Bienheureux François
Spinelli
Fondateur des adoratrices
du Saint-Sacrement (+ 1913)
- Canonisation: imiter les nouveaux Saints en ayant un cœur détaché des biens, le 14 octobre 2018.
- Paul VI et Mgr Romero ainsi que Francesco Spinelli et Vincenzo Romano, Maria Katharina Kasper et Nazaire de Sainte-Thérèse-de-Jésus canonisés en la basilique Saint-Pierre le 14 octobre, lors du synode sur les jeunes.
Brève biographie du bienheureux François Spinelli (en français) - site de la Congrégation des Sœurs pour l’adoration du Saint-Sacrement (en italien).
Béatifié le 21 juin 1992 par Jean-Paul II lors de sa visite pastorale en Lombardie.
Francesco Spinelli, fondateur des sœurs adoratrices du Saint Sacrement
Né à Milan le 14 avril 1853 et mort à Rivolta d’Adda le 6 février 1913
- reconnaissance de miracle figurant dans ce décret ouvrant la voie à la canonisation prochaine de Francesco Spinelli (VaticanNews le 7 mars 2018)
En italien:
- Homélie
- "La
Carità è un Pane spezzato", la charité est un pain rompu - biographie
du bienheurex Spinelli.
À Rivolta d’Adda près de Crémone en Lombardie, l’an 1913, le bienheureux
François Spinelli, prêtre, qui, au milieu de contrariétés et de difficultés,
longtemps et patiemment supportées, fonda et dirigea une Congrégation de Sœurs
pour l’adoration du Saint-Sacrement.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11420/Bienheureux-Francois-Spinelli.html
Canonisations: faire des
choix courageux pour suivre Jésus
Le Pape François a
canonisé, ce dimanche 14 octobre 2018, sept Bienheureux lors d’une messe
solennelle place Saint-Pierre, durant le Synode sur les jeunes. Parmi eux, le
Pape Paul VI et l’évêque salvadorien Oscar Romero. Dans son homélie, le
Saint-Père a exhorté les fidèles à suivre leur trace en se donnant à Jésus
totalement.
Hélène Destombes - Cité du Vatican
L’Église compte sept nouveaux Saints: le Pape Paul VI, Mgr Oscar Romero,
l’archevêque de San Salvador assassiné alors qu’il célébrait la messe en 1980,
Nunzio Sulprizio mort à seulement 19 ans, les prêtres italiens Francesco
Spinelli et Vincenzo Romano et deux religieuses l’Allemande Maria Katharina
Kasper et l’Espagnole Nazaria Ignazia de Sainte Thérèse de Jésus.
Le Pape François, dans
son homélie, a exhorté «à imiter leurs exemples» en commentant
l’Évangile selon saint Marc (Mc 10,17-30) qui «invite à la rencontre avec
le Seigneur». De nombreux pères synodaux et jeunes, qui participent
actuellement au Vatican à la XVe assemblée générale ordinaire du Synode des
évêques sur le thème les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, étaient
aux côtés du Pape.
Le Saint-Père a proposé
une ample réflexion sur la place que nous accordons à Jésus dans notre cœur
mettant en exergue «le chemin parcouru par les Saints». Jésus, a rappelé
le Pape, nous propose une «histoire d’amour», et elle est exigeante
car Jésus «est radical». Aussi, il ne suffit pas de marcher derrière Lui
quand seulement nous convient, mais il faut «le chercher chaque jour».
Donner totalement notre
cœur à Jésus
Jésus «donne tout et
demande tout», rappelle le Saint-Père: «Il donne un amour total et
demande un cœur sans partage». Jésus, insiste le Pape, «ne se contente pas
d’un ‘‘pourcentage d’amour’’: nous ne pouvons pas l’aimer à vingt, à cinquante
ou à soixante pour cent. Ou tout ou rien !»
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14/10/2018
Le
Pape invite la Communauté Sant'Egidio à poursuivre son œuvre de paix
Ce n’est donc pas «un
bout de temps» ou «des miettes» que nous devons donner au Christ
mais «un cœur sans partage». Cela implique un choix fondamental entre
Dieu et la richesse du monde. «Notre cœur est comme un aimant: il se
laisse attirer par l’amour, mais peut s’attacher d’un côté seulement et doit
choisir: ou bien il aimera Dieu ou bien il aimera la richesse du monde (cf. Mt
6, 24)».
Renoncer aux richesses du
monde et au pouvoir
Le Pape souligne la
nécessité pour faire cette expérience d’amour de se dépouiller, de disposer son
cœur à la rencontre avec le Christ. Et il met en garde contre la richesse qui
est «dangereuse» et «rend même difficile le salut». «Là où on
met l’argent au centre, il n’y a pas de place pour Dieu et il n’y en a pas non
plus pour l’homme» insiste le Saint-Père. D’où cette interpellation à
libérer notre cœur des biens qui l’étouffent, nous rendant «incapables
d’aimer».
Le Pape invite à suivre
Jésus «comme des amoureux, vraiment disposés à quitter quelque chose pour
lui», à être une Église «qui s’abandonne dans l’amour pour son Seigneur». Aimer
librement le Seigneur nécessite, affirme le Saint-Père, «de renoncer aux
sécurités du monde», de «quitter les richesses, les nostalgies de rôles et
de pouvoirs, les structures qui ne sont plus adaptées à l’annonce de
l’Évangile, les poids qui freinent la mission, les liens qui attachent au
monde».
Avec le regard tourné
vers les sept nouveaux Saints, venus d’horizons très différents, et qui
incarnent ce choix d’amour pour le Seigneur, ce «désir de risquer et de
quitter», le Pape exhorte à faire «ce saut en avant dans l’amour».
L’Église ne peut souffrir d’une «autosatisfaction égocentrique» (Evangelii
gaudium, n. 95), d’une vie chrétienne monotone «sans élan».
Faire le choix d’une vie
«tranchante»
Les chrétiens sont ainsi
invités à répandre la joie; le remède à la tristesse et à un «cœur
tiède» est la rencontre avec le Christ. «La tristesse est la preuve
de l’amour inachevé». Aujourd’hui, à l’image des nouveaux Saints, indique
le Pape François, il convient de «retourner aux sources de la joie, qui
sont la rencontre avec Jésus», et de faire «le choix courageux de
prendre des risques pour le suivre», en ayant «le goût de quitter quelque
chose pour embrasser sa vie».
Le Saint Père invite, à
l’image de Paul VI, à traverser «de nouvelles frontières» à
regarder «ceux qui sont loin», à prendre soin des pauvres, et à
témoigner «de manière passionnée de la beauté et de la joie de suivre Jésus
totalement», y compris dans la difficulté et au milieu des
incompréhensions.
Évoquant également la
figure de Mgr Romero «qui a donné sa vie selon l’Évangile, aux côtés des
pauvres et de son peuple», et des cinq autres Saints, le Pape appelle
chaque baptisé, «sans tiédeur, sans calculs», à vivre la vocation
universelle à la sainteté. «Non pas aux demi-mesures, mais à la sainteté».
Avant la prière de
l'angélus, le Saint-Père a remercié les délégations officielles de nombreux
pays, «venues pour rendre hommage aux nouveaux saints, qui ont contribué
au progrès spirituel et social de leurs nations respectives». «Je salue en
particulier Sa Majesté la reine Sofia, le président de la République
italienne, les présidents du Chili, du Salvador et du Panamá». Et le Pape
a adressé «une pensée spéciale à Sa Grâce, Rowan Williams, et à la
délégation de l’archevêque de Cantorbéry, avec une vive gratitude pour leur
présence».
SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-10/canonisation-paulvi-messe.html
Statue de saint François Spinelli dans le sanctuaire de Caravaggio
Profile
As a child,
Francesco would put on puppet shows for other kids. With his mother,
he would visit and help the poor and sick in
his city. Francesco studied in Bergamo, Italy,
and ordained as a priest in 1875.
Later that year, while in Rome, Italy to
celebate the Jubilee, he had a vision of women continually
adoring the Blessed Sacrament. Back in Bergamo he
began teaching in
the seminary by
day, running an evening school for
the poor of
his parish by
night. On 15
December 1882 he
realized the fulfillment of his vision when he helped found the Sisters
Adorers of the Blessed Sacrament in Bergamo.
Transferred to the diocese of Cremona, Italy on 4 April 1889 where
the Sisters continue their work of adoring Christ in the Eucharist
and in their care for their poor.
Born
6
February 1913 in
Rivolta d’Adda, Cremona, Italy of
natural causes
3 March 1990 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
21 June 1992 by Pope John
Paul II at the Marian Shrine of Caravaggio
14
October 2018 by Pope Francis at Saint
Peter’s Basilica, Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Saint Francesco
Spinelli“. CatholicSaints.Info. 21 January 2023. Web. 6 February 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-francesco-spinelli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-francesco-spinelli/
SPINELLI, FRANCESCO, BL.
Priest, founder of the
Sisters of Perpetual Adoration of the Blessed Sacrament; b. Apr. 14, 1853,
Milan, Italy;d. Feb. 6, 1913, Rivolta d'Adda (near Cremona), Italy. While he
was still very young, Francesco moved with his family from Milan, where he was baptized
(Apr. 15, 1853), to Cremona. The family spent summers at Vergo (near Bergamo),
where Francesco was cured of a severe spinal problem in 1871. His priestly
vocation was fostered by the charity and devotion of his mother, his uncle,
Peter Cagliaroli, and a friend, Luigi Palazzolo. Soon after his ordination
(Aug. 14, 1875) at Bergamo, Spinelli made a pilgrimage to Rome, where he was
inspired to create an order of nuns dedicated to prayer before the Blessed
Sacrament for atonement and reconciliation. Upon returning to Bergamo, he met
Gertrude Caterina comen soli, who was pursuing the same calling. With Comensoli
he founded the Sacramentine Sisters (1882). When the new congregation met with
financial difficulties, the bishop of Bergamo severed Spinelli's connection
with the sisters in the diocese. Spinelli was welcomed by Bishop Geremia
Bonomelli of Cremona. At Rivolta d'Adda Spinelli founded (1889) the Sisters of
Perpetual Adoration of the Blessed Sacrament, which is independent of the
Sacramentine Sisters but uses the same Rule. Personally Spinelli was compelled
by his love of the Eucharist to meet the needs of the suffering and
marginalized, even while he himself was sick or troubled. Spinelli's process
for beatification, opened Jan. 25, 1952, concluded with his beatification at
Caravaggio, Italy, by John
Paul II, June 21, 1992.
Bibliography: P. G. Borgonovo, Il prête Francisco Spinelli, (Milan 1939). E. Lingiardi,
"A quarant’anni dalla santa morte. Il venerabile. Francesco Spinelli verso
la gloria degli altari," La vita cattolica (Cremona, 5 February
1955): 4. Acta Apostolicae Sedis (1952): 638–40; (1992): 764.
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
Catholic
Heroes… St. Francesco Spinelli
February 6, 2020
By CAROLE BRESLIN
Ecclesia de Eucharistia:
This is the title of the encyclical letter written by Pope St. John Paul II
issued on April 17, 2003. This wonderful work begins, “The Church draws her
life from the Eucharist.” In it he cites Lumen Gentium of the Second Vatican Council
which tells us that the Eucharist is the source and summit of our life in the
Church. Many saints have also made the Eucharist the center of their lives and
have written extensively on this greatest mystery of our faith.
St. Alphonsus Liguori,
St. Peter Julian Eymard, Servant of God Fr. John A. Hardon, SJ, and St.
Francesco Spinelli all had a deep and abiding love for our Lord really and
truly present in the Eucharist.
The Spinelli family was
known for both their piety and charity. Thus it was not surprising that one of
their children, Francesco, became a priest.
Francesco was born to
Bartolomeo Spinelli and Emilia Cagliaroli on April 14, 1853 in Milan, which was
part of the Lombardy Kingdom at that time. He was baptized the very next day.
When Francesco was still
very young, the Spinelli family moved to Cremona, 95 kilometers southeast of
Milan. During the summers they vacationed in Vergo, a city 37 kilometers north
of Milan. This city was nestled in the foothills of the Italian Alps.
Whether they were in
Vergo or Cremona, Francesco would accompany his mother on visits to the sick
and marginalized. Since Francesco suffered the pain of a bent spine, this was
not always an easy venture for him.
In addition, while his
mother was conversing with the adults on her visits, Francesco would entertain
the children with puppet shows.
After some years, in
1871, Vergo was the site of marvelous event. For years Francesco endured the
pain of his deformed spine. Amazingly, while in Vergo he was cured of that
ailment.
Through the years,
Emilia’s brother, Pietro Cagliaroli, who was a priest, served as an influential
model for Francesco. In addition, his dear friend Blessed Luigi Maria Palazzolo
encouraged Francesco to become a priest. (Luigi Palazzolo founded the Sisters
of the Poor.)
Answering God’s call,
Francesco went to Bergamo, which is 78 kilometers northeast of Milan, also in
the foothills of the Alps. There he studied for the priesthood. Bishop Pietro
Luigi Speranza ordained Francesco as a diocesan priest on August 14, 1875.
Francesco then traveled
to Rome where he participated in the Jubilee Holy Year convoked by Pope Pius IX
in 1875.
The bishop of Cremona,
Geremia Bonomelli, welcomed Fr. Spinelli to his diocese and invited him to
continue his pastoral duties. Hence, three years after he left Bergamo, Fr.
Spinelli founded the Sister Adorers of the Blessed Sacrament in Cremona. The
new order received diocesan approval in 1897. In addition to Eucharistic
Adoration, the Sister Adorers also spent time assisting the poor — ora et
labora.
Fr. Spinelli possessed a
very special love of the poor and marginalized. He knew from firsthand
experience what it was to be rejected and abandoned. Therefore, he urged the
Sister Adorers to continue their generous services to the poor whom Christ
loved so dearly.
For the next 15 years Fr.
Spinelli and the Sister Adorers grew in love of God and in their outreach. At
Rivolta d’Adda, Fr. Spinelli died of natural causes on February 6, 1913.
Although he did not live long enough to see the day, the Sister Adorers of the
Blessed Sacrament received full pontifical approval from Pope Pius XI in 1932.
The Sister Adorers now
operate in Italy, Argentina, and Senegal and have 436 religious in 59
houses around the world.
In 1958 Pope St. John
XXIII visited Fr. Spinelli’s tomb, noting: “Going from Lodi and arrived in
Rivolta d’Adda where I admired the general house of the Sister Adorers founded
by Venerable Francesco Spinelli at whose tomb I was glad to pray.”
At the Trionfale convent
the Sister Adorers also operate a retirement home in Rome called the Villa
Immacolata and a holiday hotel called the Casa Serena. Fr. Francesco
Spinelli’s process for canonization was opened in 1928 with a second process
which was begun by another group in 1930. His life of virtue — both the
theological and the cardinal virtues — was approved.
However, his formal cause
for canonization was not opened until January 25, 1952 under Pope Pius XII. His
cause was approved on April 14, 1989. Pope St. John Paul II declared him
venerable on March 3, 1990.
For his beatification a
medical miracle was approved on June 2, 1992. Fr. Spinelli was then beatified
on June 21, 1992 by Pope St. John Paul II in Caravaggio, Italy.
In August 2014 the
investigation of a second miracle was concluded. The miracle took place in
Kinshasa in the Democratic Republic of the Congo. The miracle was confirmed by
the Congregation for the Causes of Saints on September 21, 2017 and Fr.
Spinelli was canonized on October 14, 2018 in St. Peter’s Square by Pope
Francis.
His feast is celebrated
on February 6.
Dear St. Francesco
Spinelli, today many have lost their faith in the Real Presence and no longer
treat Our Lord in the Eucharist with reverence and respect. Intercede for us to
increase our belief in our Lord truly present in Holy Communion, Body and
Blood, Soul and Divinity.
Then as we learn to love
God more, may we love our neighbor more and serve him with love and respect.
Amen.
(Carole Breslin home-schooled her four
daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for
eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian
Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)
SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-francesco-spinelli/
San Francesco Spinelli Sacerdote
e fondatore
Milano, 14 aprile 1853 -
Rivolta d'Adda, Cremona, 6 febbraio 1913
Francesco Spinelli, nato
a Milano il 14 aprile 1853 da genitori bergamaschi, fu educato dalla madre alla
carità verso i poveri e i malati. Divenne sacerdote nel 1875, dopo aver
compiuto la necessaria formazione come alunno esterno del Seminario di Bergamo.
Una visione avuta sul finire del 1875, mentre pregava nella basilica romana di
Santa Maria Maggiore nel corso del Giubileo, gli fece intuire che avrebbe
dovuto fondare una congregazione femminile, dedita all’adorazione perpetua
dell’Eucaristia. Il progetto iniziò dopo l’incontro con Caterina
Comensoli, che desiderava fondare anche lei una realtà simile. Il 15 dicembre
1882 cominciò quindi la vita delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento. Nel
1899, per equivoci di natura economica, don Francesco dovette abbandonare
Bergamo e stabilirsi a Rivolta d’Adda, in diocesi di Cremona. Dall’unica casa
non coinvolta nel fallimento economico sorsero le Suore Adoratrici del SS.
Sacramento di Rivolta d’Adda, che finalizzarono il loro impegno nel servizio ai
più poveri, nei quali ravvisavano il volto di Cristo adorato nell’Eucaristia.
Caterina Comensoli, in religione suor Geltrude del SS. Sacramento (canonizzata
nel 2009), portò avanti autonomamente il cammino delle Suore Sacramentine di
Bergamo. Don Francesco morì il 6 febbraio 1913, per un carcinoma allo stomaco.
È stato beatificato dal Papa san Giovanni Paolo II il 21 giugno 1992, nel
santuario di Santa Maria alla Fonte in Caravaggio e canonizzato da papa
Francesco il 14 ottobre 2018. I suoi resti mortali sono venerati nella casa
madre delle Suore Adoratrici di Rivolta d’Adda, mentre la sua memoria liturgica
cade il 6 febbraio, giorno della sua nascita al Cielo.
Martirologio
Romano: A Rivolta d’Adda nel territorio di Cremona, beato Francesco
Spinelli, sacerdote, che, pur tra sofferenze e continue difficoltà
pazientemente sopportate, fondò e guidò la Congregazione delle Suore Adoratrici
del Santissimo Sacramento.
L’infanzia
Francesco Spinelli nacque
a Milano il 14 aprile 1853. I suoi genitori, Bartolomeo Spinelli ed Emilia
Cagliaroli, erano bergamaschi d’origine, precisamente di Verdello, e lavoravano
al servizio del marchese Emilio Stanga: rispettivamente, erano maggiordomo e
cameriera.
Il bambino, che era il
terzogenito, fu battezzato nella basilica di Sant’Ambrogio a Milano il 15
aprile. Gli furono imposti i nomi di Francesco, Giovanni e Ildefonso, ma per
tutti i familiari fu sempre Cecchino.
A causa delle
insurrezioni popolari dovute al ritorno del dominio austriaco su Milano, i
genitori pensarono di mandare Francesco a Verdello, perché potesse crescere al
sicuro. Per i successivi tre anni fu quindi allevato da Giovanna, una zia della
madre, cominciando a sviluppare un carattere riflessivo e un’attenta capacità
di osservazione. In particolare, si sentiva attratto dalle celebrazioni in
chiesa e dai gesti del sacerdote all’altare.
Tornato dai genitori, che
si erano trasferiti insieme ai marchesi Stanga a Vergo, nei pressi di Besana
Brianza, Cecchino ricevette da loro un’educazione improntata ai principi
religiosi. In particolare, seguiva la madre nelle sue visite ai poveri e ai
malati.
In collegio a Cremona e a
Bergamo
A causa dei successivi
spostamenti al seguito degli Stanga, i genitori scelsero d’iscrivere Francesco
al collegio tenuto da don Alessandro Gallina a Cremona, perché vi frequentasse
la scuola elementare. Fu un allievo eccellente, sia nel profitto che nelle valutazioni
degli insegnanti. A otto anni, il 19 maggio 1861, ricevette la Cresima nella
parrocchia di Sant’Agata a Cremona.
Rientrato in famiglia,
Francesco accettò, pur avendo appena terminato le elementari ed essendo in
vacanza, di prendere lezioni di latino da don Maurizio dell’Acqua, parroco di
Agliate. Era infatti previsto, per il settembre successivo, il suo ingresso nel
Collegio Sant’Alessandro di Bergamo come studente del primo anno del ginnasio
(corrispondente al primo anno delle scuole medie).
La scelta era motivata
anche dal fatto che uno zio materno, don Pietro Cagliaroli, era vicario della
parrocchia di Sant’Alessandro in Colonna. Anche a Bergamo, Francesco fu uno
studente attento, capace di buone relazioni con i compagni. Nello stesso periodo,
si preparò alla Prima Comunione, la cui data precisa non è stata rintracciata.
La guarigione miracolosa
e i primi segni della vocazione
A causa di una caduta dal
letto, durante gli anni del ginnasio, Francesco subì una lesione della colonna
vertebrale. Fu quindi accolto in casa dello zio don Pietro, ma per le vacanze
tornò a Vergo, munito di stampelle.
Un giorno, mentre, come
suo solito, pregava davanti alla statua della Madonna de La Salette, esposta
nella parrocchiale di Vergo, si sentì spinto a lasciar cadere i suoi sostegni:
sotto gli occhi dei presenti, ricominciò a camminare. Da allora cominciò a
pensare ancora più seriamente a come ringraziare Dio e la Madonna per il dono
ricevuto.
Superati gli esami di
maturità, Francesco comunicò ai genitori di voler diventare sacerdote. Entrambi
acconsentirono, sebbene il padre, notando la propensione del ragazzo verso i
malati, credesse che avrebbe voluto fare il medico.
Gli anni della
formazione, anche alla scuola di don Palazzolo
Così, nell’autunno 1871,
Francesco fu ammesso al primo anno di Teologia nel Seminario diocesano di
Bergamo, come alunno esterno: era infatti nuovamente ospite dello zio
sacerdote, anche per via delle sue condizioni economiche. I superiori avevano
grande stima di lui, mentre i compagni, a volte per scherzo, gli davano la
qualifica di “santo”.
Nel tempo libero dagli
studi, cominciò ad aiutare un sacerdote che aveva conosciuto a Sant’Alessandro
in Colonna. Si trattava di don Luigi Maria Palazzolo (beatificato nel 1963),
che nel territorio della parrocchia aveva istituito prima delle scuole
gratuite, poi un oratorio per i ragazzi e i giovani poveri e, per le ragazze,
una sezione della Pia Opera di Santa Dorotea. Il 22 maggio 1869 aveva infine
fondato la congregazione delle Suore delle Poverelle, per l’educazione dei
bambini poveri.
Francesco fu uno degli
insegnanti delle scuole di don Palazzolo, del quale ammirava la carità con cui
seppe rispondere all’analfabetismo, uno dei maggiori problemi della Bergamo del
tempo e dell’Italia post-unitaria.
Un’ordinazione
“raddoppiata”
Il sacerdozio, intanto,
si faceva sempre più vicino. Il 30 giugno 1872 Francesco ricevette la Tonsura,
seguita, nel giugno 1873, dall’Ostiariato e dal Lettorato. Il 20 febbraio 1875
fu ordinato suddiacono e, il 22 maggio successivo, diacono.
L’ordinazione sacerdotale
si svolse il 17 ottobre 1875 nella chiesa di Gavarno Vescovado, dove monsignor
Pierluigi Speranza, vescovo di Bergamo, era temporaneamente a riposo. Tuttavia,
nel corso del rito, monsignor Speranza stesso girò due pagine insieme del libro
pontificale e proseguì: senz’accorgersene, aveva omesso l’imposizione delle
mani.
Al termine della
cerimonia, il vescovo si accorse dell’errore e decise d’interpellare la Santa
Sede circa la validità dell’ordinazione. La risposta fu che avrebbe dovuto
ripetere il rito in forma privata. Così, dopo la seconda celebrazione, dichiarò
al giovane, ormai sacerdote: «Voi avete adesso il dovere di essere doppiamente
buono, perché vi ho ordinato due volte».
Don Francesco riprese
quindi la sua attività al fianco di don Palazzolo, dal quale aveva imparato non
solo la carità tramite l’istruzione, ma anche la capacità di far stare allegri
senza pericoli i ragazzi, mediante il teatro dei burattini.
L’ispirazione del 1875
Nei giorni delle feste
natalizie del 1875, si recò a Roma per il Giubileo. Visitò gran parte delle
chiese della città, ormai capitale d’Italia, e sostò a lungo nella basilica di
Santa Maria Maggiore, dov’è venerata la “Sacra Culla”, ovvero un reliquiario
dove si ritiene siano custoditi i resti della mangiatoia di Gesù bambino.
Quello che gli accadde
durante una delle sue meditazioni fu da lui stesso accennato in questi termini:
“Mi sono inginocchiato, piansi, pregai e, giovane sacerdote allora, sognai uno
stuolo di vergini che avrebbero adorato Gesù in Sacramento”.
Tornato a Bergamo, fu
incaricato di continuare a collaborare con don Palazzolo e con lo zio,
diventando poi anche insegnante nel Collegio Sant’Alessandro. Intanto, però,
non dimenticava l’ispirazione che sentiva di aver ricevuto. Divenne anche
molto richiesto come predicatore di ritiri, confessore e direttore spirituale.
L’incontro con Caterina
Comensoli
Proprio durante una sua
predicazione presso le Suore di Maria Bambina a Bergamo, il suo fervore colpì
particolarmente una giovane cameriera, Caterina Comensoli. Si era già
consacrata a Dio nella Compagnia di Sant’Angela Merici, ma desiderava fondare
una congregazione dedita all’Adorazione Eucaristica perpetua.
Nell’inverno 1882, don
Francesco si trovava a Capriate San Gervasio, in occasione delle Quarantore. Caterina
lo rivide e chiese di potergli parlare. Andò anche a trovarlo in parrocchia, in
quanto aveva accompagnato a Bergamo la sua padrona, la contessa Ippolita Fé
d’Ostiani-Vitali, in visita alla sorella Barbara. Nel corso dei loro colloqui,
capirono di avere un progetto comune, che esposero prontamente al successore di
monsignor Speranza, monsignor Camillo Guindani.
Se da una parte il
vescovo era favorevole, visto che a Bergamo non esistevano istituti dediti
all’Adorazione perpetua, dall’altra i conti Fé d’Ostiani non volevano privarsi
di Caterina. Aiutata da don Francesco, lei ribatté tranquillamente a tutte le
accuse.
La nascita delle Suore
Adoratrici del SS. Sacramento
Don Francesco, dal canto
suo, andava delineando il fine specifico del nuovo istituto religioso: «Adorare
perpetuamente il SS. Sacramento, fonte di forze per queste opere ed in
riparazione delle offese che a Dio si fanno in questi tempi», ma anche «raccogliere
tutti quelli che non sono accettati negli altri ospedali e case di salute,
specialmente i poveri».
Venerdì 15 dicembre 1882,
in una casa presa in affitto in via Cavette 8 a Bergamo (oggi via
Sant’Antonino), iniziava ufficialmente la vita delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento.
Con don Francesco erano presenti le sorelle Caterina e Bartolomea Comensoli,
insieme a Maria Pandini. L’atto fondativo fu un’ora di adorazione davanti a
un’immagine del Sacro Cuore di Gesù, dato che, per il momento, non era stato
concesso di poter tenere il Santissimo Sacramento in casa.
Il 21 giugno 1883 si
svolse la prima Adorazione Eucaristica pubblica, mentre il 15 dicembre, a un
anno dalla fondazione, furono celebrate le prime sei vestizioni. Caterina
Comensoli, da quel momento in poi, divenne suor Geltrude del SS. Sacramento.
La prima casa filiale fu
aperta nel giugno 1885, per curare le giovani operaie della filanda Monzini
Dell’Era. Seguirono quelle di Rivolta d’Adda, Lenno, Alzano Maggiore, Verdello
e Lodi. A quattro anni dalla fondazione, le suore erano un centinaio e le
ragazze assistite più di duecento.
Problemi all’orizzonte
Don Francesco fu
incoraggiato dal segretario del vescovo di Bergamo, monsignor Andrea Mancini,
ad acquistare alcune proprietà e fattorie, così da impiantare una filiera
completa per la produzione di paramenti e arredi sacri.
Confidando nell’appoggio
economico da parte della Cassa Ecclesiastica della Curia bergamasca, accettò
l’impresa. All’improvviso, mentre i debiti aumentavano e le offerte erano
insufficienti per i pagamenti, anche la Cassa Ecclesiastica ritirò le garanzie.
Don Francesco,
preoccupato per la sopravvivenza dell’istituto religioso, convocò i creditori,
ma essi l’accusarono di aver abusato della loro fiducia. In realtà, alcune
delle compravendite attribuite a lui erano in realtà state attuate da coloro
che, mentre monsignor Guindani era malato, governavano la diocesi. Infine, il
18 gennaio 1889, dovette presentare istanza di fallimento alla Camera di
Commercio di Bergamo.
Un esilio forzato
La sera del 25 gennaio
1899, don Francesco fu obbligato a lasciare la casa madre di via Cavette:
benché a letto con la febbre, fu fatto alzare e condotto nella Casa del Clero,
che sorgeva proprio di fronte.
Mentre le suore erano
sconvolte, lui commentava: «Non porto con me un centesimo; sono fallito, ma non
vi ho tradito, piuttosto altri hanno tradito la mia buona fede. Perdono di
cuore. Pregate, state unite e l’Istituto continuerà».
Destituito dall’incarico
di superiore ecclesiastico, non poté più avere contatti con suor Geltrude,
diventata madre generale, e con le altre suore, né di persona né tramite
lettere. In mezzo a un’amarezza così grande, ebbe l’unico conforto da parte del
confratello don Cesare Bonacina.
Questi gli fece presente
che una sola casa delle suore non era stata coinvolta dal fallimento
giudiziario: quella di Rivolta d’Adda, in provincia e diocesi di Cremona, che
era stata intestata a suo fratello, don Costanzo Spinelli.
Due congregazioni da
un’unica ispirazione
Il 4 marzo 1889, don
Francesco arrivò a Rivolta d’Adda. Le suore l’accolsero subito e ascoltarono
ciò che aveva loro da dire: «Sono qui per continuare l’opera con le figlie
decise a seguirmi. Volete unirvi
alla Madre di Bergamo?
Siete libere: andate, figlie, io vi benedirò; andate e fate del bene. Se
però qualcuna vuole restare con me, l’accolgo con tutto il cuore... Sono
povero, poverissimo, ma lavoreremo, faremo sacrifici...». Solo una suora si trasferì
in casa madre.
Intanto, anche madre
Geltrude e le consorelle furono travolte dal fallimento. Anche loro dovettero
lasciare Bergamo: furono accolte dal vescovo di Lodi, monsignor Giovanni
Battista Rota. L’8 settembre 1891, con decreto vescovile, furono erette le
Suore Sacramentine. Madre Geltrude professò i voti perpetui il 26 febbraio 1892
e, dopo un mese, poté ristabilire la congregazione nella casa madre di Bergamo,
riottenuta grazie ad alcune donazioni.
Don Francesco chiese e
ottenne di essere incardinato nella diocesi di Cremona nel marzo 1889. Poté
quindi ripartire insieme alle sue figlie, che nel 1897 furono a loro volta
erette in congregazione autonoma, mantenendo il nome originario di Suore
Adoratrici del SS Sacramento.
Lo stile di don Francesco
Don Francesco riusciva a
unire la contemplazione del Mistero eucaristico alla carità verso i poveri e i
disabili. A sua volta indicò alle suore quale dovesse essere il motore delle
loro azioni: «Adorate con l’amore più ardente l’Augustissimo Sacramento e
attingete da esso la carità a sollievo del prossimo».
Se c’era una
predilezione, da parte sua, era per i malati più ripugnanti: li andava a
cercare per le strade, li ripuliva e baciava le loro piaghe. Un giorno fu
portata da lui una donna colpita da epilessia, con i segni evidenti della
malattia: in particolare, aveva la bava alla bocca.
Don Francesco,
tranquillamente, prese il proprio fazzoletto di tasca e l’asciugò. Accanto a
lui c’era una suora, alla quale spiegò: «Negli infelici dobbiamo vedere Gesù
Cristo. Saresti contenta se nel giorno del giudizio Egli ti dicesse: Hai avuto
schifo di me?».
Mentre la congregazione
aveva un nuovo sviluppo, don Francesco continuava a essere invitato in altre
parrocchie per predicazioni speciali. Diede poi alle stampe un libro,
«Conversazioni eucaristiche», nel quale riportava le sue riflessioni davanti al
Santissimo Sacramento.
Dopo aver conosciuto
l’abate benedettino Jacques Christophe Gauthey, espulso dalla Francia a causa
delle leggi contro le congregazioni religiose, fece propria la spiritualità del
suo Ordine: il 15 settembre 1907 professò come oblato benedettino nelle mani
dell’abate, che si era stabilito, grazie a lui, nell’abbazia dell’Acquafredda a
Lenno.
Gli ultimi anni
Il peso degli anni
cominciava a farsi sentire: spesso don Francesco doveva essere trasportato con
una sedia-portantina. Cercava però di non essere di peso, anche perché doveva
terminare la revisione delle Costituzioni delle Suore Adoratrici.
Consapevole di essere sul
finire della vita, il 9 maggio 1910 firmò il proprio testamento, nel quale, tra
l’altro, rinnovò il perdono a quanti gli avevano fatto del male: «Rendo pure
grazie ai Sacerdoti che mi hanno con zelo e sacrificio coadiuvato. Protesto di
amare tutti e di non avere il minimo rancore con alcuno, e a quelli che
volontariamente o no hanno concorso a recarmi dispiaceri o danni, prego il Buon
Signore renda loro altrettanto di bene e più di quello che mi hanno fatto di
male».
Sul finire del 1912 gli
fu diagnosticato un carcinoma allo stomaco. Celebrò l’ultima Messa il giorno di
Natale, poi si preparò all’ultimo addio alle suore. Alle 21 del 6 febbraio
1913, mentre tutte gli stavano attorno, si spense tracciando il segno della
Croce. Undici anni più tardi, la sera del 14 maggio 1924, i suoi resti mortali
furono traslati nella chiesa della casa madre delle Suore Adoratrici, a Rivolta
d’Adda.
La causa di
beatificazione fino al riconoscimento delle virtù eroiche
A fronte della fama di
santità che, a quindici anni dalla morte, continuava a circondare don
Francesco, fu avviata la sua causa di beatificazione e canonizzazione, per
l’accertamento dell’eroicità delle sue virtù. Il 1° marzo 1928 fu aperto il
processo informativo presso la diocesi di Cremona. Il decreto sull’introduzione
della causa, che all’epoca apriva la fase romana della causa, rimonta invece al
25 gennaio 1952. Il processo apostolico si svolse quindi dal 4 marzo 1953 all’8
marzo 1957.
La sua “Positio super
virtutibus” fu consegnata nel 1988 presso la Congregazione delle Cause dei
Santi. L’anno successivo, il 14 aprile 1989, i Consultori teologi espressero il
loro parere positivo, confermato, il 9 gennaio 1990, dai cardinali e dai vescovi
membri della stessa Congregazione.
Così, il 3 marzo 1990, il
Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la Congregazione delle Cause dei Santi a
promulgare il decreto con cui don Francesco Spinelli veniva dichiarato
Venerabile.
Il primo miracolo per la
beatificazione
Come potenziale miracolo
per ottenere la sua beatificazione fu preso in esame quanto accaduto ad
Agostina Figaroli, di Costa Volpino. Allieva della scuola materna gestita dalle
Suore Adoratrici di Rivolta d’Adda, era in coma per essere caduta in un paiolo
d’acqua bollente: aveva anche riportato ustioni di primo, secondo e terzo
grado.
Due religiose, suor
Dorina e suor Cristina, posarono sul suo corpo alcune immaginette del loro
padre fondatore. Il mattino del giorno dopo, il 21 giugno 1947, Agostina diede
segni di vita, chiedendo di mangiare e chiamando sua madre.
In un secondo momento, i
medici affermarono che in futuro, a causa dei danni causati dall’incidente, non
avrebbe potuto diventare madre. Tuttavia, dopo essersi sposata nel 1965, ebbe
tre figli.
La beatificazione
I Consultori medici della
Congregazione delle Cause dei Santi, il 9 gennaio 1992, riscontrarono
l’inspiegabilità scientifica del fatto. Dopo quasi un mese, il 6 febbraio 1992,
i Consultori teologi confermarono il nesso tra l’asserita guarigione miracolosa
e l’intercessione di don Francesco. Il loro parere positivo fu ribadito dai
cardinali e dai vescovi della stessa Congregazione, il 7 aprile 1992.
Infine, il 2 giugno 1992,
san Giovanni Paolo II fece promulgare il decreto con cui la guarigione di
Agostina Figaroli era da ritenere inspiegabile, completa, duratura e ottenuta
per intercessione del Venerabile Francesco Spinelli.
Lo stesso Pontefice lo
beatificò il 21 giugno 1992, domenica del Corpus Domini, presso il santuario di
Santa Maria del Fonte a Caravaggio, fissando la sua memoria liturgica al 6
febbraio, il giorno della sua nascita al Cielo.
Il secondo miracolo per
la canonizzazione
Il miracolo esaminato per
ottenere la canonizzazione riguardava invece un bambino, Ambrozo Maria Diaz,
nato il 25 aprile 2007 nel centro di maternità gestito dalle Suore Adoratrici a
Kinshasa, in Congo. Mentre la madre s’incamminava verso casa, con lui al collo,
rischiò d’inciampare. Per la paura, strinse a sé il bambino, causandogli una
forte emorragia.
I tentativi di procurare
delle trasfusioni risultavano difficili per lo stato di estrema sofferenza del
piccolo, così una delle religiose, suor Adeline, si sentì condotta a chiedere
l’intercessione del suo fondatore: accese una lampada di fronte alla sua
immagine esposta in cappella e mise un santino sotto il lenzuolo del bambino.
Dopo oltre un’ora, i
medici riuscirono a trovare una vena, grande come quella di un adulto: la
trasfusione funzionò e il bambino si riprese. In segno di gratitudine, i
genitori gli cambiarono nome in Francesco Maria Spinelli Diaz, ma all’anagrafe
“Spinelli” fu scritto erroneamente come “Spinto”.
L’approvazione del
secondo miracolo e la canonizzazione
Il processo sul miracolo
si è quindi svolto nella diocesi di Kinshasa dal 10 al 16 agosto 2014. La
Consulta medica, il 21 settembre 2017, ha dichiarato che il fatto non fosse
scientificamente spiegabile per due motivi: per la gravità oggettiva della
situazione del neonato, ma anche per l’impossibilità di prestargli migliori
cure in quel centro non ospedaliero. I Consultori Teologi hanno dato parere
positivo il 30 novembre 2017; un mese dopo, il 27 febbraio 2018, è giunto lo
stesso parere dai cardinali e dai vescovi della Congregazione delle Cause dei
Santi.
Il 6 marzo 2018,
ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione
delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del
decreto con cui la guarigione inspiegabile del bambino era da attribuire all’intercessione
del Beato Francesco Spinelli. La sua canonizzazione, insieme a quella di altri
sei Beati, è stata celebrata da papa Francesco domenica 14 ottobre 2018.
La sua eredità oggi
Le Suore Sacramentine di
Bergamo e le Suore Adoratrici del Santissimo Sacramento di Rivolta d’Adda
proseguono autonomamente i loro cammini. Le une hanno scuole, asili d’infanzia
e opere educative, mentre le altre, alle stesse opere, uniscono un’attenzione particolare
per disabili e malati. Hanno ricevuto il Decreto di lode l’11 dicembre 1926,
mentre l’approvazione pontificia definitiva rimonta al 27 febbraio 1932.
Le due congregazioni
riconoscono di avere una comune sorgente nella spiritualità eucaristica di don
Francesco e di madre Geltrude, che a sua volta è stata canonizzata nel 2009, ma
le Sacramentine di Bergamo attribuiscono solo a lei il titolo di fondatrice.
Hanno comunque molti momenti di fraternità in comune, specie nelle memorie
liturgiche dei rispettivi fondatori.
Alle comunità delle Suore
Adoratrici, sparse in Italia, Africa e America Latina, si affianca la
Fraternità Eucaristica per laici, che condivide l’insegnamento del fondatore:
«Siate sempre là dove c’è un essere umano che soffre».
Autore: Emilia
Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91320
VISITA PASTORALE IN
LOMBARDIA
BEATIFICAZIONE DI DON
FRANCESCO SPINELLI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Piazzale del Santuario «Nostra Signora del Fonte» - Caravaggio (Bergamo)
Domenica, 21 giugno 1992
1. “Fate questo in memoria di me!” (1
Cor 11, 24). Sono le parole con cui Cristo ha istituito il Sacramento del
suo Corpo e del suo Sangue. Con esse ha rivelato ciò che per sempre costituirà
il cuore che dà la vita alla Chiesa e il culmine a cui tende, come al suo fine,
tutta l’esistenza della comunità dei redenti. Gesù ha detto: “Fate questo in
memoria di me”, ma non ci ha lasciato soltanto un ricordo dell’Ultima Cena. Noi
non solo ricordiamo, ma anche mangiamo: ci nutriamo del suo Corpo e del suo
Sangue. Il cibo serve alla crescita dell’organismo. Il Cibo eucaristico
trasforma coloro che lo consumano. Quando il soggetto assimila gli elementi
nutritivi del cibo corporale, li trasforma nel proprio corpo; l’Eucaristia,
invece, fa crescere in noi l’uomo spirituale a somiglianza di Cristo-nuovo
Adamo, che secondo l’espressione di Paolo è diventato “spirito datore di vita”
(1 Cor 15, 45).
2. L’Eucaristia racchiude
il testamento salvifico della Nuova Alleanza tra Dio e l’umanità. L’uomo che ne
partecipa diviene consapevole di chi egli sia nel disegno di Dio: egli prende
coscienza di essere stato creato a somiglianza di Dio, per andare al di là di
se stesso innalzandosi verso Dio. Questa “coscienza eucaristica”
contraddistingue in modo particolare i Santi e i Beati della Chiesa. Sono loro
che partecipano in maniera più completa alla moltiplicazione del pane, compiuta
da Cristo. Mentre, nei pressi di Betsaida, quanti assistettero alla
moltiplicazione dei pani, poterono sfamarsi e “si saziarono tutti”, come
abbiamo letto nel Vangelo odierno (Lc 9, 17) - i santi, invece, in quanto
uomini dell’Eucaristia, devono a questo mistero salutare uno zelo sempre più
grande, una sempre più forte fame spirituale: la fame della verità, dell’amore,
del sacrificio - la fame che solo il Padre celeste può saziare, quando
diventerà “tutto in tutti” (1 Cor 15, 28).
3. Carissimi fratelli e
sorelle, gli occhi del nostro spirito fissano quest’oggi il mistero
dell’Eucaristia e scrutano l’arcano disegno di Dio, che convoca alla sua mensa
gli uomini di tutta la terra. Nell’Eucaristia sperimentiamo la verità della
nostra missione ecclesiale; diventiamo partecipi di Cristo, e questo cambia la
nostra vita, rendendoci agenti di riconciliazione e di comunione. Il pane
eucaristico ci trasforma in persone “nuove”, fa di noi altrettanti apostoli di
unità e di pace. Con tali sentimenti, che rendono singolarmente significativo
l’odierno nostro incontro liturgico, esprimo la profonda gioia di celebrare
l’Eucaristia insieme con voi, nella solennità del Corpus Domini. Saluto il
venerato Pastore della diocesi, il caro Mons. Enrico Assi, e lo ringrazio per
le parole che a nome dell’assemblea mi ha rivolto all’inizio della Santa Messa.
Saluto con viva cordialità il Signor Cardinale Carlo Maria Martini, Arcivescovo
di Milano e i Presuli della Regione lombarda. Dirigo il mio pensiero affettuoso
a voi, cari Sacerdoti, Religiosi e Religiose, e voi, cari Christifideles laici,
fedeli laici, che so seriamente impegnati in una diuturna opera di annuncio e
di testimonianza del Vangelo. Mi è gradito, inoltre, ringraziare per la loro
presenza le Autorità amministrative, politiche e militari: a tutti vada la mia
sincera gratitudine per la collaborazione offerta nel preparare questa mia
visita pastorale. Un cordiale saluto lo dirigo pure a voi, cari ammalati, che
con la vostra sofferenza, accettata e offerta in spirito di fede, potete
validamente sostenere l’opera della salvezza. Grazie al contributo di ogni
credente, infatti, come mediante tanti chicchi di grano offerti sull’altare
della fedeltà al Vangelo, si costruisce il Corpo mistico del Signore, che si è
immolato per la costruzione del Regno.
4. Nel santo mistero
dell’Eucaristia assume rilievo profetico la vita del Servo di Dio, che oggi mi
è dato di annoverare tra le schiere dei Beati della Chiesa. Celebrando la
solennità del Corpus Christi, qui, in questo luogo consacrato dalla tradizione
alla devozione verso Santa Maria del Fonte, onoriamo un degno figlio della
vostra terra, don Francesco Spinelli, vissuto per “amare e far amare Gesù
nell’Eucaristia”. La vostra Comunità diocesana, unitamente alle Suore
Adoratrici del Santissimo Sacramento, giustamente rende grazie a Dio per questo
apostolo di profonda spiritualità eucaristica, che, accogliendo l’interiore
suggerimento dello Spirito Santo, dette vita a una Congregazione religiosa “per
adorare Gesù nell’Eucaristia con amore ardente e attingere da Lui la carità da
esercitare verso i diseredati (fanciulle orfane o in pericolo), coloro a cui
non provvedeva la pubblica carità”. Quanto rigoglioso e benedetto fu l’avvio di
questa nuova Famiglia, altrettanto tempestose furono le prove che dopo alcuni
anni parvero comprometterne la stessa esistenza. Don Francesco, costretto dagli
eventi a lasciare le sue Suore e la città di Bergamo, percorse nella indiscussa
obbedienza al suo Vescovo un’autentica “via crucis”, con l’umile pazienza di
chi ha una fede eroica. Accolto e aiutato con animo paterno dal Vescovo di
Cremona, Mons. Geremia Bonomelli, don Francesco, malgrado le amarezze e le
delusioni subite, riprese il suo cammino con le Suore della Comunità di Rivolta
d’Adda. Lo zelante Sacerdote spese il resto della sua vita al servizio della
Famiglia religiosa, rinata in terra cremonese e ben presto presente con
numerose fondazioni anche nelle Diocesi di Como e di Milano. Le frequenti
malattie non distolsero mai don Francesco dalla sua fatica di formatore di
Religiose, di servo dei più poveri, di predicatore dell’amore eucaristico, di
sacerdote attento ai confratelli in difficoltà. Attingeva la sua forza
dall’Eucaristia e da una filiale confidenza verso la Vergine Maria, alla quale
in questo santuario affidò ripetutamente le sue Figlie e l’opera a lui più
cara, quella destinata agli handicappati. Dopo una malattia dolorosa,
sopportata con edificante pazienza, spirò nel febbraio del 1913, lasciando alle
sue Suore la raccomandazione di amare l’Eucaristia, di servire i più poveri e
di praticare il perdono.
5. Amore a Cristo
eucaristico e servizio al povero, icona di Cristo: ecco, in sintesi, la vita e
il ministero sacerdotale del Beato Francesco Spinelli, la cui testimonianza
appare oggi particolarmente attuale ed eloquente. In un tempo segnato, com’è il
nostro, da notevoli cambiamenti sociali, egli continua a ripeterci che solo dal
Cuore trafitto del Redentore scaturisce per l’uomo di tutte le epoche la
sorgente inesauribile dell’amore disinteressato, che purifica e rinnova. Don
Spinelli comprese sino in fondo la verità del messaggio della Croce e, per
questo, viene ora additato come esempio da imitare e intercessore da invocare.
La Chiesa lo offre come modello di autentico apostolo soprattutto a voi,
Sacerdoti, che la Provvidenza chiama ad essere dispensatori dei misteri della
salvezza. Sappiate nel vostro quotidiano ministero attingere luce e coraggio
dall’Eucaristia, sì da diventare fedeli discepoli del divino Maestro. Lo
presenta come valido testimone del Vangelo a voi, Religiosi e Religiose, e a
tutti voi, carissimi fratelli e sorelle della diocesi di Cremona, che vi
avviate ormai verso la conclusione del cammino sinodale. Se in ogni
articolazione della vostra Comunità ecclesiale scorrerà la linfa vitale
dell’Eucaristia, potrete essere efficaci messaggeri del perenne e sempre nuovo
annuncio evangelico, recando al mondo la salvezza e la pace.
6. Siate, come don
Francesco Spinelli, persone pervase da indomita e divina carità, che si esprima
in un attento servizio ai poveri e a coloro che vivono ai margini della
società. La Chiesa ha bisogno di uomini e di donne che facciano, come lui,
della loro vita un dono senza riserva al Signore; che non si lascino attrarre
dal fascino dei mutevoli richiami del mondo; che sappiano immolare se stessi,
unendo il loro sacrificio a quello di Gesù, perché “il mondo abbia la vita e
l’abbia in abbondanza” (Gv 10, 10). Questa è la missione della Chiesa;
questa è la vocazione di ciascuno di noi, chiamati a realizzare docilmente il
Vangelo della carità. “Facendo memoria del suo Signore, in attesa che egli
ritorni, - hanno scritto i Vescovi italiani negli orientamenti pastorali per
gli anni ‘90 - la Chiesa entra in questa logica del dono totale di sé. Attorno
all’unica mensa eucaristica, e condividendo l’unico pane, essa cresce e si
edifica come carità ed è chiamata a mostrarsi al mondo come segno e strumento
dell’unità in Cristo di tutto il genere umano” (Evangelizzazione e
testimonianza della carità, 17). Compito, certamente, impegnativo, ma non
impossibile, giacché l’amore del Signore può vincere ogni debolezza umana.
Nell’Eucaristia Cristo si fa nostro nutrimento spirituale e anticipa fra le
ombre del tempo i bagliori del Regno della gloria definitiva.
7. “Oracolo del Signore
al mio Signore: Siedi alla mia destra” (Sal 110, 1). Il Figlio,
consustanziale al Padre, Dio da Dio, che per noi e per la nostra salvezza si è
fatto Uomo, presso il Padre riceve la gloria, a cui partecipano anche i Santi e
i Beati di tutte le nazioni e di tutti i tempi. La Chiesa, celebrando
l’Eucaristia, si rallegra oggi del mistero della Comunione dei Santi, che
costituisce il compimento dell’Alleanza nel santuario dell’Eternità di Dio. Al
tempo stesso Cristo, che “sta alla destra del Padre” non cessa di dire agli
Apostoli, come fece presso Betsaida: “Dategli voi stessi da mangiare” (Lc 9,
13). È Lui infatti che, mediante le mani dei servi dell’Eucaristia, benedice,
spezza e offre da mangiare il suo Corpo e il suo Sangue sotto le specie del
pane e del vino: “Questo è il mio Corpo, che è per voi . . . Questo Calice è la
nuova Alleanza nel mio sangue; Fate questo . . . in memoria di me” (1 Cor 11,
24-25).
Ecco, Signore, noi oggi
“facciamo questo in memoria di te”.
Tu aiutaci a tradurre
nella vita ciò che compiamo nel rito. Aiutaci a donarci, sul tuo esempio, per
la salvezza dei fratelli.
Amen!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Agiografia sintetica di
padre Francesco Spinelli
Beatificato da san
Giovanni Paolo II il 21 giugno 1992 presso il Santuario di Caravaggio
Francesco Spinelli nasce
a Milano, il 14 aprile 1853, da genitori di origine bergamasca. Seguendo i
genitori, che erano al servizio dei marchesi Stanga, abitò anche per qualche
tempo in Cremona, dove frequentò le elementari e ricevette la Cresima nella
parrocchia di Sant’Agata. Ospite di uno zio sacerdote, frequentò il liceo a
Bergamo e qui, entrato in Seminario, venne ordinato sacerdote nel 1875.
Nell’autunno è a Roma per
il Giubileo, nella basilica di Santa Maria Maggiore si prostra ai piedi della
culla di Gesù Bambino: “Mi sono inginocchiato, piansi, pregai, e sognai uno
stuolo di vergini che avrebbero adorato Gesù in Sacramento”. Sogno,
visione, intuizione? Per don Francesco l’incarnazione storica di Gesù continua
con l’incarnazione quotidiana del Pane Eucaristico, quale presenza d’amore per
tutti, da adorare e servire nei poveri.
Il 15 dicembre 1882,
fonda, insieme a Caterina Comensoli, l’Istituto delle Suore Adoratrici, a
Bergamo. Preso infatti dalla passione per Dio e per gli uomini, egli dà vita ad
un Istituto, il cui scopo è “attingere l’amore più ardente dall’Eucaristia
celebrata e adorata per riversarlo sui più poveri fra i fratelli”. Egli
per primo spende la sua vita in ginocchio davanti all’Eucaristia e davanti ai
fratelli, in cui vede la presenza di Gesù da amare e da servire con amore e
compassione incondizionata.
Il 4 marzo 1889, causa un
dissesto finanziario, in cui involontariamente è coinvolto, viene licenziato
dalla diocesi di Bergamo e accolto nel clero di Cremona dal grande cuore di
mons. Geremia Bonomelli. A Rivolta d’Adda continua l’Istituto delle Suore
Adoratrici.
Lungo la sua vita,
costellata di grandi prove, vive e insegna l’arte del perdono più smisurato,
perché di fronte al nemico si può applicare solo “la vendetta di un infinito
amore”.
Muore il 6 febbraio 1913
a Rivolta d’Adda (CR). È beatificato da san Giovanni Paolo II il 21 giugno 1992
presso il Santuario di Caravaggio.
SOURCE : https://www.diocesidicremona.it/agiografia-sintetica-di-padre-francesco-spinelli-19-12-2017.html
Il 14 ottobre don
Francesco Spinelli sarà santo insieme a Paolo VI e Oscar Romero
Messaggio del vescovo
Napolioni dopo l'ufficializzazione della canonizzazione nel Concistoro del 19
maggio
Don Francesco Spinelli,
il fondatore delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento di Rivolta d’Adda sarà
proclamato santo il 14 ottobre in Piazza S. PIetro, insieme a Paolo VI, mons.
Oscar Arnulfo Romero, arcivescovo di San Salvador, martire ucciso dagli
“squadroni della morte” il 24 marzo 1980, e ad altri tre beati. Lo ha
annunciato – in latino come da tradizione – Papa Francesco, durante il
Concistoro ordinario pubblico per la canonizzazione di sei beati che nella
mattinata di sabato 19 maggio si è svolto in Vaticano.
Gli altri beati che
saranno presto canonizzati sono Vincenzo Romano, sacerdote diocesano; Maria
Caterina Kasper, fondatrice dell’Istituto delle Povere Ancelle di Gesù Cristo;
Nazaria Ignazia di Santa Teresa di Gesù, fondatrice della Congregazione delle
Suore Misioneras Cruzadas de la Iglesia.
Il Concistoro è
cominciato alle 10 in punto, con la celebrazione dell’ora terza. Poi il profilo
dei beati e l’annuncio del Papa.
I sei beati, ha detto in
italiano il cardinale Angelo Amato, prefetto della Congregazione per le cause
dei santi, presentandone il profilo, hanno dato una «convinta e coerente
testimonianza del Signore Gesù. Il loro esempio continua a illuminare la Chiesa
e il mondo secondo l’ottica della misericordia», fondamentale nel magistero di
Papa Francesco, «non solo per l’agire del padre, ma come criterio per capire
chi sono i suoi veri figli». I nuovi beati, ha sottolineato Amato, «non smisero
di annunciare il Dio misericordioso».
Il comunicato ufficiale della Santa Sede
Il messaggio del vescovo
Antonio Napolioni
Il vescovo Antonio
Napolioni, con un proprio messaggio, fa eco all’annuncio di Papa Francesco
della canonizzazione di don Francesco Spinelli, «un testimone del
primato di Dio, sorgente e destino della nostra vita, che nel Suo abbraccio paterno
trova pace e compimento. Un prete vero – scrive il Vescovo – la cui fede
traspariva da ogni gesto e parola, specie nei tratti dell’umiltà e
dell’amorevolezza. Più simile all’agnello che al pastore, per quanto si è
lasciato plasmare dal mistero dell’Eucaristia. Si conferma, guardando lui,
che “la santità è fatta di apertura abituale alla trascendenza, che si
esprime nella preghiera e nell’adorazione. Il santo è una persona dallo spirito
orante, che ha bisogno di comunicare con Dio” (GeE 147)».
«I Santi – prosegue mons.
Napolioni -, con la loro naturalezza spirituale, ci fanno come da battistrada
sulle orme di Gesù Vivente, testimoni e narratori di una Bellezza irresistibile,
che li ha conquistati nel profondo, spesso a caro prezzo, facendone generosi
costruttori del mondo nuovo. Non è intimismo individualistico quello che vi si
respira, come attestano le opere di carità, gli stili di condivisione, con cui
figlie e amici di don Spinelli vivono il Vangelo tra gli ultimi del mondo. Lo
testimonia la missionarietà che ancora fiorisce, in Italia e in diverse parti
del mondo».
«La Chiesa di Cremona –
prosegue il Vescovo – vivrà il prossimo anno pastorale intonandosi a questo
immenso dono, che responsabilizza tutti, soprattutto Vescovo e sacerdoti,
compagni nel medesimo sentiero apostolico percorso dal nuovo Santo».
E non manca una proposta
concreta: «Invito tutte le comunità a sentirsi davvero coinvolte in questo
evento, non per assistervi plaudenti, ma per raccoglierne l’appello e farne
progetto di vita».
Il messaggio integrale del Vescovo
Il commento di madre
Isabella Vecchio, superiora generale delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento.
“Lo dicevo io che era un
santo. Eccone la prova”. Sono le parole del Vescovo di Cremona, Geremia
Bonomelli, pronunciate tra lacrime di commozione alla morte del sacerdote
Francesco Spinelli, leggendo il suo testamento.
Oggi, 19 maggio 2018 è il
nostro Vescovo Antonio che annuncia alla Diocesi la data del riconoscimento
della Santità del “nostro Padre fondatore” da parte della Chiesa. Grazie
Eccellenza carissima perché, come Pastore, accoglie questo grande dono del
Signore alla Sua Chiesa. Mi piace pensare, che oggi, con questo evento, la
nostra Famiglia di Adoratrici “consegna” nelle mani della Chiesa, un santo, don
Francesco, uomo di Dio e Sacerdote che dal 1882 ha trasmesso a noi il carisma,
donato a lui dallo Spirito, da custodire e vivere nell’oggi della storia.
Ora è sempre più evidente
che Don Francesco Spinelli è sì il “nostro padre Fondatore”, ma è soprattutto
sacerdote della Chiesa Universale, accolto e riconosciuto dalla Chiesa
cremonese.
Scendono anche a noi
adoratrici, lacrime di commozione e di gioia; il nostro cuore è colmo di
gratitudine e stupore. Ci fa sentire ancor più di essere un “piccolo Istituto”
che nelle Mani di Dio continua a mostrarsi scintilla della Sua Grazia per
tutti.
Alla vigilia di
Pentecoste ci fa bene ricordare che: “Lo Spirito Santo non verrà mai meno alla
Chiesa. La sua testimonianza farà sempre di essa il sacramento di Cristo. La
Chiesa ci donerà sempre la presenza del Signore e attraverso i suoi figli non
cesserà di riflettere la Sua gloria” (H. de Lubac). E proprio oggi, nella
Chiesa di Dio uno dei suoi figli, don Francesco Spinelli, con la sua santità di
vita, riflette la gloria di Dio.
Un desiderio che ho nel
cuore? Che questo Santo sia conosciuto, amato, guardato come un modello di vita
sacerdotale, innamorato dell’Eucarestia, attento ai più poveri, capace di
perdono.
Non ci resta ora che ravvivare in noi tutti questo desiderio di Cielo e, come scrive Papa Francesco nella sua Esortazione apostolica, risuoni in tutti i nostri cuori la chiamata alla santità cercando di incarnarla nel contesto attuale, con i suoi rischi, le sue sfide e le sue opportunità, perché il Signore ha scelto ciascuno di noi “per essere santi e immacolati di fronte a Lui nella carità” (cf GE 2).
Per approfondire:
Il miracolo che ha portato al processo di canonizzazione
Agiografia sintetica di padre Francesco Spinelli
L’Istituto delle Suore Adoratrici del SS. Sacramento
La Fraternità Eucaristica Spinelliana
Voir aussi : https://nominis.cef.fr/contenus/Spinelli.pdf
https://www.suoreadoratrici.com/wordpress3/francesco-spinelli/