École
d'iconographie de Novgorod. Les Quarante martyrs de Sébaste, icône, fin du xve - début du xvie siècle,
Galerie Tretiakov, Moscou.
Saint Vivien
Soldat romain, martyr en
Cappadoce (+ 320)
L'un des quarante soldats chrétiens de la XIIème Légion Fulminata (la Fulminante) en garnison à Mélitène* (Malatya - Turquie), condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (Sivas - Turquie). On avait offert un bain chaud à ceux qui renonceraient.
*Un internaute nous signale que Mélitène est un ancien fort et chef-lieu de la province romaine de l'Arménie.:
- L'édit de tolérance vis-à-vis des chrétiens signé par Constantin en 313, fut aussi appliqué par Licinius coempereur en Orient, mais peu après les deux hommes se disputant des provinces, la guerre reprit et Licinius persécuta à nouveau les chrétiens. C'est ainsi que des soldats de la XIIème légion dite Fulminante, qui était stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (aujourd'hui Sivas en Turquie).
Quarante soldats périrent ainsi, dont Vivien. On ne sait pas pourquoi cette légion s'appelait «Fulminante», Dion Cassius (155-235) raconte qu'elle portait ce nom depuis Marc Aurèle (121-180) parce qu'elle avait remporté une victoire grâce à la prière des soldats chrétiens qui y étaient déjà nombreux.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2126/Saint-Vivien.html
St.
Stephen Arnea Church, St. 40 Martyres Icon. http://www.dimosaristoteli.gr/en/gallery/agios-stefanos-old-pictures#pp
Saints Martyrs de Sébaste
40 personnes (+ 320)
Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante), cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage. Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.
Leurs noms étaient: Quiron, Candide, Domnus, Méliton, Domitien, Eunoïque, Sisinnius, Héraclius, Alexandre, Jean, Claude, Athanase, Valens, Elien, Editius, Acace, Vibien, Elie, Théodule, Cyrille, Flavius, Sévérien, Valère, Cudion, Sacerdon, Prisque, Eutychius, Eutychès, Smaragde, Philoctimon, Aétius, Nicolas, Lysimaque, Théophile, Xanthéas, Augias, Léonce, Hesyche, Caius, Gorgon... (source: Eglise syriaque orthodoxe)
Près de Sébaste en Arménie, l'an 320, la passion des saints quarante soldats
cappadociens. Au temps de l'empereur Licinius, frères non par le sang mais par
la foi, ils déclarèrent avec force qu'ils étaient chrétiens et, sur l'ordre du
préfet Agricola, après avoir été enchaînés et avoir subi des tourments atroces,
ils furent exposés nus au grand air, toute une nuit, durant un hiver très
rigoureux, sur un étang glacé. Leurs corps, contractés par le froid, se
disloquaient, et enfin ils eurent les jambes rompues pour achever leur martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/782/Saints-Martyrs-de-Sebaste.html
Oratorio
dei Quaranta Martiri, Roma, affreschi sui 40 Martiri di Sebaste, VIII-IX secolo
Oratoire
des Quarante Martyrs, Rome, fresque de Santa Maria Antiqua, VIIIe et IXe siècles.
10/03 - SAINT VIVIEN
ET SES COMPAGNONS
ÉPOQUE : IVÈME S.PAYS :
ASIE MINEURE
Vivien fait partie du groupe des quarante martyrs de Sébaste, dans la Turquie actuelle. Licinius est empereur d'Orient ; il persécute les chrétiens jusqu'en l'année 324, date à laquelle Constantin, son beau-frère, le supprime, devenant ainsi le seul maître de l'empire. La douzième légion romaine, la Fulminante, était basée à Sébaste en Cappadoce. Un jour, on annonce pour le lendemain un sacrifice obligatoire pour tous en l'honneur des dieux païens. Parmi ces militaires, quarante chrétiens déclarent qu'il n'est pas question pour eux d'y prendre part. On décida de les attacher, tout nus, sur un lac gelé. Tout près d'eux, des bains d'eau chaude étaient disposés pour ceux qui changeraient d'avis. Parmi les quarante, il n'y eut qu'une seule défection : aussitôt, l'un des gardes païens remplace le chrétien défaillant. Le matin arrivé, ceux qui n'avaient pas succombé au froid furent abattus à coups de barres de fer.
Les quarante noms des martyrs de Sébaste nous sont connus : en tête
Vivien - "vivant" selon le sens en latin "vivus" - avec ses
compagnons comme Claude, Nicolas, Elie, Cyrille, Méliton, Théophile. Le martyre
de ces chrétiens soldats eut lieu en 320 à Sébaste, actuellement Silvas, sur la
route qui conduit de Césarée en Cappadoce à Trébizonde. Leur culte est resté
très populaire dans les Eglises de l'Orthodoxie au Proche-Orient.
Il existe un autre saint
Vivien qui vécut en France au Ve siècle. Il était évêque de Saintes ; une
église lui est toujours dédiée dans l'ancienne capitale de la Saintonge.
SOURCE : https://www.lejourduseigneur.com/saint/saint-vivien-et-ses-compagnons
Tosi,
i Quaranta Martiri di Sebaste. Roma, Santi Quaranta Martiri e San Pasquale
Baylon.
10 MARS : SAINT VIVIEN
Mis à jour
le 24/03/2015 à 16:11Publié le 10/03/2015 à 07:00
10 mars : Saint
Vivien[AFP]
Basée en Arménie, la
légion romaine appelée Tonnerre ou Fulminante va faire l’expérience de la
persécution antichrétienne. Quarante soldats, dont Vivien, se déclarent
chrétiens.
Leur hiérarchie a
vainement essayé de les faire abjurer, mais à leur comparution au tribunal, ils
disent tous s’appeler Jésus. Emprisonnés, sachant leur dernière heure arrivée,
ils écrivent et signent un testament précisant que leurs cendres ne doivent pas
être séparées après leur martyre commun. Nus et attachés, ils sont
conduits au milieu d’un lac gelé. Ils ne cessent de prier et de se
réconforter les uns les autres, à l’exception d’un seul qui les quitte pour se
jeter dans une baignoire d’eau chaude. Il meurt du choc thermique. Un des
gardiens, émerveillé de la constance des trente-neuf soldats, rejoint le
groupe. Les quarante sont finalement brûlés et leurs cendres dispersées sur
l’eau, mais miraculeusement, elles surnagent et demeurent rassemblées. Elles
seront recueillies par des fidèles et leur culte ne cessera de grandir. Nous
sommes le 9 mars 320. C’est aussi la fête de saint Dominique Savio.
Pensée spirituelle du
testament des quarante martyrs de Sébaste :
"Éloignez-vous de
toute mollesse mondaine et de toute erreur."
Courte prière des
quarante martyrs de Sébaste sur le lac gelé :
"Seigneur, le froid
est rigoureux, mais le paradis est doux. Après un tourment de quelques heures,
nous nous réchaufferons pour toujours dans le sein d’Abraham."
SOURCE : https://www.cnews.fr/racines/2015-03-10/10-mars-saint-vivien-663819
Saint
Vivien de Sébaste, Soldat romain, martyr en Cappadoce († 320)
L'un des quarante soldats chrétiens de la XIIème Légion Fulminata (la
Fulminante) en garnison à Mélitène* (Malatya - Turquie), condamnés à périr de
froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (Sivas -
Turquie). On avait offert un bain chaud à ceux qui renonceraient.
*Un internaute nous signale que Mélitène est un ancien fort et chef-lieu de la province romaine de l'Arménie.
- L'édit de tolérance
vis-à-vis des chrétiens signé par Constantin en 313, fut aussi appliqué par
Licinius coempereur en Orient, mais peu après les deux hommes se disputant des
provinces, la guerre reprit et Licinius persécuta à nouveau les chrétiens.
C'est ainsi que des soldats de la XIIème légion dite Fulminante, qui était
stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à
périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste
(aujourd'hui Sivas en Turquie).(1)
Ils ne cessent de prier
et de se réconforter les uns les autres, à l’exception d’un seul qui les quitte
pour se jeter dans une baignoire d’eau chaude. Il meurt du choc thermique. Un
des gardiens, émerveillé de la constance des trente-neuf soldats, rejoint le
groupe. Les quarante sont finalement brûlés et leurs cendres dispersées sur
l’eau, mais miraculeusement, elles surnagent et demeurent rassemblées. Elles
seront recueillies par des fidèles et leur culte ne cessera de grandir.(2)
Quarante soldats périrent
ainsi, dont Vivien. On ne sait pas pourquoi cette légion s'appelait
«Fulminante», Dion Cassius (155-235) raconte qu'elle portait ce nom depuis Marc
Aurèle (121-180) parce qu'elle avait remporté une victoire grâce à la prière
des soldats chrétiens qui y étaient déjà nombreux.
Pensée spirituelle du
testament des quarante martyrs de Sébaste :
"Eloignez-vous de
toute mollesse mondaine et de toute erreur."
C'est un saint chrétien
fêté le 9 mars en Orient et le 10 mars en Occident.(3)
Sources: (1) Nominis; (2) CNews ; (3) wikipedia
The
Forty Martyrs of Sebaste, a miniature from the Syriac Gospel
Lectionary, created c. 1220 near Mosul (ca.
1220, Vatican Library: Vat. Siriaco 559).
I
Quaranta martiri di Sebaste dall'Evangelario liturgico giacobita Vat.
siriaco 559, a. 1220
Die
Vierzig Märtyrer von Sebaste aus Vat. Siriaco 559, einem Jakobitischen
Liturgischen Evangeliar, 1220 geschrieben
10 mars. Les quarante
martyrs de Sébaste, en Arménie. 320.
- Les quarante martyrs de Sébaste, en Arménie. 320.
Pape : Saint Sylvestre. Empereurs : Constantin Ier, Licinius.
" Celui qui conserve la vie et les biens de ce monde en reniant mon nom et en me refusant l'honneur qui m'est dû, perdra la véritable vie."
St Matth. X, 39.
Le père Allard nous rapporte que ces martyrs sont fort célèbres ; ils
appartiennent à la persécution de Licinius, laquelle parut un instant devoir
rivaliser d'étendue et d'horreur avec les persécutions de Dioclétien et de
Maximin. Ce fut principalement dans l'armée que l'on poursuivit les chrétiens.
Les quarante soldats connus sous le nom de " quarante martyrs de
Sébaste " appartenaient à la légion XII Fulminata, depuis plusieurs
siècles cantonnée dans la province d'Arménie. Un de ses officiers, Polyeucte,
fut martyrisé sous Dèce. A une époque plus reculée, l'histoire de la légion se
confond avec d'antiques souvenirs chrétiens. D'après un apologiste du second
siècle, un de ses détachements, composé tout entier de soldats baptisés, suivit
Marc-Aurèle dans l'expédition contre les Quades, et par ses prières obtint une
pluie miraculeuse qui sauva l'armée. Si cette tradition est fondée, elle dut se
transmettre d'âge en âge, et entretenir dans la légion la croyance et le
dévouement au christianisme. Indépendamment même de tels souvenirs, d'autres
causes purent y favoriser la propagande chrétienne.
Le nombre quadragénaire éclate aujourd'hui sur le Cycle ; quarante nouveaux
protecteurs se lèvent sur nous, comme autant d'astres pour nous protéger dans
la suinte carrière de la pénitence. Sur la glace meurtrière de l'étang qui fut
l'arène de leurs combats, ils se rappelaient, nous disent leurs Actes, les
quarante jours que le Sauveur consacra au jeûne ; ils étaient saintement fiers
de figurer ce mystère par leur nombre. Comparons leurs épreuves à celles que
l'Eglise nous impose. Serons-nous, comme eux, fidèles jusqu'à la fin ? La
couronne de persévérance ceindra-t-elle notre front régénéré dans la solennité
pascale ? Les quarante martyrs souffrirent, sans se démentir, la rigueur du
froid et les tortures auxquelles ils furent ensuite soumis; la crainte
d'offenser Dieu, le sentiment de la fidélité qu'ils lui devaient, assurèrent
leur constance.
Que de fois nous avons péché, sans pouvoir alléguer en excuse des tentations
aussi rigoureuses ! Cependant, le Dieu que nous avons offensé pouvait nous
frapper au moment même où nous nous rendions coupables, comme il fit pour ce
soldat infidèle qui, renonçant à la couronne, demanda, au prix de l'apostasie,
la grâce de réchauffer dans un bain tiède ses membres glacés. Il n'y trouva que
la mort et une perte éternelle. Nous avons été épargnés et réservés pour la
miséricorde ; rappelons-nous que la justice divine ne s'est dessaisie de ses
droits contre nous, que pour les remettre entre nos mains. L'exemple des Saints
nous aidera à comprendre ce que c'est que le mal, à quel prix il nous faut
l'éviter, et comment nous sommes tenus à le réparer.
L'empereur Licinius ayant ordonné que toute son armée sacrifiât aux dieux, quarante soldats de la Légion fulminante, alors campée à Sébaste, en Arménie, refusèrent de trahir la foi de leur baptême et n'eurent tous qu'une réponse aussi simple que sublime :
" Nous sommes chrétiens !"
Ni la douceur, ni les menaces ne purent les gagner, et, après quelques jours de
prison, ils furent conduits au supplice.
On était en plein hiver. Il y avait près de la ville un étang couvert de glace
; le gouverneur donna l'ordre d'y exposer les quarante soldats pendant toute
une nuit. Les saints martyrs, joyeux de souffrir pour Jésus-Christ, disaient :
" Il est bien difficile, sans doute, de supporter un froid si aigu ; mais
ce sera une chose douce d'aller en Paradis par ce chemin ; le tourment est peu
de temps, et la gloire sera éternelle ; cette nuit cruelle nous vaudra une
éternité de délices. Seigneur, nous entrons quarante au combat, faites que nous
soyons quarante à recevoir la couronne."
Qui pourrait imaginer les tortures endurées par ces hommes héroïques sur leur
lit de glace ? La seule pensée en fait frémir. Au milieu de la nuit, un des
combattants se laissa vaincre par l'intensité du froid, il abandonna le poste
d'honneur et vint se jeter dans le bassin d'eau tiède préparé à dessein ; mais
la brusque transition de température le suffoqua ; il expira aussitôt, perdant
à la fois la vie de la terre et la vie du Ciel.
Fin doublement misérable, qui ne servit qu'à fortifier tous les autres martyrs
dans leur inébranlable résolution de souffrir jusqu'à la mort.
En ce moment une brillante lumière inonda la surface glacée; l'un des gardiens,
ébloui par cette céleste clarté, leva les yeux et vit des anges descendre du
Ciel, tenant à la main des couronnes suspendues au-dessus de la tête des
généreux martyrs ; mais la quarantième couronne était sans destination : "
Elle sera pour moi ", se dit-il, et quittant ses vêtements, il alla
remplacer sur la glace le malheureux apostat, en s'écriant :
" Je suis chrétien !"
Le lendemain matin, les martyrs respiraient encore ; le gouverneur leur fit
briser les jambes et ordonna de les jeter dans un bûcher ardent. Le plus jeune
d'entre eux, Mélithon, était encore plein de vie ; mais, aidé des exhortations
de son héroïque mère, il résista à toutes les sollicitations des bourreaux, et
consomma dans le feu son sacrifice avec ses glorieux compagnons.
A certaines époques, l'armée avait beaucoup à gagner au système des camps
permanents, où une légion s'immobilisait pendant une durée presque indéfinie,
mêlée à la population civile par les mariages, le commerce et les relations
quotidiennes : il en fut vraisemblablement ainsi pour le corps d'armée de la
Petite Arménie, voisine et sœur de cette Arménie indépendante où récemment la
croix avait conquis tout un peuple et, par la victoire d'un roi chrétien sur le
persécuteur Maximin, prélude à celle de Constantin sur Maxence. Mais les motifs
qui, dans la légion, enflammaient le zèle des soldats chrétiens accrurent la
sévérité et les défiances des officiers de Licinius.
Le père Tillemont montre que les Actes de nos Martyrs, fort circonstanciés,
sont dignes de foi lorsqu'ils sont d'accord avec les homélies des Pères qui ont
célébré les quarante martyrs ; pour le reste, plusieurs détails ne peuvent être
reçus jusqu'à ce qu'on ait de meilleures informations sur le fait principal.
Quant aux noms des
martyrs, il ne voit pas de raison de douter de la vérité de ces noms, quoique
saint Basile et les autres Pères n'aient pas jugé nécessaire de les marquer, et
que les pièces dans lesquelles on les trouve ne soient pas fort authentiques.
Les traditions populaires altèrent bien les noms propres, mais n'ont pas accoutumé
de les inventer, surtout en un si grand nombre.
Les noms des saints martyrs étaient : Candide, Domitien, Dianius, Quirion,
Valens, Venerandus, Alexandre, Esicius, Sisinnius, Valerius, Mellitius,
Euticius, Ulloctemonius, Babianus, Heraclius, Lysimaque, Claude, Flavien, Jean,
Hélius, Sanctinianus, Cadonius, Domninus, Léonce, Cavius, Athanase, Sévérien,
Candide, Cyrille, Ethus, Sacerdonius, Eutychius, Acace, Gorgon, Eunochius,
Nichalius, Théodore, Théophile et Mélithon.
Leurs corps furent brûlés, et leurs ossements jetés dans une rivière ; mais ils
flottèrent sur l'eau et furent recueillis par les fidèles. Les soldats
chrétiens des premiers siècles ont souvent illustré leur foi et leur courage
dans les supplices, au milieu des persécutions.
PRIÈRE
" Vaillants soldats
de Jésus-Christ, qui consacrez par votre nombre mystérieux le temps de la
sainte Quarantaine, recevez aujourd'hui nos hommages. Toute l'Eglise de Dieu
vénère votre mémoire ; mais votre gloire est plus grande encore dans les cieux.
Enrôlés dans la milice du siècle, vous étiez avant tout les soldats du Roi
éternel ; vous lui avez garde fidélité, et, en retour, vous avez reçu de sa
main la couronne immortelle. Nous aussi nous sommes ses soldats ; et nous
marchons à la conquête d'un royaume qui sera le prix de notre courage. Les
ennemis sont nombreux et redoutables ; mais comme vous, nous pouvons les
vaincre, si, comme vous, nous sommes fidèles à user des armes que le Seigneur
nous a mises entre les mains.
La foi en la parole de Dieu, l'espérance en son secours, l'humilité et la
prudence assureront notre victoire. Gardez-nous, ô saints athlètes, de tout
pacte avec nos ennemis ; car, si nous voulions servir deux maîtres, notre
défaite serait certaine. Durant ces quarante jours où nous sommes, il nous faut
retremper nos armes, guérir nos blessures, renouveler nos engagements ;
venez-nous en aide, guerriers émérites des combats du Seigneur ; veillez, afin
que nous ne dégénérions pas de vos exemples. Une couronne aussi nous attend ;
plus facile à obtenir que la vôtre, elle pourrait cependant nous échapper, si
nous laissions faiblir en nous le sentiment de notre vocation. Plus d'une fois,
hélas ! Nous avons semblé renoncer à cette heureuse couronne que nous devons
ceindre éternellement ; aujourd'hui nous voulons tout faire pour nous
l'assurer. Vous êtes nos frères d'armes ; la gloire de notre commun Maître y
est intéressée ; hâtez-vous, Ô saints Martyrs, de venir à notre secours."
Rq : On lira avec fruits les actes authentiques de nos quarante
martyrs au tome II des " Martyrs " de dom H. Leclercq, moine
bénédictin de l'abbaye Saint-Michel de Farnborough : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/martyrs/default.htm
Quarante martyrs de Sébaste. D'après une icône byzantine du Xe.
Les
quarante Saints Martyrs de Sébaste (✝ 320)
Quarante soldats romains
refusent d’offrir des sacrifices aux idoles et se déclarent chrétiens. Ils sont
exposés, nus, sur le lac gelé de Sébaste, en Petite Arménie.
Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante),
cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à
toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux.
Saint Vivien et les martyrs de Sébaste, paroisse de Pouilly.
Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être
jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord
de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul
apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes,
impressionné par leur courage.
Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer.
Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.
Cette icône est datée et signée du nom d’un artiste inconnu, Nikitarea.
Quant aux noms des
martyrs, il ne voit pas de raison de douter de la vérité de ces noms, quoique
saint Basile et les autres Pères n'aient pas jugé nécessaire de les marquer, et
que les pièces dans lesquelles on les trouve ne soient pas fort authentiques.
Les traditions populaires altèrent bien les noms propres, mais n'ont pas
accoutumé de les inventer, surtout en un si grand nombre.
Les noms des saints martyrs étaient : Candide, Domitien, Dianius, Quirion,
Valens, Venerandus, Alexandre, Esicius, Sisinnius, Valerius, Mellitius,
Euticius, Ulloctemonius, Babianus, Heraclius, Lysimaque, Claude, Flavien, Jean,
Hélius, Sanctinianus, Cadonius, Domninus, Léonce, Cavius, Athanase, Sévérien,
Candide, Cyrille, Ethus, Sacerdonius, Eutychius, Acace, Gorgon, Eunochius,
Nichalius, Théodore, Théophile et Mélithon.
Leurs corps furent brûlés, et leurs ossements jetés dans une rivière ; mais ils
flottèrent sur l'eau et furent recueillis par les fidèles. Les soldats
chrétiens des premiers siècles ont souvent illustré leur foi et leur courage
dans les supplices, au milieu des persécutions SUITE
Страдание святых 40
мучеников Севастийских
В 313 году Святой Константин Великий издал указ, согласно которому христианам
разрешалась свобода вероисповедания и они уравнивались в правах с язычниками.
Но его соправитель Ликиний был убежденным язычником и в своей части империи
решил искоренить христианство, которое значительно распространилось там.
Ликиний готовился к войне против Константина и, боясь измены, решил очистить от
христиан свое войско..Далее
Крккадаш,
црква 40 мученика,Битољ.
Eastern
Orthodox Church "Forty Martyrs of Sebaste" in Bitola, North
Macedonia.
LA
PASSION DES QUARANTE MARTYRS, A SÉBASTE, L'AN 320
Ces martyrs sont fort
célèbres ; ils appartiennent à la persécution de Licinius, laquelle parut un
instant devoir rivaliser d'étendue et d'horreur avec les persécutions de
Dioclétien et de Maximin. Ce fut principalement dans l'armée que l'on
poursuivit les chrétiens. Les quarante soldats connus sous le nom de « quarante
martyrs de Sébaste » e appartenaient à la légion XII Fulminata, depuis
plusieurs siècles cantonnée dans la province d'Arménie. Un de ses officiers,
Polyeucte, fut martyrisé sous Dèce. A une époque plus reculée, l'histoire de la
légion se confond avec d'antiques souvenirs chrétiens. D'après un apologiste du
second siècle, un de ses détachements, composé tout entier de soldats baptisés,
suivit Marc Aurèle dans l'expédition contre les Quades, et par ses prières
obtint une pluie miraculeuse qui sauva l'armée. Si cette tradition est fondée,
elle dut se transmettre d'âge en âge, et entretenir dans la légion la croyance
et le dévouement au christianisme. Indépendamment même de tels souvenirs,
d'autres causes purent y favoriser la propagande chrétienne. A certaines
époques, celle-ci avait beaucoup à gagner au système des camps permanents, où
une légion s'immobilisait pendant une durée presque indéfinie, mêlée à la population
civile par les mariages, le commerce et les relations quotidiennes : il en fut
vraisemblablement ainsi pour le corps d'armée de la Petite Arménie, voisine et
sœur de cette Arménie in-dépendante où récemment la croix avait conquis tout un
peuple et, par la victoire d'un roi chrétien sur le persécuteur Maximin,
préludé à celle de Constantin sur Maxence. Mais les motifs qui, dans la légion,
enflammaient le zèle des soldats chrétiens accrurent la sévérité et les
défiances des officiers de Licinius. » P. Allard.)
Les Actes, fort circonstanciés, sont dignes de foi lorsqu'ils sont d'accord avec les homélies des Pères qui ont célébré les quarante martyrs; pour le reste, plusieurs détails ne peuvent être reçus jusqu'à ce qu'on ait de meilleures informations sur le fait principal. Quant aux noms des martyrs, « nous ne voyons pas de raison de douter de la vérité de ces noms, quoique saint Basile et les autres Pères n'aient pas jugé nécessaire de les marquer, et que les pièces dans lesquelles on les trouve ne soient pas fort authentiques. Les traditions populaires altèrent bien les noms propres, mais n'ont pas accoutumé de les inventer, surtout en un si grand nombre » (Tillemont).
BOLL.,
10/III, Mart., 1I, 12-19. — S. BASILE, Homilia XX; S.
GREG. DE NAZ., Homil. de XL mart. ; S. JEAN CHRYS., dans
Photius, Bibl., 274; S. EPHREM, Orat. XXVI, XXVII; S.
GAUDENCE, Sermo. XXVII ; S. NIL, Epist. II, 286 ;
SOZOMÈNE, Hist. eccl., V. 2 ; S. GREC. DE TOURS, De glor. mart., 1,
96. — P. ALLARD, Hist. des perséc., t. V, p. 303 et suiv. ;
KRÜGER, Grundriss. der Theologischen Wissenschaften, p. 245. — Une liste
des XL martyrs dans PASINI, Codices mss. bibi. regii
Taurinenses (1749), t. I, p. 481, cod. gr. CCLIII. b. I 24 fol. 61.
H. DELEHAYE, The
forty Martyrs of Sebaste, dans American catholic quarterly Review, t.
XXIV, n° 93 (1899), p. 161-171. Cf. Anal. boll. (1898), XVII,
p.467-469 : « Pour montrer jusqu'où peut aller l'audace de certains
hagiographes ou la fécondité de l'imagination populaire, il faut signaler le
rapprochement d'un groupe de quarante femmes martyres, honorées le septembre,
de celui des quarante soldats. On a trouvé ingénieux d'en faire les épouses de
célèbres martyrs. Nicéphore Calliste (VII, 44) se fait l'écho de cette fable
absurde » (Anal. boll. XIX, 1900, p. 357).
LES
ACTES DES QUARANTE MARTYRS.
Il y eut sous le règne de
l'empereur Licinius une grande persécution, et tous les fidèles furent obligés
d'offrir des sacrifices aux dieux dans tout le ressort du gouvernement
d'Agricola, résidant à Sébaste. Tous les militaires y furent contraints. Or, il
se trouvait quarante hommes, originaires de Cappadoce, qui vivaient unis entre
eux. On les arrêta et on leur ordonna de sacrifier.
« Vous montrez à
tous dans les combats votre obéissance, dit le préfet de la légion ; vous avez
tous exercé des commandements ; montrez donc maintenant votre obéissance aux
lois de l'empire et sacrifiez avant qu'on en vienne à la torture.
— Nous étions vainqueurs,
comme tu sais, quand nous combattions pour un prince mortel, à combien plus
forte raison le serons-nous de ta volonté coupable lorsque nous combattrons
pour le prince immortel !
— Vous avez à choisir
entre les deux, sacrifier et être comblés d'honneur, ou bien ne pas sacrifier
et être dégradés et exclus de l'armée. Réfléchissez et choisissez ce qui vous
est le plus avantageux.
— Le Seigneur pourvoira à
ce qui nous sera le plus avantageux.
— De grâce, pas de
discours, on vous amènera demain pour sacrifier. »
Le préfet les fit
écrouer. Une fois dans la prison, les martyrs s'agenouillèrent et dirent :
« Arrache-nous, Seigneur, aux tentations et aux pièges de ceux qui
commettent l'iniquité. »
Le soir venu, ils
chantèrent le psaume :
Celui qui habite dans
l'asile du Très-Haut
Demeurera sous la
protection du Dieu du ciel.
Il dira au Seigneur: Tu
es mon protecteur et mon refuge,
Mon Dieu, j'espérerai en
toi, etc.
Le psaume fini, ils
prièrent. Ils se relevèrent de nouveau et psalmodièrent jusqu'au milieu de la
nuit. Quirion était le principal d'entre eux et Candide parlait au nom de tous
La voix du Seigneur se fit entendre : « Votre résolution est bonne, mais celui
qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » Tous entendirent cette voix et en
furent troublés, ensuite ils veillèrent jusqu'au jour.
Le préfet s'entoura de
tous ses amis et fit amener les confesseurs. Ils vinrent tous les quarante.
« Je vais vous parler
sans détour, dit le préfet. Il n'y a pas dans toute l'armée de soldats pareils
à vous, d'aussi célèbres et à qui je porte plus d'intérêt. Ne changez pas
l'affection en haine. Il dépend de vous d'aimer ou de haïr. »
Candide prit la parole: «
Tu contredis à tes habitudes et à ton nom : Agricola, c'est-à-dire grossier
flatteur.
— Ne vous ai-je pas dit :
Il dépend de vous d'aimer ou de haïr? »
Candide : « C'est à cause
de cela que nous aimons Dieu et te haïssons, toi.
Agricola ordonna de les
ramener enchaînés en prison. Quirion lui dit : « Tu peux nous interroger, mais
tu ne peux pas nous tuer. »
Agricola, troublé, les
fit emmener et donna ordre de les garder avec soin. II attendait l'arrivée du
préfet de la légion, qui arriva du Césarée sept jours plus tard. Les saints
étaient toujours en prison. Le lendemain, il les fit comparaître. Pendant la
route, Quirion disait : « Frères, soyons virils et sachons nous entraider. Au
départ pour une campagne, nous priions Dieu, il nous secourait, et nous étions
vainqueurs. Rappelez-vous le combat où il y eut sauve-qui-peut et où nous
restâmes seuls, nous les quarante, nous priâmes Dieu en pleurant, et il nous
donna la force ; les assaillants furent tués ou mis en fuite, pas un de nous ne
fut blessé. Aujourd'hui nous avons trois assaillants, Satan, le préfet et
Agricola ; ces trois-là ne font qu'un, serons-nous vaincus par eux ? Dieu nous
en préserve ! Prions aujourd'hui comme nous l'avons toujours fait, et les
tortures ne nous vaincront pas, ni les souffrances, ni la prison. Au départ
pour une campagne nous disions le psaume : Seigneur, je serai sauvé en votre
nom et je serai délivré par votre force; Seigneur, écoutez ma prière, prêtez
l'oreille à mes paroles. Redisons-le aujourd'hui, et il nous exaucera et il
nous aidera. » Ainsi pendant la route ils disaient ce psaume.
Quand ils furent devant
le préfet de la légion, il leur dit : «En voici qui veulent se laisser
persuader pour y gagner quelque avancement. Je vous ai donné plus d'honneur, et
de gratifications qu'à personne. Voici mes conditions : immolez, vous recevrez
d'autres honneurs et d'autres gratifications ; désobéissez, vous serez
dégradés, rayés de l'armée et torturés. »
Candide répondit : «
Prends nos insignes et nos corps, nous n'avons rien de plus précieux et de plus
glorieux que le Christ. »
Le préfet les fit frapper
au visage avec des pierres. Candide : « Préfet des ténèbres et docteur
d'infamie, commence donc, et tu connaîtras ta peine. »
Agricola s'emporta contre
les soldats qui exécutaient la sentence : « Coquins de bourreaux, pourquoi ne
faites-vous pas mieux que cela ce qu'on vous ordonne ? » Eux, prenant des
pierres, s'en frappaient eux-mêmes, et les confesseurs sentirent s'affermir
leur confiance en Dieu. Le préfet, tout hors de lui, ramassa une pierre afin de
la lancer à la tête des martyrs, mais elle vint frapper Agricola et lui
fracassa le crâne.
Quirion dit alors : «
Seigneur, nos ennemis, ceux qui nous attaquent ont perdu leurs forces, ils sont
abattus. Voilà que leur propre épée perce leur coeur et leur arc est brisé. »
Le préfet les fit
reconduire en prison jusqu'à ce qu'il eut statué sur leur cas. Quirion récitait
des psaumes avec ses frères : « J'ai levé les yeux vers Toi qui habites le
ciel. C'est comme les yeux des esclaves qui sont fixés sur les mains de leurs
maîtres ou comme les yeux de la servante sur les mains de sa maîtresse », et ce
qui suit. Ils récitaient le psaume par ordre.
Une voix se fit entendre,
c'était le Christ : « Celui qui croit dans le Père, dans le Fils et dans le
Saint-Esprit vivra, quand même il mourrait. Confiance, ne craignez pas les
souffrances, elles ne durent qu'un temps. Un peu de patience, et vous serez
couronnés.» Ils passèrent la nuit dans la joie et l'allégresse.
Le matin on les tira de
prison et ils comparurent; ils dirent au préfet : « Ce que tu as à faire,
fais-le. »
Le préfet ordonna de leur
passer une corde au cou et de les amener tous à la fois sur un étang gelé. On
les y laissa, ils étaient nus. La nuit tombait, il soufflait une bise glaciale.
Un poste de soldats et le portier étaient de garde près de l'étang ; ils se
chauffaient dans un bâtiment voisin où l'on gardait des baignoires d'eau tiède
afin d'y réchauffer ceux qui voudraient renier.
A la première heure de la
nuit la glace commença à se coller sur les saints, dont la peau s'ouvrait en
larges crevasses. L'un des martyrs faiblit, se traîna au bain, mais sous
l'action de la chaleur ses membres gelés ne purent résister, il mourut
aussitôt.
Le portier qui veillait
pendant sa garde avait vu le renégat mourir dans son bain, soudain il vit une
lueur, il regarda vers le ciel d'où elle venait, et vit trente-neuf couronnes
descendre du ciel : « Comment se fait-il qu'étant quarante, il en manque une ?
» Il songea alors au renégat et appela le poste, il leur jeta tout ce qu'il
avait sur lui et courut à l'étang en criant : « Moi aussi je suis chrétien. »
Il alla aux martyrs : « Seigneur Dieu en qui ils croient, je crois en toi,
compte-moi avec eux, rends-moi digne de souffrir pour toi les supplices, afin
que je sois avec toi. »
Le lendemain Agricola fit
amener les corps sur la rive et on leur cassa les jambes. La mère de l'un des
martyrs était là. Son enfant était le plus jeune de tous, c'était Méliton; elle
tremblait qu'il ne faiblît et disait, les mains jointes : «Mon enfant
chéri,encore un instant de patience, ne crains rien, le Christ est là qui
t'aide. »
On leur cassa les jambes.
Méliton respirait encore. On fit avancer des tombereaux pour emporter les corps
qu'on emmena près du fleuve; Méliton respirait encore et on le' laissa, ne
désespérant pas le faire renier. Quand sa mère le vit laissé ainsi tout seul,
elle oublia sa faiblesse, et fut vaillante comme un homme. Elle enleva son fils
sur ses épaules et suivit le tombereau.
Tous les cadavres furent
brûlés.
Les noms des martyrs
étaient : Candide, Domitien, Dianius, Quirion, Valens, Venerandus, Alexandre,
Esicius, Sisinnius, Valerius, Mellitius, Euticius, Ulloctemonius, Babianus,
Heraclius, Lysimaque, Claude, Flavien, Jean, Hélius, Sanctinianus, Cadonius,
Domninus, Léonce, Cavius, Athanase, Sévérien, Candide, Cyrille, Ethus,
Sacerdonius, Eutychius, Acace, Gorgon, Eunochius, Nichalius, Théodore,
Théophile, Méliton.
Църквата bg:Свети Четиридесет мъченици
(Велико Търново), български национален паметник на културата.
Holy Forty Martyrs Church,
Veliko Tarnovo, Bulgaria, 13th century
LE
TESTAMENT DES QUARANTE MARTYRS DE SÉBASTE
Voici « une pièce
hagiographique peut-être unique en son genre, dont on possédait le texte depuis
longtemps, mais que M. Bonwetsch a le premier mis en valeur, le testament des
Quarante Martyrs de Sébaste. En 1892, il avait repris ce texte, déjà publié par
Lambecius, en y ajoutant l'ancienne version slave, et un commentaire intéressant,
où la question d'authenticité était résolue affirmativement par de bons
arguments. Peu de mois après, M. I. Haussleiter acceptait en substance les
résultats de cette étude, et la complétait par des recherches personnelles.
L'importance de la pièce décida M. Bonwtesch à en publier un texte plus
correct. Outre le manuscrit de Lambecius et la version slave, il s'est servi du
ms. de Paris 1500 et du ms. d'Oxford. Bodl. Laud. 41.
« Le but du testament est
d'empêcher qu'après le supplice, les restes des martyrs ne soient dispersés, et
de leur assurer une commune sépulture dans un endroit appelé Eapeits(Sareim),
non loin de la ville de Zela dans le Pont. Lorsqu'on se rappelle ce que sont
devenues en réalité les reliques de nos martyrs, dont saint Grégoire de Nysse
disait déjà (Pat. Gr. t. XLVI, p. 784) ten de konin ekeinen kai kaminou ta
leipsana o kosmos emeristhe kai pasa ge skheson tois agiamasi toutois
eulogeitai , on ne peut se défendre d'une impression de défiance. On se
demande si le testament n'est pas une réplique à cette affirmation, et l'on
s'étonne de trouver si développée dès cette époque l'ardeur indiscrète des
fidèles que suppose l'expression des derrières volontés des martyrs.
Mais l'ensemble de la
pièce offre un tel caractère de sincérité, renferme tant de ces traits « qui ne
s'inventent pas » et suppose des situations si concrètes, qu'il n'y a guère
moyen de la prendre pour une de ces pièces fabriquées qui encombrent la
littérature hagiographique. Le document éclaire d'une lumière nouvelle
l'histoire des quarante martyrs, sur laquelle nous ne possédions que des
témoignages assez éloignés et des récits peu authentiques. Leurs noms, que nous
rapporte l'auteur de la Passion, dérivent de cette source. L'époque où le culte
des reliques est arrivé à ce point de ferveur est bien celle des dernières
persécutions. Dans le passage si touchant relatif à Eunoicos, qui sera
peut-être épargné vu son jeune âge, il faut relever ce trait: ina en te
megale tes anastaseos emera tes meth’ emion apolause os tukhe, qui ne suppose
plus une première résurrection comme la prérogative du martyre. Faisons aussi
remarquer en passant que, du fait seul qu'Eunoicos est compté parmi les martyrs
dans la Passion, il ne suit pas qu'il ait en réalité subi la mort avec les
autres, Tout porte à croire que l'auteur n'avait aucun renseignement spécial à
son sujet. Son nom, comme tous les autres, est emprunté à la suite des
signatures du testament. »
(Anal. Boll.)
P.
LAMBECIUS, Commentarii de bibliotheca Caesarea Vindobonensi, IV, Vienn.
1671 (grec.), 7e édit., par A: F. KOLLARIUS, IV., Vienn. 1778, p. 225
et suiv. (grec et latin). — BONWETSCH, Das Testament der vierzig Martyrer
zu Sebaste dans Neue kirchliche Zeitschrift, t. III (1892) 705 (713-721)-726. —
J. HAUSSLEITER, Zu dem Testament der vierzig Martyrer zu
Sebaste dans même revue, p. 978-988. — KRUGER, Geschichte der
altchristl. Litt., dans Grundriss der Theolog., Wissench. (1895), p. 245.
— G.- N. Bonwetsch, Das Testament der vierzig Martyrer, dans Studien
zur Gesck. der Theol. and Kirche herausgeben von N. B. und R. SEEBERG, I,
1 (1897), p. 75-80. Analecta Bollandiana (1898), p. 467 suiv.,
et Revue d'hist. et de litt. relig
(1900), p. 68.
Chapel
of the Forty Martyrs in the Church of the Holy Sepulchre, Jerusalem.
TESTAMENT
DES XL MARTYRS DE SÉBASTE.
Mélétios, Aétios et
Eutychios, captifs du Christ, aux saints évêques, prêtres, diacres, confesseurs
et tous les autres membres de l'Eglise, de toute la ville et de la contrée,
salut dans le Christ.
I.— 1. Lorsque, parla
grâce de Dieu et les prières communes de tous fidèles, nous aurons livré le
combat qui nous attend, et que nous irons recevoir la récompense d'en haut,
nous voulons que l'on considère ceci comme notre volonté suprême. Nous désirons
que nos restes soient recueillis par le prêtre Proidos notre père, nos frères
Crispin et Gordius et le peuple zélé, Cyrille, Marc et Sapricius,fils
d'Ammonius,et qu'ils soient déposés dans la ville de Zéla, dans le pays de
Sareim. Quoique issus de différentes contrées, nous préférons avoir le même
lieu de repos. Puisque nous avons combattu le même combat, nous avons résolu de
n'avoir qu'un même lieu de repos dans la contrée nommée plus haut. C'est l' «
avis du Saint-Esprit » et notre bon plaisir.
2. C'est pourquoi nous,
qui sommes auprès d'Aétios, d'Eutychios et de nos autres frères dans le Christ,
nous exhortons nos maîtres, parents et frères, à s'abstenir de toute douleur et
de toute inquiétude, à garder avec respect l'union fraternelle et à faire
répondre avec empressement à notre dessein, afin qu'ils reçoivent de notre Père
commun la grande récompense de leur soumission et de leur compassion.
3. De plus, nous
demandons que personne d'entre nous n'enlève nos restes de la fournaise et ne
les garde en secret pour soi, mais qu'au contraire il songe à les rassembler au
lieu désigné, afin qu'ayant montré la force du zèle et l'intérêt de la sagesse,
il reçoive aussi la récompense de la compassion à ces maux. C'est ainsi que
Marie, pour être restée fermement auprès du tombeau de Christ, et avoir vu le
Seigneur avant les autres, reçut la première la grâce de la joie et de la
bénédiction.
4. Si quelqu'un
s'opposait à notre volonté, qu'il soit étranger à toute grâce divine et accusé
de toute désobéissance. N'a-t-il pas en effet violé la justice pour un motif si
léger, et ne s'est-il pas efforcé autant qu'il le pouvait de séparer les uns
des autres ceux que notre saint Sauveur a unis par une grâce propre et la
Providence et la foi ?
5. Et si par la grâce du
Dieu qui aime les hommes, l'enfant Eunoicos participait au même combat, il
mériterait d'avoir la même demeure que nous. Mais s'il est gardé sain et sauf
par la grâce du Christ et, qu'il combat encore dans ce monde, nous l'engageons
à assister en toute liberté à notre martyre, et nous l'exhortons à garder les
commandements du Christ, afin qu’ au grand jour de la résurrection il participe
à notre jouissance, puisque durant sa vie il a supporté les mêmes tribulations
que nous.
6. Car la bienveillance
envers un frère regarde la justice de Dieu, mais par la désobéissance aux
personnes de sa famille on foule aux pieds le commandement de Dieu.
Il est écrit en effet que
« celui qui aime l'iniquité hait son âme ».
II. — 1. C'est pourquoi
je vous demande, ô frère Crispin, et je vous exhorte à vous éloigner de toute
mollesse mondaine et de toute erreur. La gloire du monde est fragile. et peu
durable ; elle fleurit pour un peu de temps et bientôt elle se flétrit comme
l'herbe, montrant plus rapidement la fin que le commencement Courez plutôt vers
le Dieu bon, qui donne une richesse sans fin à ceux qui courent à lui, et
accorde une vie éternelle à ceux qui croient en lui.
2. Cette occasion est
convenable à ceux qui veulent se sauver, car elle offre à la fois la complète
échéance du repentir et l'action, sous prétexte de la vie, à ceux qui ne
remettent pas à plus tard. Car le changement de vie, est imprévu. Mais si tu
l'as prévu, vois ton avantage et montre par lui la pureté de ta piété, afin
que, transformé, tu effaces l'écrit des fautes passées. « En lui, dit-il, je te
trouve, or en lui je te juge.
3. Efforcez-vous donc
d'être trouvés irréprochables dans les commandements du Christ, afin d'éviter
le feu éternel; car n le temps est très court », crie de nouveau la voix
divine.
4. Avant tout donc
honorez l'amour. Car c'est lui seul qui respecte la justice de l'amour
fraternel en obéissant à la loi de Dieu. En effet, c'est le Dieu invisible
qu'on honore dans le frère qu'on voit. La parole a été dite à propos des frères
nés de la même mère, mais l'esprit F étend à tous ceux qui aiment le Christ.
Notre divin Sauveur et Dieu a dit que nous sommes frères ; non pas que nous
soyons unis les uns aux autres par la nature, mais c'est la bonne action pour
la foi qui nous unit, ainsi que l'accomplissement de la volonté de notre Père
qui est dans les cieux.
III. — 1. Nous saluons le
seigneur prêtre Philippe et Proclianus et Diogène et la sainte Eglise. Nous
saluons le seigneur prêtre Proclianus, qui demeure à Phidéla, la sainte Église
et les,: siens. Nous saluons Maxime et l'Église, Maynus et l'Église. Nous
saluons Domnus, les siens et Ilès, notre père, Valens, et l'Église.
Moi,Meletus, je salue mes parents, Lutanius, Crispus, Gordius et les siens,
Elpidius et les siens, Hyperechius et les siens.
2. Nous saluons aussi les
fidèles du pays de Sareim, le prêtre et les siens, les diacres et les leurs,
Maxime et les siens, Esychius et les siens, Cyriaque et les siens; nous saluons
de même tous les fidèles de Khadouth B. Nous saluons tous les fidèles
de Charisfoné. Moi Meletius, je salue aussi nos parents Marcus, Aculina et le
prêtre Claudius, mes frères Marcus, Tryphon, Gordius et Crispus, mes soeurs, ma
femme Domna et mon enfant.
3. Et moi Eutychius je
salue aussi les fidèles de .wcµ pocc, ma mère Julia, mes frères Cyrille, Rufus,
Rylus, Cyrilla, ma fiancée Basilla, les diacres Claudius, Rufinus et Proclus.
Nous saluons aussi les. serviteurs de Dieu Sapricius, fils d'Ammonius,
Genesius, Jusanne et les leurs.
4. Nous saluons donc,
nous tous les 40 frères et captifs du Christ, Meletius, Aetius, Eutychius,
Curion, Candidus, Angius, Caius, Chudius, Heracleius, Joanne, Theophilus,
Sisinius, Smaragdus, Philoctemus, Gorgonius, Cyrillus, Seberianus, Theodulus,
Nicallus, Flavius, Xanthius, Valerius, Hesychius, Dometianus, Domnas, Elianus,
Leontius, Eunoicos, Valens, Acacius, Alexandra, Bibianus, Priscus, Sacerdon,
Ecdicius, Athanasius, Lysimachus, Claudius, Ilès et Méliton. Nous tous donc les
quarante captifs du Seigneur Jésus-Christ, nous avons écrit par la main d'un
seul d'entre nous, Meletius, nous avons sanctionné cet écrit qui nous a plus à
tous. De toute notre âme et avec un esprit divin, nous demandons que tons, nous
obtenions les biens éternels de Dieu, et son royaume, maintenant et dans les
siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
LES
MARTYRS. TOME II.
LE TROISIÈME SIÈCLE. DIOCLÉTIEN.
Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle. Traduites et publiées par le
B. P. DOM H. LECLERCQ, Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough
SOURCE : https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/SaintsMartyrs/vol_2.htm#_Toc90634972
Quarante
martyrs de Sébaste.
Speculum
historiale. V. de Beauvais. XVe.
Profile
A group of Christians martyred together
in the persecutions of Diocletian.
We know little more than their names
c.302 at
Sebaste, Armenia (in
modern Turkey)
relics enshrined at
the church of Saint Apollinaris
in Rome, Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Roman
Martyrology, 1914 edition
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
Santi e Beati,
by Fabio Arduino
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Martyrs of
Sebaste“. CatholicSaints.Info. 19 June 2018. Web. 10 March 2022.
<https://catholicsaints.info/martyrs-of-sebaste-13-december/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/martyrs-of-sebaste-13-december/
Церковь
Сорока Мучеников Севастийских у Новоспасского монастыря
Moscow, Church of the Forty Martyrs of Sebaste
40 Holy Martyrs of
Sebaste
Commemorated on March 9
In the year 313 Saint
Constantine the Great issued an edict granting Christians religious freedom, and
officially recognizing Christianity as equal with paganism under the law. But
his co-ruler Licinius was a pagan, and he decided to stamp out Christianity in
his part of the Empire. As Licinius prepared his army to fight Constantine, he
decided to remove Christians from his army, fearing mutiny.
One of the military
commanders of that time in the Armenian city of Sebaste was Agricola, a zealous
champion of idolatry. Under his command was a company of forty Cappadocians,
brave soldiers who had distinguished themselves in many battles. When these
Christian soldiers refused to offer sacrifice to the pagan gods, Agricola
locked them up in prison. The soldiers occupied themselves with prayer and
psalmody, and during the night they heard a voice saying, “Persevere until the
end, then you shall be saved.”
On the following morning,
the soldiers were again taken to Agricola. This time the pagan tried flattery.
He began to praise their valor, their youth and strength, and once more he
urged them to renounce Christ and thereby win themselves the respect and favor
of their emperor.
Seven days later, the
renowned judge Licius arrived at Sebaste and put the soldiers on trial. The
saints steadfastly answered, “Take not only our military insignia, but also our
lives, since nothing is more precious to us than Christ God.” Licius then
ordered his servants to stone the holy martyrs. But the stones missed the
saints and returned to strike those who had thrown them. One stone thrown by
Licius hit Agricola in the face, smashing his teeth. The torturers realized
that the saints were guarded by some invisible power. In prison, the soldiers
spent the night in prayer and again they heard the voice of the Lord comforting
them: “He who believes in me, though he die, yet shall he live (John 11:25). Be
brave and fear not, for you shall obtain imperishable crowns.”
On the following day the
judge repeated the interrogation in front of the torturer, but the soldiers
remained unyielding.
It was winter, and there
was a severe frost. They lined up the holy soldiers, threw them into a lake
near the city, and set a guard to prevent them from coming out of the water. In
order to break the will of the martyrs, a warm bath-house was set up on the
shore. During the first hour of the night, when the cold had become unbearable,
one of the soldiers made a dash for the bath-house, but no sooner had he
stepped over the threshold, then he fell down dead.
During the third hour of
the night, the Lord sent consolation to the martyrs. Suddenly there was light,
the ice melted away, and the water in the lake became warm. All the guards were
asleep, except for Aglaius, who was keeping watch. Looking at the lake he saw
that a radiant crown had appeared over the head of each martyr. Aglaius counted
thirty-nine crowns and realized that the soldier who fled had lost his crown.
Aggias then woke up the
other guards, took off his uniform and said to them, “I too am a Christian,”
and he joined the martyrs. Standing in the water he prayed, “Lord God, I
believe in You, in Whom these soldiers believe. Add me to their number, and
make me worthy to suffer with Your servants.” Then a fortieth crown appeared
over his head.
In the morning, the
torturers saw with surprise that the martyrs were still alive, and their guard
Aggias was glorifying Christ together with them. They led the soldiers out of
the water and broke their legs. During this horrible execution the mother of
the youngest of the soldiers, Meliton, pleaded with her son to persevere until
death.
They put the bodies of
the martyrs on a cart and committed them to fire. Young Meliton was still
breathing, and they left him on the ground. His mother then picked up her son,
and on her own shoulders she carried him behind the cart. When Meliton drew his
last breath, his mother put him on the cart with the bodies of his fellow
sufferers. The bodies of the saints were tossed in the fire, and their charred
bones were thrown into the water, so that Christians would not gather them up.
Three days later the
martyrs appeared in a dream to Saint Peter, Bishop of Sebaste, and commanded
him to bury their remains. The bishop together with several clergy gathered up
the relics of the glorious martyrs by night and buried them with honor.
There is a pious custom
of baking “skylarks” (pastries shaped like skylarks) on this day, because
people believed that birds sing at this time to announce the arrival of spring.
Forty “skylarks” are prepared in honor of the Forty Martyrs.
The names of the forty
martyrs are: Cyrion (or Quirio), Candidus, Domnus, Hesychius, Heraclius,
Smaragdus, Eunocius (Or Eunicus), Valens, Vivianus, Claudius, Priscus,
Theodulus, Eutychius, John, Xanthius, Helianus, Sisinius, Aggias, Aetius,
Flavius, Acacius, Ecdicius, Lysimachus, Alexander, Elias, Gorgonius,
Theophilus, Dometian, Gaius, Leontuis, Athanasius, Cyril, Sacerdon, Nicholas,
Valerius, Philoctimon, Severian, Chudion, Aglaius, and Meliton.
SOURCE : https://www.oca.org/saints/lives/2000/03/09/100706-40-holy-martyrs-of-sebaste
La fresque
des Quarante martyrs de Sébaste, fin
du viiie siècle, Oratoire A de la catacombe de Santa Lucia, Syracuse. Elle a été retrouvée par l'archéologue Paolo Orsi dans
un état de conservation très largement dégradé. Les travaux de restauration
menés en 2006 ont
permis de retrouver l'histoire racontée, l'éclat des couleurs d'origine et
certaines caractéristiques depuis longtemps effacées.
Cette fresque est
composée de deux parties. La première, située sur le flanc Est de l’oratoire,
montre six saints tous auréolés et séparés les uns des autres par des colonnes.
La seconde, située sur le plafond, représente le martyre des soldats de
Sébaste.
Santi Quaranta
Martiri di Sebaste
Sebaste (Armenia), † 320
Sono quaranta santi
soldati provenienti da diverse parti della Cappadocia, arrestati nel 320
durante le persecuzioni di Licinio perché convertiti alla religione cristiana. Lasciati
nudi al freddo invernale di Sebaste, in Armenia, preferiscono morire assiderati
piuttosto che apostatare dalla fede.
Martirologio
Romano: Presso Sivas nell’antica Armenia, passione dei santi quaranta
soldati di Cappadocia, che, compagni non di sangue, ma di fede e di obbedienza
alla volontà del Padre celeste, al tempo dell’imperatore Licinio, dopo aver
patito il carcere e crudeli torture, durante il rigidissimo inverno furono
costretti a rimanere di notte nudi all’aperto su di uno stagno ghiacciato e,
spezzate loro le gambe, portarono così a termine il loro martirio.
La vicenda dei Quaranta martiri di Sebaste in Armenia, è giunta fino a noi attraverso delle fonti letterarie, che per il fatto che non siano contemporanee e soprattutto perché riferiscono sermoni e tradizioni orali, non sono prive di incertezza e oscurità, nonostante siano antiche ed abbondanti.
Si citano qui solo i nomi degli autori dei discorsi inerenti i 40 martiri, pronunciati quasi tutti in occasione della loro festa, che tutti Martirologi storici, latini e greci, pongono al 9 marzo: s. Basilio Magno, s. Gregorio di Nissa, s. Gaudenzio di Brescia, s. Efrem, s. Gregorio di Tours, Sozomeno.
L’unico documento contemporaneo pervenutaci, è il “Testamento” scritto dagli stessi martiri in carcere e prima del supplizio; sebbene genuino, però non dà molto contributo alla ricostruzione storica della vicenda.
Ad ogni modo raccogliendo dalle varie fonti le notizie verosimili, si può ricostruire il glorioso avvenimento; nel 320 durante la persecuzione scatenata da Licinio Valerio (250 ca.- 325) imperatore romano, Augusto dal 303 e associato nel 313 da Costantino per l’impero d’Oriente; quaranta soldati provenienti da diversi luoghi della Cappadocia, ma tutti appartenenti alla XII Legione “fulminata” (veloce) di stanza a Melitene, furono arrestati perché cristiani.
Fu posta loro l’alternativa di apostatare o subire la morte, secondo i decreti imperiali, ma tutti concordemente rimasero fermi nella fede cristiana; pertanto furono condannati ad essere esposti nudi al freddo invernale e morire così per assideramento.
Durante l’attesa in carcere dell’esecuzione, scrissero per mezzo di uno di loro il “Testamento”, dove chiedevano di essere sepolti tutti insieme a Sareim, un villaggio identificato con l’odierna Kyrklar in Asia Minore, il cui nome significa appunto ‘Quaranta’, pregando i cristiani di non disperdere i loro resti; inoltre stabilirono che il giovane servo Eunoico, se fosse stato risparmiato dalla morte, potesse ritornare libero e fosse adibito alla custodia del loro sepolcro; infine dopo parole di esortazione ai fratelli cristiani, salutavano parenti ed amici, ed elencando alla fine i loro nomi.
La particolare minuzia nello stabilire il luogo di sepoltura, la raccomandazione di conservare il sepolcro e le reliquie, s’inquadra nel sentimento profondo dei primi cristiani, che davano un culto più o meno nascosto, alle reliquie dei martiri, fonte di coraggio, forza ed esempio per affrontare la morte, così vicina a chi professava la nuova religione cristiana.
Il martirio ebbe luogo il 9 marzo, nel cortile del ginnasio annesso alla Terme della città di Sebastia in Armenia (odierna Siwas in Turchia), sopra uno stagno gelato; sul luogo era stato preparato anche un bagno caldo per coloro che avessero voluto tornare sulla loro decisione.
Durante la lunga esecuzione, uno dei condannati Melezio, quello che aveva scritto personalmente il ‘Testamento’, non resse al supplizio e chiese di passare nel bagno caldo, ma lo sbalzo di temperatura troppo forte gli causò una morte istantanea.
Il suo posto però fu preso subito dal custode del ginnasio, colpito dalla loro fede e da una visione; si spogliò e gridando che era un cristiano, si unì agli altri riportando il numero dei martiri a 40, il suo nome è Eutico oppure Aglaio secondo le varie fonti.
Quando tutti morirono, i loro corpi furono portati fuori città e bruciati e le
ceneri disperse nel vicino fiume. Nonostante questo gesto di disprezzo verso i
martiri, parti di reliquie evidentemente poterono essere recuperate e venerate
poi in diverse chiese, esse giunsero nei secoli successivi anche a Brescia, in
Palestina, Costantinopoli, Cappadocia.
I loro nomi sono: Aezio, Eutichio, Cirione, Teofilo, Sisinnio, Smaragdo,
Candido, Aggia, Gaio, Cudione, Eraclio, Giovanni, Filottemone, Gorgonio,
Cirillo, Severiano, Teodulo, Nicallo, Flavio, Xantio, Valerio, Esichio,
Eunoico, Domiziano, Domno, Eliano, Leonzio detto Teoctisto, Valente, Acacio,
Alessandro, Vicrazio detto Vibiano, Prisco, Sacerdote, Ecdicio, Atanasio,
Lisimaco, Claudio, Ile, Melitone e il già citato Eutico o Aglaio. Il giovane
servo cristiano il cui nome Eunoico è presente nell’elenco, evidentemente non
fu risparmiato.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92258
Quarante
martyrs de Sébaste.
Plaque
d'ivoire scuplté byzantine du VIIIe.
Den hellige Eustratius av Sebasteia og fire ledsagere
(d. ~302)
Minnedag: 13.
desember
De hellige Eustratius,
Auxentius, Eugenius, Mardarius og Orestes, som kalles «De fem martyrer» fra det
gamle Armenia, led martyrdøden i Sebasteia i Armenia (i dag Sivas i tyrkisk
Anatolia). Det skjedde rundt 302 i kristenforfølgelsene under keiser Diokletian
(284-305).
Eustratius, som også
hadde tilnavnene Cyrisices eller Striniarius, kom fra Arauraka (Arabraca,
Aranzona) i Armenia, i dag Akçalı Köyü ved Şiran i Tyrkia. Han var en kristen
armener fra en fornem og velkjent familie. Men han ble mistenkt for å være
kristen og ble arrestert av prefekten av Sateleon (i dag Şiran). På grunn av
sin ubøyelige fastholdelse av Jesus ble han pint på mange vis og deretter satt
i fengsel sammen med sin trofaste tjener Eugenius, som anga seg selv som
kristen.
Da prefekten ville reise
til Nikopolis (i dag Koyulhisar i det nordøstre Tyrkia), tok han med seg
Eustratius til Arauraka, hvor han var født, og underveis lot han ham piske
flere ganger. En landsmann ved navn Mardarius tok seg av ham og gikk i forbønn
for ham, men da han selv bekjente Kristus, måtte han bøte med livet. Det samme
gjaldt en prest i menigheten der ved navn Auxentius, som også ba for
Eustratius. Auxentius ble halshogd, mens Mardarius ble hengt opp etter anklene
og stukket med rødglødende nåler. Deretter ble tjeneren Eugenius brakt fra
fengselet til prefekten av Sateleon, og da han nektet å ofre til avgudene, ble
han torturert så lenge med stokkeslag at han oppga ånden.
Det ble sagt at
Eustratius forsvarte sin tro for den romerske dommeren ved å sitere tekster fra
Platon og gresk-romerske poeter. Eustratius holdt ut brutal tortur inkludert en
offentlig pisking uten å fornekte sin tro. Han fikk strødd salt og eddik i
sårene. Blant soldatene var det en hemmelig kristen ved navn Orestes. Ved synet
av Eustratius’ mot og utholdenhet under torturen ville han ikke lenger holde
sin tro skjult, og han ble derfor sendt sammen med Eustratius til prefekten av
Sebasteia. På dennes ordre ble han lagt på en glødende rist, og der oppga han
sin ånd.
Eustratius mottok den
hellige kommunion fra biskopen av Sebasteia, og deretter gikk han syngende inn
i den glødende ovnen som var forberedt for ham og døde der. Likene av de fem
martyrene lot biskopen gravlegge i Arauraka, som han hadde lovt. Men senere ble
de sendt til Roma og gravlagt i kirken Sant’Apollinare. Deres minnedag i
Martyrologium Romanum er 14. desember.
Lidelseshistorien til
disse martyrene er et godt eksempel på hvordan slike dokumenter ble gitt
tilføyelser og til og med omskrevet senere av pedagogiske grunner. Eustratius
skal angivelig ha argumentert med magistraten og diskutert avsnitt fra Platon
og de klassiske poetene. Hans historie synes å ha lånt noe fra historien om De
førti martyrene av Sebasteia, en martyrgruppe som har en viktig plass i den
ortodokse kalenderen. Fragmenter av lidelseshistorien har blitt funnet i et
manuskript fra 800-tallet, men vi har ingen tidligere bekreftelse av martyrenes
navn eller deres gjerninger.
De fem martyrene ble æret
i Arauraka. Deres kult bredte seg derfra til Kappadokia, deretter i det
gresk-latinske området og så til Roma på 700-tallet. Under pave Hadrian I
(772-95) kom relikvier til kirken Sant’Apollinare i Roma. I dag hviler de i
denne kirken samt i Santa Maria in Via Lata. Ikonografisk betydningsfull er en
fremstilling av «Den hellige Eustratius’ mirakler» på ikonostasebjelker fra
første halvdel av 1100-tallet i Katarinaklosteret på Sinaifjellet.
Kilder: Attwater/Cumming,
Butler (XII), Benedictines, Bunson, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz,
Heiligenlexikon, santiebeati.it, zeno.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 29. juni 1998
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/eustrati
Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sfin%C8%9Bi%C8%99ori
https://ich.unesco.org/en/RL/feast-of-the-holy-forty-martyrs-in-stip-00734