel wesenlos, anfanglos, zeitlos, unsichtbar, nicht
als ob Er geringer wäre als irgendetwas oder als ob Ihm irgendetwas fehlen
könnte – alles ist ja das Seine, und aus Ihm und durch Ihn ist alles geworden
und hat nur durch Ihn Bestand –, sondern weil Er unfassbar erhaben über alle
Wesen ist. Die anderen, die bejahenden Aussagen von Gott dagegen bedeuten im
Munde der Aussagenden immer nur, dass Er als schöpferische Ursache von diesem
allen auch darin stets gegenwärtig ist. Auch in diesem Sinne ist Gott also
allgegenwärtig: Alles bedeutet nur Ihn.
Quelle: Johannes von
Damaskus: Genaue Darlegung des orthodoxen Glaubens, c. 12, zitiert nach:
Walther Tritsch: Einführung in die Mystik. In Quellen und Zeugnissen. Augsburg
1990, S. 78f
Zitate von von Johannes
von Damaskus:
Gott kann und darf nicht in Bildern dargestellt werden. Aber sein Sohn ist Mensch geworden und kann daher auch bildlich dargestellt werden:
Da aber nicht alle die Buchstaben kennen und sich mit dem Lesen beschäftigen,
schien es den Vätern geraten, diese Begebenheiten wie Heldentaten in Bildern
darstellen zu lassen, um sich daran kurz zu erinnern. Gewiss erinnern wir uns
oft, wo wir nicht an das Leiden des Herrn denken, beim Anblick des Bildes der
Kreuzigung Christi, des heilbringenden Leidens, und fallen nieder und beten an,
nicht den Stoff, sondern den Abgebildeten, gleichwie wir auch nicht den Stoff
des Evangeliums und den Stoff des Kreuzes, sondern das dadurch Ausgedrückte
anbeten.
Darum bin ich mutig und bilde den unsichtbaren Gott nicht als einen
unsichtbaren ab, sondern als einen, der um unseretwillen sichtbar geworden ist
durch die Teilhabe an Fleisch und Blut. Nicht die unsichtbare Gottheit bilde
ich ab, sondern das sichtbar gewordene Fleisch Gottes. Denn wenn es unmöglich
ist, eine Seele abzubilden, um wie viel weniger Gott, der auch der Seele das
Nichtstoffliche gegeben hat.
Quellen: Johannes von Damaskus: Expositio fidei 4, 16. In. Migne Patrologia Graeca 94, Sp. 1169 - 1172 = BKV2, Bd. 44, S. 228f; bearbeitet
Johannes von Damaskus: Drei Verteidigungsschriften gegen diejenigen, welche die
heiligen Bilder verwerfen 1, 4. Hrsg. von G. Feige, übersetzt von W. Hradsky,
2. Aufl. Leipzig 1996, S. 29
zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische
SonntagsZeitung
Martyrologium
Romanum Flori-Legium
Die Genaue
Darlegung des orthodoxen Glaubens auf Deutsch gibt es in der
Bibliothek der Kirchenväter der Université
Fribourg.
weitere
Schriften von Johannes und seine Lebensgeschichte gibt es online zu
lesen in den Documenta Catholica Omnia.
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 13.11.2024
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Karl-Heinz Uthemann: In: Friedrich-Wilhelm Bautz †, Traugott Bautz † (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. III, Herzberg 1992
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von
Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 5. Herder, Freiburg im Breisgau
1996
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Johannes von Damaskus, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Johannes_von_Damaskus.htm, abgerufen am 28. 12. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in
der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im
Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Johannes_von_Damaskus.htm
Saint John
of Damascus, arabic icon (surrounded by the words of his hymn in Arabic).
Den hellige Johannes av
Damaskus (~657-~749)
Minnedag:
4. desember
Den hellige Johannes av
Damaskus (Johannes Damaskenos eller Damascene) ble født rundt år 657 (kildene
varierer fra rundt 642 til 690). Han kom fra en velstående arabisk kristen
familie som hadde hatt ledende stillinger under det bysantinske styret og
fortsatte med det etter at de arabiske muslimene erobret Damaskus i 635.
Johannes var sønn av Johannes Mansur (Sarjem ben Mansur), den innflytelsesrike
kristne «finansministeren» (Logothete) ved kalifens hoff i Damaskus.
Embetet, som like godt kan kalles «storvesir», hadde han arvet fra sin far
Mansur. Johannes Mansur var også de kristnes fremste representant i byen.
Johannes ble født bare 25
år etter Muhammeds død (632), og Damaskus var en muslimsk by. Mange andre
religioner sirkulerte i Midtøsten, De kom fra det klassiske Hellas, fra Persia
og fra Egypt, og det var også en rik variasjon av kristne kjetterier. Selv
innen Kirken av gresk-romersk tradisjon, som Johannes ble oppdratt i, sto man
overfor sterke angrep fra ikonoklastene, en kristen sekt som skulle få sterk
oppsving under den bysantinske keiser Leo III Isaureren (717-41), som brente
bøker og knuste bilder og ødela dermed høyt skattede tradisjoner og
hjelpemidler til andakt.
De muslimske herskerne i
Damaskus behandlet de kristne godt, selv om de måtte betale en spesiell skatt
og finne seg i andre betingelser. Men både de og jødene ble tillatt å inneha
viktige embeter, og i mange tilfeller å samle store formuer. Kalifens lege var
nesten alltid en jøde, mens kristne ble engasjert som skrivere, administratorer
og arkitekter. Men dette endret seg brått under kalifen Abd al-Malik (Abdul
Malek) (685-705), som erobret Nord-Afrika og bygde Klippemoskeen i Jerusalem.
Johannes ble døpt som
barn og ble oppdratt av Kosmas, en siciliansk munk som muslimene hadde tatt til
fange sammen med andre og brakt til Damaskus. Johannes' far kjøpte ham fri for
en stor sum, og det var det sikkert verdt, for skal vi tro kronikøren, kunne
Kosmas «grammatikk og logikk, så mye aritmetikk som Pythagoras og så mye
geometri som Euklid». Men han var svært dyktig i alle vitenskaper og teologi,
og han ga gutten en meget bra utdannelse. Han underviste også en gutt til som
Johannes den Eldre synes å ha adoptert, som også het Kosmas og skulle bli
dikter og sanger.
Stillingen som
finansminister så ut til å ha blitt arvelig i familien, så Johannes etterfulgte
faren og arvet også det navnet araberne ga ham, al Mansur. Han ivaretok denne
stillingen noen år, og han ble høyt skattet ved hoffet for dine dyder som
kompetanse og rettferdighet, men spesielt for sin ydmykhet. Men så ser det ut
til at kalifen ble mer fiendtlig overfor de kristne og påla dem nye
restriksjoner. Tidligere hadde de kristne delt basilikaen St. Johannes Døperen
med muslimene, men nå fikk de forbud mot å bruke den. Så rundt år 716 (700?) sa
Johannes opp sin stilling, ga sin formue til sine slektninger, Kirken og de
fattige og dro sammen med sin adoptivbror Kosmas Melodus og ble munk i
klosteret (lavra) Mar Saba (St. Sabas) i det ville bergområdet mellom
Jerusalem og Dødehavet. En lavra er et kloster som består av celler eller små
hytter gruppert rundt kirken.
Der slo de seg ned blant
brødrene, og snart var Johannes sammen med broren i all sin ledige tid svært
travle som forfattere av både hymner og teologiske verker. Man skulle tro at de
andre munkene ville sette pris på at de fikk av en så dyktig forkjemper for
troen som Johannes blant dem, men det var langt fra tilfelle. De andre munkene
mislikte teologiske kontroverser og hevdet at nykommerne innførte forstyrrende
elementer. Det var ille nok å skrive bøker, men det var enda verre å komponere
og synge hymner, og brødrene ble forarget.
Men om munkene ikke satte
pris på dem, var det andre som gjorde det. Patriark Johannes V av Jerusalem
(706-35) ble snart oppmerksom på de høyt utdannede og dypt troende brødrene, og
ønsket å ha dem blant sitt presteskap. Først gjorde han Kosmas til biskop av
Majuma ved Gaza i 723 (?), og deretter tildelte han Johannes prestevielsen i
726 (?) og tok ham med til Jerusalem. Vi er blitt fortalt at Kosmas styrte sin
flokk med stor dyktighet til sin død, men Johannes, som hadde gitt opp en
verdslig administrasjonsstilling, hadde ingen sans for kirkelig administrasjon
og vendte tilbake til klosteret. Der levde han til sin død og skrev teologi og
poesi. Ofte spurte patriark Johannes ham om råd, og da stadig flere andre
biskoper gjorde det samme, ble Johannes snart en av de mest innflytelsesrike
menn i landet.
Johannes skrev 150 verker
om teologi, religiøs utdannelse, hagiografi og filosofi. Hans viktigste skrift
er Pege gnoseos, «Kunnskapens kilde», som består av tre deler. Første
del, Kephalaia philosophika, behandler filosofi, andre del, Peri
aipeseon, kjetteri og tredje del, Ikdosis akribes tes orthodoxou pisteos,
den ortodokse tro. Den siste delen ble oversatt til latin under tittelen De
Fide Orthodoxa (Den rette tro). Dette er den mest omfattende fremstilling
av den kristne tro som er gitt av de greske kirkefedre; den ble mye brukt og
øvde stor innflytelse på vesten i middelalderen. Den behandler treenigheten,
inkarnasjonen, inkludert viktige elementer om Jomfru Maria, som
Opptakelsen og hennes bevaring fri for all synd, og realpresensen i eukaristien.
Tre av hans prekener handler om jomfru Marias legemlige opptagelse i himmelen
etter sin bortgang, noe pave Pius XII (1939-58) viste til da han erklærte dette
som dogme i 1950.
Johannes av Damaskus var
også en ivrig forkjemper for ortodoks, kalkedonsk tro mot monofysittene. Hans
andre store verk var Sacra Parallela, en samling av fra tekster fra
skriften og kirkefedrene om kristen moral og asketisk liv. Det er bare bevart
fragmenter av dette verket. Han skrev også kommentarer til den hellige
apostelen Paulus'
brev samt prekener. Biografien om Barlaam og Joasaf stammer trolig fra hans
hånd. Det er trolig at han omarbeidet sine verker mot slutten av livet for å
gjøre dem mer presise og nyttigere for Kirken.
Han var den største
hymnedikteren i Østkirken – med et mulig unntak for den hellige Romanus. Hans
salmer synges ennå i den greske liturgi, selv om antallet som tilskrives ham
utvilsomt er overdrevet. Hans elegante gresk ga ham tilnavnet Krysorrhoas,
«gyllen strøm», på samme måte som den hellige Johannes
Krysostomos var «gyllen munn».
Da keiser Leo III
Isaureren (717-41) i 726 utstedte det første ediktet som beordret ødeleggelse
av hellige bilder, var Johannes sammen med patriark Germanos av Konstantinopel
og den hellige pave Gregor II (715-31)
en av hovedforsvarerne for bruken av dem i gudsdyrkelsen. I den forbindelse
skrev han: «Det er ikke bildet vi tilber, men det som det representerer; æren
som blir bildene til del, går til den ene Gud som er avbildet». Han skjelnet
klart mellom proskynesis (venerasjon) av ikoner, relikvier, hellige
gjenstander og andre kristne, og latreia (tilbedelse), som gjelder
Gud alene. Han skrev tre viktige og aktuelle traktater mot ikonoklasmen.
Dette gjorde at han kom i
ekstrem unåde hos de ikonoklastiske kristne keiserne, men de var ute av stand
til å skade ham fordi han bodde i det muslimske ummayade-riket og aldri beveget
seg inn i Det romerske Imperium. Så Johannes kunne under beskyttelse av den
muslimske arabiske regenten i skrift og tale ta bildene i forsvar, ustraffet og
med stor virkning. Men dette garanterte ikke hans sikkerhet, for muslimene var
like store motstandere av å avbilde levende vesener, og Johannes angrep islam
like heftig som ikonoklasmen. Han manglet aldri verken intellektuelt eller
fysisk mot.
Johannes døde rundt år
749 i Mar Saba, trolig den 5. desember, trolig rundt 92 år gammel, men
angivelig 104 år gammel (svært omstridt). Han døde i alle fall før 753, da en ikonoklastisk
pseudo-synode i Hiera-palasset nær Konstantinopel som ble holdt av Leo
Isaurerens etterfølger, den ikonoklastiske keiseren Konstantin Kopronymos
(741-75), fordømte hans minne. På keiserens ordre ble hans navn skrevet
«Manzer» (Manzeros, en bastard). Han ble renvasket av Det syvende
økumeniske konsil (Nikea II) i 787, og har vært æret som helgen siden slutten
av 700-tallet. Hans grav ble besøkt i Mar Saba helt frem til 1100-tallet.
Deretter forsvant hans relikvier, muligens ble de da brakt til Konstantinopel,
men der gikk de tapt.
Johannes av Damaskus var
den siste av de greske kirkefedre og den første av de kristne aristotelikere.
Han kalles «Østens Thomas Aquinas»
og hans innflytelse på den tidligste latinske skolastikk var stor. På andre
konsil i Nikea (i dag Iznik i Tyrkia) i 787 ble hans autoritet betegnet som
«ærverdig». En «Damskin» i Østen betyr en preken. Den 19. august 1890 erklærte
pave Leo XIII (1878-1903) ham som kirkelærer, førte ham inn i den romerske
kalenderen og gjorde ham til skytshelgen for teologistudenter fra øst.
Johannes avbildes som
gammel mann med langt skjegg i orientalsk munkedrakt ved en skrivepult. Ofte
avbildes han med avhogd hånd, som skyldes en legende:
Den ikonoklastiske
keiseren Leo III Isaureren ble rasende på Johannes på grunn av hans forsvar for
bildene. Derfor ga keiseren sin skriver ordre om å lære Johannes' håndskrift og
skrive et brev i hans navn til den bysantinske keiseren, hvor Johannes liksom
skulle tilby keiseren å hjelpe til med å styrte kalifen. Keiser Leo sendte
dette forfalskede brevet til kalifen som bevis på sitt vennskap og på Johannes'
forræderi.
Kalifen undersøkte ikke
saken og aksepterte ikke Johannes' forklaring, så han ga ordre at Johannes
skulle kastes i fengsel og at hans høyre hånd, som skulle ha skrevet det
forræderske brevet, skulle hogges av. Johannes hadde med seg et ikon av Guds
Mor med i fengselet, og han plasserte sin avhogde hånd foran det og ba lenge
foran ikonet og øste ut sin smerte.
Maria viste seg da for
ham mens han sov, så mildt på ham og sa: «Din hånd er nå hel, sørg ikke mer».
Johannes våknet, og med gledelig forbløffelse så han at den avhogde hånden var
satt på plass og blitt hel. I sin store glede og takknemlighet komponerte han
en hymne: «I deg, o full av nåde, fryder all skapningen seg». Denne hymnen
synges fortsatt i den ortodokse kirken i Basilios den Stores liturgi.
Nyhetene om miraklet
nådde kalifen, som sendte bud på Johannes og undersøkte saken omhyggelig. Han
forsto at han hadde gjort urett mot Johannes, så for å gjøre det godt igjen,
tilbød han ham en stor erstatning og høye æresbevisninger. Men Johannes hadde
nå forstått hvor forgjengelig jordisk gods og jordisk ære er, så han avslo alle
tilbud. I takknemlighet til Guds Mor ga han beskjed om at det skulle lages en
kopi av hans hånd i sølv, og han festet den til ikonet som miraklet var utført
foran. Ikonet fikk navnet «Tre-håndet».
Nå feires Johannes'
minnedag den 4. desember, som er dagen da Østkirken feirer translasjonen av
hans relikvier til Mar Saba i 749 eller 750. Før 1969 ble hans fest feiret den
27. mars i vest. Hans navn står i Martyrologium Romanum.
Se en side med bilder
av Johannes.
Kilder: Attwater (dk), Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Lodi, Butler, Butler (XII), Benedictines, Delaney, Bunson, Livingstone, Kværne/Vogt, Engelhart, Schnitzler, Schauber/Schindler, Gorys, Dammer/Adam, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it, ‘Eastern Christian Chat’, island-of-freedom.com, The Greek Orthodox Church in Australia, The Russian Orthodox Cathedral of St. John the Baptist in Washington DC - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jdamask
Ioannis
Tzen (fl. 1660–1682), Saint John of Damascus
Johannes van Damascus (ook Damascenus);
kerkvader; † ca 749.
Feest 7 mei
& 4 december.
Hij moet rond 650 geboren zijn in de Syrische stad Damascus als zoon van een zogeheten ‘logothètes’ aan het hof van de kalief: iemand die de belangen behartigde van de door de moslims onderworpen christenen. Zijn opleiding kreeg de jonge Johannes van een Italiaanse monnik Cosmas die door de vader van Johannes uit gevangenschap was vrijgekocht. Na de dood van Johannes' vader kreeg hij diens functie aan het hof.
Intussen brak in de christenwereld de strijd uit rond de beweging van de iconoclasten.
Deze beweging mocht zich verheugen in de machtige steun van de Byzantijnse keizer Leo de Isauriër (717-740) . Onverschrokken , en met veel kennis van zaken, schreef Johannes een geschrift ‘Tegen hen die de ikonen breken’. Daarin voert hij aan dat niet alleen de afbeelding op de icoon verwijst naar het goddelijke, maar dat het materiaal van de icoon zelf, het goud, zilver, hout en de verf, ook nog eens geheiligd worden door het doel waarvoor zij worden gebruikt. En heeft God bovendien niet de materie van de hele schepping geheiligd en van zijn goddelijkheid doortrokken door het wondervolle mysterie van de menswording?
Omdat de keizer er niets tegenin kon brengen, wist hij niets beters te doen dan Johannes verdacht te maken bij de kalief. Hij zond de kalief een brief met de valse beschuldiging dat Johannes een plan aan het uitwerken was om de stad Damascus de Grieken in handen te spelen. De kalief kon niet geloven dat zijn vertrouweling tot zo’n laaghartig verraad in staat zou zijn. Maar voor alle zekerheid nam hij toch voorzorgsmaatregelen: hij liet bij Johannes de rechterhand afhakken: de hand die het geschrift tegen de iconoclasten, en daarmee tegen de keizer, had geschreven.
Die nacht bleef Johannes de hele nacht in gebed waken voor een Maria-icoon, waarbij hij zijn afgehouwen hand krampachtig tegen de stomp van zijn arm drukte. In zijn gebed legde hij aan de Moeder Gods uit dat hij die hand hard nodig had om ter ere van haar hymnen en lofzangen te schrijven. Uitgeput door de pijn en het waken, viel hij in slaap. In zijn droom zag hij hoe de Moeder Gods hem beloofde de hand te genezen. Toen hij wakker werd zat zijn hand weer vast aan zijn arm; slechts een ringvormig litteken gaf de oude verwonding nog aan. Uit dankbaarheid liet hij op de icoon een zilveren hand aanbrengen. Naar het schijnt wordt deze icoon van de Driehandige Maagd nog steeds bewaard en vereerd op de Berg Athos in Griekenland.
Nu verhuisde Johannes naar het buurland Palestina om daar als monnik in te
treden in de ‘laura’ (= letterlijk ‘kring’, dus monnikengemeenschap) die daar
zo’n honderdvijftig jaar eerder door Sint Sabas († 532; feest 5 december) was
gesticht. Deze lag niet ver van Jeruzalem. Zoals hij beloofd had, besteedde hij
de meeste tijd aan het dichten en componeren van Mariahymnen en andere
liturgische gezangen. Sommige ervan worden nog steeds gebruikt in de oosterse
liturgie. Volgens zeggen stierf hij op ruim honderdjarige leeftijd.
Verering & Cultuur
In 1890 riep paus Leo XIII († 1903) hem uit tot kerkleraar.
Hij is patroon van apothekers, ikonenschilders en theologiestudenten.
Hij wordt afgebeeld met zijn afgehouwen hand; of met een Maria-icoon.
[Adr.z.j./12; HA2.1839p:194; Lin.1999; RR1.1640; S&S.1989; Wim.2002; Dries
van den Akker s.j./2008.01.31]
© A. van den Akker
s.j. / A.W. Gerritsen
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/12/04/12-04-0749-johannes.php
Saint
John of Damascus: An Exact Exposition of the Orthodox Faith, Finnish
translation
Johannes
Damaskolainen: Ortodoksisen uskon tarkka esitys I (1980)
Saint Jean Damascène. Le
canon des Matines de Pâques
Saint Jean Damascène. Quelques
œuvres rassemblées [archive] : Exposé de la Foi
orthodoxe ; Troisième discours pour la défense des icônes ; Le Canon
pour la nuit de Pâques ; Homélie pour la Nativité de la Mère de
Dieu ; Trois homélies sur la Dormition de la Mère de Dieu ; Fragment
du "De haeresibus", sur Scribd
Saint Jean Damascène. Lettre
à Cometas [archive] sur le Carême.
Saint Jean Damascène. L'Exposé de la foi orthodoxe (De fide orthodoxa), suivi du 3e Discours pour la défense des icônes, en traduction française [archive], Église Catholique Orthodoxe de France
An Exposition of the
Orthodox Faith
Source. Translated
by E.W. Watson and L. Pullan. From Nicene and Post-Nicene Fathers,
Second Series, Vol. 9. Edited by Philip Schaff and Henry
Wace. (Buffalo, NY: Christian Literature Publishing
Co., 1899.) Revised and edited for New Advent by Kevin
Knight. <http://www.newadvent.org/fathers/3304.htm>.
Contact information. The
editor of New Advent is Kevin Knight. My email address is feedback732 at newadvent.org.
(To help fight spam, this address might change occasionally.) Regrettably, I
can't reply to every letter, but I greatly appreciate your feedback —
especially notifications about typographical errors and inappropriate ads.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/fathers/3304.htm
***
V. Grumel, « La mariologie de saint jean Damascène. Examen critique d'un ouvrage récent », Revue des études byzantines Année 1937 187 pp. 318-346 : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.persee.fr%2Fdoc%2Frebyz_1146-9447_1937_num_36_187_2909#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
Gérard Troupeau, « Raymond Le
Coz, Jean Damascene , Ecrits sur l’islam, présentation, commentaires et
traduction. «Sources Chrétiennes» n° 383, Paris, 1992 [compte-rendu] », Bulletin
critique des Annales islamologiques Année 1994 11 pp.
56-57 : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.persee.fr%2Fdoc%2Fbcai_0259-7373_1994_num_11_1_946_t1_0056_0000_1#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
Guy Monnot, « Jean Damascène. Écrits sur l'Islam [compte-rendu] », Revue de l'histoire des religions Année 1994 211-3 pp. 363-365 : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1994_num_211_3_1376
Vassa Kontouma, « Jean III
d’Antioche (996-1021) et la Vie de Jean Damascène (BHG 884) », Revue
des études byzantines Année 2010 68 pp.
127-147, Revue
des études byzantines Année 2010 68 pp.
127-147 : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.persee.fr%2Fdoc%2Frebyz_0766-5598_2010_num_68_1_3065#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
Paul-Hubert Poirier, Faculté
de théologie et de sciences religieuses, Institut d’études anciennes et
médiévales, Université Laval, Québec, « Une monumentale édition d’un monument :
les Sacra Parallela attribués à Jean Damascène », Volume 75, numéro
2, juin 2019, p. 283–288 : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fid.erudit.org%2Fiderudit%2F1070840ar#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
Voir aussi : http://orient.chretien.free.fr/jeanDeDamas.htm
https://www.lanef.net/t_article/saint-jean-damascene-et-l-islam-24842.asp
https://www.icones-grecques.com/icones_saints/13-saint-jean-damascene.html