Sainte Catherine
d'Alexandrie
Vierge et
martyre (IVème s.)
L'une des plus célèbres
martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes
filles de tout l'Empire. Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse
éternelle. Son inspiration lui fit écarter avec succès les
objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la
stupidité du Christianisme. Sa légende a masqué son existence
historique, recouverte de broderies fabuleuses. Ainsi peut-être le
récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues
armées de pointes. Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des 'voix'
de sainte
Jeanne d'Arc. Son culte reste très vivant au monastère situé au pied
du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée.
Des internautes nous indiquent
- Sainte Catherine d'Alexandrie est la sainte patronne des bateleurs et mariniers de la Garonne et qu'elle est vénérée à Auvillar et Boudou (dans le Tarn-et-Garonne)
- Sainte Catherine d'Alexandrie est également la sainte patronne de la ville de Fribourg en Suisse avec Saint Nicolas (de Myre), une place à côté de la Cathédrale porte désormais son nom.
- Eglise Sainte Catherine du Port, Auvillar, diocèse de Montauban
- Chapelle Sainte Catherine, dédiée à la patronne des gens de la rivière et des philosophes, Auvillar.
- "Honneur aux femmes de savoir" (portail catholique Suisse)
Mémoire de sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie,
aussi remplie d’acuité d’esprit et de sagesse que de force d’âme. Son corps est
l’objet d’une pieuse vénération au célèbre monastère du mont Sinaï.
Martyrologe romain
Je suis la descendante de
l’illustre roi Costos. On m’appelle Catherine. J’ai étudié les langues, exploré
toute la science des philosophes et des poètes. Mais j’ai compris: ce ne sont
que vanités! Alors j’ai suivi mon Seigneur Jésus-Christ. Je n’épouserai que mon
Dieu!
"La passion de Sainte Catherine"
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/21/Sainte-Catherine-d-Alexandrie.html
Caravaggio (1571–1610),
Hl. Katharina von Alexandrien / Catherine of Alexandria, 1595-1596, 173
x 133, Thyssen-Bornemisza Museum
Sainte Catherine
d'Alexandrie
Vierge et Martyre
(+ vers 307)
Sainte Catherine naquit à
Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de
recevoir le Baptême, Dieu lui envoya une vision où la Sainte Vierge la
présentait au divin Enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait: "Je
ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée." A son réveil,
elle résolut de recevoir promptement le Baptême. Quand elle l'eut reçut, Jésus
lui apparut, lui donna mille témoignages d'amour, la prit pour épouse en
présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l'anneau
de Son alliance.
Catherine, douée d'une
haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands
maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des Docteurs.
Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin,
elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité
des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin,
étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des
plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine.
Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un
discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au
culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en
même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de
Catherine et reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage
pour eux de l'immortelle couronne.
Cependant Maximin, malgré
sa fureur, plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de
Catherine, espéra la vaincre par l'ambition en lui promettant sa main. Il
essuya un refus plein de mépris. Pendant deux heures l'innocente vierge subit
le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des
fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine
que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au
terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent
plusieurs personnes. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui
trancher la tête.
Avant de mourir, elle
avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux: que son corps fût
respecté après le supplice, et que l'ère des persécutions prit bientôt fin.
Plus tard, son corps fut transporté par les Anges sur le mont Sinaï.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_catherine_d_alexandrie.html
Master of
Calci, Retable de sainte Catherine, XIIIe siècle, National Museum of San Matteo,
Pisa
Sainte Catherine d'Alexandrie
Vierge et Martyre
(† v. 307)
Catherine naît à
Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de
recevoir le baptême, Dieu lui envoya une vision où la Ste Vierge la présentait
au divin enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait : « Je
ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée. » À son réveil,
elle résolut de recevoir promptement le baptême. Quand elle l'eut reçut, Jésus
lui apparut, lui donna mille témoignages d'amour, la prit pour épouse en
présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l'anneau
de son alliance.
Catherine, douée d'une
haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands
maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des docteurs.
Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin,
elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité
des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin,
étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des
plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine.
Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours
si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des
faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps
que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et
reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de
l'immortelle couronne.
Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l'ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris. Pendant deux heures l'innocente vierge subit le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent plusieurs personnes. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.
Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux :
que son corps fût respecté après le supplice, et que l'ère des persécutions
prît bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les anges sur le mont
Sinaï.
Pour un approfondissement
biographique, lire :
>>> Ste
Catherine d'Alexandrie
©Evangelizo.org
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Bernardo
Daddi, Crowned Virgin Martyr Catherine of Alexandria, 1340
Sainte Catherine
d'Alexandrie, fille du roi de Cilicie, naquit dans une famille de première
noblesse. Elle perdit son père jeune.
Une conversion un peu tardive.
Un Ermite convertit la
mère de Catherine, quant à la jeune fille elle se défendit plus longtemps
appuyant son paganisme sur des raisons humaines. Puis, après une vision de
Vierge Marie, elle demanda le Baptême.
Dès qu'elle l'eut reçu,
Jésus lui apparut et elle le prit comme époux. Les artistes ont représenté ce
mariage mystique en montrant Sainte Catherine avec l'enfant Jésus qui lui passe
l'anneau au doigt.
Une relation conflictuelle avec l'empereur.
Jeune, elle acquiert une
connaissance tant des sciences, de l'art que de la poésie et de la philosophie.
A l'âge de 18 ans, elle rentra en conflit avec l'empereur Maximin.
Elle lui montra la vanité
des idoles : « Pourquoi veux-tu perdre toute cette foule par l'erreur
des idoles ? Apprends à connaître le Dieu créateur du monde et Son Fils
unique Jésus Christ qui par sa Croix a délivré le monde de la géhenne. »
Incapable de répondre
lui-même aux arguments de la jeune femme, l'empereur convoqua cinquante
philosophes. Mais préparée par le jeûne et la Prière, Catherine fit un discours
si profond et si sublime sur la religion de Jésus Christ qu'elle les convertit.
Pris de colère, Maximin
condamna ces philosophes à être brûlés vifs.
Catherine martyrisée par l'empereur.
Plein d'admiration pour
la beauté et les hautes qualités de Catherine, l'empereur demanda sa main mais
elle s'y opposa. Maximin la martyrisa et l'enferma dans un cachot pendant douze
jours où selon la légende la jeune femme fut nourrie par une colombe.
L'impératrice voulut voir Catherine. En entrant dans le cachot, elle découvrit
son visage resplendissant comme le soleil. Catherine lui annonça qu'après ces
tourments elle régnerait éternellement.
L'impératrice défendit
Catherine. Néanmoins, Maximin décida d'abord de lui infliger le supplice de la
roue garnie de pointes de fer (cette affreuse machine fut brisée et anéantie
par la prière de la vierge) puis de la décapiter.
De sa blessure, jaillit
du lait au lieu du sang.
Catherine mourut le 25 Novembre 305 ou 307 ou encore 310 dans la cité
d'Alexandrie. Elle avait demandé au Christ que son corps fût respecté et que
l'ère des persécutions prit bientôt fin.
Une tradition nous assure que des Chrétiens d'Égypte découvrirent le corps de
Catherine vers le VIIIième siècle là où il avait été enterré quatre ou cinq cents
ans plus tôt puis que des anges transportèrent ce corps sur le mont Sinaï.
Sainte Catherine et la Prière.
J. Bricout dans le dictionnaire
pratique des connaissances religieuses reprend un discours élogieux de
Bossuet au sujet de Sainte Catherine d'Alexandrie.
Ce discours rappelle que Sainte Catherine qui a étudié les sciences, a utilisé
ce bien pour avancer vers la connaissance de la vérité grâce à la prière.
« Elle a contemplé du dedans la lumière de la science, (…) elle l'a
répandue au dehors, au milieu des philosophes et des grands du monde »
pour annoncer l'Evangile ; enfin elle l'a mise dans le commerce (…) pour
gagner des âmes à Jésus-Christ. ».
Les questions de la science et de la technique sont aussi prégnantes
aujourd'hui qu'au temps de Sainte Catherine. Le rapport que Catherine
entretenait à la science peut m'inviter à réfléchir sur mon usage des moyens
techniques qui sont à ma disposition. Comment peuvent-ils m'aider à grandir en
humanité ? Puis-je les utiliser dans un rapport de liberté et non de
dépendance ? Me permettent-ils de servir autrui ?
A la lecture de la biographie de Sainte Catherine, nous observons que sa
relation au Seigneur est particulièrement intime et mystique. Et moi, qu'en
est-il de ma relation au Seigneur ? Sans doute que chacun d'entre nous
reçoit une ou des grâces (paix, douceur, confiance, dynamisme, force…) qui
caractérisent notre propre prière, en ai-je conscience ?
Est-ce que j'en témoigne
dans ma façon d'être ? Si oui, comment ?
La tradition des
catherinettes.
La célébration des
Catherinettes remonte au XVIème siècle. Selon la légende, Sainte Catherine
d’Alexandrie fut demandée en mariage par l’empereur romain Maxence au IVème
siècle.
L’empereur lui ordonna
par la même occasion de renier sa Foi en Jésus-Christ. Comme Catherine
d’Alexandrie refusa les deux demandes de l’empereur, celui-ci lui fit subir le
supplice de la roue.
La légende raconte
qu’elle fut décapitée et qu’un ange vint sauver son âme. Elle mourut tout en
restant ferme dans sa Foi.
Elle fut Béatifiée par
l’Église et on la fêta ensuite le 25 Novembre du calendrier grégorien.
Sainte Catherine devint la seule Sainte à qui l’Église décerna trois auréoles.
Les couleurs des trois
auréoles de Sainte Catherine ont des significations particulières. La première
auréole est verte et elle symbolise la connaissance, la seconde est rouge et
rappelle que Sainte Catherine fut martyre, la troisième auréole est de couleur
blanche et symbolise la virginité.
Une confrérie de jeunes
filles vénéra Sainte Catherine et faisait coiffer à la plus âgée d’entre elles,
la statue de la Sainte.
La célébration des Catherinettes eut lieu ensuite pour vénérer la mémoire du
martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie.
On disait à l’époque que
lorsqu’une fille n’était pas encore mariée à 25 ans, elle se mariait à
l’aiguille.
Par extension, la journée
devint celle des couturiers et des modistes.
La fête des Catherinettes
est l’occasion pour les modistes de fabriquer de nouveaux chapeaux et d’en
coiffer les Catherinettes, c’est-à-dire les jeunes femmes âgées de 25 ans,
encore célibataires.
Plusieurs modèles et
décorations de chapeaux sont créés pour l’occasion.
Les modistes rivalisent
de créativité pour offrir aux Catherinettes des couvre-chefs à leur image.
Bernardo Daddi (attr.), Santa Caterina d'Alessandria, 1350 ca
SAINTE CATHERINE
Catherine vient de catha,
qui signifie universel, et de ruina, ruine, comme si on disait ruine
universelle : en effet, dans elle, l’édifice du diable fut entièrement ruiné:
savoir: l’orgueil, par l’humilité qu'elle posséda; la concupiscence de la
chair, par la virginité qu'elle conserva; et la cupidité mondaine; par le
mépris qu'elle eut pour toutes les vanités du monde. Ou bien Catherine, vient
de chaînette (catena) : car par ses bonnes œuvres, elle se fit comme une chaîne
au moyen de laquelle elle monta au ciel. Et cette chaîne ou échelle est
formée de quatre degrés qui sont : l’innocence d'action, la pureté du coeur, le
mépris de la vanité, et le langage de la vérité, degrés que le prophète a
disposés par ordre quand il dit (Ps. XXIII) : « Qui est-ce qui montera sur la
montagne du Seigneur?... Ce sera, répond-il, celui dont les mains sont
innocentes, et qui a le coeur pur, qui n'a point pris son âme en vain, et qui
n'a pas fait de faux serments contre son prochain. » Ces quatre degrés ont
existé dans sainte Catherine, ainsi qu'on le voit dans sa légende.
Catherine, fille du roi
Costus, fut instruite dans l’étude de tous les arts libéraux. L'empereur
Maxence avait convoqué à Alexandrie les riches aussi bien que les pauvres, afin
de les faire tous immoler aux idoles, et pour punir les chrétiens qui ne le
voudraient pas. Alors, Catherine, âgée de 18 ans, était restée seule dans un
palais plein de richesses et d'esclaves ; elle entendit les mugissements des
divers animaux et les accords des chanteurs; elle envoya donc aussitôt un
messager s'informer de ce qui se passait. Quand elle l’eut appris, elle
s'adjoignit quelques personnes, et se munissant du signe de la croix, elle
quitta le palais et s'approcha. Alors elle vit beaucoup de chrétiens qui,
poussés parla crainte, se laissaient entraîner à offrir des sacrifices. Blessée
au coeur d'une profonde douleur, elle s'avança courageusement vers l’empereur,
et lui parla ainsi : « La dignité dont tu es revêtu, aussi bien que la raison
exigeraient de moi de te faire la cour, si tu connaissais le créateur du ciel,
et si tu renonçais au culte des dieux. » Alors debout devant la porte du
temple, elle discuta avec l’empereur, à l’aide des conclusions syllogistiques,
sur une infinité de sujets qu'elle considéra au point de vue allégorique,
métaphorique, dialectique et mystique. Revenant ensuite à un langage ordinaire,
elle ajouta : « Je me suis attachée à t'exposer ces vérités comme à un savant :
or, maintenant pour quel motif as-tu inutilement rassemblé cette multitude afin
qu'elle adorât de vaines idoles? Tu admires ce temple élevé par la main des
ouvriers; tu admires des ornements précieux que le vent envolera comme de la
poussière. Admire plutôt le ciel et la terre, la mer et tout ce qu'ils
renferment, admire les ornements du ciel, comme le soleil, la lune et les
étoiles : admire leur obéissance, depuis le commencement du monde jusqu'à la
fin des temps ; la nuit et le jour, ils courent à l’occident pour revenir à
l’orient, sans se fatiguer jamais : puis quand tu auras remarqué ces
merveilles, cherche et apprends quel est leur maître; lorsque, par un don de sa
grâce, tu l’auras compris et que tu n'auras trouvé personne semblable à lui,
adore-le, glorifie-le : car il est le Dieu des dieux et le Seigneur des
seigneurs. » Quand elle lui eut exposé avec sagesse beaucoup de considérations
touchant l’incarnation du Fils, l’empereur stupéfait ne sut que lui répondre.
Enfin revenu à lui : « Laisse, ô femme, dit-il, laisse-nous terminer le
sacrifice, et ensuite nous te répondrons. » Il commanda alors de la mener au
palais et de la garder avec soin; il était plein d'admiration pour sa sagesse
et sa beauté. En effet elle était parfaitement bien faite, et son incroyable
beauté la rendait aimable et agréable à tous ceux qui la voyaient. Le César
vint au palais et dit à Catherine : « Nous avons pu apprécier ton éloquence et
admirer ta prudence, mais occupés à sacrifier aux dieux, nous n'avons pu
comprendre exactement tout ce que tu as dit : or, avant de commencer, nous te
demandons ton origine. » A cela Catherine répondit : « Il est écrit : « Ne te
loues pas ni ne te déprécies toi-même », ce que font les sots que tourmente la
vaine gloire. Cependant j'avoue mon origine, non par jactance, mais par amour
pour l’humilité. Je suis Catherine, fille unique du roi Costus. Bien que née
dans la pourpre et instruite assez à fond dans les arts libéraux, j'ai méprisé
tout pour me réfugier auprès du Seigneur J.-C. Quant aux dieux que tu. adores,
ils ne peuvent être d'aucun secours ni à toi, ni à d'autres. Oh ! qu'ils sont
malheureux les adorateurs de pareilles idoles qui, au moment où on les invoque,
n'assistent pas dans les nécessités, ne secourent pas dans la tribulation et ne
défendent pas dans le péril! » Le roi : « S'il en est ainsi que tu le dis, tout
le monde est dans l’erreur, et toi seule dis la vérité : cependant toute
affirmation doit être confirmée par deux ou trois témoins. Quand tu serais un
ange, quand tu serais une puissance céleste, personne ne devrait encore te
croire ; combien moindre encore doit être la confiance en toi, car tu n'es
qu'une femme fragile! » Catherine : « Je t'en conjure, César, ne te laisse pas
dominer par ta fureur ; l’âme du sage ne doit pas être le jouet d'un funeste
trouble, car le poète a dit : « Si l’esprit te gouverne, tu seras roi, si c'est
le corps, tu seras esclave. » L'empereur : «Je m’aperçois que tu te disposes à
nous enlacer dans les filets d'une ruse empoisonnée, en appuyant tes paroles
sur l’autorité des philosophes. » Alors l’empereur, voyant qu'il ne pouvait
lutter contre la sagesse de Catherine, donna des ordres secrets pour adresser
des lettres de convocation à tous les grammairiens et les rhéteurs afin qu'ils
se rendissent de suite au prétoire d'Alexandrie, leur promettant d'immenses
présents, s'ils réussissaient à l’emporter par leurs raisonnements sur cette
vierge discoureuse.
On amena donc, de
différentes provinces, cinquante orateurs qui surpassaient tous les mortels
dans tous les genres de science mondaine. Ils demandèrent à l’empereur, pourquoi
ils avaient été convoqués de si loin ; le césar leur répondit : « Il v a parmi
nous une jeune fille incomparable par son on sens et sa prudence; elle réfute
tous les sages, et affirme que tous les dieux sont des démons. Si vous
triomphez d'elle, vous retournerez chez vous comblés d'honneurs. » Alors l’un
d'eux plein d'indignation répondit avec colère : « Oh! la grande détermination
d'un empereur, qui, pour une discussion sans valeur avec une jeune fille, a
convoqué les savants des pays les plus éloignés du monde, quand l’un de nos
moindres écoliers pouvait la confondre de la façon la plus leste! » L'empereur
dit : « Je pouvais la contraindre par la force à sacrifier, ou bien l’étouffer
dans les supplices ; mais j'ai pensé qu'il valait mieux qu'elle restât tout à
fait confondue par vos arguments. » Ils lui dirent alors : « Qu'on amène devant
nous la jeune fille et que, convaincue de sa témérité, elle avoue n'avoir
jusqu'ici jamais vu des savants. » Mais la vierge ayant appris la lutte à
laquelle elle était réservée, se recommanda toute à Dieu; et voici qu'un ange
du Seigneur se présenta devant elle et l’avertit de se tenir ferme, ajoutant
que non seulement elle ne pourra être vaincue par ses adversaires, mais qu'elle
les convertira et qu'elle leur frayera le chemin du martyre. Ayant donc été
amenée devant les orateurs, elle dit à l’empereur : « Est-il juste que tu
opposes une jeune fille à cinquante orateurs auxquels tu promets des
gratifications pour la victoire, tandis que tu me forces à combattre sans m’offrir
l’espoir d'une récompensé? Cependant, pour moi, cette récompense sera N.-S.
J.-C: qui est l’espoir et la couronne de ceux qui combattent pour lui. » Alors
les orateurs ayant avancé qu'il était impossible que Dieu se fît homme et
souffrît, la vierge montra que cela avait été prédit même par les Gentils. Car
Platon établit que Dieu est un cercle, mais qu'il est échancré. La sybille a
dit aussi : « Bienheureux est ce Dieu qui est suspendu au haut dit bois. » Or,
comme la vierge discutait avec la plus grande sagesse contre les orateurs
qu'elle réfutait par des raisons évidentes, ceux-ci, stupéfaits, et ne sachant
quoi répondre, furent réduits à un profond silence. Alors l’empereur, rempli
contre eux d'une grande fureur, se mit à leur adresser des reproches de ce
qu'ils s'étaient laissé vaincre si honteusement par une jeune fille. L'un d'eux
prit la parole et dit : « Tu sauras, empereur, que jamais personne n'a pu
lutter avec nous, sans qu'il n'eût été vaincu aussitôt : mais cette jeune
fille, dans laquelle parle l’esprit de Dieu, a tellement excité notre
admiration, que nous ne savons, ni n'osons absolument dire un mot contre le
Christ. Alors, prince, nous avouons fermement que si tu n'apportes pas de
meilleurs arguments en faveur des dieux que nous avons adorés jusqu'à présent,
nous voici disposés à nous convertir tous à la foi chrétienne. » Le tyran,
entendant cela, fut outré de colère et ordonna de les faire brûler tous au
milieu de la ville. Mais la vierge les fortifia, et leur inspira la constance
du martyre; puis elle les instruisit avec soin dans la foi. Et comme ils
regrettaient de mourir sans le baptême, la vierge leur dit : « Ne craignez
rien, car l’effusion de votre sang vous tiendra lieu de baptême et de couronne.
» Après qu'ils se furent munis du signe de la croix, on les jeta dans les
flammes, et ils rendirent leur âme au Seigneur : ni leurs cheveux, ni leurs
vêtements ne furent aucunement atteints par le feu. Quand ils eurent été
ensevelis par les chrétiens, le tyran parla à la vierge en ces termes : « O
vierge généreuse, ménage ta jeunesse ; après la reine, tu tiendras le second
rang dans mon palais ; ta statue sera élevée au milieu de la ville; et tu seras
adorée de tous comme une déesse. » La vierge lui répondit : « Cesse de parler
de choses qu'il est, criminel même de penser, je me suis livrée au Christ comme
épouse : il est ma gloire, il est mon amour, il est ma douceur, et l’objet de
ma tendresse; ni les caresses, ni les tourments ne pourront me faire renoncer à
son amour. » alors l’empereur furieux la fit dépouiller et fouetter avec des
cordes garnies de fers tranchants (scorpions) ; puis quand elle eut été broyée,
il ordonna de la traîner dans une prison obscure où elle devrait, pendant douze
jours, souffrir le supplice de la faim.
Des affaires pressantes
ayant appelé l’empereur hors du pays, l’impératrice, qui s'était éprise d'une
vive affection pour Catherine, vint en toute hâte la trouver en son cachot, au
milieu de la nuit, avec le général des armées, nommé Porphyre. A son entrée, l’impératrice
vit la prison resplendissante d'une clarté ineffable, et des anges qui
pansaient les plaies de la vierge. Alors Catherine commença à lui vanter les
joies éternelles, et quand elle l’eut convertie à la foi, elle lui prédit
qu'elle obtiendrait la couronne du martyre. Elles prolongèrent ainsi leur
entretien jusqu'à une heure avancée de la nuit. Porphyre, ayant entendu tout ce
qu'elles avaient dit, se jeta aux pieds de la vierge et reçut la foi de J.-C.
avec deux cents soldats. Or, comme le tyran avait condamné Catherine à rester
douze jours sans nourriture, J.-C., pendant ce laps de temps, envoya du ciel
une colombe blanche qui la rassasiait d'un aliment céleste ; ensuite le
Seigneur lui apparut accompagné d'une multitude d'anges et de vierges, et lui
dit : « Ma fille, reconnais ton créateur pour le nom duquel tu as subi une
lutte laborieuse : sois constante, car je suis avec toi. » A son retour,
l’empereur se la fit amener; mais la voyant brillante de santé, alors qu'il la
pensait abattue par un si long jeûne, il crut que quelqu'un lui avait apporté
des aliments dans le cachot; plein de fureur, il commanda qu'on mît les
gardiens à la torture. Mais Catherine dit : « Je n'ai pas reçu de nourriture de
main d'homme, c'est J.-C. qui m’a nourrie par le ministère d'un ange.
»L'empereur lui répondit : « Recueille dans ton coeur, je t'en prie, les
conseils que je t'adresse; et ne me réponds plus d'une manière ambiguë : Nous
ne désirons pas te traiter en esclave, mais en reine puissante et belle, qui
triomphera dans mon empire. » La vierge dit à son tour: « Fais attention,
toi-même, je t'en conjure, et décide, après un mûr et sage examen, quel est
celui que je dois choisir de préférence, ou bien de quelqu'un puissant,
éternel, glorieux, et beau, ou d'un autre infirme, mortel, ignoble et laid. »
Alors l’empereur indigné dit : « Choisis de deux choses l’une, ou de sacrifier
et de vivre, ou bien de subir les tourments les plus cruels, et de périr. » «
Quels que soient les tourments que tu puisses imaginer, reprit Catherine,
hâte-toi, car je désire offrir, ma chair et mon sang au Christ, comme il s'est
offert lui-même pour moi. Lui, c'est mon Dieu, mon amant, mon pasteur et mon
unique époux. Alors un officier conseilla à l’empereur furieux de faire
préparer, dans le courant de trois jours; quatre roues garnies de scies de fer
et de clous très aigus, afin que cette machine la broyât par morceaux, et que
l’exemple d'une mort si cruelle effrayât le reste des chrétiens. On disposa
deux roues qui devaient tourner dans un sens, en même temps que deux autres
roues seraient mises en mouvement dans un sens contraire, de manière que celles
de dessous devaient déchirer les chairs que les roues de dessus en venant se
placer contré les premières, auraient rejetées contre celles-ci. Mais la
bienheureuse vierge pria le Seigneur de briser cette machine pour la gloire de
son nom et pour la conversion du peuple qui se trouvait là. Aussitôt un ange du
Seigneur broya cette meule et en dispersa les morceaux avec tant de force que
quatre mille Gentils en furent tués.
Or, la reine, qui
regardait d'un lieu élevé et qui jusque-là s'était cachée, descendit aussitôt
et adressa de durs reproches à l’empereur pour cette étrange cruauté. Mais
l’empereur, plein de fureur, sur le refus de l’impératrice de sacrifier, la
condamna à avoir les seins arrachés, puis à être décapitée. Comme on la menait
au martyre, elle demanda à Catherine de prier pour elle le Seigneur. Catherine
répondit : « Ne crains rien, ô reine chérie de Dieu, car aujourd'hui à la place
d'un royaume qui passe, tu en recevras un autre qui sera éternel, et à la place
d'un époux mortel, tu en auras un immortel. » Alors l’impératrice affermie
exhorta les bourreaux à ne point différer de faire ce qui leur avait été
commandé. ils la conduisirent hors de la ville et après lui avoir arraché les
mamelles avec des fers de lance, ils lui coupèrent ensuite la tête. Porphyre
put soustraire son corps et l’ensevelir. Le lendemain, comme on cherchait le
corps de l’impératrice, et, qu'à ce sujet, le tyran donnait l’ordre de traîner
au supplice beaucoup de personnes, Porphyre se présenta tout à coup sur la
place en s'écriant: « C'est moi qui ai enseveli la servante du Christ dont j'ai
embrassé la foi. » Alors Maxence égaré s'écria en poussant un rugissement terrible
: « Oh ! je suis le malheureux le plus à plaindre ! Voici qu'on a séduit
Porphyre, l’unique appui de mon âme et ma consolation. dans mes peines! » Et
comme il faisait part de cela à ses soldats, ils lui répondirent aussitôt: « Et
nous aussi, nous sommes chrétiens et prêts à mourir. » Alors le César, enivré
de fureur, commanda qu'on leur coupât la tête en même temps qu'à Porphyre et
qu'on jetât leurs corps aux chiens. Ensuite, il fit comparaître Catherine et
lui dit : « Bien que tu aies fait mourir l’impératrice par art magique,
cependant si tu viens à impératrice tu seras la première dans mon palais :
aujourd'hui donc, ou tu offriras des sacrifices aux dieux, ou tu auras la tête
coupée. » Catherine lui répondit: « Fais tout ce que tu as résolu : tu me
verras prête à tout souffrir. » Alors Maxime prononça son arrêt et la condamna.
à être décapitée. Quand elle eut été amenée au lieu du supplice, elle leva les
yeux au ciel et fit cette prière: « O vous qui êtes l’espérance et le salut des
croyants! l’honneur et la gloire des vierges : ô Jésus, ô bon roi, je vous en
conjure, que quiconque; eu mémoire de mon martyre, m’invoquera à son heure
dernière, ou bien en toute autre nécessité, vous trouve propice et obtienne ce
qu'il demande ! » Cette voix s'adressa alors à elle : « Viens, ma bien-aimée,
mon épouse ; voici la porte du ciel qui t'est ouverte. Tous ceux qui
célébreront la mémoire de ton martyre avec dévotion, je leur promets du ciel
les secours qu'ils réclameront. » Quand elle fut décapitée, il coula de son
corps du lait au lieu de sang. Alors les anges prirent son corps et le
portèrent, de cet endroit, jusqu'au mont, Sinaï, éloigné de plus de vingt jours
de marche, et l’y ensevelirent avec honneur (La légende et l’oraison du
Bréviaire romain consacrent le fait du transport du corps de la sainte par les
anges au mont Sinaï) . De ses ossements découle sans cesse une huile qui a la
vertu de guérir les membres de ceux qui sont débiles. Elle souffrit sous le
tyran Maxence ou Maximin qui commença à régner vers l’an du Seigneur 310. On
peut voir dans l’Histoire de l’Invention de la sainte Croix comment ce tyran
fut puni pour ce crime et pour d'autres encore qu'il commit. — On dit qu'un
moine de Rouen alla au mont Sinaï où il resta pendant sept ans au service de sainte
Catherine. Comme il la suppliait avec grande instance de lui donner quelque
parcelle de son corps, tout à coup un de ses doigts se détacha. Le moine reçut
avec joie ce don de Dieu et l’apporta en son monastère (Des reliques de sainte
Catherine furent en effet apportées à Rome en 1027. Cf. Hugues de Flavigny, en
sa Chronique). — On rapporte encore qu'un homme fort dévot à sainte Catherine
qu'il invoquait fréquemment à son aide, se relâcha par la suite et perdit toute
dévotion du coeur, en sorte qu'il cessa d'invoquer la martyre. Un jour qu'il
était en prières, il vit passer devant lui une multitude de vierges dont l’une
paraissait plus resplendissante que les autres. Quand elle approcha de lui,
elle se couvrit le visage et passa ainsi. Or, comme il admirait extrêmement son
éclat et demandait qui elle était, l’une d'elles lui répondit : « C'est
Catherine que tu aimais à connaître autrefois ; aujourd'hui que tu parais ne
plus t'en souvenir, elle a passé devant toi, la figure voilée, comme si elle
était pour toi une inconnue. »
Il est bon de remarquer
que sainte Catherine est admirable : I° dans sa sagesse ; II° dans son
éloquence ; III° dans sa constance ; IV° dans l’excellence de sa chasteté ; V°
dans le privilège de sa dignité. I° Elle parait admirable dans la science. Car
en elle se trouva réunie toute la philosophie . — La philosophie ou la science
se divise en théorique, en pratique et en logique. D'après quelques auteurs, la
science théorique se divise en trois parties: l’intellectuelle, la naturelle et
la mathématique. Or, sainte Catherine posséda : 1° la science intellectuelle
dans la connaissance des choses divines, et s'en servit avec avantage dans. sa
disputé avec les rhéteurs, auxquels elle prouva qu'il n'y a qu'un seul Dieu et
que les autres sont tous de faux dieux. 2° Elle posséda la science naturelle
dans la connaissance de tous les êtres inférieurs; elle en usa à l’égard de
l’empereur, ainsi qu'on l’a vu plus haut. 3° Elle posséda la science
mathématique, par le mépris qu'elle fit des choses de la terre. Cette science,
d'après Boëce, traite abstractivement des formes dégagées de la matière. Sainte
Catherine la posséda, quand elle dépouilla son coeur de tout amour matériel ;
et elle prouva qu'elle l’avait en répondant ainsi aux interrogations de
l’empereur: « Je suis Catherine, fille du roi Costus, bien que je sois née dans
la pourpre... etc. » Elle en fit principalement usage quand elle excita
l’impératrice à se mépriser ainsi que le monde pour désirer le roi éternel: La
science pratique se divise en trois parties, qui sont : l’ethnique,
l’économique et la publique ou politique. La première enseigne à former les
moeurs, à s'orner des vertus et convient à tous. La seconde apprend à bien
gouverner sa famille, elle est du ressort des pères de famille. La troisième
enseigne à bien- régir les villes, les peuples et la république. C'est la
partie des gouverneurs des villes. Sainte Catherine posséda encore cette triple
science : la première en composant ses moeurs en toute honnêteté; la seconde en
gouvernant avec mérite sa famille qui était nombreuse; la troisième en donnant
de sages avis à l’empereur. La logique se divise en trois parties : la
démonstrative, la probative et la sophistique. La première appartient aux
philosophes, la seconde aux rhéteurs et aux dialecticiens, la troisième aux
sophistes. On voit que sainte Catherine posséda aussi cette triple science,
puisqu'on dit d'elle : « Elle discuta avec l’empereur, à l’aide de conclusions
syllogistiques, une infinité de sujets qu'elle considéra au point de vue
allégorique, métaphorique, dialectique et mystique. » II. Elle fut admirable
d'éloquence ; car elle eut de belles paroles dans ses prédications, comme on
l’a vu ; elle s'exprima avec une grande clarté dans ses raisonnements, alors
qu'elle disait à l’empereur: « Tu admires ce temple fabriqué par la main des
ouvriers. » Elle fut très habile à gagner ceux auxquels elle s'adressait,
témoins Porphyre et l’impératrice qu'elle attira à la foi par la suavité de son
élocution. Elle fut très puissante pour convaincre, par exemple, les rhéteurs
qu'elle força à croire. III. Elle fut admirable de constance d'abord, malgré
les menaces qu'on lui fit et qu'elle méprisa, puisqu'elle répondit à
l’empereur: « Quels que soient les tourments que tu puisses t'imaginer,
hâte-toi, car je désire offrir au Christ et' ma chair et mon sang. » Et plus
loin encore : « Fais tout ce que tu peux concevoir en ton esprit, tu me verras
disposée à tout supporter. » Ensuite elle repoussa les biens qu'on lui offrit.
C'est pour cela que l’empereur lui promettant le second rang dans le palais,
elle répondit : « Cesse de dire de pareilles choses ; c'est un crime même de
les penser, etc... » En troisième lieu, elle surmonta les tourments qu'on lui
infligea, cela est évident, parce qu'elle fut mise en prison et sur la roue.
IV. Elle fut très constante 'dans la conservation de sa chasteté quoiqu'elle
eût été exposée à des épreuves où la chasteté succombe d'ordinaire. Ces
épreuves sont au nombre de cinq: l’abondance qui amollit, l’occasion qui
entraîne, la jeunesse qui aime à folâtrer, la liberté qui n'a pas de frein et
la beauté qui provoque. Malgré tout cela la bienheureuse Catherine conserva la
chasteté. Car elle eut des richesses en abondance, puisqu'elle succéda à de
très riches parents. Elle avait des occasions puisque, maîtresse: d'elle-même,
elle passait tous ses instants au milieu de ses serviteurs. Elle était jeune,
elle jouissait de sa liberté puisqu'elle restait seule et libre dans un palais.
C'est pour cela qu'il est dit d'elle ci-dessus : « Catherine, à l’âge de 18
ans, resta seule dans un palais rempli d'esclaves et de richesses. » Elle était
belle puisqu'on dit : « Elle était parfaitement bien faite, et son incroyable
beauté la rendait aimable et agréable à tous ceux qui la voyaient.» V. Elle fut
admirable dans le privilège de sa dignité. Quelques saints ont été honorés de
privilèges particuliers au moment de leur trépas, comme la visite de J.-C. dans
saint Jean l’évangéliste ; l’huile qui émane de leurs ossements dans saint Nicolas;
le lait qui coule de leurs plaies dans saint Paul ; le tombeau disposé dans
saint Clément; les demandes exaucées dans sainte Marguerite, quand elle pria en
faveur de ceux qui feraient mémoire d'elle. Or, tous ces privilèges se trouvent
réunis dans sainte Catherine, tels qu'on a pu le voir dans sa légende. Un doute
s'est fait jour chez quelques écrivains, celui de savoir si elle a été
martyrisée par Maxence ou par Maximin. A cette époque, trois gouvernaient
l’empire, savoir. Constantin qui succéda à son père, Maxence, fils de Maximien,
nommé Auguste par les soldats prétoriens de Rome et Maximin qui fut créé césar
en Orient. D'après les chroniques, Maxence exerçait sa tyrannie contre les
chrétiens à Rome et Maximin en Orient. D'autres auteurs pensent que c'est une
faute de copiste, si on a mis Maxence au lieu de Maximin.
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en
français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par
l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard
Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdccccii
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/173.htm
Master
Theodoricus, Sainte Catherine, 1360-1364, Prague, Convent of Sainte Agnes of Bohemia
Sainte Catherine
d'Alexandrie, vierge et martyre (4ème s.)
Grande martyre Catherine
d'Alexandrie (+ 305-313)
Sainte Catherine était la
fille de Constus, le gouverneur d'Alexandrie, en Égypte, durant le règne de
l'empereur Maximien (305-313).
Vivant dans la capitale,
centre de culture hellénistique, et possédant une rare beauté et intelligence,
Catherine reçut une excellente éducation, étudiant les œuvres des plus grands
philosophes et savants de l'antiquité.
Des jeunes hommes des
plus célèbres familles de l'empire demandaient la main de la belle Catherine,
mais elle n'était intéressée par aucun d'entre eux.
Elle dit à ses parents
qu'elle ne se marierait qu'avec quelqu'un qui la surpasserait en noblesse,
richesse, beauté et sagesse.
La mère de Catherine, secrètement Chrétienne, l'envoya demander conseil à son
propre père spirituel, un saint Ancien vivant dans une caverne hors de la
ville.
Après avoir écouté
Catherine, l'Ancien dit qu'il connaissait un Jeune Qui la surpassait en tout.
"Son visage est plus radieux que les rayons du soleil, et toute la
Création est gouvernée par Sa sagesse.
Ses richesses sont
données à toutes les nations du monde, et pourtant jamais elles ne diminuent.
Sa compassion est sans égale."
Cette description de l'Époux Céleste produisit dans l'âme de la sainte vierge
un ardent désir de Le voir.
"Si tu fais ce que
je te dis", lui dit le Moine, "tu contempleras la face de cet
illustre homme".
En se séparant, l'Ancien
donna à Catherine une icône de la Mère de Dieu portant le Divin Enfant Jésus
sur son bras, et lui dit de prier avec Foi la Reine des Cieux, la Mère de
l'Époux Céleste, et qu'Elle entendrait Catherine et lui accorderait les désirs
de son cœur.
Catherine pria toute la nuit, et il lui fut accordé de voir la Très Sainte
Vierge, qui dit à son Divin Fils : "Vois Ta servante Catherine, comme elle
est douce et vertueuse".
Mais l'Enfant détourna Sa
face d'elle en disant "Non, elle est laide et incroyante. C'est une pauvre
folle, et Je ne peut pas supporter de la regarder tant qu'elle n'a pas
abandonné son impiété".
Catherine retourna toute
affligée pour voir l'Ancien, et lui raconta ce qu'elle avait vu en songe.
Il la reçut
affectueusement, l'instruisit dans la Foi en Christ, l'encouragea à préserver
sa pureté et son intégrité, et à prier sans cesse.
Elle reçut ensuite de lui
le mystère du Saint Baptême.
A nouveau, Sainte
Catherine eut une vision de la Très Sainte Mère de Dieu avec son Enfant.
Cette fois, le Seigneur
la regarda tendrement et lui donna un magnifique anneau, signe merveilleux de
ses fiançailles avec l'Époux Céleste (cet anneau est encore sur sa main).
A cette époque, l'empereur Maximien était à Alexandrie pour une fête païenne.
Dès lors, la célébration était particulièrement démonstrative et attirait la
foule.
Les cris des animaux
sacrifiés, la fumée et l'odeur des sacrifices, les allumages incessants de feu,
les foules affairées dans les arènes, souillaient la ville d'Alexandrie.
Des victimes humaines
étaient aussi amenées, des confesseurs du Christ, ceux qui ne voulaient pas Le
renier sous la torture.
Ils furent condamnés à la
mort par le feu.
L'amour de la Sainte pour
les martyrs Chrétiens et son fervent désir d'apaiser leurs souffrances amena
Catherine à parler aux prêtres païens et à l'empereur Maximien.
Se présentant d'elle-même, la Sainte confessa sa Foi dans le seul Vrai Dieu, et
avec sagesse exposa les erreurs des païens.
La beauté de la vierge
captiva l'empereur.
Afin de la convaincre et
de lui montrer la supériorité de la sagesse païenne, l'empereur ordonna que 50
des plus érudits philosophes et rhétoriciens de l'empire viennent discuter avec
elle, mais la Sainte triompha des savants, et ils devinrent eux-mêmes
Chrétiens.
Sainte Catherine traça le
Signe de Croix sur les martyrs, et ils acceptèrent avec courage de mourir pour
Le Christ, et furent brûlés vifs sur ordre de l'empereur.
Maximien, n'ayant plus d'espoir de convaincre la Sainte, tenta de la séduire
par des promesses de richesses et de renommée.
Ayant reçut une vive fin
de non recevoir, l'empereur ordonna de soumettre la Sainte à de terribles
tortures, puis de la jeter en prison.
L'impératrice Augusta,
qui avait beaucoup entendu parler de la Sainte, voulu la voir. Elle persuada le
commandant Porphyre de l'accompagner à la prison avec un détachement de
soldats.
L'impératrice fut
impressionnée du fort esprit de sSainte Catherine, dont la face irradiait de la
grâce Divine. La sainte martyre leur exposa les enseignements Chrétiens, et ils
se convertirent tous au Christ.
Le lendemain, on ramena la martyre au tribunal où, sous la menace d'être brisée
par la roue, ils lui enjoignirent à renoncer à la Foi Chrétienne et à offrir
des sacrifices aux divinités.
La Sainte confessa
résolument Le Christ et s'approcha d'elle-même des roues; mais un Ange brisa
les instruments de supplice, qui tombèrent en pièces parmi les païens se tenant
tout près.
Ayant contemplé ce prodige, l'impératrice Augusta et le chef de la garde
impériale, Porphyre, et ses 200 soldats, confessèrent leur Foi en Christ devant
tout le monde, et ils furent décapités.
Maximien tenta à nouveau d'appâter la sainte martyre, lui proposant le mariage,
et à nouveau elle refusa.
Sainte Catherine confessa
fermement sa fidélité à l'Époux Céleste, Le Christ, et en Le priant, elle posa
sa tête sur le bloc sous l'épée du bourreau.
Les reliques de Sainte Catherine furent amenées par des Anges au Mont Sinaï.
Au 6ème siècle, la
vénérable tête et la main gauche de la sainte martyre furent retrouvées par une
révélation et transférées avec faste dans l'église nouvellement bâtie dans le
Monastère du Sinaï, bâtie sur l'ordre du Saint empereur Justinien (14
Novembre).
On invoque Sainte
Catherine pour soulager la douleur, et pour de l'aide en cas de naissance
difficile. Les pèlerins à son Monastère du Mont Sinaï reçoivent une bague en
souvenir de leur visite.
SOURCE : http://jubilatedeo.centerblog.net/6573797-Les-saints-du-jour-25-Novembre
Master of the Legend of
Saint Catherine / Maître de la légende de Sainte-Catherine, actif à
Bruxelles dernier quart du XVe siècle / Meester van de Catharinalegende,
werzaam te Brussel laatste kwart 15de eeuw, Scènes de la légende de
Sainte-Catherine, circa 1485, 134 x 102, Royal Museums of Fine Arts
of Belgium
Lecture
L’œil pur et froid, juste
de quoi
Mettre en pièces notre cité,
Ce regard qui, ce refus qui
S’appelle la vérité.
Le lit, la table, c’est confortable
L’homme à quatre pattes au milieu.
Mais le péril, c’est l’œil où brille
L’existence de Dieu.
Alors si nous coupons le cou
A cette coupable innocence,
C’est un état, suivant constat,
De légitime défense.
Paul Claudel, Catherine
d’Alexandrie
Ercole de' Roberti, Santa Caterina, da Polittico Griffoni inSsan Petronio, 1472-1473 (ve, fond. Cini) 01
Prière
Ta prière a été entendue,
femme douée d’une intelligence divine:
car ceux qui invoquent
ton nom avec foi,
ô vénérable sainte,
le Souverain Maître les délivre
des tentations et de toute espèce de maux
de l’âme et du corps,
et il leur accorde le salut.
C’est pourquoi, Catherine,
pleins de joie,
nous te proclamons bienheureuse.
Leçons des
Matines (avant 1960)
Quatrième leçon.
L’illustre vierge Catherine naquit à Alexandrie. Ayant joint, dès sa jeunesse,
l’étude des arts libéraux à l’ardeur de la foi, elle s’éleva en peu de temps à
une haute perfection de doctrine et de sainteté, si bien qu’à l’âge de dix-huit
ans, elle surpassait les plus érudits. Ayant vu traîner au supplice, par ordre
de Maximin, beaucoup de Chrétiens qu’on avait déjà tourmentés diversement à
cause de leur religion, Catherine ne craignit pas d’aller trouver ce tyran, et,
lui reprochant son impie cruauté, elle lui prouva, par des raisons pleines de
sagesse, que la foi en Jésus-Christ est nécessaire pour le salut.
Cinquième leçon. Maximin,
rempli d’admiration pour la science de Catherine, la fit garder ; et
rassemblant de toutes parts les hommes les plus savants, il leur promit de
magnifiques récompenses, s’ils pouvaient la faire passer avec conviction de la
foi du Christ au culte des idoles. Le contraire arriva : car plusieurs de ces
philosophes réunis pour la convaincre, furent, par la force et la précision de
ses raisonnements, embrasés d’un si grand amour envers Jésus-Christ, qu’ils
n’auraient point hésité à mourir pour lui. Maximin entreprend donc, par les
flatteries et les promesses, d’amener Catherine à d’autres sentiments ; mais
comprenant qu’on l’essaierait en vain, il la fait battre de verges, meurtrir à
coups de fouets garnis de plomb, puis la retient onze jours en prison, sans
nourriture ni boisson.
Sixième leçon. C’est
alors que l’épouse de Maximin, et Porphyre, général de ses armées, entrèrent
dans la prison pour voir la jeune vierge. Persuadés par ses discours, ils
crurent en Jésus-Christ, et reçurent dans la suite la couronne du martyre.
Cependant Catherine fut tirée du cachot ; on avait préparé une roue, où se
trouvaient fixés de proche en proche des glaives aigus pour déchirer
cruellement le corps de la vierge. Mais cet instrument de supplice fut bientôt
mis en pièces à la prière de Catherine, et plusieurs, à la vue de ce miracle,
embrassèrent la foi de Jésus-Christ. Maximin n’en étant que plus obstiné dans
son impiété et sa cruauté, ordonna de décapiter Catherine. Elle présenta
courageusement sa tête à la hache du bourreau, et s’envola au ciel, pour
recevoir la double récompense de la virginité et du martyre. C’était le
septième jour des calendes de décembre. Son corps fut miraculeusement
transporté par les Anges sur le mont Sinaï, en Arabie.
Bernardo Zenale (–1526), Sainte Catherine d'Alexandrie / Catherine of Alexandria, distemper and wood, 28 x 20, Museum of Fine Arts of Nancy
Dom Lefèvre, Missel
L’illustre vierge
Catherine, dit le bréviaire romain, naquit à Alexandrie. Ayant joint dès sa
jeunesse l’étude des arts libéraux à l’ardeur de la foi, elle s’éleva en peu de
temps à une haute perfection de doctrine et de sainteté, si bien qu’à l’âge de
dix-huit ans elle surpassait les plus érudits. Ayant reproché à l’empereur Maximien
de tourmenter les chrétiens, celui-ci, rempli d’admiration pour la science de
Catherine, rassembla de toutes parts les hommes les plus savants, afin de la
faire passer avec conviction de la foi de Jésus au culte des Idoles. Le
contraire arriva, car plusieurs d’entre eux furent convertis au christianisme
par la force de ses raisonnements. Maximien alors fit battre Catherine de
verges et de fouets garnis de plomb. Puis il là fit attacher à des roues armées
de glaives aigus. Mais cette machine se rompit et le tyran ordonna que la
vierge fût décapitée. Elle mourut vers 305. Elle est dans la liste des 14
Saints auxiliaires. Le mont Sinaï où le corps de Ste Catherine fut transporté
par les Anges est aussi le lieu où, par le ministère des Anges, Dieu donna sa loi
à Moïse.
Carlo Crivelli (circa 1435–circa
1495), Hauptaltar des Domes von Ascoli, Polyptychon, äußere linke Aufsatztafel:
Hl. Katharina von Alexandrien, 1473, 65 x 41,
Dom
Guéranger, l’Année Liturgique
Gertrude la Grande avait
eu dès l’enfance un attrait spécial pour la glorieuse vierge Catherine ; un
jour qu’elle désirait connaître ses mérites, le Seigneur la lui montra sur un
trône si haut et si magnifique, que, n’y eût-il pas eu de plus grande reine
dans le ciel, la gloire de celle-ci aurait semblé suffire à le remplir ; de sa
couronne rejaillissait sur ceux qui l’honoraient une merveilleuse splendeur
[1]. On sait comment la Pucelle d’Orléans, placée par Michel Archange sous la
conduite des saintes Catherine et Marguerite, reçut d’elles conseil et
assistance durant sept années ; comment Sainte-Catherine-de-Fierbois fournit
l’épée de la libératrice de la France
Les croisés d’Occident
avaient, dans les XII° et XIII° siècles, éprouvé l’aide puissante de la Martyre
d’Alexandrie ; ils rapportèrent d’Orient son culte en nos contrées, où lui fut
vite acquise une popularité sans pareille. Un Ordre de chevalerie était fondé
pour protéger les pèlerins qui allaient vénérer son saint corps au Mont Sinaï.
Sa fête, élevée à la dignité de la première classe, comportait l’abstention des
œuvres serviles en beaucoup d’églises. Les philosophes chrétiens, les écoliers,
les orateurs et procureurs l’honoraient comme patronne ; le doyen des avocats
fut appelé bâtonnier en raison du privilège qui lui appartenait de porter sa
bannière ; tandis que les jeunes filles, organisées en confréries de
Sainte-Catherine, estimaient à grand honneur le soin d’orner l’image de leur
Sainte vénérée. Comptée parmi les Saints auxiliateurs à titre de sage
conseillère, elle voyait beaucoup d’autres corporations se réclamer d’elle,
sans autre motif plausible que l’expérience faite par tous de son crédit
universel auprès du Seigneur. Ses fiançailles avec le divin Enfant, d’autres
traits de sa Légende, fournirent à l’art chrétien d’admirables inspirations.
Cependant le sage et
pieux Baronius regrettait déjà de son temps que, sur quelques points, les Actes
de la grande Martyre d’Orient donnassent prise aux doutes dont devait s’emparer
la critique outrée des siècles suivants pour amoindrir la con fiance des
peuples [2]. Au grand honneur de la virginité chrétienne, il n’en reste pas
moins qu’acclamée par élèves et maîtres en la personne de Catherine, elle présida
dans la vénération et l’amour au développement de l’esprit humain et de la
pensée, durant ces siècles où resplendirent comme des soleils les Albert le
Grand, les Thomas d’Aquin, les Bonaventure. Heureux les purs de cœur ! Car ils
verront Dieu [3]. « Il faut, disait Méthodius, l’évêque martyr du IIIe siècle,
en son Banquet des vierges, il faut que la vierge aime d’amour les saines
doctrines, et qu’elle tienne une place honorable parmi ceux que distingue leur
sagesse [4]. » Nombreuses furent les compositions liturgiques inspirées à
l’Occident par la fête de ce jour. Nous nous bornons à emprunter celle-ci au
Graduel de Saint-Victor, en la faisant suivre d’un beau et touchant Répons
conservé par les Frères Prêcheurs [5].
SEQUENCE.
Que notre chœur
harmonieusement chante le Créateur, par qui toutes choses sont disposées : par
lui combat celui qui ignorait la guerre, par lui sur l’homme à des jeunes
filles la victoire est donnée.
Par lui les habitants
d’Alexandrie sont stupéfaits de voir en une femme des qualités qui semblaient
n’être pas de la femme, lorsque Catherine la bienheureuse triomphe des docteurs
par sa science, du fer par son courage à souffrir.
A la gloire de sa race sa
vertu sans pareille ajoute un éclat nouveau ; illustre par ceux qui la mirent
au monde, illustre elle est plus encore par les mœurs saintes dont fa grâce l’a
favorisée.
Tendre est la fleur de sa
beauté ; point cependant elle ne lui épargne étude et labeur : de toutes
sciences, qu’elles aient le monde ou Dieu pour objet, sa jeunesse s’est rendue
maîtresse.
Vase de choix, vase des
vertus, les biens qui passent ne sont pour elle que de la boue ; elle méprise
la fortune de son père et les grands patrimoines que lui vaut sa naissance.
Vierge prudente et sage,
elle se fait sa réserve d’huile pour aller au-devant de l’Epoux : elle veut,
toute prête à l’heure qu’il arrivera, entrer sans retard au festin.
Pour le Christ elle
désire mourir ; devant l’empereur à qui elle est présentée, l’éloquence de la
vierge réduit cinquante philosophes au silence.
L’horreur de la prison où
on l’enferme, et l’épreuve des roues menaçantes, la faim, les privations, tout
ce qu’elle doit subir, elle le supporte pour l’amour de Dieu, toujours la même
en toute rencontre.
Torturée, elle triomphe
du bourreau ; la constance d’une femme a triomphé d’un empereur : c’est lui qui
est dans les tourments, parce que le bourreau s’avoue vaincu avec ses supplices
impuissants.
Elle est enfin décapitée
; la mort pour elle au trépas a pris fin ; elle fait joyeuse son entrée dans la
vie : ce pendant que les Anges prennent soin d’ensevelir son corps en une terre
lointaine.
Une huile en découle qui,
par une grâce évidente, guérit beaucoup de malades ; bonne pour nous sera
l’essence, si son intervention guérit nos vices.
Présente à nous, qu’elle
se réjouisse en voyant les joies qu’elle nous cause ; que nous donnant les
présentes joies, elle nous procure aussi les futures ; qu’elle se réjouisse
avec nous ici-bas, et nous avec elle dans la gloire. Amen.
REPONS.
R/. La vierge est
flagellée, chargée de liens elle est soumise au tourment de la faim, elle
demeure emprisonnée, une lumière céleste emplit la prison de splendeur : * Un
doux parfum se fait sentir, on entend les cantiques des phalanges des cieux.
V/. L’Époux aime l’Épouse, elle reçoit la visite du Sauveur. * Un doux parfum.
Gloire au Père. * Un doux parfum.
Bienheureuse Catherine,
recevez-nous à votre école. Par vous la philosophie, justifiant son beau nom,
conduit à la Sagesse éternelle, le vrai au bien, toute science au Christ, qui
est la voie, la vérité, la vie [6] « Curieux qui vous repaissez d’une
spéculation stérile et oisive, s’écrie le plus éloquent de vos panégyristes,
sachez que cette vive lumière qui vous charme dans la science, ne lui est pas
donnée seulement pour réjouir votre vue, mais pour conduire vos pas et régler
vos volontés. Esprits vains, qui faites trophée de votre doctrine avec tant de
pompe, pour attirer des louanges, sachez que ce talent glorieux ne vous a pas
été confié pour vous faire valoir vous-mêmes, mais pour faire triompher la
vérité. Ames lâches et intéressées, qui n’employez la science que pour gagner
les biens de la terre, méditez sérieusement qu’un trésor si divin n’est pas
fait pour cet indigne trafic ; et que s’il entre dans le commerce, c’est d’une
manière plus haute, et pour une fin plus sublime, c’est-à-dire, pour négocier
le salut des âmes [7]. »
Ainsi, ô Catherine,
n’employez-vous votre science que pour la vérité. Vous faites « paraître
Jésus-Christ avec tant d’éclat que les erreurs que soutenait la philosophie
sont dissipées par sa présence ; et les vérités qu’elle avait enlevées viennent
se rendre à lui comme à leur maître, ou plutôt se réunir en lui comme en leur
centre. Apprenons d’un si saint exemple à rendre témoignage à la vérité, à la
faire triompher du monde, à faire servir toutes nos lumières à un si juste
devoir, qu’elle nous impose. O sainte vérité ! je vous dois le témoignage de ma
parole ; je vous dois le témoignage de ma vie ; je vous dois le témoignage de
mon sang : car la vérité, c’est Dieu même [8]. » L’Église, ô vierge magnanime,
n’a pas d’autre pensée quand aujourd’hui elle formule ainsi pour nous sa prière
: « O Dieu qui donnâtes la loi à Moïse sur le sommet du Mont Sinaï, et au même
lieu par les saints Anges avez miraculeusement placé le corps de votre
bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; exaucez nos supplications : faites
que par ses mérites et son intercession nous parvenions à la montagne qui est
le Christ, vivant et régnant avec vous dans les siècles des siècles [9]. »
[1] Legatus divinae
pietatis, IV, LVII.
[2] Baron. Annal, ad ann.
307.
[3] Matth. 5, 8
[4] Method. Conviv.
Oratio I, 1.
[5] Troisième Répons du
II° Nocturne de la fête.
[6] Jean 14, 6
[7] Bossuet, Panégyrique
de sainte Catherine.
[8] Bossuet, Panégyrique
de sainte Catherine.
[9] Collecte du jour.
Master
of the Starck Triptych, Saint Catherine (right wing exterior), c. 1480-1490, 66
x 23,5, National Gallery of Art
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Malheureusement, la
légende de sainte Catherine est dépourvue de toute autorité. Les anciens
calendriers orientaux et égyptiens ne la nomment jamais. En Occident, le culte
de sainte Catherine n’apparaît que vers le XIe siècle. Ce furent les Croisades
qui le rendirent si populaire que Catherine devint l’une des saintes les plus
honorées à la fin du moyen âge. Il existe en effet un grand nombre d’églises,
d’autels et d’images en l’honneur de cette martyre qui fut même choisie comme
protectrice des philosophes. La critique n’a pas encore dit son dernier mot sur
la personnalité de sainte Catherine ; cependant, autant nous ignorons les
détails de sa biographie, autant Dieu a voulu glorifier sa Sainte sur le mont
Sinaï où les pèlerins, aujourd’hui encore, vénèrent son tombeau.
Sainte Gertrude qui, dès
son enfance, eut une grande dévotion à sainte Catherine, demanda un jour au
Seigneur de lui montrer la gloire céleste de sa Patronne. Elle fut exaucée et
vit la vierge d’Alexandrie sur un trône d’or, entourée des sages qu’elle avait
attirés à la vraie foi et qui formaient dans le ciel sa couronne la plus
brillante.
Rome médiévale éleva en
l’honneur de sainte Catherine cinq églises au moins.
La messe est du Commun,
Loquébar ; sauf la collecte qui est propre.
Collecte. — « O Dieu, qui
avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait
miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de
votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en
supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la
montagne qui est le Christ. »
Le Christ est une
montagne, parce que Lui seul, comme Dieu et homme tout ensemble, s’élève à une
hauteur infinie au-dessus de toutes les choses créées. Il est une montagne pour
que tous les peuples puissent le voir et s’orienter vers lui. Il est une
montagne enfin, parce que le Seigneur est in circuita populi sui, de même qu’une
couronne de collines entourent et protègent Jérusalem.
Master of Crea (fl. 15th century),
Santa Caterina d'Alessandria, Con palma e libro da cintura, tra due ruote di supplizio, circa 1480, 113 x 47, Palazzo
Madama, Museo Civico d'Arte Antica, Torino
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Jour de mort : Les Grecs
aussi bien que les Latins célèbrent sa mort le 25 novembre. Tombeau : au
monastère Sainte Catherine, sur le mont Sinaï, en Arabie. Image : On la
représente avec une roue, une épée et un livre. Vie : Sainte Catherine (la
pure) est honorée par les Grecs comme une grande martyre. Mais le récit de son
martyre est légendaire et il est difficile d’y trouver un fondement historique.
La sainte jouit d’une grande faveur en Orient et en Occident ; elle appartient
au groupe des quatorze Saints Auxiliaires. Son culte n’est célébré par 1a
liturgie romaine que depuis le XIIIe siècle. Elle est considérée comme la
patronne des Facultés de philosophie. La légende du bréviaire raconte ceci :
Catherine, vierge d’Alexandrie, s’adonna à l’étude des sciences libérales, si
bien qu’à 18 ans elle l’emportait sur tous par sa culture. Voyant que beaucoup
de chrétiens étaient livrés à de terribles supplices sur l’ordre de l’empereur
Maximin (311-313), elle se présenta sans crainte à l’empereur, lui reprocha sa
cruauté et lui exposa par de très solides arguments la nécessité de la foi
chrétienne pour le salut. Étonné par sa sagesse, l’empereur ordonna de la
maintenir sous bonne garde et fit venir de partout les hommes les plus
instruits, en leur promettant les plus hautes récompenses, s’ils parvenaient à
convaincre Catherine de renoncer à la foi au Christ pour adorer les idoles. Ce
fut le contraire qui arriva : plusieurs philosophes qui s’étaient présentés
pour combattre Catherine furent, grâce à la profondeur et à la force de son
argumentation, enflammés d’un tel amour pour Jésus-Christ qu’ils n’hésitèrent
pas à donner leur vie pour lui. Alors l’empereur tenta lui-même d’ébranler la
jeune vierge par des flatteries et des promesses ; mais, n’aboutissant à rien,
il la fit battre de verges, flageller à coups de lanières plombées et enfermer
en prison pendant onze jours sans nourriture. Ce temps passé, la femme de
l’empereur et le général Porphyrius vinrent visiter la vierge dans sa prison ;
tous deux furent gagnés par sa prédication à la foi au Christ et scellèrent,
dans la suite, de leur sang, leur amour pour le Sauveur. Sur ces entrefaites
Catherine fut tirée de sa prison et étendue sur une roue garnie de lames aiguës
et tranchantes afin que tout son corps fût déchiré. Mais, lorsqu’on voulut
mettre en mouvement cet instrument de supplice, il se brisa à la prière de la
sainte, et beaucoup se convertirent à la foi chrétienne. Enfin l’empereur la
fit décapiter le 25 novembre. Son corps fut porté par les anges sur le mont
Sinaï (l’Oraison fait allusion à ce prodige) où il repose au monastère Sainte
Catherine (+305 environ).
Messe (Loquebar). — La
Messe est du commun des vierges-martyres ; Recueillons une fois de plus dans
cette messe les pensées de la parousie. La parabole des vierges sages et des
vierges folles (Ev.) est tirée du grand discours eschatologique du Christ et
nous exhorte à veiller et à attendre le Seigneur. Dans l’Oraison, nous
demandons la grâce de “pouvoir parvenir à la montagne qui est le Christ”.
SOURCE : http://www.introibo.fr/25-11-Ste-Catherine-vierge-et
Simon Vouet (1590–1649), Le Martyre de Sainte Catherine, circa 1627, 173 x 115, Musée des Beaux-Arts de Strasbourg
SAINTE CATHERINE
D'ALEXANDRIE
Sancta Katherina
Fête: 25 novembre
en latin:
Iacopo da Varazze, Legenda
aurea, ch. 168 (prose)
en anglais:
John Capgrave, Life
of saint Katherine of Alexandria (prose)
en français:
Clemence of Barking, La
vie sainte Katerine (vers)
Aumeric, La Passion de
sainte Catherine d'Alexandrie (vers)
Gui, La vie de sainte
Catherine d'Alexandrie (vers)
Étienne Lanquelier, La
vie de sainte Catherine d'Alexandrie (vers)
Jean de Vignay, La
legende doree, ch. 167 (prose)
Jean Batallier, La
legende doree, ch. 167 (prose)
Jean Miélot, La vie
de sainte Katherine (prose)
Destrees, La vie de
sainte Catherine (vers)
en italien:
Boykin, Robert W.
J., The Life of Saint Katherine of Alexandria: A Study in Thematic
Morphology Based on Medieval French and English Texts, Ph. D. dissertation,
University of Rochester, 1972.
Bronzini, Giovanni, La
leggenda di S. Caterina d'Alessandria: Passioni greche e latine, Roma,
Accademia nazionale dei Lincei, 1966.
Corbari, Eliana, «
"Et sono molto meglio le femine che gli omini": Giordano da Pisa preaching
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traced through its German translations and other German versions in prose,
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colloque international sur la Legenda aurea: texte latin et branches
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l'Académie hongroise, 16:1.
Simon, Anne, The
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Cult of St Katherine of Alexandria in Early Medieval Europe, Aldershot et
Burlington, Ashgate, 2007, xvi + 222 p.
Permalien: https://arlima.net/no/889
Rédaction: Laurent Brun
Dernière mise à jour: 26 décembre 2022
Cette notice est mise à
disposition en vertu d'un contrat
Creative Commons.
SOURCE : https://www.arlima.net/ad/catherine_dalexandrie_sainte.html
Bernardino Luini (–1532), Sainte Catherine,
XVIe siècle, National Art Museum of
Azerbaijan, Baku
Also
known as
Katherine of Alexandria
Ekaterina of Alexandria
Katharina von Alexandrien
removed from the calendar
in 1969
restored to the calendar
in 2002 by Pope John
Paul II
24
November in Orthodox churches of Russian background
Profile
Apocryphal. Born to the
nobility. Learned in science and oratory. Converted to Christianity after
receiving a vision. When she was 18 years old, during the persecution of Maximinus,
she offered to debate the pagan philosophers.
Many were converted by
her arguments, and immediately martyred. Maximinus had
her scourged and imprisoned.
The empress and the leader of the army of Maximinus were
amazed by the stories, went to see Catherine in prison. They converted and
were martyred. Maximinus ordered
her broken on the wheel,
but she touched it and the wheel was
destroyed. She was beheaded,
and her body whisked away by angels.
Immensely popular during
the Middle
Ages, there were many chapels and
churches devoted to her throughout western Europe,
and she was reported as one of the divine advisors to Saint Joan
of Arc. Her reputation for learning and wisdom led to her patronage of libaries, librarians, teachers, archivists,
and anyone associated with wisdom or teaching.
Her debating skill
and persuasive language has led to her patronage of lawyers.
And her torture on
the wheel led
to those who work with them asking for her intercession. One of the Fourteen
Holy Helpers.
While there may well have
been a noble, educated,
virginal lady who swayed pagans with
her rhetoric during the persecutions, the accretion of legend, romance
and poetry has
long since buried the real Catherine.
beheaded c.305 in Alexandria, Egypt
Name
Meaning
pure one (= Catherine)
craftsmen
who work with a wheel (potters, spinners, etc.)
Worshipful
Company of Haberdashers
Dumaguete, Philippines, diocese of
Saint
Catharines, Ontario, diocese of
locations in Italy
Kuldiga,
Latvia
spiked wheel
woman strapped
to the spiked wheel on
which she was martyred
woman arguing
with pagan philosophers
crown (emblematic
of her high status)
Additional
Information
A
Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia, by Leon Clugnet
Legends
of the Fourteen Holy Helpers, by Father Bonaventure
Hammer
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
Meditations
on the Gospels for Every Day in the Year, by Father Pierre
Médaille
Miracles
of Madame Saint Katherine of Fierbois, by Abbé J
J Bourassé
Saint
Catherine’s Day, by Deborah Stout
Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
Saints
and Their Symbols, by E A Greene
Short
Lives of the Dominican Saints
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
Stories
of the Saints for Children, by Mary Seymour
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
other
sites in english
Catholic Cuisine: Pizza Wheel
Catholic Heroes, part 1
Catholic Heroes, part 2
Catholics Online: Angels in the Life of Saint Catherine
Christian
Biographies, by Kames E Keifer
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Catherine of
Alexandria“. CatholicSaints.Info. 11 November 2023. Web. 25 November 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-catherine-of-alexandria/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-catherine-of-alexandria/
Giampietrino (fl. 1540),
Santa Caterina d'Alessandria, 1530, 64 x 50, Uffizi
Gallery
St. Catherine of
Alexandria
A virgin and martyr whose feast is
celebrated in the Latin
Church and in the various Oriental
churches on 25 November, and who for almost six centuries was the
object of a very popular devotion.
Of noble birth and
learned in the sciences,
when only eighteen years old, Catherine presented herself to theEmperor
Maximinus who was violently persecuting the Christians,
upbraided him for his cruelty and endeavoured to prove how iniquitous was
the worship
of false gods. Astounded at the young girl's audacity, but incompetent to
vie with her in point of learning the tyrant detained her in his palace and
summoned numerous scholars whom he commanded to use all their skill in specious
reasoning that thereby Catherine might be led to apostatize.
But she emerged from the debate victorious. Several of her adversaries,
conquered by her eloquence, declared themselves Christians and
were at once put
to death. Furious at being baffled, Maximinus had Catherine
scourged and then imprisoned.
Meanwhile the empress, eager to see so extraordinary a young woman,
went with Porphyry, the head of the troops, to visit her in her dungeon, when
they in turn yielded to Catherine's exhortations, believed,
were baptized,
and immediately won the martyr's crown.
Soon afterwards the saint,
who far from forsaking her Faith,
effected so many conversions,
was condemned to die on the wheel, but, at her touch, this instrument of
torture was miraculously destroyed.
The emperor,
enraged beyond control, then had her beheaded and angels carried
her body to Mount
Sinai where later a church and monastery were
built in herhonour.
So far the Acts of St. Catherine.
Unfortunately we have not
these acts in their original form, but transformed and distorted by fantastic
and diffuse descriptions which are entirely due to the imagination of
the narrators who cared less to state authentic facts
than to charm their readers by recitals of the marvellous. The importance
attached throughout the Middle
Ages to the legend of this martyr accounts
for the eagerness and care with which in modern times the ancient
Greek, Latin and Arabic texts containing it have been perused and
studied, and concerning which critics have long since expressed their opinion,
one which, in all likelihood, they will never have to retract. Several
centuries ago when devotion to the saints was
stimulated by the reading of extraordinary hagiographical narrations,
the historical value of which no one was qualified to question, St. Catherine
was invested by Catholic peoples
with a halo of charming poetry and miraculous
power.
Ranked with St.
Margaret and St.
Barbara as one of the fourteen most helpful saints in heaven,
she was unceasingly praised by preachers and sung by poets. It is a well-known
fact that Bossuet dedicated to
her one of his most beautiful panegyrics and that Adam
of Saint-Victor wrote a magnificent poem in her honour:
"Vox Sonora nostri chori", etc. In many places her feast was
celebrated with the utmost solemnity,
servile work being suppressed and the devotions being
attended by great numbers of people. In several dioceses of France it
was observed as a Holy Day of obligation up
to the beginning of the seventeenth century, the splendour of its ceremonial
eclipsing that of the feasts of
some of the Apostles.
Numberless chapels were
placed under herpatronage and her statue was
found in nearly all churches, representing her according to medieval iconography with
a wheel, her instrument of torture. Whilst, owing to several circumstances in
his life, St.
Nicholas of Myra, was considered the patron of
young bachelors and students, St. Catherine became the patroness of
young maidens and female students.
Looked upon as the holiest and most illustrious of the virgins of Christ,
it was but natural that she, of all others, should be worthy to watch over
the virgins of
the cloister and
the young women of
the world.
The spiked wheel having
become emblematic of the saint,
wheelwrights and mechanics placed themselves under her patronage. Finally,
as according to tradition, she not only remained a virgin by
governing her passions and
conquered her executioners by wearying their patience, but triumphed in science by
closing the mouths of sophists,
her intercession was
implored by theologians, apologists,
pulpit orators, and philosophers.
Before studying, writing, or preaching, they besought her to illumine
their minds,
guide their pens, and impart eloquence to their words.
This devotion to St. Catherine which assumed such vast proportions
in Europe after
the Crusades,
received additional eclat in France in
the beginning of the fifteenth century, when it was rumoured that she had
appeared to Joan
of Arc and, together with St.
Margaret, had been divinely appointed Joan's adviser.
Although contemporary hagiographers look
upon the authenticity of
the various texts containing the legend of St. Catherine as more
than doubtful,
it is not therefore meant to cast even the shadow of a doubt around
the existence of
the saint.
But the conclusion reached when these texts have been carefully studied is
that, if the principal facts forming the outline are to be accepted as true,
the multitude of details by which these facts are almost obscured, most of the
wonderful narratives with which they are embellished, and the long discourses
that are put into the mouth of St. Catherine, are to be rejected as inventions,
pure and simple.
An example will
illustrate. Although all these texts mention the miraculous translations
of the saint's body toMount
Sinai, the itineraries of
the ancient pilgrims who
visited Sinai do
not contain the slightest allusion to it. Even in the eighteenth century Dom
Deforis, the Benedictine who
prepared an edition of Bossuet's works,
declared the tradition followed by this orator in his panegyric on the saint,
to be in a great measure false,
and it was just at this time that
the feast of
St. Catherine disappeared from the Breviary of Paris.
Since then devotionto the virgin of Alexandria has
lost all its former popularity.
Sources
Migne, P.G., CXVI, col.
276-301; Viteau, Passions des saints Ecaterine et Pierre d'Alexandrie,
Barbara et Anysia (Paris, 1897); Varnhagen, Zur Geschichte der
Legende der Katharina von Alexandrien (Erlangen, 1891); Analecta
Bollandiana (Brussels, XXII, 1903, 423-436; XXVI, 1907, 5-32).
Clugnet, Léon. "St. Catherine of Alexandria." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 3. New York: Robert Appleton Company,1908. 16
Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/03445a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Carolyn Hust.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/03445a.htm
SAINT CATHERINE OF
ALEXANDRIA VIRGIN, MARTYR C. 310 A.D.
Feast: November 25
From the tenth century
onwards veneration for St. Catherine of Alexandria[1] has been widespread in
the Church of the East, and from the time of the Crusades this saint has been
popular in the West, where many churches have been dedicated to her and her
feast day kept with great solemnity, sometimes as a holy-day of obligation. She
is listed as one of the Fourteen Holy Helpers of mankind among the saints in
Heaven; she is the patroness of young women, philosophers, preachers, theologians,
wheelwrights, millers, and other workingmen. She was said to have appeared with
Our Lady to St. Dominic and to Blessed Reginald of Orleans; the Dominicans
adopted her as their special protectress. Hers was one of the heavenly voices
heard by St. Joan of Arc.
Artists have painted her
with her chief emblem, the wheel, on which by tradition she was tortured; other
emblems are a lamb and a sword. Her name continues to be cherished today by the
young unmarried women of Paris.
Yet in spite of this
veneration, we have few facts that can be relied on concerning Catherine's
life. Eusebius,[2] "father of Church history," writing around the
year 320, had heard of a noble young Christian woman of Alexandria whom the
Emperor ordered to come to his palace, presumably to become his mistress, and
who, on refusing, was punished by banishment and the confiscation of her
estates. The story of St. Catherine may have sprung from some brief record such
as this, which Christians writing at a later date expanded. The last persecutions
of Christians, though short, were severe, and those living in the peace which
followed seem to have had a tendency to embellish the traditions of their
martyrs that they might not be forgotten.
According to the popular
tradition, Catherine was born of a patrician family of Alexandria and from
childhood had devoted herself to study. Through her reading she had learned
much of Christianity and had been converted by a vision of Our Lady and the
Holy Child. When Maxentius[3] began his persecution, Catherine, then a
beautiful young girl, went to him and rebuked him boldly for his cruelty. He
could not answer her arguments against his pagan gods, and summoned fifty
philosophers to confute her. They all confessed themselves won over by her
reasoning, and were thereupon burned to death by the enraged Emperor. He then
tried to seduce Catherine with an offer of a consort's crown, and when she
indignantly refused him, he had her beaten and imprisoned. The Emperor went off
to inspect his military forces, and when he got back he discovered that his
wife Faustina and a high official, one Porphyrius, had been visiting Catherine
and had been converted, along with the soldiers of the guard. They too were put
to death, and Catherine was sentenced to be killed on a spiked wheel.
When she was fastened to
the wheel, her bonds were miraculously loosed and the wheel itself broke, its
spikes flying off and killing some of the onlookers. She was then beheaded. The
modern Catherine-wheel, from which sparks fly off in all directions, took its
name from the saint's wheel of martyrdom. The text of the <Acts> of this
illustrious saint states that her body was carried by angels to Mount Sinai,
where a church and monastery were afterwards built in her honor. This legend was,
however, unknown to the earliest pilgrims to the mountain. In 527 the Emperor
Justinian built a fortified monastery for hermits in that region, and two or
three centuries later the story of St. Catherine and the angels began to be
circulated.
1 Alexandria, the great
Egyptian city at the mouth of the Nile, was at this time a center of both pagan
and Christian learning. Its Christian activities centered around the great
church founded, according to tradition, by the Apostle Mark, with its
catechetical school, the first of its kind in Christendom.
2 Eusebius, bishop of
Caesarea, who lived through all the vicissitudes of the years before and
succeeding the Edict of Toleration and died about 340, wrote the first history
of the Church.
3 Maxentius was one of
several rival emperors who struggled for mastery during the first dozen years
of the fourth century. Like the others, he tried to crush what he considered
the dangerous institution of the Catholic Church. Some historians are of the
opinion that Catherine suffered under his father, Maximian.
This was taken from
"Lives of Saints", Published by John J. Crawley & Co., Inc.
ESPAÑOL
SOURCE : http://www.ewtn.com/library/mary/catherin.htm
St. Catherine of
Alexandria
St. Catherine of
Alexandria, Virgin and Martyr whose feast day is November 25th. She is one of
the 14 Holy Helpers and the patroness of philosophers, preachers, nurses,
mechanics, craftsmen who work with a wheel (potters, spinners, etc.),
archivists, dying people, educators, girls, jurists, lawyers, librarians,
libraries, maidens, millers, hat-makers, nurses, philosophers, preachers,
scholars, schoolchildren, scribes, secretaries, and unmarried girls.
St. Catherine is believed
to have been born in Alexandria of a noble family. Converted to Christianity
through a vision, she denounced Maxentius for persecuting Christians. Fifty of
her converts were then burned to death by Maxentius.
Maxentius offered
Catherine a royal marriage if she would deny the Faith. Her refusal landed her
in prison. While in prison, and while Maxentius was away, Catherine converted
Maxentius’ wife and two hundred of his soldiers. He had them all put to death.
Catherine was likewise
condemned to death. She was put on a spiked wheel, and when the wheel broke,
she was beheaded. She is venerated as the patroness of philosophers and
preachers. St. Catherine’s was one of the voices heard by St. Joan of Arc.
Maxentius’ blind fury
against St. Catherine is symbolic of the anger of the world in the face of
truth and justice. When we live a life of truth and justice, we can expect the
forces of evil to oppose us. Our perseverance in good, however, will be
everlasting.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-catherine-of-alexandria/
St.
Catharine, Virgin and Martyr
Jos. Assemani in Calend. Univ. ad Nov. 24, t. 5, p. 375
ST. CATHARINE, whom the Greeks call Æcatherina, glorified God by an illustrious
confession of the faith of Christ, at Alexandria, under Maximinus II. Her acts
are so much adulterated that little use can be made of them. The Emperor Basil,
in his Greek Menology, relates with them that this saint, who was of the royal
blood, and an excellent scholar, confuted a company of the ablest heathen
philosophers, whom Maximinus had commanded to enter into a disputation with
her, and that being converted by her to the faith, they were all burnt in one
fire, for confessing the same. He adds, that Catharine was at length beheaded.
She is said first to have been put upon an engine made of four wheels joined
together, and stuck with sharp pointed spikes, that, when the wheels were
moved, her body might be torn to pieces. The acts add, that at the first
stirring of the terrible engine, the cords with which the martyr was tied were
broken asunder by the invisible power of an angel, and, the engine falling to
pieces by the wheels being separated from one another, she was delivered from
that death. Hence the name of St. Catharine’s wheel.
The learned Joseph Assemani thinks that all the account we have of the
particulars relating to this saint upon which we can depend, is what we meet
with in Eusebius, though that historian mentions not her name. His relation is
as follows: 1 “There
was a certain woman, a Christian, and the richest and most noble of all the
ladies of Alexandria, who, when the rest suffered themselves to be deflowered
by the tyrant (Maximin), resisted and vanquished his unbounded and worse than
beastly lust. This lady was most illustrious for her high birth and great
wealth, and likewise for her singular learning; but she preferred her virtue
and her chastity to all worldly advantages. The tyrant, having in vain made
several assaults upon her virtue, would not behead her, seeing her ready to
die, but stripped her of all her estates and goods, and sent her into
banishment.” Maximin, not long after, declared war against Licinius, and, after
several engagements, was at length defeated by him in 313. Having lost his
empire after a reign of five years, he fled to Tarsus, and there died in
extreme misery. The body of St. Catharine was discovered by the Christians in
Egypt, about the eighth century, when they groaned under the yoke of the
Saracens. It was soon after translated to the great monastery on the top of
Mount Sinai, in Arabia, built by St. Helen, and sumptuously enlarged and
beautified by the Emperor Justinian, as several old inscriptions and pictures
on Mosaic work in that place testify. 2 Falconius,
archbishop of San-Severino, speaks of this translation as follows: 3 “As
to what is said, that the body of this saint was conveyed by angels to Mount
Sinai, the meaning is, that it was carried by the monks of Sinai to their
monastery, that they might devoutly enrich their dwelling with such a treasure.
It is well known that the name of an angelical habit 4 was
often used for a monastic habit, and that monks, on account of their heavenly
purity and functions, were anciently called Angels.” From that time
we find more frequent mention made of the festival and relics of St. Catharine.
St. Paul of Latra kept her feast with extraordinary solemnity and devotion. In
the eleventh age, Simeon, a monk of Sinai, coming to Rouen to receive an annual
alms of Richard, duke of Normandy, brought with him some of her relics, which
he left there. The principal part of the mortal remains of this saint is still
kept in a marble chest in the church of this monastery on Mount Sinai,
described by Dr. Richard Pocock. 5
From this martyr’s uncommon erudition, and the extraordinary spirit of piety by
which she sanctified her learning, and the use she made of it, she is chosen in
the schools the patroness and model of Christian philosophers. Learning is,
next to virtue, the most noble ornament, and the highest improvement of the
human mind, by which all its natural faculties obtain an eminent degree of
perfection. The memory is exceedingly improved by exercise: those who complain
that in them this faculty is like a sieve, may, especially in youth, render it
by use retentive of whatever is necessary, and particularly adapted to be a
storehouse of names, facts, or entire discourses, according to every one’s
exigency or purposes. But nothing ought to be learned by heart by children but
what is excellent or absolutely necessary. To load a mind with other men’s
lumber, and to make it a magazine of errors, trumpery, or toys, is to pervert
all the purposes of this faculty, and a certain proof of the sloth, ignorance,
and stupidity of a master. As the understanding is the light of the soul, so is
it plain how exceedingly this is enlarged both by exercise and by the acquisition
of solid science and useful knowledge. Judgment, the most valuable of all the
properties of the mind, and by which the other faculties are poised, governed,
and directed, is formed and perfected by experience and regular well-digested
studies and reflection; and by them it attains to true justness and taste. The
mind, by the same means, acquires a steadiness, and conquers the aversion which
sloth raises against the serious employment of its talents. It is doubtless the
will of the Creator that all his works be raised to that degree of perfection
of which they are capable, and, where our industry is required to this, it
becomes a duty incumbent upon us. This is in nothing so essential and important
as in our own mind, the dignity of our being, and the masterpiece of the
visible world. How much its perfection depends upon culture appears in the
difference of understanding between the savages (who, except in treachery,
cunning, and shape, scarcely seem to differ from the apes which inhabit their
forests) and the most elegant civilized nations. A piece of ground left wild
produces nothing but weeds and briers, which by culture would be covered with
corn, flowers, and fruit. The difference is not less between a rough mind and
one that is well cultivated. The same culture, indeed, suits not all persons.
Geniuses must be explored, and the manner of instructing proportioned to them.
Conditions and circumstances must be considered. 6 Generally
the more sublime theological studies suit not those who are excluded from
teaching, though women, upon whom the domestic instruction of children in their
infancy mainly depends, ought to be well instructed in the motives of religion,
articles of faith, and all the practical duties and maxims of piety. Then
history, geography, and some tincture of works of genius and spirit, may be
joined with suitable arts and other accomplishments of their sex and condition,
provided they be guided by, and referred to religion, and provided books of
piety and exercises of devotion always have the first place both in their
hearts and in their time.
Note 1. Eus. Hist. l. 8, c. 14, p. 400 ed. Cantabr. anno 1720. [back]
Note 2. See the present situation of this great monastery, described by
Mr. Thompson, in his travels, t. 2. [back]
Note 3. In Comment. ad Capponianas Tabulas Ruthenas. Romæ, 1755, p.
36. [back]
Note 4. [Greek]. [back]
Note 5. Dr. Richard Pocock’s Travels, t. 1. p. 140, in folio. [back]
Note 6. The female sex is not less capable of the sublime sciences, nor
less remarkable for liveliness of genius. Witness numberless instances in
polite literature, and, in theology, the celebrated Venetian lady, Helen
Lucretia Cornaro, doctress in theology at Padua, in 1678, the wonder of her age
for her skill in every branch of literature, and still more for the austerity
of her life, and her extraordinary piety. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume XI: November. The
Lives of the Saints. 1866
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/251.html
Legends
of the Fourteen Holy Helpers – Saint Catherine, Virgin and Martyr
Saint Catherine was a
native of Alexandria, Egypt, a city then famous for its schools of philosophy.
She was a daughter of Costis, half-brother of Constantine, and of Sabinella,
queen of Egypt. Her wisdom and acquirements were remarkable, the philosophy of
Plato being her favorite study. While Catherine was yet young her father died,
leaving her heiress to the kingdom. Her love of study and retirement displeased
her subjects, who desired her to marry, asserting that her gifts of noble
birth, wealth, beauty, and knowledge should be transmitted to her children.
The princess replied that
the husband whom she would wed must be even more richly endowed than herself.
His blood must be the noblest, his rank must surpass her own, his beauty
without comparison, his benignity great enough to forgive all offences. The
people of Alexandria were disheartened, for they knew of no such prince; but Catherine
remained persistent in her determination to wed none other.
Now, it happened that a
certain hermit who lived near Alexandria had a vision in which he saw the
Blessed Virgin, who sent him to tell Catherine that her divine Son was the
Spouse whom she desired. He alone possessed all, and more, than the
requirements she demanded. The holy man gave Catherine a picture of Jesus and
Mary; and when the princess had gazed upon the face of Christ she loved Him so
that she could think of naught else, and the studies in which she had been wont
to take delight became distasteful to her.
One night Catherine
dreamed that she accompanied the hermit to a sanctuary, whence angels came to
meet her. She fell on her face before them, but one of the angelic band bade
her, “Rise dear sister Catherine, for the King of glory delighteth to honor
thee.” She rose and followed the angels to the presence of the queen of heaven,
who was surrounded by angels and saints and was beautiful beyond description.
The queen welcomed her and led her to her divine Son, Our Lord. But He turned
from her, saying: “She is not fair and beautiful enough for me.”
Catherine awoke at these
words and wept bitterly until morning. She then sent for the hermit and
inquired what would make her worthy of the heavenly Bridegroom. The saintly
recluse instructed her in the true Faith and, with her mother, she was
baptized. That night, in a dream, the Blessed Virgin and her divine Son again
appeared to her. Mary presented her to Jesus, saying: “Behold, she has been
regenerated in the water of Baptism.” Then Christ smiled on her and plighted
His troth to her by putting a ring on her finger. When she awoke the ring was
still there, and thenceforth Catherine despised all earthly things and longed
only for the hour when she should go to her heavenly Bridegroom.
After the death of
Sabinella, Emperor Maximin came to Alexandria and declared a persecution
against the Christians. Catherine appeared in the temple and held an argument
with the tyrant, utterly confounding him. The emperor ordained that fifty of
the most learned men of the empire be brought to dispute with her; but,
sustained by the power of God, Catherine not only vanquished them in argument,
but converted them to the true Faith. In his fury Maximin commanded that the
new Christians be burned; and Catherine comforted them, since they could not be
baptized, by telling them that their blood should be their baptism and the
flames their crown of glory.
The emperor then tried
other means to overcome the virtue of the noble princess; but, failing to do
this, he ordered her to be cast into a dungeon and starved to death. Twelve
days later, when the dungeon was opened, a bright light and fragrant perfume
filled it, and Catherine, who had been nourished by angels, came forth radiant
and beautiful. On seeing this miracle, the empress and many noble Alexandrians
declared themselves Christians, and suffered death at the command of the
emperor.
Catherine was not spared,
for Maximin made a further attempt to win her. He offered to make her mistress
of the world if she would but listen to him, and when she still spurned his
proposals, he ordered her to the torture. She was bound to four spiked wheels
which revolved in different directions, that she might be torn into many pieces.
But an angel consumed the wheels by fire, and the fragments flying around
killed the executioners and many of the spectators. The tyrant then ordered her
to be scourged and beheaded. The sentence was carried into effect on November
25, 307.
A pious legend,
recognized by the Church, says that angels bore Catherine’s body to Mount
Sinai, and buried it there.
Lesson
Saint Catherine, for her
erudition and the spirit of piety by which she sanctified it, was chosen the
model and patroness of Christian philosophers.
Learning, next to virtue,
is the noblest quality and ornament of the human mind. Profane science teaches
many useful truths, but when compared with the importance of the study of the
science of the saints, they are of value only inasmuch as when made subservient
to the latter. The study of the saints was to live in the spirit of Christ.
This science is taught by the Church, and acquired by listening to her
instructions, by pious reading and meditation.
Be intent on learning
this science, and order your life according to its rules. It is the “one thing
necessary,” for it is the foundation of all wisdom and true happiness. “The
fear of the Lord is the beginning of wisdom” (Psalm 110:10).
Prayer of the Church
O God, who didst give the
law to Moses on the summit of Mount Sinai, and by the holy angels didst
miraculously transfer there the body of blessed Catherine, virgin and martyr;
grant us, we beseech Thee, to come, through her intercession, to the mountain
which is Christ. Through the same Christ our Lord. Amen.
– from Mary,
Help of Christians, and the Fourteen Saints Invoked as Holy Helpers,
by Father Bonaventure
Hammer
SOURCE : https://catholicsaints.info/legends-of-the-fourteen-holy-helpers-saint-catherine-virgin-and-martyr/
Saints
and Their Symbols – Saint Catherine of Alexandria
A.D. 207, November 25.
Patron saint of Venice, of philosophy, science, eloquence, places of education,
and against diseases of the tongue. This saint was an Egyptian princess, and in
her early years devoted herself entirely to study, becoming famed far and wide
for her learning. On the death of her father she succeeded to the throne,
though she continued the same retired life. Her counsellors prayed her to
marry, but she could not be satisfied with anything less than absolute
perfection, and they despaired of her consent. There were hermits in the
desert, near Alexandria, and one of them, at the bidding of the Blessed Virgin
Mary, came to Catherine, and told her the husband she desired was the King of
Glory himself, giving her at the same time pictures of Christ and His Mother.
His image so filled her mind that she neglected all her studies, and spent her
time in contemplation. One night she had a dream that she was presented to the
King of Glory, but that he turned from her as not fair enough for him. Full of
grief, she asked the hermit what she could do to become worthy of the King, and
when he found she was still a heathen, he taught her the Christian faith, and
she was baptized. That night she had another dream, that she was again
presented to the King of Glory, and that he accepted, and was betrothed to her.
On waking she found the ring on her finger, and from that time she utterly
despised all the things of this world, and thought only of her meeting with her
Heavenly Bridegroom. Soon after this, a great persecution arising in
Alexandria, Catherine stood forth, and argued with all the philosophers of the
kingdom, and such was the power of her wisdom that they were first silenced and
then converted. This so incensed the Emperor Maximin that he ordered them all
to be burnt, and Catherine comforted and supported them to the end. She herself
was cast into a dungeon to be starved to death, but angels ministered to her,
and the empress visiting the cell, found it filled with light. This wonder so
overwhelmed her that she and 200 of her attendants at once accepted the faith.
They were all slain; and Catherine, having indignantly refused Maximin’s offers
of marriage, was, by his orders, bound between four spiked wheels, which,
turning in different directions, would rend her to pieces. But, in a moment,
fire fell from heaven, and consumed the wheels, and 3000 persons were killed by
flying pieces of them. Then, after being cruelly scourged, Saint Catherine was
beheaded, and angels carried he! body to its grave on Mount Sinai. Emblems –
Wheel. Foot on the head of a man. Crown. Palm. Man’s head under her feet.
MLA
Citation
E A Greene. “Saint
Catherine of Alexandria”. Saints
and Their Symbols, 1908. CatholicSaints.Info.
24 June 2023. Web. 25 November 2023. <https://catholicsaints.info/saints-and-their-symbols-saint-catherine-of-alexandria/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-their-symbols-saint-catherine-of-alexandria/
Catholic
Heroes… St. Catherine Of Alexandria
By CAROLE BRESLIN
The list of saints is long, and includes both men and women from all walks of life and from all disciplines. For some saints, there is a plenitude of documents and accounts of their lives from which we can draw much information. For most of the saints from the early centuries of the Church, however, there is little recorded.
There is not much information about St. Catherine of Alexandria but her impact on the early Church provides material for deep reflection.
Alexandria, a great city at the mouth of the Nile River in Egypt was the center of Hellenistic knowledge at the turn of the fourth century. St. Catherine’s family lived in Alexandra since her father, Constus, was governor of the region. She was born around 285.
Her mother was secretly a Christian and would tutor Catherine about Jesus and His Church. In addition, living in a center of Hellenistic knowledge, Catherine received an excellent education, including in the sciences. Her mother also would send her to the elders of the Christian religion who lived just outside the city.
Catherine’s mother would also encourage her to listen to the elders and ask them for advice. Once, after attentively listening to an elder, Catherine explained to the elder that she would only marry a man who was superior to her in nobility, learning, and appearance — a very worldly approach to marriage.
Thus Catherine described her “ideal bridegroom.” The elder listened patiently to her and carefully considered the young girl’s state in life, both socially and spiritually. He then told her that he knew such a man. “His countenance is more radiant than the shining of the sun, and all of creation is governed by his wisdom. His riches are given to all the nations of the world, yet they never diminish. His compassion is unequaled.”
The elder, whose name has not been preserved, then gave her an icon of the Blessed Virgin Mary holding the Baby Jesus. He instructed her to pray to Mary and she would grant her heart’s desire (Psalm 37:4). Catherine went home and did as she was told.
She prayed through the night to our Lady. When Mary asked her divine Son to look at Catherine, He refused, turning His head away as He declared that Catherine was ugly and unbelieving, and a foolish pauper. He would not speak with her until she would “forsake her impiety.”
Devastated, Catherine returned to the elder and related her experience to him. Lovingly he received her, continued to instruct her and baptized her, telling her once again to pray to Mary and her divine Son.
Once again, Catherine returned home and did as the elder advised her. The time, our Lord looked on her with love and, as with another St. Catherine nearly 1,000 years later, He gave her a ring as a sign of her betrothal to the Heavenly Bridegroom.
As Catherine grew in beauty and wisdom, many men sought her hand in marriage, but she refused. Her faith continued to blossom and deepen. At the age of 18 she decided to go before the emperor, Caius Valerius Daja Maximinus.
He ruled the Egyptian and Syrian part of the Roman Empire as the Caesar’s power waned and he brutally persecuted the Christians. Catherine was granted an audience with Maximinus, and she proceeded to berate him for the way he treated the Christians with such cruelty. Furthermore, she tried to convince him of the folly of worshiping pagan gods.
Infuriated with her impertinence, Maximinus called in fifty of his most brilliant philosophers and scientists to debate with the young girl. For hours the emperor’s men argued with Catherine and sought to debunk her Christian beliefs. She did not surrender one point and eventually they declared themselves unable to persuade the girl that she was in error.
In fact, Catherine was so convincing in the presentation of Christian truths, that she actually converted many of the emperor’s men. Once they declared their faith in Jesus Christ, they were burned to death.
Emperor Maximinus then tried to seduce Catherine by inviting her to be his royal consort, but in this endeavor he also failed, which enraged him even more. Because she not only defeated his men in the debate but also refused to submit to his demands, he had her beaten and imprisoned.
Unbeknownst to Maximinus, his wife Faustina and Porphyry, the head of his troops, decided to visit Catherine in prison when the emperor was away on a military expedition. Faustina was eager to meet a woman of such oratorical skill and presence of mind that she had overcome the most brilliant minds in the empire. Hence, she went with Porphyry to visit Catherine in the dungeon.
Despite the deplorable conditions, Faustina and Porphyry visited Catherine several times and also became converts to Christianity as they learned of the beauty and love of one Truth. Catherine’s teachings were clear and concise and full of compassion. Reportedly, over 200 soldiers as well as members of the emperor’s family also declared their belief that Jesus Christ was the Son of God. All of them were baptized.
When Maximinus returned and discovered that his wife and men had converted, they also won the crown of martyrdom and were burned to death. Surprisingly, the emperor put to death the converted but not the converter. Catherine continued to win many more souls to Christianity during her stay in prison.
Finally, Maximinus sentenced her to death on the wheel. She would be strapped on to a wheel with many spikes pointing up on it. When the executioners took her to instrument, she touched it and it burst in pieces, thwarting their attempt to kill her. (That is why this item came to be known as Catherine’s wheel.)
The emperor wondered how many more times she could defeat him in his plans. At last, he ordered her execution by beheading and she died around 305. Eventually, in an effort to save his realm, he ordered an edict of toleration around the same time that Constantine did, but his influence and his armies failed and Maximinus took poison around 313.
According to accounts of Catherine’s life and death, her remains were then carried by angels to Mount Sinai. Soon after that, a church and a monastery were built in her honor at the site.
Dear St. Catherine, you had no fear proclaiming your faith before the civil
authorities and through you our Lord converted many of His enemies to the
Truth. We beg of you, obtain for us the grace to stand firm and to also
proclaim our faith fearlessly and convert our enemies, too. Amen.
(Carole Breslin
home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan
Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national
coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)
SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-catherine-of-alexandria/
St. Catherine of
Alexandria: A Guide in Our Call as Christian Witnesses
Today the Church
celebrates the feast of St. Catherine of Alexandria. She is the patroness
of preachers and philosophers. The reason for this will become quite clear.
Tradition tells us that Catherine was born in Alexandria and was the daughter
of Constus, who was the governor at the time. She was a studious child and
greatly enjoyed learning. She received a vision of the Madonna and Child and
converted to Christianity. Persecutions were becoming increasingly more brutal
under the emperor Maxentius during her lifetime. Being the daughter of the
Governor, she went to Maxentius and rebuked him for his cruelty and
persecution. It was then that the emperor called his fifty best pagan
philosophers and orators to dispute her claims of the validity of Christianity.
Instead Catherine won the debate and quite a few of her adversaries converted
to Christianity due to her gift of eloquence. Those philosophers and orators
who publicly declared themselves Christians after the debate were quickly put
to death.
Catherine refused to
denounce Christianity and was scourged and imprisoned by the emperor. Many
people came to visit her while she was imprisoned, including Maxentius’ wife.
It is said that all of her visitors converted to Christianity and were
martyred. Maxentius continued to have her tortured, but she refused to renounce
the Faith. At one point the emperor proposed marriage and she declined telling
him that Jesus Christ was her spouse and she had consecrated her virginity to
him. Eventually the emperor had her condemned to death on a spiked wheel, but
tradition says it shattered at her touch. She was finally beheaded and martyred
at some point in the early 4th Century.
The historicity of St.
Catherine has been difficult to pin down. Her story is one that seems to have
originated in oral tradition during the Roman persecutions of the late 3rd to
early 4th Centuries before Christianity was finally legalized under
Constantine. The cult surrounding St. Catherine, not surprisingly, became
popular in the Middle Ages. Given her gift of rhetoric, reason, and theological
understanding in engaging in discourse with interlocutors, it is not surprising
that a time of great learning was when her following developed. With the
reported discovery of her body at Mount Sinai in 800, many pilgrimages began
and a great interest in Catherine among the faithful developed. By the end of
the Middle Ages a great following was established and she was seen as a
powerful intercessor in the Medieval period. She was revered as one of the most
important female virgin-martyrs.
In many places her feast
was celebrated with the utmost solemnity, servile work being suppressed and the
devotions attended by great numbers of people. In several dioceses of France it
was observed as a Holy Day of Obligation up to the beginning of the 17th
century, the splendour of its ceremonial eclipsing that of the feasts of some
of the Apostles. Numberless chapels were placed under her patronage and her
statue was found in nearly all churches, representing her according to medieval
iconography with a wheel, her instrument of torture.
Catholic.org, St. Catherine of
Alexandria
Regardless of the exact
historical details of her life, there is much that can be learned by her life,
example, intercession, and pious following.
Courage
It is no mean thing to
challenge an emperor who is known to put Christians to death. St. Catherine saw
the injustice of the system and chose to do what she could about the evil she
witnessed. While not all of us are called to march into the offices of heads of
state, truth-be-told, we wouldn’t even get close to them these days, we must
remember that we are called to defend the faith in charity and truth. There
will be moments in our lives when we must ‘give an account for what we believe’
and that is very true in a culture that is becoming increasingly more
intolerant of Christians. The Solemnity of Jesus Christ, King of the Universe
was this past Saturday. Who do we say Jesus is? Is He the King of the Universe
and the King of our own lives? There will be times when we must answer the
charges, ignorance, or even hatred of others towards our Catholicism with great
courage. Catherine of Alexandria is a great example of this courage in the face
of persecutors and those who do not, or will not, understand.
Study
Not every Christian is
called to be a scholar, but every Christian is called to study and know the
Faith they profess. Catherine’s example is a reminder to us that study is of
great service in our own spiritual lives, as well as in those times we must
engage with others. Study is something that should be done daily. In fact,
Advent is a wonderful time to focus on studying the eschatology of our Faith
and the Incarnation. It is in that season we wait for the Second Coming and the
birth of the Word made flesh in a manger. Study allows us to grow in a deeper
understanding and can also enrich our prayer life.
Evangelization
We live in a world where
traditionally Catholic countries are falling into secularism while other
countries, especially in Africa, are rising up in the Faith. There is a great
need to evangelize a culture that has lost sight of Christianity and has
replaced it with a listless nihilism. The symptoms of this abandonment should
be obvious to us in light of what we see on the news daily and in much of the
garbage that passes as television these days. We live in a culture that cannot
even see that it is suffering and without purpose. It is our call as members of
the laity to bring the world into conformation with the Blessed Trinity through
His Catholic Church. And why wouldn’t we want to? We have been given the peace
and joy that surpasses all understanding. We have been given Our Lord and
Savior, Jesus Christ, fully present in the Holy Eucharist. We have the answer
to all of the pain, violence, and despair in the world. It is a gift that once
poured into ourselves overflows out to all the people we meet in our daily
lives.
Those who visited and
were open to the truth professed by St. Catherine of Alexandria encountered
Christ. They saw Him through her life. They converted to the Faith and they
even gave their very lives as martyrs. Martyrdom does not come down from a
water-down, bland version of Christianity. The courage to die for Christ is a
profound grace, but it also comes from a great love, a real encounter. Those
Christians dying on the beach in Libya not too long ago gave their lives
because they knew Christ is King. They knew in the end; He is all that matters.
How are we witnessing in our own lives? How are we bringing others to Christ in
a world with so much darkness in it? St. Catherine gave every waking moment and
every encounter to Christ and because of it, many came to Christ. It is time
for us to rise up and bring others to Christ. Loving others means helping them
to find the ultimate longing of their hearts and the very purpose of their
lives, which is found in Jesus Christ and His Church. Let St. Catherine of
Alexandria be a guide and intercessor in your life as you encounter others and
live a life of holiness.
St. Catherine of
Alexandria, ora pro nobis.
Image: Guido
Reni, The Martyrdom of St Catherine of Alexandria, public domain
Tagged as: martyrdom, Martyrs, saints, St.
Catherine of Alexandria
Constance T. Hull is a
wife, mother, homeschooler, and a graduate with an M.A. in Theology with an
emphasis in philosophy. Her desire is to live the wonder so passionately
preached in the works of G.K. Chesterton and to share that with her daughter
and others. While you can frequently find her head inside of a great work of
theology or philosophy, she considers her husband and daughter to be her
greatest teachers. She is passionate about beauty, working towards holiness,
the Sacraments, and all things Catholic. She is also published at The
Federalist, Public Discourse, and blogs frequently at Swimming the Depths (www.swimmingthedepths.com).
SOURCE : https://catholicexchange.com/st-catherine-of-alexandria-a-guide-in-our-call-as-christian-witnesses/
St. Catherine of Alexandria
Today we celebrate the memorial of St. Catherine of Alexandria (292 - 310),
virgin and martyr.
Catherine was beautiful, brilliant, and extremely wealthy at the age of
eighteen when she debated the Emperor Maximin (311-313) and harshly criticized
him for his persecution of Christians who refused to worship pagan gods.
Astounded by her wisdom, Maximin ordered her to be kept confined, and summoned
fifty of his most learned philosophers, promising them great rewards if they
could get Catherine to abandon her Christian faith. However, her arguments were
so convincing that all fifty of the philosophers were converted to
Christianity. Outraged by this, Maximin ordered all of them to be burned alive.
Then the Emperor attempted to win Catherine by flattery and by promises, but
his efforts proved equally fruitless. Next, he had her thrown into a dungeon,
without food and water. He ordered her whipped with rods, scourged with leaden
nodules, and then left to languish eleven days without food in prison.
In the Emperor's absence, his wife and Porphyrius, general of the army, visited
Catherine in prison and both were converted to Christianity. Porphyrius then
converted 200 soldiers. When the Emperor returned, he had them all executed,
including his wife, and offered to make Catherine his new wife.When she
refused, he designed a new means of torture.
Catherine's next torture consisted of being placed upon a wheel with sharp and
pointed knives, which was designed to tear her body into pieces, but when she
was bound to it, a heavenly fire destroyed it. Finally, on November 25,
Catherine was beheaded. By the hands of angels her body was carried to Mt.
Sinai, where it was interred in the convent which bears her name.
Ranked with St. Margaret and St. Barbara as one of the fourteen most helpful
saints in heaven, (that group of saints notable for answering prayers
especially for cures from disease and at the hour of death) she was unceasingly
praised by preachers and sung by poets. In several dioceses in France, her
feast day was observed as a Holy Day of obligation up to the beginning of the
seventeenth century. Saint Catherine became the patroness of young maidens and
female students. Looked upon as the holiest and most illustrious of the virgins
of Christ, it was but natural that she, of all others, should be worthy to
watch over the virgins of the cloister and the young women of the world.
Her feast on November 25 falls immediately before the beginning of Advent
during which no weddings could take place during the Middle Ages and for years
afterward. So it was a custom for unmarried women of that time to pray to St.
Catherine saying,
“A husband, Saint Catherine,
A good one, Saint Catherine,
A handsome one, Saint Catherine,
A rich one, Saint Catherine –
And soon, Saint Catherine!
St. Catherine is the patron of: apologists, attorneys, dying people,
librarians, mechanics, nurses, philosophers, secretaries, single women, students,
teachers, and theologians.
A Prayer to Saint Catherine of Alexandria
Glorious Saint Catherine, virgin and martyr, help me to imitate your love of
purity. Give me strength and courage in fighting off the temptations of the
world and evil desires.
Help me to love God with my whole heart and serve Him faithfully.
O Saint Catherine, through your glorious martyrdom for the love of Christ, help
me to be loyal to my faith and my God as long as I live.
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2015/11/st-catherine-of-alexandria.html
Callisto Piazza (1500–1561), Santa Caterina d'Alessandria, circa
1540, oil on panel,
66,6 x 51, Galleria Nazionale d'Arte Antica,
Rome, Italy
November 25: St.
Catherine of Alexandria, V., M., III Class
Today, in the 1962
Dominican Rite Calendar, we celebrate the feast of St. Catherine of Alexandria,
Virgin and Martyr. The feast is III Class, so the ordinary office is prayed according to the rubrics.
Prior to the mid-20th
Century revisions of the calendar, her feast was celebrated as a Totum Duplex
with an octave (December 2), and her office contained a partial set of propers
(the office did not include proper antiphons for the psalms of Matins, and only
included three of the original nine responsories). The antiphon at 1st
Vespers for her feast in the 1909 Breviarium S.O.P. was "Hail! O
Catherine, thou gem of virgins. Hail! O glorious spouse of the King
of kings."
Due to the circumstances of her martyrdom, as one defending the Faith against
pagans, and the fact that she is reputed to have been a philosopher, she has
traditionally been referred to as one of the two "protectresses" of
the Order, the other being St. Mary Magdalene. In a future post, I will
give the account of their intervention in the miracle of
St. Dominic at Soriano.
Last year, I humbly proposed that the Order begin the process
of formally declaring St. Catherine as a protectress of the Order, during the
Jubilee Year? Is there a more fitting role model of courageously
proclaiming Truth to power in the retinue of saints? A lone woman, armed
only with the intellectual tools of philosophical and theological truth,
(and the grace of God of course) standing up to none other than an
Emperor with absolute power. I see her as a perfect role model for
Christians today, particularly those in academia, who are battling our cultural
"emperors" on all fronts, primarily over issues of the natural moral
law, who wield unfettered cultural power. Christians are losing their
livelihoods and their families for refusing to give their ascent to so-called
same-sex "marriage", abortion, contraception, no fault divorce and a
host of other social and moral ills that stem from poor philosophy and
metaphysics.
On College campuses, the Order could create confraternities in her name, to
promote the study of philosophy and the life of virtue among women. She
could be a model for women who enter fields like moral philosophy, medical
ethics, etc., who will be on the front lines of our cultural battlefields.
Under her patronage, the Order could promote societies which would lobby
for, and promote a return to the natural moral law in government.
As all three branches of our Order engage the philosophical errors of our day,
shouldn't we call on St. Catherine to aid us and to give us courage? This
poem, composed by none other than St. Theresa of Avila, pretty much sums up the
spiritual value of our devotion to this courageous saint. It also calls
us to an unflinching fearlessness, if we dare to call upon her for assistance
in this life:
O thou gentle lover
Of the Lord so fair,
Day-star all resplendent,
Take us 'neath thy care.
As a tender maiden
Thou thy Souse didst
choose,
Full of loving fervor
Thy repose didst lose.
None whose courage fails
him
Should approach to thee
If his life he prizes
And from death would flee
Let the timorous coward
Gaze upon this maid,
Blind to wealth and
beauty,
When he is afraid.
Persecutions met her,
War was everywhere,
But she suffered bravely
With a courage rare.
Absent from her
Bridegroom,
Life her soul opprest,
But the fiercest tortures
Brought her peace and
rest.
So, in this rejoicing,
How she long'd for death,
For she liv'd no longer
Though she still drew
breath!
Friends, if we are eager
Like her to be blest,
Let us never struggle
For our peace and rest,
For there's not a lover
In this life of grief
Who by self-deception
Ever finds relief.
St. Catherine of Alexandria, pray for us.
Prayer
O God, you gave the law
to Moses on the summit of Mount Sinai, and through your holy angels,
wonderfully put in that same place the body of the blessed Catherine, your
virgin and martyr; grant, we beseech you, that by her merits and intercession,
we may reach that mountain which is Christ. Who lives and reigns
with you…
SOURCE : https://breviariumsop.blogspot.com/2017/11/november-25-st-catherine-of-alexandria.html
Great Martyr Catherine of
Alexandria
Commemorated on November
24
The Holy Great Martyr
Catherine was the daughter of Constus, the governor of Alexandrian Egypt during
the reign of the emperor Maximian (305-313). Living in the capital, the center
of Hellenistic knowledge, and possessed of a rare beauty and intellect,
Catherine received an excellent education, studying the works of the greatest
philosophers and teachers of antiquity. Young men from the most worthy families
of the empire sought the hand of the beautiful Catherine, but she was not
interested in any of them. She told her parents that she would enter into marriage
only with someone who surpassed her in nobility, wealth, comeliness and wisdom.
Catherine’s mother, a
secret Christian, sent her to her own spiritual Father, a saintly Elder living
in a cave outside the city, for advice. After listening to Catherine, the Elder
said that he knew of a Youth who surpassed her in everything. “His countenance
is more radiant than the shining of the sun, and all of creation is governed by
His wisdom. His riches are given to all the nations of the world, yet they
never diminish. His compassion is unequaled.”
This description of the
Heavenly Bridegroom produced in the soul of the holy maiden an ardent desire to
see Him. “If you do as I tell you,” said the monk, “you will gaze upon the
countenance of this illustrious man.” In parting, the Elder handed Catherine an
icon of the Theotokos with the divine Child Jesus on Her arm and told her to
pray with faith to the Queen of Heaven, the Mother of the Heavenly Bridegroom,
and She would hear Catherine and grant her heart’s desire.
Catherine prayed all
night and was permitted to see the Most Holy Virgin, Who said Her Divine Son,
“Behold Thy handmaiden Catherine, how fair and virtuous she is.” But the Child
turned His face away from her saying, “No, she is ugly and unbelieving. She is
a foolish pauper, and I cannot bear to look at her until she forsakes her
impiety.”
Catherine returned again
to the Elder deeply saddened, and told him what she had seen in the dream. He
lovingly received her, instructed her in the faith of Christ, admonished her to
preserve her purity and integrity and to pray unceasingly. She then received
the Mystery of holy Baptism from him. Again Saint Catherine had a vision of the
Most Holy Theotokos with Her Child. Now the Lord looked tenderly at her and
gave her a beautiful ring, a wondrous token of her betrothal to the Heavenly
Bridegroom (This ring is still on her hand).
At that time the emperor
Maximian was in Alexandria for a pagan festival. Therefore, the celebration was
especially splendid and crowded. The cries of the sacrificial animals, the
smoke and the smell of the sacrifices, the endless blazing of fires, and the
bustling crowds at the arenas defiled the city of Alexandria. Human victims
also were brought, the confessors of Christ, those who would not deny Him under
torture. They were condemned to death in the fire. The saint’s love for the
Christian martyrs and her fervent desire to ease their sufferings compelled
Catherine to speak to the pagan priest and to the emperor Maximian.
Introducing herself, the
saint confessed her faith in the One True God and with wisdom exposed the
errors of the pagans. The beauty of the maiden captivated the emperor. In order
to convince her and to show the superiority of pagan wisdom, the emperor
ordered fifty of the most learned philosophers and rhetoricians of the Empire
to dispute with her, but the saint got the better of the wise men, so that they
came to believe in Christ themselves. Saint Catherine made the Sign of the
Cross over the martyrs, and they bravely accepted death for Christ and were
burned alive by order of the emperor.
Maximian, no longer
hoping to convince the saint, tried to entice her with the promise of riches
and fame. Receiving an angry refusal, the emperor gave orders to subject the
saint to terrible tortures and then throw her in prison. The Empress Augusta,
who had heard much about the saint, wanted to see her. She prevailed upon the
military commander Porphyrius to accompany her to the prison with a detachment
of soldiers. The empress was impressed by the strong spirit of Saint Catherine,
whose face was radiant with divine grace. The holy martyr explained the
Christian teaching to them, and they were converted to Christ.
On the following day they
again brought the martyr to the judgment court where, under the threat of being
broken on the wheel, they urged that she renounce the Christian Faith and offer
sacrifice to the gods. The saint steadfastly confessed Christ and she herself
approached the wheels; but an angel smashed the instruments of execution, which
shattered into pieces with many pagans standing nearby.
Having beheld this
wonder, the Empress Augusta and the imperial courtier Porphyrius with 200
soldiers confessed their faith in Christ in front of everyone, and they were
beheaded. Maximian again tried to entice the holy martyr, proposing marriage to
her, and again he was refused. Saint Catherine firmly confessed her fidelity to
the heavenly Bridegroom Christ, and with a prayer to Him she herself lay her
head on the block beneath the executioner’s sword.
The relics of Saint
Catherine were taken by the angels to Mount Sinai. In the sixth century,, the
venerable head and left hand of the holy martyr were found through a revelation
and transferred with honor to a newly-constructed church of the Sinai monastery,
built by the holy Emperor Justinian (November 14).
Saint Catherine is called
upon for relief and assistance during a difficult childbirth. Pilgrims to her
monastery on Mt Sinai are given souvenir rings as a remembrance of their visit.
SOURCE : https://oca.org/saints/lives/2015/11/24/103382-great-martyr-catherine-of-alexandria
Parmigianino. Il Matrimonio mistico di Santa Caterina, vers 1527, huile sur panneau, 74.2 x 57.2, London, National Gallery
Santa Caterina d'Alessandria Martire
- Memoria Facoltativa
Alessandria d’Egitto, secoli III-IV
I testi della letteratura popolare parlano di Caterina come una bella diciottenne cristiana, figlia di nobili, abitante ad Alessandria d'Egitto. Qui, nel 305, arriva Massimino Daia, nominato governatore di Egitto e Siria. Per l'occasione si celebrano feste grandiose, che includono anche il sacrificio di animali alle divinità pagane. Un atto obbligatorio per tutti i sudditi. Caterina però invita Massimino a riconoscere Gesù Cristo come redentore dell'umanità e rifiuta il sacrificio. Non riuscendo a convincere la giovane a venerare gli dèi, Massimino propone a Caterina il matrimonio. Al rifiuto della giovane il governatore la condanna a una morte orribile: una grande ruota dentata farà strazio del suo corpo. Sarà un miracolo a salvare la ragazza che verà però decapitata. Secondo la leggenda degli angeli porteranno miracolosamente il suo corpo da Alessandria fino al Sinai, dove ancora oggi l'altura vicina a Gebel Musa (Montagna di Mosè) si chiama Gebel Katherin. Questo sarebbe avvenuto nel novembre 305. (Avvenire)
Patronato: Filosofi, Studenti, Mugnai
Etimologia: Caterina = donna pura, dal greco
Emblema: Anello, Palma, Ruota
Martirologio Romano: Santa Caterina, secondo la tradizione vergine e martire ad Alessandria, ricolma di acuto ingegno, sapienza e forza d’animo. Il suo corpo è oggetto di pia venerazione nel monastero sul monte Sinai.
Questa è la Caterina inafferrabile, senza notizie sicure della vita e della morte. Ed è la Caterina onnipresente in Europa, per la diffusione del suo culto, che ha poi influito anche sulla letteratura popolare e sul folclore. Parlano di lei alcuni testi redatti tra il VI e il X secolo, cioè tardivi rispetto all’anno 305, indicato come quello della sua morte. Ed ecco come emerge la sua figura da questi racconti pieni di particolari fantasiosi. Caterina è una bella diciottenne cristiana, figlia di nobili e vive ad Alessandria d’Egitto.
Qui, nel 305, arriva Massimino Daia, nominato governatore di Egitto e Siria (che si proclamerà “Augusto”, cioè imperatore, nel 307, morendo suicida nel 313). Per l’occasione si celebrano feste grandiose, che includono anche il sacrificio di animali alle divinità pagane. Un atto obbligatorio per tutti i sudditi, e quindi anche per i cristiani, ancora perseguitati. Caterina si presenta a Massimino, invitandolo a riconoscere invece Gesù Cristo come redentore dell’umanità, e rifiutando il sacrificio.
Massimino allora convoca un gruppo di intellettuali alessandrini, perché la convincano a venerare gli dèi. Ma è invece Caterina che convince loro a farsi cristiani. Per questa conversione così pronta, Massimino li fa uccidere tutti, poi richiama Caterina e le propone addirittura il matrimonio. Nuovo rifiuto, sempre rifiuti, finché il governatore la condanna a una morte orribile: una grande ruota dentata farà strazio del suo corpo.
Un nuovo miracolo salva la giovane, che poi viene decapitata: ma gli angeli portano miracolosamente il suo corpo da Alessandria fino al Sinai, dove ancora oggi l’altura vicina a Gebel Musa (Montagna di Mosè) si chiama Gebel Katherin. Questo avviene il 24-25 novembre 305. E alcuni studiosi ritengono che il racconto leggendario indichi, trasfigurandola, un’effettiva traslazione del corpo sul monte, avvenuta però in epoca successiva. Dal Gebel Katherin, infine, e in data sconosciuta, le spoglie furono portate nel monastero a lei dedicato, sotto quel monte.
A una sua biografia così poco attendibile si contrappone la realtà di un culto diffuso anche fuori dall’Egitto. La troviamo raffigurata nella basilica romana di San Lorenzo, in una pittura dell’VIII secolo col nome scritto verticalmente: Ca/te/ri/na; a Napoli (sec. X-XI) nelle catacombe di San Gennaro, e più tardi in molte parti d’Italia, così come in Francia e nell’Europa centro-settentrionale, dove ispira anche poemetti, rappresentazioni sacre e “cantari”.
La sua festa annuale è vista principalmente come la festa dei giovani. In Francia, Caterina diviene la patrona degli studenti di teologia e la titolare di molte confraternite femminili; e, in particolare, la protettrice delle apprendiste sarte, che da lei prenderanno il nome destinato a durare a lungo anche in Italia: “Caterinette”.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/79050
Mattia
Preti (1613–1699), The Martyrdom of Saint Catherine, XVIIe, MUŻA (Auberge
d'Italie), Valletta, Malta
Santa Caterina
d'Alessandria
Vergine e Martire
Di Caterina
d’Alessandria, oltre all’incerta data di nascita (287?) e al fatto che fu
sottoposta a martirio ad Alessandria d’Egitto nel 305, si sa poco della sua
vita ed è difficile distinguere la realtà storica dalle leggende popolari.
Caterina, secondo la
tradizione, è una bella diciottenne egiziana, figlia di nobili, che, in
occasione dell’insediamento ad Alessandria, avvenuto nel 305, del governatore
Massimino Daia (che si proclamerà «Augusto», cioè imperatore, nel 307, morendo
suicida nel 313), si presentò al palazzo nel bel mezzo dei festeggiamenti, nel
corso dei quali si celebravano feste pagane con sacrifici di animali. Caterina
rifiutò i sacrifici e chiese al governatore di riconoscere Gesù Cristo come
redentore dell’umanità.
Di fronte alla richiesta
della ragazza, il governatore convocò un gruppo di retori affinché la
convincessero ad onorare gli dei. Tuttavia, per l’eloquenza di Caterina, non
solo non la convertirono, ma essi stessi furono prontamente convertiti al
Cristianesimo.
Il governatore ordinò la
condanna a morte di tutti i retori e, dopo l’ennesimo rifiuto di Caterina, la
condannò a morire, anch’essa, su una ruota dentata, ma lo strumento di tortura
e condanna si ruppe e Massimino fu obbligato a far decapitare la santa.
Gli angeli portano
miracolosamente il suo corpo da Alessandria fino al Sinai, dove ancora oggi
l’altura vicina a Gebel Musa (Montagna di Mosè) si chiama Gebel
Katherin: questo avviene il 24-25 novembre 305.
Alcuni studiosi ritengono
che il racconto leggendario indichi, trasfigurandola, un’effettiva traslazione
del corpo sul monte, avvenuta però in epoca successiva. Dal Gebel Katherin,
infine, e in data sconosciuta, le spoglie furono portate nel monastero, a lei
dedicato, fondato dall’imperatore Giustiniano.
Alle leggende, così poco
attendibili, si contrappone la realtà di un culto diffuso anche fuori
dall’Egitto. S. Caterina si trova, infatti, raffigurata nella basilica romana
di S. Lorenzo, in una pittura dell’VIII secolo col nome scritto verticalmente:
Ca/te/ri/na; a Napoli (sec. X-XI) nelle catacombe di S. Gennaro, e più tardi in
molte parti d’Italia, così come in Francia e nell’Europa centro-settentrionale.
Le scarse notizie sulla
sua vita hanno sempre fatto dubitare della reale esistenza di una santa Caterina
d’Alessandria d’Egitto. La stessa Chiesa cattolica ha spesso espresso i suoi
dubbi, culminati nell’esclusione dal martirologio tra il 1962 e il 2002,
nonostante il permesso del Vaticano di festeggiarla ugualmente.
Molti sono i comuni
d’Italia di cui Caterina è patrona, fra i quali: Brissogne, Castellino di
Moncalvo, Comunanza, Deruta, Dorgali, Ferrara di Monte Baldo, Guastalla, Locri,
Mores, Paceco, San Giovanni Ilarione, San Pietro Clarenza (comune di Catania),
Santa Caterina dello Ionio, Santa Caterina di Lusiana, Santa Caterina
Villarmosa, Scandiano etc.; è festeggiata anche a Novi Ligure e a Rivoli (fiera
di Santa Caterina il lunedì più vicino al 25 novembre).
In Francia è patrona
degli studenti di teologia e protettrice delle apprendiste sarte. Da Caterina
di Alessandria deriva il termine francese catherinette (caterinetta) che
in origine indicava una giovane donna da marito.
Nell’iconografia S.
Caterina d’Alessandria viene rappresentata con la corona in testa e vestita di
abiti regali per sottolineare la sua origine principesca. La palma che tiene in
mano indica il martirio. Il libro ricorda la sua sapienza e la sua funzione di
protettrice degli studi e di alcune categorie sociali dedite all’insegnamento
(insegnanti e Ordini religiosi come i Domenicani e gli Agostiniani). Infine
viene rappresentata con una ruota spezzata, lo strumento del martirio, ma anche
l’elemento che lega la Santa a numerose categorie di arti e mestieri che hanno
a che fare con la ruota. Forse è questo l’elemento che unisce S. Caterina ai
ceramisti, di cui è protettrice.
Significato del nome
Caterina : «donna pura» (greco).
SOURCE : https://it.aleteia.org/daily-prayer/mercoledi-25-novembre/
Santa Caterina
d'Alessandria d'Egitto
Alessandria d'Egitto 287
- Alessandria d'Egitto 305
Nonostante la sua
identità storica dubbia, santa Caterina d’Alessandria d’Egitto è una delle
sante più celebri in Occidente, il cui culto è cresciuto a tal punto da
divenire uno dei più popolari nell’Europa Occidentale durante il tardo
Medioevo. L’immensa popolarità di santa Caterina d’Alessandria a partire dal
periodo medievale è attestata nell’arte e nella letteratura in molte nazioni e
innumerevoli sono le abbazie, le chiese e i conventi a lei dedicati in tutta
Europa. Si suppone che Caterina sia stata martirizzata ad Alessandria d’Egitto
agli inizi del IV secolo, ma la Passio greca che narra il suo martirio è molto
più tarda, poiché risale alla seconda metà del X secolo. Più di seicento anni
separano dunque i presunti eventi biografici riferiti a Caterina dalla
tradizione manoscritta che ce li tramanda. Per il suo carattere composito
inoltre la Passio greca si è prestata ad essere rielaborata con amplificazioni,
con omissioni o con l’aggiunta di nuovi episodi, come mostra il grande numero
di versioni conservatesi nella tradizione latina a partire dall’XI secolo.
Infine, come nel caso di altre Passiones di sante martiri vergini del IV
secolo, anche il racconto di origine greca su santa Caterina d’Alessandria
d’Egitto contiene elementi che appartengono più al mito che alla storia, più
allo stereotipo agiografico che alla testimonianza storiografica; pertanto,
almeno fino a quando non saranno trovate ulteriori prove documentarie, il
materiale apologetico contenuto nella leggenda di santa Caterina rimane avvolto
nel più grande e suggestivo mistero.
Nelle sue linee
essenziali il racconto leggendario costituitosi intorno all’originaria Passio
greca parla di Caterina come di una fanciulla di rara bellezza che ad
Alessandria fu dedita allo studio della filosofia e delle arti liberali. Dopo
la morte del padre, la giovane si convertì al cristianesimo, rifiutandosi di
continuare ad offrire sacrifici agli idoli pagani. L’imperatore Massenzio,
affascinato dalla sua bellezza e dalla sua eloquenza, la sottopose a una disputa
con i più saggi filosofi dell’Egitto, che a loro volta si convertirono. Furioso
per l’esito della disputa che mettendolo sotto scacco lo esponeva al ridicolo,
Massenzio offrì a Caterina la salvezza a condizione che si fosse concessa a lui
ed avesse rinunciato alla sua religione, ma la giovane rifiutò anche in questo
caso e venne imprigionata senza cibo né acqua per dodici giorni. Durante la
prigionia Caterina ricevette però la visita inattesa dell’imperatrice (di cui
nella vulgata non è detto il nome), accompagnata da Porfirio, capitano della
guardia imperiale. Caterina li convertì entrambi al cristianesimo, insieme a
duecento soldati di Porfirio. Nonostante il digiuno, poiché nutrita da un
angelo e in altre versioni da una colomba, la ragazza si mantenne fresca come
una rosa. Massenzio, allora, con sadica insistenza, decise di sottoporla alla
tortura della duplice ruota dentata, che sarebbe diventato poi il suo attributo
iconografico, ma la ruota non la sfiorò nemmeno, poiché un angelo del Signore
la spezzò con una spada. L’imperatore ordinò così che Caterina fosse
decapitata. Una volta giunta sul luogo dell’esecuzione, Caterina pregò Dio
prima di morire, avanzandogli due precise richieste: la prima, e più
importante, fu che il suo corpo venisse sepolto e non smembrato in reliquie; la
seconda, che chiunque avesse pregato il Signore per suo tramite vedesse
esaudita la sua richiesta. La fanciulla venne pertanto decapitata e dalla sua
ferita uscì latte invece che sangue. Gli angeli trasportarono infine il suo corpo
nel monastero del Monte Sinai e presto dalla sua tomba cominciarono a stillare
latte e olio che guarivano da molti mali. Secondo la tradizione, verso la metà
dell’XI secolo le reliquie furono miracolosamente trasferite a Rouen dal santo
monaco sinaita Simeone (che morì recluso a Treviri nel 1035) e deposte
nell’abbazia benedettina della Santissima Trinità, che poco più tardi prese il
nome della santa. A questa prima versione della leggenda si aggiunse nel
Medioevo l’episodio del matrimonio mistico con Gesù Bambino che, apparso in
grembo alla Vergine, le infilava l’anello nuziale, come mostra ad esempio il
celebre quadro che il Correggio dedicò a questo soggetto e che si trova ora al
Museo del Louvre.
Santa Caterina entrò così
nei calendari liturgici cistercensi, cluniacensi, e più tardi, in quelli degli
ordini mendicanti.
Senza successo sono stati
i tentativi di identificare santa Caterina con personaggi storici come Ipazia,
la filosofa e matematica pagana uccisa dai cristiani di Alessandria nel 415, o
la vergine anonima che venne esiliata da Massimino Daia.
NOTA
Santa Caterina
d'Alessandria d'Egitto si festeggia il 25 novembre. In Italia è
patrona di Abbasanta, Ali (provincia di Messina), Bazzini Casanova (comune di
Bardi), Brissogne, Castellino di Moncalvo, Collegnago (comune di Fivizzano,
Massa Carrara), Comunanza, Deruta, Dorgali, Ferrara di Monte Baldo, Guastalla,
Locri, Mores, Mongrassano (Cosenza) Orciano di Pesaro, Paceco, Rovereto sulla Secchia
(comune di Novi di Modena), San Giovanni Ilarione, San Pietro Clarenza (comune
di Catania), Santa Caterina dello Ionio, Santa Caterina di Lusiana, Santa
Caterina Villarmosa, Santa Caterina (Nardò), Scandiano, Sluderno, Stanghella,
Viggianello, Caprioli di Pisciotta ed è festeggiata anche a Novi Ligure, a
Rivoli (il lunedì più vicino al 25 novembre), e a Cortemilia. Santa Caterina è
compatrona, con San Michele Arcangelo, di Grammichele (Catania) e insieme
con San
Marco Evangelista anche del comune di Cellino San Marco (Brindisi)
dove da secoli nel giorno del suo anniversario si svolge una grande fiera
conosciuta in tutto il Salento come "la fera te lu cappottu".
Per le sue vittoriose dispute
di tipo culturale e religioso o esplicitamente filosofico, fu accolta come
particolare protettrice degli studenti di filosofia, teologia e universitari in
genere. Santa Caterina è anche patrona dello “Studio dei legisti” (la moderna
Giurisprudenza) dell'Università di Padova e dell'Università di Siena. Il
sigillo dell’Università di Padova presenta peraltro la santa con la ruota del
martirio, accanto a Gesù. Così anche l’Università di Siena ha l’immagine, oggi
stilizzata, di santa Caterina di Alessandria. A dimostrazione del persistere
della popolarità del culto di santa Caterina d’Alessandria nella Padova del
secondo Trecento va ricordato, accanto al ciclo pittorico a lei dedicato
nell’oratorio di San Giorgio da Altichiero da Zevio, uno statuto universitario,
datato 1377, che prescriveva agli studenti giuristi, il 25 novembre, di recarsi
in processione alla chiesetta di S. Caterina, risalente al primo Duecento, che
si trova nell’attuale via Cesare Battisti e accoglie le spoglie mortali di
Giuseppe Tartini.
Nel XIII secolo santa
Caterina d’Alessandria venne proclamata patrona anche dell’Università della
Sorbona di Parigi, i cui teologi e filosofi la celebravano con una processione
alla chiesa annessa al priorato di Sainte-Catherine-de-la-Couture.
Essendosi “sposata” con
il Signore, santa Caterina divenne la patrona delle ragazze che desideravano
sposarsi e, dall’Ottocento in poi, delle apprendiste sarte che in suo onore
sono state soprannominate in Francia cathérinettes e in Italia caterinette. A
Torino, in special modo, che fino all’ultima guerra mondiale fu la capitale
della moda italiana, la sera della sua festa, le caterinette organizzavano un
celebre veglione cui venivano invitati gli studenti universitari, anch’essi
protetti dalla dotta santa.
Fino a un trentennio fa a
Forlì, nel giorno della festa, si vendevano delle bambole di cencio dette
«catarene», mentre in Valtellina ancora oggi vengono accesi grandi falò in
ricordo del rogo nel quale furono gettati i filosofi alessandrini vinti dalla
sua sapienza.
Il culto Santa Caterina
d’Alessandria ha prodotto una ricchissima iconografia in tutta Europa. I più
grandi pittori quali Masolino, Raffaello, Caravaggio, Tintoretto, Correggio,
Crivelli, Simone De Magistris hanno riversato il loro genio artistico su questo
soggetto sacro spesso sollecitati da una committenza agostiniana. Fra i tratti
iconografici caratterizzanti della santa vi è innanzitutto l’ampia toga dei
filosofi come esprimono i pittori di scuola giottesco-riminese nella Basilica
di San Nicola da Tolentino. Santa Caterina d'Alessandria viene rappresentata
inoltre con la corona in testa e vestita di abiti regali per sottolineare la
sua origine principesca. La palma che tiene in mano indica il martirio e il
libro ricorda la sua sapienza e la sua funzione di protettrice degli studi,
degli insegnanti e degli Ordini religiosi come i Domenicani e gli Agostiniani. Infine viene
rappresentata con una spada, l’arma che le tolse la vita, e soprattutto la
duplice ruota, lo strumento del martirio, nel momento di spezzarsi o
semplicemente una ruota, o parte di essa, in mano, ai piedi o ai lati della
figura, elemento, così diffuso e costante, che ne ha determinato la dicitura
“Santa Caterina della rota”; si tratta di un elemento che la lega a numerose
categorie di arti e mestieri che hanno a che fare con questo utensile, in
primis i ceramisti, di cui è a sua volta protettrice.
La presenza di santa
Caterina d’Alessandria d’Egitto nella cultura e nella sensibilità popolare
italiana è documentata dalle molteplici versioni della sua vita e del suo
martirio composte nei dialetti ligure, veronese, franco-veronese, toscano,
abruzzese, o in tosco-veneto-lombardo, o ancora in dialetto umbro-senese, e da
una vasta produzione di letteratura drammatica (canti, laudari, forme di
dibattiti dottrinali di tipo apologetico legati al battesimo della santa, ai
dibattiti processuali e al suo martirio), e di testi teatrali di sacre
rappresentazioni che circolavano in particolar modo nell’Italia mediana.
Molti repertori, anche
ecclesiastici, parlano di una sospensione di santa Caterina dal martirologio
Romano tra il 1962 e il 2002, che in realtà non c’è mai stata.
Fonti, risorse
bibliografiche, siti su Santa Caterina d'Alessandria d'Egitto
Bronzini, Giovanni
Battista, La leggenda di Santa Caterina di Alessandria. Passioni greche e
latine, in «Atti dell’Accademia Nazionale dei Lincei. Memorie, Classe di
Scienze Morali», 8/IX, 1960, 257-416
René Coursault, Sainte
Catherine d’Alexandrie: le Mythe et la Tradition, Paris, Editions Maisonneuve
Larose, 1984
Robert Fawtier, Les
reliques rouennaises de sainte Catherine d’Alexandrie, in «Analecta
Bollandiana», XLI, 1923
Christine Walsh, The
Cult of St Katherine of Alexandria in Early Medieval Europe, Burlington,
Ashgate Publishing Company, 2007
Referenze iconografiche: Parmigianino,
Matrimonio mistico di Santa Caterina d'Alessandria, 1527 circa. Fonte: National
Gallery, Londra. Immagine
in pubblico dominio.
SOURCE : https://www.enciclopediadelledonne.it/biografie/santa-caterina-dalessandria-degitto
Paolo Veronese (1528–1588), Santa Caterina d'Alessandria in preghiera
Catharina (ook Aikaterinè of Ekatarina) van
Alexandrië (ook de Grote), Egypte; martelares; † 310.
Feest 24 (oosterse
kerk) & 25 november.
Inleiding op de legendes
Hieronder volgen twee grote legendes over Catharina van Alexandrië. De tweede,
over het martelaarschap van de heilige, is de oudste: waarschijnlijk in de
oosterse kerk ontstaan in de zevende of achtste eeuw. In het westen zou het
verhaal bekendheid gekregen hebben doordat de kruisvaarders ermee in aanraking
kwamen en het meenamen naar onze streken. Feit is, dat de verering van
Catharina in het westen precies in die tijd een grote vlucht nam.
In het oosten stamt
Catharina's verering ze wordt daar ook genoemd Ekatarina - al uit de vierde of
vijfde eeuw. In ieder geval stamt het klooster op de berg Sinaï in de
Egyptische woestijn, dat sinds de oudste tijden aan haar is toegewijd, minstens
uit die tijd. Onze legende besluit ook met een 'verklaring' voor dat feit.
De eerste legende is uit
later tijd. Hier worden alle elementen die in de tweede legende van belang
zijn, aangekondigd en klaargezet. Bovendien besluit deze legende met het
mystieke huwelijk van Catharina met Christus. Dit verhaal geeft met name de
intensiteit en de liefde aan die er tussen God en een mens(enziel) kan bestaan;
juist zoals mystieke bijbeluitleggers dat ook menen te zien in het Hooglied. In
de beeldende kunst is dat een geliefd thema geworden. Aanvankelijk alleen in de
oosterse kerk, maar later ook - vanaf halverwege de vijftiende eeuw - in de
westerse.
- Eerste Legende -
Voordat Constantius Chlorus (293-306), de vader van Constantijn de
Grote († 337; feest 21 mei), trouwde met de latere keizerin Helena (†
ca 328; feest 18 augustus), had hij al een vrouw gehad. Maar deze was gestorven
in het kraambed van haar eerste kind. Dat kind was een zoon, Costes genaamd.
Zijn vader bracht diens huwelijk tot stand met de enige dochter en erfgenaam
van het Egyptische koningshuis. Zij was een deugdzame prinses, Sabellina
geheten. Hij leefde met haar geruime tijd in welvaart en voorspoed, zij het dan
volgens heidense wetten, want ze waren jammer genoeg afgodendienaars.
Zoals dat gewoonlijk gaat
bij moeders die het leven zullen schenken aan een heilige, had koningin
Sabellina een profetische droom. Haar werd daarin de roem voorspeld van haar
eerste kind. Niet lang daarna bracht ze dat kind ter wereld en ze noemde het
Catharina, 'rein en zuiver'. Op het moment dat ze het levenslicht aanschouwde
leek het wel alsof een stralend licht haar omspeelde.
Van jongs af aan was zij
de oogappel van al wie met haar te maken kregen, omdat ze even lieflijk van
karakter was als van uiterlijk. Ze dronk met zoveel gulzigheid aan de bron van
de wijsheid, dat ze op vijftienjarige leeftijd niemand meer had die zich met
haar kon meten in de filosofie der heidenen. Ze was thuis in de kennis der
sterren, planeten en kosmische verschijnselen; ze wist alles van sinus en
cosinus, en van twee- of driedimensionale meetkunde. Ze zou antwoord geweten
hebben op al de vragen waarmee de koningin van Sheba indertijd bij koning
Salomo was aangekomen. Het liefst las ze in de werken van Plato. En door bij
Socrates in de leer te gaan had ze zich een al maar edeler en zuiverder
levensinstelling eigen gemaakt.
Haar vader, de koning,
gelastte, dat de zeven knapste geleerden de hele dag bij haar in de buurt
moesten zijn. Maar Catharina was zo goddelijk begaafd, dat zij ze allemaal de
baas was. In plaats dat zij haar leermeesters werden, waren ze in feite haar leerlingen.
Daarnaast liet haar vader voor haar een toren bouwen met allemaal kamers en
meetkundige apparaten, zodat ze naar hartelust kon studeren.
Het was ongeveer in deze
tijd, dat haar vader, koning Costes, stierf. Zij erfde zijn koninkrijk en alles
wat daarbij hoorde. Maar ook als koningin toonde Catharina net als daarvóór
minachting voor alle wereldse beslommeringen en uiterlijk vertoon. Ze sloot
zichzelf op in haar paleis en wijdde zich eens te meer aan haar studies. Maar
dat beviel haar onderdanen niet. De edelen kwamen haar opzoeken en gaven als
hun wens te kennen, dat er een parlement bijeengeroepen zou worden. De
gedeputeerden wezen haar erop hoeveel tijd en aandacht zij aan haar studie
besteedde, en dat het daarom raadzaam was een man te huwen, die als koning zou
kunnen regeren en het leger aanvoeren.
Dit bracht haar volkomen
in de war. Ze sprak: "Wat zou dat voor een man moeten zijn?"
"Vrouwe", gaf
de woordvoerder ten antwoord, "u bent vorst over ons allen, onze koningin;
iedereen weet, dat u beschikt over vier kostbare gaven. Op de eerste plaats,
dat u van de hoogst denkbare afkomst bent; op de tweede plaats, dat u de
grootste schatten geërfd hebt en voor zover wij weten de rijkste vrouw bent ter
wereld; op de derde plaats, dat u in kennis, kunde en geleerdheid iedereen de
baas bent; en op de vierde plaats bezit u een gratie en schoonheid zoals wij
die bij niemand anders ooit hebben gezien. Welnu, als de goede God u met zulke
uitnemende gaven heeft toegerust zoals Hij met niemand anders heeft gedaan, zouden
wij u willen verzoeken om te zien naar een echtgenoot, zodat u straks een
erfgenaam voor dit alles zult hebben, tot zegen van al uw onderdanen."
"Als God en de
natuur - zoals u zegt - zulke goede dingen in ons tot stand hebben gebracht,
aldus Catharina in haar reactie, zien wij ons des te meer genoodzaakt Hém te
beminnen en te behagen, en dientengevolge nederigheid te betrachten waar het al
deze gaven betreft. Welnu, heren afgevaardigden, luister naar mijn woorden: als
dus iemand mijn echtgenoot wil zijn en de heer van mijn hart, dan zal ook hij
over vier bijzondere gaven moeten beschikken; gaven die ervoor zorgen, dat
iedereen op deze wereld op hem een beroep moet doen, terwijl hij zelf niemands
hulp nodig heeft! Dus op de eerste plaats moet hij van zulk een edele afkomst
zijn, dat alle mensen hem hun eer betuigen; en tegelijk zo groot van zichzelf,
dat ik nooit het gevoel zal krijgen, dat hij koning is geworden dankzij míjn
verdiensten. Op de tweede plaats moet hij zo rijk zijn, dat er niemand rijker
is dan hij. Hij moet zo schoon zijn, dat zelfs de engelen van de hemel
niets anders willen dan in zijn dienst te mogen staan. Tegelijk moet hij zo
mild zijn, dat hij alle onrecht en kwaad kan vergeven die hem worden aangedaan.
Vind zo iemand voor me, en hem zal ik tot echtgenoot nemen en maken tot de heer
van mijn hart."
Nu sloot ze haar ogen en bleef verder onbeweeglijk stil zitten. En alle heren en edelen en raadslieden keken elkaar aan en wisten niet wat hierop nog te antwoorden: "Zo eentje als zij er wil hebben is er nooit geweest en zal ook wel nooit komen."
Daar stonden ze nou met hun verlangen. Ook haar moeder, Sabellina, kwam nog een duit in het zakje doen: "M'n lieve kind, waar zul je ooit zo'n echtgenoot vinden?"
Daarop reageerde Catharina met:
"Als ik niet in staat ben hém te vinden, weet hij misschien wel míj te vinden; en anders maar niet."
En ze had er heel wat mee te stellen om haar maagdelijkheid te bewaren.
Nu leefde er op twee
dagreizen afstand van de stad Alexandrië een kluizenaar. Hem verscheen vanuit
de hemel de Heilige Maagd Maria. Ze stuurde hem naar de jonge koningin
Catharina met de blijde boodschap, dat de echtgenoot die zij wilde hebben wel
degelijk bestond: namelijk haar zoon. Die was immers groter dan welke vorst ter
wereld ook: Hij was de koning der glorie en de Heer van alle machten en
krachten. Catharina was bereid Hem als haar toekomstige bruidegom te dienen en
te beminnen. Daarop overhandigde de kluizenaar haar een beeltenis van de
Heilige Maagd met haar goddelijke Zoon. Op het moment, dat Catharina het
hemelse gelaat van de Verlosser van de wereld voor zich zag, werd haar hart
vervuld van liefde voor zoveel schoonheid en onschuld. Ze vergat zelfs haar
boeken, bollen en bollebozen: ja, Socrates en Plato leken hierbij vergeleken
onbenullige mannetjes van de tweede garnituur. Ze zette de afbeelding in haar
studeervertrek.
Die nacht had zij een droom. Ze was in gezelschap van de oude kluizenaar op reis. Hij voerde haar naar een heiligdom dat gelegen was op de top van een hoog gebergte. Toen ze de poort bereikten, kwam hun een stoet van in het wit geklede engelen tegemoet. Ze hadden kransen van witte lelies in hun handen. Catharina was zo beduusd dat ze zich op de grond neerwierp. Maar een engel sprak tot haar:
"Sta op, lieve zuster Catharina, en kom binnen."
Ze brachten haar naar een binnenplaats, waar een tweede stoet van engelen stond, nu gekleed in purper. Zij droegen kransen van rode rozen op het hoofd. Weer wierp Catharina zich ter aarde. Maar ook zij zeiden:
"Sta op, lieve zuster Catharina, want het heeft de koning der glorie behaagd u met eerbetoon te overladen."
Catharina stond op, tintelend van vreugde. Nu brachten zij haar in een centrale ruimte; daar stond in volle glorie een koninklijke vrouwe; haar majesteit en schoonheid zou geen mensenhart zich kunnen voorstellen, laat staan dat een ordinaire pen ze zou kunnen beschrijven. Om haar heen een gezelschap van engelen, heiligen en martelaren. Zij namen Catharina bij de hand en stelden haar voor aan de koningin: "Onze lieve vrouwe, vol van genade en keizerin des hemels, Moeder van onze zegenrijke koning, met uw welnemen stellen wij hier aan u voor onze geliefde zuster wier naam staat opgetekend in het boek des levens; zij vraagt u in alle nederigheid, dat u haar wilt accepteren als haar dochter en dienstmaagd."
Onze Lieve Vrouwe, vol van genade en goedheid, heette haar welkom, nam haar bij de hand en bracht haar voor Onze Heer: "U, mijn zegenrijke koning en zoon, zij eer, vreugde en heerlijkheid. Zie, ik plaats hier in uw aanwezigheid uw dienares Catharina; zij heeft uit liefde voor u van alle aardse zaken afstand gedaan."
Maar de Heer wendde zijn gelaat af en weigerde haar met de woorden:
"Ze is niet geschikt genoeg voor mij, en ook niet mooi genoeg."
Nu ontwaakte het meisje met een gevoel van groot verdriet, en ze huilde tot het krieken van de morgen.
Toen liet ze de kluizenaar bij zich komen. Ze viel hem te voet en vertelde wat ze allemaal in haar droom had gezien, en riep:
"Wat moet ik doen om mijn hemelse bruidegom waardig te zijn?"
De kluizenaar bemerkte, dat zij nog rondtastte in de duisternis van het heidendom. Hij leidde haar binnen in het christelijk geloof. Toen diende hij haar het doopsel toe, en met haar samen ook haar moeder Sabellina. Toen ze die nacht op bed lag, verscheen haar de Gezegende Maagd opnieuw, nu in gezelschap van haar Zoon, plus nog een hele stoet van engelen en heiligen. En opnieuw stelde Maria Catharina voor aan de Heer der Glorie:
"Nu is ze gedoopt, en ik zelf heb mij aangeboden als haar meter."
Op dat moment glimlachte de Heer haar toe, strekte zijn hand naar haar uit, sprak een trouwbelofte uit en stak haar een ring aan de vinger.
Bij het ontwaken herinnerde Catharina zich wat zij gedroomd had, en zie, ze droeg een ring aan haar vinger. Vanaf dat moment beschouwde ze zichzelf als de echtgenote van Christus. Ze verachtte de wereld en alle decorum die bij aardse koninklijke waardigheid hoort. Ze was met haar gedachten steeds bij de dag dat zij met haar hemelse Heer en Echtgenoot volkomen verenigd zou zijn. Op deze manier hield ze verblijf in haar paleis te Alexandrië, tot op het moment dat haar moeder Sabellina stierf.
[182p:468vv]
- Tweede Legende -
Catharina was de dochter van koning Costes. Van kinds af aan had zij onderricht ontvangen in alle Vrije Kunsten. Eens riep keizer Maxentius (305-311) alle inwoners van de provincie, rijk of arm, bijeen om in Alexandrië hun offers aan de goden te komen brengen. Op dat moment was Catharina pas achttien jaar. Ze was thuis gebleven in haar paleis, tezamen met haar gehele huishouding. Ze hoorde buiten het roerige geluid van gezangen vermengd met weeklachten. Ze liet vragen wat dat rumoer te betekenen had. Toen ze dat te weten was gekomen, tekende ze zich met het kruisteken en begaf zich met een paar dienaars naar het marktplein, waar ze ontzettend veel christenen zag die zich uit angst voor de dood naar de tempel lieten voeren om aan de afgoden te offeren. Ze was tot in haar ziel geraakt door dit schouwspel. Manmoedig ging ze op de keizer af:
"Ik kom u groeten, majesteit, omdat ik dat aan uw waardigheid verschuldigd ben. Maar ook om u ertoe te bewegen uw goden weg te doen, en de ene ware God te aanbidden."
Vervolgens begaf zij zich in een discussie met de keizer, en gebruikte daarbij de technieken van het syllogisme, van de allegorie en de metafoor. Tenslotte drukte ze zich weer uit in gewone-mensen-taal:
“Ik heb me tot de wetenschapper in u gericht. Maar zegt u me eens eerlijk: hoe hebt u het klaar gespeeld om zoveel mensen bij elkaar te brengen voor de dwaasheid van die afgodenverering?"
Daarop zette zij met zoveel wijsheid de waarheid van Gods menswording uiteen, dat de keizer met stomheid geslagen was en geen antwoord meer had! Tenslotte bracht hij uit:
"Vrouwe, sta me toe eerst deze plechtigheden te beëindigen, daarna zal ik u naar behoren antwoord geven."
Hij liet haar naar zijn paleis brengen en gelastte dat zij zorgvuldig moest worden bewaakt. Hij was namelijk niet weinig in de war gebracht, omdat zij zo knap was...
Nu wás Catharina ook van een schoonheid die een normaal mens niet kon aanschouwen zonder in extase te raken. Na het feest begaf de keizer zich naar het paleis en zei tot Catharina:
"Ik heb daarnet je welsprekendheid gehoord en je wijsheid bewonderd. Maar ik was te druk met de plechtigheden. Vandaar dat ik niet alles heb begrepen van wat je zei. Begin eens van voren af aan. Wie ben je?"
"Ik ben Catharina, dochter van koning Costes. Ik ben van adellijke afkomst, en van jongs af aan opgevoed in de Vrije Kunsten. Maar dat alles heb ik eraan gegeven en tenslotte mijn toevlucht gezocht bij mijn Heer Jezus. Want die goden van u: die zouden niet in staat zijn ook maar iemand te hulp te komen; u niet of wie dan ook van uw mensen."
"Ik heb je wel door", sprak nu de keizer,
"jij probeert met je listige welsprekendheid ons te ontmoedigen, waarbij je dan gebruik maakt van dezelfde trucjes als de filosofen."
Hij had al snel in de gaten gekregen, dat hij met zijn antwoorden niet tegen haar opkon. Vandaar dat hij in allerijl alle toenmalige wetenschappers en filosofen van de stad Alexandrië bij elkaar liet roepen. Hij stelde hun grote beloningen in het vooruitzicht, als zij erin zouden slagen het jonge meisje de baas te worden.
Er kwamen er wel vijftig op af: allemaal grote mannen en wereldberoemd in hun tak van wetenschap. Eenmaal aangekomen vroegen ze de keizer nog eens uit te leggen waarom precies hij ze van zo heinde en ver bij elkaar had geroepen. De keizer gaf ten antwoord:
"Er is hier een meisje dat in wijsheid en geestkracht haar weerga niet kent. Ze is alle wijze mannen van hier de baas, en ze beweert, dat onze goden in feite niets méér zijn dan boze geesten! Dus het is aan jullie haar tot andere gedachten te brengen. Als het zover is, zal ik jullie rijk beladen met geschenken naar huis terug laten gaan."
Eén van de redenaars riep:
"Wat een idiote onderneming: om alle wijzen uit de vier windstreken bij elkaar te roepen; alleen maar om een meisje van repliek te dienen; en dan te weten dat waarschijnlijk de eerste de beste beginneling onder onze leerlingen haar al tot zwijgen zou weten te brengen."
Waarop de keizer reageerde:
"Ik had haar natuurlijk kunnen dwingen tot het offeren aan onze goden, of ik had haar een lijfelijke afstraffing kunnen laten geven. Maar het leek me in dit geval beter, als zij door jullie argumenten tot andere gedachten zou worden gebracht."
"Laat maar komen: dat kind. Dan zal ze wel moeten toegeven, dat ze het te hoog in haar bolletje heeft; en dat ze tot vandaag kennelijk nog nooit een echte geleerde was tegengekomen."
Toen Catharina hoorde dat er voorbereidingen werden getroffen voor een openbaar debat, richtte zij zich tot de Heer. Er daalde een engel naar haar af om haar tot standvastigheid te bewegen. Hij zei:
"Ze zullen je niet omver weten te praten; sterker nog. Jij zult het zijn die hen zal weten te overtuigen van jouw gelijk, en door jouw toedoen zullen ze allemaal de overwinningspalm van het martelaarschap bemachtigen!"
Ze werd tenslotte voor keizer Maxentius geleid. Daar riep ze onmiddellijk:
"Kunt u wel: met vijftig gediplomeerde redenaars tegen één jong meisje? En waarom belooft u hun bij een eventuele overwinning wél een beloning en mij niet? Maar wees gerust. Mijn beloning zal bestaan in de Heer Jezus Christus: Hijzelf is de hoop en de kroon van allen die voor Hem strijden."
De redenaars begonnen haar meteen duidelijk te maken, dat een God onmogelijk mens kon worden en een groot lijden ondergaan. Waarop zij antwoordde, dat het nota bene de heidenen zelf waren geweest, die de menswording van Christus hadden voorzegd. Want stond er bij de Sibylle niet te lezen: 'Gelukkig de God die aan een kruishout hangt'?
En zo voer Catharina voort ten overstaan van de redenaars. Ze wist ze in de hoek te dringen met glasheldere argumenten, totdat ze volkomen overdonderd waren en werkelijk niet wisten wat ze nog moesten zeggen.
De keizer was natuurlijk woedend. Hij hoonde, dat zij zich schandelijk in de luren hadden laten leggen door een jong ding. Maar de meest wijze van deze geleerde mannen nam namens al zijn collega's het woord:
"U moet weten, majesteit, dat er nog nooit iemand in staat is geweest om ons te weerstaan. Maar het moet wel Gods Geest zelf zijn die in dit meisje spreekt. Zij heeft ons dermate vervuld met bewondering, dat we geen woord meer durven inbrengen tegen die Christus: wij komen dan ook tot de slotsom dat Hij wel de enige ware God moet zijn!"
De keizer was buiten zichzelf van woede, en liet ze allemaal midden in de stad levend verbranden. Catharina stond hen bij, en wist hun nog juist te bevestigen in de laatste waarheden van het geloof. Het enige waar ze zich over beklaagden, was dat ze nog niet gedoopt waren. Maar zij stelde ze gerust:
"Daar hoef je niet bang voor te zijn. Jullie bloed zal je tot doopsel dienen."
Ze ontvingen allen het kruisteken. Toen werden ze in het vuur geworpen. Terwijl ze hun levensgeest aan God teruggaven, werden hun haren en kleren door het vuur niet aangetast. De christenen belastten zich met hun begrafenis.
Intussen sprak de keizer tot Catharina:
"Denk toch om je jeugd, en ik zal je tot keizerin maken in mijn paleis. We zullen een standbeeld van je laten maken; dat stellen we dan op in het centrum van de stad; zodat het volk je zal komen vereren en aanbidden."
"Houd toch op met dingen te zeggen die al een misdaad zijn wanneer je eraan denkt. Ik heb nu eenmaal Christus als bruidegom uitgekozen; Hij is mijn eer en mijn liefde. Je kunt dartelen of martelen, maar je kunt me nooit van Hem af brengen."
Daarop liet de keizer haar ontkleden, haar met ijzeren gesels slaan en
vervolgens voor tien dagen opsluiten in een onderaardse kerker zonder eten of
drinken.
Toen moest de keizer even weg naar een andere provincie. Zijn vrouw, die een minnaar had die Porfyrius heette, kwam Catharina midden in de nacht in haar gevangenis opzoeken. Eenmaal binnen bemerkte ze welk een stralend licht de kerker vervulde, en ze zag hoe engelen haar wonden verbonden. Catharina legde haar daarop uit welk een eeuwige vreugden aan dit alles verbonden waren, en zo wist ze haar te bekeren. En ze zei:
"Je zult nog de marteldood sterven."
Toen Porfyrius hiervan hoorde, kwam ook hij naar Catharina. Hij wierp zich voor haar voeten neer en ook hij ontving het geloof in Christus, tezamen met tweehonderd van zijn manschappen.
Twaalf dagen na zijn vertrek keerde de keizer terug. Hij liet het meisje voor zich brengen in de veronderstelling, dat ze door die langdurige vasten wel een toontje lager zou zingen. Maar toen hij haar daar zo blakend en stralend voor zich zag staan, veronderstelde hij, dat iemand haar intussen stiekem in de gevangenis te eten moest hebben gebracht. Hij liet dus zijn bewakers één voor één afranselen. En Catharina maakte hem duidelijk:
"Geen menselijk wezen is mij te eten komen geven; het was Christus zelf door middel van zijn engelen."
De keizer was eens te meer onder de indruk van haar schoonheid, en nogmaals stelde hij haar voor om haar naast zich op de troon te doen verheffen. Maar zij weigerde. Daarop zei hij:
"Nou, dan kun je kiezen: ofwel je offert aan de goden, en je zult het er levend van afbrengen; ofwel je zult onder helse pijnigingen aan je eind worden gebracht!"
Waarop zij antwoordde:
"Bedenk maar de verschrikkelijkste pijnigingen en ga je gang maar, want ik ben er onderhand aan toe om mijn vlees en bloed als een offergave aan Jezus aan te bieden: Hij heeft immers voor mij hetzelfde gedaan! Hij is mijn God, mijn meester, mijn bruidegom en minnaar, en niemand anders."
Een prefect fluisterde nu de keizer het idee in om vier wielen te laten maken,
voorzien van ijzeren punten, om daarmee het lichaam van Catharina uiteen te
scheuren. Zo zouden de andere christenen worden afgeschrikt. Men besloot, dat
men de heilige aan de vier wielen zou vastbinden en dat men twee wielen de ene
kant op zou laten draaien en twee de andere kant. Op die manier zou straks
Catharina's lichaam er in vellen en flarden bijhangen. Maar zij smeekte God,
dat Hij ter ere van zijn naam en voor de bekering van allen die zich eraan
stonden te vergapen, deze helse machine zou vernietigen. Daarop donderde een
engel het gevaarte met zoveel geweld ondersteboven, dat er vierduizend man
onder verpletterd werden.
Dat was het moment waarop de keizerin, die alles van boven uit het paleis had gadegeslagen, de moed had om naar beneden te komen en aan haar man te zeggen, dat ze het met al die gruwelijkheden nu wel welletjes was geweest. De vorst beval haar de borsten af te snijden en vervolgens het hoofd in tweeën te klieven. Nu de keizerin het martelaarschap tegemoet ging, vroeg ze aan Catharina voor haar te bidden. Maar Catharina sprak haar moed in:
"Wees gerust, lieve prinses van God, want je koningschap van deze wereld gaat nu veranderd worden in een eeuwig koningschap, en in plaats van een sterflijke echtgenoot krijg je nu een onsterflijke."
Nu begon de keizerin haar beulen zelfs tot spoed aan te manen: zo bemoedigd was
zij door Catharina's woorden. Ze brachten haar dus buiten de stad en deden aan
haar wat de keizer bevolen had. Porfyrius kwam haar stoffelijk overschot
weghalen om het te begraven.
De volgende morgen liet Maxentius aan de beulen om het lichaam van zijn vrouw vragen in de veronderstelling dat zij zich ervan ontdaan hadden. Maar Porfyrius trad naar voren en verhief temidden van de mensenmenigte zijn stem:
"Ik was het die haar begraven heb, omdat ik net als zij het christelijk geloof heb omhelsd."
Maxentius brulde van spijt en van woede: "Moet je zien: nu heeft zelfs Porfyrius, mijn steun en toeverlaat, de enige nog die ik vertrouwde, zich het hoofd op hol laten brengen."
En de soldaten die erbij stonden, riepen:
"Ook wij zijn christen geworden en wij zijn bereid ervoor te sterven!"
Maxentius liet ze allemaal in blinde woede onthoofden, Porfyrius incluis. Hun
lijken moesten voor de honden worden geworpen.
Nu wendde hij zich tot Catharina:
"Jouw toverkunsten hebben ervoor gezorgd, dat de keizerin is gestorven. Nog blijft mijn aanbod overeind: je kunt als je wilt de eerste worden in mijn paleis."
Zij wees dit voorstel natuurlijk verontwaardigd van de hand. Nu gelastte hij, dat ze onthoofd moest worden. Toen zij naar de plaats van de terechtstelling werd gevoerd, hief zij haar ogen ten hemel, en sprak:
"Jezus, jij bent de hoop en het heil van alle gelovigen; de eer en de roem van de maagden; jij bent onze lieve Heer: verhoor mijn gebed. Geef, dat ieder die mij aanroept in het uur van zijn dood of in één of andere vorm van gevaar, gered wordt krachtens alles wat ik hier nu heb moeten doorstaan."
En een stem uit de hemel sprak:
"Kom maar hier, mijn lieve bruid; de deuren van de hemel staan wijd voor je open. En ieder die jouw martelingen gedenkt, zal ik geven wat hij ook vraagt."
Op dat moment vielen de slagen neer op haar hoofd. Er stroomde melk in plaats van bloed uit haar wonden.
Engelen kwam haar stoffelijk overschot halen en droegen het vandaar naar de berg Sinaï, waar het twintig dagen later al werd begraven. Tot op de dag van vandaag stroomt er een wonderdadige olie uit haar gebeente, die iedere zwakte of ziekte geneest. Het martelaarschap van Catharina viel ongeveer in het jaar 310.
[183»11.25]
Verering & Cultuur
Zij is patrones van de jonge (ongehuwde) meisjes, maagden, meisjes in het
algemeen en van echtgenoten en gehuwde vrouwen en van voedsters; van
kloosterzusters; van scholieren, studenten, docenten (onderwijzend personeel),
wijsgeren, filosofen en theologen, wetenschappers, hoogleraren, predikers,
redenaars, schrijvers en dichters; van juristen, advocaten, notarissen en
wetgeleerden; van leraren; van bibliothecarissen en boekdrukkers; op grond van
het rad uit haar martelgeschiedenis van alle ambachtslieden waar
draaibewegingen aan te pas komen zoals molenaars, pottenbakkers, messen- en
scharenslijpers, wiel- en wagenmakers, leerlooiers, touwslagers, spinners en
spinsters en van daaruit van wevers, naaisters, modisten, modeontwerpers,
kleermakers, schoenmakers en lakenhandelaren; van kappers en kapsters; en van
tabakshandelaren.
Zij is patrones van
bibliotheken, meisjesscholen, van de onderwijzende stand, seminaries,
universiteiten (waaronder Parijs).
Haar voorspraak wordt
ingeroepen tegen ademnood, barenspijnen, gewrichtsziekten, hersenziekten,
hoofdpijn, ringworm ('katrienenrad' of '-wiel'), migraine, ringworm,
tongziekten, zweren; daarnaast om tot de dood te volharden en om verdronkenen
terug te vinden.
In de Oosterse kerk wordt
zij vereerd als heilige genezer; in het Westen behoort zij tot de veertien
Noodhelpers.
Vaak wordt zij afgebeeld
in gezelschap van de heilige Barbara. Zowel in het oosten als in het westen
(zie beide afbeeldingen).
In dat geval symboliseren
zij in de westerse kunst het kloosterleven: Catharina het contemplatieve of
beschouwende en Barbara het actieve of apostolische.
Waarom die symbolische
betekenis zo over beiden is verdeeld...?
In Midden- en Oost-Europa komt hen als derde vaak de heilige maagd Margaretha vergezellen. In het Duitse taalgebied spreekt men van 'Die Drei Heiligen Madl':
"Margaretha mit den Wurm
Barbara mit dem Turm
Katharina mit dem Radl:
Das sind die drei heil'gen Madl."
Tenslotte komt er soms
nog een vierde heilige maagd bij: Dorothea. In dat geval spreekt men van 'De
Vier Kapitale Maagden' (Quattuor Virgines Capitales).
- Catharina in Nederland -
In Nederland is zij patrones van Eindhoven. Er zijn Catharinakerken te Aalsum (Friesland), Akkrum, Amsterdam, Barneveld, Breda (begijnhofkerk), Buchten, Bunschoten, Echteld (Gelderland), Eindhoven, Elsloo (Friesland), Grevenbicht, Harderwijk, Hengstdijk, Herpt, 's-Hertogenbosch, Heusden, Huizinge (middeleeuwse kerk), Jislum, Jubbega, Kerkrade, Ledacker, Leeuwarden-Hoek, Lemiers, Leunen, Lions, Montfoort, Nijkerk, Papenhoven, Sterksel, Teerns, Ulestraten, Utrecht (zij is patrones van de kathedrale kerk en gaf haar naam aan de Catherijnesingel, het Catherijneconvent en het winkelcentrum Hoog-Catherijne), Wellerlooi, Woudenberg en Zoutelande (gem. Veere); daarnaast nog in Purmerend en Swichum tezamen met Nicolaas.
Bekend is het aan haar gewijde Norbertinessenklooster Catharinadal te
Oosterhout (Noord-Brabant).
De Oostpoort te Delft heette in de middeleeuwen Catherijnepoort.
- Catharina in België -
De Belgische hoofdstad Brussel kent een Catharinakerk; op haar feestdag vindt
het Katrientjesfeest. Daarnaast zijn er Catharina-bedevaartsoorden te
Ressegem-Herzele (Oost-Vlaanderen: tesamen met Mauritius), Ruisbroek-Puurs
(Antwerpen), St-Katarina-Lombeek-Ternat (Brabant) en St-Katelijne-Waver
(Antwerpen); van de beide laatstgenoemde plaatsen is zij tevens
beschermheilige.
Weerspreuk(en)
'Als het vriest op Sint-Katrinadag,
Een harde winter men verwachten mag' [131]
'Doet Sinte-Katrien haar
witte mantel aan,
ze blijft er zeven weken rond mee gaan' [131;500]
'Gelijk het weer is met
Sinte-Katrien
zal men het in februari zien' [131]
'Met Sint-Katrien
heeft elk hout wortel.'
'Op Sint Catharina sterkt de winter' [213]
'Sint-Catharina
heeft dikwijls een witte mantel.'
'Met Sint-Katrien
heeft elk hout wortel.'
'Sint Katrijn,
gooit de koude steen in de Rijn' [213]
'Sinte-Katrien
houdt haar witte mantel zeven weken aan' [131]
'Sinte Katrien
verschijnt graag in een witte mantel' [213]
'Vorst op Sint-Catharina,
dan vriest het zeven weken lang.' [500]
'Vriest het met Sint
Katrien,
dan vriest 't nog zes weken nadien' [213]
'Zo Katrien is in 't wit
volgt een harde winter' [131]
'Zoals de dag van
Sinte-Katrijn
zal het de laatste januari zijn' [131;213]
- Catharina in Duitsland -
In Duitsland zijn er
Catharinakerken te Braunschweig, Frankfurt/Main, Hamburg en Lübeck.
Weerspreuk(en)
'Sankt Katharine schmeisst den ersten Stein in den Rhein,
Sankt Gertrud (17 maart) zieht ihn wieder heraus' [213]
[Sint Katrien gooit de eerste steen in de Rijn,
Sint Geertruid haalt hem er weer uit]
'Um die Zeit von Sankt
Katharein
winterts gerne ein' [213]
[Rond de tijd van Sint Katrien
krijg je de winter al te zien]
- Catharina in Frankrijk -
Zij is patrones van de abdij Sainte-Cathérine-du-Mont bij Rouen; lange tijd was
dit een belangrijke Catharina-bedevaartplaats.
Weerspreuk(en)
'Quand Chatherine au ciel fait la moue,
il faut partauger longtemps dans la boue' [213]
[Als Katrien naar de hemel chagrijnig kijkt,
je voorlopig in de blubber prijkt]
'Sainte Catherine, ne va
pas sans son blanc manteau' [213]
[Sint Katrien gaat er niet op uit zonder haar witte mantel]
- Catharina in Groot-Brittannië -
In Engeland wordt zij vereerd te Dunstable (Beds.), Little-Missenden (Buckinghamshire), St-Catherine's-Hill bij Winchester, St-Catherine's-Point (I.O.W.) en Winchester (Hants.).
In Schotland vinden we de naar haar genoemde plaatsjes St-Catherine (Argyll) en
St-Catherine's-Dub (Aberdeen)
- Catharina in
Zwitserland -
Zij is patrones van het kanton Valais en van de plaatsen Fribourg en Sion.
- Buiten Europa -
Zij is patrones van de deelstaat Santa Catarina in Brazilië.
© A. van den Akker
s.j.
SOURCE : https://www.heiligen-3s.nl/heiligen/11/25/11-25-0310-catharina.php
Voir aussi : https://www.catholicireland.net/saintoftheday/st-catherine-of-alexandria-282-305-virgin-and-martyr/
https://www.christianiconography.info/catherine.html
http://nouvl.evangelisation.free.fr/catherine_alexandrie.htm