dimanche 14 octobre 2012

Saint CALIXTE Ier, Pape et martyr



Saint Calixte Ier

Pape et Martyr

(† 222)

A la mort de saint Zéphirin, Calixte, Romain, fut élevé au Siège apostolique. Il ne fallait point, pour gouverner l'Église, à une époque si tourmentée, un pasteur moins sage ni moins vaillant. Il rendit le jeûne des Quatre-Temps, qui remontait aux Apôtres, obligatoire dans toute l'Église.

C'est sous son règne que l'on commença à bâtir des temples chrétiens, qui furent détruits dans les persécutions suivantes. Il fit creuser le cimetière souterrain de la voie Appienne, qui porte encore aujourd'hui son nom et qui renferme tant de précieux souvenirs, entre autres le tombeau de sainte Cécile, la crypte de plusieurs Papes, des peintures qui attestent la conformité de la foi primitive de l'Église avec sa foi actuelle.

De nombreuses conversions s'opérèrent sous le pontificat de saint Calixte. La persécution ayant éclaté, il se réfugia, avec dix de ses prêtres, dans la maison de Pontien. La maison fut bientôt enveloppée par des soldats qui reçurent la défense d'y laisser rentrer aucune espèce de vivres. Pendant quatre jours, le Pape Calixte fut privé de toute nourriture; mais le jeûne et la prière lui donnaient des forces nouvelles. Le préfet, redoublant de cruauté, donna l'ordre de frapper chaque matin le prisonnier à coups de bâton, et de tuer quiconque essayerait de pénétrer pendant la nuit dans sa maison.

Une nuit, le prêtre martyr Calépode, auquel Calixte avait fait donner une sépulture honorable, apparut au Pontife et lui dit: "Père, prenez courage, l'heure de la récompense approche; votre couronne sera proportionnée à vos souffrances."

Parmi les soldats qui veillaient à la garde du prisonnier, il y avait un certain Privatus, qui souffrait beaucoup d'un ulcère; il demanda sa guérison à Calixte, qui lui dit: "Si vous croyez de tout coeur en Jésus-Christ et recevez le baptême au nom de la Sainte Trinité, vous serez guéri. – Je crois, reprit le soldat, je veux être baptisé, et je suis sûr que Dieu me guérira." Aussitôt après l'administration du baptême, l'ulcère disparut sans laisser de trace. "Oui, s'écrie le nouveau chrétien, le Dieu de Calixte est le seul vrai Dieu; les idoles seront jetées aux flammes, et le Christ régnera éternellement!" Le préfet eut connaissance de cette conversion et fit fouetter Privatus jusqu'à la mort. Par son ordre, Calixte, une grosse pierre au cou, fut jeté de la fenêtre d'une maison dans un puits.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_calixte_ier.html


Martyr en 222. Sa tombe fut retrouvée en 1960. Culte attesté en 336.

Leçons des Matines (avant 1960)

Quatrième leçon. Calixte, Romain d’origine, gouverna l’Église, Antonin Héliogabale étant empereur. Ce fut ce Pape qui établit les Quatre-Temps et qui ordonna qu’en ces jours, le jeûne reçu dans l’Église de tradition apostolique, serait obligatoire pour tous. Il construisit la basilique de Sainte Marie du Transtévère et agrandit un ancien cimetière sur la voie Appienne, où beaucoup de saints Prêtres et Martyrs avaient été ensevelis, et qu’on appela depuis cimetière de Calixte.

Cinquième leçon. Ce fut aussi par une inspiration de sa piété, qu’il eut soin de faire rechercher le corps du Prêtre et Martyr Callépode, qui avait été jeté dans le Tibre, et, quand on l’eut trouvé, de le faire ensevelir avec honneur. Ayant baptisé Palmatius, personnage consulaire, et Simplicius, illustre sénateur, ainsi que Félix et Blanda, qui, plus tard, subirent tous le martyre, il fut incarcéré, et, dans sa prison, guérit d’une manière merveilleuse le soldat Privatus, qui était couvert d’ulcères, et le gagna au Christ. Bientôt après, ce soldat frappé jusqu’à la mort à coups de fouets plombés, succomba pour Celui dont il venait de recevoir la foi.

Sixième leçon. Calixte occupa le Saint-Siège cinq ans, un mois et douze jours. En cinq ordinations, au mois de décembre, il ordonna seize Prêtres, quatre Diacres et sacra huit Évêques. Après lui avoir fait endurer la faim et subir de nombreuses fustigations, on le précipita dans un puits. Ainsi couronné du martyre, sous l’empereur Alexandre, il fut déposé, le premier jour des ides d’octobre, dans le cimetière de Callépode, sur la voie Aurélia, au troisième mille au sortir de Rome. Plus tard, on transporta son corps dans la basilique de Sainte-Marie du Transtévère, bâtie par lui, et on le plaça sous le maître autel, où il est l’objet d’une très grande vénération.

SOURCE : http://www.introibo.fr/14-10-St-Calixte-Ier-pape-et


Saint Callixte 1er,

pape et martyr

La principale source biographique de saint Callixte, le livre IX des Philosophoumena, attribuées à saint Hippolyte, est un pamphlet, une caricature qui le présente comme homme industrieux pour le mal et plein de ressources pour l'erreur, qui guettait le trône épiscopal.

D’abord esclave de Carpophore, chrétien de la maison de César, qui lui confia des fonds importants pour ouvrir une banque dans le quartier de la piscine publique (les futurs thermes de Caracalla). Des chrétiens lui remirent leur économies qu’il dilapida avant de fuir pour s'embarquer à Porto. Rejoint par Carpophore, Callixte se jeta à l'eau, mais repêché, il fut condamné à tourner la meule. Carpophore, poursuivi par les créanciers de Callixte, l’envoya récupérer de l'argent déposé chez des Juifs. Les Juifs traînèrent Callixte comme chrétien et perturbateur de l'ordre public devant le préet Fuscien (185-189) ; Carpophore protesta que Calliste n'était pas chrétien, mais seulement banqueroutier. Callixte fut flagellé et envoyé comme forçat aux mines de Sardaigne.

Marcia, maîtresse de l'empereur Commode et chrétienne de cœur, demanda au pape Victor la liste des déportés en Sardaigne. Un eunuque, le prêtre Hyacinthe, se rendit dans l'île et fit libérer tous les détenus mais Callixte qui était absent de la liste n’obtint que plus tard son élargissement. Le pape Victor lui donna une pension mensuelle et l’envoya à Antium où, pendant une dizaine d'années, Calliste se cultiva. Le successeur de Victor, Zéphyrin, fit rentrer Calliste à Rome, l'inscrivit dans son clergé et le nomma diacre, chargé de gérer le cimetière. Callixte organisa un nouveau cimetière via Appia, sans pour autant fermer les catacombes de Priscille sur la via Salaria. Calliste lui a laissé son nom.

Financier, un homme d'action, d'administration et de gouvernement, plutôt que théologien, Callixte était l’opposé d’Hippolyte, prêtre de brillante doctrine. Lorsque Callixte fut élu à la succession de Zéphyrin, Hippolyte rallia une partie du clergé romain et fit opposition jusqu'en 235.
Pour parer les accusations d'Hippolyte qui l’accusait de montrer le Père comme souffrant avec le Fils, Callixte condamna Sabellius, père du monarchianisme où l’on distinguait mal les personnes de la Trinité. Sans condamner Hippolyte à proprement parler, Callixte s'éleva contre ses théories qui semblaient subordonner le Logos, le Christ, à Dieu : elles lui paraissaient suspectes de dithéisme, c’est-à-dire d'introduire une dualité entre la nature divine du Père et celle du Fils. De son mieux, avec une terminologie encore incertaine, Callixte proclamait la foi traditionnelle.

Selon Hippolyte, Callixte était d'un laxisme écœurant, pardonnant sur tout pour grossir son parti ; il accueillait les transfuges des sectes, admettait dans son clergé les bigames (les remariés), laissait des clercs prendre femme, reconnaissait (contre la loi civile) les mariages entre hommes de vile condition et femmes nobles. Autant d’accusations dont nous n’avons pas de preuves.

Callixte mourut très probablement le 14 octobre 222, si l’on en croit la table philocalienne des Depositiones martyrum (336) où il est mentionné avec les papes Pontien, Fabien, Corneille, et Xyste II. Callixte mourut sous l'empereur Alexandre Sévère, qui ne persécuta point les chrétiens, mais sa Passio le fait jeter dans un puits, au Transtévère, par des furieux.

Il se pourrait donc que saint Callixte ait péri lynché dans une bagarre : cela expliquerait son absence, vraiment surprenante, du cimetière qui était sa chose, son entreprise de prédilection, de la catacombe où reposent les papes du troisième siècle.

Les chrétiens le portèrent au plus près, via Aurelia, au cimetière de Calépode, le iuxta Callistum où le pape Jules I° (337-352) éleva la basilique Sainte-Marie au Transtévère. Son corps aurait été porté en France à Cysoing (Nord) au IXe siècle. Avant 900, un abbé de Cysoing le donna à Notre-Dame de Reims.

Source : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/14.php

Giuseppe Vasi, Palais San Callisto, à gauche de l'église Sainte Marie du Trastevere, 
gravure, milieu du XVIIIe siècle

Saint Calixte Ier

Pape (16 ème) de 217 à 222 ( 222)

ou Calliste.

Le pape de l'indulgente bonté. C'était un esclave chrétien. Son maître lui avait donné à gérer une banque. Il la mit en faillite et, pour cette raison, fut condamné aux mines de Sardaigne. La maîtresse de l'empereur Commode, chrétienne de cœur et non pas de conduite, le connaissait et elle obtint sa grâce. Il se retira loin de Rome et reçut des subsides du pape saint Victor, ce qui lui permet de s'adonner à l'étude des Saintes Écritures. Affranchi, Calixte devint l'archidiacre du pape saint Zéphyrin et fonda le cimetière des catacombes qui porte son nom et où furent enterrés tous les papes du IIIe siècle. Devenu pape à son tour, il autorisa, à l'encontre de la loi civile, les mariages entre esclaves et personnes libres. Il fit recevoir à la pénitence, malgré les tenants de la rigueur, tous les pécheurs, si grandes soient leurs fautes. Il résista au schisme d'Hippolyte et il assouplit les normes d'entrée au catéchuménat. Celui-ci en deviendra enragé et son rigorisme le conduisit hors de l'Église. Saint Calixte mourut massacré sans qu'on sache pourquoi, lors d'une émeute. 
Mémoire de saint Calliste Ier, pape et martyr. Alors qu’il était diacre, après un long exil en Sardaigne, il fut chargé par le pape saint Zéphyrin d’aménager, sur la voie Appienne, le cimetière qui porte son nom; élu pape, il défendit la pureté de la foi, réconcilia avec bienveillance les fidèles qui avaient failli dans la persécution et acheva son épiscopat par le témoignage plus éclatant du martyre, sans doute au cours d’une émeute contre les chrétiens au Transtévère, en 222. Il fut mis au tombeau au cimetière de Calépode, sur la voie Aurélienne.

Martyrologe romain

Dieu aime à pardonner. Il faut donc que les enfants de Dieu soient, eux aussi, pacifiques et miséricordieux , qu’ils se pardonnent réciproquement comme le Christ nous a pardonnés et nous ne jugions pas de peur d’être jugés

Tertullien - Traité de la pudeur


Statua di papa Callisto I, Cattedrale di Reims

Pope Saint Callistus I

Also known as

Callixtus I

Calixtus I

Memorial

14 October

Profile

Born a slave, owned by Carpophorus, a Christian in the household of Caesar. His master entrusted a large sum to Callistus to open a bank, which took in several deposits, made several loans to people who refused to pay them back, and went broke. Knowing he would be personally blamed and punished, Callistus fled, but was caught and returned to his owner. Several depositors begged for his life, believing he had not lost the money, but had stolen and hid it. They were wrong; he wasn’t a thief, just a victim, but he was sentenced to work the tin mines. By a quirk of Roman law, the ownership of Callistus was transferred from Carpophorus to the state, and when he was later ransomed out of his sentence with a number of other Christians, he became a free man. Pope Zephyrinus put Callistus in charge of the Roman public burial grounds, today still called the Cemetery of Saint Callistus. Archdeacon. Sixteenth Pope.

Most of what we know about him has come down to us from his critics, including an anti-Pope of the day. Callistus was on more than one occasion accused of heresy for such actions as permitting a return to Communion for sinners who had repented and done penance, or for proclaiming that differences in economic class were no barrier to marriage. This last put him in conflict with Roman civil law, but he stated that in matters concerning the Church and the sacramentsChurch law trumped civil law. In both cases he taught what the Church has taught for centuries, including today, and though a whole host of schismatics wrote against him, his crime seems to have been to practice orthodox ChristianityMartyred in the persecutions of Alexander Severus.

Papal Ascension

c.218

Died

martyred c.223

legend says he was killed by being thrown down a well with a millstone around his neck, but there is no solid evidence

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

cemetery workers

Representation

pope with a millstone on him or nearby




Pope Callistus I

(Written by most Latins, Augustine, Optatus, etc. CALLIXTUS or CALIXTUS).

Martyr, died c. 223. His contemporary, Julius Africanus, gives the date of his accession as the first (or second?) year of Elagabalus, i.e., 218 or 219. Eusebius and the Liberian catalogue agree in giving him five years ofepiscopate. His Acts are spurious, but he is the earliest pope found the fourth-century "Depositio Martirum", and this is good evidence that he was really a martyr, although he lived in a time of peace under Alexander Severus, whose mother was a Christian. We learn from the "Historiae Augustae" that a spot on which he had built anoratory was claimed by the tavern-keepers, popinarii, but the emperor decided that the worship of any god was better than a tavern. This is said to have been the origin of Sta. Maria in Trastevere, which was built, according to the Liberian catalogue, by Pope Julius, juxta Callistum. In fact the Church of St. Callistus is close by, containing a well into which legend says his body was thrown, and this is probably the church he built, rather than the more famous basilica. He was buried in the cemetery of Calepodius on the Aurelian Way, and his anniversary is given by the "Depositio Martirum" (Callisti in viâ Aureliâ miliario III) and by the subsequent martyrologies on 14 October, on which day his feast is still kept. His relics were translated in the ninth century to Sta. Maria in Trastevere.


Our chief knowledge of this pope is from his bitter enemies, Tertullian and the antipope who wrote the "Philosophumena", no doubt Hippolytus. Their calumnies are probably based on facts. According to the "Philosophumena" (c. ix) Callistus was the slave of Carpophorus, a Christian of the household of Caesar. His master entrusted large sums of money to Callistus, with which he started a bank in which brethren and widowslodged money, all of which Callistus lost. He took to flight. Carpophorus followed him to Portus, where Callistus had embarked on a ship. Seeing his master approach in a boat, the slave jumped into the sea, but was prevented from drowning himself, dragged ashore, and consigned to the punishment reserved for slaves, the pistrinum, orhand-mill. The brethren, believing that he still had money in his name, begged that he might be released. But he had nothing, so he again courted death by insulting the Jews at their synagogue. The Jews haled him before theprefect Fuscianus. Carpophorus declared that Callistus was not to be looked upon as a Christian, but he was thought to be trying to save his slave, and Callistus was sent to the mines in Sardinia. Some time after this,Marcia, the mistress of Commodus, sent for Pope Victor and asked if there were any martyrs in Sardinia. He gave her the list, without including Callistus. Marcia sent a eunuch who was a priest (or "old man") to release theprisoners. Callistus fell at his feet, and persuaded him to take him also. Victor was annoyed; but being a compassionate man, he kept silence. However, he sent Callistus to Antium with a monthly allowance. WhenZephyrinus became pope, Callistus was recalled and set over the cemetery belonging to the Church, not a privatecatacomb; it has ever since borne Callistus's name. He obtained great influence over the ignorant, illiterate, and grasping Zephyrinus by bribes. We are not told how it came about that the runaway slave (now free by Roman law from his master, who had lost his rights when Callistus was condemned to penal servitude to the State) became archdeacon and then pope.

Döllinger and De Rossi have demolished this contemporary scandal. To begin with, Hippolytus does not say that Callistus by his own fault lost the money deposited with him. He evidently jumped from the vessel rather to escape than to commit suicide. That Carpophorus, a Christian, should commit a Christian slave to the horrible punishment of the pistrinum does not speak well for the master's character. The intercession of the Christians for Callistus is in his favour. It is absurd to suppose that he courted death by attacking a synagogue; it is clear that he asked the Jewish money-lenders to repay what they owed him, and at some risk to himself. The declaration ofCarpophorus that Callistus was no Christian was scandalous and untrue. Hippolytus himself shows that it was as aChristian that Callistus was sent to the mines, and therefore as a confessor, and that it was as a Christian that he was released. If Pope Victor granted Callistus a monthly pension, he need not suppose that he regretted his release. It is unlikely that Zephyrinus was ignorant and base. Callistus could hardly have raised himself so high without considerable talents, and the vindictive spirit exhibited by Hippolytus and his defective theology explain why Zephyrinus placed his confidence rather in Callistus than in the learned disciple of Irenaeus.

The orthodoxy of Callistus is challenged by both Hippolytus and Tertullian on the ground that in a famous edict he granted Communion after due penance to those who had committed adultery and fornication. It is clear that Callistus based his decree on the power of binding and loosing granted to Peter, to his successors, and to all in communion with them: "As to thy decision", cries the Montanist Tertullian, "I ask, whence dost thou usurp thisright of the Church? If it is because the Lord said to Peter: Upon this rock I will build My Church, I will give thee the keys of the kingdom of heaven', or whatsoever though bindest or loosest on earth shall be bound or loosed inheaven', that thou presumest that this power of binding and loosing has been handed down to thee also, that is to every Church in communion with Peter's (ad omnem ecclesiam Petri propinquam, i.e. Petri ecclesiaepropinquam), who art thou that destroyest and alterest the manifest intention of the Lord, who conferred this onPeter personally and alone?" (On Pudicity 21) The edict was an order to the whole Church (ib., i): "I hear that an edict has been published, and a peremptory one; the bishop of bishops, which means the Pontifex Maximus, proclaims: I remit the crimes of adultery and fornication to those who have done penance." Doubtless Hippolytusand Tertullian were upholding a supposed custom of earlier times, and the pope in decreeing a relaxation was regarded as enacting a new law. On this point it is unnecessary to justify Callistus. Other complaints of Hippolytusare that Callistus did not put converts from heresy to public penance for sins committed outside the Church (this mildness was customary in St. Augustine's time; that he had received into his "school" (i.e. The Catholic Church) those whom Hippolytus had excommunicated from "The Church" (i.e., his own sect); that he declared that a mortal sin was not ("always", we may supply) a sufficient reason for deposing a bishop. Tertullian (De Exhort. Castitatis, vii) speaks with reprobation of bishops who had been married more than once, and Hippolytus charges Callistus with being the first to allow this, against St. Paul's rule. But in the East marriages before baptism were not counted, and in any case the law is one from which the pope can dispense if necessity arise. Again Callistus allowed the lower clergy to marry, and permitted noble ladies to marry low persons and slaves, which by theRoman law was forbidden; he had thus given occasion for infanticide. Here again Callistus was rightly insisting on the distinction between the ecclesiastical law of marriage and the civil law, which later ages have always taught.Hippolytus also declared that rebaptizing (of heretics) was performed first in Callistus's day, but he does not state that Callistus was answerable for this. On the whole, then, it is clear that the Catholic church sides with Callistus against the schismatic Hippolytus and the heretic Tertullian. Not a word is said against the character of Callistus since his promotion, nor against the validity of his election.

Hippolytus, however, regards Callistus as a heretic. Now Hippolytus's own Christology is most imperfect, and he tells us that Callistus accused him of Ditheism. It is not to be wondered at, then, if he calls Callistus the inventor of a kind of modified Sabellianism. In reality it is certain that Zephyrinus and Callistus condemned variousMonarchians and Sabellius himself, as well as the opposite error of Hippolytus. This is enough to suggest that Callistus held the Catholic Faith. And in fact it cannot be denied that the Church of Rome must have held aTrinitarian doctrine not far from that taught by Callistus's elder contemporary Tertullian and by his much younger contemporary Novatian--a doctrine which was not so explicitly taught in the greater part of the East for a long period afterwards. The accusations of Hippolytus speak for the sure tradition of the Roman Church and for itsperfect orthodoxy and moderation. If we knew more of St. Callistus from Catholic sources, he would probably appear as one of the greatest of the popes.

Sources

The Acts of St. Callistus were uncritically defended in the Acta SS., 14 Oct.; and by MORETTI, De S. Callisto P. et M. (Rome, 1752). ThePhilosophumena were first published in 1851. On the story of Callistus BUNSEN, Hippolytus and his Age (London, 1852), and CH. WORDSWORTH, St. Hippolytus and the Church of Rome (London, 1853) are worthless. DOLLINGER'S great work Hippolytus und Kallistus(Ratisbon, 1853), tr. PLUMMER (Edinburgh, 1876) is still the chief authority. See also DE ROSSI, Bulletino di Arch. Crist., IV (1886); NORTHCOTE AND BROWNLOW, Roma Sotterranea (London, 1879), I, 497-505. De Rossi observes that the Liber Pontificalis calls Callistus the son of Domitius, and he found Callistus Domitiorum stamped on some titles of the beginning of the second century. Further there is extant an inscription of a Carpophorus, a freedman of M. Aurelius. The edict of Callistus on penance has been restored with too much assurance by ROLFFS, Das Indulgenz-Edikt des römischen Bischofs Kallist (Leipzig, 1893), Harnack thinks that Callistus also issued a decree about fasting, and that other writings of his may have been known to Pseudo-Isidore, who attributed two letters to him (which will be found in the Councils, in HINSCHIUS, etc.); one of these seems to connect itself with the decision attributed to Callistus by Hippolytus; see HARNACK, Chronol., II, 207-8. On the Catacomb of St. Callistus see DE ROSSI, Roma Sotterranea (Rome, 1864-77); NORTHCOTE AND BROWNLOW, Roma Sotterranea (London, 1879).

Chapman, John. "Pope Callistus I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 3. New York: Robert Appleton Company, 1908. 14 Aug. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/03183d.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Benjamin F. Hull.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.



Book of Saints – Callistus – 14 October

Article

CALLISTUS (CALIXTUS) (Saint) Pope, Martyr (October 14) (3rd century) A Roman by birth, the successor of Pope Saint Zephyrinus, whose Archdeacon or representative he had been. His five years of vigorous Pontificate were marked by many salutary measures: the moderating of the rigour of the penitential discipline; the repression of the Patripassians, Sabellians and other heretics; the fixing of the Ember Day Fasts, etc. etc. He seems to have met with much opposition, and at length, probably in a riot or outburst of the heathen against the Christians, was flung headlong from the window of a high building in the Trastevere quarter (A.D. 223). He was buried in the Catacombs of Saint Calepodius, his contemporary, and his relics now repose together with those of that Saint in the Church of Santa Maria in Trastevere, close to the scene of his martyrdom. The document called the Philosophoumena, an anonymous production of the heretics of his time, written to besmirch the memory of the holy Pope, notwithstanding the credit given to it by Bunsen and by Protestant writers in general, has been amply refuted by Dollinger and others.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Callistus”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 20 September 2012. Web. 13 October 2020. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-callistus-14-october/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-callistus-14-october/


Golden Legend – Life of Saint Calixtus

Here followeth of Saint Calixtus, and first of his name.

Calixtus is said of caleo, cales, that is to say, eschauffe or make warm. For he was hot and burning, first in the love of God, and after, he was hot and burning in getting and purchasing souls, and thirdly, he was hot in destroying the false idols, and also in showing the pains for sin.

Of Saint Calixtus.

Calixtus the pope was martyred the year of our Lord two hundred and twenty-two, under Alexander the emperor. And by the works of the said emperor the most apparent part of Rome was then burnt by vengeance of God, and the left arm of the idol Jupiter, which was of fine gold, was molten. And then all the priests of the idols went to the emperor Alexander, and required him that the gods that were angry might be appeased by sacrifices. And as they sacrificed on a Thursday by the morn, the air being all clear, four of the priests of the idols were smitten to death with one stroke of thunder. And the altar of Jupiter was burnt, so that all the people fled out of the walls of Rome. And when Palmatius, consul, knew that Calixtus with his clerks. hid him over the water of Tiber, he required that the christian men, by whom this evil was happed and come, should be put out for to purge and cleanse the city. And when he had received power for to do so, he hasted him incontinent with his knights for to accomplish it, and anon they were all made blind. And then Palmatius was afeard, and showed this unto Alexander. And then the emperor commanded that the Wednesday all the people should assemble and sacrifice to Mercury, that they might have answer upon these things. And as they sacrificed, a maid of the temple, which was named Juliana, was ravished of the devil, and began to cry: The god of Calixtus is very true and living, which is wroth and hath indignation of our ordures. And when Palmatius heard that, he went over Tiber unto the city of Ravenna unto Saint Calixtus, and was baptized of him, he, his wife, and all his meiny. And when the emperor heard that, he did do call him, and delivered him to Simplician, senator, for to warn and treat him by fair words, because he was much profitable for the commune. And Palmatius persevered in fastings and in prayers. Then came to him a man which promised to him that if he healed his wife, which had the palsy, that he would believe in God anon. And when Palmatius had adored and prayed, the woman that was sick arose, and was all whole, and ran to Palmatius saying: Baptize me in the name of Jesu Christ, which hath taken me by the hand and lifted me up. Then came Calixtus and baptized her and her husband, and Simplician and many others. And when the emperor heard hereof, he sent to smite off the heads of all them that were baptized, and made Calixtus to live five days in the prison without meat and drink, and after, he saw that Calixtus was the more comforted and glad, and commanded that he should every day be beaten with staves. And after, he made a great stone to be bounden to his neck, and to be thrown down from an height out of a window into a pit. And Asterius, his priest, took up the body out of the pit, and after, buried the body in the cemetery of Calipodium.

SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-life-of-saint-calixtus/

Le reliquaire de saint Calixte, en l'église Saint-Évrard-Saint-Calixte de Cysoing


Pope St. Callistus

 Imagine that your biography was written by an enemy of yours. And that its information was all anyone would have not only for the rest of your life but for centuries to come. You would never be able to refute it — and even if you could no one would believe you because your accuser was a saint.

That is the problem we face with Pope Callistus I who died about 222. The only story of his life we have is from someone who hated him and what he stood for, an author identified as Saint Hippolytus, a rival candidate for the chair of Peter. What had made Hippolytus so angry? Hippolytus was very strict and rigid in his adherence to rules and regulations. The early Church had been very rough on those who committed sins of adultery, murder, and fornication. Hippolytus was enraged by the mercy that Callistus showed to these repentant sinners, allowing them back into communion of the Church after they had performed public penance. Callistus’ mercy was also matched by his desire for equality among Church members, manifested by his acceptance of marriages between free people and slaves. Hippolytus saw all of this as a degradation of the Church, a submission to lust and licentiousness that reflected not mercy and holiness in Callistus but perversion and fraud.

Trying to weed out the venom to find the facts of Callistus’ life in Hippolytus’ account, we learn that Callistus himself was a slave (something that probably did not endear him to class-conscious Hippolytus). His master, Carporphorus made him manager of a bank in the Publica Piscina sector of Rome where Callistus took in the money of other Christians. The bank failed — according to Hippolytus because Callistus spent the money on his own pleasure-seeking. However, it seems unlikely that Carporphorus would trust his good name and his fellow Christians’ savings to someone that unreliable.

Whatever the reason, Callistus fled the city by ship in order to escape punishment. When his master caught up with him, Callistus jumped into the sea (according to Hippolytus, in order to commit suicide). After Callistus was rescued he was brought back to Rome, put on trial, and sentenced to a cruel punishment — forced labor on the treadmill. Carporphorus took pity on his former slave and manager and Callistus won his release by convincing him he could get some of the money back from investors. (This seems to indicate, in spite of Hippolytus’ statements, that the money was not squandered but lent or invested unwisely.) Callistus’ methods had not improved with desperation and when he disrupted a synagogue by shouting for money, he was arrested and sentenced again.

This time he was sent to the mines. Other Christians who had been sentenced there because of their religion were released by negotiations between the emperor and the Pope (with the help of the emperor’s mistress who was friendly toward Christians). Callistus accidentally wound up on the same list with the persecuted brothers and sisters. (Hippolytus reports that this was through extortion and conniving on Callistus’ part.) Apparently, everyone, including the Pope, realized Callistus did not deserve his new freedom but unwilling to carry the case further the Pope gave Callistus an income and situation — away from Rome. (Once again, this is a point for suspecting Hippolytus’ account. If Callistus was so despicable and untrustworthy why provide him with an income and a situation? Leaving him free out of pity is one thing, but giving money to a convicted criminal and slave is another. There must have been more to the story.)

About nine or ten years later, the new pope Zephyrinus recalled Callistus to Rome. Zephyrinus was good-hearted and well-meaning but had no understanding of theology. This was disastrous in a time when heretical beliefs were springing up everywhere. One minute Zephyrinus would endorse a belief he thought orthodox and the next he would embrace the opposite statement. Callistus soon made his value known, guiding Zephyrinus through theology to what he saw as orthodoxy. (Needless to say it was not what Hippolytus felt was orthodox enough.) To a certain extent, according to Hippolytus, Callistus was the power behind the Church before he even assumed the bishopric of Rome.

When Zephyrinus died in 219, Callistus was proclaimed pope over the protests of his rival candidate Hippolytus. He seemed to have as strong a hatred of heresy as Hippolytus, however, because he banished one of the heretics named Sabellius.

Callistus came to power during a crucial time of the Church. Was it going to hang on to the rigid rules of previous years and limit itself to those who were already saints or was it going to embrace sinners as Christ commanded? Was its mission only to a few holy ones or to the whole world, to the healthy or to the sick? We can understand Hippolytus’ fear — that hypocritical penitents would use the Church and weaken it in the time when they faced persecution. But Callistus chose to trust God’s mercy and love and opened the doors. By choosing Christ’s mission, he chose to spread the Gospel to all.

Pope Callistus is listed as a martyr but we have no record of how he was martyred or by whom. There were no official persecutions at the time, but he may well have been killed in riots against Christians.

As sad as it is to realize that the only story we have of his life is by an enemy, it is glorious to see in it the fact that the Church is large enough not only to embrace sinners and saints, but to proclaim two people saints who hold such wildly opposing views and to elect a slave and an alleged ex-convict to guide the whole Church. There’s hope for all of us then!


Chiesa parrocchiale di San Callisto Papa e Martire a Cornegliano Laudense.

Pictorial Lives of the Saints – Saint Callistus, Pope, Martyr

Early in the third century, Callistus, then a deacon, was entrusted by Pope Saint Zephyrinus with the rule of the clergy, and set by him over the cemeteries of the Christians at Rome; and, at the death of Zephyrinus, Callistus, according to the Roman usage, succeeded to the Apostolic See. A decree is ascribed to him appointing the four fasts of the Ember seasons, but his name is best known in connection with the old cemetery on the Appian Way, which was enlarged and adorned by him, and is called to this day the Catacomb of Saint Callistus. During the persecution under the Emperor Severus, Saint Callistus was driven to take shelter in the poor and populous quarters of the city; yet, in spite of these troubles, and of the care of the Church, he made diligent search for the body of Calipodius, one of his clergy who had suffered martyrdom shortly before, by being cast into the Tiber. When he had found it he was full of joy, and buried it, with hymns of praise. Callistus was martyred October 14th, 223.

Reflection – In the body of a Christian we see that which has been the temple of the Holy Ghost, which even now is precious in the eyes of God, who will watch over it, and one day raise it up in glory to shine forever in His kingdom. Let our actions bear witness to our belief in these truths.

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-callistus-pope-martyr/


Palais San Callisto,  Rome, Piazza Santa Maria in Trastevere


Callistus (Callixtus) I, Pope M (RM)

Died c. 222; honored as a martyr in Todi, Italy, on August 14. Most of what is known about Callistus comes from untrustworthy sources, such as his arch-opponent. Callistus was a Roman from the Trastevere section of Rome, son of Domitius. His contemporary Saint Hippolytus says that when Callistus, a young Christian slave, was put in charge of a bank by his Christian master Carpophorus, he lost the money deposited with him by other Christians. He fled from Rome but was caught on board a ship off Porto (Portus). To escape capture, he jumped overboard into the sea. He was rescued and taken back to Carpophorus. He was sentenced to the dreaded punishment reserved for slaves--the hand mill. He was released at the request of the creditors, who hoped he might be able to recover some of the money, but was rearrested for fighting in a synagogue when he tried to borrow or collect debts from some Jews. Denounced now as a Christian, Callistus was sentenced to work in the mines of Sardinia. Finally, he was released with other Christians at the request of Marcia, a mistress of Emperor Commodus. His health was so weakened that his fellow Christians sent him to Antium to recuperate and he was given a pension by Pope Victor I.


About 199, Callistus was appointed by Pope Saint Zephyrinus as supervisor of the public Christian burial grounds on the Via Appia (which would come to be called the cemetery of San Callistus). (In its papal crypt most of the bishops of Rome from Zephyrinus to Eutychian, except Cornelius and Callistus, were buried.) He is said to have expanded the cemetery, bringing private portions into communal possession.

He was ordained by Saint Zephyrinus as a deacon and became his friend and advisor. When Zephyrinus died in 217, Callistus was elected pope by popular vote of the Roman people and clergy. Soon thereafter he was denounced by Saint Hippolytus (himself a nominee for the papal seat) for his kindness.

Compassionate towards repentant sinners, Callistus established the practice of the absolution of all repented sins. Saint Hippolytus was especially upset by the pope's admitting to communion those who had repented for murder, adultery, and fornication. Saint Hippolytus, Tertullian, Novatian, and the Rigorists called Callistus a heretic, claiming that he taught that committing a mortal sin was not sufficient to depose a bishop, that multi- married men could be admitted to the clergy, and that marriages between free women and Christian slaves were legitimate.

This last was Callistus's resolution of the problem of wealthy Christian women who were unable to find suitable Christian husbands. He saw marriages to Christian slaves as a better alternative than risking excommunication for themselves and their children by marrying pagans.

He was known for his gentleness and forgiveness. Hippolytus also accused him of leniency to heretics, despite the fact that Callistus had excommunicated Sabellius, the leader of the heretics who denied the plurality of the Divine Persons (Monarchianism).

It is possible that Callistus was martyred around 222, perhaps during a popular uprising, but the legend that he was thrown down a well has no authority. He was buried on the Aurelian Way.

The chapel of San Callistus in Trastevere is probably a successor to the one built by the pope on a piece of land adjudged to the Christians by Alexander Severus against some innkeepers--the emperor declared that any religious rites were better than a tavern (Attwater, Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia, White)

Saint Callistus is depicted in art wearing a red robe with a tiara (sign of a pope); or being thrown into a well with a millstone around his neck; or with a millstone around his neck (White). Often there is a fountain near him (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1014.shtml


Église San Callisto,  église de Rome, Trastevere, 

October 14

St. Calixtus, or Callistus, Pope and Martyr

See Tillem. t. 2, from St. Optatus, St. Austin, and the Pontificals. Also Hist. des Emper. Moret, named by Benedict XIV. canon of St. Calixtus’s church of St. Mary beyond the Tiber, l. de S. Callisto ejusque Ecclesia S. Mariæ Transtyberinæ, Romæ, 1753, folio, and Sandini, Vit. Pontif. p. 43

THE NAME of St. Callistus 1 is rendered famous by the ancient cemetery which he beautified, and which, for the great number of holy martyrs whose bodies were there deposited, was the most celebrated of all those about Rome. 2 He was a Roman by birth, succeeded St. Zephirin in the pontificate in 217 or 218, on the 2nd of August, and governed the church five years and two months, according to the true reading of the most ancient pontifical, compiled from the registers of the Roman church, as Henschenius, Papebroke, and Moret show, though Tillemont and Orsi give him only four years and some months. Antoninus Caracalla, who had been liberal to his soldiers, but the most barbarous murderer and oppressor of the people, having been massacred by a conspiracy, raised by the contrivance of Macrinus, on the 8th of April, 217, who assumed the purple, the emperor was threatened on every side with commotions. Macrinus bestowed on infamous pleasures at Antioch that time which he owed to his own safety, and to the tranquillity of the state, and gave an opportunity to a woman to overturn his empire. This was Julia Mœsa, sister to Caracalla’s mother, who had two daughters, Sohemis and Julia Mammæa. The latter was mother of Alexander Severus, the former of Bassianus, who, being priest of the sun, called by the Syrians Elagabel, at Emesa, in Phœnicia, was surnamed Heliogabalus. Mœsa, being rich and liberal, prevailed for money with the army in Syria to proclaim him emperor; and Macrinus, quitting Antioch, was defeated and slain in Bithynia in 219, after he had reigned a year and two months, wanting three days. Heliogabalus, for his unnatural lusts, enormous prodigality and gluttony, and mad pride and vanity, was one of the most filthy monsters and detestable tyrants that Rome ever produced. He reigned only three years, nine months, and four days, being assassinated on the 11th of March, 222, by the soldiers, together with his mother and favourites. Though he would be adored with his new idol, the sun, and, in the extravagance of his folly and vices, surpassed, if possible, Caligula himself, yet he never persecuted the Christians. His cousin-german and successor, Alexander, surnamed Severus, was, for his clemency, modesty, sweetness, and prudence, one of the best of princes. He discharged the officers of his predecessor, reduced the soldiers to their duty, and kept them in awe by regular pay. He suffered no places to be bought, saying: “He that buys must sell.” Two maxims which he learned of the Christians were the rules by which he endeavoured to square his conduct. The first was: “Do to all men as you would have others do to you.” The second: “That all places of command are to be bestowed on those who are the best qualified for them;” though he left the choice of the magistrates chiefly to the people, whose lives and fortunes depend on them. He had in his private chapel the images of Christ, Abraham, Apollonius of Tyana, and Orpheus, and learned of his mother, Mammæa, to have a great esteem for the Christians. It reflects great honour on our pope, that this wise emperor used always to admire with what caution and solicitude the choice was made of persons that were promoted to the priesthood among the Christians, whose example he often proposed to his officers and to the people, to be imitated in the election of civil magistrates. 3 It was in his peaceable reign that the Christians first began to build churches, which were demolished in the succeeding persecution. Lampridius, this emperor’s historian, tells us, that a certain idolater, putting in a claim to an oratory of the Christians, which he wanted to make an eating-house of, the emperor adjudged the house to the bishop of Rome, saying, it were better it should serve in any kind to the divine worship than to gluttony, in being made a cook’s shop. To the debaucheries of Heliogabalus St. Callistus opposed fasting and tears, and he every way promoted exceedingly true religion and virtue. His apostolic labours were recompensed with the crown of martyrdom on the 12th of October, 222. His feast is marked on this day in the ancient Martyrology of Lucca. The Liberian Calendar places him in the list of martyrs, and testifies that he was buried on the 14th of this month in the cemetery of Calepodius, 4 on the Aurelian way, three miles from Rome. The pontificals ascribe to him a decree appointing the four fasts called Ember-days; which is confirmed by ancient Sacramentaries, and other monuments quoted by Moretti. 5 He also decreed, that ordinations should be held in each of the Ember weeks. 6 He founded the church of the Blessed Virgin Mary beyond the Tiber. In the calendar published by Fronto le Duc he is styled a confessor; but we find other martyrs sometimes called confessors. Alexander himself never persecuted the Christians; but the eminent lawyers of that time, whom this prince employed in the principal magistracies, and whose decisions are preserved in Justinian’s Digestum, as Ulpian, Paul, Sabinus, and others, are known to have been great enemies to the faith, which they considered as an innovation in the commonwealth. Lactantius informs us 7 that Ulpian bore it so implacable a hatred, that, in a work where he treated on the office of a proconsul, he made a collection of all the edicts and laws which had been made in all the foregoing reigns against the Christians, to incite the governors to oppress them in their provinces. Being himself prefect of the prætorium, he would not fail to make use of the power which his office gave him, when upon complaints he found a favourable opportunity. Hence several martyrs suffered in the reign of Alexander. If St. Callistus was thrown into a pit, as his Acts relate, it seems probable that he was put to death in some popular tumult. Dion 8 mentions several such commotions under this prince, in one of which the prætorian guards murdered Ulpian, their own prefect. Pope Paul I., and his successor, seeing the cemeteries without walls, and neglected after the devastations of the barbarians, withdrew from thence the bodies of the most illustrious martyrs, and had them carried to the principal churches of the city. 9 Those of SS. Callistus and Calepodius were translated to the church of St. Mary, beyond the Tiber. Count Everard, lord of Cisoin or Chisoing, four leagues from Tournay, obtained of Leo IV., about the year 854, the body of St. Callistus, pope and martyr, which he placed in the abbey of Canon Regulars that he had founded at Cisoin fourteen years before; the church of which place was on this account dedicated in honour of St. Callistus. These circumstances are mentioned by Fulco, archbishop of Rheims, in a letter which he wrote to Pope Formosus in 890. 10 The relics were removed soon after to Rheims for fear of the Normans, and never restored to the abbey of Cisoin. They remain behind the altar of our Lady at Rheims. Some of the relics, however, of this pope are kept with those of St. Calepodius, martyr, in the church of St. Mary Trastevere at Rome. 11 A portion was formerly possessed at Glastenbury. 12 Among the sacred edifices which, upon the first transient glimpse of favour, or at least tranquillity that the church enjoyed at Rome, this holy pope erected, the most celebrated was the cemetery which he enlarged and adorned on the Appian road, the entrance of which is at St. Sebastian’s, a monastery founded by Nicholas I., now inhabited by reformed Cistercian monks. In it the bodies of SS. Peter and Paul lay for some time, according to Anastasius, who says that the devout lady Lucina buried St. Cornelius in her own farm near this place; whence it for some time took her name, though she is not to be confounded with Lucina who buried St. Paul’s body on the Ostian way, and built a famous cemetery on the Aurelian way. Among many thousand martyrs deposited in this place were St. Sebastian, whom the lady Lucina interred, St. Cecily, and several whose tombs Pope Damasus adorned with verses.

In the assured faith of the resurrection of the flesh, the saints, in all ages down from Adam, were careful to treat their dead with religious respect, and to give them a modest and decent burial. The commendations which our Lord bestowed on the woman who poured precious ointments upon him a little before his death, and the devotion of those pious persons who took so much care of our Lord’s funeral, recommended this office of charity; and the practice of the primitive Christians in this respect was most remarkable. Julian the Apostate, writing to a chief priest of the idolaters, desires him to observe three things, by which he thought Atheism (so he called Christianity) had gained most upon the world, namely, “Their kindness and charity to strangers, their care for the burial of their dead, and the gravity of their carriage. 13 Their care of their dead consisted not in any extravagant pomp, 14 in which the pagans far outdid them, 15 but in a modest religious gravity and respect which was most pathetically expressive of their firm hope of a future resurrection, in which they regarded the mortal remains of their dead as precious in the eyes of God, who watches over them, regarding them as the apple of his eye, to be raised one day in the brightest glory, and made shining lustres in the heavenly Jerusalem.”

Note 1. This name in several later MSS. is written Calixtus: but truly in all ancient MSS. Callistus, a name which we frequently meet with among the ancient Romans, both Christians and Heathens, even of the Augustan age. (See the inscriptions collected by Gruter, p. 634; Blanchini, Inscrip. 36, 191, 217, &c.; Boldetti, l. 2, c. 18, &c.; Muratori, Thesaurus, &c. The name in Greek signifies The best, most excellent, or most beautiful. [back]

Note 2. The primitive Christians were solicitous not to bury their dead among infidels, as appears from Gamaliel’s care in this respect, mentioned by Lucian, in his account of the discovery of St. Stephen’s relics: also from St. Cyprian, who makes it a crime in Martialis, a Spanish bishop, to have buried children in profane sepulchres, and mingled with strangers. (ep. 68.) See this point proved by Mabillon, (Diss. sur les Saints Inconnus, § 2, p. 9,) Boldetti, (l. 1, c. 10,) John de Vitâ, (Thesaur. Antiquit. Benevent. Diss. 11, an. 1754,) Bottario, &c. That the catacombs were the cemeteries of the Christians is clear from the testimony of all antiquity, and from the monuments of Christianity with which they are every where filled. Misson, (Travels through Italy, t. 2, ep. 28,) Burnet, (Letters on Italy,) James Basnage, (Hist. Eccl. l. 18, c. 5, 6,) Fabricius, (Bibl. Antiqu. c. 23, n. 10, p. 1035,) suspect heathens to have been often buried in these catacombs. Burnet will have them to have been the Puticuli, or burial place of slaves, and the poorest people, mentioned by Horace, (Satyr. 8, et Epod. l. 5, et ult.) Varro, Festus, Sextus, Pompeïus, Aulus Gellius, &c. But all these authors mention the Puticuli to have been without the Esquiline-gate only, where the ashes, or sometimes (if criminals, slaves, or other poor persons who died without friends or money to procure a pile to burn them, or so much as an earthen urn to contain their ashes) the bodies of such persons were thrown confusedly on heaps in pits, whence the name Puticuli. There were probably other such pits in places assigned near other highways, which were called Columellæ, Saxa, and Ampullæ. See Gutherius (De Jure Manium, l. 2,) and Bergier. (Hist. des. Chem. Milit. l. 2, c. 38, et ap. Grævium, t. 10.) The catacombs, on the contrary, are dug on all sides of the city, in a very regular manner, and the bodies of the dead are ranged in them in separate caverns on each hand, the caverns being shut up with brick or mortar. By the law of the twenty-two tables mentioned by Cicero, (De Leg. l. 2, c. 23,) it was forbidden to bury or burn any dead corpse within the walls of towns. At Athens, by the laws of Solon, and in the rest of Greece, the same custom prevailed, upon motives partly of wholesomeness, as St. Isidore observes, (l. Etymol.) partly of superstition. (See the learned canon John de Vitâ loc. cit. c. 11.) At Rome, vestal virgins, and sometimes emperors were excepted from this law, and allowed burial within the walls. Every one knows that on Trajan’s pillar (that finished and most admirable monument) the ashes of that   emperor were placed in a golden urn: which having been long before plundered, Sixtus V. placed there a statue of St. Peter, as he did that of St. Paul on Antoninus’s pillar; though the workmanship of this falls far short of the former. The heathen Romans burned the corpses of their dead, and placed the urns in which the ashes were contained usually on the sides of the highways. Cicero mentions (l. 1, Tuscul. Quæst. c. 7,) those of the Scipios, the Servilii, and the Metelli on the Appian road. See Montfaucon. (Antiqu. t. 9, 10, et Suppl. t. 5, et Musæum Florent.) And on the ancient consular roads about Rome, Ficoroni, (Vestigia di Roma antica, c. 2, p. 6,) the accurate and judicious Bergier’s Histoire des Chemins Militaires des Romains, (l. 1, et ap. Grævium, Ant. Rom. t. 10,) and Pratillo, Della Via Appia riconosciuta e descritta da Roma sino a Brindisi, l. 4, Napoli, 1762.

The catacombs are the ancient cemeteries of the Christians. Those near Naples and Nola are spacious, and cut in stony ground. See Ambr. Leonius, (Descr. Urbis Nolæ, l. 3, c. 2,) Montfaucon, (Diar. Ital. pp. 117, 154,) Mabillon, (Iter Ital. n. 18, et 21,) &c. On those of Florence, see Foggini, (De Rom. S. Petri Itin. p. 291,) &c. On these and others at Milan, and many other places, see Boldetti. (Osservazioni, &c. l. 2, c. 19, p. 586.) The Roman catacombs are narrow and dark, and except those of St. Sebastian and St. Agnes, too low for strangers to visit them with any satisfaction, or for persons to walk in, without often crawling with great difficulty, and the ground (which is too soft a mould to support large caverns like those of Naples) is in many places fallen in. These caverns about Rome are so numerous, and of such extent (each shooting into several branches) that they may be called a city under ground. So stupendous were the works of the ancient Romans, that their ruins and remains not only astonish all modern architects that behold them, but quite overwhelm them with amazement, as Justus Lipsius observes. (De Magnit. Rom. c. 11, de Aquaduct.) And Albertus Leander, speaking of Claudius’s aqueduct, says, to raise such a work, the whole world would seem now-a-days too weak and unequal to the undertaking. The very sinks and common sewers were one of the wonders of the world. In like manner, how the immense quantity of earth to form the catacombs was moved, is a just subject of surprise. Boldetti, (Osservazioni sopra i cimiteri, c. 2, p. 5,) Bottarius, (Roma Sotter. p. 8,) Mamachi, (Orig. Christian. t. 3, p. 160,) Severani, (De 7 Urbis Eccl. in Eccl. S. Sebastiani, p. 421,) &c. doubt not but these caverns were first dug by the heathen Romans to get sand and other materials to build the walls and houses in the city, as their original name implies. This is affirmed in the acts of St. Sebastian, (ap. Bolland. ad 20 Jan. l. 23, p. 278,) speaking of SS. Marcus and Marcellianus: Sepulti sunt Viâ Appiâ milliario secundo ab urbe in loco qui vocatur ad Arenas, quia cryptæ Arenarum illic erant, ex quibus urbis mœnia struebantur

The Christians never gave into the customs either of preserving the bodies of their dead, like the Egyptians, or of burning them with the Romans, or of casting them to wild beasts with the Persians; but, in imitation of the people of God from the beginning of the world, buried them with decency and respect in the earth, where, according to the sentence pronounced by God, they return to dust till the general resurrection. At Rome they chose these caverns or arenas for their burial places, digging lodges on each hand, in each of which they deposited a corpse, and then walled up the entrance of that lodge. Boldetti proves the cemetery of St. Agnes to have been enlarged after the reign of Constantine; and the same is not doubted as to many others. Several inscriptions on sepulchres in the catacombs give to the persons there interred the quality of fossores, or diggers (of cemeteries.) See Aringhi, l. 1, c. 13; Boldetti, l. 1, c. 15; Bottarius, t. 2, p. 126. The pagans of Rome burned their dead bodies; which is true not only of the rich, but in general; nor is Bishop Burnet able to produce one contrary instance; though sometimes the corpse of a criminal or slave, who had neither friends nor money, might be thrown into the Puticuli, upon the heads of the ashes of the others, without the ceremony of being burnt. H. Valesius, in his notes on Eusebius, p. 186, observes, that it is hard to determine at what time the Romans began to leave off the custom of burning their dead; but it must have been about the time of Constantine the Great, probably when he had put an end to the empire of Paganism. The heathens learned of the Christians to bury their dead; and grew at once so fond of this custom, that, in the time of Theodosius the Younger, as Macrobius testifies, (Saturnal. l. 7, c. 7,) there was not a body burnt in all the Roman empire.

The original names of Catacombs were Arenarium or Arenariæ, or ad Arenas, that is, Sand pits, as appears in many ancient acts of martyrs: also Cryptæ or Caverns, and in Africa Aræ; in the Acts of St. Cyprian and Tertullian. (ad Scapul.) It is written Catatumbæ in St. Gregory the Great, (l. 3, ep. 30,) as Du Cange observes: but Catacumbæ is the usual name, from the Greek [Greek] and [Greek], a couch, or [Greek], a hollow or cavity. It is not to be met with before the fourth age, but occurs in the Liberian calendar, and was first given to the cemetery of St. Callistus, now St. Sebastian; afterwards to all ancient cemeteries about Rome. The bodies, now only bones and dust, in each lodge, have usually a lacrymatory urn or vessel placed by them: if this be tinged with deep red, and has a red sediment of blood at the bottom, it is a sign of martyrdom. On the door of brick and mortar with which the lodge was closed, is frequently painted some symbol, as a flower, branch, vine, &c. With this, not rarely occurs, a name, with dates, or other notices, which are sometimes carved on a marble before the door. (Montfaucon, Diar. Italic. c. 8, p. 118.) That innumerable martyrs were buried in these catacombs is indisputable. The Liberian Calendar testifies, that the popes Lucius, Stephen, Dionysius, Felix, Eutychian, and Caius, in the third age; and Eusebius Melchiades, and Julius in the fourth, were deposited in the catacombs or cemetery of St. Callistus: Marcellinus and Sylvester, in that of Balbina: in the list of martyrs, Fabian, Sixtus, and Pontian in the former, or that of Callistus. In the acts and calendars of martyrs many are mentioned to have been deposited in the cemeteries of St. Callistus, Priscilla, Ursus Pileatus, Thraso, Bassilla, &c. In these cemeteries, especially that of St. Callistus, the bodies of many famous martyrs have been discovered, and translated thence: also of many whose names are not found in the calendars; and sometimes mention is made in the inscription of a great number of martyrs together. In the cemetery of Bassilla and St. Hermes were found one of St. Marcella, and five hundred and fifty martyrs, another of St. Rufinus and one hundred and fifty martyrs. Marcella et Christi Martyres CCCCCL. Rufinus et Christi Martyres CL. (ap. Aringhi, l. 3, c. 23, et Boldetti, l. 1, c. 44, p. 233.) With this inscription was carved a palm branch, and with the former two, and between them, a crown of two other branches. In the cemetery of St. Agnes was found St. Gordian, with his whole family, martyrs: (ap. Mabill. Iter Ital. p. 139.) Hic Gordianus Galliæ nuncius jugulatus pro fide cum familiâ totâ quiescunt in pace. Ysphila (Boldetti reads it a contraction for Theophila.) Ancilla fecit, with a palm branch.

That the earthen vials with the red sediment contained blood appears from the following observations. Leibnitz, after trying this red sediment with various chemical experiments, in a letter to Fabretti, confesses he could find nothing it resembled but a hardened brittle crust of congealed blood, which after so many ages retains its colour. See the remarks of Fabretti (Inscript. domest. c. 8, p. 556,) and Boldetti. (l. 7, c. 38.) The Christians used the utmost diligence to gather the blood of the martyrs, and deposit it with their bodies. They sucked it up, whilst fresh, with sponges, off of the wood or stones, and they gathered the dust and sand which was stained, to extract it, as Prudentius witnesses. (Hymn 11, p. 141.) See the acts in St. Vincent in Ruinart, &c. Hence sometimes a sponge or cloths stained with blood are found in such vials. See Boldetti, (ib.) and Mamachi. (t. 1, p. 462.) Such vials have sometimes an inscription upon them, Sang. or Sa. Saturnini, &c. (ib.) and are sometimes found where a clear inscription attests the martyrdom. A vial of this kind was fixed on the sepulchre of St. Primitius in the Ostorian, now called Ostrian cemetery, with this inscription: Primitius in pace qui post multas angustias fortissimus martyr et vixit annis P. M. XXXVIII. Conjugi suo perdulcissimo benemerenti fecit. (Boldetti, l. 1, c. 14, p. 51; Mamachi, t. 1, p. 462.) With great devotion and care the faithful preserved the blood of the martyrs. See Boldetti, (l. 1, c. 26, ad c. 39.) F. Lupi, in his curious and learned dissertation, (De Epitaphio S. Severæ, p. 31,) shows, that the primitive Christians endeavoured to recover all the drops of the martyrs’ blood, that the funeral might be entire, as Prudentius says of St. Hippolytus, (hymn 2.)

Nec jam densa sacro quidquam de corpore sylva
Obtinet, aut plenis fraudat ab exequiis

St. Ambrose mentions the blood of SS. Vitalis and Agricola, doubtless in a vial found with their bodies, (Exhort. ad Virg.) and the same of SS. Gervasius and Protasius. Hence the Congregation of Indulgences and Relics declared in 1668, that vessels tinged with blood accompanied with palm branches ought to be regarded as marks of the relics of a martyr. (ap. Papebr. ad 20 Maij. et Mabillon Diss. cit. § 4, p. 23.) Mabillon doubts not but such vessels of blood alone are assured marks. (Ib.)

Christians from the beginning often visited out of devotion the tombs of the martyrs, and, in the times of persecution, often concealed themselves in these catacombs, and assembled here to celebrate the divine mysteries. Whence the persecutors forbid them to enter the cemeteries, as the judge proconsul declared to St. Cyprian, (in actis, p. 11,) and the prefect of Egypt to St. Dionysius of Alexandria. (ap. Eus. l. 7, c. 11.) See also Eus. (l. 9, c. 2,) Tertullian, (ad Scapul. c. 3,) and several inscriptions importing this in Boldetti, (l. 1, c. 11,) Mamachi, (t. 3, p. 162,) and chiefly Bottarius against Burnet. (Roma Sotter. t. 1, p. 12.)

That the catacombs were known to be filled with the tombs of innumerable martyrs, and devoutly visited by the Christians in the early ages of Christianity, is incontestable from the testimonies of St. Jerom, St. Paulinus, and Prudentius. St. Jerom mentions (in c. 40; Ezech. t. 5, p. 980, ed. Ben.) that “when he was a boy, and studied at Rome, he was accustomed on Sundays to visit in a round the sepulchres of the apostles and martyrs; and frequently to go into the cryptæ, which are dug in the earth to a great extent, and have on each hand bodies of the dead like walls, and with their darkness strike the mind with horror,” &c. It is clear he went not thither to play, as Basnage answers to this authority, (Hist. de l’Egl. l. 18, c. 6, n. 8,) but to perform an exercise of religion and piety, as all others clearly express this practice. St. Paulinus says, that the tombs of the martyrs here contained could not he numbered. (Poem. 27, in Nat. 13, S. Paulin.)

Hic Petrus, hic Paulus proceres; hic martyres omnes,
Quos simul innumeros magnæ tenet ambitus urbis,
Quosque per innumeras diffuso limite gentes,
Intra Romuleos veneratur ecelesia fines.


See S. Paulinus in Nat. 11, published by Muratori, Anecd. Lat.

Prudentius (Hymn. 11, on St. Hyppolytus) describes the catacombs. (v. 1, &c. p. 278, ed. Delph. Paris, 1687.)

Haud procul extremo culta ad pomæria vallo,

Mersa latebrosis crypta patet foveis, &c.


At length, v. 53, &c.

He mentions that he himself visited these holy places, and (in the cemetery of St. Cyriaca, a lady who built it, and was buried in it in the Veran field, on the left hand of the road to Tibur, a mile from Rome,) he saw the body of St. Hyppolytus, with an altar by it, on which priests celebrated and distributed the divine mysteries: on the wail of the chapel was a picture representing the martyrdom of the saint, and, among other circumstances, the faithful gathering his scattered relics, and with cloths and a sponge sucking up his blood on the briers and ground. He says, in the same hymn, that the bodies of many martyrs lay there without names, titles, or inscriptions, and that he saw the bodies of sixty deposited together, whose names were only known to Christ:

Innumeros cineres Sanctorum Romulâ in urbe
 Vidimus.———

Plurima litterulis signata sepulchra leguntur

Martyris aut nomen, aut epigramma aliquod

Sunt et multa tamen tacitas claudentia tumbas

Marmora, quæ solum significant numerum, &c.

He adds (ib. v. 188,) that on the solemnities of particular martyrs which were kept by the people, all Rome, and the neighbouring provinces went to adore God at their tombs, kissing   their relics. Festivals could not be kept for all martyrs, as Mamachi takes notice, t. 1, p. 471. The numberless tombs of other anonymous martyrs are celebrated by this pious and elegant father in his hymn on St. Laurence, v. 540. From the custom of kissing and praying at the entrance of the tombs of the martyrs came the expression of visiting their limina or threshold, which has been particularly used of the tombs of SS. Peter and Paul.

Apostolorum et Martyrum

Exosculantur limina.

Prudent. hymn. ii. v. 516.

  The bodies of many celebrated martyrs have been from time to time translated from the catacombs; yet new vaults are frequently discovered. Burnet acknowledges that often in the extent of a whole mile no relics are found; for no notice is taken of those which neither inscriptions nor other marks show to have been martyrs. That only Christians were buried in these places is proved by Mabillon, Boldetti, &c. for the faithful never made use of any but their own cemeteries, when it was in their power so to do. If the bodies of SS. Vitalis and Agricola were interred among the Jews, and the ashes of SS. Nestablus and Zeno were mingled with those of asses, (Soz. l. 5, c. 8,) this was owing to the malice of the persecutors. A stone is mentioned by Montfaucon to have been found in one of the catacombs with the heathenish inscription Diis Manibus: and I saw on one in St. Sebastian’s D. M., but it is evident that Christians sometimes made use of stones which they took from broken old monuments of idolaters, as appears by crosses or other Christian symbols and inscriptions on other parts of the same, as I observed in several in Rome, in a great musæum or repository at Verona, &c. in the same manner as the porphyry urn of Agrippa, taken from the porch of the Pantheon, is now placed over the tomb of Clement XII. in the Corsini chapel in the Lateran church. Fabretti thinks D. M. was often used by Christians for Deo Magno. (Inscr. c. 8, p. 564.) Scipio Maffei (Mus. Veron. p. 178,) produces a Christian epitaph with Deo Magno. In Muratori (Inscr. t. 4, p. 1878,) we have an epitaph certainly of a Christian with D. M. and several such occur; in which it is more reasonable to suppose it meant Deo Magno; yet in some that are undoubtedly Christian it is Diis Manibus, which must be some old heathenish stone made use of by a Christian. There is at least no danger of such being mistaken for martyrs, as Bishop Burnet pretends. In the ancient sepulchres of Christians the inscriptions express faith in one God or Christ, or of a resurrection, by the words peace, sleeping, or the like. They are frequently adorned with symbols of their faith, as a fish, &c. an emblem of Christ, (see Anselm Costadoro, monk of Camaldoli, Diss. del Pesce simbolo di Giesu Christo, edit. ann. 1750,) the figures of Adam and Eve, emblems of our returning to dust, and figures of other patriarchs or prophets of the old law, especially of Noe and his ark, or a dove, emblems of baptism.

  The monogram of Christ’s name in a cross is much older than Constantine, who is no where said to have invented, but only to have employed it in the Labarum, &c. It is found on the sepulchre of St. Marius, martyr under Adrian, of St. Alexander, under Antoninus, of St. Laurence, and St. Hermes, both in the cemetery of Priscilla, of St. Primitius, of St. Caius, pope, &c. (ap. Fabretti, Inscrip. et Boldetti, Osserv.) That this monogram had been used by heathens was a mistake of Casalius (De Vet. Sac. Christian. rit. c. 11,) and Fortunius Licetus, (De reconditis antiquorum lucernis,) which James Basnage warmly adopted; (Hist. des Juifs, l. 3, c. 23, et Hist. de l’Egl. l. 18, c. 6, t. 2,) for in the coin of Decius, to which they appeal, the mark differs widely, and is a contraction for three Greek letters: in that of Ptolemy of Cyrene, Bottarius finds nothing like it. (l. 1, p. 154.) It seems a mark for thunder, such as is found in others, (ap. Ciampini, t. 2, Vet. Mon. p. 72,) at least it differs widely from this monogram. See Georgi, (Diss. de Monogrammate Christi,) Bottari, (loc. cit. p. 153,) Cuper, (Notat. in Luc. Cæcil. c. 44, p. 501, ed. nov. Paris. Op. Lactant.) and Mamachi, (t. 3, p. 67,) also Menckenius, a Lutheran. (Diatribe de Monogram.) Christ is often represented in these ancient monuments under a carved or painted figure of a lamb with or without a cross on his head; (see Bosius, Boldetti, Buonarroti, Ciampini, &c.) but more frequently under that of a shepherd carrying the lost sheep on his shoulders, an emblem of his mercy towards sinners, and of the efficacy of repentance. Tertullian, a Montanist, mentions this emblem for the encouragement of sinners carved on chalices by the Catholics. 
(l. de Pudicit. c. 7 et 10.) See Orsi, Diss. de Capital. Crim. Absolutione per Tria Priora Eccl. Sæcula, c. 4, p. 115. This figure was very frequently used, especially by penitents, (and such all Christians are by their profession,) and is found on ancient vessels, earthen urns, sepulchral lamps, and gems. See many examples in Aringhi, t. 1, Bottarius, t. 1 et 2, Boldetti, Muratori, Gruter, Ciampini, Buonarroti, Peter Sanctes Bartholus, De Lucern, par. 3, tab. 28. &c.

  In the paintings in the vials, lamps, and other monuments found in these cemeteries, images of SS. Peter and Paul frequently occur. See Ciampini, Vet. Monum. c. 22. 
Blanchini, (Prolus. in t. 3. Anastas.) Bosius, Aringhi, Bottarius, Boldetti, l. 1, c. 39. Buonarroti, De Fragmentis Vitrorum, tab. 10, et sequ. De Mozzis, canon of Florence, Hist. SS. Cresci and Sociorum. Florentiæ, 1710, p. 79. Foggini, De Rom. S. Petri itin. Exerc. 20, p. 543. In these St. Paul is generally painted on the right hand, because that is the left to the eye of the spectator. To these images Eusebius is thought to allude, when, after relating the martyrdom of the apostles at Rome, he says, “The monuments which yet subsist in the cemeteries there (at Rome) confirm this history.” (Hist. l. 2, c. 25, p. 83, ed. Cantabr.) St. Austin mentions the images of SS. Peter and Paul with Christ in the middle, in some churches: (l. 1, de Consensu Evang. c. 10, t. 3, par. 2, p. 8.) St. Paul is always painted bald, and with a longer beard. Their long garment is tied on or joined on the breast with a button; but in some pictures they hold it fast together with their right hand. The custom of painting these apostles on earthen or glass vessels is mentioned by St. Jerom: “In cucurbitis vasculorum quas vulgo saucomarias vocant, solent apostolorum imagines adumbrari.” (in c. 4, Joan. t. 3, p. 1492.) In the vials and paintings of these cemeteries are found the images of Justus, Demas, and Timothy, disciples of St. Paul; of SS. Laurence, Vincent, Abdon, and Sennen, Hippolytus, &c. See Aringhi, Boldetti, Buonarroti, Mamachi, &c. St. Laurence is painted in the cemetery of Pope Julius, in a cloak, holding a book and a cross. (ap. Aringhi, t. 2, p. 354.)

  Among other symbols represented in these places, a stag was an emblem of a Christian’s thirst after Christ, a palm branch of victory, see Boldetti, Muratori, Marangoni, Bottari, Lupi, &c. a ship of the church: see Foggini, loc. cit. c. 20, p. 484. Hier. Alexander, Diss. de Navi Ecclesiam referentes Symbolo; John Lami, l. De eruditione Apostolorum, c. 4, p. 51, edit. ann. 1738; and Scipio Maffei, Osserv. litt. Veron. t. 5, p. 23, edit. 1739; an anchor of hope, also of constancy, &c. On these and others see the senator Buonarroti, Osserv. sopra alcuni Frammenti di vasi antichi de vetro; Boldetti, Osservationi sopra i cimiteri; Marangoni, Cose Gentilesche ad uso delle Chiese; Bottari, Sculture e Pitture sacre estratte dai cimiteri di Roma, edit. ann. 1737; Fabritti, Inscript. Domest. Bosius and Aringhi, Roma Subterr. On the catacombs see also Bolland. t. 2, Febr. in St. Soterem, p. 389, Mabillon, &c. These remarks seemed necessary to rectify several mistakes of Burnet, Misson, Spanheim, James Basnage, &c. and serve to illustrate several passages in the Acts of Martyrs. Mabillon (Diss. sur le Culte des Saints inconnus) takes notice that the symbols of a dove, a sheep, an olive, a vine, a palm, an anchor, or the like, which may denote certain virtues, are no proofs of martyrdom nor sanctity; nor are they looked upon as such at Rome. The same pious and learned author shows, from authorities and examples, that the utmost caution is to be taken to prevent mistakes, and that doubtful relics are to be decently buried rather than distributed; and he proves, from the decrees of Urban VIII. and Innocent XII. in 1691, that relics distinguished by certain proofs of martyrdom, of saints otherwise unknown, though the sacristan gives them a name, are not to hold the same rank with other relics; insomuch that an office is never allowed for such saints, unless by a special grant on some extraordinary occasion, on which see Bened. XIV. De Canoniz. SS. par. 2, c. 27, n. 18, pp. 278, 279.

  The principal catacombs or ancient cemeteries of Rome are, that of St. Priscilla within the city, where stands the church of St. Pudentiana, virgin, not far from that of her sister St. Praxedes. This Priscilla is said to have been mother of St. Pudens, whose house, where St. Peter lodged, is believed to have been this church of St. Pudentiana between the Viminal and Quirinal hills. That ad Ursum Pileatum, (so called from some sign or street,) now St. Bibiana’s church, on the Esquilin hill. There is another of the same name, afterwards called SS. Abdon and Sennen, on the road to Porto. That on the Vatican hill, where is the tomb of SS. Peter and Paul, on the Aurelian way. On the Aurelian way, half a mile from the Aurelian gate, called also Janiculensis, was that of St. Calepodius, now a church of St. Pancras; that of St. Julius, pope; that of St. Felix, pope; that of Lucina, two miles from the gate of St. Pancras. On the way to Porto, that of Pontianus, afterwards Ad Ursum Pileatum, and of SS. Abdon and Sennen, &c. On the way to Ostia, a second called of Lucina; that of Anastasius Ad Aquas Salvias or Ad Guttam jugiter manantem; that of St. Cyriacus. On the Ardeatin way that of St. Callistus, (reaching to the Appian where was its most eminent part.) See Boldetti, p. 550, those of St. Petronilla or of SS. Nereus and Achilleus; of St. Balbina, and of St. Damasus, these two lying towards the Appian way. On the Appian way, those of Prætextatus, of St. Sixtus, of St. Callistus, (the principal part of St. Sebastian’s two miles from Rome, at which church is the great entrance into this catacomb,) of St. Zephyrin, of St. Soteris V., of St. Urban, &c. On the Latian way of Apronianus, of SS. Gordian and Epimachus, &c. On the Lavican way, of Castulus; of Tiburtius, afterwards of St. Helena, empress, (whose mausoleum was erected there, now in a portico belonging to the Lateran basilic,) or Inter duas Lauros. On the Prenestin or Palestrin way, out of the Esquilin, or Lavican, or Palestrin gate, of the Acqua Bulicante. On the Tiburtin way, of St. Cyriaca; of St. Hippolytus. On the Nomentan way, of St. Agnes, where that holy virgin was first interred, two miles from the Viminal gate, now called Pia; this is the most spacious catacomb next to St. Sebastian’s: that ad Nymphas, so called from waters there; of St. Alexander’s; of St. Nicomedes, &c. On the new Salarian way, of SS. Saturninus and Thraso; of SS. Chrysanthus and Daria; of Ostriano; (built by one of the Ostorian family;) of Priscilla; (different from that within the city, and probably founded by a different lady of this name;) of St. Sylvester; of St. Hilaria, &c. On the old Salarian way, that ad Clivum Cucumeris; of St. Hermes, of St. Bassilla, &c. On the Flaminian way, of St. Valentin, or St. Julius, pope; of St. Theodora, &c. There are others; some at a considerable distance from Rome: one discovered on the Flaminian way, several miles from Rome. See Bolditti, l. 2, c. 18, Bosius and Aringhi, Roma Subterr.

  Mabillon observes, (loc. cit. p. 153,) that in the first ages of the church the faithful turned their faces towards the east at prayer; built churches so that the high altar and head of the church was eastward, the rising sun being a symbol of the resurrection. They also buried the faithful with their feet turned towards the east; the rituals of the late ages say, towards the altar in the chapel in which they are buried, or towards the high altar, if in the church-yard or body of the church. Adamnan and Bede describe the sepulchre of Christ, that he was interred with his sacred feet towards the east. Haymo (Hom. in die Paschæ) confirms the same, adding that his right hand was turned towards the south, and his left hand towards the north. From his sepulchre Christians have made this their common rule in their burials: also that at the last day they might rise facing the rising sun, as an emblem of the resurrection. The Roman Ritual, published by Paul V. in 1614, prescribes that priests be buried with their heads towards the altar, to face the people. The diocess of Rheims and some others retain the old custom of making no distinction between priest and laity in this respect, but bury all   with their feet turned towards the altar.

  We learn from ancient chronicles, and from the Pontificals published by Anastasius, Blanchini, Vignoli, &c. that Callistus made the cemetery which reached to the Appian way. But by this we are to understand that he only enlarged and adorned it; for it existed before his time, as is observed by Aringhi, Rom. 
Subter. t. 1, l. 3, c. 11; Papebroke. Analect. de SS. Petro et Paulo, n. 37, p. 437, t. 5, junij; Onuphrius Panvinus, tr. de Ritu sepel. mort. et Cœmeter. c. 12, n. 4. l. de 7, urb. eccles. item in Epitom. Rom. Pont. p. 5, &c. Cardinal Baronius, Annal. Blanchini, Not. in Anicet. t. 2, p. 115, &c. and this observation is supported by the authority of the Pontificals of Vignoli, in indiculo int. cit. cod. MSS. Blanchini, t. 1, p. 4. Besides there were three of the predecessors of Callistus buried in that cemetery; viz. Anicetus, Soter, and Zephyrinus. It now goes under the name of the catacomb of St. Sebastian, who was first buried there, and is patron of the church situated at the entrance of it. This is one of the seven principal churches of Rome; it was magnificently   rebuilt in 1612 by Cardinal Scipio Borghese, who placed in it reformed Cistercians, known in France by the name of Feuillants. The pious and learned Cardinal Bona, who died at Rome in 1674, was abbot of it. The church is adorned with fine paintings and enriched with many relics; amongst others, those of SS. Sebastian, Fabian, and Callistus. It is three miles from the gate of St. Sebastian, formerly called Capena, from an ancient city of Latium, twelve miles from Rome. In the church we read an inscription, setting forth, “that one hundred and seventy-four thousand holy martyrs, and forty-six illustrious bishops, were buried in the cemetery of Callistus;” and, from this, some authors think that forty-six popes were buried there. But we can pronounce with certainty of sixteen, viz. Anicetus, Soter, Zephyrinus, Anterus, Pontianus, Fabian, Lucius, Stephen, Sixtus, Eutychian, Caius, Eusebius, Melchiades, (who are mentioned in the Pontificals of Vignoli and Blanchini,) Urban, Denis, and Cornelius (according to the Pontifical of Anastasius); for though Urban was deposited in the cemetery of Prætextatus, it belonged to that of Callistus, as Blosius and other authors observe. To the above-mentioned popes we are to add the apostle St. Peter.

  Prudentius, (Hym. 11, v. 53,) St. Paulinus, (Poem 27, nat. 13,) &c., say that the multitude of martyrs buried in the catacombs was innumerable; but we are not therefore to infer, that none but martyrs were buried in them; for they were common to all the faithful, as is proved by Onuphrius Panvinus, (l. de cœmeter. c. 11; Scacchus, de not. et sign. sanctitatis, sæct. 9; Bened. XIV. de Canoniz. t. 4, part. 2, c. 26, n. 6,) &c. Sometimes catechumens are found, as appears from certain inscriptions. (See the Dissertation of Moretti on St. Callistus, c. 4, p. 97; Mazochi, Ep. ad ill. D. Georgi, an. 1745; Mabillon de Cultu SS. ignot. &c.) From what we have said, it is evident that the faithful admitted none but their brethren into those catacombs, which they revered as sacred places, containing the bodies of the saints who reign with Christ.

  In that of Callistus there is an ancient altar of stone, which, according to a popular opinion, belonged to that holy pope. But Fonseca observes that it was rebuilt since the pontificate of St. Sylvester: the altars before that period being stone tables, of which some are yet seen in Rome. Ancient monuments make no mention of the decree attributed to this pope, for having the altars made of stone, for such were common at that time. In the first six ages the altars were hollow underneath, consisting of a plank or board, supported on pillars, under which the bodies of martyrs were deposited. 
(See Bocquillon, sur la liturg. p. 24, et sur S. Callist. Fonseca. de Basil. S. Laur. in Damaso, c. 8, p. 51). The throne of the ancient popes, which was in the subterraneous chapel of the same catacomb, (Onuph. Panvin. de 7, Eccl. c. 4, p. 96,) was removed to the church of the knights of St. Stephen of Pisa. See Boldetti, l. 1, c. 10, p. 37, and Fonseca, loc. cit. p. 50.

  Christians in the primitive ages were ambitious to be buried near the tombs of the martyrs, hoping for this devotion to be assisted by their prayers, and desiring to rise in their glorious company at the last day. In the sixth and seventh centuries very holy men and newly baptized children were allowed burial with the martyrs in churches: which was afterwards extended to others, and tolerated by the bishops, though the very words of the consecrations of churches and cemeteries show the first to be properly for the living, the latter for the dead. Moreover, too great a multitude of burials in churches in large cities breaks the pavements, and disfigures the buildings; but, moreover, where the graves are not deep, or the vaults ill closed, it sensibly infects the air. 
See Haguenot, Prof. en Médecine à Montpellier, Mémoire sur le Danger des Inhumations dans les Eglises, an. 1748. [back]

Note 3. Lamprid. in Alex. [back]

Note 4. We learn from the Martyrologies of Bede, Ado, &c., that Calepodius, a priest full of zeal, was attached to the service of the Roman Church under the pontificate of Callistus, and having baptized a great number of illustrious pagans, he was martyred with many others of the faithful. Callistus, who took the care of his burial, was shortly after interred by his side. He is honoured on the 10th of May. [back]

Note 5. Moretti de S. Callisto, Disq. 1, p. 67, and Claudius Sommierus, t. 1; Hist. Dogmasticæ S. Sedis, l. 2, p. 159. [back]

Note 6. From St. Peter to St. Sylvester we read of no other pope holding ordinations but in the month of December. See Vignoli, lib. Pontif. &c. [back]

Note 7. Lactant. Instit. l. 5, c. 11. [back]

Note 8. Dio. l. 80, &c. [back]

Note 9. See Baron. ad ann. 761; Diplom. Pauli I. et Greg. IV. Anastas. Bibl. &c. [back]

Note 10. Flodoard, Hist. Rhem. l. 4, c. 1, 6. [back]

Note 11. See this evidently demonstrated from the Decretal of Callistus II. in 1123, to Peter, cardinal of the title of St. Mary Trastevere. Also from Innocent II. and III. &c., and the archives of that church in Moretti, t. 1, p. 254. [back]

Note 12. Monast. Anglic. t. 1, p. 6. [back]

Note 13. Julian. Aug. ep. 49, ad Arsacium. [back]

Note 14. “What can be more absurd than by unsuitable, pompous, feathered pageantry, by dainty feasts and intemperance, and by lying flattering epitaphs, to seek the gratification of a foolish vanity from the grave itself, the utmost humiliation of human nature? In funerals, whatever does not tend to awake in us a lively hope, or other sentiments of religion, and to excite serious reflections on virtue, the knowledge of ourselves and eternity; whatever does not breathe an air of modesty, gravity, and simplicity, and suitable to Christian piety and mourning, is out of character, if not shocking to good sense and humanity. The Christian funerals which so strongly affected the infidels, and appeared awful and edifying to a most impious heathen scoffer and apostate, tempered and enlivened the gravity of a religious mourning with the most tender and heavenly devotion, and solemn rites expressive of a firm faith in a divine Redeemer, and an assured hope of immortality. The ancients were sparing and modest in their epitaphs; these seldom present more than necessary names and dates. The most elegant ages of wit and taste confined them to a modest line or two. Had statues been formerly as cheap at Athens or Rome as pompous monuments and inscriptions are now-a-days, an honest Roman or Greek would have thought them rather a disgrace to his name than an honour. Custom has taught us to suspect the marble of lying flattery, attributing to men after their deaths the names at least of virtues which they never possessed whilst they were living. That monument perpetuates the memory of a man’s virtues on earth, which he raises to himself by his actions and exploits, and which, by the example of his life, he engraves on the hearts of those who come after him; whose single name is the most glorious epitaph, and whose valour and virtues men know and proclaim without a flattering marble prompter. Our artists and men of genius seem to discover a great dearth of invention or ignorance of the noble examples and emblems of all virtues, in which the scriptures, and mysteries and rites of our holy religion are most fruitful, since sepulchral monuments, even in churches, begin to be adorned with whole groups of heathen deities. They are meant as emblems of virtues; but may not some stranger be led into mistakes who sees the crosses, images of the patriarchs and apostles, and such like ornaments banished to make room for the figures of Pallas, Mars, Mercury, Apollo, and the like monsters; and this sometimes perhaps where Bacchus, Venus, or Adonis, might with justice (with what propriety I do not say) challenge the chief places of honour?” [back]

Note 15. See Morestellus, Pompa Feralis, sive Justa Funebria Veterum, ap. Grævium, Antiq. Roman. t. 12, and Gutherius, De Jure Manium, ibid. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume X: October. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/10/141.html


Église San Callisto,  église de Rome, Trastevere, 



San Callisto I Papa


 - Memoria Facoltativa

m. 222

(Papa dal 217 al 222)

Ebbe molti avversari tra i cristiani dissidenti di Roma, e proprio da uno scritto del capo di questi cristiani separati, un antipapa, abbiamo quasi tutte le notizie sul suo conto, presentate però in modo tendenzioso. Vi si legge che, prima di diventare papa, era stato schiavo e frodatore. Fuggito in Portogallo, venne arrestato e ricondotto a Roma, dove subì una condanna ai lavori forzati nelle miniere della Sardegna. Tornato a Roma in occasione di un'amnistia, venne inviato ad Anzio. Papa Zeffirino, però, lo richiamò a Roma, affidandogli la cura dei cimiteri della Chiesa. Iniziò così lo scavo del grande sepolcreto lungo la via Appia che porta il suo nome. Alla morte di Zeffirino, Callisto venne eletto papa. Ma il suo pontificato attirò le inimicizie di un'ala della comunità cristiana di Roma che lo accusò, falsamente, di eresia. Il riscatto definitivo su questa figura controversa venne dal suo martirio. Callisto, infatti, fu gettato in un pozzo di Trastevere, forse in una sommossa popolare contro i cristiani nel 222.

Etimologia: Callisto = il più bello, bellissimo, dal greco
Martirologio Romano: San Callisto I, papa, martire: da diacono, dopo un lungo esilio in Sardegna, si prese cura del cimitero sulla via Appia noto sotto il suo nome, dove raccolse le vestigia dei martiri a futura venerazione dei posteri; eletto poi papa promosse la retta dottrina e riconciliò con benevolenza i lapsi, coronando infine il suo operoso episcopato con un luminoso martirio. In questo giorno si commemaora la deposizione del suo corpo nel cimitero di Calepodio a Roma sulla via Aurelia. 

Secondo il Catalogo Liberiano – una lista cronologica dei Papi fino a Papa Liberio, contenuta nel cosiddetto Cronografo del 354, a sua volta una raccolta di testi prevalentemente cronografici (elenchi, cronache, descrizioni varie) compiuta nel 354 – il pontificato di Papa Callisto inizia nel 218 e termina nel 222. La fonte principale da cui attingere notizie sul suo pontificato è un’opera denominata Èlenchos, nota anche come Refutatio omnium haeresium o Philosophoumena; è necessario subito premettere che l’Èlenchos è un’opera apertamente ostile a Callisto: il suo autore ne è un nemico e quindi solo indirettamente e cercando di discernere il vero dal falso è possibile ricavare notizie attendibili.

Non proprio gentleman  

Le prime notizie sulla vita di Callisto possono aiutare a comprendere il suo pontificato, caratterizzato dalla misericordia verso i peccatori. Il nostro era originariamente uno schiavo, schiavo di un tale Carpoforo, un cristiano liberto della casa dell’imperatore. Questi affidò a Callisto una grossa somma di denaro per fargli aprire una banca, nella zona romana della «Piscina Publica»: vedove e cristiani cominciarono ad affidare con fiducia i loro risparmi a Callisto. Ma – secondo il racconto dell’Èlenchos – questi si viene a trovare in difficoltà, «avendo dissipato tutto». Temendo la reazione del padrone, Callisto cerca di fuggire, ma viene preso e messo a girare la macina. Carpoforo gli dà un’altra possibilità per restituire il denaro che aveva preso in consegna, ma Callisto si trova nuovamente in cattive acque perché non è in grado di restituire nulla e compie uno strano gesto: va di sabato nella sinagoga e disturba la cerimonia. Una congettura porterebbe a pensare che l’intento di Callisto era quello di farsi arrestare, per liberarsi della pressione di Carpoforo. I giudei portano Callisto davanti al praefectus urbi Fusciano, accusandolo di avere impedito il loro culto. Carpoforo interviene difendendo, nel proprio interesse, il debitore insolvente, ma Fusciano, dando ascolto ai giudei, condanna Callisto ad metalla in Sardegna. 

Il perdono e il cammino  

Quando Marcia, concubina di Commodo e probabilmente cristiana, richiede al Vescovo di Roma e Pontefice Vittore un elenco dei martiri cristiani condannati alle miniere per provvedere benevolmente alla loro scarcerazione, Vittore provvede ma non include nell’elenco Callisto. Un sacerdote di nome Giacinto viene mandato in Sardegna con la lettera di scarcerazione: Callisto lo supplica di inserirlo nella lista e così riesce a tornare a Roma. Viene sostanzialmente perdonato per il suo passato e recuperato alla comunità cristiana, ma per prudenza viene allontanato da Roma. Da allora, prima durante l’episcopato di Vittore e poi durante l’episcopato del nuovo pontefice Zefirino, Callisto dovette maturare ed acquistare una posizione importante all’interno della comunità cristiana di Roma; infatti, dopo la morte di Vittore, Callisto è nominato diacono e personale consigliere dal nuovo vescovo Zefirino. Fino alla importante nomina di amministratore del patrimonio ecclesiastico e successivamente, intorno al 200, preposto al cimitero sulla via Appia – il cimitero “ufficiale” della comunità romana, cimitero papale perché vi trovarono sepoltura gli stessi vescovi di Roma per circa un secolo – che da lui prenderà il nome. «Si tratta di un momento fondamentale per la storia della comunità cristiana di Roma: è l’atto di nascita ufficiale di un cimitero comunitario, la cui concreta e visibile specificità è nel sostanziale mutamento di statuto: un cimitero non più gentilizio o corporativo, ma della comunità, e dunque aperto alla accoglienza di tutti i fratelli di fede, indipendentemente dalla loro estrazione sociale», scrive Emanuela Prinzivalli.

La dottrina  

Morto Zefirino, Callisto viene eletto al suo posto come Vescovo di Roma.
Il nuovo Papa dovette affrontare problemi di natura dottrinale, considerando che nella comunità cristiana coesistevano da questo punto di vista orientamenti diversi. Callisto ebbe l’abilità di porsi in posizione mediana rispetto alle varie ed opposte fazioni, con l’obiettivo precipuo di assicurare l’unità dottrinale della Chiesa. Qual era dal punto di vista dottrinale la posizione di Callisto? Leggiamo nell’Èlenchos le seguenti parole, sostanzialmente corrispondenti al suo pensiero, anche se forse un poco rimaneggiate: «Il Logos è Figlio, e il medesimo è certo chiamato anche col nome di Padre, ma perché è una cosa sola lo spirito indiviso. Non è una cosa il Padre e un’altra cosa il Figlio, ma sono una sola e medesima cosa. E ogni realtà è ripiena di spirito divino, quella superiore e quella inferiore. E lo spirito che si è fatto carne nella Vergine non è altro dal Padre, ma è uno solo e medesimo. Questo significa ciò che è stato detto: “Non credi che io sono nel Padre e il Padre è in me?” (Giovanni 14, 10). Infatti ciò che si vede, cioè l’uomo, questo è il Figlio, mentre lo spirito ch’è disceso nel Figlio questo è il Padre. Dunque non affermerò due dei, il Padre e il Figlio, ma uno solo. Il Padre venuto in lui e assunta la carne la divinizzò unendola a sé e facendola una cosa sola, così che si chiama Padre e Figlio il solo Dio e questa realtà essendo un solo prosopon non può essere due e così il Padre ha compatito con il Figlio».

«Una prassi di misericordia»  

Oltre ai problemi di natura dottrinale, Callisto dovette affrontare questioni riguardanti la disciplina nella Chiesa: forse perché egli stesso era stato perdonato, la posizione del nuovo Papa è permeata di un originale e originario atteggiamento di misericordia. Callisto accoglie ogni sorta di peccatori, è indulgente con i cosiddetti “piaceri”, cerca di andare incontro ad eretici e scismatici, consente alle matrone romane di considerare come mariti legittimi uomini di classe inferiore, contrariamente alla legge civile; la sua Chiesa non è la tradizionale assemblea dei santi, è una assemblea di santi e di peccatori, e la posizione dei pastori deve essere improntata a una sostanziale misericordia. Papa Callisto desiderava una Chiesa che fosse incarnazione della misericordia di Dio: la sua Chiesa era una casa di misericordia aperta ai peccatori, che a tutti potesse offrire la possibilità della riconciliazione dopo il peccato. La sua Chiesa è permeata da «una prassi di misericordia», con una felice espressione di Emanuela Prinzivalli.

Santo nel Martirologio Romano  

Il martirio di Callisto, Papa e santo, è da considerare sicuro. La Depositio martyrum – un elenco dei martiri venerati a Roma, appartenente anch’esso al citato Cronografo del 354 del calligrafo Furio Dionisio Filocalo – indica la sua memoria al 14 ottobre e ne stabilisce la sepoltura sulla via Aurelia, al III miglio, quindi non nel cimitero callistiano ma nella cosiddetta catacomba di Calepodio. Il Martirologio Romano ricorda il santo Papa Callisto alla data del 14 ottobre: «San Callisto I, Papa, martire: da diacono, dopo un lungo esilio in Sardegna, si prese cura del cimitero sulla via Appia noto sotto il suo nome, dove raccolse le vestigia dei martiri a futura venerazione dei posteri; eletto poi Papa promosse la retta dottrina e riconciliò con benevolenza i lapsi (dal latino, “caduti”, ovvero i cristiani apostati, ndr) coronando infine il suo operoso episcopato con un luminoso martirio. In questo giorno si commemora la deposizione del suo corpo nel cimitero di Calepodio a Roma sulla via Aurelia».

Autore: 
Eugenio Russomanno

Fonte:
Vatican Insider


La chiesa parrocchiale dei Santi Simone, Giuda e Callisto a Muzza Sant’Angelo, frazione di Cornegliano Laudense.


CALLISTO I, santo

di Emanuela Prinzivalli - Enciclopedia dei Papi (2000)

Callisto I, santo

Il Catalogo Liberiano dà come termini del suo episcopato il periodo dal 218 al 222. Una qualche incertezza permane sulla data di inizio, legata a quella dell'anno di morte del predecessore Zefirino. Comunque C. avrà sicuramente scontato l'ostilità di una parte della comunità, raccolta intorno all'autore del-l'Èlenchos (noto anche come Refutatio omnium haeresium o Philosophoumena) (cfr. Ippolito, antipapa, santo), la fonte principale, ancorché scopertamente ostile, sul suo episcopato: qualche disordine potrebbe aver così ritardato la sua entrata in carica.

Diacono di Zefirino, fu da lui designato a successore. Si può seguire la falsariga degli avvenimenti quali sono narrati nell'Èlenchos, avendo cura, in ogni evento narrato, di sceverare il punto di vista dell'autore, che dà di ciascuna azione di C. un'interpretazione sfavorevole, e di suggerire una plausibile ricostruzione. I fatti anteriori all'episcopato, per l'autore dell'Èlenchos, assumono particolare rilievo perché hanno permesso a C. di fregiarsi del titolo di confessore della fede sotto il praefectus urbi Fusciano (185/6-189), cosa che senza dubbio gli ha giovato sotto il profilo della carriera ecclesiastica. Ma l'autore dell'Èlenchos considera usurpata tale gloria e perciò si accinge a narrarne le circostanze, facendone in pratica una contro-versione. C. era schiavo di Carpoforo, un cristiano liberto della casa dell'imperatore. Carpoforo ne aveva fatto il suo prestanome, affidandogli una grossa somma con l'incarico di aprire una banca nella zona della "Piscina Publica" (XII regione). Per quanto riguarda l'utenza, l'Èlenchos si limita a menzionare vedove e cristiani, che affidavano i loro risparmi con fiducia a Callisto. Questi si viene a trovare in difficoltà, "avendo dissipato tutto" (Èlenchos IX, 12, 1). Temendo il rendiconto che Carpoforo gli avrebbe richiesto, fugge sulla prima nave pronta a salpare. Riacciuffato quando sta tentando un'ultima affannosa fuga a nuoto, viene messo dal padrone a girare la macina. Poi Carpoforo lo reintegra nella funzione, con la speranza, dice l'Èlenchos, che restituisca il denaro dei poveri che aveva preso in consegna. C., nuovamente in difficoltà, perché non è in grado di restituire nulla, si reca di sabato nella sinagoga, interrompendo con schiamazzi la cerimonia. L'autore dell'Èlenchos riporta la motivazione del gesto data dallo stesso C., il tentativo cioè di farsi pagare dai debitori, ma afferma che si trattava solo di un pretesto: in realtà C., secondo lui, preferiva essere messo a morte, non potendo più fuggire. I giudei, indispettiti dagli insulti, portano C. davanti al praefectus urbi Fusciano, accusandolo di volere come cristiano impedire il loro culto. Carpoforo interviene testimoniando che C. cerca la morte non in quanto cristiano ma in quanto suo debitore insolvente, però la sua dichiarazione viene interpretata dai giudei come un tentativo di difesa di C. sicché, alla fine, essi inducono Fusciano a condannarlo ad metalla in Sardegna.

Il resoconto dell'Èlenchos, in apparenza prodigo di dettagli, lascia spazio a molti interrogativi nonché a una possibile diversa interpretazione dei fatti. Inquadrata nei travagli socio-economici dell'età di Commodo e dei Severi e vista alla luce dei difficili ma persistenti rapporti fra giudei e cristiani a Roma e ai riflessi delle conseguenti tensioni nelle misure prese dall'autorità pagana, la vicenda acquista un diverso spessore ed è stata considerata illuminante ed emblematica di un'epoca (S. MazzarinoM. Mazza). Innanzitutto bisogna riflettere sul rapporto fra C. e Carpoforo. La documentazione giuridica coeva (Ulpiano) chiarisce la responsabilità penale del padrone nel caso di mancata restituzione del deposito da parte di un suo schiavo incaricato di svolgere attività bancaria, che nel mondo romano è generalmente privata. Per un liberto della casa imperiale era d'altra parte comodo affidarsi alla gestione di uno schiavo quale prestanome. Ora il fatto che il promotore e il gestore di quest'attività, nel caso specifico, fossero entrambi cristiani, rende comprensibile la circostanza di una clientela piuttosto numerosa di vedove e comunque di piccoli risparmiatori correligionari che affidavano a C. i propri risparmi, i quali venivano reinvestiti in operazioni di credito, con elevato interesse, probabilmente riguardanti piuttosto giudei e pagani. Tutto questo spiega l'atteggiamento ondeggiante di Carpoforo, chiamato al momento del fallimento di C. a rendere conto del bilancio. Immediatamente, la sua prima reazione è di rivalsa contro lo schiavo, ma le azioni successive mirano più che alla punizione (di non lunga durata) soprattutto a sollecitarlo all'appianamento dei conti. Il prestito di forti somme di denaro da parte di C. a giudei è del tutto verosimile, così come lo è un crollo finanziario, dovuto forse, oltre che a sue previsioni od operazioni sbagliate, alla mancata restituzione di tali prestiti, in un periodo di notevole fluttuazione del contenuto di fino della moneta argentea, il denarius. Donde si spiega l'iniziativa disperata di C. nei confronti dei giudei debitori come pure l'azione sostanzialmente difensiva, da ultimo, di Carpoforo nei suoi confronti, forse per resipiscenza e per consapevolezza della propria parte di responsabilità verso lo schiavo arrestato e finito nei guai per l'incarico a suo tempo da lui stesso assegnatogli. La dura pena inflitta da un prefetto pagano si spiega perfettamente in base alle vigenti disposizioni, senza bisogno di presupporre una decisione particolarmente sfavorevole a Callisto. Non restava infatti che la condanna, una volta provata dalla confessione dell'imputato l'accusa di cristianesimo mossagli nominativamente dai giudei in base al rescritto di Traiano, oltre naturalmente alla necessità di punire la turbativa dell'ordine pubblico attuata dallo schiavo.

Il racconto dell'Èlenchos prosegue narrando l'intervento della concubina di Commodo, Marcia, probabilmente cristiana, a favore dei martiri condannati alle miniere. Richiesto di un elenco, il vescovo di Roma, Vittore, ne avrebbe escluso C., ma il presbitero eunuco Giacinto, una volta arrivato in Sardegna con la lettera di scarcerazione, si fa convincere dalle suppliche di C. e lo inserisce fra i reduci. Il vescovo Vittore non è contento dell'accaduto, ma essendo "benevolo" (Èlenchos IX, 11, 13) si limita ad allontanare C. ad Anzio, mantenendolo però con un mensile. Quest'ulteriore svolgimento dei fatti, così come è narrato, si presta a perplessità ancora maggiori: del tutto incomprensibile risulterebbe, in base al racconto, l'atteggiamento di Vittore, che si sa essere stato un uomo energico, nei confronti di un presunto ladro e spergiuro, quale l'Èlenchos dipinge C., per giunta riuscito a farsi includere surrettiziamente in un elenco di confessores, un truffaldino quindi che il vescovo manterrebbe, nonostante la personale avversione, per pura benevolenza a spese della comunità. È assai più probabile che C., una volta recuperato alla comunità cristiana, sia stato messo a svolgere qualche funzione fuori Roma, essendo stato reintegrato nella fiducia, e nello stesso tempo momentaneamente allontanato per prudenza dalla capitale, dove senza dubbio si era fatto dei nemici.

Sarebbe invece troppo azzardato inferire dal particolare tendenzioso della presunta ostilità di Vittore nei confronti di C. l'indizio di una parziale divergenza nelle vedute ecclesiastiche di Vittore rispetto a quelle callistiane. Neppure vale come indizio concomitante l'ambigua espressione degli artemoniti, i quali sostenevano che la dottrina tradizionale e veritiera si sarebbe mantenuta a Roma fino ai tempi di Vittore, ma non più con Zefirino (Anonimo Antiartemonita, in Eusebio, Historia ecclesiastica V, 28, 3), di cui C. diventerà segretario: infatti C., pur avendo notevoli doti pratiche e di intelligenza, doveva essere ancora relativamente troppo giovane all'inizio dell'episcopato di Zefirino, e tanto più al tempo di Vittore, per esercitare un peso significativo nella comunità. L'autore dell'Èlenchos scrive a distanza di almeno un quarto di secolo da quei fatti: in realtà doveva passare tutto l'episcopato di Vittore e buona parte di quello di Zefirino perché C. potesse effettivamente maturare una posizione di rilievo. Forse l'autore dell'Èlenchos legge il passato con gli occhi della sua presente ostilità verso C.: libera quindi Vittore dal sospetto di aver anche lui favorito C., guardando così al passato remoto come a un tempo migliore per la Chiesa romana, rispetto alle detestate circostanze attuali.

La notizia dell'Èlenchos è importante per documentare la situazione liminare dei cristiani, colpevoli di religio illicita, eppur vicini, in alcuni esponenti, al potere, anche a quello supremo, come è il caso di Marcia, donde una continua oscillazione delle loro sorti a Roma. Questo può valere già in questo momento per C., attraverso Giacinto. Secondo il racconto dell'Èlenchos, infatti, Giacinto, per liberare C., assicura di aver allevato Marcia, e di essere quindi nella massima confidenza con lei (IX, 12, 12). Ma C. stesso doveva essere in rapporti precedenti con Giacinto, altrimenti non si spiegherebbe un intervento così deciso di quest'ultimo in suo favore. Ancora una volta, pur attraverso l'interpretazione sfavorevole dell'Èlenchos, che attribuisce il tutto alla debolezza di Giacinto, si getta uno sguardo sulla realtà complessa delle entrature dei cristiani all'interno della casa imperiale.

Dopo la morte di Vittore, C. è chiamato dal nuovo vescovo Zefirino ad amministrare il patrimonio ecclesiastico, ed è preposto, attorno al 200, al cimitero sulla via Appia che in seguito da lui prenderà nome e che si presenta come la prima proprietà comunitaria della Chiesa romana. Nella testimonianza al proposito di Ippolito (Èlenchos IX, 12, 14), l'area in questione è definita semplicemente come "il cimitero" per antonomasia. Si tratta di un momento fondamentale per la storia della comunità cristiana di Roma: è l'atto di nascita ufficiale di un cimitero comunitario, la cui concreta e visibile specificità è nel sostanziale mutamento di statuto: un cimitero non più gentilizio o corporativo, ma della comunità, e dunque aperto alla accoglienza di tutti i fratelli di fede, indipendentemente dalla loro estrazione sociale. Non è casuale che questo carattere comunitario - nella concezione e nella prassi - emerga, nel III secolo, tra le istruzioni previste dalla Traditio apostolica (40, a cura di B. Botte, Paris 1968 [Sources Chrétiennes, 11bis], p. 122) in relazione alle norme gestionali dei luoghi di sepoltura: "Non si imponga una pesante condizione per la sepoltura nei cimiteri, perché la cosa [scil. il cimitero] è di tutti i poveri. Si paghi però il compenso dovuto a chi scava la fossa ed il prezzo dei mattoni. Il vescovo provveda alle necessità di vita di coloro che si prendono cura del cimitero e lì vivono, ed eviti che questi pesino su coloro che vengono in questo luogo". Numerose e consistenti evidenze archeologiche documentano, nello stesso periodo, la nascita di cimiteri ipogei collettivi in altre zone del suburbio, quali ad esempio la catacomba di Domitilla sulla via Ardeatina, di Priscilla sulla Salaria, di Pretestato sull'Appia.

Non è neppure casuale che anche nella documentazione epigrafica contestuale a questi primi nuclei funerari comunitari sia fortemente evidente un netto distacco dalla prassi tradizionale: gli epitaffi del defunto, in netta controtendenza rispetto alla coeva documentazione pagana, non ricordano null'altro che il semplice nome individuale (cognomen singulum). Sono volutamente taciuti tutti quei dati retrospettivi (quali il ruolo sociale, il mestiere, l'età) tradizionalmente menzionati per ottemperare alla fondamentale funzione dell'iscrizione funeraria, in primo luogo strumento per la memoria dei superstiti. La prospettiva della documentazione epigrafica della comunità cristiana di Roma in questo particolare momento della sua storia è del tutto opposta. Della vita terrena non si ricorda nulla: il defunto è accompagnato nel suo nuovo mondo, nella vera vita, da un semplice augurio di pace eterna ("in pace", o in greco "en eirene") formulato da un'altra "famiglia", la comunità dei credenti (fratres).

L'uniformità del formulario e della prassi nella documentazione epigrafica di complessi cimiteriali anche molto distanti fra loro, posti in diversi settori del suburbio (si pensi per esempio alle catacombe di Calepodio sulla via Aurelia; di Priscilla sulla via Salaria; di S. Agnese sulla Nomentana; dei SS. Marcellino e Pietro sulla via Labicana; di Callisto e di Pretestato sull'Appia), denuncia senza alcun dubbio l'esistenza di un controllo, di una iniziativa unitaria voluta dalla gerarchia ecclesiastica monarchica romana, che influenza del resto anche le scelte dei temi e delle forme della decorazione pittorica dei cimiteri comunitari, della escavazione dei complessi sotterranei (si confrontino ad esempio l'area I del cimitero di Callisto con la regione della scala minore e della scala maggiore della catacomba di Pretestato), nonché le opzioni relative alla tipologia funeraria, che trova nella esclusione programmatica delle tombe familiari (cubicula) e nell'adozione sistematica della tomba parietale a loculo l'estrinsecazione più calzante della ideologia egualitaria della comunità cristiana di Roma del III secolo, comunità di minoranza e di attiva militanza.

In questo quadro è evidente che la preposizione di C. alla cura del cimitero "ufficiale" della comunità romana, dove trovarono sepoltura gli stessi vescovi per circa un secolo, abbia avuto un peso non irrilevante, tanto da associare in futuro il suo nome a quello del cimitero papale, come testimoniato dalle ben note fonti documentarie. C., assunto a consigliere diretto del vescovo, poté consolidare la sua posizione nei lunghi anni dell'episcopato di Zefirino.

L'autore dell'Èlenchos afferma senza mezzi termini che C. operò nel tempo una circonvenzione d'incapace, fingendo di obbedire a Zefirino ma di fatto esautorandolo, visto che costui non era in grado di giudicare quanto C. diceva e faceva. La trama raggiunge lo scopo alla morte del vescovo, allorché C. viene eletto successore. Qui l'autore dell'Èlenchos si mette in scena quale antagonista di C., riprendendo e approfondendo le affermazioni che aveva fatto all'inizio della notizia, prima di cominciare la narrazione della vita di Callisto. Là (IX, 11, 2) aveva precisato che l'azione callistiana mirava, attraverso l'incapace Zefirino, a fomentare la divisione dottrinale all'interno della comunità fra i fautori della teologia del Logos e i monarchiani, onde accattivarsi le simpatie di tutti, dando separatamente ragione a ciascuna delle due parti, e potersi poi accreditare come paciere. In particolare C. avrebbe spinto Sabellio ad abbracciare le opinioni di Cleomene, rappresentante del monarchianismo patripassiano. Una volta diventato vescovo, C. opera il voltafaccia nei confronti di Sabellio, condannandolo, nonostante che Sabellio continuasse ad accusarlo di aver tradito "l'antica fede" (IX, 12, 16). La motivazione reale della condanna sarebbe stata il timore di essere accusato di eterodossia dall'autore dell'Èlenchos (IX, 12, 15). Con ogni probabilità questi era stato anche avversario di C. nell'elezione a vescovo. Guardatosi alle spalle, C. accusa apertamente di diteismo lo stesso autore dell'Èlenchos e - cosa che questi non dice ma è sottintesa - lo condanna. Dal racconto, sfrondato dai toni velenosi dell'autore, si ricava l'abilità politica di C. nel porsi in posizione mediana rispetto alle opposte fazioni, mettendo a frutto, evidentemente, un'esperienza di uomini e cose maturata in circostanze spesso avverse, e la preoccupazione di assicurare l'unità dottrinale della Chiesa. Si deduce anche, in base almeno alla testimonianza, che a Roma sembrano venuti meno il pericolo gnostico e le altre spinte disgregatrici della comunità che nella seconda metà del II secolo erano derivate dalla questione quartodecimana e da quella montanista: il confronto, all'inizio del III secolo, riguarda l'interpretazione della persona di Cristo in quanto Figlio di Dio nel suo rapporto con l'unico Dio.

L'autore dell'Èlenchos fornisce una formula dottrinale callistiana, piuttosto articolata, che sembrerebbe quasi un resoconto letterale. Lo si riporta qui considerandolo fondamentalmente autentico, ma senza escludere la possibilità di qualche rimaneggiamento da parte dell'autore dell'Èlenchos. C. dunque affermerebbe: "Il Logos è Figlio, e il medesimo è certo chiamato anche col nome di Padre, ma perché è una cosa sola lo spirito indiviso. Non è una cosa il Padre e un'altra cosa il Figlio, ma sono una sola e medesima cosa. E ogni realtà è ripiena di spirito divino, quella superiore e quella inferiore. E lo spirito che si è fatto carne nella Vergine non è altro dal Padre, ma è uno solo e medesimo. Questo significa ciò che è stato detto: 'Non credi che io sono nel Padre e il Padre è in me?' [Giovanni 14, 10]. Infatti ciò che si vede, cioè l'uomo, questo è il Figlio, mentre lo spirito ch'è disceso nel Figlio questo è il Padre. Dunque non affermerò due dei, il Padre e il Figlio, ma uno solo. Il Padre venuto in lui e assunta la carne la divinizzò unendola a sé e facendola una cosa sola, così che si chiama Padre e Figlio il solo Dio e questa realtà essendo un solo prosopon non può essere due e così il Padre ha compatito con il Figlio" (Èlenchos IX, 12, 17-19). Qui pare che la citazione abbia termine.

La sostanziale autenticità del testo si evince dal fatto che il concetto di spirito, per qualificare la sostanza di Dio, non era stato fino ad allora valorizzato in ambito teologico (M. Simonetti, pp. 439-74, in partic. p. 450), mentre è proprio grazie a questo resoconto che entra in modo autorevole nel dibattito, con accezione stoica. La stessa identificazione, posta all'inizio, fra Logos e spirito, che può essere riguardata come una deliberata assunzione del termine Logos caratteristico dell'impostazione avversaria, a scopo nel contempo dialogico (ibid.) e di rettifica, è di origine stoica, in quanto la forza divina è nominata alternativamente Logos e spirito a seconda che si significhi la sua intrinseca razionalità o la sua attività vivificante. La suggestione data dall'evocazione del pneuma che tutto pervade e fa vivere ("ogni realtà è ripiena di spirito divino") serve a C. a preparare l'ulteriore concetto della compenetrazione di Dio (Padre-spirito) nella carne (Figlio) assunta da Maria e che viene divinizzata di conseguenza. A questo punto la carne, propriamente il Figlio, risulterebbe unita al Padre-spirito in un solo prosopon. Si tratterebbe quindi di un uso del termine prosopon in riferimento all'ambito antropologico (C. Andresen, Zur Entstehung und Geschichte des trinitarischen Personbegriffs, "Zeitschrift für die Neutestamentliche Wissenschaft", 52, 1961, pp. 1-39, in partic. pp. 6-7), senza con questo voler arrivare a pensare che C. abbia anticipato in qualche modo la problematica cristologica successiva. Tale interpretazione è supportata dalla testimonianza di Tertulliano (Adversus Praxean 27, 1) per il quale i monarchiani, costretti ad ammettere la distinzione fra Padre e Figlio: "aliter eam [scil. distinctionem] ad suam sententiam interpretari conantur, ut aeque in una persona utrumque distinguant, patrem et filium, dicentes filium carnem esse, id est hominem, id est Iesum, patrem autem spiritum, id est Deum, id est Christum". Bisogna però lasciare quel margine di incertezza dato dalla possibilità che Tertulliano abbia modificato ai suoi scopi polemici le affermazioni avversarie. In realtà sul reale significato del termine prosopon nella citazione callistiana non è possibile pronunciarsi: questo infatti potrebbe anche essere inteso da C. in riferimento all'unico prosopon della divinità. Due passi interni all'Èlenchos tirano l'uno in senso contrario, l'altro in senso favorevole a questa seconda ipotesi. Si esamini quello contrario, che però è indebolito da una difficoltà testuale. L'autore dell'Èlenchos, dopo la presunta conclusione della citazione callistiana aggiunge a mo' di commento la seguente frase che contiene una corruttela nella trasmissione manoscritta: "infatti egli [scil. C.] non vuole dire che il Padre ha patito e che uno solo è il prosopon [...] fuggire, stolto e sfuggente, la bestemmia verso il Padre, lui che su e giù proferisce bestemmie, per sembrare lui solo dire la verità: non si vergogna di cadere a volte nell'errore di Sabellio, a volte in quello di Teodoto". La corruttela, come si vede, è posta subito dopo la parola prosopon e riguarda con ogni probabilità la parola o le parole che reggono il verbo "fuggire". Tutti gli editori suppliscono, con varie congetture: "così pensando di" (M. Marcovich), "ma" (P. Wendland), "così sperando in qualche modo di" (K.J. Bunsen); P. Cruice invece propone la modifica di "fuggire" in "fuggendo". Gli editori sono dunque unanimi nel dare alla frase il senso seguente: C. non vuole bestemmiare affermando che il Padre ha patito e che uno solo è il prosopon e così cade alternativamente nell'errore di Sabellio e in quello di Teodoto (Èlenchos IX, 12, 16-18). Ora, se le cose stessero così, risulterebbe molto improbabile pensare che nella sua formula di fede C. abbia inteso parlare di prosopon in senso trinitario, contestando la dottrina dei due prosopa (già evidentemente diffusa: cfr. Ippolito, Contra Noetum 14) e opponendovi l'unico prosopon della divinità, visto che subito dopo l'autore dell'Èlenchos ammette che C. non vuole predicare un solo prosopon. L'attestazione dell'Èlenchos si spiega in un contesto storico di ripetuti dibattiti e pubbliche discussioni nelle quali C. si sarebbe rifiutato di caratterizzare, alla maniera dei teologi del Logos, con il termine prosopon l'individualità sussistente e tendenzialmente separata del Padre e del Figlio nel rapporto intradivino, ma nello stesso tempo avrebbe rifiutato di pronunciarsi per un solo prosopon, affermazione decisamente monarchiana cui gli avversari nel contraddittorio avrebbero voluto spingerlo. L'autore dell'Èlenchos in effetti non avrebbe mancato di sfruttare l'incongruenza, se la professione callistiana avesse riguardato davvero il prosopon della divinità. La contraddizione viceversa non c'è se si ammette che nel caso della citazione callistiana il significato del termine prosopon non riguardi la vita intradivina, ma appunto faccia riferimento al concreto personaggio di Gesù Cristo, nel quale prosopon il Padre com-patisce. Detto questo, bisogna però notare che la corruttela segnalata nella frase dell'Èlenchos, a prescindere dalla costante interpretazione data dagli editori, indebolisce ogni argomentazione che voglia fondarsi su di essa. Si venga all'altro passo che tira nel senso opposto: in Èlenchos X, 27, 4 si dice che C. afferma un solo prosopon, "distinto per nome, ma non per sostanza". Qui C. sembrerebbe parlare di prosopon riferendolo proprio all'ambito intradivino per indicare la distinzione solo nominale fra Padre e Figlio, e non in riferimento alla persona concreta di Cristo: c'è da dire tuttavia che il dato di Èlenchos X è avanzato in un'esposizione riassuntiva e alquanto sbilanciata in senso interpretativo. Potrebbe quindi spiegarsi con la sovrapposizione in questo caso al pensiero callistiano dell'interpretazione datane dall'autore dell'Èlenchos, il quale sì, come rappresentante della teologia del Logos, riferisce il termine prosopon alla divinità del Padre e del Figlio e di conseguenza caratterizza in senso nominalistico la posizione di C., finendo per attribuirgli quello che avrebbe voluto fargli dichiarare nei pubblici dibattiti avuti con lui. In sostanza, è da ritenere che non si possa essere certi in merito all'uso specifico fatto da C. del termine prosopon nel contesto della professione di fede, mentre è ragionevolmente sicuro che comunque egli non ne gradisse l'introduzione in ambito teologico: lo stesso autore dell'Èlenchos, infatti, per evitare ogni contestazione, lascia da parte il termine nella propria esposizione dottrinale nel libro X.

Come ultimo punto, nella professione di fede di Èlenchos IX, C. afferma che il Padre com-patisce con il Figlio. Questa è un'altra affermazione senz'altro autentica perché costituisce una variazione rispetto alla coeva dottrina patripassiana. C. può avanzarla in quanto, come si è detto, per lui propriamente è lo spirito ad essere il Padre, cioè Dio, e la carne il Figlio. Forse si deve scorgere in questa affermazione un ulteriore prestito dalla filosofia stoica (R.E. Heine, p. 76) laddove essa afferma che a proposito della miscela di due sostanze diverse si può dare il caso di una reciproca compenetrazione senza perdita da parte di ognuna delle proprie caratteristiche (Cleante, in Stoicorum veterum fragmenta, I, a cura di J. von Arnim, Lipsiae 1905, p. 518).

Fatti salvi tutti i distinguo e le innovazioni della posizione espressa da C., a una valutazione complessiva questa risulta senz'altro sbilanciata in senso monarchiano, in quanto rifiuta di accedere alla visione di diverse individualità divine per il Padre e il Figlio. Di Figlio si può parlare solo al momento dell'incarnazione: questo esito accomuna C. non solo al monarchianismo ma anche a un'impostazione cristologica arcaica riscontrabile nella teologia romana quale si rileva nella lettera di Clemente ai Corinzi. Di questo tratto ha tenuto conto probabilmente anche Ippolito nel Contra Noetum quando assegna il titolo di Figlio solo al Logos incarnato.

C. si mostra pertanto in continuità con una tradizione che intende salvaguardare l'unità del Dio personale, ereditata dal giudaismo. D'altra parte è una visione, quella callistiana, che supera il primitivo patripassianismo e propone un pensiero sufficientemente articolato, avendo un preciso punto di riferimento filosofico nello stoicismo. Poteva quindi soddisfare esigenze profondamente radicate nella comunità romana e non dispiacere neppure a chi fosse educato filosoficamente. L'ironica dicitura di didaskaleion (scuola filosofica), data dall'autore dell'Èlenchos, che caratterizza così spregiativamente la comunità di C. in contrapposizione alla sua Chiesa, non è quindi del tutto usurpata dall'insegnamento callistiano, anche se il grosso dei cristiani di Roma è con lui, e la situazione è ben diversa da quella di un ristretto circolo filosofico. L'autore dell'Èlenchos non riesce in realtà a nascondere che la comunità di C. corrisponde alla maggioranza della Chiesa di Roma, mentre la sua comunità si autoemargina.

La vittoria di C. sull'avversario è ancor più evidente sul terreno dell'assetto disciplinare della Chiesa romana. Qui, ancora una volta il racconto dell'autore dell'Èlenchos è viziato dall'odio. Egli mette infatti in diretta relazione il consenso popolare nei confronti di C. con la sua posizione disciplinare rilassata: quest'ultimo accoglie ogni sorta di peccatori, è indulgente con "i piaceri", con eretici e scismatici (Èlenchos IX, 12, 20), in particolare alcuni espulsi per indegnità dalla Chiesa dell'autore dell'Èlenchos passano a Callisto. Il problema agitato è quello della disciplina penitenziale, che nel corso del II secolo si era fatto pressante per l'impossibilità da parte dei fedeli di evitare il peccato dopo il battesimo, considerato allora l'unica occasione di remissione dei peccati. A Roma lo aveva già affrontato Erma, che con il suo Pastore aveva inteso proporre la possibilità, unica e eccezionale, di perdono per i peccati post-battesimali. Il genere letterario dell'opera di Erma rientrava nei canoni dell'apocalittica e il tono visionario e profetico dell'annuncio evitava di affrontare i nodi teorici. Tanto più risulta di notevole incidenza la posizione di C., a supporto della quale viene offerto un corredo scritturistico che l'autore dell'Èlenchos non omette di menzionare, pur considerandolo non pertinente. Il vescovo avrebbe usato, in occasione di contestazioni alla sua dottrina, l'esclamazione di Paolo in Romani 14, 4: "tu chi sei per giudicare il servo di un altro?". La parabola della zizzania (Matteo 13, 29) veniva da lui applicata alla necessità di mantenere i peccatori nella Chiesa. Non mancava un'interpretazione allegorica dell'episodio veterotestamentario dell'arca di Noè, in cui la convivenza di animali puri e impuri assurge a simbolo della situazione intraecclesiale. Le citazioni bibliche delineano una concezione callistiana della Chiesa che si pone in alternativa rispetto a quella, tradizionale e spesso intesa in senso elitario, di assemblea di santi. Il vaglio e la separazione vengono rimandati, come chiarisce l'uso della parabola evangelica, al momento escatologico, in attesa del quale la posizione dei pastori deve essere improntata a sostanziale misericordia.

Il racconto dell'Èlenchos non spinge però a pensare che la pratica lassista di C., sostanziata da una visione teoricamente lucida del problema, si sia concretizzata in un provvedimento formale, quale l'"edictum peremptorium" di cui parla Tertulliano in De pudicitia 1, 6, anche perché in questo caso l'autore dell'Èlenchos non avrebbe mancato di menzionarlo. La posizione callistiana è meditata teoricamente, ma proprio per l'intrinseca logica del suo discorso non richiede formalizzazioni, quanto piuttosto una prassi di misericordia, a maggior ragione in quanto l'oggetto della discussione pare incentrarsi da un lato sul peccato più praticato, cioè su quello di carattere sessuale, dall'altro su un nodo importante di politica ecclesiastica, l'atteggiamento verso i settari. La facile accoglienza nei confronti di eretici e scismatici si configura infatti come un momento della strategia callistiana di unificazione della Chiesa romana intorno al vescovo. E non era forse estraneo a questo atteggiamento il ricordo dei problemi creati da Natalio a Zefirino. Un particolare rivela che la strategia callistiana aveva una ricaduta sulla composizione della gerarchia ecclesiastica: secondo il resoconto caricaturale dell'Èlenchos né un vescovo colpevole di un peccato mortale doveva essere deposto né vescovi o presbiteri risposatisi per due o tre volte dovevano, in base alle disposizioni date da C., essere esclusi dagli ordini sacri, né a chi fosse già presbitero era impedito di sposarsi. È difficile sceverare il vero nella prima parte della testimonianza, quella riguardante il vescovo peccatore, anche perché la portata del pronunciamento di C., se pure c'è stato, doveva essere interna alla comunità di Roma: comunque il peccato mortale dovrebbe identificarsi con abusi sessuali, in armonia col contesto. Forse la chiave corretta di lettura riguarda il desiderio callistiano di rafforzare il potere episcopale contro possibili fattori di destabilizzazione, come le accuse pretestuose, in un ordinamento monarchico della Chiesa di Roma ancora precario: la storia della Chiesa chiarisce appunto che spesso furono proprio accuse di carattere sessuale a fornire il pretesto o a far da contorno per una deposizione episcopale. La seconda parte della notizia presuppone da parte dell'autore dell'Èlenchos un atteggiamento rigoristico riguardo il clero, che egli presenta come tradizionale, ma per il quale non si possono portare fonti a sostegno coeve. Anzi, probabilmente è egli stesso che in questo caso innova, secondo una tendenza che si andrà gradualmente a imporre (R. Gryson, Les origines du célibat ecclésiastique du premier au septième siècle, Gembloux 1968, p. 31). Al massimo si può citare come appiglio per l'autore dell'Èlenchos l'opinione diffusa all'interno delle comunità cristiane che sconsigliava le seconde nozze, in forza del concetto di indissolubilità del matrimonio anche dopo la morte del coniuge. C. invece non nutre di queste remore, preferendo non limitare la possibilità di scegliere persone adatte per la costituzione del clero. Anche nel caso del presbitero che convolasse a nozze non si poteva invocare nessun decreto, in una larga diversità di comportamenti all'interno delle Chiese dei primi secoli. Solo successivamente si può parlare di una tendenza a proibire il matrimonio dopo l'ordinazione: ma forse anche in questo caso il testo dell'Èlenchos intende parlare di seconde nozze.

Si ricava ancora un'informazione dall'Èlenchos, sempre deformata dal malanimo del narratore: C. consentiva alle giovani donne di considerare alla stregua di mariti legittimi gli uomini di classe inferiore, sia schiavi sia liberi, di cui si fossero invaghite e con i quali davanti alla legge civile non potevano contrarre matrimonio. La questione riguardava la difficile condizione della donna cristiana, alla quale le gerarchie ecclesiastiche sconsigliavano il matrimonio con un non credente, anche per motivi di sicurezza personale. Il problema si faceva acuto nel caso di donne di alta condizione, che difficilmente trovavano nella loro cerchia uomini che fossero cristiani. D'altro canto, la legislazione imperiale, inasprita ulteriormente sotto Marco Aurelio, vietava alle donne di rango senatorio di sposare, pena la decadenza, un uomo di inferiori natali. Questo poneva le cristiane di fronte a un arduo dilemma: se difendere o meno la scelta religiosa a prezzo della perdita della condizione sociale. C. dispose che la relazione di concubinato fra una matrona e un inferiore avesse per la Chiesa lo stesso valore, e obblighi, di un matrimonio legittimo. Naturalmente possibili abusi potevano verificarsi qualora si volesse nascondere al contorno sociale questo concubinato legittimato solo dalla Chiesa: sicuramente si sarà verificata una certa incidenza di pratiche contraccettive e anche abortive, segnalate con enfasi dall'autore dell'Èlenchos. La posizione duttile di C. non rispondeva solo a esigenze di umana comprensione, ma teneva certo conto dell'importante apporto economico delle ricche matrone alla comunità cristiana: anche grazie ad esse C., scampato un tempo alle miniere sarde per volontà di una donna, Marcia, mise a frutto le doti di amministratore acquisite nella carriera precedente per dare un assetto sicuro alla sua comunità.

L'accusa di ribattezzare, lanciata dall'autore dell'Èlenchos a C. alla fine dell'esposizione (IX, 12, 26), è francamente incredibile alla luce delle successive controversie battesimali che vedono Roma al polo opposto di Cartagine circa l'opportunità di ribattezzare in determinate circostanze: nessuno dei fautori del secondo battesimo si appella a eventuali provvedimenti callistiani e il vescovo romano Stefano farà leva di fronte a Cipriano sulla tradizione costante di Roma. Si può congetturare, dato che subito dopo l'autore dell'Èlenchos viene a parlare della setta degli elchesaiti i quali amministravano un secondo battesimo per la remissione dei peccati, che egli voglia lanciare in forma ambigua un sospetto del genere per ulteriore screditamento dell'avversario.

Sono state sollevate nell'Ottocento e sono ancora dibattute due questioni riguardanti la possibile identificazione di C. con due personaggi presi di mira in altrettante opere del periodo montanista di Tertulliano. L'una riguarda il personaggio di Prassea, combattuto da Tertulliano come colui che introdusse a Roma il monarchianesimo e indusse un vescovo romano a respingere il montanismo. A supporto della tesi dell'identificazione di Prassea con C. si è fatto notare che il nome Prassea sembrerebbe essere un soprannome ironico ("colui che maneggia", cioè il faccendiere), il che corrisponderebbe all'immagine che l'autore dell'Èlenchos accredita di C., tanto più che fra i demeriti di Prassea ci sarebbe anche il vanto del martirio, in realtà un breve periodo in carcere (H. Hagemann, Die römische Kirche und das Dogma in den ersten drei Jahrhunderten, Freiburg i. Br. 1864, pp. 234 ss.). Una tesi alternativa è che Tertulliano, rinverdendo la lotta contro l'ormai lontano nel tempo Prassea, intenderebbe coprire l'attacco al contemporaneo C. (R.A. Lipsius, Über Tertullians Schrift wider Praxeas, "Jahrbücher für Deutsche Theologie", 13, 1868, p. 274). Queste affermazioni si trovano ripetute spesso dalla critica storica, ma vi sono forti elementi in contrario che impediscono di accoglierle: se Prassea fosse C. non sarebbe certo stato il primo a introdurre a Roma il monarchianesimo, perché il responsabile secondo l'autore dell'Èlenchos sarebbe da individuare in un certo Epigono (e infatti si è anche voluto identificare Prassea con Epigono). Non vi sono inoltre dati per considerare C. originario d'Asia, come Tertulliano dice di Prassea, né sarebbe agevole chiamare, sia pure per ironizzare, il terribile soggiorno in Sardegna "breve carceris taedium" (Q.S.F. Tertulliano. Contro Prassea, a cura di G. Scarpat, Torino 1985 [Corona Patrum, 12], p. 29). Stando così le cose è opportuno respingere l'identificazione, e considerare piuttosto Prassea un personaggio realmente vissuto e la cui importanza a Roma, dove fu presumibilmente intorno al 200, forse è stata esagerata da Tertulliano, se è vero che il romano autore dell'Èlenchos non lo nomina. È comunque indubbio che elementi della dottrina monarchiana, nella formulazione callistiana, non furono ignoti a Tertulliano.

Una parte degli studiosi, a partire da G.B. de Rossi, ha identificato C. con il "pontifex scilicet maximus, episcopus episcoporum" con cui Tertulliano se la prende in De pudicitia 1, 6 per aver emesso un "edictum peremptorium" al fine di condonare i peccati d'adulterio e fornicazione. Addirittura E. Caspar (pp. 25-8) pone la polemica di Tertulliano contro chi si arroga il potere di Pietro di sciogliere e legare alle origini dell'idea del primato petrino successivamente messo in campo dai papi. Già sopra si è detto come la testimonianza dell'autore dell'Èlenchos non induca a pensare all'emanazione di un editto da parte di C.; d'altra parte, data la solennità caricaturale del titolo con cui Tertulliano presenta l'anonimo personaggio è anacronistico riferirla esclusivamente al vescovo di Roma, tanto più perché la controversia di cui Tertulliano parla ha un sapore locale: il vescovo preso di mira sarebbe allora piuttosto Agrippino di Cartagine. Respinta pertanto l'identificazione di C. con Prassea e con l'anonimo vescovo, resta da prendere atto che nei primi decenni del III secolo simili problematiche in materia dottrinale e disciplinare in risposta a corrispondenti analoghe esigenze travagliano le Chiese più in vista d'Occidente, Roma e Cartagine.

Il Liber pontificalis (p. 141) afferma che C. nacque a Roma, da padre di nome Domizio, nella regione "Ravennatio" (la "regio XIV", cioè Trastevere), così chiamata dall'acquartieramento degli equipaggi della flotta di Ravenna, una zona di Roma dove il cristianesimo si era precocemente e ampiamente diffuso. Il nome del padre è assai dubbio, tanto più che C. era stato uno schiavo, mentre la località della nascita sembra derivata dalla salda memoria di C. in Trastevere; ad una non meglio specificata "area Callisti" (forse in Trastevere?) rimanda una targhetta bronzea di un collare servile, rinvenuto nel XVII secolo a Roma in un luogo imprecisato e conservato ora al Bri-tish Museum; l'oggetto, databile alla seconda metà del IV secolo, reca l'iscrizione: "tene me ne / fugia(m) et revo/ca me ad dom(i)nu(m) m/eu(m) Viventium / in are>a Callisti" (Corpus Inscriptionum Latinarum, XV, a cura di H. Dressel, Berolini 1898, nr. 7193; Inscriptiones latinae christianae veteres, a cura di E. Diehl, ivi 1925, nr. 1904). "Area" potrebbe essere termine tecnico per indicare una zona funeraria (A. Bertolino), come per esempio nelle province africane, ma con un tale significato "area" non si riscontra mai nella documentazione epigrafica cristiana di Roma. Il Liber attribuisce, con palese anacronismo, a C. l'edificazione della basilica di S. Maria in Trastevere, che invece fu promossa da Giulio I nei luoghi callistiani, come dice il Catalogo Liberiano ("basilicam trans Tiberim, regione XIIII iuxta Callistum"). Inoltre attribuisce a C. l'istituzione, in base alla profezia di Zaccaria 8, 19, di un digiuno tre volte l'anno, in rapporto alla raccolta di grano, vino e olio, che, aggiungendosi quello quaresimale, fu successivamente chiamato dei quattuor tempora. La più antica documentazione su questa istituzione risale a Leone Magno. Se si guarda però ai tre digiuni inizialmente attestati, essi corrispondono temporalmente alle tre feste pagane di mietitura, vendemmia e semina: non è del tutto fuori luogo pensare che l'intuizione di cristianizzare tre momenti così importanti della vita sociale possa essere venuta a un vescovo così creativo e attento alle esigenze del quotidiano come Callisto. Tutti questi dati fantasiosi, in ogni caso, convergono nell'attestare il peso del ricordo di C. nella Chiesa romana.

Il martirio di C. è fra i pochissimi riguardanti vescovi romani a potersi considerare sicuro. La Depositio martyrum indica la sua memoria per il 14 ottobre, e stabilisce il luogo di sepoltura sulla via Aurelia, al III miglio, quindi in una sede diversa dal cimitero callistiano ("prid. idus oct., Calisti in via Aurelia, miliario III"). Nella Depositio episcoporum, nel latercolo relativo a papa Giulio I, deposto anch'egli al III miglio della via Aurelia, il medesimo cimitero è indicato come quello "di Callisto" ("prid. idus april., Iulii in via Aurelia, miliario III, in Calisti"). Il luogo è quello della catacomba di Calepodio, in cui indagini archeologiche condotte durante gli anni 60 del Novecento (A. Nestori) hanno dato puntuale conferma ai dati delle fonti documentarie, che collocano il sepolcro di C. nel cimitero sotterraneo, in contrapposizione a quello di papa Giulio nel sopratterra ("eadem via pervenies ad ecclesiam: ibi invenies S. Calistum papam et martyrem et in alter [loco] in superiori domo s. Iulius papa et martyr": cfr. Codice topografico, p. 93).

Un elemento di prova a favore della sicura pertinenza a C. della cripta venerata nella catacomba di Calepodio è una iscrizione votiva posta su una mensola marmorea rinvenuta nelle sue immediate vicinanze ("sanc[to] Callisto / Alfius vot[um] sol[vit]"), che può collocarsi tra la fine del IV secolo e gli inizi del V. Sui muri fiancheggianti la scala che conduce alla tomba di C., posta nel secondo loculo dal basso proprio di fronte all'ingresso, sono presenti iscrizioni, ormai quasi illeggibili, tracciate a sgraffio dai visitatori e alcuni lacerti di un "vasto affresco che decorava tutte le pareti del santuario, volta compresa" (così A. Nestori), nei quali è possibile ravvisare elementi caratterizzanti del racconto - databile per Verrando agli ultimi anni del V secolo - della Passio Calixti (Acta Sanctorum [...], Octobris, VI, p. 430). In uno dei frammenti dell'affresco un'iscrizione didascalica descrive l'episodio ritratto: "in puteum> / [iact]ant s(an)c(tu)m / [Ca]l(i)stum". La decorazione è stata attribuita all'VIII secolo, più esattamente all'epoca di Gregorio III, cui il Liber pontificalis (p. 419) attribuisce la ricostruzione ed una nuova decorazione pittorica del santuario callistiano ("basilicam sancti Calisti pontificis et martyris, paene a fundamentis dirutam, novis fabricis cum tecto construxit ac totam depinxit"). La risistemazione della cripta venerata deve comunque essere anteriore al papato di Gregorio IV, quando i resti di C. sono sistemati per il culto nella chiesa di S. Maria in Trastevere, dopo essere stati custoditi in una precedente sede provvisoria: erano dunque già stati traslati dalla catacomba (forse durante il papato di Pasquale I, cfr. G.N. Verrando, L'attività edilizia). La Passio (p. 430) fa responsabile della sua morte l'imperatore Alessandro Severo, quindi si tratterebbe del 14 ottobre del 222, essendo Alessandro stato acclamato a tredici anni d'età l'11 marzo di quell'anno. La data è parsa dubbia in quanto tutte le fonti riconoscono Alessandro come tollerante e simpatizzante nei confronti dei cristiani. La Passio presenta invece Alessandro come un violento persecutore, e questo è storicamente inaccettabile, ma il particolare di C. gettato giù dalla finestra di casa in Trastevere e precipitato in un pozzo con un sasso al collo sembra essere veritiero perché tale da colpire la fantasia popolare e rimanere nella memoria. Non può trattarsi quindi di condanna ufficiale, ma di un brutale assassinio, avvenuto nel susseguirsi concitato di un tumulto. Probabilmente è nel giusto chi vede (M. Sordi, Il cristianesimo a Roma, Bologna 1965, pp. 238-39) la morte di C. in collegamento con i tumulti per l'uccisione del predecessore di Alessandro, Elagabalo, che l'Historia Augusta (De Antonino Heliogabalo 3, 5, a cura di R. Turcan, Paris 1993, p. 83) dipinge favorevole ai cristiani. La folla si era accanita contro i corpi dell'imperatore e della madre e lo stesso può aver fatto in uno spontaneo linciaggio nei confronti di chi era stato oggetto del favore dell'odiato imperatore defunto qualche tempo dopo, quando Alessandro, appena assurto al potere, non aveva ancora manifestato a sua volta benevolenza verso i cristiani. Pensando alla confusione e alla paura susseguenti alla sollevazione popolare si spiega il particolare della mancata sepoltura di C. nel suo cimitero, e invece la deposizione sulla via Aurelia, nel cimitero di Calepodio, martire a lui collegato nella Passio: i seppellitori avevano trovato il posto più agevole da raggiungere rispetto al luogo della morte. È anche possibile che i lavori di sistemazione del cimitero comunitario sull'Appia non fossero ancora terminati. Gli immediati successori di C. alla guida della comunità romana non furono deposti nella cripta papale del cimitero sull'Appia. Il sepolcro di Urbano, morto nel 230, è collocato dalle fonti nel vicino cimitero di Pretestato; Ponziano, morto in Sardegna probabilmente nel 235, fu traslato nella cripta solo durante il pontificato di Fabiano, tra il 236 ed il 250; il primo vescovo romano che fu deposto nel cimitero callistiano fu Antero, soltanto nel 236, dunque a distanza di quattordici anni dalla morte di Callisto.

Si può in conclusione ben dire che l'episcopato di C. pone le premesse di tutta la successiva politica papale del III e del IV secolo, e getta le basi del futuro potere economico dei vescovi romani. Dal punto di vista dottrinale la tendenza monarchiana rimarrà caratteristica della Chiesa di Roma, e sarà confermata ufficialmente dalla presa di posizione di papa Dionigi contro l'omonimo vescovo alessandrino nella seconda metà del III secolo.

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M. Simonetti, Il problema dell'unità di Dio a Roma da Clemente a Dionigi, "Rivista di Storia e Letteratura Religiosa", 22, 1986, pp. 439-74 (ripubblicato in Id., Studi sulla cristologia del II e III secolo, Roma 1993, pp. 183-215).

E. dal Covolo, I Severi e il Cristianesimo, Roma 1989 (Biblioteca di Scienze Religiose, 87), pp. 64-9, 88-90.

Tertullien, La pudicité. De pudicitia, a cura di C. Micaelli, Paris 1993 (Sources Chrétiennes, 394), pp. 15-38.

R.E. Heine, The Christology of Callistus, "The Journal of Theological Studies", n. ser., 49, 1998, pp. 56-91.

Per quanto riguarda la documentazione archeologica v. anche:

Codice topografico della città di Roma, a cura di R. Valentini-G. Zucchetti, II, Roma 1942 (Fonti per la Storia d'Italia, 88), pp. 16, 27.

A. Nestori, La catacomba di Calepodio al III miglio dell'Aurelia vetus e i sepolcri dei papi Callisto I e Giulio I (I parte), "Rivista di Archeologia Cristiana", 47, 1971, pp. 169-278.

Id., La catacomba di Calepodio al III miglio dell'Aurelia vetus e i sepolcri dei papi Callisto I e Giulio I (II parte), ibid., 48, 1972, pp. 193-233.

Id., La tomba di s. Callisto sull'Aurelia antica, in Atti dell'VIII Congresso Internazionale di Archeologia Cristiana (Barcelona 1969), Città del Vaticano 1972, pp. 367-72.

G.N. Verrando, La passio Callisti e il santuario della via Aurelia, "Mélanges de l'École Française de Rome. Antiquité", 96, 1984, nr. 2, pp. 1039-83.

Id., L'attività edilizia di papa Giulio I e la basilica al III miglio della via Aurelia ad Callistum, ibid., 97, 1985, pp. 1021-61, in partic. pp. 1049-61.

A. Bertolino, "In area Callisti" - Contributo alla topografia di Roma tardoantica, "Rivista di Archeologia Cristiana", 70, 1994, pp. 181-90.

Dictionnaire de théologie catholique, II, 2, Paris 1923, s.v., coll. 1333-42.

Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie, II, 2, ivi 1925, s.v., coll. 1657-754.

G. Bardy, Calliste Ier, in D.H.G.E., XI, coll. 421-24.

J. QuastenPatrologia, I, Casale Monferrato 1980, pp. 552-53 (sulla questione dell'"edictum peremptorium" ampia bibliografia).

G. Ferretto, Callisto I, in B.S., III, coll. 681-89.

Theologische Realenzyklopädie, VII, Berlin-New York 1981, s.v., pp. 559-63.

Lexikon für Theologie und Kirche, II, Freiburg 1994³, s.v., col. 891.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-callisto-i_(Enciclopedia-dei-Papi)