Saint Jacques de la
Marche
Frère mineur à
Naples (+ 1476)
Né à Montebrandone dans
les Marches italiennes. Franciscain, ami de saint
Bernardin de Sienne et de saint Jean de Capistran, il était un grand
orateur et pour cela il parcourut la Dalmatie, la Bosnie, la Hongrie, la
Bohème, la Pologne et l'Italie.
À Naples, en 1476, la
mise au tombeau de saint Jacques de la Marche, prêtre de l'Ordre des Mineurs,
célèbre par sa prédication et l'austérité de sa vie.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/141/Saint-Jacques-de-la-Marche.html
Pietro Perugino (1448–1523), Beato Giacomo della Marca, 1515, 160.5 x 87.5, National Gallery of Umbria, Perugia
Saint Jacques de la
Marche
Franciscain
(1391-1476)
Ce grand religieux était
originaire de la Marche d'Ancône; son berceau fut entouré d'une vive lumière
qui présageait d'une manière évidente son glorieux avenir. Quand il fut en âge
de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire Chartreux: mais
quelques relations qu'il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans
leur Ordre. Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne
donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au
pied du crucifix, pendant que des larmes inondaient son visage.
C'est dans la méditation
des souffrances de son Sauveur qu'il puisa cette énergie surhumaine dont il
montra de si beaux exemples durant ses courses apostoliques. Jamais il ne
mangeait de viande; un peu de pain et quelques herbes étaient sa nourriture.
Tous les jours il se donnait la discipline jusqu'au sang, et, pendant dix-huit
ans, il porta sur sa chair nue un cilice avec une cotte de mailles armée de
pointes de fer aiguës. Telle fut la préparation de l'apôtre.
Il eut d'immenses succès,
en Allemagne, contre les hérétiques; dans une seule ville, deux cents jeunes
gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse. Une fois, les
hérétiques tentèrent de l'empoisonner; mais voyant le plat se briser, au seul
signe de la Croix fait par le Saint, ils s'écrièrent: "Le doigt de Dieu
est là", et ils se convertirent. En Norvège et en Danemark, il administra
le Baptême à deux cent mille personnes. La Bohème était la proie de l'hérésie.
A Prague, les hérétiques, pleins d'admiration pour l'éloquence de l'apôtre, lui
promirent de se convertir s'il faisait un miracle. Après avoir invoqué Dieu et
fait le signe de la Croix, il avala un breuvage empoisonné sans en ressentir
aucun mauvais effet.
De retour en Italie,
ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques
n'hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers
l'autre rive. Un jour qu'il avait combattu avec véhémence le vice de
l'impureté, un auditeur, qui s'était cru visé personnellement, alla se poster
sur son passage, dans un sanctuaire dédié à Marie, pour l'assassiner; mais il
entendit une voix irritée qui lui cria: "Malheureux! Que fais-tu en Ma
présence? Tu veux faire mourir Mon serviteur et le serviteur de Mon Fils!"
Le coupable, demi-mort de peur, renonça à son criminel dessein. Le prodige le
plus étonnant de l'illustre apôtre fut la découverte et la résurrection d'un
enfant assassiné par un Juif et coupé en morceaux.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_jacques_de_la_marche.html
Carlo Crivelli, San Giacomo della Marca (1477), tempera su tavola; Parigi, Museo del Louvre.San Giacomo della Marca è raffigurato come figura stante, vestito del saio francescano, con l'astuccio degli occhiali appeso alla cintura e il baculo pastorale, la mano destra indicante il medaglione con il monogramma di Cristo, la mano sinistra regge un libro, elementi caratterizzanti della sua personalità di studioso. Sullo sfondo un drappo in broccato, dalla cui sommità pendono frutti, cucurbitacee a sinistra e una pesca a destra (riferimenti cristologici). A destra sono rappresentate due piccole figure inginocchiate i committenti. In basso al centro del gradino, un cartiglio reca l'iscrizione OPUS.CAROLI.CRIVELLI.VENETI./1477.
Carlo Crivelli (circa 1435 –circa 1495 ). St James of the Marches with Two Kneeling Donors, 1477, 198 x 64, Louvre Museum, Department of Paintings of the Louvre, Louvre-Lens
Saint Jacques de la
Marche
Né un dimanche de 1391
dans la Marche d'Ancone, il reçut le nom de Dominique en raison du dimanche de
sa naissance.
Il fit ses études de
droit civil à l'université de Pérouse puis il devint précepteur des enfants
d'une famille de Pérouse.
Il suivit cette famille à
Florence puis se retira avec le nom de Jacques au couvent franciscain de sainte
Marie des Anges à Assise. Il avait 21 ans.
Il ne dormait que trois
heures par nuit et ne mangeait jamais de viande. L'ascèse mina sa santé. Il se
vit atteint de quatorze différentes maladies, toutes très-douloureuses, comme
la pierre, la goutte, le mal d'estomac.
Mais il voulait surtout
prêcher. Il alla en pèlerinage à Notre-Dame de Lorette. La Vierge lui apparut
en lui promettant que son souhait serait exaucé. En 1426 il reçut la licence
pour prêcher.
Puis il voyagea dans
l'Europe de l'est, d'abord à Prague où l'on tenta de l'empoisonner puis en
Bosnie. En 1436 il fut nommé inquisiteur en Hongrie et en Autriche. Revenu en
Italie en 1440, il demanda à partir pour l'Orient. Il tomba malade à Chypre et
revint en Italie.
Sa vie fut faite de
voyages successifs pendant lesquels il prêchait sans relâche tout en menant une
vie ascétique. Au long de ses voyages, il se fit beaucoup d'ennemis et fut
l'objet de plusieurs tentatives d'empoisonnement de même qu'il fut agressé
physiquement bien souvent. Il parlait de ses ennemis "qui le déchirent
comme des chiens..." D'autre part, les gens le prenaient et le suivaient
comme un oracle. Cela suscitait de la jalousie chez d'autres religieux qui
menacèrent de le faire paraître devant le tribunal de l'inquisition.
Il voyageait toujours en
âne ou en cacolet - petit siège double à dossier, placé de part et d'autre sur
une mule.
Il fut un ardent disciple
de saint Bernardin de Sienne.
Vers la fin de sa vie, le
roi de Naples, Ferdinand voulut qu'il vienne dans son royaume. Jacques s'y
transporta et vécut au couvent de l'observance.
Vers la soixantaine,
après une vie tumultueuse, les souffrances s'intensifièrent. De plus, il
n'arrivait pas à dormir. Ses dents étaient toutes tombées. Un flux de sang le
rendit étique. Une colique le faisait horriblement souffrir et la soif le
tenaillait. A la dernière extrémité, il finit par boire et resta un quart
d'heure à se tordre de douleur, en appelant Jésus à son secours, puis il
mourut. (à Naples le 28 novembre 1476)
Il laissa un traité
contre les Fraticelles (ou Frérots). Il avait lutté contre eux toute sa vie.
Les Fraticelli, formèrent
une branche dissidente des Franciscains. Ils s'apparentèrent au Béguins en
France et aux Beggars d'Allemagne. Ils enseignaient qu'il fallait distinguer
entre l'Église extérieure, dirigée par le Pape et les évêques qui amassent des
biens pour en profiter et celle des pauvres qui n'a que Jésus-Christ pour chef
et les Frérots pour membres. Il n'y avait de sacrements qu'au sein de leur
église.
A l'origine, une simple
communauté Franciscaine de moines dissidents, les Fraticelli grossirent
amplement mais s'adjoignirent une bande de brigands. Il assaillirent des
monastères et pillèrent des voyageurs. Le schisme fut coupé de ses racines
franciscaines et se fondit dans plusieurs petites sectes qui finirent par
disparaître.
Par. 14. "La
première erreur donc qui sort de leur officine remplie de ténèbres invente deux
Églises, l'une charnelle, écrasée par les richesses, débordant de richesses et
souillée de méfaits, et sur laquelle règnent, disent- ils, le pontife romain et
les autres prélats inférieurs ; l'autre spirituelle, pure de par sa frugalité,
ornée de vertus, ceinte par la pauvreté, dans laquelle ils se trouvent seuls
avec leurs pareils, et à laquelle ils président également eux-mêmes de par le
mérite d'une vie spirituelle, si du moins l'on peut faire crédit à leurs
mensonges."
JEAN XXII : (1316-1334) Constitution
" Gloriosam Ecclesiam ", 23 janvier 1318.
SOURCE : http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/marche.htm
Saint
Jacques de la Marche
Franciscain (1391-1476)
SAINT JACQUES DE LA
MARCHE, CONFESSEUR.
28 NOVEMBRE
L'an 1476.
Jacques naquit à.
Monte-Braudonio, petite ville du Picenum, dans le diocèse d'Ascoli, de parents
qui étaient remplis de piété. Dès son enfance il joignit à une grande dévotion
beaucoup d'application à l'étude des lettres et des sciences. Jeune encore, et
connaissant déjà la vanité de ce monde, il avait résolu de s'engager dans
l'ordre des Chartreux; mais, sous la conduite de Dieu, qui le destinait au
salut des Aines et á la propagation de la foi , il entra dans la famille des
religieux Mineurs, Pendant son noviciat, qu'il fit à Assise dans le monastère
des Prisons, il se distingua tellement par son obéissance, son amour pour la
pauvreté, et par toutes les autres vertus, que chacun le regardait comme le
modèle le plus accompli de la perfection religieuse. garda toujours intacte la
virginité, et il se contentait de trois heures de sommeil, passant le reste de
la nuit à louer Dieu, à se flageller cruellement, et à contempler les choses
célestes. Pendant presque vingt années, il porta sur la chair une cuirasse de
fer, qu'ensuite il changea contre un rude cilice, d'après l'avis de son
confesseur. II ne mangeait qu'une fois par jour, encore n'était-ce que du pain
avec de l'eau, à quoi il ajoutait, mais bien rarement, des fèves crues et des
herbes sauvages : genre de vie extrêmement rigoureux, qu'il pratiqua jusqu'à
ce que son âge avancé, la mauvaise santé qui était la suite de ses travaux
assidus, et l'autorité de saint Bernardin de Sienne l'eussent obligé à se
traiter un peu moins durement,
Devenu prêtre et chargé
des fonctions de prédicateur, Jacques combattit toujours et en toute liberté,
dans un langage vif et efficace, les vices de son temps. Il ne craignit jamais
de reprendre les nobles eux-mêmes et les puissants, quand il en trouvait
quelques- uns qui menaient une vie scandaleuse. On venait en foule pour
l'entendre; tellement que, les églises les plus vastes ne pouvant contenir la
multitude, on lui élevait des estrades çà et là sur les places et au milieu des
champs. Les empereurs, les rois, les prélats les plus distingués se disputaient
l'avantage de l'avoir pour prédicateur. Un sermon qu'il prêcha à Milan au sujet
des larmes de la Madeleine fit sortir de leur honteuse profession trente-six
femmes débauchées, à qui il donna ensuite une maison et de l'argent pour les
aider à vivre dans la piété. Ce fut alors que le duc de Milan, Sforza, et les
habitants de cette ville le pressèrent fortement de devenir leur archevêque,
dignité que le religieux ne voulut jamais accepter. On dit qu'il amena au
baptême deux cent mille infidèles, et qu'en Hongrie il lit rentrer dans le sein
de l'Église cinquante mille hérétiques. En Italie il éteignit tout à fait la
secte criminelle des fratricelles, laquelle avait reparu une seconde et une
troisième fois. Il assista au concile qui fut transféré à Florence, après avoir
été commencé à Ferrare; il aida de ses conseils et de ses actions les empereurs
Sigismond et Albert dans des circonstances difficiles : surtout il les excita à
faire une expédition contre les Turcs et à combattre les hérétiques. Lorsque
saint Jean Capistran mourut en Hongrie, Jacques le remplaça en qualité de légat
pontifical, pour exciter les princes à la guerre sainte contre les Turcs. Les
papes Martin V, Eugène IV, Nicolas V, Calixte III, Pie I1, Paul 11, et Sixte
IV, lui donnèrent des missions à remplir contre les hérétiques fratricelles,
manichéens, patares, hussites, et taborites. Ces nombreuses expéditions lui
fournirent occasion de parcourir plusieurs fois l'Italie et trois fois
l'Illyrie, la Pannonie, la Sarmatie, la Bohême et les provinces voisines. II
fit tous ces voyages sans sac, sans besace et à pied, comme les apôtres,
uniquement appuyé sur la protection divine, laquelle se montra principalement
lorsque le conducteur d'une barque ayant refusé de le recevoir, le saint
étendit son manteau sur les eaux, et sans autre secours que cette frêle
embarcation, traversa le Pb avec son colza pagnon. Enfin Jacques fut atteint
d'une dangereuse maladie à Naples, où il s'était rendu par ordre de Sixte IV,
sur les instances du roi Ferdinand. Il reçut alors avec piété les sacrements de
l'Église, et rendit s'on âme a Dieu, l'an 1476, dans sa 95e année, le 28
novembre. Les nombreux miracles qu'il accomplit après sa mort ayant été
juridiquement examinés, Urbain VIII permit aux Frères-Mineurs, ainsi qu'au
clergé de Naples, qui regardait Jacques comme un de ses patrons, de célébrer
l'office et la messe en son honneur. Le corps du saint se conserve sans corruption
et. flexible dans l'église de Sainte-Marie-la-Neuve. Un jour que le cardinal
Orsini, depuis Benoît XIII, le touchait de ses mains pour te faire vénérer par
Philippe V, roi d'Espagne, ces restes précieux exhalaient une très-suave odeur.
C'est ce pape qui, á l'occasion des miracles que ne cessait d'opérer le
serviteur de Dieu, le mit au nombre des saints, en 1726 (Supplément des
Franciscains.)
PRATIQUE. - En
considérant les travaux des saints pour la foi, vous devrions rougir de notre
propre indifférence d l'égard des intérêts de Dieu.
PRIÈRE. - O Dieu, qui,
pour sauver les âmes et ramener les pécheurs du bourbier du vice dans le chemin
de la vertu, avez t'ait de votre bienheureux confesseur Jacques un héraut
distingué de l'Évangile, accordez-nous dans votre bonté que, par son
intercession, après avoir expié nos péchés , nous arrivions à la vie
éternelle. Ainsi soit-il.
SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_jacques_de_la_marche_FR.htm
San Giacomo della Marca, affresco del 1490 attribuito a Pietro Alemanno. Palazzo dei Capitani del Popolo di Ascoli Piceno
Also
known as
Dominic Gangala
Giacomo della Marca
Jacopo Gangala
James della Marca
James Gangala
James of La Marca of
Ancona
James of Picenum
Profile
Born poor.
Doctor of Civil Law. Franciscan monk at
age 22. Studied with Saint John
of Capistrano. Disciple of Saint Bernadine
of Siena. Tutor. Judge of sorcerers. Ordained in 1423. Preacher and evangelist throughout
Central and Northern Europe, preaching every
day for 40 years. Brought Blessed Bernardino
of Feltre and Blessed Bernardino
of Fosso into the Franciscans. Travelled and
worked with Saint John
Capistrano. Inquisitor in 1426,
assigned to crush the heretical Fraticelli.
Worked against the Bogomil heresy in
Bosnia in 1432.
Founded several monasteries in Bohemia, Hungary,
and Austria.
Chief almoner for
the 1437 Crusade against
the Turks. Worked at the Council
of Florence in 1438 to
re-unite the Eastern and Latin Churches. Papal legate in 1456. Preached against
the Hussites in Austria and Hungary.
The Dominican Inquisitors made
him the subject of an inquiry in 1462 when
they thought that one of his statements on the Precious Blood was heretical; Rome ordered
the case to be put permanently on hold, and it was never settled. A skinny man
who dressed in a tattered habit,
he fasted every day until his health began to fail – and the pope ordered
him to eat as a public service.
Born
1
September 1391 at Monteprandone,
March of Ancona, Italy as Dominic
Gangala
28
November 1476 at Naples, Italy
buried at
the church of Santa Maria Nuova, Naples
12
August 1624 by Pope Urban
VIII
10
December 1726 by Pope Benedict
XIII
in Italy
priest holding
in his right hand a chalice from
which a snake is
escaping
Franciscan holding
a chalice and
a veil
Franciscan with
a staff, castanets at
his girdle, pointing to IHS
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint James of the
Marches“. CatholicSaints.Info. 6 December 2023. Web. 26 October 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches/
San Giacomo della Marca, Convento degli Osservanti, Maruggio
St. James of the Marches
Feastday: November 28
Birth: 1391
Death: November 28, 1476
James Gangala was born at Montebrandone,
Ancona. He studied law and
then joined the Franciscans at Assisi in
1416. He studied under St. Bernardino of Siena at
Fiesole, was ordained when he was twenty-nine, and became an effective and
forceful preacher. He worked as a missionary with St. John Capistran
in Italy and
in Germany, Bohemia, Poland, and Hungary, and in 1426, with John, was named
inquisitor against the Fraticelli by
Pope St. Martin V.
They destroyed thirty-six Fraticelli houses,
and their severity (some of the Fraticelli were
burned at the stake) and their tactics resulted in great violence and
caused many objections. James attended
the Council of Basle-Florence, and helped reconcile Hussites, but was
unsuccessful in attempts to reconcile the Observant and Conventual Franciscans.
In 1456, he was sent to Austria and Hungary to
combat the Hussites. He refused offer of the See of Milan, and in 1462 became
involved with the Inquisition because
of a sermon he preached at Brescia. The case caused a sensation and was
referred to Rome; silence was
imposed on all parties, and no decision was ever rendered. He died in Naples,
where he spent the last three years of his life, on November 28th. He was
canonized in 1726 as St. James of the
Marches. His feast day is
November 28th.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=680
Book of Saints –
James of Picenum
Article
(Saint) (November 28)
(15th century) This Saint is commonly called Saint James of the Marches of
Ancona, the modern name of the ancient Picenum, in which he was born. Though
his family was of the poorest, his talents opened a bright worldly future
before him. But he elected to put on the Franciscan habit at Assisi, and
thenceforth lived a wonderful life of penance and poverty. His zeal for the
salvation of souls (says Butler) seemed to have no bounds, and for forty years
together he never passed a single day without preaching the Word of God, either
to the people or to the Religious of his own Order. He worked miracles, and
shared in some of the missionary labours of Saint John Capistran in Germany. He
died A.D. 1476 at the age of ninety, and was canonized A.D. 1726.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “James
of Picenum”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
12 August 2018. Web. 26 October 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-james-of-picenum/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-james-of-picenum/
Attributed
to Francisco Pacheco (1564–1644), San Jacobo de la Marca, Primera mitad del
siglo XVII, 148 x 107, Cerralbo Museum, Madrid,
Pictorial
Lives of the Saints – Saint James of La Marca of Ancona
The
small town of Montbrandon, in the Marca of Ancona, gave birth to this Saint.
When young he was sent to the University of Perugia, where his progress in
learning soon qualified him to be chosen preceptor to a young gentleman of
Florence. Fearing that he might be engulfed in the whirlpool of worldly
excesses, Saint James applied himself to prayer and recollection. When
travelling near Assisium, he went into the great church of the Portiuncula to
pray, and being animated by the fervor of the holy men who there served God, and
by the example of their blessed founder Saint Francis, he determined to
petition in that very place for the habit of the Order. He began his spiritual
war against the devil, the world, and the flesh, with assiduous prayer and
extraordinary fasts and watchings. For forty years, he never passed a day
without taking the discipline. Being chosen archbishop of Milan, he fled, and
could not be prevailed on to accept the office. He wrought several miracles at
Venice and at other places, and raised from dangerous sicknesses the Duke of
Calabria and the King of Naples. The Saint died in the convent of the Holy
Trinity of his Order, near Naples, on the 28th of November, in the year 1476,
being ninety years old. seventy of which he had spent in a religious state.
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-james-of-la-marca-of-ancona/
Vittore Crivelli (1440–1501). St
James of the Marches, Pinacoteca Comunale, Ripatransone
St. James of the Marches
Franciscan,
b. of a poor family named
Gangala, at Monteprandone, March
of Ancona, Italy,
1391; d. at Naples,
28 Nov., 1476. He is generally represented holding in his right hand a chalice,
out of which a snake is escaping --an allusion to some endeavours of heretics to
poison him or, less likely, to the controversy about the Precious Blood.
He began his studies
at Offida under the guidance of his uncle, a priest,
who soon afterwards put him to school at Ascoli.
At the University
of Perugia he took the degree of Doctor in Civil Law.
After a short stay at Florence as tutor in a noble family,
and as judge of sorcerers, James was received into
the Order
of the Friars Minor, in the chapel of
the Portiuncula, Assisi,
26 July, 1416. Having finished his novitiate at
the hermitage of the Carceri, near Assisi,
he studied theology at Fiesole,
near Florence,
under St.
Bernardine of Siena. On 13 June, 1420, be was ordained priest,
and soon began to preach in Tuscany,
in the Marches, and Umbria; for half a century he carried on
his spiritual labours, remarkable for the miracles he
performed and the numerous conversions he wrought. From 1427 James
preached penance, combated heretics,
and was on legations in Germany, Austria, Sweden, Denmark, Bohemia, Poland, Hungary,
and Bosnia. In the last-mentioned country he was
also commissary of theFriars
Minor. At the time of the Council of Basle he promoted the union
of the moderate Hussites with
the Church,
and that of the Greeks it
the Council of Ferrara-Florence. Against the Turk, he
preached several crusades,
and at the death of St. John Capistran, in 1456, James was sent
to Hungary as
his successor. In Italy he
fought theFraticelli, instituted several montes
pietatis, and preached in all the greater cities; Milan offered him
the bishopric in
1460, which he declined. St. James belonged to
the Observant branch of the Friars
Minor, then rapidly spreading and exciting much envy.
How much he suffered on this account is shown in a letter written by him toSt.
John Capistran, published by Nic. Dal-Gal, O.F.M., in "Archivum
Franciscanum Historicum", I (1908), 94-97. Under Callistus
III, in 1455, he was appointed an arbiter on the questions at issue
between Conventuals and Observants.
His decision was published 2 Feb., 1456, in a papal
Bull, which pleased neither part . A few years later, on Easter Monday,
1462, St. James, preaching at Brescia,
uttered the opinion of some theologians,
that the Precious Blood shed during the Passion was not united
with the Divinity of Christ during the three days of His burial.
The Dominican James
of Brescia, inquisitor, immediately cited him to his
tribunal. James refused to appear, and after some
troubles appealed to the Holy
See. The question was discussed at Rome, Christmas,
1462 (not 1463, as some have it), before Pius
II and the cardinals,
but no decision was given. James spent the last three years of his
life at Naples,
and was buried there in the Franciscan church of
S. Maria la Nuova, where his body is still to be
seen. Beatified by Urban
VIII, 1624, he was canonized by Benedict
XIII, 1726. Naples venerates
him as one of its patron
saints (feast, 28 Nov.).
The works of St.
James of the Marches have not as yet been collected. His library and
autographs are preserved in part at
the Municipio of Monteprandone (see Crivellucci,
"I codici della libreria raccolta da S. Giacomo della Marca nel convento
di S. Maria delle Grazie presso Monteprandone", Leghorn, 1889). He
wrote "Dialogus contra Fraticellos" printed in Baluze-Mansi,
"Miscellanea", II, Lucca,
1761, 595-610 (cf. Ehrle in "Archiv für Litt. u. Kirchengeschichte",
IV, Freiburg im Br., 1888, 107-10). His
numerous sermons are not edited. For some of them, and for his
treatise on the "Miracles of the Name of Jesus",
see Candido Mariotti, O.F.M., "Nome di Gesù ed i
Francescani", Fano,
1909, 125-34. On his notebook, or "Itinerarium", See
Luigi Tasso, O.F.M., in "Miscellanea Francescana", I (1886),
125-26: "Regula confitendi peccata" was several times edited
in Latin and Italian during the fifteenth century. "De
Sanguine Christi effuse" and some other treatises remained
in manuscript.
Sources
PETRUCCI, Vita et
res gesitæ B. Jacobi Piceni, edited by WADDING (Lyons, 1641). Other original
information is found in B. Bernardini Aquilani Chronica Fratrum Minorum
Observuntiæ, ed. LEMMENS (Rome, 1902), 66 sqq.; GLASSBERGER in Analecta
Franciscana, II (Quaracchi, 1887), 393-96. Much material and papal documents
are given in WADDING, Annales, 2nd ed., IX-XVI (Rome, 1724-36), See also
WADDING, Scepters (Rome 1806), 126; SBARALEA, Supplementum ad Scriptores (Rome
1806), 375 ARTUR, Martyrologium Franciscanum, 2nd ed (Paris 1653),
578-80. Lives: LÉON (de Clary), Lives of the Saints and Blessed of the
three orders of St. Francis, IV (Taunton 1887), 125 -51; JOS. Ma.
d'Evora, Compendio della vita di S, Giacomo della Marca (Rome, 1726);
GASPARE DA MONTE SANTO, Gesta dell' apostolico San Giacomo della Marca Anconitana
(Ascoli, 1804); GIUSEPPE ARCANGELO Di FRATTA MAGGIORE, Vita dell'
apostolico eroe S. Giacomo della Marca, 2nd ed. (Naples, 1851); CELSO MARIA Di
FFLTRE, Compendia Storico delta vita di S. Giacomo della Marca (Venice,
1876): CIACINTO NICOLAI, Vita Storica di San Giacomo della Marca (Bologna,
1876); LÉON, Vita de St-Jacques de la Marche, Franciscain de l'Observance (1391-1476)
(Paris, 1894); GAETANO ROCCO DA NAPOLI, Compendio delta Vita di San
Giacomo della Marca (Naples, 1909).
Oliger, Livarius. "St. James of the Marches." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910.25
Oct. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/08278b.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Tom
Burgoyne. In memory of Father Baker, founder of Our Lady of Victory Homes.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08278b.htm
Giacomo della Marca, Confessione, vers 1476
James of the March, OFM
(RM)
(also known as Giacomo
della Marca or Jacopo Gangala)
Born in Montebrandone,
March of Ancona, September 1, 1394; died in Naples 1475; canonized 1726.
You may have seen his
portrait by Carlo Crivelli in the Louvre: an emaciated monk with a long,
pointed nose reminiscent of Pinocchio. But long before his portrait was painted
by Crivelli, it had been painted by God. For in his Book of Life God makes a
picture of everything that He creates, and the true saints are those men and
women who in their lives come closest to resembling God's picture of them.
And so on September 1,
1394, God made the portrait of an Italian Franciscan whose zeal and enterprise
would make him a good instrument to carry out God's eternal purpose--the
glorification of His name and the coming of His Kingdom.
At first this future
Franciscan was just an ordinary little boy. He was born into a poor family
living in Montebrandrone, a village in the Marches (the ancient Picenum) overlooking
the Adriatic. He was baptized with the name of Dominic, and we can easily
imagine him one day asking the priest the meaning of his name. When he heard
the Dominic came from Dominus and meant "he who belongs to the Lord,"
he must have thought that his name was a call, and that the call should be
answered.
After studying law he
answered it when, at age 22, he took the Franciscan habit in 1416. As he was to
recall much later, his first habit was tailored for him by Father Bernardino of
Siena. Dominic took a new name as well as a new habit. Perhaps he regretted
losing his lordly name, but a new vocation demands a new name, and besides the
name Dominic, being reminiscent of the Dominicans, might have given offense to
some of his Franciscan brothers.
And so, emerging from the
waters of his second baptism, Dominic became James. In accordance with
Franciscan custom, he also took the name of the province from which he came;
thus, he is called James della Marca (of the Marches). This fine-sounding name,
half apostle and half traveller, was well-suited to a man for the next 50 years
was to travel all over Europe spreading the good news of Jesus Christ.
Before beginning his
wandering ministry, however, James studied for the priesthood under Saint
Bernardino of Siena at Fiesole (outside Florence, Italy) and was ordained at
age 29 (1423). He became a zealous and well-attended preacher and is said to
have brought both Blessed Bernardino of Feltre and Blessed Bernardino of Fosso
into the Franciscan Order.
Saint James preached
every day for 40 years. It was his vocation to march, or rather to run, along
the roads of Christendom, trying to be everywhere at once for he was needed
everywhere at once. One day while at supper he was lifting his glass to take a
drink when he was brought a message from Eugene IV sending him to Hungary. He
put down his glass and left immediately.
It would take the
patience of a Benedictine to reconstruct all his missionary journeys, including
those undertaken with Saint John Capistrano throughout Italy, Germany, Bohemia,
Poland, and Hungary. In 1426, with Saint John, he was named inquisitor against
the Fraticelli by Pope Saint Martin V. Their approach was harsh--some of the
Fraticelli were burned at the stake--and they destroyed 36 Fraticelli houses,
provoking opposition.
The most we can do to
tract the progress of this energetic Franciscan is just to mention a few of the
places where he turned up. In 1432, he was in Bosnia, where King Tuertko
received him with open arms and the queen tried to murder him. There he preached
against the heresy of the Bogomils.
In 1436, James della
Marca was in Bohemia, Hungary, and Austria, founding on an average one
monastery a month. In 1437, he was the chief almoner for the crusade that
emperor Sigismond was leading against the Turks. In 1438 he returned to Italy,
made a brief appearance in Bologna, attended a council in Ferrara, and then
went back to Hungary.
In 1440 he fell ill in
Cyprus. In 1444--a rare event--he spent three days resting in a little
monastery on the shores of Lake Trasimene, where he was joined by John of
Capistrano and Bernardine of Siena, who died a month later.
Succeeding Saint John
Capistrano as papal legate in 1456, he went to Austria and Hungary to combat
the Hussites. He was thereafter offered the bishopric of Milan, but turned it
down because he preferred to continue preaching.
In 1462, as a result of a
sermon he preached in Brescia in which he gave a theological opinion on the
precious Blood of Christ, he himself became the subject of a local inquisition.
The case was controversial and James refused to appear before the Inquisition
and appealed to Rome. A silence was imposed upon both the Dominican inquisitors
and the Franciscans, and no decision was ever reached.
And so on, always
hurrying from place to place, always preaching and always fighting the good
fight, until November 28, 1476, the date of his last journey, when he set out
from Naples and arrived in heaven, where we have good reason to believe he
still is.
Not surprisingly in view
of the life he led, James della Marca did not put on much weight. Moreover he
imposed on himself severe penances. He allowed himself only three hours of
sleep nightly and wore a threadbare habit. He fasted every day and had,
according to his biographer "a poor stomach and severe inflammation of the
liver." Towards the end of his life the pope forbade him to fast, for his
health was "in the public interest." It should be noted that Saint
James was also a very strong supporter for the establishment of charitable
pawnshops (montes pietatis).
The common sense of the
good pope--Sixtus IV--is to be commended, ordering a saint to take care of his
health, but even more admirable is the monk who set out every morning with his
satchel containing a piece of bread, some beans, salt, garlic, and a few
onions. He knew only too well that to be a witness of God among men it is far
better to be full of the Holy Spirit than full of food.
And it was the Holy
Spirit that inspired him to speak with such power and fire and amazing success.
At Camerino he inflamed the townsfolk to such a point that they nearly burned
his adversary alive. At Aquila 40,000 people waited for him to come down from
the pulpit so that they could get what was then the equivalent of his
autograph--a piece of parchment with the name of Jesus written on it. To meet
the demand, the friars in the monastery had to mass-produce them and then give
them to James to touch before distributing them among his admirers.
More enduring than these
bonfires that are so easy to light under the hot Italian sun was his work as a
peace-maker, for which he had a special gift. During the turbulent 15th century
peace had disappeared nearly everywhere. James reconciled the conventuals and
the observants, the two opposed branches of the Franciscans who were at
loggerheads about their interpretations of the true spirit of their founder. He
reconciled Catholics and heretics of every kind. For example, he moderated his
opposition to the Hussites of Hungary by offering at the Council of Basle (part
of the Council of Ferrara-Florence) the practice of Communion under both
species (1431). At the Council of Florence (1438), he participated in the
reunion of the Eastern and Western Churches. He reconciled Guelphs and
Ghibellines who quarreled out of habit. Above all he reconciled men with God,
which is surely the best way of reconciling men with each other.
In 1473, James was moved
to Naples, where he died and was buried in the church of Santa Maria Nuova.
While nearly every day
brought a different landscape before the eyes of Saint James della Marca, he
gaze remained fixed unceasingly on the Eternal and Unchangeable. Popes, kings,
and crowds called him, but in their call he always heard the same unique voice
of God. Every evening he was breathless, yet each morning he preached because
he had spent half the night breathing the Holy Spirit (Attwater, Attwater 2,
Benedictines, Coulson, Encyclopedia, Farmer, White).
Saint James' emblem is a
chalice and a serpent. He is generally depicted as a Franciscan holding a
chalice and a veil; sometimes the image includes a staff and lily; or staff,
castanets at his girdle, pointing to IHS (not to be confused with Saint
Bernardino, whose face, old and toothless, is invariable). Venerated at Ancona
(Roeder, White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1128.shtml
November 28: Saint James of the Marches
Posted by Jacob
"Beloved and most
holy word of God! You enlighten the hearts of the faithful, you satisfy the
hungry, console the afflicted; you make the souls of all productive of good and
cause all virtues to blossom; you snatch souls from the devil’s jaw; you make
the wretched holy, and men of earth citizens of heaven!"
Today, November 28, we celebrate the feast day of Saint James of the
Marches (Giacomo della Marca, 1391-1476), Franciscan friar, missionary,
preacher, and opponent of heresy. The life of Saint James is remarkable for his
commitment to defense of Church doctrine, his tireless preaching and
conversions of sinners, miracle working, and austerity.
James Gangala was born
into an extremely poor family at Montebrandone (in the Marche of Ancona), in
central Italy along the Adriatic Sea. Drawn to the Lord, he began his studies
at Offida under the guidance of his uncle, a priest, who soon afterwards put
him to school at Ascoli. At the University of Perugia he took the degree of
Doctor in Civil Law. After a short stay at Florence as tutor in a noble family,
and as judge of sorcerers, James was received into the Order of the Friars
Minor, the Franciscan order at Assisi, at the age of 25. Studying under Saint
Bernardino of Siena, James was widely recognized for his oratory, delivering
both forceful and effective sermons, and converting thousands of souls.
Ordained at age twenty-nine, James was sent on mission with Saint John
Capistrano, traveling throughout Italy, German, Bohemia, Poland, and Hungary.
Noting his orthodoxy,
Pope Saint Martin V appointed him inquisitor to root out heretical sects that
were growing in power throughout Italy. He continued his travels, preaching,
working against heresy, and attempting to reconcile various branches of the
Franciscan Order. He attended the Council of Florence in 1438, working
diligently to reconcile the Eastern and Latin Churches, with little success.
Elected bishop of Milan,
James humbly declined the position, preferring to continue his itinerant
lifestyle, traveling, preaching, and confirming the truth of Church doctrine.
Saint James preached every day for 40 years, beginning on the date of his
ordination, and ending on the date of his death. He preached a message of
penance, which he also put into practice. James slept only three hours each
evening, and fasted nine months of the year. Thin, dressed always in the same tattered
brown robe, and susceptible to illness, Saint James ate little, giving all he
had to the needy. As he grew older, and his health began to observably fail,
Pope Martin V ordered him to eat regularly, as a public service, so that he
could continue his ministry. Charitable, Saint James instituted several montes
pietatis, (literally, “mountains of money”), which provided low-interest loans
to all who needed them.
Saint James founded
several monasteries in Bohemia, Hungary, and Austria. Especially devoted to the
Precious Blood of Jesus, he, himself, was brought up on heresy charges during
the Dominican Inquisition in 1462. The Pope intervened, ordering the case put
on permanent hold, with no decision ever rendered on his statements. However,
during the course of the inquisition, James was the victim of attempted
assassination twice, both times in the form of a poisoned chalice (as he is
frequently depicted in art).
Saint James spent the
last three years of his life at Naples, and was buried there in the Franciscan
church of San Maria la Nuova, where his body is still to be seen, preserved
beneath the alter. Numerous miracles have been reported through his
intercession, both while he lived and subsequent to his death.
On today, the feast of Saint James of the Marches, we pray for the fortitude,
steadfastness, and endurance that this holy man displayed each day of his life.
Saint James, pray for us!
A Prayer for Fortitude
O Holy Spirit who descended upon the twelve as they stood in anxiety, come unto
me in my endeavors. Banish from my heart all timidity and false pride;
strengthen my soul to avoid all sin, to practice virtue, and to prefer ridicule
to the denial of my Lord and Savior Jesus Christ. Let not the goodness of
purity, obedience and charity be obscured in the face of adversity. Instill in
me the virtue of Fortitude so that I may courageously profess and practice my
holy Catholic faith. Open my eyes, O Holy Spirit, that I may recognize my state
in life. Give me the confidence to embrace it and the strength to live it as a
son of God. I pray that Your guidance, protection and consolation may be with
me now and throughout my life. Amen.
SOURCE : https://365rosaries.blogspot.com/2011/11/november-28-saint-james-of-marches.html
Carlo Crivelli (circa 1435–circa 1495),Thronende Maria mit dem Kind, die Schlüsselübergabe an den Apostel Petrus und mit den Heiligen Johannes Capistranus, Emidius, Franziskus, Ludwig von Toulouse, dem seligen Giacomo della Marca und einem Bischof, Pala di San Pietro di Muralto, 1484, 191 x 196, (sacra conversazione : Mary, Christ Child, Mary Magdalene, Saint Peter, Saint Bonaventure, Saint Francis of Assisi, Saint John of Capistrano, SLouis of Toulouse, Saint Augustine of Hippo, Saint James of the Marches), Gemäldegalerie
Saint
James of the Marches of the First Order
Article
During the fifteenth
century, God gave to the Order of Saint Francis a number of saints and
apostolic men who, by the sanctity of their lives and their extraordinary
labors, contributed much to the betterment of morals among Christians and led
many heretics and unbelievers to the true faith. The most distinguished among
these men were: Saint Bernardine of Siena, Saint John Capistran, Saint James of
the Marches, Blessed Matthew of Girgenti, Blessed Archangelo of Calatafimi,
Blessed Mark of Bologna, Blessed Albert of Sartiano, Blessed Thomas of
Florence, Blessed Gabriel Ferretti, Blessed Antony of Stroncone, and Blessed
Herculanus. The lives and labors of these truly great men shed a luster on the
whole Church and form one of the brightest pages in the history of the Order.
Saint James, one of these
men of God, was born at Monteprandone, in the Marches of Ancona, Italy, in
1391, and received in Baptism the name of Dominic. His poor but pious parents
instructed him in acts of piety and led him to the practice of virtue. After
their death, the youthful Dominic went to his uncle, a virtuous priest at
Offida, under whose guidance he began his studies. He completed the study of
the humanities at the high school of Ascoli, after which he was sent to the
University of Perugia, where he took up the study of canon and civil law. Full
of the fear of God, he divided his time between prayer, study, and works of piety
and charity, and thus made great progress in virtue as well as in learning. His
excellent qualities of mind and heart, his modest bearing, and genuine piety
attracted the attention of all. and no sooner had he obtained the degree of
Doctor of Law, when he was asked by a nobleman of Florence to accept the
position of tutor to his son. After holding this position for a short time, he
obtained an honorable post among the magistrates of Florence.
Thus the future offered a
brilliant career to the youthful servant of God. But he perceived the many
dangers that surround a God-fearing soul, and, by the frequent practice of
prayer and recollection, he turned his heart from the things of the world, in
order to insure the possession of God in the life to come. He at length
resolved to embrace the religious life, and applied for admission into the
convent of the Carthusians at Florence, but the superior of the convent advised
him to make more sure of his vocation. A short time after, while travelling, he
came to Assisi and visited the church of the Porziuncola. Here he was so
edified by the mode of life of the sons of Saint Francis that he asked to be
received among their number. His request was granted, and he was clothed with
the habit of the Order in the church of Saint Mary of the Angels, on July 25,
1416. On this occasion, he received the name of James.
No sooner had he entered
on the religious life, than he began to practice those heroic virtues which
shone so brightly in him during the whole course of his long life. Eager for
self-sacrifice, he gave himself up to the severest mortification and gladly
embraced the inconveniences and sufferings of poverty. Imitating Saint Francis,
he kept seven Lents during the year and ate only a little bread and a few
herbs. These austerities he continued even during his apostolic labors in later
life, and Saint James of the Marches he mitigated them only at the command of
his superior, Saint Bernardine, The Saint’s biographers make special mention of
his profound humility and obedience, his charity toward all, and his love for
the Blessed Virgin. He was above all a man of prayer. He was satisfied with
three hours of sleep, devoting the rest of the night to fervent communion with
God.
After he had completed
his novitiate and made his vows, James was sent to Fiesole, near Florence, to
study theology under Saint Bernardine of Siena. Here he had as one of his
companions Saint John Capistran, and we can easily imagine what progress each
made in learning and holiness, encouraged as he was by the example of the other
and guided by so holy a teacher.
Soon after his ordination
to the priesthood, in 1420, James was appointed to preach in the Marches, in
Tuscany and in Umbria. With a heart burning with the love of God and the desire
for the salvation of souls, he began his apostolic career, which was to
continue for fifty years with wonderful success. Not only did he several times
traverse Italy announcing the word of God and combating heresy, but he also
passed through Illyria, Hungary, Slavonia, Dalmatia, Austria, Bohemia, Poland,
Germany, Scandinavia, Denmark, and parts of Russia, everywhere converting
sinners and infidels and bringing back countless heretics to the true faith.
Seven Sovereign Pontiffs entrusted him with important missions, at one time as
Apostolic Nuncio to preach a crusade against the Turks, at another, as
Inquisitor to root out the errors of the Fraticelli, the Manichaeans, and the
Hussites. The churches were not able to hold the crowds that came to hear him,
and he had to address them in the public squares. His preaching was accompanied
by the most astounding miracles. And the fruits of his labors were truly
prodigious. Wherever he preached, the enemies of the faith were overcome,
heresy was confounded, vice was exterminated, quarrels and strifes were
quelled, and the practices of Christian life began to flourish. In Germany, the
Saint’s preaching and example induced more than two hundred young men to
renounce the world and to serve God in the Order of Saint Francis. In Bohemia,
the Saint, with the aid of the Emperor Sigismund, succeeded in overcoming the
obstinacy of the Hussites, who had caused the greatest havoc in the country.
The churches were opened and reconsecrated, Catholic priests were ordained and
the discipline of the Church everywhere restored. In 1438, the Saint was
summoned by Pope Eugene IV to take part in the Council of Ferrara.
When the Turks, after
their defeat at Belgrade, in 1456, again threatened Europe, Pope Calixtus III
commissioned Saint James to preach the crusade in the Marches and in the duchy
of Spoleto. The burning eloquence of the Saint aroused enthusiasm in every
heart, and his success rejoiced and consoled the Vicar of Christ.
God allowed his faithful
servant to be tried by the fire of tribulation. He was afflicted by infirmities
of the body and by the hatred and persecution of wicked men. But nothing could
disturb the peace of his soul or dampen his zeal for the honor of God. On one
occasion, some heretics proposed that he should take a poisoned draught, and
promised that if it did him no harm, they would abjure their heresy. The Saint
agreed and raising his heart to God, he made the sign of the cross over the
poisoned cup and then drained it to the dregs without suffering the least
indisposition. The heretics were so astonished at this great miracle, that they
at once made their submission to the Church of Rome.
The last four years of
the Saint’s life were employed in apostolic labors in the city of Naples and
the surrounding country.
After having thus spent
himself in the service of the Lord, James passed to his eternal reward at
Naples, on November 28, 1476, in the eighty-fifth year of his age. His body was
entombed in the church of the Franciscans, where it is still to be seen. He was
beatified by Pope Urban VIII, in 1624, and canonized by Pope Benedict XIII, in
1726.
MLA
Citation
Franciscan
Herald, November 1916. CatholicSaints.Info.
3 October 2022. Web. 26 October 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches-of-the-first-order/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-james-of-the-marches-of-the-first-order/
Relique de Saint Jacques de la Marche à Monteprandone
Sarcophagus
with a glass-enclosed body of St. James of the Marches in the church of the
Franciscans in Monteprandone, Italy
November 28
St. James of La Marca of
Ancona, Confessor
THE SMALL town of
Montbrandon, in the Marca of Ancona, the ancient Picenum, a province of the
ecclesiastical state in Italy, gave birth to this saint. His parents, though of
low condition, were very virtuous, and educated him in sentiments of true piety
and religion. A neighbouring priest taught him Latin, and he was young when he
was sent to the university of Perugia, where his progress in learning soon
qualified him to be chosen preceptor to a young gentleman of Florence. This
student’s father, who was a magistrate of that city, was much taken with the
virtue and prudence of our saint, engaged him to accompany his son to Florence,
and procured him a considerable post in that republic. St. James observed, that
in the hurry of worldly business men easily forget to converse sufficiently
with God and themselves, and that shutting themselves up in it, they become
part of that vortex which hurries time and the world away without looking any
further: also, that whilst we hear continually the discourse of men, we are apt
insensibly to take in, and freight ourselves with the vices of men. Against
these dangers, persons who live in the world, must use the antidote of
conversing much with God. This James did by assiduous prayer and recollection,
in which exercises he found such charms that he resolved to embrace a religious
and penitential life. These were the dispositions of his soul when, travelling
near Assisium, he went into the great church of the Portiuncula to pray, and
being animated by the fervour of the holy religious men who there served God,
and by the example of their blessed founder St. Francis, he determined to
petition in that very place for the habit of the Order. The brethren received
him with open arms, and he was sent to perform his novitiate in a small austere
convent near Assisium, called, Of the Prisons. He began his spiritual war
against the devil, the world, and the flesh, with assiduous prayer, and
extraordinary fasts and watchings: and the fervour of his first beginnings was,
by his fidelity in corresponding with divine grace, crowned with such constancy
and perseverance as never to suffer any abatement. After the year of his
probation was completed he returned to the Portiuncula, and by his solemn vows
offered himself a holocaust to God. For forty years he never passed a day
without taking the discipline; he always wore either a rough hair shirt, or an
iron coat of mail armed with short sharp spikes; allowing himself only three
hours for sleep he spent the rest of the night in holy meditation and prayer:
flesh meat he never touched, and he ate so little that it seemed a miracle how
he could live. He said mass every day with wonderful devotion. Out of a true
spirit of humility and penance he was a great lover of poverty, and it was a
subject of joy to him to see himself often destitute of the most necessary
things. He copied for himself most of the few books he allowed himself the use
of, and he always wore a mean threadbare habit. His purity during the course of
his whole life was spotless; and he shunned as much as possible all
conversation with persons of the other sex, and made this very short, when it
was necessary for their spiritual direction; and he never looked any woman in
the face. In the practice of obedience he was so exact, that, once having
received an order to go abroad, when he had lifted up the cup near his mouth to
drink he set it down again, and went out immediately without drinking; for he
was afraid to lose the merit of obedience by the least delay.
His zeal for the
salvation of souls seemed to have no bounds, and for forty years together he
never passed a single day without preaching the word of God either to the
people or to the religious of his own Order. His exhortations were vehement and
efficacious; by one sermon at Milan he converted thirty-six lewd women to a
most fervent course of penance. Being chosen archbishop of that city he fled,
and being taken he prevailed by entreaties and persuasions to be allowed to
pursue his call in the functions of a private religious missionary. He
accompanied St. John Capistran in some of his missions in Germany, Bohemia, and
Hungary, and was sent thrice by the popes Eugenius IV. Nicholas V. and Calixtus
III. into this last kingdom. He wrought several miracles at Venice, and at
other places, and raised from dangerous sicknesses the duke of Calabria, and
king of Naples. A question was at that time agitated with great warmth,
particularly between the Franciscan and Dominican friars, whether the precious
blood of Christ, which was separated from the body during his passion, remained
always hypostatically united to the Divine Word; and St. James was accused in
the inquisition of having advanced the negative: but was dismissed with honour.
The saint died of a most painful cholic in the convent of the Holy Trinity of
his Order, near Naples, on the 28th of November, in the year 1476, being ninety
years old, of which he had spent seventy in a religious state. His body is
enshrined in a rich chapel which bears his name in the church called our Lady’s
the New, at Naples. He was beatified by Urban VIII. and canonized in 1726, by
Benedict XIII. who had been himself an eye-witness to a miracle performed in
favour of a person who had recourse to his intercession. See his life by Mark
of Lisbon, bishop of Porto, and and in verse by Sanazar; also the life of
Benedict XIII. by Touron, t. 6.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume XI: November. The Lives of the
Saints. 1866.
San Giacomo della Marca Religioso
e sacerdote
Monteprandone, Ascoli
Piceno, 1394 - Napoli, 28 novembre 1476
E' nato a Monteprandone
(Ascoli Piceno) nel 1394, fu discepolo di san Bernardino da Siena, dal quale
ricevette a 22 anni il saio francescano. Come il maestro, anch'egli si diede
alla predicazione, in Italia, Polonia, Boemia, Bosnia e in Ungheria dove si
recò per ordine del Papa. Oratore ardente, si scagliò soprattutto contro i vizi
dell'avarizia e dell'usura. Proprio per combattere quest'ultima, san Giacomo
della Marca ideò i Monti di Pietà, dove i poveri potevano impegnare le proprie
cose, non più all'esoso tasso preteso dai privati usurai ma ad un interesse
minimo. Già debilitato per la vita di penitenza e colpito da coliche
fortissime, morì a Napoli, nel 1476. Le sue ultime parole furono: «Gesù, Maria.
Benedetta la Passione di Gesù». (Avvenire)
Etimologia: Giacomo = che
segue Dio, dall'ebraico
Martirologio Romano: A
Napoli, deposizione di san Giacomo della Marca, sacerdote dell’Ordine dei
Minori, insigne per la predicazione e per l’austerità di vita.
Il tempo che precedette
la Riforma protestante fu caratterizzato dalla solida e grandiosa opera di
alcuni predicatori, fra loro uno fu davvero grande e venne anche scomunicato,
si chiamava San Giacomo della Marca (1393-1476), la cui festa liturgica cade il
28 novembre. Fra il XIV e XV secolo la Chiesa era soggetta alle corruzioni e
allo stesso tempo molti eretici andavano imbrogliando sia Fede che dottrina. Un
poco di ordine, benché si stesse preparando il terreno sul quale avrebbe agito
l’eresiarca Lutero, venne portato da questi impavidi predicatori.
Nato a Monteprandone
(Ascoli Piceno), a 22 anni, in Santa Maria degli Angeli, prese il saio
francescano dalle mani di San Bernardino da Siena. La sua vita fu di estrema
penitenza. Si sottoponeva a sette quaresime durante l’anno e negli altri giorni
i suoi pasti consistevano in una scodella di fave cotte nell’acqua.
Malato, ricevette sei
volte l’Estrema Unzione, eppure resistette nella faticosa vita dei predicatori
itineranti. Una cosa sola temette nella sua esistenza, che il dolore fisico lo
distraesse dalla preghiera. Dalla catechesi di San Bernardino (intorno al quale
si formarono altri valenti predicatori come San Giovanni da Capestrano, Alberto
da Sarteano, Matteo di Girgenti) mutua le tecniche vocali e gestuali, i
contenuti e la struttura del sermo, prediligendo la trattazione di temi
etico-politici, utilizzando materiali provenienti dai testi della teologia
morale e del diritto canonico; fa ampio uso di exempla, spesso presentati in
forma drammatizzata; utilizza per lo più il volgare; si impegna nel sostenere
la diffusione della devozione al nome di Gesù e insiste su alcuni obiettivi
polemici ricorrenti: le pratiche superstiziose, il lusso, il gioco, la
bestemmia, l’usura (ideò i Monti di Pietà per liberare le vittime degli
usurai).
Le sue omelie sono tuoni
che destano anche gli spiriti più recalcitranti. Esse si nutrono di riferimenti
biblici, ma il santo prende spunti anche dalla scrittura dantesca. Nessuno può
sonnecchiare o distrarsi quando si assiste a queste prediche di formidabile
efficacia, dall’andamento anche teatrale, ma che spesso raggiungono lo scopo:
convertire. È un francescano fuori dal comune per la sua signorilità: sicuro e
determinato, sa conciliare carità e fuoco del Giudizio di Dio; è teologo e
inquisitore severo, ma pietoso. La sua predicazione, oltre a suscitare fin da
subito apprezzamento ed entusiasmo da parte dei fedeli, si traduce in riforme
degli Statuti di alcune città e in numerose fondazioni di confraternite. Dal
1423 al 1425 predica a più riprese nella zona di Jesi, dove sono presenti
gruppi aderenti alla setta dei fraticelli e nel 1426 Papa Martino V lo incarica
di predicare contro questa setta in tutta Italia e viene affiancato dal
confratello Giovanni da Capestrano.
Nel 1432 è inviato in
Europa orientale e i suoi successi non si fanno attendere, così, alla fine del
1435, Sigismondo di Lussemburgo, re di Ungheria, lo vuole nella sua residenza
di Tata, presso Buda, come consulente nell’incontro tra i delegati del Concilio
di Basilea e i rappresentanti del Regno di Boemia, nel quale era ancora viva
l’eresia hussita. Da quel momento la sua azione antiereticale si estende dalla
Bosnia all’Ungheria, dove predica contro gli hussiti in fuga dalla Boemia.
Nell’agosto del 1436 il
Papa lo nomina inquisitore di Austria e Ungheria concedendogli ampi poteri e
permettendogli di erigere nuovi conventi in quelle terre. L’appoggio
dell’Imperatore e del Pontefice, oltre che il titolo di legatus del Concilio di
Basilea, non sono però sufficienti a garantirgli l’intoccabilità e non solo
riceve persecuzioni da parte del clero locale, non solo tentano di ucciderlo
più volte, ma subisce anche una scomunica da parte di Simone, arcidiacono di
Bacs. Assunse anche il compito di predicare a favore della crociata contro i
Turchi: a questo scopo nel 1443 fu nominato da Eugenio IV nunzio apostolico.
Venne proposto pure
Arcivescovo di Milano, ma rifiutò l’incarico. Tra le attività dell’ultima fase
della sua vita va ricordata la costituzione della biblioteca del convento di
Santa Maria delle Grazie di Monteprandone, nella quale il Santo riuscì a
radunare circa duecento codici; essi costituivano una vera e propria officina
del predicatore, contenente modelli e abbozzi di sermoni, raccolte di passi
scritturali, exempla e auctoritates teologiche e giuridiche. Tutto ciò serviva
per combattere gli errori e salvare le anime. Oggi, sotto la tirannia del
relativismo, San Giacomo della Marca non sarebbe considerato un combattente per
la Fede, ma uno, probabilmente, da scomunicare, come qualcuno già all’epoca
fece.
Autore: Cristina Siccardi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/35550
Carlo Crivelli and workshop (circa
1435–circa 1495), Four Saints and Blesseds : James of the Marches, circa 1485, 70
x 33, Gallerie dell'Accademia
LA VITA di SAN GIACOMO
della MARCA
La nascita e
l’adolescenza
Il piccolo abitato di
Monteprandone era, al tempo della nascita del nostro Santo, uno dei tanti
“castelli” sorti attorno al Mille, arroccato su un colle prospiciente la
Salaria, a pochi passi dall’Adriatico. La storia degli abitanti di questo
castello, come quella degli altri castelli limitrofi, emerge dai reperti
archeologici della preistoria, per esaltarsi nelle vicende della romana
Truentum, per poi placarsi nel silenzio dell'invasione longobarda e dei primi
insediamenti monastici. Nel XIV sec. il paese natale di fra Giacomo è da poco
tempo un altero comune medievale e le sue case, difese da mura e torri, si
stringono a cerchi concentrici attorno alla chiesa parrocchiale di S. Nicolò.
Venne chiamato Domenico,
il bambino nato in una domenica di settembre del 1393, diciottesimo figlio di
Antonio Gangale, detto “il rosso” e di mamma Antonia. A Monteprandone si addita
un piccolo edificio, oggi trasformato in oratorio, come casa natale di S.
Giacomo e posto proprio al culmine del paese. A pochi passi, all’esterno del
muro dell’antico battistero della parrocchia, una vecchia stella di legno
(unita ad una nuova in mosaico collocata nel 1926), ricorda ancora oggi la
nascita del Santo.
I genitori di Domenico
vivevano all’interno delle mura, accanto alla chiesa parrocchiale: certamente
erano proprietari della loro casa e di qualche campo nel contado, coltivabile e
da pascolo. Da precisi documenti sappiamo che tali proprietà continuarono per
tutto il ‘500, passando in mano ai figli e ai nipoti di Antonio Gangàle.
I lavori dei campi e
della pastorizia hanno segnato gli anni della fanciullezza del piccolo
Domenico. A spese sue provò la durezza del lavoro di mandriano e più tardi egli
stesso scriverà: “E questo io provai quando da ragazzo fui guardiano di
pecore e di porci” e il fedele Venanzio si affretta a parlare di
pericolosi incontri con lupi, fra le boscaglie attorno al paese e anche delle
difficoltà di Domenico con i fratelli maggiori, che lo costringevano a questo
ingrato lavoro.
Della fanciullezza di
Domenico non sappiamo altro: il resto è semplice congettura. Ma dagli scarni
documenti relativi alla sua adolescenza emerge un fatto che segnerà il futuro
cammino del Santo. Si tratta dell’uscita da casa sua, che fra Venanzio paragona
ad una fuga e che mette in relazione alla sua difficoltà di pascolare il gregge
in mezzo ai lupi: “Quisto fo impaurito tanto de quillo lupo che uno di
fogì de casa de soj fratelli et andosenne ad una terra chiamata Ofida da longe
da la terra sua nove miglia et locho trovò uno preite seculare suo parente et
quillo preite lo ricevecte in casa sua con grande gravità et carità et
insegnoli de legere dignamente. Parichi misi de pòi che quisto figliolo fogì de
casa de isti fratelli uno suo fratello trovollo con quisto preite et
che imparava bene; lo lassò stare et recomandollo multo ad quisto preite “.
Non conosciamo chi fosse questo sacerdote di Offida, forse uno dei parroci o
cappellani del paese e neppure sappiamo il grado di parentela, forse uno zio.
Per due anni circa Domenico (che poteva avere Otto o nove anni) trovò nella
quiete di una canonica offidana un’accoglienza benevola, un padre affettuoso,
un’istruzione adeguata e certamente anche una maggiore apertura alle problematiche
della fede. Tale benessere fisico e spirituale in cui il ragazzo era immerso fu
notato da un fratello di Domenico che passava per caso (o era stato mandato
dalla madre?) per Offida e Domenico poté rimanere da quel suo maestro, il primo
che la Provvidenza gli aveva trovato, per aprirgli Orizzonti inaspettati.
Infatti questo sacerdote
Parente fu bene impressionato dal carattere volitivo di Domenico e dalla sua
intelligenza e capacità di riuscire nello studio, e certamente dietro suo
consiglio la famiglia di Domenico decise che il ragazzo non doveva ritornare
in paese e ai lavori dei campi e lo fece andar in Ascule, et loco imparò
et divenctò bono gramatico “. Certamente Ascoli poteva offrire ad un
giovane studente molto più di Offida o di Monteprandone e qui, ospite forse di
qualche buona famiglia o di una comunità religiosa, Domenico iniziò e portò a
buona riuscita lo studio letterario (latino, grammatica, retorica, poesia). A
giudicare dalle molte citazioni dei classici latini, della Divina Commedia, di
Jacopone da Todi, di Cecco d’Ascoli e di altri autori che sono sparse nelle
molte prediche di S. Giacomo giunte a noi, possiamo dare ragione al giudizio
di “bono gramatico” che fra Venanzio attribuisce al Santo. Anche l’arte della
retorica sarà preziosa per il futuro predicatore, che incanterà le platee
dell’intera Europa con la sua parola.
E ragionevole pensare che
Domenico si trattenne ad Ascoli almeno tre-quattro anni, cioè il tempo
necessario per maturare la sua esperienza letteraria, probabilmente fin verso
il 1410, fino all’età di 16 anni circa. Per Domenico quello ascolano fu un
periodo sereno e fecondo, dal momento che Ascoli sarà per sempre considerata
dal Santo al pari di una sua carissima patria e sarà ricordata nelle sue
lettere con accenti di affettuoso ricordo.
Gli studi perugini, la
magistratura
“Poi se n’andò a Perosia
et locho studiò più anni “, ci avverte il fedele Venanzio. Ormai la strada
dello studio era iniziata e si richiedevano mete più ambiziose in ambienti più
prestigiosi. Insieme ad altre città italiane, come Bologna, Padova e Pavia, lo
“studio” di Perugia era famosa per le scienze giuridiche e la vivacità della
sua cultura. In questa città il giovane di Monteprandone completò il suo
curriculum scolastico (circa cinque anni), conseguendo la sua laurea in
diritto.
Non dovettero essere anni
facili, anche per le difficoltà economiche che tale studio richiedeva. Per non
pesare probabilmente sulla sua famiglia, Domenico accettò il lavoro di pedagogo
ed istitutore dei figli di “un gentiluomo” perugino: “eb beato Iacomo
andando ad Perosia et uno gintilomo de Perosia lo recevette in casa sua con
grande carità che aveva parichi figlioli, et el beato Iacomo insegnava de
legere ad quisti figlioli, et isto ogni dì andava al studio ad audire la
lectione et così stecte gran tempo et sempre attese a lo studio et non perdeva
mai tempo et fuggiva ogni mala compagnia “ Si evidenziano ancora il
carattere forte e le qualità morali di questo giovane, che sa unire il lavoro
allo studio e che non perde tempo dietro a facili e goliardiche compagnie.
Sui ventuno anni Giacomo
era già laureato in diritto e gli si apriva davanti la strada della
magistratura. La sua conoscenza ed amicizia con il “gentiluomo” perugino questa
volta gli fu provvidenziale, dal momento che costui fu chiamato a Firenze in
qualità di magistrato (capitano del popolo o podestà) e portò con se anche
Domenico “e facendolo notaro si chiamava ser Domenico. e detteli uno
officio de danno dati). Il titolo prestigioso di “ser” era riservato
ai notai pubblici, ed infatti il nostro Domenico dirigeva, in qualità di
legale, l’ufficio pubblico dei danni arrecati a terzi. Il biografo aggiunge,
in un’ altra parte, che “era officiale in Toscana in uno castello de fo de
Arezzo, chiamato Bibbiena
La chiamata alla vita
religiosa
Il 1415 (o 1416) segnò
una svolta fondamentale nella vita di Domenico: l’abbandono della lusinghiera
carriera di magistrato e la scelta della vita religiosa. Ciò avvenne - ed è
facile immaginarlo - non senza una certa fatica interiore.
Racconta fra
Venanzio: “Et là li venne una voluntà de abandonar il mondo et servir a
Dio. Et andosenne ad uno monasterio de monaci de la Certosa che è fora de
Fiorenza chiamato Cammarii, et parlando con lo Priore di quello monasterio li
dechiarò la voluntà sua como haveva desiderio de abandonare il mundo et servire
a Dio; et lo Priore lo examinò de più cose, et trovò in lui una buona voluntà
de Servir a Dio, et dixeli che non volea recepirlo allora, ma voleva che ce pensasse
bene per alcuni di; et lo beato Iacomo partì di loco et non ce tornò più”.
Nella sua stringatezza il
racconto è prezioso nel presentare lo stato d’animo del giovane magistrato:
c’è un cuore che si sta interrogando sui grandi valori della vita, c’è già un
iniziale vuoto interiore che si vuole colmare ad ogni costo. Questo giovane
appare risoluto nel chiedere il massimo, anche se ancora è incerto sulla via
da percorrere. Una cosa è chiara: Dio l’affascina e il messaggio di Cristo
l’attira potentemente. I germi della fede seminati in lui da bambino
nell’ambiente paterno e la carica interiore donatagli probabilmente dal suo
parente sacerdote offidano, uniti alla sua istintiva propensione alla
riflessione e all’audacia delle scelte producono la crisi di crescita nel
giovane magistrato. E mentre si trovava a Bibbiena nel giorno del venerdì
santo (così ammettono quasi tutti gli storici biografi) Domenico fece la scelta
di “abandonar il mondo”, quel mondo che era stato già così genero50 con lui.
Tentò dapprima di
inserirsi nella vita benedettina, bussando alla prestigiosa Certosa di Firenze.
Qui il Priore, forse vedendo la titubanza del giovane non ancora sicuro della
sua scelta o forse per eccessiva prudenza, lo esortò a ritornare da lui dopo un
congruo periodo di ripensamento. Ma Domenico non tornò più alla Certosa, quasi
avesse avuto una strana sensazione di essere stato scaricato. Ma gli continuava
nel cuore il tormento di una scelta da compiere e sempre più era come
calamitato dall’impegno di una vita religiosa. Qualche autore mette, a questo
punto della vita di ser Domenico, un probabile viaggio nella vicina La Verna,
un incontro con fra Bernardino da Siena e una specie di probandato, cioè di un
breve periodo di vita comune religiosa, a mò di prova per future scelte.
Nel mezzo di tale crisi
decise di fare ritorno nelle sue Marche. Non conosciamo il motivo di tale
rimpatrio, anche se possiamo facilmente immaginare quanto Domenico sentisse in
quel momento il bisogno di casa sua o dei luoghi della sua adolescenza, forse
per consultarsi con qualche amico, forse per regolare qualche affare di
famiglia, forse semplicemente per una carezza di sua madre che, come tutte le
madri, sanno capire i tormenti interiori dei loro figli. Fu durante il viaggio
verso le Marche che Domenico passò davanti al convento francescano di S. Maria
degli Angeli: “Pochi dì depoi se tornò a Perosia per tornar ne la Marchia,
et passando ad Sancta Maria degli Angeli, et loco ademandò delo Vicario de la
Provincia et fogli dicto che loco era et lui dimandò di gratia poterli parlar
Et essendo menato innante al patre Vicario, lui disse tucta la sua intentione:
et come aveva intentione et desiderio de abandonare il mondo et servire a Dio;
et cossi lo recevecte et vestiolo frate “ Conosciamo il nome di questo
Vicario dei Minori Osservanti: è fra Nicola da Uzzano, che in quel momento era
il superiore del convento della Porziuncola. Egli aveva la facoltà di accettare
nuovi frati e di vestirli legalmente con gli “abiti della prova” prima di
ammetterli al noviziato. Fra Venanzio riporta con la massima precisione, che la
vestizione di ser Domenico avvenne nel coro della chiesa di S. Maria degli
Angeli e proprio nel primo stallo, a cominciare da destra. Sappiamo anche il
giorno ditale vestizione: 25 luglio 1416, festa di S. Giacomo
apostolo. Da quel momento ser Domenico di Antonio Gangàle di Monteprandone
assumeva il nome di Giacomo della Marca.
Per ser Domenico la
scelta è compiuta. Nel giro di pochi mesi, a 23 anni circa, la rotta della sua
vita è decisa: sarà sacerdote, sarà frate francescano, sarà Minore dell’Osservanza.
E questo lo sarà per tutta la vita, senza ripensamenti, con lo stesso slancio
della sua ardente giovinezza.
“Et fo mandato per
novitio al locho de le Carcere et loco stette uno anno con grande fervore et
devotione et oratione et humilità “. Tale giudizio positivo sull’ anno di
noviziato di Giacomo è convalidato da un altro giudizio, in cui si dice che
egli “superò i più provetti (religiosi) e si sparse la fama delle sue
astinenze, umiltà et orationi”. Il giovane novizio non scherzava affatto:
la stessa grinta che finora aveva messo nella professione di magistrato, ora la
mette a servizio della perfezione evangelica. Il convento delle Carceri,
nascosto fra i boschi del Subasio, era il luogo splendido e selvaggio insieme,
adatto per fare chiarezza dentro di sé, per alzare lo sguardo verso la
grandezza di Dio, per fare uno stacco netto con la realtà del mondo, per
gustare la semplicità francescana in una vita sobria ed essenziale. Ancora
oggi si indica nel bosco del convento una cella in rovina, costruita in
muratura a secco, dove S. Giacomo della Marca, da novizio, si ritirava a
pregare e a fare penitenza. Sicuramente sarà servita ad altri religiosi prima e
dopo del nostro Santo. Ci piace comunque ricordare questa memoria a riguardo
del serio novizio di Monteprandone.
“Finito l’anno, fo
recevuto ad professione ad Santa Maria de li Angeli in quisto locho proprio
dove fo vestito”. Dopo l’anno di noviziato, Giacomo scese di nuovo a Santa
Maria degli Angeli, forse alla fine di luglio del 1417, per disporsi alla
professione irrevocabile della regola francescana. Con questo rito fra Giacomo
della Marca accettava di vivere i tre voti religiosi dell’obbedienza, della
povertà e della castità. “Se osserverai queste cose - diceva il
sacerdote durante il rito io ti prometto, da parte di Dio onnipotente, il
possesso della vita eterna “. “Amen” rispose fra Giacomo. Così
sia in questo momento e per tutta la vita.
Terminato il noviziato ed
emessa la professione, fra Giacomo iniziò gli studi teologici, indispensabili
per diventare sacerdote, presso il convento di San Salvatore a Firenze: “Il
B. fra Jacopo da Monteprandone della Marca l’anno dopo della probazione venne
a stare in questo luoco di San Salvatore ove stette molti anni”. Per fra
Giacomo furono certamente anni di impegno e di fervore, immerso soprattutto
nello studio della Sacra Scrittura. Fin dall’inizio dei suoi studi teologici
egli si esercitava anche nello scrivere brevi prediche, che avevano tutto il
sapore di giovanili esercizi scolastici, come quella compilata nella notte di
Natale e recitata nel 1417. Sappiamo che in quegli stessi anni S. Bernardino da
Siena, il grande predicatore e innamorato di Cristo, era superiore presso il
convento di Fiesole, che distava a meno di un’ora di cammino dal convento di
San Salvatore. Tutti i biografi del nostro Santo fanno capire quanto sia stata
preziosa questa vicinanza, nella formazione teologica e spirituale del giovane
professo.
Finalmente, al termine
del triennio speso negli studi teologici, fra Giacomo fu ordinato sacerdote nel
convento fiorentino di San Salvatore: era il 13 giugno 1420 ed aveva 27 anni.
Il predicatore
appassionato
Tutti i biografi sono
concordi nel testimoniare la grande capacità oratoria di fra Giacomo da
Monteprandone. Già in quella sua prima predica nella festa di S. Antonio di
Padova aveva mostrato la sua sicura dottrina, il suo zelo apostolico e le sue
ottime qualità di oratore, frutto di innata capacità e di preparazione
accurata. E questa sua capacità mise a disposizione della Chiesa per il bene
delle anime, per tutta la sua vita.
Dice fra Venanzio: “Item
poi che stecte all’Ordine quattro anni, li fo dato 1 ‘Offitio de la
predicatione et era tanto desideroso de volere fare cosa che fosse piacer et
grato a Dio et salute de le anime che con fervore et sollicitudine adtendeva
al/o studio per potere havere qualche cosa quando bisognava; et con
grandissimo fervore seguitò 1 ‘offitio de la predicatione che io le intise
dire più volte che più de 40 anni durò che ogni di haveva predicato. quando ne
le città, quando ne le castella, et quando ne li casali; et quando non poteva
predicare in nulla parte predicava a li frati; et molte volte andava ad
predicare fora per castella et casali, et la sera innante se metteva in
nammollo una scotella de fave et la matina la metteva in una sua sacchetta et
pigliava pane, cepolle o aglj, et questo era lo suo cibo perché ogni dì digiunava,
et alcuna volta predicava ad uno et duj et tre casali lo di: et quando era hora
de mangiare, per digiuno se mangiava quelle fave molle con pane et cepolle; et
cossì passava la vita sua “. Si tratta di una commovente
testimonianza da parte di un discepolo che ha vissuto in prima persona le
predicazioni itineranti del suo maestro e ha condiviso con lui i pericoli, le
stanchezze, le fatiche, oltre alle indubbie gioie spirituali. Venanzio parla di
40 anni di predicazione, ma si sbaglia: si tratta infatti di ben 47 anni di
predicazione ininterrotta, e cioè fino al 20 maggio 1467.
S. Giacomo si attiene
nella sua predicazione al modo di predicare dei francescani del suo tempo. La
loro era una predicazione popolare, accessibile a tutte le classi sociali, con
un linguaggio vivo, ricco di esempi, a volte arguta. Il pulpito diventava non
solo la chiesa, ma la piazza, i campi, le officine, le strade. Erano toccati i
temi fondamentali della fede, soprattutto i grandi temi dell’incarnazione di
Cristo (nascita, morte) e della morale evangelica. Le predicazioni avvenivano
soprattutto nei tempi dell’Avvento, della Quaresima e a Maggio, ma naturalmente
le predicazioni minori si organizzavano secondo le richieste e le necessità
locali e con durate diverse. La durata delle prediche era variabile: da 1 a 3
ore e si tenevano normalmente al mattino presto o all’ora del vespro. S.
Bernardino da Siena divenne il modello della predicazione francescana
dell’Osservanza, modello di fede e fervore apostolico, di fine arguzia e
bellezza letteraria, di stile oratorio. Lo stesso S. Giacomo affermerà che
molto egli doveva a Bernardino: “Ricordo che egli m’insegnava a predicare
e il modo di emettere la voce, regolare i gesti ed anche a fare le esclamazioni
a tempo e a luogo debiti “.
Molto fecondi per la
predicazione risultarono a fra Giacomo i primi anni del suo sacerdozio, quando
il maggior tempo che aveva a disposizione gli permisero di stendere per
iscritto molte delle sue prediche, giunte così fino a noi. Abbiamo così i
cosiddetti “SERMONI DOMENICALI”, cioè una raccolta di circa un centinaio di
prediche, tenute in ogni domenica dell’anno sui testi della Scrittura usati
nella messa. Possiamo affermare che l’intera vita di S. Giacomo della Marca fu
spesa nella predicazione e possiamo così suddividere il suo intero ciclo di
apostolato della parola:
dal giugno del 1420 alla
fine del 1431 predica in Italia (e per quando riguarda le Marche tocca le città
di Ussita, Visso, Montemonaco, Macerata, Jesi, Cupramontana, Camerino,
Tolentino, Fabriano, Ancona, Recanati, Fano, Pesaro):
dal gennaio del 1432 all’aprile
del 1434 svolge apostolato della predicazione in Dalmazia, Slavonia e Bosnia;
dal maggio del 1434
alla primavera del 1435 è in Italia (nelle Marche predica la quaresima ad
Urbino);
dalla primavera del
1435 al settembre del 1439 ritorna in Dalmazia, Slavonia, Bosnia, Boemia e
Ungheria;
dal novembre del 1439 al
dicembre del 1452 predica nuovamente in Italia (nelle Marche predica ad Osimo,
Fermo, Fabriano, Treia, Urbino, Camerino, Cingoli, Ascoli; a Monteprandone
torna più volte nel “suo” convento e appiana controversie con i paesi
confinanti);
ai primi del 1453 ritorna
in Dalmazia, ma è richiamato d’urgenza in Italia, dove lavora fino al 1457
(nelle Marche predica a San Severi-no, Matelica, Fermo, Sant’Elpidio, Ascoli,
Fano, Fabriano, Ancona);- dal maggio del 1457 è di nuovo in Dalmazia,
Bosnia, Ungheria, Boemia e forse in Polonia, fino alla fine del 1458;
tornato in Italia vi
resta fino alla morte (1476): la sua predicazione dirada sempre più, ma è
sempre presente. Più volte viene nelle Marche. Visita Ascoli e la sua
Monteprandone - dove dimora sempre più a lungo e per l’ultima volta nel 1472.
Non si sa quando fra
Giacomo lasciò il suo convento fiorentino per iniziare i suoi viaggi di
predicazione, così come è difficile stabilire tutti gli spostamenti nei suoi
itinerari e le soste missionarie.
Nella seconda metà di
aprile del 1432 entrò nel regno di Bosnia, su richiesta del superiore
dell’Ordine, fra Guglielmo da Casale, che lo nominava suo legato per i conventi
dell’Osservanza di quella nazione.
Quindi alla funzione di
predicatore pontificio, fra Giacomo doveva aggiungere il problema del
riordinamento della vita religiosa francescana e, se possibile, l’introduzione
dell’Osservanza tra i religiosi della Bosnia. Il compito era estremamente
difficile, perché molti religiosi non desideravano allinearsi alla riforma
sostenuta da fra Giacomo e si appellavano direttamente al re di Bosnia. Nel
mezzo ditali onerosi impegni, fra Giacomo dovette accusare un momento di stanchezza
per le eccessive fatiche missionarie, forse anche per un cedimento nella sua
salute ed anche per attentati diretti contro la sua persona. Ci troviamo
certamente negli anni più difficili della vita apostolica di fra Giacomo.
Molti storici mettono a questo punto un breve viaggio in Italia, e precisamente
a Firenze dove si trovava papa Eugenio IV. Qui fra Giacomo si ritemprò nelle
forze e nello spirito, anche per la vicinanza del suo maestro Bernardino da
Siena.
Nel 1435 ritroviamo fra
Giacomo nuovamente in Bosnia, con le stesse facoltà di prima e nel 1436 lo
troviamo in Boemia, chiamato espressamente dall’imperatore Sigismondo,
impegnato nella lotta contro i Turchi, e munito di tre Brevi personali di papa
Eugenio IV che lo nominava inquisitore dell’eresia ussita e lo muniva di numerosi
privilegi e speciali facoltà spirituali. Le diocesi boeme fanno a gara ad accoglierlo
e i vescovi scrivono lettere apostoliche al clero e al popolo perché ascoltino
fra Giacomo come un inviato del Signore. Trascriviamo due delle tante
attestazioni di stima verso frate Giacomo: la prima è una lettera indirizzata
al Papa dal capitolo dell’arcivescovo di Colocz, città nel Danubio a sud di
Buda, e porta la data del 4 dicembre 1436: “Beatissimo Padre... abbiamo
creduto doveroso rendere noto alla Santità Vostra come il signor fr. Giacomo
debba Marca.., destinato al regno d ‘Ungheria, abbia attraversato mo/te regioni
debbo stesso regno con grandissimo pericolo debba sua vita.., ha portato mo/ti
frutti a/ba Chiesa... “. La seconda è addirittura dell’arcivescovo primate
di Ungheria: “Fra Giacomo... nel predicare la parola di Dio e la fede ortodossa
qui in Ungheria, con le sue grandissime e diligentissime fatiche, che gli
costarono abbondante sudore, ha estirpato grandissimi errori.., e come
coraggioso atleta di Cristo, con tutte le forze oppose la sua più esatta
diligenza per convertire gli eretici e ridurre gli scismatici a//a fede
cattolica “(41), E papa Eugenio IV non tardò ad assicurare la sua più
grande stima a fra Giacomo: “Al diletto figlio fr Giacomo debba Marca
dell ‘Ordine dei Minori, nunzio apostolico, salute e apostolica benedizione.
Con letizia abbiamo appreso quanto ci è stato
ultimamente riferito e
ciò che il tuo zelo ha operato lodevolmente con l’aiuto del Signore...
specialmente nelle predicazioni tenute in Ungheria e luoghi limitrofi nei
qua/i hai compiuto cose grandemente utili. Sicché, benedicendo il Signore,
lodiamo la tua virtù, esortandoti a perseverare costantemente, senza mai
stancarti, di condurre a termine la buona opera cominciata.,, Ferrara, 4 apri/e
1438.
Durante questi anni in
Ungheria fra Giacomo dovette subire addirittura una sospensione “a divinis” (o
la scomunica) da parte dell’arcidiacono di Vilak, un certo Simone Bachiense,
che era stato montato da un clero ostile alle riforme ecclesiastiche propugnate
dal Santo. Ci fu un processo vero e proprio, ma fra Giacomo ne usci riabilitato
e vittorioso e l’arcidiacono domandò umilmente perdono.
In questo clima così
difficile, pieno di sospetti, violenze e oltraggi, fra Giacomo compiva il suo
dovere di predicatore. Gli storici annoverano in questi anni trascorsi in
Ungheria e Boemia ben 16 attentati alla sua persona o ai suoi collaboratori. A
volte mentre teneva i suoi discorsi furono prezzolati falsi uditori perché con
urla e fischi lo interrompessero impedendogli di parlare.
Solo nel 1439 fra Giacomo
fece ritorno in Italia, passando per Venezia. Lo troviamo dapprima ad Osimo e
a Loreto, quindi nel 1440 a Fano e a Padova, dove predica la Quaresima. Fu
durante tale predicazione padovana che fra Giacomo ricevette una affettuosa
lettera di papa Eugenio IV che gli concedeva il permesso di pellegrinare verso
i Luoghi Santi, quasi come un premio e un meritato riposo dopo le tante fatiche
missionarie. Sappiamo dagli storici che fra Giacomo fu certamente a Cipro e
che qui aveva predicato e che tornò in Italia l’anno seguente 1441. Non
sappiamo con certezza se fra Giacomo andò in Terrasanta e se si fermò solo a
Cipro. È comunque certo che nei suoi scritti vi sono precisi riferimenti ad usi
e costumi di Gerusalemme, specie nel suo scritto: “Ordo pere grinationum
Jherusalem “, contenuto nel codice 30 di Monteprandone.
In data 10 giugno 1441
fra Giacomo ricevette ancora una volta una lettera da Firenze da parte di papa
Eugenio IV, che gli notificava che nella Marca d’Ancona cresceva di giorno in
giorno la setta eretica dei Fraticelli, Ed ecco di nuovo fra Giacomo
ripercorrere in lungo e largo la Marca. Nel 1441 fu ad Osimo. Nel 1442 fu a
Fermo a predicare la Quaresima e la gente accorsa fu tanta (3 o 4 mila persone
ogni volta) che si dovette predicare quasi sempre sulla pubblica piazza. Come
ringraziamento per l’opera svolta, la municipalità donò al Frati
dell’Osservanza la chiesa di S. Martino con l’edificio annesso, che in seguito presero
il nome di chiesa e convento dell’Annunziata.
Da Fermo fra Giacomo si
recò a Fabriano, dove era atteso con impazienza e dove predicò con il solito
zelo. Qui a Fabriano capitò a fra Giacomo un episodio alquanto increscioso,
riportato dalla penna di fra Venanzio, Il capitano di ventura Niccolò
Piccinino, capo delle milizie pontificie, aveva raggiunto il territorio
fabrianese per impossessarsene, ma le sue milizie furono messe in fuga e il
senato gli negò l’ingresso in città. Il Piccinino sospettò che tale diniego
fosse stato suggerito da fra Giacomo. Per questo, dopo averlo invitato nel suo
accampamento, lo aggredì violentemente e lo minacciò di morte trattenendolo
presso di lui. Ma i fabrianesi, non vedendo ritornare il loro predicatore, si
attaccarono alle campane delle chiese e tutto il popolo si diresse verso gli
accampamenti del Piccinino. Fra Giacomo fu liberato e ricondotto in città.
Sentiamo il racconto dalle vivaci parole di fra Venanzio: “Capitanio
(Piccinino), subito che lo vede disse: frate Iacomo, frate Iacomo te insegnerò
de predicare mi! Et frate Iacomo disse: Che vole dire queste parole, Signore?
Eb Capitanio disse: Tu hai predicato et ammonito tucto el populo che
non mi lassasse intrare dentro de la terra, ben te insegnerò de predicare mi.
Frate lacomo disse: Signore queste parole non disse mai. E il Capitanio disse:
Io te lo farò provare. Et frate lacomo disse: Nullo me poterà provare me questo
che non lo disse mai... Et lo Capitanio disse ad uno famiglio: Metti quisti
frati alla tal cambera (in prigione) et habbi cura di loro. Era frate Iacomo
con lo compagnio fo misso in quella cambe ra, et de li ad pocho sonò
le campane de la terra (della città) ad allarme. Et subito
el Capitanio cavalchò et uscì fuora (se fuggì) con tucta la gente
sua “
Dopo Fabriano fu la volta
di Treia, Ascoli e Urbino. Il 28 maggio 1443 papa Eugenio IV nominò fra Giacomo
nunzio apostolico nel territorio di Aquileia, accordandogli amplissimi
privilegi e facoltà nella predicazione per arruolare uomini in soccorso a
milizie ungheresi che combattevano eroicamente contro i Turchi. Nella Quaresima
del 1444 fra Giacomo predicò a Siena e successivamente a Todi. Durante
quest’ultima predicazione giunse la notizia della morte di S. Bernardino da
Siena, avvenuta a L’Aquila il 20 maggio. Era morto il suo maestro ed amico, il
confidente e il sostenitore di tante battaglie in seno alla Chiesa e
all’Osservanza. Fra Giacomo corse a L’Aquila per venerare le spoglie mortali
di Bernardino, quindi fece ritorno a Todi.
Più volte abbiamo citato
il famoso discorso funebre che fra Giacomo fece in morte di S. Bernardino. Si
tratta del discorso giunto a noi tramite il codice 60 dell’archivio di
Monteprandone. Dopo aver indicato Bernardino come il santo ideale per la
Chiesa, fra Giacomo trabocca di ricordi e di affetto. Riportiamo qualche brano
dalla traduzione latina: “O padre mio benigno, ricordo quando al
noviziato nel convento delba Verna mi tagliasti la prima tunica; ricordo
quando dalle Marche venni a Prato a sentire la tua predicazione e volevi che io
facessi sempre colazione con te; ugualmente ricordo quando mi scrivesti
affinché ti inviassi una lettera di consolazione a motivo delle grandi
persecuzioni e così feci; ugualmente ricordo che scrissi al papa e ai cardinali
[in tua difesa] a motivo delle molte critiche; ugualmente ricordo quando ti
accompagnai nelle Marche e ambedue andammo per l’elemosina e mangiammo insieme
lungo la strada e ci venne a mancare il vino; ugualmente ricordo che quando tu
predicavi a Massa ed io [predicavo] a Siena mi hai inviato alcuni donativi ed
io incaricai i tuoi colleghi a portarti delle tinche del lago di Perugia;
ugualmente ricordo che nel conventino della Capriola (presso Siena) volevi che
io facessi sempre colazione nella tua celluzza; ugualmente ricordo quando in
Siena ll/a Capriola venivi nella mia stanzetta e mi asportavi le pantofole dai
piedi ed io mi opponevo ma poi facevamo colazione insieme; ugualmente ricordo
quando nel convento di Assisi tu, il tuo compagno fr Vincenzo ed io andammo a
mezzanotte a santa Maria degli Angeli in silenzio; ugualmente ricordo come in
san Damiano, ove era grande turba di frati, mi prendevi per mano e mi ponevi
alla tua destra; ugualmente ricordo che a Bologna nella processione del
capitolo generale e in santa Maria degli Angeli mi volevi nel luogo dei
dignitari di fronte al tuo compagno; ugualmente ricordo quando da Urbino mi
facesti avvertire che mangiassi un po ‘ di carne perché altrimenti
non avrei potuto proseguire nel lavoro evangelico; ugualmente ricordo quando mi
insegnavi a predicare e a fare le esclamazioni; ugualmente ricordo quando tu,
io e un amico prendemmo dei pesci nel lago di Perugia e li mangiammo insieme, e
come nella mezzanotte sentendomi dire che dovevo andare a predicare a Todi, dalla
mia camera venni alla tua per chiedere la benedizione e me la desti volentieri
e partii e mai più i miei occhi videro il tuo volto,,. perché nella città di
Aquila quella [tua] santa anima tanto si è affaticata nella evangelizzazione e
per grazia di Dio è uscita da quel santo tabernacolo del suo corpo e si è unita
all ‘eterno re in quel trionfale regno...
Fra Giacomo rimase a
L’Aquila, tranne breve ritorno a Todi, fino ad ottobre, finché non fu data
degna sepoltura al corpo di Bernardino, dopo aver costatato diversi miracoli
avvenuti sulla sua tomba e raccolto molte testimonianze utili per la
canonizzazione, che sarebbe avvenuta appena sei anni dopo, nel 1450.
Nell’ottobre dello stesso
1444 fra Giacomo fu a Rieti e poi a Terni, ma nell’anno successivo lo troviamo
a Perugia, dove ingaggiò una lotta serrata contro i Fraticelli e a Foligno per
la predicazione quaresimale.
Fra il 1445-46 fra
Giacomo si trovava a Camerino e a Cingoli. Memorabile fu il suo passaggio nelle
città di Ascoli e di Fermo, nel 1446, perché il Santo divenne arbitro della
situazione, fra le due città sempre in litigio fra loro, e arrivando perfino a
proporre una confederazione fra le due città, in modo da costituire un solo
popolo senza distinzione di territori e dileggi e con uguali diritti e doveri.
Le cronache delle due città riportano entusiastiche manifestazioni di giubilo
e di soddisfazione per la proposta di fra Giacomo, anche se la pace durò ben
poco.
Fra Giacomo trascorse
l’intero periodo che va dal 1448 al 1452 nella Marca anconetana, in qualità di
vicario provinciale degli Osservanti, Visitò tutti i conventi marchigiani, da
Pesaro ad Ascoli senza tralasciare il dovere della predicazione e della lotta
contro i Fraticelli, È di questo periodo l’erezione del “suo” convento di
Monteprandone (la bolla di erezione è del 22 agosto 1449, concessa da papa
Nicolò V), che rimarrà d’ora in poi per lui un sicuro rifugio spirituale e
culturale.
Dopo la canonizzazione
del suo maestro ed amico Bernardino da Siena, avvenuta il 24 maggio 1450, festa
di Pentecoste, fra Giacomo risiedette ad Ascoli e qui completò il suo “Campus
florum “, che venne utilizzato come prontuario di predica zione.
Nel 1451 fu richiesto a
fra Giacomo di essere arbitro e garante nel dirimere alcune controversie sorte
proprio nel suo paese natio e nei paesi limitrofi. Si trattava, come sempre, di
confini contesi fra Monte prandone ed Acquaviva Picena e fra Monteprandone e S.
Benededetto del Tronto, confini lungo il torrente Ragnola, che a quel tempo
limitava sia i confini dei due comuni che i confini fra le diocesi di Ascoli e
Fermo. Si potè arrivare a soluzione pacifica grazie al diretto intervento di
fra Giacomo, che in quell’anno (1451) si trovava a Monteprandone per seguire
direttamente i lavori di costruzione del convento, lavori iniziati appena due
anni prima. Un atto notarile, che oggi si trova presso l’Archivio di Stato di
Ascoli riporta la minuziosa descrizione della controversia e della
pacificazione. Si viene così a sapere che fra Giacomo volle che i due centri
eleggessero ciascuno otto persone, la cui famiglia fosse abitante del luogo da
almeno cento anni, e che andassero a sancire i patti con giuramento presso la
chiesa di S. Maria di Casalicchio, nel territorio di Montemonaco, ai piedi del
monte Sibilla, toccando l’altare e l’immagine della Madonna, “come è
solito iurarse in quillo loco”. Partirono così 16 persone (otto per parte)
disposte a giurare nel Santuario di Casalicchio “a lode di Dio onnipotente
e per la pace delle due parti “. Nell’eventualità poi che i responsabili
di uno dei due centri non fossero riusciti ad ubbidire a queste regole dettate
da fra Giacomo (o per mancanza di persone con una residenza paesana così
longeva, o per riluttanza ad emettere un giuramento o per difficoltà di un
viaggio così lontano) sarebbero stati costretti a rinunciare ai diritti sui
confini.
Nel 1452 troviamo fra
Giacomo libero da ogni incarico nell’ ordinene dell’Osservanza e nella
Provincia marchigiana e probabilmente chiese di poter tornare a fare il
predicatore itinerante in Dalmazia nella Bosnia. Ciò gli fu concesso. Ma la sua
permanenza fu di breve durata, dal momento che fu richiamato urgentemente a
Roma Generale dell’Osservanza, fra Marco da Bologna, al fine di per causa
dell’Osservanza davanti al papa Nicolò V.
Il 1454
fu trascorso dal nostro fra Giacomo ancora nella predicò la Quaresima a S.
Severino, poi fu a Matelica, Fermo, Sant’Elpidio, Ascoli, Fano, Recanati...
Nel frattempo S. Giovanni
da Capestrano, il grande apostolo lotta contro l’invasione turca nei Balcani,
moriva il 23 ottobre a Ilok, dopo che Belgrado era stata salvata dagli eserciti
cristiani. Turchi rimanevano un problema aperto e papa Callisto III, con due
lettere del 17 maggio 1457, non esitò a nominare il nostro fra Giacomoche già
aveva compiuto i 60 anni, a prosecutore dell’opera del Capestrano. Doveva
andare in Ungheria per animare i cristiani ed era costituito inquisitore. In
pochi giorni fu a Buda, accolto dal re e dal cardinale legato. Dell’attività di
fra Giacomo in questo periodo sappiamo ben poco, ma possiamo immaginare le
difficoltà incontrate per sostenere la fede cattolica, sensibilizzare i
principi e il popolo non desistere nella lotta contro il nemico, accendere
l’entusiasmo nei soldati e così via. Tale duro lavoro durò pochi mesi, perché
forti febbri costrinsero fra Giacomo ad un rientro forzato in Italia nella metà
del 1457. Ma nel 1458 il nuovo Papa Pio II riaffidò a fra Giacomo il compito di
continuare il lavoro precedentemente cominciato. Obbediente come sempre, fra
Giacomo si dedicò con urgenza a reclutare armi e soldati dalle varie regioni
d’Italia e a presentare al papa un piccolo esercito di crociati pronto a
liberare Patrasso.
Nel 1459 fra Giacomo
predicò la Quaresima a Fermo e nel 1460 lo troviamo nel Veneto e in Lombardia,
dove a Milano, il 22 luglio, fece una memorabile predica che portò alla
conversione di 36 prostitute La fama ditale predica fece sì che fra
Giacomo fosse incaricato a predicare la Quaresima del 1461 a Milano e venuto a
morire l’arcivescovo della città (il benedettino Carlo da Forli) proprio in
quei giorni, fra Venanzio ci racconta che “tucto el clero et
tucta la terra (città) elesse lo beato Jacomo per arcepiscopo de Milano; et
isso se ne fugi di nocte secretamente per non esserevescovo, per fugire la
pompa del mondo et per poter predicare lo honore de Dio et la salute de le
anime”.
La Quaresima del 1462
troviamo fra Giacomo predicare a Brescia e nell’aprile del 1463 fu ad Assisi e
nell’Umbria, quale predicatore della crociata contro i Turchi. Nel 1464 lo
troviamo nel Veneto, a Venezia, Udine Rovigo e Chioggia. In questo anno fra
Venanzio cominciò ad essere compagno di viaggio ed amorevole servitore del
Santo, fino alla morte di costui.
Nel 1466 andò a L’Aquila,
con lo scopo di iniziare a costruire la chiesa che avrebbe custodito le spoglie
di S. Bernardino da Siena. Ma la sua opera non si esaurì qui, perché propose
alla città l’istituzione di opere a carattere pubblico a favore dei poveri, tra
cui il Monte di pietà. Siamo ai primi anni della creazione ditali istituti di
beneficenza e di aiuto ai poveri e fra Giacomo contribuì nello stilarne i
regolamenti e gli statuti.
La Quaresima del 1467 fu
predicata da fra Giacomo ad Ancona e poi a Macerata, ma ormai le forze di fra
Giacomo, che ora ha 75 anni, cominciano a scemare. È proprio di questo periodo
la sua decisione di interrompere il ministero della predicazione. Egli scrive
infatti: “Io, fr. Giacomo da Monte Prandone, dell ‘Ordine dei Minori..,
sospesi la predicazione nella festa di S. Bernardino, il mese di maggio 1467,
all ‘età di 75 anni, Tale decisione riguarderà ovviamente solo l’attività
ufficiale, anche se non mancherà di predicare occasionalmente e nel bisogno.
Gli ultimi anni
Gli ultimi anni della
vita di fra Giacomo furono funestati da una salute malferma. Già nel 1439 egli
era stato costretto ad abbandonare il suo viaggio in Terrasanta e nel 1547 a
lasciare il lavoro avviato in Ungheria. Fra Venanzio scrive: “Se guastò el
corpo suo, che ebbe uno fruscio de sangue ehe Ii durò nove anni “, dal
momento che egli “s ‘affatigava in oratione, in digiunìj, in
dessipline . Dice ancora fra Venanzio: “Lo Beato lacomo più de
20 ai inanze che moresse fo passionato da molte infirmitade, maxime de podrage
che alcuna volta n ‘era tuto perduto: haveva doglie de fianchi, de colica,
male de pietra, stomaco tristo et grande infiamatione, rescaldamento de figato.
Più de 20 anni hebe fluxo de sangue et per quello ne diventò
ethicoo (tisico)... Non aveva niciuno dente “
Nel 1468 fra Giacomo lo
passò quasi totalmente nel convento di Forano. In questo anno ci fu un viaggio
a Roma, dove si recò a far visita al francescano cardinale Francesco da Savona,
suo amico, aI quale il Santo aveva profetizzato il papato. Durante questo
incontro fra Venanzio racconta di un prodigio avvenuto. Fra
Giacomo conversando col cardinale sull’incarnazione di Cristo nel
grembo di Maria dalla sua carne e dal suo sangue disse il suo pensiero. “Subito
che el beato Iacorno disse queste parole, una figura de la Vergine Maria che
era in quello camera davanti a li occhi del cardinale se inchinò assai ad
confermationee de l’ opinione del beato lacomo: la figura era la
Vergine con lof gliolo in braccio “Tale piccola immagine, in
terracotta, oggi si trova in una cappella della Chiesa della Madonna Delle
Grazie nel convento di Monteprandone, voluto da S. Giaomomo. Vi fu lasciata da
fra Venanzio nel 1471.
Da Roma fra Giacomo passò
ad Assisi e qui rimase diversi mesi. Negli ultimi mesi dello stesso anno si
mise in viaggio per la Marca ed arrivò ad Ascoli e quindi a Monteprandone. Nel
1472 arrivò la richiesta del re di Napoli, Ferdinando, fatta espressamente papa
Sisto IV di avere fra Giacomo nel suo reame, dal momento che grande
era la fama della sua santità e dei suoi miracoli. Fra Giacomo anche se si
trovava in pessime condizioni di salute volle obbedire al Papa e si accinse a
partire alla volta di Napoli.
Verso i primi di marzo
del 1473 fra Giacomo e il suo fedele fra Venanzio partivano dalle Marche per
Napoli. E siccome era troppo vecchio per andare a cavallo fu messo in una
grossa cesta sopra un mulo. Patetici questi due frati rannicchiati dentro le
ceste appese da una parte e dall’altra di un mulo. E il tutto per amore di Dio
e in spirito di grande obbedienza.
A Napoli fra Giacomo
arrivò probabilmente per la Pasqua del 1473 e per predicare scelse la chiesa
francescana di S. Maria La Nova, al centro della città, ma fissò la sua
residenza abituale nell’altro convento di Santa Croce, fuori le mura. A Napoli
fra Giacomo trascorse gli ultimi tre anni della sua vita, in un ozio quasi
forzato, fuori del suo ambiente e del suo apostolato itinerante. Più volte
disse al suo fra Venanzio: “Qua perdimo el notro tempo! “.
Certamente fra Giacomo non era andato a Napoli pensando di restarvi
definitivamente, perché si sentiva ormai alla fine della sua vita, che avrebbe
voluto chiudere ad Assisi o nella sua Marca. Ma volentieri si sottometteva alla
volontà del Papa, che lo pregava di intrattenersi a Napoli per assecondare il
desiderio del re Ferdinando, nella speranza di avere il re sempre fedele alla
sede di Pietro.
Sebbene la sua
predicazione si svolgesse quasi sempre a Napoli, sappiamo per certo che in
questi ultimi anni andò a predicare anche a Nola, Portici, Teano e Sorrento,
nonostante che la sua malattia progredisse ogni giorno più.
Bellissimo è il capitolo
che fra Venanzio scrive per raccontare gli ultimi momenti della vita del Santo.
Mi sembra bello trascriverlo fedelmente:
“Quando lo Beato lacomo
morì., chiamò lo Guardiano et disse: “Patre Guardiano mio, ti prego che me
recommande a tutti li frati che preghino Dio per me, perchè sarrà poco la mia
vita. Io agio grande paura che questa colica me amassarà; et quando fusse
voluntà de Dio non voria morir de questa infirmità, perchè è uno dolore tanto
grande et tanto insuportabile che 1 ‘omo non se pò aparechiare con quella devotione
che doveria; non de meno sia facta la voluntà de Dio! So ‘ contento
quello che vole la sua Maiestà. Pregate Dio per me”. Et de l’altro dì cascò
amalato de colica che non poteva nè mangiare nè dormire. Ciò che piliava
getava per boca; et non li giovava nè medico nè medicina... Et venendo lo
quinto di de la sua infirmità la nocte a mezenocte... io frate Venanzio cognobi
questo essere declinato assai la sua vita, et io dissi a lui: “Patre, voi ve
aproximate a la morte, aparichiateve devotamente”.,, Et quello per sua
humanità credeva più a me che a nullo medico, et disse a me. “ Chiamateme
lo confessore mio”. Et io chiamandolo se confessò devotamente. Essendo
confessato per la grandissima infirmità et pena che aveva pateva grande sete,
“Prego, disse, da bevere”, Lt poi disse: “ Patre, a me pare che ve
comunicate”. Et quello disse: “Sono contento, figliolo. Famme aparechiare che
me posse communicare”. Cusì fe ‘ ordinare ogni cosa. Et venendo tuti
li frati ordinatamente, come se sole fare quando se accompagna lo Corpo de
Christo, lui se aparechiò con gran devotione et con lacrime domandò perdonanza
a tutti li frati de ogni male exemplo, pena, rincrescimento che mai li avesse
dato. Et amonì li frati che fussero sempre ferventi ad amare Dio et observare
la regula sancta che avevano promessa. Et multe bone et sancte parole et
amonitione dette a li frati pregandoli tutti devotamente che volesseno
pregare Dio per lui. Et così se communicò con gran devotione. Partendosi li
frati lui diciva: “Aimè che aio tanta sete che non posse più durare!” Et
volendo/i dare a bevere, non lo volse dicendo che per reverentia del sacramento
non lo voleva sì presto. Et cusì stete per spatio de terza de hora, Poi le dette
bere et confortalo et stando un quarto d’ora in tanti dolori che non si poteva
dire, sempre chiamando Yhesù benedicto, Maria, Passio Christi benedicti; et
così continuo chiamava Yhesù che lo aiutasse. Et poi se voltò a me et disse:
“Frate Venanzo!” et io standoli nante disse: “Patre, che ve piace?” Et quello a
me domandò le mie mani. Et io stendendoli et lui pigliava le mia, in ciascuna
de le sua mani teneva una de le mia et con gran pietà me se ricommandò
dicendo: “ O figlio mio, io sento li dolori de la morte, Prega Dio
per me”, Et io li rispusi confortandolo. “ Patre, dateve de bona
voglia. Non dubitate de niente, che voi sete bene aparechiato. Chiamate Yhesù
benedicto che ve aiuta”... Et quello con le lacrime disse, “ Figlio/o,
perdona me de ogni male exemplo, pena et rincrescimento che io t’agio dato. Io
t’agio represo et rincapellato perchè t’agio voluto bene, Et sì ti ringratio
che m ‘ài servito, honorato et reverito più che non merito, ne possa aver
merito da meser Domine Dio, Sempre pregarò Dio per te. Et tu fa che prega Dio
per me”. Et deteme infinite benedictione. Et io li disse: “ Patre, ve
recommando tuti questi amici vostri; pregate Dio per loro. Commo lo papa che
grande amore ve porta. Et li cardinali, questo re, el duca nostro, la duchessa
et tuti li figlioli: tuti questi signor et gentili homini, et tuta questa
città: pregate Dio per loro”. Et in tanto venero li frati che Ii recommandorno
l’anima et lui proprio ci aiutava, Et de continuo era in quelli dolori
grandissimi et de continuo chiamava Yhesù et senpre aveva le mie mane con le
sua. Quando venivano quelli dolori tanti acerbissimi lui et io de continuo
chiamavamo Yhesù benedicto; et lui più volte me avea dicto che quando lui
fusse al pucto de la morte, io de continuo li chiamasse Yhesù a le orechia; ma
chiamavamo Yhesù cusi stando insieme. Et quando venne in tanta extremità che
non poteva più parlare, venendo quelli dolori sì grandi, et quelo alzava le
mane in alto inseme con le mie, con li ochi al celo, con sguardi pietosi et
lacrime. Et cusì fece tre volte questa elevatione, et la terza fiata in quela
elevatione cossi li usci l’anima del corpo, et non lassò le mie mane un pezzo
da poi che fu morto, et fu a di 28 de Novembre 1476 de jovedi a le 15
hore”. Aveva 83 anni.
SOURCE : https://www.sangiacomodellamarca.net/SAN_GIACOMO_DELLA_MARCA.htm
Vittore Crivelli (1440–1501), St
James of the Marches, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino, www.sangiacomodellamarca.net
L'ICONOGRAFIA
(il testo e le
immagini sono tratte dal libro "IL CULTO E L'IMMAGINE" a cura di
Silvano Bracci)
Il culto e l'immagine
Nulla poteva impedire dopo la morte del santo di far sentire la presenza
protettiva del frate taumaturgo nel territorio marchigiano moltiplicandone le
raffigurazioni.Carlo Crivelli ne riproponeva le fattezze nella tavola
centrale di un trittico di Vallecastellana, poi nella grande pala della Consegna
delle chiavi per la chiesa di San Pietro in Muralto di Camerino e in una
delle tavolette che adornavano la cornice di altra tavola; nel 1487 lo
presentava inginocchiato davanti al Bambino e la Vergine Maria quale
speciale intercessore contro la peste, insieme ad altri santi, in una tavola
eseguita per il tempietto votivo eretto proprio in suo onore sul portico
dell'Annunziata. Vittore Crivelli, fratello di Carlo, pitturava il
beato nel polittico di Monteprandone e nello stendardo oggi a Urbino,
dove si trova anche la tavola con la solenne figura di Giacomo attribuita
a Cola dell'Amatrice. Pietro Alemanno negli anni 1488-'90
ripeteva un'immagine del beato in tre luoghi ascolani, precisamente in un
affresco nella chiesa periferica di Tronzano, nell'affresco datato 1490 di
palazzo dei Capitani nel cuore della città e in una tavola per la chiesa
cattedrale. All'eremo di San Savino sul colle San Marco sovrastante la città di
Ascoli una statua in travertino, di epoca sconosciuta e ora scomparsa,
tramandava la memoria della permanenza del santo, documentata anche dalla
denominazione fontana di san Giacomo data alla sorgente che vi scaturiva. Pure
in altre città marchigiane si commissionarono sue effigi, come attestano i
pubblici documenti di Sanseverino che sotto la data 30 aprile 1482,
a quasi cinque anni dalla morte del frate, registrano un pagamento a
mastro Lorenzo d'Alessandro per quello scopo: "Magistro Laur entio pictori
prefigura Beati Iacobi de Marchia florenos duos"Temi iconografici:
l'immagine
Nel corso del XVI secolo
l'iconografia si arricchisce di nuovi attributi e simboli, ma progressivamente
smarrisce l'aderenza della figura alla reale fisionomia di san Giacomo. Così
il Perugino nella tempera su tela per lo stendardino processionale
della Compagnia di San Girolamo in Porta Santa Susanna a Perugia per
raffigurare il beato Giacomo ricorre a prototipi di Sant'Antonio di Padova
(Bettona, Museo Civico ca. 1512 e Firenze, chiesa di Santa Croce). Persa ormai
la tipologia fisionomica del frate, ritorna l'insistenza dogmatica sul valore
salvifico del sangue di Cristo. Sull'immagine del reliquiario a teca, tratta
dalla visione diretta di oggetti reali diffusi a Perugia negli anni
d'esecuzione del dipinto, figura infatti la scritta "SANGVINE.
CRISTE".In ambiente marchigiano la presenza del reliquiario a teca, a
volte ancora unito alla presenza del monogramma cristologico, si rintraccia
per tutto il corso del XVI secolo.La tela di Carlo Allegretti presso
la chiesa della Maddalena ad Acquasanta Terme si pone come una riproposizione
aggiornata degli antichi prototipi crivelleschi sia negli attributi
iconografici, sia nella posizione del santo che indica il monogramma
posto sopra la teca con il sangue,sia infine nelle stesse fattezze del volto.
Già però l'ignoto autore della tela del convento de La Romita a
Cupramontana, databile fra il XVI e il XVII secolo, mantiene come attributo
solo l'esposizione del reliquiario e introduce nuovamente l'inserto del libro
aperto. Nella tela di Giovan Francesco Guerrieri per la chiesa della
Santissima Annunziata di Fossombrone, firmata e datata 1632, vengono
introdotte delle interessanti novità per l'ambiente marchigiano. Innanzitutto
la presenza del crocifisso che Giacomo stringe a sé serrandolo al petto con il
braccio come, nelle primitive tavole, faceva con il bastone delle
peregrinazioni; inoltre addita il calice posto sull'altare alla sua destra che
ha ormai perso la tipologia di ampolla/reliquiario a teca; infine sullo sfondo
compare la città di Napoli, rimando all'elezione di Giacomo come compatrono
della città avvenuta qualche anno prima. Il consueto libro che accompagna
Giacomo diviene qui l'intero corpus delle opere del santo che, come fondamento,
si dispongono intorno all'altare. Ulteriore attributo è la corona floreale con
la quale l'angelo tributa onore al santo, probabile derivazione iconografica
dal dipinto della scuola di Andrea Vaccaro che orna la cappella di
san Giacomo della Marca a Santa Maria la Nova databile dopo il 1626. Il
gesto di additare il calice si rintraccia in gran parte della produzione
figurativa del XVII secolo che ritrae Giacomo in un'immagine isolata a figura
intera o a mezzo busto. In particolare quattro tele tipologicamente e
iconograficamente simili segnano lo stato dell'iconografia in territorio
marchigiano intorno alla metà del secolo. Si tratta dei due dipinti di
Fabriano, rispettivamente conservati nella chiesa di Santa Maria del Buon Gesù
e di Santa Caterina, di un terzo, dubitativamente attribuito a Domenico
Malpiedi in Santa Maria di Varano a Recanati e infine di quello conservato
nella Biblioteca Francescana di Falconara. Il santo, in tutte le opere,
stringendo un libro con la sinistra addita contemporaneamente il
reliquario/calice che tiene con la destra. Nella versione di Santa Caterina,
datata 1642, sul capo di Giacomo figura l'attributo della stella a
ricordo della luce dorata che videro attorno al suo capo i cittadini
dell'Aquila. In entrambe le opere di Fabriano compare sullo sfondo la massa di
fedeli che rende onore alla salma del santo nel suo sepolcro napoletano,
mentre, nell'esemplare di Recanati, ritornano gli antichi attributi del bastone
e della tavola con il monogramma XVIII secolo vede il consolidamento di un
nuovo attributo iconografico che, pur presente nel tardo '600, si
sviluppa nel corso del secolo tanto da divenire un elemento caratterizzante
nell'iconografia del santo. Ci riferiamo, ovviamente, al piccolo serpentello
che sguscia dal calice del santo che è stato messo in relazione sia alla lotta
contro l’eresia la lotta contro l'eresia di Huss, sia al famoso tentativo
di avvelenamento avvenuto durante una messa celebrata a Majolati, in prossimità
di Jesi. La progressiva diffusione di questo attributo ha fatto smarrire in
parte il vero significato dell'emblema del calice che connota Giacomo fin dalle
origini facendo emergere, viceversa, un simbolismo più anedottico legato alla
devozione popolare.Nella tela del refettorio di Santa Maria delle Grazie a
Monteprandone, Giacomo benedice il calice dal quale sguscia il serpente e
l'iconografia è ripresa nell'alzata di mobile da sagrestia della chiesa di
Santa Maria delle Grazie a Senigallia; qui il serpente si affaccia dal calice
osservando la preghiera di Giacomo. Il santo in preghiera interiore rivolto
verso il divino figura anche nella tela di Atanasio Favini della
chiesa di San Francesco a Matelica. Si distacca dalle nuove tipologie
iconografiche l'ignoto artista che affresca il riquadro dell'altare laterale a
Montecassiano riproponendo un accigliato Giacomo che sorregge il libro e una
piccola ampolla contenente il sangue di Cristo.
Iconografie specifiche Lo sviluppo dell'iconografia di Giacomo
della Marca che finora abbiamo delineato mostra con chiarezza come nelle
raffigurazioni del tardo XV e del XVI secolo sia prioritaria la presentazione
del santo a figura intera in dipinti e pannelli isolati nei quali la pregnanza
storica e spirituale del frate marchigiano viene rappresentata come esempio
unico di modello di devozione. È nel corso del XVI secolo che questa tendenza
inizia a modificarsi, prima con la raffigurazione di cicli di scene dedicate a
Giacomo a iniziare da quello famoso del chiostro del convento di Santa
Maria La Nova a Napoli del 1627 attribuito a Simone Papa e
quindi con la sempre più accentuata presenza del santo in composizioni complesse,
dense di personaggi che si assiepano intorno al trono della Madonna o in
diverse e specifiche iconografie. Questa tipologia compositiva è ad esempio
rintracciabile nella tela di Simone De Magistris nel monastero di
Sant'Onofrio di Ascoli dove santi, papi, cardinali e vescovi si stringono
intorno alla Madonna con il Bambino in trono in un sincretismo di devozione che
accomuna anche gli ordini Domenicano e Francescano. Giacomo è in ginocchio al
cospetto della Vergine e apre le braccia nel gesto codificato dell'imitatio
Christi con i consueti attributi del libro e della teca ai piedi.Tommaso
Nardini celebra invece il solo ordine Francescano nella Madonna e
santi ora conservata presso la Pinacoteca Civica di Ascoli, dove il
nostro santo figura in un'inusuale tipologia fisionomica giovanile,
inginocchiato in adorazione mentre un angelo che sorregge e mostra un vero e
proprio ostensorio raggiato gli indica il mistico incontro fra Cristo bambino e
San Francesco.La tela di Giovanni Francesco Ferri nella chiesa del
Barco Ducale a Urbania nuovamente sottolinea l'armonia spirituale e d'intenti
fra l'ordine Francescano e Domenicano, tanto che lo stesso Giacomo il quale pur
si era scontrato duramente con i predicatori in merito all'annosa vicenda se il
sangue di Cristo versato nella Passione fosse oggetto di culto addita al
fedele San Domenico che riceve dalla Vergine il rosario. In questa
composizione sottolineata la presenza, fra gli attributi del santo,
anche nella mitra vescovile posta ai suoi piedi a testimoniare il rifiuto
dell'arcivescovado di Milano ricordato dalle principali fonti agiografiche.
Un'associazione
particolare del santo marchigiano figura nella tela di Giovan Ventura
Borghesi della Pinacoteca Civica con La Sacra Famiglia , San
Pio V e San Giacomo della Marca la presenza del santo pontefice
domenicano se da un lato attesta l'anelito di ricomposizione fra i due grandi
Ordini, mostra la particolare devozione di Giacomo verso la Sacra
Famiglia. Moltissime sono le pale e i dipinti nei quali Giacomo figura
insieme ad altri santi con significati particolari, spesso legati a devozioni
locali, a partire dal XVI secolo; nel contesto del nostro discorso è opportuno
sottolineare unicamente come la presenza del santo in queste composizioni
d'insieme diviene anche per tematismi particolari. È il caso della tela
di Pier Leone Ghezzi conservata nel maggior tempio della nazione
marchigiana a Roma, la chiesa di San Salvatore in Lauro; l'opera, donata dal
Ghezzi nel 1731, raffigura infatti I santi marchigiani tra
i quali naturalmente, figura anche Giacomo al centro della composizione rivolto
verso gli angeli con le braccia aperte a croce secondo il modulo iconografico
inaugurato dal Borghesi. Un ultimo caso iconografico di una tipologia
particolare di raffigurazione legata alla devozione di Giacomo verso la
Vergine è la tela con la Visione di San Giacomo della Marca
di Simone Czechowicz,ora custodita nel Museo della chiesa romana di San
Bonaventura al Palatino.Un nucleo a parte di composizioni complesse è
costituito dai dipinti raffiguranti Giacomo al cospetto della croce di
Cristo.Il tema è ovviamente, sotteso a tutte le raffigurazioni del santo
marchigiano per la particolare rilevanza che la raffigurazione del sangue di
Cristo ha nell'iconografia del santo, e a volte viene esplicitato come nel
dipinto di Giovanni Battista Ragazzini della Pinacoteca Civica di
Ascoli, datato 1582, dove Giacomo è raffigurato nell'antica
iconografia crivellesca ai piedi della croce insieme a Sant’Emidio o nella tela
di Domiziano Domiziani firmata e,datata 1598 nella chiesa di Santa
Caterina a Fabriano. Il recupero di una tipologia iconografica arcaica per la
figura di Giacomo nelle scene raffiguranti la Crocifissione è
riscontrabile anche nella tela del Gaja nella chiesa di Santa Maria
della Carità ad Ascoli, dove il santo compare in ginocchio con la verga e il
reliquiario a teca. Un ultimo tema iconografico si sviluppa nel corso del XVIII
secolo: la relazione di San Giacomo della Marca con il dogma dell'Immacolata
Concezione. Nell'ambito marchigiano e romano la presenza del santo, insieme a
quella di altri vari membri dell'ordine Francescano, è assidua nella
raffigurazione a testimoniare la particolare devozione del santo rintracciabile
in molti dei suoi scritti e in particolare nel De conceptióne
Christi ricordato da fra Venanzio come opera autografa di Giacomo. Nelle
Marche l'iconografia è documentata nelle tele della chiesa di Santa Croce a
Montecassiano, di Sant'Antonio di Padova a Potenza Picena, nella pieve dei
Santi Pietro e Paolo a Cartoceto, nella chiesa del Beato Sante a Mombaroccio,
ecc. A Roma si riscontra un'analoga diffusione del tema nella pala posta
sull'altare maggiore della chiesa di San Bonaventura al Palatino, opera del
camerinese Filippo Micheli, databile ante 1686, che si pone
come summa della devozione francescana all'Immacolata in quanto ai
piedi della Vergine poste sulla mezza luna figurano i principali santi
francescani è anche Giacomo connotato dal consueto calice e dal serpentello.Un
aspetto particolare dell'iconografia di San Giacomo è riscontrabile in
relazione all'edificazione della chiesa di San Benardino all’Aquila iniziata nel luglio del 1454; le fonti concordano nel ritenere che
Giacomo si recasse nella città al momento dei lavori come testimonianza del suo
legame con il santo senese. L’evento storico è testimoniato dalla tela di Girolamo
Cienatempo posta nella cappella Centi Colella della stessa chiesa che
raffigura San Giacomo che riceve il bozzetto della chiesa da un angelo,
databile verso il 1730.Nella rappresentazione l'angelo mostra il bozzetto della
facciata al santo, mentre dal cielo la Madonna con il Bambino
benedicono l'inizio dei lavori suggellando la santità di Bernardino perpetrata
dalla chiesa aquilana ad egli dedicata e la fervente attività del frate
marchigiano assimilato nella santità a Bernardino da Siena.
SOURCE : https://www.sangiacomodellamarca.net/SAN_GIACOMO_DELLA_MARCA_arte.htm#target
Antonio Filocamo, Madonna del Carmelo (Sacro Cuore (Santa Lucia del Mela) - Paintings : raffigurata con San Giacomo della Marca, San Girolamo, San Placido e San Pietro d'Alcantara), 1718.
Den hellige Jakob av Marche (1394-1475)
Minnedag: 28. november
Den hellige Jakob Gangala [Gangali] (it: Giacomo) ble født som Dominikus (it: Domenico) den 1. september 1394 i den lille byen Montebrandone med utsikt over Adriaterhavet nær Ascoli Piceno i regionen Marche i Midt-Italia, det gamle Picenum. Han kom fra en fattig familie og var den nest yngste av 19 barn av Antonio Gangali og Antonia Tonna. Som 7-åring mistet han sin far, og dermed måtte han tjene til livets opphold ved å gjete sauer. Han ble imidlertid skremt av en ulv i nærheten, og brødrene ertet ham så voldsomt for det at han enten ble sendt eller flyktet til Offida til en slektning som var prest. Han sørget for at gutten fikk gå på skole, først i Offida og deretter i Ascoli.
På skolen ble hans høye intelligens oppdaget, så han fikk studere jus ved universitetet i Perugia. Der tok han doktorgraden i sivilrett. Han ble notarius publicus og ble ansatt hos borgermesteren i Firenze, men under en reise til hjemtraktene kom han til Assisi og bestemte seg for å bli fransiskaner. Som 22-åring sluttet han seg til fransiskanerne (Ordo Fratrum Minorum – OFM) i Assisi, og den 26. juli 1416 ble han opptatt i ordenen i Portiuncula-kapellet i Assisi. Han fikk ordensnavnet Jakob (it: Giacomo eller Jacopo), og i tråd med fransiskansk skikk fikk han tilnavnet «av Marche» (della Marca) etter provinsen han kom fra (lat: Iacobus de Marchia eller Iacobus Picenus).
Hans første ordensdrakt ble sydd til ham av den hellige Bernardin av Siena, noe han ikke skulle avsløre før langt senere. Etter novisiatet fikk han sin presteutdannelse under Bernardin i Fiesole utenfor Firenze. I 1422 ble han ansett å være ferdigutdannet, og han ble sendt til Firenze, hvor han i San Miniato begynte å preke mot tidens vranglærer. I 1423 ble han presteviet, 29 år gammel. Han ble en iherdig og populær predikant, og det sies at han brakte de salige Bernardin av Fossa og Bernardin av Feltre til fransiskanerordenen. Hans forkynnelse var basert på Bibelen, med referanser til verker av teologer og moralteologer, til de latinske klassikerne og til Dante – han kunne hele Divina Commedia utenat og kunne sitere lange avsnitt i sine prekener.
Jakob levde hele livet som omvandrende predikant og han prekte hver dag i førti år. Det var hans kall å gå, eller snarere løpe, langs veiene i kristenheten og prøve å være alle steder på en gang, hvor han trengtes overalt samtidig. Hans iver og plikttroskap var bemerkelsesverdig, og det fortelles at da pave Eugenius IV (1431-47) sendte bud til ham om å reise til Ungarn for å forkynne der, nådde det ham under kveldsmaten mens han løftet et glass vann mot munnen. Han satte straks fra seg vannglasset og la øyeblikkelig i vei mot Ungarn.
Jakob samarbeidet med den hellige Johannes av Capestrano for å spre observantreformen innen fransiskanerordenen i Sentral- og Nord-Europa. Han var blant annet i Italia, Tyskland, Bøhmen, Polen og Ungarn. I 1426 ble han og Johannes utnevnt av pave Martin V (1417-31) til inkvisitorer mot Fraticelli, som var et fellesnavn på flere avvikende fransiskanske grupper i Italia. De to inkvisitorenes metoder var harde og noen fraticelli ble brent, og 36 fraticelli-hus ble ødelagt, noe som førte til at flere biskoper protesterte.
I 1432 var Jakob i Bosnia, hvor kong Tuertko mottok ham med åpne armer, men dronningen prøvde å få ham drept. I Bosnia preket han mot bogomilenes kjetteri. I 1436 var han i Bøhmen, Ungarn og Østerrike, og grunnla i gjennomsnitt ett nytt ordenshus i måneden. I 1437 ble han utnevnt til inkvisitor Bøhmen og samme år ble han hovedalmisseinnsamler for det korstoget keiser Sigismund (1410-37) førte mot tyrkerne. I 1438 vendte han tilbake til Italia, forkynte som snarest i Bologna, deltok på et konsil i Ferrara og vendte deretter tilbake til Ungarn.
I 1440 ble han syk mens han var på Kypros. I 1444 skjedde noe sjeldent, for da tilbrakte han tre dager med å hvile i et lite kloster ved Trasimenersjøen, sammen med Johannes av Capestrano og Bernardin av Siena, som døde én måned senere i Siena med Jakob til stede. Seks år senere var han til stede ved Bernardins helligkåring i Roma. Jakob etterfulgte Johannes som pavelig legat i 1456, et embete han hadde i fire år, og han dro til Østerrike og Ungarn for å bekjempe husittene. I 1460 ble han tilbudt bispestolen i Milano, men han avslo fordi han foretrakk å fortsette med sin forkynnelse. De siste 18 årene av sitt liv fra 1858 reiste han på kryss og tvers i Italia og forkynte.
2. påskedag 1462 holdt Jakob en preken i Brescia hvor han hevdet et omstridt teologisk synspunkt om Kristi dyrebare blod, nemlig at det av blodet som falt på jorden under hans lidelse, ikke ble gjenforent med hans legeme ved oppstandelsen. For dette ble han trukket for den lokale inkvisisjonen av den dominikanske inkvisitoren Jakob av Brescia og anklaget for uortodokse meninger. Saken var kontroversiell, og Jakob nektet å møte for den lokale inkvisisjon og appellerte til Roma. Dette førte til en disputt i full skala for pave Pius II (1458-64). De påla både hans dominikanske anklagere i inkvisisjonen i Brescia og hans fransiskanske allierte å tie om saken, og noen formell avgjørelse ble aldri tatt. Men denne hendelsen kastet skygge over Jakobs siste år.
Innenfor ordenen ble han kontroversiell. Han tilhørte reformatorene og fornyerne, men han hadde ikke hell med seg i forøket på å gjenforene observantene og konventualene, som fransiskanerordenen hadde delt seg i. Striden ble verre av kjetterske elementer som hadde sneket seg inn blant småbrødrene, de var allerede fordømt av pavestolen. Noen kritiserte Jakob for å være for streng mot dem.
Jakob var en sterk forkjemper for karitative pantelånerforretninger for fattige (Montes pietatis eller Monti di pietà) for å hjelpe dem til å unngå økonomisk katastrofe ved å tilby dem lån til fornuftige renter. Han deltok på konsilene i Basel i 1431 og Firenze i 1438, som for en kort stund forsonte den katolske og den ortodokse kristenheten. Han brakte mange kjettere tilbake til den katolske tro ved sin forkynnelse, og de mer moderate husittene kom han i møte ved å akseptere deres preferanse for nattverd under begge skikkelser (brød og vin), og dette fikk han vedtatt på konsilet i Basel i 1431. Han fikk guelfer og ghibelliner til å stifte fred. Men fremfor alt fikk han mange mennesker til å forsone seg med Gud.
Han levde asketisk og påla seg strenge botsøvelser, nektet seg mer enn tre timers søvn om natten og bar en tynnslitt kappe. Han fastet hver dag og hadde i følge sin biograf «dårlig mage og en alvorlig betennelse i leveren». Mot slutten av livet forbød paven ham å faste, for hans helse var «i offentlighetens interesse».
I 1473 ble Jakob flyttet til Napoli, hvor han døde den 28. november 1476 i Napoli. Hans intakte legeme hviler i den eldste fransiskanerkirken i Napoli, Santa Maria la Nuova fra 1200-tallet, hvor et kapell er viet til ham, San Giacomo della Marca. Han ble saligkåret den 12. august 1624 av pave Urban VIII (1623-44) og helligkåret den 10. desember 1726 av pave Benedikt XIII (1724-30). Hans minnedag er dødsdagen 28. november og hans navn står i Martyrologium Romanum.
I Louvre henger et berømt maleri av ham laget av maleren Carlo Crivelli. Hans attributt i kunsten er en kalk og en slange. Det er bevart noen prekener og brev etter ham. Hans trofaste følgesvenn i mange år, Fra Venanzio da Fabriano, skrev hans biografi.
Kilder: Attwater (dk), Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Butler (XI), Benedictines, Bunson, Engelhart, Schauber/Schindler, Index99, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2000-05-14 21:40 - Sist oppdatert: 2005-08-26 21:55
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jmarca
Voir aussi : https://www.sangiacomodellamarca.net/