« Dieu donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. Quel n’est pas le respect que cette parole doit susciter en toi, la ferveur qu’elle doit faire naître, la confiance qu’elle doit inspirer ! Le respect à cause de leur présence, la ferveur à cause de leur bienveillance, la confiance à cause de leur vigilance. Ils sont donc là, à tes côtés, non seulement avec toi mais pour toi. Ils sont présents pour te protéger, pour te secourir. Et même si c’est Dieu qui leur en a donné l’ordre, on ne peut pour autant manquer de reconnaissance à leur égard, en raison de la si grande charité avec laquelle ils obéissent et du besoin si grand que nous avons de leur aide ».
saint
Bernard de Clairvaux, Homélie sur le psaume 90
Saints Anges gardiens
Fête en l'honneur des
anges gardiens
Saint Bernard avait une grande dévotion "pour ces princes du Royaume de Dieu qui sont assidûment autour de nous. Nous leur devons beaucoup d'affection pour leur bienveillance et les faveurs que nous recevons de leur charité. Nous leur devons aussi beaucoup de docilité à mettre en pratique les avis qu'ils nous donnent." (Sermon XI sur les psaumes)
Le pape Paul V, en 1608, établira cette fête en leur honneur.
- vidéo du pape François: écouter l'ange gardien avec docilité.
Un internaute nous signale que nous fêtons les Saints Anges Gardiens le 2 octobre depuis 1670, date à laquelle le Pape Clément X a étendu cette fête à l'Église Universelle.
"Leur présence invisible nous aide et nous réconforte car ils sont à nos côtés pour nous protéger en toute circonstance, pour nous défendre des dangers. A tout instant nous pouvons recourir à eux"
"De nombreux saints ont été dans l'amitié des anges, ce dont témoignent les nombreuses situations où ils ont reçu leur aide. Ces esprits bienheureux sont envoyés par Dieu pour servir qui héritera du salut, ainsi que le rappelle l'épître aux Hébreux. Leur aide est donc précieuse tout au long de notre pèlerinage terrestre vers la patrie céleste". Benoît XVI (source: VIS 080929 (160))
Mémoire des saints Anges gardiens. Appelés d'abord à contempler dans sa
splendeur la face de Dieu, ils sont aussi mis par le Seigneur au service des
hommes, pour être à leurs côtés et veiller sur eux, d'une manière invisible
mais très attentive.
Martyrologe romain
Ange de Dieu qui êtes mon
gardien par un bienfait de la divine providence, éclairez-moi, protégez-moi,
dirigez-moi et gouvernez-moi.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1950/Saints-Anges-gardiens.html
Les Saints Anges Gardiens
C'est une vérité de foi
que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu
auprès des hommes; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs
et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les
démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à
nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de
songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que
les démons.
C'est au plus tard dès sa
naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit
céleste; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés
de ce bienfait de Dieu. Il est même certain que divers personnages, en raison de
leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales
de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs Anges gardiens.
Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les
institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des Anges; l'Église,
les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les
ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs.
Les Anges nous préservent
d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du
péché; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous
soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous
animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils
combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges; si
nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords,
par les pensées de la foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent
divers moyens de conversion: ils portent nos bonnes oeuvres et nos prières à
Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la divine
miséricorde, suspendent la vengeance céleste au-dessus de nos têtes; enfin ils
nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort,
nous assistent au jugement de Dieu, visitent les âmes du purgatoire.
Saint Bernard résume nos
devoirs en trois mots: "Quel respect, quel amour, quelle confiance de
notre part ne méritent pas les anges! Respect pour leur présence, amour à cause
de leur bienveillance, confiance en leur protection." Ajoutons un
quatrième devoir, la docilité à leur bonnes inspirations.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/les_saints_anges_gardiens.html
Engelbewaarder, print , 1676, 17,1 x 11,6, Thijs
Collection (University of Antwerp), University
Library of Antwerp: Special Collections
PAPE FRANÇOIS
Jeudi 2 octobre 2014
(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 42
du 16 octobre 2014)
Nous avons tous un ange
Nous avons tous un ange toujours à nos côtés, qui ne nous laisse jamais seuls et nous aide à ne pas nous tromper de route. Et si nous savons être comme des enfants, nous réussirons à éviter la tentation de nous suffire à nous-mêmes, qui conduit à l’orgueil et à un carriérisme exaspéré. C’est justement le rôle décisif des anges gardiens dans la vie des chrétiens que le Pape François a rappelé, le jour de leur fête. Ce sont deux images — l’ange et l’enfant — que «l’Eglise nous fait voir dans la liturgie d’aujourd’hui». Le Livre de l’Exode (23, 20-23a), notamment, nous propose «l’image de l’ange», que «le Seigneur donne à son peuple pour l’aider sur son chemin». Le Seigneur donne une indication claire à son peuple: «Vas, tu feras ce que je te dis. Tu marcheras dans ta vie, mais je te donnerai une aide qui te rappellera continuellement ce que tu dois faire». Et ainsi «il dit à son peuple quelle doit être l’attitude avec l’ange». La première recommandation est: «Aie du respect pour sa présence». Puis: «Ecoute sa voix et ne te rebelle pas contre lui». Ainsi en plus de «respecter» il faut aussi savoir «écouter» et «ne pas se rebeller». Au fond «c’est cette attitude docile, mais non spécifique, de l’obéissance due au père, qui est le propre de l’obéissance du fils». Il s’agit en substance de «cette obéissance de la sagesse, cette obéissance d’écouter les conseils et de choisir le mieux selon les conseils». Et il faut «avoir le cœur ouvert pour demander et écouter des conseils». Le passage de l’Evangile de Matthieu (18,1-5.10) propose en revanche la seconde image, celle de l’enfant. «Les disciples se disputaient pour savoir qui était le plus grand parmi eux. Il y avait une dispute interne: le carriérisme. Ces hommes qui sont les premiers évêques avaient cette tentation du carriérisme» et ils disaient entre eux: «Je veux devenir plus grand que toi!». A ce propos: «Ce n’est pas un bon exemple que les premiers évêques aient fait cela, mais c’est la réalité». Pour sa part, «Jésus leur enseigne la véritable attitude»: il appelle à lui un enfant, il le place au milieu d’eux — rapporte Matthieu — et ce faisant il indique expressément «la docilité, le besoin de conseil, le besoin d’aide, parce que l’enfant est précisément le signe du besoin d’aide, de docilité pour aller de l’avant». «Telle est la route» et non celle d’établir «qui est le plus grand». En réalité, a répété le Pape en rappelant les paroles de Jésus, «sera le plus grand» celui qui deviendra comme un enfant. «Nous tous, selon la tradition de l’Eglise, nous avons un ange avec nous, qui nous protège, nous fait sentir les choses». Du reste, «combien de fois avons-nous entendu: “Mais, là... tu devrais faire comme ça... cela ne va pas... fais attention!”». C’est justement «la voix de notre compagnon de voyage». Et nous pouvons être «sûrs qu’il nous accompagnera jusqu’à la fin de notre vie avec ses conseils». Pour cela, il faut «faire entendre sa voix, ne nous rebellons pas». En réalité, «personne ne marche seul et aucun d’entre nous ne peut penser qu’il est seul: ce compagnon est toujours là». A ces interrogations, «nous pouvons répondre aujourd’hui»: chacun de nous peut le faire pour vérifier «quelle est sa relation avec cet ange que le Seigneur a envoyé pour me protéger et m’accompagner sur le chemin, et qui voit toujours le visage du Père qui est dans les cieux».
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Domenichino, Angelo
custode, 1615,
olio su tela, 249 x 210, Napoli, Museo
nazionale di Capodimonte
PAPE FRANÇOIS
Lundi 29 septembre 2014
(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 42
du 16 octobre 2014)
Anges et démons
La lutte contre les projets habiles de destruction et
de déshumanisation menés par le démon est «une réalité quotidienne». Et si nous
nous mettons à l’écart, «nous serons vaincus». Mais nous avons la certitude de
ne pas être seuls dans cette lutte, parce que le Seigneur a confié aux
archanges le devoir de défendre l’homme. C’est précisément le rôle de Michel,
Gabriel et Raphaël que le Pape François a rappelé lors de la Messe célébrée le
jour de leur fête. Le Pape a immédiatement souligné que «les deux lectures que
nous avons écoutées — celle du prophète Daniel (7, 9-10.13-14) et celle de
l’Evangile selon Jean (1, 47-51) — nous parlent de gloire; la gloire du ciel,
la cour du ciel, l’adoration dans le ciel». Donc «il y a la gloire» et «au
milieu de cette gloire il y a Jésus Christ». Daniel dit en effet: «Je
contemplais, dans les visions de la nuit. Voici, venant sur les nuées du ciel,
comme un Fils d’homme. Il s’avança jusqu’à l’Ancien et fut conduit en sa
présence. A lui fut conféré empire, honneur et royaume, et tous peuples,
nations et langues le servirent». Voici donc «Jésus Christ, devant le Père,
dans la gloire du ciel». Le Pape a ensuite fait référence à l’«autre lecture»,
tirée de l’Apocalypse (12, 7-12). Dans ce texte aussi, on parle de gloire, «mais
comme lutte». On y lit en effet: «Alors, il y eut une bataille dans le ciel:
Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses
Anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc,
l’énorme Dragon, l’antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle,
le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés
avec lui». C’est «la lutte entre le démon et Dieu». Mais «cette lutte a lieu
après que Satan tente de détruire la femme qui va accoucher du fils». Et
«depuis le début, la Bible nous parle de cela: cette séduction pour détruire de
Satan. Peut-être par envie». «Le devoir du peuple de Dieu est de conserver
l’homme en soi-même: l’homme Jésus. Le conserver, parce que c’est l’homme qui
donne vie à tous les hommes, à toute l’humanité». Et, pour leur part, «les
anges luttent pour faire vaincre l’homme». Ainsi, «l’homme, le Fils de Dieu,
Jésus et l’homme, l’humanité, nous tous, luttons contre toutes ces choses que
Satan fait pour le détruire». Devant cette œuvre de Satan, «les anges nous
défendent: ils défendent l’homme et défendent l’homme-Dieu, l’homme supérieur,
Jésus Christ, qui est la perfection de l’humanité, le plus parfait». C’est pour
cela que «l’Eglise honore les anges, parce que ce sont eux qui seront dans la
gloire de Dieu — ils sont dans la gloire de Dieu — parce qu’ils défendent le
grand mystère caché de Dieu, c’est-à-dire que le Verbe est venu se faire
chair». C’est «précisément cela que certains veulent détruire; et quand ils ne
peuvent pas détruire la personne de Jésus, ils tentent de détruire son peuple;
et quand ils ne peuvent pas détruire le peuple de Dieu, ils inventent des
explications humanistes qui vont précisément contre l’homme, contre l’humanité
et contre Dieu». Voilà pourquoi «la lutte est une réalité quotidienne dans la
vie chrétienne, dans notre cœur, dans notre vie, dans notre famille, dans notre
peuple, dans nos églises». Au point que «si nous ne luttons pas, nous serons
vaincus». Mais le Seigneur a donné ce devoir de lutter et de vaincre
principalement aux anges».
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LES SAINTS ANGES GARDIENS
La fête de l’Ange
protecteur de la cité ou du royaume apparaît en Espagne au XVème siècle. Celle
de l’Ange gardien au diocèse de Rodez par le Bx François d’Estaing en 1518.
Elle a été inscrite au calendrier romain par décret de Paul V en 1608, comme
fête facultative (Duplex ad libitum) au jour suivant la St Michel, et assignée
au 2 octobre par Clément X.
Leçons des Matines avant
1960
AU PREMIER NOCTURNE.
Du livre de l’Exode.
Première leçon. Voilà que
moi, j’enverrai mon Ange, afin qu’il te précède et te garde dans le chemin, et
qu’il t’introduise dans le lieu que j’ai préparé. Respecte-le, écoute sa voix,
et ne pense pas qu’il soit à mépriser car il ne te renverra point comme exempt
de faute lorsque tu auras péché, et mon nom est en lui. Que si tu écoutes sa
voix, et que tu fasses tout ce que je te dis, je serai un ennemi pour ton ennemi,
j’affligerai ceux qui t’affligeront, et mon Ange te précédera.
R/. Il a commandé à ses
Anges à ton sujet, de te garder dans toutes tes voies ; * Ils te porteront dans
leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. V/. Des milliers
de milliers d’Anges le servaient, et dix milliers de centaines de milliers
d’Anges assistaient devant lui. * Ils te porteront.
Du Prophète Zacharie.
Deuxième leçon. La parole
du Seigneur fut adressée à Zacharie, le Prophète, fils de Barachie, fils d’Addo,
disant : Je vis pendant la nuit, et voilà un homme monté sur un cheval roux, et
il se tenait parmi les myrtes qui étaient dans un lieu profond ; et après lui
des chevaux roux mouchetés de blanc. Et je dis : Qui sont ceux-ci, ô mon
Seigneur ? Et l’Ange qui parlait en moi, me répondit : Moi, je t’indiquerai ce
que ceci signifie. Et l’homme qui se tenait parmi les myrtes répondit : Ceux-ci
sont ceux qu’a envoyés le Seigneur, afin qu’ils parcourent la terre. Et ils
répondirent à l’Ange, du Seigneur, qui se tenait parmi les myrtes, et dirent :
Nous avons parcouru la terre, et voilà que toute la terre est habitée, et est
en repos.
R/. Et l’Ange du Seigneur
reprit et dit : Seigneur des armées, * Jusqu’à quand n’aurez-vous point pitié
de Jérusalem, et des villes de Juda contre lesquelles vous êtes irrité ? V/.
C’est déjà la soixante et dixième année. * Jusqu’à.
Troisième leçon. Et je
levai les yeux, et je vis : et voilà un homme, et dans sa main un cordeau
d’arpenteur. Et je dis : Où vas-tu ? Et il me répondit : Mesurer Jérusalem, et
voir quelle est sa largeur et quelle est sa longueur. Et voilà que l’Ange qui
parlait en moi sortit, et un autre Ange sortait à sa rencontre. Et il lui dit :
Cours, parle à ce jeune homme, en disant : Jérusalem sera habitée sans mur, à
cause de la multitude des hommes et des troupeaux au milieu d’elle. Et moi je
lui serai, dit le Seigneur, un mur de feu tout autour, et je serai dans la
gloire au milieu d’elle.
R/. En présence des
nations, ne craignez point ; dans vos cœurs, adorez et craignez le Seigneur : *
Car son Ange est avec vous. V/. L’Ange s’arrêta devant l’autel du temple, ayant
un encensoir d’or à la main. * Car. Gloire au Père. * Car.
AU DEUXIÈME NOCTURNE.
Sermon de saint Bernard,
Abbé.
Quatrième leçon. « Il a
commandé à ses Anges à ton sujet. » Bonté insigne ! Tendresse de charité
vraiment admirable ! Par qui ce commandement a-t-il été fait ? A qui, et pour
qui ? Et quel est-il ? Appliquons-nous, mes frères, à méditer cet ordre si
important, ayons soin de ne pas l’oublier. Qui a commandé ? à qui les Anges
appartiennent-ils ? à qui obéissent-ils ? de qui exécutent-ils la volonté ? «
Il a commandé à ses Anges à ton sujet, de te garder dans toutes tes voies. » Et
ils ne diffèrent pas, ils vous portent même entre leurs mains. C’est donc la
souveraine majesté qui commande aux Anges, et à ses Anges, à ces esprits
sublimes, aussi heureux que proches de Dieu, unis à lui et ses vrais familiers.
Il les charge de nous. Qui sommes-nous : « Seigneur, qu’est-ce que l’homme pour
que vous vous souveniez de lui, ou le fils de l’homme pour que vous en teniez
compte ? » Comme si « l’homme n’était pas pourriture, et le fils de l’homme, un
ver. » Mais quel commandement pensez-vous qu’il ait donné pour vous ? Celui de
vous garder.
R/. Le Seigneur lui-même
vit ! * Son Ange m’a gardée, et lorsque je suis sortie d’ici, et tant que j’ai
demeuré là, et lorsque je suis revenue ici. V/. Et le Seigneur n’a pas permis
que moi, sa servante, je fusse souillée. * Son.
Cinquième leçon. Combien
cette parole doit-elle vous imprimer de respect, vous inspirer de dévotion,
vous communiquer de confiance : de respect, à cause de leur présence ; de
dévotion, à cause de leur bonté ; de confiance, à cause de leur protection !
Marchez avec circonspection, puisque les Anges d’après l’ordre qu’ils ont reçu,
vous accompagnent dans toutes vos voies. En quelque logis, en quelque endroit
retiré que vous soyez, portez respect à votre Ange. Oseriez-vous devant lui ce
que vous n’oseriez pas devant moi ? ou doutez-vous de sa présence, parce que
vous ne le voyez pas ? Que feriez-vous si vous l’entendiez, si vous le
touchiez, si vous le sentiez ? Remarquez que ce n’est pas seulement au moyen de
la vue qu’on est assuré de la présence des choses.
R/. L’Ange du Seigneur
descendit avec Azarias et ses compagnons dans la fournaise, et il écarta la
flamme de feu de la fournaise ; * Et le feu ne les toucha en aucune manière, et
ne les incommoda pas. V/. Béni soit leur Dieu, lequel a envoyé son Ange et
délivré ses serviteurs qui ont cru en lui. * Et.
Sixième leçon. Ainsi
donc, mes frères, aimons-les en Dieu d’une tendre affection, ces Anges de Dieu
avec qui nous devons être un jour héritiers de son royaume, et que notre Père
céleste a placés auprès de nous pendant cette vie, en qualité de guides et de
protecteurs. Que craindrions-nous avec de tels gardiens ? Ils ne peuvent être
ni vaincus ni trompés par nos ennemis, et ils peuvent encore moins nous
tromper, eux qui nous gardent dans toutes nos voies. Ils sont fidèles, ils sont
prudents, ils sont puissants, que redoutons-nous ? Suivons-les seulement ;
attachons-nous à eux, et demeurons ainsi sous la protection du Dieu du ciel.
Toutes les fois que vous vous sentez pressés par une violente tentation et que
vous êtes menacés d’une grande épreuve, invoquez celui qui est votre gardien,
votre guide, votre « aide au temps du besoin, dans la tribulation. » Criez vers
lui et dites : « Seigneur, sauvez-nous, nous périssons. »
R/. Dans toute leur
tribulation, il n’a pas été tourmenté, * Car l’Ange de sa face les a sauvés.
V/. Dans son amour et dans sa bonté, il les a lui-même rachetés ; il les a
portés, il les a élevés dans tous les jours des siècles. * Car. Gloire au Père.
* Car.
AU TROISIÈME NOCTURNE.
Lecture du saint Évangile
selon saint Matthieu.
En ce temps-là : Les
disciples s’approchèrent de Jésus, disant : Qui, pensez-vous, est le plus grand
dans le royaume des cieux ? Et le reste.
Homélie de saint Hilaire,
Évêque.
Septième leçon. Le
Seigneur nous enseigne que nous ne pouvons entrer au royaume des cieux si nous
ne reprenons la nature des enfants, c’est-à-dire si nous ne détruisons en nous,
par la simplicité de l’enfance, les vices qui s’attachent à nos corps et à nos
âmes. Sous le nom d’enfants, il nous fait entendre tous ceux qui croient en lui
par la foi à sa parole. Les enfants, en effet, obéissent à leur père, aiment
leur mère, ne savent désirer le mal du prochain, ne se soucient point des
richesses ; ils ne s’enflent point d’orgueil, ils ne haïssent point, ils ne
mentent point, ils croient aux paroles qui leur sont dites, et ce qu’ils
entendent, ils le tiennent pour véritable. Revenons donc à la simplicité des
enfants, et dans cet état, portons en nous l’image de l’humilité du Seigneur.
R/. Machabée et ceux qui
étaient avec lui surent que les places fortes étaient attaquées : * Ils
conjurèrent le Seigneur avec des soupirs et des larmes, et toute la multitude
avec eux, d’envoyer un bon Ange pour le salut d’Israël, V/. Comme ils sortaient
tous ensemble de Jérusalem avec un esprit résolu, il leur apparut un cavalier
marchant devant eux avec un vêtement blanc. * Ils.
Huitième leçon. « Malheur
à ce monde à cause des scandales. » L’humilité de la passion est un scandale
pour le monde. L’ignorance humaine, est en effet, surtout arrêtée en cela
qu’elle n’a pas voulu reconnaître le Seigneur d’éternelle gloire, sous les ignominies
de la croix. Et qu’y a-t-il de plus périlleux pour le monde, que de n’avoir pas
reçu le Christ ? Il dit être vraiment nécessaire qu’il survienne des scandales,
parce que, pour la réalisation du mystère qui allait nous rendre la vie
éternelle, l’humiliation de la passion devait être complète en lui.
R/. Vous, Seigneur, qui
avez envoyé votre Ange sous Ezéchias, roi de Juda, et qui avez tué cent
quatre-vingt-cinq mille hommes de l’armée de Sennacherib, * Maintenant aussi,
Dominateur des cieux, envoyez votre bon Ange devant nous, dans la crainte et la
frayeur de la grandeur de votre bras. V/. Afin qu’ils craignent, ceux qui
viennent avec le blasphème contre votre saint peuple. * Maintenant. Gloire au
Père. * Maintenant.
Neuvième leçon. «
Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits qui croient en moi. » Il impose, à
ceux-là surtout qui vraiment ont cru au Seigneur, les liens très étroits de
l’amour mutuel. Les Anges des petits enfants voient Dieu tous les jours ; « car
le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. » Ainsi le Fils de
l’homme sauve ; les Anges voient Dieu ; les Anges des petits président aux
prières des fidèles. Que les Anges président ainsi, c’est une doctrine
absolument certaine. Les Anges offrent donc tous les jours à Dieu les prières
des enfants que le Christ a sauvés, et il y a grand péril à mépriser celui dont
les désirs et les demandes sont portés avec tant d’honneur jusqu’au trône du
Dieu éternel et invisible, par le ministère des Anges qui forment sa cour.
SOURCE : http://www.introibo.fr/02-10-Sts-Anges-gardiens
Saints Anges gardiens
Il donne mission à ses
anges de te garder sur tous tes chemins. Quel n'est pas le respect que cette
parole doit susciter en toi, la ferveur qu'elle doit faire naître, la confiance
qu'elle doit inspirer ! Le respect à cause de leur présence, la ferveur à cause
de leur bienveillance, la confiance à cause de leur vigilance. Ils sont donc
là, à tes côtés, non seulement avec toi mais pour toi. Ils sont présents pour
te protéger, pour te secourir. Et même si c'est Dieu qui leur en a donné
l'ordre, on ne peut pour autant manquer de reconnaissance à leur égard, en
raison de la si grande charité avec laquelle ils obéissent et du besoin si
grand que nous avons de leur aide.
Saint Bernard. Homélie sur le psaume XL
Des Anges gardiens
Rendez-vous fort
familiers avec les anges ; voyez-les invisiblement présents à votre vie, et
surtout aimez et révérez celui du diocèse dont vous êtes, ceux des personnes
avec lesquelles vous vivez, et spécialement le vôtre ; suppliez-les souvent,
louez-les ordinairement, et employez leur aide et secours en toutes vos
affaires, soit spirituelles, soit temporelles, afin qu'ils coopèrent à vos
intentions.
Saint François de Sales
Guardian Angel, German postcard 1900
Schutzengel,
deutsche Postkarte um 1900
Anioł
Stróż, niemiecka pocztówka ok. 1900
"Historique"
Encore que les Anges
Gardiens sont absents de l’index thématique de l’édition française du
Catéchisme de l’Eglise catholique, le texte, après avoir affirmé que de
l’enfance au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur
intercession, cite un passage de l’Adversus Eunomium de saint Basile : Chaque
fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la
vie.
Sans doute est-il bon de
rappeler ici que l’Ange Gardien est une vérité de foi fondée sur l’Écriture.
Dans ses versets 11 et 12, le psaume XC que nous aimons lire à la prière du
soir, nous apprend que le Seigneur a prescrit pour nous à ses anges de nous
garder dans tous nos chemins et de nous porter sur leurs mains pour que nos
pieds ne heurtent quelque pierre. Dans l’évangile selon saint Matthieu, Jésus
parle des anges des petits enfants qui voient sans cesse la face de Dieu dans
le ciel (XVIII 10). L’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, affirme que les
anges destinés à servir sont envoyés en mission à cause de ceux qui doivent
hériter du salut (I 14) ; c’est ainsi que les Actes des Apôtres présentent la
délivrance de saint Pierre (XII 16).
Les Pères de l’Eglise
parlent de l’Ange Gardien, aide et protecteur de chaque fidèle. Déjà, au
deuxième siècle, le Pasteur d’Hermas enseigne que tout homme à son Ange Gardien
qui l’inspire et le conseille pour pratiquer la justice et fuir le mal. Au
troisième siècle, la croyance à l’Ange Gardien est si ancrée dans l’esprit
chrétien qu’Origène lui consacre de nombreux passages. Saint Hilaire de
Poitiers, dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, montre
l’Ange Gardien présidant aux prières des fidèles et les offrant à Dieu par le
Christ Sauveur ; saint Grégoire de Nazianze, dans ses poèmes, présente l’Ange
Gardien comme un guide qu’il demande au Christ pour être à l’abri des dangers
et le conduire à la fin bienheureuse ; saint Grégoire de Nysse, dans son
commentaire du Cantique des cantiques, voit dans l’Ange Gardien comme un
bouclier qui entoure et protège la tour ; saint Cyrille d’Alexandrie, dans son
traité contre Julien, l’Ange Gardien est le précepteur qui nous enseigne le
culte et l’adoration. On peut regretter que saint Augustin n’ait pas consacré
un ouvrage aux Anges Gardiens, mais on trouvera à travers ces œuvres de
nombreuses indications : il souligne qu’ils nous sont envoyés pour veiller sans
cesse sur nous pendant notre pèlerinage terrestre et qu’ils offrent nos prières
à Dieu à qui, à la fin de notre vie, ils restitueront notre âme. C’est une
grande dignité pour les âmes, écrit saint Jérôme dans son commentaire de
l’évangile selon saint Matthieu, que chacune, depuis le jour de sa naissance,
ait un ange préposé à sa garde.
Les Pères sont partagés à
propos de l’attribution de l’Ange Gardien et il faudra attendre le douzième
siècle pour que l’Eglise se rallie à la doctrine résumée par Honorius d’Autun :
chaque âme, au moment où elle est introduite dans le corps, est confiée à un
ange qui l’excite toujours au bien et rapporte ses actions à Dieu. Encore que
saint Jérôme, dans son commentaire de Jérémie, a confirmé l’opinion de saint
Basile qui enseignait, dans son commentaire des Psaumes, que l’Ange Gardien
fuit le pécheur comme l’abeille la fumée, l’Eglise, à partir du treizième
siècle, se rangeant, sous saint Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin, à
l’opinion de saint Pierre Damien, enseigne que l’Ange Gardien ne déserte pas
l’âme pécheresse.
En 1411, la ville
espagnole de Valence, délivrée du joug des musulmans, fit composer un office
propre en l'honneur de son ange gardien ; l’exemple fut bientôt imité. En 1590,
Sixte Quint accorda un tel office au Portugal dont la fête de l’ange gardien
était célébrée depuis 1513. Il existai un tel office à Rodez que Léon X
approuva en 1518. Depuis le XV° siècle, le lundi était un jour de dévotion à
l’ange gardien, mais il fallut attendre le XVII° siècle pour que la fête devint
universelle. A la requête de Ferdinand II, Paul V, en 1608, institua la fête des
Saints Anges Gardiens, obligatoire dans le Saint-Empire Romain Germanique et
facultative ailleurs. En 1667, Clément IX la ramena du 2 octobre au premier
dimanche de septembre et l'enrichit d'un octave. Ce n'est que le 13 septembre
1670 que Clément X remettait la fête des Saints Anges Gardiens au 2 octobre et
la rendait obligatoire pour l'Eglise Universelle, comme rite double, en
attendant que Léon XIII l'éleva au rite double majeur, en 1883.
Pompeo
Caccini, Ángel custodio, 1611, Convent of Las
Descalzas Reales
Prières
Ange de Dieu, qui êtes
mon gardien,
à qui la Bonté Divine m'a
confié,
éclairez-moi, gardez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi.
Amen
Pie VI (20 septembre 1796)
O saint Ange de Dieu
O saint Ange de Dieu à qui j’ai été donné en garde par une miséricordieuse providence, je vous remercie pour tant de secours dont vous avez environné ma vie temporelle, et la vie bien plus précieuse de mon âme. Je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen.
Sainte Gertrude
Cecco del Caravaggio (1589–1620), Guardian Angel with Sts Ursula and Thomas, circa 1605, 208 x 106, Museo del Prado
O saint Anges Gardiens
O saint Anges Gardiens de
mes bons parents, de mes chers amis, de mes bienfaiteurs et de mes serviteurs
affectionnés et fidèles, je vous conjure de les toujours entourer de votre
protection céleste en les abritant avec vigilance sous vos chastes ailes, afin
qu’ils y soient bien préservés de tout péché et de toute affliction. Obtenez
pour eux la santé de l’âme et du corps, je vous en supplie, secourables anges.
Amen.
Saint François de Sales
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/02.php
Bartolomeo Cavarozzi (1587–1625),
L’Ange gardien, circa 1610, 178 x 139, National Museum of
Fine Arts / Museo Nacional de Bellas Artes), Recoleta, Buenos
Aires, Argentine
PAPE FRANÇOIS
Vendredi 2 octobre 2015
(L'Osservatore Romano, Édition
hebdomadaire n° 41 du 8 octobre 2015)
L’Ange et l’enfant
Pour ne jamais nous
laisser seuls, Dieu a placé à côté de chacun de nous un ange gardien qui nous
soutient, nous défend, nous accompagne dans la vie. C’est à nous de savoir
accueillir sa présence en écoutant les conseils, avec la docilité d’un enfant,
pour demeurer sur la bonne voie vers le paradis, forts de la sagesse populaire
qui nous rappelle que le diable « fait les casseroles mais pas les couvercles
». C’est précisément à la mission d’« ambassadeurs de Dieu » des saints anges
gardiens, le jour de leur mémoire liturgique, que François a consacré l’homélie
de la Messe. Pour sa réflexion, le Pape est parti de la prière eucharistique
iv, parce qu’« il y a une phrase qui nous fait réfléchir ». En effet, « nous
disons au Seigneur : “Quand, par sa désobéissance, l’homme a perdu ton amitié,
tu ne l’as pas abandonné” ». Et alors, « nous pensons au moment où Adam a été
chassé du paradis : le Seigneur n’a pas dit “arrange-toi comme tu peux !”, il
ne l’a pas laissé seul ». Du reste, Dieu « a toujours envoyé des aides : dans
ce cas, on parle de l’aide des anges ». Le Pape a souligné qu’« aujourd’hui, la
liturgie nous fait réfléchir sur cela, et aussi sur une forme particulière de compagnie,
d’aide que le Seigneur nous a donnée à tous : les anges gardiens ». Chacun de
nous « en a un; il en a un qui l’accompagne ». Et précisément « dans la prière,
au début de la Messe, nous avons demandé la grâce que sur le chemin de la vie,
nous soyons soutenus par son aide pour ensuite nous réjouir, avec eux, au ciel
». L’ange gardien « est toujours avec nous et cela est une réalité : c’est
comme un ambassadeur de Dieu avec nous ». Ainsi, « quand, par exemple, nous
commettons une méchanceté et que nous pensons » être seuls, nous devons nous
rappeler qu’il n’en est rien, parce qu’« il est là ». D’où l’importance d’«
avoir du respect pour sa présence » et d’« écouter sa voix, parce qu’il nous
conseille ». C’est pourquoi, « quand nous entendons cette inspiration “Mais
fais cela... c’est mieux... Il ne faut pas faire cela... ” », le bon
conseil est de l’écouter et de ne pas se rebeller à l’ange gardien. « Mon nom
est en lui », Et « il nous conseille, nous accompagne, marche avec nous au nom
de Dieu ». C’est toujours le livre de l’Exode qui indique la meilleure attitude
: « Si tu écoutes sa voix et tu fais ce que je te dirai, je serai l’ennemi de
tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires ». Mais « qu’est-ce que cela
veut dire ? » . La réponse de Dieu est claire : « Je serai ton défenseur, mais
je serai toujours là pour te défendre, te protéger. “Moi !” dit le Seigneur,
mais parce que tu as écouté les conseils, l’inspiration de l’ange ». Dieu nous
envoie l’ange pour nous libérer, pour éloigner la crainte, pour nous éloigner
du malheur ». Il « demande seulement de l’écouter, de le respecter »; donc «
seulement cela : respect et écoute ». Et « ce respect et cette écoute à l’égard
de ce compagnon de route s’appelle docilité : le chrétien doit être docile à l’Esprit
Saint », mais « la docilité à l’Esprit Saint commence par cette docilité aux
conseils de ce compagnon de route ». C’est l’icône de l’enfant que Jésus
choisit « quand il veut dire comment doit être un chrétien ». Ces paroles de
Jésus signifient « que la docilité à l’égard de ce compagnon de route nous fait
devenir comme des enfants : sans orgueil, il nous rend humbles; il nous rend
petits; non pas suffisants comme celui qui est orgueilleux et vaniteux. Non,
comme un enfant ! ». C’est « précisément cela la docilité qui nous rend grands
et qui nous porte au ciel ». En concluant sa méditation, François a demandé au
Seigneur « la grâce de cette docilité, d’écouter la voix de ce compagnon, de
cet ambassadeur de Dieu qui est à nos côtés en son nom », afin que nous
puissions être « soutenus par son aide, toujours en chemin ».
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Altar
situado a los pies de la catedral, al lado del interior de la Puerta de la
Asunción. La pintura Ángel de la Guarda, Bartolomé Esteban Murillo (h.
1665), procede de la iglesia del Convento de los Capuchinos
(Sevilla).
PAPE FRANÇOIS
Les anges nos compagnons
de route
Mardi 2 octobre 2018
(L'Osservatore Romano, Édition
hebdomadaire n°042 du 18 octobre 2018)
«Aujourd’hui, en la fête
des anges gardiens, sœur Pravina célèbre son vingt-cinquième anniversaire de
vie religieuse. Prions pour elle, j’offre la Messe pour elle, et nous lui
souhaitons au moins vingt-cinq autres années! Tous nos vœux, sœur Pravina!». C’est
avec ces mots, adressés à l’une des religieuses filles de la charité qui
prêtent service à la Maison Saint-Marthe, que le Pape François a commencé la
Messe. Une circonstance — un anniversaire si important dans la vie d’une
personne consacrée — qui s’est bien reliée à la méditation prononcée par le
Pape, qui dans son homélie s’est arrêté sur la figure de l’ange gardien, que le
Seigneur a placé à côté de chacun de nous pour l’accompagner le long du «chemin
de la vie». En effet, chaque personne a, à ses côtés, un «compagnon», un
«protecteur» que le Seigneur donne à l’homme comme «aide», pour le pousser à
repartir quand il s’arrête, pour le remettre sur le droit chemin, quand il se
trompe de route. Mais l’homme comprend-il la richesse de ce don? Et, surtout, écoute-t-il
la voix de ce gardien particulier?
La réflexion du Pape
s’est inspirée de la première lecture du jour, tirée du livre de l’Exode (23,
20-23), dans laquelle «le Seigneur promet une aide très particulière à son
peuple et à nous tous qui marchons sur la route de la vie».
Tout d’abord, l’homme
doit faire face à un premier danger: celui «de ne pas marcher». En effet,
«combien de gens s’installent et ne marchent pas, et sont immobiles toute leur
vie, sans bouger, sans rien faire... C’est un danger». Cela arrive également à
tant de gens qui «ne savent pas comment marcher ou qui ont peur de prendre des
risques et s’arrêtent». Mais, «nous savons que la règle est que celui qui est
immobile dans la vie finit par se corrompre. Comme l’eau qui stagne».
Mais «il existe un autre
danger», qui est celui «de se tromper de route». «Nous aussi — disons la vérité
— combien de fois nous sommes nous trompés de route, car nous n’avons pas
écouté l’inspiration de notre compagnon de route ou les conseils de nos frères
et sœurs». De nouveau, l’homme est conforté par une certitude: «l’ange est là
pour nous aider à ne pas nous tromper de route».
En poursuivant sa
réflexion, le Pape a identifié une autre attitude dangereuse. En effet,
«certaines personnes sont en marche, mais pas sur la route: elles marchent sur
la place, elles entrent sur la place, mais sur la place elles vont d’un côté et
de l’autre, comme dans un labyrinthe». Mais «le labyrinthe ne te laisse jamais
sortir: tu restes là emprisonné». Même dans cette situation l’ange vient «nous
aider à marcher sur la route».
Certes, la réalité de
l’ange est une réalité qui doit être reconnue: «Nous devons le prier:
“Aide-moi”». «L’ange fait autorité, il a l’autorité pour nous guider», mais il
faut «l’écouter», il faut «écouter les inspirations, qui viennent toujours de
l’Esprit Saint, mais c’est l’ange qui nous les inspire».
François s’est alors
directement adressé aux personnes présentes: «Mais je voudrais poser une
question à vous tous: parlez-vous avec votre ange? Connaissez-vous le nom que
porte votre ange? Ecoutez-vous votre ange? Vous laissez-vous conduire par la
main sur la route ou pousser pour vous mettre en marche?». Il s’est agi d’une
invitation pour conduire chacun à une prise de conscience importante, car «la
présence de l’ange dans notre vie ne sert pas seulement à nous aider sur la
route», mais aussi à «nous faire voir où nous devons arriver».
A cet égard, il a
également rappelé l’Evangile du jour (Matthieu 18, 1-5.10). «Notre ange n’est
pas seulement avec nous, mais il voit Dieu le Père. Il est en relation avec
lui. Il est le pont quotidien, de l’heure à laquelle nous nous levons à celle
où nous allons au lit, qui nous accompagne et il est le lien entre nous et Dieu
le Père». Donc «l’ange est la porte quotidienne à la transcendance, à la
rencontre avec le Père»: c’est-à-dire qu’il «m’aide à avancer, parce qu’il
regarde le Père et qu’il connaît le chemin».
La prière conclusive a
été la suivante: «Que le Seigneur nous donne à tous, en cette fête des anges
gardiens, la grâce de comprendre ce mystère de la protection de l’ange, de la
compagnie sur la route, et de la contemplation de l’ange. La contemplation de
Dieu le Père».
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Giovanni Antonio Galli detto Spadarino (1585 - 1652), L'angelo custode, circa 1610, Chiesa di San Rufo, 1° altare a sinistra, Rieti, Lazio
Giovanni Antonio Galli detto Spadarino (1585 - 1652), The guardian angel, circa 1610, Church of San Rufo - Rieti, Lazio
Giovanni Antonio Galli detto Spadarino (1585 - 1652), L'angelo custode, circa 1610, Chiesa di San Rufo, 1° altare a sinistra, Rieti, Lazio
Giovanni Antonio Galli detto Spadarino (1585 - 1652), The guardian angel, circa 1610, Church of San Rufo - Rieti, Lazio
Giovanni Antonio Galli detto Spadarino (1585 - 1652), L'angelo custode, circa 1610, Chiesa di San Rufo, 1° altare a sinistra, Rieti, Lazio
Giovanni Antonio Galli detto Spadarino (1585 - 1652), The guardian angel, circa 1610, Church of San Rufo - Rieti, Lazio
Pape François :
« Notre ange gardien existe, écoutons ses conseils »
Au cours de son homélie à
la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a expliqué que ce
n’était pas « une doctrine fantaisiste ».
Les textes d’aujourd’hui
font intervenir deux personnes : l’ange et l’enfant. Dans la première lecture,
tirée du livre de l’Exode (Ex 23, 20-23a), le Seigneur déclare « Je vais
envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin ». « Si l’un de
nous pensait pouvoir cheminer seul, il se tromperait tellement », a
affirmé le Pape François. Il tomberait « dans ce piège si laid qu’est
l’orgueil », a-t-il continué. Jésus, dans l’Evangile, apprend aux apôtres à
être comme des enfants.
« Les disciples se
disputaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand : il y
avait une dispute dans le groupe…eh, c’est le carriérisme, hein ? »,
a lancé le Pape. « Eux qui sont les premiers évêques, étaient tentés par
le carriérisme : ‘Moi, je veux devenir plus grand que toi…’. Le fait que
les premiers évêques aient fait cela n’est pas un bel exemple, mais c’est la
réalité », a reconnu le Pape François. « Et Jésus leur montre la
véritable attitude » à adopter, celle des enfants : « la
docilité, le besoin de conseils, le besoin d’aide, parce que l’enfant est le
vrai signe du besoin d’aide et de docilité pour aller de l’avant… C’est cela la
route à suivre ». Ainsi l’on est « plus proches de la contemplation
du Père », selon le Pape.
Les enfants écoutent avec
un cœur ouvert et docile leur ange gardien : « Chacun de nous, selon
la tradition de l’Eglise, a expliqué le Pape François, a un ange avec soi, qui
nous garde, qui nous fait sentir les choses. Combien de fois avons-nous
entendu : ‘Mais…cela…tu devrais le faire comme ça…Ça, ça ne va pas, fais
attention…’ : tellement de fois ! C’est la voix de notre compagnon de
voyage. Soyons assurés qu’il nous accompagnera jusqu’à la fin de notre vie avec
ses conseils, et par conséquent ouvrons l’oreille à sa voix, ne nous rebellons
pas… Car la rébellion, l’envie d’être indépendant, c’est une chose que nous
avons tous en nous ; c’est l’orgueil, ce qu’a connu notre père Adam au
Paradis terrestre : la même chose. Ne te rebelle pas : suis ses
conseils », a indiqué le Pape François.
“Personne ne marche tout
seul et aucun d’entre nous ne peut penser qu’il est tout seul”, a-t-il
poursuivi, parce qu’il y a toujours “ce compagnon”. Et « quand nous ne
voulons pas écouter ses conseils, écouter sa voix, c’est comme lui dire :
‘Mais, enfin, va-t’en !’. Chasser ainsi son compagnon de route est
dangereux, parce qu’aucun homme, aucune femme, ne peut se conseiller soi-même.
Je peux conseiller quelqu’un d’autre, mais pas me conseiller moi-même. Il y a
l’Esprit Saint qui me conseille, il y a l’ange qui me conseille. C’est pour
cela qu’on en a besoin. Ce n’est pas une doctrine un peu fantaisiste sur les
anges : non, c’est la réalité », a insisté le Pape.
Puis, en conclusion, le
Pape a proposé à l’assemblée : « Moi, aujourd’hui, je me poserais
cette question : quel rapport j’entretiens avec mon ange gardien ?
Est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je lui dis bonjour le matin ?
Est-ce que je lui dis : ‘Protège-moi pendant mon sommeil ?’ Est-ce que je parle
avec lui ? Je lui demande des conseils ? Il est à mes côtés. Cette
question, chacun de nous peut y répondre aujourd’hui : comment est ma relation
avec cet ange que le Seigneur a envoyé pour me garder et m’accompagner en
chemin, et qui voit toujours le visage du Père qui est aux cieux”.
sources: Radio Vatican
SOURCE : https://paroisseshautecornouaille.fr/pape-francois-notre-ange-gardien-existe-ecoutons-ses-conseils/
Fridolin Leiber (1853–1912). Zwei
Schutzengelbilder („Ofenrohrbilder“. Bruno Langner: Evangelische
Bilderwelt. Druckgraphik zwischen 1850 und 1950 (=Schriften und Kataloge
des Fränkischen Freilandmuseums 16; Kataloge des Hohenloher Freilandmuseums 9).
Verlag Fränkisches Freilandmuseum, Bad Windsheim 1992, ISBN 3-926834-22-6
Saints Anges gardiens : Dieu accompagne le chemin de chacun
Salutations à l’audience générale
OCTOBRE 02, 2019
12:31ANNE KURIAN-MONTABONEAUDIENCE GÉNÉRALE, PAPES
Saints Anges gardiens : Dieu accompagne le
chemin de chacun | ZENIT - Français
« Que leur présence
renforce en vous la certitude que Dieu accompagne le chemin de vie de
chacun » : c’est le vœu du pape François ce 2 octobre 2019, pour la fête
des saints Anges gardiens.
A l’audience générale
qu’il présidait place Saint-Pierre, le pape a aussi souhaité : « Qu’ils
vous soutiennent pour annoncer et vivre l’Evangile du Christ pour un monde
renouvelé dans l’amour de Dieu. »
L’an dernier, le pape
avait consacré son homélie du 2 octobre 2018 à la figure de l’Ange gardien, «
un pont » entre Dieu et l’homme, un compagnon, une « boussole qui ressemble à
l’humain et qui nous aide à regarder là où nous devons aller ».
Il a évoqué trois dangers
contre lesquels l’Ange gardien est un défenseur. D’abord, « celui de ne pas
marcher » : « Tant de personnes, a-t-il fait observer, ne savent pas
comment marcher ou ont peur de se risquer, et s’arrêtent. Mais nous savons que
la règle est que celui qui est immobile dans la vie, finit par se corrompre.
Comme l’eau : quand l’eau est stagnante, les moustiques arrivent, ils pondent,
et tout se corrompt. Tout. L’Ange nous aide, nous pousse à marcher. »
Deuxième danger :
« se tromper de route », un danger « facile à corriger »
seulement « au début ». Troisième danger : quitter la route, se
disperser, aller « d’un côté et de l’autre comme dans un labyrinthe »
qui « prend au piège ». L’Ange gardien a pour mission de « nous
aider à ne pas nous tromper de chemin et à marcher ».
Le pape a souligné
l’ »autorité » de l’Ange et a invité à « écouter ses
inspirations ». Et de demander : « Parlez-vous avec votre Ange ?
Connaissez-vous le nom de votre Ange ? Vous laissez-vous conduire par la main
sur le chemin ou pousser pour vous mettre en mouvement ? »
Dans le « mystère de la
protection de l’Ange », a-t-il aussi souligné, il y a « la contemplation de
Dieu Père. » « Notre Ange n’est pas seulement avec nous, il voit Dieu le Père.
Il est en relation avec Lui. Il est le pont quotidien, de l’heure de notre
lever à l’heure de notre coucher, qui nous accompagne et qui est en relation
avec le Père et avec nous. L’Ange est la porte quotidienne de la transcendance,
de la rencontre avec le Père… parce qu’il regarde le Père, il connaît le
chemin. N’oublions pas ces compagnons de route. »
Dans la journée, le pape
avait publié ce tweet : « »La présence de l’Ange gardien dans notre
vie n’est pas seulement pour nous aider sur le chemin, mais pour nous faire
voir où nous devons arriver. »
Saints Anges gardiens : Dieu accompagne le
chemin de chacun | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2019/10/02/saints-anges-gardiens-dieu-accompagne-le-chemin-de-chacun/
LES SAINTS ANGES
GARDIENS.
Bien que la solennité du
XXIX septembre ait pour but d'honorer tous les bienheureux esprits des neuf
chœurs, la piété des fidèles s'est portée dans les derniers siècles à désirer
qu'un jour spécial fût consacré par la terre à célébrer les Anges gardiens. Différentes
Eglises ayant pris l'initiative de cette fête, qu'elles plaçaient sous divers
rites à diverses dates de l'année, Paul V (en 1608), tout en l'autorisant, crut
devoir la laisser facultative ; Clément X (en 1670) mit fin à cette variété au
sujet de la fête nouvelle, en la fixant obligatoirement du rite double (Double
majeur depuis 1883) au II octobre, premier jour libre après la Saint-Michel,
dont elle demeure ainsi comme une dépendance.
Il est de foi qu'en cet
exil, Dieu confie aux Anges la garde des hommes appelés à le contempler ainsi
qu'eux-mêmes dans la commune patrie ; c'est le témoignage des Écritures,
l'affirmation unanime de la Tradition. Les conclusions les plus assurées de la
théologie catholique étendent le bénéfice de cette protection précieuse à tous
les membres de la race humaine, sans distinction de justes ou de pécheurs,
d'infidèles ou de baptisés. Écarter les dangers, soutenir l'homme dans sa lutte
contre le démon, faire naître en lui de saintes pensées, le détourner du mal et
parfois le châtier, prier pour lui et présenter à Dieu ses propres prières :
tel est le rôle de l'Ange gardien. Mission à ce point spéciale, que le même
Ange ne cumule pas la garde simultanée de plusieurs ; à ce point assidue, qu'il
suit son protégé du premier jour au dernier de sa mortelle existence,
recueillant l'âme au sortir de cette vie pour la conduire, des pieds du juge
suprême, à la place méritée par elle dans les cieux ou au séjour temporaire de
purification et d'expiation.
C'est dans le voisinage
plus immédiat de notre nature, parmi les rangs pressés du dernier des neuf
chœurs, que se recrute surtout la milice sainte des Anges gardiens. Dieu, en
effet, réserve les Séraphins, les Chérubins, les Trônes, à l'honneur de former
son auguste cour. Les Dominations président des abords de son trône au
gouvernement de l'univers ; les Vertus veillent à la fixité des lois de la
nature, à la conservation des espèces, aux mouvements des cieux ; les
Puissances retiennent enchaîné l'enfer. La race humaine, dans son ensemble et
ses grands corps sociaux, les nations, les églises, est confiée aux
Principautés ; tandis que le rôle des Archanges, préposés aux communautés
moindres, semble être aussi de transmettre aux Anges les ordres du ciel, avec
l'amour et la lumière descendant pour nous de la première et suprême
hiérarchie. Profondeurs de la Sagesse de Dieu (Rom. XI, 33. — 2) ! Ainsi donc
l'admirable ensemble de ministères ordonné entre les différents chœurs des
esprits célestes aboutit, comme fin, à cette garde immédiatement remise aux
plus humbles, la garde de l'homme, pour qui subsiste l'univers. C'est
l'affirmation de l'École (Suarez. De Angelis, Lib. VI, c. XVIII, 5) ; c'est le
mot de l'Apôtre : Tout esprit n'a-t-il pas pour mission de servir les futurs
héritiers du salut (Heb. I, 14) ?
Mais Dieu, tout
magnifique qu'il daigne se montrer pour l'humanité entière, ne sait pas moins
que les gouvernements de ce monde honorer d'une garde spéciale les princes de
son peuple, privilégiés de sa grâce, ou régissant pour lui la terre ; au
témoignage des Saints, une perfection suréminente, une mission plus haute dans
l'État ou l'Église, assurent à qui en est revêtu l'assistance d'un esprit
également supérieur, sans que l'Ange de la première heure, si l'on peut ainsi
parler, soit nécessairement pour cela relevé de sa propre garde. Il s'en faut
d'ailleurs que, sur le terrain des opérations du salut, le titulaire céleste du
poste à lui confié dès l'aube puisse redouter jamais de se voir isolé ; à sa
demande, à l'ordre d'en haut, les troupes de ses bienheureux compagnons, qui
remplissent la terre et les cieux, sont toujours prêtes à lui prêter main
forte. Il est pour ces nobles esprits, sous l'œil du Dieu dont ils aspirent par
tous moyens à seconder l'amour, de secrètes alliances amenant parfois sur terre
entre leurs clients mêmes des rapprochements dont le mystère se révélera au
jour de l'éternité.
« Mystère profond, dit
Origène, que le partage des âmes entre les Anges destinés à leur garde ; divin
secret, relevant de l'économie universelle qui repose sur l'Homme-Dieu ! Ce
n'est point non plus sans d'ineffables dispositions que se répartissent entre
les Vertus des cieux les services de la terre, les départements multiples de la
nature : fontaines et fleuves, vents et forêts, plantes, êtres animés des
continents ou des mers, dont les rôles s'harmonisent par le fait des Anges
dirigeant au but commun leurs offices variés (Origen. in Josue, Hom. XXIII).
«Telle subsiste, en sa puissante unité, l'œuvre du Créateur.
Et sur ces mots de Jérémie
: Jusques à quand pleurera la terre (Jerem. XII, 4)? Origène reprend, soutenu
de l'autorité de saint Jérôme, son traducteur en la circonstance (Origen. in
Jerem. Hom. X, juxta Hieron VIII) : « C'est par chacun de nous que la terre se
réjouit ou qu'elle pleure ; et non seulement la terre, mais l'eau, le feu,
l'air, tous les éléments, qu'il ne faut point entendre ici de la matière
insensible, mais des Anges préposés à toutes choses sur terre. Il y a un Ange
de la terre, et c'est lui, avec ses compagnons, qui pleure de nos crimes. Il y
a un Ange des eaux, à qui s'applique le Psaume: Les eaux vous ont vu, et elles
ont été dans la crainte ; le trouble a saisi les abîmes ; voix des grandes
eaux, voix de l'orage : l'éclair comme la flèche a sillonné la nue (Psalm.
LXXVI, 17-18). »
Ainsi considérée, la
nature est grande. Moins dépourvue que nos générations sans vérité comme sans
poésie, l'antiquité ne voyait pas autrement l'univers. Son erreur fut d'adorer
ces puissances mystérieuses, au détriment du seul Dieu sous lequel fléchissent
ceux qui portent le monde (Job. IX, 13.— 6).
« Air, terre, océan, tout
est plein d'Anges, dit saint Ambroise à son tour (Ambr. in Psalm. CXVIII, Sermo
I, 9, 11, 12). Assiégé par une armée, Élisée demeurait sans crainte; car il
voyait d'invisibles cohortes qui l'assistaient. Puisse le Prophète ouvrir aussi
tes yeux; et que l'ennemi, fût-il légion, ne t'effraie pas : tu te crois
investi, et tu es libre ; il y en a moins contre nous que pour nous (IV Reg.
VI, 16) ».
Revenons à l'Ange
particulièrement détaché près de nous tous, et méditons cet autre témoignage :
« Il ne dort pas, on ne le trompe pas, le noble gardien de chacun d'entre nous.
Ferme ta porte, et fais la nuit ; mais souviens-toi que tu n'es jamais seul :
lui, pour voir tes actions, n'a pas besoin de lumière. » Qui parle ainsi ? non
quelque Père de l'Église, mais un païen, l'esclave philosophe Épictète (Ap.
Arrian. Diss. I, 14).
De préférence toutefois
et pour finir, écoutons aujourd'hui comme fait l'Église l'Abbé de Clairvaux,
dont l'éloquence se donne ici carrière : « En tous lieux, sois respectueux de
ton Ange. Que la reconnaissance pour ses bienfaits excite ton culte pour sa
grandeur. Aime ce futur cohéritier, tuteur présentement désigné par le Père à
ton enfance. Car bien que fils de Dieu, nous ne sommes pour l'heure que des
enfants, et longue et périlleuse est la route. Mais Dieu a commandé à ses Anges
de te garder en toutes tes voies ; ils te porteront dans leurs mains, dans la
crainte que tu ne heurtes ton pied contre la pierre ; tu marcheras sur l'aspic
et le basilic, et tu fouleras aux pieds le lion et le dragon (Psalm. XC, 11
-13). Oui donc ; là où la route est praticable pour un enfant, ils borneront
leur concours à te guider, à te soutenir comme on fait les enfants. L'épreuve
menacera-t-elle de dépasser tes forces ? ils te porteront dans leurs mains. Ces
mains des Anges ! Combien d'impasses redoutées, franchies grâce à elles comme
sans y penser, et ne laissant à l'homme par delà que l'impression d'un
cauchemar soudainement évanoui (Bernard, in Psalm. XC, Sermo XII) ! »
Mais où l'Ange triomphe,
c'est dans la rencontre chantée au Cantique sacré. « Lui, l'un des compagnons
de l'Époux, dit saint Bernard, envoyé pour cela des cieux à l'élue,
négociateur, témoin du mystère accompli, comme il tressaille, et dit : Je vous
rends grâces, Dieu de majesté, qui avez exaucé le désir de son cœur ! Or,
c'était lui qui, sur la route, ami persévérant, ne cessait de murmurer à
l'oreille de l'âme : Mets tes délices dans le Seigneur, et il t'exaucera
(Psalm. XXXVI, 4) ; et de nouveau : Attends le Seigneur, et garde ses sentiers
(Ibid 34) ; puis, encore : S'il tarde, attends toujours, car il viendra
sûrement et bientôt (Habac. II, 3). Ce pendant qu'il remontrait au Seigneur :
Comme le cerf aspire à l'eau des fontaines, ainsi cette âme aspire après vous,
ô Dieu (Psalm. XLI, 2) ! soyez-lui pitoyable, écoutez ses cris, visitez sa
désolation. Et maintenant, paranymphe fidèle, confident d'ineffables secrets,
il n'est point jaloux. Il va du bien-aimé à la bien-aimée, offrant les vœux,
rapportant les dons; il excite l'une, il apaise l'autre ; dès ce monde parfois
il les met en présence, soit qu'il ravisse l'Épouse , soit qu'il amène l'Epoux
: car il est de la maison et connu dans le palais ; il ne redoute point de
rebut, lui qui voit tous les jours la face du Père (Bernard, in Cantic. Sermo
XXXI). »
Unissons-nous à l'Eglise
offrant aux Anges gardiens cette Hymne des Vêpres du jour.
HYMNE.
Nous célébrons les Anges
qui gardent les humains. Le Père céleste les donnés pour compagnons à notre
faible nature , de crainte qu'elle ne succombât dans les embûches ennemies.
Car, depuis que l'ange
mauvais fut justement précipité de ses honneurs, l’envie le ronge et il
s'efforce de perdre ceux que le Seigneur appelle aux cieux.
Vous donc volez vers
nous, gardien qui jamais ne dormez; écartez de la terre à vous confiée les
maladies de l'âme et toute menace pour la paix de ses habitants.
Soit toujours louange et
amour à la Trinité sainte, dont la puissance éternelle gouverne ce triple monde
des cieux, de la terre et de l'abîme, dont la gloire domine les siècles. Amen.
Avant rétablissement de
la fête spéciale des saints Anges gardiens, on chantait cette Séquence à la
Messe du XXIX septembre en quelques églises.
SEQUENCE.
Appelons de nos vœux les
paranymphes du Roi suprême, les défenseurs du troupeau du Christ; ce sont les
monts dont il est dit qu'ils entourent le trône, privilège qu'ils possèdent
entre tous.
C'est la triple
hiérarchie des cieux, sous la Sagesse unique développant ses rameaux,
s'épanouissant à la trine lumière ; nous purifiant, nous éclairant, elle nous
parfait : ainsi notre âme se dégage du péché.
Leur contemplation les
rapproche, leur mission ne les éloigne pas : c'est au dedans de Dieu qu'ils
courent, contenant l'ennemi, guidant les justes ; ils gardent leurs dévots
clients, les protégeant, les consolant dans leurs peines.
Leur béatitude déjà
consommée n'empêche pas que, députés vers nous cependant, ils ne rapportent à
Dieu nos prières; ils n'abandonnent pas les saints de ce monde, désirant voir
par eux se combler leurs vides et s'accroître leur société fortunée.
Bienheureux citoyens qui,
remplissant leur rôle sur terre, ne perdent rien des joies de la vraie patrie !
Supplions-les avec confiance de nous aider près de Dieu toujours.
Amen.
Saints Anges, soyez bénis
de ce que les crimes des hommes ne lassent point votre charité ; parmi tant
d'autres bienfaits, nous vous rendons grâces pour celui de maintenir la terre
habitable, en daignant y rester toujours. La solitude, souvent, menace de se
faire lourde au cœur des fils de Dieu, dans ces grandes villes et sur ces
routes du monde où ne se coudoient qu'inconnus ou ennemis ; mais si le nombre
des justes a baissé, le vôtre ne diminue pas. Au sein de la multitude enfiévrée
comme au désert, il n'est pas d'être humain qui n'ait près de lui son Ange,
représentant de la Providence universelle sur les méchants comme sur les bons.
Bienheureux esprits, nous n'avons avec vous qu'une patrie, qu'une pensée, qu'un
amour : pourquoi les bruits confus d'une foule frivole agiteraient-ils la vie
des deux que nous pouvons mener dès maintenant avec vous ? Le tumulte des
places publiques vous empêche-t-il d'y former vos chœurs, ou le Très-Haut d'en
percevoir les harmonies ? Vivant nous aussi par la foi dans le secret de cette
face du Père (Psalm. XXX, 21 : Col. III, 3.— 2), dont l'incessante
contemplation vous ravit (Matth. XVIII, 10), nous voulons de même chanter en
tous lieux au Seigneur, unir aux vôtres en tout temps nos adorations. Ainsi
pénétrés des mœurs angéliques, la vie présente n'aura pour nous nul trouble,
l'éternité nulle surprise.
Dom Guéranger. L'Année liturgique
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote05/039.htm
Litanies aux Anges
gardiens
Seigneur, ayez pitié de
nous
Jésus-Christ, ayez pitié
de nous
Seigneur, ayez pitié de
nous
Jésus-Christ,
écoutez-nous
Jésus-Christ,
exaucez-nous
Père céleste qui êtes
Dieu, ayez pitié de nous
Dieu, le Fils Rédempteur
du monde, ayez pitié de nous
Esprit Saint qui êtes
Dieu, ayez pitié de nous
Trinité sainte qui êtes
un seul Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, priez pour
nous
Sainte Mère de Dieu,
priez pour nous
O Marie, Reine des Anges,
priez pour nous
Saint Michel Archange,
priez pour nous
Saint Gabriel Archange,
priez pour nous
Saint Raphaël Archange,
priez pour nous
Saints anges et
archanges, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui contemplez la Face du Père céleste, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui ne vous écartez jamais de nous, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui nous êtes attachés par une céleste amitié, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui nous exhortez fidèlement, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, nos sages conseillers, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui nous préservez de nombreux maux du corps et de l'âme, priez pour
nous
Nos saints anges
gardiens, nos puissants défenseurs contre les assauts de l'Ennemi, priez pour
nous
Nos saints anges
gardiens, qui nous soutenez dans la tentation, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui nous aidez quand nous chancelons et tombons, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui nous consolez dans la misère et la souffrance, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui portez nos prières devant le Trône de Dieu, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui nous aidez à progresser vers le bien par vos inspirations et vos
suggestions, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui malgré nos fautes ne vous éloignez jamais de nous, priez pour
nous
Nos saints anges
gardiens, qui vous réjouissez de nos progrès, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui veillez sur nous et priez quand nous dormons, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui ne nous quittez pas au moment de l'agonie, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui consolez les âmes du Purgatoire, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, qui conduisez les justes au Ciel, priez pour nous
Nos saints anges
gardiens, avec qui un jour nous verrons Dieu et le louerons éternellement,
priez pour nous
Agneau de Dieu qui
effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur
Agneau de Dieu qui
effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur
Agneau de Dieu qui
effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur
Prions.
Dieu éternel et
tout-puissant qui dans votre ineffable bonté, avez envoyé à tous les hommes,
dès le sein maternel, un ange particulier pour la protection du corps et de
l'âme, accordez-nous de l'aimer et de le suivre fidèlement afin que nous parvenions
avec lui à l'éternelle félicité.
Par Jésus-Christ
Notre-Seigneur.
Amen.
L'Ange gardien, tome 2,
1997, © Editions Bénédictines, Rue E. Guinnepain - 36170 Saint-Benoît-du-Sault
- France.
Litanies des saints Anges
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié
de nous.
Dieu le Père, qui régnez
dans les cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, qui êtes
venu sauver le monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, qui
remplissez l'univers, ayez pitié de nous.
Trinité adorable, qui
faites la félicité des Esprits bienheureux, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Reine des
Anges, priez pour nous.
Saint Michel, Prince de
la milice céleste, priez pour nous.
Saint Gabriel, envoyé du
Très-Haut vers la plus pure des vierges, priez pour nous.
Saint Raphaël, conducteur
du jeune et vertueux Tobie, priez pour nous.
Saint Ange gardien, ma
lumière, mon protecteur, mon conseil et mon guide, priez pour nous.
Saints Chérubins,
Séraphins, Trônes, Dominations, Vertus, Puissances, et Principautés, priez pour
nous.
Saints Archanges et
saints Anges, priez pour nous.
Saints Anges, qui chantez
sans cesse les louanges du Dieu trois fois saint, priez pour nous.
Saints Anges, qui ne
respirez que la gloire du Seigneur, et qui brûlez du feu de son amour, priez
pour nous.
Saints Anges, qui goûtez
une joie toute céleste à la conversion d'un pécheur, priez pour nous.
Saints Anges, qui
présentez au Tout-puissant nos misères et nos vœux, priez pour nous.
Saints Anges, qui volez à
notre secours dans tous les dangers, priez pour nous.
Saints Anges, qui nous
soutenez dans tous nos combats, priez pour nous.
Saints Anges, qui nous
protégez, surtout dans nos derniers assauts, priez pour nous.
Saints Anges, qui portez
nos âmes dans le sein du Dieu des miséricordes, priez pour nous.
Vous tous, Esprits
bienheureux, qui travaillez sans cesse à nous associer à votre bonheur, priez
pour nous.
Et vous, ô Jésus, Ange de
l'alliance éternelle entre Dieu et les hommes, soyez-nous propice et
pardonnez-nous.
Divin Jésus, Ange
tout-puissant du Conseil céleste, exaucez-nous.
De tous les maux que nous
souffrons, et de nos iniquités qui en sont la source funeste, délivrez-nous,
Seigneur.
Des efforts de l'ange des
ténèbres, si multipliés de nos jours, délivrez-nous, Seigneur.
De la mort subite et
imprévue, mais surtout de la mort éternelle, délivrez-nous, Seigneur.
Par l'intercession de vos
saints Anges, délivrez-nous, Seigneur.
Nous implorons vos
grandes miséricordes, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous
pardonner nos iniquités, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de
préserver nos âmes et celles de nos frères du malheur de vous offenser encore,
et de nous perdre pour jamais, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions
d'envoyer vos Anges de paix, pour réunir en vous tous les esprits et tous les
cœurs, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous
rendre attentifs et fidèles à suivre les inspirations de ceux auxquels vous
nous avez confiés, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de
procurer par vos saints Anges, le soulagement et la délivrance des âmes qui
gémissent dans le purgatoire, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous
secourir nous-mêmes à l'heure de la mort par le ministère de ces Esprits
célestes, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de
recevoir nos âmes par leurs mains, et de nous faire jouir avec eux des délices
de votre divine présence, exaucez-nous, Seigneur.
Fils de Dieu, que les
Anges contemplent et adorent éternellement, exaucez-nous.
Agneau de Dieu, qui
effacez les péchés du monde, pardonnez-nous.
Agneau de Dieu, qui
effacez les péchés du monde, exaucez-nous.
Agneau de Dieu, qui
effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Prions.
Seigneur, qui partagez
avec un ordre admirable les divers ministères et fonctions des Anges et des
hommes, accordez-nous par votre grâce, que ceux qui assistent toujours dans le
ciel en votre présence pour vous servir, défendent aussi notre vie sur la terre
: par Notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi soit-il.
Prière extraite de "L'Ange
conducteur dans la vie chrétienne", Malines, H. Dessain, 1894.
SOURCE : http://spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/priere07.html
first Sunday in September (in Germany)
Profile
The term guardian angels refers to the
belief that each person has an angel who is
available to shepherd their soul through
life, and help bring them to God.
Belief in the reality of angels, their
mission as messengers of God, and man’s interaction with them, goes back to the
earliest times. Cherubim kept Adam and Eve from
slipping back into Eden; angels saved
Lot and helped destroy the cities of the plains; in Exodous Moses follows an angel, and at one
point an angel is
appointed leader of Israel. Michael is mentioned at several points, Raphael figures
large in the story of Tobit,
and Gabriel delivered
the Annunciation of
the coming of Christ.
The concept of each soul having a
personal guardian angel, is also an
ancient one, and long accepted by the Church
See that you despise not one of these little ones [children]:
for I say to you, that their angels in
heaven always see the face of my Father who is in heaven. – Jesus, Matthew 18:10
How great the dignity of the soul, since each
one has from his birth an angel commissioned
to guard it. – Saint Jerome in
his commentary on Matthew
Are they not all ministering spirits, sent to minister
for them, who shall receive the inheritance of salvation? – Hebrews 1:14
The feast celebrating
the angels who
helped bring us to God began in many local calendars centuries ago, and was
widely known by the 16th century. Pope Paul V placed
a feast venerating
the angels on
the general calendar on 27 September 1608.
Ferdinand of Austria requested
that it be extended to all areas in the Holy Roman
Empire. Initially placed after the feast of Michael the Archangel, it was seen as a kind
of supplement to that date. Pope Clement X elevated
the feast,
celebrated 2
October, to an obligatory double for the whole Church.
On 5 April 1883, Pope Leo XIII raised
the feast to the rank of a double major.
Additional Information
Bernard
of Clairvaux: The Holy Guardian Angels
Catholic
Encyclopedia: Guardian Angels
Catholic
Encyclopedia: Feast of the Guardian Angels
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
New Catholic
Dictionary: angels
New Catholic
Dictionary: guardian angel
Pope
John XXIII: Meditation for the Feast of the Guardian Angels
Pope
John Paul II: Catechesis on the Holy Angels
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
other sites in english
Jimmy Akin: 8 Things
New Liturgical Movement: Saints Thomas on Guardian Angels
Pope Francis: His Angels Guard You in All Your Ways
Pope Francis: Listen to Your Guardian Angel
images
audio
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
Abbé Christian-Philippe Chanut
fonti in italiano
Readings
Since thou the power receivest my soul to guard, cease
never to cover it with thy wings. – John the Monk
Angel of God, my Guardian dear, to whom His love
commits me here, ever this day be at my side, to light and guard, to rule and
guide. Amen. – traditional prayer to your angel guardian
Our weakness is such that, if the guardian angels had
not been given to us, we could not resist the many and powerful attacks of the
evil spirits. For this purpose, we had need of a higher nature. That is why God
has taken these spirits out from among His treasures, and has given through
them an aid to human weakness, so that this divine assistance might help us
against the powers of this world of darkness to attain the heritage of
salvation. – Saint
Hilary of Poitiers
Beside each believer stands an angel as protector and
shepherd, leading him to life. – Saint
Basil the Great
An angel is put in charge of every believer, provided
we do not drive him out by sin. He guards the soul like an army. – Saint
Basil the Great
We pray to the angels, for they are given to us as
guardians. – Saint
Ambrose of Milan
So valuable to heaven is the dignity of the human soul
that every member of the human race has a guardian angel from the moment the
person begins to be. – Saint Jerome
Our deeds are daily, both day and night, reported to
the Lord by the angels assigned to us. – Saint
Benedict of Nursia
They are the guardians of the divisions of the earth;
they are set over nations and regions allotted to them by their Creator. They
govern all our affairs and bring us help. And the reason surely is that they
are set over us by the divine will and command and are ever in the vicinity of
God. – Saint
John of Damascus
The world of pure spirits stretches between the Divine
Nature and the world of men. Because Divine Wisdom has ordained that the higher
should look after the lower, angels execute the divine plan for human
salvation: They are our guardians, who free us when hindered and help to bring
us home. – Saint
Thomas Aquinas
If you find it impossible to pray, hide behind your
good angel and charge him to pray in your stead. – Saint
John Mary Vianney
When tempted, invoke your angel. He is more eager to
help you than you are to be helped! Ignore the devil and do not be afraid of
him: He trembles and flees at the sight of your guardian angel. – Saint John
Bosco
MLA Citation
“Guardian Angels“. CatholicSaints.Info. 19 April
2021. Web. 23 July 2021. <https://catholicsaints.info/guardian-angels/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/guardian-angels/
Memorial of the Guardian
Angels
Perhaps no aspect
of Catholic piety is as comforting to parents as the belief that an angel
protects their little ones from dangers real and imagined. Yet guardian angels
are not just for children. Their role is to represent individuals before God,
to watch over them always, to aid their prayer and to present their souls to
God at death.
The concept of an angel
assigned to guide and nurture each human being is a development of Catholic
doctrine and piety based on Scripture but not directly drawn from it. Jesus’
words in Matthew 18:10 best support the belief: “See that you do not despise
one of these little ones, for I say to you that their angels in heaven always
look upon the face of my heavenly Father.”Devotion to the angels began to
develop with the birth of the monastic tradition. St. Benedict (July 11) gave
it impetus and Bernard of Clairvaux (August 20), the great 12th-century
reformer, was such an eloquent spokesman for the guardian angels that angelic
devotion assumed its current form in his day.
A feast in honor of the
guardian angels was first observed in the 16th century. In 1615, Pope Paul V
added it to the Roman calendar.
Catholics believe in the
existence of angels and in the participation of angels in God’s plan of
salvation. Throughout the Scriptures, angels have played an important role in
God’s revelation to humanity. An angel is a pure spirit created by God who
constantly praises and glorifies God. Unlike saints, angels were never human
and living on earth. The word angel means “messenger” and as messengers of God,
angels can be seen as spiritual beings who communicate God’s love and presence
to us on earth. They make known God’s plan and can challenge people to grow in
holiness. Angels also guard and protect us – these angels are known as
“guardian angels.”
Types of Angels
Angels, Archangels,
Principalities, Powers, Virtues, Dominations, Thrones, Cherubim, Seraphim
The Choir of Angels is
divided into three groupings, each with specific concerns:
The 1st triad :
Angels, Archangels, and
Principalities:
Concern themselves with the minute ordering of the universe and
specific causes, including the welfare of people. Each human being, each
church, and each country has a Guardian Angel. The Feast of the Guardian Angels
is October 2.
The 2nd triad :
Powers, Virtues and
Dominations:
Known as the “angels of creation” because they concern themselves
with the ordering of the universe and a plurality of causes.
The 3rd triad :
Thrones, Cherubim, and
Seraphim:
Concern themselves with contemplating the glory of God. It is the
6-winged Seraphim who sing the Sanctus, “Holy, Holy, Holy Lord God of Hosts”
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/the-guardian-angels/
Guardian Angel, Old Believers icon, XIXth c, priv.coll
Saint
Bernard of Clairvaux – The Holy Guardian Angels
“He
hath given his angels charge over thee.” O wonderful bounty and truly great
love of charity! Who? For whom? Wherefore? What has He commanded? Let us study
closely, brethren, and let us diligently commit to our memory this great
mandate. Who is it that commands? Whose angels are they? Whose mandates do they
fulfill? Whose will do they obey? In answer, “He hath given his angels charge
over thee, to keep thee in all thy ways.” And they do not hesitate even to life
thee up in their hands.
So the Supreme Majesty
has given charge to the angels. Yes, He has given charge to His own angels.
Think of it! To those sublime beings, who cling to Him so joyfully and
intimately, to His very own He has given charge over you! Who are you? “What is
man that thou art mindful of him? or the son of man that thou visitest him?” As
if man were not rottenness, and the son of man a worm! Now why, do you think,
he Has given them charge over thee? — To guard thee!
With what great reverence
should you treat this word! What devotion should you proffer it; what great
confidence should you place in it. Reverence because of their presence;
devotion because of their benevolence; confidence because of their solicitude.
Walk carefully, in all thy ways, as one with whom the angels are present as He
has given them charge. In every lodging, at every corner, have reverence for
thy Angel. Do not dare to do in his presence what you would not dare to do if I
were there. Or do you doubt that he is present whom you do not behold? What if
you should hear him? What if you should touch him? What if you should scent
him? Remember that the presence of something is not proved only by the sight of
things.
In this, therefore,
brethren, let us affectionately love His angels as one day our future coheirs;
meanwhile, however, as counselors and defenders appointed by the Father and
placed over us. Why should we fear under such guardians? Those who keep us in
all our ways can neither be overcome nor be deceived, much less deceive. They
are faithful; they are prudent; they are powerful; why do we tremble? Let us
only follow them, let us remain close to them, and in the protection of the God
of heaven let us abide. As often, therefore, as a most serious temptation is
perceived to weigh upon you and an excessive trial is threatening, call to your
guard, your leader, your helper in your needs, in your tribulation; cry to him
and say: “Lord, save us; we perish!”
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-bernard-of-clairvaux-the-holy-guardian-angels/
Arnould de Vuez (1644–1720), L’Ange
gardien, circa 1710, 220 x 125, église Saint-Maurice de Lille
Guardian Angel
(See also FEAST OF THE GUARDIAN ANGELS.)
That every individual soul has a
guardian angel has
never been defined by
the Church, and
is, consequently, not an article of faith; but it
is the "mind of the Church", as St. Jerome expressed
it: "how great the dignity of the soul, since each one has
from his birth an angel commissioned
to guard it." (Comm. in Matt., xviii, lib. II).
This belief in guardian angels can be
traced throughout all antiquity; pagans, like Menander
and Plutarch (cf. Eusebius, "Praep. Evang.", xii), and Neo-Platonists, like
Plotinus, held it. It was also the belief of the Babylonians and Assyrians, as their
monuments testify, for a figure of a guardian angel now in the
British Museum once decorated an Assyrian palace,
and might well serve for a modern representation; while Nabopolassar, father
of Nebuchadnezzar
the Great, says: "He (Marduk) sent a tutelary deity (cherub) of grace to go
at my side; in everything that I did, he made my work to succeed."
In the Bible this doctrine is clearly
discernible and its development is well marked. In Genesis 28-29, angels not only act
as the executors of God's wrath
against the cities
of the plain, but they deliver Lot from danger;
in Exodus 12-13,
an angel is
the appointed leader of the host of Israel, and in 32:34, God says to Moses: "my angel shall go
before thee." At a much later period we have the story of Tobias, which might
serve for a commentary on the words of Psalm 90:11:
"For he hath given his angels charge over
thee; to keep thee in all thy ways." (Cf. Psalm 33:8 and 34:5) Lastly,
in Daniel 10 angels are
entrusted with the care of particular districts; one is called "prince of
the kingdom of the
Persians", and Michael is termed
"one of the chief princes"; cf. Deuteronomy 32:8 (Septuagint); and Ecclesiasticus 17:17 (Septuagint).
This sums up the Old Testament doctrine on the
point; it is clear that the Old Testament conceived
of God's angels as
His ministers who
carried out his behests, and who were at times given special commissions,
regarding men and
mundane affairs. There is no special teaching; the doctrine is rather
taken for granted than expressly laid down; cf. 2 Maccabees 3:25; 10:29; 11:6; 15:23.
But in the New Testament the doctrine is stated
with greater precision. Angels are
everywhere the intermediaries between God and man; and Christ set a seal upon the Old Testament teaching:
"See that you despise not one of these little ones: for I say to you, that
their angels in heaven always see the face of my
Father who is in heaven."
(Matthew 18:10).
A twofold aspect of the doctrine is here
put before us: even little children have guardian angels, and these
same angels lose
not the vision of
God by the fact that they have a mission to fulfil on earth.
Without dwelling on the
various passages in the New Testament where
the doctrine of
guardian angels is
suggested, it may suffice to mention the angel who
succoured Christ in
the garden, and
the angel who
delivered St. Peter from prison. Hebrews 1:14 puts
the doctrine in
its clearest light: "Are they not all ministering spirits, sent to
minister for them, who shall receive the inheritance of salvation?" This is
the function of the guardian angels; they are to lead
us, if we wish it, to the Kingdom of Heaven.
St. Thomas teaches
us (Summa
Theologica I:113:4) that only the lowest orders of angels are sent
to men, and
consequently that they alone are our guardians, though Scotus and Durandus would
rather say that any of the members of the angelic host may be
sent to execute the Divine commands. Not only the baptized, but
every soul that
cometh into the world receives a guardian spirit; St. Basil, however
(Homily on Psalm 43), and possibly St. Chrysostom (Homily 3 on Colossians)
would hold that only Christians were
so privileged.
Our guardian angels can
act upon our senses (I:111:4)
and upon our imaginations (I:111:3) — not,
however, upon our wills, except "per modum suadentis", viz. by
working on our intellect,
and thus upon our will, through the senses and the imagination. (I:106:2; and I:111:2). Finally,
they are not separated from us after death, but remain with us in heaven, not, however, to
help us attain salvation,
but "ad aliquam illustrationem" (I:108:7, ad 3am).
Pope,
Hugh. "Guardian Angel." The Catholic Encyclopedia. Vol.
7. New York: Robert Appleton
Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/07049c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman Holbrook. Ad Dei gloriam
honoremque angeli custodis mei.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/07049c.htm
Francesco Maffei (1605–1660), Angelo custode, circa 1650, Santi Apostoli, Venezia
Francesco Maffei (1605–1660), Angelo
custode, circa 1650, Santi Apostoli, Venezia
Feast of Guardian Angels
This feast, like many others,
was local before it was placed in the Roman calendar. It was not one of
the feasts retained
in the Pian breviary, published in 1568; but among the earliest petitions from
particular churches to be allowed, as a supplement to this breviary, the
canonical celebration of local feasts, was a request
from Cordova in
1579 for permission to have a feast in honour of the guardian angels.
(Bäumer, "Histoire du Breviaire", II, 233.) Bäumer, who makes this
statement on the authority of original documents published by Dr. Schmid (in
the "Tübinger Quartalschrift", 1884), adds on the same authority that
"Toledo sent to Rome a
rich proprium and received the desired authorization for all the
Offices contained in it, Valencia also
obtained the approbation in
February, 1582, for special Offices of the Blood of Christ and the Guardian
Angels."
So far the feast of Guardian
Angels remained local. Paul V placed it
(27 September, 1608) among the feasts of the
general calendar as a double "ad libitum" (Bäumer, op. cit., II,
277). Nilles gives
us more details about this step. "Paul V", he writes, "gave an
impetus to the veneration of Guardian Angels (long
known in the East and West) by the authorization of a feast and proper
office in their honour.
At the request of Ferdinand of Austria, afterwards
emperor, he made them obligatory in
all regions subject to the Imperial power; to all other places he conceded
them ad libitum, to be celebrated on the first available day after the Feast
of the Dedication of St. Michael the Archangel. It is believed that the
new feast was
intended to be a kind of supplement to the Feast of St. Michael, since
the Church honoured on that
day (29 September) the memory of all the angels as well as
the memory of St.
Michael (Nilles,
"Kalendarium", II, 502). Among the numerous changes made in the
calendar by Clement
X was the elevation of the Feast of Guardian Angels to the rank of
an obligatory double
for the whole Church to
be kept on 2 October, this being the first unoccupied day after the feast of St.
Michael (Nilles, op.
cit., II, 503). Finally Leo XIII (5 April,
1883) favoured this feast to
the extent of raising it to the rank of a double major.
Such in brief is the
history of a feast which,
though of comparatively recent introduction, gives the sanction of the Church's authority
to an ancient and cherished belief. The multiplicity
of feasts is
in fact quite a modern development, and that the guardian angels were
not honoured with
a special feast in
the early Church is
no evidence that they were not prayed to and
reverenced. There is positive testimony to the contrary (see Bareille in Dict.
de Theol. Cath., s.v. Ange, col. 1220). It is to be noted that the Feast of the
Dedication of St. Michael is amongst the oldest feasts in the
Calendar. There are five proper collects and prefaces assigned
to this feast in
the Leonine Sacramentary (seventh century) under the title "Natalis
Basilicae Angeli in Salaria" and a glance at them will show that
this feast included
a commemoration of the angels in general,
and also recognition of their protective office and intercessory power.
In one collect God is asked to
sustain those who are labouring in this world by the protecting power of his
heavenly ministers (supernorum
. . . . praesidiis . . . . ministrorum). In one of the prefaces, God is praised and
thanked for the favour of angelic patronage (patrociniis
. . . . angelorum). In the collect of the
third Mass the intercessory power
of saints and angels is alike
appealed to (quae [oblatio] angelis tuis sanctisque precantibus et indulgentiam
nobis referat et remedia procuret aeterna" (Sacramentarium Leonianum, ed.
Feltoe, 107-8). These extracts make it plain that the substantial idea which
underlies the modern feast of
Guardian Angels was officially expressed in the early liturgies. In the
"Horologium magnum" of the Greeks there is a proper Office of
Guardian Angels (Roman edition, 329-334) entitled "A supplicatory canon to
man's Guardian Angel composed by John the Monk" (Nilles, II, 503), which
contains a clear expression of belief in the doctrine that
a guardian angel is
assigned to each individual. This angel is thus
addressed "Since thou the power (ischyn) receivest my soul to guard,
cease never to cover it with thy wings" (Nilles, II, 506).
For 2 October there is a
proper Office in the Roman
Breviary and a proper Mass in the Roman Missal, which contains
all the choice extracts from Sacred
Scripture bearing on the three-fold office of the angels, to praise God, to act as His
messengers, and to watch over mortal men. "Let us praise the Lord whom
the Angels praise,
whom the Cherubim and Seraphim proclaim
Holy, Holy, Holy" (second antiphon of Lauds). "Behold I
will send my angel,
who shall go before thee, and keep thee in thy journey, and bring thee into the
place that I have prepared. Take notice of him, and hear his voice"
(Exodus 23; capitulum ad Laudes). The Gospel of the Mass includes that pointed
text from St. Matthew 18:10: "See that you despise not one of these little
ones: for I say to you that their angels in heaven always see
the face of my Father who is in heaven." Although 2
October has been fixed for this feast in the Roman
calendar, it is kept, by papal privilege,
in Germany and
many other places on the first Sunday (computed
ecclesiastically) of September, and is celebrated with special solemnity and
generally with an octave (Nilles,
II, 503). (See ANGEL; INTERCESSION.)
Sources
NILLES, Kalendarium
Manuale utriusque Ecclesiae Orientalis et Occidentalis (Innsbruck, 1896);
BAUMER, Geschichte des Breviers, Fr. tr. BIRON (Paris, 1905); Sacramentarium
Leonianum, ed. FELTOE (Cambridge, 1896); Roman Missal and Breviary.
Gilmartin,
Thomas. "Feast of Guardian Angels." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton
Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/07050a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Benedictus
Deus qui misit angelum suum.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/07050a.htm
Alexey Vassilievich Tyranov (1808–1859),
Angel fighting for the soul, circa 1835
Saints of the Day
– Guardian Angels
Article
What wonderful care God
gives each of us! So special does He believe you and I are that He has provided
us with our own special messenger, our own guardian angel. God loves each of us
personally, and desires for each of us to return to Him. So He’s given each of
us a “personal spiritual assistant” to help us find the way. Today we celebrate
that glorious gift and thank God for our angel. We also thank Pope Clement X
for instituting this feast in honor of our personal angels in 1670.
The Baltimore Catechism tells
that the good angels help us by praying for us, by acting as messengers from
God to us, and by serving as our guardian angels, i.e., those angels charged by
God with a special care over human beings. Our guardian angels help us by
praying for us, by protecting us from harm, and by inspiring us to do good.
The belief in guardian
angels is ancient. In Psalm 91, we sing:
“No evil shall befall
you, No affliction come near your tent. For God commands the angels to guard
you in all your ways. With their hands they shall support you, lest you strike
your foot against a stone” (vv. 11- 12).
There are many Scriptural
references to angels. The prophet Isaiah (Is. 6:1-4) had a vision of the
heavenly hosts worshipping God and doing His bidding, and in the Book of Revelation
(cf. 1:1) it is an angel that brings God’s message to the visionary named John.
The ancient Jews believed that these angels served both individuals and
nations.
Jesus saw no reason to
reject this idea. For Him angels were spiritual beings. He said they would
support him at His Second Coming (Matt. 25:31; Mark 8:38). Once He took a
little child aside and spoke to His followers about becoming like children and
caring for them. Jesus said, “See that you do not despise one of these little
ones, for I say to you that their angels in heaven always look upon the face of
my heavenly Father” (Matt. 18:10).
The notion of guardian
angels is implicit in our Lord’s own teaching. During His earthly life, they
minister and serve Him: announcing His birth, succoring Him in the desert,
comforting Him in the Garden of Gethsemane, and announcing His Resurrection.
Our salvation doesn’t
rest on our belief in angels generally, nor our guardian angel specifically.
Yet, our guardian angels are tasked with keeping us on the right path and
communicating God’s love to us. God’s incorporeal creatures also help us with
their prayers. For this reason we pray in the Confiteor:
I confess to Almighty God
and to you, my brothers and sisters, that I have sinned through my own fault: in
my thoughts and in my words, in what I have done and what I have failed to do.
And I ask Blessed Mary, ever Virgin, all the angels and saints, and you my
brothers and sisters to pray for me to the Lord, Our God.
The Holy Scriptures and
the Catholic Church tell us that our angels protect and guides us (Ps. 91),
guard our lips (Ps. 141) to prevent us from giving offense to God, and
intercede for us before God’s throne (cf. Tobit 12:12,15; Job 33:23-24; Matt.
18:10). (See also the letters of Blessed Peter Fabre and Saint Aloysius Gonzaga
on devotion to the guardian angels of individuals and communities; Saint Basil
in Adversus Eunomium, III, 1; The Catechism of the Council of Trent, “First
Commandment”; and Saint Ambrose’s text in the Roman Breviary for the Feast of
the Guardian Angels.)
Saint Frances of Rome,
one of my very favorites, saw her guardian angel continually. Your guardian
angel is just another of the heavenly company that surrounds you because of
God’s generous love for you.
There is a Guardian Angels
for Life Cohort comprised of angels sent each day at the prayerful request of
their human charges to serve in two basic areas of assigned duty: (1) to be at
the side of the dying during their final day on earth to help strengthen,
encourage, support, enlighten, and protect these souls at their hour of death,
and (2) to be present to every expectant mother and father as well as their
unborn child to offer the same services to parents to avoid the temptation to
abort their children.
The prayer:
My dear Guardian Angel,
with God’s grace and blessings go forth this day to be at the side of all those
who will die today, to inspire and encourage each one to accept the graces
offered to them for their salvation, and to provide hope, support and
protection in their final hours.
Go also to attend every
unborn child, it’s mother and it’s father. Protect these little, innocent,
defenseless ones, and inspire in the hearts of their parents loving tenderness
and a profound awareness of the sacredness of all life, and most especially,
remind them in Whose Image their child is so wondrously made.
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
26 July 2020. Web. 2 October 2024.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-guardian-angels/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-guardian-angels/
Esteban
de Rueda. Ángel de la Guarda. Iglesia de Santo Tomás Cantuariense en Toro,
Zamora
Ordinary Time: October
2nd
Memorial of the Holy
Guardian Angels
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Seasons series of e-books!
Each person on earth has
a guardian angel who watches over him and helps him to attain his salvation. It
has been a common theological opinion that this angelical guardianship begins
at the moment of birth; prior to this, the child would be protected by the
mother's guardian angel. But this is not certain, and since we now know that
the soul is infused at the moment of conception, it may be that the angelic
guardianship also begins at that moment. In any case, this protection continues
throughout our whole life and ceases only when our probation on earth ends,
namely, at the moment of death. Our guardian angel accompanies our soul to
purgatory or heaven, and becomes our coheir in the heavenly kingdom.
Guardian Angels
Angels are servants and messengers from God. "Angel" in Greek means
messenger. In unseen ways the angels help us on our earthly pilgrimage by
assisting us in work and study, helping us in temptation and protecting us from
physical danger.
The idea that each soul
has assigned to it a personal guardian angel has been long accepted by the
Church and is a truth of our faith. From the Gospel of today's liturgy we read:
"See that you do not despise one of these little ones, for I say to you
that their angels in heaven always look upon the face of my heavenly
Father" (Matthew 18:10). The Catechism of the Catholic Church states
that "the existence of the spiritual, non-corporeal beings that Sacred
Scripture usually calls 'angels' is a truth of faith (328)." From our
birth until our death, man is surrounded by the protection and intercession of
angels, particularly our guardian angel: "Beside each believer stands an
angel as protector and shepherd leading him to life (336)." The Church
thanks God for our helpers, the angels, particularly on this feast day and
September 29 which is the feast of Saint Michael, Saint Gabriel, and Saint
Raphael, archangels. Today's feast appeared in Spain during the sixteenth
century. It was extended to the universal Church and made obligatory in 1670.
Be alert in your every
action as one should be who is accompanied by angels in all your ways, for that
mission has been enjoined upon them. In whatever lodging, in whatever nook or
corner you may find yourself, cherish a reverence for your guardian angel. In
his presence do not dare to do anything you would not do in mine. Or do you
doubt his presence because you do not see him? Would it really help if you did
hear him, or touch him, or smell him? Remember, there are realities whose
existence has not been proven by mere sight.
Brethren, we will love
God's angels with a most affectionate love; for they will be our heavenly
co-heirs some day, these spirits who now are sent by the Father to be our
protectors and our guides. With such bodyguards, what are we to fear? They can
neither be subdued nor deceived; nor is there any possibility at all that they
should go astray who are to guard us in all our ways. They are trustworthy,
they are intelligent, they are strong — why, then, do we tremble? We need only
to follow them, remain close to them, and we will dwell in the protection of
the Most High God. So as often as you sense the approach of any grave
temptation or some crushing sorrow hangs over you, invoke your protector, your
leader, your helper in every situation. Call out to him and say: Lord, save us,
we are perishing. —St. Bernard
Patron: Spanish
police officers.
Symbols and
Representation: usually portrayed as beardless, sexless beings, winged,
human in form and barefooted, usually carrying objects such as a pilgrim's
staff, scroll, book, a sceptre or a sword.
Highlights and Things to
Do:
Memorize and pray
the Angel of God prayer.
Listen to the Catholic
Culture Audiobook: Réginald Garrigou-Lagrange, OP—The Created Pure Spirit, and Its
Limits by James Majewski.
Read from the Catholic
Culture Library:
Our Guardian Angels by Fr. Joseph Ventura, C.P.
Sermon on the Holy Guardian Angels by St. Bernard of
Clairvaux
Meditation for the Feast of the Guardian Angels by
Pope John XXIII
Role of Guardian Angels in our Lives by George Huber
Paschal Parente's chapters on Angels
Read the section on
angels in the Directory on Popular Piety and Liturgy. The document
examines the doctrine and devotions of the angels. Devotion to angels is good,
but also can have deviations:
“Devotion to the Holy
Angels gives rise to a certain form of the Christian life which is
characterized by:
devout gratitude to God
for having placed these heavenly spirits of great sanctity and dignity at the
service of man;
an attitude of devotion
deriving from the knowledge of living constantly in the presence of the Holy
Angels of God — serenity and confidence in facing difficult situations, since
the Lord guides and protects the faithful in the way of justice through the
ministry of His Holy Angels. Among the prayers to the Guardian Angels the Angele
Dei is especially popular, and is often recited by families at morning and
evening prayers, or at the recitation of the Angelus.
“217. Popular devotion to
the Holy Angels [which is legitimate and good] can, however, also give rise to
possible deviations:
when, as sometimes can
happen, the faithful are taken by the idea that the world is subject to
demiurgical struggles, or an incessant battle between good and evil spirits, or
Angels and daemons, in which man is left at the mercy of superior forces and
over which he is helpless; such cosmologies bear little relation to the true
Gospel vision of the struggle to overcome the Devil, which requires moral
commitment, a fundamental option for the Gospel, humility and prayer;
when the daily events of
life, which have nothing or little to do with our progressive maturing on the
journey towards Christ are read schematically or simplistically, indeed
childishly, so as to ascribe all setbacks to the Devil and all success to the
Guardian Angels. The practice of assigning names to the Holy Angels should be
discouraged, except in the cases of Gabriel, Raphael and Michael whose names
are contained in Holy Scripture.”
Also read All About the Angels.
Read more about the
Guardian Angels:
Catholic
Encyclopedia: Guardian Angels
Catholic
Encyclopedia: The Feast of the Guardian Angels
Read about saints and
others who had a great devotion to their guardian angel (St. Josemaria Escriva; St. Padre Pio; Pope Saint John XXIII).
Think about how you can
develop a greater devotion and depend on your guardian angel everyday.
Bake an angel food cake, serve angel hair pasta, and/or make angel kisses (meringue cookies). See Catholic Cuisine for more ideas.
SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2021-10-02
Museo de Cádiz. Pintura, óleo sobre lienzo,
atribuida a Luca Giordano, o círculo. Procedente de la
sacristía de la Cartuja de Jerez. Un niño desprotegido del
diablo es amparado por el Ángel Custodio en su majestuoso vuelo.
October 2
The Feast of the Holy
Angel-Guardians
AMONGST the adorable
dispensations of the divine mercy in favour of men, it is not the least, that
he has been pleased to establish a communion of spiritual commerce between us
on earth and his holy angels, whose companions we hope one day to be in the
kingdom of his glory. This communion is entertained on our side by the
religious veneration with which we honour them as God’s faithful, holy, and
glorious ministering spirits, and beg their charitable succour and intercession
with God; on their side by their solicitude and prayers for us, and the many
good offices they do us. The providence of God, always infinitely wise,
infinitely holy, and infinitely gracious, vouchsafes to employ superior created
beings in the execution of his will in various dispensations towards other
inferior creatures. According to St. Thomas, when he created the angels he
enlightened the lowest amongst them by those who are supreme in those glorious
orders of spirits. It is clear, in the holy scriptures, that those blessed
spirits which we call angels (as much as to say God’s messengers) receive this
very name from their office, in being employed by him in frequently executing
his commissions in our favour and defence. That he does this on many occasions,
both general and particular, has been abundantly shown elsewhere from the
testimony of the holy scriptures. 1 One
of the most merciful appointments of God relating to this economy established
by him between the blessed angels and men, is, that he commissions chosen high
spirits to be particular guardians to each of us. In this providence are
displayed the infinite majesty, wisdom, and power of God, and the excess of his
goodness towards his creatures; also a deep foundation is laid of the greatest
charity and the highest mutual joy in each other between the angels and the
elect for all eternity in their happy society of heaven.
That particular angels
are appointed and commanded by God to guard and watch over each particular
person among his servants, that is, all the just, or such as are in the state
of grace, is an article of the Catholic faith, of which no ecclesiastical
writer within the pale of the church, in any age, ever entertained the least
doubt. That every man, even among sinners and infidels, has a guardian angel,
is the doctrine of the most eminent among the fathers, and so strongly
supported by the most sacred authority, that it seems not to be called in
question, especially as to all the faithful. The psalmist assures us, 2 He
hath given his angels charge over thee, to keep thee in all thy ways. And
in another place, 3 The
angel of the Lord shall encamp round about them that fear him, and he shall
deliver them. The patriarch Jacob prayed his good angel to bless his two
grandsons, Ephraim and Manasses; 4 The
angel that delivereth me from all evils bless these boys. Judith said, 5 His
angel hath been my keeper, both going hence, and abiding there, and returning
from thence. Christ deters us from scandalizing any of his little ones,
because their angels always behold the face of God, who, with zeal and
indignation, will demand vengeance of God against any by whose malice precious
souls, which were their wards, have perished. 6 Upon
which passage St. Hilary writes: 7 “It
is dangerous to despise one whose cries and prayers are carried up to the
eternal and invisible God by the gracious ministry of angels.” So certain and
general was the belief of a guardian angel being assigned to every one by God,
that when St. Peter was miraculously delivered out of prison, the disciples,
who, upon his coming to them, could not at first believe it to be him,
said, It is his angel. 8 That
St. Michael was the protector of the Jewish nation, or of the people of God,
and that countries or collective bodies of men have, at least several, their
tutelar angels, is clear from holy scripture. 9 So
unanimous and so express is the doctrine of the fathers, in asserting and
illustrating this article of the Catholic faith concerning guardian angels,
that it would require a volume to copy their testimonies. The devils, with
implacable envy and malice, study to compass our eternal ruin, both by
stratagems and open assaults. 10 God
is pleased to oppose to their efforts his good angels, by making them our
defenders. If Almighty God permits the devils various ways to assail and tempt
us, and, both by wiles and open violence, to endeavour to draw us into eternal
ruin, will he not allow his good angels to exert their zeal for his honour, and
their charity for us? No sooner had Lucifer and his adherents set up the
standard of their revolt from God, but St. Michael and all the good angels
entered upon a war against them, and, executing the sentence which God passed
upon them, expelled them out of their blessed abodes. Man being created to fill
up the places of these apostates, Lucifer, with his associates, is permitted by
God to spread his snares, and exert the efforts of his malice against us, that
in these trials we may give proof of our fidelity, and may purchase, by
victories and triumphs, that bliss for which we are created. Satan thus effects
the ruin of innumerable souls, and the Holy Ghost gives us this warning: The
devil is come down unto you, having great wrath. 11 And
such is his arrogance, that he trusteth that Jordan, that is, the whole race of
mankind, may flow into his mouth, and be swallowed up by him.
The good angels out of
the same zeal with which they continue their war against these wicked spirits,
come to our relief, according to the order established by divine providence.
And God, out of his infinite tenderness and compassion for us, commands his
highest spirits to watch over and guard us. O my God! what is man that you
should take such care of him, and give him for his governors the sublime
princes of your heavenly court, the assistants of your throne! What am I but a
worm of the earth, a slave to it, and to this body of filth, sin, and
corruption? Must an angel, a creature so noble, so pure and holy, attend on me?
“O wonderful condescension! O excess of goodness and love!” cries out St.
Bernard. 12 “He
hath given his angels charge over thee. 13 Who
is he that hath given this charge? To whom, and of whom hath he given this
order? And what is its import? Let us seriously consider and weigh every part
of this mystery? Who is he that hath given this charge? The Lord of angels,
whom they obey. The supreme majesty of God hath laid a command upon the angels,
and his own angels; those sublime, those happy spirits, who approach so near
his divine majesty, his own domestics; and it is the care of thee that by this
sacred command he hath intrusted to them. What art thou? Is not man rottenness,
corruption, and the pasture of worms? But what dost thou think he hath
commanded them concerning thee? That they guard thee; that they keep thee
in all thy ways. Nor do they loiter; they even bear thee up in their
hands, as it were, lest thou dash thy foot against a stone.” Shall
we not praise such goodness? We are also to consider the watchful attention of
these blessed spirits over us. They most readily and most carefully execute
every order of God, and embrace his will in every thing with the utmost ardour,
and with their whole strength. With what diligence then do they watch over us,
who are committed to them by the strict charge and appointment of God himself! 14
A second motive or
inducement which exceedingly endears us to their protection, is their
compassion and charity for us. They consider that we are shortly to be their
companions in eternal bliss, and are at present by grace and the divine
adoption their brethren, their dear fellow-members in God, dear to him who is
their God and our God, and precious in his sight, being purchased by him at the
infinite price of his incarnation, passion, and death. They, on the other side,
see the miseries of sin into which we are fallen, the dangers which surround
us, and the infinite evils under which we groan. Their compassion is the more
tender, as their charity is the more perfect and more pure, and as they are
seated nearer to the infinite source or fountain of charity. They see the
snares which the devils lay to entrap us, and they remember the cause of God,
and the sacred war in which they are engaged against those his enemies. They
therefore earnestly exert themselves in defeating their projects, and in
protecting us: “For they love their fellow-citizens, by whom they long to see
their breaches and ruins repaired,” as the devout author of the Soliloquies of
the Soul, among the works of St. Austin, 15 and
with him Hugh of St. Victor write: “Therefore they watch over and guard us with
great care and diligence in all places, and at all hours, assisting us,
providing for our necessities with solicitude; they intervene between us and
thee, O Lord, conveying to thee our sighs and groans, and bringing down to us
the desired blessing of thy graces. They walk with us in all our ways; they go
in and out with us, attentively observing how we converse with piety in the
midst of a perverse generation; with what ardour we seek thy kingdom and its
justice, and with what fear and awe we serve thee. They assist us in our
labours, they protect us in our rest, they encourage us in battle, they crown
us in victories, they rejoice in us when we rejoice in thee, and they compassionately
attend us when we suffer or are afflicted for thee. Great is their care of us,
and great are the effects of their charity for us. They love him whom thou
lovest; they guard him whom thou beholdest with tenderness; but they forsake
those from whom thou withdrawest thyself, and they hate them that work
iniquity, because they are hateful to thee. If we fall from good, we give joy
to the devils, and rob the angels of theirs. When we do well, we afford a
triumph to the angels, and we vanquish and contristate the devils. Make us, O
Father, always to bring joy to your holy spirits. Rehearsing these your
benefits, I praise and thank you. You had bestowed on us whatever is contained
within the circumference of the heavens; and, as if all this was little, you
would add what is above the heavens, giving us your angels to serve us,
ministering spirits for them who receive the inheritance of salvation. May all
your angels praise you, may all your works glorify you, and all your saints
bless you for ever! How high is the honour by which you have so greatly exalted
and enriched us!”
St. Bernard 16 observes,
that we owe to our guardian-angel “great reverence, devotion, and confidence;
reverence,” says he, “for his presence, devotion for his charity, and
confidence in his watchfulness. Penetrated with awe, walk always with
circumspection, remembering the presence of angels to whom you are given in
charge in all your ways. In every apartment, in every closet, in every corner,
pay a respect to your angel. Dare you do before him what you durst not commit
if I saw you?” In another place, he thus urges the same motive: 17 “Consider
with how great respect, awe, and modesty, we ought to behave in the sight of
the angels, lest we offend their holy eyes, and render ourselves unworthy of
their company. Woe to us if they who could chase away our enemy be offended by
our negligence, and deprive us of their visit. We must shun what grieves them,
and practise that which gives them delight, as temperance, chastity, voluntary
poverty, prayer with fervour and tears. Above all things, the angels of peace
expect in us unity and peace. Should not they be most delighted with that in us
which represents the form of their own holy city, that they may admire a new
Jerusalem, or heaven on earth? On the contrary, nothing so much provokes them
as scandals and dissensions, if they discern any in us.” St. Basil enlarges
upon the same argument to recommend to virgins the strictest modesty in all
places. “Let the virgin, when she is alone,” says he, 18 “fear
and respect, first, herself and her own conscience; then her guardian-angel,
who is always with her; Their angels always see the face of my Father. 19 A
man ought not to contemn the face of the angel to whose care his soul is
intrusted, especially a virgin, whose paranymph he is appointed, and the
guardian of her fidelity to her spouse. Above all, she must respect her spouse
himself, who is always with her, and together with him the Father and the Holy
Ghost; not to mention the infinite multitudes of the angels, and the blessed
souls of the holy fathers; for though they are not visible to our carnal eyes,
they behold us with their incorporeal sight. If the virgin fears the eye of
others, much more must she the sight of these who are so holy and excellent,
and so much greater than any men. She dreads particularly the eyes of the
multitude; now, it being impossible she should escape the observation of this
so great and holy a multitude, she will be careful never to do any thing
unbecoming her state.”
We must not only respect,
but gratefully and devoutly love and honour our tutelar spirit. He is a
faithful guardian, a true friend, a watchful shepherd, and a powerful
protector. He is a high spirit of heaven, and a courtier of the immortal king
of glory; yet his tender charity, goodness, and compassion move him, through
the divine appointment, to employ his whole power in guarding and defending us.
He often protects our bodies, as the devils have sometimes power to hurt them.
But what does he not do for our souls! He instructs, encourages, secretly
exhorts, and reproves us; he defends us against our enemy, often discovers his
stratagems, averts many dangers, and comforts and supports us in our trials,
and in the terrible hour of our death. He invisibly performs for us the offices
which that angel who led the Jews into the promised land, did for them; and
which Raphael performed to the younger Toby, in his journey to Rages; for he is
our good and sure guide through the dangers of this life to eternal glory. What
return shall we make by gratitude, confidence, respect, and obedience to this
our faithful Raphael, our good angel! what praise and thanks do not we owe to
God for so inestimable a benefit! Toby, reflecting on the great favours he had
received from the angel Raphael, his faithful conductor, said to his father:
“What shall we give him? or what can be worthy of his benefits? He conducted
me, and brought me safe again; he received the money for me, he caused me to
have my wife, and he chased from her the evil spirit; he gave joy to her
parents; myself he delivered from being devoured by the fish; thee also he hath
made to see the light of heaven, and we are filled with all good things through
him. What can we give him sufficient for these things?” 20 That
holy family seeing the immense goodness and condescension of God in the
benefits conferred upon them by his angel, “falling prostrate on their faces
for three hours, blessed God.” 21 Ought
not we to imitate their gratitude? “In God,” says St. Bernard, 22 “let
us affectionately love the angels, these glorious spirits which are to be one
day our companions in glory, and co-heirs; and are at present appointed our
tutors and guardians by our Father. Let us be devout, let us be grateful to
such protectors; let us love them, let us honour them as much as we are able,”
&c.
We likewise
ought to place a confidence in the protection of our good angel. St. Bernard
writes in the same place as follows: “Though we are so weak, and our condition
so low, and though so long and dangerous a way lies before us, what can we fear
under so great guardians? As often as any tribulation or violent temptation
assails you, implore your guardian, your guide, your assistant in tribulation,
and in all times of need.” To deserve his protection, we must, above all
things, fly sin. Even venial sin troubles him. “As smoke chases away bees, and
stench doves, so the ordure of sin driveth away the angel, the keeper of life,”
says St. Basil. 23 Impurity
is a vice particularly abominable to holy spirits; and sins of scandal make the
angels of the little ones whom we scandalize demand vengeance against us. God
says: Behold I will send my angel, who shall go before thee, and keep thee
in thy journey, and bring thee into the place that I have prepared.
Respectfully observe him, and hear his voice, and do not think him one to be
contemned: for he will not forgive when thou hast sinned, and my name is in
him. But if thou wilt hear his voice, and do all that I shall speak, I will be
an enemy to thy enemies, and will afflict them that afflict thee: and my angel
shall go before thee, and shall bring thee into the place which I have
prepared. 24
Note 1. See on the
two festivals of St. Michael, May 8 and Sep. 29. Also Instruction
Pastorale de M. Jean Joseph de la Bastiè, Evêque de S. Malo, Sur les SS. Anges.
ann. 1758. [back]
Note 2. Ps. xc.
11. [back]
Note 3. Ps. xxxiii.
8. [back]
Note 4. Gen. xlviii.
16. [back]
Note 5. Judith xiii.
20. See Exod. xxiii.
20. [back]
Note 6. Mat. xviii.
10. [back]
Note 7. S. Hilar. in
Mat. xvii. [back]
Note 9. Dan. xi.
1. xii.
1, &c. [back]
Note 10. The
existence of evil spirits is manifest from experience, and from natural
arguments drawn from the operations in demoniacs, from some examples among the
heathenish oracles, and from various other effects. Mr. Seed, in his discourse
“On the Nature and Being of Evil Spirits,” and many other Protestant
theologians of note, insist much upon this proof, that many have experienced
dreams and temptations of such an extraordinary nature, and concerning subjects
of which before they had no knowledge, and of which their imagination could not
by itself have produced any species or images, that the ideas or effects must
be excited by some external spirit, who by his nature must be an evil one. This
argument is not only allowed but strongly urged by several famous deists for
the belief of evil spirits. But it is from the divine revelation that we learn
the origin and qualities of these invisible enemies. By this we are informed
that the devils fell from a state of justice and sanctity, in which they were
created, by their own malice and sin; and that their crime was pride, to which,
enamoured of their own perfections, they consented in thought, and which is
called the beginning of all sin. (Ecclus. x. 15.) The prince of the apostate
angels is sometimes called Lucifer. Some theologians and interpreters have
thought that he was chief of all the angelical choirs, and that he was meant
under the figure of Behemoth, who is called, according to the Seventy and
Vulgate, the beginning of the ways of God. (Job. xl.
14.) Dazzled with his own exalted state and beauty, he said within
himself: I will be like to the Most High. (Isai. xiv.
12.) His heart was puffed up with his beauty, and in it he lost his
wisdom. (Ezech. xxviii.
17.) For, according to several learned fathers, Isaias compares the
haughtiness of the king of Babylon, and Ezechiel that of the king of Tyre, to
the pride of Lucifer. which they thence take occasion to describe. The apostate
angel was followed in his revolt or sin by a great part of the heavenly host,
who were in a moment hurled down from their seats, and condemned to hell. (2
Pet. ii.
4, Jude 6.)
Whilst some were immediately confined to those dungeons, others are left more
at large till the day of judgment; and in the mean time their torments seem
less grievous. (Mat. viii.
29, 31, &c. See Petavius, Tr. de Angelis.)
These fiends are
called the princes of darkness, of the air, and of the world. (Ephes. ii.
1, 2, vi.
12; Mat. xii.
22; Luke ix.
1.) They differ in their ranks in a kind of hierarchy, and some are worse
than others. (Mat. xii.
21, Ephes. vi.
12, &c.) Their prince is called Belial, that is, the evil one; or
rather (according to St. Jerom’s interpretation of the word, 3 Kings xxi. 13.)
the Rebel. Also Satan, or the Enemy, and Beelzebub, from the chief idol of the
Accaronites. The rage, malice, and envy of the devils against man, their enmity
to all good are implacable; and their natural subtlety and strength are
exceeding great, as appears from the perfection of their being, which is purely
spiritual, and from examples where God suffered them more remarkably to exert
their power. They hurried the swine into the lake, killed the seven first
husbands of Sara, have slain armies in one night, have often disturbed nature
and stirred up tempests, which struck whole provinces with terror, and ravaged
the whole world. Satan makes his attacks upon men by putting on all shapes,
sometimes by craft, or by snares and stratagems, as the old serpent; sometimes
by disguises transforming himself into an angel of light, and assuming the air
of piety; sometimes by open assaults and violence, as the roaring lion, and
noon-day devil. What did he not do against holy Job? There is no power on
earth which can be compared with him. (Job xli.
24.) But he is restrained and confined by God’s command, nor can he spread
his snares, or tempt men but by the divine permission; for which he sometimes
obtains a special leave, as in the cases of Job (chap. 1.)
and St. Peter, (Luke xxii.
31, 32.) The devils watch to entice men to sin. (1 Pet. v.
8, Ephes. vi.
16, &c.) We have examples of this in the temptations of Eve, Achab,
&c. They are sometimes suffered to deceive false prophets, and wicked men.
(3 Kings xxii. 21.) They accuse men before the judgment seat of God.
(Zach. iii.
1, 2, &c.)
The devils are
sometimes permitted by God to exert their natural power and strength on natural
agents by moving second causes, in producing distempers in human bodies,
raising storms, and causing other physical evils in the world; as appears from such
effects being sometimes ascribed in the holy scriptures to these wicked
spirits. (See Calmet, Disc. sur les Mauvais Anges.) Before Satan was bound, or
his power curbed by the triumph of Christ over him, and the spreading of the
happy light and influence of the gospel throughout the world, the empire which
the devils exercised on earth was much greater than since that time. But it is
most certain that the devils are sometimes permitted by God to continue in some
degree the mischievous influence of their malice against men various ways,
against which the church has instituted, and always practised exorcisms and
blessings. With regard to effects of magic and possessions of devils, though
prayer and the other arms of piety and religion are to be always employed against
our invisible enemies; yet such extraordinary effects are not to be easily
supposed; superstition, credulity, and imposture are to be guarded against; and
natural distempers, such as certain species of madness, extraordinary palsies,
epilepsies, or the like, are not to be construed into effects of enchantments
or possessions; which are not to be presumed upon ridiculous compacts and
signs, (such as are mentioned in many popular pretended examples related by
Delrio, &c.) nor upon vulgar prejudices and notions of the manner in which
such things are done, but must be made apparent by circumstances which are
preternatural, or beyond the ordinary course of nature. By clear proofs it is
manifest that God sometimes permits corporal possessions (in which the devil
seizes on some of the corporeal organs or senses in a human body) and
obsessions, (in which he represents certain images as present to the eyes or
imagination with an invincible obstinacy;) and that these have been more or
less frequent in different times and places. This is confirmed by the testimony
and experience of all ages, and of all nations, even to the remotest Indies, as
John Clerc observes. (Bibl. Universelle, t. 15, c. 4.) Such facts both the Old
and New Testament manifestly evince. (See Laurence Clarke in his Life of
Christ, against Woolston, p. 474, and the Dissert. on the obsessions and
possessions of devils, prefixed to the Gospels in the new Latin and French
bible, with dissertations, t. 10, p. 590.) Further proofs of the reality of demoniacs
are reserved for a particular disquisition. [back]
Note 11. Apoc. xii.
12. [back]
Note 12. Serm. 12,
in Ps. xc. p. 862. [back]
Note 13. Ps. xc.
11. [back]
Note 14. Ps. xc.
11. [back]
Note 15. Cap. 27.
Op. S. Aug. t. 6. Append. p. 86, ed. Ben. [back]
Note 16. Serm. 12,
in Ps. xc. [back]
Note 17. Serm. 1, in
festo S. Michael. n. 5. [back]
Note 18. L. de Verâ
Virginit. n. 740. [back]
Note 19. Matt. xviii.
10. [back]
Note 20. Tob. xii.
21. [back]
Note 21. Tob. xii.
22. [back]
Note 22. In Ps.
xc. [back]
Note 23. Hom. in Ps.
xxxiii. [back]
Note 24. Exod. xxiii.
20, &c. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume X: October. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/10/021.html
Carlo Bonomi, Angelo custode, circa 1625, Olio su tela, 240 x 141,
Pinacoteca Nazionale di Ferrara, Palazzo dei Diamanti (Ferrara)
Santi Angeli Custodi
Nella storia della salvezza, Dio affida agli Angeli l'incarico di proteggere i patriarchi, i suoi servi e tutto il popolo eletto. Pietro in carcere viene liberato dal suo Angelo. Gesù a difesa dei piccoli dice che i loro Angeli vedono sempre il volto del Padre che sta nei Cieli.
Figure celesti presenti nell'universo religioso e culturale della Bibbia - così come di molte religioni antiche - e quasi sempre rappresentati come esseri alati (in quanto forza mediatrice tra Dio e la Terra), gli angeli trovano l'origine del proprio nome nel vocabolo greco anghelos =messaggero. Non a caso, nel linguaggio biblico, il termine indica una persona inviata per svolgere un incarico, una missione. Ed è proprio con questo significato che la parola ricorre circa 175 volte nel Nuovo Testamento e 300 nell'Antico Testamento, che ne individua anche la funzione di milizia celeste, suddivisa in 9 gerarchie: Cherubini, Serafini, Troni, Dominazioni, Potestà, Virtù celesti, Principati, Arcangeli, Angeli. Oggi il tema degli Angeli, quasi scomparso dai sermoni liturgici, riecheggia stranamente nei pulpiti dei media in versione new age, nei film e addirittura negli spot pubblicitari, che hanno voluto recepirne esclusivamente l'aspetto estetico e formale.
Martirologio Romano: Memoria dei santi Angeli Custodi, che, chiamati in primo luogo a contemplare il volto di Dio nel suo splendore, furono anche inviati agli uomini dal Signore, per accompagnarli e assisterli con la loro invisibile ma premurosa presenza.
La memoria dei Santi Angeli, oggi espressamente citati nel “Martirologio Romano” della Chiesa Cattolica, come Angeli Custodi, si celebra dal 1670 il 2 ottobre, data fissata da papa Clemente X (1670-1676); la Chiesa Ortodossa li celebra l’11 gennaio.
Ma chi sono gli Angeli e che rapporto hanno nella storia del genere umano? Prima di tutto l’esistenza degli Angeli è un dogma di fede, definito più volte dalla Chiesa (Simbolo Niceno, Simbolo Costantinopolitano, IV Concilio Lateranense (1215), Concilio Vaticano I (1869-70)).
Tutto ciò che riguarda gli Angeli, ha costituito una scienza propria detta ‘angelologia’; e tutti i Padri della Chiesa e i teologi, hanno nelle loro argomentazioni, espresso ed elaborato varie interpretazioni e concetti, riguardanti la loro esistenza, creazione, spiritualità, intelligenza, volontà, compiti, elevazione e caduta.
Come si vede la materia è così vasta e profonda, che è impossibile in questa
scheda succinta, poter esporre esaurientemente l’argomento, ci limiteremo a
dare qualche cenno essenziale.
Esistenza e creazione
La creazione degli angeli è affermata implicitamente almeno in un passo del Vecchio Testamento, dove al Salmo 148 (Lode cosmica), essi sono invitati con le altre creature del cielo e della terra a benedire il Signore: “Lodate il Signore dai cieli, lodatelo nell’alto dei cieli. Lodatelo, voi tutti suoi angeli, lodatelo, voi tutte sue schiere… Lodino tutti il nome del Signore, perché al suo comando ogni cosa è stata creata”.
Nel nuovo Testamento (Col. 1.16) si dice: “per mezzo di Cristo sono state
create tutte le cose nei cieli e sulla terra”. Quindi anche gli angeli sono
stati creati e se pure la tradizione è incerta sul tempo e nell’ordine di
questa creazione, essa è ritenuta dai Padri indubitabile; certamente prima
dell’uomo, perché alla cacciata dal paradiso terrestre di Adamo ed Eva, era
presente un angelo, posto poi a guardia dell’Eden, per impedirne il ritorno dei
nostri progenitori.
Spiritualità
La spiritualità degli angeli, è stato oggetto di considerazioni teologiche fra i più grandi Padri della Chiesa; s. Giustino e s. Ambrogio attribuivano agli angeli un corpo, non come il nostro, ma luminoso, imponderabile, sottile; s. Basilio e s. Agostino furono esitanti e si espressero non chiaramente; s. Giovanni Crisostomo, s. Gerolamo, s. Gregorio Magno, asserirono invece l’assoluta spiritualità; il già citato Concilio Lateranense IV, quindi il Magistero della Chiesa, affermò che gli Angeli sono spirito senza corpo.
L’angelo per la sua semplicità e spiritualità è immortale e immutabile, privo di quantità non può essere localmente presente nello spazio, però si rende visibile in un luogo per esplicare il suo operato; non può moltiplicarsi entro la stessa specie e s. Tommaso d’Aquino afferma che tante sono le specie angeliche quanti sono gli stessi angeli, l’uno diverso dall’altro.
Nella Bibbia si parla di angeli come di messaggeri ed esecutori degli ordini divini; nel Nuovo Testamento essi appaiono chiaramente come puri spiriti.
Nella credenza ebraica essi furono talvolta avvicinati a esseri materiali, ai
quali si offriva ospitalità, che essi ricambiavano con benedizioni, promesse di
prosperità, ecc.
Intelligenza e volontà
L’Angelo in quanto essere spirituale non può essere sprovvisto della facoltà
dell’intelligenza e della volontà; anzi in lui debbono essere molto più
potenti, in quanto egli è puro di spirito; sulla prontezza e infallibilità
dell’intelligenza angelica, come pure sull’energia, la tenace volontà, la
libertà superiore, il grande Dottore Angelico, s. Tommaso d’Aquino, ha scritto
ampiamente nella sua “Summa Theologica”, alla quale si rimanda per un
approfondimento.
Elevazione
La Sacra Scrittura suggerisce più volte che gli Angeli godono della visione del volto di Dio, perché la felicità alla quale furono destinati gli spiriti celesti, sorpassa le esigenze della natura ed è soprannaturale.
E nel Nuovo Testamento frequentemente viene stabilito un paragone fra uomini,
santi e angeli, come se la meta cui sono destinati i primi, altro non sia che
una partecipazione al fine già conseguito dagli angeli buoni, i quali vengono
indicati come ‘santi’, ‘figli di Dio’, ‘angeli di luce’ e che sono ‘innanzi a
Dio’, ‘al cospetto di Dio o del suo trono’; tutte espressioni che indicano il
loro stato di beatitudine; essi furono santificati nell’istante stesso della
loro creazione.
Caduta
Il Concilio Lateranense IV, definì come verità di fede che molti Angeli, abusando della propria libertà caddero in peccato e diventarono cattivi.
San Tommaso affermò che l’Angelo poté commettere solo un peccato d’orgoglio, lo spirito celeste deviò dall’ordine stabilito da Dio e non accettandolo, non riconobbe al disopra della sua perfezione, la supremazia divina, quindi peccato d’orgoglio cui conseguì immediatamente un peccato di disobbedienza e d’invidia per l’eccellenza altrui.
Altri peccati non poté commetterli, perché essi suppongono le passioni della carne, ad esempio l’odio, la disperazione. Ancora s. Tommaso d’Aquino specifica, che il peccato dell’Angelo è consistito nel volersi rendere simile a Dio.
La tradizione cristiana ha dato il nome di Lucifero al più bello e splendente degli angeli e loro capo, ribellatosi a Dio e precipitato dal cielo nell’inferno; l’orgoglio di Lucifero per la propria bellezza e potenza, lo portò al grande atto di superbia con il quale si oppose a Dio, traendo dalla sua parte un certo numero di angeli.
Contro di lui si schierarono altri angeli dell’esercito celeste capeggiati da Michele, ingaggiando una grande e primordiale lotta nella quale Lucifero con tutti i suoi, soccombette e fu precipitato dal cielo; egli divenne capo dei demoni o diavoli nell’inferno e simbolo della più sfrenata superbia.
Il nome Lucifero e la sua identificazione con il capo ribelle degli angeli, derivò da un testo del profeta Isaia (14, 12-15) in cui una satira sulla caduta di un tiranno babilonese, venne interpretata da molti scrittori ecclesiastici e dallo stesso Dante (Inf. XXIV), come la descrizione in forma poetica della ribellione celeste e della caduta del capo degli angeli.
“Come sei caduto dal cielo, astro del mattino, figlio dell’aurora! Come
sei stato precipitato a terra, tu che aggredivi tutte le nazioni! Eppure tu
pensavi in cuor tuo: Salirò in cielo, al di sopra delle stelle di Dio innalzerò
il mio trono… salirò sulle nubi più alte, sarò simile all’Altissimo. E
invece sei stato precipitato nell’abisso, nel fondo del baratro!”
L’esercito celeste
La figura dell’Angelo come simbolo delle gerarchie celesti, in genere appare fin dai primi tempi del cristianesimo, collocandosi in prosecuzione della tradizione ebraica e come trasformazione dei tipi precristiani delle Vittorie e dei Geni alati, che avevano anche la funzione mediatrice, tra le supreme divinità e il mondo terrestre.
Attraverso l’insegnamento del “De celesti hierarchia” dello pseudo Dionigi l’Areopagita, essi sono distribuiti in tre gerarchie, ognuna delle quali si divide in tre cori.
La prima gerarchia comprende i serafini, i cherubini e i troni; la seconda le dominazioni, le virtù, le potestà; la terza i principati, gli arcangeli e gli angeli.
I cori si distinguono fra loro per compiti, colori, ali e altri segni identificativi, sempre secondo lo pseudo Areopagita, i più vicini a Dio sono i serafini, di colore rosso, segno di amore ardente, con tre paia di ali; poi vengono i cherubini con sei ali cosparse di occhi come quelle del pavone; le potestà hanno due ali dai colori dell’arcobaleno; i principati sono angeli armati rivolti verso Dio e così via.
Più distinti per la loro specifica citazione nella Bibbia, sono gli Arcangeli,
i celesti messaggeri, presenti nei momenti più importanti della Storia della
Salvezza; Michele presente sin dai primordi a capo dell’esercito del cielo
contro gli angeli ribelli, apparve anche a papa s. Gregorio Magno sul Castel S.
Angelo a Roma, lasciò il segno della sua presenza nel Santuario di Monte S.
Angelo nel Gargano; Gabriele il messaggero di Dio, apparve al profeta Daniele;
a Zaccaria annunciante la nascita di s. Giovanni Battista, ma soprattutto portò
l’annuncio della nascita di Cristo alla Vergine Maria; Raffaele è citato nel
Libro di Tobia, fu guida e salvatore dai pericoli del giovane Tobia, poi non citato
nella Bibbia, c’è Uriele, nominato due volte nel quarto libro apocrifo di Ezra,
il suo nome ricorre con frequenza nelle liturgie orientali, s. Ambrogio lo
poneva fra gli arcangeli, accompagnò il piccolo s. Giovanni Battista nel
deserto, portò l’alchimia sulla terra.
L’angelo nell’arte
Ricchissima è l’iconografia sugli angeli, la cui condizione di esseri spirituali, senza età e sesso, ha fatto sbizzarrire tutti gli artisti di ogni epoca, nel raffigurarli secondo la dottrina, ma anche con il proprio estro artistico.
Gli artisti, specie i pittori, vollero esprimere nei loro angeli un sovrumano stato di bellezza, avvolgendoli a volte in vesti sacerdotali o in classiche tuniche, a volte come genietti dell’arte romana, quasi sempre con le ali e con il nimbo (nuvoletta); dal secolo IV e V li ritrassero in aspetto giovanile, efebico, solo nell’epoca barocca apparirà il tipo femminile.
Gli angeli furono raffigurati non solo in atteggiamento adorante, come nelle magnifiche Natività o nelle Maestà medioevali, ma anche in atteggiamento addolorato e umano nelle Deposizioni, vedasi i gesti di disperazione per la morte di Gesù, degli angeli che assistono alla deposizione dalla croce, nel famoso dipinto di Giotto “Compianto di Cristo morto” (Cappella degli Scrovegni, Padova).
Poi abbiamo angeli musicanti e che cantano in coro, che suonano le trombe
(tubicini); gli angeli armati in lotta con il demonio; angeli che accompagnano
lo svolgersi delle opere di misericordia, ecc.
L’angelo nella Bibbia
Specifici episodi del Vecchio e Nuovo Testamento, indicano la presenza degli Angeli: la lotta con l’angelo di Giacobbe (Genesi 32, 25-29); la scala percorsa dagli angeli, sognata da Giacobbe (Genesi, 28, 12); i tre angeli ospiti di Abramo (Genesi, 18); l’intervento dell’angelo che ferma la mano di Abramo che sta per sacrificare Isacco; l’angelo che porta il cibo al profeta Elia nel deserto.
L’annuncio ai pastori della nascita di Cristo; l’angelo che compare in sogno a
Giuseppe, suggerendogli di fuggire con Maria e il Bambino; gli angeli che
adorano e servono Gesù dopo le tentazioni nel deserto; l’angelo che annunciò
alla Maddalena e alle altre donne, la resurrezione di Cristo; la liberazione di
s. Pietro, dal carcere e dalle catene a Roma; senza dimenticare la cosmica e
celeste simbologia angelica dell’Apocalisse di s. Giovanni Evangelista.
L’Angelo Custode
Infine l’Angelo Custode, l’esistenza di un angelo per ogni uomo, che lo guida, lo protegge, dalla nascita fino alla morte, è citata nel Libro di Giobbe, ma anche dallo stesso Gesù, nel Vangelo di Matteo, quando indicante dei fanciulli dice: “Guardatevi dal disprezzare uno solo di questi piccoli, perché vi dico che i loro angeli nel cielo vedono sempre la faccia del Padre mio che è nei cieli”.
La Sacra Scrittura parla di altri compiti esercitati dagli angeli, come quello
di offrire a Dio le nostre preghiere e sacrifici, oltre quello di accompagnare
l’uomo nella via del bene.
Il nome di ‘angelo’ nel discorrere corrente, ha assunto il significato di
persona di eccezionale virtù, di bontà, di purezza, di bellezza angelica e
indica perfezione.
Autore: Antonio Borrelli
Girolamo Imperiale I, Angelo custode, 1622, etching with engraving, sheet
(trimmed to plate mark): 24.8 x 19.2, National Gallery of Art, Washington,
D.C.,
Il nuovo Calendario universale della Chiesa ha conservato, a questa data, non la festa, ma la memoria degli Angioli Custodi.
Un tempo questa festa veniva celebrata il 29 settembre, insieme con quella di San Michele, custode e protettore per eccellenza. Tre giorni fa, a quella data, abbiamo ricordato i tre Arcangeli principali, e diciamo così prototipi, ognuno con il loro nome: Michele, Gabriele e Raffaele.
L'uso di una festa particolare dedicata agli Angioli Custodi si diffuse nella Spagna nel '400, e nel secolo successivo in Portogallo, più tardi ancora in Austria. Nel 1670, il Papa Clemente X ne fissò la data al 2 ottobre.
La devozione per gli Angioli è più antica di quella per i Santi: prese particolare importanza nel Medioevo quando i monaci solitari ricercarono la compagnia di queste invisibili creature e le sentirono presenti nella loro vita di silenzioso raccoglimento.
Dopo il concilio di Trento, la devozione per gli Angioli fu meglio definita e conobbe nuova diffusione. Nella vita attuale, però, gli uomini trascurano sempre di più la propria angelica compagnia, e non avvertono ormai la presenza di un puro spirito, testimone costante dei pensieri e delle azioni umane.
Di solito si parla dell'Angiolo Custode soltanto ai bambini, e per questo anche l'iconografia si è fissata sulla figura dell'Arcangiolo Raffaele, che guida e conduce il giovane Tobiolo.
Gli adulti, invece, dimenticano facilmente il loro adulto testimone e consigliere, il loro invisibile compagno di viaggio, il muto testimone della loro vita. E anche questo aumenta il senso della desolazione e addirittura dell'angoscia che caratterizza il nostro tempo, nel quale si sono lasciate cadere, come infantili fantasie, tante consolanti e sostenitrici verità di fede.
E' infatti verità di fede che ogni cristiano, dal Battesimo, riceve il proprio Angiolo Custode, che lo accompagna, lo ispira e lo guida, per tutta la vita, fino alla morte, esemplare perfetto della condotta che si dovrebbe tenere nei riguardi di Dio e degli uomini.
L'Angiolo Custode è dunque il luminoso specchio sul quale ogni cristiano dovrebbe riflettere la propria condotta giornaliera.
Per questo la Chiesa ha dettato una delle più belle preghiere che dice:
"Angiolo di Dio, che sei il mio custode, illumina, custodisci, reggi e
governa me, che ti fui affidato dalla pietà celeste. Così sia".
Fonte : Archivio
Parrocchia
Ambito
napoletano, Angelo custode (XVII
secolo), legno policromo; Montemonaco (Ascoli Piceno), Museo d'Arte Sacra
Nel momento in cui si nasce Dio assegna a tutti gli esseri umani una sua creatura spirituale: l’angelo custode, con il compito di custodirli cioè proteggerli e sostenerli per tutta la vita. Il 2 ottobre è il giorno della sua festa. L’angelo (dal greco, significa “messaggero”) viene invocato in caso di pericolo o di malattia, per avere un consiglio oppure per ricevere conforto quando si è in pena. Celebre è la preghiera che recita: «Angelo di Dio che sei il mio custode, illumina, custodisci, reggi e governa me, che ti fui affidato dalla pietà celeste. Amen». L’angelo custode, invocato soprattutto per la protezione e la guarigione dei bambini, rappresenta una guida. Aiuta a scegliere il Bene e a non dare ascolto ai cattivi pensieri. Tuttavia anche chi compie cattive azioni ha il suo angelo custode perché Dio desidera che nessuno si perda.
Gli angeli sono i messaggeri di Dio: profetizzano nascite e vocazioni. L’arcangelo Gabriele appare a Maria (chiamata Regina dell’Universo e degli Angeli), per annunciarle la nascita di Gesù. Un angelo avvisa i pastori che Gesù è nato. La Bibbia parla molto degli angeli chiamati anche “Figli del Cielo”. Essi, infatti, sono invisibili, abitano il Cielo, ma possono essere dappertutto. Ci sono tanti tipi di angeli e sono numerosissimi: ognuno ha un ruolo ben preciso. I “serafini” sono vicino a Dio e Lo lodano; i “cherubini” custodiscono i luoghi sacri; gli arcangeli sovrintendono agli altri angeli. La Bibbia li descrive come ragazzi giovani, vestiti di bianco e avvolti nella luce, bellissimi perché riflettono la bellezza di Dio. L’arte li rappresenta bambini o adolescenti e con le ali, in grado, pertanto, di spostarsi velocemente, in quanto messaggeri di Dio.
Ci sono alcune feste durante l’anno dedicate agli angeli: il lunedì dopo Pasqua (la Pasquetta), chiamato il “lunedì dell’Angelo”, rammenta l’annuncio fatto da un angelo della resurrezione di Gesù e il 29 settembre è il giorno in cui si festeggiano gli arcangeli Michele, Raffaele e Gabriele. Il 2 ottobre, in tutto il mondo, si celebra anche la “festa dei nonni” istituita nel 1978 negli Stati Uniti d’America, su proposta di una casalinga del West Virginia, Marian McQuade, mamma di quindici figli e nonna di quaranta nipoti. La “festa dei nonni” viene introdotta in Italia con la Legge 159 del 31 luglio 2005 «per celebrare l’importanza del ruolo svolto dai nonni all’interno delle famiglie e della società in generale».
Autore: Mariella Lentini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/24750
Angel varuh, XVIIIth century, oil
on canvas, 28 x 22, National Museum of Slovenia
PAPA FRANCESCO
Tutti abbiamo un angelo
Giovedì, 2 ottobre 2014
(da: L'Osservatore Romano, ed. quotidiana, Anno CLIV, n.225, Ven. 03/10/2014)
Tutti abbiamo un angelo
sempre accanto, che non ci lascia mai soli e ci aiuta a non sbagliare strada. E
se sapremo essere come bambini riusciremo a evitare la tentazione di bastare a
noi stessi, che sfocia nella superbia e anche nel carrierismo esasperato. È
proprio il ruolo decisivo degli angeli custodi nella vita dei cristiani che
Papa Francesco ha ricordato, nel giorno della loro festa, durante la messa
celebrata giovedì 2 ottobre a Santa Marta.
Sono due le immagini —
l’angelo e il bambino — che, ha fatto subito notare Francesco, «la Chiesa ci fa
vedere nella liturgia di oggi». Il libro dell’Esodo (23.20-23a), in
particolare, ci propone «l’immagine dell’angelo», che «il Signore dà al suo
popolo per aiutarlo nel suo cammino». Si legge infatti: «Io mando un angelo
davanti a te per custodirti nel tuo cammino e per farti entrare nel luogo che
ho preparato». Dunque, ha commentato il Papa, «la vita è un cammino, la nostra
vita è un cammino che finisce in quel luogo che il Signore ci ha preparato».
Ma, ha puntualizzato,
«nessuno cammina da solo: nessuno!». Perché «nessuno può camminare da solo». E
«se uno di noi credesse di poter camminare da solo, sbaglierebbe tanto» e
«cadrebbe in quello sbaglio, tanto brutto, che è la superbia: credersi di
essere grande». Finendo anche per avere quell’atteggiamento di «sufficienza»
che porta a dire a se stessi: «Io posso, io ce la faccio» da solo.
Invece il Signore dà una
chiara indicazione al suo popolo: «Vai, tu farai quello che io ti dirò. Tu
camminerai la tua vita, ma ti darò un aiuto che ti ricorderà continuamente
quello che tu devi fare». E così «dice al suo popolo come dev’essere
l’atteggiamento con l’angelo». La prima raccomandazione è: «Abbi rispetto della
sua presenza». E poi: «Dai ascolto alla sua voce e non ribellarti a lui».
Perciò oltre a «rispettare» si deve anche saper «ascoltare» e «non ribellarsi».
In fondo, ha spiegato il
Papa, «è quell’atteggiamento docile, ma non specifico, dell’obbedienza dovuta
al padre, che è proprio dell’obbedienza del figlio». Si tratta in sostanza di
«quell’obbedienza della saggezza, quell’obbedienza dell’ascoltare i consigli e
scegliere il meglio secondo i consigli». E bisogna, ha aggiunto, «avere il
cuore aperto per chiedere e ascoltare consigli».
Il passo del Vangelo di
Matteo (18, 1-5.10) propone invece la seconda immagine, quella del bambino. «I
discepoli — ha detto il vescovo di Roma commentando il brano — litigavano su
chi fosse il più grande tra loro. C’era disputa interna: il carrierismo. Questi
che sono i primi vescovi avevano questa tentazione del carrierismo» e dicevano
tra loro: «Io voglio diventare più grande di te!». In proposito Francesco ha
rimarcato: «Non è un buon esempio che i primi vescovi abbiano fatto questo, ma
è la realtà».
Da parte sua «Gesù
insegna loro il vero atteggiamento»: chiama a sé un bambino, lo pone in mezzo a
loro — riferisce Matteo — e così facendo indica espressamente «la docilità, il
bisogno di consiglio, il bisogno di aiuto, perché il bambino è proprio il segno
del bisogno di aiuto, di docilità per andare avanti».
«Questa è la strada», ha
assicurato il Pontefice, e non quella di stabilire «chi è più grande». In
realtà, ha ribadito ripetendo le parole di Gesù, «sarà più grande» colui che
diventerà come un bambino. E qui il Signore «fa quel collegamento misterioso
che non si può spiegare, ma è vero». Dice infatti: «Guardate di non disprezzare
uno solo di questi piccoli, perché io vi dico che i loro angeli nei cieli
vedono sempre la faccia del Padre mio che è nei cieli».
In pratica, ha suggerito
Francesco, «è come se dicesse: se voi avete questo atteggiamento di docilità,
questo atteggiamento di stare a sentire i consigli, di cuore aperto, di non
voler essere il più grande, quell’atteggiamento di non volere camminare da solo
il cammino della vita, sarete più vicini all’atteggiamento di un bambino e più
vicini alla contemplazione del Padre».
«Tutti noi secondo la
tradizione della Chiesa — ha spiegato ancora il Papa — abbiamo un angelo con
noi, che ci custodisce, ci fa sentire le cose». Del resto, ha confidato,
«quante volte abbiamo sentito: “Ma, questo... dovrei fare così... questo non
va... stai attento!”». È proprio «la voce di questo nostro compagno di
viaggio». E possiamo essere «sicuri che lui ci porterà alla fine della nostra
vita con i suoi consigli». Per questo bisogna «dare ascolto alla sua voce, non
ribellarci». Invece «la ribellione, la voglia di essere indipendente, è una
cosa che tutti noi abbiamo: è la stessa superbia, quella che ha avuto il nostro
padre Adamo nel paradiso terrestre». Di qui l’invito del Papa a ciascuno: «Non
ribellarti, segui i suoi consigli!».
In realtà, ha confermato
il Pontefice, «nessuno cammina da solo e nessuno di noi può pensare che è solo:
c’è sempre questo compagno». Certo, capita che «quando noi non vogliamo
ascoltare il suo consiglio, ascoltare la sua voce, gli diciamo: “Ma vai via!”».
Ma «cacciare via il compagno di cammino è pericoloso, perché nessun uomo,
nessuna donna può consigliare se stesso: io posso consigliare un altro, ma non
consigliare me stesso». Infatti, ha ricordato Francesco, «c’è lo Spirito Santo
che mi consiglia, c’è l’angelo che mi consiglia» e per questo ne «abbiamo
bisogno».
Il Papa ha invitato a non
considerare «questa dottrina sugli angeli un po’ fantasiosa». Si tratta invece
di una «realtà». È «quello che Gesù, che Dio ha detto: “Io mando un angelo
davanti a te per custodirti, per accompagnarti nel cammino, perché non
sbagli”».
In conclusione Francesco
ha proposto una serie di domande perché ciascuno possa fare un esame di
coscienza con se stesso: «Com’è il rapporto con il mio angelo custode? Lo
ascolto? Gli dico buongiorno, al mattino? Gli dico: custodiscimi durante il
sonno? Parlo con lui? Gli chiedo consiglio? È al mio fianco?». A questi
interrogativi, ha detto, «possiamo rispondere oggi»: ciascuno di noi può farlo
per verificare «com’è il rapporto con quest’angelo che il Signore ha mandato
per custodirmi e accompagnarmi nel cammino, e che vede sempre la faccia del
Padre che è nei cielo».
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Vatican wall with inscription Psalm 91:11 (Vulgate 90:11) - For He shall give
His angels charge over thee to keep thee in all thy ways.
Mura
Vaticane di piazza del Risorgimento, che incastonano marmi con iscrizioni
latine, stemmi e bassorilievi, nonché una piccola iscrizione lapidea che
chiarisce: "Frammenti della demolita Porta
Angelica" (1888)
Angelis suis mandabit de te ut custodiant te in omnibus viis tuis / Car il
ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes voies
L’angelo custode,
tenerezza di Dio
Nel giorno in cui la
Chiesa cattolica celebra la memoria dei santi Angeli custodi, ricordiamo questo
dono che Dio ha fatto a ogni uomo. L’angelo custode ci segue sempre e ci
protegge lungo il cammino della vita
Maria Milvia Morciano -
Città del Vaticano
Gli angeli affollano le
opere d’arte con la loro grazia, la loro bellezza. Sono il soggetto
onnipresente nelle chiese, nelle edicole devozionali lungo le strade, sugli
spalti dei ponti. Sottolineano la potenza e la gloria di Dio. La Vergine
ne è quasi sempre circondata ˗ lei è la Regina degli angeli ˗ così come i
santi sono accompagnati. Sono la rappresentazione di creature che non vediamo,
ma che riempiono della loro presenza cielo e terra.
Immensa gerarchia
Gli angeli sono «mille
migliaia e diecimila volte diecimila», scrive Daniele (7,10). Dionigi
L’Areopagita, nel De coelesti hierarchia del V secolo e in seguito
Gregorio Magno (Moralia XXXII, 38) e infine san Tommaso d’Aquino
nella Summa teologhiae (capitoli VI-VII) hanno sottolineato il numero
vertiginoso degli angeli, tentandone una sistemazione gerarchica. Dionigi, in
particolare, spiega che tra Dio e l’uomo vi è la gerarchia celeste, costituita
dal mondo angelico, in posizione intermedia fra il mondo umano e Dio, tuttavia
talmente connessa all’umano, da farlo diventare esso stesso immagine del mondo
angelico. La gerarchia celeste è come una sorta di Scala di Giacobbe che
permette agli uomini di salire fino a Dio attraverso l’imitazione degli angeli.
Alla fine del Duecento,
la Legenda Aurea del domenicano Iacopo da Varazze, indispensabile
vademecum per comprendere l’iconografia medioevale, riprende tra gli altri
anche san Gregorio e i Sermones di Bernardo di Chiaravalle, mentre
Dante Alighieri nella Divina Commedia costruisce il suo viaggio
oltremondano attraverso un paesaggio complesso popolato di angeli, rifacendosi
esplicitamente allo Pseudo-Dionigi. E sempre il poeta, nel Paradiso,
trasfigura la donna amata, Beatrice, proiettando in lei le funzioni angeliche
di custode.
La devozione all’angelo
custode
Molti scrittori e santi
della Chiesa, come Agostino, Tertulliano, Ambrogio, Giovanni Crisostomo,
Girolamo e Gregorio di Nissa hanno affermato che ciascun essere umano è dotato
di un proprio angelo. Questa affermazione fonda sulla Bibbia, dove questo
rifermento è esplicito. Dio, nell’Esodo (23, 20) dice: «Ecco, io mando un
Angelo davanti a te per custodirti sul cammino e per farti entrare nel luogo
che ho preparato», parole ripetute nel Salmo (91, 11): «Egli per te darà ordine
ai suoi angeli di custodirti in tutte le tue vie». In Matteo (18,10), è Gesù
stesso a parlare degli angeli custodi: «Guardatevi dal disprezzare uno solo di
questi piccoli, perché vi dico che i loro angeli nel cielo vedono sempre la
faccia del Padre mio che è nei cieli».
L'angelo custode non ci
abbandona mai
Molti poeti come Rainer
Maria Rilke, Salvatore Quasimodo, Umberto Saba e Trilussa dedicano versi al
loro angelo: che però è «volato via», oppure con un senso di quasi tremenda
lontananza o di mortifero abbandono. Non sono stati abbandonati in realtà.
L’angelo custode è segno della sollecitudine di Dio verso gli uomini e del suo
immenso amore, fatto di misericordia e tenerezza, ma noi umani dobbiamo
ascoltarlo. Dice Papa Francesco: «Soltanto questo: rispetto e ascolto». E
«questo rispetto e ascolto a questo compagno di cammino si chiama docilità: il
cristiano deve essere docile allo Spirito Santo», ma «la docilità allo Spirito
Santo incomincia con questa
docilità ai consigli di questo compagno di cammino».
Nome e funzioni
dell'angelo
Il nome angelo, nella sua
etimologia greca, anghelos, uguale a quella ebraica (mal’ak), indica
propriamente la funzione di messaggero o ambasciatore, ma attraverso le
gerarchie troviamo diversi compiti affidati a questi ministri e cooperatori di
Dio: messaggeri, appunto, ma anche guerrieri e custodi. I padri della Chiesa e
i teologi sottolineano il ruolo di custodi delle nazioni, come afferma anche san
Giovanni Paolo II: «Seguendo il libro di Daniele si può affermare che le
funzioni degli angeli come ambasciatori del Dio vivo non solo si estendono ad
ogni uomo e a quelli che hanno funzioni speciali, ma anche a intere nazioni».
L’angelo custode, amico e
compagno del cammino
L’angelo custode ci
accompagna lungo la strada da intraprendere nella vita e non ci abbandona mai,
proprio come ci ricorda Papa Francesco nelle sue meditazioni sull’angelo
custode: «Un amico che noi non vediamo, ma che sentiamo». Un amico che un
giorno «sarà con noi in Cielo, nella gioia eterna». Ecco, «l'Angelo», ribadisce
Francesco, «è per aiutarci a non sbagliare strada e a camminare su di essa», ma
serve la nostra preghiera, la nostra richiesta di aiuto: «E dice il Signore:
“Abbi rispetto della sua presenza”. L'Angelo è autorevole, ha autorità per
guidarci. Ascoltarlo. “Da’ ascolto alla sua voce e non ribellarti a lui”.
Il nostro angelo - ha sottolineato il Papa - non solo è con noi, ma vede
Dio Padre. È in rapporto con lui. È il ponte quotidiano, dall’ora che ci
alziamo all’ora che andiamo a letto, che ci accompagna ed è in legame fra noi e
Dio Padre… l’angelo è la porta quotidiana alla trascendenza, all’incontro con
il Padre»: egli cioè «mi
aiuta ad andare perché guarda il Padre e conosce la strada».
I nomi degli angeli
Conosciamo alcuni nomi
degli angeli, primi fra tutti quelli degli arcangeli Gabriele, Michele e
Raffaele, ma tutti hanno un nome. Papa Francesco ce lo chiede: «Voi
sapete il nome che ha il vostro angelo?». Con queste parole il Papa ha
voluto invitarci a un rapporto intimo con il nostro angelo custode, ad
ascoltarlo, a prendere coscienza che ci è accanto. Infatti, prosegue: «Voi
ascoltate il vostro angelo? Vi lasciate portare per mano sulla strada o
spingere per muovervi?... La presenza dell’angelo nella nostra vita non solo è
per aiutarci nella strada» ma anche per «farci vedere dove dobbiamo arrivare».
L’immagine dell’angelo
custode
Se la rappresentazione
degli angeli inizia in tempi molto precoci, fin dall’epoca paleocristiana,
quella dell’angelo custode appare molto più tardi.
A dare impulso fu la
pubblicazione degli scritti areopagitici nell’edizione latina del 1634.
Precedentemente, erano raffigurati quasi sempre nel loro contorno in movimento
attorno alle scene sacre oppure nella rappresentazione di precisi momenti
dell’Antico e Nuovo Testamento, primi fra tutti quello dell’Annunciazione.
La rappresentazione
dell’angelo custode nell’iconografia deriva direttamente dall’arcangelo
Raffaele che conduce Tobia tenendolo per mano. La differenza è che manca
l’attributo inconfondibile dell’ampolla con il fiele che servirà per restituire
la vista all’anziano padre Tobi. L’iconografia di Raffaele che conduce Tobia è
un tema assai diffuso, che ha impegnato anche grandi artisti come
Andrea del Verrocchio, Filippino Lippi, Botticelli, e il Perugino.
Invece, l’angelo custode
viene rappresentato quasi sempre con il braccio sollevato a indicare il cielo
con l’indice, come a esaltare il suo legame di mediazione tra Dio e gli uomini.
La figura che l’angelo tiene per mano è quella di un adolescente o meglio di un
bambino, a fare eco al passo di Matteo (18,10).
In una tra le opere
più note, quella di Pietro da Cortona, le figure irrompono dal chiaroscuro
dello sfondo con forza e plasticità, le vesti splendenti come il pezzo di
cielo aperto nello squarcio tra le nuvole. Una seconda, attribuita al
Caravaggio e più convincentemente eseguita da un suo seguace, Giovanni Antonio
Galli, detto lo Spadarino, mostra l’angelo con il volto chino, nascosto dalla
chioma, a guardare il bambino, tenuto a sé con entrambe le mani.
Una variante diffusa
inserisce la presenza del maligno, acquattato e sconfitto in un angolo basso
della scena, mentre l’angelo tira su di peso il bambino per sottrarlo dai suoi
artigli, come nel dipinto del Domenichino o in quella attribuita ad Andrea
Sacchi.
Soprattutto a partire dal
1670, quando Clemente X estende la festa a tutta la Chiesa latina,
l’immagine dell’angelo custode si diffonde con maggior vigore e la devozione
all’angelo custode si manifesta nelle immagini devozionali, nelle dediche
di chiese o altari.
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SOURCE : https://www.vaticannews.va/it/chiesa/news/2020-10/l-angelo-custode-tenerezza-di-dio.html
Mattia
Preti (1613–1699), Guardian angel, circa 1660, capilla de los Dolores de la catedral de Sevilla,
España
2 Ottobre
SS. Angeli Custodi
«Ecco, io mando un angelo davanti a te per custodirti sul cammino e per farti entrare nel luogo che ho preparato. Abbi rispetto della sua presenza, ascolta la sua voce e non ribellarti a lui; egli infatti non perdonerebbe la vostra trasgressione, perché il mio nome è in lui».
Preghiera per i Santi
Angeli del Signore per l'infanzia sofferente
«Egli darà ordine ai suoi
angeli di custodirti in tutti i tuoi passi. Sulle loro mani ti porteranno
perché non inciampi nella pietra il tuo piede.Camminerai su aspidi e vipere,
schiaccerai leoni e draghi. Lo salverò, perché a me si è affidato; lo esalterò,
perché ha conosciuto il mio nome. Mi invocherà e gli darò risposta; presso di
lui sarò nella sventura, lo salverò e lo renderò glorioso. Lo sazierò di lunghi
giorni e gli mostrerò la mia salvezza».
oggi salmo 90(91)
Angeli del Signore,
benedite il Signore, lodatelo ed esaltatelo nei secoli.
(ant. d'ingresso)
Coroncina degli Angeli
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Pater
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Pater
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Angeli di Dio che siete i loro custodi illuminateli custoditeli reggete
governate loro che vi furono affidati dalla pietà celeste. Amen
Pater
3 Gloria
"Come agnelli saltarono di gioia i tuoi piccoli e ti resero gloria,
Signore, perché li hai liberati".
Amen
(ant.del 28 dicembre)
Preghiamo: O Padre, noi ti glorifichiamo perché, nella tua misteriosa
provvidenza, mandi dal cielo i tuoi angeli a nostra custodia e protezione, fa'
che nel cammino della vita siamo sempre sorretti dal loro aiuto, per
partecipare con loro alla ineffabile comunione eterna con te nell'unità dello
Spirito Santo. Per Cristo nostro Signore.
Amen.
Recitare un Pater e un Angelo di Dio per se e poi per i propri cari (angelo di
Dio che sei il suo custode...).
Per ringraziare sempre il Signore dei suoi doni e dell'aiuto
SOURCE : http://www.mondoglobale.com/2-ottobre-santi-angeli-custodi-.html
Engelbewaarder, print , 1666, 18,5 x 11,3, Thijs
Collection (University of Antwerp), University
Library of Antwerp: Special Collections
PAPA FRANCISCO
Todos nós temos um anjo
Quinta-feira 2 de Outubro de 2014
Publicado no L'Osservatore Romano, ed. em português, n. 41 de 9 de Outubro de 2014
Todos nós temos um anjo sempre ao nosso lado, que
nunca nos deixa sozinhos e que nos ajuda a não errar o caminho. E se soubermos
ser como crianças, conseguiremos evitar a tentação da auto-suficiência, que
leva à soberba e ao carreirismo exasperado. Foi precisamente o papel decisivo
dos anjos da guarda na vida dos cristãos que o Papa evocou durante a missa.
São duas as imagens — o anjo e a criança — que «a
Igreja nos faz ver na liturgia de hoje». O livro do Êxodo (23.20-23a), em
especial, propõe-nos «a imagem do anjo» que «o Senhor oferece ao seu povo para
o ajudar no seu caminho». Portanto, «a vida é um caminho, a nossa vida é uma
senda que termina naquele lugar que o Senhor nos preparou».
Contudo, «ninguém caminha sozinho!». E «se alguém de
nós julgar que pode caminhar sozinho, cometeria um erro enorme», que «é a
soberba: pensar que é grande!» e acaba por ter a atitude de «suficiência» que o
leva a dizer a si mesmo: «Eu posso, consigo» sozinho.
Mas o Senhor dá uma indicação clara ao seu povo: «Vai,
farás o que eu te disser. Caminharás na tua vida, mas dar-te-ei uma ajuda que
te recordará constantemente o que deves fazer». Assim, «diz ao seu povo como
deve ser a atitude diante do seu anjo». Eis a primeira recomendação: «Respeita
a sua presença». E depois: «Ouve a sua voz e não te revoltes contra ele». Por
isso, além de «respeitar», é preciso saber também «ouvir» e «não se revoltar». No
fundo, explicou o Papa, «é a atitude dócil, mas não específica, da obediência
devida ao pai, própria do filho». Trata-se da «obediência da sabedoria, de
ouvir os conselhos e escolher o melhor, segundo os conselhos». E é preciso
«manter o coração aberto para pedir e ouvir conselhos».
O trecho do Evangelho de Mateus (18,1-5.10) propõe a
segunda imagem, da criança. «Os discípulos perguntavam-se quem era o maior
deles. Havia uma disputa interna: o carreirismo. Eles, que eram os primeiros
bispos, sentiam a tentação do carreirismo». Mas «Jesus ensina-lhes a atitude
autêntica»: chama uma criança, põe-na no meio deles e indica-lhes expressamente
«a docilidade, a necessidade de conselho e de ajuda, pois a criança é o sinal
de tais carências para ir em frente».
«O caminho é este», garantiu o Pontífice, e não aquele
de estabelecer «quem é maior». Na realidade, «será maior» aquele que se tornar
como uma criança. Aqui o Senhor «faz uma ligação misteriosa que não se pode
explicar, mas é verdadeira», e diz: «Guardai-vos de menosprezar um só destes
pequeninos, porque vos digo que os seus anjos contemplam sem cessar a face do
meu Pai que está nos céus».
Em síntese, «é como se dissesse: se tiverdes uma
atitude de docilidade, de ouvir os seus conselhos com o coração aberto, de não
desejar ser maiores, de não querer caminhar sozinhos pela senda da vida,
estareis mais próximos da atitude de uma criança, mais próximos da contemplação
do Pai».
«Segundo a tradição da Igreja, todos nós temos um
anjo, que nos preserva e nos dá conselhos». De resto, disse o Papa, «quantas
vezes ouvimos: “Deverias agir assim... isto não está bem... presta atenção!”».
É «a voz deste nosso companheiro de viagem». E podemos estar «certos de que,
com os seus conselhos, ele nos guiará até ao fim da nossa vida». Por isso, é
preciso «ouvir a sua voz, sem se revoltar». Aliás, «a rebelião, o desejo de ser
independente, é algo que todos nós temos: é a mesma soberba que também o nosso
pai Adão teve no paraíso terrestre». «Expulsar o companheiro de caminho é
perigoso». Com efeito, «há o Espírito Santo, o anjo, que me aconselha». Depois,
convidou a não considerar «a doutrina dos anjos um pouco fantasiosa», pois
trata-se de uma «realidade».
Em conclusão, o Papa propôs uma série de perguntas a fim de que cada um possa fazer um exame de consciência.
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Alexander Voet the Elder (1608–1689),
Engelbewaarder, print , circa 1810, 8,9 x 6,2, Thijs
Collection (University of Antwerp), University
Library of Antwerp: Special Collections
PAPA FRANCISCO
Anjos ou demónios
Segunda-feira, 29 de Setembro de 2014
Publicado no L'Osservatore Romano, ed. em português, n. 40 de 2 de Outubro de 2014
A luta contra os planos astutos de destruição e
desumanização levada a cabo pelo demónio — que «apresenta as coisas como se
fossem boas» inventando até «explicações humanistas» — é «uma realidade
quotidiana». E se nos pomos de lado, «seremos derrotados». Mas temos a certeza
de que não estamos sozinhos nesta luta, porque o Senhor confiou aos arcanjos a
tarefa de defender o homem. Foi precisamente o papel de Miguel, Gabriel e
Rafael que o Papa Francisco recordou a 29 de Setembro, dia em que eles são
celebrados.
O Pontífice realçou imediatamente que «as duas
leituras que escutámos — tanto a do profeta Daniel (7, 9-10.13-14) quanto a do
Evangelho de João (1, 47-51) — nos falam de glória: a glória do céu, a corte do
céu, a adoração no céu». Portanto, «há a glória» e «no centro desta glória há
Jesus Cristo».
Uma realidade que a liturgia relança também no Evangelho.
Assim, prosseguiu o Papa, «a Natanael que se surpreendia, Jesus diz: Mas, verás
cosias maiores. Verás o céu aberto e os anjos de Deus subir e descer sobre o
Filho do homem». E «evoca a imagem da escada de Jacob: Jesus está no centro da
glória, Jesus é a glória do Pai». Uma glória que, esclareceu o bispo de Roma,
«é promessa em Daniel, é promessa em Jesus. Mas é também promessa feita na
eternidade».
Em seguida, o Pontífice fez referência a «outra
leitura» tirada do Apocalipse (12, 7-12). Também naquele texto, especificou,
«fala-se sobre a glória, mas como luta». É «a luta entre o demónio e Deus»,
explicou. Mas «esta verifica-se depois de Satanás ter procurado destruir a
mulher que está a dar à luz o filho». Porque «Satanás procura sempre destruir o
homem».
«A tarefa do povo de Deus é custodiar em si o homem: o
homem Jesus, porque é o homem que dá a vida a todos os homens, a toda a
humanidade». E, por sua vez, «os anjos lutam para que o homem vença». Assim «o
homem, o Filho de Deus, Jesus e o homem, a humanidade, todos nós, luta contra
todas estas coisas que Satanás faz para o destruir». Com efeito, afirmou
Francisco, «muitos projectos, excepto os próprios pecados, mas numerosos
projectos de desumanização do homem são obra dele». Diante desta obra de Satanás
«os anjos defendem-nos». É por esta razão que «a Igreja honra os anjos, porque
são aqueles que estarão na glória de Deus — estão na glória de Deus — porque
defendem o grande mistério escondido de Deus, ou seja, que o Verbo se fez
carne».
Eis por que, disse o Papa, «a luta é uma realidade
quotidiana na vida cristã, no nosso coração, na nossa vida, na nossa família,
no nosso povo, nas nossas igrejas». A ponto que «se não lutarmos, seremos
derrotados». Mas «o Senhor confiou principalmente aos anjos esta tarefa de
lutar e vencer». Recordando a festa dos arcanjos Miguel, Gabriel e Rafael, o
Papa reafirmou que este é, com certeza, um dia particularmente adequado para se
dirigir a eles. E também «para recitar aquela oração antiga mas muito bonita ao
arcanjo Miguel, a fim de que continue a lutar para defender o mistério maior da
humanidade: que o Verbo se fez homem, morreu e ressuscitou». Porque «este é o
nosso tesouro».
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Voir aussi : https://fr.aleteia.org/2023/12/09/video-lange-gardien-le-meilleur-ami-des-papes