Saint Sernin ou Saturnin,
martyr et évêque de Toulouse (3ème s.)
Il est difficile de
retirer l'histoire de la légende. Il aurait été envoyé par saint Pierre
lui-même. Le plus sûr est de dire qu'il fut du nombre des missionnaires qui,
comme saint Denys de Paris, vinrent dans les années 250, évangéliser les
Gaules. Il fonda le siège épiscopal de Toulouse.
De nombreuses localités
portent son nom dans diverses régions du sud de la France.
La commune de
Saint-Saturnin, Puy de Dôme, 63450, est dédiée à Saint Saturnin, martyr,
premier évêque de Toulouse au IIIe siècle, dont les reliques ont été ramenées
en Auvergne au VIe siècle.
L'église de
Saint-Saturnin est la plus petite des 5 basiliques majeures d’Auvergne.
(diocèse de Clermont-Ferrand)
"Après l'Ascension
du Sauveur, au début de la prédication apostolique, Saturnin chargé de mission
par saint Étienne, vint à Toulouse où il convertit beaucoup de monde. Puis, il
alla dans les provinces voisines prêcher la parole de Dieu. Il partit pour Eauze.
En passant à Auch, il apprit, par révélation divine, le martyre de saint
Pierre. En son honneur, il bâtit une église sur les bords du Gers. Ensuite, il
poursuivit son voyage, arriva à Eauze et franchit les Pyrénées semant partout
les graines du salut.
Après tant d'efforts pour
répandre partout la doctrine du Christ, il revint à Toulouse. Les démons qu'on
y vénérait le redoutaient tellement qu'ils cessèrent de rendre leurs oracles,
malgré les sacrifices d'animaux qu'on leur offrait. Émus par ce silence inattendu,
les ministres de la superstition résolurent de le faire mourir. En présence
d'une foule considérable, on décida d'offrir un taureau en sacrifice, en vue
d'apaiser les dieux. Saturnin vint à passer et quelqu'un, dans la foule, le
reconnut: 'C'est lui, s'écria-t-il, l'adversaire de notre culte ! Vengeons, et
notre honneur et leur gloire: son immolation calmera leur courroux; sa mort les
comblera de joie.' À l'appel de cette voix, la foule en délire fit cercle
autour du saint. Un prêtre et deux diacres parvinrent à s'échapper. Saturnin,
seul, est traîné au Capitole. On le pousse à sacrifier aux démons. Il témoigne:
'Je ne connais qu'un Dieu unique et véritable, c'est à lui que j'immolerai les
sacrifices de louanges. Vos dieux sont des démons'. À ces mots du saint évêque,
ils passèrent, autour du taureau qui devait être immolé, une corde à laquelle
ils attachèrent les pieds du saint. Puis, ils excitent vivement le taureau qui
dévala les degrés du Capitole vers la plaine. Aussitôt, tête brisée, crâne décervelé,
corps tout entier déchiré, il rendit à Dieu son âme admirable." (diocèse
de Pamiers)
"Saint Saturnin et
l’Albigeois - Quand et comment la Bonne Nouvelle de l’Évangile est-elle
parvenue dans l’Albigeois? On ne peut répondre avec certitude à cette question.
Il est cependant fort probable que les premiers chrétiens de notre pays soient
venus de Toulouse; l’importance de cette cité et la commodité des chemins la
reliant à la vallée du Tarn ont dû favoriser l’implantation des premiers
fidèles. Or, il y avait une Église à Toulouse au milieu du IIIe siècle, avec un
évêque Saturnin ou Sernin martyrisé lors de la persécution de Dèce. Il est fort
vraisemblable que les membres de cette communauté aient porté témoignage dans
la région environnante. C’est ce souvenir qui a sans doute été à l’origine de
la vénération du saint Martyr dans le diocèse d’Albi." (Les saints de chez
nous - diocèse d'Albi - Tarn)
À Toulouse, commémoraison
de saint Saturnin (ou Sernin), évêque et martyr. Il fut, dit-on, au temps de Dèce,
arrêté par les païens au capitole de cette ville et précipité du haut des
degrés jusqu’en bas, et ainsi, la tête brisée, le corps broyé, il rendit son
âme au Christ, vers 250.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9431/Saint-Sernin.html
Vitrail du chœur représentant saint Saturnin, église Saint-Saturnin, Salon, Dordogne, France. Photographie : Père Igor
Saint Saturnin
Évêque de Toulouse et
Martyr
(vers l'an 70)
Saint Saturnin était fils
de prince et d'origine grecque. On croit qu'attiré d'abord par la réputation de
saint Jean-Baptiste, il fut ensuite l'un des soixante-douze disciples du
Sauveur et eut le bonheur d'être témoin de la plupart des faits de Sa vie,
ainsi que de Sa Résurrection et de Son Ascension.
Après la Pentecôte, il
accompagna souvent saint Pierre dans ses courses apostoliques, puis fut envoyé
par lui dans les Gaules, en qualité d'évêque. Chemin faisant, il prêchait
l'Évangile, fondait des chrétientés et détruisait l'empire du démon. À Arles et
à Nîmes, il obtint de grands succès. À Carcassonne, il fut emprisonné pour
Jésus-Christ, mais délivré par un ange. À Toulouse, une femme lépreuse fut
guérie en sortant de la piscine baptismale, et ce prodige fut suivie de la
conversion d'une bonne partie de la cité. De toutes parts on apportait au Saint
des malades, il les guérissait par le signe de la Croix.
Saturnin prêcha encore à
Auch, puis à Pampelune, en Espagne; mais il revint à Toulouse, centre de son
apostolat, qu'il devait arroser de son sang. Là, les dieux ne rendaient plus
d'oracles. Les prêtres païens se concertèrent: "Si on laisse cet homme
prêcher son Christ, dirent-ils, c'en est fait de notre culte." Saturnin
vient à passer. La foule, ameutée par les prêtres, se saisit de lui; on lui
crie: "Sacrifiez à nos dieux, ou malheur à vous!" Pour toute réponse,
Saturnin prêche Jésus-Christ. Dieu même confirme Sa doctrine par un éclatant
miracle, car au même moment les idoles du temple tombent de leur piédestal et
se brisent. À cette vue, la rage des païens ne se contient plus.
Il y avait au Capitole un
taureau sauvage amené pour être immolé en sacrifice; on entoure son corps d'une
grosse corde au bout de laquelle on attache le saint évêque par les pieds; puis
l'animal est lâché et frappé à coups d'aiguillons; il se précipite, entraînant
sa victime, dont le crâne est fracassé sur les marches du temple. Le taureau,
poursuivant sa course effrénée à travers les rues, réduit en lambeaux le corps du
martyr, jusqu'à ce qu'enfin la corde se brise et la victime reste étendue sans
vie sur le chemin. C'est à cet endroit que s'élève aujourd'hui l'église qui, en
souvenir, porte le nom de Notre-Dame-du-Taur. Le tombeau de l'apôtre de
Toulouse est devenu célèbre par la dévotion populaire et par de nombreux
prodiges.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_saturnin.html
Martyre
de saint Saturnin (The Martyrdom of Saint Saturnin (Saturninus, Saturnino,
Cernin)). Jacobus de Voragine, Legenda aurea (traduction de Jean de Vignay),
France, Paris, XIVe siècle, Richard de Montbaston. Source: http://saints.bestlatin.net/gallery/saturninus_vignay.htm
Saint Saturnin était
l’un des compagnons de saint Denys l’Aréopagite ; il le suivit en Gaule après
avoir été en Palestine le disciple de saint Jean-Baptiste puis l’un des
soixante-douze disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Il évangélisa le
Languedoc, la Gascogne et les contrées limitrophes de l’Espagne. Persécuté
d’abord à Carcassonne et divinement arraché à ses bourreaux, il se rendit à
Toulouse, où il bâtit une petite église près du Capitole, passa ensuite à
Pampelune, revint à Eauze, dans la Gascogne, puis retourna à Tolède, où il
opéra de grands miracles.
C’est là qu’il apprit que
les Toulousains s’étaient soulevés contre son disciple saint Papoul et
l’avaient massacré ; il accourt et relève le courage des fidèles. Mais comme il
passait chaque soir devant le Capitole, où était un temple de Jupiter, sa
présence rendit muets les oracles des dieux.
Les prêtres de Jupiter se
saisirent de lui, le lièrent par les pieds à un taureau qu’on rendit furieux.
Le taureau s’élance du Capitole à travers les rues, brise le crâne du saint
Évêque et déchire en pièces son corps vénérable. C’était l’an 70, saint Lin étant
pape et Vespasien empereur.
De saintes femmes le
recueillirent et l’ensevelirent sur le lieu de son supplice, où plus tard il
fut retrouvé par son successeur saint Hilaire.
Saint Saturnin est le
titulaire de la cathédrale et le patron de la ville de Toulouse.
Martyre de Saint Saturnin, XIIe siècle, église de Daumazan-sur-Arize (Ariège)
Saint Saturnin
Saint Saturnin, premier
évêque et martyr de Toulouse subit le martyre de manière originale aux environ
de 250. Premier pasteur de la petite communauté chrétienne organisée à Toulouse
dans les années de calme qui précédèrent le règne de Dèce, il fut massacré par
une foule exaspérée de son refus de faire allégeance au culte impérial
officiel. Attaché à la queue du taureau préparé pour être la victime du
sacrifice prescrit par l'édit impérial, Saturnin devient lui-même victime de la
persécution romaine et, ce qui explique peut-être sa popularité dans toute la
Gaule, un des premiers et rares évêques martyrs en Gaule . Après une période de
latence, son culte se développe très rapidement sous l'impulsion des premiers
évêques toulousains, Hilaire, Silve et surtout Exupère. Entre 403 et 408, ce
dernier organise le transfert des reliques du premier martyr toulousain dans la
basilique prévue à cet effet par son prédécesseur Silve. A cette occasion, il
fait rédiger les actes officiels du martyre (connus sous le nom de Passio
antiqua, , sous forme d'un panégyrique reprenant vraisemblablement des textes
antérieurs. D'une très grande sobriété, ils peuvent être considérés comme un
des documents les plus vénérables de l'Église des Gaules, aux côtés des actes
des martyrs de Lyon. Relayé par quelques grands écrivains mérovingiens (Césaire
d'Arles, Grégoire de Tours, Fortunat, etc.) le culte de Saturnin se répand dans
toute la Gaule, principalement à l'intérieur des limites du royaume
wisigothique, mais aussi dans le reste du territoire. On voit se fonder des
églises sous son patronage, des reliques circuler et devenir elles-mêmes objet
d'un culte propre. A Toulouse, un pèlerinage s'organise autour de la basilique
élevée par Exupère. Mais le pèlerin qui vient se recueillir sur sa tombe est
fortement incité à visiter les autres lieux honorés de son souvenir : celui de
son supplice et celui de sa première sépulture. Dans chaque église où son nom
est invoqué, on prend soin de réunir un dossier contenant non seulement les
textes destinés à l'édification des fidèles mais aussi les pièces liturgiques
nécessaires à la célébration de son office. Ces dossiers sont communément
désignés sous le nom de libelli. D'existence fort ancienne, ils étaient
constitués pour la commodité du culte et la diffusion de la dévotion envers un
saint particulièrement vénéré dans un centre de pèlerinages.
Les pèlerins les
emportaient volontiers avec eux, pour garder un témoignage de leurs dévotions.
Beaucoup de ces libellis ont disparu à cause de leur fragilité dûe à l'usure .
Le dossier de saint
Saturnin contenu dans le manuscrit de la Bibliothèque Nationale (Nouv. Acq.
Lat. 613) en est un des plus précieux car il nous donne l'intégralité des trois
légendes qui ont été composées en l'honneur de Saturnin, en respectant leur
ordre de création.
SOURCE : http://www.jacobins.mairie-toulouse.fr/expos/saintjac/textes/panneaux/saturnin.htm
Liénard de Lachieze - Missel romain copié en 1492 pour Jean de Foix, évêque de Comminges - Martyre de saint Saturnin de Toulouse (BnF ms. latin 16827) - feuillet 223r
Liénard de Lachieze - Missel romain copié en 1492 pour Jean de Foix, évêque de Comminges - Martyre de saint Saturnin de Toulouse (BnF ms. latin 16827) - feuillet 223r
SAINT SATURNIN, SAINTES
PERPÉTUE, FÉLICITÉ ET LEURS AUTRES COMPAGNONS
Saturnin, ordonné évêque
par les disciples des Apôtres, fut envoyé dans la ville de Toulouse. Or, comme,
à son entrée, les démons cessèrent de rendre des réponses, un des, gentils
déclara que si on ne tuait Saturnin; on n'obtiendrait certainement rien de leurs
dieux. On se saisit donc du saint qui ne voulait pas sacrifier, on le lia aux
pieds d'un taureau qu'on pressa à coups d'aiguillons et on, le précipita du
haut de l’escalier du capitole; le saint eut la tète brisée, la cervelle
écrasée et consomma ainsi heureusement son martyre. Deux femmes prirent son
corps à la dérobée, et l’enterrèrent dans un endroit profond par crainte des
gentils ; ses successeurs en firent dans la suite une translation dans un lieu
plus convenable. — Il y eut un autre Saturnin que le préfet de Rome retint
longtemps en prison et qu'il fit mettre sur le chevalet où il fut déchiré à
coups de nerfs, de cordes, et de fouets 'garnis de fer ; ensuite ou lui brûla
les côtes, on le détacha du chevalet et il fut décapité. vers l’an du Seigneur
286, sous Maximien. — Il y eut un troisième Saturnin en Afrique. Il était frère
de saint Satyre et souffrit le martyre avec lui, Révocat et Félicité, sa soeur,
nommée Révocate et avec Perpétue d'une race noble. On fait la mémoire de leur
martyre dans un autre temps. Le proconsul leur ayant dit de sacrifier aux
idoles, ils s'y refusèrent obstinément, ils furent alors mis en. prison. Le
père de Perpétue, voyant cela, accourut à la prison et dit : « Ma fille,
qu'as-tu fait? tu as déshonoré ta famille; Jamais aucun de tes ancêtres n'a été
incarcéré. » Mais ayant appris que sa fille était chrétienne, il se jeta sur
elle, et il voulut lui arracher les,yeux avec les doigts ; puis il sortit en
poussant des exclamations. Or, la bienheureuse Perpétue eut une vision qu'elle
raconta ainsi le lendemain à ses compagnons : « J'ai vu une échelle d'or d'une
grandeur admirable; elle allait jusqu'au ciel, et était si étroite qu'une
personne seule et petite pouvait la monter. A droite et à gauche étaient fixées
des lames et des épées de fer aiguës et luisantes, de sorte que celui qui
montait ne pouvait regarder ni autour, ni au-dessous de lui; mais il était
forcé de se tenir toujours droit vers le ciel. Sous l’échelle, se tenait un
dragon hideux et énorme faisant peur à celui qui voulait monter. J'ai vu aussi
Satyre sur les degrés d'en haut qui regardait vers nous en disant : « Ne
craignez point ce dragon, mais montez avec confiance afin de pouvoir être avec
moi. » En entendant ces choses, tous rendirent grâces, parce qu'ils connurent
qu'ils étaient appelés au martyre *.
Ils furent amenés devant
le juge, et comme ils ne voulaient pas sacrifier, il fit séparer Saturnin et
les autres hommes des femmes, et dit à Félicité : « As-tu un mari? » Elle
répondit : « J'en ai un, mais je n'en ai souci. » Il lui dit : « Aie pitié de
toi, jeune femme, afin de vivre, surtout puisque tu portes un enfant dans ton
sein. » Elle lui répondit : « Fais de moi tout ce que tu veux, car tu ne sauras
jamais m’entraîner à céder à ta volonté. » Alors les parents de Perpétue
accoururent avec son mari et lui amenèrent son petit enfant encore à la mamelle
: en la voyant débout devant le préfet, son père tomba la face contre terre et
dit : «Ma très chère fille, aie pitié de moi, de ta malheureuse mère que voici
et de ce mari infortuné qui ne pourra pas te survivrez » Mais Perpétue restait
immobile. Alors le père jeta son enfant à son cou et lui-même sa mère et son
mari, lui tenant les mains et pleurant, l’embrassaient en disant : « Aie pitié
de nous, ma fille, et vis avec nous. » Mais Perpétue rejetant son fils et les
repoussant : « Éloignez-vous de moi, dit-elle, ennemis de Dieu, car je ne vous
connais pas. » Le préfet, voyant la constance des martyrs, les fit fouetter
très durement, puis mettre en prison. Les saints très affligés par rapport à
Félicité qui était dans le huitième mois de sa grossesse, prièrent pour elle;
alors l’es douleurs de l’enfantement la saisirent tout à coup et elle accoucha
d'un fils vivant. Or, un des gardes lui dit: « Que feras-tu, quand tu seras en
présence du préfet, si maintenant tu souffres si, cruellement ? » Félicité
répondit : « Maintenant c'est moi qui souffre, mais là, ce sera Dieu qui
souffrira à ma place. » On les tira de la. prison,. les mains liées derrière le
dos, et on les dépouilla de leurs habits pour les conduire à travers les rues.
Les bêtes furent lâchées. Satyre et Perpétue furent dévorés par les lions,
Révocat et Félicité mangés par les léopards. Quant à saint Saturnin il eut la
tête, tranchée vers l’an du Seigneur 256, sous les empereurs Valérien et
Galien.
* Dodwel, dans sa
Dissertation sur la huitième épître de saint Cyprien, où il est question des
visions prophétiques, parle de celle de sainte Perpétue et reconnaît que les
actes de ces saints martyrs ont été écrits par un contemporain. Ces actes ont
été. ici compilés par le Bienheureux Jacques de Voragine.
La Légende dorée de
Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction,
notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine
honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de
Seine, 76, Paris mdccccii
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/175.htm
SAINT SATURNIN
Culte attesté dès 336.
Réduit à une simple commémoraison par saint Pie V pour
laisser plus d’importance à la vigile de saint André.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Aujourd’hui, à Rome, outre la messe nocturne de saint
André, on célébrait aussi, dans le cimetière de Thrason, sur la voie Salaria
Nova, la station (natalis) de saint Saturnin. La première mention de cette fête
est contenue dans le calendrier philocalien : 777 Kal. dec. Saturnini in
Thrasonis.
Selon les Gesta Marcelli, saint Saturnin, vir senex,
fut condamné, durant la persécution de Dioclétien, d’abord à transporter le
sable des carrières aux thermes que cet empereur faisait ériger à Rome ; puis,
comme la patience, l’esprit de prière et les paroles éloquentes du martyr
convertissaient beaucoup de monde, il fut conduit sur la voie Nomentane par
ordre du préfet de la Ville, et là, avec le diacre Sisinnius il fut décapité.
Un pieux chrétien nommé Thrason aidé du prêtre Jean ensevelit leurs corps dans
une propriété sur la voie Salaria Nova, où, durant les premières années de la
paix, l’on érigea une basilique dédiée à Saturnin. Ce temple, successivement
restauré par Hadrien Ier, Félix IV et Grégoire IV, resta debout jusqu’au XVIe
siècle. C’est précisément là que se célébrait en ce jour une synaxe
eucharistique qui est déjà mentionnée dans le Gélasien.
Une autre église en l’honneur de saint Saturnin
s’élevait sur la place du Quirinal, et on en retrouve les traces dès le XIe
siècle. Elle était confiée à la garde des moines de l’abbaye de Saint-Paul, et
Sixte IV y fit des restaurations parce qu’elle menaçait ruine. Elle fut démolie
sous Paul V pour faire place à l’esplanade qui devait s’ouvrir devant le palais
pontifical sur le mont Quirinal.
Bien que la fête de saint Saturnin soit notée en ce
jour dans le Sacramentaire Gélasien, le titre de la messe était pourtant
collectif puisqu’il réunissait presque tous les martyrs mentionnés dans les
Gesta Marcelli et ensevelis en ce lieu de la voie Salaria : Saturnin,
Chrysanthe, Darie, Maur, Papias, Sisinnius et d’autres encore. Cependant, la
messe de saint Saturnin est celle du Commun des martyrs, Lætábitur, mais les
collectes lui sont propres et le mentionnent exclusivement.
Voici les vers magnifiques que le pape Damase, le poète des martyrs romains, fit graver sur la tombe de saint Saturnin sur la voie Salaria Nova :
INCOLA • NVNC • CHRISTI • FVERAT • QVI • CARTHAGINIS • ANTE
TEMPORE • QVO • GLADIVS • SECVIT • PIA • VISCERA • MATRIS
SANGVINE • MVTAVIT • PATRIAM • NOMENQVE • GENVSQVE
ROMANVM • CIVEM • SANCTORVM • FECIT • ORIGO
MIRA • FIDES • RERVM • DOCVIT • POST • EXITVS • INGENS
CVM • LACERAT • PIA • MEMBRA • FREMIT • GRATIANVS • VT • HOSTIS
POSTEAQVAM • FELLIS • VOMVIT • CONCEPTA • VENENA
COGERE • NON • POTVIT • CHRISTVM • TE • SANCTE • NEGARE
IPSE • TVIS • PRECIBVS • MERVIT • CONFESSVS • ABIRE
SVPPLICIS • HAEC • DAMASI • VOX • EST • VENERARE • SEPVLCHRVM
SOLVERE • VOTA • LICET • CASTASQVE • EFFVNDERE • PRECES
SANCTI • SATVRNINI • TVMVLVS • QVIA • MARTYRIS • HIC • EST-
SATVRNINE • TIBI • MARTYR • MEA • VOTA • REPENDO
Maintenant citoyen du Christ, il l’avait jadis été de Carthage,
Au temps où un glaive transperçait le cœur de sa pieuse mère [1],
Par le mérite du sang, il changea de patrie, de nom et de famille.
Et, entrant parmi les saints, il devint citoyen romain.
Il démontra sa foi intrépide par son intrépide mort.
Gratien, persécuteur, frémit, tandis qu’il déchire sur le chevalet tes membres sacrés ;
Mais, nonobstant qu’il déversât sur toi tout son fiel
venimeux,
Il ne put toutefois t’induire, ô Saint, à renier le
Christ.
Bien plus, par tes prières, il mérita lui aussi de
mourir en confessant la Foi.
Que telle soit la prière suppliante de Damase : que ce
sépulcre soit vénéré.
Qu’il soit aussi permis d’accomplir ici ses vœux, et
de se répandre en pieuses prières,
Parce que ce tombeau est celui du martyr Saturnin.
O martyr Saturnin, je t’offre mes vœux.
L’oratoire de Saint-Saturnin fut conservé au culte
jusqu’au temps de Nicolas IV. Toutefois les reliques du martyr furent
transférées sur le mont Cœlius, dans le titre de Bisantius, nous ne savons à
quelle époque.
L’introït est tiré du psaume 63. Quoiqu’au milieu de
l’épreuve, le juste jouit, dans l’intime de son cœur, d’un bonheur
imperturbable qui jaillit de la pureté de sa conscience et se nourrit de
l’espérance en le Seigneur. Ce n’est que momentanément que les impies peuvent
triompher et obtenir des applaudissements ; le triomphe final appartient aux saints.
Dans la collecte, on invoque le mérite du martyr pour
que Dieu vienne au secours de nos multiples insuffisances.
La lecture est tirée de différents passages de la IIe
lettre à Timothée (II, 2, 8-10 ; 3, 10-12). Paul, déjà près du martyre,
rappelle à son disciple bien-aimé, son compagnon dans la foi comme dans les
souffrances endurées pour la propager, que l’Évangile qu’il a prêché n’est pas
autre chose, en substance, que l’annonce messianique du Christ, mort et
ressuscité pour le salut du monde. Paul, alors enchaîné, a conscience de n’être
coupable que de ce crime, quasi male operans, d’avoir annoncé le salut du monde
au moyen de la foi en Jésus. C’est là le noble crime de Paul : Jésus salut du
monde. C’est le crime qui sera aussi imputé après lui à tous les autres martyrs
: quasi male operans. Quand l’Apôtre écrit à Timothée, il est lié par les
chaînes ; mais — verbum Dei — observe-t-il — non est alligatum. Ce Verbe de
liberté et de vérité triomphera de ses adversaires.
Le répons-graduel est pris du psaume 36 et fait
allusion à la valeur différente que la douleur et les maux de la vie présente
assument pour le juste — dont la foi est agissante au moyen de la charité — et
pour l’impie. Le juste se confie en Dieu, pour le nom de qui il affronte
précisément l’épreuve du tyran : sa tête pourra donc tomber sous le coup du
glaive, mais c’est là une mort seulement apparente et visible, puisque le
martyr qui tombe endormi du sommeil de la mort s’abandonne entre les bras de
Dieu, lequel, au dire de l’Écriture, nourrit son âme de l’aliment de
l’immortalité. Combien donc il doit être doux de s’endormir en présence des
bourreaux furieux, pour s’éveiller l’instant d’après entre les bras du
Seigneur, en paradis !
Le verset alléluiatique est tiré de l’Évangile selon
saint Jean (8, 12). Celui qui me suit, dit Jésus, par la voie du Calvaire, ne
sera pas gêné par les ténèbres des prisons, ni par les nuages noirs de la haine
des persécuteurs. Le Seigneur brillera comme une étoile éclatante devant son
esprit, lumière de vérité, qui le guidera partout et lui fera dire, comme le
martyr Laurent durant sa passion : Mea nox obscurum non habet, sed omnia in
luce clarescunt. Cette lumière intérieure et inextinguible, c’est la sainte
Foi.
La péricope évangélique, dans le Capitulaire de
Wtirzbourg, était tirée de saint Marc (13, 5-13) [2]. Dans notre Missel actuel
elle est empruntée à saint Matthieu (10, 26-32). Jésus veut que, le moment venu
d’annoncer à tout l’univers le saint Évangile, c’est-à-dire lorsque après la
descente du Saint-Esprit Israël aura répudié son héritage messianique, ses
disciples prêchent partout et ouvertement cette parole de la foi qui doit
sauver le monde. L’annonce de cette parole de vie vaudra la mort aux
prédicateurs évangéliques, comme elle l’a value au Maître, mais ils ne perdront
rien à cela, puisque leur supplice sera comme un grain de blé qui, déposé dans
les entrailles de la terre, rapportera cent pour un. Le nombre cent signifie la
mesure pleine et parfaite qui convient aux martyrs, parce que par leur mort non
seulement ils acquièrent un droit spécial à participer avec le Christ à la
résurrection glorieuse, mais même ici-bas, leur témoignage sanglant devient
pour l’Église un puissant argument de la divinité de la foi, si bien que, comme
le dit Tertullien, leur sang est toujours une semence féconde de nouveaux
chrétiens.
Le verset pour l’oblation des dons est tiré du psaume
20. Vous, ô Seigneur, vous avez ceint d’un précieux diadème le chef de ce
pauvre abandonné de la société humaine, de ce condamné. Tandis que, en présence
de ses juges, il écoutait sa sentence de mort, il pensait qu’on le rayait du
nombre des vivants non pour lui-même mais parce qu’en lui on voulait vous
chasser, vous, que le monde hait. Alors il éleva son cœur, et considéra que
c’était vous qui souffriez en lui, puisqu’il souffrait pour vous. Il demanda
donc en grâce la vie ; non point cette vie mortelle qui n’est que trop à la
merci des hommes et qui allait lui être ravie par le persécuteur. Cette vie
misérable et fugitive il ne l’aimait pas, puisque, prodigue de son sang, il la
donnait même volontiers pour vous. Il demanda au contraire la vie véritable,
une part à votre résurrection, la vie indéfectible dont vous êtes la source,
vie de lumière, de grâce, de joie. Vous l’avez exaucé, et maintenant celui qui
fut condamné et mis à mort triomphe avec vous et juge ses persécuteurs
eux-mêmes.
Dans la prière avant l’anaphore, nous supplions
aujourd’hui le Seigneur de sanctifier notre sacrifice, c’est-à-dire de nous
donner les dispositions nécessaires de foi et d’amour pour que l’offrande
eucharistique, sainte en elle-même, bien plus, source de toute sainteté, soit
aussi saintement offerte par nous ; de telle sorte que, par l’intercession du
martyr, elle serve à nous rendre propice la divine clémence.
Le verset pour la Communion est tiré, à l’encontre des
règles classiques, de l’Évangile selon saint Jean (12, 26). Que celui qui veut
être à mon service, dit Jésus, me suive à travers les labeurs et les
souffrances de ce monde ; et comme le Fils de l’homme n’a pas voulu entrer en
possession de sa propre gloire sinon par la voie de la croix, ainsi le
serviteur ne pourra marcher dans un autre chemin pour arriver à la béatitude
dont le Maître veut le rendre participant. La collecte d’action de grâces souhaite
d’une façon générale que l’intercession des martyrs rende vraiment fructueuse
notre communion. La liturgie établit ici un rapport important entre le
sacrifice de Jésus Rédempteur, celui que lui ont offert les martyrs en
répandant pour lui leur sang, et enfin notre double sacrifice, c’est-à-dire le
Sacrifice eucharistique et celui de notre devotio qui comporte la consécration
à Dieu de tout notre être, de toute notre vie. Cette offrande multiple est
intimement unie sur le saint Autel, parce qu’en réalité elle ne constitue qu’un
unique sacrifice, celui de Jésus ; c’est-à-dire de Jésus Chef du corps de
l’Église, et de Jésus dans ses membres mystiques.
Gardons-nous donc de séparer ce que Dieu a uni, notre
offrande de celle de Jésus et de celle des martyrs, puisque notre vie
chrétienne doit être la continuation de leur confession et de leur martyre.
Voici le texte de la collecte eucharistique : «
Faites, nous vous en supplions, Seigneur, que la réception de ce sacrement nous
sanctifie, et que grâce à l’intercession de vos Saints, elle nous rende
agréable à vos yeux. » Telle est précisément la gloire du Christ ! tout sexe,
tout âge a su lui offrir palmes et couronnes, en sorte que personne désormais
ne peut refuser de le suivre avec sa propre croix sous prétexte que la voie est
difficile. Même un vieillard comme Saturnin a su trouver dans sa foi la force
et le courage de vaincre l’impiété de Maximin, dans les chaînes, dans la honte
des travaux forcés, sous l’épée du bourreau. Et toi, pourquoi ne pourrais-tu ce
qu’ont pu tant d’autres avant toi ? Cur non poteris quod isti et istae ?
[1] L’Église, persécutée par l’Empire romain.
[2] Texte aujourd’hui disparu du Missel Romain :
Et respondens Jesus cœpit dicere illis : Videte ne
quid vos seducat : multi enim venient in nomine meo, dicentes quia ego sum : et
multos seducent. Cum audieritis autem bella, et opiniones bellorum, ne
timueritis : oportet enim hæc fieri : sed nondum finis. Exsurget enim gens
contra gentem, et regnum super regnum, et erunt terræmotus per loca, et fames.
Initium dolorum hæc. Videte autem vosmetipsos. Tradent enim vos in consiliis,
et in synagogis vapulabitis, et ante præsides et reges stabitis propter me, in
testimonium illis. Et in omnes gentes primum oportet prædicari Evangelium. Et
cum duxerint vos tradentes, nolite præcogitare quid loquamini : sed quod datum
vobis fuerit in illa hora, id loquimini : non enim vos estis loquentes, sed
Spiritus Sanctus. Tradet autem frater fratrem in mortem, et pater filium : et
consurgent filii in parentes, et morte afficient eos. Et eritis odio omnibus
propter nomen meum. Qui autem sustinuerit in finem, hic salvus erit.
Et Jésus, leur répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car beaucoup viendront sous mon nom, disant : C’est moi le Christ ; et ils séduiront beaucoup de monde. Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne craignez point ; car il faut que ces choses arrivent, mais ce ne sera pas encore la fin. Car on verra se soulever nation contre nation et royaume contre royaume, et il y aura des tremblements de terre en divers lieux, et des famines. Ce sera là le commencement des douleurs. Pour vous, prenez garde à vous-mêmes ; car on vous livrera aux tribunaux et vous serez battus dans les synagogues, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et devant les rois à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux. Il faut auparavant que l’Évangile soit prêché à toutes les nations. Et lorsqu’on vous emmènera pour vous livrer, ne pensez pas d’avance à ce que vous direz ; mais dites ce qui vous sera inspiré à l’heure même, car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit-Saint. Alors le frère livrera son frère à la mort, et le père son fils ; les enfants s’élèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Et vous serez haïs de tout le monde à cause de Mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Jour de mort : 29 novembre, 300 environ. Tombeau : à
Rome. Vie : Le Martyrologe rapporte ceci : “A Rome, sur la Via Salaria, la mort
du saint martyr, le vieillard Saturnin, et du diacre Sisinius. Sous l’empereur
Maximien, ils durent subir un long emprisonnement ; ensuite le préfet de Rome
les fit étendre sur le chevalet où on leur disloqua les membres, où on les
frappa à coups de bâton et de scorpion et où enfin on les brûla avec des
torches ; au sortir du chevalet, on les décapita.” Pratique : “Dieu est
admirable dans ses saints”, ainsi s’exprime l’Église quand elle considère
l’héroïsme de ses martyrs. Oui, les vertus des saints sont un reflet de la
grandeur et de la beauté de Dieu. Si la magnificence de la nature nous porte à
admirer Dieu, combien plus les vertus des saints !
SOURCE : http://www.introibo.fr/29-11-St-Saturnin-martyr
Also
known as
Cernín
Sadurní
Sadurninho
Sarnin
Satordi
Saturdi
Saturnin
Saturnino
Serenín
Sernin
Zernin
30
October (translation of relics)
Profile
Born to the third
century Roman nobility. Missionary to Gaul,
the Pyrenees, and the Iberian peninsula. Worked with Saint Papoul.
He converted many,
including the farmer now
known as Saint Honestus
who joined him as a missionary. Imprisoned in
Carcassone by the prefect Rufinus, Saturninus and his group were freed by
an angel.
He became the first bishop of Toulouse (in
modern France),
where he teamed with Saint Martial
to perform miraculous healings. Converted and baptized Saint Firminus
of Amiens.
When Saturninus began his
work in Toulouse,
the local pagan priests
stopped receiving oracular messages from their gods. One day in 257,
when the priests were hopelessly frustrated, Saturninus passed by in the
street. The priests blamed the bishop,
and ordered the crowd of heathens to seize him and force him to offer sacrifice
to their gods. The idols fell
to pieces in front of the bishop,
and the crowd murdered him.
Born
dragged
to death by a bull c.257 in Toulouse, France
two Christian women gathered
up his remains and buried them in a ditch
a church called the Taur (bull)
was built where the bull stopped
relics at
the basilica at Toulouse
against
bovine spongiform encephalopathy
—
Burgo
de San Cernin, Navarra, Spain
Motte-Saint-Jean, Burgundy, France
Roche-Vineuse, Burgundy, France
Sant
Sadurni d’Anoia, Catalonia, Spain
Sant
Sadurni d’Osormort, Catalonia, Spain
Sant
Sadurni de l’heure, Catalonia, Spain
St-Sernin-du-Bois, Burgundy, France
St-Sernin-du-Plain, Burgundy, France
bishop with
a bull at
his feet
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia, by Antoine Degert
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
Saints
and Festivals of the Christian Church
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
e-books
On the Passion and Translation of Saint Saturninus, Bishop of
the City of Toulouse and Martyr
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Saturninus of
Toulouse“. CatholicSaints.Info. 27 September 2022. Web. 28 November 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-saturninus-of-toulouse/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-saturninus-of-toulouse/
Saint Saturnin, vitrail de l'église
Saint-Saturnin, Argelès-Gazost,Hautes-Pyrénées, France
Saturninus of Toulouse BM (RM)
(also known as Saturnin, Sernin)
Born in Rome; died c. 257. Saint Sernin forms a link between Gaul and Judea,
and between our civilization and Jesus Christ himself. According to legend,
Sernin was Greek and lived during the time of Jesus. He heard of John the
Baptist, went to hear him, and was so deeply moved that he stayed to become one
of his disciples. He was baptized in the Jordan on the same day as Jesus, whom
he thereafter followed, even becoming one of the 72 disciples. He remained with
the Apostles after the Crucifixion, and was with them in the cenacle when the
Holy Spirit appeared to them. He went with Peter to evangelize the Middle East,
and then went with him to Rome. From there he was sent to Gaul, and after
stopping in Arles and Nîmes he settled in Toulouse with his two companions, Papoul
whom Peter had sent with him, and Honestus whom he had converted on the way.
Yes, this is a legend
trying to connect the foundation of the church of Toulouse back to the origins
of Christianity. But like all legends they point to even more miraculous truths.
It is a miracle that the message of Jesus Christ spread far and wide to all
corners of the earth--to all nations, races, and peoples--pure, authentic, and
unchanged.
You know how difficult it
is for a group of people to agree upon anything, yet the Gospel remains the
Gospel. You'd probably think of the founders of the group as having a good idea
that is now out- of-date. But the work of Sernin first in Pamplona, Navarre,
Spain, then in Toulouse, France, of others in Munich, in Armenia, in China, and
in Africa has endured right down to the present. They belonged to different
races, but they all preached the same religion--the same Jesus Christ, the same
Saint Peter, the same John the Baptist.
They were often isolated,
lost, or forgotten, and yet, centuries later, there is still no need to rectify
their teaching. And if that isn't a direct connection with Jesus Christ, then
what is? Take comfort in the fact that the more historians try to undermine the
miracle, the greater it becomes.
About 245 Saint Sernin
was sent by Pope Fabian from Rome to preach the Gospel in Pamplona. From there
he travelled to France, where Bishop Trophimus of Arles needed missionaries.
Sernin was consecrated bishop of Toulouse.
When Sernin arrived in
Toulouse he began by destroying the pagan idols, which caused a stir but was
still only negative work. People were suspicious and something else was needed.
Then one day Sernin cured the leprosy of Austris of Saxony, the daughter of
Marcellus, the governor of Toulouse, and immediately afterwards half the town
was converted.
You don't believe in
miracles? Then how do you explain that one fine morning half the town awoke and
found themselves Christians? Take away Sernin, take away the miracle, and
you're left with an even bigger miracle, and one which is even harder to
explain.
With Austris cured and
Toulouse converted, Sernin didn't want to be bishop, so he set off to make new
conquests. He stayed for a while at Auch and sent his disciples Honestus to
Pamplona, where he later joined him and together they pushed on as far as
Toledo. After converting both these towns, he returned to Toulouse, which he
found in good condition. And this is another miracle: the evangelists went away
for years and yet when they returned it was as if they had never been absent.
Sernin's work wasn't
finished, for no work ever is, but he had done the essential part of it. Now
all that remained for him was to die, and to die in the tradition of John the
Baptist, Jesus Christ, and Saint Peter.
He lived in Toulouse not far
from the capitol, which was a pagan temple. He drove the demons out of the
capitol--we don't know how, but we do know that the pagans felt that their
temple was empty. One source says that to show his contempt for the pagan gods,
Sernin took a house on one side of the pagan temple and built a small church on
the other side. This is said to have silenced completely the pagan oracles,
from which the pagan priests drew their principal income.
These pagan priests,
assuming that Sernin's behavior had displeased their gods, one day seized
Sernin, hauled him into their temple, and they tried to force him to sacrifice
a bullock to their gods.
They had to act quickly,
for crowds are easily moved one way or another, and so they began to beat and
scourge him. No one intervened. God didn't come to protect him, so they went
further. They tied him by the feet to an already excited bull that was waiting
to be sacrificed. Sernin was dragged behind the bull and trampled until his
body was dashed to pieces, his head smashed and his brains spilled out on the
ground. And so Sernin was sacrificed instead of the bull.
Sernin probably didn't
know Jesus and Saint Peter in the flesh, but Jesus triumphed when he died
forgiving his executioners. At the very moment when the others believed that
they had won, the real victory went to Jesus. It was not a negative
forgiveness, but one which gave life.
Sernin also forgave his
executioners. If his pardon came only from himself it would not have been worth
much, but coming also from Jesus Christ it was effective. The connection
between Sernin and Jesus Christ was direct, and that is the real miracle.
Today the church of Saint
Sernin in Toulouse is the largest Romanesque church in France, and the saint's
body lies in the choir, in a great tomb constructed in 1746 and resting on
bulls of bronze (Attwater 2, Benedictines, Bentley, Coulson, Encyclopedia).
Saint Sernin is usually
portrayed as a bishop dragged by a bull or with a bull at his feet (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1129.shtml
Tableau représentant le martyre de saint Saturnin : saint Saturnin, allongé, les pieds attachés à la queue d'un taureau va être traîné dans la ville (église Saint-Saturnin, Sarzeau, Morbihan)
St. Saturninus, Bishop of
Toulouse, Martyr
From his authentic acts
in Surius and Ruinart, quoted by St. Gregory of Tours, l. 1, Hist. c. 28. See
Tillemont, t. 3, p. 297. Calmet, Hist. de Lorraine, l. 3, p. 130. Rivet, Hist.
Litter. de la France, t. 1, p. 306.
A.D. 257
ST. SATURNINUS went from Rome by the direction of Pope Fabian, about the year
245, to preach the faith in Gaul, where St. Trophimus, the first bishop of
Arles, had some time before gathered a plentiful harvest. In the year 250, when
Decius and Gratus were consuls, St. Saturninus fixed his episcopal see at
Toulouse. Fortunatus tells us, 1 that
he converted a great number of idolaters by his preaching and miracles. This is
all the account we have of him till the time of his holy martyrdom. The author
of his acts, who wrote about fifty years after his death relates, that he
assembled his flock in a small church; and that the capitol, which was the
chief temple in the city, lay in the way between that church and the saint’s
habitation. In this temple oracles were given; but the devils were struck dumb
by the presence of the saint as he passed that way. The priests spied him one
day going by, and seized and dragged him into the temple, declaring, that he
should either appease the offended deities by offering sacrifice to them, or
expiate the crime with his blood. Saturninus boldly replied: “I adore one only
God, and to him I am ready to offer a sacrifice of praise. Your gods are
devils, and are more delighted with the sacrifice of your souls than with those
of your bullocks. How can I fear them who, as you acknowledge, tremble before a
Christian?” The infidels, incensed at this reply, abused the saint with all the
rage that a mad zeal could inspire, and after a great variety of indignities,
tied his feet to a wild bull, which was brought thither to be sacrificed. The
beast being driven from the temple ran violently down the hill, so that the
martyr’s scull was broken, and his brains dashed out. His happy soul was
released from the body by death, and fled to the kingdom of peace and glory,
and the bull continued to drag the sacred body, and the limbs and blood were
scattered on every side, till the cord breaking, what remained of the trunk was
left in the plain without the gates of the city. Two devout women laid the sacred
remains on a bier, and hid them in a deep ditch, to secure them from any
further insult, where they lay in a wooden coffin till the reign of Constantine
the Great. Then Hilary bishop of Toulouse, built a small chapel over this his
holy predecessor’s body. Sylvius, bishop of that city towards the close of the
fourth century, began to build a magnificent church in honour of the martyr,
which was finished and consecrated by his successor Exuperius, who with great
pomp and piety translated the venerable relics into it. This precious treasure
remains there to this day with due honour. The martyrdom of this saint probably
happened in the reign of Valerian, in 257.
Another ST. SATURNINUS is named on this day in the Roman Martyrology, who
was beheaded for the faith at Rome with St. Sisinnius, in the reign of
Dioclesian, in 304, and interred two miles from the city on the road to
Nomentum.
In the spirit of the primitive apostles of nations we see what that of a true
disciple of Christ ought to be. What was a Christian in those happy times of
fervour? He was a man penetrated with the most lively sentiments of his own
nothingness; yet courageous and magnanimous in his humility; disengaged from
and raised above the world: crucified to his senses, and dead to himself:
having no interest but that of Jesus Christ; mild, affable, patient, full of
tenderness and charity for others, burning with zeal for religion, always ready
to fly to the remotest parts of the globe to carry the light of the gospel to
infidels, or to die with the martyrs in defence of the divine truth. Such a
spirit and such a life, is something far greater and more astonishing than any
signs or external miracles. What wonder if such men converted an infidel world,
subdued the hearts of many immersed in vice, and wedded to the earth; and
infused into others the spirit of that holy and divine religion which their
lives and whole conduct preached more powerfully than their words?
Note 1. L. 2. c. 9. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume XI: November. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/291.html
Peinture
représentant saint Saturnin, chœur de l'église Saint-Saturnin, Journiac,
Dordogne, France.
The Life of Saint
Saturnine
Here followeth the Life
of Saint Saturnine, and first of his name.
Saturnine is said of
saturare, that is to be filled, and of nux, that is a nut, for the paynims were
filled for to martyr him, like as the squirrel that eateth the nut. For when
the squirrel taketh the nut for to have it out of the hull, it seemeth to him
bitter, then he goeth up on high on the tree and letteth it fall, and then the
hull breaketh and the nut springeth out. And thus were the paynims filled in
Saint Saturnine, for he was bitter to them because he would not do sacrifice,
and then they brought him up on high of the Capitol, and cast him down the
steps or grees so that he brake his head, and the brain sprang out of it.
Of Saint Saturnine.
Saturnine was ordained
bishop of the disciples of the apostles, and was sent into the city of
Toulouse, and when he entered into the city, the devils ceased to give answers,
and then one of the paynims said but if they slew Saturnine they should have
none answer of their gods. And they took Saturnine which would not do
sacrifice, and bound him to the feet of a bull and drew him unto the highest
place of the capitol and cast him down the degrees and steps to the ground, so
that his head was all to-broken and the brain sprang out, and so he
accomplished his martyrdom. And two women took his body and buried it in a deep
place for fear of the paynims, and afterwards his successors took up the body
and transported it into a more honourable place.
There was another
Saturnine whom the provost of Rome held long in prison, and after, he raised
him in the torment named Eculee, and did do beat him with sinews, rods, and
scorpions, and after, did do burn his sides, and then took him down and smote
off his head, about the year of our Lord two hundred and ninety under Maximian.
And yet there was another
Saturnine in Africa which was brother of Saint Satyra, Saint Revocata, and
Saint Felicity his sister, and Saint Perpetua, which was of noble lineage,
which all suffered death together, of whom the passion is holden another time.
And when the provost said to them that they should do sacrifice to the idols,
they refused it utterly, and he then put them in prison. And when the father of
Saint Perpetua heard that, he came to the prison weeping, and said: Daughter,
thou hast dishonoured all thy lineage, for till now was never none of thy
lineage put in to prison. And when he knew that she was christian, he ran upon
her and would have scratched out her eyes with his fingers, and crying loud and
issued out. And the blessed Perpetua saw a vision which in the morning she said
to her fellows: I saw, said she, a ladder of gold of a marvellous height erect
to heaven, and was so strait that no man might go but one alone, and coulters
and swords of sharp iron were fixed on the right side and left side, so that he
that went up might neither look here nor there, but behoved always to behold
right up to heaven. And a dragon of horrible great form lay under the ladder,
which made every man to dread and fear to mount up, and she saw Satyra
ascending by the same unto above and looking to usward, and said: Doubt ye
nothing this dragon, but come up surely that ye may be with me. And when they
heard this vision, they all gave thankings to our Lord God, for they knew then
that they were called to martyrdom, and on the morn they were all presented to
the judge, and after, he said to them: It behoveth you to be presented to the
gods and do sacrifice to them. But when they would do no sacrifice, he made Saint
Saturnine to be taken from the women, and to be put among the other men, and he
said to Saint Felicity: Hast thou a husband? She said: I have one, but I set
not by him, and then he said to her: Have mercy on thyself, woman, and live,
specially sith thou hast a child in thy belly. To whom she said: Do to me what
thou wilt, for thou mayst never draw me to thy will. The father and mother of
Saint Perpetua, and her husband, ran to her and brought her child to her, which
yet sucked. And when her father saw her standing tofore the provost, he fell
down and said to her: My most sweet daughter, have mercy on me, and on thy
sorrowful mother, and also of this most wretch thy husband, which may not live
after thee, and she stood still without moving, and then her father cast his
arms about her neck, and he, her mother, and her husband, kissed her, saying:
Daughter, have pity of us, and live with us. And then she put the little child
from her, and them also, saying: Depart ye, and go ye from me, mine enemies,
for I know you not, and then when the provost saw her constancy he made her
long to be beaten, and afterwards to be put in prison. And then the other
saints were sorrowful for Saint Felicity, which had yet months to come of her
childing, and prayed to God for her, and anon she began to travail and was
delivered of a child alive and quick. Then one of her keepers said to her: What
wilt thou do when thou comest tofore the provost, which art yet so grievously
tormented? And Felicity answered: I shall here suffer pain for myself, and God
shall suffer there for me. And then were these saints drawn out of prison, and
were despoiled and led by the streets, and to them were let go beasts, and
Satyra and Perpetua were devoured of lions, and Revocata and Felicity were
slain of leopards, and Saint Saturnine had his head smitten off. And this was
about the vear of our Lord two hundred and fifty-six, under Valerian and
Galien, emperors.
Thus endeth the life of
Saint Saturnine.
The Golden Legend or Lives
of the Saints compiled by Jacobus de Voragine
SOURCE : http://www.catholic-forum.com/saints/golden318.htm
Bleiglasfenster
(Ausschnitt) in der katholischen Pfarrkirche fr:Église Saint-Aignan de Chartres in Chartres,
Darstellung: Martyrium des Heiligen Saturnin, Signatur: "Lorin Maître
verrier"
Saint-Saturnin, vitrail de l'atelier Lorin, daté 1894 (baie 20).
St. Saturninus
St. Saturninus went from
Rome by the direction of Pope Fabian, about the year 245, to preach the faith
in Gaul, where St. Trophimus, the first bishop of Arles, had some time before
gathered a plentiful harvest.
In the year 250, when
Decius and Gratus were consuls, St. Saturninus fixed his episcopal see at
Toulouse. Fortunatus tells us, that he converted a great number of idolaters by
his preaching and miracles. This is all the account we have of him till the
time of his holy martyrdom.
In this temple oracles
were given; but the devils were struck dumb by the presence of the saint as he
passed that way. The pagan priests spied him one day going by, and seized and
dragged him into the temple. declaring that he should either appease the
offended deities by offering sacrifice to them, or expiate the crime with his
blood.
St. Saturninus boldly
replied: “I adore one only God, and to him I am ready to offer a sacrifice of
praise. Your gods are devils, and are more delighted with the sacrifice of your
souls than with those of your bullocks. How can I fear them who, as you
acknowledge, tremble before a Christian?” The infidels, incensed at this reply,
abused the saint with all the rage that a mad zeal could inspire, and after a
great variety of indignities, tied his feet to a wild bull, which was brought
thither to be sacrificed.
The beast being driven
from the temple, ran violently down the hill, so that the martyr’s scull was
broken, and his brains dashed out. His happy soul was released from the body by
death, and fled to the kingdom of peace and glory, and the bull continued to drag
the sacred body, and the limbs and blood were scattered on every side, till,
the cord breaking, what remained of the trunk of his body was left in the plain
without the gates of the city.
Two devout women laid the sacred remains on a bier, and hid them in a deep ditch, to secure them from any further insult, where they lay in “wooden coffin” till the reign of Constantine the Great. Then Hilary, bishop of Toulouse, built a small chapel over this his holy predecessor’s body. Sylvius, bishop of that city towards the close of the fourth century, began to build a magnificent church in honor of the martyr, which was finished and consecrated by his successor Exuperius, who, with great pomp and piety, translated the venerable relics into it. This precious treasure remains there to this day with due honor. The martyrdom of this saint probably happened m the reign of Valerian, in 257.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-saturninus/
Nef de la Basilique Saint-Sernin avec l'Autel en fond
Tombeau
de Saint Saturnin dans la basilique Saint-Sernin à Toulouse :
Le
martyr de Saturnin traîné sur les marches du capitole romain par un taureau ;
Inscription OSSA
SANCTI SATURNINI (les os de Saint Saturnin)
Choeur
et tombe de saint Saturnin
St. Saturninus
St. Saturninus was,
says Tillemont,
one of the most illustrious martyrs France has
given to the Church.
We possess only his Acts, which are very old, since they were utilized
by St.
Gregory of Tours. He was the firstbishop of Toulouse,
whither he went during the consulate of Decius and
Gratus (250). Whether there were already Christians in
the town or his preaching made numerous conversions, he soon had a
little church. To reach it he had to pass before the capitol where there
was a temple, and according to the Acts, the pagan priestsascribed
to his frequent passings the silence of their oracles. One day
they seized him and on his unshakeablerefusal to sacrifice to
the idols they condemned him be tied by the feet to
a bull which dragged him about the town until the rope broke.
Two Christian women piously gathered
up the remains and buried them in a deep ditch, that they might not
be profaned by the pagans.
His successors, Sts. Hilary and Exuperius, gave him
morehonourable burial. A church was erected where
the bull stopped. It still exists, and is called
the church of theTaur (the bull). The body of the saint was
transferred at an early date and
is still preserved in the Church of St. Sernin (or Saturninus), one
of the most ancient and beautiful of Southern France.
His feast was entered on theHieronymian Martyrology for 29
November; his cult spread abroad. The account of his Acts was
embellished with several details, and legends linked his name with
the beginning of the churches of Eauze, Auch, Pamplona,
andAmiens, but these are without historic foundations.
Sources
RUINART, Acta
Martyrum (Ratisbon, 18569), 177-80; Gregorii Turonensis opera Hist. Francorum,
ed. ARNDT AND KRUSCH, I (Hanover, 1884), xxxix; TILLEMONT, Hist.
ecclésiastique, III (Paris, 1701), 297; LABAN, Vie de Saint Saturnin (Toulouse,
1864); DUCHESNE, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule (Paris, 1894),
25, 295.
Dégert, Antoine. "St. Saturninus." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 13. New York: Robert Appleton Company, 1912. 29
Nov. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/13486b.htm>.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/13486b.htm
Bleiglasfenster
in der katholischen Pfarrkirche Saint-Saturnin in Antony,
Darstellung: der hl. Saturninus von Toulouse wird an
einen Stier gebunden und zu Tode geschleift (siehe [1])
SAINT SATURNINUS
Bishop and Martyr
(+ca. 70 A.D.)
Saint Saturninus was a
contemporary and a disciple of Our Lord Jesus Christ; he came to Palestine from
Greece, attracted by the reputation of Saint John the Baptist, which had echoed
even to the northern Mediterranean region. He then followed our Saviour, heard
His teaching, and was a witness to many of His miracles. He was present in the
Cenacle when the Holy Spirit descended at Pentecost upon the Mother of Christ,
the Apostles and Disciples assembled in the number of 120. (Acts of the
Apostles 1:15) He departed to teach Christianity under Saint Peter’s authority,
evangelizing the lands east of Palestine, and going as far as the region of the
Persians and Medes and their neighboring provinces. He cured the sick, the
lepers, and the paralytics and delivered souls from the demons; and before he
left, he gave written instructions to the new Christians concerning what they
should believe and practice.
When Saint Saturninus
went with Saint Peter to Rome, the Apostle was inspired to send out a number of
fervent evangelists to the West, to dissipate by the light of Christ the
darkness in which those regions were still plunged. Saturninus was directed to
go to what is now southern France, to Toulouse in particular. Saint Peter
consecrated him a bishop, that he might form and ordain native priests for the
future Christian churches of Gaul. He was given for his companion Papulus,
later to become Saint Papulus the Martyr.
The two companions
acquired at Nimes an ardent assistant in the person of Honestus. At
Carcassonne, when the three announced Christ they were thrown into a prison,
where they suffered from hunger; but an Angel was sent by the Lord to deliver
them, and they continued on their way to Toulouse, preaching the doctrine and
the name of Christ publicly. At this large and opulent city, where idolatry was
entrenched, the idols became mute when the missionaries arrived. This caused
great astonishment, and the cause of the silence was sought. Saint Saturninus
in the meantime was working miracles which produced a strong impression on the
witnesses; among them, the cure of a woman with advanced leprosy. The sign of
the cross which he made over crowds often cured many sick persons at the same
time, and he then baptized those who showed themselves ready for the sacrament.
For a time he left his two disciples there and continued on elsewhere,
preaching in the cities of what are now Auch and Eauze. A Spaniard heard of him
and crossed the Pyrenees to hear him; this man, by the name of Paternus,
advanced so rapidly on the paths of virtue that Saint Saturninus ordained him
and then established him bishop of Eauze. He himself returned to Toulouse and
sent Honestus to Spain to preach. When the latter returned to ask him to come
with him to Spain, he left his disciple Papulus in charge for a time at
Toulouse.
At Pampeluna his
preaching brought thousands to the truth, delivering these former idolaters
from the heavy yoke of the ancient enemy. While he continued his apostolic
labors elsewhere, in Toulouse a persecution broke out against Papulus, and the
faithful Christian obtained the crown of martyrdom by a violent death. At once
Saint Saturnin returned to Toulouse, when he learned of it.
The idols again became
mute. One day a great multitude was gathered near a pagan altar, where a bull
stood ready for the sacrifice. A man in the crowd pointed out Saturninus, who
was passing by, as the cause of the silence. “There is the one who preaches
everywhere that our temples must be torn down, and who dares to call our gods
devils! It is his presence that imposes silence on our oracles!” He was chained
and dragged to the summit of the capitol, situated on a high hill, and
commanded to offer sacrifice to the idols and cease to preach Jesus Christ. An
Angel appeared to him to fortify him, and the terrible flagellation he endured
could not alter his firmness. “I know only one God, the only true one; to Him alone
I will offer sacrifice on the altar of my heart... How can I fear gods who you
yourselves say are afraid of me?” He was tied by a rope to the bull, which was
driven down the stairs leading to the capitol. His skull was broken, and the
Saint entered into the beatitude of the unceasing vision of God. His body was
taken up and buried by two devout young women. Tradition conserved the memory
of the place of his burial, where later a church was built.
Reflection: When beset by
the temptations of the devil, let us call upon the Saints, who reign with
Christ. They were powerful during their lives against the devil and his angels.
They are more powerful now that they have passed from the Church on earth to
the Church triumphant.
Source: Les Petits
Bollandistes: Vies des Saints, by Msgr. Paul Guérin (Bloud et Barral: Paris,
1882), Vol. 13.
SOURCE : http://www.magnificat.ca/cal/engl/11-29.htm
San Saturnino de Tolosa, patrón de Pamplona, Catedral
de Pamplona
San Saturnino di Tolosa Vescovo
e martire
sec. III
Molto probabilmente non
ebbe alcuna relazione con gli apostoli come viene sostenuto dalla leggenda.
Egli, infatti, provenendo dall’Oriente avrebbe raggiunto Tolosa nel 250 quando
erano consoli Decio e Grato. Nominato così vescovo di Tolosa si occupò di
diffondere il Vangelo di Dio visto che all’epoca in Gallia vi erano poche
comunità di cristiani e quelle poche erano mal organizzate. Morì per colpa dei
pagani della città poiché lo ritenevano il capo di una pericolosa setta.
Etimologia: Saturnino
= di carattere malinconico, dal latino
Emblema: Bastone
pastorale, Palma
Martirologio
Romano: A Tolosa nella Gallia narbonense, ora in Francia, commemorazione
di san Saturnino, vescovo e martire, che, come si tramanda, sempre al tempo
dell’imperatore Decio, fu tenuto prigioniero dai pagani sulla rocca di questa
città e, precipitato giù dalla sua sommità, con la testa frantumata e il corpo interamente
straziato rese l’anima a Cristo.
Saturnino, vescovo di Tolosa, è uno dei santi più popolari in Francia e in Spagna, dov'è considerato protettore delle corride. La Passio Saturnini è oltretutto un documento molto importante per la conoscenza dell'antica Chiesa della Gallia. Secondo l'autore della Passio, che scrisse tra il 430 e il 450, Saturnino fissò la sua sede a Tolosa nel 250, sotto il consolato di Decio e Grato. In quell'epoca, riferisce l'autore, in Gallia esistevano poche comunità cristiane, composte di un esiguo numero di fedeli, mentre i templi pagani rigurgitavano di folle che sacrificavano agli dei. Saturnino, arrivato da poco a Tolosa, probabilmente dall'Africa (il nome è infatti africano) o dall'Oriente, come si legge sul Missale Gothicum, aveva già raccolto i primi frutti della sua predicazione, guadagnando alla fede in Cristo un buon numero di cittadini. Il santo vescovo, per raggiungere un piccolo oratorio di sua proprietà, passava tutte le mattine davanti al Campidoglio, cioè al principale tempio pagano, dedicato a Giove Capitolino, dove i sacerdoti pagani offrivano in sacrificio al dio pagano un toro per averne i responsi chiesti dai fedeli.
A quanto pare la presenza di Saturnino rendeva muti gli dei e di ciò i sacerdoti incolparono il vescovo cristiano, la cui irriverenza avrebbe urtato la suscettibilità delle divinità pagane. Un giorno la folla circondò minacciosamente Saturnino e gli impose di sacrificare un toro sull'altare di Giove. Al rifiuto del vescovo di immolare l'animale, che poco dopo sarebbe stato lo strumento inconscio del suo martirio, e più ancora di fronte a quello che i pagani ritenevano un provocatorio oltraggio alla divinità, avendo affermato Saturnino di non aver paura dei fulmini di Giove, impotente perchè inesistente, gli inferociti astanti lo afferrarono e lo legarono al collo del toro, pungolando poi l'animale che fuggì infuriato giù per le scale del Campidoglio, trascinandosi dietro il vescovo. Saturnino, straziato nelle membra, morì poco dopo e il suo corpo venne abbandonato in mezzo alla strada, dove lo raccolsero due pietose donne, dandogli sepoltura "in una fossa molto profonda". Su questa tomba un secolo dopo S. Ilario costruì una cappella in legno, che andò presto distrutta e si perdette per qualche tempo lo stesso ricordo, finchè nel secolo VI il duca Leunebaldo, rinvenute le reliquie del martire, vi fece edificare sul luogo la chiesa dedicata a S. Saturnino, in francese Saint Sernin-du-Taur, che nel Trecento assunse l'attuale nome di Notre-Dame du Taur.
Autore: Piero Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/79700
Den hellige Saturnin av
Toulouse (d. ~250?)
Minnedag: 29.
november
Skytshelgen for Navarra
og Toulouse, Weißenau og Minderau; mot hodesmerter og svindel, kopper, pest,
dødsangst og maurplage; for en god dødstime
Den hellige Saturnin
(lat: Saturninus; fr: Sernin; sp: Saturnino, Serenín; i Galicia: Sadurniño; i
Navarra: Cernin) er en helgen vi vet svært lite om. Navnet er afrikansk, men
det er mulig at han var fra Roma, mens Missale Gothicum sier at han
kom østfra. Sannsynligvis ble han sendt ut for å misjonere i Languedoc og
Gascogne i Gallia av den hellige pave Fabian (236-50).
Muligens utnevnte Fabian ham til den første biskop av Toulouse, som han
fortsatt er skytshelgen for.
Den hellige Gregor av Tours forteller
i sin «Frankernes historie»1 at da
keiser Decius (249-51) og Gratus var konsuler i Roma (250), ble syv misjonærer
sendt fra Roma for å evangelisere Gallia. To av dem led martyrdøden, nemlig
Saturnin av Toulouse og Dionysius av Paris,
mens de hellige Paulus av Narbonne, Trofimus av Arles, Gatian av Tours, Austremonius av
Clermont-Ferrand og Martial av Limoges døde
i fred etter liv av stor hellighet. Hver av disse helgenene misjonerte sitt
eget distrikt, omvendte folket og var vitne til utbredelsen av troen. De
etablerte et bispesete i hver region og bygde kirker ved sine respektive seter
tross mange farer.
Toulouse (Tolosa) ved
Garonne var hovedstad i Gallia Narbonnensis og romersk civitas, og dermed
tiltrakk den seg snart de kristne misjonærenes oppmerksomhet. I
folkevandringstiden opplevde byen en nedgang, men under kong Klodvig I
(481-511) blomstret den opp igjen som hovedstad for Aquitania.
Denne
lidelseshistorien (Historia passionis) ble opprinnelig skrevet en
gang før 600-tallet, trolig mellom 430 og 450, i rytmisk prosa. Den var utbredt
i hele visigoternes («vestgoterne») rike, og siden karolingisk tid fikk den
utallige legendariske utvidelser.
Legenden sier at Saturnin
ble født i Roma og at han i 245 ble sendt ut som misjonær av pave Fabian.
Sammen med noen ledsagere dro han til området ved Toulouse, hvor biskop
Trofimus av Arles trengte misjonærer. Da Saturnin først kom til Toulouse,
begynte han straks å ødelegge avgudsbilder. Men dette forårsaket uro og gjorde
folk mistenksomme, så det var åpenbart at han trengte mer positive virkemidler.
Så en dag helbredet han datteren av byens guvernør Marcellus, Austris av
Sachsen, for spedalskhet, og straks etter var halve byen omvendt.
Da bygde Saturnin en
liten kirke for de første kristne. Saturnin hadde vist sin forakt for de
hedenske gudene ved å bosette seg på den ene siden av det hedenske templet i
Toulouse og bygge kirken på den andre siden. Dette gjorde prestene ved templet
urolige, særlig ettersom templets orakler samtidig ble helt brakt til taushet,
og det var fra dem de hedenske prestene hadde sin viktigste fortjeneste. De
antok at de hedenske gudene hadde mislikt den kristne biskopens oppførsel. Det
oppsto en allmenn uro og angst blant hedningene, og alle snakket om den nye
snikende sekten som hadde som mål at gudene og deres gudstjeneste skulle gå
under. Biskop Saturnin sto i spissen for dem, så han måtte dø for at gudene
igjen skulle komme til heder og verdighet og oraklet igjen åpne sin munn.
En dag Saturnin gikk
forbi templet, ble han gjenkjent og grepet av de hedenske prestene. De trakk
ham inn i templet, og der sa de at han enten måtte ofre til de krenkede gudene
eller blidgjøre dem med sitt eget blod. Saturnin svarte: «Jeg tilber bare én
Gud og til ham er jeg villig til å bringe et lovoffer. Deres guder er onde og
er mer fornøyd med at dere ofrer deres sjeler enn deres okser. Hvordan kan jeg
frykte dem, ettersom dere innrømmer at de skjelver for en kristen?»
Dette gjorde prestene
rasende. I templet var det en okse som skulle ofres, og den var allerede
opphisset. Nå bandt de Saturnins føtter til oksens hale, og den ble jaget ut av
templet og ned steintrappene. Oksen ble stukket med pigger for å få fart på den,
og allerede på de første trappetrinnene ble det slått hull på biskopens hode så
hjernemassen rant ut, og hans nakke brakk. Hans døde legeme ble trukket etter
oksen til tauet han var bundet med brast. Det som var igjen av Saturnins
legeme, ble etterlatt der det ble liggende utenfor byportene, men to fromme
kristne kvinner samlet opp restene og gravla dem i en dyp grøft slik at de ikke
skulle bli vanhelliget av hedningene. De to kvinnene (puellae) kalles fortsatt
av folket «de hellige jentene» (les Puelles) og æres den 17. oktober.
Saturnin kan ha blitt
drept rundt 250 under keiser Decius' (249-51) forfølgelser eller rundt 257
under keiser Valerians (253-60) forfølgelser. Hans kult er kjent alt fra
200-tallet. En av Saturnins etterfølgere som biskop av Toulouse, den hellige
Hilarius (Hylarius, Hylarus, Yllarus) (358-60), fant hans grav i den daværende
kirkegården (nekropolis) på veien til Cahors og bygde et lite
trekapell over den. Det stedet hvor oksen stanset, ble senere kalt Matabiau
(matar = sp: drepe; jf matador; biau/bœuf = okse) ved dagens Rue du
Taur («oksegaten»). Der ble det bygd en kirke, Saint-Saturnin-du-Taur («av
oksen»). Den ble restaurert i 570 av hertug Launebod (Launebald) og eksisterer
fortsatt, men den har siden 1500-tallet hatt navnet Notre-Dame-du-Taur («Vår
Frue av oksen»). Denne severdige gotiske 1300-tallskirken er en av de største
severdighetene i Toulouse og ligger ved Rue du Taur mellom Place du
Capitole og Basilique Saint-Sernin.
Hilarius etterfølger, den
hellige biskop Silvius (Sylvius, Siluius, Silve, Selve, Sylve) (360-400),
begynte byggingen av den store kirken Saint-Sernin, men han døde før den var
ferdig, og den ble fullført av hans etterfølger, den hellige biskop Exuperius av Toulouse (400-11).
Dit ble Saturnins levninger overført i 402 med stor pomp og prakt, og de
oppbevares fortsatt i den samme kirken. Den ble ødelagt første gang i 721 av
sarasenerne, og under keiser Ludvig I den Fromme (Louis le Débonnaire) (814-40)
ble det bygd en ny og vakrere kirke over graven. Denne kirken ble imidlertid
brent på 1000-tallet av forløperne for albigenserne. Den nåværende basilikaen
Saint-Sernin i Toulouse ble påbegynt i 1080 til ære for Saturnin og fullført på
1200-tallet. Den ble innviet den 26. mai 1096 av den salige pave Urban II (1088-99).
Det er en av de mest praktfulle romanske basilikaer i verden og den største i
Frankrike etter at klosterkirken i Cluny ble ødelagt. Den er ikke byens
katedral, som har navnet Saint-Étienne.
Den 6. september 1258 ble
Saturnins relikvier høytidelig skrinlagt og plassert foran korsalteret. I 1283
ble de overført til sin nåværende plass i koret, hvor det første gravmælet i
1746 ble erstattet av det nåværende praktfulle gravmælet av forgylt sølv som
hviler på okser av bronse. I middelalderen og fremover var dette et av de
viktigste valfartsmål i vesten, og fordi den var en viktig stasjon på veien til
Santiago de Compostela, ble kulten spredt over hele Europa. Allerede på
400-tallet ble Saturnin æret i Spania og fra 500-tallet i hele Gallia.
Hans fest ble tatt inn i
Martyrologium Hieronymianum under 29. november, og den har vært feiret på denne
datoen siden 354. Denne dagen ble overtatt fra en annen helgen ved navn
Saturnin, en prest fra Kartago som led martyrdøden i Roma, og de to blandes
ofte sammen. Hans navn står i Martyrologium Romanum. Hans attributt er en okse,
og han fremstilles i bispedrakt, oftest med stav, trukket etter en okse eller
med en okse ved føttene. Noen bilder viser feilaktig at han blir kastet ned fra
tempelet. Som minnedag for biskop Hilarius' translasjon av hans relikvier
oppgis 30. oktober eller 1. november. Andre minnedager som oppgis, er 24. og
26. mai, 25. juni og 6. september.
Saturnin er skytshelgen
for Sardinia, Navarra, Toulouse, Cagliari, Weißenau, Minderau; mot hodepine,
svindel, kopper, pest, dødsangst og maurplage; for en god dødstime. I Spania anropes
han som beskytter av tyrefektinger. Også byen Pamplona ærer fortsatt Saturnin
som sin apostel. Pamplonas andre skytshelgen, den hellige Firminus (San
Fermin), skal ha blitt omvendt av Saturnin, og han led også martyrdøden i
Amiens på samme vis som sin mester – hans fest i Pamplona, San Fermin, er
for alltid assosiert med Encierro eller okseløpet som er gjort berømt
av Ernest Hemingway. Blant stedene som har sitt navn etter ham, er Burgo
de San Cernín i Navarra i Spania, Sant Sadurní d'Anoia, Sant Sadurní
d'Osormort og Sant Sadurní de l'Heura, alle i Catalonia i Spania,
samt Saint-Saturnin-les-Apts i Provençe i Sør-Frankrike.
Franskmennene elsker jo å
kalle sitt land for «Kirkens eldste datter» (la fille aînée de l'Église),
og det oppsto tidlig behov for å pynte litt på historiene for å flytte
kristningen av Frankrike til apostlenes tid. Mange av de tidligste franske
helgenene ble utstyrt med biografier som flyttet dem flere århundrer frem i tid
og identifiserte dem med skikkelser som var nevnt i Bibelen. I legendene fikk
også Saturnin sin biografi lagt til det første århundret, og det ble fortalt at
han ble sendt til Gallia av den hellige pave Klemens eller
til og med av apostlene selv. Den hellige Caesarius av Arles (470-542)
og senere forfattere kaller Saturnin en disippel av apostlene. Detaljene som
knytter Saturnins navn til grunnleggelsen av kirkene i Eauze, Auch, Pamplona og
Amiens, er også fullstendig uten historisk grunnlag.
Ifølge legenden var
Saturnin greker og levde på Jesu tid. Han var født i Patras som sønn av kong
Aegeas av Akaia (lat: Achaea) på Peloponnes og hans hustru Cassandra, datter av
kong Ptolemeus av Ninive. (En annen versjon gjør ham til sønn av ansette
foreldre i Judea, noe som henger bedre sammen med resten av fortellingen.) Han
hørte om Johannes
Døperen og dro for å høre ham, og han ble så dypt beveget at han ga
bort alt han eide til de fattige og ble værende for å bli en av hans disipler.
Han ble døpt i Jordan samme dag som Jesus, som han deretter fulgte, og han ble
til og med en av Herrens 72 disipler.
Etter Jesu korsfestelse
og himmelfart ble han værende sammen med apostlene, og han var en av dem som
var til stede sammen med dem i Nattverdssalen på pinsedag da Den Hellige Ånd
ble sendt til dem. Han dro sammen med den hellige apostelen Peter for å
evangelisere i Midtøsten, først i Pentapolis i Palestina og deretter i Persia
og Media. Senere ble han med apostelfyrsten til Roma. Der vigslet Peter ham til
biskop og sendte ham til Gallia. (En annen versjon sier at det var pave Klemens
I som vigslet ham og sendte ham ut.)
Som ledsager fikk han med
seg den hellige Papulus (fr: Papoul). Han dro først til Arles og Nîmes, hvor
han omvendte den hellige bonden Honestus, som deretter ble hans andre ledsager.
Saturnin presteviet ham, og sammen dro misjonærene videre til Carcassonne, hvor
de ble fengslet av prefekten Rufinus, men befridd av en engel. Da misjonærene
ikke hadde noen suksess der, dro de til området ved Toulouse. Her virket folket
vennligere stemt overfor Evangeliets ord, og her forkynte de og omvendte og
døpte hedninger. Snart var halve byen kristne. Der møtte Saturnin den hellige
biskop Martial
av Limoges, og sammen helbredet de datteren av byens guvernør fra en
uhelbredelig sykdom. Saturnin ble også kalt til huset til hustruen av
senatspresidenten, som han også ga helsen tilbake.
Saturnin etterlot Papulus
som den første sognepresten for Toulouse og omegn og bega seg til Auch, som da
ble kalt Villa Clara, og Eauze (Eluza). Der ble han værende en stund. En
spanjol hørte om ham og krysset Pyreneene for å høre på ham, og denne mannen,
som het Paternus, gjorde slik fremgang i alle dyder at Saturnin ordinerte ham
og deretter etablerte ham som biskop av Eauze. Saturnin sendte sin disippel
Honestus over Pyreneene til Pampeluna (Pamplona i Navarra). Etter en tid dro
Saturnin også til Pamplona, hvor Honestus i mellomtiden hadde omvendt mange, og
der grunnla han en stor menighet – man snakker om 40.000 medlemmer. Han døpte
Firminus, den fremtidige biskopen av Amiens, og deretter dro de så langt som
til Toledo og inn i Galicia.
Etter to år vendte
Saturnin igjen tilbake til Gallia, hvor han forkynte på ulike steder. Men så
fikk han høre at det var brutt ut en forfølgelse i Toulouse og at Papulus hadde
lidd martyrdøden i landskapet Lauragais. Derfor dro han tilbake til sin flokk
etter først å ha konsekrert Honestus til biskop av Pamplona, og herfra er legenden
i overensstemmelse med martyraktene.
1
Gregor av Tours, Historia Francorum, I, 30
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Bentley, Butler (XI), Benedictines, Bunson,
Schauber/Schindler, Melchers, Dammer/Adam, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN,
Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it, Stadler, en.wikipedia.org,
magnificat.ca, humnet.ucla.edu - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/saturnin
Basilique Saint-Sernin de
Toulouse, exposition ouest, face à l'Hotel Dubarry
ca 257 Saturninus van Toulouse
Info afb.
Saturninus (ook Altorne, Atournis, Savournin, Sernin, Sorlin, Sornin of Urnel) van
Toulouse, Frankrijk; geloofsverkondiger, bisschop & martelaar; † ca 257.
Feest 29 november
Er is een oude legende
die weet te vertellen dat Saturninus dezelfde was als de jongen die bij Jezus’
doop zijn gewaad mocht vasthouden. Zo vinden we hem soms dan ook afgebeeld,
vooral in Bretonse kerken.
Geschiedkundig gesproken
dat niet kloppen, want Saturninus leefde niet in de eerste eeuw, maar in de
derde. Veeleer willen zijn mensen ermee uitdrukken hoe dicht hij in hun ogen
bij Jezus stond. Alsof hij zijn inspiratie bij Jezus zelf vandaan had gehaald,
en gelovig gesproken was dat natuurlijk ook zo.
Volgens Gregorius van
Tours († 594; feest 17 november) behoorde Saturninus tot de zeven eerste
missionarissen die door paus Fabianus († 250; feest 20 januari) vanuit Rome
naar Gallië werden gezonden om er het christelijk geloof te verkondigen. De
andere zes waren Gatianus (of Catianus) van Tours († ca 250?; feest 18
december), Trofimus van Arles († ca 280; feest 29 december), Paulus van
Narbonne († na 250; feest 22 maart), Martialis van Limoges († ca 250; feest 30
juni), Dionysius (of Denis) van Paris († ca 250; feest 09 oktober), en
Stremonius (of Austremonius) van Clermont († ca 250?; feest 01 november).
Venantius Fortunatus (†
ca 610; feest 14 december) weet ons te vertellen dat Saturninus het evangelie
verkondigde in het gebied rond de Baskische stad Pamplona en het omliggende
Navarra, en vervolgens ook in Languedoc en Gascogne. Zo deed hij ook de streek
rond de stad Toulouse aan. Sindsdien wordt hij daar vereerd als de eerste
bisschop.
Hij speelt een
belangrijke rol in het levensverhaal van Sint Firminus van Amiens († ca 300;
feest 25 september):
'Firminus zou afkomstig zijn uit Pamplona, waar zijn vader, Firmus, senator was. Eens gingen zij naar de tempel van de Romeinse god Jupiter om offers te brengen, juist op het moment dat een christenpriester, Honestus genaamd, zomaar in het openbaar daar stond te verkondigen, dat die Romeinse goden niets voorstelden, duivelse uitvindingen waren en niets hadden uit te staan met de ware God.
"Hebt u dan iets beters?"
moet toen Firmus gevraagd hebben.
In het daarop volgende gesprek liet Honestus zien waarin het ware geloof bestond. Hij verwees daarbij steeds naar zijn eigen leermeester, Saturninus; deze zou nog een leerling van Jezus zelf zijn geweest; hij zou deel hebben uitgemaakt van de groep van (tweeën)zeventig leerlingen die Jezus ooit twee aan twee voor zich uit had gestuurd (Lukas 10,01). Deze Saturninus, in de volksmond 'Sernin', was tenslotte bisschop van Toulouse geworden.
"Wat zou ik die man graag eens willen ontmoeten"
verzuchtte de senator.
Toevallig verbleef Sernin op dat moment in Spanje, en juist één week na deze
gebeurtenissen bracht zijn reis hem in Pamplona. Daar wist hij in maar drie
dagen wel veertigduizend mensen tot Christus te bekeren. Onder hen bevonden
zich ook Firmus en zijn vrouw, en hun zoontje Firminus. Hij diende hun het
doopsel toe en vertrouwde alle nieuwe christenen toe aan de goede zorgen van
Honestus.'
In dit verhaal zien we de
legendevorming reeds aan het werk. Hij zou dus nog een leerling van Jezus zelf
geweest zijn en deel hebben uitgemaakt van de (tweeën)zeventig die Jezus op
zijn tocht naar Jeruzalem voor zich had gestuurd om zijn komst voor te
bereiden. Naar onze historische maatstaven is dat onmogelijk. Maar de
middeleeuwse verteller heeft de bedoeling niet zich aan onze maatstaven te
houden. Hij wil op deze manier waarschijnlijk tot uitdrukking brengen dat de
prediking van Saturninus heel dicht bij Jezus stond.
De legende weet ook te
vertellen dat Saturninus aanvankelijk behoorde tot de leerlingen van Johannes
de Doper. Hij zou degene geweest zijn die Jezus' mantel in bewaring had genomen
tijdens diens doop door Johannes. Hij zou persoonlijk aanwezig zijn geweest bij
de broodvermenigvuldiging, het Laatste Avondmaal en de Nederdaling van de
Heilige Geest op Pinksteren. Na Jezus' heengaan zou hij zich bij Petrus hebben
aangesloten en met hem meegegaan zijn naar Rome. Deze zou hem dan - aldus nog
altijd de legende - naar Zuid-Frankrijk en Noord-Spanje hebben gestuurd.
Het komt bij middeleeuwse
vertellers van geloofsverhalen vaak voor dat de paus niet aangeduid wordt met
de woorden 'opvolger van Petrus', maar kortweg 'Petrus'. Daarmee werd bereikt
dat de heilige veel dichter bij de bron van het geloof kwam te staan. In ieder
geval horen we eraan dat de geloofsverkondiging van de heilige in de oren van
de toehoorders direct uit de bron van het evangelie leek te komen.
Volgens de overlevering werd hij gearresteerd tijdens de christenvervolgingen onder keizer Valerianus (253-260), die vooral woedden in het jaar 257. Zijn levensbeschrijvers vertellen dat zijn succes de jaloezie had opgewekt van de heidense afgodspriesters. Zij hitsten de menigte op tegen Saturninus, toen deze juist het Capitool passeerde. Nu dwongen ze hem te offeren, maar hij weigerde, waarop de afgodsbeelden vanzelf van hun voetstuk vielen. Daarop bonden ze hem aan de staart van een stier die geofferd had moeten worden. Op de trappen van het Capitool werd hij onder het dier vermorzeld.
Op de plaats waar het touw brak, werd hij begraven door twee vrouwen, die
bekend staan als Les Pucelles (= 'de maagden'). Op die plek verrees later de
kerk van Notre-Dame-du-Taur (= Onze Lieve Vrouw van de Stier). Hij werd
opgevolgd door bisschop Honoratus († tweede helft 3e eeuw; feest 21 december);
ook zijn leerling Papylus (of Papoul: † ca 300; feest 03 november) wordt als
heilige vereerd.
Verering & Cultuur
Saturninus ligt begraven in Toulouse, in de naar hem genoemde basiliek van
Saint-Sernin. Dit is een van de grootste Romaanse kerken van Frankrijk; zij was
in de Middeleeuwen een belangrijke pleisterplaats op weg naar het
bedevaartsoord van Santiago de Compostela.
In Frankrijk is hij
patroon van Motte-St-Jean (Bourgondië), Roche-Vineuse (Bourgondië),
St-Sernin-d'Apt, St-Sernin-du-Bois (Bourgondië), St-Sernin-du-Plain
(Bourgondië), Toulouse en Vauban (Bourgondië); in Spanje van Navarra; en in
Duitsland van Minderau en Weissenau. Zijn voorspraak wordt ingeroepen tegen
hoofdpijn en misselijkheid, pest en syfilis, doodsangst en; alsmede
mierenplagen en tegen de zogeheten draaiziekte ('tournis') bij schapen en
runderen (dit omdat zijn naam verbasterde tot o.a. Saint Tournis!).
Hij wordt afgebeeld als
bisschop (tabberd, mijter, staf); meestel met een stier, zijn martelwerktuig.
Weerspreuk(en)
'IJs, de dag van Saturnijn,
maakt korte metten met 't venijn.'
'Neige le jour de
Saint-Saturnin
C'est de l'eau pour le moulin' [300p:357]
[Sneeuw op Sint Saturnijn
zal water voor de molen zijn]
[102; 111; 122; 143; 293p:229; 300p:356; 348p:73.74; 500; Dries van den Akker
s.j./2007.07.29]
© A. van den Akker
s.j.
SOURCE : http://www.heiligen-3s.nl/heiligen/11/29/11-29-0257-saturninus-toulouse.php
Voir aussi : http://www.moinillon.net/post/2008/12/12/fete-de-saint-Saturnin
http://www.paroisse-tresses.fr/eglise-de-camarsac.html
http://www.traditioninaction.org/SOD/j049sdSaturninus11-29.htm