Saint Jean-Antoine Farina
Évêque, fondateur de l’Institut des Sœurs de
Sainte-Dorothée. (+ 1888)
Décret
du 3 avril 2014, en italien, relatif aux miracles attribués à
l'intercession du bienheureux Giovanni Antonio Farina, évêque italien fondateur
des Sœurs de Sainte Dorothée.
- Le 12 juin 2014 s'est tenu un consistoire ordinaire public pour sa
canonisation.
- Dimanche
23 novembre 2014, messe de canonisation de six nouveaux saints, quatre
Italiens et deux Indiens.
"Le bienheureux Farina se consacra totalement à l'authentique progrès
humain et spirituel du troupeau confié à ses soins. Eprouvant le désir d'être
tout à tous, il allait jusqu'à négliger ce qui était nécessaire à sa propre
vie. Son intense activité apostolique, au cours de sa jeunesse comme durant les
années de sa maturité, fut constamment imprégnée par l'union avec Dieu. Homme
de charité, il consacra une attention particulière à la formation de la
jeunesse et au soin des indigents, des laissés-pour-compte et des personnes
atteintes par toutes sortes de souffrances, répondant aux graves nécessités
sociales de l'époque avec une richesse créative et un esprit de total abandon à
Dieu." (Discours
de Jean-Paul II aux pèlerins venus pour la béatification)
"La lumineuse image de Pasteur du Peuple de Dieu, modelée sur l'exemple du
Christ, nous est également proposée aujourd'hui par l'Évêque Giovanni Antonio
Farina, dont le long ministère pastoral, tout d'abord dans la communauté
chrétienne de Trévise, puis dans celle de Vicence, fut caractérisé par une
vaste activité apostolique, constamment orientée vers la formation doctrinale
et spirituelle du clergé et des fidèles. En regardant son œuvre, consacrée à la
recherche de la gloire de Dieu, à la formation de la jeunesse, au témoignage de
charité envers les plus démunis et les laissés-pour-compte, les paroles de
l'Apôtre Paul, entendues dans la deuxième lecture, reviennent à l'esprit: tout
doit être accompli afin que "le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit
glorifié" (2 Th 1, 12). Le témoignage du nouveau bienheureux continue
encore aujourd'hui à produire des fruits abondants, en particulier à travers la
Famille religieuse qu'il a fondée, les Sœurs Maîtresses de Sainte Dorothée
Filles des Sacrés-Cœurs, parmi lesquelles brille la sainteté de Maria Bertilla Boscardin, canonisée
par mon vénéré Prédécesseur le Pape Jean XXIII."
Giovanni Antonio Farina (1803-1888) béatifié le 4 novembre 2001 - homélie en
français - biographie en
italien
A Vicence en Vénétie, l’an 1888, le bienheureux Jean-Antoine Farina, évêque,
qui déploya une activité pastorale multiple et fonda l’Institut des Sœurs
Maîtresses de Sainte-Dorothée Filles des Saints Cœurs, pour qu’elles veillent à
la formation des jeunes filles pauvres et s’occupent de tous les affligés et
marginalisés.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11497/Bienheureux-Jean-Antoine-Farina.html
GIOVANNI ANTONIO FARINA
Évêque, Bienheureux
1803-1888
Giovanni Antonio naquit à Bambellara (province de
Vicenza, Italie du Nord), le 11 janvier 1803 ; ses parents étaient Pietro et
Francesca Bellame. A l’époque, il n’y avait pas d’école dans les petites
bourgades, et Giovanni reçut sa formation de son oncle paternel, un saint
prêtre qui fut pour lui un vrai maître spirituel et un bon précepteur.
A quinze ans il entra au séminaire diocésain de
Vicenza, où il se distingua par sa bonté intérieure et un grand intérêt pour
l’étude. A vingt-et-un ans, alors qu’il n’avait pas encore fini les études de
théologie, on lui confia une charge de professeur au séminaire, où il se révéla
excellent éducateur.
Il fut ordonné prêtre le 14 janvier 1827 et reçut
juste après le diplôme d’habilitation à enseigner dans les écoles primaires. Il
eut ainsi plusieurs charges durant ses premières années de ministère :
professeur au séminaire (et ce pendant dix-huit ans), l’aumônerie de
Saint-Pierre à Vicenza (pendant dix ans), outre qu’il participait à diverses
institutions culturelles, spirituelles et caritatives de la ville ; entre
autres, il assuma la direction de l’école publique primaire et secondaire.
En 1831 il mit sur pied à Vicenza la première école
populaire féminine et fonda en 1833 les Sœurs Maîtresses de
Sainte-Dorothée, Filles des Sacrés-Cœurs, un institut de “Maîtresses à la
vocation sûre, consacrées au Seigneur et adonnées entièrement à l’éducation des
petites filles pauvres”. Mais il voulut aussi que ses religieuses s’occupassent
des filles de bonne famille, des sourdes-muettes et des aveugles ; c’est
pourquoi il les envoya bien vite assister aussi les malades et les vieillards
dans les hôpitaux, dans les maisons de repos, et à domicile. Le 1er mars
1839, le pape Grégoire XVI lui accorda le “décret de louange” (première approbation ad
experimentum) pour sa fondation ; les Règles qu’il avait lui-même rédigées
restèrent ainsi en vigueur jusqu’en 1905, année où l’Institut fut
officiellement approuvé par le pape Pie X, qui avait été ordonné prêtre par le
même Giovanni Antonio, devenu évêque.
En 1850, donc, il fut nommé évêque de Treviso et fut
consacré le 19 janvier 1851. Sans perdre de temps, il se livra à de multiples
activités apostoliques ; il inaugura la visite pastorale du diocèse et organisa
dans toutes les paroisses des associations pour venir en aide aux pauvres,
matériellement et spirituellement, tant et si bien qu’il fut appelé “l’évêque
des pauvres”. Il développa la pratique des Exercices spirituels et l’assistance
aux prêtres pauvres et malades. Il s’occupa de la formation doctrinale et
culturelle du clergé et des fidèles, de l’instruction et de la catéchèse de la
jeunesse. Pendant les dix années de son épiscopat à Treviso, il rencontra
beaucoup d’obstacles de la part du Chapitre de la cathédrale qui, au lieu de le
seconder, lui créa mille problèmes d’ordre juridique, jusqu’à l’empêcher de
tenir le synode diocésain, ce qui lui occasionna de profondes souffrances.
Le 18 juin 1860, il fut transféré au siège de Vicenza,
où il put mettre en place un vaste programme de renouvellement et développer
une immense activité pastorale vouée à la formation culturelle et spirituelle
du clergé et des fidèles, à la catéchèse des enfants, à la réforme des études
et de la discipline du séminaire. Il lança le Synode diocésain, qui n’avait pas
été célébré depuis 1689 ; au cours de la visite pastorale, il lui arriva de
parcourir plusieurs kilomètres à pied ou sur sa mule, pour parvenir jusqu’aux
pays les plus reculés de la montagne, où l’on n’avait jamais vu un évêque. Il
institua diverses confraternités pour venir en aide aux pauvres et aux prêtres
âgés, et aussi pour prêcher les exercices spirituels aux gens ; et surtout il
développa une profonde dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, à la Sainte Vierge et à
l’Eucharistie. Enfin, de décembre 1869 à juin 1870 il participa au concile de
Vatican I, où il fut du nombre des approbateurs du dogme de l’infaillibilité
pontificale.
Les dernières années de sa vie furent marquées autant
par diverses reconnaissances de son activité apostolique et de sa charité, que
malheureusement aussi par de profondes souffrances et même d’injustes
accusations, en face desquelles sa réaction fut toute de silence, de
tranquillité intérieure et de pardon, fidèle en cela à sa propre conscience et
à la règle suprême du “salut des âmes”.
Une première maladie grave le frappa en 1886, après
laquelle ses forces physiques s’affaiblirent peu à peu, jusqu’à cette attaque
d’apoplexie qui le conduisit à la mort, le 4 mars 1888.
La charité héroïque de Giovanni Antonio Farina le fit
appeler “l’homme de la charité” ; même comme évêque il se proposa pour aller
assister spirituellement et corporellement les malades de l’hôpital, se donnant
ainsi comme modèle à ses prêtres, qui l’imitèrent.
Il était convaincu du rôle promoteur de l’école dans
la réforme de la société, et de la nécessaire collaboration entre école et
famille, en privilégiant la préparation adéquate du personnel enseignant. Pour
lui, l’éducation devait intégrer toute la personne humaine, corps et âme, la
pratique religieuse et la charité fraternelle. Sa référence était dans cette
phrase : La science véritable réside dans l’éducation du cœur,
c’est-à-dire dans la crainte de Dieu à l’acte pratique.
Giovanni Antonio Farina peut à juste titre être
considéré comme l’un des plus remarquables évêques du XIXe siècle.
Fondateur des Sœurs Maîtresses de Sainte Dorothée et Filles des Cœurs
Sacrés, il laisse derrière lui et jusqu’à aujourd’hui un message
d’authentique actualité.
Après sa mort, sa sainteté fut de plus en plus
reconnue dans les milieux ecclésiastiques et laïcs. Dès 1897 déjà on recourait
à son intercession pour obtenir des grâces. Récemment en 1978, une religieuse
équatorienne, sœur Inés Torres Cordova, qui souffrait d’une grave tumeur avec
nombreuses métastases, obtint sa guérison miraculeuse après avoir invoqué le
Père Fondateur avec toutes ses consœurs.
Le pape et Serviteur de Dieu Jean-Paul II l’a béatifié
le 4 novembre 2001 et ce Bienheureux évêque est inscrit le 4 mars au
Martyrologe Romain.
He was
born into a religious family in Gambellara, Italy, on 11 January 1803, as the
second of five brothers. After the premature death of his father, Fr Antonio,
his uncle, took the family into his home. This priest was his spiritual and
intellectual mentor. When he was 15 he entered the diocesan seminary of Vicenza
where at 21 he was asked to begin teaching. On 15 January 1827, he was ordained
priest and immediately afterwards earned an elementary school teacher's
diploma. On account of his pedagogical gifts, he was appointed as teacher and
spiritual director at the seminary where he served for 18 years. He was
assistant pastor at St Peter's Parish for 10 years and headmaster in elementary
and secondary schools in Vicenza. In 1831 in Vicenza he founded the first
school for poor girls and in 1836, theInstitute of the Sisters Teachers of
St Dorothy, Daughters of the Sacred Hearts, to supply suitable
teachers. He wanted his religious also to care for deafmutes, blind girls and
the psychologically handicapped. They nursed the sick and the elderly in
hospital and at home. There was no form of suffering that this farsighted
founder overlooked. In 1850 Fr Farina was appointed Bishop of Treviso. Here he
undertook a variety of pastoral initiatives, forming his priests and laity for
evangelization and catholic action. Throughout his ten-year term, canonical
problems with the Cathedral Chapter caused him constant suffering and setbacks.
Here he was able to follow the preparation of Giuseppe Sarto (the future St
Pius X) for the priesthood ordaining him in 1858. In 1860 he was transferred to
Vicenza. Despite the turbulent period in Italian history, during his 28 years
as bishop he embarked on an ambitious pastoral programme that included the
spiritual and cultural formation of the priests and of the laity for
evangelization, the reform of studies and discipline in the seminary, and the
organization of associations for the care of the poor. He was
called the "Bishop of Charity".
In 1889 he was able to hold
a diocesan synod. He was devoted to the pastoral visit and visited every parish
even those that had never seen a bishop. His strength ebbed after a serious
illness in 1886 and he died from a stroke in Vicenza on 4 March 1888. His
compassionate treatment of the poor and his enlightened views on teachers and
education make Bishop Farina one of the more outstanding bishops of the 19th
century. Today, the institute he founded is involved in education as well as
health care and pastoral assistance in many countries.
BEATIFICATION OF EIGHT
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL
II
Sunday 4 November 2001
1. "All things...are yours, Lord,
who love the living" (Wis
11,26). The words of the Book of Wisdom invite us to reflect on the great
message of holiness that the solemn Celebration of the Eucharist relays to us
with the proclamation of eight new Blesseds: Pavel
Peter Gojdic,Methodius Dominic Trcka, Giovanni Antonio Farina, Bartholomew of the Martyrs, Luigi Tezza, Paolo Manna, Gaetana Sterni, María Pilar Izquierdo Albero.
With lives that were lived
totally for the glory of God and the good of their neighbours, they continue in
the Church and for the world to be an outstanding sign of the love of God, who
is the beginning and end of human beings.
2. "Indeed, the Son of
Man came to seek and to save what was lost" (Lk 19,10): BishopPavel
Peter Gojdic and Redemptorist
Father Methodius Dominic
Trcka, today proclaimed
Blessed, profoundly shared the saving mission proclaimed by Christ in the
passage of the Gospel of Luke. Joined together in the generous and courageous
service of the Greek Catholic Church in Slovakia, they passed through the same
sufferings on account of their fidelity to the Gospel and to the Successor of
Peter and now they share the same crown of glory.
Strengthened by the
spiritual experience of the Order of St Basil the Great, Pavel Peter Gojdic, first as Bishop in the Eparchy of
Presov and then as Apostolic Administrator of Mukacev, constantly sought to
realize the pastoral programme he set for himself: "With the help of
God I want to be the father of orphans, the help of the poor, and the consoler
of the afflicted". Known to the people as "the man with a heart of gold",
he became known to the representatives of the government of the time as a real
"thorn in the side". After the Communist regime made the Greek
Catholic Church illegal, he was arrested and imprisoned. Thus for him began a
long calvary of suffering, mistreatment and humiliation which brought about his
death on account of his fidelity to Christ and his love for the Church and the
Pope.
Methodius Dominic Trcka also passed his life in the service of the
Gospel and of the salvation of his brothers and sisters, even to the supreme
sacrifice of his life. As superior of the Redemptorist community in Stropkov,
in Eastern Slovakia, he carried out a fervent missionary activity in the three
Eparchies of Presov, Uzhorod and Krizevci. With the arrival of the Communist
regime, he was deported to a concentration camp with his Redemptorist
colleagues. With the support of prayer he faced with courage and determination
the suffering and humiliation he had to bear on account of the Gospel. His
calvary ended in the prison of Leopoldov where he died worn out by suffering
and sickness, forgiving his persecutors.
3. Bishop Giovanni
Antonio Farina presents the
glorious image of the Pastor of the People of God after the model of Christ.
His long pastoral ministry, first in the Diocese of Treviso and then in the
Diocese of Vicenza, can be summed up as a vast apostolic activity totally
dedicated to the doctrinal and spiritual formation of the clergy and the
faithful. Looking back at his work performed for the glory of God, for the formation
of young people, as a witness of charity for the poorest and most abandoned, we
are reminded of the words of the Apostle Paul in the second reading:
everything must be done so that in everything "the
name of the Lord Jesus might be glorified" (2 Thes 1,12). The witness of the
new Blessed continues to bear great fruit today, above all, in the religious
family he founded, the Sisters
Teachers of St Dorothy, Daughters of the Sacred Hearts, who have their own saint in the
person of Maria Bertilla Boscardin, canonized by Pope John XXIII my venerable
Predecessor.
In Father Paolo Manna we perceive a special reflection
of the glory of God. He spent his entire life promoting the missions. In every
page of his writings there stands out the person of Jesus, centre of his life
and reason for the missions. In one of his letters to the missionaries, he
stated: "In fact the missionary is nothing if he does not put on the
person of Jesus Christ.... Only the missionary who copies Jesus Christ
faithfully in himself can reproduce his image in the souls of others" (Letter 6). Indeed, there are no missions
without holiness, as the Encyclical Redemptoris
Missio pointed out:
"The missionary spirituality of the Church consists in the movement
towards holiness. One must stir up a new zeal for holiness among missionaries
and in the whole Christian community" (n. 90).
4. "May our God make you
worthy of his call and fulfill by his power every honest intention and work of
faith" (2 Thes 1,11).
The reflection of the
Apostle Paul on the faith which needs to be translated into resolutions and
works of good, helps us to understand better the spiritual portrait of the
Blessed Luigi Tezza, glorious example of a life totally
dedicated to the exercise of charity and mercy towards those who suffer in body
and spirit. For them he founded the Institute
of the Daughters of St Camillus, whom
he taught to practice an absolute confidence in the Lord. "The will of
God! Behold my only guide", he exclaimed, "the only goal of my
desires, for which I wish to sacrifice everything". In his confident
abandonment to the will of God, he took as his model the Blessed Virgin Mary,
tenderly loved and contemplated particularly in the moment of the "fiat" and in her silent presence at the
foot of the Cross.
Blessed Gaetana Sterni, who learned that the will of God
is always love, dedicated herself with untiring charity to the excluded and the
suffering. She always treated her brothers and sisters with the kindness and
love of the one who serves Christ in the poor. She urged her spiritual
daughters, the Sisters of the
Divine Will, "to be
disposed and content to put up with privations, fatigue, and any sacrifice to
help your neighbour in need in all that the Lord might want of them". The
witness of evangelical charity that Blessed Sterni left us reminds each
believer of the need to seek the will of God in confident abandonment to Him
and in generous service to one's brothers and sisters.
5. Blessed Bartholomew of the
Martyrs, Archbishop of Braga,
with great vigilance and apostolic zeal, gave himself to safeguarding and
renewing the Church in her living stones, without looking down upon the
provisional structures that are the inert stones. He paid special attention to
the living stones who had little or nothing to live on. He took from his own
pocket to give to them. To those who criticized him for cutting such a poor
figure with the little that remained, he replied: "You will not see
me ever so foolish as to spend with the leisure class what I can use to keep
many poor alive". Since religious ignorance was the greatest form of
poverty, the Archbishop did everything possible to remedy it, beginning with
the moral reform and cultural formation of the clergy "because it is evident
that if your zeal corresponded to your office...the flock of Christ would not
stray so far away from the road to heaven". By his wisdom, his example and
his apostolic zeal, he moved and made burn with zeal the souls of the Fathers
of the Council of Trent so that they would proceed to the necessary reform of
the Church, which he was inspired to bring about with persevering and undaunted
courage.
6."I will extol you, O my God and King" (Ps 144[145],1). The exclamation
of the responsorial psalm reflects the life of Mother María Pilar Izquierdo, foundress of theMissionary Work
of Jesus and Mary: praise
God and in everything accomplish His will. One can sum up her short life:
she died when she was 39 years old, noting that she wanted to praise God by
offering him her love and her sacrifice. Her life bore the mark of constant,
and not just physical, suffering while she was busy doing all for the love of
Him who first loved us and suffered for our salvation. The love for God, for
the Cross of Jesus, for her neighbour in need were the great concerns of the
life of the new Blessed. She was aware of the need to catechize with the Gospel
the outlying districts [of Madrid] and to give to eat to the hungry, in order
to become more conformed to Christ through the works of mercy. Her fundamental
inspiration is today wherever the Missionary
Work of Jesus is present, performing the works of
mercy in accord with her spirit. May the example of her life of self-denial and
generosity renew in us a deep commitment to the service of the needy so that
the present world may become the witness of the renewing force of the Gospel of
Christ.
7. At the beginning of this Eucharist, we heard again
from the Book of Wisdom the great message of the eternal and unconditional love
of God for every human being: "You
love everything you created and you despise nothing of what you have made" (Wis 11,24). The new Blesseds are
the sign of the primary love of God. By their example and their powerful
intercession they announce the salvation that God offers to humanity in Christ.
Let us learn from their witness so that we may serve God in a
"praiseworthy way", walking without obstacles toward the promised
goods (cf. collect, 31st
Sunday). Amen!
Also
known as
Profile
Born
San Giovanni Antonio Farina Vescovo
Gambellara, Vicenza, 11 gennaio 1803
- Vicenza, 4 marzo 1888
Grande
figura di vescovo ed educatore, Giovanni Antonio Farina nacque a Gambellara, in
provincia di Vicenza, nel 1803. Entrato in seminario giovanissimo fu subito
notata la sua predisposizione per l'insegnamento, al punto che a soli 21 anni,
quando ancora studiava teologia, gli venne affidato il compito di tenere delle
lezioni. Ordinato sacerdote
nel 1827 svolse i primi anni del suo ministero a Vicenza. E fu qui che
intuì il valore sociale che poteva avere l'insegnamento. Nel 1831 diede inizio
alla prima scuola popolare femminile e nel 1836 fondò le Suore Maestre di santa
Dorotea Figlie dei Sacri Cuori, un istituto di «maestre di provata vocazione,
consacrate al Signore e dedite interamente all'educazione delle fanciulle
povere». Nel 1850 il Papa lo nominò vescovo di Treviso, dove si distinse in
maniera particolare per la sua carità, tanto da essere chiamato il «vescovo dei
poveri». Nel 1860 fu poi trasferito alla sede vescovile di Vicenza. In questa
veste partecipò ai lavori del Concilio Vaticano I, dove sostenne con forza la
definizione dell'infallibilità pontificia. Morì a Vicenza il 4 marzo 1888. (Avvenire)
Emblema: Bastone pastorale
Martirologio
Romano: A Vicenza, beato Giovanni
Antonio Farina, vescovo, che in vari modi si adoperò nell’azione pastorale e
fondò l’Istituto delle Suore Maestre di Santa Dorotea Figlie dei Sacri Cuori
per provvedere all’educazione delle ragazze povere e a tutti gli afflitti e gli
emarginati.
Non ci sono ancora scuole pubbliche nel suo luogo
di nascita, e i genitori (Pietro e Francesca Bellame) lo affidano per la prima
istruzione a uno zio sacerdote. A quindici anni entra nel seminario vescovile
di Vicenza: la sua vocazione religiosa si è fatta chiara assai presto, e col
tempo si accompagnerà alla passione per l’insegnamento. A 21 anni, mentre
studia teologia, fa già scuola ai ragazzi dei corsi inferiori.
A 24 anni viene ordinato sacerdote, conservando l’incarico in seminario; e
ottiene la “patente” di insegnante elementare, assumendo i primi incarichi
nelle scuole pubbliche di Vicenza (che all’epoca appartiene al Regno
Lombardo-Veneto, sotto gli Asburgo d’Austria). Lavora nelle scuole che ci sono.
Ma pensa a quelle che mancano, soprattutto nelle campagne. L’analfabetismo è
ancora molto diffuso, in particolare tra le ragazze, che così si trovano
confinate in un’esistenza subalterna.
A 28 anni, nel 1831, fa nascere in Vicenza una scuola popolare femminile, e
lavora a un progetto molto audace per il suo tempo e la sua età: creare una
congregazione di suore insegnanti. E a 33 anni istituisce le “Suore Maestre di
Santa Dorotea, Figlie dei Sacri Cuori”, chiamate a istruire non solo le ragazze
di buona famiglia, ma soprattutto le altre, quelle indifese a causa della
miseria oppure colpite da infermità permanenti e gravi, come cieche e
sordomute. Bastano tre anni al nuovo istituto per ottenere da Gregorio XVI (nel
1839) il decretum laudis, che è un iniziale riconoscimento pontificio.
Il fondatore prepara la novità successiva: all’insegnamento, le Dorotee
aggiungeranno il servizio ai malati, come infermiere negli ospedali. Volontarie
anche sul fronte della sofferenza fisica, dunque, con tutto lo slancio: ma
soprattutto con l’indispensabile professionalità. Lui forse non pronuncerà mai
testualmente questa parola; tuttavia concretizza l’idea nelle sue esigenti
direttive: studio, preparazione accurata in medicina e pronto soccorso,
attenzione all’igiene.
L’infermiera d’ospedale come la vuole lui è una figura ancora quasi sconosciuta
in Italia, dove manca perfino un manuale che prepari a questo lavoro. Penserà
lui a procurarlo, facendo tradurre un testo francese e presentandolo alle
Dorotee con questa epigrafe: «Un’infermiera deve avere il cuore di una madre,
il sangue freddo di un medico, la pazienza di un santo. Cure intelligenti
guariscono quanto i rimedi».
A metà secolo diventa vescovo: dal1851 a Treviso e dal 1860 fino alla morte a
Vicenza. Non sempre in clima propizio, tuttavia: a Treviso ci sono
incomprensioni e conflitti con i canonici della cattedrale; a Vicenza riceve
accuse ingiuste. A tutto reagisce col rimanere sé stesso: rispondono per lui le
opere passate e recenti di rinnovatore della scuola e dell’assistenza
ospedaliera, di protagonista di una pastorale fondata «sull’educazione del
cuore». Parla per lui chi lo ha visto fare l’infermiere in ospedale, di
persona. Così, a pochi anni dalla morte, già si incomincia a parlare di grazie
dovute alla sua intercessione.
Nell’anno della sua morte in Vicenza, è nata a Gioia di Brendola, lì vicino,
Anna Francesca Boscardin, che col nome di Maria Bertilla sarà la sua prima
infermiera proclamata santa. Nel 1905, la regola delle Maestre Dorotee viene
approvata definitivamente da Pio X, che è stato ordinato sacerdote da lui nel
1858. Giovanni Antonio Farina è proclamato beato da
Giovanni Paolo II nel 2001. I suoi resti riposano a Vicenza, nella Casa madre
della sua congregazione.
Autore: Domenico Agasso (Famiglia Cristiana)
Nato a Gambellara (Provincia di Vicenza) l’11 gennaio 1803 da Pietro e
Francesca Bellame, Giovanni Antonio Farina ricevette la prima formazione dallo
zio paterno, un santo sacerdote che fu per lui vero maestro di spirito e anche
suo precettore, non essendoci all’epoca scuole pubbliche nei piccoli paesi. A
quindici anni entrò nel seminario diocesano di Vicenza dove frequentò tutti i
corsi distinguendosi per bontà d’animo e una particolare attitudine allo
studio. A 21 anni, mentre ancora frequentava la teologia, venne destinato
all’insegnamento in seminario, rivelando spiccate doti di educatore.
Il 14 gennaio 1827 ricevette l’ordinazione sacerdotale e subito dopo conseguì
il diploma di abilitazione all’insegnamento nelle scuole elementari. Nei primi
anni di ministero ebbe vari incarichi: la docenza in seminario per 18 anni, la
cappellania di San Pietro in Vicenza per 10 anni e la partecipazione a varie
istituzioni culturali, spirituali e caritative cittadine, tra cui la direzione
della scuola pubblica elementare e liceale.
Nel 1831 diede inizio in Vicenza alla prima scuola popolare femminile e nel
1836 fondò le Suore Maestre di S. Dorotea Figlie dei Sacri Cuori, un istituto
di «maestre di provata vocazione, consacrate al Signore e dedite interamente
all'educazione delle fanciulle povere». Subito egli volle che le sue religiose
si dedicassero anche alle fanciulle di buona famiglia, alle sordomute e alle
cieche; le inviò quindi all'assistenza degli ammalati e degli anziani negli
ospedali, nei ricoveri e a domicilio. Il 1° marzo 1839 ottenne il decreto di
lode da papa Gregorio XVI; le Regole da lui elaborate rimasero in vigore fino
al 1905, quando l’Istituto venne approvato da papa Pio X, ordinato sacerdote
dallo stesso vescovo Farina.
Nel 1850 fu eletto vescovo di Treviso e ricevette la consacrazione episcopale
il 19 gennaio 1851. In questa diocesi svolse una multiforme attività
apostolica: iniziò subito la visita pastorale e organizzò in tutte le
parrocchie associazioni per l’aiuto materiale e spirituale agli indigenti,
tanto da essere chiamato «il vescovo dei poveri». Incrementò la pratica degli
esercizi spirituali e l’assistenza ai sacerdoti poveri e infermi; curò la
formazione dottrinale e culturale del clero e dei fedeli, l’istruzione e la
catechesi della gioventù. L’intero decennio del suo episcopato a Treviso fu
turbato da questioni giuridiche con il Capitolo della cattedrale; queste gli
crearono profonda sofferenza e condizionarono la realizzazione del suo
programma pastorale frenando molte iniziative, fino a impedirgli la
celebrazione del sinodo diocesano.
Il 18 giugno 1860 venne trasferito alla sede vescovile di Vicenza, ove mise in
atto un vasto programma di rinnovamento e svolse una imponente opera pastorale
orientata alla formazione culturale e spirituale del clero e dei fedeli,
all’insegnamento catechistico dei fanciulli, alla riforma degli studi e della
disciplina nel seminario. Indisse il sinodo diocesano che non veniva celebrato
dal 1689; nella visita pastorale percorse talvolta vari chilometri a piedi o
con la mula, per raggiungere anche i paesini di montagna che non avevano mai
visto un vescovo. Istituì numerose confraternite per il soccorso ai poveri e ai
sacerdoti anziani e per la predicazione di esercizi spirituali al popolo;
incrementò una profonda devozione al Sacro Cuore di Gesù, alla Madonna e
all’Eucaristia. Tra il dicembre 1969 e il giugno 1870 partecipò al Concilio
Vaticano I, ove fu tra i sostenitori della definizione dell’infallibilità
pontificia.
Gli ultimi anni della vita furono contrassegnati da aperti riconosci-menti per
la sua attività apostolica e la sua carità, ma anche da profonde sofferenze e
da ingiuste accuse di fronte alle quali egli reagì con il silenzio, la
tranquillità interiore e il perdono, con fedeltà alla propria coscienza e alla
regola suprema della «salute delle anime». Dopo una prima grave malattia nel
1886, le sue forze fisiche si indebolirono gradatamente, fino all’attacco di
apoplessia che lo portò alla morte il 4 marzo 1888.
Il suo messaggio di santità
Giovanni Antonio Farina fu un pastore zelante che non conobbe la mediocrità e
camminò costantemente verso le vette della santità. Era sorretto da
straordinario zelo sacerdotale nell’educare la gioventù, nell’animare la vita
cristiana e nell’impegno per formare sacerdoti misericordiosi e oranti, come
egli stesso testimoniò con la vita.
La virtù che più colpisce in lui è la carità eroica, tanto che venne definito
«l’uomo della carità». I poveri, gli infelici, gli abbandonati, i sofferenti di
ogni genere furono l’oggetto della sua tenerezza e delle sue cure; vescovo, si
offrì egli stesso volontario per assistere spiritualmente e corporalmente gli
ammalati dell’ospedale, trascinando con l’esempio i suoi sacerdoti. La sua era
una carità intelligente, lungimirante; da vero educatore, comprese il ruolo
della scuola nella riforma della società, la necessità della collaborazione tra
scuola e famiglia, l’importanza della preparazionedel personale insegnante.
Concepì l’educazione orientata alla formazione integrale della persona umana,
alla pratica religiosa e alla carità fraterna. Suo motto era: «La vera scienza
sta nell’educazione del cuore, cioè nel pratico timore di Dio».
Dopo la sua morte la fama di santità andò crescendo negli ambienti
ecclesiastici e civili; fin dal 1897 si cominciò a ricorrere alla sua
intercessione per ottenere grazie e favori celesti. Nel 1978 una suora ecuadoriana,
suor Inés Torres Cordova, colpita da grave tumore con metastasi diffuse, guarì
miracolosamente dopo avere invocato il padre fondatore insieme alle sue
consorelle.
Questo vescovo della carità, vissuto in una difficile situazione storica della
Chiesa italiana nel XIX secolo, ha un autentico valore di attualità e possiede
ancor oggi la fecondità spirituale delle persone di prua nella Chiesa e per la
Chiesa del terzo millennio.
Nell’edizione del Martirologio Romano, ed. 2007, la festa liturgica è stata
segnata al 4 marzo (il suo dies natalis), mentre nell’Editto di beatificazione
promulgato da Papa Giovanni Paolo II, la data è stata fissata al 14 gennaio,
data in cui lo celebra la diocesi di Vicenza. Papa Francesco lo ha canonizzato
il 23 novembre 2014.
Autore: Santa Sede
FARINA, Giovanni Antonio
di Giovanni A. Cisotto - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 44 (1994)
FARINA, Giovanni Antonio. - Nacque a Gambellara
(Vicenza) l'11 genn. 1803, quintogenito di nove fratelli, da Pietro e Francesca
Bellame. Venne educato dallo zio paterno, don Antonio Farina, cappellano di
Locara e poi arciprete di Cereda, due paesi della diocesi di Vicenza. A quindici
anni entrò nel seminario vescovile e, ancora studente di teologia, venne
incaricato dal vescovo di insegnare grammatica minore e maggiore ai
seminaristi. Nel 1827 fu ordinato sacerdote e, pur continuando l'insegnamento
in seminario, venne nominato cappellano nella parrocchia di S. Pietro in
Vicenza, che era una delle più popolose e povere della città.
Incaricato della direzione della Pia Opera di S.
Dorotea, un'istituzione fondata per la sorveglianza e la formazione della
gioventù femminile, decise nel 1831 di fonderla con la scuola di carità,
esistente in parrocchia per l'istruzione e l'educazione cristiana delle
fanciulle povere costrette all'accattonaggio, che era decaduta per
l'inefficiente organizzazione. Diede vita in tal modo ad una nuova istituzione,
destinata all'istruzione ed educazione delle fanciulle povere, che sotto la sua
direzione divenne in breve tempo fiorente e attiva.
Convinto che la nuova scuola avesse bisogno di maestre
in grado di fornire una continuità educativa con una dedizione totale e
disinteressata, prese la decisione di fondare un istituto religioso che
assicurasse "maestre di provata vocazione, consacrate al Signore e dedite
all'educazione delle fanciulle povere" (Archivio dell'Istituto
"Farina", Memorie storiche dell'istituto, 1828-1839, ms.).
Nacque così nel 1836 l'istituto delle suore Maestre di S. Dorotea figlie dei
Ss. Cuori, per il quale il F. scrisse le costituzioni, sollecitando e ottenendo
l'approvazione governativa, vescovile e pontificia.
Successivamente la scuola fu aperta alle fanciulle
cieche, sordomute, minorate psichiche. In seguito l'istituto fondato dal F.
allargò il suo raggio d'azione, che dal campo dell'istruzione si dispiegò
all'assistenza degli ammalati e degli anziani a domicilio, negli ospedali e nei
ricoveri, nell'intento di abbracciare le forme di carità più rispondenti alle
concrete necessità del tempo dal punto di vista sia religioso sia sociale.
Contemporaneamente il F. ricoprì vari incarichi nella
diocesi: oltre che professore in seminario, fu canonico della cattedrale,
vicedirettore dello studio teologico. direttore del liceo e della scuola
femminile di Vicenza.
Nel 1850, a 47 anni, il F. venne nominato vescovo di
Treviso. In quella diocesi effettuò tra il 1852 e il 1858 la visita pastorale,
mentre non riuscì a realizzare il sinodo, alla cui preparazione aveva
cominciato a lavorare sin dal 1852.
Egli favorì la nascita e l'istituzione nelle
parrocchie di associazioni per il soccorso materiale e spirituale ai poveri,
sollecitando la costituzione di una congregazione di sacerdoti per l'assistenza
spirituale e sanitaria degli ammalati. Particolare cura dedicò alla catechesi
dei fanciulli e degli adulti.
Per la difesa dell'ortodossia dottrinale ribadì
l'importanza della formazione dei sacerdoti, che in seminario dovevano ricevere
una profonda preparazione teologica e culturale e successivamente sottoporsi a
un continuo aggiornamento. Particolarmente aspro fu il conflitto che lo
contrappose al capitolo della cattedrale di Treviso per motivi giurisdizionali.
Nel 1860, resasi vacante la sede episcopale di Vicenza
per la morte di mons. Giovanni Giuseppe Cappellari, il F. fu trasferito dietro
sua richiesta alla guida della diocesi vicentina, che resse per ventotto anni
fino alla morte. A Vicenza indisse nel 1863 il sinodo diocesano che non veniva
celebrato dal 1689, dal quale fece promulgare costituzioni sinodali adeguate ai
tempi. Tra il 1864 e il 1871 effettuò la visita pastorale a tutte le parrocchie
della diocesi.
Particolare sollecitudine egli mostrò per la
formazione dei futuri sacerdoti nel seminario vicentino, per il quale
predispose nel 1864 un nuovo regolamento, improntato a rigorosa disciplina.
Come già a Treviso, forte attenzione riservò al catechismo per i fanciulli e
all'istruzione religiosa per gli adulti, favorendo il riordino delle scuole
della dottrina cristiana e sottolineando il fondamentale ruolo dei genitori e
la necessità della collaborazione dei laici. Egli favorì a Vicenza la nascita e
la diffusione di confraternite e pie unioni, mentre rimase sostanzialmente
estraneo alle iniziative di tipo sociale dei cattolici, che negli ultimi anni
del suo episcopato stavano nascendo anche nel Vicentino.
Al concilio Vaticano I nel 1870 sottoscrisse con altri
vescovi la richiesta di definizione del dogma dell'infallibilità pontificia,
anche se non partecipò alla seduta finale, perché costretto a rientrare in
diocesi a causa di gravi problemi inerenti la mensa vescovile.
In entrambe le sue esperienze episcopali, a Treviso e
a Vicenza, il F. tenne ferma una unica linea di condotta, ispirata alla
concezione paolina e riassunta in una sua frase: "chi resiste alle potestà
della terra resiste a Dio stesso" (Lettera pastorale al clero e al popolo
della diocesi di Vicenza, Treviso 1860, p. 12). Così egli si mostrò ossequiente
e rispettoso verso l'Austria fino al 1866 e in seguito verso il governo
italiano.
Al pensiero di s. Paolo e alla coscienza della propria
missione episcopale bisogna riferirsi perciò esaminando l'azione e il magistero
del F. e con essi spiegare in particolare il suo atteggiamento verso l'Austria
prima del 1866, che non può essere liquidato quale austriacantismo puro e
semplice, accusa ripetutamente rivoltagli dopo il 1866. Semmai è più legittimo
parlare di culto dell'autorità, che lo portava a intervenire in modo
inflessibile contro quanti, sacerdoti o laici, derogavano da quella che egli
giudicava la retta via.
Il F. morì a Vicenza il 4 marzo 1888. È in corso la
causa di canonizzazione.
Opere: Oltre a circolari e lettere pastorali,
conservate negli archivi delle curie vescovili di Treviso e di Vicenza, a corsi
di esercizi spirituali, a discorsi d'occasione, a regolamenti e norme per
l'istituto da lui fondato, sono da ricordare: Lettera pastorale al clero
ed al popolo della diocesi di Treviso, Vicenza 1851; "... sempre con
voi...". Lettere del fondatore G. A. Farina alle suore,
Vicenza 1978; "… dentro l'ampiezza del suo cuore". Lezioni
e discorsi del fondatore mons. G. A. Farina alle sue suore,
ibid. 1981.
Fonti e Bibl.: Lettere e manoscritti del F. (testi di
omelie, discorsi alle suore, regolamenti ecc.), in buona parte inediti, sono
conservati a Vicenza presso l'Archivio dell'Istituto "Farina". S.
Rumor, G. A. F. vescovo di Vicenza. Appunti biografici,
Vicenza 1888; Id., L'Istituto delle suore Maestre di S. Dorotea e il
fondatore barone G. A. F. vescovo, I, ibid. 1898; II, ibid.
1903; L. Caliaro, Mons. G. A. F. vescovo di Vicenza…,
Vicenza 1959; La visita pastorale di G. A. F. nella diocesi
di Vicenza (1864-1871), a cura di G.A. Cisotto, Roma 1977; Il vescovo
G. A. F. e il suo Istituto nell'Ottocento veneto. Atti del
convegno ... Vicenza, 23-25 genn. 1987, a cura di A. I.
Bassani, Roma 1988; G. Sterbini, L'uomo della carità. Il servo di Dio
mons. G. A. F. (1803-1888) vescovo e fondatore, Vicenza
1989; T. Goffi, Un cammino di carità ecclesiale. Mons. G. A. F.,
Brescia 1989; G. De Rosa, Storie di santi, Bari 1990, pp. 20 1-218; A. I.
Bassani, G. A. F...., in Santità e religiosità nella
diocesi di Vicenza. Vita e storia di pietà dal sec. XII al sec. XX,
a cura di R. Zironda, Vicenza 1991, pp. 181 ss.; G. Zalin, Il legato
Muttoni e il vescovo G. A. F., in Riv. della Diocesi di
Vicenza, LXXXII (1991), pp. 560-564.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giovanni-antonio-farina_(Dizionario-Biografico)