Abbaye
du Mont-Saint-Michel, Manche, Normandie, France. Saint Aubert, évêque d'Avranches au VIIIe
siècle, voit en songe l'archange Michel qui lui ordonne de
construire un sanctuaire sur le mont Tombe. Bas-relief néo-gothique, exécuté en
1860 par le sculpteur Jean-Baptiste Barré pour le tympan du portail sud de
l'abbatiale. Retiré par Paul Gout au début du XXe siècle et placé au bas de
l'escalier des Maristes.
Abbey
of Mont-Saint-Michel, Manche, Normandie, France. Saint Aubert, bishop of Avranches in the
8th Century, saw in dreams Archangel Michael, who ordered him to
build a sanctuary on Mount Tomb.
Saint Aubert
Évêque
d'Avranches (+ 725)
Il fut, en 709, poussé par l'inspiration de Dieu, à l'origine de l'abbaye et de l'église du Mont Saint Michel en Normandie, à l'instar de celui du Monte Gargano en Italie. Il y fonda un chapitre de 12 moines vivant en commun, chargé de servir Dieu en chantant sa louange jour et nuit.
Aubert, originaire de Genêts, était évêque d'Avranches lorsque, selon la tradition, l'archange saint Michel lui même serait venu lui faire en songe la demande de fonder un lieu de culte sur le Mont Tombe. Ce n'était pas un lieu commode que cette pointe rocheuse à peine rattachée au continent, couverte de broussailles et seulement habitée, outre les bêtes sauvages, par quelques ermites. Aubert, une fois réveillé, préféra penser que ce rêve venait du Malin... Et quand, quelques nuits plus tard, le rêve se répéta, l'évêque Aubert, campant sur ses positions, redoubla de prières et de jeûnes pour faire disparaître cette idée désastreuse.... L'Archange alors se fâcha: il apparut une troisième fois à Aubert, lui réitérant sa demande, en la lui enfonçant dans le crâne, au sens propre puisque, une fois réveillé, l'évêque portait sur son os pariétal cette marque en creux que l'on peut encore constater sur ses reliques. Aubert comprit alors qu'il fallait s'exécuter. Il entreprit aussitôt de faire bâtir un petit sanctuaire dédié à saint Michel. Des événements providentiels le guidèrent dans sa tâche : un rond de rosée, un matin de septembre, lui indiqua la forme de l'oratoire, un taureau attaché en montra l'emplacement. Une source fut trouvée, un puits creusé. Il fallut encore arracher une pierre cultuelle païenne. En 708 environ, Aubert envoya des moines chercher au sanctuaire du Mont Gargano en Italie, dédié à saint Michel, des reliques du lieu. Puis, le 16 octobre 709, l'évêque fit la dédicace de l'église et y installa un chapitre de douze chanoines. Le Mont Saint-Michel était né. Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
Un internaute nous signale: "Saint Aubert fonde effectivement au Mont Saint-Michel une communauté religieuse, mais ce serait plutôt une communauté de chanoines: les moines bénédictins n'y sont installés qu'en 966 par Mainard, disciple de Guillaume de Volpiano, avec le soutien du duc de Normandie."
À Avranches, vers 725, saint Aubert, évêque, grâce à qui le culte de saint Michel Archange a fleuri
sur le mont Tombe.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1827/Saint-Aubert.html
Statue
de saint Aubert sur la chapelle Saint-Aubert, Le Mont-Saint-Michel, Manche
10 septembre
Saint Aubert
Évêque d'Avranches
Saint Aubert naquit d'une
famille considérable, probablement dans l'Avranchis, soit à Genêts, soit,
plutôt, à Huisnes alors appelée Itius.
Après avoir distribué son
patrimoine aux pauvres et aux établissements religieux, il reçut les ordres
sacrés et fut bientôt élu douzième évêque d'Avranches connu après la mort de
Ragentrammus (770)[1].
Dès la fin de l'époque
préhistorique, ce qui deviendra Avranches était habité par des populations
groupées que remplaça le peuple gaulois des Ambibares, signalé par César
et que Pline l'Ancien nomme les Abricantes.
Ville gallo-romaine
détruite par les invasions barbares, on ne peut dire assurément quelque chose
d'Avranches pendant le haut Moyen-Age, encore qu'une charte de Dagobert fonde
l'église Saint-Gervais (637). On suppose que le christianisme avait pénétré
l'Avranchin vers la fin du IV° siècle où saint Léonce semble être le premier
évêque et l'organisateur de l'Eglise d'Avranches, petit diocèse qui s'étendait
sur l'Avranchin et le Mortanais.
Prélat pieux et ami de la
solitude, Aubert avait coutume de se retirer sur le Mont-Tombe, depuis devenu
le Mont-Saint-Michel, alors entouré par la forêt de Scissy, où, comme l'on
sait, lui apparut l'Archange. Saint Aubert mourut en 725 et comme il avait
demandé que son corps fut enseveli au Mont-Saint-Michel, il fut inhumé dans
l'église et y resta jusqu'à ce que les révolutionnaires le dispersassent ;
seule reste la tête qui est gardée dans l'église Saint-Gervais d'Avranches.
Eginhard[2] attribua la fondation du château
d'Avranches à Charlemagne dont Le roman en vers de la conquête de la
Bretagne dit qu'il visita la ville. Détruite par les Normands et
reconstruite, la ville, aux confins de la Normandie et de la Bretagne, est
mêlée aux luttes nombreuses et confuses qui opposent les deux pays.
L'école épiscopale
d'Avranches eut une très grande réputation dans le seconde moitié du XI° siècle
où enseignait le futur archevêque de Cantorbéry, Lanfranc[3], et étudiaient Jean de Bayeux[4], saint Anselme[5] et Robert de Tombelaine[6]. Henri II Plantagenet séjourna souvent
à Avranches et c'est devant le portail de la cathédrale qu'il fit amende
honorable pour le meurtre de saint Thomas Becket (1172). Saint Louis
ayant acheté la vicomté d'Avranches y refit les fortifications de la ville et
du château.
La guerre de Cent ans fut
terrible à Avranches dont l'évêque, Jean de Saint-Avit (1391 + 1442), nommé
juge de Jeanne d'Arc à Rouen, fut accusé de trahison pour avoir pris sa défense
et mourut après dix ans de captivité dans un cachot.
Restant résolument
catholique sous l'influence de l'évêque, Robert Cénalis (1532 + 1560)[7], avec Pontorson, Granville, Cherbourg et le
Mont-Saint-Michel, alors que toute la Normandie était aux mains du calviniste
Montgommery,
Avranches fut prise par
surprise et pillée (7 avril 1562) ; Montgommery ne put s'y maintenir longtemps
et la ville devint, sous l'autorité de l'évêque, François de Péricard (1588 +
1639)[8], une place forte de la Ligue qui ne reconnut
l'autorité d'Henri IV qu'après deux mois de siège d'artillerie mené par le duc
de Montpensier.
Centre du soulèvement des
nu-pieds contre le cardinal de Richelieu, Avranches fut terriblement châtiée
par Gassion (1639).
[1] Les
évêques d'Avranches connus furent, avant saint Aubert : saint Léonce (vers
400), Népus (vers 511), saint Perpétue (533-541), Gilles ou Egidius (549),
saint Pair (552-565), saint Sénier (565-570), saint Sever (570), Léodowald
(vers 578), Childoald (630), Fégasse (660) et Ragentrammus.
[2] Né
de parents nobles de la région du Main, vers 770 ou 775, Eginhard fut élévé à
l'école du monastère de Fulda puis fut admis à l'école du palais et devint un
des plus beaux esprits de l'académie palatine. Homme de confiance et biographe
de Charlemagne, il fut le secrétaire particulier de Louis le Pieux et le
conseiller de Lothaire (817). Politique, théologien, hagiographe et artiste,
Eginhard était un laïc qui fut marié à Imma dont la légende fit une fille de
Charlemagne ; il fut successivement abbé laïc de Saint-Pierre au Mont-Blandin,
de Saint-Bavon à Gand, de Saint-Cloud près de Paris, de Saint-Jean à Pavie, de
Saint-Wandrille en Normandie, de Michelstadt et Mülheim sur le Main. Il fit
transférer les reliques des saints Marcellin et Pierre dans son abbaye de Mulheim
(qui s'appela plus tard Seligenstadt), s'y fit moine (830) et y mourut (840).
[3] Né
à Pavie dans le premier quart du XI° siècle au sein d'une noble famille,
Lanfranc fit d'abord des études de droit et exerça la profession d'avocat ;
chassé de Pavie après une révolte durement réprimé par Conrad II, il se réfugie
en France où il enseigne les lettres et la dialectique à Tours puis à
Avranches. Il se fit ensuite moine au Bec (1045) où il devint prieur et
écolâtre. Nommé archevêque de Cantorbéry, il fut sacré le 29 août 1070. Il
mourut le 28 mai 1089.
[4] Apparenté
aux ducs de Normandie, Jean naquit à Bayeux (première moitié du XI° siècle) et
fit ses études à l’école épiscopale d’Avranches. Elu évêque d’Avranches (1060),
il rédigea un traité de liturgie, le De officiis ecclesiasticis dont
il fit hommage à l’archevêque de Rouen, Maurille auquel il succéda (1068).
Métropolitain, il continua fermement d’établir la réforme grégorienne qu’il
avait entreprise à Avranches, encore que son caractère abrupt compromit les
résultats des conciles qu’il réunit en 1072 et en 1074. Des incidents tournant
à l’émeute qui le desservirent auprès du duc de Normandie, et des ennuis de
santé l’obligèrent à se démettre (1078). Il mourut le 9 septembre 1079.
[5] Voir
au 21 avril.
[6] Né
vers 1010, Robert fit ses vœux monastiques au Mont-Saint-Michel peu avant 1030.
Après avoir été un des premiers et les plus brillants élèves de l’école
d’Avranches, il professa au Mont-Saint-Michel agité par une rivalité entre les
moines originaires du Bocage et ceux de Haute-Normandie. En 1057 lors de
l’élection du nouvel abbé, Renouf, un « Bocain », accusé de simonie par ses
adversaires, Robert qui lui était hostile, quitta le monastère avec quelques
disciples pour s’installer sur le rocher de Tombelaine, un îlot situé non loin
du Mont. Dix ans plus tard, l’évêque de Bayeux, Eudes de Contenville, lui
offrit direction du monastère de Saint-Vigor qu’il entendait restaurer dans les
faubourgs de Bayeux. Or comme l’évêque, entré en conflit avec son demi-frère,
le duc-roi Guillaume, fut mis en prison (1082), Robert quitta précipitamment
son monastère dont les moines se dispersèrent. Il se rendit en Italie et se mit
au service de Grégoire VII et ne retourna sans soute pas au Mont-Saint-Michel.
Il mourut vers 1090. On a de lui un commentaire du deuxième livre du Cantique
des cantiques.
[7] Robert
Cénalis, né à Paris en 1483, docteur de la Sorbonne en 1513, chanoine de Soissons,
trésorier de la Sainte-Chapelle de Paris et confesseur de François I°, fut
successivement évêque de Vence (1522-1530), de Riez (1530-1532) et d'Avranches
(1532-1560). Il lutta avec succès contre la peste qui ravageait l'Avranchin
(1532-1533), réorganisa avec sagesse son diocèse (statuts de 1533 et de 1550)
et fut un apologiste savant et talentueux contre les calvinistes. Il mourut à
Paris le 27 avril 1560. On lui doit une Histoire de France, une Histoire
sainte et une Hiérarchie de Normandie.
[8] Après
les désordres de la Ligue où il anima la résistance au pouvoir d'Henri IV,
François de Péricard, la paix revenue, s'occupa avec diligence de la vie
religieuse de son diocèse : il établit à Avranches les Capucins et les
Bénédictines, réforma les bréviaires, missels et rituels diocésains à quoi, en
1635, il substitua le missel et le bréviaire romains.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/09/10.php
Aubert d'Avranches. Stained
glass windows of Cathédrale Notre-Dame de Coutances
Also
known as
Aubert
Auberto
Autberto
Profile
Bishop of Avranches, France.
Founded the monastery of
Mont-St-Michel of the coast of Normandy, France after
receiving a vision of Michael
the Archangel.
c.709 of
natural causes
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Autbert of
Avranches“. CatholicSaints.Info. 7 February 2022. Web. 10 September 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-autbert-of-avranches/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-autbert-of-avranches/
Troisième
apparition de saint Michel à saint Aubert en 706, chromolithographie d’après
une gravure du XIIe siècle, extraite d’E.-A. Pigeon, Description
historique et monumentale du Mont Saint-Michel, Avranches, H. Tribouillard,
1865. Archives départementales de la Manche (cl. A. Poirier, 2 Fi 5/1)
AUBERT OF AVRANCHES, ST.
Bishop; d. Avranches,
725. According to the accounts of the foundation of Mont-Saint-Michel, Aubert
(or Autbert), Bishop of Avranches (704?–725), had retreated to Mont Tombe to
pray. Having fallen asleep, he was told three times in a dream to build a church
on the site and dedicate it to St. Michael the Archangel. The records report
that the church was so dedicated on October 16, 709. Aubert is supposed also to
be the founder of the pilgrimage to the famous spot, henceforth called
Mont-Saint-Michel. The chapter of canons was later replaced by Benedictines;
Aubert's body was translated to the abbey June 18, c. 1009. Since
the French
Revolution, the only relic extant is in Saint-Gervais in Avranches. A
fifteenth-century vita of St. Aubert is of little value.
Feast: Sept. 10.
Bibliography: Acta
Sanctorum Sept. 8:76–78. Bibliotheca hagiograpica latina antiquae et
mediae aetatis (Brussels 1898–1901) 1:858–860; 2:5951. E. Dupont, Dictionnaire
d'histoire et de géographie ecclésiastiques, ed. A. Baudrillart et al. (Paris
1912) 5:222. R. Aigrain, Catholicisme 1:1009–10. A. Butler, The
Lives of the Saints, ed. H. Thurston and D. Attwater (New
York 1956) 3:533.
[G. J. Donnelly]
New Catholic Encyclopedia
S. Yrondy et G. Mabire, Photographie du crâne de saint Aubert, Archives départementales de la Manche (cl. A. Poirier, dépôt des archives diocésaines, 300 J 121/224)
Relique
du chef de Saint-Aubert, basilique Saint-Gervais, Avranches.
Catholic Heroes . .
. St. Aubert
September 8, 2015
By CAROLE BRESLIN
Near the west coast of
France just below England lies the See of Avranches. If you take a drive around
the waterways for about 24 miles, you will arrive at one of the world’s most
famous pilgrimages, another World Heritage Site — one of 41 in France. This
place, Mont Saint-Michel, is dedicated to St. Michael the Archangel, since he
appeared to St. Aubert and ordered him to erect the church in his honor.
Born late in the seventh century, Aubert was born of a noble family from
Genetas. He received an extensive education and became known for both his
wisdom and his piety. “He behaved in such a way that all considered him an
angel of Heaven rather than a mortal man.”
When the See of Avranches was left vacant, the people gathered to elect another bishop, engaging in fasting and prayer. As they invoked the Holy Spirit to lead them in the task of finding another bishop, they heard a voice with heavenly authority say to them, “Aubert the Presbyter will be your bishop.”
Aubert dutifully accepted the position of serving as bishop of the Church. After his installation while he slept one night, he had a dream in which St. Michael the Archangel appeared to him. He instructed Aubert to build a church in St. Michael’s honor on nearby Mount Tumba, now known as Mont Saint-Michel in Normandy.
However, Aubert doubted the authenticity of the visionary dream and did not do as ordered. In fact, he thought that it was demonic deception.
Hence, St. Michael appeared to Aubert a second time, again commanding him to build a church in his honor. He rebuked Aubert for ignoring his previous instructions. Being a faithful man, Aubert then spent time in fasting and prayer to discern whether this was the work of a good angel or a bad angel. He begged God for enlightenment regarding the matter.
Sacred Scripture frequently illustrates the way the number three plays a prominent role in the workings of the Lord. Three times he fell during his passion, three times he asked Peter if he loved him and here also, Aubert had to be told three times to build the church.
In 708, as St. Michael appeared to Aubert a third time, the angel severely scolded the bishop for being so difficult. During this third visitation, St. Michael pointed at Aubert, poking him in the forehead while repeating his command to build the church and directing him to the exact position upon which it was to be built. Dare I say that St. Michael finally got through to him? Where the archangel touched his head, a permanent hole was left in Aubert’s skull.
He informed Aubert that where he would find a bull which had been stolen would be the place where the church was to be built. This time Aubert believed the vision to be true, arose the next morning, and related the incident to his clerics, showing them the place where St. Michael had touched his head.
The men reacted with great joy that not only had their bishop received a visitation, but that the visitation had been from the Prince of the Celestial Court, St. Michael, who would later play such a large role in the future of France.
As they walked to the island upon which Mount Tumba stood, they sang psalms and hymns. Many people joined the pilgrimage as news of their purpose spread. The journey of three hours ended at the top of the mountain where the stolen bull was found just as St. Michael had predicted.
With much more hast than previously demonstrated, Aubert gathered workers to erect the church. Aubert stayed on the small island until the structure was complete. He sat on a nearby rock supervising the construction — a rock which had been preserved in his honor.
When the structure was complete, Aubert regretted not having proper relics to place in the church for pilgrims to venerate. He need not have worried. St. Michael appeared to him again instructing Aubert to send two monks to a similar shrine in Italy.
When the two monks arrived at the shrine of St. Michael the Archangel on Mount Gargano, they went to the abbot. Upon learning of their mission to get some relics for the replica shrine built in France, the abbot greatly rejoiced.
St. Michael had also visited the shrine on Mount Gargano leaving his footprints on a rock and a purple veil on the altar. The abbot readily provided the requested relics to the two monks. He gave them a piece of the stone which had the footprints on it and he also gave them a piece of the purple cloth left by the angel.
As the two monks made their way back to the northwest coast of France, many miracles happened because of the relics — some of which were blind people regaining their sight. They continued their journey, arriving just as St. Aubert was preparing to celebrate the dedication Mass.
Aubert decided to wait for the arrival of the relics which the monks were carrying. When they arrived, the Mass was celebrated with great joy and those attending were able to venerate the relics.
Soon after the dedication had been completed in 709, Aubert appointed 12 canons to oversee the church. Furthermore, he donated all the lands that he had inherited from his family for the maintenance of the shrine. He then returned to Avranches to fulfill his responsibilities as bishop of that diocese.
In 720 St. Aubert, bishop of Avranches, died. His remains were transported with great honor to the church at the top of Mont Saint-Michel where they remained until the French Revolution. At that point the shrine was looted — after more than 1,000 years of expansion and development by the Benedictines.
The only remaining relic of St. Aubert lies in the St. Gervais Basilica in Avranches. Pilgrims can see the skull of St. Aubert and the hole left there by the finger of St. Michael. St. Aubert’s feast day is celebrated on September 10.
By 1790 the shrine had grown to cover most of the island. In 1793 it was turned into a prison until closed in 1863. In 1872 the government of France began the restoration of this great abbey. Now millions of pilgrims come from all over the world to visit Mont Saint-Michel.
Dear St. Aubert, how greatly we need the protection of St. Michael during these
days of trials and temptations. Please, we beg of you, intercede for us to be
confident in his protection and strong in our resistance to evil. Amen.
(Carole Breslin home-schooled her four
daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for
eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian
Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)
SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-aubert/
Cathédrale Notre-Dame de Bayeux, Calvados, Basse-Normandie : Chapelle
Saint-Michel et Saint-Blaise, Baie 14, Trois scènes de la légende de Saint Michel, Léon-Louis
Mazuet (1834–1915), Détail Vision de Saint Aubert.
Lowest panel of the centre stained glass window in Saint Michael's and Saint Blaise's chapel, depicting the vision of Saint Aubert. The window was created by Léon-Louis Mazuet (1834–1915) in conjunction of the stained glass workshop of the late Étienne-Hormidas Thévenot that continued to work after his death. See Martine Callias Bey and Véronique David, Les vitraux de Basse-Normandie, p. 74, 78.
Sant' Auberto di
Avranches Vescovo
Martirologio
Romano: Ad Avranches in Neustria, ora in Francia, sant’Autberto, vescovo,
grazie al quale fiorì sul monte Tomba il culto di san Michele Arcangelo.
Non si può determinare con certezza l'epoca in cui visse. Secondo il catalogo dei vescovi di Avranches, Auberto avrebbe occupato quella sede prima di Rahentrannus, vissuto verso la fine del sec. VII. Quanto tempo prima sembrerebbe indicano il racconto dell'apparizione ad Auberto dell'arcangelo san Michele sul monte Tomba, che sarebbe avvenuta durante il regno di un Childeberto. Molti hanno pensato a Childeberto III (695-711). Il Duchesne, invece, per accordare la notizia col posto occupato da Auberto nel catalogo, propende per Childeberto II (m. 595). In tal caso, Auberto sarebbe vissuto nel sec. VI e a questo secolo sarebbe anche da retrocedere la costruzione della prima chiesa in onore dell'arcangelo sul monte Tomba, detto poi Monte San Michele, che fonti più recenti fissano al 16 ottobre 709. Non minore incertezza c'è per quel che concerne le vicende della vita del santo. Una Vita del sec. XV è senza grande autorità. Qualcosa di più sicuro danno i racconti sull'apparizione dell'arcangelo, di cui il più antico sembra del sec. IX.
Auberto, notissimo per la sua carità, sarebbe stato eletto vescovo di Avranches per acclamazione. Amante della solitudine, egli si recava spesso a pregare sul monte Tomba e qui appunto un giorno, addormentatosi durante la preghiera, si sentì chiamare per tre volte dall'arcangelo Michele che gli chiese l'erezione di una cappella in suo onore lì sulla cima del monte. Auberto iniziò subito la costruzione di una chiesa, che, affidata in un primo tempo al clero secolare, nel sec. IX passò ai Benedettini, i quali ne fecero una delle abbazie più famose della cristianità.
Il corpo di Auberto, trasportato sul monte Tomba, fu sottoposto ad una ricognizione nel 1012. Il cranio, conservato a San Gervasio di Avranches, presenta un foro che la leggenda attribuisce alla pressione del dito di san Michele. L'ordo della diocesi di Coutances fissa la sua festa al 10 settembre. La festa del 16 o del 18 giugno riguarderebbe la traslazione.
Autore: Paul Viard
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/69740
Voir aussi : http://www.le-mont-saint-michel.org/pelerinage050.htm