dimanche 25 novembre 2012

Sainte CATHERINE D'ALEXANDRIE, vierge et martyre



Sainte Catherine d'Alexandrie

Vierge et martyre (IVème s.)

L'une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de tout l'Empire.  Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle. Son inspiration  lui fit écarter avec succès les objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité  du Christianisme.  Sa légende a masqué son existence historique, recouverte de broderies fabuleuses. Ainsi peut-être le récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes. Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des 'voix' de sainte Jeanne d'Arc. Son culte reste très vivant au monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée. 

Des internautes nous indiquent

- Sainte Catherine d'Alexandrie est la sainte patronne des bateleurs et mariniers de la Garonne et qu'elle est vénérée à Auvillar et Boudou (dans le Tarn-et-Garonne)

- Sainte Catherine d'Alexandrie est également la sainte patronne de la ville de Fribourg en Suisse avec Saint Nicolas (de Myre)une place à côté de la Cathédrale porte désormais son nom.

Eglise Sainte Catherine du Port, Auvillar, diocèse de Montauban

Chapelle Sainte Catherine, dédiée à la patronne des gens de la rivière et des philosophes, Auvillar.

"Honneur aux femmes de savoir" (portail catholique Suisse)

Mémoire de sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie, aussi remplie d’acuité d’esprit et de sagesse que de force d’âme. Son corps est l’objet d’une pieuse vénération au célèbre monastère du mont Sinaï.

Martyrologe romain

Je suis la descendante de l’illustre roi Costos. On m’appelle Catherine. J’ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes. Mais j’ai compris: ce ne sont que vanités! Alors j’ai suivi mon Seigneur Jésus-Christ. Je n’épouserai que mon Dieu!

"La passion de Sainte Catherine"

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/21/Sainte-Catherine-d-Alexandrie.html

Caravaggio  (1571–1610), Hl. Katharina von Alexandrien / Catherine of Alexandria, 1595-1596, 173 x 133, Thyssen-Bornemisza Museum


Sainte Catherine d'Alexandrie

Vierge et Martyre

(+ vers 307)

Sainte Catherine naquit à Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le Baptême, Dieu lui envoya une vision où la Sainte Vierge la présentait au divin Enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait: "Je ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée." A son réveil, elle résolut de recevoir promptement le Baptême. Quand elle l'eut reçut, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d'amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l'anneau de Son alliance.

Catherine, douée d'une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des Docteurs. Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de l'immortelle couronne.

Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l'ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris. Pendant deux heures l'innocente vierge subit le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent plusieurs personnes. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.

Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux: que son corps fût respecté après le supplice, et que l'ère des persécutions prit bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les Anges sur le mont Sinaï.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_catherine_d_alexandrie.html

Master of Calci, Retable de sainte Catherine, XIIIe siècle, National Museum of San Matteo, Pisa


Sainte Catherine d'Alexandrie

Vierge et Martyre 

(† v. 307)

Catherine naît à Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le baptême, Dieu lui envoya une vision où la Ste Vierge la présentait au divin enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait : « Je ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée. » À son réveil, elle résolut de recevoir promptement le baptême. Quand elle l'eut reçut, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d'amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l'anneau de son alliance.

Catherine, douée d'une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des docteurs. Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de l'immortelle couronne.

Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l'ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris. Pendant deux heures l'innocente vierge subit le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent plusieurs personnes. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.

Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux : que son corps fût respecté après le supplice, et que l'ère des persécutions prît bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les anges sur le mont Sinaï.

Pour un approfondissement biographique, lire :

>>> Ste Catherine d'Alexandrie
©Evangelizo.org

©Evangelizo.org 2001-2017

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171125&id=8521&fd=0

Bernardo Daddi, Crowned Virgin Martyr Catherine of Alexandria, 1340


Sainte Catherine d'Alexandrie, fille du roi de Cilicie, naquit dans une famille de première noblesse. Elle perdit son père jeune.

Une conversion un peu tardive.

Un Ermite convertit la mère de Catherine, quant à la jeune fille elle se défendit plus longtemps appuyant son paganisme sur des raisons humaines. Puis, après une vision de Vierge Marie, elle demanda le Baptême.

Dès qu'elle l'eut reçu, Jésus lui apparut et elle le prit comme époux. Les artistes ont représenté ce mariage mystique en montrant Sainte Catherine avec l'enfant Jésus qui lui passe l'anneau au doigt.

Une relation conflictuelle avec l'empereur.

Jeune, elle acquiert une connaissance tant des sciences, de l'art que de la poésie et de la philosophie.
A l'âge de 18 ans, elle rentra en conflit avec l'empereur Maximin.

Elle lui montra la vanité des idoles : « Pourquoi veux-tu perdre toute cette foule par l'erreur des idoles ? Apprends à connaître le Dieu créateur du monde et Son Fils unique Jésus Christ qui par sa Croix a délivré le monde de la géhenne. »

Incapable de répondre lui-même aux arguments de la jeune femme, l'empereur convoqua cinquante philosophes. Mais préparée par le jeûne et la Prière, Catherine fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus Christ qu'elle les convertit.

Pris de colère, Maximin condamna ces philosophes à être brûlés vifs.

Catherine martyrisée par l'empereur.

Plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, l'empereur demanda sa main mais elle s'y opposa. Maximin la martyrisa et l'enferma dans un cachot pendant douze jours où selon la légende la jeune femme fut nourrie par une colombe.

L'impératrice voulut voir Catherine. En entrant dans le cachot, elle découvrit son visage resplendissant comme le soleil. Catherine lui annonça qu'après ces tourments elle régnerait éternellement.

L'impératrice défendit Catherine. Néanmoins, Maximin décida d'abord de lui infliger le supplice de la roue garnie de pointes de fer (cette affreuse machine fut brisée et anéantie par la prière de la vierge) puis de la décapiter.

De sa blessure, jaillit du lait au lieu du sang.

Catherine mourut le 25 Novembre 305 ou 307 ou encore 310 dans la cité d'Alexandrie. Elle avait demandé au Christ que son corps fût respecté et que l'ère des persécutions prit bientôt fin.

Une tradition nous assure que des Chrétiens d'Égypte découvrirent le corps de Catherine vers le VIIIième siècle là où il avait été enterré quatre ou cinq cents ans plus tôt puis que des anges transportèrent ce corps sur le mont Sinaï.

Sainte Catherine et la Prière.

J. Bricout dans le dictionnaire pratique des connaissances religieuses reprend un discours élogieux de Bossuet au sujet de Sainte Catherine d'Alexandrie.

Ce discours rappelle que Sainte Catherine qui a étudié les sciences, a utilisé ce bien pour avancer vers la connaissance de la vérité grâce à la prière.

« Elle a contemplé du dedans la lumière de la science, (…) elle l'a répandue au dehors, au milieu des philosophes et des grands du monde » pour annoncer l'Evangile ; enfin elle l'a mise dans le commerce (…) pour gagner des âmes à Jésus-Christ. ».

Les questions de la science et de la technique sont aussi prégnantes aujourd'hui qu'au temps de Sainte Catherine. Le rapport que Catherine entretenait à la science peut m'inviter à réfléchir sur mon usage des moyens techniques qui sont à ma disposition. Comment peuvent-ils m'aider à grandir en humanité ? Puis-je les utiliser dans un rapport de liberté et non de dépendance ? Me permettent-ils de servir autrui ?

A la lecture de la biographie de Sainte Catherine, nous observons que sa relation au Seigneur est particulièrement intime et mystique. Et moi, qu'en est-il de ma relation au Seigneur ? Sans doute que chacun d'entre nous reçoit une ou des grâces (paix, douceur, confiance, dynamisme, force…) qui caractérisent notre propre prière, en ai-je conscience ?

Est-ce que j'en témoigne dans ma façon d'être ? Si oui, comment ?

La tradition des catherinettes.

La célébration des Catherinettes remonte au XVIème siècle. Selon la légende, Sainte Catherine d’Alexandrie fut demandée en mariage par l’empereur romain Maxence au IVème siècle.

L’empereur lui ordonna par la même occasion de renier sa Foi en Jésus-Christ. Comme Catherine d’Alexandrie refusa les deux demandes de l’empereur, celui-ci lui fit subir le supplice de la roue.

La légende raconte qu’elle fut décapitée et qu’un ange vint sauver son âme. Elle mourut tout en restant ferme dans sa Foi.

Elle fut Béatifiée par l’Église et on la fêta ensuite le 25 Novembre du calendrier grégorien.

Sainte Catherine devint la seule Sainte à qui l’Église décerna trois auréoles.

Les couleurs des trois auréoles de Sainte Catherine ont des significations particulières. La première auréole est verte et elle symbolise la connaissance, la seconde est rouge et rappelle que Sainte Catherine fut martyre, la troisième auréole est de couleur blanche et symbolise la virginité.

Une confrérie de jeunes filles vénéra Sainte Catherine et faisait coiffer à la plus âgée d’entre elles, la statue de la Sainte.

La célébration des Catherinettes eut lieu ensuite pour vénérer la mémoire du martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie.

On disait à l’époque que lorsqu’une fille n’était pas encore mariée à 25 ans, elle se mariait à l’aiguille.

Par extension, la journée devint celle des couturiers et des modistes.

La fête des Catherinettes est l’occasion pour les modistes de fabriquer de nouveaux chapeaux et d’en coiffer les Catherinettes, c’est-à-dire les jeunes femmes âgées de 25 ans, encore célibataires.

Plusieurs modèles et décorations de chapeaux sont créés pour l’occasion.

Les modistes rivalisent de créativité pour offrir aux Catherinettes des couvre-chefs à leur image.

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Bernardo Daddi (attr.), Santa Caterina d'Alessandria, 1350 ca


SAINTE CATHERINE

Catherine vient de catha, qui signifie universel, et de ruina, ruine, comme si on disait ruine universelle : en effet, dans elle, l’édifice du diable fut entièrement ruiné: savoir: l’orgueil, par l’humilité qu'elle posséda; la concupiscence de la chair, par la virginité qu'elle conserva; et la cupidité mondaine; par le mépris qu'elle eut pour toutes les vanités du monde. Ou bien Catherine, vient de chaînette (catena) : car par ses bonnes œuvres, elle se fit comme une chaîne au moyen de laquelle elle monta au ciel. Et cette chaîne ou échelle est formée de quatre degrés qui sont : l’innocence d'action, la pureté du coeur, le mépris de la vanité, et le langage de la vérité, degrés que le prophète a disposés par ordre quand il dit (Ps. XXIII) : « Qui est-ce qui montera sur la montagne du Seigneur?... Ce sera, répond-il, celui dont les mains sont innocentes, et qui a le coeur pur, qui n'a point pris son âme en vain, et qui n'a pas fait de faux serments contre son prochain. » Ces quatre degrés ont existé dans sainte Catherine, ainsi qu'on le voit dans sa légende.

Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans l’étude de tous les arts libéraux. L'empereur Maxence avait convoqué à Alexandrie les riches aussi bien que les pauvres, afin de les faire tous immoler aux idoles, et pour punir les chrétiens qui ne le voudraient pas. Alors, Catherine, âgée de 18 ans, était restée seule dans un palais plein de richesses et d'esclaves ; elle entendit les mugissements des divers animaux et les accords des chanteurs; elle envoya donc aussitôt un messager s'informer de ce qui se passait. Quand elle l’eut appris, elle s'adjoignit quelques personnes, et se munissant du signe de la croix, elle quitta le palais et s'approcha. Alors elle vit beaucoup de chrétiens qui, poussés parla crainte, se laissaient entraîner à offrir des sacrifices. Blessée au coeur d'une profonde douleur, elle s'avança courageusement vers l’empereur, et lui parla ainsi : « La dignité dont tu es revêtu, aussi bien que la raison exigeraient de moi de te faire la cour, si tu connaissais le créateur du ciel, et si tu renonçais au culte des dieux. » Alors debout devant la porte du temple, elle discuta avec l’empereur, à l’aide des conclusions syllogistiques, sur une infinité de sujets qu'elle considéra au point de vue allégorique, métaphorique, dialectique et mystique. Revenant ensuite à un langage ordinaire, elle ajouta : « Je me suis attachée à t'exposer ces vérités comme à un savant : or, maintenant pour quel motif as-tu inutilement rassemblé cette multitude afin qu'elle adorât de vaines idoles? Tu admires ce temple élevé par la main des ouvriers; tu admires des ornements précieux que le vent envolera comme de la poussière. Admire plutôt le ciel et la terre, la mer et tout ce qu'ils renferment, admire les ornements du ciel, comme le soleil, la lune et les étoiles : admire leur obéissance, depuis le commencement du monde jusqu'à la fin des temps ; la nuit et le jour, ils courent à l’occident pour revenir à l’orient, sans se fatiguer jamais : puis quand tu auras remarqué ces merveilles, cherche et apprends quel est leur maître; lorsque, par un don de sa grâce, tu l’auras compris et que tu n'auras trouvé personne semblable à lui, adore-le, glorifie-le : car il est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs. » Quand elle lui eut exposé avec sagesse beaucoup de considérations touchant l’incarnation du Fils, l’empereur stupéfait ne sut que lui répondre. Enfin revenu à lui : « Laisse, ô femme, dit-il, laisse-nous terminer le sacrifice, et ensuite nous te répondrons. » Il commanda alors de la mener au palais et de la garder avec soin; il était plein d'admiration pour sa sagesse et sa beauté. En effet elle était parfaitement bien faite, et son incroyable beauté la rendait aimable et agréable à tous ceux qui la voyaient. Le César vint au palais et dit à Catherine : « Nous avons pu apprécier ton éloquence et admirer ta prudence, mais occupés à sacrifier aux dieux, nous n'avons pu comprendre exactement tout ce que tu as dit : or, avant de commencer, nous te demandons ton origine. » A cela Catherine répondit : « Il est écrit : « Ne te loues pas ni ne te déprécies toi-même », ce que font les sots que tourmente la vaine gloire. Cependant j'avoue mon origine, non par jactance, mais par amour pour l’humilité. Je suis Catherine, fille unique du roi Costus. Bien que née dans la pourpre et instruite assez à fond dans les arts libéraux, j'ai méprisé tout pour me réfugier auprès du Seigneur J.-C. Quant aux dieux que tu. adores, ils ne peuvent être d'aucun secours ni à toi, ni à d'autres. Oh ! qu'ils sont malheureux les adorateurs de pareilles idoles qui, au moment où on les invoque, n'assistent pas dans les nécessités, ne secourent pas dans la tribulation et ne défendent pas dans le péril! » Le roi : « S'il en est ainsi que tu le dis, tout le monde est dans l’erreur, et toi seule dis la vérité : cependant toute affirmation doit être confirmée par deux ou trois témoins. Quand tu serais un ange, quand tu serais une puissance céleste, personne ne devrait encore te croire ; combien moindre encore doit être la confiance en toi, car tu n'es qu'une femme fragile! » Catherine : « Je t'en conjure, César, ne te laisse pas dominer par ta fureur ; l’âme du sage ne doit pas être le jouet d'un funeste trouble, car le poète a dit : « Si l’esprit te gouverne, tu seras roi, si c'est le corps, tu seras esclave. » L'empereur : «Je m’aperçois que tu te disposes à nous enlacer dans les filets d'une ruse empoisonnée, en appuyant tes paroles sur l’autorité des philosophes. » Alors l’empereur, voyant qu'il ne pouvait lutter contre la sagesse de Catherine, donna des ordres secrets pour adresser des lettres de convocation à tous les grammairiens et les rhéteurs afin qu'ils se rendissent de suite au prétoire d'Alexandrie, leur promettant d'immenses présents, s'ils réussissaient à l’emporter par leurs raisonnements sur cette vierge discoureuse.

On amena donc, de différentes provinces, cinquante orateurs qui surpassaient tous les mortels dans tous les genres de science mondaine. Ils demandèrent à l’empereur, pourquoi ils avaient été convoqués de si loin ; le césar leur répondit : « Il v a parmi nous une jeune fille incomparable par son on sens et sa prudence; elle réfute tous les sages, et affirme que tous les dieux sont des démons. Si vous triomphez d'elle, vous retournerez chez vous comblés d'honneurs. » Alors l’un d'eux plein d'indignation répondit avec colère : « Oh! la grande détermination d'un empereur, qui, pour une discussion sans valeur avec une jeune fille, a convoqué les savants des pays les plus éloignés du monde, quand l’un de nos moindres écoliers pouvait la confondre de la façon la plus leste! » L'empereur dit : « Je pouvais la contraindre par la force à sacrifier, ou bien l’étouffer dans les supplices ; mais j'ai pensé qu'il valait mieux qu'elle restât tout à fait confondue par vos arguments. » Ils lui dirent alors : « Qu'on amène devant nous la jeune fille et que, convaincue de sa témérité, elle avoue n'avoir jusqu'ici jamais vu des savants. » Mais la vierge ayant appris la lutte à laquelle elle était réservée, se recommanda toute à Dieu; et voici qu'un ange du Seigneur se présenta devant elle et l’avertit de se tenir ferme, ajoutant que non seulement elle ne pourra être vaincue par ses adversaires, mais qu'elle les convertira et qu'elle leur frayera le chemin du martyre. Ayant donc été amenée devant les orateurs, elle dit à l’empereur : « Est-il juste que tu opposes une jeune fille à cinquante orateurs auxquels tu promets des gratifications pour la victoire, tandis que tu me forces à combattre sans m’offrir l’espoir d'une récompensé? Cependant, pour moi, cette récompense sera N.-S. J.-C: qui est l’espoir et la couronne de ceux qui combattent pour lui. » Alors les orateurs ayant avancé qu'il était impossible que Dieu se fît homme et souffrît, la vierge montra que cela avait été prédit même par les Gentils. Car Platon établit que Dieu est un cercle, mais qu'il est échancré. La sybille a dit aussi : « Bienheureux est ce Dieu qui est suspendu au haut dit bois. » Or, comme la vierge discutait avec la plus grande sagesse contre les orateurs qu'elle réfutait par des raisons évidentes, ceux-ci, stupéfaits, et ne sachant quoi répondre, furent réduits à un profond silence. Alors l’empereur, rempli contre eux d'une grande fureur, se mit à leur adresser des reproches de ce qu'ils s'étaient laissé vaincre si honteusement par une jeune fille. L'un d'eux prit la parole et dit : « Tu sauras, empereur, que jamais personne n'a pu lutter avec nous, sans qu'il n'eût été vaincu aussitôt : mais cette jeune fille, dans laquelle parle l’esprit de Dieu, a tellement excité notre admiration, que nous ne savons, ni n'osons absolument dire un mot contre le Christ. Alors, prince, nous avouons fermement que si tu n'apportes pas de meilleurs arguments en faveur des dieux que nous avons adorés jusqu'à présent, nous voici disposés à nous convertir tous à la foi chrétienne. » Le tyran, entendant cela, fut outré de colère et ordonna de les faire brûler tous au milieu de la ville. Mais la vierge les fortifia, et leur inspira la constance du martyre; puis elle les instruisit avec soin dans la foi. Et comme ils regrettaient de mourir sans le baptême, la vierge leur dit : « Ne craignez rien, car l’effusion de votre sang vous tiendra lieu de baptême et de couronne. » Après qu'ils se furent munis du signe de la croix, on les jeta dans les flammes, et ils rendirent leur âme au Seigneur : ni leurs cheveux, ni leurs vêtements ne furent aucunement atteints par le feu. Quand ils eurent été ensevelis par les chrétiens, le tyran parla à la vierge en ces termes : « O vierge généreuse, ménage ta jeunesse ; après la reine, tu tiendras le second rang dans mon palais ; ta statue sera élevée au milieu de la ville; et tu seras adorée de tous comme une déesse. » La vierge lui répondit : « Cesse de parler de choses qu'il est, criminel même de penser, je me suis livrée au Christ comme épouse : il est ma gloire, il est mon amour, il est ma douceur, et l’objet de ma tendresse; ni les caresses, ni les tourments ne pourront me faire renoncer à son amour. » alors l’empereur furieux la fit dépouiller et fouetter avec des cordes garnies de fers tranchants (scorpions) ; puis quand elle eut été broyée, il ordonna de la traîner dans une prison obscure où elle devrait, pendant douze jours, souffrir le supplice de la faim.

Des affaires pressantes ayant appelé l’empereur hors du pays, l’impératrice, qui s'était éprise d'une vive affection pour Catherine, vint en toute hâte la trouver en son cachot, au milieu de la nuit, avec le général des armées, nommé Porphyre. A son entrée, l’impératrice vit la prison resplendissante d'une clarté ineffable, et des anges qui pansaient les plaies de la vierge. Alors Catherine commença à lui vanter les joies éternelles, et quand elle l’eut convertie à la foi, elle lui prédit qu'elle obtiendrait la couronne du martyre. Elles prolongèrent ainsi leur entretien jusqu'à une heure avancée de la nuit. Porphyre, ayant entendu tout ce qu'elles avaient dit, se jeta aux pieds de la vierge et reçut la foi de J.-C. avec deux cents soldats. Or, comme le tyran avait condamné Catherine à rester douze jours sans nourriture, J.-C., pendant ce laps de temps, envoya du ciel une colombe blanche qui la rassasiait d'un aliment céleste ; ensuite le Seigneur lui apparut accompagné d'une multitude d'anges et de vierges, et lui dit : « Ma fille, reconnais ton créateur pour le nom duquel tu as subi une lutte laborieuse : sois constante, car je suis avec toi. » A son retour, l’empereur se la fit amener; mais la voyant brillante de santé, alors qu'il la pensait abattue par un si long jeûne, il crut que quelqu'un lui avait apporté des aliments dans le cachot; plein de fureur, il commanda qu'on mît les gardiens à la torture. Mais Catherine dit : « Je n'ai pas reçu de nourriture de main d'homme, c'est J.-C. qui m’a nourrie par le ministère d'un ange. »L'empereur lui répondit : « Recueille dans ton coeur, je t'en prie, les conseils que je t'adresse; et ne me réponds plus d'une manière ambiguë : Nous ne désirons pas te traiter en esclave, mais en reine puissante et belle, qui triomphera dans mon empire. » La vierge dit à son tour: « Fais attention, toi-même, je t'en conjure, et décide, après un mûr et sage examen, quel est celui que je dois choisir de préférence, ou bien de quelqu'un puissant, éternel, glorieux, et beau, ou d'un autre infirme, mortel, ignoble et laid. » Alors l’empereur indigné dit : « Choisis de deux choses l’une, ou de sacrifier et de vivre, ou bien de subir les tourments les plus cruels, et de périr. » « Quels que soient les tourments que tu puisses imaginer, reprit Catherine, hâte-toi, car je désire offrir, ma chair et mon sang au Christ, comme il s'est offert lui-même pour moi. Lui, c'est mon Dieu, mon amant, mon pasteur et mon unique époux. Alors un officier conseilla à l’empereur furieux de faire préparer, dans le courant de trois jours; quatre roues garnies de scies de fer et de clous très aigus, afin que cette machine la broyât par morceaux, et que l’exemple d'une mort si cruelle effrayât le reste des chrétiens. On disposa deux roues qui devaient tourner dans un sens, en même temps que deux autres roues seraient mises en mouvement dans un sens contraire, de manière que celles de dessous devaient déchirer les chairs que les roues de dessus en venant se placer contré les premières, auraient rejetées contre celles-ci. Mais la bienheureuse vierge pria le Seigneur de briser cette machine pour la gloire de son nom et pour la conversion du peuple qui se trouvait là. Aussitôt un ange du Seigneur broya cette meule et en dispersa les morceaux avec tant de force que quatre mille Gentils en furent tués.

Or, la reine, qui regardait d'un lieu élevé et qui jusque-là s'était cachée, descendit aussitôt et adressa de durs reproches à l’empereur pour cette étrange cruauté. Mais l’empereur, plein de fureur, sur le refus de l’impératrice de sacrifier, la condamna à avoir les seins arrachés, puis à être décapitée. Comme on la menait au martyre, elle demanda à Catherine de prier pour elle le Seigneur. Catherine répondit : « Ne crains rien, ô reine chérie de Dieu, car aujourd'hui à la place d'un royaume qui passe, tu en recevras un autre qui sera éternel, et à la place d'un époux mortel, tu en auras un immortel. » Alors l’impératrice affermie exhorta les bourreaux à ne point différer de faire ce qui leur avait été commandé. ils la conduisirent hors de la ville et après lui avoir arraché les mamelles avec des fers de lance, ils lui coupèrent ensuite la tête. Porphyre put soustraire son corps et l’ensevelir. Le lendemain, comme on cherchait le corps de l’impératrice, et, qu'à ce sujet, le tyran donnait l’ordre de traîner au supplice beaucoup de personnes, Porphyre se présenta tout à coup sur la place en s'écriant: « C'est moi qui ai enseveli la servante du Christ dont j'ai embrassé la foi. » Alors Maxence égaré s'écria en poussant un rugissement terrible : « Oh ! je suis le malheureux le plus à plaindre ! Voici qu'on a séduit Porphyre, l’unique appui de mon âme et ma consolation. dans mes peines! » Et comme il faisait part de cela à ses soldats, ils lui répondirent aussitôt: « Et nous aussi, nous sommes chrétiens et prêts à mourir. » Alors le César, enivré de fureur, commanda qu'on leur coupât la tête en même temps qu'à Porphyre et qu'on jetât leurs corps aux chiens. Ensuite, il fit comparaître Catherine et lui dit : « Bien que tu aies fait mourir l’impératrice par art magique, cependant si tu viens à impératrice tu seras la première dans mon palais : aujourd'hui donc, ou tu offriras des sacrifices aux dieux, ou tu auras la tête coupée. » Catherine lui répondit: « Fais tout ce que tu as résolu : tu me verras prête à tout souffrir. » Alors Maxime prononça son arrêt et la condamna. à être décapitée. Quand elle eut été amenée au lieu du supplice, elle leva les yeux au ciel et fit cette prière: « O vous qui êtes l’espérance et le salut des croyants! l’honneur et la gloire des vierges : ô Jésus, ô bon roi, je vous en conjure, que quiconque; eu mémoire de mon martyre, m’invoquera à son heure dernière, ou bien en toute autre nécessité, vous trouve propice et obtienne ce qu'il demande ! » Cette voix s'adressa alors à elle : « Viens, ma bien-aimée, mon épouse ; voici la porte du ciel qui t'est ouverte. Tous ceux qui célébreront la mémoire de ton martyre avec dévotion, je leur promets du ciel les secours qu'ils réclameront. » Quand elle fut décapitée, il coula de son corps du lait au lieu de sang. Alors les anges prirent son corps et le portèrent, de cet endroit, jusqu'au mont, Sinaï, éloigné de plus de vingt jours de marche, et l’y ensevelirent avec honneur (La légende et l’oraison du Bréviaire romain consacrent le fait du transport du corps de la sainte par les anges au mont Sinaï) . De ses ossements découle sans cesse une huile qui a la vertu de guérir les membres de ceux qui sont débiles. Elle souffrit sous le tyran Maxence ou Maximin qui commença à régner vers l’an du Seigneur 310. On peut voir dans l’Histoire de l’Invention de la sainte Croix comment ce tyran fut puni pour ce crime et pour d'autres encore qu'il commit. — On dit qu'un moine de Rouen alla au mont Sinaï où il resta pendant sept ans au service de sainte Catherine. Comme il la suppliait avec grande instance de lui donner quelque parcelle de son corps, tout à coup un de ses doigts se détacha. Le moine reçut avec joie ce don de Dieu et l’apporta en son monastère (Des reliques de sainte Catherine furent en effet apportées à Rome en 1027. Cf. Hugues de Flavigny, en sa Chronique). — On rapporte encore qu'un homme fort dévot à sainte Catherine qu'il invoquait fréquemment à son aide, se relâcha par la suite et perdit toute dévotion du coeur, en sorte qu'il cessa d'invoquer la martyre. Un jour qu'il était en prières, il vit passer devant lui une multitude de vierges dont l’une paraissait plus resplendissante que les autres. Quand elle approcha de lui, elle se couvrit le visage et passa ainsi. Or, comme il admirait extrêmement son éclat et demandait qui elle était, l’une d'elles lui répondit : « C'est Catherine que tu aimais à connaître autrefois ; aujourd'hui que tu parais ne plus t'en souvenir, elle a passé devant toi, la figure voilée, comme si elle était pour toi une inconnue. »

Il est bon de remarquer que sainte Catherine est admirable : I° dans sa sagesse ; II° dans son éloquence ; III° dans sa constance ; IV° dans l’excellence de sa chasteté ; V° dans le privilège de sa dignité. I° Elle parait admirable dans la science. Car en elle se trouva réunie toute la philosophie . — La philosophie ou la science se divise en théorique, en pratique et en logique. D'après quelques auteurs, la science théorique se divise en trois parties: l’intellectuelle, la naturelle et la mathématique. Or, sainte Catherine posséda : 1° la science intellectuelle dans la connaissance des choses divines, et s'en servit avec avantage dans. sa disputé avec les rhéteurs, auxquels elle prouva qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que les autres sont tous de faux dieux. 2° Elle posséda la science naturelle dans la connaissance de tous les êtres inférieurs; elle en usa à l’égard de l’empereur, ainsi qu'on l’a vu plus haut. 3° Elle posséda la science mathématique, par le mépris qu'elle fit des choses de la terre. Cette science, d'après Boëce, traite abstractivement des formes dégagées de la matière. Sainte Catherine la posséda, quand elle dépouilla son coeur de tout amour matériel ; et elle prouva qu'elle l’avait en répondant ainsi aux interrogations de l’empereur: « Je suis Catherine, fille du roi Costus, bien que je sois née dans la pourpre... etc. » Elle en fit principalement usage quand elle excita l’impératrice à se mépriser ainsi que le monde pour désirer le roi éternel: La science pratique se divise en trois parties, qui sont : l’ethnique, l’économique et la publique ou politique. La première enseigne à former les moeurs, à s'orner des vertus et convient à tous. La seconde apprend à bien gouverner sa famille, elle est du ressort des pères de famille. La troisième enseigne à bien- régir les villes, les peuples et la république. C'est la partie des gouverneurs des villes. Sainte Catherine posséda encore cette triple science : la première en composant ses moeurs en toute honnêteté; la seconde en gouvernant avec mérite sa famille qui était nombreuse; la troisième en donnant de sages avis à l’empereur. La logique se divise en trois parties : la démonstrative, la probative et la sophistique. La première appartient aux philosophes, la seconde aux rhéteurs et aux dialecticiens, la troisième aux sophistes. On voit que sainte Catherine posséda aussi cette triple science, puisqu'on dit d'elle : « Elle discuta avec l’empereur, à l’aide de conclusions syllogistiques, une infinité de sujets qu'elle considéra au point de vue allégorique, métaphorique, dialectique et mystique. » II. Elle fut admirable d'éloquence ; car elle eut de belles paroles dans ses prédications, comme on l’a vu ; elle s'exprima avec une grande clarté dans ses raisonnements, alors qu'elle disait à l’empereur: « Tu admires ce temple fabriqué par la main des ouvriers. » Elle fut très habile à gagner ceux auxquels elle s'adressait, témoins Porphyre et l’impératrice qu'elle attira à la foi par la suavité de son élocution. Elle fut très puissante pour convaincre, par exemple, les rhéteurs qu'elle força à croire. III. Elle fut admirable de constance d'abord, malgré les menaces qu'on lui fit et qu'elle méprisa, puisqu'elle répondit à l’empereur: « Quels que soient les tourments que tu puisses t'imaginer, hâte-toi, car je désire offrir au Christ et' ma chair et mon sang. » Et plus loin encore : « Fais tout ce que tu peux concevoir en ton esprit, tu me verras disposée à tout supporter. » Ensuite elle repoussa les biens qu'on lui offrit. C'est pour cela que l’empereur lui promettant le second rang dans le palais, elle répondit : « Cesse de dire de pareilles choses ; c'est un crime même de les penser, etc... » En troisième lieu, elle surmonta les tourments qu'on lui infligea, cela est évident, parce qu'elle fut mise en prison et sur la roue. IV. Elle fut très constante 'dans la conservation de sa chasteté quoiqu'elle eût été exposée à des épreuves où la chasteté succombe d'ordinaire. Ces épreuves sont au nombre de cinq: l’abondance qui amollit, l’occasion qui entraîne, la jeunesse qui aime à folâtrer, la liberté qui n'a pas de frein et la beauté qui provoque. Malgré tout cela la bienheureuse Catherine conserva la chasteté. Car elle eut des richesses en abondance, puisqu'elle succéda à de très riches parents. Elle avait des occasions puisque, maîtresse: d'elle-même, elle passait tous ses instants au milieu de ses serviteurs. Elle était jeune, elle jouissait de sa liberté puisqu'elle restait seule et libre dans un palais. C'est pour cela qu'il est dit d'elle ci-dessus : « Catherine, à l’âge de 18 ans, resta seule dans un palais rempli d'esclaves et de richesses. » Elle était belle puisqu'on dit : « Elle était parfaitement bien faite, et son incroyable beauté la rendait aimable et agréable à tous ceux qui la voyaient.» V. Elle fut admirable dans le privilège de sa dignité. Quelques saints ont été honorés de privilèges particuliers au moment de leur trépas, comme la visite de J.-C. dans saint Jean l’évangéliste ; l’huile qui émane de leurs ossements dans saint Nicolas; le lait qui coule de leurs plaies dans saint Paul ; le tombeau disposé dans saint Clément; les demandes exaucées dans sainte Marguerite, quand elle pria en faveur de ceux qui feraient mémoire d'elle. Or, tous ces privilèges se trouvent réunis dans sainte Catherine, tels qu'on a pu le voir dans sa légende. Un doute s'est fait jour chez quelques écrivains, celui de savoir si elle a été martyrisée par Maxence ou par Maximin. A cette époque, trois gouvernaient l’empire, savoir. Constantin qui succéda à son père, Maxence, fils de Maximien, nommé Auguste par les soldats prétoriens de Rome et Maximin qui fut créé césar en Orient. D'après les chroniques, Maxence exerçait sa tyrannie contre les chrétiens à Rome et Maximin en Orient. D'autres auteurs pensent que c'est une faute de copiste, si on a mis Maxence au lieu de Maximin.

La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdccccii

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/173.htm

Master Theodoricus, Sainte Catherine, 1360-1364, Prague, Convent of Sainte Agnes of Bohemia


Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre (4ème s.)

Grande martyre Catherine d'Alexandrie (+ 305-313)

Sainte Catherine était la fille de Constus, le gouverneur d'Alexandrie, en Égypte, durant le règne de l'empereur Maximien (305-313).

Vivant dans la capitale, centre de culture hellénistique, et possédant une rare beauté et intelligence, Catherine reçut une excellente éducation, étudiant les œuvres des plus grands philosophes et savants de l'antiquité.

Des jeunes hommes des plus célèbres familles de l'empire demandaient la main de la belle Catherine, mais elle n'était intéressée par aucun d'entre eux.

Elle dit à ses parents qu'elle ne se marierait qu'avec quelqu'un qui la surpasserait en noblesse, richesse, beauté et sagesse.

La mère de Catherine, secrètement Chrétienne, l'envoya demander conseil à son propre père spirituel, un saint Ancien vivant dans une caverne hors de la ville.

Après avoir écouté Catherine, l'Ancien dit qu'il connaissait un Jeune Qui la surpassait en tout. "Son visage est plus radieux que les rayons du soleil, et toute la Création est gouvernée par Sa sagesse.

Ses richesses sont données à toutes les nations du monde, et pourtant jamais elles ne diminuent. Sa compassion est sans égale."

Cette description de l'Époux Céleste produisit dans l'âme de la sainte vierge un ardent désir de Le voir.

"Si tu fais ce que je te dis", lui dit le Moine, "tu contempleras la face de cet illustre homme".

En se séparant, l'Ancien donna à Catherine une icône de la Mère de Dieu portant le Divin Enfant Jésus sur son bras, et lui dit de prier avec Foi la Reine des Cieux, la Mère de l'Époux Céleste, et qu'Elle entendrait Catherine et lui accorderait les désirs de son cœur.

Catherine pria toute la nuit, et il lui fut accordé de voir la Très Sainte Vierge, qui dit à son Divin Fils : "Vois Ta servante Catherine, comme elle est douce et vertueuse".

Mais l'Enfant détourna Sa face d'elle en disant "Non, elle est laide et incroyante. C'est une pauvre folle, et Je ne peut pas supporter de la regarder tant qu'elle n'a pas abandonné son impiété".

Catherine retourna toute affligée pour voir l'Ancien, et lui raconta ce qu'elle avait vu en songe.

Il la reçut affectueusement, l'instruisit dans la Foi en Christ, l'encouragea à préserver sa pureté et son intégrité, et à prier sans cesse.

Elle reçut ensuite de lui le mystère du Saint Baptême.

A nouveau, Sainte Catherine eut une vision de la Très Sainte Mère de Dieu avec son Enfant.

Cette fois, le Seigneur la regarda tendrement et lui donna un magnifique anneau, signe merveilleux de ses fiançailles avec l'Époux Céleste (cet anneau est encore sur sa main).

A cette époque, l'empereur Maximien était à Alexandrie pour une fête païenne. Dès lors, la célébration était particulièrement démonstrative et attirait la foule.

Les cris des animaux sacrifiés, la fumée et l'odeur des sacrifices, les allumages incessants de feu, les foules affairées dans les arènes, souillaient la ville d'Alexandrie.

Des victimes humaines étaient aussi amenées, des confesseurs du Christ, ceux qui ne voulaient pas Le renier sous la torture.

Ils furent condamnés à la mort par le feu.

L'amour de la Sainte pour les martyrs Chrétiens et son fervent désir d'apaiser leurs souffrances amena Catherine à parler aux prêtres païens et à l'empereur Maximien.

Se présentant d'elle-même, la Sainte confessa sa Foi dans le seul Vrai Dieu, et avec sagesse exposa les erreurs des païens.

La beauté de la vierge captiva l'empereur.

Afin de la convaincre et de lui montrer la supériorité de la sagesse païenne, l'empereur ordonna que 50 des plus érudits philosophes et rhétoriciens de l'empire viennent discuter avec elle, mais la Sainte triompha des savants, et ils devinrent eux-mêmes Chrétiens.

Sainte Catherine traça le Signe de Croix sur les martyrs, et ils acceptèrent avec courage de mourir pour Le Christ, et furent brûlés vifs sur ordre de l'empereur.

Maximien, n'ayant plus d'espoir de convaincre la Sainte, tenta de la séduire par des promesses de richesses et de renommée.

Ayant reçut une vive fin de non recevoir, l'empereur ordonna de soumettre la Sainte à de terribles tortures, puis de la jeter en prison.

L'impératrice Augusta, qui avait beaucoup entendu parler de la Sainte, voulu la voir. Elle persuada le commandant Porphyre de l'accompagner à la prison avec un détachement de soldats.

L'impératrice fut impressionnée du fort esprit de sSainte Catherine, dont la face irradiait de la grâce Divine. La sainte martyre leur exposa les enseignements Chrétiens, et ils se convertirent tous au Christ.

Le lendemain, on ramena la martyre au tribunal où, sous la menace d'être brisée par la roue, ils lui enjoignirent à renoncer à la Foi Chrétienne et à offrir des sacrifices aux divinités.

La Sainte confessa résolument Le Christ et s'approcha d'elle-même des roues; mais un Ange brisa les instruments de supplice, qui tombèrent en pièces parmi les païens se tenant tout près.

Ayant contemplé ce prodige, l'impératrice Augusta et le chef de la garde impériale, Porphyre, et ses 200 soldats, confessèrent leur Foi en Christ devant tout le monde, et ils furent décapités.

Maximien tenta à nouveau d'appâter la sainte martyre, lui proposant le mariage, et à nouveau elle refusa.

Sainte Catherine confessa fermement sa fidélité à l'Époux Céleste, Le Christ, et en Le priant, elle posa sa tête sur le bloc sous l'épée du bourreau.

Les reliques de Sainte Catherine furent amenées par des Anges au Mont Sinaï.

Au 6ème siècle, la vénérable tête et la main gauche de la sainte martyre furent retrouvées par une révélation et transférées avec faste dans l'église nouvellement bâtie dans le Monastère du Sinaï, bâtie sur l'ordre du Saint empereur Justinien (14 Novembre).

On invoque Sainte Catherine pour soulager la douleur, et pour de l'aide en cas de naissance difficile. Les pèlerins à son Monastère du Mont Sinaï reçoivent une bague en souvenir de leur visite.

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SOURCE : http://jubilatedeo.centerblog.net/6573797-Les-saints-du-jour-25-Novembre

Master of the Legend of Saint Catherine / Maître de la légende de Sainte-Catherine, actif à Bruxelles dernier quart du XVe siècle / Meester van de Catharinalegende, werzaam te Brussel laatste kwart 15de eeuw, Scènes de la légende de Sainte-Catherine, circa 1485, 134 x 102, Royal Museums of Fine Arts of Belgium


Lecture 

L’œil pur et froid, juste de quoi
Mettre en pièces notre cité,
Ce regard qui, ce refus qui
S’appelle la vérité.

Le lit, la table, c’est confortable
L’homme à quatre pattes au milieu.
Mais le péril, c’est l’œil où brille
L’existence de Dieu.

Alors si nous coupons le cou
A cette coupable innocence,
C’est un état, suivant constat,
De légitime défense.

Paul Claudel, Catherine d’Alexandrie

Ercole de' Roberti, Santa Caterina, da Polittico Griffoni inSsan Petronio, 1472-1473 (ve, fond. Cini) 01


Prière 

Ta prière a été entendue,
femme douée d’une intelligence divine:
car ceux qui invoquent
ton nom avec foi,
ô vénérable sainte,
le Souverain Maître les délivre
des tentations et de toute espèce de maux
de l’âme et du corps,
et il leur accorde le salut.
C’est pourquoi, Catherine,
pleins de joie,
nous te proclamons bienheureuse.

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Michael Pacher  (1435–1498), Sainte Catherine, circa 1465, 51,1 x 49,5, Tyrolean State Museum


Leçons des Matines (avant 1960)

Quatrième leçon. L’illustre vierge Catherine naquit à Alexandrie. Ayant joint, dès sa jeunesse, l’étude des arts libéraux à l’ardeur de la foi, elle s’éleva en peu de temps à une haute perfection de doctrine et de sainteté, si bien qu’à l’âge de dix-huit ans, elle surpassait les plus érudits. Ayant vu traîner au supplice, par ordre de Maximin, beaucoup de Chrétiens qu’on avait déjà tourmentés diversement à cause de leur religion, Catherine ne craignit pas d’aller trouver ce tyran, et, lui reprochant son impie cruauté, elle lui prouva, par des raisons pleines de sagesse, que la foi en Jésus-Christ est nécessaire pour le salut.

Cinquième leçon. Maximin, rempli d’admiration pour la science de Catherine, la fit garder ; et rassemblant de toutes parts les hommes les plus savants, il leur promit de magnifiques récompenses, s’ils pouvaient la faire passer avec conviction de la foi du Christ au culte des idoles. Le contraire arriva : car plusieurs de ces philosophes réunis pour la convaincre, furent, par la force et la précision de ses raisonnements, embrasés d’un si grand amour envers Jésus-Christ, qu’ils n’auraient point hésité à mourir pour lui. Maximin entreprend donc, par les flatteries et les promesses, d’amener Catherine à d’autres sentiments ; mais comprenant qu’on l’essaierait en vain, il la fait battre de verges, meurtrir à coups de fouets garnis de plomb, puis la retient onze jours en prison, sans nourriture ni boisson.

Sixième leçon. C’est alors que l’épouse de Maximin, et Porphyre, général de ses armées, entrèrent dans la prison pour voir la jeune vierge. Persuadés par ses discours, ils crurent en Jésus-Christ, et reçurent dans la suite la couronne du martyre. Cependant Catherine fut tirée du cachot ; on avait préparé une roue, où se trouvaient fixés de proche en proche des glaives aigus pour déchirer cruellement le corps de la vierge. Mais cet instrument de supplice fut bientôt mis en pièces à la prière de Catherine, et plusieurs, à la vue de ce miracle, embrassèrent la foi de Jésus-Christ. Maximin n’en étant que plus obstiné dans son impiété et sa cruauté, ordonna de décapiter Catherine. Elle présenta courageusement sa tête à la hache du bourreau, et s’envola au ciel, pour recevoir la double récompense de la virginité et du martyre. C’était le septième jour des calendes de décembre. Son corps fut miraculeusement transporté par les Anges sur le mont Sinaï, en Arabie.

Bernardo Zenale  (–1526), Sainte Catherine d'Alexandrie / Catherine of Alexandria, distemper and wood, 28 x 20, Museum of Fine Arts of Nancy


Dom Lefèvre, Missel

L’illustre vierge Catherine, dit le bréviaire romain, naquit à Alexandrie. Ayant joint dès sa jeunesse l’étude des arts libéraux à l’ardeur de la foi, elle s’éleva en peu de temps à une haute perfection de doctrine et de sainteté, si bien qu’à l’âge de dix-huit ans elle surpassait les plus érudits. Ayant reproché à l’empereur Maximien de tourmenter les chrétiens, celui-ci, rempli d’admiration pour la science de Catherine, rassembla de toutes parts les hommes les plus savants, afin de la faire passer avec conviction de la foi de Jésus au culte des Idoles. Le contraire arriva, car plusieurs d’entre eux furent convertis au christianisme par la force de ses raisonnements. Maximien alors fit battre Catherine de verges et de fouets garnis de plomb. Puis il là fit attacher à des roues armées de glaives aigus. Mais cette machine se rompit et le tyran ordonna que la vierge fût décapitée. Elle mourut vers 305. Elle est dans la liste des 14 Saints auxiliaires. Le mont Sinaï où le corps de Ste Catherine fut transporté par les Anges est aussi le lieu où, par le ministère des Anges, Dieu donna sa loi à Moïse.

Carlo Crivelli  (circa 1435–circa 1495), Hauptaltar des Domes von Ascoli, Polyptychon, äußere linke Aufsatztafel: Hl. Katharina von Alexandrien, 1473, 65 x 41,


Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Gertrude la Grande avait eu dès l’enfance un attrait spécial pour la glorieuse vierge Catherine ; un jour qu’elle désirait connaître ses mérites, le Seigneur la lui montra sur un trône si haut et si magnifique, que, n’y eût-il pas eu de plus grande reine dans le ciel, la gloire de celle-ci aurait semblé suffire à le remplir ; de sa couronne rejaillissait sur ceux qui l’honoraient une merveilleuse splendeur [1]. On sait comment la Pucelle d’Orléans, placée par Michel Archange sous la conduite des saintes Catherine et Marguerite, reçut d’elles conseil et assistance durant sept années ; comment Sainte-Catherine-de-Fierbois fournit l’épée de la libératrice de la France

Les croisés d’Occident avaient, dans les XII° et XIII° siècles, éprouvé l’aide puissante de la Martyre d’Alexandrie ; ils rapportèrent d’Orient son culte en nos contrées, où lui fut vite acquise une popularité sans pareille. Un Ordre de chevalerie était fondé pour protéger les pèlerins qui allaient vénérer son saint corps au Mont Sinaï. Sa fête, élevée à la dignité de la première classe, comportait l’abstention des œuvres serviles en beaucoup d’églises. Les philosophes chrétiens, les écoliers, les orateurs et procureurs l’honoraient comme patronne ; le doyen des avocats fut appelé bâtonnier en raison du privilège qui lui appartenait de porter sa bannière ; tandis que les jeunes filles, organisées en confréries de Sainte-Catherine, estimaient à grand honneur le soin d’orner l’image de leur Sainte vénérée. Comptée parmi les Saints auxiliateurs à titre de sage conseillère, elle voyait beaucoup d’autres corporations se réclamer d’elle, sans autre motif plausible que l’expérience faite par tous de son crédit universel auprès du Seigneur. Ses fiançailles avec le divin Enfant, d’autres traits de sa Légende, fournirent à l’art chrétien d’admirables inspirations.

Cependant le sage et pieux Baronius regrettait déjà de son temps que, sur quelques points, les Actes de la grande Martyre d’Orient donnassent prise aux doutes dont devait s’emparer la critique outrée des siècles suivants pour amoindrir la con fiance des peuples [2]. Au grand honneur de la virginité chrétienne, il n’en reste pas moins qu’acclamée par élèves et maîtres en la personne de Catherine, elle présida dans la vénération et l’amour au développement de l’esprit humain et de la pensée, durant ces siècles où resplendirent comme des soleils les Albert le Grand, les Thomas d’Aquin, les Bonaventure. Heureux les purs de cœur ! Car ils verront Dieu [3]. « Il faut, disait Méthodius, l’évêque martyr du IIIe siècle, en son Banquet des vierges, il faut que la vierge aime d’amour les saines doctrines, et qu’elle tienne une place honorable parmi ceux que distingue leur sagesse [4]. » Nombreuses furent les compositions liturgiques inspirées à l’Occident par la fête de ce jour. Nous nous bornons à emprunter celle-ci au Graduel de Saint-Victor, en la faisant suivre d’un beau et touchant Répons conservé par les Frères Prêcheurs [5].


SEQUENCE.

Que notre chœur harmonieusement chante le Créateur, par qui toutes choses sont disposées : par lui combat celui qui ignorait la guerre, par lui sur l’homme à des jeunes filles la victoire est donnée.

Par lui les habitants d’Alexandrie sont stupéfaits de voir en une femme des qualités qui semblaient n’être pas de la femme, lorsque Catherine la bienheureuse triomphe des docteurs par sa science, du fer par son courage à souffrir.

A la gloire de sa race sa vertu sans pareille ajoute un éclat nouveau ; illustre par ceux qui la mirent au monde, illustre elle est plus encore par les mœurs saintes dont fa grâce l’a favorisée.

Tendre est la fleur de sa beauté ; point cependant elle ne lui épargne étude et labeur : de toutes sciences, qu’elles aient le monde ou Dieu pour objet, sa jeunesse s’est rendue maîtresse.

Vase de choix, vase des vertus, les biens qui passent ne sont pour elle que de la boue ; elle méprise la fortune de son père et les grands patrimoines que lui vaut sa naissance.

Vierge prudente et sage, elle se fait sa réserve d’huile pour aller au-devant de l’Epoux : elle veut, toute prête à l’heure qu’il arrivera, entrer sans retard au festin.

Pour le Christ elle désire mourir ; devant l’empereur à qui elle est présentée, l’éloquence de la vierge réduit cinquante philosophes au silence.

L’horreur de la prison où on l’enferme, et l’épreuve des roues menaçantes, la faim, les privations, tout ce qu’elle doit subir, elle le supporte pour l’amour de Dieu, toujours la même en toute rencontre.

Torturée, elle triomphe du bourreau ; la constance d’une femme a triomphé d’un empereur : c’est lui qui est dans les tourments, parce que le bourreau s’avoue vaincu avec ses supplices impuissants.

Elle est enfin décapitée ; la mort pour elle au trépas a pris fin ; elle fait joyeuse son entrée dans la vie : ce pendant que les Anges prennent soin d’ensevelir son corps en une terre lointaine.

Une huile en découle qui, par une grâce évidente, guérit beaucoup de malades ; bonne pour nous sera l’essence, si son intervention guérit nos vices.

Présente à nous, qu’elle se réjouisse en voyant les joies qu’elle nous cause ; que nous donnant les présentes joies, elle nous procure aussi les futures ; qu’elle se réjouisse avec nous ici-bas, et nous avec elle dans la gloire. Amen.

REPONS.

R/. La vierge est flagellée, chargée de liens elle est soumise au tourment de la faim, elle demeure emprisonnée, une lumière céleste emplit la prison de splendeur : * Un doux parfum se fait sentir, on entend les cantiques des phalanges des cieux. V/. L’Époux aime l’Épouse, elle reçoit la visite du Sauveur. * Un doux parfum. Gloire au Père. * Un doux parfum.

Bienheureuse Catherine, recevez-nous à votre école. Par vous la philosophie, justifiant son beau nom, conduit à la Sagesse éternelle, le vrai au bien, toute science au Christ, qui est la voie, la vérité, la vie [6] « Curieux qui vous repaissez d’une spéculation stérile et oisive, s’écrie le plus éloquent de vos panégyristes, sachez que cette vive lumière qui vous charme dans la science, ne lui est pas donnée seulement pour réjouir votre vue, mais pour conduire vos pas et régler vos volontés. Esprits vains, qui faites trophée de votre doctrine avec tant de pompe, pour attirer des louanges, sachez que ce talent glorieux ne vous a pas été confié pour vous faire valoir vous-mêmes, mais pour faire triompher la vérité. Ames lâches et intéressées, qui n’employez la science que pour gagner les biens de la terre, méditez sérieusement qu’un trésor si divin n’est pas fait pour cet indigne trafic ; et que s’il entre dans le commerce, c’est d’une manière plus haute, et pour une fin plus sublime, c’est-à-dire, pour négocier le salut des âmes [7]. »

Ainsi, ô Catherine, n’employez-vous votre science que pour la vérité. Vous faites « paraître Jésus-Christ avec tant d’éclat que les erreurs que soutenait la philosophie sont dissipées par sa présence ; et les vérités qu’elle avait enlevées viennent se rendre à lui comme à leur maître, ou plutôt se réunir en lui comme en leur centre. Apprenons d’un si saint exemple à rendre témoignage à la vérité, à la faire triompher du monde, à faire servir toutes nos lumières à un si juste devoir, qu’elle nous impose. O sainte vérité ! je vous dois le témoignage de ma parole ; je vous dois le témoignage de ma vie ; je vous dois le témoignage de mon sang : car la vérité, c’est Dieu même [8]. » L’Église, ô vierge magnanime, n’a pas d’autre pensée quand aujourd’hui elle formule ainsi pour nous sa prière : « O Dieu qui donnâtes la loi à Moïse sur le sommet du Mont Sinaï, et au même lieu par les saints Anges avez miraculeusement placé le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; exaucez nos supplications : faites que par ses mérites et son intercession nous parvenions à la montagne qui est le Christ, vivant et régnant avec vous dans les siècles des siècles [9]. »

[1] Legatus divinae pietatis, IV, LVII.

[2] Baron. Annal, ad ann. 307.

[3] Matth. 5, 8

[4] Method. Conviv. Oratio I, 1.

[5] Troisième Répons du II° Nocturne de la fête.

[6] Jean 14, 6

[7] Bossuet, Panégyrique de sainte Catherine.

[8] Bossuet, Panégyrique de sainte Catherine.

[9] Collecte du jour.

Master of the Starck Triptych, Saint Catherine (right wing exterior), c. 1480-1490, 66 x 23,5, National Gallery of Art


Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Malheureusement, la légende de sainte Catherine est dépourvue de toute autorité. Les anciens calendriers orientaux et égyptiens ne la nomment jamais. En Occident, le culte de sainte Catherine n’apparaît que vers le XIe siècle. Ce furent les Croisades qui le rendirent si populaire que Catherine devint l’une des saintes les plus honorées à la fin du moyen âge. Il existe en effet un grand nombre d’églises, d’autels et d’images en l’honneur de cette martyre qui fut même choisie comme protectrice des philosophes. La critique n’a pas encore dit son dernier mot sur la personnalité de sainte Catherine ; cependant, autant nous ignorons les détails de sa biographie, autant Dieu a voulu glorifier sa Sainte sur le mont Sinaï où les pèlerins, aujourd’hui encore, vénèrent son tombeau.

Sainte Gertrude qui, dès son enfance, eut une grande dévotion à sainte Catherine, demanda un jour au Seigneur de lui montrer la gloire céleste de sa Patronne. Elle fut exaucée et vit la vierge d’Alexandrie sur un trône d’or, entourée des sages qu’elle avait attirés à la vraie foi et qui formaient dans le ciel sa couronne la plus brillante.

Rome médiévale éleva en l’honneur de sainte Catherine cinq églises au moins.

La messe est du Commun, Loquébar ; sauf la collecte qui est propre.

Collecte. — « O Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est le Christ. »

Le Christ est une montagne, parce que Lui seul, comme Dieu et homme tout ensemble, s’élève à une hauteur infinie au-dessus de toutes les choses créées. Il est une montagne pour que tous les peuples puissent le voir et s’orienter vers lui. Il est une montagne enfin, parce que le Seigneur est in circuita populi sui, de même qu’une couronne de collines entourent et protègent Jérusalem.

Master of Crea  (fl. 15th century), Santa Caterina d'Alessandria, Con palma e libro da cintura, tra due ruote di supplizio, circa 1480, 113 x 47, Palazzo Madama, Museo Civico d'Arte Antica, Torino


Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Jour de mort : Les Grecs aussi bien que les Latins célèbrent sa mort le 25 novembre. Tombeau : au monastère Sainte Catherine, sur le mont Sinaï, en Arabie. Image : On la représente avec une roue, une épée et un livre. Vie : Sainte Catherine (la pure) est honorée par les Grecs comme une grande martyre. Mais le récit de son martyre est légendaire et il est difficile d’y trouver un fondement historique. La sainte jouit d’une grande faveur en Orient et en Occident ; elle appartient au groupe des quatorze Saints Auxiliaires. Son culte n’est célébré par 1a liturgie romaine que depuis le XIIIe siècle. Elle est considérée comme la patronne des Facultés de philosophie. La légende du bréviaire raconte ceci : Catherine, vierge d’Alexandrie, s’adonna à l’étude des sciences libérales, si bien qu’à 18 ans elle l’emportait sur tous par sa culture. Voyant que beaucoup de chrétiens étaient livrés à de terribles supplices sur l’ordre de l’empereur Maximin (311-313), elle se présenta sans crainte à l’empereur, lui reprocha sa cruauté et lui exposa par de très solides arguments la nécessité de la foi chrétienne pour le salut. Étonné par sa sagesse, l’empereur ordonna de la maintenir sous bonne garde et fit venir de partout les hommes les plus instruits, en leur promettant les plus hautes récompenses, s’ils parvenaient à convaincre Catherine de renoncer à la foi au Christ pour adorer les idoles. Ce fut le contraire qui arriva : plusieurs philosophes qui s’étaient présentés pour combattre Catherine furent, grâce à la profondeur et à la force de son argumentation, enflammés d’un tel amour pour Jésus-Christ qu’ils n’hésitèrent pas à donner leur vie pour lui. Alors l’empereur tenta lui-même d’ébranler la jeune vierge par des flatteries et des promesses ; mais, n’aboutissant à rien, il la fit battre de verges, flageller à coups de lanières plombées et enfermer en prison pendant onze jours sans nourriture. Ce temps passé, la femme de l’empereur et le général Porphyrius vinrent visiter la vierge dans sa prison ; tous deux furent gagnés par sa prédication à la foi au Christ et scellèrent, dans la suite, de leur sang, leur amour pour le Sauveur. Sur ces entrefaites Catherine fut tirée de sa prison et étendue sur une roue garnie de lames aiguës et tranchantes afin que tout son corps fût déchiré. Mais, lorsqu’on voulut mettre en mouvement cet instrument de supplice, il se brisa à la prière de la sainte, et beaucoup se convertirent à la foi chrétienne. Enfin l’empereur la fit décapiter le 25 novembre. Son corps fut porté par les anges sur le mont Sinaï (l’Oraison fait allusion à ce prodige) où il repose au monastère Sainte Catherine (+305 environ).

Messe (Loquebar). — La Messe est du commun des vierges-martyres ; Recueillons une fois de plus dans cette messe les pensées de la parousie. La parabole des vierges sages et des vierges folles (Ev.) est tirée du grand discours eschatologique du Christ et nous exhorte à veiller et à attendre le Seigneur. Dans l’Oraison, nous demandons la grâce de “pouvoir parvenir à la montagne qui est le Christ”.

SOURCE : http://www.introibo.fr/25-11-Ste-Catherine-vierge-et

Simon Vouet  (1590–1649), Le Martyre de Sainte Catherine, circa 1627, 173 x 115, Musée des Beaux-Arts de Strasbourg


SAINTE CATHERINE D'ALEXANDRIE

Sancta Katherina

Fête: 25 novembre

BHL

Versions de sa vie

Bibliographie

VERSIONS DE SA VIE

en latin:

Iacopo da VarazzeLegenda aurea, ch. 168 (prose)

en anglais:

John CapgraveLife of saint Katherine of Alexandria (prose)

en français:

Clemence of BarkingLa vie sainte Katerine (vers)

AumericLa Passion de sainte Catherine d'Alexandrie (vers)

GuiLa vie de sainte Catherine d'Alexandrie (vers)

Étienne Lanquelier, La vie de sainte Catherine d'Alexandrie (vers)

Jean de VignayLa legende doree, ch. 167 (prose)

Jean BatallierLa legende doree, ch. 167 (prose)

Jean MiélotLa vie de sainte Katherine (prose)

Destrees, La vie de sainte Catherine (vers)

Versions anonymes françaises

en italien:

Versions anonymes italiennes

BIBLIOGRAPHIE

Boykin, Robert W. J., The Life of Saint Katherine of Alexandria: A Study in Thematic Morphology Based on Medieval French and English Texts, Ph. D. dissertation, University of Rochester, 1972.

Bronzini, Giovanni, La leggenda di S. Caterina d'Alessandria: Passioni greche e latine, Roma, Accademia nazionale dei Lincei, 1966.

Corbari, Eliana, « "Et sono molto meglio le femine che gli omini": Giordano da Pisa preaching on Catherine of Alexandria », Medieval Sermon Studies, 51, 2007, p. 9-21.

Enders, Jody, Death by Drama and Other Medieval Urban Legends, Chicago et London, University of Chicago Press, 2002, xxx + 324 p. [IA]

Jefferis, Sibylle, « The "Saint Catherine Legend" of the Legenda aurea, traced through its German translations and other German versions in prose, verse, and as a play », Legenda aurea: sept siècles de diffusion. Actes du colloque international sur la Legenda aurea: texte latin et branches vernaculaires à l'Université du Québec à Montréal, 11-12 mai 1983, éd. Brenda Dunn-Lardeau, Saint-Laurent et Montréal, Bellarmin; Paris, Vrin (Cahiers d'études médiévales, Cahier spécial, 2), 1986, p. 253-265. [handle.net]

Comptes rendus du recueil:

Jenkins, Jacqueline, et Katherine J. Lewis, éd., St Katherine of Alexandria: Texts and Contexts in Western Medieval Europe, Turnhout, Brepols (Medieval Women, 8), 2003, xiv + 257 p.

Klostermann, Erich, et Erich Seeberg, Die Apologie der Heiligen Katharina, Berlin, Deutsche Verlagsgesellschaft für Politik und Geschichte (Schriften der Königsberger Gelehrten Gesellschaft. Geisteswissenschaftliche Klasse, 1:2), 1924, 57 p. [HT] [IA]

Knust, Hermann, Geschichte der Legenden der h. Katharina von Alexandrien und der h. Maria Aegyptiaca nebst unedirten Texten, Halle, Niemeyer, 1890, [iii] + 346 p. [GB] [IA]

Compte rendu:

Lewis, Catherine J., The Cult of St. Katherine of Alexandria in Late Medieval England, Woodbridge, Boydell Press, 2000.

MacBain, William, « Five Old French renderings of the Passio sancte Katerine virginis », Medieval Translators and Their Craft, éd. Jeanette Beer, Kalamazoo, Medieval Institute Publications (Studies in Medieval Culture, 25), 1989, p. 41-65. [IA]

Meyer, Paul, « Notices sur deux anciens manuscrits ayant appartenu au Marquis de La Clayette (Bibliothèque nationale, Moreau 1715–1719) », Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques, 33:1, 1890, p. 1-90. (ici p. 58-64) [GB] [HT] [IA]

Szilády, Annuaire de l'Académie hongroise, 16:1.

Simon, Anne, The Cult of Saint Katherine of Alexandria in Late-Medieval Nuremberg, Farnham, Ashgate, 2012.

Walsh, Christine, The Cult of St Katherine of Alexandria in Early Medieval Europe, Aldershot et Burlington, Ashgate, 2007, xvi + 222 p.

Permalien: https://arlima.net/no/889

Rédaction: Laurent Brun

Dernière mise à jour: 26 décembre 2022

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SOURCE : https://www.arlima.net/ad/catherine_dalexandrie_sainte.html

Bernardino Luini  (–1532), Sainte Catherine, XVIe siècle, National Art Museum of Azerbaijan, Baku


Saint Catherine of Alexandria

Also known as

Katherine of Alexandria

Ekaterina of Alexandria

Katharina von Alexandrien

Memorial

25 November

removed from the calendar in 1969

restored to the calendar in 2002 by Pope John Paul II

24 November in Orthodox churches of Russian background

Profile

Apocryphal. Born to the nobility. Learned in science and oratoryConverted to Christianity after receiving a vision. When she was 18 years old, during the persecution of Maximinus, she offered to debate the pagan philosophers. Many were converted by her arguments, and immediately martyredMaximinus had her scourged and imprisoned. The empress and the leader of the army of Maximinus were amazed by the stories, went to see Catherine in prison. They converted and were martyredMaximinus ordered her broken on the wheel, but she touched it and the wheel was destroyed. She was beheaded, and her body whisked away by angels.

Immensely popular during the Middle Ages, there were many chapels and churches devoted to her throughout western Europe, and she was reported as one of the divine advisors to Saint Joan of Arc. Her reputation for learning and wisdom led to her patronage of libarieslibrariansteachersarchivists, and anyone associated with wisdom or teaching. Her debating skill and persuasive language has led to her patronage of lawyers. And her torture on the wheel led to those who work with them asking for her intercession. One of the Fourteen Holy Helpers.

While there may well have been a noble, educated, virginal lady who swayed pagans with her rhetoric during the persecutions, the accretion of legend, romance and poetry has long since buried the real Catherine.

Died

beheaded c.305 in AlexandriaEgypt

Canonized

Pre-Congregation

Name Meaning

pure one (= Catherine)

Patronage

apologists

apprentice milliners

apprentice seamstresses

archivists

attorneys

barbers

barristers

craftsmen who work with a wheel (potters, spinners, etc.)

dying people

educators

girls

jurists

knife grinders

knife sharpeners

lawyers

librarians

libraries

maidens

mechanics

millers

nurses

old maids

philosophers

potters

preachers

scholars

schoolchildren

scribes

secretaries

spinners

spinsters

stenographers

students

tanners

teachers

theologians

turners

University of Heidelberg

University of Paris

unmarried girls

wheelwrights

Worshipful Company of Carmen

Worshipful Company of Haberdashers

DumaguetePhilippinesdiocese of

Saint Catharines, Ontario, diocese of

WachtebekeBelgium

AltenaGermany

Heidesheim am RheinGermany

MähringGermany

WeissenseeGermany

locations in Italy

Bertinoro

Camerata Picena

Cellino San Marco

Locri

LuintOvaro

Pettenasco

Kuldiga, Latvia

ZejtunMalta

ZurrieqMalta

AalsumNetherlands

Representation

spiked wheel

woman strapped to the spiked wheel on which she was martyred

woman arguing with pagan philosophers

crown (emblematic of her high status)

foot on the head of a man

Additional Information

A Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia, by Leon Clugnet

Encyclopedia Britannica

Goffine’s Devout Instructions

Legends of the Fourteen Holy Helpers, by Father Bonaventure Hammer

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Lives of the Saints, by Father Francis Xavier Weninger

Meditations on the Gospels for Every Day in the Year, by Father Pierre Médaille

Miracles of Madame Saint Katherine of Fierbois, by Abbé J J Bourassé

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Saint Catherine’s Day, by Deborah Stout

Saints and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie CormierO.P.

Saints and Their Symbols, by E A Greene

Short Lives of the Dominican Saints

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

Stories of the Saints for Children, by Mary Seymour

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer

other sites in english

Breviarium SOP

Catholic Cuisine: Pizza Wheel

Catholic Exchange

Catholic Fire

Catholic Heroes, part 1

Catholic Heroes, part 2

Catholic Information Network

Catholic Ireland

Catholic Online

Catholics Online: Angels in the Life of Saint Catherine

Christian Biographies, by Kames E Keifer

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Martirologio Romano2001 edición

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Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

Santo del Giorno

MLA Citation

“Saint Catherine of Alexandria“. CatholicSaints.Info. 11 November 2023. Web. 25 November 2023. <https://catholicsaints.info/saint-catherine-of-alexandria/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-catherine-of-alexandria/

Giampietrino  (fl. 1540), Santa Caterina d'Alessandria, 1530, 64 x 50, Uffizi Gallery


St. Catherine of Alexandria

virgin and martyr whose feast is celebrated in the Latin Church and in the various Oriental churches on 25 November, and who for almost six centuries was the object of a very popular devotion.

Of noble birth and learned in the sciences, when only eighteen years old, Catherine presented herself to theEmperor Maximinus who was violently persecuting the Christians, upbraided him for his cruelty and endeavoured to prove how iniquitous was the worship of false gods. Astounded at the young girl's audacity, but incompetent to vie with her in point of learning the tyrant detained her in his palace and summoned numerous scholars whom he commanded to use all their skill in specious reasoning that thereby Catherine might be led to apostatize. But she emerged from the debate victorious. Several of her adversaries, conquered by her eloquence, declared themselves Christians and were at once put to death. Furious at being baffled, Maximinus had Catherine scourged and then imprisoned. Meanwhile the empress, eager to see so extraordinary a young woman, went with Porphyry, the head of the troops, to visit her in her dungeon, when they in turn yielded to Catherine's exhortations, believed, were baptized, and immediately won the martyr's crown. Soon afterwards the saint, who far from forsaking her Faith, effected so many conversions, was condemned to die on the wheel, but, at her touch, this instrument of torture was miraculously destroyed. The emperor, enraged beyond control, then had her beheaded and angels carried her body to Mount Sinai where later a church and monastery were built in herhonour. So far the Acts of St. Catherine.

Unfortunately we have not these acts in their original form, but transformed and distorted by fantastic and diffuse descriptions which are entirely due to the imagination of the narrators who cared less to state authentic facts than to charm their readers by recitals of the marvellous. The importance attached throughout the Middle Ages to the legend of this martyr accounts for the eagerness and care with which in modern times the ancient Greek, Latin and Arabic texts containing it have been perused and studied, and concerning which critics have long since expressed their opinion, one which, in all likelihood, they will never have to retract. Several centuries ago when devotion to the saints was stimulated by the reading of extraordinary hagiographical narrations, the historical value of which no one was qualified to question, St. Catherine was invested by Catholic peoples with a halo of charming poetry and miraculous power.

Ranked with St. Margaret and St. Barbara as one of the fourteen most helpful saints in heaven, she was unceasingly praised by preachers and sung by poets. It is a well-known fact that Bossuet dedicated to her one of his most beautiful panegyrics and that Adam of Saint-Victor wrote a magnificent poem in her honour: "Vox Sonora nostri chori", etc. In many places her feast was celebrated with the utmost solemnity, servile work being suppressed and the devotions being attended by great numbers of people. In several dioceses of France it was observed as a Holy Day of obligation up to the beginning of the seventeenth century, the splendour of its ceremonial eclipsing that of the feasts of some of the Apostles. Numberless chapels were placed under herpatronage and her statue was found in nearly all churches, representing her according to medieval iconography with a wheel, her instrument of torture. Whilst, owing to several circumstances in his life, St. Nicholas of Myra, was considered the patron of young bachelors and students, St. Catherine became the patroness of young maidens and female students. Looked upon as the holiest and most illustrious of the virgins of Christ, it was but natural that she, of all others, should be worthy to watch over the virgins of the cloister and the young women of the world.

The spiked wheel having become emblematic of the saint, wheelwrights and mechanics placed themselves under her patronage. Finally, as according to tradition, she not only remained a virgin by governing her passions and conquered her executioners by wearying their patience, but triumphed in science by closing the mouths of sophists, her intercession was implored by theologiansapologists, pulpit orators, and philosophers. Before studying, writing, or preaching, they besought her to illumine their minds, guide their pens, and impart eloquence to their words. This devotion to St. Catherine which assumed such vast proportions in Europe after the Crusades, received additional eclat in France in the beginning of the fifteenth century, when it was rumoured that she had appeared to Joan of Arc and, together with St. Margaret, had been divinely appointed Joan's adviser.

Although contemporary hagiographers look upon the authenticity of the various texts containing the legend of St. Catherine as more than doubtful, it is not therefore meant to cast even the shadow of a doubt around the existence of the saint. But the conclusion reached when these texts have been carefully studied is that, if the principal facts forming the outline are to be accepted as true, the multitude of details by which these facts are almost obscured, most of the wonderful narratives with which they are embellished, and the long discourses that are put into the mouth of St. Catherine, are to be rejected as inventions, pure and simple.

An example will illustrate. Although all these texts mention the miraculous translations of the saint's body toMount Sinai, the itineraries of the ancient pilgrims who visited Sinai do not contain the slightest allusion to it. Even in the eighteenth century Dom Deforis, the Benedictine who prepared an edition of Bossuet's works, declared the tradition followed by this orator in his panegyric on the saint, to be in a great measure false, and it was just at this time that the feast of St. Catherine disappeared from the Breviary of Paris. Since then devotionto the virgin of Alexandria has lost all its former popularity.

Sources

Migne, P.G., CXVI, col. 276-301; Viteau, Passions des saints Ecaterine et Pierre d'Alexandrie, Barbara et Anysia (Paris, 1897); Varnhagen, Zur Geschichte der Legende der Katharina von Alexandrien (Erlangen, 1891); Analecta Bollandiana (Brussels, XXII, 1903, 423-436; XXVI, 1907, 5-32).

Clugnet, Léon. "St. Catherine of Alexandria." The Catholic Encyclopedia. Vol. 3. New York: Robert Appleton Company,1908. 16 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/03445a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Carolyn Hust.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/03445a.htm


Raphael  (1483–1520), Saint Catherine of Alexandria, circa 1507, oil on poplar wood, 72,2 x 55,7, National Gallery, Central London


SAINT CATHERINE OF ALEXANDRIA VIRGIN, MARTYR C. 310 A.D.

Feast: November 25

From the tenth century onwards veneration for St. Catherine of Alexandria[1] has been widespread in the Church of the East, and from the time of the Crusades this saint has been popular in the West, where many churches have been dedicated to her and her feast day kept with great solemnity, sometimes as a holy-day of obligation. She is listed as one of the Fourteen Holy Helpers of mankind among the saints in Heaven; she is the patroness of young women, philosophers, preachers, theologians, wheelwrights, millers, and other workingmen. She was said to have appeared with Our Lady to St. Dominic and to Blessed Reginald of Orleans; the Dominicans adopted her as their special protectress. Hers was one of the heavenly voices heard by St. Joan of Arc.

Artists have painted her with her chief emblem, the wheel, on which by tradition she was tortured; other emblems are a lamb and a sword. Her name continues to be cherished today by the young unmarried women of Paris.

Yet in spite of this veneration, we have few facts that can be relied on concerning Catherine's life. Eusebius,[2] "father of Church history," writing around the year 320, had heard of a noble young Christian woman of Alexandria whom the Emperor ordered to come to his palace, presumably to become his mistress, and who, on refusing, was punished by banishment and the confiscation of her estates. The story of St. Catherine may have sprung from some brief record such as this, which Christians writing at a later date expanded. The last persecutions of Christians, though short, were severe, and those living in the peace which followed seem to have had a tendency to embellish the traditions of their martyrs that they might not be forgotten.

According to the popular tradition, Catherine was born of a patrician family of Alexandria and from childhood had devoted herself to study. Through her reading she had learned much of Christianity and had been converted by a vision of Our Lady and the Holy Child. When Maxentius[3] began his persecution, Catherine, then a beautiful young girl, went to him and rebuked him boldly for his cruelty. He could not answer her arguments against his pagan gods, and summoned fifty philosophers to confute her. They all confessed themselves won over by her reasoning, and were thereupon burned to death by the enraged Emperor. He then tried to seduce Catherine with an offer of a consort's crown, and when she indignantly refused him, he had her beaten and imprisoned. The Emperor went off to inspect his military forces, and when he got back he discovered that his wife Faustina and a high official, one Porphyrius, had been visiting Catherine and had been converted, along with the soldiers of the guard. They too were put to death, and Catherine was sentenced to be killed on a spiked wheel.

When she was fastened to the wheel, her bonds were miraculously loosed and the wheel itself broke, its spikes flying off and killing some of the onlookers. She was then beheaded. The modern Catherine-wheel, from which sparks fly off in all directions, took its name from the saint's wheel of martyrdom. The text of the <Acts> of this illustrious saint states that her body was carried by angels to Mount Sinai, where a church and monastery were afterwards built in her honor. This legend was, however, unknown to the earliest pilgrims to the mountain. In 527 the Emperor Justinian built a fortified monastery for hermits in that region, and two or three centuries later the story of St. Catherine and the angels began to be circulated.

1 Alexandria, the great Egyptian city at the mouth of the Nile, was at this time a center of both pagan and Christian learning. Its Christian activities centered around the great church founded, according to tradition, by the Apostle Mark, with its catechetical school, the first of its kind in Christendom.

2 Eusebius, bishop of Caesarea, who lived through all the vicissitudes of the years before and succeeding the Edict of Toleration and died about 340, wrote the first history of the Church.

3 Maxentius was one of several rival emperors who struggled for mastery during the first dozen years of the fourth century. Like the others, he tried to crush what he considered the dangerous institution of the Catholic Church. Some historians are of the opinion that Catherine suffered under his father, Maximian.

This was taken from "Lives of Saints", Published by John J. Crawley & Co., Inc.

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SOURCE : http://www.ewtn.com/library/mary/catherin.htm

Santa Caterina d'Alessandria


St. Catherine of Alexandria

St. Catherine of Alexandria, Virgin and Martyr whose feast day is November 25th. She is one of the 14 Holy Helpers and the patroness of philosophers, preachers, nurses, mechanics, craftsmen who work with a wheel (potters, spinners, etc.), archivists, dying people, educators, girls, jurists, lawyers, librarians, libraries, maidens, millers, hat-makers, nurses, philosophers, preachers, scholars, schoolchildren, scribes, secretaries, and unmarried girls.

St. Catherine is believed to have been born in Alexandria of a noble family. Converted to Christianity through a vision, she denounced Maxentius for persecuting Christians. Fifty of her converts were then burned to death by Maxentius.

Maxentius offered Catherine a royal marriage if she would deny the Faith. Her refusal landed her in prison. While in prison, and while Maxentius was away, Catherine converted Maxentius’ wife and two hundred of his soldiers. He had them all put to death.

Catherine was likewise condemned to death. She was put on a spiked wheel, and when the wheel broke, she was beheaded. She is venerated as the patroness of philosophers and preachers. St. Catherine’s was one of the voices heard by St. Joan of Arc.

Maxentius’ blind fury against St. Catherine is symbolic of the anger of the world in the face of truth and justice. When we live a life of truth and justice, we can expect the forces of evil to oppose us. Our perseverance in good, however, will be everlasting.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-catherine-of-alexandria/

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St. Catharine, Virgin and Martyr

Jos. Assemani in Calend. Univ. ad Nov. 24, t. 5, p. 375

ST. CATHARINE, whom the Greeks call Æcatherina, glorified God by an illustrious confession of the faith of Christ, at Alexandria, under Maximinus II. Her acts are so much adulterated that little use can be made of them. The Emperor Basil, in his Greek Menology, relates with them that this saint, who was of the royal blood, and an excellent scholar, confuted a company of the ablest heathen philosophers, whom Maximinus had commanded to enter into a disputation with her, and that being converted by her to the faith, they were all burnt in one fire, for confessing the same. He adds, that Catharine was at length beheaded. She is said first to have been put upon an engine made of four wheels joined together, and stuck with sharp pointed spikes, that, when the wheels were moved, her body might be torn to pieces. The acts add, that at the first stirring of the terrible engine, the cords with which the martyr was tied were broken asunder by the invisible power of an angel, and, the engine falling to pieces by the wheels being separated from one another, she was delivered from that death. Hence the name of St. Catharine’s wheel.

The learned Joseph Assemani thinks that all the account we have of the particulars relating to this saint upon which we can depend, is what we meet with in Eusebius, though that historian mentions not her name. His relation is as follows: 1 “There was a certain woman, a Christian, and the richest and most noble of all the ladies of Alexandria, who, when the rest suffered themselves to be deflowered by the tyrant (Maximin), resisted and vanquished his unbounded and worse than beastly lust. This lady was most illustrious for her high birth and great wealth, and likewise for her singular learning; but she preferred her virtue and her chastity to all worldly advantages. The tyrant, having in vain made several assaults upon her virtue, would not behead her, seeing her ready to die, but stripped her of all her estates and goods, and sent her into banishment.” Maximin, not long after, declared war against Licinius, and, after several engagements, was at length defeated by him in 313. Having lost his empire after a reign of five years, he fled to Tarsus, and there died in extreme misery. The body of St. Catharine was discovered by the Christians in Egypt, about the eighth century, when they groaned under the yoke of the Saracens. It was soon after translated to the great monastery on the top of Mount Sinai, in Arabia, built by St. Helen, and sumptuously enlarged and beautified by the Emperor Justinian, as several old inscriptions and pictures on Mosaic work in that place testify. 2 Falconius, archbishop of San-Severino, speaks of this translation as follows: 3 “As to what is said, that the body of this saint was conveyed by angels to Mount Sinai, the meaning is, that it was carried by the monks of Sinai to their monastery, that they might devoutly enrich their dwelling with such a treasure. It is well known that the name of an angelical habit 4 was often used for a monastic habit, and that monks, on account of their heavenly purity and functions, were anciently called Angels.” From that time we find more frequent mention made of the festival and relics of St. Catharine. St. Paul of Latra kept her feast with extraordinary solemnity and devotion. In the eleventh age, Simeon, a monk of Sinai, coming to Rouen to receive an annual alms of Richard, duke of Normandy, brought with him some of her relics, which he left there. The principal part of the mortal remains of this saint is still kept in a marble chest in the church of this monastery on Mount Sinai, described by Dr. Richard Pocock. 5

From this martyr’s uncommon erudition, and the extraordinary spirit of piety by which she sanctified her learning, and the use she made of it, she is chosen in the schools the patroness and model of Christian philosophers. Learning is, next to virtue, the most noble ornament, and the highest improvement of the human mind, by which all its natural faculties obtain an eminent degree of perfection. The memory is exceedingly improved by exercise: those who complain that in them this faculty is like a sieve, may, especially in youth, render it by use retentive of whatever is necessary, and particularly adapted to be a storehouse of names, facts, or entire discourses, according to every one’s exigency or purposes. But nothing ought to be learned by heart by children but what is excellent or absolutely necessary. To load a mind with other men’s lumber, and to make it a magazine of errors, trumpery, or toys, is to pervert all the purposes of this faculty, and a certain proof of the sloth, ignorance, and stupidity of a master. As the understanding is the light of the soul, so is it plain how exceedingly this is enlarged both by exercise and by the acquisition of solid science and useful knowledge. Judgment, the most valuable of all the properties of the mind, and by which the other faculties are poised, governed, and directed, is formed and perfected by experience and regular well-digested studies and reflection; and by them it attains to true justness and taste. The mind, by the same means, acquires a steadiness, and conquers the aversion which sloth raises against the serious employment of its talents. It is doubtless the will of the Creator that all his works be raised to that degree of perfection of which they are capable, and, where our industry is required to this, it becomes a duty incumbent upon us. This is in nothing so essential and important as in our own mind, the dignity of our being, and the masterpiece of the visible world. How much its perfection depends upon culture appears in the difference of understanding between the savages (who, except in treachery, cunning, and shape, scarcely seem to differ from the apes which inhabit their forests) and the most elegant civilized nations. A piece of ground left wild produces nothing but weeds and briers, which by culture would be covered with corn, flowers, and fruit. The difference is not less between a rough mind and one that is well cultivated. The same culture, indeed, suits not all persons. Geniuses must be explored, and the manner of instructing proportioned to them. Conditions and circumstances must be considered. 6 Generally the more sublime theological studies suit not those who are excluded from teaching, though women, upon whom the domestic instruction of children in their infancy mainly depends, ought to be well instructed in the motives of religion, articles of faith, and all the practical duties and maxims of piety. Then history, geography, and some tincture of works of genius and spirit, may be joined with suitable arts and other accomplishments of their sex and condition, provided they be guided by, and referred to religion, and provided books of piety and exercises of devotion always have the first place both in their hearts and in their time.

Note 1. Eus. Hist. l. 8, c. 14, p. 400 ed. Cantabr. anno 1720. [back]

Note 2. See the present situation of this great monastery, described by Mr. Thompson, in his travels, t. 2. [back]

Note 3. In Comment. ad Capponianas Tabulas Ruthenas. Romæ, 1755, p. 36. [back]

Note 4. [Greek]. [back]

Note 5. Dr. Richard Pocock’s Travels, t. 1. p. 140, in folio. [back]

Note 6. The female sex is not less capable of the sublime sciences, nor less remarkable for liveliness of genius. Witness numberless instances in polite literature, and, in theology, the celebrated Venetian lady, Helen Lucretia Cornaro, doctress in theology at Padua, in 1678, the wonder of her age for her skill in every branch of literature, and still more for the austerity of her life, and her extraordinary piety. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume XI: November. The Lives of the Saints.  1866

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/251.html

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Legends of the Fourteen Holy Helpers – Saint Catherine, Virgin and Martyr

Legend

Saint Catherine was a native of Alexandria, Egypt, a city then famous for its schools of philosophy. She was a daughter of Costis, half-brother of Constantine, and of Sabinella, queen of Egypt. Her wisdom and acquirements were remarkable, the philosophy of Plato being her favorite study. While Catherine was yet young her father died, leaving her heiress to the kingdom. Her love of study and retirement displeased her subjects, who desired her to marry, asserting that her gifts of noble birth, wealth, beauty, and knowledge should be transmitted to her children.

The princess replied that the husband whom she would wed must be even more richly endowed than herself. His blood must be the noblest, his rank must surpass her own, his beauty without comparison, his benignity great enough to forgive all offences. The people of Alexandria were disheartened, for they knew of no such prince; but Catherine remained persistent in her determination to wed none other.

Now, it happened that a certain hermit who lived near Alexandria had a vision in which he saw the Blessed Virgin, who sent him to tell Catherine that her divine Son was the Spouse whom she desired. He alone possessed all, and more, than the requirements she demanded. The holy man gave Catherine a picture of Jesus and Mary; and when the princess had gazed upon the face of Christ she loved Him so that she could think of naught else, and the studies in which she had been wont to take delight became distasteful to her.

One night Catherine dreamed that she accompanied the hermit to a sanctuary, whence angels came to meet her. She fell on her face before them, but one of the angelic band bade her, “Rise dear sister Catherine, for the King of glory delighteth to honor thee.” She rose and followed the angels to the presence of the queen of heaven, who was surrounded by angels and saints and was beautiful beyond description. The queen welcomed her and led her to her divine Son, Our Lord. But He turned from her, saying: “She is not fair and beautiful enough for me.”

Catherine awoke at these words and wept bitterly until morning. She then sent for the hermit and inquired what would make her worthy of the heavenly Bridegroom. The saintly recluse instructed her in the true Faith and, with her mother, she was baptized. That night, in a dream, the Blessed Virgin and her divine Son again appeared to her. Mary presented her to Jesus, saying: “Behold, she has been regenerated in the water of Baptism.” Then Christ smiled on her and plighted His troth to her by putting a ring on her finger. When she awoke the ring was still there, and thenceforth Catherine despised all earthly things and longed only for the hour when she should go to her heavenly Bridegroom.

After the death of Sabinella, Emperor Maximin came to Alexandria and declared a persecution against the Christians. Catherine appeared in the temple and held an argument with the tyrant, utterly confounding him. The emperor ordained that fifty of the most learned men of the empire be brought to dispute with her; but, sustained by the power of God, Catherine not only vanquished them in argument, but converted them to the true Faith. In his fury Maximin commanded that the new Christians be burned; and Catherine comforted them, since they could not be baptized, by telling them that their blood should be their baptism and the flames their crown of glory.

The emperor then tried other means to overcome the virtue of the noble princess; but, failing to do this, he ordered her to be cast into a dungeon and starved to death. Twelve days later, when the dungeon was opened, a bright light and fragrant perfume filled it, and Catherine, who had been nourished by angels, came forth radiant and beautiful. On seeing this miracle, the empress and many noble Alexandrians declared themselves Christians, and suffered death at the command of the emperor.

Catherine was not spared, for Maximin made a further attempt to win her. He offered to make her mistress of the world if she would but listen to him, and when she still spurned his proposals, he ordered her to the torture. She was bound to four spiked wheels which revolved in different directions, that she might be torn into many pieces. But an angel consumed the wheels by fire, and the fragments flying around killed the executioners and many of the spectators. The tyrant then ordered her to be scourged and beheaded. The sentence was carried into effect on November 25, 307.

A pious legend, recognized by the Church, says that angels bore Catherine’s body to Mount Sinai, and buried it there.

Lesson

Saint Catherine, for her erudition and the spirit of piety by which she sanctified it, was chosen the model and patroness of Christian philosophers.

Learning, next to virtue, is the noblest quality and ornament of the human mind. Profane science teaches many useful truths, but when compared with the importance of the study of the science of the saints, they are of value only inasmuch as when made subservient to the latter. The study of the saints was to live in the spirit of Christ. This science is taught by the Church, and acquired by listening to her instructions, by pious reading and meditation.

Be intent on learning this science, and order your life according to its rules. It is the “one thing necessary,” for it is the foundation of all wisdom and true happiness. “The fear of the Lord is the beginning of wisdom” (Psalm 110:10).

Prayer of the Church

O God, who didst give the law to Moses on the summit of Mount Sinai, and by the holy angels didst miraculously transfer there the body of blessed Catherine, virgin and martyr; grant us, we beseech Thee, to come, through her intercession, to the mountain which is Christ. Through the same Christ our Lord. Amen.

– from Mary, Help of Christians, and the Fourteen Saints Invoked as Holy Helpers, by Father Bonaventure Hammer

SOURCE : https://catholicsaints.info/legends-of-the-fourteen-holy-helpers-saint-catherine-virgin-and-martyr/

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Saints and Their Symbols – Saint Catherine of Alexandria

Article

A.D. 207, November 25. Patron saint of Venice, of philosophy, science, eloquence, places of education, and against diseases of the tongue. This saint was an Egyptian princess, and in her early years devoted herself entirely to study, becoming famed far and wide for her learning. On the death of her father she succeeded to the throne, though she continued the same retired life. Her counsellors prayed her to marry, but she could not be satisfied with anything less than absolute perfection, and they despaired of her consent. There were hermits in the desert, near Alexandria, and one of them, at the bidding of the Blessed Virgin Mary, came to Catherine, and told her the husband she desired was the King of Glory himself, giving her at the same time pictures of Christ and His Mother. His image so filled her mind that she neglected all her studies, and spent her time in contemplation. One night she had a dream that she was presented to the King of Glory, but that he turned from her as not fair enough for him. Full of grief, she asked the hermit what she could do to become worthy of the King, and when he found she was still a heathen, he taught her the Christian faith, and she was baptized. That night she had another dream, that she was again presented to the King of Glory, and that he accepted, and was betrothed to her. On waking she found the ring on her finger, and from that time she utterly despised all the things of this world, and thought only of her meeting with her Heavenly Bridegroom. Soon after this, a great persecution arising in Alexandria, Catherine stood forth, and argued with all the philosophers of the kingdom, and such was the power of her wisdom that they were first silenced and then converted. This so incensed the Emperor Maximin that he ordered them all to be burnt, and Catherine comforted and supported them to the end. She herself was cast into a dungeon to be starved to death, but angels ministered to her, and the empress visiting the cell, found it filled with light. This wonder so overwhelmed her that she and 200 of her attendants at once accepted the faith. They were all slain; and Catherine, having indignantly refused Maximin’s offers of marriage, was, by his orders, bound between four spiked wheels, which, turning in different directions, would rend her to pieces. But, in a moment, fire fell from heaven, and consumed the wheels, and 3000 persons were killed by flying pieces of them. Then, after being cruelly scourged, Saint Catherine was beheaded, and angels carried he! body to its grave on Mount Sinai. Emblems – Wheel. Foot on the head of a man. Crown. Palm. Man’s head under her feet.

MLA Citation

E A Greene. “Saint Catherine of Alexandria”. Saints and Their Symbols1908. CatholicSaints.Info. 24 June 2023. Web. 25 November 2023. <https://catholicsaints.info/saints-and-their-symbols-saint-catherine-of-alexandria/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-their-symbols-saint-catherine-of-alexandria/

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Catholic Heroes… St. Catherine Of Alexandria

By CAROLE BRESLIN

The list of saints is long, and includes both men and women from all walks of life and from all disciplines. For some saints, there is a plenitude of documents and accounts of their lives from which we can draw much information. For most of the saints from the early centuries of the Church, however, there is little recorded.

There is not much information about St. Catherine of Alexandria but her impact on the early Church provides material for deep reflection.

Alexandria, a great city at the mouth of the Nile River in Egypt was the center of Hellenistic knowledge at the turn of the fourth century. St. Catherine’s family lived in Alexandra since her father, Constus, was governor of the region. She was born around 285.

Her mother was secretly a Christian and would tutor Catherine about Jesus and His Church. In addition, living in a center of Hellenistic knowledge, Catherine received an excellent education, including in the sciences. Her mother also would send her to the elders of the Christian religion who lived just outside the city.

Catherine’s mother would also encourage her to listen to the elders and ask them for advice. Once, after attentively listening to an elder, Catherine explained to the elder that she would only marry a man who was superior to her in nobility, learning, and appearance — a very worldly approach to marriage.

Thus Catherine described her “ideal bridegroom.” The elder listened patiently to her and carefully considered the young girl’s state in life, both socially and spiritually. He then told her that he knew such a man. “His countenance is more radiant than the shining of the sun, and all of creation is governed by his wisdom. His riches are given to all the nations of the world, yet they never diminish. His compassion is unequaled.”

The elder, whose name has not been preserved, then gave her an icon of the Blessed Virgin Mary holding the Baby Jesus. He instructed her to pray to Mary and she would grant her heart’s desire (Psalm 37:4). Catherine went home and did as she was told.

She prayed through the night to our Lady. When Mary asked her divine Son to look at Catherine, He refused, turning His head away as He declared that Catherine was ugly and unbelieving, and a foolish pauper. He would not speak with her until she would “forsake her impiety.”

Devastated, Catherine returned to the elder and related her experience to him. Lovingly he received her, continued to instruct her and baptized her, telling her once again to pray to Mary and her divine Son.

Once again, Catherine returned home and did as the elder advised her. The time, our Lord looked on her with love and, as with another St. Catherine nearly 1,000 years later, He gave her a ring as a sign of her betrothal to the Heavenly Bridegroom.

As Catherine grew in beauty and wisdom, many men sought her hand in marriage, but she refused. Her faith continued to blossom and deepen. At the age of 18 she decided to go before the emperor, Caius Valerius Daja Maximinus.

He ruled the Egyptian and Syrian part of the Roman Empire as the Caesar’s power waned and he brutally persecuted the Christians. Catherine was granted an audience with Maximinus, and she proceeded to berate him for the way he treated the Christians with such cruelty. Furthermore, she tried to convince him of the folly of worshiping pagan gods.

Infuriated with her impertinence, Maximinus called in fifty of his most brilliant philosophers and scientists to debate with the young girl. For hours the emperor’s men argued with Catherine and sought to debunk her Christian beliefs. She did not surrender one point and eventually they declared themselves unable to persuade the girl that she was in error.

In fact, Catherine was so convincing in the presentation of Christian truths, that she actually converted many of the emperor’s men. Once they declared their faith in Jesus Christ, they were burned to death.

Emperor Maximinus then tried to seduce Catherine by inviting her to be his royal consort, but in this endeavor he also failed, which enraged him even more. Because she not only defeated his men in the debate but also refused to submit to his demands, he had her beaten and imprisoned.

Unbeknownst to Maximinus, his wife Faustina and Porphyry, the head of his troops, decided to visit Catherine in prison when the emperor was away on a military expedition. Faustina was eager to meet a woman of such oratorical skill and presence of mind that she had overcome the most brilliant minds in the empire. Hence, she went with Porphyry to visit Catherine in the dungeon.

Despite the deplorable conditions, Faustina and Porphyry visited Catherine several times and also became converts to Christianity as they learned of the beauty and love of one Truth. Catherine’s teachings were clear and concise and full of compassion. Reportedly, over 200 soldiers as well as members of the emperor’s family also declared their belief that Jesus Christ was the Son of God. All of them were baptized.

When Maximinus returned and discovered that his wife and men had converted, they also won the crown of martyrdom and were burned to death. Surprisingly, the emperor put to death the converted but not the converter. Catherine continued to win many more souls to Christianity during her stay in prison.

Finally, Maximinus sentenced her to death on the wheel. She would be strapped on to a wheel with many spikes pointing up on it. When the executioners took her to instrument, she touched it and it burst in pieces, thwarting their attempt to kill her. (That is why this item came to be known as Catherine’s wheel.)

The emperor wondered how many more times she could defeat him in his plans. At last, he ordered her execution by beheading and she died around 305. Eventually, in an effort to save his realm, he ordered an edict of toleration around the same time that Constantine did, but his influence and his armies failed and Maximinus took poison around 313.

According to accounts of Catherine’s life and death, her remains were then carried by angels to Mount Sinai. Soon after that, a church and a monastery were built in her honor at the site.

Dear St. Catherine, you had no fear proclaiming your faith before the civil authorities and through you our Lord converted many of His enemies to the Truth. We beg of you, obtain for us the grace to stand firm and to also proclaim our faith fearlessly and convert our enemies, too. Amen.

(Carole Breslin home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)

SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-catherine-of-alexandria/

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St. Catherine of Alexandria: A Guide in Our Call as Christian Witnesses

CONSTANCE T. HULL

Today the Church celebrates the feast of St. Catherine of Alexandria. She is the patroness of preachers and philosophers. The reason for this will become quite clear. Tradition tells us that Catherine was born in Alexandria and was the daughter of Constus, who was the governor at the time. She was a studious child and greatly enjoyed learning. She received a vision of the Madonna and Child and converted to Christianity. Persecutions were becoming increasingly more brutal under the emperor Maxentius during her lifetime. Being the daughter of the Governor, she went to Maxentius and rebuked him for his cruelty and persecution. It was then that the emperor called his fifty best pagan philosophers and orators to dispute her claims of the validity of Christianity. Instead Catherine won the debate and quite a few of her adversaries converted to Christianity due to her gift of eloquence. Those philosophers and orators who publicly declared themselves Christians after the debate were quickly put to death.

Catherine refused to denounce Christianity and was scourged and imprisoned by the emperor. Many people came to visit her while she was imprisoned, including Maxentius’ wife. It is said that all of her visitors converted to Christianity and were martyred. Maxentius continued to have her tortured, but she refused to renounce the Faith. At one point the emperor proposed marriage and she declined telling him that Jesus Christ was her spouse and she had consecrated her virginity to him. Eventually the emperor had her condemned to death on a spiked wheel, but tradition says it shattered at her touch. She was finally beheaded and martyred at some point in the early 4th Century.

The historicity of St. Catherine has been difficult to pin down. Her story is one that seems to have originated in oral tradition during the Roman persecutions of the late 3rd to early 4th Centuries before Christianity was finally legalized under Constantine. The cult surrounding St. Catherine, not surprisingly, became popular in the Middle Ages. Given her gift of rhetoric, reason, and theological understanding in engaging in discourse with interlocutors, it is not surprising that a time of great learning was when her following developed.  With the reported discovery of her body at Mount Sinai in 800, many pilgrimages began and a great interest in Catherine among the faithful developed. By the end of the Middle Ages a great following was established and she was seen as a powerful intercessor in the Medieval period. She was revered as one of the most important female virgin-martyrs.

In many places her feast was celebrated with the utmost solemnity, servile work being suppressed and the devotions attended by great numbers of people. In several dioceses of France it was observed as a Holy Day of Obligation up to the beginning of the 17th century, the splendour of its ceremonial eclipsing that of the feasts of some of the Apostles. Numberless chapels were placed under her patronage and her statue was found in nearly all churches, representing her according to medieval iconography with a wheel, her instrument of torture.

Catholic.org, St. Catherine of Alexandria

Regardless of the exact historical details of her life, there is much that can be learned by her life, example, intercession, and pious following.

Courage

It is no mean thing to challenge an emperor who is known to put Christians to death. St. Catherine saw the injustice of the system and chose to do what she could about the evil she witnessed. While not all of us are called to march into the offices of heads of state, truth-be-told, we wouldn’t even get close to them these days, we must remember that we are called to defend the faith in charity and truth. There will be moments in our lives when we must ‘give an account for what we believe’ and that is very true in a culture that is becoming increasingly more intolerant of Christians. The Solemnity of Jesus Christ, King of the Universe was this past Saturday. Who do we say Jesus is? Is He the King of the Universe and the King of our own lives? There will be times when we must answer the charges, ignorance, or even hatred of others towards our Catholicism with great courage. Catherine of Alexandria is a great example of this courage in the face of persecutors and those who do not, or will not, understand.

Study

Not every Christian is called to be a scholar, but every Christian is called to study and know the Faith they profess. Catherine’s example is a reminder to us that study is of great service in our own spiritual lives, as well as in those times we must engage with others. Study is something that should be done daily. In fact, Advent is a wonderful time to focus on studying the eschatology of our Faith and the Incarnation. It is in that season we wait for the Second Coming and the birth of the Word made flesh in a manger. Study allows us to grow in a deeper understanding and can also enrich our prayer life.

Evangelization

We live in a world where traditionally Catholic countries are falling into secularism while other countries, especially in Africa, are rising up in the Faith. There is a great need to evangelize a culture that has lost sight of Christianity and has replaced it with a listless nihilism. The symptoms of this abandonment should be obvious to us in light of what we see on the news daily and in much of the garbage that passes as television these days. We live in a culture that cannot even see that it is suffering and without purpose. It is our call as members of the laity to bring the world into conformation with the Blessed Trinity through His Catholic Church. And why wouldn’t we want to? We have been given the peace and joy that surpasses all understanding. We have been given Our Lord and Savior, Jesus Christ, fully present in the Holy Eucharist. We have the answer to all of the pain, violence, and despair in the world. It is a gift that once poured into ourselves overflows out to all the people we meet in our daily lives.

Those who visited and were open to the truth professed by St. Catherine of Alexandria encountered Christ. They saw Him through her life. They converted to the Faith and they even gave their very lives as martyrs. Martyrdom does not come down from a water-down, bland version of Christianity. The courage to die for Christ is a profound grace, but it also comes from a great love, a real encounter. Those Christians dying on the beach in Libya not too long ago gave their lives because they knew Christ is King. They knew in the end; He is all that matters. How are we witnessing in our own lives? How are we bringing others to Christ in a world with so much darkness in it? St. Catherine gave every waking moment and every encounter to Christ and because of it, many came to Christ. It is time for us to rise up and bring others to Christ. Loving others means helping them to find the ultimate longing of their hearts and the very purpose of their lives, which is found in Jesus Christ and His Church. Let St. Catherine of Alexandria be a guide and intercessor in your life as you encounter others and live a life of holiness.

St. Catherine of Alexandria, ora pro nobis.

Image: Guido Reni, The Martyrdom of St Catherine of Alexandria, public domain

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By Constance T. Hull

Constance T. Hull is a wife, mother, homeschooler, and a graduate with an M.A. in Theology with an emphasis in philosophy.  Her desire is to live the wonder so passionately preached in the works of G.K. Chesterton and to share that with her daughter and others. While you can frequently find her head inside of a great work of theology or philosophy, she considers her husband and daughter to be her greatest teachers. She is passionate about beauty, working towards holiness, the Sacraments, and all things Catholic. She is also published at The Federalist, Public Discourse, and blogs frequently at Swimming the Depths (www.swimmingthedepths.com).

SOURCE : https://catholicexchange.com/st-catherine-of-alexandria-a-guide-in-our-call-as-christian-witnesses/

Santa Caterina d'Alessandria


St. Catherine of Alexandria

Today we celebrate the memorial of St. Catherine of Alexandria (292 - 310), virgin and martyr.

Catherine was beautiful, brilliant, and extremely wealthy at the age of eighteen when she debated the Emperor Maximin (311-313) and harshly criticized him for his persecution of Christians who refused to worship pagan gods. Astounded by her wisdom, Maximin ordered her to be kept confined, and summoned fifty of his most learned philosophers, promising them great rewards if they could get Catherine to abandon her Christian faith. However, her arguments were so convincing that all fifty of the philosophers were converted to Christianity. Outraged by this, Maximin ordered all of them to be burned alive.

Then the Emperor attempted to win Catherine by flattery and by promises, but his efforts proved equally fruitless. Next, he had her thrown into a dungeon, without food and water. He ordered her whipped with rods, scourged with leaden nodules, and then left to languish eleven days without food in prison.

In the Emperor's absence, his wife and Porphyrius, general of the army, visited Catherine in prison and both were converted to Christianity. Porphyrius then converted 200 soldiers. When the Emperor returned, he had them all executed, including his wife, and offered to make Catherine his new wife.When she refused, he designed a new means of torture.

Catherine's next torture consisted of being placed upon a wheel with sharp and pointed knives, which was designed to tear her body into pieces, but when she was bound to it, a heavenly fire destroyed it. Finally, on November 25, Catherine was beheaded. By the hands of angels her body was carried to Mt. Sinai, where it was interred in the convent which bears her name.

Ranked with St. Margaret and St. Barbara as one of the fourteen most helpful saints in heaven, (that group of saints notable for answering prayers especially for cures from disease and at the hour of death) she was unceasingly praised by preachers and sung by poets. In several dioceses in France, her feast day was observed as a Holy Day of obligation up to the beginning of the seventeenth century. Saint Catherine became the patroness of young maidens and female students. Looked upon as the holiest and most illustrious of the virgins of Christ, it was but natural that she, of all others, should be worthy to watch over the virgins of the cloister and the young women of the world.

Her feast on November 25 falls immediately before the beginning of Advent during which no weddings could take place during the Middle Ages and for years afterward. So it was a custom for unmarried women of that time to pray to St. Catherine saying,

“A husband, Saint Catherine,
A good one, Saint Catherine,
A handsome one, Saint Catherine,
A rich one, Saint Catherine –
And soon, Saint Catherine!

St. Catherine is the patron of: apologists,  attorneys, dying people, librarians, mechanics, nurses, philosophers, secretaries, single women, students, teachers, and theologians.

A Prayer to Saint Catherine of Alexandria

Glorious Saint Catherine, virgin and martyr, help me to imitate your love of purity. Give me strength and courage in fighting off the temptations of the world and evil desires.

Help me to love God with my whole heart and serve Him faithfully.

O Saint Catherine, through your glorious martyrdom for the love of Christ, help me to be loyal to my faith and my God as long as I live.

SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2015/11/st-catherine-of-alexandria.html


November 25: St. Catherine of Alexandria, V., M., III Class

Today, in the 1962 Dominican Rite Calendar, we celebrate the feast of St. Catherine of Alexandria, Virgin and Martyr.  The feast is III Class, so the ordinary office is prayed according to the rubrics.

Prior to the mid-20th Century revisions of the calendar, her feast was celebrated as a Totum Duplex with an octave (December 2), and her office contained a partial set of propers (the office did not include proper antiphons for the psalms of Matins, and only included three of the original nine responsories).  The antiphon at 1st Vespers for her feast in the 1909 Breviarium S.O.P. was "Hail! O Catherine, thou gem of virgins.  Hail!  O glorious spouse of the King of kings."

Due to the circumstances of her martyrdom, as one defending the Faith against pagans, and the fact that she is reputed to have been a philosopher, she has traditionally been referred to as one of the two "protectresses" of the Order, the other being St. Mary Magdalene.  In a future post, I will give the account of their intervention in the miracle of St. Dominic at Soriano.

Last year, I humbly proposed that the Order begin the process of formally declaring St. Catherine as a protectress of the Order, during the Jubilee Year?  Is there a more fitting role model of courageously proclaiming Truth to power in the retinue of saints?  A lone woman, armed only with the intellectual tools of philosophical and theological truth,  (and the grace of God of course) standing up to none other than an Emperor with absolute power.  I see her as a perfect role model for Christians today, particularly those in academia, who are battling our cultural "emperors" on all fronts, primarily over issues of the natural moral law, who wield unfettered cultural power.  Christians are losing their livelihoods and their families for refusing to give their ascent to so-called same-sex "marriage", abortion, contraception, no fault divorce and a host of other social and moral ills that stem from poor philosophy and metaphysics.

On College campuses, the Order could create confraternities in her name, to promote the study of philosophy and the life of virtue among women.  She could be a model for women who enter fields like moral philosophy, medical ethics, etc., who will be on the front lines of our cultural battlefields.  Under her patronage, the Order could promote societies which would lobby for, and promote a return to the natural moral law in government.

As all three branches of our Order engage the philosophical errors of our day, shouldn't we call on St. Catherine to aid us and to give us courage?  This poem, composed by none other than St. Theresa of Avila, pretty much sums up the spiritual value of our devotion to this courageous saint.  It also calls us to an unflinching fearlessness, if we dare to call upon her for assistance in this life:

O thou gentle lover

Of the Lord so fair,

Day-star all resplendent,

Take us 'neath thy care.

As a tender maiden

Thou thy Souse didst choose,

Full of loving fervor

Thy repose didst lose.

None whose courage fails him

Should approach to thee

If his life he prizes

And from death would flee

Let the timorous coward

Gaze upon this maid,

Blind to wealth and beauty,

When he is afraid.

Persecutions met her,

War was everywhere,

But she suffered bravely

With a courage rare.

Absent from her Bridegroom,

Life her soul opprest,

But the fiercest tortures

Brought her peace and rest.

So, in this rejoicing,

How she long'd for death,

For she liv'd no longer

Though she still drew breath!

Friends, if we are eager

Like her to be blest,

Let us never struggle

For our peace and rest,

For there's not a lover

In this life of grief

Who by self-deception

Ever finds relief.

St. Catherine of Alexandria, pray for us.

Prayer

O God, you gave the law to Moses on the summit of Mount Sinai, and through your holy angels, wonderfully put in that same place the body of the blessed Catherine, your virgin and martyr; grant, we beseech you, that by her merits and intercession, we may reach that mountain which is Christ.  Who lives and reigns with you…

SOURCE : https://breviariumsop.blogspot.com/2017/11/november-25-st-catherine-of-alexandria.html

Santa Caterina d'Alessandria


Great Martyr Catherine of Alexandria

Commemorated on November 24

Troparion & Kontakion

The Holy Great Martyr Catherine was the daughter of Constus, the governor of Alexandrian Egypt during the reign of the emperor Maximian (305-313). Living in the capital, the center of Hellenistic knowledge, and possessed of a rare beauty and intellect, Catherine received an excellent education, studying the works of the greatest philosophers and teachers of antiquity. Young men from the most worthy families of the empire sought the hand of the beautiful Catherine, but she was not interested in any of them. She told her parents that she would enter into marriage only with someone who surpassed her in nobility, wealth, comeliness and wisdom.

Catherine’s mother, a secret Christian, sent her to her own spiritual Father, a saintly Elder living in a cave outside the city, for advice. After listening to Catherine, the Elder said that he knew of a Youth who surpassed her in everything. “His countenance is more radiant than the shining of the sun, and all of creation is governed by His wisdom. His riches are given to all the nations of the world, yet they never diminish. His compassion is unequaled.”

This description of the Heavenly Bridegroom produced in the soul of the holy maiden an ardent desire to see Him. “If you do as I tell you,” said the monk, “you will gaze upon the countenance of this illustrious man.” In parting, the Elder handed Catherine an icon of the Theotokos with the divine Child Jesus on Her arm and told her to pray with faith to the Queen of Heaven, the Mother of the Heavenly Bridegroom, and She would hear Catherine and grant her heart’s desire.

Catherine prayed all night and was permitted to see the Most Holy Virgin, Who said Her Divine Son, “Behold Thy handmaiden Catherine, how fair and virtuous she is.” But the Child turned His face away from her saying, “No, she is ugly and unbelieving. She is a foolish pauper, and I cannot bear to look at her until she forsakes her impiety.”

Catherine returned again to the Elder deeply saddened, and told him what she had seen in the dream. He lovingly received her, instructed her in the faith of Christ, admonished her to preserve her purity and integrity and to pray unceasingly. She then received the Mystery of holy Baptism from him. Again Saint Catherine had a vision of the Most Holy Theotokos with Her Child. Now the Lord looked tenderly at her and gave her a beautiful ring, a wondrous token of her betrothal to the Heavenly Bridegroom (This ring is still on her hand).

At that time the emperor Maximian was in Alexandria for a pagan festival. Therefore, the celebration was especially splendid and crowded. The cries of the sacrificial animals, the smoke and the smell of the sacrifices, the endless blazing of fires, and the bustling crowds at the arenas defiled the city of Alexandria. Human victims also were brought, the confessors of Christ, those who would not deny Him under torture. They were condemned to death in the fire. The saint’s love for the Christian martyrs and her fervent desire to ease their sufferings compelled Catherine to speak to the pagan priest and to the emperor Maximian.

Introducing herself, the saint confessed her faith in the One True God and with wisdom exposed the errors of the pagans. The beauty of the maiden captivated the emperor. In order to convince her and to show the superiority of pagan wisdom, the emperor ordered fifty of the most learned philosophers and rhetoricians of the Empire to dispute with her, but the saint got the better of the wise men, so that they came to believe in Christ themselves. Saint Catherine made the Sign of the Cross over the martyrs, and they bravely accepted death for Christ and were burned alive by order of the emperor.

Maximian, no longer hoping to convince the saint, tried to entice her with the promise of riches and fame. Receiving an angry refusal, the emperor gave orders to subject the saint to terrible tortures and then throw her in prison. The Empress Augusta, who had heard much about the saint, wanted to see her. She prevailed upon the military commander Porphyrius to accompany her to the prison with a detachment of soldiers. The empress was impressed by the strong spirit of Saint Catherine, whose face was radiant with divine grace. The holy martyr explained the Christian teaching to them, and they were converted to Christ.

On the following day they again brought the martyr to the judgment court where, under the threat of being broken on the wheel, they urged that she renounce the Christian Faith and offer sacrifice to the gods. The saint steadfastly confessed Christ and she herself approached the wheels; but an angel smashed the instruments of execution, which shattered into pieces with many pagans standing nearby.

Having beheld this wonder, the Empress Augusta and the imperial courtier Porphyrius with 200 soldiers confessed their faith in Christ in front of everyone, and they were beheaded. Maximian again tried to entice the holy martyr, proposing marriage to her, and again he was refused. Saint Catherine firmly confessed her fidelity to the heavenly Bridegroom Christ, and with a prayer to Him she herself lay her head on the block beneath the executioner’s sword.

The relics of Saint Catherine were taken by the angels to Mount Sinai. In the sixth century,, the venerable head and left hand of the holy martyr were found through a revelation and transferred with honor to a newly-constructed church of the Sinai monastery, built by the holy Emperor Justinian (November 14).

Saint Catherine is called upon for relief and assistance during a difficult childbirth. Pilgrims to her monastery on Mt Sinai are given souvenir rings as a remembrance of their visit.

SOURCE : https://oca.org/saints/lives/2015/11/24/103382-great-martyr-catherine-of-alexandria

Parmigianino. Il Matrimonio mistico di Santa Caterina, vers 1527, huile sur panneau, 74.2 x 57.2, London, National Gallery


Santa Caterina d'Alessandria Martire

25 novembre

 - Memoria Facoltativa

Alessandria d’Egitto, secoli III-IV

I testi della letteratura popolare parlano di Caterina come una bella diciottenne cristiana, figlia di nobili, abitante ad Alessandria d'Egitto. Qui, nel 305, arriva Massimino Daia, nominato governatore di Egitto e Siria. Per l'occasione si celebrano feste grandiose, che includono anche il sacrificio di animali alle divinità pagane. Un atto obbligatorio per tutti i sudditi. Caterina però invita Massimino a riconoscere Gesù Cristo come redentore dell'umanità e rifiuta il sacrificio. Non riuscendo a convincere la giovane a venerare gli dèi, Massimino propone a Caterina il matrimonio. Al rifiuto della giovane il governatore la condanna a una morte orribile: una grande ruota dentata farà strazio del suo corpo. Sarà un miracolo a salvare la ragazza che verà però decapitata. Secondo la leggenda degli angeli porteranno miracolosamente il suo corpo da Alessandria fino al Sinai, dove ancora oggi l'altura vicina a Gebel Musa (Montagna di Mosè) si chiama Gebel Katherin. Questo sarebbe avvenuto nel novembre 305. (Avvenire)

Patronato: Filosofi, Studenti, Mugnai

Etimologia: Caterina = donna pura, dal greco

Emblema: Anello, Palma, Ruota

Martirologio Romano: Santa Caterina, secondo la tradizione vergine e martire ad Alessandria, ricolma di acuto ingegno, sapienza e forza d’animo. Il suo corpo è oggetto di pia venerazione nel monastero sul monte Sinai. 

Questa è la Caterina inafferrabile, senza notizie sicure della vita e della morte. Ed è la Caterina onnipresente in Europa, per la diffusione del suo culto, che ha poi influito anche sulla letteratura popolare e sul folclore. Parlano di lei alcuni testi redatti tra il VI e il X secolo, cioè tardivi rispetto all’anno 305, indicato come quello della sua morte. Ed ecco come emerge la sua figura da questi racconti pieni di particolari fantasiosi. Caterina è una bella diciottenne cristiana, figlia di nobili e vive ad Alessandria d’Egitto. 

Qui, nel 305, arriva Massimino Daia, nominato governatore di Egitto e Siria (che si proclamerà “Augusto”, cioè imperatore, nel 307, morendo suicida nel 313). Per l’occasione si celebrano feste grandiose, che includono anche il sacrificio di animali alle divinità pagane. Un atto obbligatorio per tutti i sudditi, e quindi anche per i cristiani, ancora perseguitati. Caterina si presenta a Massimino, invitandolo a riconoscere invece Gesù Cristo come redentore dell’umanità, e rifiutando il sacrificio. 

Massimino allora convoca un gruppo di intellettuali alessandrini, perché la convincano a venerare gli dèi. Ma è invece Caterina che convince loro a farsi cristiani. Per questa conversione così pronta, Massimino li fa uccidere tutti, poi richiama Caterina e le propone addirittura il matrimonio. Nuovo rifiuto, sempre rifiuti, finché il governatore la condanna a una morte orribile: una grande ruota dentata farà strazio del suo corpo. 

Un nuovo miracolo salva la giovane, che poi viene decapitata: ma gli angeli portano miracolosamente il suo corpo da Alessandria fino al Sinai, dove ancora oggi l’altura vicina a Gebel Musa (Montagna di Mosè) si chiama Gebel Katherin. Questo avviene il 24-25 novembre 305. E alcuni studiosi ritengono che il racconto leggendario indichi, trasfigurandola, un’effettiva traslazione del corpo sul monte, avvenuta però in epoca successiva. Dal Gebel Katherin, infine, e in data sconosciuta, le spoglie furono portate nel monastero a lei dedicato, sotto quel monte. 

A una sua biografia così poco attendibile si contrappone la realtà di un culto diffuso anche fuori dall’Egitto. La troviamo raffigurata nella basilica romana di San Lorenzo, in una pittura dell’VIII secolo col nome scritto verticalmente: Ca/te/ri/na; a Napoli (sec. X-XI) nelle catacombe di San Gennaro, e più tardi in molte parti d’Italia, così come in Francia e nell’Europa centro-settentrionale, dove ispira anche poemetti, rappresentazioni sacre e “cantari”. 

La sua festa annuale è vista principalmente come la festa dei giovani. In Francia, Caterina diviene la patrona degli studenti di teologia e la titolare di molte confraternite femminili; e, in particolare, la protettrice delle apprendiste sarte, che da lei prenderanno il nome destinato a durare a lungo anche in Italia: “Caterinette”.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/79050

Mattia Preti  (1613–1699), The Martyrdom of Saint Catherine, XVIIe, MUŻA (Auberge d'Italie), VallettaMalta


Santa Caterina d'Alessandria

Vergine e Martire

Di Caterina d’Alessandria, oltre all’incerta data di nascita (287?) e al fatto che fu sottoposta a martirio ad Alessandria d’Egitto nel 305, si sa poco della sua vita ed è difficile distinguere la realtà storica dalle leggende popolari.

Caterina, secondo la tradizione, è una bella diciottenne egiziana, figlia di nobili, che, in occasione dell’insediamento ad Alessandria, avvenuto nel 305, del governatore Massimino Daia (che si proclamerà «Augusto», cioè imperatore, nel 307, morendo suicida nel 313), si presentò al palazzo nel bel mezzo dei festeggiamenti, nel corso dei quali si celebravano feste pagane con sacrifici di animali. Caterina rifiutò i sacrifici e chiese al governatore di riconoscere Gesù Cristo come redentore dell’umanità.

Di fronte alla richiesta della ragazza, il governatore convocò un gruppo di retori affinché la convincessero ad onorare gli dei. Tuttavia, per l’eloquenza di Caterina, non solo non la convertirono, ma essi stessi furono prontamente convertiti al Cristianesimo.

Il governatore ordinò la condanna a morte di tutti i retori e, dopo l’ennesimo rifiuto di Caterina, la condannò a morire, anch’essa, su una ruota dentata, ma lo strumento di tortura e condanna si ruppe e Massimino fu obbligato a far decapitare la santa.

Gli angeli portano miracolosamente il suo corpo da Alessandria fino al Sinai, dove ancora oggi l’altura vicina a Gebel Musa (Montagna di Mosè) si chiama Gebel Katherin: questo avviene il 24-25 novembre 305.

Alcuni studiosi ritengono che il racconto leggendario indichi, trasfigurandola, un’effettiva traslazione del corpo sul monte, avvenuta però in epoca successiva. Dal Gebel Katherin, infine, e in data sconosciuta, le spoglie furono portate nel monastero, a lei dedicato, fondato dall’imperatore Giustiniano.

Alle leggende, così poco attendibili, si contrappone la realtà di un culto diffuso anche fuori dall’Egitto. S. Caterina si trova, infatti, raffigurata nella basilica romana di S. Lorenzo, in una pittura dell’VIII secolo col nome scritto verticalmente: Ca/te/ri/na; a Napoli (sec. X-XI) nelle catacombe di S. Gennaro, e più tardi in molte parti d’Italia, così come in Francia e nell’Europa centro-settentrionale.

Le scarse notizie sulla sua vita hanno sempre fatto dubitare della reale esistenza di una santa Caterina d’Alessandria d’Egitto. La stessa Chiesa cattolica ha spesso espresso i suoi dubbi, culminati nell’esclusione dal martirologio tra il 1962 e il 2002, nonostante il permesso del Vaticano di festeggiarla ugualmente.

Molti sono i comuni d’Italia di cui Caterina è patrona, fra i quali: Brissogne, Castellino di Moncalvo, Comunanza, Deruta, Dorgali, Ferrara di Monte Baldo, Guastalla, Locri, Mores, Paceco, San Giovanni Ilarione, San Pietro Clarenza (comune di Catania), Santa Caterina dello Ionio, Santa Caterina di Lusiana, Santa Caterina Villarmosa, Scandiano etc.; è festeggiata anche a Novi Ligure e a Rivoli (fiera di Santa Caterina il lunedì più vicino al 25 novembre).

In Francia è patrona degli studenti di teologia e protettrice delle apprendiste sarte. Da Caterina di Alessandria deriva il termine francese catherinette (caterinetta) che in origine indicava una giovane donna da marito.

Nell’iconografia S. Caterina d’Alessandria viene rappresentata con la corona in testa e vestita di abiti regali per sottolineare la sua origine principesca. La palma che tiene in mano indica il martirio. Il libro ricorda la sua sapienza e la sua funzione di protettrice degli studi e di alcune categorie sociali dedite all’insegnamento (insegnanti e Ordini religiosi come i Domenicani e gli Agostiniani). Infine viene rappresentata con una ruota spezzata, lo strumento del martirio, ma anche l’elemento che lega la Santa a numerose categorie di arti e mestieri che hanno a che fare con la ruota. Forse è questo l’elemento che unisce S. Caterina ai ceramisti, di cui è protettrice.

Significato del nome Caterina : «donna pura» (greco).

SOURCE : https://it.aleteia.org/daily-prayer/mercoledi-25-novembre/



Santa Caterina d'Alessandria d'Egitto

Alessandria d'Egitto 287 - Alessandria d'Egitto 305

DI Serena Modena

Nonostante la sua identità storica dubbia, santa Caterina d’Alessandria d’Egitto è una delle sante più celebri in Occidente, il cui culto è cresciuto a tal punto da divenire uno dei più popolari nell’Europa Occidentale durante il tardo Medioevo. L’immensa popolarità di santa Caterina d’Alessandria a partire dal periodo medievale è attestata nell’arte e nella letteratura in molte nazioni e innumerevoli sono le abbazie, le chiese e i conventi a lei dedicati in tutta Europa. Si suppone che Caterina sia stata martirizzata ad Alessandria d’Egitto agli inizi del IV secolo, ma la Passio greca che narra il suo martirio è molto più tarda, poiché risale alla seconda metà del X secolo. Più di seicento anni separano dunque i presunti eventi biografici riferiti a Caterina dalla tradizione manoscritta che ce li tramanda. Per il suo carattere composito inoltre la Passio greca si è prestata ad essere rielaborata con amplificazioni, con omissioni o con l’aggiunta di nuovi episodi, come mostra il grande numero di versioni conservatesi nella tradizione latina a partire dall’XI secolo. Infine, come nel caso di altre Passiones di sante martiri vergini del IV secolo, anche il racconto di origine greca su santa Caterina d’Alessandria d’Egitto contiene elementi che appartengono più al mito che alla storia, più allo stereotipo agiografico che alla testimonianza storiografica; pertanto, almeno fino a quando non saranno trovate ulteriori prove documentarie, il materiale apologetico contenuto nella leggenda di santa Caterina rimane avvolto nel più grande e suggestivo mistero.

Nelle sue linee essenziali il racconto leggendario costituitosi intorno all’originaria Passio greca parla di Caterina come di una fanciulla di rara bellezza che ad Alessandria fu dedita allo studio della filosofia e delle arti liberali. Dopo la morte del padre, la giovane si convertì al cristianesimo, rifiutandosi di continuare ad offrire sacrifici agli idoli pagani. L’imperatore Massenzio, affascinato dalla sua bellezza e dalla sua eloquenza, la sottopose a una disputa con i più saggi filosofi dell’Egitto, che a loro volta si convertirono. Furioso per l’esito della disputa che mettendolo sotto scacco lo esponeva al ridicolo, Massenzio offrì a Caterina la salvezza a condizione che si fosse concessa a lui ed avesse rinunciato alla sua religione, ma la giovane rifiutò anche in questo caso e venne imprigionata senza cibo né acqua per dodici giorni. Durante la prigionia Caterina ricevette però la visita inattesa dell’imperatrice (di cui nella vulgata non è detto il nome), accompagnata da Porfirio, capitano della guardia imperiale. Caterina li convertì entrambi al cristianesimo, insieme a duecento soldati di Porfirio. Nonostante il digiuno, poiché nutrita da un angelo e in altre versioni da una colomba, la ragazza si mantenne fresca come una rosa. Massenzio, allora, con sadica insistenza, decise di sottoporla alla tortura della duplice ruota dentata, che sarebbe diventato poi il suo attributo iconografico, ma la ruota non la sfiorò nemmeno, poiché un angelo del Signore la spezzò con una spada. L’imperatore ordinò così che Caterina fosse decapitata. Una volta giunta sul luogo dell’esecuzione, Caterina pregò Dio prima di morire, avanzandogli due precise richieste: la prima, e più importante, fu che il suo corpo venisse sepolto e non smembrato in reliquie; la seconda, che chiunque avesse pregato il Signore per suo tramite vedesse esaudita la sua richiesta. La fanciulla venne pertanto decapitata e dalla sua ferita uscì latte invece che sangue. Gli angeli trasportarono infine il suo corpo nel monastero del Monte Sinai e presto dalla sua tomba cominciarono a stillare latte e olio che guarivano da molti mali. Secondo la tradizione, verso la metà dell’XI secolo le reliquie furono miracolosamente trasferite a Rouen dal santo monaco sinaita Simeone (che morì recluso a Treviri nel 1035) e deposte nell’abbazia benedettina della Santissima Trinità, che poco più tardi prese il nome della santa. A questa prima versione della leggenda si aggiunse nel Medioevo l’episodio del matrimonio mistico con Gesù Bambino che, apparso in grembo alla Vergine, le infilava l’anello nuziale, come mostra ad esempio il celebre quadro che il Correggio dedicò a questo soggetto e che si trova ora al Museo del Louvre.

Santa Caterina entrò così nei calendari liturgici cistercensi, cluniacensi, e più tardi, in quelli degli ordini mendicanti.

Senza successo sono stati i tentativi di identificare santa Caterina con personaggi storici come Ipazia, la filosofa e matematica pagana uccisa dai cristiani di Alessandria nel 415, o la vergine anonima che venne esiliata da Massimino Daia.

NOTA

Santa Caterina d'Alessandria d'Egitto si festeggia il 25 novembre. In Italia è patrona di Abbasanta, Ali (provincia di Messina), Bazzini Casanova (comune di Bardi), Brissogne, Castellino di Moncalvo, Collegnago (comune di Fivizzano, Massa Carrara), Comunanza, Deruta, Dorgali, Ferrara di Monte Baldo, Guastalla, Locri, Mores, Mongrassano (Cosenza) Orciano di Pesaro, Paceco, Rovereto sulla Secchia (comune di Novi di Modena), San Giovanni Ilarione, San Pietro Clarenza (comune di Catania), Santa Caterina dello Ionio, Santa Caterina di Lusiana, Santa Caterina Villarmosa, Santa Caterina (Nardò), Scandiano, Sluderno, Stanghella, Viggianello, Caprioli di Pisciotta ed è festeggiata anche a Novi Ligure, a Rivoli (il lunedì più vicino al 25 novembre), e a Cortemilia. Santa Caterina è compatrona, con San Michele Arcangelo, di Grammichele (Catania) e insieme con San Marco Evangelista anche del comune di Cellino San Marco (Brindisi) dove da secoli nel giorno del suo anniversario si svolge una grande fiera conosciuta in tutto il Salento come "la fera te lu cappottu".

Per le sue vittoriose dispute di tipo culturale e religioso o esplicitamente filosofico, fu accolta come particolare protettrice degli studenti di filosofia, teologia e universitari in genere. Santa Caterina è anche patrona dello “Studio dei legisti” (la moderna Giurisprudenza) dell'Università di Padova e dell'Università di Siena. Il sigillo dell’Università di Padova presenta peraltro la santa con la ruota del martirio, accanto a Gesù. Così anche l’Università di Siena ha l’immagine, oggi stilizzata, di santa Caterina di Alessandria. A dimostrazione del persistere della popolarità del culto di santa Caterina d’Alessandria nella Padova del secondo Trecento va ricordato, accanto al ciclo pittorico a lei dedicato nell’oratorio di San Giorgio da Altichiero da Zevio, uno statuto universitario, datato 1377, che prescriveva agli studenti giuristi, il 25 novembre, di recarsi in processione alla chiesetta di S. Caterina, risalente al primo Duecento, che si trova nell’attuale via Cesare Battisti e accoglie le spoglie mortali di Giuseppe Tartini.

Nel XIII secolo santa Caterina d’Alessandria venne proclamata patrona anche dell’Università della Sorbona di Parigi, i cui teologi e filosofi la celebravano con una processione alla chiesa annessa al priorato di Sainte-Catherine-de-la-Couture.

Essendosi “sposata” con il Signore, santa Caterina divenne la patrona delle ragazze che desideravano sposarsi e, dall’Ottocento in poi, delle apprendiste sarte che in suo onore sono state soprannominate in Francia cathérinettes e in Italia caterinette. A Torino, in special modo, che fino all’ultima guerra mondiale fu la capitale della moda italiana, la sera della sua festa, le caterinette organizzavano un celebre veglione cui venivano invitati gli studenti universitari, anch’essi protetti dalla dotta santa.

Fino a un trentennio fa a Forlì, nel giorno della festa, si vendevano delle bambole di cencio dette «catarene», mentre in Valtellina ancora oggi vengono accesi grandi falò in ricordo del rogo nel quale furono gettati i filosofi alessandrini vinti dalla sua sapienza.

Il culto Santa Caterina d’Alessandria ha prodotto una ricchissima iconografia in tutta Europa. I più grandi pittori quali Masolino, Raffaello, Caravaggio, Tintoretto, Correggio, Crivelli, Simone De Magistris hanno riversato il loro genio artistico su questo soggetto sacro spesso sollecitati da una committenza agostiniana. Fra i tratti iconografici caratterizzanti della santa vi è innanzitutto l’ampia toga dei filosofi come esprimono i pittori di scuola giottesco-riminese nella Basilica di San Nicola da Tolentino. Santa Caterina d'Alessandria viene rappresentata inoltre con la corona in testa e vestita di abiti regali per sottolineare la sua origine principesca. La palma che tiene in mano indica il martirio e il libro ricorda la sua sapienza e la sua funzione di protettrice degli studi, degli insegnanti e degli Ordini religiosi come i Domenicani e gli Agostiniani. Infine viene rappresentata con una spada, l’arma che le tolse la vita, e soprattutto la duplice ruota, lo strumento del martirio, nel momento di spezzarsi o semplicemente una ruota, o parte di essa, in mano, ai piedi o ai lati della figura, elemento, così diffuso e costante, che ne ha determinato la dicitura “Santa Caterina della rota”; si tratta di un elemento che la lega a numerose categorie di arti e mestieri che hanno a che fare con questo utensile, in primis i ceramisti, di cui è a sua volta protettrice.

La presenza di santa Caterina d’Alessandria d’Egitto nella cultura e nella sensibilità popolare italiana è documentata dalle molteplici versioni della sua vita e del suo martirio composte nei dialetti ligure, veronese, franco-veronese, toscano, abruzzese, o in tosco-veneto-lombardo, o ancora in dialetto umbro-senese, e da una vasta produzione di letteratura drammatica  (canti, laudari, forme di dibattiti dottrinali di tipo apologetico legati al battesimo della santa, ai dibattiti processuali e al suo martirio), e di testi teatrali di sacre rappresentazioni che circolavano in particolar modo nell’Italia mediana.

Molti repertori, anche ecclesiastici, parlano di una sospensione di santa Caterina dal martirologio Romano tra il 1962 e il 2002, che in realtà non c’è mai stata.

Fonti, risorse bibliografiche, siti su Santa Caterina d'Alessandria d'Egitto

Bronzini, Giovanni Battista, La leggenda di Santa Caterina di Alessandria. Passioni greche e latine, in «Atti dell’Accademia Nazionale dei Lincei. Memorie, Classe di Scienze Morali», 8/IX, 1960, 257-416

René Coursault, Sainte Catherine d’Alexandrie: le Mythe et la Tradition, Paris, Editions Maisonneuve Larose, 1984

Robert Fawtier, Les reliques rouennaises de sainte Catherine d’Alexandrie, in «Analecta Bollandiana», XLI, 1923

Christine Walsh, The Cult of St Katherine of Alexandria in Early Medieval Europe, Burlington, Ashgate Publishing Company, 2007

Referenze iconografiche: Parmigianino, Matrimonio mistico di Santa Caterina d'Alessandria, 1527 circa. Fonte: National Gallery, Londra. Immagine in pubblico dominio.

SOURCE : https://www.enciclopediadelledonne.it/biografie/santa-caterina-dalessandria-degitto

Paolo Veronese  (1528–1588), Santa Caterina d'Alessandria in preghiera


Catharina (ook Aikaterinè of Ekatarina) van Alexandrië (ook de Grote), Egypte; martelares; † 310.

Feest 24 (oosterse kerk) & 25 november.

Inleiding op de legendes

Hieronder volgen twee grote legendes over Catharina van Alexandrië. De tweede, over het martelaarschap van de heilige, is de oudste: waarschijnlijk in de oosterse kerk ontstaan in de zevende of achtste eeuw. In het westen zou het verhaal bekendheid gekregen hebben doordat de kruisvaarders ermee in aanraking kwamen en het meenamen naar onze streken. Feit is, dat de verering van Catharina in het westen precies in die tijd een grote vlucht nam.

In het oosten stamt Catharina's verering ze wordt daar ook genoemd Ekatarina - al uit de vierde of vijfde eeuw. In ieder geval stamt het klooster op de berg Sinaï in de Egyptische woestijn, dat sinds de oudste tijden aan haar is toegewijd, minstens uit die tijd. Onze legende besluit ook met een 'verklaring' voor dat feit.

De eerste legende is uit later tijd. Hier worden alle elementen die in de tweede legende van belang zijn, aangekondigd en klaargezet. Bovendien besluit deze legende met het mystieke huwelijk van Catharina met Christus. Dit verhaal geeft met name de intensiteit en de liefde aan die er tussen God en een mens(enziel) kan bestaan; juist zoals mystieke bijbeluitleggers dat ook menen te zien in het Hooglied. In de beeldende kunst is dat een geliefd thema geworden. Aanvankelijk alleen in de oosterse kerk, maar later ook - vanaf halverwege de vijftiende eeuw - in de westerse.

- Eerste Legende -

Voordat Constantius Chlorus (293-306), de vader van Constantijn de Grote († 337; feest 21 mei), trouwde met de latere keizerin Helena († ca 328; feest 18 augustus), had hij al een vrouw gehad. Maar deze was gestorven in het kraambed van haar eerste kind. Dat kind was een zoon, Costes genaamd. Zijn vader bracht diens huwelijk tot stand met de enige dochter en erfgenaam van het Egyptische koningshuis. Zij was een deugdzame prinses, Sabellina geheten. Hij leefde met haar geruime tijd in welvaart en voorspoed, zij het dan volgens heidense wetten, want ze waren jammer genoeg afgodendienaars.

Zoals dat gewoonlijk gaat bij moeders die het leven zullen schenken aan een heilige, had koningin Sabellina een profetische droom. Haar werd daarin de roem voorspeld van haar eerste kind. Niet lang daarna bracht ze dat kind ter wereld en ze noemde het Catharina, 'rein en zuiver'. Op het moment dat ze het levenslicht aanschouwde leek het wel alsof een stralend licht haar omspeelde.

Van jongs af aan was zij de oogappel van al wie met haar te maken kregen, omdat ze even lieflijk van karakter was als van uiterlijk. Ze dronk met zoveel gulzigheid aan de bron van de wijsheid, dat ze op vijftienjarige leeftijd niemand meer had die zich met haar kon meten in de filosofie der heidenen. Ze was thuis in de kennis der sterren, planeten en kosmische verschijnselen; ze wist alles van sinus en cosinus, en van twee- of driedimensionale meetkunde. Ze zou antwoord geweten hebben op al de vragen waarmee de koningin van Sheba indertijd bij koning Salomo was aangekomen. Het liefst las ze in de werken van Plato. En door bij Socrates in de leer te gaan had ze zich een al maar edeler en zuiverder levensinstelling eigen gemaakt.

Haar vader, de koning, gelastte, dat de zeven knapste geleerden de hele dag bij haar in de buurt moesten zijn. Maar Catharina was zo goddelijk begaafd, dat zij ze allemaal de baas was. In plaats dat zij haar leermeesters werden, waren ze in feite haar leerlingen. Daarnaast liet haar vader voor haar een toren bouwen met allemaal kamers en meetkundige apparaten, zodat ze naar hartelust kon studeren.

Het was ongeveer in deze tijd, dat haar vader, koning Costes, stierf. Zij erfde zijn koninkrijk en alles wat daarbij hoorde. Maar ook als koningin toonde Catharina net als daarvóór minachting voor alle wereldse beslommeringen en uiterlijk vertoon. Ze sloot zichzelf op in haar paleis en wijdde zich eens te meer aan haar studies. Maar dat beviel haar onderdanen niet. De edelen kwamen haar opzoeken en gaven als hun wens te kennen, dat er een parlement bijeengeroepen zou worden. De gedeputeerden wezen haar erop hoeveel tijd en aandacht zij aan haar studie besteedde, en dat het daarom raadzaam was een man te huwen, die als koning zou kunnen regeren en het leger aanvoeren.

Dit bracht haar volkomen in de war. Ze sprak: "Wat zou dat voor een man moeten zijn?"

"Vrouwe", gaf de woordvoerder ten antwoord, "u bent vorst over ons allen, onze koningin; iedereen weet, dat u beschikt over vier kostbare gaven. Op de eerste plaats, dat u van de hoogst denkbare afkomst bent; op de tweede plaats, dat u de grootste schatten geërfd hebt en voor zover wij weten de rijkste vrouw bent ter wereld; op de derde plaats, dat u in kennis, kunde en geleerdheid iedereen de baas bent; en op de vierde plaats bezit u een gratie en schoonheid zoals wij die bij niemand anders ooit hebben gezien. Welnu, als de goede God u met zulke uitnemende gaven heeft toegerust zoals Hij met niemand anders heeft gedaan, zouden wij u willen verzoeken om te zien naar een echtgenoot, zodat u straks een erfgenaam voor dit alles zult hebben, tot zegen van al uw onderdanen."

"Als God en de natuur - zoals u zegt - zulke goede dingen in ons tot stand hebben gebracht, aldus Catharina in haar reactie, zien wij ons des te meer genoodzaakt Hém te beminnen en te behagen, en dientengevolge nederigheid te betrachten waar het al deze gaven betreft. Welnu, heren afgevaardigden, luister naar mijn woorden: als dus iemand mijn echtgenoot wil zijn en de heer van mijn hart, dan zal ook hij over vier bijzondere gaven moeten beschikken; gaven die ervoor zorgen, dat iedereen op deze wereld op hem een beroep moet doen, terwijl hij zelf niemands hulp nodig heeft! Dus op de eerste plaats moet hij van zulk een edele afkomst zijn, dat alle mensen hem hun eer betuigen; en tegelijk zo groot van zichzelf, dat ik nooit het gevoel zal krijgen, dat hij koning is geworden dankzij míjn verdiensten. Op de tweede plaats moet hij zo rijk zijn, dat er niemand rijker is dan hij. Hij moet zo schoon zijn, dat zelfs de engelen van de hemel niets anders willen dan in zijn dienst te mogen staan. Tegelijk moet hij zo mild zijn, dat hij alle onrecht en kwaad kan vergeven die hem worden aangedaan. Vind zo iemand voor me, en hem zal ik tot echtgenoot nemen en maken tot de heer van mijn hart."

Nu sloot ze haar ogen en bleef verder onbeweeglijk stil zitten. En alle heren en edelen en raadslieden keken elkaar aan en wisten niet wat hierop nog te antwoorden: "Zo eentje als zij er wil hebben is er nooit geweest en zal ook wel nooit komen."

Daar stonden ze nou met hun verlangen. Ook haar moeder, Sabellina, kwam nog een duit in het zakje doen: "M'n lieve kind, waar zul je ooit zo'n echtgenoot vinden?"

Daarop reageerde Catharina met:

"Als ik niet in staat ben hém te vinden, weet hij misschien wel míj te vinden; en anders maar niet."

En ze had er heel wat mee te stellen om haar maagdelijkheid te bewaren.

Nu leefde er op twee dagreizen afstand van de stad Alexandrië een kluizenaar. Hem verscheen vanuit de hemel de Heilige Maagd Maria. Ze stuurde hem naar de jonge koningin Catharina met de blijde boodschap, dat de echtgenoot die zij wilde hebben wel degelijk bestond: namelijk haar zoon. Die was immers groter dan welke vorst ter wereld ook: Hij was de koning der glorie en de Heer van alle machten en krachten. Catharina was bereid Hem als haar toekomstige bruidegom te dienen en te beminnen. Daarop overhandigde de kluizenaar haar een beeltenis van de Heilige Maagd met haar goddelijke Zoon. Op het moment, dat Catharina het hemelse gelaat van de Verlosser van de wereld voor zich zag, werd haar hart vervuld van liefde voor zoveel schoonheid en onschuld. Ze vergat zelfs haar boeken, bollen en bollebozen: ja, Socrates en Plato leken hierbij vergeleken onbenullige mannetjes van de tweede garnituur. Ze zette de afbeelding in haar studeervertrek.

Die nacht had zij een droom. Ze was in gezelschap van de oude kluizenaar op reis. Hij voerde haar naar een heiligdom dat gelegen was op de top van een hoog gebergte. Toen ze de poort bereikten, kwam hun een stoet van in het wit geklede engelen tegemoet. Ze hadden kransen van witte lelies in hun handen. Catharina was zo beduusd dat ze zich op de grond neerwierp. Maar een engel sprak tot haar:

"Sta op, lieve zuster Catharina, en kom binnen."

Ze brachten haar naar een binnenplaats, waar een tweede stoet van engelen stond, nu gekleed in purper. Zij droegen kransen van rode rozen op het hoofd. Weer wierp Catharina zich ter aarde. Maar ook zij zeiden:

"Sta op, lieve zuster Catharina, want het heeft de koning der glorie behaagd u met eerbetoon te overladen."

Catharina stond op, tintelend van vreugde. Nu brachten zij haar in een centrale ruimte; daar stond in volle glorie een koninklijke vrouwe; haar majesteit en schoonheid zou geen mensenhart zich kunnen voorstellen, laat staan dat een ordinaire pen ze zou kunnen beschrijven. Om haar heen een gezelschap van engelen, heiligen en martelaren. Zij namen Catharina bij de hand en stelden haar voor aan de koningin: "Onze lieve vrouwe, vol van genade en keizerin des hemels, Moeder van onze zegenrijke koning, met uw welnemen stellen wij hier aan u voor onze geliefde zuster wier naam staat opgetekend in het boek des levens; zij vraagt u in alle nederigheid, dat u haar wilt accepteren als haar dochter en dienstmaagd."

Onze Lieve Vrouwe, vol van genade en goedheid, heette haar welkom, nam haar bij de hand en bracht haar voor Onze Heer: "U, mijn zegenrijke koning en zoon, zij eer, vreugde en heerlijkheid. Zie, ik plaats hier in uw aanwezigheid uw dienares Catharina; zij heeft uit liefde voor u van alle aardse zaken afstand gedaan."

Maar de Heer wendde zijn gelaat af en weigerde haar met de woorden:

"Ze is niet geschikt genoeg voor mij, en ook niet mooi genoeg."

Nu ontwaakte het meisje met een gevoel van groot verdriet, en ze huilde tot het krieken van de morgen.

Toen liet ze de kluizenaar bij zich komen. Ze viel hem te voet en vertelde wat ze allemaal in haar droom had gezien, en riep:

"Wat moet ik doen om mijn hemelse bruidegom waardig te zijn?"

De kluizenaar bemerkte, dat zij nog rondtastte in de duisternis van het heidendom. Hij leidde haar binnen in het christelijk geloof. Toen diende hij haar het doopsel toe, en met haar samen ook haar moeder Sabellina. Toen ze die nacht op bed lag, verscheen haar de Gezegende Maagd opnieuw, nu in gezelschap van haar Zoon, plus nog een hele stoet van engelen en heiligen. En opnieuw stelde Maria Catharina voor aan de Heer der Glorie:

"Nu is ze gedoopt, en ik zelf heb mij aangeboden als haar meter."

Op dat moment glimlachte de Heer haar toe, strekte zijn hand naar haar uit, sprak een trouwbelofte uit en stak haar een ring aan de vinger.

Bij het ontwaken herinnerde Catharina zich wat zij gedroomd had, en zie, ze droeg een ring aan haar vinger. Vanaf dat moment beschouwde ze zichzelf als de echtgenote van Christus. Ze verachtte de wereld en alle decorum die bij aardse koninklijke waardigheid hoort. Ze was met haar gedachten steeds bij de dag dat zij met haar hemelse Heer en Echtgenoot volkomen verenigd zou zijn. Op deze manier hield ze verblijf in haar paleis te Alexandrië, tot op het moment dat haar moeder Sabellina stierf.

[182p:468vv]

- Tweede Legende -

Catharina was de dochter van koning Costes. Van kinds af aan had zij onderricht ontvangen in alle Vrije Kunsten. Eens riep keizer Maxentius (305-311) alle inwoners van de provincie, rijk of arm, bijeen om in Alexandrië hun offers aan de goden te komen brengen. Op dat moment was Catharina pas achttien jaar. Ze was thuis gebleven in haar paleis, tezamen met haar gehele huishouding. Ze hoorde buiten het roerige geluid van gezangen vermengd met weeklachten. Ze liet vragen wat dat rumoer te betekenen had. Toen ze dat te weten was gekomen, tekende ze zich met het kruisteken en begaf zich met een paar dienaars naar het marktplein, waar ze ontzettend veel christenen zag die zich uit angst voor de dood naar de tempel lieten voeren om aan de afgoden te offeren. Ze was tot in haar ziel geraakt door dit schouwspel. Manmoedig ging ze op de keizer af:

"Ik kom u groeten, majesteit, omdat ik dat aan uw waardigheid verschuldigd ben. Maar ook om u ertoe te bewegen uw goden weg te doen, en de ene ware God te aanbidden."

Vervolgens begaf zij zich in een discussie met de keizer, en gebruikte daarbij de technieken van het syllogisme, van de allegorie en de metafoor. Tenslotte drukte ze zich weer uit in gewone-mensen-taal:

“Ik heb me tot de wetenschapper in u gericht. Maar zegt u me eens eerlijk: hoe hebt u het klaar gespeeld om zoveel mensen bij elkaar te brengen voor de dwaasheid van die afgodenverering?"

Daarop zette zij met zoveel wijsheid de waarheid van Gods menswording uiteen, dat de keizer met stomheid geslagen was en geen antwoord meer had! Tenslotte bracht hij uit:

"Vrouwe, sta me toe eerst deze plechtigheden te beëindigen, daarna zal ik u naar behoren antwoord geven."

Hij liet haar naar zijn paleis brengen en gelastte dat zij zorgvuldig moest worden bewaakt. Hij was namelijk niet weinig in de war gebracht, omdat zij zo knap was...

Nu wás Catharina ook van een schoonheid die een normaal mens niet kon aanschouwen zonder in extase te raken. Na het feest begaf de keizer zich naar het paleis en zei tot Catharina:

"Ik heb daarnet je welsprekendheid gehoord en je wijsheid bewonderd. Maar ik was te druk met de plechtigheden. Vandaar dat ik niet alles heb begrepen van wat je zei. Begin eens van voren af aan. Wie ben je?"

"Ik ben Catharina, dochter van koning Costes. Ik ben van adellijke afkomst, en van jongs af aan opgevoed in de Vrije Kunsten. Maar dat alles heb ik eraan gegeven en tenslotte mijn toevlucht gezocht bij mijn Heer Jezus. Want die goden van u: die zouden niet in staat zijn ook maar iemand te hulp te komen; u niet of wie dan ook van uw mensen."

"Ik heb je wel door", sprak nu de keizer,

"jij probeert met je listige welsprekendheid ons te ontmoedigen, waarbij je dan gebruik maakt van dezelfde trucjes als de filosofen."

Hij had al snel in de gaten gekregen, dat hij met zijn antwoorden niet tegen haar opkon. Vandaar dat hij in allerijl alle toenmalige wetenschappers en filosofen van de stad Alexandrië bij elkaar liet roepen. Hij stelde hun grote beloningen in het vooruitzicht, als zij erin zouden slagen het jonge meisje de baas te worden.

Er kwamen er wel vijftig op af: allemaal grote mannen en wereldberoemd in hun tak van wetenschap. Eenmaal aangekomen vroegen ze de keizer nog eens uit te leggen waarom precies hij ze van zo heinde en ver bij elkaar had geroepen. De keizer gaf ten antwoord:

"Er is hier een meisje dat in wijsheid en geestkracht haar weerga niet kent. Ze is alle wijze mannen van hier de baas, en ze beweert, dat onze goden in feite niets méér zijn dan boze geesten! Dus het is aan jullie haar tot andere gedachten te brengen. Als het zover is, zal ik jullie rijk beladen met geschenken naar huis terug laten gaan."

Eén van de redenaars riep:

"Wat een idiote onderneming: om alle wijzen uit de vier windstreken bij elkaar te roepen; alleen maar om een meisje van repliek te dienen; en dan te weten dat waarschijnlijk de eerste de beste beginneling onder onze leerlingen haar al tot zwijgen zou weten te brengen."

Waarop de keizer reageerde:

"Ik had haar natuurlijk kunnen dwingen tot het offeren aan onze goden, of ik had haar een lijfelijke afstraffing kunnen laten geven. Maar het leek me in dit geval beter, als zij door jullie argumenten tot andere gedachten zou worden gebracht."

"Laat maar komen: dat kind. Dan zal ze wel moeten toegeven, dat ze het te hoog in haar bolletje heeft; en dat ze tot vandaag kennelijk nog nooit een echte geleerde was tegengekomen."

Toen Catharina hoorde dat er voorbereidingen werden getroffen voor een openbaar debat, richtte zij zich tot de Heer. Er daalde een engel naar haar af om haar tot standvastigheid te bewegen. Hij zei:

"Ze zullen je niet omver weten te praten; sterker nog. Jij zult het zijn die hen zal weten te overtuigen van jouw gelijk, en door jouw toedoen zullen ze allemaal de overwinningspalm van het martelaarschap bemachtigen!"

Ze werd tenslotte voor keizer Maxentius geleid. Daar riep ze onmiddellijk:

"Kunt u wel: met vijftig gediplomeerde redenaars tegen één jong meisje? En waarom belooft u hun bij een eventuele overwinning wél een beloning en mij niet? Maar wees gerust. Mijn beloning zal bestaan in de Heer Jezus Christus: Hijzelf is de hoop en de kroon van allen die voor Hem strijden."

De redenaars begonnen haar meteen duidelijk te maken, dat een God onmogelijk mens kon worden en een groot lijden ondergaan. Waarop zij antwoordde, dat het nota bene de heidenen zelf waren geweest, die de menswording van Christus hadden voorzegd. Want stond er bij de Sibylle niet te lezen: 'Gelukkig de God die aan een kruishout hangt'?

En zo voer Catharina voort ten overstaan van de redenaars. Ze wist ze in de hoek te dringen met glasheldere argumenten, totdat ze volkomen overdonderd waren en werkelijk niet wisten wat ze nog moesten zeggen.

De keizer was natuurlijk woedend. Hij hoonde, dat zij zich schandelijk in de luren hadden laten leggen door een jong ding. Maar de meest wijze van deze geleerde mannen nam namens al zijn collega's het woord:

"U moet weten, majesteit, dat er nog nooit iemand in staat is geweest om ons te weerstaan. Maar het moet wel Gods Geest zelf zijn die in dit meisje spreekt. Zij heeft ons dermate vervuld met bewondering, dat we geen woord meer durven inbrengen tegen die Christus: wij komen dan ook tot de slotsom dat Hij wel de enige ware God moet zijn!"

De keizer was buiten zichzelf van woede, en liet ze allemaal midden in de stad levend verbranden. Catharina stond hen bij, en wist hun nog juist te bevestigen in de laatste waarheden van het geloof. Het enige waar ze zich over beklaagden, was dat ze nog niet gedoopt waren. Maar zij stelde ze gerust:

"Daar hoef je niet bang voor te zijn. Jullie bloed zal je tot doopsel dienen."

Ze ontvingen allen het kruisteken. Toen werden ze in het vuur geworpen. Terwijl ze hun levensgeest aan God teruggaven, werden hun haren en kleren door het vuur niet aangetast. De christenen belastten zich met hun begrafenis.

Intussen sprak de keizer tot Catharina:

"Denk toch om je jeugd, en ik zal je tot keizerin maken in mijn paleis. We zullen een standbeeld van je laten maken; dat stellen we dan op in het centrum van de stad; zodat het volk je zal komen vereren en aanbidden."

"Houd toch op met dingen te zeggen die al een misdaad zijn wanneer je eraan denkt. Ik heb nu eenmaal Christus als bruidegom uitgekozen; Hij is mijn eer en mijn liefde. Je kunt dartelen of martelen, maar je kunt me nooit van Hem af brengen."

Daarop liet de keizer haar ontkleden, haar met ijzeren gesels slaan en vervolgens voor tien dagen opsluiten in een onderaardse kerker zonder eten of drinken.

Toen moest de keizer even weg naar een andere provincie. Zijn vrouw, die een minnaar had die Porfyrius heette, kwam Catharina midden in de nacht in haar gevangenis opzoeken. Eenmaal binnen bemerkte ze welk een stralend licht de kerker vervulde, en ze zag hoe engelen haar wonden verbonden. Catharina legde haar daarop uit welk een eeuwige vreugden aan dit alles verbonden waren, en zo wist ze haar te bekeren. En ze zei:

"Je zult nog de marteldood sterven."

Toen Porfyrius hiervan hoorde, kwam ook hij naar Catharina. Hij wierp zich voor haar voeten neer en ook hij ontving het geloof in Christus, tezamen met tweehonderd van zijn manschappen.

Twaalf dagen na zijn vertrek keerde de keizer terug. Hij liet het meisje voor zich brengen in de veronderstelling, dat ze door die langdurige vasten wel een toontje lager zou zingen. Maar toen hij haar daar zo blakend en stralend voor zich zag staan, veronderstelde hij, dat iemand haar intussen stiekem in de gevangenis te eten moest hebben gebracht. Hij liet dus zijn bewakers één voor één afranselen. En Catharina maakte hem duidelijk:

"Geen menselijk wezen is mij te eten komen geven; het was Christus zelf door middel van zijn engelen."

De keizer was eens te meer onder de indruk van haar schoonheid, en nogmaals stelde hij haar voor om haar naast zich op de troon te doen verheffen. Maar zij weigerde. Daarop zei hij:

"Nou, dan kun je kiezen: ofwel je offert aan de goden, en je zult het er levend van afbrengen; ofwel je zult onder helse pijnigingen aan je eind worden gebracht!"

Waarop zij antwoordde:

"Bedenk maar de verschrikkelijkste pijnigingen en ga je gang maar, want ik ben er onderhand aan toe om mijn vlees en bloed als een offergave aan Jezus aan te bieden: Hij heeft immers voor mij hetzelfde gedaan! Hij is mijn God, mijn meester, mijn bruidegom en minnaar, en niemand anders."

Een prefect fluisterde nu de keizer het idee in om vier wielen te laten maken, voorzien van ijzeren punten, om daarmee het lichaam van Catharina uiteen te scheuren. Zo zouden de andere christenen worden afgeschrikt. Men besloot, dat men de heilige aan de vier wielen zou vastbinden en dat men twee wielen de ene kant op zou laten draaien en twee de andere kant. Op die manier zou straks Catharina's lichaam er in vellen en flarden bijhangen. Maar zij smeekte God, dat Hij ter ere van zijn naam en voor de bekering van allen die zich eraan stonden te vergapen, deze helse machine zou vernietigen. Daarop donderde een engel het gevaarte met zoveel geweld ondersteboven, dat er vierduizend man onder verpletterd werden.

Dat was het moment waarop de keizerin, die alles van boven uit het paleis had gadegeslagen, de moed had om naar beneden te komen en aan haar man te zeggen, dat ze het met al die gruwelijkheden nu wel welletjes was geweest. De vorst beval haar de borsten af te snijden en vervolgens het hoofd in tweeën te klieven. Nu de keizerin het martelaarschap tegemoet ging, vroeg ze aan Catharina voor haar te bidden. Maar Catharina sprak haar moed in:

"Wees gerust, lieve prinses van God, want je koningschap van deze wereld gaat nu veranderd worden in een eeuwig koningschap, en in plaats van een sterflijke echtgenoot krijg je nu een onsterflijke."

Nu begon de keizerin haar beulen zelfs tot spoed aan te manen: zo bemoedigd was zij door Catharina's woorden. Ze brachten haar dus buiten de stad en deden aan haar wat de keizer bevolen had. Porfyrius kwam haar stoffelijk overschot weghalen om het te begraven.

De volgende morgen liet Maxentius aan de beulen om het lichaam van zijn vrouw vragen in de veronderstelling dat zij zich ervan ontdaan hadden. Maar Porfyrius trad naar voren en verhief temidden van de mensenmenigte zijn stem:

"Ik was het die haar begraven heb, omdat ik net als zij het christelijk geloof heb omhelsd."

Maxentius brulde van spijt en van woede: "Moet je zien: nu heeft zelfs Porfyrius, mijn steun en toeverlaat, de enige nog die ik vertrouwde, zich het hoofd op hol laten brengen."

En de soldaten die erbij stonden, riepen:

"Ook wij zijn christen geworden en wij zijn bereid ervoor te sterven!"

Maxentius liet ze allemaal in blinde woede onthoofden, Porfyrius incluis. Hun lijken moesten voor de honden worden geworpen.

Nu wendde hij zich tot Catharina:

"Jouw toverkunsten hebben ervoor gezorgd, dat de keizerin is gestorven. Nog blijft mijn aanbod overeind: je kunt als je wilt de eerste worden in mijn paleis."

Zij wees dit voorstel natuurlijk verontwaardigd van de hand. Nu gelastte hij, dat ze onthoofd moest worden. Toen zij naar de plaats van de terechtstelling werd gevoerd, hief zij haar ogen ten hemel, en sprak:

"Jezus, jij bent de hoop en het heil van alle gelovigen; de eer en de roem van de maagden; jij bent onze lieve Heer: verhoor mijn gebed. Geef, dat ieder die mij aanroept in het uur van zijn dood of in één of andere vorm van gevaar, gered wordt krachtens alles wat ik hier nu heb moeten doorstaan."

En een stem uit de hemel sprak:

"Kom maar hier, mijn lieve bruid; de deuren van de hemel staan wijd voor je open. En ieder die jouw martelingen gedenkt, zal ik geven wat hij ook vraagt."

Op dat moment vielen de slagen neer op haar hoofd. Er stroomde melk in plaats van bloed uit haar wonden.

Engelen kwam haar stoffelijk overschot halen en droegen het vandaar naar de berg Sinaï, waar het twintig dagen later al werd begraven. Tot op de dag van vandaag stroomt er een wonderdadige olie uit haar gebeente, die iedere zwakte of ziekte geneest. Het martelaarschap van Catharina viel ongeveer in het jaar 310.

[183»11.25]

Verering & Cultuur

Zij is patrones van de jonge (ongehuwde) meisjes, maagden, meisjes in het algemeen en van echtgenoten en gehuwde vrouwen en van voedsters; van kloosterzusters; van scholieren, studenten, docenten (onderwijzend personeel), wijsgeren, filosofen en theologen, wetenschappers, hoogleraren, predikers, redenaars, schrijvers en dichters; van juristen, advocaten, notarissen en wetgeleerden; van leraren; van bibliothecarissen en boekdrukkers; op grond van het rad uit haar martelgeschiedenis van alle ambachtslieden waar draaibewegingen aan te pas komen zoals molenaars, pottenbakkers, messen- en scharenslijpers, wiel- en wagenmakers, leerlooiers, touwslagers, spinners en spinsters en van daaruit van wevers, naaisters, modisten, modeontwerpers, kleermakers, schoenmakers en lakenhandelaren; van kappers en kapsters; en van tabakshandelaren.

Zij is patrones van bibliotheken, meisjesscholen, van de onderwijzende stand, seminaries, universiteiten (waaronder Parijs).

Haar voorspraak wordt ingeroepen tegen ademnood, barenspijnen, gewrichtsziekten, hersenziekten, hoofdpijn, ringworm ('katrienenrad' of '-wiel'), migraine, ringworm, tongziekten, zweren; daarnaast om tot de dood te volharden en om verdronkenen terug te vinden.

In de Oosterse kerk wordt zij vereerd als heilige genezer; in het Westen behoort zij tot de veertien Noodhelpers.

Vaak wordt zij afgebeeld in gezelschap van de heilige Barbara. Zowel in het oosten als in het westen (zie beide afbeeldingen).

In dat geval symboliseren zij in de westerse kunst het kloosterleven: Catharina het contemplatieve of beschouwende en Barbara het actieve of apostolische.

Waarom die symbolische betekenis zo over beiden is verdeeld...?

In Midden- en Oost-Europa komt hen als derde vaak de heilige maagd Margaretha vergezellen. In het Duitse taalgebied spreekt men van 'Die Drei Heiligen Madl':

"Margaretha mit den Wurm
Barbara mit dem Turm
Katharina mit dem Radl:
Das sind die drei heil'gen Madl."

Tenslotte komt er soms nog een vierde heilige maagd bij: Dorothea. In dat geval spreekt men van 'De Vier Kapitale Maagden' (Quattuor Virgines Capitales).

- Catharina in Nederland -

In Nederland is zij patrones van Eindhoven. Er zijn Catharinakerken te Aalsum (Friesland), Akkrum, Amsterdam, Barneveld, Breda (begijnhofkerk), Buchten, Bunschoten, Echteld (Gelderland), Eindhoven, Elsloo (Friesland), Grevenbicht, Harderwijk, Hengstdijk, Herpt, 's-Hertogenbosch, Heusden, Huizinge (middeleeuwse kerk), Jislum, Jubbega, Kerkrade, Ledacker, Leeuwarden-Hoek, Lemiers, Leunen, Lions, Montfoort, Nijkerk, Papenhoven, Sterksel, Teerns, Ulestraten, Utrecht (zij is patrones van de kathedrale kerk en gaf haar naam aan de Catherijnesingel, het Catherijneconvent en het winkelcentrum Hoog-Catherijne), Wellerlooi, Woudenberg en Zoutelande (gem. Veere); daarnaast nog in Purmerend en Swichum tezamen met Nicolaas.

Bekend is het aan haar gewijde Norbertinessenklooster Catharinadal te Oosterhout (Noord-Brabant).
De Oostpoort te Delft heette in de middeleeuwen Catherijnepoort.

- Catharina in België -

De Belgische hoofdstad Brussel kent een Catharinakerk; op haar feestdag vindt het Katrientjesfeest. Daarnaast zijn er Catharina-bedevaartsoorden te Ressegem-Herzele (Oost-Vlaanderen: tesamen met Mauritius), Ruisbroek-Puurs (Antwerpen), St-Katarina-Lombeek-Ternat (Brabant) en St-Katelijne-Waver (Antwerpen); van de beide laatstgenoemde plaatsen is zij tevens beschermheilige.

Weerspreuk(en)
'Als het vriest op Sint-Katrinadag,
Een harde winter men verwachten mag' [131]

'Doet Sinte-Katrien haar witte mantel aan,
ze blijft er zeven weken rond mee gaan' [131;500]

'Gelijk het weer is met Sinte-Katrien
zal men het in februari zien' [131]

'Met Sint-Katrien
heeft elk hout wortel.'

'Op Sint Catharina sterkt de winter' [213]

'Sint-Catharina
heeft dikwijls een witte mantel.'

'Met Sint-Katrien
heeft elk hout wortel.'

'Sint Katrijn,
gooit de koude steen in de Rijn' [213]

'Sinte-Katrien
houdt haar witte mantel zeven weken aan' [131]

'Sinte Katrien
verschijnt graag in een witte mantel' [213]

'Vorst op Sint-Catharina,
dan vriest het zeven weken lang.' [500]

'Vriest het met Sint Katrien,
dan vriest 't nog zes weken nadien' [213]

'Zo Katrien is in 't wit
volgt een harde winter' [131]

'Zoals de dag van Sinte-Katrijn
zal het de laatste januari zijn' [131;213]

- Catharina in Duitsland -

In Duitsland zijn er Catharinakerken te Braunschweig, Frankfurt/Main, Hamburg en Lübeck.

Weerspreuk(en)
'Sankt Katharine schmeisst den ersten Stein in den Rhein,
Sankt Gertrud (17 maart) zieht ihn wieder heraus' [213]
[Sint Katrien gooit de eerste steen in de Rijn,
Sint Geertruid haalt hem er weer uit]

'Um die Zeit von Sankt Katharein
winterts gerne ein' [213]
[Rond de tijd van Sint Katrien
krijg je de winter al te zien]

- Catharina in Frankrijk -
Zij is patrones van de abdij Sainte-Cathérine-du-Mont bij Rouen; lange tijd was dit een belangrijke Catharina-bedevaartplaats.

Weerspreuk(en)
'Quand Chatherine au ciel fait la moue,
il faut partauger longtemps dans la boue' [213]
[Als Katrien naar de hemel chagrijnig kijkt,
je voorlopig in de blubber prijkt]

'Sainte Catherine, ne va pas sans son blanc manteau' [213]
[Sint Katrien gaat er niet op uit zonder haar witte mantel]

- Catharina in Groot-Brittannië -

In Engeland wordt zij vereerd te Dunstable (Beds.), Little-Missenden (Buckinghamshire), St-Catherine's-Hill bij Winchester, St-Catherine's-Point (I.O.W.) en Winchester (Hants.).

In Schotland vinden we de naar haar genoemde plaatsjes St-Catherine (Argyll) en St-Catherine's-Dub (Aberdeen)

- Catharina in Zwitserland -
Zij is patrones van het kanton Valais en van de plaatsen Fribourg en Sion.

- Buiten Europa -

Zij is patrones van de deelstaat Santa Catarina in Brazilië.

© A. van den Akker s.j.

SOURCE : https://www.heiligen-3s.nl/heiligen/11/25/11-25-0310-catharina.php


Voir aussi : https://www.catholicireland.net/saintoftheday/st-catherine-of-alexandria-282-305-virgin-and-martyr/

https://www.christianiconography.info/catherine.html

http://nouvl.evangelisation.free.fr/catherine_alexandrie.htm

https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=341