jeudi 6 février 2020

Saint FRANCESCO SPINELLI, prêtre et fondateur de l'Institut des Soeurs adoratrices du Saint-Sacrement

photograph of Saint Francesco Spinelli taken from an Italian holy card, date and photographer unknown; swiped from Santi e Beati

Bienheureux François Spinelli

Fondateur des adoratrices du Saint-Sacrement (+ 1913)

- Canonisation: imiter les nouveaux Saints en ayant un cœur détaché des biens, le 14 octobre 2018.

Paul VI et Mgr Romero ainsi que Francesco  Spinelli et Vincenzo Romano, Maria Katharina Kasper et Nazaire de  Sainte-Thérèse-de-Jésus canonisés en la basilique Saint-Pierre le 14 octobre, lors du synode sur les jeunes. 

Brève biographie du bienheureux François Spinelli (en français) - site de la Congrégation des Sœurs pour l’adoration du Saint-Sacrement (en italien).

Béatifié le 21 juin 1992 par Jean-Paul II lors de sa visite pastorale en Lombardie.

Francesco Spinelli, fondateur des sœurs adoratrices du Saint Sacrement

Né à Milan le 14 avril 1853 et mort à Rivolta d’Adda le 6 février 1913

- reconnaissance de miracle figurant dans ce décret ouvrant la voie à la canonisation prochaine de Francesco Spinelli  (VaticanNews le 7 mars 2018)

En italien:

décret du 7 mars 2018

Homélie

diocèse de Crémone 

- "La Carità è un Pane spezzato", la charité est un pain rompu - biographie du bienheurex Spinelli.


À Rivolta d’Adda près de Crémone en Lombardie, l’an 1913, le bienheureux François Spinelli, prêtre, qui, au milieu de contrariétés et de difficultés, longtemps et patiemment supportées, fonda et dirigea une Congrégation de Sœurs pour l’adoration du Saint-Sacrement.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11420/Bienheureux-Francois-Spinelli.html

Canonisations: faire des choix courageux pour suivre Jésus

Le Pape François a canonisé, ce dimanche 14 octobre 2018, sept Bienheureux lors d’une messe solennelle place Saint-Pierre, durant le Synode sur les jeunes. Parmi eux, le Pape Paul VI et l’évêque salvadorien Oscar Romero. Dans son homélie, le Saint-Père a exhorté les fidèles à suivre leur trace en se donnant à Jésus totalement.

Hélène Destombes - Cité du Vatican

L’Église compte sept nouveaux Saints: le Pape Paul VI, Mgr Oscar Romero, l’archevêque de San Salvador assassiné alors qu’il célébrait la messe en 1980, Nunzio Sulprizio mort à seulement 19 ans, les prêtres italiens Francesco Spinelli et Vincenzo Romano et deux religieuses l’Allemande Maria Katharina Kasper et l’Espagnole Nazaria Ignazia de Sainte Thérèse de Jésus.

Le Pape François, dans son homélie, a exhorté «à imiter leurs exemples» en commentant l’Évangile selon saint Marc (Mc 10,17-30) qui «invite à la rencontre avec le Seigneur». De nombreux pères synodaux et jeunes, qui participent actuellement au Vatican à la XVe assemblée générale ordinaire du Synode des évêques sur le thème les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, étaient aux côtés du Pape.

Le Saint-Père a proposé une ample réflexion sur la place que nous accordons à Jésus dans notre cœur mettant en exergue «le chemin parcouru par les Saints». Jésus, a rappelé le Pape, nous propose une «histoire d’amour», et elle est exigeante car Jésus «est radical». Aussi, il ne suffit pas de marcher derrière Lui quand seulement nous convient, mais il faut «le chercher chaque jour».

Donner totalement notre cœur à Jésus

Jésus «donne tout et demande tout», rappelle le Saint-Père: «Il donne un amour total et demande un cœur sans partage». Jésus, insiste le Pape, «ne se contente pas d’un ‘‘pourcentage d’amour’’: nous ne pouvons pas l’aimer à vingt, à cinquante ou à soixante pour cent. Ou tout ou rien !» 

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Ce n’est donc pas «un bout de temps» ou «des miettes» que nous devons donner au Christ mais «un cœur sans partage». Cela implique un choix fondamental entre Dieu et la richesse du monde. «Notre cœur est comme un aimant: il se laisse attirer par l’amour, mais peut s’attacher d’un côté seulement et doit choisir: ou bien il aimera Dieu ou bien il aimera la richesse du monde (cf. Mt 6, 24)».

Renoncer aux richesses du monde et au pouvoir

Le Pape souligne la nécessité pour faire cette expérience d’amour de se dépouiller, de disposer son cœur à la rencontre avec le Christ. Et il met en garde contre la richesse qui est «dangereuse» et «rend même difficile le salut». «Là où on met l’argent au centre, il n’y a pas de place pour Dieu et il n’y en a pas non plus pour l’homme» insiste le Saint-Père. D’où cette interpellation à libérer notre cœur des biens qui l’étouffent, nous rendant «incapables d’aimer».

Le Pape invite à suivre Jésus «comme des amoureux, vraiment disposés à quitter quelque chose pour lui», à être une Église «qui s’abandonne dans l’amour pour son Seigneur». Aimer librement le Seigneur nécessite, affirme le Saint-Père, «de renoncer aux sécurités du monde», de «quitter les richesses, les nostalgies de rôles et de pouvoirs, les structures qui ne sont plus adaptées à l’annonce de l’Évangile, les poids qui freinent la mission, les liens qui attachent au monde».

Avec le regard tourné vers les sept nouveaux Saints, venus d’horizons très différents, et qui incarnent ce choix d’amour pour le Seigneur, ce «désir de risquer et de quitter», le Pape exhorte à faire «ce saut en avant dans l’amour». L’Église ne peut souffrir d’une «autosatisfaction égocentrique» (Evangelii gaudium, n. 95), d’une vie chrétienne monotone «sans élan».

Faire le choix d’une vie «tranchante»

Les chrétiens sont ainsi invités à répandre la joie; le remède à la tristesse et à un «cœur tiède» est la rencontre avec le Christ. «La tristesse est la preuve de l’amour inachevé». Aujourd’hui, à l’image des nouveaux Saints, indique le Pape François, il convient de «retourner aux sources de la joie, qui sont la rencontre avec Jésus», et de faire «le choix courageux de prendre des risques pour le suivre», en ayant «le goût de quitter quelque chose pour embrasser sa vie».

Le Saint Père invite, à l’image de Paul VI, à traverser «de nouvelles frontières» à regarder «ceux qui sont loin», à prendre soin des pauvres, et à témoigner «de manière passionnée de la beauté et de la joie de suivre Jésus totalement», y compris dans la difficulté et au milieu des incompréhensions.

Évoquant également la figure de Mgr Romero «qui a donné sa vie selon l’Évangile, aux côtés des pauvres et de son peuple», et des cinq autres Saints, le Pape appelle chaque baptisé, «sans tiédeur, sans calculs», à vivre la vocation universelle à la sainteté. «Non pas aux demi-mesures, mais à la sainteté».

Avant la prière de l'angélus, le Saint-Père a remercié les délégations officielles de nombreux pays, «venues pour rendre hommage aux nouveaux saints, qui ont contribué au progrès spirituel et social de leurs nations respectives». «Je salue en particulier Sa Majesté la reine Sofia, le président de la République italienne, les présidents du Chili, du Salvador et du Panamá». Et le Pape a adressé «une pensée spéciale à Sa Grâce, Rowan Williams, et à la délégation de l’archevêque de Cantorbéry, avec une vive gratitude pour leur présence».

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-10/canonisation-paulvi-messe.html

Statue de saint François Spinelli dans le sanctuaire de  Caravaggio


Saint Francesco Spinelli

Memorial

6 February

Profile

As a child, Francesco would put on puppet shows for other kids. With his mother, he would visit and help the poor and sick in his city. Francesco studied in BergamoItaly, and ordained as a priest in 1875. Later that year, while in RomeItaly to celebate the Jubilee, he had a vision of women continually adoring the Blessed Sacrament. Back in Bergamo he began teaching in the seminary by day, running an evening school for the poor of his parish by night. On 15 December 1882 he realized the fulfillment of his vision when he helped found the Sisters Adorers of the Blessed Sacrament in Bergamo. Transferred to the diocese of CremonaItaly on 4 April 1889 where the Sisters continue their work of adoring Christ in the Eucharist and in their care for their poor.

Born

14 April 1853 in MilanItaly

Died

6 February 1913 in Rivolta d’Adda, CremonaItaly of natural causes

Venerated

3 March 1990 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

21 June 1992 by Pope John Paul II at the Marian Shrine of Caravaggio

Canonized

14 October 2018 by Pope Francis at Saint Peter’s BasilicaRomeItaly

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Hagiography Circle

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Francesco Spinelli“. CatholicSaints.Info. 21 January 2023. Web. 6 February 2023. <https://catholicsaints.info/saint-francesco-spinelli/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-francesco-spinelli/

SPINELLI, FRANCESCO, BL.

Priest, founder of the Sisters of Perpetual Adoration of the Blessed Sacrament; b. Apr. 14, 1853, Milan, Italy;d. Feb. 6, 1913, Rivolta d'Adda (near Cremona), Italy. While he was still very young, Francesco moved with his family from Milan, where he was baptized (Apr. 15, 1853), to Cremona. The family spent summers at Vergo (near Bergamo), where Francesco was cured of a severe spinal problem in 1871. His priestly vocation was fostered by the charity and devotion of his mother, his uncle, Peter Cagliaroli, and a friend, Luigi Palazzolo. Soon after his ordination (Aug. 14, 1875) at Bergamo, Spinelli made a pilgrimage to Rome, where he was inspired to create an order of nuns dedicated to prayer before the Blessed Sacrament for atonement and reconciliation. Upon returning to Bergamo, he met Gertrude Caterina comen soli, who was pursuing the same calling. With Comensoli he founded the Sacramentine Sisters (1882). When the new congregation met with financial difficulties, the bishop of Bergamo severed Spinelli's connection with the sisters in the diocese. Spinelli was welcomed by Bishop Geremia Bonomelli of Cremona. At Rivolta d'Adda Spinelli founded (1889) the Sisters of Perpetual Adoration of the Blessed Sacrament, which is independent of the Sacramentine Sisters but uses the same Rule. Personally Spinelli was compelled by his love of the Eucharist to meet the needs of the suffering and marginalized, even while he himself was sick or troubled. Spinelli's process for beatification, opened Jan. 25, 1952, concluded with his beatification at Caravaggio, Italy, by John Paul II, June 21, 1992.

Bibliography: P. G. Borgonovo, Il prête Francisco Spinelli, (Milan 1939). E. Lingiardi, "A quarant’anni dalla santa morte. Il venerabile. Francesco Spinelli verso la gloria degli altari," La vita cattolica (Cremona, 5 February 1955): 4. Acta Apostolicae Sedis (1952): 638–40; (1992): 764.

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/spinelli-francesco-bl

Catholic Heroes… St. Francesco Spinelli

February 6, 2020

By CAROLE BRESLIN

Ecclesia de Eucharistia: This is the title of the encyclical letter written by Pope St. John Paul II issued on April 17, 2003. This wonderful work begins, “The Church draws her life from the Eucharist.” In it he cites Lumen Gentium of the Second Vatican Council which tells us that the Eucharist is the source and summit of our life in the Church. Many saints have also made the Eucharist the center of their lives and have written extensively on this greatest mystery of our faith.

St. Alphonsus Liguori, St. Peter Julian Eymard, Servant of God Fr. John A. Hardon, SJ, and St. Francesco Spinelli all had a deep and abiding love for our Lord really and truly present in the Eucharist.

The Spinelli family was known for both their piety and charity. Thus it was not surprising that one of their children, Francesco, became a priest.

Francesco was born to Bartolomeo Spinelli and Emilia Cagliaroli on April 14, 1853 in Milan, which was part of the Lombardy Kingdom at that time. He was baptized the very next day.

When Francesco was still very young, the Spinelli family moved to Cremona, 95 kilometers southeast of Milan. During the summers they vacationed in Vergo, a city 37 kilometers north of Milan. This city was nestled in the foothills of the Italian Alps.

Whether they were in Vergo or Cremona, Francesco would accompany his mother on visits to the sick and marginalized. Since Francesco suffered the pain of a bent spine, this was not always an easy venture for him.

In addition, while his mother was conversing with the adults on her visits, Francesco would entertain the children with puppet shows.

After some years, in 1871, Vergo was the site of marvelous event. For years Francesco endured the pain of his deformed spine. Amazingly, while in Vergo he was cured of that ailment.

Through the years, Emilia’s brother, Pietro Cagliaroli, who was a priest, served as an influential model for Francesco. In addition, his dear friend Blessed Luigi Maria Palazzolo encouraged Francesco to become a priest. (Luigi Palazzolo founded the Sisters of the Poor.)

Answering God’s call, Francesco went to Bergamo, which is 78 kilometers northeast of Milan, also in the foothills of the Alps. There he studied for the priesthood. Bishop Pietro Luigi Speranza ordained Francesco as a diocesan priest on August 14, 1875.

Francesco then traveled to Rome where he participated in the Jubilee Holy Year convoked by Pope Pius IX in 1875.

The bishop of Cremona, Geremia Bonomelli, welcomed Fr. Spinelli to his diocese and invited him to continue his pastoral duties. Hence, three years after he left Bergamo, Fr. Spinelli founded the Sister Adorers of the Blessed Sacrament in Cremona. The new order received diocesan approval in 1897. In addition to Eucharistic Adoration, the Sister Adorers also spent time assisting the poor — ora et labora.

Fr. Spinelli possessed a very special love of the poor and marginalized. He knew from firsthand experience what it was to be rejected and abandoned. Therefore, he urged the Sister Adorers to continue their generous services to the poor whom Christ loved so dearly.

For the next 15 years Fr. Spinelli and the Sister Adorers grew in love of God and in their outreach. At Rivolta d’Adda, Fr. Spinelli died of natural causes on February 6, 1913. Although he did not live long enough to see the day, the Sister Adorers of the Blessed Sacrament received full pontifical approval from Pope Pius XI in 1932.

The Sister Adorers now operate in Italy, Argentina, and Senegal and have 436 religious in 59 houses around the world.

In 1958 Pope St. John XXIII visited Fr. Spinelli’s tomb, noting: “Going from Lodi and arrived in Rivolta d’Adda where I admired the general house of the Sister Adorers founded by Venerable Francesco Spinelli at whose tomb I was glad to pray.”

At the Trionfale convent the Sister Adorers also operate a retirement home in Rome called the Villa Immacolata and a holiday hotel called the Casa Serena. Fr. Francesco Spinelli’s process for canonization was opened in 1928 with a second process which was begun by another group in 1930. His life of virtue — both the theological and the cardinal virtues — was approved.

However, his formal cause for canonization was not opened until January 25, 1952 under Pope Pius XII. His cause was approved on April 14, 1989. Pope St. John Paul II declared him venerable on March 3, 1990.

For his beatification a medical miracle was approved on June 2, 1992. Fr. Spinelli was then beatified on June 21, 1992 by Pope St. John Paul II in Caravaggio, Italy.

In August 2014 the investigation of a second miracle was concluded. The miracle took place in Kinshasa in the Democratic Republic of the Congo. The miracle was confirmed by the Congregation for the Causes of Saints on September 21, 2017 and Fr. Spinelli was canonized on October 14, 2018 in St. Peter’s Square by Pope Francis.

His feast is celebrated on February 6.

Dear St. Francesco Spinelli, today many have lost their faith in the Real Presence and no longer treat Our Lord in the Eucharist with reverence and respect. Intercede for us to increase our belief in our Lord truly present in Holy Communion, Body and Blood, Soul and Divinity.

Then as we learn to love God more, may we love our neighbor more and serve him with love and respect. Amen.

 (Carole Breslin home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)

SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-francesco-spinelli/

San Francesco Spinelli Sacerdote e fondatore

6 febbraio

Milano, 14 aprile 1853 - Rivolta d'Adda, Cremona, 6 febbraio 1913

Francesco Spinelli, nato a Milano il 14 aprile 1853 da genitori bergamaschi, fu educato dalla madre alla carità verso i poveri e i malati. Divenne sacerdote nel 1875, dopo aver compiuto la necessaria formazione come alunno esterno del Seminario di Bergamo. Una visione avuta sul finire del 1875, mentre pregava nella basilica romana di Santa Maria Maggiore nel corso del Giubileo, gli fece intuire che avrebbe dovuto fondare una congregazione femminile, dedita all’adorazione perpetua dell’Eucaristia. Il progetto iniziò dopo l’incontro con Caterina Comensoli, che desiderava fondare anche lei una realtà simile. Il 15 dicembre 1882 cominciò quindi la vita delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento. Nel 1899, per equivoci di natura economica, don Francesco dovette abbandonare Bergamo e stabilirsi a Rivolta d’Adda, in diocesi di Cremona. Dall’unica casa non coinvolta nel fallimento economico sorsero le Suore Adoratrici del SS. Sacramento di Rivolta d’Adda, che finalizzarono il loro impegno nel servizio ai più poveri, nei quali ravvisavano il volto di Cristo adorato nell’Eucaristia. Caterina Comensoli, in religione suor Geltrude del SS. Sacramento (canonizzata nel 2009), portò avanti autonomamente il cammino delle Suore Sacramentine di Bergamo. Don Francesco morì il 6 febbraio 1913, per un carcinoma allo stomaco. È stato beatificato dal Papa san Giovanni Paolo II il 21 giugno 1992, nel santuario di Santa Maria alla Fonte in Caravaggio e canonizzato da papa Francesco il 14 ottobre 2018. I suoi resti mortali sono venerati nella casa madre delle Suore Adoratrici di Rivolta d’Adda, mentre la sua memoria liturgica cade il 6 febbraio, giorno della sua nascita al Cielo.

Martirologio Romano: A Rivolta d’Adda nel territorio di Cremona, beato Francesco Spinelli, sacerdote, che, pur tra sofferenze e continue difficoltà pazientemente sopportate, fondò e guidò la Congregazione delle Suore Adoratrici del Santissimo Sacramento. 

L’infanzia

Francesco Spinelli nacque a Milano il 14 aprile 1853. I suoi genitori, Bartolomeo Spinelli ed Emilia Cagliaroli, erano bergamaschi d’origine, precisamente di Verdello, e lavoravano al servizio del marchese Emilio Stanga: rispettivamente, erano maggiordomo e cameriera.

Il bambino, che era il terzogenito, fu battezzato nella basilica di Sant’Ambrogio a Milano il 15 aprile. Gli furono imposti i nomi di Francesco, Giovanni e Ildefonso, ma per tutti i familiari fu sempre Cecchino.

A causa delle insurrezioni popolari dovute al ritorno del dominio austriaco su Milano, i genitori pensarono di mandare Francesco a Verdello, perché potesse crescere al sicuro. Per i successivi tre anni fu quindi allevato da Giovanna, una zia della madre, cominciando a sviluppare un carattere riflessivo e un’attenta capacità di osservazione. In particolare, si sentiva attratto dalle celebrazioni in chiesa e dai gesti del sacerdote all’altare.

Tornato dai genitori, che si erano trasferiti insieme ai marchesi Stanga a Vergo, nei pressi di Besana Brianza, Cecchino ricevette da loro un’educazione improntata ai principi religiosi. In particolare, seguiva la madre nelle sue visite ai poveri e ai malati.

In collegio a Cremona e a Bergamo

A causa dei successivi spostamenti al seguito degli Stanga, i genitori scelsero d’iscrivere Francesco al collegio tenuto da don Alessandro Gallina a Cremona, perché vi frequentasse la scuola elementare. Fu un allievo eccellente, sia nel profitto che nelle valutazioni degli insegnanti. A otto anni, il 19 maggio 1861, ricevette la Cresima nella parrocchia di Sant’Agata a Cremona.

Rientrato in famiglia, Francesco accettò, pur avendo appena terminato le elementari ed essendo in vacanza, di prendere lezioni di latino da don Maurizio dell’Acqua, parroco di Agliate. Era infatti previsto, per il settembre successivo, il suo ingresso nel Collegio Sant’Alessandro di Bergamo come studente del primo anno del ginnasio (corrispondente al primo anno delle scuole medie).

La scelta era motivata anche dal fatto che uno zio materno, don Pietro Cagliaroli, era vicario della parrocchia di Sant’Alessandro in Colonna. Anche a Bergamo, Francesco fu uno studente attento, capace di buone relazioni con i compagni. Nello stesso periodo, si preparò alla Prima Comunione, la cui data precisa non è stata rintracciata.

La guarigione miracolosa e i primi segni della vocazione

A causa di una caduta dal letto, durante gli anni del ginnasio, Francesco subì una lesione della colonna vertebrale. Fu quindi accolto in casa dello zio don Pietro, ma per le vacanze tornò a Vergo, munito di stampelle.

Un giorno, mentre, come suo solito, pregava davanti alla statua della Madonna de La Salette, esposta nella parrocchiale di Vergo, si sentì spinto a lasciar cadere i suoi sostegni: sotto gli occhi dei presenti, ricominciò a camminare. Da allora cominciò a pensare ancora più seriamente a come ringraziare Dio e la Madonna per il dono ricevuto.

Superati gli esami di maturità, Francesco comunicò ai genitori di voler diventare sacerdote. Entrambi acconsentirono, sebbene il padre, notando la propensione del ragazzo verso i malati, credesse che avrebbe voluto fare il medico.

Gli anni della formazione, anche alla scuola di don Palazzolo

Così, nell’autunno 1871, Francesco fu ammesso al primo anno di Teologia nel Seminario diocesano di Bergamo, come alunno esterno: era infatti nuovamente ospite dello zio sacerdote, anche per via delle sue condizioni economiche. I superiori avevano grande stima di lui, mentre i compagni, a volte per scherzo, gli davano la qualifica di “santo”.

Nel tempo libero dagli studi, cominciò ad aiutare un sacerdote che aveva conosciuto a Sant’Alessandro in Colonna. Si trattava di don Luigi Maria Palazzolo (beatificato nel 1963), che nel territorio della parrocchia aveva istituito prima delle scuole gratuite, poi un oratorio per i ragazzi e i giovani poveri e, per le ragazze, una sezione della Pia Opera di Santa Dorotea. Il 22 maggio 1869 aveva infine fondato la congregazione delle Suore delle Poverelle, per l’educazione dei bambini poveri.

Francesco fu uno degli insegnanti delle scuole di don Palazzolo, del quale ammirava la carità con cui seppe rispondere all’analfabetismo, uno dei maggiori problemi della Bergamo del tempo e dell’Italia post-unitaria.

Un’ordinazione “raddoppiata”

Il sacerdozio, intanto, si faceva sempre più vicino. Il 30 giugno 1872 Francesco ricevette la Tonsura, seguita, nel giugno 1873, dall’Ostiariato e dal Lettorato. Il 20 febbraio 1875 fu ordinato suddiacono e, il 22 maggio successivo, diacono.

L’ordinazione sacerdotale si svolse il 17 ottobre 1875 nella chiesa di Gavarno Vescovado, dove monsignor Pierluigi Speranza, vescovo di Bergamo, era temporaneamente a riposo. Tuttavia, nel corso del rito, monsignor Speranza stesso girò due pagine insieme del libro pontificale e proseguì: senz’accorgersene, aveva omesso l’imposizione delle mani.

Al termine della cerimonia, il vescovo si accorse dell’errore e decise d’interpellare la Santa Sede circa la validità dell’ordinazione. La risposta fu che avrebbe dovuto ripetere il rito in forma privata. Così, dopo la seconda celebrazione, dichiarò al giovane, ormai sacerdote: «Voi avete adesso il dovere di essere doppiamente buono, perché vi ho ordinato due volte».

Don Francesco riprese quindi la sua attività al fianco di don Palazzolo, dal quale aveva imparato non solo la carità tramite l’istruzione, ma anche la capacità di far stare allegri senza pericoli i ragazzi, mediante il teatro dei burattini.

L’ispirazione del 1875

Nei giorni delle feste natalizie del 1875, si recò a Roma per il Giubileo. Visitò gran parte delle chiese della città, ormai capitale d’Italia, e sostò a lungo nella basilica di Santa Maria Maggiore, dov’è venerata la “Sacra Culla”, ovvero un reliquiario dove si ritiene siano custoditi i resti della mangiatoia di Gesù bambino.

Quello che gli accadde durante una delle sue meditazioni fu da lui stesso accennato in questi termini: “Mi sono inginocchiato, piansi, pregai e, giovane sacerdote allora, sognai uno stuolo di vergini che avrebbero adorato Gesù in Sacramento”.

Tornato a Bergamo, fu incaricato di continuare a collaborare con don Palazzolo e con lo zio, diventando poi anche insegnante nel Collegio Sant’Alessandro. Intanto, però, non dimenticava l’ispirazione che sentiva di aver ricevuto. Divenne anche molto richiesto come predicatore di ritiri, confessore e direttore spirituale.

L’incontro con Caterina Comensoli

Proprio durante una sua predicazione presso le Suore di Maria Bambina a Bergamo, il suo fervore colpì particolarmente una giovane cameriera, Caterina Comensoli. Si era già consacrata a Dio nella Compagnia di Sant’Angela Merici, ma desiderava fondare una congregazione dedita all’Adorazione Eucaristica perpetua.

Nell’inverno 1882, don Francesco si trovava a Capriate San Gervasio, in occasione delle Quarantore. Caterina lo rivide e chiese di potergli parlare. Andò anche a trovarlo in parrocchia, in quanto aveva accompagnato a Bergamo la sua padrona, la contessa Ippolita Fé d’Ostiani-Vitali, in visita alla sorella Barbara. Nel corso dei loro colloqui, capirono di avere un progetto comune, che esposero prontamente al successore di monsignor Speranza, monsignor Camillo Guindani.

Se da una parte il vescovo era favorevole, visto che a Bergamo non esistevano istituti dediti all’Adorazione perpetua, dall’altra i conti Fé d’Ostiani non volevano privarsi di Caterina. Aiutata da don Francesco, lei ribatté tranquillamente a tutte le accuse.

La nascita delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento

Don Francesco, dal canto suo, andava delineando il fine specifico del nuovo istituto religioso: «Adorare perpetuamente il SS. Sacramento, fonte di forze per queste opere ed in riparazione delle offese che a Dio si fanno in questi tempi», ma anche «raccogliere tutti quelli che non sono accettati negli altri ospedali e case di salute, specialmente i poveri».

Venerdì 15 dicembre 1882, in una casa presa in affitto in via Cavette 8 a Bergamo (oggi via Sant’Antonino), iniziava ufficialmente la vita delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento. Con don Francesco erano presenti le sorelle Caterina e Bartolomea Comensoli, insieme a Maria Pandini. L’atto fondativo fu un’ora di adorazione davanti a un’immagine del Sacro Cuore di Gesù, dato che, per il momento, non era stato concesso di poter tenere il Santissimo Sacramento in casa.

Il 21 giugno 1883 si svolse la prima Adorazione Eucaristica pubblica, mentre il 15 dicembre, a un anno dalla fondazione, furono celebrate le prime sei vestizioni. Caterina Comensoli, da quel momento in poi, divenne suor Geltrude del SS. Sacramento.

La prima casa filiale fu aperta nel giugno 1885, per curare le giovani operaie della filanda Monzini Dell’Era. Seguirono quelle di Rivolta d’Adda, Lenno, Alzano Maggiore, Verdello e Lodi. A quattro anni dalla fondazione, le suore erano un centinaio e le ragazze assistite più di duecento.

Problemi all’orizzonte

Don Francesco fu incoraggiato dal segretario del vescovo di Bergamo, monsignor Andrea Mancini, ad acquistare alcune proprietà e fattorie, così da impiantare una filiera completa per la produzione di paramenti e arredi sacri.

Confidando nell’appoggio economico da parte della Cassa Ecclesiastica della Curia bergamasca, accettò l’impresa. All’improvviso, mentre i debiti aumentavano e le offerte erano insufficienti per i pagamenti, anche la Cassa Ecclesiastica ritirò le garanzie.

Don Francesco, preoccupato per la sopravvivenza dell’istituto religioso, convocò i creditori, ma essi l’accusarono di aver abusato della loro fiducia. In realtà, alcune delle compravendite attribuite a lui erano in realtà state attuate da coloro che, mentre monsignor Guindani era malato, governavano la diocesi. Infine, il 18 gennaio 1889, dovette presentare istanza di fallimento alla Camera di Commercio di Bergamo.

Un esilio forzato

La sera del 25 gennaio 1899, don Francesco fu obbligato a lasciare la casa madre di via Cavette: benché a letto con la febbre, fu fatto alzare e condotto nella Casa del Clero, che sorgeva proprio di fronte.

Mentre le suore erano sconvolte, lui commentava: «Non porto con me un centesimo; sono fallito, ma non vi ho tradito, piuttosto altri hanno tradito la mia buona fede. Perdono di cuore. Pregate, state unite e l’Istituto continuerà».

Destituito dall’incarico di superiore ecclesiastico, non poté più avere contatti con suor Geltrude, diventata madre generale, e con le altre suore, né di persona né tramite lettere. In mezzo a un’amarezza così grande, ebbe l’unico conforto da parte del confratello don Cesare Bonacina. 

Questi gli fece presente che una sola casa delle suore non era stata coinvolta dal fallimento giudiziario: quella di Rivolta d’Adda, in provincia e diocesi di Cremona, che era stata intestata a suo fratello, don Costanzo Spinelli.

Due congregazioni da un’unica ispirazione

Il 4 marzo 1889, don Francesco arrivò a Rivolta d’Adda. Le suore l’accolsero subito e ascoltarono ciò che aveva loro da dire: «Sono qui per continuare l’opera con le figlie decise a seguirmi. Volete unirvi

alla Madre di Bergamo? Siete libere: andate, figlie, io vi benedirò; andate e fate del bene. Se però qualcuna vuole restare con me, l’accolgo con tutto il cuore... Sono povero, poverissimo, ma lavoreremo, faremo sacrifici...». Solo una suora si trasferì in casa madre.

Intanto, anche madre Geltrude e le consorelle furono travolte dal fallimento. Anche loro dovettero lasciare Bergamo: furono accolte dal vescovo di Lodi, monsignor Giovanni Battista Rota. L’8 settembre 1891, con decreto vescovile, furono erette le Suore Sacramentine. Madre Geltrude professò i voti perpetui il 26 febbraio 1892 e, dopo un mese, poté ristabilire la congregazione nella casa madre di Bergamo, riottenuta grazie ad alcune donazioni.

Don Francesco chiese e ottenne di essere incardinato nella diocesi di Cremona nel marzo 1889. Poté quindi ripartire insieme alle sue figlie, che nel 1897 furono a loro volta erette in congregazione autonoma, mantenendo il nome originario di Suore Adoratrici del SS Sacramento.

Lo stile di don Francesco

Don Francesco riusciva a unire la contemplazione del Mistero eucaristico alla carità verso i poveri e i disabili. A sua volta indicò alle suore quale dovesse essere il motore delle loro azioni: «Adorate con l’amore più ardente l’Augustissimo Sacramento e attingete da esso la carità a sollievo del prossimo».

Se c’era una predilezione, da parte sua, era per i malati più ripugnanti: li andava a cercare per le strade, li ripuliva e baciava le loro piaghe. Un giorno fu portata da lui una donna colpita da epilessia, con i segni evidenti della malattia: in particolare, aveva la bava alla bocca. 

Don Francesco, tranquillamente, prese il proprio fazzoletto di tasca e l’asciugò. Accanto a lui c’era una suora, alla quale spiegò: «Negli infelici dobbiamo vedere Gesù Cristo. Saresti contenta se nel giorno del giudizio Egli ti dicesse: Hai avuto schifo di me?».

Mentre la congregazione aveva un nuovo sviluppo, don Francesco continuava a essere invitato in altre parrocchie per predicazioni speciali. Diede poi alle stampe un libro, «Conversazioni eucaristiche», nel quale riportava le sue riflessioni davanti al Santissimo Sacramento.

Dopo aver conosciuto l’abate benedettino Jacques Christophe Gauthey, espulso dalla Francia a causa delle leggi contro le congregazioni religiose, fece propria la spiritualità del suo Ordine: il 15 settembre 1907 professò come oblato benedettino nelle mani dell’abate, che si era stabilito, grazie a lui, nell’abbazia dell’Acquafredda a Lenno.

Gli ultimi anni

Il peso degli anni cominciava a farsi sentire: spesso don Francesco doveva essere trasportato con una sedia-portantina. Cercava però di non essere di peso, anche perché doveva terminare la revisione delle Costituzioni delle Suore Adoratrici.

Consapevole di essere sul finire della vita, il 9 maggio 1910 firmò il proprio testamento, nel quale, tra l’altro, rinnovò il perdono a quanti gli avevano fatto del male: «Rendo pure grazie ai Sacerdoti che mi hanno con zelo e sacrificio coadiuvato. Protesto di amare tutti e di non avere il minimo rancore con alcuno, e a quelli che volontariamente o no hanno concorso a recarmi dispiaceri o danni, prego il Buon Signore renda loro altrettanto di bene e più di quello che mi hanno fatto di male».

Sul finire del 1912 gli fu diagnosticato un carcinoma allo stomaco. Celebrò l’ultima Messa il giorno di Natale, poi si preparò all’ultimo addio alle suore. Alle 21 del 6 febbraio 1913, mentre tutte gli stavano attorno, si spense tracciando il segno della Croce. Undici anni più tardi, la sera del 14 maggio 1924, i suoi resti mortali furono traslati nella chiesa della casa madre delle Suore Adoratrici, a Rivolta d’Adda.

La causa di beatificazione fino al riconoscimento delle virtù eroiche

A fronte della fama di santità che, a quindici anni dalla morte, continuava a circondare don Francesco, fu avviata la sua causa di beatificazione e canonizzazione, per l’accertamento dell’eroicità delle sue virtù. Il 1° marzo 1928 fu aperto il processo informativo presso la diocesi di Cremona. Il decreto sull’introduzione della causa, che all’epoca apriva la fase romana della causa, rimonta invece al 25 gennaio 1952. Il processo apostolico si svolse quindi dal 4 marzo 1953 all’8 marzo 1957.

La sua “Positio super virtutibus” fu consegnata nel 1988 presso la Congregazione delle Cause dei Santi. L’anno successivo, il 14 aprile 1989, i Consultori teologi espressero il loro parere positivo, confermato, il 9 gennaio 1990, dai cardinali e dai vescovi membri della stessa Congregazione.

Così, il 3 marzo 1990, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la Congregazione delle Cause dei Santi a promulgare il decreto con cui don Francesco Spinelli veniva dichiarato Venerabile.

Il primo miracolo per la beatificazione

Come potenziale miracolo per ottenere la sua beatificazione fu preso in esame quanto accaduto ad Agostina Figaroli, di Costa Volpino. Allieva della scuola materna gestita dalle Suore Adoratrici di Rivolta d’Adda, era in coma per essere caduta in un paiolo d’acqua bollente: aveva anche riportato ustioni di primo, secondo e terzo grado.

Due religiose, suor Dorina e suor Cristina, posarono sul suo corpo alcune immaginette del loro padre fondatore. Il mattino del giorno dopo, il 21 giugno 1947, Agostina diede segni di vita, chiedendo di mangiare e chiamando sua madre.

In un secondo momento, i medici affermarono che in futuro, a causa dei danni causati dall’incidente, non avrebbe potuto diventare madre. Tuttavia, dopo essersi sposata nel 1965, ebbe tre figli.

La beatificazione

I Consultori medici della Congregazione delle Cause dei Santi, il 9 gennaio 1992, riscontrarono l’inspiegabilità scientifica del fatto. Dopo quasi un mese, il 6 febbraio 1992, i Consultori teologi confermarono il nesso tra l’asserita guarigione miracolosa e l’intercessione di don Francesco. Il loro parere positivo fu ribadito dai cardinali e dai vescovi della stessa Congregazione, il 7 aprile 1992.

Infine, il 2 giugno 1992, san Giovanni Paolo II fece promulgare il decreto con cui la guarigione di Agostina Figaroli era da ritenere inspiegabile, completa, duratura e ottenuta per intercessione del Venerabile Francesco Spinelli.

Lo stesso Pontefice lo beatificò il 21 giugno 1992, domenica del Corpus Domini, presso il santuario di Santa Maria del Fonte a Caravaggio, fissando la sua memoria liturgica al 6 febbraio, il giorno della sua nascita al Cielo.

Il secondo miracolo per la canonizzazione

Il miracolo esaminato per ottenere la canonizzazione riguardava invece un bambino, Ambrozo Maria Diaz, nato il 25 aprile 2007 nel centro di maternità gestito dalle Suore Adoratrici a Kinshasa, in Congo. Mentre la madre s’incamminava verso casa, con lui al collo, rischiò d’inciampare. Per la paura, strinse a sé il bambino, causandogli una forte emorragia.

I tentativi di procurare delle trasfusioni risultavano difficili per lo stato di estrema sofferenza del piccolo, così una delle religiose, suor Adeline, si sentì condotta a chiedere l’intercessione del suo fondatore: accese una lampada di fronte alla sua immagine esposta in cappella e mise un santino sotto il lenzuolo del bambino.

Dopo oltre un’ora, i medici riuscirono a trovare una vena, grande come quella di un adulto: la trasfusione funzionò e il bambino si riprese. In segno di gratitudine, i genitori gli cambiarono nome in Francesco Maria Spinelli Diaz, ma all’anagrafe “Spinelli” fu scritto erroneamente come “Spinto”.

L’approvazione del secondo miracolo e la canonizzazione

Il processo sul miracolo si è quindi svolto nella diocesi di Kinshasa dal 10 al 16 agosto 2014. La Consulta medica, il 21 settembre 2017, ha dichiarato che il fatto non fosse scientificamente spiegabile per due motivi: per la gravità oggettiva della situazione del neonato, ma anche per l’impossibilità di prestargli migliori cure in quel centro non ospedaliero. I Consultori Teologi hanno dato parere positivo il 30 novembre 2017; un mese dopo, il 27 febbraio 2018, è giunto lo stesso parere dai cardinali e dai vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi.

Il 6 marzo 2018, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione inspiegabile del bambino era da attribuire all’intercessione del Beato Francesco Spinelli. La sua canonizzazione, insieme a quella di altri sei Beati, è stata celebrata da papa Francesco domenica 14 ottobre 2018.

La sua eredità oggi

Le Suore Sacramentine di Bergamo e le Suore Adoratrici del Santissimo Sacramento di Rivolta d’Adda proseguono autonomamente i loro cammini. Le une hanno scuole, asili d’infanzia e opere educative, mentre le altre, alle stesse opere, uniscono un’attenzione particolare per disabili e malati. Hanno ricevuto il Decreto di lode l’11 dicembre 1926, mentre l’approvazione pontificia definitiva rimonta al 27 febbraio 1932. 

Le due congregazioni riconoscono di avere una comune sorgente nella spiritualità eucaristica di don Francesco e di madre Geltrude, che a sua volta è stata canonizzata nel 2009, ma le Sacramentine di Bergamo attribuiscono solo a lei il titolo di fondatrice. Hanno comunque molti momenti di fraternità in comune, specie nelle memorie liturgiche dei rispettivi fondatori.

Alle comunità delle Suore Adoratrici, sparse in Italia, Africa e America Latina, si affianca la Fraternità Eucaristica per laici, che condivide l’insegnamento del fondatore: «Siate sempre là dove c’è un essere umano che soffre».

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91320

VISITA PASTORALE IN LOMBARDIA

BEATIFICAZIONE DI DON FRANCESCO SPINELLI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Piazzale del Santuario «Nostra Signora del Fonte» - Caravaggio (Bergamo)

Domenica, 21 giugno 1992


1. “Fate questo in memoria di me!” (1 Cor 11, 24). Sono le parole con cui Cristo ha istituito il Sacramento del suo Corpo e del suo Sangue. Con esse ha rivelato ciò che per sempre costituirà il cuore che dà la vita alla Chiesa e il culmine a cui tende, come al suo fine, tutta l’esistenza della comunità dei redenti. Gesù ha detto: “Fate questo in memoria di me”, ma non ci ha lasciato soltanto un ricordo dell’Ultima Cena. Noi non solo ricordiamo, ma anche mangiamo: ci nutriamo del suo Corpo e del suo Sangue. Il cibo serve alla crescita dell’organismo. Il Cibo eucaristico trasforma coloro che lo consumano. Quando il soggetto assimila gli elementi nutritivi del cibo corporale, li trasforma nel proprio corpo; l’Eucaristia, invece, fa crescere in noi l’uomo spirituale a somiglianza di Cristo-nuovo Adamo, che secondo l’espressione di Paolo è diventato “spirito datore di vita” (1 Cor 15, 45).

2. L’Eucaristia racchiude il testamento salvifico della Nuova Alleanza tra Dio e l’umanità. L’uomo che ne partecipa diviene consapevole di chi egli sia nel disegno di Dio: egli prende coscienza di essere stato creato a somiglianza di Dio, per andare al di là di se stesso innalzandosi verso Dio. Questa “coscienza eucaristica” contraddistingue in modo particolare i Santi e i Beati della Chiesa. Sono loro che partecipano in maniera più completa alla moltiplicazione del pane, compiuta da Cristo. Mentre, nei pressi di Betsaida, quanti assistettero alla moltiplicazione dei pani, poterono sfamarsi e “si saziarono tutti”, come abbiamo letto nel Vangelo odierno (Lc 9, 17) - i santi, invece, in quanto uomini dell’Eucaristia, devono a questo mistero salutare uno zelo sempre più grande, una sempre più forte fame spirituale: la fame della verità, dell’amore, del sacrificio - la fame che solo il Padre celeste può saziare, quando diventerà “tutto in tutti” (1 Cor 15, 28).

3. Carissimi fratelli e sorelle, gli occhi del nostro spirito fissano quest’oggi il mistero dell’Eucaristia e scrutano l’arcano disegno di Dio, che convoca alla sua mensa gli uomini di tutta la terra. Nell’Eucaristia sperimentiamo la verità della nostra missione ecclesiale; diventiamo partecipi di Cristo, e questo cambia la nostra vita, rendendoci agenti di riconciliazione e di comunione. Il pane eucaristico ci trasforma in persone “nuove”, fa di noi altrettanti apostoli di unità e di pace. Con tali sentimenti, che rendono singolarmente significativo l’odierno nostro incontro liturgico, esprimo la profonda gioia di celebrare l’Eucaristia insieme con voi, nella solennità del Corpus Domini. Saluto il venerato Pastore della diocesi, il caro Mons. Enrico Assi, e lo ringrazio per le parole che a nome dell’assemblea mi ha rivolto all’inizio della Santa Messa. Saluto con viva cordialità il Signor Cardinale Carlo Maria Martini, Arcivescovo di Milano e i Presuli della Regione lombarda. Dirigo il mio pensiero affettuoso a voi, cari Sacerdoti, Religiosi e Religiose, e voi, cari Christifideles laici, fedeli laici, che so seriamente impegnati in una diuturna opera di annuncio e di testimonianza del Vangelo. Mi è gradito, inoltre, ringraziare per la loro presenza le Autorità amministrative, politiche e militari: a tutti vada la mia sincera gratitudine per la collaborazione offerta nel preparare questa mia visita pastorale. Un cordiale saluto lo dirigo pure a voi, cari ammalati, che con la vostra sofferenza, accettata e offerta in spirito di fede, potete validamente sostenere l’opera della salvezza. Grazie al contributo di ogni credente, infatti, come mediante tanti chicchi di grano offerti sull’altare della fedeltà al Vangelo, si costruisce il Corpo mistico del Signore, che si è immolato per la costruzione del Regno.

4. Nel santo mistero dell’Eucaristia assume rilievo profetico la vita del Servo di Dio, che oggi mi è dato di annoverare tra le schiere dei Beati della Chiesa. Celebrando la solennità del Corpus Christi, qui, in questo luogo consacrato dalla tradizione alla devozione verso Santa Maria del Fonte, onoriamo un degno figlio della vostra terra, don Francesco Spinelli, vissuto per “amare e far amare Gesù nell’Eucaristia”. La vostra Comunità diocesana, unitamente alle Suore Adoratrici del Santissimo Sacramento, giustamente rende grazie a Dio per questo apostolo di profonda spiritualità eucaristica, che, accogliendo l’interiore suggerimento dello Spirito Santo, dette vita a una Congregazione religiosa “per adorare Gesù nell’Eucaristia con amore ardente e attingere da Lui la carità da esercitare verso i diseredati (fanciulle orfane o in pericolo), coloro a cui non provvedeva la pubblica carità”. Quanto rigoglioso e benedetto fu l’avvio di questa nuova Famiglia, altrettanto tempestose furono le prove che dopo alcuni anni parvero comprometterne la stessa esistenza. Don Francesco, costretto dagli eventi a lasciare le sue Suore e la città di Bergamo, percorse nella indiscussa obbedienza al suo Vescovo un’autentica “via crucis”, con l’umile pazienza di chi ha una fede eroica. Accolto e aiutato con animo paterno dal Vescovo di Cremona, Mons. Geremia Bonomelli, don Francesco, malgrado le amarezze e le delusioni subite, riprese il suo cammino con le Suore della Comunità di Rivolta d’Adda. Lo zelante Sacerdote spese il resto della sua vita al servizio della Famiglia religiosa, rinata in terra cremonese e ben presto presente con numerose fondazioni anche nelle Diocesi di Como e di Milano. Le frequenti malattie non distolsero mai don Francesco dalla sua fatica di formatore di Religiose, di servo dei più poveri, di predicatore dell’amore eucaristico, di sacerdote attento ai confratelli in difficoltà. Attingeva la sua forza dall’Eucaristia e da una filiale confidenza verso la Vergine Maria, alla quale in questo santuario affidò ripetutamente le sue Figlie e l’opera a lui più cara, quella destinata agli handicappati. Dopo una malattia dolorosa, sopportata con edificante pazienza, spirò nel febbraio del 1913, lasciando alle sue Suore la raccomandazione di amare l’Eucaristia, di servire i più poveri e di praticare il perdono.

5. Amore a Cristo eucaristico e servizio al povero, icona di Cristo: ecco, in sintesi, la vita e il ministero sacerdotale del Beato Francesco Spinelli, la cui testimonianza appare oggi particolarmente attuale ed eloquente. In un tempo segnato, com’è il nostro, da notevoli cambiamenti sociali, egli continua a ripeterci che solo dal Cuore trafitto del Redentore scaturisce per l’uomo di tutte le epoche la sorgente inesauribile dell’amore disinteressato, che purifica e rinnova. Don Spinelli comprese sino in fondo la verità del messaggio della Croce e, per questo, viene ora additato come esempio da imitare e intercessore da invocare. La Chiesa lo offre come modello di autentico apostolo soprattutto a voi, Sacerdoti, che la Provvidenza chiama ad essere dispensatori dei misteri della salvezza. Sappiate nel vostro quotidiano ministero attingere luce e coraggio dall’Eucaristia, sì da diventare fedeli discepoli del divino Maestro. Lo presenta come valido testimone del Vangelo a voi, Religiosi e Religiose, e a tutti voi, carissimi fratelli e sorelle della diocesi di Cremona, che vi avviate ormai verso la conclusione del cammino sinodale. Se in ogni articolazione della vostra Comunità ecclesiale scorrerà la linfa vitale dell’Eucaristia, potrete essere efficaci messaggeri del perenne e sempre nuovo annuncio evangelico, recando al mondo la salvezza e la pace.

6. Siate, come don Francesco Spinelli, persone pervase da indomita e divina carità, che si esprima in un attento servizio ai poveri e a coloro che vivono ai margini della società. La Chiesa ha bisogno di uomini e di donne che facciano, come lui, della loro vita un dono senza riserva al Signore; che non si lascino attrarre dal fascino dei mutevoli richiami del mondo; che sappiano immolare se stessi, unendo il loro sacrificio a quello di Gesù, perché “il mondo abbia la vita e l’abbia in abbondanza” (Gv 10, 10). Questa è la missione della Chiesa; questa è la vocazione di ciascuno di noi, chiamati a realizzare docilmente il Vangelo della carità. “Facendo memoria del suo Signore, in attesa che egli ritorni, - hanno scritto i Vescovi italiani negli orientamenti pastorali per gli anni ‘90 - la Chiesa entra in questa logica del dono totale di sé. Attorno all’unica mensa eucaristica, e condividendo l’unico pane, essa cresce e si edifica come carità ed è chiamata a mostrarsi al mondo come segno e strumento dell’unità in Cristo di tutto il genere umano” (Evangelizzazione e testimonianza della carità, 17). Compito, certamente, impegnativo, ma non impossibile, giacché l’amore del Signore può vincere ogni debolezza umana. Nell’Eucaristia Cristo si fa nostro nutrimento spirituale e anticipa fra le ombre del tempo i bagliori del Regno della gloria definitiva.

7. “Oracolo del Signore al mio Signore: Siedi alla mia destra” (Sal 110, 1). Il Figlio, consustanziale al Padre, Dio da Dio, che per noi e per la nostra salvezza si è fatto Uomo, presso il Padre riceve la gloria, a cui partecipano anche i Santi e i Beati di tutte le nazioni e di tutti i tempi. La Chiesa, celebrando l’Eucaristia, si rallegra oggi del mistero della Comunione dei Santi, che costituisce il compimento dell’Alleanza nel santuario dell’Eternità di Dio. Al tempo stesso Cristo, che “sta alla destra del Padre” non cessa di dire agli Apostoli, come fece presso Betsaida: “Dategli voi stessi da mangiare” (Lc 9, 13). È Lui infatti che, mediante le mani dei servi dell’Eucaristia, benedice, spezza e offre da mangiare il suo Corpo e il suo Sangue sotto le specie del pane e del vino: “Questo è il mio Corpo, che è per voi . . . Questo Calice è la nuova Alleanza nel mio sangue; Fate questo . . . in memoria di me” (1 Cor 11, 24-25).

Ecco, Signore, noi oggi “facciamo questo in memoria di te”.

Tu aiutaci a tradurre nella vita ciò che compiamo nel rito. Aiutaci a donarci, sul tuo esempio, per la salvezza dei fratelli.

Amen!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1992/documents/hf_jp-ii_hom_19920621_caravaggio.html

Agiografia sintetica di padre Francesco Spinelli

Beatificato da san Giovanni Paolo II il 21 giugno 1992 presso il Santuario di Caravaggio

Francesco Spinelli nasce a Milano, il 14 aprile 1853, da genitori di origine bergamasca. Seguendo i genitori, che erano al servizio dei marchesi Stanga, abitò anche per qualche tempo in Cremona, dove frequentò le elementari e ricevette la Cresima nella parrocchia di Sant’Agata. Ospite di uno zio sacerdote, frequentò il liceo a Bergamo e qui, entrato in Seminario, venne ordinato sacerdote nel 1875. 

Nell’autunno è a Roma per il Giubileo, nella basilica di Santa Maria Maggiore si prostra ai piedi della culla di Gesù Bambino: “Mi sono inginocchiato, piansi, pregai, e sognai uno stuolo di vergini che avrebbero adorato Gesù in Sacramento”. Sogno, visione, intuizione? Per don Francesco l’incarnazione storica di Gesù continua con l’incarnazione quotidiana del Pane Eucaristico, quale presenza d’amore per tutti, da adorare e servire nei poveri.

Il 15 dicembre 1882, fonda, insieme a Caterina Comensoli, l’Istituto delle Suore Adoratrici, a Bergamo. Preso infatti dalla passione per Dio e per gli uomini, egli dà vita ad un Istituto, il cui scopo è “attingere l’amore più ardente dall’Eucaristia celebrata e adorata per riversarlo sui più poveri fra i fratelli”. Egli per primo spende la sua vita in ginocchio davanti all’Eucaristia e davanti ai fratelli, in cui vede la presenza di Gesù da amare e da servire con amore e compassione incondizionata.

Il 4 marzo 1889, causa un dissesto finanziario, in cui involontariamente è coinvolto, viene licenziato dalla diocesi di Bergamo e accolto nel clero di Cremona dal grande cuore di mons. Geremia Bonomelli. A Rivolta d’Adda continua l’Istituto delle Suore Adoratrici.

Lungo la sua vita, costellata di grandi prove, vive e insegna l’arte del perdono più smisurato, perché di fronte al nemico si può applicare solo “la vendetta di un infinito amore”.

Muore il 6 febbraio 1913 a Rivolta d’Adda (CR). È beatificato da san Giovanni Paolo II il 21 giugno 1992 presso il Santuario di Caravaggio.

SOURCE : https://www.diocesidicremona.it/agiografia-sintetica-di-padre-francesco-spinelli-19-12-2017.html

Il 14 ottobre don Francesco Spinelli sarà santo insieme a Paolo VI e Oscar Romero

Messaggio del vescovo Napolioni dopo l'ufficializzazione della canonizzazione nel Concistoro del 19 maggio

19 MAGGIO 2018

Don Francesco Spinelli, il fondatore delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento di Rivolta d’Adda sarà proclamato santo il 14 ottobre in Piazza S. PIetro, insieme a Paolo VI, mons. Oscar Arnulfo Romero, arcivescovo di San Salvador, martire ucciso dagli “squadroni della morte” il 24 marzo 1980, e ad altri tre beati. Lo ha annunciato – in latino come da tradizione – Papa Francesco, durante il Concistoro ordinario pubblico per la canonizzazione di sei beati che nella mattinata di sabato 19 maggio si è svolto in Vaticano.

Gli altri beati che saranno presto canonizzati sono Vincenzo Romano, sacerdote diocesano; Maria Caterina Kasper, fondatrice dell’Istituto delle Povere Ancelle di Gesù Cristo; Nazaria Ignazia di Santa Teresa di Gesù, fondatrice della Congregazione delle Suore Misioneras Cruzadas de la Iglesia.

Il Concistoro è cominciato alle 10 in punto, con la celebrazione dell’ora terza. Poi il profilo dei beati e l’annuncio del Papa.

I sei beati, ha detto in italiano il cardinale Angelo Amato, prefetto della Congregazione per le cause dei santi, presentandone il profilo, hanno dato una «convinta e coerente testimonianza del Signore Gesù. Il loro esempio continua a illuminare la Chiesa e il mondo secondo l’ottica della misericordia», fondamentale nel magistero di Papa Francesco, «non solo per l’agire del padre, ma come criterio per capire chi sono i suoi veri figli». I nuovi beati, ha sottolineato Amato, «non smisero di annunciare il Dio misericordioso».

Il comunicato ufficiale della Santa Sede

Il messaggio del vescovo Antonio Napolioni

Il vescovo Antonio Napolioni, con un proprio messaggio, fa eco all’annuncio di Papa Francesco della canonizzazione di don Francesco Spinelli, «un testimone del primato di Dio, sorgente e destino della nostra vita, che nel Suo abbraccio paterno trova pace e compimento. Un prete vero – scrive il Vescovo – la cui fede traspariva da ogni gesto e parola, specie nei tratti dell’umiltà e dell’amorevolezza. Più simile all’agnello che al pa­store, per quanto si è lasciato plasmare dal mistero dell’Eucaristia. Si conferma, guardando lui, che “la santità è fatta di apertura abituale alla trascendenza, che si esprime nella preghiera e nell’adorazione. Il santo è una persona dallo spirito orante, che ha bisogno di comunicare con Dio” (GeE 147)».

«I Santi – prosegue mons. Napolioni -, con la loro naturalezza spirituale, ci fanno come da battistrada sulle orme di Gesù Vivente, testimoni e narratori di una Bellezza irresi­stibile, che li ha conquistati nel profondo, spesso a caro prezzo, facendone generosi costruttori del mondo nuovo. Non è intimismo individualistico quello che vi si respira, come attestano le opere di carità, gli stili di condivisione, con cui figlie e amici di don Spinelli vivono il Vangelo tra gli ultimi del mondo. Lo testimonia la missionarietà che ancora fiorisce, in Italia e in diverse parti del mondo».

«La Chiesa di Cremona – prosegue il Vescovo – vivrà il prossimo anno pastorale intonandosi a questo immenso dono, che responsabilizza tutti, soprattutto Vescovo e sacerdoti, compagni nel medesimo sentiero aposto­lico percorso dal nuovo Santo».

E non manca una proposta concreta: «Invito tutte le comunità a sentirsi davvero coinvolte in questo evento, non per assistervi plaudenti, ma per raccoglierne l’appello e farne progetto di vita».

Il messaggio integrale del Vescovo

Il commento di madre Isabella Vecchio, superiora generale delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento.

“Lo dicevo io che era un santo. Eccone la prova”. Sono le parole del Vescovo di Cremona, Geremia Bonomelli, pronunciate tra lacrime di commozione alla morte del sacerdote Francesco Spinelli, leggendo il suo testamento.

Oggi, 19 maggio 2018 è il nostro Vescovo Antonio che annuncia alla Diocesi la data del riconoscimento della Santità del “nostro Padre fondatore” da parte della Chiesa. Grazie Eccellenza carissima perché, come Pastore, accoglie questo grande dono del Signore alla Sua Chiesa. Mi piace pensare, che oggi, con questo evento, la nostra Famiglia di Adoratrici “consegna” nelle mani della Chiesa, un santo, don Francesco, uomo di Dio e Sacerdote che dal 1882 ha trasmesso a noi il carisma, donato a lui dallo Spirito, da custodire e vivere nell’oggi della storia.

Ora è sempre più evidente che Don Francesco Spinelli è sì il “nostro padre Fondatore”, ma è soprattutto sacerdote della Chiesa Universale, accolto e riconosciuto dalla Chiesa cremonese.

Scendono anche a noi adoratrici, lacrime di commozione e di gioia; il nostro cuore è colmo di gratitudine e stupore. Ci fa sentire ancor più di essere un “piccolo Istituto” che nelle Mani di Dio continua a mostrarsi scintilla della Sua Grazia per tutti.

Alla vigilia di Pentecoste ci fa bene ricordare che: “Lo Spirito Santo non verrà mai meno alla Chiesa. La sua testimonianza farà sempre di essa il sacramento di Cristo. La Chiesa ci donerà sempre la presenza del Signore e attraverso i suoi figli non cesserà di riflettere la Sua gloria” (H. de Lubac). E proprio oggi, nella Chiesa di Dio uno dei suoi figli, don Francesco Spinelli, con la sua santità di vita, riflette la gloria di Dio.

Un desiderio che ho nel cuore? Che questo Santo sia conosciuto, amato, guardato come un modello di vita sacerdotale, innamorato dell’Eucarestia, attento ai più poveri, capace di perdono.

Non ci resta ora che ravvivare in noi tutti questo desiderio di Cielo e, come scrive Papa Francesco nella sua Esortazione apostolica, risuoni in tutti i nostri cuori la chiamata alla santità cercando di incarnarla nel contesto attuale, con i suoi rischi, le sue sfide e le sue opportunità, perché il Signore ha scelto ciascuno di noi “per essere santi e immacolati di fronte a Lui nella carità” (cf GE 2).

Per approfondire

Il miracolo che ha portato al processo di canonizzazione 

Agiografia sintetica di padre Francesco Spinelli

L’Istituto delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento

La Fraternità Eucaristica Spinelliana

SOURCE : https://www.diocesidicremona.it/francescospinelli/2018/05/19/il-14-ottobre-don-francesco-spinelli-sara-santo-insieme-a-paolo-vi-e-oscar-romero/

Voir aussi https://nominis.cef.fr/contenus/Spinelli.pdf

https://www.suoreadoratrici.com/wordpress3/francesco-spinelli/