San Giovanni Battista Piamarta
Saint Jean-Baptiste
Piamarta
Fondateur de la
Congrégation de la Sainte Famille de Nazareth (+ 1913)
Giovanni Battista Piamarta.
Prêtre fondateur de l'Institut des petits artisans de Brescia et de la Congrégation de la Sainte Famille de Nazareth. Il mourut à Remedello, au pays de Brescia en Lombardie.
Béatifié le 12 octobre 1997 par Jean-Paul II. (homélie en italien - en anglais)
- Congrégation de la Sainte Famille de Nazareth - site en italien
- Association de formation Giovanni Piamarta - site en italien
- Artigianelli - les petits artisans de Brescia, histoire - site en italien
Canonisé le 21 octobre 2012 à Rome avec Jacques Berthieu, Pedro Calungsod, Maria Carmen Sallés y Barangueras, Marianne Cope, Kateri Tekakwitha, et Anna Schäffer - Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.
Remarque: selon le calendrier liturgique italien, sa mémoire liturgique se célèbre le 26 avril pour ne pas faire concurrence à la fête de saint Marc...
À Remedello, au pays de Brescia en Lombardie, l'an 1913, le bienheureux Jean
Piamarta, prêtre, qui, au milieu de lourdes épreuves, fonda l'Institut des
petits artisans de Brescia et, dans le voisinage, une colonie agricole où les
jeunes recevaient une formation religieuse tout en apprenant un métier, et pour
cette œuvre il établit également la Congrégation de la Sainte Famille de
Nazareth.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10861/Saint-Jean-Baptiste-Piamarta.html
Saint Giovanni
Battista Piamarta
Prêtre et
fondateur des Congrégations :
« Sainte Famille de
Nazareth »
« Humbles servantes du Seigneur »
Commémoration :
Martyrologium Romanum le 25 avril (dies natalis).
La Congrégation et le diocèse de Brescia le 26 avril.
J |
ean-Baptiste Piamarta naît à Brescia le 26 novembre 1841 d'une famille pauvre. Orphelin de mère à 9 ans, il est éduqué par son grand-père, et c'est grâce au curé de Vallio Terme (Brescia) qu'il peut entrer au séminaire diocésain.
Ordonné prêtre le 24 décembre 1865, il commence son ministère à Carzago Riviera, Bedizzole (province de Brescia) ; il est ensuite nommé dans l'oratoire Saint-Alexandre en ville, avant de devenir curé de Pavone de Mella. Il s'occupe de la jeunesse, utilisée par les usines de l'industrie naissante à Brescia.
Il quitte la paroisse de Pavone del Mella et revient à Brescia pour se dédier à l'œuvre qu'il avait autrefois imaginée : contribuer à la préparation professionnelle et chrétienne des jeunes qui affluent vers la ville dans cette période d'industrialisation.
Le père Jean-Baptiste, grand apôtre de la charité et de la jeunesse, percevait l’exigence d’une présence culturelle et sociale du catholicisme dans le monde moderne, c’est pourquoi il se consacra à l’élévation chrétienne, morale et professionnelle des nouvelles générations, illuminé par une vigueur pleine d’humanité et de bonté.
Animé d’une confiance inébranlable en la Providence divine et par un profond esprit de sacrifice, il affronta des difficultés et souffrances pour donner vie à plusieurs œuvres apostoliques, parmi lesquelles : l’« Institut des Artigianelli » (3 décembre 1886), la maison d’édition « Queriniana », la congrégation masculine de la « Sainte Famille de Nazareth » (mars 1900) et la congrégation des « Humbles Servantes du Seigneur ».
C'est ainsi que naît l’Institut Artigianelli le 3 décembre 1886 avec l'aide de Mgr Pietro Capretti, qu'il avait connu pendant son ministère à l’oratoire Saint-Alexandre.
L'œuvre prend de l'ampleur, et il l'étend aussi à la préparation des jeunes agriculteurs, fondant avec le père Giovanni Bonsignori la « Colonie Agricole de Remedello » (Brescia).
Autour de lui se crée un groupe de religieux, désireux de partager son idéal. En mars 1900, il crée donc une famille religieuse composée de prêtres et de laïcs qui se dévouent à l'éducation des jeunes, cette famille devient de la « Sainte Famille de Nazareth » (« Sacra Famiglia di Nazareth »).
Le secret de sa vie intense et active réside dans les longues heures qu’il consacrait à la prière. Quand il était surchargé de travail, il augmentait son temps de rencontre cœur à cœur avec le Seigneur. Il préférait les haltes devant le Saint Sacrement, méditant la passion, la mort et la résurrection du Christ pour y puiser la force spirituelle et repartir à la conquête du cœur des personnes, surtout des jeunes, pour les reconduire aux sources de la vie à travers des initiatives pastorales toujours nouvelles.
Il meurt le 25 avril 1913 à Remedello. En 1926 sa dépouille est transférée dans l'église de l'Institut Artigianelli qu'il avait fait construire.
Le procès de
béatification est ouvert en 1963 ; en 1986 l'Église reconnaît l'héroïcité
de ses vertus.
Giovanni Battista
Piamarta a été béatifié, le 12 octobre 1997, par Saint Jean Paul
II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et canonisé, le 21 octobre 2012,
par le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
SOURCE : https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/abd0c0c0-dc60-4b03-ba6d-85517068e592
GIOVANNI PIAMARTA
Prêtre, Fondateur, Bienheureux
1841-1913
Giovanni (Jean) naquit à
Brescia le 26 novembre 1841, de Giuseppe Piamarta et de Regina Ferrari, de
très humble condition sociale. Pour ses études, c’est le curé de Vallio
(proche de Brescia), don Pezzana, qui aida le garçon, lequel put ainsi entrer
au séminaire. Malgré quelques difficultés d’ordre intellectuel, Giovanni fut
finalement ordonné prêtre le 24 décembre 1865, à vingt-quatre ans, comme
c’était l’habitude.
Pendant trois ans, il exerça le ministère à Carzago Riviera, puis Bedizzole ; don Pezzana ayant été transféré à une paroisse de Brescia, ce dernier demanda à faire nommer Giovanni au poste de directeur de l’Oratoire (le patronnage) des garçons, où il resta treize années à aider tous ces jeunes qui l’estimaient et le respectaient.
Puis Giovanni eut à s’occuper d’une paroisse “difficile” à Pavone Mella, où il
s’acharna à redresser une population vraiment revêche, mais il renonça au bout
de quatre ans.
Revenu à Brescia, avec un
confrère qui partageait son zèle et son souci des âmes, il chercha à s’occuper
des jeunes garçons qui venaient chercher du travail dans la ville. Il avait
d’ailleurs eu un prédécesseur en la personne du bienheureux Lodovico Pavoni
(1784-1848)1 ,
mais l’œuvre de ce dernier avait dû quitter la ville à cause des événements
socio-politiques du moment.
Sans se décourager, les
deux prêtres réussirent à acheter et restructurer deux petites maisons où
naquit ainsi l’Institut Artigianelli (Les Petits Artisans), sous la protection
des saints Filippo Neri et Luigi de Gonzaga. Par décision de l’évêque, don
Giovanni Piamarta en fut le directeur.
Un peu plus tard, vu les
circonstances, l’évêque lui-même crut bon de fermer l’Institut, et le père
Giovanni dut “encaisser” la décision sans mot dire, mais après quelques
secondes, il répondit de tout son cœur : Je mourrai là où je suis, au
milieu de mes gamins. Surpris, l’évêque répondit seulement : Allez,
et que Dieu vous assiste.
Dès lors, toute l’œuvre
reposa sur les épaules de don Giovanni, qui y voua toute sa vie. L’œuvre se
développa, on construisit ; les jeunes purent recevoir une formation technique,
avec des moyens modernisés et des instructeurs compétents.
Mais don Giovanni
s’intéressa aussi au monde agricole, en crise lui aussi par l’arrivée de
nouvelles techniques de culture. Cette fois-ci, il se fit aider par un autre
prêtre, don Giovanni Bonsignori, qui veilla sur la fondation d’une Ecole
Agraire, acquérant près de Brescia en 1895 une ferme de 140 hectares avec
constructions diverses. L’Ecole publia dès l’année suivante son petit
journal, La Famille Agricole, pour faire connaître l’Œuvre ; plus
tard celle-ci devint la Société Anonyme Agricole et Industrielle de Brescia,
qui existe encore.
Don Giovanni s’occupa du
futur de son œuvre. On lui avait suggéré de reprendre celle de Lodovico Pavoni,
ou de s’unir aux Salésiens, mais à ces Congrégations il préféra une Pieuse
Union de personnes vivant en communauté de façon religieuse, mais sans faire de
vœux. Il en écrit les Constitutions, approuvées par le diocèse en 1902.
Dès 1900 apparurent aussi
les Auxiliatrices, pour subvenir aux nécessités dont avaient besoin tous ces
jeunes travailleurs. Il s’adjoignit donc une dame, Elisa Baldo, qui avait
commencé de son côté à ouvrir une maison pour les femmes malades et les jeunes
filles pauvres. Après quelques années, cette section devenait les “Pauvres
Servantes de la Sainte Famille de Nazareth”.
En 1910 don Giovanni
subit une première attaque qui le laissa paralysé pour quelques jours, une
autre en avril 1913 l’amena devant l’Eternité, où il s’éveilla le 25 avril.
Il fut enseveli auprès de
son ami Capretti, déjà décédé depuis quelques années. Maintenant, sa tombe se
trouve dans l’église de l’Ecole Agraire elle-même.
L’œuvre s’est diffusée
aussi à l’étranger.
Giovanni Piamarta a été
béatifié en 1997, et le Martyrologe le mentionne au dies natalis, le 25
avril.
1 Voir
au 1. avril.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/giovanni_piamarta.htm
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Le Fils de l’homme est
venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude (cf. Mc
10,45)
Vénérés frères,
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui l’Église
écoute une nouvelle fois ces paroles de Jésus prononcées sur la route de
Jérusalem, où devait s’accomplir son mystère de passion de mort et de
résurrection. Ce sont des paroles qui contiennent le sens de la mission du
Christ sur la terre, marquée par son immolation, par sa donation totale. En ce
troisième dimanche d’octobre, où l’on célèbre la Journée Missionnaire Mondiale,
l’Église les écoute avec une particulière attention et ravive sa conscience
d’être tout entière dans un indéfectible état de service de l’homme et de
l’Évangile, comme Celui qui s’est offert lui-même jusqu’au sacrifice de sa vie.
J’adresse mon cordial
salut à vous tous qui remplissez la Place Saint-Pierre, en particulier aux
délégations officielles et aux pèlerins venus pour fêter les sept nouveaux
saints. Je salue affectueusement les Cardinaux et les Évêques qui participent
ces jours-ci à l’Assemblée
synodale sur la Nouvelle Évangélisation. La coïncidence entre cette Assise
et la Journée Missionnaire est heureuse ; et la Parole de Dieu que nous avons
écouté se révèle éclairante pour les deux. Celle-ci montre le style de
l’évangélisateur, appelé à témoigner et annoncer le message chrétien en se
conformant à Jésus-Christ et en suivant sa vie. Ceci vaut aussi bien pour la
mission ad gentes, que pour la nouvelle évangélisation dans les régions de
vieille chrétienté.
Le Fils de l’homme est
venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude (cf. Mc 10,45)
Ces paroles ont constitué
le programme de vie des sept Bienheureux, que l’Église inscrit solennellement
aujourd’hui au rang glorieux des Saints. Avec un courage héroïque, ceux-ci ont
dépensé leur existence dans une totale consécration à Dieu et dans un généreux
service à leurs frères. Ce sont des fils et des filles de l’Église, qui ont
choisi la vie du service en suivant le Seigneur. La sainteté dans l’Église a
toujours sa source dans le mystère de la Rédemption, qui est préfiguré par le
prophète Isaïe dans la première lecture : le Serviteur du Seigneur est le Juste
qui « justifiera les multitudes en s’accablant lui-même de leurs fautes » (Is 53,
11). Ce Serviteur est Jésus-Christ, crucifié, ressuscité et vivant dans la
gloire. La canonisation d’aujourd’hui représente une confirmation éloquente de
cette mystérieuse réalité salvifique. La tenace profession de foi de ces sept
généreux disciples du Christ, leur conformation au Fils de l’Homme resplendit
aujourd’hui dans toute l’Église.
Jacques Berthieu, né en
1838, en France, fut très tôt passionné de Jésus-Christ. Durant son ministère
de paroisse, il eut le désir ardent de sauver les âmes. Devenu jésuite, il
voulait parcourir le monde pour la gloire de Dieu. Pasteur infatigable dans
l’île Sainte Marie puis à Madagascar, il lutta contre l’injustice, tout en
soulageant les pauvres et les malades. Les Malgaches le considéraient comme un
prêtre venu du ciel, disant : Vous êtes notre « père et mère ! » Il se fit tout
à tous, puisant dans la prière et dans l’amour du Cœur de Jésus la force
humaine et sacerdotale d’aller jusqu’au martyre en 1896. Il mourut en disant :
« Je préfère mourir plutôt que renoncer à ma foi ». Chers amis, que la vie de
cet évangélisateur soit un encouragement et un modèle pour les prêtres, afin
qu’ils soient des hommes de Dieu comme lui ! Que son exemple aide les nombreux
chrétiens persécutés aujourd’hui à cause de leur foi ! Puisse en cette Année de
la foi, son intercession porter des fruits pour Madagascar et le continent africain
! Que Dieu bénisse le peuple malgache !
Pedro Calungsod est né
vers l’année 1654, dans l’archipel des Visayas aux Philippines. Son amour pour
le Christ l’a poussé à se former comme catéchiste auprès des jésuites
missionnaires qui y vivaient. En 1668, avec d’autres jeunes catéchistes, il
accompagna le Père Diego Luis de San Vitores aux Îles Mariannes pour
évangéliser le peuple Chamorro. La vie y était dure et les missionnaires
devaient faire face aux persécutions provoquées par des jalousies et des calomnies.
Pedro, cependant, faisait preuve d’une grande foi et charité et il continuait à
catéchiser ses nombreux convertis, témoignant du Christ par une vie
authentique, dédiée à l’Évangile. Son plus grand désir était de gagner des âmes
au Christ, ce qui renforça sa détermination d’accepter le martyr. Il mourut le
2 avril 1672. Des témoignages rapportent que Pedro aurait pu fuir pour sa
sécurité mais qu’il choisit de rester aux côtés du Père Diego. Le prêtre put
donner l’absolution à Pedro avant d’être lui-même tué. Que cet exemple et ce
témoignage courageux de Pedro Calungsod inspire le cher peuple des Philippines
à annoncer avec courage le Royaume et à gagner des âmes à Dieu !
Jean-Baptiste Piamarta,
prêtre du diocèse de Brescia, fut un grand apôtre de la charité et de la
jeunesse. Il percevait l’exigence d’une présence culturelle et sociale du
catholicisme dans le monde moderne, c’est pourquoi il se consacra à l’élévation
chrétienne, morale et professionnelle des nouvelles générations, illuminé par
une vigueur pleine d’humanité et de bonté. Animé d’une confiance inébranlable
en la Providence divine et par un profond esprit de sacrifice, il affronta des
difficultés et souffrances pour donner vie à plusieurs œuvres apostoliques,
parmi lesquelles : l’institut des Artigianelli, la maison d’édition Queriniana, la
congrégation masculine de la Sainte Famille de Nazareth et la congrégation des
Humbles Servantes du Seigneur. Le secret de sa vie intense et active réside
dans les longues heures qu’il consacrait à la prière. Quand il était surchargé
de travail, il augmentait son temps de rencontre cœur à cœur avec le Seigneur.
Il préférait les haltes devant le Saint Sacrement, méditant la passion, la mort
et la résurrection du Christ pour y puiser la force spirituelle et repartir à
la conquête du cœur des personnes, surtout des jeunes, pour les reconduire aux
sources de la vie à travers des initiatives pastorales toujours nouvelles.
« Seigneur, que ton amour
soit sur nous, comme notre espoir est en toi ». Avec ces paroles, la liturgie
nous invite à faire nôtre cet hymne au Dieu créateur et provident, en acceptant
son dessein sur nos vies. Ainsi l’a fait María del Carmelo Sallés y
Barangueras, religieuse née en 1848 à Vic en Espagne. Voyant son espérance
comblée après de nombreuses épreuves, et devant le progrès de la Congrégation
des Religieuses Conceptionnistes Missionnaires de l’Enseignement, qu’elle a
fondée en 1892, elle a pu chanter avec la Mère de Dieu : « Son amour s’étend
d’âge en âge sur ceux qui le craignent ». Confiée à la Vierge Immaculée, son
œuvre éducatrice se poursuivit en donnant des fruits abondants pour la
jeunesse, grâce au don généreux de ses filles, qui, comme elle, se confient à
Dieu qui peut tout.
J’en viens maintenant à
Marianne Cope, née en 1838, à Heppenheim, en Allemagne. Elle avait un an
seulement, quand elle fut emmenée aux États-Unis. En 1862, elle entra dans le
Tiers Ordre Régulier de Saint-François à Syracuse, New-York. Plus tard, devenue
Supérieure Générale de sa congrégation, Mère Marianne, suivit volontiers
l’appel à soigner les lépreux d’Hawaï après le refus de nombreuses autres
personnes. Avec six de ses sœurs, elle alla diriger elle-même l’hôpital à Oahu,
fondant ensuite l’hôpital Malulani à Maui et ouvrant une maison pour les jeunes
filles dont les parents étaient lépreux. Cinq ans après, elle accepta
l’invitation à ouvrir une maison pour femmes et jeunes filles sur l’île même de
Molokai, s’y rendant courageusement elle-même et mettant ainsi effectivement
fin à ses contacts avec le monde extérieur. Elle s’y occupa du Père Damien,
déjà connu pour son travail héroïque auprès des lépreux, le soignant jusqu’à sa
mort et elle prit la direction de son œuvre auprès des hommes lépreux. À une
époque où l’on pouvait faire bien peu pour soulager les souffrances de cette
terrible maladie, Marianne Cope fit preuve de l’amour le plus élevé, de courage
et d’enthousiasme. Elle est un exemple lumineux et énergique de la fine fleur
de la tradition des sœurs infirmières catholiques et de l’esprit de son bien-aimé
saint François.
Kateri Tekakwitha est née
en 1656 dans l’actuel État de New-York, d’un père mohawk et d’une mère
algonquine chrétienne qui lui donna le sens de Dieu. Baptisée à l’âge de 20
ans, et pour échapper à la persécution, elle se réfugia à la Mission Saint
François Xavier, près de Montréal. Là, elle travailla, partageant les coutumes
des siens, mais en ne renonçant jamais à ses convictions religieuses jusqu’à sa
mort, à l’âge de 24 ans. Dans une vie tout ordinaire, Kateri resta fidèle à
l’amour de Jésus, à la prière et à l’Eucharistie quotidienne. Son but était de
connaître et de faire ce qui est agréable à Dieu. Kateri nous impressionne par
l’action de la grâce dans sa vie en l’absence de soutiens extérieurs, et par
son courage dans sa vocation si particulière dans sa culture. En elle, foi et
culture s’enrichissent mutuellement ! Que son exemple nous aide à vivre là où
nous sommes, sans renier qui nous sommes, en aimant Jésus ! Sainte Kateri,
protectrice du Canada et première sainte amérindienne, nous te confions le
renouveau de la foi dans les Premières Nations et dans toute l’Amérique du Nord
! Que Dieu bénisse les Premières Nations !
Jeune, Anna Schäffer, de
Mindelstetten, voulait entrer dans une congrégation missionnaire. Née dans
d’humbles conditions, elle chercha comme domestique à gagner la dot nécessaire
pour pouvoir entrer au couvent. Dans cet emploi, elle eut un accident grave
avec des brulures inguérissables aux pieds, qui la cloueront au lit pour le
reste de ses jours. C’est ainsi que la chambre de malade se transforma en
cellule conventuelle, et la souffrance en service missionnaire. Tout d’abord
elle se révolta contre son destin, mais ensuite, elle comprit que sa situation
était comme un appel plein d’amour du Crucifié à le suivre. Fortifiée par la
communion quotidienne elle devint un intercesseur infatigable par la prière, et
un miroir de l’amour de Dieu pour les nombreuses personnes en recherche de
conseil. Que son apostolat de la prière et de la souffrance, de l’offrande et
de l’expiation soit pour les croyants de sa terre un exemple lumineux ! Puisse
son intercession fortifier l’apostolat chrétien hospitalier dans son agir plein
de bénédictions !
Chers frères et sœurs !
Ces nouveaux Saints, divers par leur origine, leur langue, leur nation et leur
condition sociale, sont unis les uns aux autres et avec l’ensemble du Peuple de
Dieu dans le mystère de salut du Christ, le Rédempteur. Avec eux, nous aussi
réunis ici avec les Pères synodaux venus de toutes les parties du monde, avec
les paroles du Psalmiste, proclamons au Seigneur que « notre secours et
bouclier, c’est lui », et invoquons-le : « Sur nous soit ton amour, Seigneur,
comme notre espoir est en toi » (Ps 32, 20 ; 22). Que le témoignage des
nouveaux Saints, de leur vie généreusement offerte par amour du Christ, parle
aujourd’hui à toute l’Église, et que leur intercession la consolide et la
soutienne dans sa mission d’annoncer l’Évangile au monde entier.
© Copyright 2012 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bienheureux Jean
Baptiste PIAMARTA
Nom: PIAMARTA
Prénom: Jean Baptiste
(Giovanni Battista)
Nom de religion: Jean
Baptiste (Giovanni Battista)
Pays: Italie
Naissance: 1841
Mort: 25.04.1913
Etat: Prêtre - Fondateur
Note: Apostolats variés.
Fondateur de la Congrégation masculine de la Sainte-Famille de Nazareth.
Béatification:
12.10.1997 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête:25 avril
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1997 n.42 p.6.10
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1997 n.20 p.999
Notice
Le bienheureux Giovanni
Battista Piamarta est né et a vécu dans le diocèse de Brescia. Cet homme de
Dieu extraordinaire a su animer la charité sociale d'un authentique esprit de
foi. Prêtre, c'est dans la prière qu'il puisait son énergie pour une action
multiforme. Cette prière assidue et fervente était la source de son ardeur
apostolique inlassable et de l'attraction bienfaisante qu'il exerçait sur tous
ceux qui l'approchaient. Il disait: "Par la prière, l'on acquiert une
force qui est la même que celle de Dieu. Omnia possum (Je puis tout)". Il
disait aussi qu'une prière serait toujours exaucée si elle cherchait la gloire
de Dieu et le salut des âmes. Sa confiance en la Providence était inébranlable.
Son œuvre apostolique
s'étendit à de nombreux domaines , du monde ouvrier au monde agricole, de
l'éducation scolaire au monde de l'édition. Il s'est occupé d'enfants et de
jeunes: grâce à lui, beaucoup ont pu démarrer dans la vie avec joie, car il leur
apprenait un métier, mais surtout il leur avait fait connaître le message de
salut et leur avait fait rencontrer le Christ et son regard aimant et exigeant.
Il fonda la Congrégation masculine de la Sainte-Famille et contribua de façon
décisive à la naissance de la Congrégation féminine des "humbles Servantes
du Seigneur".
Saint Giovanni
Battista Piamarta
Also
known as
Johnannes Baptist
Piamarta
John the Baptist Piamarta
Profile
Born to a poor family,
Giovanni’s mother died when
the boy was
nine years old, and the boy grew
up in the slums, indifferently educated, but mentored part of the time by his
religious maternal grandfather.
As a young man he discovered a call to the priesthood,
and he was ordained on 24
December 1865;
assigned to the parish of
Saint Alexander, Carzago Riviera, Bedizzole, Italy.
Worked with poor youth and young factory
workers in the Brescia region. On 3
December 1866,
he and Father Pietro
Capretti founded the Workman’s Institute to provide support and help
keep Christianity in
the lives of young people moving to the city for work. With Father Giovanni
Bonsignori he founded Agricultural Colony of Remedello to provide
similar services to farm
workers. Religious brothers and sisters were drawn to the work Father Giovanni
was doing, and in March 1900 he
founded the Congregation of the Holy Family of Nazareth and the Congregation
of the Sisters, Humble Servants of the Lord as formal religious
congregations for them. His foundations and congregations continue today,
furthering Father Giovanni’s
dedication to young
people.
Born
26
November 1841 in
Brescia, Italy
25 April 1913 in
Remedello, Brescia, Italy of
natural causes
interred in the Workman’s
Institute church in Remedello
22 March 1986 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
12
October 1997 by Pope John
Paul II
21
October 2012 by Pope Benedict
XVI
Additional
Information
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Congregazione Sacra Famiglia di
Nazareth
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Giovanni Battista
Piamarta“. CatholicSaints.Info. 12 August 2022. Web. 25 April 2023. <https://catholicsaints.info/saint-giovanni-piamarta/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-giovanni-piamarta/
BL. GIOVANNI BATTISTA
PIAMARTA was born into a poor family in Brescia, Italy on 26 November 1841
and was given a sound Christian upbringing. He entered the seminary in 1860 and
was ordained a priest in 1865. Fr Piamarta focused on young people, work and
families, He first worked enthusiastically with youth in rural parishes and later
in Brescia. He was distinguished for his zeal and dedication to children, to
the sick and to spiritual direction. The surrounding social scene spurred him
to create an institution for workers' children, so aided by Mons. Pietro
Capretti, he founded the Istituto Artigianelli. Its aim was to give boys,
especially the destitute, a Christian and professional training with which to
face the new industrial society. In spite of many great difficulties, he
organized workshops for the different skills and built housing for 100
children. He was like a father to his boys and gave them a deeply religious
upbringing. To alleviate the extreme poverty of the peasants who were
emigrating to distant America, he founded, with Fr Bonsignori, an agricultural
colony in Remedello to teach and experiment with new farming techniques, which
notably increased the productivity of the soil and attracted farmers from Italy
and abroad. To ensure the continuity of this work, he founded the Congregation
of the Holy Family of Nazareth in 1902. With his mother, he also paved the way
for the foundation of a female congregation, the Humble Servants of the Lord.
Fr Piamarta relied on continuous prayer and total trust in divine Providence
and always gave priority to the spiritual and material well-being of others. He
died in Fr Bonsignori's arms in Remedello on 25 April 1913, surrounded by his
brothers. He can be considered a father for the young, an example for priests
and religious, a model for teachers, an interceder for families and the defender
of workers.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20180702204415/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios97.htm#piamarta
PIAMARTA, GIOVANNI
BATTISTA, BL.
Diocesan priest, founder
of the Congregation of the Holy Family of Nazareth and the Humble Servants of
the Lord; b. Nov. 26, 1841, Brescia, Italy; d. April 25, 1913, Remedello,
Italy.
Born into a poor but
pious family headed by a barber and a seamstress, Piamarta received his
education in local schools until he entered the seminary in 1860. Following
ordination (1865) his ministry, first in rural parishes (Carzago Riviera and
Bedizzole), then in Brescia, focused on working-class young people and their
families.
With Msgr. Petro Capretti
he founded (1886) the Istituto Artigianelli to provide working-class
children with the moral foundation and professional skills needed in the newly
industrialized society. He built housing and workshops for 100 boys, whom he
served as a father and spiritual director.
With Fr. Bonsignori he
established (1895) an agricultural research center on 140 hectares at Remedello
to enhance the farming skills of peasants. Remedello gained an international
reputation, and its structure was copied in many countries.
In 1902, he founded the
Congregation of the Holy Family of Nazareth to perpetuate his work. A women's
community, the Humble Servants of the Lord, was established, with the help of
his mother and Elisa Baldo Foresti, to strengthen rural and urban families in
the region through education. Piamarta gave precedence to the material and
spiritual needs of others, while finding his own consolation in prayer.
He died peacefully
surrounded by his brothers and Fr. Bonsignori. He was beatified by Pope John
Paul II on Oct. 12, 1997 and is a patron of families and workers.
Feast: June 26.
Bibliography: Acta
Apostolicae Sedis 20 (1997): 999. L'Osservatore Romano, English
edition, no. 42 (1997): 1–2. Lettere di P. Giovanni Piamarta e dei suoi
corrispondenti, ed. by A. Fappani (Brescia 1994). Giovanni Piamarta e
il suo tempo: atti del colloquio di studio: Brescia, 12 settembre 1987 (Brescia
1987).
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
Saint of the Day – 25
April – Saint Giovanni Battista Piamarta FN (1841 – 1913)
Posted on April
25, 2019
Saint of the Day – 25
April – Saint Giovanni Battista Piamarta FN (1841 – 1913) – Priest, Teacher,
Apostle of the Poor, Founder of the Congregation of the Holy Family of
Nazareth. St Giovanni established his congregation in 1900 in
order to promote Christian education across the Italian peninsula.
He also founded the Humble Servants of the Lord. Both of
which he is the Patron and of jobseekers.
Giovanni Battista Piamarta was born in Brescia on 26
November 1841 into a poor household, his father was a barber.
He lost his parents at
the age of nine in 1840 and the orphanage was situate in the slums of the town,
where he experienced the desperation of the street children. His
maternal grandfather helped him to keep afloat and alive and sent him to the
Oratory of Saint Thomas. His adolescence was difficult but thanks
to the parish of Vallio Terme he entered the diocesan seminary.
He was ordained to the
priesthood on 23 December 1865 and he began his pastoral mission in Carzago
Riviera (Bedizzole), spending his first two decades in intense pastoral work
and is remembered as a priest “zealous, excellent, flawless in
everything”.
During that time he was appointed as the priest (and
later director) of the parish of Saint Alexander and then as the parish priest
of Pavone del Mella. Brescia was in the
process of industrialisation and Piamarta identified with the difficulties and
hopes of disadvantaged adolescents, due to his own experiences as a child.
With the support of
Monsignor Pietro Capetti and the Catholic Movement he started the Art and
Crafts Institute for the vocational and Christian education of the poorest
children and adolescents on 3 December 1886. The “Workman’s
Institute” grew and they were able to help and teach many adolescents to
receive an adequate technical education.
In 1889, he and Father Giovanni Bonsignori began the
Agricultural Colony of Remedello. As a result, a
range of the religious gathered around Piamarta who shared the ideals and
labours of the mission. In March 1900 he established the
Congregation of the Holy Family of Nazareth (“Piamartinis”) to continue the
work of technical Christian education around the world.
This would, in time,
include Italy, Angola, Mozambique, Brazil (from where the Canonisation miracle
came) and Chile. Piamarta’s work with the Brescian printing and
publishing house, “Queriniana”, helped make Brescia a European centre of
Catholic publications.
St Giovanni died on 25
April 1913 in Remedello after a life spent in the service of God and his fellow
man. In 1926 his remains were moved to the church of the workmen
that he himself had built.
He was Beatified on 12 October 1997 by St Pope
John Paul II and Canonised on 21 October 2012 by Pope Benedict XVI.
The Son of Man came to
serve and to give his life as a ransom for many (cf. Mk 10:45
“Giovanni Battista
Piamarta, priest of the Diocese of Brescia, was a great apostle of charity and
of young people. He raised awareness of the need for a cultural and
social presence of Catholicism in the modern world and so he dedicated himself
to the Christian, moral and professional growth of the younger generations with
an enlightened input of humanity and goodness. Animated by
unshakable faith in divine providence and by a profound spirit of sacrifice, he
faced difficulties and fatigue to breathe life into various apostolic works,
including the Artigianelli Institute, Queriniana Publishers, the Congregation
of the Holy Family of Nazareth for men and for women, the Congregation of the
Humble Sister Servants of the Lord.
The secret of his intense
and busy life is found in the long hours he gave to prayer. When he
was overburdened with work, he increased the length of his encounter, heart to
heart, with the Lord. He preferred to pause before the Blessed
Sacrament, meditating upon the passion, death and resurrection of Christ, to
gain spiritual fortitude and return to gaining people’s hearts, especially the
young, to bring them back to the sources of life with fresh pastoral
initiatives.”
Pope Benedict XVI on the Canonisation of St Giovanni,
Sunday, 21 October 2012
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her
teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95%
sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those
who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum!
HOMILY OF HIS HOLINESS
POPE BENEDICT XVI
The Son of Man came to serve, and to give his life as
a ransom for many (cf. Mk 10:45)
Dear Brother Bishops,
Dear brothers and sisters!
Today the Church listens
again to these words of Jesus, spoken by the Lord during his journey to
Jerusalem, where he was to accomplish the mystery of his passion, death and
resurrection. They are words which enshrine the meaning of Christ’s mission on
earth, marked by his sacrifice, by his total self-giving. On this third Sunday
of October, on which we celebrate World Mission Sunday, the Church listens to
them with special attention and renews her conviction that she should always be
fully dedicated to serve mankind and the Gospel, after the example of the One
who gave himself up even to the sacrifice of his life.
I extend warm greetings
to all of you who fill Saint Peter’s Square, especially the official delegations
and the pilgrims who have come to celebrate the seven new saints. I greet with
affection the Cardinals and Bishops who, during these days, are taking part in
the Synodal
Assembly on the New Evangelization. The coincidence between this
ecclesiastical meeting and World Mission Sunday is a happy one; and the word of
God that we have listened to sheds light on both subjects. It shows how to be
evangelizers, called to bear witness and to proclaim the Christian message,
configuring ourselves to Christ and following his same way of life. This is
true both for the mission ad Gentes and for the new evangelization in
places with ancient Christian roots.
The Son of Man came to
serve, and to give his life as a ransom for many (cf. Mk 10:45)
These words were the
blueprint for living of the seven Blessed men and women that the Church solemnly
enrols this morning in the glorious ranks of the saints. With heroic courage
they spent their lives in total consecration to the Lord and in the generous
service of their brethren. They are sons and daughters of the Church who chose
a life of service following the Lord. Holiness always rises up in the Church
from the well-spring of the mystery of redemption, as foretold by the prophet
Isaiah in the first reading: the Servant of the Lord is the righteous one who
“shall make many to be accounted as righteous; and he shall bear their
iniquities” (Is 53:11); this Servant is Jesus Christ, crucified, risen and
living in glory. Today’s canonization is an eloquent confirmation of this
mysterious saving reality. The tenacious profession of faith of these seven generous
disciples of Christ, their configuration to the Son of Man shines out brightly
today in the whole Church.
Jacques Berthieu, born in
1838 in France, was passionate about Jesus Christ at an early age. During his
parish ministry, he had the burning desire to save souls. Becoming a Jesuit, he
wished to journey through the world for the glory of God. A tireless pastor on
the island of Sainte Marie, then in Madagascar, he struggled against injustice
while bringing succour to the poor and sick. The Malagasies thought of him as a
priest come down from heaven, saying, You are our “father and mother!” He made
himself all things to all men, drawing from prayer and his love of the sacred
heart of Jesus the human and priestly force to face martyrdom in 1896. He died,
saying “I prefer to die rather than renounce my faith”. Dear friends, may the
life of this evangelizer be an encouragement and a model for priests that, like
him, they will be men of God! May his example aid the many Christians of today
persecuted for their faith! In this Year of Faith, may his intercession bring
forth many fruits for Madagascar and the African Continent! May God bless the
Malagasy people!
Pedro Calungsod was born
around the year 1654, in the Visayas region of the Philippines. His love for
Christ inspired him to train as a catechist with the Jesuit missionaries there.
In 1668, along with other young catechists, he accompanied Father Diego Luís de
San Vitores to the Marianas Islands in order to evangelize the Chamorro people.
Life there was hard and the missionaries also faced persecution arising from
envy and slander. Pedro, however, displayed deep faith and charity and
continued to catechize his many converts, giving witness to Christ by a life of
purity and dedication to the Gospel. Uppermost was his desire to win souls for
Christ, and this made him resolute in accepting martyrdom. He died on the April
2nd 1672. Witnesses record that Pedro could have fled for safety but chose
to stay at Father Diego’s side. The priest was able to give Pedro absolution
before he himself was killed. May the example and courageous witness of Pedro
Calungsod inspire the dear people of the Philippines to announce the Kingdom
bravely and to win souls for God!
Giovanni Battista
Piamarta, priest of the Diocese of Brescia, was a great apostle of charity and
of young people. He raised awareness of the need for a cultural and social
presence of Catholicism in the modern world, and so he dedicated himself to the
Christian, moral and professional growth of the younger generations with an
enlightened input of humanity and goodness. Animated by unshakable faith in
divine providence and by a profound spirit of sacrifice, he faced difficulties
and fatigue to breathe life into various apostolic works, including the
Artigianelli Institute, Queriniana Publishers, the Congregation of the Holy
Family of Nazareth for men, and for women the Congregation of the Humble Sister
Servants of the Lord. The secret of his intense and busy life is found in the
long hours he gave to prayer. When he was overburdened with work, he increased
the length of his encounter, heart to heart, with the Lord. He preferred to
pause before the Blessed Sacrament, meditating upon the passion, death and
resurrection of Christ, to gain spiritual fortitude and return to gaining
people’s hearts, especially the young, to bring them back to the sources of
life with fresh pastoral initiatives.
“May your love be upon
us, O Lord, as we place all our hope in you” (Ps 32:22). With these words,
the liturgy invites us to make our own this hymn to God, creator and provider,
accepting his plan into our lives. María Carmelo Sallés y Barangueras, a
religious born in Vic in Spain in 1848, did just so. Filled with hope in spite
of many trials, she, on seeing the progress of the Congregation of the
Conceptionist Missionary Sisters of Teaching, which she founded in 1892, was
able to sing with the Mother of God, “His mercy is on those who fear him from
generation to generation” (Lk 1:50). Her educational work, entrusted to
the Immaculate Virgin Mary, continues to bear abundant fruit among young people
through the generous dedication of her daughters who, like her, entrust
themselves to God for whom all is possible.
I now turn to Marianne
Cope, born in 1838 in Heppenheim, Germany. Only one year old when taken to the
United States, in 1862 she entered the Third Order Regular of Saint Francis at
Syracuse, New York. Later, as Superior General of her congregation, Mother
Marianne willingly embraced a call to care for the lepers of Hawaii after many
others had refused. She personally went, with six of her fellow sisters, to
manage a hospital on Oahu, later founding Malulani Hospital on Maui and opening
a home for girls whose parents were lepers. Five years after that she accepted
the invitation to open a home for women and girls on the island of Molokai
itself, bravely going there herself and effectively ending her contact with the
outside world. There she looked after Father Damien, already famous for his
heroic work among the lepers, nursed him as he died and took over his work
among male lepers. At a time when little could be done for those suffering from
this terrible disease, Marianne Cope showed the highest love, courage and
enthusiasm. She is a shining and energetic example of the best of the tradition
of Catholic nursing sisters and of the spirit of her beloved Saint Francis.
Kateri Tekakwitha was
born in today’s New York state in 1656 to a Mohawk father and a Christian
Algonquin mother who gave to her a sense of the living God. She was baptized at
twenty years of age and, to escape persecution, she took refuge in Saint
Francis Xavier Mission near Montreal. There she worked, faithful to the traditions
of her people, although renouncing their religious convictions until her death
at the age of twenty-four. Leading a simple life, Kateri remained faithful to
her love for Jesus, to prayer and to daily Mass. Her greatest wish was to know
and to do what pleased God. She lived a life radiant with faith and purity.
Kateri impresses us by
the action of grace in her life in spite of the absence of external help and by
the courage of her vocation, so unusual in her culture. In her, faith and
culture enrich each other! May her example help us to live where we are, loving
Jesus without denying who we are. Saint Kateri, Protectress of Canada and the
first native American saint, we entrust to you the renewal of the faith in the
first nations and in all of North America! May God bless the first nations!
Anna Schaeffer, from
Mindelstetten, as a young woman wished to enter a missionary order. She came
from a poor background so, in order to earn the dowry needed for acceptance
into the cloister, she worked as a maid. One day she suffered a terrible
accident and received incurable burns on her legs which forced her to be
bed-ridden for the rest of her life. So her sick-bed became her cloister cell
and her suffering a missionary service. She struggled for a time to accept her
fate, but then understood her situation as a loving call from the crucified One
to follow him. Strengthened by daily communion, she became an untiring
intercessor in prayer and a mirror of God’s love for the many who sought her
counsel. May her apostolate of prayer and suffering, of sacrifice and
expiation, be a shining example for believers in her homeland, and may her
intercession strengthen the Christian hospice movement in its beneficial
activity.
Dear brothers and
sisters, these new saints, different in origin, language, nationality and
social condition, are united among themselves and with the whole People of God
in the mystery of salvation of Christ the Redeemer. With them, we too, together
with the Synod Fathers from all parts of the world, proclaim to the Lord in the
words of the psalm that he “is our help and our shield” and we invoke him
saying, “may your love be upon us, O Lord, as we place all our hope in you” (Ps 32:20.22).
May the witness of these new saints, and their lives generously spent for love
of Christ, speak today to the whole Church, and may their intercession
strengthen and sustain her in her mission to proclaim the Gospel to the whole
world.
© Copyright 2012 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
San Giovanni
Battista Piamarta Sacerdote e fondatore
Brescia, 26 novembre 1841
– Remedello Sopra, Brescia, 25 aprile 1913
Giovanni Battista
Piamarta, nativo di Brescia, trascorse un’adolescenza difficile, ma riuscì a
formarsi frequentando l’oratorio della sua parrocchia. Dopo aver frequentato il
seminario diocesano, fu ordinato sacerdote il 23 dicembre 1865. In seguito ai
primi anni di ministero a Carzago Riviera, Bedizzole e nella parrocchia di
sant’Alessandro a Brescia, si rese conto della situazione in cui si trovavano i
giovani di Brescia: per loro fondò quindi l’Istituto Artigianelli e, in
seguito, la colonia agricola di Remedello Sopra. Gradualmente giunse a
istituire una famiglia religiosa, composta da sacerdoti e da laici, che
guidassero l’educazione e l’istruzione professionale dei giovani: oggi è nota
come Congregazione della Sacra Famiglia di Nazareth. Dalle collaboratrici
femminili, unite al gruppo capeggiato da Elisa Baldo, una sua figlia spirituale
(Venerabile dal 2015), nacquero poi le suore Umili Serve del Signore. Padre
Piamarta morì a Remedello il 25 aprile 1913, mentre si occupava
dell’ampliamento della colonia agricola. Beatificato da san Giovanni Paolo II
il 12 ottobre 1997, è stato canonizzato da papa Benedetto XVI il 21 ottobre
2012. I suoi resti mortali sono venerati, dal 1926, nella chiesa di San Filippo
Neri, annessa all’Istituto Artigianelli di Brescia.
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Remedello in provincia di Brescia, beato Giovanni
Piamarta, sacerdote, che tra grandi difficoltà fondò l’Istituto Artigianelli di
Brescia e nelle vicinanze di una colonia agricola allo scopo di fornire ai
giovani una formazione religiosa insieme all’apprendimento di un mestiere diede
vita alla Congregazione della Sacra Famiglia di Nazareth.
Infanzia e adolescenza
Giovanni Battista Piamarta nacque a Brescia il 26 novembre 1841. I suoi genitori, Giuseppe Piamarta e Regina Ferrari, erano di umili condizioni sociali; il padre lavorava come barbiere. Ricevette il Battesimo il giorno dopo la nascita, il 27 novembre, nella chiesa parrocchiale dei Santi Faustino e Giovita, dove si accostò anche alla Prima Comunione e fu cresimato.
La sua adolescenza fu alquanto difficile: perse la madre a nove anni e, alla
morte di una sorella maggiore e di un fratello, rimase da solo col fratello
minore e col padre, che spesso si dava al bere. Riuscì comunque ad avere una
solida formazione frequentando la parrocchia e l’oratorio di San Tommaso.
Un incontro determinante per la sua vocazione
Tramite il nonno materno trovò, terminata la scuola, un impiego dal materassaio Girolamo Zanolini, che lo considerò come uno di famiglia. Fu proprio lui che, notando un deperimento fisico nel ragazzo, lo mandò in vacanza a Vallio, un paese vicino.
Lì Giovanni conobbe il parroco don Pancrazio Pezzana, che fu per lui come un
secondo padre e gli concesse di entrare nel seminario diocesano, a partire
dalla II Filosofia. Pur avendo avuto difficoltà negli studi per problemi di
salute, unicamente nell’ultimo anno, poté essere ordinato sacerdote il 23
dicembre 1865.
Gli inizi del ministero
Iniziò il suo ministero sacerdotale a Carzago Riviera, dove incentivò particolarmente l’istruzione catechistica. Tre anni dopo, fu trasferito a Bedizzole, dove don Pancrazio Pezzana era stato trasferito.
Nel 1870 lo seguì nuovamente, passando alla chiesa prepositurale di
Sant’Alessandro nel centro di Brescia, dove fondò un oratorio maschile. Don
Giovanni vi trascorse così tredici anni di fecondo apostolato fra la gioventù
bresciana, nei quali colse risultati ammirabili e si guadagnò il rispetto dei
suoi ragazzi.
Qualcosa di nuovo per la gioventù
Mentre la città di Brescia andava incontro alla rivoluzione industriale e viveva un notevole dissidio tra la società civile e quella religiosa, don Giovanni si domandava come poter creare qualcosa di nuovo per la formazione dei giovani, specie di quanti rischiavano di perdere la fede perché arrivavano in città cercando lavoro. Chiese quindi aiuto a un amico sacerdote, Pietro Capretti, che aveva fondato un seminario per chierici poveri nei pressi della chiesa di San Cristo.
Per la verità Brescia aveva già conosciuto, nel settore dell’educazione
professionale e non solo, l’iniziativa del canonico Lodovico Pavoni, che aveva
fondato l’oratorio di San Barnaba e, in seguito, la prima scuola grafica
d’Italia. Per continuare la sua opera, aveva fondato i Figli di Maria, poi
Figli di Maria Immacolata, il cui nucleo fu scelto tra i suoi primi
collaboratori. Alla morte del fondatore, ora Santo, la nascente congregazione
fu travolta da dolorosi avvenimenti, non ultima la soppressione degli ordini
religiosi, e aveva dovuto lasciare la città.
Arciprete di Pavone Mella
Don Giovanni, tuttavia, aveva in mente qualcosa di più vicino alla situazione contemporanea. In attesa di capire in quale modo attuare la sua idea, nel 1883 fu incaricato di reggere la parrocchia di Pavone Mella, nella Bassa bresciana, come arciprete.
I fedeli erano da tempo trascurati e abituati a ogni sorta di abusi, ma lui
riuscì a conquistarli tramite la sua predicazione, appassionata e radicata
nella Parola di Dio.
La nascita dell’Istituto Artigianelli
Tuttavia, sempre più spesso faceva la spola tra Pavone e Brescia, fino a
trasferirsi definitivamente lì per dare compimento alla sua opera. L’inizio
ufficiale dell’Istituto Artigianelli, messo sotto la protezione dei due santi
della gioventù, Filippo Neri e Luigi Gonzaga, avvenne quindi il 3 dicembre
1886, con la Messa celebrata da don Giovanni nella cappella del Sacro Cuore
della chiesa del seminario di San Cristo, cui assistettero i primi quattro
ragazzi e due chierici. La sera stessa uno dei ragazzi si accorse che lui non
aveva da mangiare e gli chiese: «Padre, lei non mangia?». Da allora tutti lo
chiamarono così.
Il 1° febbraio 1887 rinunciò ufficialmente alla parrocchia di Pavone, ma poco
più di un anno dopo l’inaugurazione dell’Istituto, il vescovo monsignor Corna
Pellegrini lo mandò a chiamare: aveva considerato l’opera poco sicura e quindi
ne decretava la chiusura. Padre Piamarta ascoltò in silenzio il suo superiore,
ma poi, deciso, dichiarò di voler continuare: «Morirò qui dove sono, in mezzo
ai miei giovani». Il vescovo, sorpreso, disse soltanto: «Andate e Dio vi
assista».
In seguito fu comprato un terreno sul Colle di Santa Giulia, dove furono
riadattate alla meglio due umili casette. Dal 1888 la crescita degli
Artigianelli non si fermò più: si moltiplicarono i fabbricati e i laboratori. I
giovani ricevettero una preparazione tecnica, supportata dalla perfezione dei
macchinari e dalla competenza degli istruttori.
La colonia agricola di Remedello
Però il solerte fondatore si rese conto che, anche nel campo agricolo, sussistevano gli stessi problemi, acuiti dall’incombente crisi dell’avvento dei nuovi sistemi di coltivazione, più razionali e scientifici, in contrasto con i vecchi metodi, che facevano abbandonare i campi a molti giovani.
Anche questa volta incontrò un altro dinamico sacerdote, Giovanni Bonsignori, che patrocinò la fondazione di una Scuola Pratica di Agraria per l’applicazione dei metodi razionali e la rivalutazione economica del settore agricolo.
Quindi, nel febbraio 1895, padre Piamarta acquistò a Remedello Sopra in provincia di Brescia un podere di circa 140 ettari con edifici, mentre don Bonsignori iniziò il suo lavoro nel mese di novembre dello stesso anno.
L’anno successivo uscì anche il primo numero de «La Famiglia Agricola», un
giornale illustrativo dell’opera. Gli anni passarono e la vitalità
dell’istituzione fu conosciuta ed apprezzata dal gran pubblico, specie nel
1896, nel decennale della fondazione.
La Pia Società della Sacra Famiglia
In seguito padre Piamarta cominciò a preoccuparsi della continuità futura della sua Opera: tralasciò il progetto di ridare vita, a Brescia, ai Figli di Maria di san Lodovico Pavoni e quello di unirsi ai Salesiani, invitato dal Beato don Michele Rua, il primo successore di san Giovanni Bosco.
Col tempo, andò delineando un proprio progetto: istituire una famiglia religiosa, composta da sacerdoti e da laici, che guidassero l’educazione e l’istruzione professionale dei giovani, e di donne ausiliatrici che provvedessero ai compiti più confacenti al loro stato.
Non volle che fosse una Congregazione, ma una “Pia Società” di persone viventi in comunità con tutta la sostanza della vita religiosa, ma senza voti, almeno ufficialmente, per evitare uno scioglimento da parte dell’autorità civile.
Ne scrisse le Costituzioni, approvate dall’autorità diocesana il 25 maggio
1902. Lo stesso giorno, con il primo gruppo di sacerdoti, chierici e fratelli,
emise nelle mani del vescovo diocesano la formula di consacrazione: nasceva
quindi la Pia Società della Sacra Famiglia.
Le donne ausiliatrici ed Elisa Baldo
Quanto alle donne ausiliatrici, erano presenti già a partire dal 1900 e si occupavano essenzialmente della cucina e del guardaroba dell’Istituto; tuttavia, ebbero uno sviluppo diverso. Un paio d’anni prima, infatti, una giovane vedova di Gavardo, Elisa Baldo, aveva aperto nel suo paese, Gavardo, una casa per inferme e fanciulle povere, indirizzata in tal senso da padre Piamarta, che era il suo direttore spirituale.
Più di una volta lui le propose una fusione tra il suo gruppo e quello di
Brescia, che si verificò l’11 marzo 1911. Quattro giorni dopo, il 15 marzo,
consegnò a lei e ad altre otto sorelle il Crocifisso nella chiesa dell’Istituto
Artigianelli di Brescia; era un atto di oblazione, non una consacrazione vera e
propria. Le suore prendevano come Superiore Generale quello della Pia Società e
assumevano il nome di “Povere Serve del Signore della Pia Società della Sacra
Famiglia di Nazareth”.
Le ultime realizzazioni
Il 2 settembre 1910 padre Giovanni Piamarta, per dare una sistemazione amministrativa alla sua Opera, attribuì tutte le proprietà ad una «Società Anonima Agricola Industriale Bresciana», a tale scopo costituìta e che tuttora, sia pure modificata, assolve il suo compito.
In precedenza, nel 1884, aveva dato vita alla Tipografia Queriniana, intitolata
al cardinal Angelo Maria Querini, arcivescovo di Brescia: oggi è una casa
editrice specializzata, come già in origine, negli studi biblici e teologici.
La malattia e la morte
Padre Piamarta aveva 69 anni quando, l’11 gennaio 1910, subì un primo attacco, che lo lasciò paralizzato per tre giorni. Si riprese, ma cominciò ad avvertire l’ansia di sistemare tutte le situazioni, preparandosi progressivamente a distaccarsi dalle cose del mondo. Un secondo attacco lo colpì l’8 aprile 1913, mentre si trovava nella colonia agricola di Remedello per esaminare un progetto per l’ampliamento: morì il 25 aprile.
La sua salma, trasportata a Brescia, ebbe solenni funerali e fu tumulata nel
cimitero Vantiniano, nella cappella della famiglia Capretti, dove era già
sepolto l’antico amico don Pietro. Nel 1926 venne traslata nella chiesa
dell’Istituto Artigianelli, intitolata a san Filippo Neri.
La causa di beatificazione
A trent’anni dalla scomparsa del fondatore, nel 1943, la Congregazione della Sacra Famiglia di Nazareth ha presentato istanza al vescovo di Brescia, monsignor Giacinto Tredici, per dare avvio al processo canonico di beatificazione.
L’inchiesta diocesana si è quindi svolta dal 6 maggio 1943 al 17 luglio 1948 ed è stata integrata da un supplemento procedurale nel 1958. Il 29 marzo 1963 il Papa san Giovanni XXIII ha introdotto il processo apostolico, ma la “Positio super virtutibus” è stata consegnata solo alla fine del 1982 alla Congregazione delle Cause dei Santi.
In seguito alla riunione dei consultori teologi, il 14 gennaio 1986, e di
quella dei cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei
Santi, il 4 marzo 1986, entrambe con risultati positivi, è stata autorizzata,
il 22 marzo 1986, la promulgazione del decreto con cui padre Giovanni Battista
Piamarta poteva essere dichiarato Venerabile.
Il miracolo e la beatificazione
Come presunto miracolo per ottenere la beatificazione è stato preso in esame il caso di Bruno Cocchetti, rimasto vittima, il 14 febbraio 1988, di un incidente stradale. Il ragazzo, undicenne, aveva riportato un trauma cranico con lesioni frontoparientali multiple, coma profondo di 5° grado e stato di shock. Grazie alle fervide preghiere rivolte al Venerabile padre Piamarta, si riprese senza ulteriori conseguenze.
La Consulta medica della Congregazione delle Cause dei Santi si è pronunciata favorevolmente circa l’inspiegabilità scientifica dell’accaduto il 27 giugno 1996. A quel parere positivo si sono aggiunte, il 6 dicembre 1996, le conclusioni dei consultori teologi e, il 4 marzo 1997, quelle dei cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi. Infine, l’8 aprile 1997, il Papa san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Bruno Cocchetti poteva essere definita inspiegabile, completa, duratura e ottenuta per intercessione di padre Piamarta.
La beatificazione si è quindi svolta in piazza San Pietro a Roma il 12 ottobre
1997. Contestualmente, la memoria liturgica del nuovo Beato è stata fissata al
26 aprile, giorno successivo alla sua nascita al Cielo.
Il secondo miracolo e la canonizzazione
Il secondo potenziale miracolo, utile alla canonizzazione, è invece stato quello occorso a Estêvão Figueiredo De Paula Pessoa, pensionato di 67 anni, residente a Fortaleza in Brasile. Il 23 settembre 2003, in seguito all’ingerimento di una lisca di pesce, accusò febbre alta e dolori al petto: gli fu riscontrata una mediastinite purulenta, ovvero un’infezione della parte mediana del torace, causata dalla perforazione dell’esofago prodotta dalla lisca. Sottoposto due volte a chiurgia toracica, gli venne poi asportato tutto l’intestino crasso per via di una emorragia digestiva voluminosa.
Dopo aver subito altri interventi, sembrava ormai in fin di vita. Una coppia di amici, a quel punto, regalò alla moglie del signor Estêvão un’immagine di padre Piamarta e le promisero che avrebbero fatto pregare per lui.
Ormai in coma, gli venne somministrato l’ultimo ritrovato medico per i casi di setticemia, che comunque comportava serie controindicazioni. Il farmaco fu tuttavia sospeso all’insorgere di altre emorragie, mentre amici e conoscenti continuavano a richiedere l’intercessione del Beato. Il 22 dicembre il paziente iniziò a migliorare lentamente, anche se aveva ancora una grave insufficienza renale, che si risolse senza bisogno di cure nel giro di due mesi.
L’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo venne quindi aperta il 15 giugno 2005 e conclusa il 7 febbraio 2006; venne convalidata il 10 novembre 2006. Il 20 dicembre 2007 la Consulta medica dichiarò che l’accaduto non poteva essere spiegato scientificamente. Quattro anni dopo, il 2 luglio 2011, i consultori teologi pronunciarono il loro parere positivo, confermato dai cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi il 18 ottobre 2011.
Dopo un mese, il 19 dicembre, papa Benedetto XVI ha concesso di promulgare il
decreto con cui Estêvão Figueiredo De Paula Pessoa era dichiarato miracolato
per intercessione del Beato Giovanni Battista Piamarta. Lo stesso Pontefice ha
quindi presieduto l’Eucaristia con il rito di canonizzazione il 21 ottobre
2012, ancora in piazza San Pietro a Roma.
Il carisma di padre Piamarta oggi
Dopo la morte di san Giovanni Battista Piamarta, i suoi collaboratori della Pia Società della Sacra Famiglia ne continuarono l’opera, aprendo nuove comunità a Siena, Latina, Roma e Milano. Nel 1939, con l’approvazione pontificia, la Pia Società ha cambiato nome e tipologia, diventando la Congregazione della Sacra Famiglia di Nazareth. L’espansione all’estero è iniziata nel 1957, con la missione in Brasile. Oggi i padri Piamartini, come sono popolarmente noti, sono diffusi anche in Cile, Angola e Mozambico.
Le suore Povere Serve del Signore della Pia Società della Sacra Famiglia di Nazareth, invece, ebbero dal 1917 vita autonoma, pur restando legate al ramo maschile; nel 1924 mutarono denominazione in Umili Serve del Signore. Madre Elisa Baldo, loro cofondatrice, è Venerabile dal 2015.
Ai principi e agli insegnamenti di padre Piamarta si ispira anche il Movimento Secolare Piamartino.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91909
OMELIA DEL SANTO PADRE
BENEDETTO XVI
Il Figlio dell’uomo è
venuto per servire e dare la propria vita in riscatto per molti (cfr Mc 10,45).
Venerati Fratelli,
cari fratelli e sorelle!
Oggi la Chiesa ascolta
ancora una volta queste parole di Gesù, pronunciate durante il cammino verso
Gerusalemme, dove si doveva compiere il suo mistero di passione, morte e
risurrezione. Sono parole che contengono il senso della missione di Cristo
sulla terra, segnata dalla sua immolazione, dalla sua donazione totale. In
questa terza domenica di ottobre, nella quale si celebra la Giornata
Missionaria Mondiale, la Chiesa le ascolta con particolare intensità e ravviva
la consapevolezza di essere tutta intera in perenne stato di servizio all’uomo
e al Vangelo, come Colui che ha offerto se stesso fino al sacrificio della
vita.
Rivolgo il mio saluto
cordiale a tutti voi, che riempite Piazza San Pietro, in particolare le
Delegazioni ufficiali e i pellegrini venuti per festeggiare i sette nuovi
Santi. Saluto con affetto i Cardinali e i Vescovi che in questi giorni stanno
partecipando all’Assemblea
sinodale sulla Nuova Evangelizzazione. E’ felice la coincidenza tra questa
Assise e la Giornata Missionaria; e la Parola di Dio che abbiamo ascoltato
risulta illuminante per entrambe. Essa mostra lo stile dell’evangelizzatore,
chiamato a testimoniare ed annunciare il messaggio cristiano conformandosi a
Gesù Cristo, seguendo la sua stessa vita. Questo vale sia per la missione ad
gentes, sia per la nuova evangelizzazione nelle regioni di antica cristianità.
Il Figlio dell’uomo è
venuto per servire e dare la propria vita in riscatto per molti (cfr Mc 10,
45).
Queste parole hanno
costituito il programma di vita dei sette Beati che oggi la Chiesa iscrive
solennemente nella gloriosa schiera dei Santi. Con eroico coraggio essi hanno
speso la loro esistenza nella totale consacrazione a Dio e nel generoso
servizio ai fratelli. Sono figli e figlie della Chiesa, che hanno scelto la
vita del servizio seguendo il Signore. La santità nella Chiesa ha sempre la sua
sorgente nel mistero della Redenzione, che viene prefigurato dal profeta Isaia
nella prima Lettura: il Servo del Signore è il Giusto che «giustificherà molti,
egli si addosserà le loro iniquità» (Is 53,11); questo Servo è Gesù
Cristo, crocifisso, risorto e vivo nella gloria. L’odierna canonizzazione
costituisce un’eloquente conferma di tale misteriosa realtà salvifica. La
tenace professione di fede di questi sette generosi discepoli di Cristo, la
loro conformazione al Figlio dell’Uomo risplende oggi in tutta la Chiesa.
Jacques Berthieu, né en
1838, en France, fut très tôt passionné de Jésus-Christ. Durant son ministère
de paroisse, il eut le désir ardent de sauver les âmes. Devenu jésuite, il
voulait parcourir le monde pour la gloire de Dieu. Pasteur infatigable dans
l’île Sainte Marie puis à Madagascar, il lutta contre l’injustice, tout en
soulageant les pauvres et les malades. Les Malgaches le considéraient comme un
prêtre venu du ciel, disant : Vous êtes notre ‘père et mère’ ! Il se fit
tout à tous, puisant dans la prière et dans l’amour du Cœur de Jésus la force
humaine et sacerdotale d’aller jusqu’au martyre en 1896. Il mourut en disant :
‘Je préfère mourir plutôt que renoncer à ma foi’. Chers amis, que la vie de cet
évangélisateur soit un encouragement et un modèle pour les prêtres, afin qu’ils
soient des hommes de Dieu comme lui ! Que son exemple aide les nombreux
chrétiens persécutés aujourd’hui à cause de leur foi ! Puisse en cette Année de
la foi, son intercession porter des fruits pour Madagascar et le continent
africain ! Que Dieu bénisse le peuple malgache !
[Jacques Berthieu, nato
nel 1838, in Francia, fu ben presto conquistato da Gesù Cristo. Durante il suo
ministero in parrocchia, ebbe il desiderio ardente di salvare le anime.
Diventato gesuita, voleva percorrere il mondo per la gloria di Dio. Pastore
infaticabile nell’Isola Santa Maria e poi nel Madagascar, lottò contro
l’ingiustizia, mentre recava sollievo ai poveri e ai malati. I Malgasci lo
consideravano come un sacerdote venuto dal cielo, dicendo: Lei è il nostro
‘padre e madre’! Si fece tutto a tutti, attingendo nella preghiera e nell’amore
del Cuore di Gesù la forza umana e sacerdotale di giungere fino al martirio nel
1896. Morì dicendo: «Preferisco morire piuttosto che rinunciare alla mia fede».
Cari amici, la vita di questo evangelizzatore sia un incoraggiamento e un
modello per i sacerdoti, affinché siano uomini di Dio come lui! Il suo esempio
aiuti i numerosi cristiani oggi perseguitati a causa della fede! Possa la sua
intercessione, in questo Anno della fede, portare frutti per il Madagascar e il
continente africano! Dio benedica il popolo malgascio!]
Pedro Calungsod was born
around the year 1654, in the Visayas region of the Philippines. His love for
Christ inspired him to train as a catechist with the Jesuit missionaries there.
In 1668, along with other young catechists, he accompanied Father Diego Luis de
San Vitores to the Marianas Islands in order to evangelize the Chamorro people.
Life there was hard and the missionaries faced persecution arising from envy
and slander. Pedro, however, displayed deep faith and charity and continued to
catechize his many converts, giving witness to Christ by a life of purity and
dedication to the Gospel. Uppermost was his desire to win souls for Christ, and
this made him resolute in accepting martyrdom. He died on 2 April 1672.
Witnesses record that Pedro could have fled for safety but chose to stay at
Father Diego’s side. The priest was able to give Pedro absolution before he
himself was killed. May the example and courageous witness of Pedro Calungsod
inspire the dear people of the Philippines to announce the Kingdom bravely and
to win souls for God!
[Pedro Calungsod nacque
intorno al 1654, nella regione di Visayas nelle Filippine. Il suo amore per
Cristo lo spinse a prepararsi per diventare catechista con i missionari Gesuiti
di quel luogo. Nel 1668, assieme ad altri giovani catechisti, accompagnò il P.
Diego Luis de San Vitores alle Isole Marianas per evangelizzare il popolo
Chamorro. La vita là era dura e i missionari soffrirono persecuzioni a causa di
invidie e calunnie. Pedro, però, dimostrò fede e carità profonde e continuò a
catechizzare i molti convertiti, dando testimonianza a Cristo mediante una vita
di purezza e di dedizione al Vangelo. Molto intenso era il suo desiderio di guadagnare
anime a Cristo, e ciò lo rese risoluto nell’accettare il martirio. Morì il 2
aprile 1672. Testimoni raccontano che Pedro avrebbe potuto mettersi in salvo ma
scelse di rimanere al fianco di P. Diego. Il sacerdote ebbe modo di dare
l’assoluzione a Pedro prima di essere lui stesso ucciso. Possano l’esempio e la
coraggiosa testimonianza di Pedro Calungsod ispirare le care popolazioni delle
Filippine ad annunciare il Regno di Dio con forza e guadagnare anime a Dio!]
Giovanni Battista
Piamarta, sacerdote della diocesi di Brescia, fu un grande apostolo della
carità e della gioventù. Avvertiva l’esigenza di una presenza culturale e
sociale del cattolicesimo nel mondo moderno, pertanto si dedicò all’elevazione
cristiana, morale e professionale delle nuove generazioni con la sua illuminata
carica di umanità e di bontà. Animato da fiducia incrollabile nella Divina
Provvidenza e da profondo spirito di sacrificio, affrontò difficoltà e fatiche
per dare vita a diverse opere apostoliche, tra le quali: l’Istituto degli
Artigianelli, l’Editrice Queriniana, la Congregazione maschile della Santa
Famiglia di Nazareth e la Congregazione delle Umili Serve del Signore. Il
segreto della sua intensa ed operosa vita sta nelle lunghe ore che egli
dedicava alla preghiera. Quando era oberato di lavoro, aumentava il tempo per
l’incontro, cuore a cuore, con il Signore. Preferiva le soste davanti al
santissimo Sacramento, meditando la passione, morte e risurrezione di Cristo,
per attingere forza spirituale e ripartire alla conquista del cuore della
gente, specie dei giovani, per ricondurli alle sorgenti della vita con sempre
nuove iniziative pastorali.
«Que tu misericordia,
Señor, venga sobre nosotros como lo esperamos de ti». Con estas palabras, la
liturgia nos invita a hacer nuestro este himno al Dios creador y providente,
aceptando su plan en nuestras vidas. Así lo hizo Santa María del Carmelo Sallés
y Barangueras, religiosa nacida en Vic, España, en mil ochocientos cuarenta y
ocho. Ella, viendo colmada su esperanza, después de muchos avatares, al
contemplar el progreso de la Congregación de Religiosas Concepcionistas
Misioneras de la Enseñanza, que había fundado en mil ochocientos noventa y dos,
pudo cantar junto a la Madre de Dios: «Su misericordia llega a sus fieles de
generación en generación». Su obra educativa, confiada a la Virgen Inmaculada,
sigue dando abundantes frutos entre la juventud a través de la entrega generosa
de sus hijas, que como ella se encomiendan al Dios que todo lo puede.
[«Donaci, Signore, il tuo
amore: in te speriamo». Con queste parole, la liturgia ci invita a fare nostro
questo inno a Dio creatore e provvidente, accettando il suo progetto nella
nostra vita. Così fece santa Maria del Carmelo Sallés y Barangueras, religiosa
nata a Vic, in Spagna, nel 1848. Ella, vedendo realizzata la sua speranza, dopo
molte vicissitudini, contemplando lo sviluppo della Congregazione delle
Religiose Concezioniste Missionarie dell’Insegnamento, che aveva fondato nel
1892, poté cantare insieme con la Madre di Dio: «Di generazione in generazione
la sua misericordia si stende su quelli che lo temono». La sua opera educativa,
affidata alla Vergine Immacolata, continua a portare frutti abbondanti in mezzo
alla gioventù mediante l’impegno generoso delle sue figlie, che come lei si pongono
nelle mani del Dio che tutto può.]
I now turn to Marianne
Cope, born in 1838 in Heppenheim, Germany. Only one year old when taken to the
United States, in 1862 she entered the Third Order Regular of Saint Francis at
Syracuse, New York. Later, as Superior General of her congregation, Mother
Marianne willingly embraced a call to care for the lepers of Hawaii after many
others had refused. She personally went, with six of her fellow sisters, to
manage a hospital on Oahu, later founding Malulani Hospital on Maui and opening
a home for girls whose parents were lepers. Five years after that she accepted
the invitation to open a home for women and girls on the island of Molokai
itself, bravely going there herself and effectively ending her contact with the
outside world. There she looked after Father Damien, already famous for his
heroic work among the lepers, nursed him as he died and took over his work
among male lepers. At a time when little could be done for those suffering from
this terrible disease, Marianne Cope showed the highest love, courage and
enthusiasm. She is a shining and energetic example of the best of the tradition
of Catholic nursing sisters and of the spirit of her beloved Saint Francis.
[Rivolgo ora lo sguardo a
Marianne Cope, nata nel 1838 ad Heppenheim, in Germania. Quando aveva un anno
soltanto fu portata negli Stati Uniti, e nel 1862 entrò nel Terz’Ordine
Regolare di san Francesco a Syracuse, New York. In seguito, come Superiora
Generale della sua Congregazione, Madre Marianne accolse di sua volontà una
chiamata a prendersi cura dei lebbrosi delle Hawaii, dopo che molti altri
avevano rifiutato. Si recò là con sei consorelle, per gestire un ospedale a
Oahu e successivamente fondare l’ospedale Malulani a Maui ed aprire una casa
per ragazze i cui genitori erano lebbrosi. Dopo cinque anni, accettò l’invito
ad aprire una casa per donne e ragazze nella stessa isola di Molokai,
coraggiosamente andandovi lei stessa ed in pratica terminando il proprio
contatto con il mondo esterno. Là si prese cura di padre Damiano, già famoso
per la sua eroica attività fra i lebbrosi, curandolo sino alla morte e
prendendone il posto fra i lebbrosi maschi. Quando ancora si poteva fare poco
per quanti soffrivano di questa terribile malattia, Marianne Cope dimostrò l’amore,
il coraggio e l’entusiasmo più alti. Ella è un luminoso e forte esempio della
migliore tradizione cattolica nell’accudire alle sorelle e dello spirito del
suo amato san Francesco.]
Kateri Tekakwitha was
born in today’s New York state in 1656 to a Mohawk father and a Christian
Algonquin mother who gave to her a sense of the living God. She was baptized at
twenty years of age and, to escape persecution, she took refuge in Saint
Francis Xavier Mission near Montreal. There she worked, faithful to the traditions
of her people, although renouncing their religious convictions until her death
at the age of twenty-four. Leading a simple life, Kateri remained faithful to
her love for Jesus, to prayer and to daily Mass. Her greatest wish was to know
and to do what pleased God.
[Kateri Tekakwitha nacque
nell’odierno stato di New York nel 1656 da padre Mohawk e da madre cristiana
algonchina, che le trasmise il senso del Dio vivente. Fu battezzata all’età di
vent’anni e, per fuggire dalle persecuzioni, si rifugiò nella missione di san
Francesco Saverio vicino a Montreal. Là lavorò, fedele alle tradizioni del suo
popolo - anche se rinunciò alle convinzioni religiose della sua gente - sino
alla morte all’età di 24 anni. Vivendo un’esistenza semplice, Kateri rimase
fedele al suo amore per Gesù, alla preghiera e alla Messa quotidiana. Il suo
più grande desiderio era conoscere Dio e fare ciò che a Lui piace.]
Kateri nous impressionne
par l’action de la grâce dans sa vie en l’absence de soutiens extérieurs, et
par son courage dans sa vocation si particulière dans sa culture. En elle, foi
et culture s’enrichissent mutuellement ! Que son exemple nous aide à vivre là
où nous sommes, sans renier qui nous sommes, en aimant Jésus ! Sainte Kateri,
protectrice du Canada et première sainte amérindienne, nous te confions le
renouveau de la foi dans les premières nations et dans toute
l’Amérique du Nord ! Que Dieu bénisse les premières nations !
[Kateri ci impressiona
per l’azione della grazia nella sua vita in assenza di sostegni esterni, e per
il coraggio nella vocazione tanto particolare nella sua cultura. In lei, fede e
cultura si arricchiscono a vicenda! Il suo esempio ci aiuti a vivere là dove
siamo, senza rinnegare ciò che siamo, amando Gesù! Santa Kateri, patrona del
Canada e prima santa amerinda, noi ti affidiamo il rinnovamento della fede
nelle prime nazioni e in tutta l’America del Nord! Dio benedica le prime
nazioni!]
Anna Schäffer aus
Mindelstetten wollte als Jugendliche in einen Missionsorden eintreten. Da sie
aus einfachen Verhältnissen stammte, versuchte sie die nötige Aussteuer für die
Aufnahme ins Kloster als Dienstmagd zu verdienen. In dieser Stellung erlitt sie
einen schweren Unfall mit unheilbaren Verbrennungen an den Beinen, der sie für
ihr ganzes weiteres Leben ans Bett fesselte. So wurde ihr das Krankenlager zur
Klosterzelle und das Leiden zum Missionsdienst. Sie haderte zunächst mit ihrem
Schicksal, verstand ihre Situation dann aber als einen liebevollen Ruf des
Gekreuzigten in seine Nachfolge. Gestärkt durch die tägliche Kommunion wurde
sie zu einer unermüdlichen Fürsprecherin im Gebet und zu einem Spiegel der
Liebe Gottes für viele Ratsuchende. Ihr Apostolat des Betens und des Leidens,
des Opferns und des Sühnens sei den Gläubigen in ihrer Heimat ein leuchtendes
Vorbild, ihre Fürbitte stärke die christliche Hospizbewegung in ihrem
segensreichen Wirken.
[Anna Schäffer di
Mindelstetten, da giovane, voleva entrare a far parte di un Ordine religioso
missionario. Essendo di modesta provenienza, cercò di guadagnare come domestica
la dote necessaria per essere accolta in convento. In questo lavoro ebbe un
grave incidente con ustioni inguaribili alle gambe, che la costrinsero al letto
per tutta la vita. Così, il letto di dolore diventò per lei cella conventuale e
la sofferenza costituì il suo servizio missionario. Inizialmente si lamentava
della propria sorte, ma poi giunse a interpretare la sua situazione come una
chiamata amorevole del Crocifisso a seguirLo. Confortata dalla Comunione
quotidiana, ella diventò un’instancabile strumento di intercessione nella
preghiera e un riflesso dell’amore di Dio per molte persone che cercavano il
suo consiglio. Possa il suo apostolato di preghiera e di sofferenza, di
sacrificio e di espiazione costituire un esempio luminoso per i fedeli nella
sua Patria, e la sua intercessione rafforzi il movimento cristiano di hospice
[centri di cure palliative per malati terminali] nel loro benefico servizio.]
Cari fratelli e sorelle!
Questi nuovi Santi, diversi per origine, lingua, nazione e condizione sociale,
sono uniti con l’intero Popolo di Dio nel mistero di salvezza di Cristo, il
Redentore. Insieme a loro, anche noi qui riuniti con i Padri sinodali venuti da
ogni parte del mondo, con le parole del Salmo proclamiamo al Signore che «egli
è nostro aiuto e nostro scudo», e lo invochiamo: «Su di noi sia il tuo amore,
Signore, come da te noi speriamo» (Sal 32,20-22). Possa la testimonianza
dei nuovi Santi, della loro vita generosamente offerta per amore di Cristo,
parlare oggi a tutta la Chiesa, e la loro intercessione possa rafforzarla e
sostenerla nella sua missione di annunciare il Vangelo al mondo intero.
© Copyright 2012 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
"Fare bene il
bene", secondo l'esempio di Giovanni Battista Piamarta
Una mostra illustrerà la
vita e le opere del sacerdote bresciano, canonizzato lo scorso ottobre
LUGLIO 18, 2013 00:00ZENIT STAFFEVENTI
SPECIALI
Una mostra del prossimo
Meeting di Rimini proporrà un percorso storico-didattico sulla figura e il
carisma di Giovanni Battista Piamarta nel primo centenario della morte.
“Fare bene il bene”. San
Giovanni Battista Piamarta (1841-1913) è il titolo dell’esposizione, in
programma a Rimini Fiera dal 18 al 24 agosto, a cura di Gabriele Archetti e
Claudio Merigo, in collaborazione con padre Enzo Turriceni, superiore della
Sacra Famiglia di Nazareth.
<p>nella
mostra="" si="" ricostruiscono="" le=""
tappe="" salienti="" della="" vita=""
del="" santo,="" con="" particolare=""
riguardo="" all’attività="" pastorale=""
e="" formativa="" promossa="" in=""
favore="" gioventù;="" immagini="" i=""
testi,="" tratti="" per="" lo=""
più="" da="" documentazione="" inedita=""
d’archivio,="" rappresentano="" una=""
proposta="" lettura="" originale=""
fondatore="" degli="" artigianelli.<=""
p="" style="box-sizing: border-box;">
Giovanni Battista
Piamarta nasce a Brescia il 26 novembre 1841 da una famiglia di modeste
condizioni sociali. Santo, prete, educatore dei giovani, è una delle
personalità di maggior rilievo della Chiesa bresciana tra la seconda metà
dell’Ottocento e i primi del Novecento. Muore il 25 aprile 1913 a Remedello,
dopo una vita spesa tutta al servizio di Dio e della gioventù. È stato
canonizzato da Benedetto XVI il 21 ottobre 2012 in San Pietro.
Vissuto in un momento
difficilissimo per il Paese, dove l’incipiente industrializzazione creava
enormi problemi sociali e minava la tenuta cristiana delle famiglie e l’educazione
dei figli, si prodiga per dare ai giovani gli strumenti necessari a crearsi un
futuro con le proprie forze, grazie alla preparazione professionale, alla
crescita umana e alla fede cristiana.
“Fare bene il bene” non è
solo uno degli slogan più belli e immediati di San Giovanni Battista Piamarta,
ma anche lo stile con cui ha agito consumandosi per dare speranze alle nuove
generazioni.
SOURCE : https://it.zenit.org/2013/07/18/fare-bene-il-bene-secondo-l-esempio-di-giovanni-battista-piamarta/
Den hellige Johannes
Baptist Piamarta (1841-1913)
Minnedag: 25.
april
Den hellige Johannes
Baptist Piamarta (it: Giovanni Battista) ble født den 26. november 1841 i
Brescia i regionen Lombardia i Nord-Italia. Han vokste opp i en fattig familie
som sønn av frisøren Giovanni Piamarta og syersken Regina Ferrari. Etter morens
tidlige død tok hans morfar ham til seg. Han fikk en sunn kristen oppdragelse i
oratoriet i sitt sogn Santi Faustino e Giovita, som hadde navn etter byens
skytshelgener Faustinus
og Jovita. Hans ungdom var ikke alltid lett, for dette var en tid preget av
de berømte «Ti dagene i Brescia» (1848 og 1849), kampene for Italias enhet,
spenningene mellom stat og kirke og folkets bitre armod, epidemiene og de
første industrialiseringsforsøkene, men også den store kristne
nestekjærligheten.
Johannes Baptist ble
voksen i disse vanskelige tidene. Takket være hjelp fra sognepresten i Vallio i
Brescia, Pancrazio Pezzana, som erkjente hans kall, kunne han som nittenåring i
1860 begynne på bispedømmets seminar. Han hadde noen vanskeligheter under
studiene, men den 24. desember 1865 ble han presteviet, 24 år gammel.
Han begynte sin
prestetjeneste med tre år i Carzago Riviera og deretter i Bedizzole. Der gjorde
han seg raskt bemerket for sin spesielle karisma i ungdomsarbeidet og sin
overbevisende innsats i katekesen. I denne perioden ble sognepresten som hadde
hjulpet ham, p. Pezzana, overført til prostikirken Sant'Alessandro i Brescia,
og han ba om å få p. Piamarta som leder for gutteoratoriet. Deretter fulgte for
Johannes et tretten år langt apostolat blant de unge i Brescia. Der fikk han
mer innblikk iden materielle og åndelige nød som hersket blant de unge som
tjente sitt brød i de nye fabrikkene som var bygd i industrialisieringen av
Brescia. Avskåret fra sitt miljø og uten noen yrkesutdannelse og moralsk støtte
i arbeidslivet, var de uten beskyttelse og prisgitt utbyttingen, og de sto i
fare for å miste sin tro.
I 1883 ba biskopen ham om
å overta sognet i landsbyen Pavone Mella, hvor de troende lenge hadde vært
forsømt. Men etter fire års motstand fra deler av befolkningen som hadde vent
seg til all slags misforhold, vendte Johannes tilbake til Brescia.
Mens han hadde vært
kapellan i Sant’Alessandro, hadde han møtt en ung, intelligent og aktiv prest
ved navn Pietro Capretti, og med ham diskuterte han den åndelige sløvhet og tap
av troen hos mange unge mennesker som kom til byen for å få arbeid. Deres
sosiale situasjon fikk de to prestene til den 3. desember 1886 å grunnlegge
institusjonen Instituto Artigianelli (Håndtverksinstituttet) for
arbeiderbarn. De satte instituttet under beskyttelse av de hellige Filip Neri og Aloisius Gonzaga.
Dets mål var å gi gutter, spesielt de fattigste, en kristen og yrkesrettet
utdannelse som de kunne møte det nye industrisamfunnet med.
Biskop Corna Maria
Pellegrini utnevnte Johannes Baptist til instituttets direktør, og under de
største vanskeligheter bestemte han seg for å vie hele sitt liv til dette
foretaket. Beklageligvis førte en rekke uventede uoverensstemmelser med
biskopen til at instituttet ble stengt. Piamarta lystret sin biskop, men gikk
deretter entydig inn for at det skulle åpnes igjen: «Nei, eksellense, jeg vil
dø der hvor jeg er, midt blant mine unge protesjeer». Biskopen ble berørt og sa
bare: «Gå, og måtte Gud stå Dem bi». Fra dette øyeblikk hvilte ansvaret på p.
Piamartas skuldre, og fra 1888 bredte instituttet seg raskt ut. Han organiserte
verksteder for de ulike håndverkene og bygde hus for hundre barn, og han samlet
samarbeidsvillige legfolk rundt seg. Han var som en far for guttene og ga dem
en dypt religiøs oppdragelse. Gjennom arbeidets harde skole og tilegnelsen av en
sterk karakter gjorde han dem til motiverte menn med en solid religiøs
utdannelse.
Med grunnleggelsen av
håndverkerinstituttet for arbeiderungdommen hadde Piamarta imidlertid bare
bidratt til løsningen av en del av problemet for ungdommen når det gjaldt
arbeid. Tidlig erkjente han nødvendigheten av å utvide sitt arbeid til å
omfatte også dem som arbeidet på markene. Industrialisieringen fikk mange unge
mennesker til å vende ryggen til arbeidet på markene, noe som virket negativt
på jorden som fortsatt ble dyrket på gammel måte i denne overgangsperiodn til
de nye, mer rasjonelle og vitenskapelige metodene.
Mange forlot hjem og alt
de eide for å søke lykken i fjerntliggende Amerika, og Piamarta ble konfrontert
med deres ekstreme fattigdom. Samtidig møtte han også en annen dynamisk prest,
p. Giovanni Bonsignori, som også var agronom. Han gikk inn for å grunnlegge en
landbruksskole for å øke den økonomiske betydningen av agrarsektoren, dersom
det bare ble satt inn utelukkende fornuftige metoder for å dyrke jorden. Piamarta
ble overbevist av denne metoden, og i februar 1895 kjøpte han rundt 1400 mål
jord med boliger i Remedello Sopra i provinsen Brescia. På denne eiendommen
grunnla de to prestene den 11. november 1895 en jordbrukskoloni (colonia
agricola) for å undervise i og eksperimentere med nye jordbruksteknikker.
Dette økte jordens produktivitet betraktelig og trakk til seg bønder både fra
Italia og utlandet.
Allerede i 1896 møtte
Bonsignori og Piamarta på Kongressen for samfunnsstudier i Padova og demonstrerte
sitt initiativ på inntrykkvekkende vis. I oktober samme år utkom første utgave
av tidsskriftet La Famiglia Agricola (Landbruksfamilien), hvor
prosjektet ble fremstilt på en anskuelig måte. I løpet av kort tid ble
landbruksskolen, ikke minst også gjennom Bonsignoris skrifter, et samlingssted
for et stigende antall bønder fra hele Italia. Etter tallrike etapper fikk
kolonien sitt endelige navn i 1975: Istituto Tecnico Statale Agrario e
Geometri «Padre G. Bonsignori».
Etter alle disse
initiativene begynte p. Piamarta å tenke på fremtiden til sine prosjekter, og
han omga seg med medarbeidre, prester og legfolk, som var villige til å dele
idealet, innsatsen, byrdene og livsstilen. For å sikre kontinuiteten i arbeidet
grunnla p. Piamarta den 19. mars 1900 «Det fromme selskap av Den hellige
familie av Nasaret», som i 1902 ble godkjent av biskopen av Brescia som
kongregasjonen «Den hellige Familie av Nasaret» (Congregatio Sacrae
Familiae a Nazareth – FN), kalt Piamartini. Han skrev kongregasjonens
konstitusjoner, som ble approbert av bispedømmet den 25. mai 1902. Samme dag
mottok de første medlemmene prestevielsen av bispedømmets biskop Corna Maria
Pellegrini. Kongregasjonens formål var den kristne oppdragelse av arbeiderungdommen
etter modell av Den hellige familie.
Sammen med Guds
tjenerinne Elisa Baldo, en ung enke (gift Foresti), la Johannes også grunnlaget
for grunnleggelsen av en kongregasjon for kvinner. Den 15. mars oppsto «Det
fromme selskap av Herrens fattige tjenerinner, som senere ble etablert som
kongregasjonen «Herrens ydmyke tjenerinner» (Umili Serve del Signore). Ved
siden av sine grunnleggelser og ledelsen av sine institusjoner stilte p.
Piamarta seg også til tjeneste for Guds folk og viet seg med glede til
evangelisering, prekenvirksomhet og skriftemål, åndelig veiledning, bistand til
fattige, syke, enker og arbeidere. Han fremmet preste- og ordenskall og utførte
sjenerøst spesielle og vanskelige oppgaver som hans kirkelige overordnede
betrodde ham. Han støttet den katolske presse og oppmuntret etter beste krefter
ethvert sunt initiativ i sin by.
Alle som kjente ham,
anerkjente den velgjørende karismaen til en solid og rettskaffen personlighet,
rik på menneskelige kvaliteter og enda mer på usedvanlige kristne og prestelige
dyder, men full hengivenhet for oppdragelse av ungdommen, humaniseringen og kristeliggjøringen
av arbeidssamfunnet og fremmingen av familien.
«Dersom de fattges liv
blir fornyet gjennom den kristne oppdragelsen av håndtverkere og bønder, blir
også samfunnet forandret og for en stor del sunnere» skrev han. Men denne
oppdragelsen måtte skje i en familiær ramme, og derfor henviste han utrettelige
til modellen fra Den hellige familie i Nasaret. Han stolte på kontinuerlig bønn
og full tillit til det guddommelige forsyn, og han prioriterte alltid andres
åndelige og materielle velferd.
P. Piamarta fikk den 11.
januar 1910 et anfall som lammet ham i flere dager. Han kom seg igjen, men så
på episoden som et tegn på at hans liv på jorden nærmet seg slutten. Derfor
begynte han å ordne alle sine saker, regulere sin etterfølgelse gi testamentariske
anvisninger. Deretter begynte han gradvis å ta avskjed med verdens ting. Han
døde den 25. april 1913 i Remedello, 71 år gammel, i p. Bonsignoris armer og
omgitt av sine brødre. Hans legeme ble brakt til Brescia, hvor han ble gravlagt
på kirkegården Vantiniano. Hans jordiske rester hviler i dag i Istituto
Artigianelli i Via Piamarta 6 i Brescia.
Den 22. mars 1986 ble
hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 8. mars 1997 undertegnet den salige pave Johannes Paul II (1978-2005)
dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans
forbønn. Han ble saligkåret av paven den 12. oktober 1997 på Petersplassen i
Roma. Den 19. desember 2011 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et nytt mirakel på hans forbønn, noe
som åpnet for en snarlig helligkåring.
Han ble helligkåret av
paven på Misjonssøndagen den 21. oktober 2012 på Petersplassen i Roma sammen
med seks andre, de hellige Jakob Berthieu SJ
(1838-96), Maria
Carmen Sallés y Barangueras (1848-1911), Marianne Cope (1838-1918), Kateri Tekakwitha (1656-80), Pedro Calungsod (1654-72)
og Anna
Schäffer (1882-1925). 80 000 mennesker var til stede på plassen.
Hans minnedag er dødsdagen 25. april. Hans åndelige barn fortsetter sitt arbeid
i Italia, Angola, Brasil og Chile.
Kilder: Index99, Resch (BT4), Wirth (5), KIR, santiebeati.it,
de.wikipedia.org, vatican.va, EWTN/OR, piamarta.org - Kompilasjon og
oversettelse: p.
Per Einar Odden Opprettet 3. juli 2005
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/piamarta
El secreto del éxito de
Giovanni Piamarta, futuro santo
Dos o tres horas de
oración por la mañana
FEBRERO 20, 2012 00:00ZENIT STAFFARTE Y
CULTURA
ROMA, lunes 20 febrero
2012 (ZENIT.org).- Giovanni Battista
Piamarta (1841-1913), sacerdote italiano, fundador de las congregaciones de la
Santa Familia de Nazaret y de las humildes siervas del Señor, será canonizado
por Benedicto XVI el próximo 21 de octubre, en el marco del Sínodo para la Nueva
Evangelización.
Giovanni Piamarta tenía
un secreto: “Dos o tres horas de oración cada mañana antes de comenzar mis
actividades”.
Nació en la Italia del
norte, en Brescia, en 1841, en la época de la represión austriaca, de la visita
del emperador Francisco José, de las sangrientas batallas de Solferino y de San
Martín, de la entrada triunfal de Garibaldi en la ciudad, del rey Victorio
Enmanuel II y del emperador Napoléon III.
Era la época de la lucha
por la unidad italiana, marcada por las tensiones entre la Iglesia y el Estado,
y socialmente por la pobreza y las epidemias.
El 3 de diciembre de
1886, este sacerdote diocesano, empezó su obra en favor de la educación de los
muchachos huérfanos o de familias pobres (obreras o agrícolas), fundando un
Instituto de artesanado, que incluía catorce especialidades, entre ellas una
imprenta. De ahí surgirá más tarde la casa editorial Queriniana y una revista
dedicada a la familia agrícola.
Su espiritualidad estaba
marcada por la devoción a la Sagrada Familia de Nazaret, de acuerdo con la idea
fuerza de la santificación por el trabajo que animaba su proyecto educativo.
“Moriré entre mis
jóvenes” dijo a su obispo que le pedía abandonar su proyecto. A estas palabras,
el obispo le dio su bendición. “Querría dar mi vida, verter mi sangre para que
Brescia, mi ciudad, sea salvada”, dijo en otra ocasión. Se extinguió en 1913 en
Remedello.
En 1900, había fundado la
congregación de la Santa Familia de Nazaret, para responder a la demanda de
algunas jóvenes que deseaban permanecer con él, y luego, con la madre Elisa
Baldo, la congregación de las humildes siervas del Señor. Las dos
congregaciones se desarrollarán después de su muerte en Italia pero también en
Angola, Brasil y Chile.
SOURCE : https://es.zenit.org/2012/02/20/el-secreto-del-exito-de-giovanni-piamarta-futuro-santo/