Jean-Baptiste
Fouque (1851-1926), prêtre catholique, photographie (circa 1920)
Bienheureux Jean-Baptiste
Fouque
Prêtre du diocèse de
Marseille (+ 1926)
Jean-Baptiste Fouque, prêtre du diocèse de Marseille, fondateur de nombreuses œuvres dans le diocèse, a vécu de 1851 à 1926
Dans le contexte social et ecclésial de son temps, caractérisé par des nouveautés et des tensions, le Serviteur de Dieu Jean-Baptiste Fouque vécut intérieurement la compassion du Cœur du Christ et offrit avec persévérance et générosité le témoignage d'un zèle pastoral fondé sur une profonde vie intérieure.
L'abbé Jean-Baptiste Fouque est mort le 5 décembre 1926 à l'hôpital Saint-Joseph qu'il avait créé.
- Découvrir qui est l'abbé Fouque , en vidéo.
- La bienveillante écoute de l’abbé Fouque. Mgr Benoit Rivière évoque ses souvenirs à l’église de la trinité, en vidéo.
- Béatification le 30 septembre 2018 à Marseille
- 18 décembre 2017, Un miracle attribué au Vénérable Jean-Baptiste Fouque.
- 21 décembre 2016, étape vers la béatification pour un Français, reconnaissance de la vertu héroïque, pour Jean-Baptiste Fouque, décret du 21 décembre 2016 (en italien)
- recherche sur le site du diocèse de Marseille
- Les vertus héroïques de l'abbé Fouque reconnues, site portail de l'Eglise catholique en France
- Site de l'Union des Œuvres et Amis de l'abbé Fouque
- Jean-Baptiste Fouque, le téméraire de la charité, BD Editions du Triomphe
L'abbé Fouque: "Ce prêtre est un volcan" (Cardinal Bernard Panafieu).
"La vie de l'abbé Fouque s'égrène comme un exceptionnel roman d'aventures. Un roman dont le véritable héros est l'Autre: la jeune fille isolée, l'orphelin, le malade, le jeune délinquant, le handicapé, la personne âgée, celui que la vie maltraite... Le cœur d'une vie toute entière tournée vers la Charité et son service. Sa vie, ce saint Vincent de Paul marseillais l'a en effet consacrée aux pauvres avec une énergie, une détermination et une audace qui lui fit réussir des miracles."
Extrait de la préface de M. Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille, vice-président du Sénat.
"Homme de prière, homme des sacrements, frère en humanité, écoutant inlassablement et pardonnant au nom du Seigneur, voilà ce Marseillais au grand cœur."
Extrait de la préface de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13144/Bienheureux-Jean-Baptiste-Fouque.html
France: prochaine
béatification d’un prêtre marseillais, Jean-Baptiste Fouque
Reconnaissance d’un
miracle
DÉCEMBRE 19, 2017 15:39ANITA BOURDINCAUSES DES SAINTS, PAPES
Le pape François a autorisé, lundi 18 décembre 2017 la publication d’un décret de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant un miracle comme dû à la prière d’intercession d’un prêtre français, Jean-Baptiste Fouque (1851-1926), du diocèse de Marseille.
Ce miracle ouvre la voie à sa prochaine béatification.
Jean-Baptiste Fouque est le fondateur de nombreuses œuvres dont l’Hôpital Saint-Joseph de Marseille. Il est surnommé « le saint Vincent de Paul marseillais ».
Né à Marseille le 12 septembre 1851, il est ordonné prêtre le 10 juin 1876.
Vicaire paroissial à Auriol (1877-1885) puis à La Major (1885-1888), il arrive à la paroisse de la Sainte-Trinité le 15 avril 1888. Il y demeurera 38 ans, jusqu’à son décès.
En 1888, il inaugure une Maison d’accueil, La Sainte Famille, pour les jeunes filles et, en 1892, le premier foyer pour les garçons sans famille.
En 1903, il crée un Restaurant féminin et une Maison d’accueil pour les domestiques et employées sans famille à Marseille.
En 1905, dans l’ancien couvent des Sacramentines, il crée L’œuvre de la Salette pour les personnes âgées.
En 1919, dans le contexte difficile de l’après-guerre, l’abbé Jean-Baptiste Fouque décide la création à Marseille d’un grand Hôpital catholique gratuit pour les nécessiteux.
Le 20 mars 1921, il inaugure l’hôpital Saint-Joseph, pris en charge par les Sœurs de la Présentation de Tours, puis par la Fondation Hôpital Saint Joseph.
Le 5 décembre 1926, l’abbé Fouque meurt à Saint-Joseph.
Mgr Bernard Ardura, président du Comité pontifical pour les Sciences historiques, est le postulateur de la cause de béatification de l’abbé Fouque.
Avec Marina Droujinina
DÉCEMBRE 19, 2017 15:39CAUSES DES SAINTS, PAPES
Anita Bourdin
Journaliste française
accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org.
Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles).
Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie
biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.
Un miracle attribué au
Vénérable Jean-Baptiste Fouque
Le Pape François a reçu
en audience privée, mardi 18 décembre, le cardinal Angelo Amato, préfet de la
Congrégation pour les Causes des Saints, et a autorisé la Congrégation à
promulguer plusieurs décrets reconnaissant des miracles attribués à l'intercession
de Serviteurs de Dieu, notamment du prêtre français Jean-Baptiste Fouque.
Marie Duhamel
Le Pape François a reçu
en audience privée, mardi 18 décembre, le cardinal Angelo Amato, préfet de la
Congrégation pour les Causes des Saints, et a autorisé la Congrégation à
promulguer plusieurs décrets reconnaissant les vertus héroïques
de huit personnalités de l’Eglise dont celles du cardinal
Stefan Wyszyński, Primat de Pologne de 1948 à sa mort en 1981. Il
a également reconnu des miracles attribués à l'intercession de Serviteurs de
Dieu, notamment du prêtre français Jean-Baptiste Fouque.
Le «Saint Vincent de Paul
marseillais» est né en 1851 à Marseille. Jean-Baptiste Fouque est ordonné
prêtre en 1876, et resta vicaire toute sa vie dans sa ville du sud de la
France. Figure du christianisme social, il fonda un foyer pour jeune fille afin
de les préserver de la rue, se consacra aux orphelins venus notamment du nord
de l’hexagone lors de la Première Guerre mondiale. Il fonda un hôpital qu’il
dédia à Saint-Joseph, puis en 1921, une maison d’accueil près d’Avignon pour
enfants et adolescents handicapés. Il mourut en décembre 1926.
Le 29 avril 1993, son
corps est transporté à l'hôpital Saint-Joseph où il repose à côté de la
chapelle Saint Joseph, au cœur de l'hôpital. Son procès en béatification fut
ouvert le 7 décembre 2002 par le cardinal Bernard Panafieu, alors archevêque de
Marseille. Ses vertus héroïques ont été reconnues en décembre 2016. Le
postulateur de cette cause est Mgr Bernard Ardura, le Président du Comité
pontifical pour les Sciences historiques.
«Dans le contexte social
et ecclésial de son temps, caractérisé par des nouveautés et des tensions, le
Serviteur de Dieu Jean-Baptiste Fouque vécut intérieurement la compassion du
Cœur du Christ et offrit avec persévérance et générosité le témoignage d’un
zèle pastoral fondé sur une profonde vie intérieure», indiquait le décret
promulgué en décembre 2016, reconnaissant ses vertus héroïques.
D’autres miracles ont été
attribués ce mardi 18 décembre à l'intercession de trois Serviteurs de Dieu. Il
s'agit d'un jésuite espagnol Tiburzio Arnáiz Muñoz, Fondateur
des Misioneras de las Doctrinas Rurales, décédé en 1926 ; de la
Vénérable vénézuélienne Maria Carmen Rendiles Martínez qui fonda
l’Institut des Siervas de Jesús de Venezuela au XXème siècle ;
et de Teodoro Illera Del Olmo, prêtre de la Congrégation de San Pietro in
Vincoli, qui fut tué en Espagne avec quinze compagnons en raison de leur foi
entre 1936 et 1937.
Ci-dessous, la biographie
du futur bienheureux Jean-Baptiste Fouque, faite par le Saint-Siège :
« Le Serviteur de
Dieu naquit à Marseille, en France, le 12 septembre 1851. Il passa son enfance
dans un milieu familial profondément chrétien; en particulier, il eut dans ses
parents un exemple de foi et de charité envers le prochain et cet enseignement
devait l’accompagner toute sa vie. Il fréquenta l’école des Frères des Ecoles
chrétiennes et, au début de son adolescence, perçut les signes de sa vocation
au sacerdoce. Il eut alors l’occasion de fréquenter le Serviteur de Dieu
Timon-David qui l’aida, comme d’autres garçons, à opérer le discernement de
leur vocation. Par la suite, le Serviteur de Dieu fréquenta le séminaire de sa
ville natale et, au terme de sa formation, fut ordonné prêtre le 10 juin 1876.
Sa première charge pastorale fut d’être vicaire à Sainte-Marguerite, puis à
Auriol. Il fut ensuite transféré à la Cathédrale La Major et, enfin, à la
Paroisse de la Sainte-Trinité. Toute sa vie, il restera vicaire. Le tissu
social de ces communautés paroissiales était constitué, à côté de la population
marseillaise d’origine, de jeunes femmes qui, après avoir quitté la campagne,
étaient venues s’installer en ville. Aussi, du monde paysan, elles étaient
arrivées brusquement dans les usines et au service des familles riches, ce qui
n’était pas sans conséquences sur le plan moral et religieux. La condition
féminine, surtout, apparaissait extrêmement fragile et menacée par le rapide
développement urbain, caractéristique, en ces années, de cette métropole
française. Aussi, en 1888, le Serviteur de Dieu ouvrit un foyer d’accueil en
faveur des jeunes filles, avant d’être chargé de s’occuper des orphelins et des
jeunes en difficulté. A cette fin, il établit un réseau de relations, créa un
restaurant, ouvrit une maison d’éducation et entreprit également diverses
initiatives en faveur des femmes âgées. Les tribunaux eux-mêmes s’adressaient à
ces institutions pour pouvoir placer des adolescents et des jeunes condamnés
pour quelque délit ou qu’il fallait réintégrer dans la société. A la fin de la
Première guerre mondiale, nombreux furent les orphelins en provenance surtout
du nord de la France, qui trouvèrent accueil et refuge auprès des maisons du
Serviteur de Dieu. L’abbé Fouque créa aussi un hôpital, qu’il voulut dédier à
Saint Joseph. Son œuvre ultime remonte à 1921 : une maison d’accueil près
d’Avignon pour enfants et adolescents handicapés.
L’abbé Fouque fut un
homme de grande foi. Cette direction fondamentale, reçue de la famille,
l’inspira et le soutint en toutes les étapes de sa vie. Accomplir la volonté de
Dieu et suivre le chemin tracé par Jésus Christ fut réellement son projet,
qu’il poursuivit fidèlement, de son enfance jusqu’au ministère sacerdotal, vécu
avec une extraordinaire intensité. Son zèle pastoral se fondait sur l’amour
envers Dieu et envers son peuple et il eut constamment comme modèle le Christ
Bon Pasteur. Jean-Baptiste Fouque manifesta une aptitude particulière au
service ministériel et il appartient pleinement à ce « christianisme social »
qui, à cheval sur le XIXe et le XXe siècle, entendait répondre adéquatement aux
signes des temps, à ces res novæ dont Léon XIII se fit l’interprète autorisé.
Le Serviteur de Dieu se voulait très proche des pauvres et des malades et il
sut voir en eux l’icône du Christ souffrant. Dans le quotidien de la vie
pastorale, sa maison était toujours ouverte à tous, indigents et riches,
cultivés et ignorants, qui reconnurent immédiatement en lui la présence d’un
père. Avec une infatigable disponibilité, il se consacra à l’administration du
sacrement de la Réconciliation et fut artisan de paix dans son milieu, souvent
traversé par des tensions et des polémiques. La vie eucharistique et la
dévotion à la Vierge Marie furent la nourriture de son pèlerinage terrestre. Sa
vie, entièrement consacrée au service des pauvres s’éteignit le 5 décembre
1926. Le peuple le considéra comme le « Saint Vincent de Paul marseillais ».
En vertu de cette
renommée de sainteté, le Procès informatif fut célébré de 1944 à 1949, près la
Curie archidiocésaine de Marseille. Une enquête diocésaine suivit du 7 décembre
2002 au 15 mars 2003. Leur validité juridique a été reconnue par cette Congrégation
par décret du 4 juin 2004. Une fois élaborée la Positio, on a discuté, selon la
procédure habituelle, si le Serviteur de Dieu avait exercé les vertus à un
degré héroïque ».
Bienheureux Jean-Baptiste
Fouque (1851-1926)
« Le 30 septembre
2018, nous avons reçu l’abbé Fouque, enfant de Marseille, comme
modèle dans la suite de Jésus. » Témoignage de Monseigneur Georges
Pontier, archevêque émérite
de Marseille et président de la Conférence des évêques de France de
2013 à 2019.
Il a vécu dans une période difficile des relations entre l’Église et l’État. Bien des aspects de sa vie peuvent être retenus et marquer notre année pastorale qui commence avec cette fête.
La foi profonde en la bienveillance de Dieu et en sa présence aimante
La lecture de sa vie reflète celle d’un croyant touché par la bienveillance de
Dieu, sa compassion, son amour pour les hommes, son désir d’être reconnu par
tous comme un Père aimant, son engagement pour le salut des hommes. Aussi
attache-t-il une grande importance à la célébration de l’Eucharistie comme à
celle de la confession, comme on disait à l’époque. En ces deux sacrements, il
contemplait l’amour de Dieu révélé par Jésus Christ qui donne sa vie pour ses
amis, l’amour de Dieu qui déverse sa miséricorde sur
ses enfants fragiles et éprouvés. Le début de journée était consacré au premier
et la fin au second. Son confessionnal était fréquenté. Il a eu le souci de
révéler l’amour de Dieu pour chacun, pour le faible et le pécheur
particulièrement. Il n’a jamais oublié d’éveiller ceux qu’il accueillait à
l’amour de Dieu pour eux.
L’engagement auprès des
« sans rien » de son époque
Cette compassion de Dieu contemplée déborde chez lui dans un appel à vivre la compassion active pour ceux qui, de son temps, étaient les plus délaissés : jeunes garçons sans famille, jeunes filles en situation de détresse, enfance délaissée, domestiques et employés sans famille à Marseille, enfance coupable, malades psychiatriques, hôpital qui deviendra l’Hôpital Saint Joseph.
Cet engagement lui permet d’associer à cette œuvre des congrégations
religieuses ainsi que la collaboration et le savoir-faire de personnes riches
et fortunées. Il a suscité de grandes générosités. Il a su faire partager
autour de lui son esprit entreprenant. Il s’appuyait sur sa foi en la fidélité
de la Providence. Sa charité entraînait sa raison
qui, du coup, déployait toute son imagination créatrice.
Église de Marseille,
accueille le témoignage d’un des tiens et laisse-toi toucher
Cette fête de début d’année pastorale peut marquer notre année, nos initiatives, nos choix. On retrouve les piliers de toute vie chrétienne : l’amour de Dieu et celui des plus pauvres.
Comment, aujourd’hui, fortifier notre lien à l’Eucharistie et au sacrement de la réconciliation ? Comment contempler la compassion de Dieu pour les hommes ? Comment se laisser toucher par le Christ et par son Esprit ? Comment nourrir notre vie de foi et en témoigner ?
Comment, encore, donner place aux plus pauvres dans notre vie
paroissiale ? La Journée mondiale des pauvres va se proposer à nous pour
en faire un temps d’échange et de rencontre. Comment nous engager dans le
soutien aux « sans » d’aujourd’hui dans la réalité de la société
actuelle ? Des initiatives existent à partir des communautés chrétiennes,
des associations caritatives, des associations de la société civile. Comment
travailler ensemble pour soutenir ceux qui sont sans travail, sans logement,
sans éducation, sans repères, sans papiers, sans santé ? Que de
sollicitations !
Que le Bienheureux Jean
Baptiste Fouque soutienne notre confiance aimante en Dieu et notre engagement
en faveur de la fraternité humaine !
+ Georges Pontier
Archevêque de
Marseille
Jean-Baptiste Fouque, le
saint Vincent de Paul marseillais
Les grandes figures de l'eglise
Le 30 septembre, à
Marseille, Jean-Baptiste Fouque sera proclamé bienheureux dans la cathédrale
Sainte-Marie-Majeure (« La Major »), où il fut vicaire de 1885 à 1888.
par La
rédaction
Publié le 01/10/2018 à 17h02
Mise à jour le 16/07/2020 à 09h52
Cinq dates
1851 : Naît à Marseille (Bouches-du-Rhône).
1876 : Est ordonné prêtre.
1888 : Devient vicaire à l’église de La Trinité (La Palud), à Marseille.
1921 : Fonde l’hôpital Saint-Joseph de Marseille.
1926 : Meurt à Marseille.
Sa vie
Ordonné prêtre à 25 ans,
il resta vicaire toute sa vie, à Auriol et à Marseille (Bouches-du-Rhône).Il
ouvrit un foyer pour les jeunes paysannes venues travailler en ville, un centre
pour les garçons abandonnés, une œuvre pour les personnes âgées, une maison
d’accueil pour les handicapés et un hôpital gratuit pour les pauvres.
Une initiative
À l’occasion de sa
béatification, le diocèse de Marseille a lancé une campagne intitulée #FaisTaBA . Pour faire perdurer son
esprit de charité.
Un admirateur
Mgr Georges Pontier,
archevêque de Marseille : « C’est une belle figure de prêtre, de chrétien,
d’homme. Il a su tenir à la fois un amour profond pour le Christ, une confiance
sans faille en la Providence et aussi un amour actif pour les plus petits, les
plus fragiles. »
Son inspirateur
Joseph-Marie Timon-David
(1823-1891). Ce prêtre marseillais, qui se voua à l’éducation de la jeunesse
ouvrière, fut un représentant du catholicisme social. Il créa notamment l’école
du Sacré-Cœur, où le jeune Jean-Baptiste étudia pendant six ans.
Ses « piliers spirituels
»
- La prière.-
L’Eucharistie.- L’amour du Sacré-Cœur de Jésus.- La dévotion à l’égard de la
Vierge Marie.- La confiance en l'Église.
Il l’a dit:
« La foi chrétienne ne
peut porter du fruit que si elle est vraiment vécue. »
En BD
Jean-Baptiste Fouque, le
téméraire de la charité, de Dominique et Pierre Bar, éd. du Triomphe, 40
p. ; 15,90 €. Pour découvrir l’énergie et la foi du nouveau bienheureux. À partir
de 8 ans.
Sa devise
« Tout est possible à
celui qui croit. » (Mc 9, 23)
Si vous n’en lisez qu’un
Prier 15 jours avec
l’abbé Jean-Baptiste Fouque, de Bernard Ardura, éd. Nouvelle Cité, 128 p.
; 12,50 €. Un livre rédigé par le postulateur de sa cause en béatification.
L'inspirateur
Jean-Baptiste
Fouque (1851 - 1926)
L'abbé Fouqe, disciple de
Timon-David, rapidement nommé "le Saint Vincent de Paul Marseillais",
dévoua sa vie aux plus humbles et en particulier aux enfants.
Son zèle et sa
charité face à la misère des pauvres le conduisirent à fonder une multitude
d'oeuvres, en particulier
- l'oeuvre de
l'enfance délaissée (foyer des Saints Anges où il recueillait orphelins et
handicapés, jusqu'à ne plus savoir où les mettre ! ),
- l'école saint
Thomas d'Aquin
- un foyer
d'accueil pour jeunes filles ,
- un foyer pour
handicapés à Montfavet (84),
- l'hôpital saint
Joseph, initialement hôpital militaire accueillant les blessés de 14 - 18,
récupéré par l'abbé Fouque pour les soins aux plus démunis (aujourd'hui le 1er
hôpital privé de France).
Jean-Baptiste
Fouque était un guide des âmes, suscitant de très nombreuses vocations, au
cours de ses ministères entre Auriol et Marseille (église de la Palud).
Cependant "il
ne faut pas seulement admirer l'importance des oeuvres de l'abbé Fouque, mais
pénétrer jusqu'à la pensée qui les a inspirées. On se trompe si on les met sur
le compte de la bonté et de la simple compassion envers les misères humaines,
c'est un principe surnaturel qui les a créées. L'abbé Fouque
était un mystique." L'abbé
Fouque par Henry Bordeaux
"Omnia possibilia
sunt credenti."
"Tout est possible à
celui qui croit."
Devise de Jean-Baptiste
Fouque
Le 30 septembre 2018,
Jean-Baptiste Fouque a été béatifié à Marseille. Une grâce pour notre temps.
SOURCE : https://www.collegelibre-jbfouque.fr/enseignants-et-intervenants/bx-jean-baptiste-fouque/
Buste
abbé Fouque hôpital Saint-Joseph Marseille Bouches-du-Rhône (France)
Also
known as
the Saint Vincent de Paul
of Marseilles
Profile
Jean-Baptiste grew up in
a pious household, the son of Louis Fouque and Adèle Anne Remuzat. He studied at
the school run
by Servant of God Joseph-Marie Timon-David. Ordained a priest in Marseilles, France on 10 June 1876. Parish priest in
the French cities
of Auriol and La Major from 1876 to 1888;
he was assigned to the Sainte Trinité parish on 15
April 1888,
and served there the rest of his life, over 38 years.
In December 1891,
his vicar-general asked Father Jean-Baptiste
to organize care for orphans and abandoned chilldren.
He founded “Le Sainte Famille” home for girls,
which was eventually given to the care of Presentationist nuns,
and used it as a model for opening other houses around the diocese,
some for young girls,
some for young boys,
and some for those old enough to work as domestics.
Opened “L’oeuvre de Salette” home for the elderly and infirm in
an old convent in 1905.
During World War I, 1914 to 1918,
he worked to help the wounded and displaced.
There was little money
available after the war to continue his work, but Father Jean-Baptiste
convinced some physicians to donate their time to care for the poor and neglected.
By 1919 the
need for their work was so obvious that he was able to start contruction on
a hospital for
the poor,
and opened the Saint John Hospital on 20
March 1921.
Born
12
September 1851 in
Marseille, Bouches-du-Rhône, France
5 December 1926 at
the Saint John Hospital in Marseille, Bouches-du-Rhône, France of
natural causes
re-interred at
the Saint Joseph chapel of
the hospital on 29
April 1993
21
December 2016 by Pope Francis (decree
of heroic
virtues)
30
September 2018 by Pope Francis
beatification celebrated
in the Cathedral of
Sainte-Marie-Majeure, Marseille, presided by Cardinal Giovanni
Angelo Becciu
Additional
Information
other
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images
sitios
en español
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en français
Union des
Oeuvres et Amis de l’Abbé Fouque
Vatican: Un miracle attribué au Vénérable Jean-Baptiste
Fouque
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
Vatican News: È Beato Jean-Baptiste Fouque, sacerdote
apostolo della carità
strony
w jezyku polskim
MLA
Citation
“Blessed Jean-Baptiste
Fouque“. CatholicSaints.Info. 21 July 2021. Web. 3 December 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-jean-baptiste-fouque/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-jean-baptiste-fouque/
Saint of the Day – 5
December – Blessed Jean-Baptiste Fouque (1851-1926)
Posted on December
5, 2019
Saint of the Day – 5
December – Blessed Jean-Baptiste Fouque (1851-1926) Priest, Apostle of Charity
known as “Saint Vincent de Paul of Marseilles,” Founder of numerous
charitable organisations for the poor, the sick, the elderly, children and
orphans. Born on 12 September 1851 in Marseille, Bouches-du-Rhône,
France and died on 5 December 1926 at the Saint John Hospital in Marseille,
Bouches-du-Rhône, France of natural causes. Patronage – Saint
John’s Hospital.
He tended to the poor
during his time as a parish priest in Marseilles and was noted for his desire
to create a large and free hospital for them. He achieved this in
1921 and tended to the old and infirm in the hospital. Fouque also
was known for his ministering to displaced peoples during World War I and for
his commitment to evangelisation.
Jean-Baptiste Fouque was
born on 19 September 1851 in Marseilles to Louis Fouque and Adèle Anne
Remuzat. His parents married on 29 October 1850 and were devout in
their faith.
He studied in the school
that the Servant of God Joseph-Marie Timon-David had opened, both David and
Jean-Joseph Allemand proved to be Fouque’s spiritual masters during his
education and were also influences on his desire to enter the priesthood.
Timon-David helped Jean-Baptiste discern his call to the priesthood which
he had felt since the beginning of his adolescence. This event –
his Ordination – took place in Marseilles on 10 June 1876.
His first assignment was
to serve as a pastor in Auriol at the Sainte-Marguerite parish and then in La
Major. His final assignment was to serve at the Sainte Trinité
parish from 15 April 1888 until his death over three decades later.
Fr Jean-Baptiste opened
the “Le Sainte Famille,” ” The Holy Family ” home
for girls that he later entrusted to the nuns from the Presentation order from
Tours. In December 1891 the archdiocesan vicar general asked him to
tend to the abandoned and to orphans. He threw himself into this work
and opened an orphanage “House of the Holy Guardian Angels” that was
transferred to a new location in 1894 and entrusted to nuns.
In 1903 he helped to
establish a house for girls and also a home for poor domestic workers both in
Marseilles. In 1903 he also re-opened the former boarding school of
the Ladies of the Christian Doctrine and in 1905 – in a former convent – created “L’oeuvre
de Salette” for the old and infirm. Fouque later
founded “Le travail de l’enfance” on 27 November 1913 in Saint-Tronc
which he later entrusted to the direction of a group of priests.
Between 1914 and 1918 –
upon the outbreak of World War I – he tended to the wounded and displaced
peoples. He had no financial means following the war but decided to
appeal to doctors to care for the poor who had no finances to pay for medical
attention. There were some doctors who agreed and Fr Jean-Baptiste proceeded to
open a small clinic and hospital which would ensure better treatment of the
poor. He asked industrialists and merchants to help finance this
venture which became the basis for his idea in 1919 to create a large and free
hospital for the poor in Marseilles. The people rallied behind him
in this project and offered financial aid which resulted in Fr Jean-Baptiste
finally opening and dedicating the Saint John Hospital on 20 March 1921.
Fr Jean-Baptiste died on
5 December 1926 in the Saint John Hospital. The people revered him
as a saint and even referred to him as the “Saint Vincent de Paul of
Marseilles.” His remains were later transferred to the Saint
Joseph’s chapel in his first hospital on 29 April 1993.
He was Beatified on 30
September 2018 by Cardinal Giovanni Angelo Becciu in the Cathedral of
Sainte-Marie-Majeure, Marseille on behalf of Pope Francis. Pope
Francis said on that day at St Peter’s, Rome:
“The diocesan priest
Jean-Baptiste Fouque, who was an assistant pastor throughout his life, is being
proclaimed Blessed today in Marseilles. A fine example for social
climbers! He lived in the 19th and 20th centuries and promoted numerous welfare
and social works in favour of young people, the elderly, the poor and the
sick. May the example and intercession of this Apostle of Charity,
support us in the commitment to welcome and share with the weakest and most
underprivileged people. A round of applause for the newly Blessed
Jean-Baptiste!”
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
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This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
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Devise
de l'abbé Fouque, hôpital Saint-Joseph Marseille Bouches-du-Rhône (France)
Beato Giovanni
Battista Fouque Sacerdote
Marsiglia, Francia, 12
settembre 1851 – 5 dicembre 1926
Jean-Baptiste Fouque
nacque a Marsiglia il 12 dicembre 1851. Ordinato sacerdote il 10 giugno 1876,
fu viceparroco durante tutta la sua vita, in varie parrocchie della sua città.
Sostenuto economicamente da molti benefattori e fiducioso nella Provvidenza
divina, avviò numerose opere a sostegno specialmente dell’infanzia abbandonata,
che lo fecero soprannominare «il San Vincenzo de Paoli di Marsiglia». Era anche
un confessore instancabile e un apprezzato predicatore. Morì il 5 dicembre 1926
nell’Ospedale San Giuseppe di Marsiglia, da lui stesso fondato. È stato
beatificato il 30 novembre 2018 nella cattedrale di Santa Maria Maggiore a
Marsiglia, sotto il pontificato di papa Francesco. I suoi resti mortali sono
venerati nella chiesa della SS. Trinità a Marsiglia, mentre la sua memoria
liturgica, per la diocesi di Marsiglia, cade il 5 dicembre, giorno della sua
nascita al Cielo.
I primi anni
Jean-Baptiste Fouque nacque a Marsiglia il 12 dicembre 1851. I suoi genitori erano Louis Fouque, di professione scaricatore di porto, e Adèle Anne Remuzat, sarta; entrambi erano molto religiosi. Della sua infanzia poco è conosciuto: si sa che fu allievo della scuola per giovani della classe operaia aperta da don Joseph-Marie Timon-David, fondatore della Congregazione del Sacro Cuore di Gesù (per lui è aperto il processo di beatificazione).
Insieme a don Jean-Joseph Allemand, don Timon-David influì molto sulla formazione
del giovane Jean-Baptiste: non solo perché entrambi l’aiutarono a discernere se
avesse la vocazione al sacerdozio, ma anche perché contribuirono a fargli
capire che la sua fede poteva contribuire a migliorare la società, nel più
genuino significato di “cattolicesimo sociale”.
Sacerdozio e incarichi iniziali
Jean-Baptiste divenne sacerdote il 10 giugno 1876. Celebrò il giorno dopo la sua prima Messa nella cappella dell’opera fondata da padre Timon-David, il quale aveva sperato che lui entrasse nella congregazione che aveva fondato.
Il suo primo incarico durò un anno, presso la parrocchia di Santa Margherita. Dal dicembre 1877 al luglio 1885 fu di nuovo vicario parrocchiale ad Auriol: lì acquistò un edificio che destinò a sala di spettacoli, oltre che a sede di un circolo musicale.
Dal 1885 al 1888, fu destinato alla cattedrale di Santa Maria Maggiore (che i marsigliesi chiamano affettuosamente “La Major”). Infine, il 15 aprile 1888, arrivò nella parrocchia della SS. Trinità, dove avrebbe abitato per i successivi trentotto anni. Di fatto, quello di viceparroco fu l’unico incarico che ricoprì in tutta la sua vita.
Prima ancora di arrivare nella sua ultima destinazione, don Jean-Baptiste
inaugurò, il 6 aprile 1888, la casa d’accoglienza della Sacra Famiglia, per le
ragazze che venivano in città come cameriere e dame di compagnia. La casa fu da
lui affiliata, nel 1901, all’Opera della Protezione della Giovane. Allo stesso
tempo, creò un comitato di patronesse, dette le Amiche della Famiglia (Les
Amies du Foyer).
L’inizio della sua opera per l’infanzia abbandonata
Nel dicembre 1891, ricevette un invito da monsignor Payan d’Augery, vicario generale della diocesi di Marsiglia: doveva occuparsi dei ragazzi abbandonati, ai quali nessuno pensava. La vigilia di Natale, il piccolo Joseph Crouzet fu abbandonato sulla porta di casa dell’altro vicario parrocchiale, don Eyssautier. Vedendolo incerto su cosa fare di lui, don Jean-Baptiste ravvisò in quel bambino un segno da Dio e affermò: «Lo prendo e inizio».
Il 3 ottobre 1892 celebrò la Messa presso il Santuario marsigliese della Madonna della Guardia: quello stesso giorno fece nascere Villa Paradiso, dove accolse orfani, portatori di handicap, ragazzi condannati dalla giustizia. Nel 1894, anche per ragioni di spazio, trasferì l’opera nel quartiere Sant’Anna: la Casa degli Angeli Custodi, come fu chiamata, fu da lui affidata alle Figlie della Carità di San Vincenzo de Paoli.
«Qui, in definitiva, di cosa si tratta?», scrisse al vescovo di Marsiglia,
monsignor Robert. «Di poveri piccoli ragazzi abbandonati […] Questi signori mi
hanno domandato se non potessi occuparmi di questi bambini e venir loro in
aiuto collocandoli da qualche parte. Non ho avuto il coraggio di rifiutare! Non
si raccolgono forse gli animali erranti? Dunque li ho raccolti, questi poveri
piccini, ma non per creare un’opera qualunque, solo per poterli accasare un
giorno. Mentre aspettano, vanno alla scuola parrocchiale e sono posti sotto la
sorveglianza del signor parroco».
Opere per giovani ragazze e donne anziane
L’idea di essere d’aiuto alle domestiche e alle impiegate che giungevano a Marsiglia per ragioni di lavoro, quindi lontane dalle loro famiglie, non l’aveva abbandonato. Per questo, nel 1903, fondò un ristorante femminile, seguito da un’altra casa di accoglienza per signorine.
Nell’antico educandato delle Dame della Dottrina Cristiana, nello stesso anno,
impiantò la Scuola San Tommaso d’Aquino. Ebbe anche un’attenzione per le donne
anziane: trasformò il convento che aveva ospitato le Benedettine del SS.
Sacramento, nel quartiere del Prado, nell’Opera de La Salette.
Marsiglia tra Otto e Novecento
Intanto, in quegli anni, Marsiglia era diventata la seconda città della Francia per numero di abitanti: cinquecentomila, secondo il censimento del 1901. Ricchezza e povertà vi si mescolavano, mentre si assisteva all’ascesa delle classi medie. Dal punto di vista religioso, un anticlericalismo crescente si affiancava a un sentimento religioso che, per alcuni, comportava ancora l’attaccamento alla frequenza ai Sacramenti.
Le processioni del Corpus Domini e del Sacro Cuore furono a più riprese vietate
e permesse, mentre si profilava la legge che sanciva la separazione ufficiale
tra la Chiesa e lo Stato francesi, che comprendeva anche l’espulsione delle
congregazioni religiose. Fu questo il motivo che rese vacanti i conventi che
don Jean-Baptiste riconvertì in opere caritative.
Accanto ai giovanissimi delinquenti
La crescente delinquenza giovanile colpì profondamente il suo cuore, tanto che, nel 1913, domandò che gli venissero affidati i ragazzi dichiarati colpevoli dai tribunali. Così, il 27 novembre, nacque l’Opera dell’Infanzia Colpevole, che lui affidò ai sacerdoti della Congregazione di San Pietro in Vincoli, fondata da don Charles Fissiaux proprio perché, all’epoca, i giovanissimi delinquenti venivano internati insieme agli adulti.
Don Jean Baptiste era solito dire, in senso ironico, in riferimento a
quest’opera: «Per entrare da noi ci vuole un certificato di cattiva condotta».
Un giovane che fu ospitato in quell’Opera, tempo dopo esserne uscito, gli
scrisse: «Se voi non foste stato caricato del fardello ingombrante che io ero,
dove sarei oggi? Che Dio vi doni lunga vita, affinché possiate ripescare
moltissimi poveri bambini simili a me».
L’Ospedale San Giuseppe
Anche la prima guerra mondiale con le sue conseguenze fu, per don Jean-Baptiste, un mezzo per esercitare la carità. Nel 1919, a conflitto finito, ebbe l’idea di fondare un ospedale totalmente gratuito, ma non sapeva come trovare i mezzi. L’occasione gli venne quando seppe che, in un convento abbandonato risalente al 1850, le truppe americane avevano allestito un ospedale dove avevano prestato soccorso a chi ne avesse bisogno: erano rimaste dopo la partenza, avevano lasciato la strumentazione medica.
Per lungo tempo il vescovo di Marsiglia non fu favorevole a quell’iniziativa:
aveva in mente un progetto analogo, che alla fine non si concretizzò. Lasciò
dunque che lui inaugurasse, il 20 marzo 1921, l’Ospedale San Giuseppe, dove
prestarono servizio per anni le Suore della Presentazione di Tours, a loro
volta scacciate dagli ospedali pubblici.
Il Castello dell’Angelo Custode
La sua ultima realizzazione fu, ancora una volta, a favore dei bambini più
abbandonati. Durante gli anni, si era infatti reso conto che alcuni dei suoi
piccoli ospiti avevano bisogno di cure speciali, perché colpiti da disabilità
fisiche o mentali. Acquistò dunque un castello a Montfavet, nel dipartimento
della Vaucluse, non lontano da Avignone: dedicandolo all’Angelo Custode
(Château Saint-Ange), vi ospitò subito ottanta bambini.
Con la collaborazione dei laici
Per finanziare questa e le altre opere, don Jean-Baptiste riuscì a radunare un certo numero di collaboratori laici, benestanti se non ricchi, che non esitarono a rinunciare a parte delle loro sostanze per aiutarlo nelle fondazioni. Tra di essi, sua sorella Josephine, ma anche madame Prat, o madame de Greling, già proprietaria di Villa Paradiso, o ancora madame Jacques, che riscattò il monastero diventato sede dell’Ospedale San Giuseppe. In questo modo, riuscì a circondare Marsiglia di una “cintura di carità”.
Di fatto, non poté né volle istituire delle nuove congregazioni, da una parte a
causa delle leggi anticlericali, dall’altra perché preferì appoggiarsi a realtà
già esistenti che potessero garantire continuità alle opere.
Lo stile di don Jean-Baptiste
Diventato famoso come «il San Vincenzo de Paoli di Marsiglia», a volte detto così per scherno, altre per ammirazione, don Jean-Baptiste non tralasciava gli impegni più direttamente collegati al suo ministero. Celebrava sempre la Messa, era fedele alla recita del Breviario e alla preghiera del Rosario. Ogni giorno era in confessionale, pronto a dispensare il perdono di Dio e a ridare direzione a chiunque la cercasse.
Come suo motto assunse un versetto del Vangelo di Marco, il ventitreesimo del
capitolo 9: «Omnia possibilia sunt credenti», «Tutto è possibile per chi
crede». Quando qualcuno gli chiedeva il segreto della sua riuscita, rispondeva:
«Dio me l’ha ispirata e mi ha detto: “Continua”», o ancora: «Non sono io. È il
buon Dio che ha fatto e fa tutto. Mi sento sospinto dal buon Dio».
Gli ultimi anni e la morte
Il 9 febbraio 1925 il sindaco di Marsiglia, Siméon Flaissières, denunciò una riunione privata della Lega di Difesa religiosa e di Azione cattolica, affermando che rischiava di condurre la Francia a «un fasciscmo odioso e rivoltante». Alcuni manifestanti di estrema sinistra aggredirono i partecipanti, colpendoli con sassi e manganelli. Tra gli aggrediti ci furono due morti, mentre don Jean-Baptiste, che ormai aveva settant’anni, era nel computo dei feriti.
Circa un anno più tardi, il 1° dicembre 1926, celebrò la sua ultima Messa.
Appariva ormai stanco, col peso degli anni e di tutte le fatiche compiute per
salvare i più giovani. Dopo quattro giorni, il 5 dicembre, rese l’anima a Dio.
Le prime tappe della sua causa di beatificazione
La fama di santità che continuava a distanza di anni dalla sua morte condusse alcuni cittadini marsigliesi a domandare, il 12 maggio 1940, l’introduzione della sua causa di beatificazione. Il processo informativo diocesano fu quindi aperto il 19 maggio 1944. Nel 1955 fu nominato un nuovo tribunale, ma le autorità diocesane preferirono concentrare i loro impegni per l’edificazione di nuove chiese, a causa di un’ulteriore espansione di Marsiglia.
La causa rimase quindi in stallo per parecchi anni. Prima della riapertura, si
procedette alla ricognizione canonica e alla traslazione dei resti mortali del
Servo di Dio: il 29 aprile 1993 furono collocati accanto alla cappella di San
Giuseppe, annessa all’omonimo ospedale.
La ripresa della causa fino al decreto sulle virtù eroiche
Monsignor Bernard Panafieu, vescovo di Marsiglia e successivamente Cardinale, riconobbe che il suo ricordo e la sua buona fama non erano venuti meno: decise allora di riprendere la causa secondo le norme canoniche approvate nel 1983. La Santa Sede concesse il nulla osta il 6 luglio 2002, quindi poté essere avviato un nuovo processo diocesano, durato dal 7 dicembre 2002 al 15 marzo 2003. Gli atti dell’inchiesta diocesana, aperti presso la Congregazione delle Cause dei Santi il 22 marzo 2003, furono convalidati il 4 giugno 2004.
Tuttavia, la Congregazione domandò che il processo iniziato nel 1944 venisse concluso, affinché le testimonianze raccolte potessero venire considerate come prove testimoniali autentiche. A quella richiesta, risalente al 12 dicembre 2005, seguì la conclusione del processo, il 28 gennaio 2006. Gli atti, consegnati il 30 gennaio 2006, sono stati convalidati il 9 gennaio 2007. Nella stessa occasione, i membri della Congregazione delle Cause dei Santi stabilirono che la causa non dovesse essere considerata “antica” o “storica”, benché fossero passati più di cinquant’anni dalla morte del Servo di Dio in esame, ma recente.
Sono quindi seguiti gli atti più normali del resto della causa: la
presentazione della “Positio super virtutibus” nel 2012, la riunione dei
consultori teologi e quella dei cardinali e dei vescovi membri della
Congregazione delle Cause dei Santi. Infine, il 21 dicembre 2016, papa
Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui don Jean-Baptiste
Fouque veniva dichiarato Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Il miracolo preso in esame per la beatificazione riguarda una donna italiana, Maria Accorsini coniugata Grassi, residente a Marsiglia, che lavorava come donna delle pulizie all’Istituto degli Angeli Custodi.
Dal 1915 soffriva di ulcera piloro-duodenale, con continue recidive. Neanche
due operazioni erano servite a migliorare le sue condizioni, secondo i medici
dell’Ospedale San Giuseppe. Così, sapendo che don Jean-Baptiste Fouque stava
per morire, nel 1926 cominciò ad affidarsi alla sua intercessione. Nel 1929
prese parte a un pellegrinaggio a Lourdes, dove lo invocò una seconda volta.
Tornata dal viaggio, migliorò progressivamente, ritrovò le forze e riprese
peso. Nel 1933, il “Bureau médical” del Santuario di Lourdes certificò
l’avvenuta guarigione.
L’inchiesta sul miracolo e la beatificazione
L’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo è stata convalidata il 1° febbraio 2013. A seguito del parere positivo della Consulta medica della Congregazione delle Cause dei Santi, avvenuto il 23 febbraio 2017, quello dei consultori teologi, che confermarono il nesso tra la guarigione e l’intercessione di don Jean-Baptiste. A loro volta, i cardinali e i vescovi della Congregazione emisero il loro giudizio favorevole.
Papa Francesco ha quindi autorizzato la promulgazione del decreto sul miracolo
il 18 settembre 2017. La beatificazione si è svolta il 30 settembre 2018 nella
cattedrale di Santa Maria Maggiore, a Marsiglia, col rito presieduto dal
cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei
Santi, come inviato del Santo Padre.
La sua eredità oggi
L’eredità del nuovo Beato, la cui memoria liturgica cade il 5 dicembre, si esprime anzitutto nelle sue opere, ancora oggi esistenti. L’Ospedale San Giuseppe, ad esempio, è il primo ospedale privato senza fini di lucro in Francia: accoglie circa ottocento pazienti in trenta reparti.
Esistono ancora anche quelle a sostegno dell’infanzia e della gioventù, con attività di recupero scolastico e inserimento lavorativo anche dei disabili. Tutte le realizzazioni sono associate dal 2003 nell’Unione delle Opere e degli Amici dell’abbé Fouque (abbé è il titolo tradizionale per i sacerdoti secolari in francese).
La diocesi di Marsiglia, per festeggiare la beatificazione, ha lanciato una
campagna sulle reti sociali attuata dall’agenzia di comunicazione Classe 35.
Dal 21 settembre, anniversario del Battesimo di don Fouque, al 30, giorno della
beatificazione, i marsigliesi sono stati invitati a condividere su Facebook e
Instagram le buone azioni che sono stati capaci di compiere, con l’apposito
hashtag #faistaba. Si sono quindi messi sulla scia del loro Beato concittadino,
il quale, del resto, amava ripetere: «L’entusiasmo è come il fiore della
carità».
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/97758.html
È Beato Jean-Baptiste
Fouque, sacerdote apostolo della carità
La città francese di
Marsiglia festeggia la salita agli onori degli altari di uno dei suoi figli più
impegnati nell’apostolato sociale, vicario nella parrocchia della Santissima
Trinità per tutta la vita. Alla celebrazione in cattedrale il cardinale Giovanni
Angelo Becciu, prefetto della Congregazione per le Cause dei Santi, in
rappresentanza del Papa. La testimonianza del postulatore della Causa di
beatificazione, il padre Bernard Ardura
Roberta Barbi – Città del
Vaticano
“Omnia possibilia sunt
credenti” diceva Gesù, e padre Jean-Baptiste Fouque ne ha fatto il
centro della sua vita, interamente dedicata al servizio al prossimo. Testimone
con la vita e con le opere dei valori cristiani della solidarietà e
dell’altruismo, con l’amore questo piccolo sacerdote è riuscito più volte a
spostare le montagne, circondando, di fatto, la città portuale di una cintura
di bontà che prima non aveva mai conosciuto. Erede delle istanze del cosiddetto
“cattolicesimo sociale”, animato da un’incredibile fede nella provvidenza, fu
soprannominato “il San Vincenzo de’Paoli di Marsiglia”. "Per la città
francese è un grande evento - afferma il postulatore della Causa di
beatificazione di padre Fouque, il padre Berbard Ardura -
perchè è la prima volta che si celebra una beatificazione a Marsiglia. Poi è
una grande grazia perchè è una figura di sacerdote che viene presentata
ufficialmente dalla Chiesa come modello, come esempio da seguire nell'esercizio
del ministero sacerdotale. Abbiamo in questo sacerdote - sostiene padre Ardura
- una figura straordinaria, un uomo interamente dedicato alla sua
missione".
R. - Dalla mattina alla
sera vive sempre in unione con Dio sia nella preghiera personale sia nella
celebrazione dei sacramenti - in particolare nell’Eucarestia e
nell’amministrazione del sacramento della penitenza - e anche nel servizio
verso i poveri, perché a Marsiglia ha creato una rete di istituzioni che si
dedicano sia al servizio degli orfani, dei bambini ed adolescenti abbandonati o
già condannati dalla giustizia per qualche delitto - talvolta molto grave -,
degli ammalati, che sono accolti in un ospedale da lui fondato e una casa di
riposo per le persone anziane. Inoltre per i giovani ha creato qualche
istituzione come la scuola parrocchiale in cui oggi si ricevono più di duecento
bambini. Quindi è un sacerdote che dedica tutta la sua vita all’amore verso il
Signore; ha una fede incontrollabile e una volta che si è convinto che tale
progetto, tale iniziativa, è veramente volontà di Dio, vi si dedica
interamente. È un sacerdote rimasto sempre vice parroco per tutta la sua vita,
per 50 anni di sacerdozio e di questi ne ha passati 35 nella stessa parrocchia.
Ha segnato profondamente la città di Marsiglia a tal punto che quando è morto
il suo funerale è stato un vero trionfo che ha percorso tutta la città. Ancora
oggi è molto venerato.
Qual è il messaggio che
ci ha lasciato in eredità?
R. - La chiave della vita
del cristiano è l’amore di Dio sia nella relazione personale che ognuno di noi
intrattiene con Dio e l’amore per Dio riconosciuto e servito nel prossimo,
specialmente nel più povero e nel più fragile. Questo è un elemento che non
invecchia mai. Anche se le circostanze sono molto diverse, il linguaggio che
usiamo oggi è molto diverso da quello del reverendo Fouque, ciò che rimane è il
suo ideale di vita cristiana.
Come tutto cominciò
Come fa il Signore a
cambiare la tranquilla vita di un vicario parrocchiale di città, ormai abituato
alla sua routine da oltre 15 anni? Bussando alla sua porta! Era il 1892 quando
Jean-Baptiste Fouque trovò fuori dalla Chiesa della Santissima Trinità un
bambino abbandonato e senza esitare decise di tenerlo con sé e di chiamarlo
Joseph. Fu così, con il piccolo Joseph Crouzet, che nacque l’Opera
dell’infanzia abbandonata “firmata” dall’abate, al quale ben presto arrivarono
altri quattro “figli” che sistemò e sfamò con le poche risorse a disposizione
in una casa non molto lontano. Da questa prima casa si trasferirono in
un’altra, denominata la Casa dei Santi Angeli custodi, vero e proprio rifugio
per bambini e adolescenti disagiati, e grazie alla generosità di qualche ricco
ne fu poi creata una seconda, ma non bastava: l’abate Fouque, allora si rese
conto della necessità di cercare fondi pubblici… era il primo passo di una vita
che fu definita vera “sinfonia della carità”.
I suoni armonici della
“sinfonia della carità”
Già nel 1898 l’opera -
che nel frattempo ha raggiunto quota 250 giovani - ottiene il riconoscimento
del Ministero dell’Interno francese e l’abate Fouque incarica le sorelle
vincenziane di occuparsene. Nel 1912 decide di accogliere anche i minori che
hanno commesso crimini per reinserirli nella società attraverso il lavoro:
ancora una volta la Provvidenza interviene e così l’anno successivo, in una
tenuta di Saint-Tronc, nel cuore della Provenza, viene inaugurata l’Opera di
recupero dell’infanzia colpevole, affidata ai sacerdoti di
Saint-Pierre-ès-Liens. Ma il vulcanico prete, esempio di una carità a volte
“iperattiva”, non riservò il suo aiuto solo alla gioventù da recuperare:
c’erano anche la Sacra Famiglia, istituto per ragazze abbandonate gestito dalle
suore della Presentazione di Tours, il ristorante dove le donne potevano
lavorare, la casa di accoglienza per impiegati e dipendenti domestici senza
famiglia, l’istituto per la disabilità infantile e, dal 1905, anche l’Opera
delle Salette per gli anziani.
L’opera più importante:
l’ospedale San Giuseppe
Arrivarono gli anni bui
della Grande Guerra, durante i quali padre Fouque aprì le porte dell’ex
convento dei Sacramentini del Prado ai feriti. Nel 1917 gli americani lo
requisirono per allestirvi un ospedale da campo per le loro truppe, ma alla
fine del conflitto se ne andarono lasciandovi tutte le attrezzature mediche.
Ancora una volta era intervenuta la Provvidenza, che consentì al sacerdote di
crearvi, nel 1919, un grande ospedale cattolico libero per tutti i bisognosi di
Marsiglia. Molte famiglie sostennero il progetto anche economicamente, così tre
anni dopo poté essere inaugurato il nosocomio di Saint Joseph, che ancora oggi
è la prima struttura privata gratuita in Francia, la terza per il reparto
maternità. Proprio qui, nella cappella di quella che forse fu la sua più grande
opera mai realizzata, è oggi sepolto padre Jean-Baptiste Fouque, deceduto nel
1926, che riposa accanto ai sofferenti e ai bisognosi che tanto amava perché in
loro vedeva il volto di Cristo sulla Croce.
L’abate Foque e Marsiglia
La Beatificazione
dell’abate Jean-Baptiste Fouque è un momento molto importante per la città di
Marsiglia, non solo perché il sacerdote rappresenta “un modello per le
generazioni presenti e future di attenzione verso i più fragili”, come
sottolinea l’arcivescovo della città, mons. Georges Pontier, ma anche perché è
importante rinnovare la memoria di una figura che tanto si è spesa per questo
specifico tessuto sociale che a volte sembra averlo dimenticato, soprattutto i
giovani, mentre le sue opere – quasi 600 i ragazzi ospitati nelle sue case per
l’infanzia disagiata e 800 i posti letto nell’ospedale Saint Joseph - sono
ancora vive e continuano a portare conforto e cure alla popolazione.
SOURCE : https://www.vaticannews.va/it/chiesa/news/2018-09/beato-jean-baptiste-foque-apostolo-carita.html
Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=Am1izVUF3xo&ab_channel=KTOTV
https://www.fondation-saint-joseph.fr/r/755/notre-fondateur-l-abbe-fouque-ses-oeuvres/