samedi 31 mars 2018

Bienheureuse NATALIA TULASIEWICZ, martyre


Bienheureuse Nathalie Tułasiewicz

Martyre en Allemagne (+ 1945)

Enseignante et animatrice dans l'apostolat des laïcs, elle partit au service du travail obligatoire pour aider les jeunes femmes qui y étaient astreintes, afin de leur assurer une assistance religieuse. Arrêtée en avril 1944, elle fut tuée dans les chambres à gaz du camp de Ravensbrück, le Samedi saint 31 mars 1945. Elle a été béatifiée le 13 juin 1999 par Jean-Paul II.

Au camp de concentration de Ravensbrück dans le Brandebourg, en 1945, la bienheureuse Natalie Tułasiewicz, martyre. Volontaire pour aller travailler en usine en Allemagne et apporter par ce moyen un soutien spirituel à ses compatriotes envoyés aux travaux forcés, elle fut arrêtée par la police d’État, torturée à Cologne, déportée, et finalement conduite à la chambre à gaz, le Samedi saint.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6467/Bienheureuse-Nathalie-Tu&%23322%3basiewicz.html


Bse Natalia Tułasiewicz

Laïque et martyre

Nathalie Tułasiewicz naît à Rzeszów près des Monts Carpates le 9 avril 1906 dans une famille d'intellectuels polonais. Elle passa son baccalauréat chez les Ursulines de Poznań et étudia la philologie à l’Université Mickiewicz de Poznań où elle passa sa maîtrise. Le sujet en était Mickiewicz et la musique. Elle devint enseignante à l’école privée Saint-Casimir et chez les Ursulines.

En 1938 Nathalie préparait un doctorat de lettres. Elle s’intéressait au théâtre, à la philosophie, à la psychologie et à la musicologie. Elle étudiait particulièrement les écrits de saint François d'Assise, sainte Thérèse d'Avila et saint Jean de la Croix.

L’occupation allemande fut un terrible choc pour Nathalie comme pour ses compatriotes. Elle y répondit par l’intensification de ses forces spirituelles devenant une véritable Mulier Fortis. Elle faisait partie de la Sodalité de Marie (Sodalicja Mariańska) association de laïcs à la spiritualité mariale.

En 1940, Nathalie quitta Poznań qui faisait partie de la Pologne annexée au Reich et déménagea à Cracovie siège administratif du Gouvernement Général, où elle recevait quotidiennement la Sainte Communion. Elle avait des contacts avec des Polonais fidèles au Conseil polonais de Londres et donnait des leçons de littérature polonaise et de théologie en cachette. À la même époque à Cracovie un certain Karol Józef Wojtyła, ouvrier à l’usine de Solvay, allait se préparer clandestinement au séminaire...

Après une récollection près de Varsovie, Nathalie prit la décision d’accompagner volontairement en 1943 un groupe de femmes polonaises, au titre du travail obligatoire en Allemagne, pour leur apporter un soutien spirituel. Elles travaillèrent dans une usine à Hanovre. Sa décision est comparable à celle en France du bienheureux Marcel Callo.

Comme lui elle organisait des conférences, des cercles de prières, des pièces de théâtre après le travail, etc. (>>> Bx Marcel Callo).

Lorsque la Gestapo découvrit cette présence chrétienne, en avril 1944, elle fut arrêtée, torturée et incarcérée à Cologne. En septembre 1944, elle fut déportée au camp de Ravensbrück.

Le Vendredi Saint 1945 recueillant ses pauvres forces, Nathalie réunit des compagnes pour faire une conférence sur la Passion et la Résurrection du Seigneur. Deux jours après, elle fut envoyée à la chambre à gaz. C'était le jour de Pâques le 31 mars 1945.

Le camp fut libéré par l'armée soviétique le 30 avril 1945.

Natalia Tułasiewicz a été béatifiée le 13 juin 1999, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Source principale : alexandrina.balasar.free.fr (« Rév. x gpm »).©Evangelizo.org 2001-2018

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20180331&id=3117&fd=0


Natalia Tulasiewicz (1)

1906-1945

Natalia (2) naquit à Rzeszow (Pologne), de parents catholiques.

A partir de 1913 elle fréquenta l’école primaire à Kety, puis à partir de 1917 l’école privée pour filles à Cracovie. 

En 1921, la famille s’installe à Poznan et Natalia fréquente le gymnase des Ursulines de l’Union Romaine. Elle fréquente ensuite l’Université de Poznan et obtient en 1932 le diplôme de Maîtrise en philologie polonaise, avec son mémoire sur “Shakespeare et la musique”, sous la direction du professeur Romana Pollak. Des extraits en sont publiés dans l’organe du Mouvement Littéraire.

Entre 1931 et 1937, elle enseigne dans l’école privée mixte de Saint-Casimir et chez les Ursulines de l’Union Romaine. Elle fait un voyage en Italie en 1938.

Parallèlement, Natalia prend une part enthousiaste et très active à l’apostolat parmi les laïcs, convaincue que la foi doit alimenter et transcender la vie quotidienne.

En 1939, quand la Pologne est envahie à la fois à l’Est par les Nazis et à l’Ouest par les Soviétiques, sa famille est déportée ; Natalia s’efforce de continuer d’enseigner en secret à Cracovie.

A partir de 1943, elle se trouve à Hanovre comme représentant du gouvernement de Londres ; elle continue son activité d’apôtre laïque dans l’organisation clandestine pastorale “Ouest”.

En 1944, lors de l’arrestation et de la déportation en masse de Polonais, elle parvient à se glisser parmi les femmes déportées à l’usine Günther-Wagner de Hanovre, pour les soutenir et leur apporter du réconfort par sa force d’âme d’apôtre chrétienne. Elle est finalement découverte, emprisonnée à Hanovre puis à Cologne, atrocement torturée et humiliée, puis conduite au camp de concentration de Ravensbrück.

Le Vendredi Saint 30 mars 1945, rassemblant ses dernières forces, elle se hisse sur le toit de la barraque des condamnées et leur tient une ultime causerie sur la passion et la résurrection du Christ. 

Condamnée à mort, elle est exécutée dans la chambre à gaz le 31 mars 1945, veille de Pâques.

Le lendemain, le camp était libéré par les Alliés.

Béatifiée parmi les cent-huit martyrs polonais du nazisme, en 1999, elle est inscrite au Martyrologe au 31 mars, mais fêtée avec tous ces Compagnons en Pologne le 12 juin, veille du jour anniversaire de leur béatification par le bienheureux Pape polonais Jean-Paul II.

(1)   Les détails de cette notice proviennent d’une page traduite du polonais par un logiciel ; il se peut qu’il s’y trouve donc des inexactitudes dues à une traduction parfois impropre.

(2) On remarquera avec satisfaction qu'en polonais comme dans les langues italienne ou espagnole, le prénom Natalia ne porte pas d'h. Il ne devrait pas non plus en comporter en français, puisque ce prénom vient du latin Natalis (Noël, Naissance) où il n'y a jamais eu d'h. Le même problème existe avec le prénom Thérèse, en latin Teresa.


Blessed Natalia Tulasiewicz


Profile

Lay woman in the archdiocese of Poznan, Poland. School teacher in Poznan. Very active in her parish. Arrested, tortured, held to public ridicule,deported, imprisoned, sentenced to hard labor, and executed during theNazi occupation of Poland and persecution of Christians.

Born
  • Easter day, 31 March 1945 in the gas chambers of the concentration camp in Ravensbrück, Fürstenberg, Oberhavel, Germany

NATALIA TUŁASIEWICZ

My second heroine, Blessed Natalia Tułasiewicz, was born in 1906 in Rzeszów and died in Ravensbrück Concentration Camp in 1945. She was the second child of a tax inspector, and first moved here to Kraków in 1914. She moved to Pozńan in 1921, where she attended Saint Urszula’s Secondary School (w Gimnazjum Urszulanek Unii Rzymskiej). She studied Polish philology at the University of Pozńan and music at the Conservatory. She was a very devout Catholic, and wrote that she wished to strengthen her faith by good deeds and studying. Reflecting on the fact that men and women are made in the image of God, she wrote: “It is precisely our reason that makes us creatures similar to God (Przecież właśnie rozum nasz czyni nas stworzeniami na obraz i podobieństwo Boga)”. 

She wrote her master’s thesis about [EH: famous Polish-Lithuanian poet Adam]Mickiewicz and music, combining her love of Polish literature with her love of music. Unfortunately, her musical training was interrupted because she contracted tuberculosis, and she had an operation on her throat. She finished university in 1931 and had meanwhile begun her teaching career. She was active in the Association of Teachers of the Polish Language and also in a Marian sodality.

Despite her great love of God, Blessed Natalia did not feel at all called to become a religious sister. It was very important to her that she remain and work for God in the world as a laywoman. And at first she thought she would do this as a married woman. In 1927, when she was 21, she became engaged and remained engaged for seven years. Unfortunately, her fiancé was an atheist and a communist, and so Blessed Natalia ended their relationship in 1934. 

But rather than being brokenhearted, she felt that love had tied her even more to earthly life in the world. The love of God, she wrote, had made her heart so powerful that nothing could break it. “It seems to me that I am on the path to a new era in my life, a path that is difficult but worthwhile. Now I love life more than ever before. I have always loved it in God, today I desire in the fullest sense to live in God!” (Wydaje mi się, że zdążam ku takiemu właśnie okresowi życia—ku własniej, trudej, ale wartej trudu drodze. Dziś kocham życie jeszcze więcej, niż kochalam dotychczas. Kochałam je zawsze w Bogu, dziś je pragnę w pewnym sensie zwyciężyć w Bogu!)

Blessed Natalia thus gave herself totally to God but in such a way that she could find and achieve holiness in the everyday, modern world. She wrote, “I have the courage to become a saint. Only holiness is the fullest form of love, and so I don’t just want but must become a saint, a modern saint, a theocentric humanist.”(Mam odwagę chcieć być swiętą. Tylko świętość jest najpelniejszą miłością, więc nie tylko chcę, ale muszę być świętą, nowoczesą święta, teocentryzną humanistką!) She qualified as a state teacher and wrote as well as taught: poetry, novels and newspaper articles. She received much attention for her travels with the famous ship “Batory” in 1937. In 1938, she went to Rome for the canonization of Sw. Andrziej Bobola and travelled all over Italy.

Then in 1939—disaster. On November 10, 1939, German soldiers came to Blessed Natalia’s family home in Pozńan in the middle of the night and threw the whole family—and all their neighbours—into the street. Blessed Natalia had just enough time to leave a note imploring whatever Germans were given their home not to destroy their books and manuscripts and to water the plants. Then the family was forced to live in a transit camp, where conditions were very bad, before being packed on a freight train, like animals, and transported to Ostrowiec Świętokrzyski.

Here they lived with an old woman, the nine of them packed into one room. Blessed Natalia decided to go to Kraków and find a job. She got one public one, working in a private library, and one secret one, teaching in a clandestine school. Also in violation of the rules of the German Occupation, she led weekly literary meetings and monthly sodality meetings. She was befriended by Polish aristocrats who gave her work and intervened to keep her in Poland when she was ordered to become a labourer in Germany.

However, in 1943 she changed her mind about going to Germany. That was the year she visited her friend Brother Tadeusz near Warsaw, just as the Warsaw Ghetto was burning down. Her feelings of compassion for these people she could not help, except in prayer, led her to a covert mission to Germany. She joined a conspiracy called “Zachód” [ EH: i.e. "West"] , run for the Government-in-Exile by two priests, ks. Ferdynand Machay and ks. Kazimierz Świetliński. [EH: Ks.=ksiądz, priest. In Poland a secular priest is addressed as "Priest <Surname>. A priest in a religious order, however, is called "Father".]

Zachód trained her to help Poles doing forced labour in German emotionally, spiritually and intellectually. On August 18, 1943 she went voluntarily to Hamburg to share the forced labour. She worked in a factory and secretly taught religion, Polish orthography [i.e. spelling] and German to her fellow workers. She organized prayers and singing. As she wrote to her sister: “Only here do I fully realize how valuable is my life of solitude and my secular apostolate. And I realize how important it is to go outside and fill in the gap between a saint in a monastery and a layperson outside. I would simply say: let us leave with the holiness in our souls to streets! " (Tu dopiero w pełni przekonuję się, jak cenna dla drugich jest moja życiowa samotność i moje powołanie świeckiego apostolstwa. I przekonuję się, jak palącą kwestią jest, aby wyjść z ukrycia własnej kapliczki właśnie ku światu, aby wypełnić tę przepaść, która dzieli świętego w klasztorze od człowieka świeckiego. Powiedziałabym po prostu: wyjdźmy ze świętością w duszy na ulice!” ).

Sadly, the Germans discovered her activities. They arrested Blessed Natalia in April 1944. She was sent to jail in Hanover and then Cologne. She was tortured and beaten so badly, she bled from the scars of her old surgery. But despite her pain, she prayed and adored God every night. She never betrayed her fellow conspirators, and she wrote that she did not feel humiliated by the Germans: she felt supported by God, and wrote that her bad treatment did not make her give up; instead it taught her to be modest and happy.

In September 1944, she was sent to Ravensbruck concentration camp for women. There she continued her mission by caring for her fellow prisoners, teaching them and having weekly literary meetings. Already suffering again from her lungs, Blessed Natalia was sure she would die, but she did not despair, for she believed that her death would be God’s will and therefore bring about good.

Of course there were no priests in this women’s camp. Blessed Natalia herself led a religious service (nabozeństwu) on Palm Sunday, 1945. But during the week she became so weak and sick that on Good Friday the Germans took her out of line during the morning inspection. She was sent to die in a gas chamber on Holy Saturday, and then her body was burned. Just a few days later, the Germans fled the camp before the Russian advance.

Blessed Natalia was beatified by Saint Jan Pawel in 1999, one of the only two laywomen among the 108 Holy Martyrs. As yet, she is not famous in the English-speaking world. There are not many English-language materials about her. But I present her because I think it is important for Polish women to know about modern Polish female saints, particularly one who never married or became a nun, one who was determined to find holiness in the world. And because she never gave up, despite disappointment, illness and war, I think she exemplifies perseverance. 

from  Dorothy Cummings McLean, "Catholic Women of the 20th Century" (paper presented at the Dzielne Niewiasty ["Brave Women"]  Majówka dla Kobiet [May Retreat for Women] Krakow, Poland 2-4 May, 2014).

SOURCE : http://edinburghhousewife.blogspot.ca/2015/10/request-blessed-natalia-tuasiewicz.html



Beata Natalia Tulasiewicz Martire



Rzeszów, Polonia, 9 aprile 1906 - Rawensbrück, Germania, 31 marzo 1945

Martirologio Romano: Nella cittadina di Ravensbrück in Germania, beata Natalia Tułasiewicz, martire, che, durante l’occupazione militare della Polonia, sua patria, rinchiusa in un campo di detenzione dai seguaci di una nefasta dottrina nemica alla dignità dell’uomo e della fede, in una camera a gas rese la sua anima al Signore. 

Natalia Tulasiewicz nacque nel paese polacco di Rzeszów, nei pressi di Podkarpackie, il 9 aprile 1906. Insegnante laica nella città di Poznan, fu un’insolita animatrice dell’apostolato dei laici. Durante l’occupazione militare della sua patria da parte del regime nazista tedesco, questa coraggiosa donna partita liberamente per il Terzo Reich, insieme con le donne condannate ai lavori forzati, al fine di portare loro un sollievo spirituale.

Quando nell’aprile 1944 la Gestapo scoprì la sua indesiderata presenza, la arrestò. Atrocemente torturata ed umiliata in pubblico, venne infine condannata a morte nel campo di Rawensbrück, nei pressi di Brandeburgo. Il Venerdì Santo, raccogliendo le poche forze rimastele, salì sulla panca della baracca e tenne alle prigioniere una conferenza sulla passione e risurrezione del Signore. Due giorni dopo, il 31 marzo 1945, venne trasportata nella camera a gas ove morì. Era il giorno di Pasqua.

Papa Giovanni Paolo II l’13 giugno 1999 elevò agli onori degli altari ben 108 vittime della medesima persecuzione nazista, tra le quali la Beata Natalia Tulasiewicz, che viene commemorata dal Martyrologium Romanum in data 31 marzo.

Autore: Fabio Arduino