mercredi 28 novembre 2012

Saint GIACOMO della MARCA (JACQUES de la MARCHE), prêtre franciscain et confesseur


 Francisco Zurbarán, San Jacobo de la Marca, vers 1650, 291 x 165, Prado Museum

Saint Jacques de la Marche

Frère mineur à Naples (+ 1476)

Né à Montebrandone dans les Marches italiennes. Franciscain, ami de saint Bernardin de Sienne et de saint Jean de Capistran, il était un grand orateur et pour cela il parcourut la Dalmatie, la Bosnie, la Hongrie, la Bohème, la Pologne et l'Italie.

À Naples, en 1476, la mise au tombeau de saint Jacques de la Marche, prêtre de l'Ordre des Mineurs, célèbre par sa prédication et l'austérité de sa vie.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/141/Saint-Jacques-de-la-Marche.html

Pietro Perugino (1448–1523), Beato Giacomo della Marca, 1515, 160.5 x 87.5, National Gallery of Umbria, Perugia


Saint Jacques de la Marche

Franciscain

(1391-1476)

Ce grand religieux était originaire de la Marche d'Ancône; son berceau fut entouré d'une vive lumière qui présageait d'une manière évidente son glorieux avenir. Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire Chartreux: mais quelques relations qu'il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur Ordre. Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du crucifix, pendant que des larmes inondaient son visage.

C'est dans la méditation des souffrances de son Sauveur qu'il puisa cette énergie surhumaine dont il montra de si beaux exemples durant ses courses apostoliques. Jamais il ne mangeait de viande; un peu de pain et quelques herbes étaient sa nourriture. Tous les jours il se donnait la discipline jusqu'au sang, et, pendant dix-huit ans, il porta sur sa chair nue un cilice avec une cotte de mailles armée de pointes de fer aiguës. Telle fut la préparation de l'apôtre.

Il eut d'immenses succès, en Allemagne, contre les hérétiques; dans une seule ville, deux cents jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse. Une fois, les hérétiques tentèrent de l'empoisonner; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la Croix fait par le Saint, ils s'écrièrent: "Le doigt de Dieu est là", et ils se convertirent. En Norvège et en Danemark, il administra le Baptême à deux cent mille personnes. La Bohème était la proie de l'hérésie. A Prague, les hérétiques, pleins d'admiration pour l'éloquence de l'apôtre, lui promirent de se convertir s'il faisait un miracle. Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la Croix, il avala un breuvage empoisonné sans en ressentir aucun mauvais effet.

De retour en Italie, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n'hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l'autre rive. Un jour qu'il avait combattu avec véhémence le vice de l'impureté, un auditeur, qui s'était cru visé personnellement, alla se poster sur son passage, dans un sanctuaire dédié à Marie, pour l'assassiner; mais il entendit une voix irritée qui lui cria: "Malheureux! Que fais-tu en Ma présence? Tu veux faire mourir Mon serviteur et le serviteur de Mon Fils!" Le coupable, demi-mort de peur, renonça à son criminel dessein. Le prodige le plus étonnant de l'illustre apôtre fut la découverte et la résurrection d'un enfant assassiné par un Juif et coupé en morceaux.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_jacques_de_la_marche.html

San Giacomo della Marca

Carlo Crivelli, San Giacomo della Marca (1477), tempera su tavola; Parigi, Museo del Louvre.San Giacomo della Marca è raffigurato come figura stante, vestito del saio francescano, con l'astuccio degli occhiali appeso alla cintura e il baculo pastorale, la mano destra indicante il medaglione con il monogramma di Cristo, la mano sinistra regge un libro, elementi caratterizzanti della sua personalità di studioso. Sullo sfondo un drappo in broccato, dalla cui sommità pendono frutti, cucurbitacee a sinistra e una pesca a destra (riferimenti cristologici). A destra sono rappresentate due piccole figure inginocchiate i committenti. In basso al centro del gradino, un cartiglio reca l'iscrizione OPUS.CAROLI.CRIVELLI.VENETI./1477.

Carlo Crivelli  (circa 1435 –circa 1495 ). St James of the Marches with Two Kneeling Donors, 1477, 198 x 64, Louvre MuseumDepartment of Paintings of the LouvreLouvre-Lens

Saint Jacques de la Marche

Né un dimanche de 1391 dans la Marche d'Ancone, il reçut le nom de Dominique en raison du dimanche de sa naissance.

Il fit ses études de droit civil à l'université de Pérouse puis il devint précepteur des enfants d'une famille de Pérouse.

Il suivit cette famille à Florence puis se retira avec le nom de Jacques au couvent franciscain de sainte Marie des Anges à Assise. Il avait 21 ans.

Il ne dormait que trois heures par nuit et ne mangeait jamais de viande. L'ascèse mina sa santé. Il se vit atteint de quatorze différentes maladies, toutes très-douloureuses, comme la pierre, la goutte, le mal d'estomac.

Mais il voulait surtout prêcher. Il alla en pèlerinage à Notre-Dame de Lorette. La Vierge lui apparut en lui promettant que son souhait serait exaucé. En 1426 il reçut la licence pour prêcher.

Puis il voyagea dans l'Europe de l'est, d'abord à Prague où l'on tenta de l'empoisonner puis en Bosnie. En 1436 il fut nommé inquisiteur en Hongrie et en Autriche. Revenu en Italie en 1440, il demanda à partir pour l'Orient. Il tomba malade à Chypre et revint en Italie.

Sa vie fut faite de voyages successifs pendant lesquels il prêchait sans relâche tout en menant une vie ascétique. Au long de ses voyages, il se fit beaucoup d'ennemis et fut l'objet de plusieurs tentatives d'empoisonnement de même qu'il fut agressé physiquement bien souvent. Il parlait de ses ennemis "qui le déchirent comme des chiens..." D'autre part, les gens le prenaient et le suivaient comme un oracle. Cela suscitait de la jalousie chez d'autres religieux qui menacèrent de le faire paraître devant le tribunal de l'inquisition.

Il voyageait toujours en âne ou en cacolet - petit siège double à dossier, placé de part et d'autre sur une mule.

Il fut un ardent disciple de saint Bernardin de Sienne.

Vers la fin de sa vie, le roi de Naples, Ferdinand voulut qu'il vienne dans son royaume. Jacques s'y transporta et vécut au couvent de l'observance.

Vers la soixantaine, après une vie tumultueuse, les souffrances s'intensifièrent. De plus, il n'arrivait pas à dormir. Ses dents étaient toutes tombées. Un flux de sang le rendit étique. Une colique le faisait horriblement souffrir et la soif le tenaillait. A la dernière extrémité, il finit par boire et resta un quart d'heure à se tordre de douleur, en appelant Jésus à son secours, puis il mourut. (à Naples le 28 novembre 1476)

Il laissa un traité contre les Fraticelles (ou Frérots). Il avait lutté contre eux toute sa vie.

Les Fraticelli, formèrent une branche dissidente des Franciscains. Ils s'apparentèrent au Béguins en France et aux Beggars d'Allemagne. Ils enseignaient qu'il fallait distinguer entre l'Église extérieure, dirigée par le Pape et les évêques qui amassent des biens pour en profiter et celle des pauvres qui n'a que Jésus-Christ pour chef et les Frérots pour membres. Il n'y avait de sacrements qu'au sein de leur église.

A l'origine, une simple communauté Franciscaine de moines dissidents, les Fraticelli grossirent amplement mais s'adjoignirent une bande de brigands. Il assaillirent des monastères et pillèrent des voyageurs. Le schisme fut coupé de ses racines franciscaines et se fondit dans plusieurs petites sectes qui finirent par disparaître.

Par. 14. "La première erreur donc qui sort de leur officine remplie de ténèbres invente deux Églises, l'une charnelle, écrasée par les richesses, débordant de richesses et souillée de méfaits, et sur laquelle règnent, disent- ils, le pontife romain et les autres prélats inférieurs ; l'autre spirituelle, pure de par sa frugalité, ornée de vertus, ceinte par la pauvreté, dans laquelle ils se trouvent seuls avec leurs pareils, et à laquelle ils président également eux-mêmes de par le mérite d'une vie spirituelle, si du moins l'on peut faire crédit à leurs mensonges."

JEAN XXII : (1316-1334) Constitution " Gloriosam Ecclesiam ", 23 janvier 1318.

SOURCE : http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/marche.htm


Colla del Amatrice. Saint Jacques de la of Marche, XVIe siècle, 140 x 47, Urbino, Galleria Nazionale delle Marche, www.sangiacomodellamarca.net


Saint Jacques de la Marche

Franciscain (1391-1476)

Ce grand religieux était originaire de la Marche d’Ancône. Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire Chartreux : mais quelques relations qu’il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur Ordre. Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du crucifix.
Il eut d’immenses succès, en Allemagne, dans une seule ville, deux cents jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse. Une fois, les hérétiques tentèrent de l’empoisonner ; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la Croix fait par le Saint, ils s’écrièrent : "Le doigt de Dieu est là", et ils se convertirent. En Norvège et en Danemark, il administra le Baptême à deux cent mille personnes. A Prague, des personnes lui promirent de se convertir s’il faisait un miracle. Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la Croix, il avala un breuvage empoisonné sans en ressentir aucun mauvais effet.
De retour en Italie, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n’hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l’autre rive.


Pietro Alemanno  (1430–1498), St. James of the Marches, 128 x 42, Palazzo dei Capitani, Ascoli Piceno


SAINT JACQUES DE LA MARCHE, CONFESSEUR.

28 NOVEMBRE

L'an 1476.

Jacques naquit à. Monte-Braudonio, petite ville du Picenum, dans le diocèse d'Ascoli, de parents qui étaient remplis de piété. Dès son enfance il joignit à une grande dévotion beaucoup d'application à l'étude des lettres et des sciences. Jeune encore, et connaissant déjà la vanité de ce monde, il avait résolu de s'engager dans l'ordre des Chartreux; mais, sous la conduite de Dieu, qui le destinait au salut des Aines et á la propagation de la foi , il entra dans la famille des religieux Mineurs, Pendant son noviciat, qu'il fit à Assise dans le monastère des Prisons, il se distingua tellement par son obéissance, son amour pour la pauvreté, et par toutes les autres vertus, que chacun le regardait comme le modèle le plus accompli de la perfection religieuse. garda toujours intacte la virginité, et il se contentait de trois heures de sommeil, passant le reste de la nuit à louer Dieu, à se flageller cruellement, et à contempler les choses célestes. Pendant presque vingt années, il porta sur la chair une cuirasse de fer, qu'ensuite il changea contre un rude cilice, d'après l'avis de son confesseur. II ne mangeait qu'une fois par jour, encore n'était-ce que du pain avec de l'eau, à quoi il ajoutait, mais bien rarement, des fèves crues et des herbes sauvages : genre de vie extrêmement rigoureux, qu'il pratiqua jusqu'à ce que son âge avancé, la mauvaise santé qui était la suite de ses travaux assidus, et l'autorité de saint Bernardin de Sienne l'eussent obligé à se traiter un peu moins durement,

Devenu prêtre et chargé des fonctions de prédicateur, Jacques combattit toujours et en toute liberté, dans un langage vif et efficace, les vices de son temps. Il ne craignit jamais de reprendre les nobles eux-mêmes et les puissants, quand il en trouvait quelques- uns qui menaient une vie scandaleuse. On venait en foule pour l'entendre; tellement que, les églises les plus vastes ne pouvant contenir la multitude, on lui élevait des estrades çà et là sur les places et au milieu des champs. Les empereurs, les rois, les prélats les plus distingués se disputaient l'avantage de l'avoir pour prédicateur. Un sermon qu'il prêcha à Milan au sujet des larmes de la Madeleine fit sortir de leur honteuse profession trente-six femmes débauchées, à qui il donna ensuite une maison et de l'argent pour les aider à vivre dans la piété. Ce fut alors que le duc de Milan, Sforza, et les habitants de cette ville le pressèrent fortement de devenir leur archevêque, dignité que le religieux ne voulut jamais accepter. On dit qu'il amena au baptême deux cent mille infidèles, et qu'en Hongrie il lit rentrer dans le sein de l'Église cinquante mille hérétiques. En Italie il éteignit tout à fait la secte criminelle des fratricelles, laquelle avait reparu une seconde et une troisième fois. Il assista au concile qui fut transféré à Florence, après avoir été commencé à Ferrare; il aida de ses conseils et de ses actions les empereurs Sigismond et Albert dans des circonstances difficiles : surtout il les excita à faire une expédition contre les Turcs et à combattre les hérétiques. Lorsque saint Jean Capistran mourut en Hongrie, Jacques le remplaça en qualité de légat pontifical, pour exciter les princes à la guerre sainte contre les Turcs. Les papes Martin V, Eugène IV, Nicolas V, Calixte III, Pie I1, Paul 11, et Sixte IV, lui donnèrent des missions à remplir contre les hérétiques fratricelles, manichéens, patares, hussites, et taborites. Ces nombreuses expéditions lui fournirent occasion de parcourir plusieurs fois l'Italie et trois fois l'Illyrie, la Pannonie, la Sarmatie, la Bohême et les provinces voisines. II fit tous ces voyages sans sac, sans besace et à pied, comme les apôtres, uniquement appuyé sur la protection divine, laquelle se montra principalement lorsque le conducteur d'une barque ayant refusé de le recevoir, le saint étendit son manteau sur les eaux, et sans autre secours que cette frêle embarcation, traversa le Pb avec son colza pagnon. Enfin Jacques fut atteint d'une dangereuse maladie à Naples, où il s'était rendu par ordre de Sixte IV, sur les instances du roi Ferdinand. Il reçut alors avec piété les sacrements de l'Église, et rendit s'on âme a Dieu, l'an 1476, dans sa 95e année, le 28 novembre. Les nombreux miracles qu'il accomplit après sa mort ayant été juridiquement examinés, Urbain VIII permit aux Frères-Mineurs, ainsi qu'au clergé de Naples, qui regardait Jacques comme un de ses patrons, de célébrer l'office et la messe en son honneur. Le corps du saint se conserve sans corruption et. flexible dans l'église de Sainte-Marie-la-Neuve. Un jour que le cardinal Orsini, depuis Benoît XIII, le touchait de ses mains pour te faire vénérer par Philippe V, roi d'Espagne, ces restes précieux exhalaient une très-suave odeur. C'est ce pape qui, á l'occasion des miracles que ne cessait d'opérer le serviteur de Dieu, le mit au nombre des saints, en 1726 (Supplément des Franciscains.)

PRATIQUE. - En considérant les travaux des saints pour la foi, vous devrions rougir de notre propre indifférence d l'égard des intérêts de Dieu.

PRIÈRE. - O Dieu, qui, pour sauver les âmes et ramener les pécheurs du bourbier du vice dans le chemin de la vertu, avez t'ait de votre bienheureux confesseur Jacques un héraut distingué de l'Évangile, accordez-nous dans votre bonté que, par son intercession, après avoir expié nos péchés , nous arrivions à la vie éternelle. Ainsi soit-il.

SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_jacques_de_la_marche_FR.htm

San Giacomo della Marca,  affresco del 1490 attribuito a Pietro AlemannoPalazzo dei Capitani del Popolo di Ascoli Piceno


Saint James of the Marches

Also known as

Dominic Gangala

Giacomo della Marca

Jacopo Gangala

James della Marca

James Gangala

James of La Marca of Ancona

James of Picenum

Memorial

28 November

Profile

Born poor. Doctor of Civil LawFranciscan monk at age 22. Studied with Saint John of CapistranoDisciple of Saint Bernadine of SienaTutorJudge of sorcerersOrdained in 1423Preacher and evangelist throughout Central and Northern Europepreaching every day for 40 years. Brought Blessed Bernardino of Feltre and Blessed Bernardino of Fosso into the FranciscansTravelled and worked with Saint John CapistranoInquisitor in 1426, assigned to crush the heretical Fraticelli. Worked against the Bogomil heresy in Bosnia in 1432. Founded several monasteries in BohemiaHungary, and Austria. Chief almoner for the 1437 Crusade against the Turks. Worked at the Council of Florence in 1438 to re-unite the Eastern and Latin Churches. Papal legate in 1456Preached against the Hussites in Austria and Hungary. The Dominican Inquisitors made him the subject of an inquiry in 1462 when they thought that one of his statements on the Precious Blood was hereticalRome ordered the case to be put permanently on hold, and it was never settled. A skinny man who dressed in a tattered habit, he fasted every day until his health began to fail – and the pope ordered him to eat as a public service.

Born

1 September 1391 at Monteprandone, March of AnconaItaly as Dominic Gangala

Died

28 November 1476 at NaplesItaly

buried at the church of Santa Maria Nuova, Naples

Beatified

12 August 1624 by Pope Urban VIII

Canonized

10 December 1726 by Pope Benedict XIII

Patronage

in Italy

Ancona

Monteprandone

Naples

Representation

priest holding in his right hand a chalice from which a snake is escaping

chalice and serpent

Franciscan holding a chalice and a veil

Franciscan with a staffcastanets at his girdle, pointing to IHS

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Franciscan Herald

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Pictorial Lives of the Saints

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

other sites in english

Catholic Online

Daily Prayers

Franciscan Media

National Catholic Register

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Santi e Beati

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Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Santo del Giorno

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Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint James of the Marches“. CatholicSaints.Info. 6 December 2023. Web. 26 October 2024. <https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches/

San Giacomo della Marca

San Giacomo della Marca, Convento degli Osservanti, Maruggio


St. James of the Marches

Feastday: November 28

Birth: 1391

Death: November 28, 1476

 James Gangala was born at Montebrandone, Ancona. He studied law and then joined the Franciscans at Assisi in 1416. He studied under St. Bernardino of Siena at Fiesole, was ordained when he was twenty-nine, and became an effective and forceful preacher. He worked as a missionary with St. John Capistran in Italy and in Germany, Bohemia, Poland, and Hungary, and in 1426, with John, was named inquisitor against the Fraticelli by Pope St. Martin V. They destroyed thirty-six Fraticelli houses, and their severity (some of the Fraticelli were burned at the stake) and their tactics resulted in great violence and caused many objections. James attended the Council of Basle-Florence, and helped reconcile Hussites, but was unsuccessful in attempts to reconcile the Observant and Conventual Franciscans. In 1456, he was sent to Austria and Hungary to combat the Hussites. He refused offer of the See of Milan, and in 1462 became involved with the Inquisition because of a sermon he preached at Brescia. The case caused a sensation and was referred to Rome; silence was imposed on all parties, and no decision was ever rendered. He died in Naples, where he spent the last three years of his life, on November 28th. He was canonized in 1726 as St. James of the Marches. His feast day is November 28th.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=680

San Giacomo della Marca

Bottega napoletana, Reliquiario a busto di san Giacomo della Marca (1612 - 1615), legno scolpito, dorato e dipinto; Museo del Santuario di San Giacomo della Marca di Monteprandone


Book of Saints – James of Picenum

Article

(Saint) (November 28) (15th century) This Saint is commonly called Saint James of the Marches of Ancona, the modern name of the ancient Picenum, in which he was born. Though his family was of the poorest, his talents opened a bright worldly future before him. But he elected to put on the Franciscan habit at Assisi, and thenceforth lived a wonderful life of penance and poverty. His zeal for the salvation of souls (says Butler) seemed to have no bounds, and for forty years together he never passed a single day without preaching the Word of God, either to the people or to the Religious of his own Order. He worked miracles, and shared in some of the missionary labours of Saint John Capistran in Germany. He died A.D. 1476 at the age of ninety, and was canonized A.D. 1726.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “James of Picenum”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 12 August 2018. Web. 26 October 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-james-of-picenum/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-james-of-picenum/

San Giacomo della Marca

Attributed to Francisco Pacheco  (1564–1644), San Jacobo de la Marca, Primera mitad del siglo XVII, 148 x 107, Cerralbo Museum, Madrid,


Pictorial Lives of the Saints – Saint James of La Marca of Ancona

The small town of Montbrandon, in the Marca of Ancona, gave birth to this Saint. When young he was sent to the University of Perugia, where his progress in learning soon qualified him to be chosen preceptor to a young gentleman of Florence. Fearing that he might be engulfed in the whirlpool of worldly excesses, Saint James applied himself to prayer and recollection. When travelling near Assisium, he went into the great church of the Portiuncula to pray, and being animated by the fervor of the holy men who there served God, and by the example of their blessed founder Saint Francis, he determined to petition in that very place for the habit of the Order. He began his spiritual war against the devil, the world, and the flesh, with assiduous prayer and extraordinary fasts and watchings. For forty years, he never passed a day without taking the discipline. Being chosen archbishop of Milan, he fled, and could not be prevailed on to accept the office. He wrought several miracles at Venice and at other places, and raised from dangerous sicknesses the Duke of Calabria and the King of Naples. The Saint died in the convent of the Holy Trinity of his Order, near Naples, on the 28th of November, in the year 1476, being ninety years old. seventy of which he had spent in a religious state.

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-james-of-la-marca-of-ancona/

Vittore Crivelli  (1440–1501). St James of the Marches, Pinacoteca Comunale, Ripatransone


St. James of the Marches

Franciscan, b. of a poor family named Gangala, at Monteprandone, March of AnconaItaly, 1391; d. at Naples, 28 Nov., 1476. He is generally represented holding in his right hand a chalice, out of which a snake is escaping --an allusion to some endeavours of heretics to poison him or, less likely, to the controversy about the Precious Blood.

He began his studies at Offida under the guidance of his uncle, a priest, who soon afterwards put him to school at Ascoli. At the University of Perugia he took the degree of Doctor in Civil Law. After a short stay at Florence as tutor in a noble family, and as judge of sorcerers, James was received into the Order of the Friars Minor, in the chapel of the Portiuncula, Assisi, 26 July, 1416. Having finished his novitiate at the hermitage of the Carceri, near Assisi, he studied theology at Fiesole, near Florence, under St. Bernardine of Siena. On 13 June, 1420, be was ordained priest, and soon began to preach in Tuscany, in the Marches, and Umbria; for half a century he carried on his spiritual labours, remarkable for the miracles he performed and the numerous conversions he wrought. From 1427 James preached penance, combated heretics, and was on legations in GermanyAustriaSwedenDenmarkBohemiaPolandHungary, and Bosnia. In the last-mentioned country he was also commissary of theFriars Minor. At the time of the Council of Basle he promoted the union of the moderate Hussites with the Church, and that of the Greeks it the Council of Ferrara-Florence. Against the Turk, he preached several crusades, and at the death of St. John Capistran, in 1456, James was sent to Hungary as his successor. In Italy he fought theFraticelli, instituted several montes pietatis, and preached in all the greater cities; Milan offered him the bishopric in 1460, which he declined. St. James belonged to the Observant branch of the Friars Minor, then rapidly spreading and exciting much envy. How much he suffered on this account is shown in a letter written by him toSt. John Capistran, published by Nic. Dal-Gal, O.F.M., in "Archivum Franciscanum Historicum", I (1908), 94-97. Under Callistus III, in 1455, he was appointed an arbiter on the questions at issue between Conventuals and Observants. His decision was published 2 Feb., 1456, in a papal Bull, which pleased neither part . A few years later, on Easter Monday, 1462, St. James, preaching at Brescia, uttered the opinion of some theologians, that the Precious Blood shed during the Passion was not united with the Divinity of Christ during the three days of His burial. The Dominican James of Brescia, inquisitor, immediately cited him to his tribunal. James refused to appear, and after some troubles appealed to the Holy See. The question was discussed at RomeChristmas, 1462 (not 1463, as some have it), before Pius II and the cardinals, but no decision was given. James spent the last three years of his life at Naples, and was buried there in the Franciscan church of S. Maria la Nuova, where his body is still to be seen. Beatified by Urban VIII, 1624, he was canonized by Benedict XIII, 1726. Naples venerates him as one of its patron saints (feast, 28 Nov.).

The works of St. James of the Marches have not as yet been collected. His library and autographs are preserved in part at the Municipio of Monteprandone (see Crivellucci, "I codici della libreria raccolta da S. Giacomo della Marca nel convento di S. Maria delle Grazie presso Monteprandone", Leghorn, 1889). He wrote "Dialogus contra Fraticellos" printed in Baluze-Mansi, "Miscellanea", II, Lucca, 1761, 595-610 (cf. Ehrle in "Archiv für Litt. u. Kirchengeschichte", IV, Freiburg im Br., 1888, 107-10). His numerous sermons are not edited. For some of them, and for his treatise on the "Miracles of the Name of Jesus", see Candido Mariotti, O.F.M., "Nome di Gesù ed i Francescani", Fano, 1909, 125-34. On his notebook, or "Itinerarium", See Luigi Tasso, O.F.M., in "Miscellanea Francescana", I (1886), 125-26: "Regula confitendi peccata" was several times edited in Latin and Italian during the fifteenth century. "De Sanguine Christi effuse" and some other treatises remained in manuscript.

Sources

PETRUCCI, Vita et res gesitæ B. Jacobi Piceni, edited by WADDING (Lyons, 1641). Other original information is found in B. Bernardini Aquilani Chronica Fratrum Minorum Observuntiæ, ed. LEMMENS (Rome, 1902), 66 sqq.; GLASSBERGER in Analecta Franciscana, II (Quaracchi, 1887), 393-96. Much material and papal documents are given in WADDING, Annales, 2nd ed., IX-XVI (Rome, 1724-36), See also WADDING, Scepters (Rome 1806), 126; SBARALEA, Supplementum ad Scriptores (Rome 1806), 375 ARTUR, Martyrologium Franciscanum, 2nd ed (Paris 1653), 578-80. Lives: LÉON (de Clary), Lives of the Saints and Blessed of the three orders of St. Francis, IV (Taunton 1887), 125 -51; JOS. Ma. d'Evora, Compendio della vita di S, Giacomo della Marca (Rome, 1726); GASPARE DA MONTE SANTO, Gesta dell' apostolico San Giacomo della Marca Anconitana (Ascoli, 1804); GIUSEPPE ARCANGELO Di FRATTA MAGGIORE, Vita dell' apostolico eroe S. Giacomo della Marca, 2nd ed. (Naples, 1851); CELSO MARIA Di FFLTRE, Compendia Storico delta vita di S. Giacomo della Marca (Venice, 1876): CIACINTO NICOLAI, Vita Storica di San Giacomo della Marca (Bologna, 1876); LÉON, Vita de St-Jacques de la Marche, Franciscain de l'Observance (1391-1476) (Paris, 1894); GAETANO ROCCO DA NAPOLI, Compendio delta Vita di San Giacomo della Marca (Naples, 1909).

Oliger, Livarius. "St. James of the Marches." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910.25 Oct. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/08278b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Tom Burgoyne. In memory of Father Baker, founder of Our Lady of Victory Homes.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08278b.htm

Giacomo della Marca, Confessione, vers 1476


James of the March, OFM (RM)

(also known as Giacomo della Marca or Jacopo Gangala)

Born in Montebrandone, March of Ancona, September 1, 1394; died in Naples 1475; canonized 1726.

You may have seen his portrait by Carlo Crivelli in the Louvre: an emaciated monk with a long, pointed nose reminiscent of Pinocchio. But long before his portrait was painted by Crivelli, it had been painted by God. For in his Book of Life God makes a picture of everything that He creates, and the true saints are those men and women who in their lives come closest to resembling God's picture of them.

And so on September 1, 1394, God made the portrait of an Italian Franciscan whose zeal and enterprise would make him a good instrument to carry out God's eternal purpose--the glorification of His name and the coming of His Kingdom.

At first this future Franciscan was just an ordinary little boy. He was born into a poor family living in Montebrandrone, a village in the Marches (the ancient Picenum) overlooking the Adriatic. He was baptized with the name of Dominic, and we can easily imagine him one day asking the priest the meaning of his name. When he heard the Dominic came from Dominus and meant "he who belongs to the Lord," he must have thought that his name was a call, and that the call should be answered.

After studying law he answered it when, at age 22, he took the Franciscan habit in 1416. As he was to recall much later, his first habit was tailored for him by Father Bernardino of Siena. Dominic took a new name as well as a new habit. Perhaps he regretted losing his lordly name, but a new vocation demands a new name, and besides the name Dominic, being reminiscent of the Dominicans, might have given offense to some of his Franciscan brothers.

And so, emerging from the waters of his second baptism, Dominic became James. In accordance with Franciscan custom, he also took the name of the province from which he came; thus, he is called James della Marca (of the Marches). This fine-sounding name, half apostle and half traveller, was well-suited to a man for the next 50 years was to travel all over Europe spreading the good news of Jesus Christ.

Before beginning his wandering ministry, however, James studied for the priesthood under Saint Bernardino of Siena at Fiesole (outside Florence, Italy) and was ordained at age 29 (1423). He became a zealous and well-attended preacher and is said to have brought both Blessed Bernardino of Feltre and Blessed Bernardino of Fosso into the Franciscan Order.

Saint James preached every day for 40 years. It was his vocation to march, or rather to run, along the roads of Christendom, trying to be everywhere at once for he was needed everywhere at once. One day while at supper he was lifting his glass to take a drink when he was brought a message from Eugene IV sending him to Hungary. He put down his glass and left immediately.

It would take the patience of a Benedictine to reconstruct all his missionary journeys, including those undertaken with Saint John Capistrano throughout Italy, Germany, Bohemia, Poland, and Hungary. In 1426, with Saint John, he was named inquisitor against the Fraticelli by Pope Saint Martin V. Their approach was harsh--some of the Fraticelli were burned at the stake--and they destroyed 36 Fraticelli houses, provoking opposition.

The most we can do to tract the progress of this energetic Franciscan is just to mention a few of the places where he turned up. In 1432, he was in Bosnia, where King Tuertko received him with open arms and the queen tried to murder him. There he preached against the heresy of the Bogomils.

In 1436, James della Marca was in Bohemia, Hungary, and Austria, founding on an average one monastery a month. In 1437, he was the chief almoner for the crusade that emperor Sigismond was leading against the Turks. In 1438 he returned to Italy, made a brief appearance in Bologna, attended a council in Ferrara, and then went back to Hungary.

In 1440 he fell ill in Cyprus. In 1444--a rare event--he spent three days resting in a little monastery on the shores of Lake Trasimene, where he was joined by John of Capistrano and Bernardine of Siena, who died a month later.

Succeeding Saint John Capistrano as papal legate in 1456, he went to Austria and Hungary to combat the Hussites. He was thereafter offered the bishopric of Milan, but turned it down because he preferred to continue preaching.

In 1462, as a result of a sermon he preached in Brescia in which he gave a theological opinion on the precious Blood of Christ, he himself became the subject of a local inquisition. The case was controversial and James refused to appear before the Inquisition and appealed to Rome. A silence was imposed upon both the Dominican inquisitors and the Franciscans, and no decision was ever reached.

And so on, always hurrying from place to place, always preaching and always fighting the good fight, until November 28, 1476, the date of his last journey, when he set out from Naples and arrived in heaven, where we have good reason to believe he still is.

Not surprisingly in view of the life he led, James della Marca did not put on much weight. Moreover he imposed on himself severe penances. He allowed himself only three hours of sleep nightly and wore a threadbare habit. He fasted every day and had, according to his biographer "a poor stomach and severe inflammation of the liver." Towards the end of his life the pope forbade him to fast, for his health was "in the public interest." It should be noted that Saint James was also a very strong supporter for the establishment of charitable pawnshops (montes pietatis).

The common sense of the good pope--Sixtus IV--is to be commended, ordering a saint to take care of his health, but even more admirable is the monk who set out every morning with his satchel containing a piece of bread, some beans, salt, garlic, and a few onions. He knew only too well that to be a witness of God among men it is far better to be full of the Holy Spirit than full of food.

And it was the Holy Spirit that inspired him to speak with such power and fire and amazing success. At Camerino he inflamed the townsfolk to such a point that they nearly burned his adversary alive. At Aquila 40,000 people waited for him to come down from the pulpit so that they could get what was then the equivalent of his autograph--a piece of parchment with the name of Jesus written on it. To meet the demand, the friars in the monastery had to mass-produce them and then give them to James to touch before distributing them among his admirers.

More enduring than these bonfires that are so easy to light under the hot Italian sun was his work as a peace-maker, for which he had a special gift. During the turbulent 15th century peace had disappeared nearly everywhere. James reconciled the conventuals and the observants, the two opposed branches of the Franciscans who were at loggerheads about their interpretations of the true spirit of their founder. He reconciled Catholics and heretics of every kind. For example, he moderated his opposition to the Hussites of Hungary by offering at the Council of Basle (part of the Council of Ferrara-Florence) the practice of Communion under both species (1431). At the Council of Florence (1438), he participated in the reunion of the Eastern and Western Churches. He reconciled Guelphs and Ghibellines who quarreled out of habit. Above all he reconciled men with God, which is surely the best way of reconciling men with each other.

In 1473, James was moved to Naples, where he died and was buried in the church of Santa Maria Nuova.

While nearly every day brought a different landscape before the eyes of Saint James della Marca, he gaze remained fixed unceasingly on the Eternal and Unchangeable. Popes, kings, and crowds called him, but in their call he always heard the same unique voice of God. Every evening he was breathless, yet each morning he preached because he had spent half the night breathing the Holy Spirit (Attwater, Attwater 2, Benedictines, Coulson, Encyclopedia, Farmer, White).

Saint James' emblem is a chalice and a serpent. He is generally depicted as a Franciscan holding a chalice and a veil; sometimes the image includes a staff and lily; or staff, castanets at his girdle, pointing to IHS (not to be confused with Saint Bernardino, whose face, old and toothless, is invariable). Venerated at Ancona (Roeder, White).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1128.shtml


November 28: Saint James of the Marches

Posted by Jacob

"Beloved and most holy word of God! You enlighten the hearts of the faithful, you satisfy the hungry, console the afflicted; you make the souls of all productive of good and cause all virtues to blossom; you snatch souls from the devil’s jaw; you make the wretched holy, and men of earth citizens of heaven!"
Today, November 28, we celebrate the feast day of Saint James of the Marches (Giacomo della Marca, 1391-1476), Franciscan friar, missionary, preacher, and opponent of heresy. The life of Saint James is remarkable for his commitment to defense of Church doctrine, his tireless preaching and conversions of sinners, miracle working, and austerity.

James Gangala was born into an extremely poor family at Montebrandone (in the Marche of Ancona), in central Italy along the Adriatic Sea. Drawn to the Lord, he began his studies at Offida under the guidance of his uncle, a priest, who soon afterwards put him to school at Ascoli. At the University of Perugia he took the degree of Doctor in Civil Law. After a short stay at Florence as tutor in a noble family, and as judge of sorcerers, James was received into the Order of the Friars Minor, the Franciscan order at Assisi, at the age of 25. Studying under Saint Bernardino of Siena, James was widely recognized for his oratory, delivering both forceful and effective sermons, and converting thousands of souls. Ordained at age twenty-nine, James was sent on mission with Saint John Capistrano, traveling throughout Italy, German, Bohemia, Poland, and Hungary.

Noting his orthodoxy, Pope Saint Martin V appointed him inquisitor to root out heretical sects that were growing in power throughout Italy. He continued his travels, preaching, working against heresy, and attempting to reconcile various branches of the Franciscan Order. He attended the Council of Florence in 1438, working diligently to reconcile the Eastern and Latin Churches, with little success.

Elected bishop of Milan, James humbly declined the position, preferring to continue his itinerant lifestyle, traveling, preaching, and confirming the truth of Church doctrine. Saint James preached every day for 40 years, beginning on the date of his ordination, and ending on the date of his death. He preached a message of penance, which he also put into practice. James slept only three hours each evening, and fasted nine months of the year. Thin, dressed always in the same tattered brown robe, and susceptible to illness, Saint James ate little, giving all he had to the needy. As he grew older, and his health began to observably fail, Pope Martin V ordered him to eat regularly, as a public service, so that he could continue his ministry. Charitable, Saint James instituted several montes pietatis, (literally, “mountains of money”), which provided low-interest loans to all who needed them.

Saint James founded several monasteries in Bohemia, Hungary, and Austria. Especially devoted to the Precious Blood of Jesus, he, himself, was brought up on heresy charges during the Dominican Inquisition in 1462. The Pope intervened, ordering the case put on permanent hold, with no decision ever rendered on his statements. However, during the course of the inquisition, James was the victim of attempted assassination twice, both times in the form of a poisoned chalice (as he is frequently depicted in art).

Saint James spent the last three years of his life at Naples, and was buried there in the Franciscan church of San Maria la Nuova, where his body is still to be seen, preserved beneath the alter. Numerous miracles have been reported through his intercession, both while he lived and subsequent to his death.
On today, the feast of Saint James of the Marches, we pray for the fortitude, steadfastness, and endurance that this holy man displayed each day of his life. Saint James, pray for us!

A Prayer for Fortitude

O Holy Spirit who descended upon the twelve as they stood in anxiety, come unto me in my endeavors. Banish from my heart all timidity and false pride; strengthen my soul to avoid all sin, to practice virtue, and to prefer ridicule to the denial of my Lord and Savior Jesus Christ. Let not the goodness of purity, obedience and charity be obscured in the face of adversity. Instill in me the virtue of Fortitude so that I may courageously profess and practice my holy Catholic faith. Open my eyes, O Holy Spirit, that I may recognize my state in life. Give me the confidence to embrace it and the strength to live it as a son of God. I pray that Your guidance, protection and consolation may be with me now and throughout my life. Amen.

SOURCE : https://365rosaries.blogspot.com/2011/11/november-28-saint-james-of-marches.html

San Giacomo della Marca

Carlo Crivelli  (circa 1435–circa 1495),Thronende Maria mit dem Kind, die Schlüsselübergabe an den Apostel Petrus und mit den Heiligen Johannes Capistranus, Emidius, Franziskus, Ludwig von Toulouse, dem seligen Giacomo della Marca und einem Bischof, Pala di San Pietro di Muralto, 1484, 191 x 196, (sacra conversazione : Mary, Christ Child, Mary Magdalene, Saint Peter, Saint Bonaventure, Saint Francis of Assisi, Saint John of Capistrano, SLouis of Toulouse, Saint Augustine of Hippo, Saint James of the Marches), Gemäldegalerie


Saint James of the Marches of the First Order

Article

During the fifteenth century, God gave to the Order of Saint Francis a number of saints and apostolic men who, by the sanctity of their lives and their extraordinary labors, contributed much to the betterment of morals among Christians and led many heretics and unbelievers to the true faith. The most distinguished among these men were: Saint Bernardine of Siena, Saint John Capistran, Saint James of the Marches, Blessed Matthew of Girgenti, Blessed Archangelo of Calatafimi, Blessed Mark of Bologna, Blessed Albert of Sartiano, Blessed Thomas of Florence, Blessed Gabriel Ferretti, Blessed Antony of Stroncone, and Blessed Herculanus. The lives and labors of these truly great men shed a luster on the whole Church and form one of the brightest pages in the history of the Order.

Saint James, one of these men of God, was born at Monteprandone, in the Marches of Ancona, Italy, in 1391, and received in Baptism the name of Dominic. His poor but pious parents instructed him in acts of piety and led him to the practice of virtue. After their death, the youthful Dominic went to his uncle, a virtuous priest at Offida, under whose guidance he began his studies. He completed the study of the humanities at the high school of Ascoli, after which he was sent to the University of Perugia, where he took up the study of canon and civil law. Full of the fear of God, he divided his time between prayer, study, and works of piety and charity, and thus made great progress in virtue as well as in learning. His excellent qualities of mind and heart, his modest bearing, and genuine piety attracted the attention of all. and no sooner had he obtained the degree of Doctor of Law, when he was asked by a nobleman of Florence to accept the position of tutor to his son. After holding this position for a short time, he obtained an honorable post among the magistrates of Florence.

Thus the future offered a brilliant career to the youthful servant of God. But he perceived the many dangers that surround a God-fearing soul, and, by the frequent practice of prayer and recollection, he turned his heart from the things of the world, in order to insure the possession of God in the life to come. He at length resolved to embrace the religious life, and applied for admission into the convent of the Carthusians at Florence, but the superior of the convent advised him to make more sure of his vocation. A short time after, while travelling, he came to Assisi and visited the church of the Porziuncola. Here he was so edified by the mode of life of the sons of Saint Francis that he asked to be received among their number. His request was granted, and he was clothed with the habit of the Order in the church of Saint Mary of the Angels, on July 25, 1416. On this occasion, he received the name of James.

No sooner had he entered on the religious life, than he began to practice those heroic virtues which shone so brightly in him during the whole course of his long life. Eager for self-sacrifice, he gave himself up to the severest mortification and gladly embraced the inconveniences and sufferings of poverty. Imitating Saint Francis, he kept seven Lents during the year and ate only a little bread and a few herbs. These austerities he continued even during his apostolic labors in later life, and Saint James of the Marches he mitigated them only at the command of his superior, Saint Bernardine, The Saint’s biographers make special mention of his profound humility and obedience, his charity toward all, and his love for the Blessed Virgin. He was above all a man of prayer. He was satisfied with three hours of sleep, devoting the rest of the night to fervent communion with God.

After he had completed his novitiate and made his vows, James was sent to Fiesole, near Florence, to study theology under Saint Bernardine of Siena. Here he had as one of his companions Saint John Capistran, and we can easily imagine what progress each made in learning and holiness, encouraged as he was by the example of the other and guided by so holy a teacher.

Soon after his ordination to the priesthood, in 1420, James was appointed to preach in the Marches, in Tuscany and in Umbria. With a heart burning with the love of God and the desire for the salvation of souls, he began his apostolic career, which was to continue for fifty years with wonderful success. Not only did he several times traverse Italy announcing the word of God and combating heresy, but he also passed through Illyria, Hungary, Slavonia, Dalmatia, Austria, Bohemia, Poland, Germany, Scandinavia, Denmark, and parts of Russia, everywhere converting sinners and infidels and bringing back countless heretics to the true faith. Seven Sovereign Pontiffs entrusted him with important missions, at one time as Apostolic Nuncio to preach a crusade against the Turks, at another, as Inquisitor to root out the errors of the Fraticelli, the Manichaeans, and the Hussites. The churches were not able to hold the crowds that came to hear him, and he had to address them in the public squares. His preaching was accompanied by the most astounding miracles. And the fruits of his labors were truly prodigious. Wherever he preached, the enemies of the faith were overcome, heresy was confounded, vice was exterminated, quarrels and strifes were quelled, and the practices of Christian life began to flourish. In Germany, the Saint’s preaching and example induced more than two hundred young men to renounce the world and to serve God in the Order of Saint Francis. In Bohemia, the Saint, with the aid of the Emperor Sigismund, succeeded in overcoming the obstinacy of the Hussites, who had caused the greatest havoc in the country. The churches were opened and reconsecrated, Catholic priests were ordained and the discipline of the Church everywhere restored. In 1438, the Saint was summoned by Pope Eugene IV to take part in the Council of Ferrara.

When the Turks, after their defeat at Belgrade, in 1456, again threatened Europe, Pope Calixtus III commissioned Saint James to preach the crusade in the Marches and in the duchy of Spoleto. The burning eloquence of the Saint aroused enthusiasm in every heart, and his success rejoiced and consoled the Vicar of Christ.

God allowed his faithful servant to be tried by the fire of tribulation. He was afflicted by infirmities of the body and by the hatred and persecution of wicked men. But nothing could disturb the peace of his soul or dampen his zeal for the honor of God. On one occasion, some heretics proposed that he should take a poisoned draught, and promised that if it did him no harm, they would abjure their heresy. The Saint agreed and raising his heart to God, he made the sign of the cross over the poisoned cup and then drained it to the dregs without suffering the least indisposition. The heretics were so astonished at this great miracle, that they at once made their submission to the Church of Rome.

The last four years of the Saint’s life were employed in apostolic labors in the city of Naples and the surrounding country.

After having thus spent himself in the service of the Lord, James passed to his eternal reward at Naples, on November 28, 1476, in the eighty-fifth year of his age. His body was entombed in the church of the Franciscans, where it is still to be seen. He was beatified by Pope Urban VIII, in 1624, and canonized by Pope Benedict XIII, in 1726.

MLA Citation

Franciscan Herald, November 1916. CatholicSaints.Info. 3 October 2022. Web. 26 October 2024. <https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches-of-the-first-order/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches-of-the-first-order/

San Giacomo della Marca

Relique de Saint Jacques de la Marche à Monteprandone

Sarcophagus with a glass-enclosed body of St. James of the Marches in the church of the Franciscans in Monteprandone, Italy


November 28

St. James of La Marca of Ancona, Confessor

THE SMALL town of Montbrandon, in the Marca of Ancona, the ancient Picenum, a province of the ecclesiastical state in Italy, gave birth to this saint. His parents, though of low condition, were very virtuous, and educated him in sentiments of true piety and religion. A neighbouring priest taught him Latin, and he was young when he was sent to the university of Perugia, where his progress in learning soon qualified him to be chosen preceptor to a young gentleman of Florence. This student’s father, who was a magistrate of that city, was much taken with the virtue and prudence of our saint, engaged him to accompany his son to Florence, and procured him a considerable post in that republic. St. James observed, that in the hurry of worldly business men easily forget to converse sufficiently with God and themselves, and that shutting themselves up in it, they become part of that vortex which hurries time and the world away without looking any further: also, that whilst we hear continually the discourse of men, we are apt insensibly to take in, and freight ourselves with the vices of men. Against these dangers, persons who live in the world, must use the antidote of conversing much with God. This James did by assiduous prayer and recollection, in which exercises he found such charms that he resolved to embrace a religious and penitential life. These were the dispositions of his soul when, travelling near Assisium, he went into the great church of the Portiuncula to pray, and being animated by the fervour of the holy religious men who there served God, and by the example of their blessed founder St. Francis, he determined to petition in that very place for the habit of the Order. The brethren received him with open arms, and he was sent to perform his novitiate in a small austere convent near Assisium, called, Of the Prisons. He began his spiritual war against the devil, the world, and the flesh, with assiduous prayer, and extraordinary fasts and watchings: and the fervour of his first beginnings was, by his fidelity in corresponding with divine grace, crowned with such constancy and perseverance as never to suffer any abatement. After the year of his probation was completed he returned to the Portiuncula, and by his solemn vows offered himself a holocaust to God. For forty years he never passed a day without taking the discipline; he always wore either a rough hair shirt, or an iron coat of mail armed with short sharp spikes; allowing himself only three hours for sleep he spent the rest of the night in holy meditation and prayer: flesh meat he never touched, and he ate so little that it seemed a miracle how he could live. He said mass every day with wonderful devotion. Out of a true spirit of humility and penance he was a great lover of poverty, and it was a subject of joy to him to see himself often destitute of the most necessary things. He copied for himself most of the few books he allowed himself the use of, and he always wore a mean threadbare habit. His purity during the course of his whole life was spotless; and he shunned as much as possible all conversation with persons of the other sex, and made this very short, when it was necessary for their spiritual direction; and he never looked any woman in the face. In the practice of obedience he was so exact, that, once having received an order to go abroad, when he had lifted up the cup near his mouth to drink he set it down again, and went out immediately without drinking; for he was afraid to lose the merit of obedience by the least delay.

His zeal for the salvation of souls seemed to have no bounds, and for forty years together he never passed a single day without preaching the word of God either to the people or to the religious of his own Order. His exhortations were vehement and efficacious; by one sermon at Milan he converted thirty-six lewd women to a most fervent course of penance. Being chosen archbishop of that city he fled, and being taken he prevailed by entreaties and persuasions to be allowed to pursue his call in the functions of a private religious missionary. He accompanied St. John Capistran in some of his missions in Germany, Bohemia, and Hungary, and was sent thrice by the popes Eugenius IV. Nicholas V. and Calixtus III. into this last kingdom. He wrought several miracles at Venice, and at other places, and raised from dangerous sicknesses the duke of Calabria, and king of Naples. A question was at that time agitated with great warmth, particularly between the Franciscan and Dominican friars, whether the precious blood of Christ, which was separated from the body during his passion, remained always hypostatically united to the Divine Word; and St. James was accused in the inquisition of having advanced the negative: but was dismissed with honour. The saint died of a most painful cholic in the convent of the Holy Trinity of his Order, near Naples, on the 28th of November, in the year 1476, being ninety years old, of which he had spent seventy in a religious state. His body is enshrined in a rich chapel which bears his name in the church called our Lady’s the New, at Naples. He was beatified by Urban VIII. and canonized in 1726, by Benedict XIII. who had been himself an eye-witness to a miracle performed in favour of a person who had recourse to his intercession. See his life by Mark of Lisbon, bishop of Porto, and and in verse by Sanazar; also the life of Benedict XIII. by Touron, t. 6.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume XI: November. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/282.html


Ignoto napoletano-fiammingo, San Michele, San Girorlamo e San Giacomo della Marca, vers 1490,
Galleria Napoletana, Museo di Capodimonte


San Giacomo della Marca Religioso e sacerdote

28 novembre

Monteprandone, Ascoli Piceno, 1394 - Napoli, 28 novembre 1476

E' nato a Monteprandone (Ascoli Piceno) nel 1394, fu discepolo di san Bernardino da Siena, dal quale ricevette a 22 anni il saio francescano. Come il maestro, anch'egli si diede alla predicazione, in Italia, Polonia, Boemia, Bosnia e in Ungheria dove si recò per ordine del Papa. Oratore ardente, si scagliò soprattutto contro i vizi dell'avarizia e dell'usura. Proprio per combattere quest'ultima, san Giacomo della Marca ideò i Monti di Pietà, dove i poveri potevano impegnare le proprie cose, non più all'esoso tasso preteso dai privati usurai ma ad un interesse minimo. Già debilitato per la vita di penitenza e colpito da coliche fortissime, morì a Napoli, nel 1476. Le sue ultime parole furono: «Gesù, Maria. Benedetta la Passione di Gesù». (Avvenire)

Etimologia: Giacomo = che segue Dio, dall'ebraico

Martirologio Romano: A Napoli, deposizione di san Giacomo della Marca, sacerdote dell’Ordine dei Minori, insigne per la predicazione e per l’austerità di vita.

Il tempo che precedette la Riforma protestante fu caratterizzato dalla solida e grandiosa opera di alcuni predicatori, fra loro uno fu davvero grande e venne anche scomunicato, si chiamava San Giacomo della Marca (1393-1476), la cui festa liturgica cade il 28 novembre. Fra il XIV e XV secolo la Chiesa era soggetta alle corruzioni e allo stesso tempo molti eretici andavano imbrogliando sia Fede che dottrina. Un poco di ordine, benché si stesse preparando il terreno sul quale avrebbe agito l’eresiarca Lutero, venne portato da questi impavidi predicatori.

Nato a Monteprandone (Ascoli Piceno), a 22 anni, in Santa Maria degli Angeli, prese il saio francescano dalle mani di San Bernardino da Siena. La sua vita fu di estrema penitenza. Si sottoponeva a sette quaresime durante l’anno e negli altri giorni i suoi pasti consistevano in una scodella di fave cotte nell’acqua.

Malato, ricevette sei volte l’Estrema Unzione, eppure resistette nella faticosa vita dei predicatori itineranti. Una cosa sola temette nella sua esistenza, che il dolore fisico lo distraesse dalla preghiera. Dalla catechesi di San Bernardino (intorno al quale si formarono altri valenti predicatori come San Giovanni da Capestrano, Alberto da Sarteano, Matteo di Girgenti) mutua le tecniche vocali e gestuali, i contenuti e la struttura del sermo, prediligendo la trattazione di temi etico-politici, utilizzando materiali provenienti dai testi della teologia morale e del diritto canonico; fa ampio uso di exempla, spesso presentati in forma drammatizzata; utilizza per lo più il volgare; si impegna nel sostenere la diffusione della devozione al nome di Gesù e insiste su alcuni obiettivi polemici ricorrenti: le pratiche superstiziose, il lusso, il gioco, la bestemmia, l’usura (ideò i Monti di Pietà per liberare le vittime degli usurai).

Le sue omelie sono tuoni che destano anche gli spiriti più recalcitranti. Esse si nutrono di riferimenti biblici, ma il santo prende spunti anche dalla scrittura dantesca. Nessuno può sonnecchiare o distrarsi quando si assiste a queste prediche di formidabile efficacia, dall’andamento anche teatrale, ma che spesso raggiungono lo scopo: convertire. È un francescano fuori dal comune per la sua signorilità: sicuro e determinato, sa conciliare carità e fuoco del Giudizio di Dio; è teologo e inquisitore severo, ma pietoso. La sua predicazione, oltre a suscitare fin da subito apprezzamento ed entusiasmo da parte dei fedeli, si traduce in riforme degli Statuti di alcune città e in numerose fondazioni di confraternite. Dal 1423 al 1425 predica a più riprese nella zona di Jesi, dove sono presenti gruppi aderenti alla setta dei fraticelli e nel 1426 Papa Martino V lo incarica di predicare contro questa setta in tutta Italia e viene affiancato dal confratello Giovanni da Capestrano.

Nel 1432 è inviato in Europa orientale e i suoi successi non si fanno attendere, così, alla fine del 1435, Sigismondo di Lussemburgo, re di Ungheria, lo vuole nella sua residenza di Tata, presso Buda, come consulente nell’incontro tra i delegati del Concilio di Basilea e i rappresentanti del Regno di Boemia, nel quale era ancora viva l’eresia hussita. Da quel momento la sua azione antiereticale si estende dalla Bosnia all’Ungheria, dove predica contro gli hussiti in fuga dalla Boemia.

Nell’agosto del 1436 il Papa lo nomina inquisitore di Austria e Ungheria concedendogli ampi poteri e permettendogli di erigere nuovi conventi in quelle terre. L’appoggio dell’Imperatore e del Pontefice, oltre che il titolo di legatus del Concilio di Basilea, non sono però sufficienti a garantirgli l’intoccabilità e non solo riceve persecuzioni da parte del clero locale, non solo tentano di ucciderlo più volte, ma subisce anche una scomunica da parte di Simone, arcidiacono di Bacs. Assunse anche il compito di predicare a favore della crociata contro i Turchi: a questo scopo nel 1443 fu nominato da Eugenio IV nunzio apostolico.

Venne proposto pure Arcivescovo di Milano, ma rifiutò l’incarico. Tra le attività dell’ultima fase della sua vita va ricordata la costituzione della biblioteca del convento di Santa Maria delle Grazie di Monteprandone, nella quale il Santo riuscì a radunare circa duecento codici; essi costituivano una vera e propria officina del predicatore, contenente modelli e abbozzi di sermoni, raccolte di passi scritturali, exempla e auctoritates teologiche e giuridiche. Tutto ciò serviva per combattere gli errori e salvare le anime. Oggi, sotto la tirannia del relativismo, San Giacomo della Marca non sarebbe considerato un combattente per la Fede, ma uno, probabilmente, da scomunicare, come qualcuno già all’epoca fece.

Autore: Cristina Siccardi

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/35550

San Giacomo della Marca

Carlo Crivelli and workshop  (circa 1435–circa 1495), Four Saints and Blesseds : James of the Marches, circa 1485, 70 x 33, Gallerie dell'Accademia


LA VITA di SAN GIACOMO della MARCA

La nascita e l’adolescenza

Il piccolo abitato di Monteprandone era, al tempo della nascita del nostro Santo, uno dei tanti “castelli” sorti attorno al Mille, arroccato su un colle prospiciente la Salaria, a pochi passi dall’Adriatico. La storia degli abitanti di questo castello, come quella degli altri castelli limitrofi, emerge dai reperti archeologici della preistoria, per esaltarsi nelle vicende della romana Truentum, per poi placarsi nel silenzio dell'invasione longobarda e dei primi insediamenti monastici. Nel XIV sec. il paese natale di fra Giacomo è da poco tempo un altero comune medievale e le sue case, difese da mura e torri, si stringono a cerchi concentrici attorno alla chiesa parrocchiale di S. Nicolò.

Venne chiamato Domenico, il bambino nato in una domenica di settembre del 1393, diciottesimo figlio di Antonio Gangale, detto “il rosso” e di mamma Antonia. A Monteprandone si addita un piccolo edificio, oggi trasformato in oratorio, come casa natale di S. Giacomo e posto proprio al culmine del paese. A pochi passi, all’esterno del muro dell’antico battistero della parrocchia, una vecchia stella di le­gno (unita ad una nuova in mosaico collocata nel 1926), ricorda an­cora oggi la nascita del Santo.

I genitori di Domenico vivevano all’interno delle mura, accanto alla chiesa parrocchiale: certamente erano proprietari della loro casa e di qualche campo nel contado, coltivabile e da pascolo. Da precisi do­cumenti sappiamo che tali proprietà continuarono per tutto il ‘500, passando in mano ai figli e ai nipoti di Antonio Gangàle.

I lavori dei campi e della pastorizia hanno segnato gli anni della fanciullezza del piccolo Domenico. A spese sue provò la durezza del lavoro di mandriano e più tardi egli stesso scriverà: “E questo io pro­vai quando da ragazzo fui guardiano di pecore e di porci” e il fedele Venanzio si affretta a parlare di pericolosi incontri con lupi, fra le bo­scaglie attorno al paese e anche delle difficoltà di Domenico con i fra­telli maggiori, che lo costringevano a questo ingrato lavoro.

Della fanciullezza di Domenico non sappiamo altro: il resto è semplice congettura. Ma dagli scarni documenti relativi alla sua adole­scenza emerge un fatto che segnerà il futuro cammino del Santo. Si tratta dell’uscita da casa sua, che fra Venanzio paragona ad una fuga e che mette in relazione alla sua difficoltà di pascolare il gregge in mez­zo ai lupi: “Quisto fo impaurito tanto de quillo lupo che uno di fogì de casa de soj fratelli et andosenne ad una terra chiamata Ofida da lon­ge da la terra sua nove miglia et locho trovò uno preite seculare suo parente et quillo preite lo ricevecte in casa sua con grande gravità et carità et insegnoli de legere dignamente. Parichi misi de pòi che quisto figliolo fogì de casa de isti fratelli  uno suo fratello trovollo con quisto preite et che imparava bene; lo lassò stare et recomandollo multo ad quisto preite “. Non conosciamo chi fosse questo sacerdote di Offida, forse uno dei parroci o cappellani del paese e neppure sappia­mo il grado di parentela, forse uno zio. Per due anni circa Domenico (che poteva avere Otto o nove anni) trovò nella quiete di una canonica offidana un’accoglienza benevola, un padre affettuoso, un’istruzione adeguata e certamente anche una maggiore apertura alle problemati­che della fede. Tale benessere fisico e spirituale in cui il ragazzo era immerso fu notato da un fratello di Domenico che passava per caso (o era stato mandato dalla madre?) per Offida e Domenico poté rimanere da quel suo maestro, il primo che la Provvidenza gli aveva trovato, per aprirgli Orizzonti inaspettati.

Infatti questo sacerdote Parente fu bene impressionato dal caratte­re volitivo di Domenico e dalla sua intelligenza e capacità di riuscire nello studio, e certamente dietro suo consiglio la famiglia di Domeni­co decise che il ragazzo non doveva ritornare in paese e ai lavori dei campi e lo fece andar in Ascule, et loco imparò et divenctò bono gra­matico “. Certamente Ascoli poteva offrire ad un giovane studente molto più di Offida o di Monteprandone e qui, ospite forse di qualche buona famiglia o di una comunità religiosa, Domenico iniziò e portò a buona riuscita lo studio letterario (latino, grammatica, retorica, poe­sia). A giudicare dalle molte citazioni dei classici latini, della Divina Commedia, di Jacopone da Todi, di Cecco d’Ascoli e di altri autori che sono sparse nelle molte prediche di S. Giacomo giunte a noi, pos­siamo dare ragione al giudizio di “bono gramatico” che fra Venanzio attribuisce al Santo. Anche l’arte della retorica sarà preziosa per il fu­turo predicatore, che incanterà le platee dell’intera Europa con la sua parola.

E ragionevole pensare che Domenico si trattenne ad Ascoli alme­no tre-quattro anni, cioè il tempo necessario per maturare la sua espe­rienza letteraria, probabilmente fin verso il 1410, fino all’età di 16 an­ni circa. Per Domenico quello ascolano fu un periodo sereno e fecon­do, dal momento che Ascoli sarà per sempre considerata dal Santo al pari di una sua carissima patria e sarà ricordata nelle sue lettere con accenti di affettuoso ricordo.

Gli studi perugini, la magistratura

“Poi se n’andò a Perosia et locho studiò più anni “, ci avverte il fedele Venanzio. Ormai la strada dello studio era iniziata e si richie­devano mete più ambiziose in ambienti più prestigiosi. Insieme ad al­tre città italiane, come Bologna, Padova e Pavia, lo “studio” di Perugia era famosa per le scienze giuridiche e la vivacità della sua cultura. In questa città il giovane di Monteprandone completò il suo curriculum scolastico (circa cinque anni), conseguendo la sua laurea in diritto.

Non dovettero essere anni facili, anche per le difficoltà economi­che che tale studio richiedeva. Per non pesare probabilmente sulla sua famiglia, Domenico accettò il lavoro di pedagogo ed istitutore dei figli di “un gentiluomo” perugino: “eb beato Iacomo andando ad Perosia et uno gintilomo de Perosia lo recevette in casa sua con grande carità che aveva parichi figlioli, et el beato Iacomo insegnava de legere ad quisti figlioli, et isto ogni dì andava al studio ad audire la lectione et così stecte gran tempo et sempre attese a lo studio et non perdeva mai tempo et fuggiva ogni mala compagnia “ Si evidenziano ancora il carattere forte e le qualità morali di questo giovane, che sa unire il la­voro allo studio e che non perde tempo dietro a facili e goliardiche compagnie.

Sui ventuno anni Giacomo era già laureato in diritto e gli si apriva davanti la strada della magistratura. La sua conoscenza ed amicizia con il “gentiluomo” perugino questa volta gli fu provvidenziale, dal momento che costui fu chiamato a Firenze in qualità di magistrato (ca­pitano del popolo o podestà) e portò con se anche Domenico “e facen­dolo notaro si chiamava ser Domenico. e detteli uno officio de danno dati). Il titolo prestigioso di “ser” era riservato ai notai pubblici, ed infatti il nostro Domenico dirigeva, in qualità di legale, l’ufficio pub­blico dei danni arrecati a terzi. Il biografo aggiunge, in un’ altra parte, che “era officiale in Toscana in uno castello de fo de Arezzo, chiamato Bibbiena

La chiamata alla vita religiosa

Il 1415 (o 1416) segnò una svolta fondamentale nella vita di Do­menico: l’abbandono della lusinghiera carriera di magistrato e la scel­ta della vita religiosa. Ciò avvenne - ed è facile immaginarlo - non senza una certa fatica interiore.

Racconta fra Venanzio: “Et là li venne una voluntà de abandonar il mondo et servir a Dio. Et andosenne ad uno monasterio de monaci de la Certosa che è fora de Fiorenza chiamato Cammarii, et parlando con lo Priore di quello monasterio li dechiarò la voluntà sua como haveva desiderio de abandonare il mundo et servire a Dio; et lo Prio­re lo examinò de più cose, et trovò in lui una buona voluntà de Servir a Dio, et dixeli che non volea recepirlo allora, ma voleva che ce pen­sasse bene per alcuni di; et lo beato Iacomo partì di loco et non ce tornò più”.

Nella sua stringatezza il racconto è prezioso nel presentare lo sta­to d’animo del giovane magistrato: c’è un cuore che si sta interrogan­do sui grandi valori della vita, c’è già un iniziale vuoto interiore che si vuole colmare ad ogni costo. Questo giovane appare risoluto nel chie­dere il massimo, anche se ancora è incerto sulla via da percorrere. Una cosa è chiara: Dio l’affascina e il messaggio di Cristo l’attira potente­mente. I germi della fede seminati in lui da bambino nell’ambiente pa­terno e la carica interiore donatagli probabilmente dal suo parente sa­cerdote offidano, uniti alla sua istintiva propensione alla riflessione e all’audacia delle scelte producono la crisi di crescita nel giovane ma­gistrato. E mentre si trovava a Bibbiena nel giorno del venerdì santo (così ammettono quasi tutti gli storici biografi) Domenico fece la scel­ta di “abandonar il mondo”, quel mondo che era stato già così genero­50 con lui.

Tentò dapprima di inserirsi nella vita benedettina, bussando alla prestigiosa Certosa di Firenze. Qui il Priore, forse vedendo la tituban­za del giovane non ancora sicuro della sua scelta o forse per eccessiva prudenza, lo esortò a ritornare da lui dopo un congruo periodo di ri­pensamento. Ma Domenico non tornò più alla Certosa, quasi avesse avuto una strana sensazione di essere stato scaricato. Ma gli continua­va nel cuore il tormento di una scelta da compiere e sempre più era co­me calamitato dall’impegno di una vita religiosa. Qualche autore met­te, a questo punto della vita di ser Domenico, un probabile viaggio nella vicina La Verna, un incontro con fra Bernardino da Siena e una specie di probandato, cioè di un breve periodo di vita comune religio­sa, a mò di prova per future scelte.

Nel mezzo di tale crisi decise di fare ritorno nelle sue Marche. Non conosciamo il motivo di tale rimpatrio, anche se possiamo facil­mente immaginare quanto Domenico sentisse in quel momento il biso­gno di casa sua o dei luoghi della sua adolescenza, forse per consultar­si con qualche amico, forse per regolare qualche affare di famiglia, forse semplicemente per una carezza di sua madre che, come tutte le madri, sanno capire i tormenti interiori dei loro figli. Fu durante il viaggio verso le Marche che Domenico passò davanti al convento francescano di S. Maria degli Angeli: “Pochi dì depoi se tornò a Perosia per tornar ne la Marchia, et passando ad Sancta Maria degli An­geli, et loco ademandò delo Vicario de la Provincia et fogli dicto che loco era et lui dimandò di gratia poterli parlar Et essendo menato in­nante al patre Vicario, lui disse tucta la sua intentione: et come aveva intentione et desiderio de abandonare il mondo et servire a Dio; et cossi lo recevecte et vestiolo frate “ Conosciamo il nome di questo Vicario dei Minori Osservanti: è fra Nicola da Uzzano, che in quel momento era il superiore del convento della Porziuncola. Egli aveva la facoltà di accettare nuovi frati e di vestirli legalmente con gli “abiti della prova” prima di ammetterli al noviziato. Fra Venanzio riporta con la massima precisione, che la vestizione di ser Domenico avvenne nel coro della chiesa di S. Maria degli Angeli e proprio nel primo stal­lo, a cominciare da destra. Sappiamo anche il giorno ditale vestizione: 25 luglio 1416, festa di S. Giacomo apostolo. Da quel momento ser Domenico di Antonio Gangàle di Monteprandone assumeva il nome di Giacomo della Marca.

Per ser Domenico la scelta è compiuta. Nel giro di pochi mesi, a 23 anni circa, la rotta della sua vita è decisa: sarà sacerdote, sarà frate francescano, sarà Minore dell’Osservanza. E questo lo sarà per tutta la vita, senza ripensamenti, con lo stesso slancio della sua ardente giovi­nezza.

“Et fo mandato per novitio al locho de le Carcere et loco stette uno anno con grande fervore et devotione et oratione et humilità “. Ta­le giudizio positivo sull’ anno di noviziato di Giacomo è convalidato da un altro giudizio, in cui si dice che egli “superò i più provetti (reli­giosi) e si sparse la fama delle sue astinenze, umiltà et orationi”. Il giovane novizio non scherzava affatto: la stessa grinta che finora aveva messo nella professione di magistrato, ora la mette a servizio della perfezione evangelica. Il convento delle Carceri, nascosto fra i boschi del Subasio, era il luogo splendido e selvaggio insieme, adatto per fare chiarezza dentro di sé, per alzare lo sguardo verso la grandezza di Dio, per fare uno stacco netto con la realtà del mondo, per gustare la sem­plicità francescana in una vita sobria ed essenziale. Ancora oggi si in­dica nel bosco del convento una cella in rovina, costruita in muratura a secco, dove S. Giacomo della Marca, da novizio, si ritirava a pregare e a fare penitenza. Sicuramente sarà servita ad altri religiosi prima e do­po del nostro Santo. Ci piace comunque ricordare questa memoria a ri­guardo del serio novizio di Monteprandone.

“Finito l’anno, fo recevuto ad professione ad Santa Maria de li Angeli in quisto locho proprio dove fo vestito”. Dopo l’anno di noviziato, Giacomo scese di nuovo a Santa Maria degli Angeli, forse alla fine di luglio del 1417, per disporsi alla professione irrevocabile della regola francescana. Con questo rito fra Giacomo della Marca accetta­va di vivere i tre voti religiosi dell’obbedienza, della povertà e della castità. “Se osserverai queste cose - diceva il sacerdote durante il rito io ti prometto, da parte di Dio onnipotente, il possesso della vita eterna “. “Amen” rispose fra Giacomo. Così sia in questo momento e per tutta la vita.

Terminato il noviziato ed emessa la professione, fra Giacomo ini­ziò gli studi teologici, indispensabili per diventare sacerdote, presso il convento di San Salvatore a Firenze: “Il B. fra Jacopo da Montepran­done della Marca l’anno dopo della probazione venne a stare in que­sto luoco di San Salvatore ove stette molti anni”. Per fra Giacomo furono certamente anni di impegno e di fervore, immerso soprattutto nello studio della Sacra Scrittura. Fin dall’inizio dei suoi studi teologi­ci egli si esercitava anche nello scrivere brevi prediche, che avevano tutto il sapore di giovanili esercizi scolastici, come quella compilata nella notte di Natale e recitata nel 1417. Sappiamo che in quegli stessi anni S. Bernardino da Siena, il grande predicatore e innamorato di Cristo, era superiore presso il convento di Fiesole, che distava a me­no di un’ora di cammino dal convento di San Salvatore. Tutti i biogra­fi del nostro Santo fanno capire quanto sia stata preziosa questa vici­nanza, nella formazione teologica e spirituale del giovane professo.

Finalmente, al termine del triennio speso negli studi teologici, fra Giacomo fu ordinato sacerdote nel convento fiorentino di San Salvato­re: era il 13 giugno 1420 ed aveva 27 anni.

Il predicatore appassionato

Tutti i biografi sono concordi nel testimoniare la grande capacità oratoria di fra Giacomo da Monteprandone. Già in quella sua prima predica nella festa di S. Antonio di Padova aveva mostrato la sua sicu­ra dottrina, il suo zelo apostolico e le sue ottime qualità di oratore, frutto di innata capacità e di preparazione accurata. E questa sua capa­cità mise a disposizione della Chiesa per il bene delle anime, per tutta la sua vita.

Dice fra Venanzio: “Item poi che stecte all’Ordine quattro anni, li fo dato 1 ‘Offitio de la predicatione et era tanto desideroso de volere fare cosa che fosse piacer et grato a Dio et salute de le anime che con fervore et sollicitudine adtendeva al/o studio per potere havere qual­che cosa quando bisognava; et con grandissimo fervore seguitò 1 ‘offi­tio de la predicatione che io le intise dire più volte che più de 40 anni durò che ogni di haveva predicato. quando ne le città, quando ne le castella, et quando ne li casali; et quando non poteva predicare in nulla parte predicava a li frati; et molte volte andava ad predicare fora per castella et casali, et la sera innante se metteva in nammollo una scotella de fave et la matina la metteva in una sua sacchetta et pi­gliava pane, cepolle o aglj, et questo era lo suo cibo perché ogni dì di­giunava, et alcuna volta predicava ad uno et duj et tre casali lo di: et quando era hora de mangiare, per digiuno se mangiava quelle fave molle con pane et cepolle; et cossì  passava la vita sua “. Si tratta di una commovente testimonianza da parte di un discepolo che ha vissu­to in prima persona le predicazioni itineranti del suo maestro e ha condiviso con lui i pericoli, le stanchezze, le fatiche, oltre alle indubbie gioie spirituali. Venanzio parla di 40 anni di predicazione, ma si sba­glia: si tratta infatti di ben 47 anni di predicazione ininterrotta, e cioè fino al 20 maggio 1467.

S. Giacomo si attiene nella sua predicazione al modo di predicare dei francescani del suo tempo. La loro era una predicazione popolare, accessibile a tutte le classi sociali, con un linguaggio vivo, ricco di esempi, a volte arguta. Il pulpito diventava non solo la chiesa, ma la piazza, i campi, le officine, le strade. Erano toccati i temi fondamentali della fede, soprattutto i grandi temi dell’incarnazione di Cristo (nascita, morte) e della morale evangelica. Le predicazioni avvenivano soprat­tutto nei tempi dell’Avvento, della Quaresima e a Maggio, ma natural­mente le predicazioni minori si organizzavano secondo le richieste e le necessità locali e con durate diverse. La durata delle prediche era varia­bile: da 1 a 3 ore e si tenevano normalmente al mattino presto o all’ora del vespro. S. Bernardino da Siena divenne il modello della predicazio­ne francescana dell’Osservanza, modello di fede e fervore apostolico, di fine arguzia e bellezza letteraria, di stile oratorio. Lo stesso S. Gia­como affermerà che molto egli doveva a Bernardino: “Ricordo che egli m’insegnava a predicare e il modo di emettere la voce, regolare i gesti ed anche a fare le esclamazioni a tempo e a luogo debiti “.

Molto fecondi per la predicazione risultarono a fra Giacomo i pri­mi anni del suo sacerdozio, quando il maggior tempo che aveva a di­sposizione gli permisero di stendere per iscritto molte delle sue predi­che, giunte così fino a noi. Abbiamo così i cosiddetti “SERMONI DOME­NICALI”, cioè una raccolta di circa un centinaio di prediche, tenute in ogni domenica dell’anno sui testi della Scrittura usati nella messa. Possiamo affermare che l’intera vita di S. Giacomo della Marca fu spesa nella predicazione e possiamo così suddividere il suo intero ciclo di apostolato della parola:

dal giugno del 1420 alla fine del 1431 predica in Italia (e per quando riguarda le Marche tocca le città di Ussita, Visso, Montemona­co, Macerata, Jesi, Cupramontana, Camerino, Tolentino, Fabriano, Ancona, Recanati, Fano, Pesaro):

dal gennaio del 1432 all’aprile del 1434 svolge apostolato della predicazione in Dalmazia, Slavonia e Bosnia;

 dal maggio del 1434 alla primavera del 1435 è in Italia (nelle Marche predica la quaresima ad Urbino);

 dalla primavera del 1435 al settembre del 1439 ritorna in Dal­mazia, Slavonia, Bosnia, Boemia e Ungheria;

dal novembre del 1439 al dicembre del 1452 predica nuovamen­te in Italia (nelle Marche predica ad Osimo, Fermo, Fabriano, Treia, Urbino, Camerino, Cingoli, Ascoli; a Monteprandone torna più volte nel “suo” convento e appiana controversie con i paesi confinanti);

ai primi del 1453 ritorna in Dalmazia, ma è richiamato d’urgenza in Italia, dove lavora fino al 1457 (nelle Marche predica a San Severi-no, Matelica, Fermo, Sant’Elpidio, Ascoli, Fano, Fabriano, Ancona);- dal maggio del 1457 è di nuovo in Dalmazia, Bosnia, Ungheria, Boemia e forse in Polonia, fino alla fine del 1458;

tornato in Italia vi resta fino alla morte (1476): la sua predicazio­ne dirada sempre più, ma è sempre presente. Più volte viene nelle Marche. Visita Ascoli e la sua Monteprandone - dove dimora sempre più a lungo e per l’ultima volta nel 1472.

Non si sa quando fra Giacomo lasciò il suo convento fiorentino per iniziare i suoi viaggi di predicazione, così come è difficile stabilire tutti gli spostamenti nei suoi itinerari e le soste missionarie.

Nella seconda metà di aprile del 1432 entrò nel regno di Bosnia, su richiesta del superiore dell’Ordine, fra Guglielmo da Casale, che lo nominava suo legato per i conventi dell’Osservanza di quella nazione.

Quindi alla funzione di predicatore pontificio, fra Giacomo dove­va aggiungere il problema del riordinamento della vita religiosa fran­cescana e, se possibile, l’introduzione dell’Osservanza tra i religiosi della Bosnia. Il compito era estremamente difficile, perché molti reli­giosi non desideravano allinearsi alla riforma sostenuta da fra Giaco­mo e si appellavano direttamente al re di Bosnia. Nel mezzo ditali onerosi impegni, fra Giacomo dovette accusare un momento di stan­chezza per le eccessive fatiche missionarie, forse anche per un cedi­mento nella sua salute ed anche per attentati diretti contro la sua per­sona. Ci troviamo certamente negli anni più difficili della vita aposto­lica di fra Giacomo. Molti storici mettono a questo punto un breve viaggio in Italia, e precisamente a Firenze dove si trovava papa Euge­nio IV. Qui fra Giacomo si ritemprò nelle forze e nello spirito, anche per la vicinanza del suo maestro Bernardino da Siena.

Nel 1435 ritroviamo fra Giacomo nuovamente in Bosnia, con le stesse facoltà di prima e nel 1436 lo troviamo in Boemia, chiamato espressamente dall’imperatore Sigismondo, impegnato nella lotta con­tro i Turchi, e munito di tre Brevi personali di papa Eugenio IV che lo nominava inquisitore dell’eresia ussita e lo muniva di numerosi privi­legi e speciali facoltà spirituali. Le diocesi boeme fanno a gara ad ac­coglierlo e i vescovi scrivono lettere apostoliche al clero e al popolo perché ascoltino fra Giacomo come un inviato del Signore. Trascrivia­mo due delle tante attestazioni di stima verso frate Giacomo: la prima è una lettera indirizzata al Papa dal capitolo dell’arcivescovo di Co­locz, città nel Danubio a sud di Buda, e porta la data del 4 dicembre 1436: “Beatissimo Padre... abbiamo creduto doveroso rendere noto al­la Santità Vostra come il signor fr. Giacomo debba Marca.., destinato al regno d ‘Ungheria, abbia attraversato mo/te regioni debbo stesso re­gno con grandissimo pericolo debba sua vita.., ha portato mo/ti frutti a/ba Chiesa... “. La seconda è addirittura dell’arcivescovo primate di Ungheria: “Fra Giacomo... nel predicare la parola di Dio e la fede or­todossa qui in Ungheria, con le sue grandissime e diligentissime fati­che, che gli costarono abbondante sudore, ha estirpato grandissimi errori.., e come coraggioso atleta di Cristo, con tutte le forze oppose la sua più esatta diligenza per convertire gli eretici e ridurre gli sci­smatici a//a fede cattolica “(41), E papa Eugenio IV non tardò ad assi­curare la sua più grande stima a fra Giacomo: “Al diletto figlio fr Gia­como debba Marca dell ‘Ordine dei Minori, nunzio apostolico, salute e apostolica benedizione. Con letizia abbiamo appreso quanto ci è stato

ultimamente riferito e ciò che il tuo zelo ha operato lodevolmente con l’aiuto del Signore... specialmente nelle predicazioni tenute in Unghe­ria e luoghi limitrofi nei qua/i hai compiuto cose grandemente utili. Sicché, benedicendo il Signore, lodiamo la tua virtù, esortandoti a perseverare costantemente, senza mai stancarti, di condurre a termine la buona opera cominciata.,, Ferrara, 4 apri/e 1438.

Durante questi anni in Ungheria fra Giacomo dovette subire addi­rittura una sospensione “a divinis” (o la scomunica) da parte dell’arci­diacono di Vilak, un certo Simone Bachiense, che era stato montato da un clero ostile alle riforme ecclesiastiche propugnate dal Santo. Ci fu un processo vero e proprio, ma fra Giacomo ne usci riabilitato e vitto­rioso e l’arcidiacono domandò umilmente perdono.

In questo clima così difficile, pieno di sospetti, violenze e oltrag­gi, fra Giacomo compiva il suo dovere di predicatore. Gli storici anno­verano in questi anni trascorsi in Ungheria e Boemia ben 16 attentati alla sua persona o ai suoi collaboratori. A volte mentre teneva i suoi discorsi furono prezzolati falsi uditori perché con urla e fischi lo inter­rompessero impedendogli di parlare.

Solo nel 1439 fra Giacomo fece ritorno in Italia, passando per Ve­nezia. Lo troviamo dapprima ad Osimo e a Loreto, quindi nel 1440 a Fano e a Padova, dove predica la Quaresima. Fu durante tale predica­zione padovana che fra Giacomo ricevette una affettuosa lettera di pa­pa Eugenio IV che gli concedeva il permesso di pellegrinare verso i Luoghi Santi, quasi come un premio e un meritato riposo dopo le tante fatiche missionarie. Sappiamo dagli storici che fra Giacomo fu certa­mente a Cipro e che qui aveva predicato e che tornò in Italia l’anno se­guente 1441. Non sappiamo con certezza se fra Giacomo andò in Terrasanta e se si fermò solo a Cipro. È comunque certo che nei suoi scritti vi sono precisi riferimenti ad usi e costumi di Gerusalemme, specie nel suo scritto: “Ordo pere grinationum Jherusalem “, contenuto nel codice 30 di Monteprandone.

In data 10 giugno 1441 fra Giacomo ricevette ancora una volta una lettera da Firenze da parte di papa Eugenio IV, che gli notificava che nella Marca d’Ancona cresceva di giorno in giorno la setta eretica dei Fraticelli, Ed ecco di nuovo fra Giacomo ripercorrere in lungo e largo la Marca. Nel 1441 fu ad Osimo. Nel 1442 fu a Fermo a predica­re la Quaresima e la gente accorsa fu tanta (3 o 4 mila persone ogni volta) che si dovette predicare quasi sempre sulla pubblica piazza. Co­me ringraziamento per l’opera svolta, la municipalità donò al Frati dell’Osservanza la chiesa di S. Martino con l’edificio annesso, che in seguito presero il nome di chiesa e convento dell’Annunziata.

Da Fermo fra Giacomo si recò a Fabriano, dove era atteso con impazienza e dove predicò con il solito zelo. Qui a Fabriano capitò a fra Giacomo un episodio alquanto increscioso, riportato dalla penna di fra Venanzio, Il capitano di ventura Niccolò Piccinino, capo delle milizie pontificie, aveva raggiunto il territorio fabrianese per impos­sessarsene, ma le sue milizie furono messe in fuga e il senato gli negò l’ingresso in città. Il Piccinino sospettò che tale diniego fosse stato suggerito da fra Giacomo. Per questo, dopo averlo invitato nel suo ac­campamento, lo aggredì violentemente e lo minacciò di morte tratte­nendolo presso di lui. Ma i fabrianesi, non vedendo ritornare il loro predicatore, si attaccarono alle campane delle chiese e tutto il popolo si diresse verso gli accampamenti del Piccinino. Fra Giacomo fu libe­rato e ricondotto in città. Sentiamo il racconto dalle vivaci parole di fra Venanzio: “Capitanio (Piccinino), subito che lo vede disse: frate Iacomo, frate Iacomo te insegnerò de predicare mi! Et frate Iacomo disse: Che vole dire queste parole, Signore? Eb Capitanio disse: Tu hai predicato et ammonito tucto  el populo che non mi lassasse intrare dentro de la terra, ben te insegnerò de predicare mi. Frate lacomo disse: Signore queste parole non disse mai. E il Capitanio disse: Io te lo farò provare. Et frate lacomo disse: Nullo me poterà provare me questo che non lo disse mai... Et lo Capitanio disse ad uno fami­glio: Metti quisti frati alla tal cambera (in prigione) et habbi cura di loro. Era frate Iacomo con lo compagnio fo misso  in quella cambe ra, et de li ad pocho sonò le campane de la terra (della città) ad allarme. Et  subito el  Capitanio cavalchò et uscì fuora (se fuggì) con tucta la gente sua “

Dopo Fabriano fu la volta di Treia, Ascoli e Urbino. Il 28 maggio 1443 papa Eugenio IV nominò fra Giacomo nunzio apostolico nel territorio di Aquileia, accordandogli amplissimi privilegi e facoltà nella predicazione per arruolare uomini in soccorso a milizie ungheresi che combattevano eroicamente contro i Turchi. Nella Quaresima del 1444 fra Giacomo predicò a Siena e successivamente a Todi. Durante quest’ultima predicazione giunse la notizia della morte di S. Bernardino da Siena, avvenuta a L’Aquila il 20 maggio. Era morto il suo maestro ed amico, il confidente e il sostenitore di tante battaglie in seno alla Chiesa e all’Osservanza. Fra Giacomo cor­se a L’Aquila per venerare le spoglie mortali di Bernardino, quindi fe­ce ritorno a Todi.

Più volte abbiamo citato il famoso discorso funebre che fra Gia­como fece in morte di S. Bernardino. Si tratta del discorso giunto a noi tramite il codice 60 dell’archivio di Monteprandone. Dopo aver indi­cato Bernardino come il santo ideale per la Chiesa, fra Giacomo trabocca di ricordi e di affetto. Riportiamo qualche brano dalla traduzio­ne latina: “O padre mio benigno, ricordo quando al noviziato nel con­vento delba Verna mi tagliasti la prima tunica; ricordo quando dalle Marche venni a Prato a sentire la tua predicazione e volevi che io fa­cessi sempre colazione con te; ugualmente ricordo quando mi scrivesti affinché ti inviassi una lettera di consolazione a motivo delle grandi persecuzioni e così feci; ugualmente ricordo che scrissi al papa e ai cardinali [in tua difesa] a motivo delle molte critiche; ugualmente ri­cordo quando ti accompagnai nelle Marche e ambedue andammo per l’elemosina e mangiammo insieme lungo la strada e ci venne a man­care il vino; ugualmente ricordo che quando tu predicavi a Massa ed io [predicavo] a Siena mi hai inviato alcuni donativi ed io incaricai i tuoi colleghi a portarti delle tinche del lago di Perugia; ugualmente ricordo che nel conventino della Capriola (presso Siena) volevi che io facessi sempre colazione nella tua celluzza; ugualmente ricordo quan­do in Siena ll/a Capriola venivi nella mia stanzetta e mi asportavi le pantofole dai piedi ed io mi opponevo ma poi facevamo colazione in­sieme; ugualmente ricordo quando nel convento di Assisi tu, il tuo compagno fr Vincenzo ed io andammo a mezzanotte a santa Maria degli Angeli in silenzio; ugualmente ricordo come in san Damiano, ove era grande turba di frati, mi prendevi per mano e mi ponevi alla tua destra; ugualmente ricordo che a Bologna nella processione del capitolo generale e in santa Maria degli Angeli mi volevi nel luogo dei dignitari di fronte al tuo compagno; ugualmente ricordo quando da Urbino mi facesti avvertire che mangiassi un po ‘ di carne perché altrimenti non avrei potuto proseguire nel lavoro evangelico; ugualmente ricordo quando mi insegnavi a predicare e a fare le esclamazio­ni; ugualmente ricordo quando tu, io e un amico prendemmo dei pesci nel lago di Perugia e li mangiammo insieme, e come nella mezzanotte sentendomi dire che dovevo andare a predicare a Todi, dalla mia ca­mera venni alla tua per chiedere la benedizione e me la desti volentie­ri e partii e mai più i miei occhi videro il tuo volto,,. perché nella città di Aquila quella [tua] santa anima tanto si è affaticata nella evange­lizzazione e per grazia di Dio è uscita da quel santo tabernacolo del suo corpo e si è unita all ‘eterno re in quel trionfale regno...

Fra Giacomo rimase a L’Aquila, tranne breve ritorno a Todi, fino ad ottobre, finché non fu data degna sepoltura al corpo di Bernardino, dopo aver costatato diversi miracoli avvenuti sulla sua tomba e raccol­to molte testimonianze utili per la canonizzazione, che sarebbe avve­nuta appena sei anni dopo, nel 1450.

Nell’ottobre dello stesso 1444 fra Giacomo fu a Rieti e poi a Terni, ma nell’anno successivo lo troviamo a Perugia, dove ingaggiò una lotta serrata contro i Fraticelli e a Foligno per la predicazione quaresimale.

Fra il 1445-46 fra Giacomo si trovava a Camerino e a Cingoli. Memorabile fu il suo passaggio nelle città di Ascoli e di Fermo, nel 1446, perché il Santo divenne arbitro della situazione, fra le due città sempre in litigio fra loro, e arrivando perfino a proporre una confede­razione fra le due città, in modo da costituire un solo popolo senza di­stinzione di territori e dileggi e con uguali diritti e doveri. Le crona­che delle due città riportano entusiastiche manifestazioni di giubilo e di soddisfazione per la proposta di fra Giacomo, anche se la pace durò ben poco.

Fra Giacomo trascorse l’intero periodo che va dal 1448 al 1452 nella Marca anconetana, in qualità di vicario provinciale degli Osser­vanti, Visitò tutti i conventi marchigiani, da Pesaro ad Ascoli senza tralasciare il dovere della predicazione e della lotta contro i Fraticelli, È di questo periodo l’erezione del “suo” convento di Monteprandone (la bolla di erezione è del 22 agosto 1449, concessa da papa Nicolò V), che rimarrà d’ora in poi per lui un sicuro rifugio spirituale e cultu­rale.

Dopo la canonizzazione del suo maestro ed amico Bernardino da Siena, avvenuta il 24 maggio 1450, festa di Pentecoste, fra Giacomo risiedette ad Ascoli e qui completò il suo “Campus florum “, che venne utilizzato come prontuario di predica zione.

Nel 1451 fu richiesto a fra Giacomo di essere arbitro e garante nel dirimere alcune controversie sorte proprio nel suo paese natio e nei paesi limitrofi. Si trattava, come sempre, di confini contesi fra Monte prandone ed Acquaviva Picena e fra Monteprandone e S. Benededetto del Tronto, confini lungo il torrente Ragnola, che a quel tempo limitava sia i confini dei due comuni che i confini fra le diocesi di Ascoli e Fermo. Si potè arrivare a soluzione pacifica grazie al diretto inter­vento di fra Giacomo, che in quell’anno (1451) si trovava a Monte­prandone per seguire direttamente i lavori di costruzione del convento, lavori iniziati appena due anni prima. Un atto notarile, che oggi si tro­va presso l’Archivio di Stato di Ascoli riporta la mi­nuziosa descrizione della controversia e della pacificazione. Si viene così a sapere che fra Giacomo volle che i due centri eleggessero cia­scuno otto persone, la cui famiglia fosse abitante del luogo da almeno cento anni, e che andassero a sancire i patti con giuramento presso la chiesa di S. Maria di Casalicchio, nel territorio di Montemonaco, ai piedi del monte Sibilla, toccando l’altare e l’immagine della Madonna, “come è solito iurarse in quillo loco”. Partirono così 16 persone (otto per parte) disposte a giurare nel Santuario di Casalicchio “a lode di Dio onnipotente e per la pace delle due parti “. Nell’eventualità poi che i responsabili di uno dei due centri non fossero riusciti ad ubbidire a queste regole dettate da fra Giacomo (o per mancanza di persone con una residenza paesana così longeva, o per riluttanza ad emettere un giuramento o per difficoltà di un viaggio così lontano) sarebbero stati costretti a rinunciare ai diritti sui confini.

Nel 1452 troviamo fra Giacomo libero da ogni incarico nell’ ordinene dell’Osservanza e nella Provincia marchigiana e probabilmente chiese di poter tornare a fare il predicatore itinerante in Dalmazia nella Bosnia. Ciò gli fu concesso. Ma la sua permanenza fu di breve durata, dal momento che fu richiamato urgentemente a Roma Generale dell’Osservanza, fra Marco da Bologna, al fine di per causa dell’Osservanza davanti al papa Nicolò V.

Il    1454 fu trascorso dal nostro fra Giacomo ancora nella predicò la Quaresima a S. Severino, poi fu a Matelica, Fermo, Sant’Elpidio, Ascoli, Fano, Recanati...

Nel frattempo S. Giovanni da Capestrano, il grande apostolo lotta contro l’invasione turca nei Balcani, moriva il 23 ottobre a Ilok, dopo che Belgrado era stata salvata dagli eserciti cristiani. Turchi rimanevano un problema aperto e papa Callisto III, con due lettere del 17 maggio 1457, non esitò a nominare il nostro fra Giacomoche già aveva compiuto i 60 anni, a prosecutore dell’opera del Capestrano. Doveva andare in Ungheria per animare i cristiani ed era costituito inquisitore. In pochi giorni fu a Buda, accolto dal re e dal cardinale legato. Dell’attività di fra Giacomo in questo periodo sappiamo ben poco, ma possiamo immaginare le difficoltà incontrate per sostenere la fede cattolica, sensibilizzare i principi e il popolo non desistere nella lotta contro il nemico, accendere l’entusiasmo nei soldati e così via. Tale duro lavoro durò pochi mesi, perché forti febbri costrinsero fra Giacomo ad un rientro forzato in Italia nella metà del 1457. Ma nel 1458 il nuovo Papa Pio II riaffidò a fra Giacomo il compito di continuare il lavoro precedentemente cominciato. Obbediente come sempre, fra Giacomo si dedicò con urgenza a reclutare armi e soldati dalle varie regioni d’Italia e a presentare al papa un piccolo esercito di crociati pronto a liberare Patrasso.

Nel 1459 fra Giacomo predicò la Quaresima a Fermo e nel 1460 lo troviamo nel Veneto e in Lombardia, dove a Milano, il 22 luglio, fe­ce una memorabile predica che portò alla conversione di 36 prostitu­te La fama ditale predica fece sì che fra Giacomo fosse incaricato a predicare la Quaresima del 1461 a Milano e venuto a morire l’arci­vescovo della città (il benedettino Carlo da Forli) proprio in quei gior­ni, fra Venanzio ci racconta che “tucto el  clero et tucta la terra (città) elesse lo beato Jacomo per arcepiscopo de Milano; et isso se ne fugi di nocte secretamente per non esserevescovo, per fugire la pompa del mondo et per poter predicare lo honore de Dio et la salute de le anime”.

La Quaresima del 1462 troviamo fra Giacomo predicare a Brescia e nell’aprile del 1463 fu ad Assisi e nell’Umbria, quale predicatore della crociata contro i Turchi. Nel 1464 lo troviamo nel Veneto, a Ve­nezia, Udine Rovigo e Chioggia. In questo anno fra Venanzio comin­ciò ad essere compagno di viaggio ed amorevole servitore del Santo, fino alla morte di costui.

Nel 1466 andò a L’Aquila, con lo scopo di iniziare a costruire la chiesa che avrebbe custodito le spoglie di S. Bernardino da Siena. Ma la sua opera non si esaurì qui, perché propose alla città l’istituzione di opere a carattere pubblico a favore dei poveri, tra cui il Monte di pietà. Siamo ai primi anni della creazione ditali istituti di beneficenza e di aiuto ai poveri e fra Giacomo contribuì nello stilarne i regolamenti e gli statuti.

La Quaresima del 1467 fu predicata da fra Giacomo ad Ancona e poi a Macerata, ma ormai le forze di fra Giacomo, che ora ha 75 anni, cominciano a scemare. È proprio di questo periodo la sua decisione di interrompere il ministero della predicazione. Egli scrive infatti: “Io, fr. Giacomo da Monte Prandone, dell ‘Ordine dei Minori.., sospesi la pre­dicazione nella festa di S. Bernardino, il mese di maggio 1467, all ‘età di 75 anni, Tale decisione riguarderà ovviamente solo l’attività uf­ficiale, anche se non mancherà di predicare occasionalmente e nel bi­sogno.

Gli ultimi anni

Gli ultimi anni della vita di fra Giacomo furono funestati da una salute malferma. Già nel 1439 egli era stato costretto ad abbandonare il suo viaggio in Terrasanta e nel 1547 a lasciare il lavoro avviato in Ungheria. Fra Venanzio scrive: “Se guastò el corpo suo, che ebbe uno fru­scio de sangue ehe Ii durò nove anni “, dal momento che egli “s ‘affa­tigava  in oratione, in digiunìj, in dessipline . Dice ancora fra Venanzio: “Lo Beato lacomo più de 20 ai inanze che moresse fo passionato da molte infirmitade, maxime de podrage che alcuna volta n ‘era tuto perduto: haveva doglie de fian­chi, de colica, male de pietra, stomaco tristo et grande infiamatione, rescaldamento de figato. Più de 20 anni hebe fluxo de sangue et per quello ne  diventò ethicoo (tisico)... Non aveva niciuno dente “

Nel 1468 fra Giacomo lo passò quasi totalmente nel convento di Forano. In questo anno ci fu un viaggio a Roma, dove si recò a far visita al francescano cardinale Francesco da Savona, suo amico, aI quale il Santo aveva profetizzato il papato. Durante questo incontro fra Venanzio racconta di un prodigio avvenuto. Fra Giacomo  conversando col cardinale sull’incarnazione di Cristo nel grembo di Maria dalla sua carne e dal suo sangue disse il suo pensiero. “Subito che el bea­to Iacorno disse queste parole, una figura de la Vergine Maria che era in quello camera davanti a li occhi del cardinale se inchinò assai ad confermationee de l’ opinione del beato lacomo: la figura era la Vergine  con lof gliolo in braccio “Tale piccola immagine, in terracotta, oggi si trova in una cappella della Chiesa della Madonna Delle Grazie nel convento di Monteprandone, voluto da S. Gia­omomo. Vi fu lasciata da fra Venanzio nel 1471.

Da Roma fra Giacomo passò ad Assisi e qui rimase diversi mesi. Negli ultimi mesi dello stesso anno si mise in viaggio per la Marca ed arrivò ad Ascoli e quindi a Monteprandone. Nel 1472 arrivò la richiesta del re di Napoli, Ferdinando, fatta espressamente papa Sisto IV di avere fra Giacomo nel suo reame, dal momento che  grande era la fama della sua santità e dei suoi miracoli. Fra Giacomo anche se si trovava in pessime condizioni di salute volle obbedire al Papa e si accinse a partire alla volta di Napoli.

Verso i primi di marzo del 1473 fra Giacomo e il suo fedele fra Venanzio partivano dalle Marche per Napoli. E siccome era troppo vecchio per andare a cavallo fu messo in una grossa cesta sopra un mulo. Patetici questi due frati rannicchiati dentro le ceste appese da una parte e dall’altra di un mulo. E il tutto per amore di Dio e in spirito di grande obbedienza.

A Napoli fra Giacomo arrivò probabilmente per la Pasqua del 1473 e per predicare scelse la chiesa francescana di S. Maria La Nova, al centro della città, ma fissò la sua residenza abituale nell’altro con­vento di Santa Croce, fuori le mura. A Napoli fra Giacomo trascorse gli ultimi tre anni della sua vita, in un ozio quasi forzato, fuori del suo ambiente e del suo apostolato itinerante. Più volte disse al suo fra Ve­nanzio: “Qua perdimo el notro tempo! “. Certamente fra Giacomo non era andato a Napoli pensando di restarvi definitivamente, perché si sentiva ormai alla fine della sua vita, che avrebbe voluto chiudere ad Assisi o nella sua Marca. Ma volentieri si sottometteva alla volontà del Papa, che lo pregava di intrattenersi a Napoli per assecondare il desiderio del re Ferdinando, nella speranza di avere il re sempre fedele alla sede di Pietro.

Sebbene la sua predicazione si svolgesse quasi sempre a Napoli, sappiamo per certo che in questi ultimi anni andò a predicare anche a Nola, Portici, Teano e Sorrento, nonostante che la sua malattia progre­disse ogni giorno più.

Bellissimo è il capitolo che fra Venanzio scrive per raccontare gli ultimi momenti della vita del Santo. Mi sembra bello trascriverlo fe­delmente:

“Quando lo Beato lacomo morì., chiamò lo Guardiano et disse: “Patre Guardiano mio, ti prego che me recommande a tutti li frati che preghino Dio per me, perchè sarrà poco la mia vita. Io agio grande paura che questa colica me amassarà; et quando fusse voluntà de Dio non voria morir de questa infirmità, perchè è uno dolore tanto grande et tanto insuportabile che 1 ‘omo non se pò aparechiare con quella de­votione che doveria; non de meno sia facta la voluntà de Dio! So ‘ con­tento quello che vole la sua Maiestà. Pregate Dio per me”. Et de l’al­tro dì cascò amalato de colica che non poteva nè mangiare nè dormi­re. Ciò che piliava getava per boca; et non li giovava nè medico nè medicina... Et venendo lo quinto di de la sua infirmità la nocte a mezenocte... io frate Venanzio cognobi questo essere declinato assai la sua vita, et io dissi a lui: “Patre, voi ve aproximate a la morte, aparichia­teve devotamente”.,, Et quello per sua humanità credeva più a me che a nullo medico, et disse a me. “ Chiamateme lo confessore mio”. Et io chiamandolo se confessò devotamente. Essendo confessato per la grandissima infirmità et pena che aveva pateva grande sete, “Prego, disse, da bevere”, Lt poi disse: “ Patre, a me pare che ve comunica­te”. Et quello disse: “Sono contento, figliolo. Famme aparechiare che me posse communicare”. Cusì fe ‘ ordinare ogni cosa. Et venendo tuti li frati ordinatamente, come se sole fare quando se accompagna lo Corpo de Christo, lui se aparechiò con gran devotione et con lacrime domandò perdonanza a tutti li frati de ogni male exemplo, pena, rin­crescimento che mai li avesse dato. Et amonì li frati che fussero sem­pre ferventi ad amare Dio et observare la regula sancta che avevano promessa. Et multe bone et sancte parole et amonitione dette a li frati pregandoli tutti devotamente che volesseno pregare Dio per lui. Et co­sì se communicò con gran devotione. Partendosi li frati lui diciva: “Aimè che aio tanta sete che non posse più durare!” Et volendo/i dare a bevere, non lo volse dicendo che per reverentia del sacramento non lo voleva sì presto. Et cusì stete per spatio de terza de hora, Poi le det­te bere et confortalo et stando un quarto d’ora in tanti dolori che non si poteva dire, sempre chiamando Yhesù benedicto, Maria, Passio Ch­risti benedicti; et così continuo chiamava Yhesù che lo aiutasse. Et poi se voltò a me et disse: “Frate Venanzo!” et io standoli nante disse: “Patre, che ve piace?” Et quello a me domandò le mie mani. Et io stendendoli et lui pigliava le mia, in ciascuna de le sua mani teneva una de le mia et con gran pietà me se ricommandò dicendo: “ O fi­glio mio, io sento li dolori de la morte, Prega Dio per me”, Et io li ri­spusi confortandolo. “ Patre, dateve de bona voglia. Non dubitate de niente, che voi sete bene aparechiato. Chiamate Yhesù benedicto che ve aiuta”... Et quello con le lacrime disse, “ Figlio/o, perdona me de ogni male exemplo, pena et rincrescimento che io t’agio dato. Io t’a­gio represo et rincapellato perchè t’agio voluto bene, Et sì ti ringratio che m ‘ài servito, honorato et reverito più che non merito, ne possa aver merito da meser Domine Dio, Sempre pregarò Dio per te. Et tu fa che prega Dio per me”. Et deteme infinite benedictione. Et io li disse: “ Patre, ve recommando tuti questi amici vostri; pregate Dio per loro. Commo lo papa che grande amore ve porta. Et li cardinali, questo re, el duca nostro, la duchessa et tuti li figlioli: tuti questi signor et gentili homini, et tuta questa città: pregate Dio per loro”. Et in tanto venero li frati che Ii recommandorno l’anima et lui proprio ci aiutava, Et de continuo era in quelli dolori grandissimi et de continuo chiamava Yhesù et senpre aveva le mie mane con le sua. Quando venivano quelli dolori tanti acerbissimi lui et io de continuo chiamavamo Yhesù bene­dicto; et lui più volte me avea dicto che quando lui fusse al pucto de la morte, io de continuo li chiamasse Yhesù a le orechia; ma chiamava­mo Yhesù cusi stando insieme. Et quando venne in tanta extremità che non poteva più parlare, venendo quelli dolori sì grandi, et quelo alza­va le mane in alto inseme con le mie, con li ochi al celo, con sguardi pietosi et lacrime. Et cusì fece tre volte questa elevatione, et la terza fiata in quela elevatione cossi li usci l’anima del corpo, et non lassò le mie mane un pezzo da poi che fu morto, et fu a di 28 de Novembre 1476 de jovedi a le 15 hore”. Aveva 83 anni.

SOURCE : https://www.sangiacomodellamarca.net/SAN_GIACOMO_DELLA_MARCA.htm

San Giacomo della Marca

Vittore Crivelli  (1440–1501), St James of the Marches, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino, www.sangiacomodellamarca.net


L'ICONOGRAFIA

(il testo  e le immagini sono tratte dal libro "IL CULTO E L'IMMAGINE" a cura di Silvano Bracci)

Il culto e l'immagine

Nulla poteva impedire dopo la morte del santo di  far sentire la presenza protettiva del frate taumaturgo nel territorio marchigiano moltiplicandone le raffigurazioni.Carlo Crivelli ne riproponeva le fattezze nella tavola centrale di un trittico di Vallecastellana, poi nella grande pala della Consegna delle chiavi per la chiesa di San Pietro in Muralto di Camerino e in una delle tavolette che adornavano la cornice di altra tavola; nel 1487 lo presentava inginocchiato davanti al Bambino e la Vergine Maria quale speciale intercessore contro la peste, insieme ad altri santi, in una tavola eseguita per il tempietto votivo eretto proprio in suo onore sul portico dell'Annunziata. Vittore Crivelli, fratello di Carlo, pitturava il beato nel polittico di Monteprandone e nello stendardo oggi a Urbino, dove si trova anche la tavola con la solenne figura di Giacomo attribuita a Cola dell'Amatrice. Pietro Alemanno negli anni 1488-'90 ripeteva un'immagine del beato in tre luoghi ascolani, precisamente in un affresco nella chiesa periferica di Tronzano, nell'affresco datato 1490 di palazzo dei Capitani nel cuore della città e in una tavola per la chiesa cattedrale. All'eremo di San Savino sul colle San Marco sovrastante la città di Ascoli una statua in travertino, di epoca sconosciuta e ora scomparsa, tramandava la memoria della permanenza del santo, documentata anche dalla denominazione fontana di san Giacomo data alla sorgente che vi scaturiva. Pure in altre città marchigiane si commissionarono sue effigi, co­me attestano i pubblici documenti di Sanseverino che sotto la data 30 aprile 1482, a quasi cinque anni dalla morte del frate, registrano un pagamento a mastro Lorenzo d'Alessandro per quello scopo: "Magistro Laur entio pictori prefigura Beati Iacobi de Marchia florenos duos"Temi iconografici: l'immagine

Nel corso del XVI secolo l'iconografia si arricchisce di nuovi attributi e simboli, ma progressivamente smarrisce l'aderenza della figura alla reale fisionomia di san Giacomo. Così il Perugino nella tempera su tela per lo stendardino processionale della Compagnia di San Girolamo in Porta Santa Susanna a Perugia per raffigurare il beato Giacomo ricorre a prototipi di Sant'Antonio di Padova (Bettona, Museo Civico ca. 1512 e Firenze, chiesa di Santa Croce). Persa ormai la tipologia fisionomica del frate, ritorna l'insistenza dogmatica sul valore salvifico del sangue di Cristo. Sull'immagine del reliquiario a teca, tratta dalla visione diretta di oggetti reali diffusi a Perugia negli anni d'esecuzione del dipinto, figura infatti la scritta "SANGVINE. CRISTE".In ambiente marchigiano la presenza del reliquiario a teca, a volte ancora unito alla presenza del monogramma cristologico, si rin­traccia per tutto il corso del XVI secolo.La tela di Carlo Allegretti presso la chiesa della Maddalena ad Acquasanta Terme si pone come una riproposizione aggiornata degli antichi prototipi crivelleschi sia negli attributi iconografici, sia nella posizione del santo  che indica il monogramma posto sopra la teca con il sangue,sia infine nelle stesse fattezze del volto. Già però l'ignoto autore della tela del convento de La Romita a Cupramontana, databile fra il XVI e il XVII secolo, mantiene come attributo solo l'esposizione del reliquiario e introduce nuovamente l'inserto del libro aperto. Nella tela di Giovan Francesco Guerrieri per la chiesa della Santissima Annunziata di Fossombrone, firmata e datata 1632, vengono introdotte delle interessanti novità per l'ambiente marchigiano. Innanzitutto la presenza del crocifisso che Giacomo stringe a sé serrandolo al petto con il braccio come, nelle primitive tavole, faceva con il bastone delle peregrinazioni; inoltre addita il calice posto sull'altare alla sua destra che ha ormai perso la tipologia di ampolla/reliquiario a teca; infine sullo sfondo compare la città di Napoli, rimando all'elezione di Giacomo come compatrono della città avvenuta qualche anno prima. Il consueto libro che accompagna Giacomo diviene qui l'intero corpus delle opere del santo che, come fondamento, si dispongono intorno all'altare. Ulteriore attributo è la corona floreale con la quale l'angelo tributa onore al santo, probabile derivazione iconografica dal dipinto della scuola di Andrea Vaccaro che orna la cappella di san Giacomo della Marca a Santa Maria la Nova databile dopo il 1626. Il gesto di additare il calice si rintraccia in gran parte della produzione figurativa del XVII secolo che ritrae Giacomo in un'immagine isolata a figura intera o a mezzo busto. In particolare quattro tele tipologicamente e iconograficamente simili segnano lo stato dell'iconografia in territorio marchigiano intorno alla metà del secolo. Si tratta dei due dipinti di Fabriano, rispettivamente conservati nella chiesa di Santa Maria del Buon Gesù e di Santa Caterina, di un terzo, dubitativamente attribuito a Domenico Malpiedi in Santa Maria di Varano a Recanati e infine di quello conservato nella Biblioteca Francescana di Falconara. Il santo, in tutte le opere, stringendo un libro con la sinistra addita contemporaneamente il reliquario/calice che tiene con la destra. Nella versione di Santa Caterina, datata 1642, sul capo di Giacomo figura l'attributo della stella a ricordo della luce dorata che videro attorno al suo capo i cittadini dell'Aquila. In entrambe le opere di Fabriano compare sullo sfondo la massa di fedeli che rende onore alla salma del santo nel suo sepolcro napoletano, mentre, nell'esemplare di Recanati, ritornano gli antichi attributi del bastone e della tavola con il monogramma XVIII secolo vede il consolidamento di un nuovo attributo iconografico che, pur presente nel tardo '600, si sviluppa nel corso del secolo tanto da divenire un elemento caratterizzante nell'iconografia del santo. Ci riferiamo, ovviamente, al piccolo serpentello che sguscia dal calice del santo che è stato messo in relazione sia alla lotta contro l’eresia la lotta contro l'eresia di Huss, sia al famoso tentativo di avvelenamento avvenuto durante una messa celebrata a Majolati, in prossimità di Jesi. La progressiva diffusione di questo attributo ha fatto smarrire in parte il vero significato dell'emblema del calice che connota Giacomo fin dalle origini facendo emergere, viceversa, un simbolismo più anedottico legato alla devozione popolare.Nella tela del refettorio di Santa Maria delle Grazie a Monteprandone, Giacomo benedice il calice dal quale sguscia il serpente e l'iconografia è ripresa nell'alzata di mobile da sagrestia della chiesa di Santa Maria delle Grazie a Senigallia; qui il serpente si affaccia dal calice osservando la preghiera di Giacomo. Il santo in preghiera interiore rivolto verso il divino figura anche nella tela di Atanasio Favini della chiesa di San Francesco a Matelica. Si distacca dalle nuove tipologie iconografiche l'ignoto artista che affresca il riquadro dell'altare laterale a Montecassiano riproponendo un accigliato Giacomo che sorregge il libro e una piccola ampolla contenente il sangue di Cristo.

Iconografie specifiche   Lo sviluppo dell'iconografia di Giacomo della Marca che finora abbiamo delineato mostra con chiarezza come nelle raffigurazioni del tardo XV e del XVI secolo sia prioritaria la presentazione del santo a figura intera in dipinti e pannelli isolati nei quali la pregnanza storica e spirituale del frate marchigiano viene rappresentata come esempio unico di modello di devozione. È nel corso del XVI secolo che questa tendenza inizia a modificarsi, prima con la raffigurazione di cicli di scene dedicate a Giacomo  a iniziare da quello famoso del chiostro del convento di Santa Maria La Nova a Napoli del 1627 attribuito a Simone Papa e quindi con la sempre più accentuata presenza del santo in composizioni com­plesse, dense di personaggi che si assiepano intorno al trono della Madonna o in diverse e specifiche iconografie. Questa tipologia compositiva è ad esempio rintracciabile nella tela di Simone De Magistris nel monastero di Sant'Onofrio di Ascoli dove santi, papi, cardinali e vescovi si stringono intorno alla Madonna con il Bambino in trono in un sincretismo di devozione che accomuna anche gli ordini Domenicano e Francescano. Giacomo è in ginocchio al cospetto della Vergine e apre le braccia nel gesto codificato dell'imitatio Christi con i consueti attributi del libro e della teca ai piedi.Tommaso Nardini celebra invece il solo ordine Francescano nella Madonna e santi ora conservata presso la Pinacoteca Civica di Ascoli, dove il nostro santo figura in un'inusuale tipologia fisiono­mica giovanile, inginocchiato in adorazione mentre un angelo che sorregge e mostra un vero e proprio ostensorio raggiato gli indica il mistico incontro fra Cristo bambino e San Francesco.La tela di Giovanni Francesco Ferri nella chiesa del Barco Ducale a Urbania nuovamente sottolinea l'armonia spirituale e d'intenti fra l'ordine Francescano e Domenicano, tanto che lo stesso Giacomo il quale pur si era scontrato duramente con i predicatori in merito all'annosa vicenda se il sangue di Cristo versato nella Passione fosse oggetto di culto  addita al fedele San Domenico che riceve dalla Vergine il rosario. In questa composizione  sottolineata la presenza, fra gli attributi del santo, anche nella mitra vescovile posta ai suoi piedi a testimoniare il rifiuto dell'arcivescovado di Milano ricordato dalle principali fonti agiografiche.

Un'associazione particolare del santo marchigiano figura nella tela di Giovan Ventura Borghesi della Pinacoteca Civica con La Sacra Famiglia , San Pio V e San Giacomo della Marca la presenza del santo pontefice domenicano se da un lato attesta l'anelito di ricomposizione fra i due grandi Ordini, mostra la particolare devozione di Giacomo verso la Sacra Famiglia. Moltissime sono le pale e i dipinti nei quali Giacomo figura insieme ad altri santi con significati particolari, spesso legati a devozioni locali, a partire dal XVI secolo; nel contesto del nostro discorso è opportuno sottolineare unicamente come la presenza del santo in queste composizioni d'insieme diviene anche per tematismi particolari. È il caso della tela di Pier Leone Ghezzi conservata nel maggior tempio della nazione marchigiana a Roma, la chiesa di San Salvatore in Lauro; l'opera, donata dal Ghezzi nel 1731, raffigura infatti I santi marchigiani tra i quali naturalmente, figura anche Giacomo al centro della composizione rivolto verso gli angeli con le braccia aperte a croce secondo il modulo iconografico inaugurato dal Borghesi. Un ultimo caso iconografico di una tipologia particolare di raffigurazione legata alla devozione di Giacomo verso la Vergine è la tela con la Visione di San Giacomo della Marca di Simone Czechowicz,ora custodita nel Museo della chiesa romana di San Bonaventura al Palatino.Un nucleo a parte di composizioni complesse è costituito dai dipinti raffiguranti Giacomo al cospetto della croce di Cristo.Il tema è ovviamente, sotteso a tutte le raffigurazioni del santo marchigiano per la particolare rilevanza che la raffigurazione del sangue di Cristo ha nell'iconografia del santo, e a volte viene esplicitato come nel dipinto di Giovanni Battista Ragazzini della Pinacoteca Civica di Ascoli, datato 1582, dove Giacomo è raffigurato nell'antica iconografia crivellesca ai piedi della croce insieme a Sant’Emidio o nella tela di Domiziano Domiziani firmata e,datata 1598 nella chiesa di Santa Caterina a Fabriano. Il recupero di una tipologia iconografica arcaica per la figura di Giacomo nelle  scene raffiguranti la Crocifissione è riscontrabile anche nella tela del Gaja nella chiesa di Santa Maria della Carità ad Ascoli, dove il santo compare in ginocchio con la verga e il reliquiario a teca. Un ultimo tema iconografico si sviluppa nel corso del XVIII secolo: la relazione di San Giacomo della Marca con il dogma dell'Immacolata Concezione. Nell'ambito marchigiano e romano la presenza del santo, insieme a quella di altri vari membri dell'ordine Francescano, è assidua nella raffigurazione a testimoniare la particolare devozione del santo rintracciabile in molti dei suoi scritti e in particolare nel De conceptióne Christi ricordato da fra Venanzio come opera autografa di Giacomo. Nelle Marche l'iconografia è documentata nelle tele della chiesa di Santa Croce a Montecassiano, di Sant'Antonio di Padova a Potenza Picena, nella pieve dei Santi Pietro e Paolo a Cartoceto, nella chiesa del Beato Sante a Mombaroccio, ecc. A Roma si riscontra un'analoga diffusione del tema nella pala posta sull'altare maggiore della chiesa di San Bonaventura al Palatino, opera del camerinese Filippo Micheli, databile ante 1686, che si pone come summa della devozione francescana all'Immacolata in quanto ai piedi della Vergine poste sulla mezza luna figurano i principali santi francescani è anche Giacomo connotato dal consueto calice e dal serpentello.Un aspetto particolare dell'iconografia di San Giacomo è riscontrabile in relazione all'edificazione della chiesa di San Benardino all’Aquila iniziata nel luglio del 1454; le fonti concordano nel ritenere che Giacomo si recasse nella città al momento dei lavori come testimonianza del suo legame con il santo senese. L’evento storico è testimoniato dalla tela di Girolamo Cienatempo posta nella cappella Centi Colella della stessa chiesa che raffigura San Giacomo che riceve il bozzetto della chiesa da un angelo, databile verso il 1730.Nella rappresentazione l'angelo mostra il bozzetto della facciata al santo, mentre dal cielo la Madonna con il Bambino benedicono l'inizio dei lavori suggellando la santità di Bernardino perpetrata dalla chiesa aquilana ad egli dedicata e la fervente attività del frate marchigiano assimilato nella santità a Bernardino da Siena.

SOURCE : https://www.sangiacomodellamarca.net/SAN_GIACOMO_DELLA_MARCA_arte.htm#target

Antonio Filocamo, Madonna del Carmelo (Sacro Cuore (Santa Lucia del Mela) - Paintings : raffigurata con San Giacomo della Marca, San Girolamo, San Placido e San Pietro d'Alcantara), 1718.


Den hellige Jakob av Marche (1394-1475)

Minnedag: 28. november

Den hellige Jakob Gangala [Gangali] (it: Giacomo) ble født som Dominikus (it: Domenico) den 1. september 1394 i den lille byen Montebrandone med utsikt over Adriaterhavet nær Ascoli Piceno i regionen Marche i Midt-Italia, det gamle Picenum. Han kom fra en fattig familie og var den nest yngste av 19 barn av Antonio Gangali og Antonia Tonna. Som 7-åring mistet han sin far, og dermed måtte han tjene til livets opphold ved å gjete sauer. Han ble imidlertid skremt av en ulv i nærheten, og brødrene ertet ham så voldsomt for det at han enten ble sendt eller flyktet til Offida til en slektning som var prest. Han sørget for at gutten fikk gå på skole, først i Offida og deretter i Ascoli.

På skolen ble hans høye intelligens oppdaget, så han fikk studere jus ved universitetet i Perugia. Der tok han doktorgraden i sivilrett. Han ble notarius publicus og ble ansatt hos borgermesteren i Firenze, men under en reise til hjemtraktene kom han til Assisi og bestemte seg for å bli fransiskaner. Som 22-åring sluttet han seg til fransiskanerne (Ordo Fratrum Minorum – OFM) i Assisi, og den 26. juli 1416 ble han opptatt i ordenen i Portiuncula-kapellet i Assisi. Han fikk ordensnavnet Jakob (it: Giacomo eller Jacopo), og i tråd med fransiskansk skikk fikk han tilnavnet «av Marche» (della Marca) etter provinsen han kom fra (lat: Iacobus de Marchia eller Iacobus Picenus).

Hans første ordensdrakt ble sydd til ham av den hellige Bernardin av Siena, noe han ikke skulle avsløre før langt senere. Etter novisiatet fikk han sin presteutdannelse under Bernardin i Fiesole utenfor Firenze. I 1422 ble han ansett å være ferdigutdannet, og han ble sendt til Firenze, hvor han i San Miniato begynte å preke mot tidens vranglærer. I 1423 ble han presteviet, 29 år gammel. Han ble en iherdig og populær predikant, og det sies at han brakte de salige Bernardin av Fossa og Bernardin av Feltre til fransiskanerordenen. Hans forkynnelse var basert på Bibelen, med referanser til verker av teologer og moralteologer, til de latinske klassikerne og til Dante – han kunne hele Divina Commedia utenat og kunne sitere lange avsnitt i sine prekener.

Jakob levde hele livet som omvandrende predikant og han prekte hver dag i førti år. Det var hans kall å gå, eller snarere løpe, langs veiene i kristenheten og prøve å være alle steder på en gang, hvor han trengtes overalt samtidig. Hans iver og plikttroskap var bemerkelsesverdig, og det fortelles at da pave Eugenius IV (1431-47) sendte bud til ham om å reise til Ungarn for å forkynne der, nådde det ham under kveldsmaten mens han løftet et glass vann mot munnen. Han satte straks fra seg vannglasset og la øyeblikkelig i vei mot Ungarn.

Jakob samarbeidet med den hellige Johannes av Capestrano for å spre observantreformen innen fransiskanerordenen i Sentral- og Nord-Europa. Han var blant annet i Italia, Tyskland, Bøhmen, Polen og Ungarn. I 1426 ble han og Johannes utnevnt av pave Martin V (1417-31) til inkvisitorer mot Fraticelli, som var et fellesnavn på flere avvikende fransiskanske grupper i Italia. De to inkvisitorenes metoder var harde og noen fraticelli ble brent, og 36 fraticelli-hus ble ødelagt, noe som førte til at flere biskoper protesterte.

I 1432 var Jakob i Bosnia, hvor kong Tuertko mottok ham med åpne armer, men dronningen prøvde å få ham drept. I Bosnia preket han mot bogomilenes kjetteri. I 1436 var han i Bøhmen, Ungarn og Østerrike, og grunnla i gjennomsnitt ett nytt ordenshus i måneden. I 1437 ble han utnevnt til inkvisitor Bøhmen og samme år ble han hovedalmisseinnsamler for det korstoget keiser Sigismund (1410-37) førte mot tyrkerne. I 1438 vendte han tilbake til Italia, forkynte som snarest i Bologna, deltok på et konsil i Ferrara og vendte deretter tilbake til Ungarn.

I 1440 ble han syk mens han var på Kypros. I 1444 skjedde noe sjeldent, for da tilbrakte han tre dager med å hvile i et lite kloster ved Trasimenersjøen, sammen med Johannes av Capestrano og Bernardin av Siena, som døde én måned senere i Siena med Jakob til stede. Seks år senere var han til stede ved Bernardins helligkåring i Roma. Jakob etterfulgte Johannes som pavelig legat i 1456, et embete han hadde i fire år, og han dro til Østerrike og Ungarn for å bekjempe husittene. I 1460 ble han tilbudt bispestolen i Milano, men han avslo fordi han foretrakk å fortsette med sin forkynnelse. De siste 18 årene av sitt liv fra 1858 reiste han på kryss og tvers i Italia og forkynte.

2. påskedag 1462 holdt Jakob en preken i Brescia hvor han hevdet et omstridt teologisk synspunkt om Kristi dyrebare blod, nemlig at det av blodet som falt på jorden under hans lidelse, ikke ble gjenforent med hans legeme ved oppstandelsen. For dette ble han trukket for den lokale inkvisisjonen av den dominikanske inkvisitoren Jakob av Brescia og anklaget for uortodokse meninger. Saken var kontroversiell, og Jakob nektet å møte for den lokale inkvisisjon og appellerte til Roma. Dette førte til en disputt i full skala for pave Pius II (1458-64). De påla både hans dominikanske anklagere i inkvisisjonen i Brescia og hans fransiskanske allierte å tie om saken, og noen formell avgjørelse ble aldri tatt. Men denne hendelsen kastet skygge over Jakobs siste år.

Innenfor ordenen ble han kontroversiell. Han tilhørte reformatorene og fornyerne, men han hadde ikke hell med seg i forøket på å gjenforene observantene og konventualene, som fransiskanerordenen hadde delt seg i. Striden ble verre av kjetterske elementer som hadde sneket seg inn blant småbrødrene, de var allerede fordømt av pavestolen. Noen kritiserte Jakob for å være for streng mot dem.

Jakob var en sterk forkjemper for karitative pantelånerforretninger for fattige (Montes pietatis eller Monti di pietà) for å hjelpe dem til å unngå økonomisk katastrofe ved å tilby dem lån til fornuftige renter. Han deltok på konsilene i Basel i 1431 og Firenze i 1438, som for en kort stund forsonte den katolske og den ortodokse kristenheten. Han brakte mange kjettere tilbake til den katolske tro ved sin forkynnelse, og de mer moderate husittene kom han i møte ved å akseptere deres preferanse for nattverd under begge skikkelser (brød og vin), og dette fikk han vedtatt på konsilet i Basel i 1431. Han fikk guelfer og ghibelliner til å stifte fred. Men fremfor alt fikk han mange mennesker til å forsone seg med Gud.

Han levde asketisk og påla seg strenge botsøvelser, nektet seg mer enn tre timers søvn om natten og bar en tynnslitt kappe. Han fastet hver dag og hadde i følge sin biograf «dårlig mage og en alvorlig betennelse i leveren». Mot slutten av livet forbød paven ham å faste, for hans helse var «i offentlighetens interesse».

I 1473 ble Jakob flyttet til Napoli, hvor han døde den 28. november 1476 i Napoli. Hans intakte legeme hviler i den eldste fransiskanerkirken i Napoli, Santa Maria la Nuova fra 1200-tallet, hvor et kapell er viet til ham, San Giacomo della Marca. Han ble saligkåret den 12. august 1624 av pave Urban VIII (1623-44) og helligkåret den 10. desember 1726 av pave Benedikt XIII (1724-30). Hans minnedag er dødsdagen 28. november og hans navn står i Martyrologium Romanum.

I Louvre henger et berømt maleri av ham laget av maleren Carlo Crivelli. Hans attributt i kunsten er en kalk og en slange. Det er bevart noen prekener og brev etter ham. Hans trofaste følgesvenn i mange år, Fra Venanzio da Fabriano, skrev hans biografi.

Kilder: Attwater (dk), Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Butler (XI), Benedictines, Bunson, Engelhart, Schauber/Schindler, Index99, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2000-05-14 21:40 - Sist oppdatert: 2005-08-26 21:55

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jmarca

Voir aussi : https://www.sangiacomodellamarca.net/