Article 5
" JESÚS-CHRIST EST DESCENDU AUX ENFERS, EST
RESSUSCITE DES MORTS LE TROISIEME JOUR "
631 " Jésus est descendu dans les
régions inférieures de la terre. Celui qui est descendu est le même que celui
qui est aussi monté " (Ep 4, 9-10). Le Symbole des apôtres confesse
en un même article de foi la descente du Christ aux enfers et sa Résurrection
des morts le troisième jour, parce que dans sa Pâque c’est du fond de la mort
qu’il a fait jaillir la vie :
Le Christ, ton Fils
qui, remonté des Enfers,
répandit sur le genre humain sa sereine clarté,
et vit et règne pour les siècles des siècles. Amen
(MR, Vigile Pascale 18 : Exsultet)
Paragraphe 1. LE CHRIST EST DESCENDU AUX ENFERS
632 Les fréquentes affirmations du Nouveau Testament selon lesquelles Jésus " est ressuscité d’entre les morts " (Ac 3, 15 ; Rm 8, 11 ; 1 Co 15, 20) présupposent, préalablement à la résurrection, que celui-ci soit demeuré dans le séjour des morts (cf. He 13, 20). C’est le sens premier que la prédication apostolique a donné à la descente de Jésus aux enfers : Jésus a connu la mort comme tous les hommes et les a rejoints par son âme au séjour des morts. Mais il y est descendu en Sauveur, proclamant la bonne nouvelle aux esprits qui y étaient détenus(cf. 1 P 3, 18-19).
633 Le séjour des morts où le Christ mort est descendu, l’Écriture l’appelle les enfers, le Shéol ou l’Hadès (cf. Ph 2, 10 ; Ac 2, 24 ; Ap 1, 18 ; Ep 4, 9) parce que ceux qui s’y trouvent sont privés de la vision de Dieu (cf. Ps 6, 6 ; 88, 11-13). Tel est en effet, en attendant le Rédempteur, le cas de tous les morts, méchants ou justes (cf. Ps 89, 49 ; 1 S 28, 19 ; Ez 32, 17-32) ce qui ne veut pas dire que leur sort soit identique comme le montre Jésus dans la parabole du pauvre Lazare reçu dans " le sein d’Abraham " (cf. Lc 16, 22-26). " Ce sont précisément ces âmessaintes, qui attendaient leur Libérateur dans le sein d’Abraham, que Jésus-Christ délivra lorsqu’il descendit aux enfers " (Catech. R. 1, 6, 3). Jésus n’est pas descendu aux enfers pour y délivrer les damnés (cf. Cc. Rome de 745 : DS 587) ni pour détruire l’enfer de la damnation (cf. DS 1011 ; 1077) mais pour libérer les justes qui l’avaient précédé (cf. Cc. Tolède IV en 625 : DS 485 ; Mt 27, 52-53).
634 " La Bonne Nouvelle a été également annoncée aux morts... " (1 P 4, 6). La descente aux enfers est l’accomplissement, jusqu’à la plénitude, de l’annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d’extension de l’œuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption.
Un grand silence règne aujourd’hui sur la terre, un grand silence et une grande solitude. Un grand silence parce que le Roi dort. La terre a tremblé et s’est calmée parce que Dieu s’est endormi dans la chair et qu’il est allé réveiller ceux qui dormaient depuis des siècles (...). Il va chercher Adam, notre premier Père, la brebis perdue. Il veut aller visiter tous ceux qui sont assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort. Il va pour délivrer de leurs douleurs Adam dans les liens et Eve, captive avec lui, lui qui est en même temps leur Dieu et leur Fils (...) ‘Je suis ton Dieu, et à cause de toi je suis devenu ton Fils. Lève-toi, toi qui dormais, car je ne t’ai pas créé pour que tu séjournes ici enchaîné dans l’enfer. Relève-toi d’entre les morts, je suis la Vie des morts’ (Ancienne homélie pour le Samedi Saint : PG 43, 440A. 452C. 461).
EN BREF
636 Dans l’expression " Jésus est descendu aux enfers ", le symbole confesse que Jésus est mort réellement, et que, par sa mort pour nous, il a vaincu la mort et le diable " qui a la puissance de la mort " (He 2, 14).
637 Le Christ mort, dans son âme unie à sa personne divine, est descendu au séjour des morts. Il a ouvert aux justes qui l’avaient précédé les portes du ciel.
Catéchisme de l’Église Catholique
Sur le tableau de Bartoloméo
Bermejo, le Christ à peine drapé dans une tunique transparente, transparente
comme la transfiguration, transparente comme la lumière claire d'un matin de
Pâques,entraîne derrière lui Adam, Eve, les patriarches éblouis... Ils n'ont
pas vu le jour depuis des siècles et des siècles, ils ne peuvent croire que le
sauveur du monde se soit souvenu d'eux qui pleuraient dans l'ombre de la mort.
Ils se prosternent et ils l'adorent "Mon Seigneur et mon Dieu". Le
Christ vainqueur, la Croix à la main, tire du tombeau ceux qui s'étaient
endormis avant même sa venue sur terre. Ceux qui criaient dans les profondeurs
ont été rachetés... Pas un seul n'est oublié. Le Christ est venu pour tous les hommes,
ceux d'hier comme ceux d'aujourd'hui ou de demain, Lui, le Salut du monde.
SOURCE : http://peresdeleglise.free.fr/textesvaries/epiphane.htm
LXI. FRAGMENT SUR LA DESCENTE AUX ENFERS
Lorsque Jésus, poussant un grand cri, rendit sa très
sainte âme, je la vis, semblable à une forme lumineuse. entrer en terre au pied
de la croix ; plusieurs anges, parmi lesquels était Gabriel, l'accompagnaient.
Je vis sa divinité rester unie avec son âme aussi bien qu'avec son corps
suspendu sur la croix ; je ne puis exprimer comment cela se faisait. Je vis le
lieu où l'âme de Jésus entra divisé en trois parties : c'étaient comme trois
mondes ; j'eus le sentiment qu'ils étaient de forme ronde et que chacun d'eux
avait sa sphère séparée.
Devant les limbes était un lieu plus clair et, pour
ainsi dire, plus verdoyant et plus serein : c'est là que je vois entrer les
âmes délivrées du purgatoire avant qu'elles soient conduites au ciel. Les
limbes où se trouvaient ceux qui attendaient leur délivrance étaient entourés
d'une sphère grisâtre et nébuleuse, et divisés en plusieurs cercles. Le
Sauveur, resplendissant de lumière et conduit comme en triomphe par les anges,
passa entre deux de ces cercles, dont celui de gauche renfermait les
patriarches antérieurs à Abraham ; celui de droite, les âmes de ceux qui
avaient vécu depuis Abraham jusqu'à saint Jean-Baptiste. Quand Jésus passa
ainsi, ils ne le reconnurent pas encore, mais tout se remplit de joie et de
désir, et il y eut comme une dilatation dans ces lieux étroits, séjour de
l'attente et d'un désir plein d'angoisse. Jésus passa entre ces deux cercles
jusque dans un lieu enveloppé de brouillards, où se trouvaient Adam et Eve ; il
leur parla, et ils l'adorèrent avec un ravissement inexprimable. Le cortège du
Seigneur, auquel s'était joint le premier couple humain, entra maintenant à
gauche dans le cercle des patriarches antérieurs à Abraham : c'était une espèce
de purgatoire. Parmi eux se trouvaient ça et là de mauvais esprits qui
tourmentaient et inquiétaient de bien des manières les âmes de quelques-uns.
Les anges frappèrent et ordonnèrent d'ouvrir, car il y avait là une entrée, une
espèce de porte qui était fermée ; il me sembla que les anges disaient : « Ouvrez les portes » et Jésus entra en triomphe. Les mauvais esprits s'éloignèrent
en criant : « Qu'y a-t-il entre toi et nous ? que viens-tu faire ici ? Veux-tu aussi nous crucifier » ? Les anges les enchaînèrent et les chassèrent
devant eux. Les âmes qui étaient en ce lieu n'avait qu'un faible pressentiment
et une connaissance obscure de Jésus, il s'annonça à elles, et elles chantèrent
ses louanges. L'âme du Seigneur se dirigea ensuite à droite, vers les limbes
proprement dits ; il y rencontra l'âme du bon larron, conduite par les anges
dans le sein d'Abraham, et celle du mauvais larron, que les démons menaient en
enfer. L'âme de Jésus leur adressa la parole ; puis, accompagnée des anges, des
âmes délivrées et des mauvais esprits captifs, elle entra dans le sein
d'Abraham.
Ce lieu me parut un peu plus élevé ; c'est comme quand
on monte de l'église souterraine dans l'église supérieure. Les démons enchaînés
résistaient et ne voulaient pas entrer la, mais les anges les y forcèrent. Là
se trouvaient tous les saints Israélites : à gauche, les patriarches, Moïse,
les juges et les rois ; à droite, les prophètes, les ancêtres du Christ et ses
parents, tels que Joachim, Anne, Joseph, Zacharie, Elisabeth et Jean. Il n'y
avait point de mauvais esprits en ce lieu : la seule peine qu'on y éprouvât
était l'ardent désir de l'accomplissement de la promesse, lequel se trouvait
maintenant satisfait. Une joie et un bonheur inexprimables entrèrent dans
toutes ces âmes, qui saluèrent et adorèrent le Rédempteur ; quant aux mauvais
esprits enchaînés, ils furent forcés de confesser devant elles la honte de leur
défaite. Plusieurs d'entre elles furent envoyées sur la terre pour reprendre
momentanément leurs corps et rendre témoignage au Sauveur. Ce fut dans ce
moment que tant de morts sortirent de leurs tombeaux à Jérusalem. Ils
apparurent comme des cadavres errants, et déposèrent de nouveau leurs corps
dans la terre, de même qu'un messager de la justice dépose son manteau officiel
lorsqu'il a rempli l'ordre de ses supérieurs.
Je vis ensuite le cortège triomphal du Sauveur entrer
dans une sphère plus profonde, où se trouvaient, dans une espèce de lieu de
purification, les pieux païens qui avaient pressenti la vérité et l'avaient
désirée. Il y avait de mauvais esprits parmi eux, car ils avaient des idoles.
Je vis les démons forcés de confesser leur fraude, et ces âmes adorèrent le
Seigneur avec une joie touchante. Les démons jurent encore ici enchaînés et
emmenés captifs. Je vis ainsi Jésus traverser rapidement en triomphateur et en
libérateur beaucoup de lieux où des âmes étaient renfermées et accomplir une
infinité de choses ; mais mon triste état ne me permet pas de tout raconter.
Je le vis enfin s'approcher avec un air sévère du
centre de l'abîme. L'enfer m'apparut sous la forme d'un édifice immense,
effrayant, formé de noirs rochers brillant d'un éclat métallique, à l'entrée
duquel étaient d'énormes portes noires fermées avec des serrures et des verrous
et dont l'aspect faisait frémir. Un hurlement de désespoir se fit entendre, les
portes furent enfoncées et un horrible monde de ténèbres apparut.
La céleste Jérusalem m'apparaît ordinairement comme
une ville où les demeures des bienheureux se montrent sous la figure de palais
et de jardins pleins de fleurs et de fruits merveilleux, selon leurs conditions
de béatitude : de même, ici, je crus voir un monde tout entier, avec ses
édifices, ses demeures et ses champs. Mais, dans le séjour des bienheureux, tout
est disposé selon des rapports de pais infinie, d'harmonie et de joie éternelle
: tout a la béatitude pour source et pour base, tandis qu'en enfer tout se
trouve dans des rapports de colère éternelle, de discordes et de désespoir.
Dans le ciel, ce sont des édifices diaphanes d'une beauté inexprimable, faits
pour la joie et l'adoration, des jardins pleins de fruits merveilleux qui
communiquent la vie. En enfer, ce sont des cachots et des cavernes, des déserts
et des marais pleins de tout ce qui peut exciter l'horreur et le dégoût. Je vis
des temples, des autels, des châteaux, des trônes, des jardins, des lacs, des
fleuves, formes de la malédiction, de la haine, de l'abomination, du désespoir,
de la contusion, de la peine et du supplice : de même que dans le ciel, tout
est bénédiction, amour, concorde joie et béatitude. Ici, l'éternelle et
terrible discorde des réprouvés ; là, l'union bienheureuse des saints. Toutes
les racines de la corruption et de l'erreur produisent ici la douleur et le
supplice dans un nombre infini de manifestations et d'opérations : chaque damné
a cette pensée toujours présente que les tourments auxquels il est livré sont
le fruit naturel et nécessaire de son crime : car tout ce qu'on voit et qu'on
éprouve d'horrible dans ce lieu n'est que l'essence, la forme intérieure du
péché démasqué, de ce serpent qui dévore ceux qui l'ont nourri dans leur sein.
Je vis là une effrayante colonnade où tout se rapportait à la terreur et à
l'angoisse comme dans le royaume de Dieu à la paix et au repos, etc. Tout cela
peut se comprendre quand on le voit, mais c'est presque impossible à expliquer
par des paroles.
Lorsque les portes eurent été enfoncées par les anges
ce fut comme un chaos d'imprécations, d'injures, de hurlements et de plaintes.
Je vis Jésus adresser la parole à l'âme de Judas. Quelques anges terrassèrent
des armées entières de démons. Tous durent reconnaître et adorer Jésus, et ce
fui le plus affreux de leurs supplices. Beaucoup furent enchaînés dans un
cercle qui entourait d'autres, lesquels se trouvèrent aussi emprisonnés. Au
milieu de l'enfer était un abîme de ténèbres : Lucifer y fut jeté chargé de
chaînes, et de noires, vapeurs bouillonnèrent autour de lui. Tout cela se fit
d'après certains décrets divins. J'appris que Lucifer doit être déchaîné
cinquante ou soixante ans avant l'an 2000 du Christ, si je ne me trompe
Beaucoup d'autres chiffres, dont je ne me souviens plus, furent indiqués.
Quelques démons doivent être relâchés auparavant pour punir et tenter le monde.
Quelques-uns, à ce que je crois, ont dû être déchaînés de nos jours, d'autres
le seront bientôt après. Il m'est impossible de dire tout ce qui m'a été montré
: il y a trop de choses pour que je puisse les mettre en ordre. D'ailleurs, je
suis bien malade, et, quand je parle de ces objets, ils se représentent devant
mes yeux, et leur vue pourrait faire mourir.
Je vis encore des troupes innombrables d'âmes
rachetées s'élever du purgatoire et des limbes à la suite de l'âme de Jésus,
jusqu'en un lieu de délices, au-dessous de la céleste Jérusalem. C'est il que
j'ai vu, il y a peu de temps, un de mes amis décédé. L'âme du bon larron y vint
et vit le Seigneur dans le paradis, selon sa promesse. Je vis qu'en ce lieu
étaient préparées pour les âmes des tables célestes comme celles que je vois
souvent dans des visions de consolation (1), et qu'elles y prenaient une
nourriture qui les remplissait de force et de joie.
Je ne puis préciser dans tout cela aucun temps ni
aucuns succession. Je ne saurais non plus raconter tout ce que j'ai vu et
entendu ; il y a bien des choses que je ne comprends plus, il y en a d'autres
qui seraient mal comprises si je les racontais. J'ai vu le Seigneur en
différents endroits, notamment dans la mer : il semblait sanctifier et délivrer
toute la création, Partout les mauvais esprits fuyaient devant lui et se
précipitaient dans l'abîme. Je vis aussi son âme en différents endroits dans
l'intérieur de la terre. Je la vis paraître dans le tombeau d'Adam, sous le
Golgotha : les âmes d'Adam et d'Eve vinrent l'y trouver, et il leur parla Je le
vis avec elles visitant sous la terre les tombeaux de plusieurs prophètes dont
les âmes vinrent se joindre à lui, prés de leurs ossements. Puis, avec cette
troupe élue dont David faisait partie, je le vis paraître en plusieurs lieux
marqués par quelque circonstance de sa vie, leur expliquant avec un amour
ineffable ce qui leur était arrivé de figuratif dans ces mêmes lieux et comment
il avait accompli toutes les figures. Je la vis notamment expliquer aux âmes
beaucoup d'événements figuratifs qui avaient eu lieu, sous l'ancienne loi, à
l'endroit où il devait être baptisé, et je méditais avec une émotion profonde
sur l'infinie miséricorde de Jésus qui les rendait, participants des fruits de
son saint baptême. Il était singulièrement touchant de voir l'âme du Seigneur,
accompagnée de ces âmes bienheureuses, passer comme un rayon de lumière à travers
la terre, les rochers, les eaux et les airs, ou planer doucement sur la terre.
(1) Voir la note plus haut.
C'est là le peu que je puis me rappeler de mes visions
sur la descente de Jésus aux enfers et sur la rédemption des âmes des
patriarches accomplie après sa mort. Mais outre cet événement accompli dans le
temps, je vis une image éternelle de la miséricorde qu'il exerce en ce jour
envers les pauvres âmes. Je vis que, chaque anniversaire de ce jour, il jette,
par l'intermédiaire de l'Eglise, un regard libérateur dans le purgatoire :
aujourd'hui même, au moment où j'ai eu cette vision, il a tiré du lieu de
purification les âmes de quelques personnes qui avaient péché lors de son
crucifiement. J'ai vu la délivrance de beaucoup d'âmes connues et inconnues, mais
je ne les nomme pas.
Aujourd'hui, la soeur étant dans son état extatique, dit encore à peu près ce qui suit : La première descente de Jésus aux limbes est l'accomplissement de figures antérieures et elle est à son tour une figure dont l'accomplissement est la rédemption actuelle. La descente aux enfers dont j'ai eu la vision, est un tableau appartenant à un temps qui n'est plus, mais la rédemption d'aujourd'hui est une vérité permanente : car la descente de Jésus aux enfers est la plantation d'un arbre de grâce, destiné à communiquer ses mérites aux âmes en souffrance. La rédemption continuelle et actuelle de ces âmes est le fruit que porte cet arbre dans le jardin spirituel de l'Eglise. Mais l'Eglise militante doit prendre soin de l'arbre et recueillir les fruits, afin de les communiquer à l'Eglise souffrante qui ne peut rien faire pour elle-même. Il en est ainsi de tous les mérites du Christ : il faut travailler avec lui pour y avoir part. Nous devons manger notre pain à la soeur de notre front. Tout ce que Jésus a fait pour nous dans le temps porte des fruits éternels ; mais nous devons les cultiver et les recueillir dans le temps, sans quoi nous ne pourrions en jouir dans l'éternité. L'Eglise est un père de famille accompli : son année est le jardin complet de tous les fruits éternels dans le temps. Il y a dans un an assez de tout pour tous. Malheur aux jardiniers paresseux et infidèles, s'ils laissent se perdre une grâce qui aurait pu guérir un malade, fortifier un faible, rassasier un affamé ! ils rendront compte du plus petit brin d'herbe au jour du jugement.
LA DOULOUREUSE PASSION DE NOTRE SEIGNEUR
JÉSUS-CHRIST
d'après les méditations d'ANNE CATHERINE EMMERICH.
Publiées en 1854. Traduction de l'Abbé DE CAZALES
SOURCE : https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/61fragm.html
Anastasis,
fresque, v.1325, fresque du parecclésion, église de Cora, Istambul
St Epiphane de Salamine.
Homélie sur l’ensevelissement du Christ (extraits)
"Un grand silence
règne aujourd’hui sur la terre, un grand silence et une grande solitude. Un
grand silence parce que le Roi dort. La terre a tremblé et s’est calmée parce
que Dieu s’est endormi dans la chair et qu’il est allé réveiller ceux qui
dormaient depuis des siècles. Dieu est mort dans la chair et les enfers ont
tressailli. Dieu s’est endormi pour un peu de temps et il a réveillé du sommeil
ceux qui séjournaient dans les enfers…
Il va chercher Adam,
notre premier Père, la brebis perdue. Il veut aller visiter tous ceux qui sont
assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort. Il va, pour délivrer de leurs
douleurs Adam dans ses liens et Eve, captive avec lui, lui qui est en même
temps leur Dieu et leur Fils. Descendons donc avec lui pour voir l’Alliance
entre Dieu et les hommes… Là se trouve Adam, le premier Père, et comme premier
créé, enterré plu profondément que tous les condamnés. Là se trouve Abel, le
premier mort et comme premier pasteur juste, figure du meurtre injuste du
Christ pasteur. Là se trouve Noé, figure du Christ, le constructeur de la
grande arche de Dieu, l’Eglise… Là se trouve Abraham, le père du Christ, le
sacrificateur, qui offrit à Dieu par le glaive et sans le glaive un sacrifice
mortel sans mort. Là demeure Moïse, dans les ténèbres inférieures, lui qui a
jadis séjourné dans les ténèbres supérieures de l’arche de Dieu. Là se trouve
Daniel dans la fosse de l’enfer, lui qui, jadis, a séjourné sur la terre dans
la fosse aux lions. Là se trouve Jérémie, dans la fosse de boue, dans le trou
de l’enfer, dans la corruption de la mort. Là se trouve Jonas dans le monstre
capable de contenir le monde, c’est-à-dire dans l’enfer, en signe du Christ
éternel. Et parmi les Prophètes il en est un qui s’écrie : "Du ventre de
l’enfer, entends ma supplication, écoute mon cri !" et un autre :
"Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur, écoute mon appel !" ;
et un autre : "Fais briller sur nous ta face et nous serons sauvés…"
[…]
Mais, comme par son
avènement le Seigneur voulait pénétrer dans les lieux les plus inférieurs,
Adam, en tant que premier Père et que premier créé de tous les hommes et en
tant que premier mortel, lui qui avait été tenu captif plus profondément que
tous les autres et avec le plus grand soin, entendit le premier le bruit des
pas du Seigneur qui venait vers les prisonniers. Et il reconnut la voix de
celui qui cheminait dans la prison, et s’adressant à ceux qui étaient enchaînés
avec lui depuis le commencement du monde, il parla ainsi : "J’entends les
pas de quelqu’un qui vient vers nous." Et pendant qu’il parlait, le
Seigneur entra, tenant les armes victorieuses de la croix. Et lorsque le
premier Père, Adam, le vit, plein de stupeur, il se frappa la poitrine et cria
aux autres : "Mon Seigneur soit avec vous !" Et le Christ répondit à
Adam : "Et avec ton esprit." Et lui ayant saisi la main, il lui dit :
"Eveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ
t’illuminera." Je suis ton Dieu, et à cause de toi je suis devenu ton
Fils. Lève-toi, toi qui dormais, car je ne t’ai pas créé pour que tu séjournes
ici enchaîné dans l’enfer. Relève-toi d’entre les morts, je suis la Vie des
morts. Lève-toi, œuvre de mes mains, toi, mon effigie, qui a été faite à mon
image. Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et je suis en toi.. A cause de
toi, moi ton Dieu, je suis devenu ton fils ; à cause de toi, moi ton Seigneur,
j’ai pris la forme d’esclave ; à cause de toi, moi qui demeure au-dessus des
cieux, je suis descendu sur la terre et sous la terre. Pour toi, homme, je me
suis fait comme un homme sans protection, libre parmi les morts. Pour toi qui
es sorti du jardin, j’ai été livré aux juifs dans le jardin et j’ai été
crucifié dans le jardin…
[…]
Regarde sur mon visage
les crachats que j’ai reçus pour toi afin de te replacer dans l’antique
paradis. Regarde sur mes joues la trace des soufflets que j’ai subis pour
rétablir en mon image ta beauté détruite. Regarde sur mon dos la trace de la
flagellation que j’ai reçue afin de te décharger du fardeau de tes péchés qui
avait été imposé sur ton dos. Regarde mes mains qui ont été solidement clouées
au bois à cause de toi qui autrefois as mal étendu tes mains vers le bois… Je
me suis endormi sur la croix et la lance a percé mon côté à cause de toi qui
t’es endormi au paradis et as fait sortir Eve de ton côté. Mon côté a guéri la
douleur de ton côté. Et mon sommeil te fait sortir maintenant du sommeil de
l’enfer. Lève-toi et partons d’ici, de la mort à la vie, de la corruption à
l’immortalité, des ténèbres à la lumière éternelle. Levez-vous et partons d’ici
et allons de la douleur à la joie, de la prison à la Jérusalem céleste, des
chaînes à la liberté, de la captivité aux délices du paradis, de la terre au
ciel. Mon Père céleste attend la brebis perdue, un trône de chérubin est prêt,
les porteurs sont debout et attendent, la salle des noces est préparée, les
tentes et les demeures éternelles sont ornées, les trésors de tout bien sont
ouverts, le Royaume des Cieux qui existait avant tous les siècles vous
attend."
Extraits tirés du Lectionnaire
pour les dimanches et pour les fêtes de Jean-René Bouchet, Cerf, pp.
186-189.
SOURCE : http://peresdeleglise.free.fr/textesvaries/epiphane.htm
Article 5
"HE DESCENDED INTO HELL. ON THE THIRD DAY HE ROSE
AGAIN"
631 Jesus "descended into the lower parts of the
earth. He who descended is he who also ascended far above all the
heavens."475 The Apostles' Creed confesses in the same
article Christ's descent into hell and his Resurrection from the dead on the
third day, because in his Passover it was precisely out of the depths of death
that he made life spring forth:
Christ, that Morning Star, who came back from the dead, and shed his peaceful light on all mankind, your Son who lives and reigns for ever and ever. Amen.476
Paragraph 1. CHRIST DESCENDED INTO HELL
632 The frequent New Testament affirmations that Jesus
was "raised from the dead" presuppose that the crucified one
sojourned in the realm of the dead prior to his resurrection.477 This was the first meaning given in the
apostolic preaching to Christ's descent into hell: that Jesus, like all men,
experienced death and in his soul joined the others in the realm of the dead.
But he descended there as Saviour, proclaiming the Good News to the spirits
imprisoned there.478
633 Scripture calls the abode of the dead, to which
the dead Christ went down, "hell" - Sheol in Hebrew or Hades in Greek
- because those who are there are deprived of the vision of God.479 Such is the case for all the dead,
whether evil or righteous, while they await the Redeemer: which does not mean
that their lot is identical, as Jesus shows through the parable of the poor man
Lazarus who was received into "Abraham's bosom":480 "It is precisely these holy souls,
who awaited their Saviour in Abraham's bosom, whom Christ the Lord delivered
when he descended into hell."481 Jesus did not descend into hell to deliver
the damned, nor to destroy the hell of damnation, but to free the just who had
gone before him.482
634 "The gospel was preached even to the
dead."483 The descent into hell brings the Gospel
message of salvation to complete fulfilment. This is the last phase of Jesus'
messianic mission, a phase which is condensed in time but vast in its real
significance: the spread of Christ's redemptive work to all men of all times
and all places, for all who are saved have been made sharers in the redemption.
635 Christ went down into the depths of death so that
"the dead will hear the voice of the Son of God, and those who hear will
live."484 Jesus, "the Author of life", by
dying destroyed "him who has the power of death, that is, the devil, and
[delivered] all those who through fear of death were subject to lifelong
bondage."485 Henceforth the risen Christ holds
"the keys of Death and Hades", so that "at the name of Jesus
every knee should bow, in heaven and on earth and under the earth."486
Today a great silence reigns on earth, a great silence
and a great stillness. A great silence because the King is asleep. the earth
trembled and is still because God has fallen asleep in the flesh and he has
raised up all who have slept ever since the world began. . . He has gone to
search for Adam, our first father, as for a lost sheep. Greatly desiring to
visit those who live in darkness and in the shadow of death, he has gone to
free from sorrow Adam in his bonds and Eve, captive with him - He who is both
their God and the son of Eve. . . "I am your God, who for your sake have
become your son. . . I order you, O sleeper, to awake. I did not create you to
be a prisoner in hell. Rise from the dead, for I am the life of the dead."487
IN BRIEF
636 By the expression "He descended into
hell", the Apostles' Creed confesses that Jesus did really die and through
his death for us conquered death and the devil "who has the power of
death" (⇒ Heb 2:14).
637 In his human soul united to his divine person, the dead Christ went down to the realm of the dead. He opened heaven's gates for the just who had gone before him.
Catechism of the Catholic Church
Andreï Roublev. Descente aux Enfers,
1408-1410, Galerie Tretiakov
The Lord's descent into
hell
"What is happening? Today there is a great silence over the earth, a great
silence, and stillness, a great silence because the King sleeps; the earth was
in terror and was still, because God slept in the flesh and raised up those who
were sleeping from the ages. God has died in the flesh, and the underworld has
trembled.
Truly he goes to seek out our first parent like a lost sheep; he wishes to
visit those who sit in darkness and in the shadow of death. He goes to free the
prisoner Adam and his fellow-prisoner Eve from their pains, he who is God, and
Adam's son.
The Lord goes in to them holding his victorious weapon, his cross. When Adam,
the first created man, sees him, he strikes his breast in terror and calls out
to all: 'My Lord be with you all.' And Christ in reply says to Adam: ‘And with
your spirit.’ And grasping his hand he raises him up, saying: ‘Awake, O
sleeper, and arise from the dead, and Christ shall give you light.
‘I am your God, who for your sake became your son, who for you and your descendants
now speak and command with authority those in prison: Come forth, and those in
darkness: Have light, and those who sleep: Rise.
‘I command you: Awake, sleeper, I have not made you to be held a prisoner in
the underworld. Arise from the dead; I am the life of the dead. Arise, O man,
work of my hands, arise, you who were fashioned in my image. Rise, let us go
hence; for you in me and I in you, together we are one undivided person.
‘For you, I your God became your son; for you, I the Master took on your form;
that of slave; for you, I who am above the heavens came on earth and under the
earth; for you, man, I became as a man without help, free among the dead; for
you, who left a garden, I was handed over to Jews from a garden and crucified
in a garden.
‘Look at the spittle on my face, which I received because of you, in order to
restore you to that first divine inbreathing at creation. See the blows on my
cheeks, which I accepted in order to refashion your distorted form to my own
image.
'See the scourging of my back, which I accepted in order to disperse the load
of your sins which was laid upon your back. See my hands nailed to the tree for
a good purpose, for you, who stretched out your hand to the tree for an evil
one.
`I slept on the cross and a sword pierced my side, for you, who slept in
paradise and brought forth Eve from your side. My side healed the pain of your
side; my sleep will release you from your sleep in Hades; my sword has checked
the sword which was turned against you.
‘But arise, let us go hence. The enemy brought you out of the land of paradise;
I will reinstate you, no longer in paradise, but on the throne of heaven. I
denied you the tree of life, which was a figure, but now I myself am united to
you, I who am life. I posted the cherubim to guard you as they would slaves;
now I make the cherubim worship you as they would God.
"The cherubim throne has been prepared, the bearers are ready and waiting,
the bridal chamber is in order, the food is provided, the everlasting houses
and rooms are in readiness; the treasures of good things have been opened; the
kingdom of heaven has been prepared before the ages."
A reading from an ancient homily for Holy Saturday
Prayer
Almighty, ever-living God, whose Only-begotten Son descended to the realm of
the dead, and rose from there to glory, grant that your faithful people, who
were buried with him in baptism, may, by his resurrection, obtain eternal
life.(We make our prayer) through our Lord. (Through Christ our Lord.)
Prepared by Pontifical University Saint Thomas Aquinas
SOURCE :
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010414_omelia-sabato-santo_en.html
Andrea di Bonaiuto da Firenze (1343-1377), Discesa agli inferi, salle capitulaire du couvent de l'église de Santa Maria Novella, la Cappellone degli Spagnoli1,
CATECHISMO DELLA CHIESA CATTOLICA
PARTE PRIMA
LA PROFESSIONE DELLA FEDE
SEZIONE SECONDA:
LA PROFESSIONE DELLA FEDE CRISTIANA
CAPITOLO SECONDO
CREDO IN GESU' CRISTO, UNICO FIGLIO DI DIO
ARTICOLO 5
GESU' CRISTO « DISCESE AGLI INFERI,
IL TERZO GIORNO RISUSCITO' DA MORTE »
631 Gesù « era disceso nelle regioni inferiori
della terra. Colui che discese è lo stesso che anche ascese » (Ef 4,10).
Il Simbolo degli Apostoli professa in uno stesso articolo di fede la discesa di
Cristo agli inferi e la sua risurrezione dai morti il terzo giorno, perché
nella sua pasqua egli dall'abisso della morte ha fatto scaturire la vita:
« Cristo, tuo Figlio,
che, risuscitato dai morti,
fa risplendere sugli uomini la sua luce serena,
e vive e regna nei secoli dei secoli. Amen ». 525
Paragrafo 1 : CRISTO DISCESE AGLI INFERI
632 Le frequenti affermazioni del Nuovo
Testamento secondo le quali Gesù « è risuscitato dai morti » (1 Cor 15,20) 526 presuppongono
che, preliminarmente alla risurrezione, egli abbia dimorato nel soggiorno dei
morti. 527 È il senso primo che la predicazione apostolica ha dato
alla discesa di Gesù agli inferi: Gesù ha conosciuto la morte come tutti gli
uomini e li ha raggiunti con la sua anima nella dimora dei morti. Ma egli vi è
disceso come Salvatore, proclamando la Buona Novella agli spiriti che vi si
trovavano prigionieri. 528
633 La Scrittura chiama inferi, Shéol o Αιδην 529 il
soggiorno dei morti dove Cristo morto è disceso, perché quelli che vi si
trovano sono privati della visione di Dio. 530 Tale infatti è,
nell'attesa del Redentore, la sorte di tutti i morti, cattivi o giusti; 531 il
che non vuol dire che la loro sorte sia identica, come dimostra Gesù nella
parabola del povero Lazzaro accolto nel « seno di Abramo ». 532 «
Furono appunto le anime di questi giusti in attesa del Cristo a essere liberate
da Gesù disceso all'inferno ». 533 Gesù non è disceso agli inferi per
liberare i dannati 534 né per distruggere l'inferno della dannazione, 535 ma
per liberare i giusti che l'avevano preceduto. 536
634 « La Buona Novella è stata annunciata anche
ai morti... » (1 Pt 4,6). La discesa agli inferi è il pieno compimento
dell'annunzio evangelico della salvezza. È la fase ultima della missione
messianica di Gesù, fase condensata nel tempo ma immensamente ampia nel suo
reale significato di estensione dell'opera redentrice a tutti gli uomini di
tutti i tempi e di tutti i luoghi, perché tutti coloro i quali sono salvati
sono stati resi partecipi della redenzione.
635 Cristo, dunque, è disceso nella profondità
della morte 537 affinché i « morti » udissero « la voce del Figlio di
Dio » (Gv 5,25) e, ascoltandola, vivessero. Gesù, « l'Autore della vita », 538 ha
ridotto « all'impotenza, mediante la morte, colui che della morte ha il potere,
cioè il diavolo », liberando « così tutti quelli che per timore della morte
erano soggetti a schiavitù per tutta la vita » (Eb 2,14-15). Ormai Cristo
risuscitato ha « potere sopra la morte e sopra gli inferi » (Ap 1,18) e «
nel nome di Gesù ogni ginocchio » si piega « nei cieli, sulla terra e sotto
terra » (Fil 2,10).
« Oggi sulla terra c'è grande silenzio, grande
silenzio e solitudine. Grande silenzio perché il Re dorme: la terra è rimasta
sbigottita e tace perché il Dio fatto carne si è addormentato ed ha svegliato
coloro che da secoli dormivano. [...] Egli va a cercare il primo padre, come la
pecora smarrita. Egli vuole scendere a visitare quelli che siedono nelle tenebre
e nell'ombra di morte. Dio e il Figlio suo vanno a liberare dalle sofferenze
Adamo ed Eva, che si trovano in prigione. [...] Io sono il tuo Dio, che per te
sono diventato tuo figlio. [...] Svegliati, tu che dormi! Infatti non ti ho
creato perché rimanessi prigioniero nell'inferno. Risorgi dai morti. Io sono la
Vita dei morti ». 539
636 Con l'espressione « Gesù discese
agli inferi » il Simbolo professa che Gesù è morto realmente e che,
mediante la sua morte per noi, egli ha vinto la morte e il diavolo « che
della morte ha il potere » (Eb 2,14).
637 Cristo morto, con l'anima unita alla sua
Persona divina, è disceso alla dimora dei morti. Egli ha aperto le porte del
cielo ai giusti che l'avevano preceduto.
(525) Veglia pasquale, Preconio pasquale («
Exsultet »): Messale Romano (Libreria Editrice Vaticana 1993) p. 168.
(526) Cf At 3,15; Rm 8,11.
(527) Cf Eb 13,20.
(528) Cf 1 Pt 3,18-19.
(529) Cf Fil 2,10; At 2,24; Ap 1,18; Ef 4,9.
(530) Cf Sal 6,6; 88,11-13.
(531) Cf Sal 89,49; 1 Sam 28,19; Ez 32,17-32.
(532) Cf Lc 16,22-26.
(533) Catechismo Romano, 1, 6, 3: ed. P.
Rodríguez (Città del Vaticano-Pamplona 1989) p. 71.
(534) Cf Concilio di Roma (anno 745), De descensu
Christi ad inferos: DS 587.
(535) Cf Benedetto XII, Libello Cum dudum (1341),
18: DS 1011; Clemente VI, Lettera Super quibusdam (anno 1351), c. 15,
13: DS 1077.
(536) Cf Concilio di Toledo IV (anno 633), Capitulum,
1: DS 485; Mt 27,52-53.
(537) Cf Mt 12,40; Rm 10,7; Ef 4,9.
(538) Cf At 3,15.
(539) Antica omelia sul santo e grande Sabato: PG
43, 440. 452. 461.
SOURCE : http://www.vatican.va/archive/catechism_it/p122a5p1_it.htm#CRISTO%20DISCESE%20AGLI%20INFERI
Sur l’icône de l’Anastasis de Youssef
al-Musawwer : http://www.narthex.fr/blogs/le-patrimoine-des-chretiens-dorient/l2019icone-de-l2019anastasis?fbclid=IwAR0ivgOGpYZuQwECGqMge05H4diNtAD1Am7T1TWtpXCg8XpWRCBlMzO-IB4
Pourquoi le Christ est-il descendu aux enfers ?
Lecture sotériologique du Samedi saint chez Hans Urs von Balthasar, Étienne
Vetö. Dans Revue
des sciences philosophiques et théologiques 2015/3
(Tome 99), pages 493 à 514 : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-philosophiques-et-theologiques-2015-3-page-493.htm
Voir aussi : http://coptica.free.fr/christ_renverse_le_royaume_de_la_mort_1584.htm
http://www.dioceserabat.org/actualites/Homelie%20Samedi%20Saint%20-%20Epiphane%20de%20Salamine.pdf