Beata Teresa Maria della Croce
Блаженная Тереза Мария Креста (фрагмент картины, XX век). Автор неизвестен.
Bienheureuse
Thérèse-Marie de la Croix
Fondatrice de la
Congrégation des Carmélites de Sainte-Thérèse (+ 1910)
Née à Campo Bisenzio en Toscane, Teresa Manetti fonde à Florence la Congrégation des Carmélites de Sainte-Thérèse, carmélites contemplatives ayant une action apostolique: prière, adoration, éducation de la jeunesse. Elle prend le nom de religieuse de Thérèse-Marie de la Croix.
Béatifiée le 19 octobre 1986 à Florence (Italie) par Jean-Paul II.
À Campo Bisenzio en Toscane, l'an 1910, la bienheureuse Thérèse-Marie de la
Croix (Thérèse Manetti), vierge, fondatrice de la Congrégation des Carmélites
de Sainte-Thérèse.
Martyrologe romain
SOURCE :
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10856/Bienheureuse-Therese-Marie-de-la-Croix.html
Bienheureuse Thérèse-Marie
de la Croix MANETTI
Nom: MANETTI
Prénom: Thérèse Adélaïde
(Teresa)
Nom de religion:
Thérèse-Marie de la Croix (Teresa Maria della Croce)
Pays: Italie
Naissance:
02.03.1846 à San Martino di Campi Bisenzio (Florence)
Mort:
23.04.1910 à Florence
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: Fonde
en 1873 la Congrégation des Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse.
Prière - adoration eucharistique - éducation de la jeunesse.
Béatification:
19.10.1986 à Florence par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 23 avril
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1986 n.44 p.10-11
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1986 p.1144
Notice
Thérèse Adélaïde Manetti
naît en 1846 à San Martino di Campi Bisenzio, près de Florence (Italie). Dès sa
plus tendre enfance, ‘Bettina’, comme on l’appelle, a le goût de la prière et
ressent le vif besoin de répondre à l’Amour par lequel elle se sent elle-même
aimée du Christ. Pour elle, c’est une seule et même chose. (1) Elle a une
personnalité attachante : joie, beauté, si bien que, malgré sa pauvreté,
elle exerce un pouvoir de séduction. Mais, dès son adolescence, elle comprend
que la prière a autant de pouvoir que l’action et elle se livre à l’adoration
eucharistique. (Plus tard, elle fondera à Florence “l’Adoration Perpétuelle” –
1901). Elle a aussi une grande dévotion mariale. Avec deux de ses amies, elle
adopte un genre de vie cloîtrée. Mais un événement change le cours de sa vie.
« Bettina – lui dit un jour une femme agonisante – je mourrai tranquille
sachant que tu seras, pour mes trois petites, leur maman. » Alors qu’elle
n’a pas encore vingt ans, son besoin d’aimer se traduit donc par l’initiative de
réunir autour d’elle, quelques filles de son âge pour accomplir une œuvre
d’aide et d’assistance en faveur de l’enfance pauvre et abandonnée.
« J’avais 19 ans – dit-elle – quand je me suis donnée tout entière à
Dieu. »
La voilà lancée dans
l’aventure. En 1873, elle est la fondatrice, à Florence, d’une nouvelle
Congrégation de Carmélites contemplatives ayant aussi une action apostolique.
Ce sont les “Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse”. Bettina prend le nom de
Thérèse Marie de la Croix. Déjà de son vivant, l’Institut se répand à
l’étranger, comme au Liban et en Terre Sainte. En 1904, il est reconnu de droit
pontifical par Pie X.
La joie est une des ses
caractéristiques évidentes ; si bien qu’on se presse dans son petit
couvent, quitte à attendre des heures, afin de trouver auprès d’elle lumière et
encouragement et « pour écouter ses paroles de foi capables de
transfigurer la souffrance et de rendre la paix » (Jean Paul II). Elle est
dotée de nombreux charismes et n’a pas peur de payer toutes ces grâces au prix
fort. « Pour Jésus tout est peu » dit-elle. Elle trouve sa joie dans
la croix. N’a-t-elle pas voulu la croix dans son nom ? Elle souffre des
critiques et de la calomnie. Physiquement aussi ; elle est atteinte d’un
cancer qui la fait horriblement souffrir. De plus, elle traverse une nuit
obscure, mais elle est parfaitement abandonnée dans les mains de Dieu. Elle
meurt en 1910
(1) Pour elle comme
pour tant d’autres on peut citer ce que dit le Cardinal Ratzinger à propos du
‘génie féminin’ : « Au sein de la famille, on apprend à aimer en
étant aimé gratuitement ; on apprend le respect de toute autre personne en
étant respecté ; on apprend à connaître le visage de Dieu en recevant la
première révélation d’un père et d’une mère pleins d’attentions. » (Au n.13
de la Lettre sur la collaboration de l’homme et de la femme dans l’Eglise et
dans le monde – 31 mai 2004)
Bienheureuse
Marie-Thérèse de la Croix
1846-1910
Fête le 23 avril
Thérèse-Adélaïde Manetti naît le 2 mars 1846 à San Martino di Campi Bicenzo, près de Florence, en Italie. Dès sa tendre enfance, « Bettina », comme on l'appelle à le goût de la prière et ressent un vif besoin de répondre à l'Amour par laquelle elle se sent elle-même aimée par le Christ. Pour elle, c'est une seule et même chose. Elle a une personnalité attachante: joie, beauté, si bien que malgré sa pauvreté, elle exerce un pouvoir de séduction. Mais, dès son adolescence elle comprend que la prière a autant de pouvoir que l'action et elle se livre à l'adoration eucharistique. (Plus tard, elle fondera 'l'Adoration Perpétuelle, à Florence, en 1901). Elle a aussi une grande dévotion mariale. Avec deux de ses amies, elle adopte un genre de vie cloîtrée. Mais un événement change le cours de sa vie. « Bettina, lui dit un jour une femme agonisante, je mourrai tranquille sachant que tu seras, pour mes trois petites, leur maman ». Alors qu'elle n'a pas encore 20 ans, son besoin d'aimer se traduit donc par l'initiative de réunir autour d'elle quelques filles de son âge pour accomplir une oeuvre d'aide et d'assistance en faveur de l'enfance pauvre et abandonnée. « J'avais 19 ans, dit-elle, quand je me suis abandonnée tout entière à Dieu.
La voilà lancée dans l'aventure. En 1873, elle est la fondatrice, à Florence, d'une nouvelle Congrégation de Carmélites contemplatives ayant aussi une action apostolique, ce sont les « Soeurs Carmélites de Sainte Thérèse ». Bettina prend le nom de Thérèse-Marie de la Croix. Déjà de son vivant, l'institut se répand à l'étranger, comme au Liban et en Terre Sainte. En 1904, il est reconnu de Droit Pontifical par Saint Pie X. La joie est une de ses caractéristiques évidentes; si bien qu'on se presse dans son petit couvent, quitte à attendre des heures, afin de trouver auprès d'elle lumière et encouragement et « pour écouter ses paroles de Foi capables de transfigurer la souffrance et de rendre la paix » (Jean Paul II). Elle est dotée de nombreux charismes et n'a pas peur de payer ces grâces au prix fort. « Pour Jésus tout est peu » dit-elle. Elle trouve sa joie dans la Croix. N'a-t-elle pas voulu la Croix dans son nom? Elle souffre des critiques et de la calomnie. Physiquement aussi, elle est atteinte d'un cancer qui la fait horriblement souffrir. De plus, elle traverse une nuit obscure, mais elle est parfaitement abandonnée dans les mains de Dieu. Elle meurt le 23 avril 1910 à Florence. Elle a été béatifiée par Jean Paul II le 19 octobre 1986, à Florence.
Prière
Dieu qui as soutenu sur
le chemin de la Croix la Bienheureuse Thérèse Marie Manetti par une ardente
dévotion à l'Eucharistie, et qui l'as remplie de tendresse maternelle envers
les humbles et les pauvres, par son intercession, accorde-nous, fortifiés par
la Pain des Anges, de trouver notre joie à communier aux souffrances du Christ
et de travailler, par des oeuvres de charité, à l'avènement de Ton Règne. Par
Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
SOURCE : https://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/bienheureuse-marie-therese-de-la-croix
THÉRÈSE MARIE DE LA CROIX
Religieuse, Fondatrice, Bienheureuse
1846-1910
Thérèse-Adélaïde Manetti
naît le 2 mars 1846 à San Martino di Campi Bicenzo, près de Florence, en
Italie. Dès sa tendre enfance, « Bettina », comme on l'appelle à le
goût de la prière et ressent un vif besoin de répondre à l'Amour par laquelle
elle se sent elle-même aimée par le Christ. Pour elle, c'est une seule et même
chose. Elle a une personnalité attachante: joie, beauté, si bien que malgré sa
pauvreté, elle exerce un pouvoir de séduction. Mais, dès son adolescence elle
comprend que la prière a autant de pouvoir que l'action et elle se livre à
l'adoration eucharistique. (Plus tard, elle fondera 'l'Adoration Perpétuelle, à
Florence, en 1901). Elle a aussi une grande dévotion mariale. Avec deux de ses
amies, elle adopte un genre de vie cloîtrée. Mais un événement change le cours
de sa vie. « Bettina, lui dit un jour une femme agonisante, je mourrai
tranquille sachant que tu seras, pour mes trois petites, leur maman ».
Alors qu'elle n'a pas encore 20 ans, son besoin d'aimer se traduit donc par
l'initiative de réunir autour d'elle quelques filles de son âge pour accomplir
une œuvre d'aide et d'assistance en faveur de l'enfance pauvre et abandonnée.
« J'avais 19 ans, dit-elle, quand je me suis abandonnée tout entière à
Dieu.
La voilà lancée dans
l'aventure. En 1873, elle est la fondatrice, à Florence, d'une nouvelle
Congrégation de Carmélites contemplatives ayant aussi une action apostolique,
ce sont les « Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse ». Bettina prend le
nom de Thérèse-Marie de la Croix. Déjà de son vivant, l'institut se répand à
l'étranger, comme au Liban et en Terre Sainte. En 1904, il est reconnu de Droit
Pontifical par Saint Pie X. La joie est une de ses caractéristiques évidentes;
si bien qu'on se presse dans son petit couvent, quitte à attendre des heures,
afin de trouver auprès d'elle lumière et encouragement et « pour
écouter ses paroles de Foi capables de transfigurer la souffrance et de rendre
la paix » (Jean Paul II). Elle est dotée de nombreux charismes et n'a
pas peur de payer ces grâces au prix fort. « Pour Jésus tout est
peu » dit-elle. Elle trouve sa joie dans la Croix. N'a-t-elle pas voulu la
Croix dans son nom? Elle souffre des critiques et de la calomnie. Physiquement
aussi, elle est atteinte d'un cancer qui la fait horriblement souffrir. De
plus, elle traverse une nuit obscure, mais elle est parfaitement abandonnée
dans les mains de Dieu. Elle meurt le 23 avril 1910 à Florence. Elle a été
béatifiée par Jean Paul II le 19 octobre 1986, à Florence.
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/therese_marie_de_la_croix.htm
THÉRÈSE-ADÉLAÏDE MANETTI,
Bienheureuse
(1846-1910)
Thérèse-Adélaïde Manetti,
naquit le 2 mars 1846 à San Martino di Campi Bisenzio, près de Florence, en
Italie. Ses parents, Gaetano Manetti et Rosa Bidagli, simples éleveurs de
volailles, étaient relativement pauvres. Bettina, le surnom que tout son
entourage lui donnait, perdit son père alors qu'elle n'avait que quelques mois.
Teresa, ou Bettina, eut, très jeune, un grand attrait pour la prière. Elle se
savait aimée par Jésus-Christ, et ressentait également le désir de répondre à
cet amour. Toujours joyeuse, elle séduisait son entourage par sa personnalité
pleine de tendresse et de gentillesse.
Bettina avait, outre son
amour pour le Seigneur, une grande dévotion pour la Vierge Marie; et; peu à
peu, durant son adolescence, elle comprit l'importance de la prière. Elle
participait à l'adoration eucharistique déjà établie dans sa paroisse, et, avec
deux amies, elle adopta un style de vie quasiment monastique.
Nous sommes en 1865.
Bettina, malade et alitée, lisait la vie de sainte Thérèse d'Avila
lorsqu'elle eut une vision de cette sainte qui lui suggéra de se consacrer à Dieu.
Comme, par ailleurs, elle avait rencontré une femme agonisante qui lui
confia: "Je mourrai tranquille sachant que tu seras, pour mes trois
petites, leur maman", Bettina décida de se donner tout entière à Dieu;
elle avait 19 ans. Elle réunit autour d'elle quelques jeunes filles de son âge
afin de pouvoir accomplir une œuvre d’assistance en faveur de l’enfance pauvre
et abandonnée. Son œuvre commençait et allait rapidement se développer.
En 1873 ou 1874, Bettina
et deux de ses amies se retirèrent dans une petite maison et entrèrent dans le
Tiers-Ordre du Carmel. Puis, en 1874, elle fonda, à Florence, une
nouvelle Congrégation de Carmélites qui aurait une action apostolique auprès
des jeunes filles abandonnées et des petites orphelines, tout en étant
contemplatives: "les Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse". Bettina
prit alors le nom de Thérèse-Marie de la Croix, en italien, Teresa Maria della
Croce.
Sœur Thérèse Marie de la
Croix avait un tempérament très accueillant et très joyeux. Aussi, de
nombreuses personnes se pressaient-elles pour la rencontrer, même s'il fallait
attendre son tour pendant longtemps avant de pouvoir lui parler, obtenir ses
encouragements et ses lumières sur les problèmes qu'elles rencontraient. Il en
résulta que le succès des Sœurs Carmélites de Saint Thérèse fut immédiat. Dans
toute l'Italie, notamment en Toscane, les vocations et les œuvres se
multiplièrent. En 1887, un nouveau couvent et une église furent construits à
Campi Bisenzio. L'Institut se répandit, même à l'étranger, au Liban et en
Palestine notamment.
En 1904, cette
Congrégation fut approuvée et reconnue de droit pontifical par le pape Pie X.
Bientôt, Sœur Teresa-Maria de la Croix obtint l’autorisation de l’Adoration
perpétuelle eucharistique dans la maison de Campi Bisenzio. Mais Sœur
Térésa della Croce fut aussi et souvent, l'objet de critiques et de calomnies.
Physiquement elle fut, dès 1908, atteinte d’un cancer qui la fit horriblement
souffrir. De plus, elle traversa une dure nuit obscure… mais parfaitement
abandonnée entre les mains de Dieu, et trouvant sa joie dans la Croix, elle
disait toujours: "Pour Jésus tout est peu!"
Sœur Teresa-Maria della
Croce mourut en odeur de sainteté le 23 avril 1910 à San Martino di Campi
Bisenzio. Le pape Jean-Paul II la béatifia le 19 octobre 1986. Elle est fêtée
le 23 avril. Le 7 décembre 1999 "Bettina" fut proclamée sainte
patronne de Florence, après qu'une pétition lancée à cet effet eut recueilli
des milliers de signatures.
Paulette Leblanc
SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/leblanc_teresa_adelaide_monetti.htm
Blessed Teresa Maria of the Cross
Also
known as
Bettina (childhood
nickname)
Teresa Adelaide Cesina
Manetti
Teresa Maria de la Cruz
Teresa Maria della Croce
Teresa Maria Manetti
Profile
Daughter of Salvatore
Manetti and Rosa Bigagli, Teresa had one brother, Adamo Raffaello; she lived
her whole life in her small village, and her father died when
Teresa was three years old. She was always known as a pious child,
and made her First Communion on 8
May 1859.
A natural organizer, when she was 18 years old Teresa gathered a group of
young women who
lived in common and worked as teachers of poor children;
they were inspired by the writings of Saint Teresa
of Avila, and had a special devotion to her. She organized and joined a
group of Carmelite tertiaries on 16
July 1876,
taking the name Teresa Maria of the Cross. Joined the Discalced Carmelites on 12
July 1888.
Over the next few years she started schools in
several Italian cities,
each with it’s little group of Carmelite teachers.
Her Institute of teaching nuns received
approval from Pope Saint Pius
X on 27
February 1904 as
the Suor Carmelite di Santa Teresa di Firenze (CSTF; Carmelite
Sisters of Saint Teresa of Florence) with a mission to teach and
care for children,
especially orphans.
Like her inspiration, Saint Teresa
of Avila, Teresa of the Cross met with much resistance to her work with
the poor,
much slander about her personal life, and a long period of spiritual dryness,
but all who met her commented on the air of joy and peace she brought to her
work.
Born
2
March 1846 at
Campi Bisenzio, Florence, Italy as Teresa
Adelaide Cesina Manetti
3
April 1910 at
Campi Bisenzio, Florence, Italy of
natural causes
relics translated
to the monastery church at Campi Bisenzio on 22
April 1912
23
May 1975 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
19
October 1986 by Pope John
Paul II
people
ridiculed for their piety
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Teresa Maria of
the Cross“. CatholicSaints.Info. 29 January 2022. Web. 22 April 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-teresa-maria-of-the-cross/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-teresa-maria-of-the-cross/
MANETTI, TERESA MARIA
DELLA CROCE, BL.
Baptized Teresa Adelaida
Cesina, also known as Teresa di Firenze (Teresa of Florence), foundress of the
Third Order Carmelite Sisters of Saint
Teresa (Congregazione delle Carmelitane di S. Teresa); b. March 2,
1846, San Martino a Campi Bisenzio (near Florence), Tuscany, Italy; d. there,
April 23, 1910. Daughter of Salvatore Manetti and Rosa Bigali, Teresa sought to
alleviate the difficulties of others. In 1872, she retired with a few friends
to the countryside, where they could pray, work together, and provide a
Christian education to local children. Their formal religious community,
founded July 15, 1874 with the arrival of other young women, combined the
contemplative Carmelite spirituality of prayer and Eucharistic Adoration with
apostolic work in parishes, schools, and mission fields. On July 16, 1876,
Teresa was admitted to the Third Order of Discalced Carmelites and changed her
name to Teresa della Croce. In 1877, the sisters opened their home to orphans.
The first twenty-seven sisters were veiled in the Discalced Carmelite habit,
July 12, 1888. In 1902, her special desire to have perpetual adoration was
granted. Before her death, Teresa saw the institute receive approbation by
Pope Saint
Pius X (Feb. 27, 1904) and the first sisters leave to establish
missions in Lebanon (1904) and Palestine (1907). The woman of fervent devotion
and "angelic innocence" died at age sixty-four. Her writings were
approved Nov. 27, 1937, and the beatification process opened in Rome in 1944.
She was declared venerable in 1975 and a decree issued on the approval of a
miracle in Nov. 1985. Pope John
Paul II beatified her at Florence, Italy, Oct. 19, 1986.
Feast: April 23
(Carmelites).
Bibliography: Acta
Apostolicae Sedis (1986) 1144. L'Osservatore Romano, Eng. Ed. 39
(1986) 9.
[k. i. rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
April 23
BLESSED TERESA MARIA OF THE CROSS MANETTI
Virgin
Optional Memorial
Teresa Manetti was born
at Campi Bisenzio, Florence, where she founded in 1874 the Congregation of
Carmelite Sisters of St. Teresa, who she also sent to Lebanon and the Holy
Land. She lived joyfully, body and soul, the mystery of the Cross in full
conformity to the will of God and she was outstanding for her love for the
Eucharist and her maternal care for children and for the poor. She died at
Campi Bisenzio on April 23, 1910. She was beatified by St. John Paul II in
1986.
From the Common of
Virgins or the Common of Holy Women (Religious)
OFFICE OF READINGS
Second Reading
From the works of Saint Teresa of Avila
(Interior Castle VII, 4; 4, 58. Way of Perfection 26,7, Interior Castle
11,1,11.)
Fix your gaze on the
Crucified and everything becomes easy
His Majesty could not
grant us a greater favor than to give us a life that would be an imitation of
the life that His beloved Son lived. For this reason, I hold it certain that
these favors are meant to fortify our weakness so that we may be able to
imitate Him in his great sufferings.
Fix your eyes on the
Crucified and everything will become easy for you. If His Majesty showed us His
love by means of such works and frightful torments, how is it you want to
please Him only with words?
Do you know what it means
to be truly spiritual? It means becoming the slaves of God. Marked with His
brand, which is that of the Cross, spiritual persons, because now they have
given Him their liberty, can be sold by Him as slaves of everyone, as He was.
In acting this way, He doesn’t do us any harm but rather He grants us a not
insignificant grace.
We have always seen that
those who were closest to Christ our Lord were those with the greatest trials.
Let us look at what His glorious Mother suffered and the glorious apostles.
Take up the Cross of
Jesus. Help your Spouse to carry the burden that weighs Him down and pay no
attention to what they may say about you. If you should happen to stumble and
fall like your Spouse, do not withdraw from the Cross or abandon it. No matter
how great your trials may be, you will see that they are quite small in
comparison to His.
If we never look at Him
or reflect on what we owe Him and the death He suffered for us, I don’t know
how we’ll be able to know Him or serve Him. And without these works in His
service, what value will our faith have? And what value will our works have if
they are separated from the inestimable merits of Jesus Christ, our Good? And
then who will bring us to love this Lord?
Responsory
I rejoice in the trials I bear and make up in my flesh that which is lacking in the sufferings of Christ
—for the sake of His body which is the Church (alleluia).
I have been crucified with Christ, and now no longer live but Christ lives in me:
—for the sake of His body which is the Church (alleluia).
Prayer
O God,
by the inexhaustible grace of the Eucharist,
you enabled the virgin Blessed Teresa Maria
to walk the way of the Cross,
and filled her with maternal concern
for the weak and the poor.
Through her intercession
may we too be strengthened by the bread of angels
to share joyfully in the suffering of Christ
and to participate in works of love
for the establishment of your kingdom.
We ask this through our
Lord Jesus Christ, Your Son,
Who lives and reigns with You and the Holy Spirit,
God, for ever and ever. Amen.
SOURCE : https://carmelitequotes.blog/2020/04/21/23-april-blessed-teresa-maria-of-the-cross-2/
Beata Teresa Maria
della Croce (Teresa Manetti) Vergine, fondatrice
Campi Bisenzio, Firenze,
2 marzo 1846 - 23 aprile 1910
Martirologio
Romano: A Campi Bisenzio in Toscana, beata Teresa Maria della Croce
Manetti, vergine, fondatrice della Congregazione delle Carmelitane di Santa
Teresa.
Teresa Manetti nasce il 2 marzo 1846 a San Martino, una frazione di Campi Bisenzio (Firenze), da un'umile famiglia. L'infanzia di 'Bettina', come viene chiamata la piccola Teresa dalla famiglia e dalla gente del paese , è assai difficile per le precarie condizioni economiche della famiglia, seguite alla prematura morte del padre. Bella ragazza, attenta alla cura della sua persona, a 19 anni scopre la sua Vocazione, iniziando il suo cammino religioso e scegliendo come ispiratrice ideale Santa Teresa d'Avila.
Nel 1872 inizia con alcune compagne la convivenza religiosa e due anni dopo tutte si iscrivono al Terzo Ordine Teresiano, trasferendosi nel 'Conventino', una casetta che diviene la prima sede dell'Ordine. Grande importanza hanno in questo periodo i suggerimenti ed i consigli di un giovane parroco, Don Ernesto Jacopozzi, che segue l'attività di Bettina fino al 1894, anno della sua scomparsa. La Madre non si limita ad una vita religiosa puramente contemplativa ma sceglie di impegnarsi nel mondo, iniziando una grande attività caritatevole, specialmente nel campo dell'assistenza alle orfanelle.
Il successo della Congregazione fa sì che sia necessaria una nuova sede ed in pochi anni, con l'aiuto di Dio e della gente di San Martino e non solo, la Madre può realizzare il suo sogno, la costruzione di un grande Convento e di una Chiesa (1880-1887). L'attività dell'Ordine ben presto esce dal piccolo paese di San Martino e nuove sedi vengono aperte prima in Toscana, poi in Italia e in altre parti del mondo. Nel 1904 l'Ordine Carmelitano di Santa Teresa riceve l'approvazione da parte di Papa San Pio X e negli anni successivi si aprono case in Siria e Palestina. Oggi il seme di Bettina ha dato i suoi frutti, oltre che in Italia, anche in Libano, in Israele, in Amazzona e, dopo il crollo del comunismo, a Praga, dove le figlie di Bettina stanno costruendo un pensionato per le studentesse che vanno a studiare nella capitale ceca.
Nel 1908 la Madre viene colpita da un terribile male, che nonostante le cure e la sua lotta (da toscana battagliera come è sempre stata) la porta alla morte terrena il 23 aprile 1910. La sua fama di Santità viene confermata da numerose attestazioni di Grazie e Miracoli, tanto che nel 1930 si dà inizio al Processo di Beatificazione, che trova ulteriore spinta nel 1938, in seguito alla guarigione miracolosa di una suora veneta dell'Ordine.
Il 19 ottobre 1986, in occasione della sua Visita Pastorale a Firenze, Giovanni Paolo II proclama Beata Teresa Maria della Croce; il 7 dicembre 1999 il Consiglio Comunale di Campi Bisenzio la proclama Patrona della Città, accogliendo le richieste di una petizione popolare che aveva raccolto migliaia di firme tra i concittadini di 'Bettina'.
Autore: Francesco
Frati
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/50625
Teresa Maria della Croce
(1846-1910)
BEATIFICAZIONE:
- 19 ottobre 1986
- Papa Giovanni
Paolo II
(1846-1910)
BEATIFICAZIONE:
- 19 ottobre 1986
- Papa Giovanni
Paolo II
RICORRENZA:
- 23 aprile
Vergine, fondatrice della
Congregazione delle Carmelitane di Santa Teresa
Quando mi detti tutta a
Dio, avevo 19 anni"
Teresa Maria della Croce,
al secolo Teresa Adelaide Cesira Manetti, nasce a
Campi Bisenzio (Firenze) il 2 marzo 1846; all'età di tre anni perde il
padre e questo evento segna profondamente la vita della famiglia, come anche il
carattere della piccola Teresa, che sarà forte e volitivo, quanto aperto e
generoso. La fortezza nella prova, d’esperienza della povertà, l’abbandono alla
Provvidenza, il senso del sacrificio…: sono questi gli atteggiamenti
che Teresa imparò fin da piccola, soprattutto grazie all’esempio e
all’educazione della mamma, donna forte e di fede profonda.
Dopo un’adolescenza
spigliata e vivace, trascinatrice persino nel modo di vestire e atteggiarsi, a
19 anni avverte, irresistibile, la chiamata di Dio ad una sequela radicale.
Sulle orme del Carmelo Teresiano, nel 1874 insieme a due compagne si
trasferisce in una casetta presso l’argine del fiume Bisenzio. Nasce,
così, l’Istituto delle Suore Carmelitane di Firenze. La sua passione per
Cristo, adorato nell’ Eucaristia e servito nei fratelli, la spinge a fondare
altre case nel resto dell’Italia e in terra di missione (Libano, Israele,
Brasile, Repubblica Ceca), aprendosi ai bisogni di ogni tempo e luogo.
Muore il 23 aprile
1910 consumata da una lunga e dolorosa malattia.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/teresa-maria-della-croce.html
BEATIFICAZIONE DI TERESA
MARIA DELLA CROCE MANETTI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Firenze - Domenica,
19 ottobre 1986
1. “Ma il Figlio
dell’uomo, quando verrà, troverà la fede sulla terra?” (Lc 18, 8). La
Chiesa ci invita a rileggere e meditare queste parole nell’odierna domenica,
che - come è noto - è anche la “Giornata missionaria mondiale”.
Le parole pronunziate da
Cristo in questa sua domanda, contengono una specie di sfida alla Chiesa di tutti
i tempi. E questa sfida ha un carattere missionario. Se il Figlio dell’uomo
alla sua venuta definitiva deve trovare “la fede sulla terra”, è necessario che
tutta la Chiesa sia costantemente missionaria (“in statu missionis”), così come
è stato sottolineato dal Concilio Vaticano II.
2. La Chiesa è
missionaria, quando accoglie con fede, con speranza e con carità, la parola di
Dio: questa Parola che è “viva, efficace, e scruta i sentimenti e i pensieri
del cuore” (Eb 4, 12). La Chiesa vive nella luce di questa Parola. Vive e
si rinnova nella sua potenza.
La potenza della parola
di Dio si fonda sulla Verità, sulla Verità definitiva, perché è anche la prima.
Sulla Verità assoluta, cioè tale per cui in essa “si risolvono” tutte le verità
che ne derivano, le verità umane. Sulla verità perciò, assolutamente semplice e
limpida, che è accessibile ai “piccoli”, che si rivela a tutti gli uomini “puri
di cuore” e di buona volontà, come Gesù ci ha insegnato nel suo Vangelo. La
potenza della parola di Dio è nella verità ed è nella missione! Dio non tiene
nascosta questa verità nell’intimo della sua Divinità. Benché elevata al di
sopra degli intelletti e dei cuori, essa è la verità salvifica, è la buona
novella. Dio giunge con essa fino alla creazione. Giunge fino all’uomo. Dio
affida questa verità salvifica al Figlio e allo Spirito, che sono della stessa
sostanza del Padre, e da lui mandati.
La Chiesa permane “in
statu missionis” incontrandosi incessantemente con questa divina messaggera
cioè la Verità e con la missione del Figlio nello Spirito Santo da parte del
Padre.
3. La giornata odierna
deve rinnovare nell’intero popolo di Dio la coscienza di tale incontro. La
Chiesa che da secoli è a Firenze, desidera rinnovare la sua coscienza
missionaria e la sua missionaria disponibilità, partecipando all’elevazione
alla gloria degli altari di una sua venerabile figlia: la serva di Dio suor
Teresa Maria della Croce. Questo è il motivo essenziale e insieme proprio della
coscienza e della disponibilità missionaria: la Chiesa reca incessantemente in
sé la chiamata alla santità (Lumen
Gentium, 39 ss.) e così persevera nella sua missione salvifica.
4. Che cosa ci dice
l’odierna liturgia sulla santità? Che cosa ci dice sulla santità di questa
serva di Dio, che è stata vostra concittadina?
La santità è
quell’“alzare gli occhi verso i monti”, di cui parla il salmo responsoriale
(120, 1): è l’intimità con il Padre che è nei cieli; l’intimità mediante Cristo
nello Spirito Santo. In questa intimità vive l’uomo, consapevole della sua via,
che ha i suoi limiti e le sue difficoltà, l’uomo che guarda con fiducia verso
Dio.
Santità è la coscienza di
essere “custoditi”. Custoditi da Dio. Il santo conosce benissimo la sua
fragilità, la precarietà della sua esistenza, delle sue capacità. Ma non si
spaventa. Si sente ugualmente sicuro. Egli confida nel fatto che Dio “non
lascerà vacillare il suo piede, che veglierà su di lui, che lo proteggerà da
ogni male” (Sal 121 (120), 3. 5. 7. 8).
I santi, nonostante
avvertano tanta tenebra in se stessi, sentono di essere fatti per la Verità.
Per Dio-Verità. E quindi danno sempre più spazio a questa Verità nella loro
vita. Di qui viene quella sicurezza che li distingue: dove gli altri vacillano,
essi resistono. Dove gli altri dubitano, essi vedono il vero.
5. Che cosa ci dice oggi
la liturgia circa la santità della serva di Dio Teresa Maria della Croce?
La santità vuol dire
anche le mani alzate nella preghiera a Dio, mentre attorno è in corso un
combattimento, mentre continua la lotta tra il bene e il male. L’impegno
contemplativo e della preghiera sembra, a tutta prima, un estraniarsi dalle
lotte della vita. Sembra una rinuncia a combattere. Ma chi pensa così, non
conosce la potenza della preghiera, come vediamo chiaramente dalla prima
lettura della Messa.
Teresa Maria fu una
grande donna d’azione; eppure, fin dalla adolescenza, ebbe la grazia di
comprendere questa potenza della preghiera, che avvertiva in modo speciale
nell’adorazione eucaristica, che era la sorgente della sua forza e della sua
letizia, insieme con una fervente devozione alla Beata Vergine Maria.
Il gusto della preghiera
e l’esigenza di corrispondere all’Amore col quale essa si sentiva amata da
Cristo, furono per la serva di Dio, fin da giovanissima, una cosa sola. E
questo desiderio di operare il bene si tradusse subito nell’iniziativa che essa
prese - non ancora ventenne - di riunire attorno a sé, in una vita in comune,
alcune coetanee al fine di svolgere un’opera di assistenza e di aiuto nei
confronti della fanciullezza povera e abbandonata.
Ben presto, nonostante
difficoltà e patimenti, l’iniziativa si consolidò e - sotto il segno della
spiritualità carmelitana - giunse, dopo pochi anni, a divenire Istituto
religioso di diritto pontificio, riconosciuto nel 1904 da papa Pio X. Da allora
le suore di Teresa Maria cominciarono a diffondersi anche all’estero, come nel
Libano e in Terra Santa.
6. Teresa Maria ha
vissuto in modo esemplare le esortazioni di san Paolo, che abbiamo letto nella
liturgia: “fin dall’infanzia” si è lasciata convincere dalla verità della
parola di Dio, su di essa ha costruito, in essa è “rimasta salda”. E col
passare degli anni ha rafforzato tale sua “saldezza” e robustezza interiore, e
l’ha saputa “insegnare”, convincendo e correggendo le proprie figlie
spirituali, e formandole alla giustizia e ad ogni opera buona. Fino ad oggi. E
anche nel futuro.
La caratteristica
particolarmente evidente di Teresa Maria era la gioia. Donna di una tenerezza
materna e di un equilibrio eccezionali, la sua parola di sapienza, il suo
stesso sguardo e portamento sapevano infondere a tutti tanta luce, tanto
conforto e tanta speranza, che ella era continuamente ricercata da persone di
ogni ceto e condizione, che attendevano anche per ore, pur di essere da lei
ricevute nel suo conventino, sotto l’argine del Bisenzio, per ascoltare le sue
parole di fede che sapevano trasfigurare la sofferenza e ridonare la pace.
7. Ma la gioia di Teresa
Maria non era la gioia illusoria di questo mondo. Quella gioia era frutto di un
alto prezzo, che del resto pagava volentieri, perché spinta dall’amore per
Cristo e per le anime. Essa ebbe molto da soffrire: dalla critica alla
calunnia; dal martirio di un tumore maligno che la divorò con sofferenze
spaventose, all’angoscia di una “notte oscura” della fede, che la provò nelle
fibre più intime del suo spirito. Ma in tutto ciò perfettamente abbandonata
nelle mani di Dio, essa seppe vivere nella pace e pareva quasi ripetere le
parole di Paolo quando dice: “Sovrabbondo di gioia in ogni tribolazione” (2 Cor 7,
4).
Ecco la gioia che
c’insegna la nuova Beata. Una gioia che è verità, che è pienezza, che è
fecondità e che ci apre alla vita divina. Oggi abbiamo molto bisogno di questa
gioia. È la gioia che ci viene dalla croce, quella croce con la quale essa
volle segnare il suo nome di religiosa. Quella santa croce che in Firenze dà
anche il nome a una piazza, monumento, a un tempo, di storia, di arte, di
cultura e di fede.
La croce di Cristo ha
animato, o Fiorentini, la vostra cultura, la vostra civiltà. Ancor oggi e
sempre, nelle mutate condizioni dei tempi e tra i nuovi valori che emergono
dalla storia. La fede in Cristo crocifisso e risorto sia ispiratrice di alti
ideali, forza di rinnovamento, orientamento al progresso morale e civile!
8. Accingendomi a
lasciare tra poco questa vostra stupenda città, o Fiorentini, desidero
salutarvi e ringraziarvi tutti. Saluto innanzitutto l’arcivescovo card. Silvano
Piovanelli, con i suoi collaboratori, le autorità civili e cittadine qui
convenute, il clero, i religiosi e le religiose, le rappresentanze delle
parrocchie, dei gruppi parrocchiali, dei vari movimenti ed organizzazioni
cattolici, tutto il popolo di Dio che è in Firenze: in particolare le famiglie,
i lavoratori, gli artisti e gli uomini di cultura, i giovani, gli anziani, i
fanciulli, i malati, i sofferenti, e anche coloro che, non sentendosi parte
della comunità cattolica, fossero ugualmente presenti a questo nostro incontro,
che vuole essere non solo testimonianza di fede, ma anche testimonianza umana
di solidarietà ai grandi valori dell’amore e dell’interesse per l’uomo, per la
sua salvezza e per la sua dignità, valori che nella vita e nell’opera della beata
Teresa Maria della Croce trovano una realizzazione così fulgida e convincente.
I santi della Chiesa cattolica non sono soltanto per i cattolici, ma per
l’intera umanità.
9. “Il Figlio dell’uomo,
quando verrà, troverà la fede sulla terra?”. Troverà certamente diverse
manifestazioni di fede, espresse nei monumenti della cultura e della
tradizione. Numerosi documenti e prestigiosi monumenti presenti in questa città
hanno fatto sì che proprio Firenze sia in questo periodo la “Capitale europea
della cultura”. “La dolce, misurata e armoniosa Firenze - come disse Giorgio La
Pira -, creata insieme dall’Uomo e da Dio, per essere come città sul monte,
luce e consolazione sulla strada degli uomini”.
Firenze, capitale
dell’umanesimo cristiano, che ha dato un volto all’Europa e che ancora deve
darlo, se l’Europa vuole svolgere nel mondo la sua missione di giustizia e di
pace. Questa è Firenze!
10. Sì, Questa grande,
meravigliosa eredità della cultura italiana, della cultura europea, della
cultura cristiana è anche una parte della Chiesa che nel corso dei secoli e
delle generazioni è rimasta “in statu missionis”.
Questa eredità ha forse
soltanto l’eloquenza del passato? Rende testimonianza soltanto a ciò che è
stato? La parola di Dio dell’odierna liturgia ci induce a rispondere di no; non
soltanto!
Ecco, infatti, dal
profondo di tutto ciò che Firenze è stata e che - grazie all’eloquenza delle
opere della sua cultura - continua ad essere, sembra risuonare questa
esortazione che l’Apostolo dei Gentili ha inserito nella Lettera a Timoteo: “Ti
scongiuro davanti a Dio e a Cristo Gesù che verrà a giudicare i vivi e i morti,
per la sua manifestazione e il suo regno: annunzia la parola, insisti in ogni
occasione opportuna e non opportuna, ammonisci, rimprovera, esorta con ogni
magnanimità e dottrina” (2 Tm 4, 1-2).
L’eredità parla.
L’eredità chiama. L’eredità è indirizzata verso il futuro, verso il futuro
definitivo che l’uomo e il mondo - mediante Gesù Cristo - hanno in Dio stesso.
Firenze! Ascolta questa
voce, iscritta profondamente nella tua eredità. Firenze! Italia! Europa!
Ascolta! “Ti scongiuro”!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/teresa-maria-della-croce.html
Eccomi,
Signore, davanti a Te.
Teresa Manetti,
familiarmente chiamata Bettina, nasce a Campi Bisenzio, alle porte di
Firenze, il 2 marzo 1846. All’età di tre anni perde il padre. Questo
evento segna profondamente la vita della famiglia, come anche il carattere
della piccola Teresa, che sarà forte e volitivo, quanto aperto e generoso. La
fortezza nella prova, d’esperienza della povertà, l’abbandono alla Provvidenza,
il senso del sacrificio…: sono questi gli atteggiamenti che Teresa
imparò fin da piccola, soprattutto grazie all’esempio e all’educazione della
mamma, donna forte e di fede profonda. Dopo un’adolescenza spigliata e vivace,
trascinatrice persino nel modo di vestire e atteggiarsi, a 19 anni avverte,
irresistibile, la chiamata di Dio ad una sequela radicale. Sulle orme del
Carmelo Teresiano, nel 1874 insieme a due compagne si trasferisce in una
casetta presso l’argine del fiume Bisenzio. Nasce, così, l’Istituto delle
Suore Carmelitane di Firenze. La sua passione per Cristo, adorato nell’
Eucaristia e servito nei fratelli, la spinge a fondare altre case nel resto
dell’Italia e in terra di missione (Libano, Israele, Brasile, Repubblica Ceca),
aprendosi ai bisogni di ogni tempo e luogo. Muore nel 1910 consumata
da una lunga e dolorosa malattia.
Il
cuore della sua famiglia religiosa è ancora oggi uno stile di vita
contemplativo, che si esprime in momenti quotidiani di orazione e preghiera
liturgica, in un’intensa vita di fraternità. Da questo cuore fluisce, in
collaborazione con sacerdoti e laici, il servizio apostolico.
La
beata Teresa Maria della Croce, ha sempre avuto fin dalla giovinezza
un’attrazione particolare per la SS. Eucaristia.
L’Adorazione
perpetua fu uno dei Suoi sogni più cari e per il quale lottò a lungo
contro difficoltà materiali e incomprensioni.
Una
volta fondato l’Istituto, iniziò ad organizzare giornate o notti di preghiera
nelle prime case, finché giunse alla costruzione di una chiesa dedicata
esclusivamente a questo: la chiesa del Corpus Domini a Firenze.
L’opera
dell’Adorazione perpetua fu inaugurata l’11 gennaio 1902, grazie all’amore e
alla dedizione della Madre fondatrice. Non sempre è stato facile mantenere in
vita l’adorazione nel corso degli anni.
Uno
dei momenti più critici fu l’epidemia della “ spagnola”, negli Anni della prima
guerra mondiale, che decimò le comunità. Ma la seconda guerra fu ancora più
dura.
Il
Convento e la chiesa del Corpus Domini erano al centro di una zona di obiettivi
militari che subirono pesanti bombardamenti.
Le
suore continuarono l’adorazione in un rifugio sotterraneo del convento, e non
l’abbandonarono mai, neanche quando il comando tedesco ordinò lo sfollamento
della zona. Da allora, come segno di ringraziamento a Dio che salvò l’opera e
la vita delle suore, due lampade ardono giorno e notte sul presbitero della
chiesa. Anche durante l’alluvione del 1966, Gesù fu trasportato e adorato nei
piani superiori della casa.
Così
il precetto della regola carmelitana di “ meditare giorno e notte la legge del
Signore vegliando in preghiere” è stato ed è ancora garantito da una Presenza
reale davanti alla quale sostare. Una Presenza da custodire in ogni momento
della giornata, nel lavoro come nel riposo.
La
vita scorreva e loro pregavano, giorno e notte
Da cent'anni è lì
nascosto il cuore di Firenze
Dal 1902 a oggi sono passati cent'anni dacché nel centro della città di Firenze, in una piccola chiesa si fa l'adorazione al Sacramento esposto solennemente sull'altare.
Attualmente per pochi giorni le grandi cattedrali si riempiono di fedeli; hanno una loro ragione di sussistere come proclamazione solenne di tutta una comunità umana che riconosce in Cristo il suo Salvatore, ma forse è nell'umile chiesa delle "Carmelitane di Firenze" che è il cuore della città. In questa piccola chiesa, giorno dopo giorno, senza che mai sia stata interrotta l'adorazione a Gesù nell'Eucaristia, si sono avvicendate le suore e i fedeli nell'adorazione. È Lui il Re che viene onorato. Il suo nascondimento sotto le specie del Pane lo ha reso più vicino ad ognuno di noi, ci ha insegnato quali sono le virtù che meglio possono contribuire alla vita degli uomini, alla vita delle nazioni.
È in questa adorazione fervida e umile insieme che il nostro Dio si fa nostro compagno, nostro aiuto, nostra viva speranza, nostro alimento all'amore dei fratelli. Non è questo forse lo stile di Dio? Se Dio è amore, non è forse questa umiltà che meglio rivela il dono che Egli ci ha fatto di sé?
In questo suo nascondimento Egli non solo si dona a noi senza misura, ma vuole anche associare gli uomini alla sua adorazione al Padre. Certo, Egli è Dio, ma facendosi uomo Egli si è fatto veramente nostro compagno e nostro aiuto per vivere una vocazione che rimane sempre una partecipazione alla sua vocazione umana. Noi adoriamo Gesù presente nell' Eucarestia, sappiamo tuttavia che non è Lui il termine ultimo della nostra adorazione, ma piuttosto noi siamo associati al Figlio di Dio nella sua adorazione al Padre. È da questa umile chiesa che sale al Padre Celeste l'adorazione e la lode degli uomini a Dio. In questa chiesa nascosta tra i palazzi la città vive l'atto supremo della sua fede, l'atto supremo dell'adorazione stessa del Cristo al suo Padre Celeste.
Per questo è in questa chiesetta il cuore della città. Dobbiamo ricordare il giorno in cui è iniziata l'adorazione che non si è più interrotta nemmeno nei momenti più gravi di questi cento anni: i bombardamenti della guerra, l'alluvione.
Quanto deve la città alle suore che si avvicendano giorno e notte in questo
servizio di amore? Ricordare che sono passati cent'anni dal giorno nel
quale fu esposto il Santissimo è un dovere per tutti i fiorentini. Questa è la
grazia che le suore ci hanno fatto: di non anteporre gli uomini a Dio, il
servizio ai fratelli all'adorazione del Padre. È dunque un atto di riconoscenza
quello che noi vogliamo compiere con queste poche parole, sicuri che le suore
non verranno meno all'impegno che si sono prese cent'anni fa di fare sì
che perennemente la città viva il riconoscimento del primato di Dio nel senso
vivo di questa presenza nascosta ma reale, di questa presenza segreta ma
operante nel cuore degli uomini.
Divo Barsotti (da: avvenire )
SOURCE : http://www.parrocchie.it/calenzano/santamariadellegrazie/SANTA%20TERESA%20MANETTI.htm
23 Aprile: Beata
Teresa M. Manetti
La vita di questa beata
fin dall'infanzia fu segnata dalla sofferenza. Nacque il 2-3-1846 in San
Martino, frazione del comune di Campi Bisenzio (Firenze), da Gaetano Manetti,
umile pollaiolo, e da Rosa Rigagli, severa e saggia donna di casa. Fu battezzata
il giorno dopo con i nomi di Teresa, Adelaide e Cesira, ma in famiglia fu
chiamata abitualmente Bettina. A tre anni rimase orfana di padre. Di lei e del
fratellino Raffaele, di diciotto mesi, si prese cura la madre la quale, benché
ridotta quasi in miseria, non perse la sua fiducia in Dio.
Bettina per due o tre
anni imparò i primi rudimenti del sapere da una maestra della parrocchia di San
Lorenzo in Campi, ma fu aiutata a supplire alla deficienza dell'istruzione
dall'acutezza dell'ingegno e dall'amore alla lettura. In Campi Bisenzio, alla
scuola di una Ancella di Maria Addolorata, imparò pure a cucire, a ricamare, e
a fare la treccia di paglia, necessaria alla confezione dei cappelli, con cui
potè guadagnare qualche soldo, ma non debellare la povertà. Più avanti negli
anni confesserà: "Per me era una festa, quando la mamma, con un soldo di
caffè, ci preparava in un tegamino la colazione; o se poteva apparecchiarci la
tavola. Allora mio fratello mi diceva tutto contento: "Non ci confondiamo,
Bettina; sta zitta, sarà quel che Dio vorrà! Io, te e la mamma dobbiamo andare
tutti e tre in paradiso". Un mattina, poi, che a scuola potei condire
col succo di limone il mio tozzo di pane, - mi piacevano tanto i limoni e la
mamma per accontentarmi me ne aveva comperato uno scarto su un barroccino - mi
parve il più lauto pranzo".
Chi aiutò Bettina a
crescere nella virtù fu la zia paterna, di nome Concetta. Difatti, ogni tanto
la invitava a tenere a freno le proprie passioni, specialmente la curiosità.
Ricevuta la cresima, il 25-3-1857 in San Pietro in Ponti, e fatta la prima
comunione forse l’8-5-1859, la beata cominciò a sentire una grande attrattiva
verso l'Eucaristia. Più tardi dirà: "Quando ero bambina, se venivo a
sapere che in qualche chiesa si teneva Gesù esposto, ero tanto felice di andare
a far l'ora di adorazione e, per stare più raccolta, cercavo sempre di mettermi
in un cantuccio: provavo tanta consolazione che ci sarei rimasta tutto il
giorno, se non avessi avuto paura di far brontolare la mamma, e quando venivo
via, avevo in me tanta gioia per essere stata un poco con Gesù, che mi pareva
di volare. Fin da allora ebbi un gran desiderio dell'adorazione perpetua al SS.
Sacramento".
Crescendo in età capitò
anche a Bettina, esuberante e ambiziosa per temperamento, di indulgere alquanto
alla vanità femminile benché la mamma le ripetesse: "Non ti voglio vedere
con codesti riccioli; tutti ti guardano". Fu corteggiata da un giovane, ma
a nessuno ella donò il proprio cuore. Un giorno di festa, mentre si aggirava
per le vie del paese elegantemente vestita, fu urtata da un calesse e
scaraventata per terra. Costretta a tenere il letto per diverse settimane a
causa di una frattura al piede, ebbe modo di riflettere sulla brevità e
fragilità della vita, prendere la risoluzione di rinunciare alle proprie vanità
e darsi completamente al servizio di Dio. La mamma percepì il cambiamento nella
figlia, ma non lo apprezzò in pieno. Le disse, infatti: "Avevo caro che
fossi più buona, ma non così".
Per espiare le sue
mancanze di modestia, la beata cominciò ad apparire in pubblico in modo tanto
dimesso e strano che mosse allo scherno e alle risa quanti la conoscevano. Più
avanti negli anni confiderà alle sue religiose: "Quando mi detti tutta a
Dio avevo diciannove anni, e nutrivo questo pensiero: 'Mio Dio, chissà che cosa
pagherei per essere bella, ricca, sapiente e nobile! Così la mia offerta a Te,
o Signore, sarebbe più generosa".
A San Martino una certa
Assunta Biagiotti, sotto la direzione del Priore, Don Carlo Rindi, stava
radunando delle giovani con l'intenzione di fondare un convento per
l'istruzione e l'educazione della gioventù. Non potè portare a termine il
disegno perché, per una grave malattia, morì. Bettina decise di subentrarle nel
compito, ne parlò con Don Rindi, ma costui non volle accedere alle sue idee. La
beata, invece di perdersi d'animo, continuò a pregare e a digiunare con le
compagne che aveva accolto in casa per nove giorni di seguito. Una notte, la
Serva di Dio Anna Maria Fiorilli, ved. Lapini, fondatrice a Firenze delle Suore
delle Sante Stimmate, nel sonno le disse: "Bettina, con il Priore non
farai mai nulla. A San Martino verrà presto un cappellano, e quello sarà il tuo
aiuto".
Don Ernesto Jacopozzi
(1844-1894) giunse a San Martino nel febbraio del 1871. Era rude, aveva
l'aspetto di gendarme, ma era molto istruito e zelante. Stabilì la sua
residenza accanto alla cappella di San Giusto e, poiché era solo, chiamò la
mamma della Bettina a prestargli l'aiuto di cui in canonica aveva bisogno. Ebbe
così modo di conoscere e apprezzare anche la bontà d'animo della figlia di lei
e, a poco a poco, entrare nell'ordine dei suoi progetti apostolici. Sotto la
sua guida, nel 1872, Bettina cominciò a fare vita comune con due amiche nella
casa paterna. Poiché crescevano le giovani che desideravano mettersi alla sua
sequela, il 15-7-1874, si stabilì in una casetta presa in affitto sotto
l'argine del Bisenzio. Il popolo lo chiamò subito "il conventino".
Alla beata fu così possibile estendere l'assistenza ai malati e ai bambini
della prima comunione. Si iscrisse al Terz'Ordine Carmelitano, e da quel giorno
si chiamò Teresa Maria della Croce perché, in un misterioso raccoglimento, era
stata invitata da S. Teresa d'Avila a seguirla. Più avanti negli anni dirà:
"Quando ero nel mondo, bastava che facessi una moda io, perché tutte le
compagne mi imitassero. Dunque, pensai; se tutte vengono dietro a me nel fare
il male, verranno anche nel fare il bene.
"E così fu, perché
appena mi detti a Gesù, tante mie compagne mi venivano dietro. Il mondo, però,
vedendo che gli rubavo la gioventù più bella, cominciò a perseguitarmi, fino ad
aizzarmi contro i cani per le strade, ma con la frase di S. Teresa di Gesù:
'Niente ti turbi e niente ti sgomenti", superai anche i cani". Nel
1876 le giovani che avevano chiesto di fare con lei vita di preghiera, di
lavoro e di penitenza erano già nove.
Il fine proprio
dell'Istituto fu suggerito alla fondatrice dall'abbandono in cui venivano a
trovarsi le orfane della Toscana. Per accoglierne il più gran numero possibile
il 5-8-1879 acquistò la cappella di San Giusto con un campo e i locali annessi,
li fece ingrandire e, alla fine del 1880, vi si trasferì con tutta la comunità
di cui facevano pure parte oltre quaranta bambine orfane. Due anni dopo Mons.
Eugenio Cecconi, arciv. di Firenze, andò a visitare l'Istituto di Madre Teresa
e lo chiamò "un miracolo della Provvidenza".
La fondatrice fu dotata
da Dio di una straordinaria destrezza nel disbrigo degli affari. Tuttavia
rimane pur sempre un mistero come abbia fatto a raccogliere tante bambine, a
nutrirle ed educarle senza rendite fisse. La sua fiducia nella Provvidenza era
senza limiti. Invece di chiedere denari o mandare le suore alla questua, si
limitava a dire al Signore: "Pensaci tu". Nel corso della vita potrà
affermare: "Dio non mi ha mai fatto fare brutte figure".
Secondo Don Jacopozzi,
che dell'Istituto fu il principale sostegno, Madre Teresa "non andò esente
né da contrarietà, né da una specie di persecuzione da parte di chi avrebbe
dovuto per coscienza incoraggiarla e proteggerla". Il riferimento al
parroco di lei, Don Carlo Rindi, è evidente. Finché visse fu sempre di ostacolo
a Madre Teresa, la quale non perse per questo la calma e la serenità di
spirito.
Agli inizi della nuova
famiglia religiosa era tanta la povertà e la scarsità di cibo che cinque
congregate in breve tempo morirono a causa della tisi che avevano contratta. I
malevoli videro nella sciagura un segno della disapprovazione del cielo e
minacciarono addirittura di bruciare il convento. La beata, invece, che
possedeva la fede di Abramo, vide nelle defunte cinque preziose pietre poste da
Dio a fondamento dell'Istituto. Di coloro che la facevano tanto soffrire si
limitava a dire: "Il Signore li illumini".
Il 23-1-1885 Madre Teresa
della Croce e le sue discepole furono ammesse a partecipare ai privilegi e ai
beni spirituali dell'Ordine dei Carmelitani dal Preposito generale, il P.
Girolamo M. dell'Immacolata, più tardi Card. Gotti (1834-1916). La fondatrice
ne trasse motivo per dotare il suo Istituto di una chiesa dedicata al S. Cuore,
capace di ospitare le orfanelle, di cui si prendeva cura, e le congregate in
continuo aumento. A chi le esprimeva la propria meraviglia per il coraggio di
cui stava dando prova, rispondeva: "Ho fatto cassiere il Cuore di Gesù".
Alle giovani che la seguivano e si mostravano timorose per l'incertezza del
futuro, diceva: "Il Signore mi ha fatto capire che non ci abbandonerà, se
saremo fedeli alle nostre promesse".
Don Ernesto, per mancanza
di soldi, un giorno fu sul punto di licenziare i muratori che stavano
costruendo la chiesa. La beata raccolse attorno a sé le orfane e disse loro:
"Pregate, bambine; c'è una grazia per la strada". In quel momento si
sentì suonare alla porta. Era l'avv. Francesco Donati, di Firenze, che portava
una cospicua offerta di denaro a Madre Teresa. Lo accompagnavano le sue due
figlie, una delle quali sarà la confondatrice, nel 1889, delle Figlie Povere di
S. Giuseppe Calasanzio con il nome di Madre Celeste Donati (1848-1925). Aveva
ragione Don Jacopozzi di dire: "Chi è santo può, nel fare il bene,
aspettare aiuti miracolosi". E quanto si verificò più volte nella vita
della beata. Difatti, a chi le chiedeva come facesse a tirare avanti con tanti
debiti, rispondeva: "Non lo so neppure io". Oppure: "E’ tanto
ricco Gesù".
Nella chiesa dedicata al
S. Cuore, il 12-7-1888 Madre Teresa e le sue prime 27 consorelle vestirono
l'abito delle Carmelitane. Da quel giorno la fondatrice si impegnò a trarre più
abbondantemente dagli scritti di S. Teresa di Gesù e di S. Giovanni della Croce
i lumi di cui aveva bisogno per formare alla vita contemplativa e attiva le sue
figlie spirituali. Cercò di abituarle alla sincerità e alla generosità senza
far pesare su di loro il suo temperamento ardente e risoluto. Sovente diceva ad
esse: "Per Gesù tutto è poco; cerchiamo di essere generose; Lui non si
lascia vincere in cortesia". Oppure: "Verrà un giorno in cui saremo
felici di non essere state risparmiate". Sovente fu udita dire: "Diventi
muta questa mia lingua se dovesse pronunziare una sola parola non indirizzata
alla gloria di Dio".
Appena la fondatrice
riuscì ad aprire le prime case in Toscana, la curia di Firenze, nel 1891,
eresse il suo Istituto in congregazione di diritto diocesano. Quando, per la
morte di Don Ernesto, rimase sola a portarne il peso, ne aveva già aperte
cinque tra contrarietà di ogni genere e persino calunnie, da cui fu scagionata
in seguito a una visita canonica voluta dall'arciv. Mons. Agostino Bausa.
Non contenta di lavorare
per pagare cambiali e formare le sue carmelitane alla vita religiosa, Madre
Teresa si adoperò pure per stabilire tra loro l'adorazione perpetua del SS.
Sacramento a costo di passare come fanatica e visionaria. Con il permesso
dell'ordinario del luogo, il Card. Bausa (+1899), la iniziò a Firenze, in
determinati giorni, nella casa di Via della Scala. Con una illimitata fiducia
nella provvidenza e la garanzia dei marchesi Roberto ed Emilia Antinori, comprò
un campo adiacente alla casa, vi fece costruire la chiesa del "Corpus
Domini" e, nel 1901, la fece benedire dal nuovo arcivescovo della città,
Mons. Alfonso M. Mistrangelo. L'aggregazione del SS. Sacramento fu affiliata
all'arciconfraternita Primaria di S. Claudio a Roma. Il compito dell'adorazione
perpetua per la riparazione delle bestemmie e la conversione dei peccatori
suscitò incertezze nei benefattori e nelle stesse religiose. La beata, senza
turbarsi, passò una notte intera davanti al tabernacolo in preghiera. Il
Signore la confortò con queste parole: "Ti sono forse mancato? E di che
temi? L'anno scorso avesti per massima: 'Niente ti turbi'. Quest'anno avrai:
'Dio solo basta'".
Madre Teresa non riusciva
a contenere la viva fiamma della carità racchiusa nel suo animo. Diceva: "Di
tutti i cuori vorrei fare un cuore solo e lanciarlo nel Cuore di Gesù". Si
adoperò, quindi, per aprire nuove case in Italia e nelle missioni di Siria, in
ottemperanza ai desideri espressile, nel 1903, dal Priore generale dei
Carmelitani Scalzi il quale, nel frattempo, ascrisse le suore di lei al
Terz'Ordine Carmelitano. A chi le faceva notare che quei luoghi poveri e disagiati
potevano costituire motivo di preoccupazione per le suore, rispondeva: "C'è
Gesù. Se c'è Gesù possono starci anche le mie suore". Le regole e le
costituzioni delle Carmelitane di S. Teresa di Firenze furono approvate da Pio
X il 1-2-1904. Poche settimane dopo i membri dell'Istituto furono ammessi alla
professione dei voti perpetui. In quella circostanza la beata vide che S.
Giuseppe e S. Elia prendevano le religiose sotto la loro speciale protezione.
Il 7-9-1904 fu radunato il capitolo. La fondatrice a pieni voti fu eletta
superiora generale dell'Istituto. Una settimana dopo, festa dell'Esaltazione
della Croce, l'avvenimento fu ricordato con maggiore solennità. Al termine del
pranzo Madre Teresa intonò il suo canto preferito: "Evviva la croce",
ma mentre le sue figlie, con ardore, proseguivano la strofa, allargò le
braccia, si sollevò da terra e, per una decina di minuti, di tanto in tanto
esclamò, tenendo lo sguardo fisso in un punto: "Ti amo, sì, ti amo!".
Alla fine del 1906 la
vita della beata cominciò a volgere al tramonto a causa di un carcinoma
all'utero che le causò sofferenze fisiche e morali inenarrabili. A una sua
figlia spirituale confidò: "Nelle novene che facevo in onore della
Madonna, mi sentivo un gran desiderio di chiedere croci, e benché mi ripugnasse
persino il nome, pur mi sfuggivano di bocca delle giaculatorie con cui chiedevo
di essere riempita di croci per tutta la vita".
Del resto, non lasciò
ella scritto che "i santi non si fanno a pennello, ma a scalpello"?
Da tempo Madre Teresa
andava soggetta a forti coliche intestinali ed a straordinarie perdite di
sangue, ma le trascurò per un eccessivo sentimento di pudore. Per volere di
Mons. Mistrangelo si fece visitare da un ginecologo il quale le prescrisse i
bagni di Castrocaro Terme (Forlì), ma a nulla le giovarono. Oppressa dai
dolori, invece di lamentarsene diceva: "Io sono disposta a patire così
fino al giorno del giudizio per il bene dell'Istituto". Fu ricoverata
nell'ospedale della maternità di Firenze e operata il 12-9-1908 di fìbro-epitelioma.
Dopo un periodo di riposo
a Viareggio (Lucca), la beata potè riprendere i suoi compiti a San Martino, ma
nel mese di settembre del 1909 il fibrocarcinoma cominciò a riprodursi in lei e
a procurarle una flebite alla gamba destra e la peritonite con spasimi
atrocissimi. Aveva pregato: "Signore, stritolami, spremimi, fammi colare a
goccia a goccia nei serbatoi divini", ed era stata esaudita fino al punto
di sentirsi mangiare internamente dai dolori. Il dott. Alfonso Cheli, che
l'aveva visitata più volte, era persuaso che ella ritenesse i suoi atroci
patimenti come un dono di Dio. Affermò: "Li sopportava con serena e
profonda rassegnazione, non solo, ma chiedeva al Signore che li esacerbasse
ancora di più come se volesse uniformarsi ai dolori della Passione e morte del
Signore". Tuttavia ne fu parzialmente liberata dalle cure che, per un
mese, ricevette a Firenze nella clinica "Casanova" allestita per le
malattie nervose. Colà fu internata e isolata per una errata interpretazione
dei fenomeni neuro- psichici che si verificarono in lei, effetto diretto
dell'intossicazione e infezione del sistema nervoso prodotto dal carcinoma.
Nonostante l'errore dei sanitari, ella diede ai medici e agli malati prove di
eroica pazienza.
Depose il dott. Enea
Fabbri, che la curava: "Vicino a lei si respirava un'atmosfera di pace e
di beatitudine sovrumana che le sue sofferenze non arrivavano a turbare, perché
sapeva sopportarle con sublime rassegnazione e quasi con gioia, benedicendo il
suo Gesù che gliele inviava per provare la sua fede".
Nell'avvicinarsi delle
feste di Natale, Madre Teresa volle lasciare "Casanova". Rimase
ancora un po' di tempo prima nella sua casa di Firenze, poi a Viareggio, ma
quando capì che la sua fine era prossima volle fare ritorno a Casa Madre, dove
morì il 23 aprile 1910 dopo avere mormorato: "Oh, è aperto! Ecco vengo,
vengo!". Ai suoi funerali prese parte una folla enorme di gente. Da tutti
era stimata una santa. Lasciava aperte 17 case in Toscana e 3 nel Medio
Oriente.
Paolo VI ne riconobbe
l'eroicità delle virtù il 23-5-1975 e Giovanni Paolo II la beatificò il
19-10-1986 durante la sua visita pastorale a Firenze. Le sue reliquie dal
22-4-1912 sono venerate a San Martino nella chiesa di Casa Madre
dell'Istituto.
SOURCE : http://www.carmelosicilia.it/i%20santi%20di%20aprile.htm#23
Den salige Teresa Maria
Manetti (1846-1910)
Minnedag: 23.
april
Den salige Teresa
Adelaide Cesina Manetti [Cesira] ble født den 2. mars 1846 i San Martino i
landsbyen Campi Bisenzio, en forstad til Firenze i Toscana i Italia. Hennes
foreldre var Salvatore Manetti og Rosa Bigagli, som kom fra beskjedne sosiale
kår. Teresa tilbrakte hele livet i landsbyen. Hun fikk en streng og kristen
oppdragelse og ble kalt «Bettina» hjemme. Da hun var tre år gammel døde faren,
og moren ble sittende igjen alene med Teresa og hennes bror Adamo Raffaello.
Teresa var kjent for sin
sterke fromhet og viste også et spesielt organisasjonstalent. Den 8. mai 1859
mottok hun sin første kommunion. Da hun var 18 år gammel, samlet hun en gruppe
unge kvinner for å leve i kommunitet og for å arbeide som lærere for de
fattige. Denne gruppen hadde en spesiell hengivenhet til den hellige Teresa av Ávila (av
Jesus) og lot seg inspirere av hennes skrifter.
Ti år senere, i 1874,
åpnet Teresa en friskole og etablerte et institutt av karmelittiske
tertiarsøstre. Hun ble den 16. juli 1876 opptatt som tertiar i den reformerte
karmelittordenen og tok ordensnavnet Teresa Maria av Korset (Teresa Maria
della Croce). Den 12. juli 1888 ble de første 27 nonnene ikledd drakten som
barfot-karmelitter. I årenes løp åpnet Teresa nye skoler og barnehager. I 1889
ble det åpnet et nytt hus i Scandicci og i 1891 et annet i Lucca. I 1893 ble
det åpnet et hus i Sesto Fiorentino og i 1894 i Montelupo Fiorentino. I 1896
flyttet hun til Firenze, hvor hun i 1900 begynte byggingen av et kloster og en
kirke.
Teresas institutt ble
approbert den 27. februar 1904 av den hellige pave Pius X (1903-14)
med tittelen «Søstre av tredjeordenen av den hellige Teresa av Firenze» (Suore
Carmelitane di Santa Teresa di Firenze – CSTF) Deres levevis var sentrert
rundt tilbedelsen av Det hellige sakrament, omsorg for barn, særlig
foreldreløse, og misjonsarbeid. I de siste årene av hennes liv begynte søstre å
arbeide utenlands, og de etablerte hus i Libanon og Det hellige Land.
Hennes egen spiritualitet
var sterkt karmelittisk i sin inspirasjon, og hun ble motivert av en
altoppslukende kjærlighet til Kristus og en lengsel etter å redde sjeler. Hele
sitt liv rettet hun seg etter Guds hellige vilje og tok med glede på seg alle
de kors det innebar. I en bønn skrev hun: «Å lide, å lide, alltid å lide. Gjør
hva du vil med meg, det er nok at jeg redder sjeler for deg». Den daglige
kilden for hennes energi var hennes hengivenhet til Sakramentet og til Jomfru
Maria.
I likhet med sin berømte
beskytter, den hellige Teresa av Ávila,
møtte hun motstand og bakvaskelse før hennes ideer ble akseptert, og hun måtte
gjennomleve åndelig tørrhet og «sjelens mørke natt» i sitt indre liv. Hun led
også fysisk gjennom en svært smertefull kreftsykdom, men mennesker som besøkte
klosteret for å be om hennes hjelp, kommenterte alltid den atmosfære av glede
og fred som omga henne og hennes balanserte tilnærming til deres problemer. De
pleide å vente i timevis for å be om hennes råd og trøst. I 1904 ble
kongregasjonens første generalkapittel avholdt, og Teresa ble valgt til
kongregasjonens generalsuperior.
Hun døde den 23. april
1910 i huset San Martino i Campi Bisenzio, 64 år gammel. Hennes legeme ble den
22. april 1912 overført til kirken tilknyttet klosteret i Campi Bisenzio. Den
23. mai 1975 ble hennes «heroiske dyder» slått fast og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 16. november 1985 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet
fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun
ble saligkåret på Verdensmisjonssøndagen den 19. oktober 1986 av paven i
Firenze. Hennes minnedag er dødsdagen 23. april.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (IV), Holböck (2), Resch (B2), Index99, Patron Saints
SQPN, Abbaye Saint-Benoît, carmelnet.org, enrosadira.it, santiebeati.it -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-06-28 22:35
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/tkorset
Teresa María de la Cruz
(Teresa Menetti), Beata
Fundadora, 23 de abril
Por: Rafael María López-Melús | Fuente: Carmelnet.org
Fundadora de la
Congregación de Carmelitas de Santa Teresa
Martirologio Romano: En
Campo Bisenzio, de la Toscana, en Italia, beata Teresa María de la Cruz
Menetti, virgen, fundadora de la Congregación de Carmelitas de Santa Teresa († 1910).
Etimológicamente: Teresa
= Aquella que es experta en la caza, es de origen griego.
Breve Biografía
Teresa Adelaida Cesina
Manetti nació de humilde familia en San Martino a Campo Bisenzio
(Florencia-Italia), el 2 de Marzo de 1846.
Familiarmente le llamaban todos "Bettina". Quedó huérfana de padre
muy pronto y conoció lo dura que era la vida. A pesar de ello, ayudaba a los
pobres privándose hasta de lo más necesario.
En 1872, junto con otras compañeras, se retiró a una casita de campo y allí
"oraban, trabajaban y reunían a algunas lóvenes para educarlas con buenas
lecturas y enseñarles la doc frina cristiana".
El 16 de Julio de 1876 fueron admitidas a la tercera Orden del Carmen Teresiano
y cambió su nombre por el de Teresa María de la Cruz.
El 1877 recibió las primeras huérfanas, cuyo número fue creciendo día a día.
Aquellas niñas abandonadas "eran su mejor tesoro".
El 12 de julio de 1888 las 27 primeras religiosas vistieron el hábito de la
Orden de Carmen Descalzo, a la que se habían agregado el 12 de junio de 1885.
El 27 de febrero de 1904 el papa Pío X aprobaba el Instituto con el nombre de
"Terciarias carmelitas de Santa Teresa".
Madre Teresa Maria vio con gran alegría extenderse el Instituto hasta Siria y
el Monte Carmelo de Palestina.
Gozó siempre de muy poca salud y también su espíritu fue duramente probado, por
ello le cuadraba muy bien su sobrenombre "de la cruz". Recorrió
valientemente su "calvario", y con frecuencia, decía:
"Tritúrame, Señor, exprímeme hasta al última gota".
Su caridad no tenía Iímites.Se entregaba a todos y en todo, olvidándose siempre
de sí misma.EI obispo Andrés Casullo. que la conocía bien a fondo,atirmaba de
ella: "Se desvivía por hacer el bien".
Después de pasar por noches oscurísimas de su alma, preparada por la gracia, le
llegó la muerte en su mismo pueblo natal el 3 de abril de 1910, mientras
repetía una vez mas. "Oh Jesús mío, sí quiero padecer más..." Y
murmuraba extática: "¡Está abierto!... ya voy".
Sus escritos, sencillos y profundos a la vez, fueron aprobados el 27 de
noviembre 1937.
El papa Juan Pablo II la beatificaba el 19 de octubre de 1986.
SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/35995/teresa-mara-de-la-cruz-teresa-menetti-beata.html#modal
BEATA TERESA MARIA DE LA
CRUZ
Su vida
Teresa Adelaida Cesina
Manetti nació de humilde familia en San Martino a Campo Bisenzio
(Florencia-Italia), el 2.3.1846.
Familiarmente le llamaban
todos "Bettina". Quedó huérfana de padre muy pronto y conoció lo dura
que era la vida. A pesar de ello, ayudaba a los pobres privándose hasta de lo
más necesario.
En 1872, junto con otras
compañeras, se retiró a una casita de campo y allí "oraban,
trabajaban y reunían a algunas lóvenes para educarlas con buenas lecturas y
enseñarles la doc frina cristiana".
El 16.7.1876 fueron
admitidas a la tercera Orden del Carmen Teresiano y cambió su nombre por el de
Teresa María de la Cruz.
El 1877 recibió las
primeras huérfanas, cuyo número fue creciendo día a día. Aquellas niñas
abandonadas "eran su mejor tesoro".
El 12.7.1888 las 27
primeras religiosas vistieron el hábito de la Orden de Carmen Descalzo, a la
que se habían agregado el 12.6.1885.
El 27.2.1904 el papa Pío
X aprobaba el Instituto con el nombre de "Terciarias carmelitas de
Santa Teresa".
Madre Teresa Maria vio con
gran alegría extenderse el Instituto hasta Siria y el Monte Carmelo de
Palestina.
Gozó siempre de muy poca
salud y también su espíritu fue duramente probado, por ello le cuadraba muy
bien su sobrenombre "de la cruz". Recorrió valientemente su
"calvario", y con frecuencia, decía: "Tritúrame, Señor,
exprímeme hasta al última gota".
Su caridad no tenía
Iímites.Se entregaba a todos y en todo, olvidándose siempre de sí misma.EI
obispo Andrés Casullo. que la conocía bien a fondo,atirmaba de ella: "Se
desvivía por hacer el bien".
Después de pasar por
noches oscurísimas de su alma, preparada por la gracia, le llegó la muerte en
su mismo pueblo natal el 3.4.1910, mientras repetía una vez mas. "Oh
Jesús mío, sí quiero padecer más..." Y murmuraba extática: "¡Está
abierto!... ya voy".
Sus escritos, sencillos y
profundos a la vez, fueron aprobados el 27.11.1937.
El papa Juan Pablo II la
beatificaba el 19.10.1986.
Su fiesta se celebra el
23 de abril.
Su espiritualidad
Son muchas las facetas de
la vida espiritual en las que descolló nuestra Beata.
Ya desde niña la caridad
fue su virtud principal
Cuando ya sea religiosa
acudirán a ella toda clase de personas para que Madre Teresa María solucione
sus más delicados problemas materiales y espirituales.
Ella, con luces
especiales que recibió de lo alto, tranquilizaba a aquellos espíritus
atormentados, hacía las paces entre los encontrados y el Señor obraba milagros
por su medio. Eran las "floreci lías" de las que están llenos sus
Procesos.
La oración era su vida y
tuvo el carisma de una perenne comunión con el Señor, hasta el punto de que,
como asegura un testigo refiriéndose a una afirmación de la beata, "le
daba lo mismo estar retirada en el convento, que tratar con las personas,
porque doquiera se sentía unida con Dios".
Devotísima del Santísimo
Sacramento y del Sagrado Corazón de Jesús, solía decir:
"Quisiera hacer de
todos los corazones un solo corazón y meterlo en el Corazón de Jesús".
El amor a Jesús la unía
más íntimamente a la Sma. Virgen, a la que, como buena carmelita, trataba de
amar e imitar siempre y en todo.
Pero su gran vocación y
su gran misión fue la Cruz. Sobre ella veía a Cristo, y con Cristo quería a
toda costa estar crucificada. Quiso que su fiesta fuera el 14 de septiembre,
día de la Exaltación de la Santa Cruz.
En lo más arduo de la
persecución o de la prueba, exclamaba, llena de gozo: "¡Viva la Cruz!'.
Su mensaje
que los pobres y
abandonados sean nuestros preferidos.
que estemos dispuestos a
arrastrar toda clase de sufrimientos por Cristo y por nuestos hermanos.
que la Eucaristía y Maria
sean nuestros Maestros y nuestro consuelo.
que la cruz sea nuestro
mejor libro y maestro.
Su oración
Oh Dios, que has
sostenido en el camino de la cruz a la Beata Teresa Maria Manetti, virgen,
gracias a su ardiente amor por la Eucaristía, y la colmaste de ternura maternal
para con los humildes y los pobres; concédenos, por su intercesión, que,
fortalecidos con el pan de los ángeles, nos alegremos de participar en la
pasión de Cristo, y colaboremos, con obras de caridad, a la venida tu Reino. Amén.
From Los Santos Carmelitas by P. Rafael
María López-Melús
SOURCE : http://www.parroquiasantateresita.com/final/TO/santos/teresa5[1].htm
Voir aussi : http://www.suorecarmelitanedifirenze.it/la-nostra-fondatrice/
https://www.carmelliban.org/bienheureuse-therese-marie-de-la-croix7.php
http://santosocd.blogspot.com/2008/03/beata-teresa-mara-de-la-cruz-manetti.html