Bienheureux Barthélemy Longo
Fondateur de la congrégation des sœurs de Notre Dame
du Rosaire (✝ 1926)
"Le bienheureux Bartolo Longo eut un charisme
spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire... il s'est senti appelé à
construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des
ruines de l'antique cité tout juste pénétrée par l'annonce évangélique avant
d'être ensevelie en 79 par l'éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres
des siècles plus tard, comme témoignage des lumières et des ombres de la
civilisation classique. Par son œuvre entière, en particulier par les 'Quinze
Samedis', Bartolo Longo développa l'âme christologique et contemplative du
Rosaire; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez
Léon XIII, le 'Pape du Rosaire'." (Benoît XVI - lettre
apostolique du 16 octobre 2002 - sur les pas des témoins)
"Né en Apulie, en 1841, Barthélemy Longo étudia
le droit civil à Naples. Là il assista à des séances de spiritisme et perdit la
foi. Grâce au frère Radente, il recouvra la grâce divine et embrassa la règle
de notre 'tiers-ordre' en 1871, sous le nom de frère Rosaire, qui fut pour lui
un présage.
Il consacra en effet toute sa vie à la dévotion
mariale, construisant un sanctuaire à Notre Dame du Rosaire fondant une
congrégation de sœurs dominicaines sous le même vocable. Il édita des livres à
la louange de la Vierge et de l’Ordre; il publia des ouvrages dans le but
d’accroître la foi et la justice sociale. Il épousa une veuve, Marie-Anne
Farnararo, son émule en œuvres charitables.
Le 5 octobre 1926, il reposa dans la paix du Seigneur
et en 1980 fut inscrit au nombre des bienheureux par Jean Paul II."
(Laïcs
et dominicains - grandes figures)
À Pompéi près de Naples, en 1926, le bienheureux
Barthélemy Longo. Homme de loi, attentif au culte marial et à la formation
chrétienne des paysans et des enfants, il fonda dans la vallée de Pompéi, avec
les ressources de sa pieuse épouse, construisant un sanctuaire dédié au Rosaire
et une Congrégation de Sœurs sous le même titre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12256/Bienheureux-Barthelemy-Longo.html
Prière du Bienheureux Barthélemy Longo
Voici la Prière à Saint Gabriel Archange « Je vous
salue, ô Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » du
Bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), véritable « Apôtre du
Rosaire » du Tiers Ordre Dominicain qui définissait le Rosaire comme
« la douce chaîne qui nous relie à Dieu » et Fondateur du Sanctuaire
de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi près de Naples en faveur des pauvres et des enfants
des détenus.
La Prière de Barthélemy Longo « Je vous salue, ô
Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » :
« Je vous salue, ô Gabriel, sublime esprit de lumière et de
beauté. Le Seigneur vous bénit lorsqu'il vous créa plus parfait que toutes les
créatures, dans une gloire céleste, en vous insufflant l'esprit de force. Vous
êtes l'élu entre tous les Anges, envoyé par le Roi des rois pour annoncer la
grande œuvre de l'Eternel, l'incarnation du Verbe et la rédemption de
l'humanité. Saint Gabriel Archange, ambassadeur de Dieu et ange gardien de la
Vierge Marie, qui vous tenez devant son trône dans le sanctuaire de Pompéi,
priez pour nous pécheurs, afin qu'après avoir, avec le Rosaire, salué votre
Reine comme vous l'avez salué à Nazareth, nous puissions avec Elle, Vous voir à
l'heure de notre mort. Ainsi soit-il. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
Voir également du Bienheureux Bartolo Longo :
Un exemple pour tous les membres de l’Ordre du Saint-Sépulcre
Ce 5 octobre nous faisons mémoire des 90 ans de la mort du bienheureux
Bartolo Longo, membre de l’Ordre du Saint-Sépulcre, apôtre de la prière du
Rosaire et témoin de la miséricorde divine.
Né le 10 février 1841 à Latiano, près de Lecce, dans la région des Pouilles, en
Italie, il a grandi dans une famille chrétienne, mais s’éloigna de l’Eglise au
cours de ses études de droit à Naples, devenant un anticlérical militant,
adepte du spiritisme.
L’avocat Bartolo Longo traversa ensuite une profonde crise spirituelle
au cours de laquelle il fut aidé notamment par son ami le Professeur Vincenzo
Pepe, et par un religieux dominicain, le Père Alberto Radente.
Après une confession salutaire, il fit à nouveau sa « première
communion », le 23 juin 1865.
Participant assidument à l’Eucharistie, il entra en relation avec
Caterina Volpicelli, une napolitaine propagatrice de la dévotion au Sacré Cœur
de Jésus, qui fut béatifiée en 2001. Elle lui présenta la comtesse Albenzio De
Fusco, veuve, propriétaire de terres dans la vallée de Pompéi, qui deviendra
plus tard son épouse, en 1885.
Découvrant l’état de désolation spirituelle de cette vallée pompéienne
où il secondait administrativement la comtesse, il décida d’y œuvrer pour la
promotion sociale et humaine des habitants, et pour l’évangélisation.
Tout en diffusant la prière du Rosaire, Bartolo Longo ouvrit un
orphelinat féminin et fonda une communauté religieuse féminine, les Filles du
Saint Rosaire de Pompéi, présentes jusqu’en Indonésie. Une confrérie du Rosaire
se développa aussi, sous son impulsion, ainsi qu’une revue toujours très
diffusée, Le Rosaire de la Nouvelle Pompéi, qu’il dirigea
personnellement.
Un sanctuaire marial sortit de terre, consacré en 1891, dédié à la
prière pour la paix dans le monde, près des ruines de l’antique cité détruite
par le Vésuve. Pompéi devint non seulement la ville de Marie et de la foi, mais
aussi la ville de l’amour avec de nombreuses œuvres de charité, tels que des
centres éducatifs pour enfants de prisonniers. Le 12 septembre 1906, Bartolo
Longo céda au Saint-Siège toutes ses réalisations, y compris le sanctuaire
confié par la suite à un délégué pontifical.
Le Pape fit chevalier du Saint-Sépulcre le Bon Samaritain de Pompéi, en
reconnaissance de son action au service des plus déshérités en qui il reconnut
le Christ souffrant.
Mort le 5 octobre 1926, il fut proclamé bienheureux par saint Jean-Paul
II le 26 octobre 1980.
Il est un modèle de vie chrétienne, d’humilité et de désintéressement,
pour tous les membres de l’Ordre qui l’invoquent souvent, sollicitant son
intercession, notamment à travers la prière pour sa canonisation.
Prière pour la canonisation du Bienheureux Bartolo Longo
Dieu, Père de Miséricorde, nous Te louons pour avoir donné à l'histoire
des hommes le Bienheureux Bartolo Longo, apôtre ardent du Rosaire et exemple
lumineux de laïc engagé dans le témoignage évangélique de la Foi et de la
Charité.
Nous Te remercions pour son extraordinaire chemin spirituel, ses
intuitions prophétiques, son infatigable empressement envers les derniers et
les marginaux, le dévouement avec lequel il servit filialement Ton Eglise et
construisit la nouvelle ville de l'amour à Pompéi.
Nous T'en prions, concède que le Bienheureux Bartolo Longo soit bientôt
compté parmi les saints de l'Eglise Universelle, afin que tout le monde puisse
le suivre comme modèle et jouir de son intercession. Par Jésus, le Christ,
notre Seigneur. Amen.
Pour témoigner des grâces reçues, écrire à :
Sanctuaire de Pompéi - Piazza Bartolo Longo, 1 - 80045 Pompei (NA) -
Italia
(5 octobre 2016)
Sauvé du spiritisme
par Marie
Revenu du spiritisme et de toutes les errances
auxquelles le soumettait l’esprit mauvais, maître Bartolo Longo se consacre
ensuite aux bonnes oeuvres que la Providence lui propose et à la propagation du
Rosaire. Il fut béatifié par Jean-Paul II le 26 octobre 1980.
En 1841, près de
Brindisi, dans l’Italie méridionale, naît un enfant qui reçoit au baptême le
prénom de Barthélemy, en abrégé Bartolo.
Son nom de famille est
Longo. Très tôt, il se révèle intelligent, pieux, pétillant de vie.
«J’étais, dit-il, un diablotin vif et impertinent,
quelque peu polisson. »
Jusqu’à l’âge de 16
ans, il est élevé dans un collège religieux. En classe, ses gamineries lui
valent maintes punitions, et c’est un supplice pour lui que d’avoir à rester en
place pendant les cours ! Par exception, le jour de sa première communion, il
demeure sans bouger une heure et demie en action de grâces !
Doué d’une étonnante
mémoire, Bartolo commence à 16 ans l’étude du droit à l’université de Naples où
il réussit fort bien. À la même époque, il suit les cours de philosophie d’un
prêtre défroqué. Frappé et ébloui par l’esprit anticlérical, il s’éloigne, peu
à peu, des sacrements et ne prie plus.
Une question le
harcèle : « Le Christ est-il Dieu ou non ? ». Un confident de ses
tourments spirituels l’invite alors : « Viens avec moi. Je te conduirai au
lieu où se résoudront tous tes doutes.»
Et, le 29 mai 1864, on
l’initie aux secrets du magnétisme et du spiritisme : tables tournantes,
réponses et divination des voyants.
Bartolo demande à «
l’esprit » : « Jésus-Christ est-il Dieu ? » – « Oui », répond le médium.
« Les préceptes du Décalogue sont-ils vrais ? – Oui, sauf le sixième (Tu
ne commettras pas d’adultère). – « Laquelle des deux religions est la vraie
: la catholique ou la protestante ? – Toutes deux sont fausses », prononce
sentencieusement l’esprit.
Bartolo est en train
de perdre la foi. Au lieu d’écouter la voix de la vérité qui nous vient du
Christ et de l’Église, il se laisse duper par le démon lui-même, qui sait
mêler le vrai et le faux, pour tromper les âmes et les conduire au péché. Le
rejet du sixième commandement conduit le jeune homme à tous les excès de
l’immoralité, alors que le doute sur la vérité du catholicisme le mène à
l’indifférentisme religieux. Séduit par la magie, Bartolo se livre à la
divination et au spiritisme ; il devient médium de premier ordre, et même «
prêtre spirite ».
Sous l’emprise du
démon
Bartolo, rapidement
épuisé par les jeûnes prolongés que lui demande le démon et par toute sorte de
phénomènes hallucinatoires, perd sa santé.
Il écrira :
« L’esprit mauvais qui m’assistait, voulait
s’emparer de mon âme formée à la piété depuis mes premières années et me
demander l’adoration et l’obéissance aveugle. Il se faisait passer pour
l’archange Michel, m’imposant la récitation des psaumes et des jeûnes
rigoureux. Il réclamait que son nom, comme signe de puissance et de protection,
fût écrit en tête de tous mes papiers et que je le portasse sur mon cœur,
inscrit en chiffres rouges dans un triangle de parchemin. »
Mais, pour l’instant,
le jeune homme, inquiet du surnaturel et de l’au-delà, est toujours poussé par
son désir de percer le mystère de l’autre monde. De fait, personne ne peut
totalement éviter de s’interroger sur l’énigme de la vie et de la mort.
Mais le bon ange de Bartolo
veille sur lui. Il lui fait rencontrer un ancien ami, le professeur Vincenzo
Pepe, pour lequel il a de l’estime et du respect. Mis au courant des pratiques
spirites de Bartolo, il conseille à celui-ci de se repentir et de se confesser.
« Tu veux donc mourir dans une maison de fous et, de plus, être damné ? »,
lui demande-t-il. Le coup porte.
Fortifié par les
paroles du professeur Pepe, Bartolo se présente au confessionnal du père
Radente. En présence de cet individu bizarre, à la face ornée d’une barbe de
mousquetaire, le père croit d’abord avoir affaire à un malfaiteur qui prépare
un mauvais coup ! Mais quand, après avoir longtemps hésité, le jeune homme
s’approche et lui parle, le prêtre sait trouver les mots qui font tomber les écailles
des yeux de son pénitent. La confession est sincère et profonde.
Par la suite, Bartolo
affirmera à ceux qui ne croient pas à l’action du démon dans le spiritisme : «
Je l’ai expérimenté, et c’est par un miracle de la Très Sainte Vierge que j’en
ai été délivré. »
Une nouvelle vie, au service de la Sainte Vierge,
commence pour lui. Il se met à réciter chaque jour le Rosaire, prière à
laquelle il sera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Bartolo entre dans le tiers
ordre dominicain, sous le nom de « fratel Rosario » (frère Rosaire). Il a 30
ans. Sous la direction du père Radente, il s’initie à l’étude des oeuvres de
saint Thomas d’Aquin.
Notre-Dame de Pompéi
Pendant ce temps, il
continue d’exercer la profession d’avocat. Mais sa santé délabrée ne lui permet
plus un travail régulier. Des personnes charitables s’inquiètent de lui. La
comtesse Marianna de Fusco, devenue veuve, l’invite à venir s’établir chez elle
en tant que précepteur de ses enfants. Elle possède, à côté des ruines de
l’ancienne Pompéi, près de Naples, des terres dont elle n’a pas la possibilité
de s’occuper.
Pour lui rendre
service, « fratel Rosario» s’offre à les administrer. Il prend alors conscience
de l’effrayante misère spirituelle et matérielle de cette région. Que faire en
face de tant de besoins ? Il commence par fonder une confrérie du
Très-Saint-Rosaire ; il parcourt la campagne, entrant dans les fermes pour
apprendre aux gens à prier, distribuant médailles et chapelets.
Peu à peu, la pratique
religieuse revient. Puis, sur les conseils de l’évêque, il construit une église
qu’il fait consacrer à Marie. Il installe au-dessus du maître-autel un tableau
de la Sainte Vierge qui ne tarde pas à faire tomber du Ciel une véritable pluie
de miracles.
Léon XIII dira : «
Dieu s’est servi de cette image pour accorder des grâces innombrables qui ont
ému l’univers. »
Un orphelinat
Avec l’affluence des
pèlerins auprès du nouveau sanctuaire, arrivent les ex-voto de reconnaissance
et aussi les aumônes. Bartolo en profite pour fonder un orphelinat où il
recueille orphelines et enfants de prisonniers, leur assurant ainsi une
éducation, un métier et une instruction religieuse.
Trois ans après cette
fondation, il écrit aux criminologues de l’époque, selon lesquels les enfants de
criminels deviendraient certainement des criminels :
"Qu’avez-vous
fait, vous, en enlevant le Christ des écoles ? Vous avez produit des ennemis de
l’ordre social, des subversifs. Au contraire, qu’avons-nous gagné, nous, en
mettant le Christ dans les écoles, des fils de détenus ? Nous avons transformé
en jeunes gens honnêtes et vertueux ces malheureux que vous vouliez abandonner
à leur triste misère ou jeter dans un asile de fous ! "
Face aux calomnies
Cependant la collaboration de Bartolo avec la
comtesse de Fusco fait jaser et leur attire à l’un et à l’autre une véritable
campagne de calomnies. Ils consultent Léon XIII qui leur répond : «Mariez-vous.
Et personne n’aura plus rien à dire. » Aussi, le 19 avril 1885, maître
Barthélemy Longo épouse-t-il la comtesse de Fusco. Ces épousailles demeurent
virginales, ce qui n’empêchera pas les deux époux de s’aimer profondément en
Dieu. Grâce à eux, l’oeuvre de Pompéi se poursuit et s’étend. La misère de
jadis a fait place à une laborieuse prospérité.
Mais les roses ne sont
pas sans épines : en 1905, le fils aîné de la comtesse, maladroit en affaires,
est acculé à la faillite. Une plainte est portée auprès du pape saint Pie X : «
Les offrandes de messes aboutissent dans les poches du fils de Madame
Barthélemy Longo. »
Pour arranger cette
sombre affaire, montée de toutes pièces, Bartolo renonce spontanément en faveur
du Saint-Siège à toutes ses oeuvres.
« Saint-Père, dit-il au pape, puis-je à présent mourir
tranquille ? – Oh, non !, réplique le Pape, vous ne devez pas mourir, mais
travailler, Bartolo nostro ! ». Par obéissance donc, il travaillera jusqu’à
épuisement de ses forces.
Les derniers jours de
Bartolo se passent dans le recueillement et la prière. Atteint d’une double
pneumonie, il s’éteint le 5 octobre 1926, à l’âge de 85 ans. « Mon seul
désir est de voir Marie qui m’a sauvé et me sauvera des griffes de Satan. »
Telles sont ses dernières paroles.
Un moine bénédictin
« Le Rosaire en main, le bienheureux Bartolo
Longo dit à chacun de nous : “Réveille ta confiance en la Très Sainte Vierge du
Rosaire. Sainte Mère honorée, je repose en Vous toute mon affliction, toute mon
espérance et toute ma confiance !” »
(Homélie de béatification).
SOURCE : http://jeunes-anciennes-de-saintjoseph.over-blog.com/article-le-bienheureux-bartolo-longo-un-saint-contre-satan-97539515.html
Also
known as
- Bartolo
Longo
- Bartolomea
Longo
- Bartolomeo
Longo di Latiano
- Brother
Rosary
- Fratel
Rosario
- Herald of the Blessed
Virgin Mary’s Rosary
- Man
of Mary
Memorial
Profile
Son of a physician, Longo was born
financially well off, and received a good education, both secular and Christian, and attended a Piarist school until age sixteen.
Raised in a pious family; they prayed the Rosary
together each night. An excellent student, Barolo was skilled in
literature, oratory, fencing, dancing, music, and other arts,
could play flute and piano,
directed a school band; was also known to be restless, and had difficulty
sitting through classes. Studied law at the University
of Naples where received his
degree in 1864, but where he fell into
a dissolute and worldly life.
Following a philosophy class taught by a
fallen-away priest, Longo moved from
indifference to the Church to ridicule, to
open hostility. He participated in street demonstrations against the Pope, then dabbled in occult
nonsense like magnetism and spiritism, tipping tables and contacting the spirit
world through mediums. Burning his bridges, he finally became a Satanist, and
with some further study, a Satanist priest.
Bartholomew’s family and
friends refused to give up on the young man, praying for his return to
the faith, and pecking away at
his interest in Satan. Vincente Pepe, a respected professor from his home
town, convinced him to turn from the occult, and a Dominican friar named Father Albert guided him
through his return to the Church in a process we
would today call deprogramming. Longo finally recovered his
senses and his faith, and became a Dominican tertiary on 25 March 1871, taking the name Fratel
Rosario (Brother Rosary).
Bartholomew wanted to do
something to make amends for his apostasy, and began preaching against the occult
in the places where college students frequented. Father Albert helped him
join a group of local lay people working for
the poor. Seeing the terrible,
grinding poverty that was the lot
of most, he wanted to do something to help, and had a sudden inspiration that
the Rosary would become the key. He established a shrine of Our Lady
of the Rosary in the valley of Pompei and used a discarded painting
of Mary under that title
as its visual. Pilgrims came, miracles occurred, the
crowds grew, and the local bishop asked Bartholomew
to construct a new church. Work on the church began in 1876, it was dedicated
in 1887, given to the papacy on 19 February 1894, was designated a basilica in 1901 by Pope Leo XIII, and today receives
about 10,000 pilgrims a day.
Bartholomew and Mariana,
the widowed Countess di Fusco,
constructed other charitable institutions nearby forming what became known as
the City of Charity or City of Mary. To staff
the orphanage in the City,
Longo founded the Daughters of the Rosary of Pompeii.
He established a
trade school for the Sons
of the Imprisoned, boys whose fathers were in jail, and
placed it under the direction of the Brothers of Christian Schools.
The success of the school disproved the
contemporary assumption that children of criminals were
doomed to be criminals themselves, and in 1922 he established a
sister school for the daughters
of prisoners.
Because Bartholomew and
Mariana worked together so much, gossip developed that they were romantically
involved. To prevent their good work from being tainted by this talk, the
two married in April 1885, but lived together
chastely in keeping with private vows. It was not enough for some, however, and
in the first years of this century he was accused of adultery, profiteering,
dishonesty, even insanity. In 1906, Pope Saint Pius IX asked Longo to
retire as administrator for the good of the City, and he did,
handing it over to the papacy, and taking a job in
the City as a regular employee. Made a Knight of
the Guard Cross of the Holy Sepulcher in 1925.
Born
Died
Venerated
Beatified
Prayers
All-powerful and
merciful God, in Blessed Bartolo, a
promoter of the rosary of the Blessed Virgin, you showed a wonderful
example of holiness and of charity for needy children and orphans. Through his prayers
may we learn to see Christ your Son in our neighbors and to love him through
them. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns
with you and the Holy Spirit, one God, for ever and
ever. – General Calendar of the Order of Preachers
Additional Information
- books
- other
sites in english
- audio
- images
- video
- ebooks
- sitios
en español
- fonti
in italiano
Readings
You, what have you done
by taking Christ out of the schools? You have produced
enemies of social order, subversives. On the contrary, what have we gained by
putting Christ into the schools of the children of criminals? We
have transformed these misfortunate ones into honest and virtuous young people
that you wanted to abandon to their sad fate or toss into insane asylums! –
Blessed Bartholomew, writing to a group of criminologists about his schools
My only desire is to see
Mary who saved me and who will save me from the clutches of Satan. –
Blessed Bartholomew’s last words
I wish to die a
true Dominican tertiary in the arms of the
Queen of the Rosary with the assistance of my holy Father Saint Dominic and of
my mother Saint Catherine of Siena. – from Blessed Bartholomew’s last
will and testament
Rosary in hand, Blessed
Bartolo Longo says to each of us: “Awaken your confidence in the Most Blessed
Virgin of the Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my troubles, all
my trust and all my hope!” – Pope John Paul II in his homily
during the beatification ceremony for
Blessed Bartholomew
MLA Citation
- “Blessed Bartholomew
Longo“. CatholicSaints.Info. 30 May 2020. Web. 19 December
2020. <https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/
BLESSED BARTHOLOMEW LONGO
THURSDAY, OCTOBER 05, 2017
“My only desire is to see Mary who saved me and
who will save me from the clutches of Satan.”
- Blessed Bartholomew Longo’s last words
Perhaps one of the most remarkable conversions
in the history of the Church was that of Bartholomew Longo, who went from being
a Satanist priest to a beatified, through the extraordinary assistance of the
Blessed Virgin Mary.
Born in 1841 to a practicing Catholic family, he
was not an irreligious youth, but when he went to university in Naples to study
law, all that changed. He first went from being a practicing Catholic to
being involved in anti-papal demonstrations and then an atheist, following that
a Satanist, eventually being ordained to the Satanist priesthood. He had
become a complete apostate.
However, Bartholomew’s family and friends
continued to ardently pray for him and his conversion back to the faith of his
childhood. A university professor of his hometown in southern Italy began to
have discussions with him and with much perseverance managed to persuade him of
the irrationality of his position. This was the beginning of his road to
sainthood. He then was referred to a Dominican priest named Father Albert who
directed his deprogramming and finally guided him back into communion with the
Church.
He had recovered his faith, but realizing the
awful scandal and damage he had caused, he wished to make reparations. He
learnt first-hand of the awful poverty of the tenant farmers near his hometown.
It is said that at the sight of their destitution the words of Our Lady of the
Rosary came to his mind: “One who propagates my Rosary shall be saved.”
He believed that from this point on he would
devote his life to spreading devotion to the Rosary. His first step was
to organize Rosary groups around a shrine he established in his neighborhood
church around a picture of Mary called Our Lady of the Rosary. The shrine grew
and became a basilica in 1901, attracting thousands of pilgrims daily, and
still does today.
Bartholomew was aided in his work by the
Countess di Fusco, a devout widow. Pope Leo XIII suggested that they marry to
quiet rumors that their work together was leading to an amorous relationship.
In obedience to the Pope they did so but vowed to live in celibacy.
They opened an orphanage for children of prison
inmates, which achieved unexpected results for children who were considered
lost causes and hereditary criminals at the turn of the century.
Bartholomew lived his last 20 years of his life
under constant ill health and attacks against his reputation by those envious
of him and the success of his apostolate.
His reliance on and dedication to the Rosary
was extremelly pronounced in his life, as he acknowledged how vital Mary
had been in his rescue from Satanism and conversion to the truth. He was an
active proponent of the definition of the dogma of the Assumption of Mary,
which was proclaimed in 1950 by Pope Pius XII.
Bartholomew died on October 5, 1926 at the age
of 85. He was beatified by Pope John Paul II in 1980.
“Rosary in hand, Blessed Bartolo Longo says to
each of us: "Awaken your confidence in the Most Blessed Virgin of the
Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my troubles, all my trust and
all my hope!”
- Pope John Paul II at Blessed Bartholomew Longo’s beatification
ceremony.
Satanic priest turned saint, Bartolo
Longo is proof that no one is too lost to be found
He turned to
Our Lady in sorrow for his sins, so much so that John Paul II would proclaim
him a "Man of Mary"
Sometimes
reading the lives of the saints is discouraging. They may have been imperfect,
as we all are, but it can seem that none of them ever really sinned the way
people today do. Even proverbial bad boy St. Augustine was a decent guy by today’s
standards. It’s easy for those of us who have made terrible choices to feel
discouraged.
May I
introduce Blessed Bartolo Longo?
Like many
saints, Bartolo was raised in a faithful Catholic family. Unlike most saints,
Bartolo spent his 20s as a Satanic priest.
Born in
1841, Bartolo Longo lost his mother when he was only 10. From that time, he
grew more and more distant from his Catholic faith. When he began university
studies in Naples, at the University where St. Thomas Aquinas himself had
studied, he was eager to enter fully into the experience of a secular
university. In mid-19th-century
Italy, that meant anti-clericalism, atheism, and ultimately the occult.
Bartolo
began attending séances, experimented with drugs, and even got involved in
orgies. He lured people away from the Catholic faith, publicly ridiculing the
Church of his childhood. Before long, the newly minted lawyer was “ordained” a
priest of Satan. As a Satanic bishop intoned blasphemous words, the walls of
the room shook and disembodied screams terrified those in attendance.
Before
long, Bartolo found himself paranoid and miserable, on the brink of a nervous
breakdown. And as he clung to his Satanic practices, his family prayed.
As happened
with Augustine, the faithful prayers of Bartolo’s family finally broke down the
wall of anger and sin that Bartolo had built around himself. One night, he
heard the voice of his dead father crying out to him, “Return to God!”
Stunned,
Bartolo visited a friend who lived nearby, Professor Vincenzo Pepe. When Pepe
realized what had become of Bartolo, he cried, “Do you want to die in an insane
asylum and be damned forever?” {By this he did not mean that Bartolo would be
damned for insnity, but that the sinful choices he had made while sane would
lead inevitably to madness and damnation.) Pepe’s courage in pointing out the
danger his friend was in cut through Bartolo’s defenses, and before long he had
agreed to meet with a Dominican priest, Fr. Alberto Radente.
Fr. Alberto
worked slowly on the young lawyer, encouraging him to make a thorough confession.
After a month of direction, Bartolo was finally absolved and began his work of
drawing people back to Christ. He stood up in the middle of cafés and student
parties and denounced occult practices. He served the poor and instructed the
ignorant; after six years of such work, he pronounced vows as a lay Dominican,
on the feast of Our Lady of the Rosary.
Then,
cleansed and consecrated, Bartolo visited one last séance. He walked in, held
up a rosary and called out, “I renounce spiritualism because it is nothing but
a maze of error and falsehood.”
But for all
he had been absolved, Bartolo, like most of us, struggled with memories of his
past. He felt unworthy of God’s forgiveness, certain that he was impure,
permanently marred by his sin. One day, while collecting rent from the
destitute farmers around Pompeii, Bartolo began to consider his past way of
life.
“Despite my
repentance, I thought: I am still consecrated to Satan, and I am still his
slave and property as he awaits me in Hell. As I pondered over my condition, I
experienced a deep sense of despair and almost committed suicide.”
In that
moment, Bartolo remembered the rosary of his childhood, remembered the love of
the Blessed Mother. He felt Our Lady tell him that his path to heaven was
through teaching others to pray the Rosary.
Bartolo
moved to Pompeii, where he began Rosary groups, organized Marian processions,
and began work on a shrine to Our Lady of the Rosary. His work was funded by
the Countess di Fusco, with whom he worked so closely that rumors began to
spread about the nature of their relationship. Though Bartolo had taken a
private vow of chastity, he was encouraged by Pope Leo XIII to marry the
countess for the sake of the work; the two entered into a celibate marriage and
continued to serve the poor.
For more
than 50 years, Bartolo preached the Rosary, founded schools for the poor,
established orphanages for the children of criminals, and transformed a city of
death to a city dedicated to the living Mother of God. At his beatification,
St. John Paul II, himself perhaps the most Marian pope since St. Peter,
proclaimed Blessed Bartolo Longo “a Man of Mary.”
Blessed
Bartolo Longo was a vile, degenerate, blasphemous Satanic priest. But this is
his legacy: blessed, soon canonized.
On October
5, his feast day, let’s ask his intercession for all those who think they’re
beyond hope, or that their purity can never be restored and their lives never
be made whole, or that they’ve lost their chance at holiness.
May they
join the ranks of murderers, addicts, and Satanists whose halos shine undimmed
around the throne of the unblemished Lamb of God. Blessed Bartolo Longo, pray
for us.
PASTORAL VISIT
OF HIS HOLINESS JOHN PAUL II
TO THE SHRINE OF OUR LADY OF THE ROSARY IN POMPEI
RECITATION OF THE ROSARY AND
SUPPLICATION OF BL. BARTOLO LONGO
ADDRESS OF JOHN PAUL II
Tuesday 7 October 2003
Dear
Brothers and Sisters,
1. The Blessed
Virgin has granted me to return to honour her at this famous Shrine which
Providence inspired Bl. Bartolo Longo to found as a centre of outreach of the
Holy Rosary.
In a certain sense,
the Year of the Rosary culminates in today's visit. I
thank the Lord for the fruits of the Year that has given rise to an important
reawakening of this prayer, both simple and profound, that goes to the heart of
Christian faith; it appears absolutely current as we stand before the challenge
of the third millennium and the urgent commitment of the new
evangelization.
2. The context of
Pompei, the ancient Roman city buried under the ashes of Vesuvius in the year
79 A.D., highlights this timeliness in a special way. Those ruins speak. They
ask the crucial question about man's destiny. They witness to a
great culture yet, in addition to enlightened responses, they also disclose
disturbing interrogatives. The Marian City was born from the heart of these
questions, presenting the risen Christ as the response, the "Gospel"
that saves.
Today, as in the
times of ancient Pompei, it is vital to proclaim Christ to a
society that is drifting away from Christian values and even forgetting about
them. I thank the Italian Authorities for helping with the organization of my
pilgrimage that began in the ancient City. It enabled me to cross the
ideal bridge of a dialogue, undoubtedly fruitful, for cultural and
spiritual growth. Against the background of ancient Pompei, the proposal of the
Rosary acquires symbolic value as a renewed incentive to Christian proclamation
in our time.
What actually is the
Rosary? A compendium of the Gospel. It brings us back again and
again to the most important scenes of Christ's life, almost as if to let us
"breathe" his mystery. The Rosary is the privileged path to
contemplation. It is, so to speak, Mary's way. Is there anyone who knows and
loves Christ better than she?
Bl. Bartolo Longo,
Apostle of the Rosary, was convinced of this; he paid special attention to the
contemplative and Christological character of the Rosary. Thanks to this
Blessed, Pompei has become an international centre for the spirituality
of the Rosary.
3. I wanted my
pilgrimage to have the meaning of a plea for peace. We
have meditated upon the Mysteries of Light as if to turn the beam of Christ's
light on the conflicts, tensions and dramas of the five Continents. In my
Apostolic Letter Rosarium Virginis Mariae, I explained why the Rosary is a prayer that by
its very nature is oriented to peace. This is not only because it disposes us
to pray for peace, strengthened by the intercession of Mary, but also because
it enables us to assimilate Jesus' plan of peace, together with his mystery.
At the same time,
with the tranquil rhythm of the repetition of the Hail Mary the
Rosary calms our spirit and opens it to saving grace. Bl. Bartolo Longo had a
prophetic intuition when he chose to add to the church dedicated to Our Lady of
the Rosary this facade as a monument to peace. So
it was that the cause of peace came to be part of what the Rosary itself
proposes. It is an intuition whose timeliness does not escape us at the
beginning of this millennium, already so battered by the winds of war and
streaked with blood in so many parts of the world.
4. The invitation to
pray the Rosary that rises from Pompei, a crossroads of people of every culture
who are attracted both by the Shrine and by the archaeological site, also calls
to mind the commitment of Christians, in collaboration with all people of
goodwill, to be builders and witnesses of peace. May civil society, represented
here by the authorities and personalities whom I cordially greet, welcome this
message ever more deeply.
May the ecclesial
community of Pompei be ever more equal to facing this challenge. I greet its
various members: the priests and deacons, the consecrated persons,
especially the Dominican Daughters of the Holy Rosary who were founded
precisely for the mission of this Shrine, and the lay people. My heartfelt thanks
go to Archbishop Domenico Sorrentino for his warm words to me at the beginning
of this meeting. An affectionate "thank you" to you all, devotees of
the Queen of the Rosary of Pompei. May you be "peacemakers",
following in the footsteps of Bl. Bartolo Longo, who knew how to combine prayer
and action, making this Marian City a stronghold of charity. The
new Centre for children and families, which you have kindly
desired to name after me, demonstrates the heritage of this great work.
Dear Brothers and Sisters!
May Our Lady of the Holy Rosary bless us as we prepare to call on her with the
Supplication. Let us deposit our desires and our good resolutions in her
maternal heart.
***
At the
conclusion of the prayer service the Holy Father said:
Thank you, thank
you, Pompei. Thank you to all the pilgrims for this warm and most beautiful
welcome. Thank you to the Cardinals and to the Bishops present here. Thank you
to the Authorities of the Country, of the Region and of the City. Thank you for
the enthusiasm of the young people. Thank you, everyone. Pray for me in this
Shrine, today and always.
Blessed Bartolo Longo and a Christian Brother, statue
in the garden of the Scoula Bartolo Longo, Pompei, Italy
El beato Bartolo Longo y un Hermano de La Salle,
estatua en el jardín de la Escuela Bartolo Longo de Pompeya, Italia.
Beato Bartolo Longo Sposo, Terziario domenicano, Fondatore
Latiano, Brindisi, 10 febbraio 1841 - Valle di
Pompei, Napoli, 5 ottobre 1926
Bartolo
Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, ma si trasferì a Napoli per
studiarvi Giurisprudenza. Messo in crisi nella fede dalle idee atee e
materialistiche, si lasciò coinvolgere nelle pratiche dello spiritismo. Aiutato
da un gruppo di santi amici e da saggi consiglieri spirituali, riprese ad
accostarsi ai Sacramenti. Inviato dalla contessa Marianna Farnararo vedova De
Fusco come amministratore dei suoi beni fondiari nella cittadina di Valle di
Pompei, si diede alla diffusione della preghiera del Santo Rosario tra i
contadini, bisognosi di riscatto morale e spirituale. Convinto che «chi propaga
il Rosario è salvo», costruì non solo una chiesa più grande di quella
preesistente, ma un vero e proprio Santuario, con opere caritative annesse.
Sposò la contessa per mettere a tacere i pettegolezzi sul loro conto: con lei
fu padre degli orfani e dei poveri. Fino all’ultimo scrisse, pregò, lavorò
instancabile per la Madonna, la sua dolce Regina e Signora. Morì a Pompei il 5
ottobre 1926. È stato beatificato il 26 ottobre 1980. I suoi resti mortali sono
venerati nella cappella a lui dedicata, annessa al Santuario della Beata
Vergine del Rosario di Pompei.
Etimologia:
Bartolo = figlio del valoroso, dall'aramaico
Martirologio
Romano: A Pompei presso Napoli, beato Bartolomeo Longo: avvocato dedito al
culto mariano e all’istruzione cristiana dei contadini e dei fanciulli, fondò,
con l’aiuto della pia moglie, il santuario del Rosario a Pompei e la
Congregazione delle Suore che porta lo stesso titolo.
Golia fu
vinto non da un uomo più forte di lui, ma da Davide, credente in Dio. La «fede
muove le montagne». È esattamente ciò che accadde nella vita del Beato Bartolo
Longo (1841-1926). Negli anni del liberalismo risorgimentale e dell’Unità
d’Italia, a Napoli, in particolare in ambito accademico, imperava un forte
anticlericalismo. Bartolo Longo, dopo la lettura del libro Le Vie de Jésus del
filosofo francese Ernest Renan, aderì al più aggressivo anticlericalismo,
seguendo anche le lezioni di Lettere e Filosofia di alcuni professori
apertamente anticattolici come Augusto Vera, Bertrando Spaventa e Luigi
Settembrini: i loro corsi erano improntati al positivismo dominante, dove
veniva negata la realtà soprannaturale.
Contemporaneamente a quella cultura positivista si diffondeva lo spiritismo: la
ragione doveva comprendere l’esistenza o meno di un mondo ultraterreno. Longo,
affascinato da quelle curiosità dell’oltretomba, si avvicinò a un movimento
spiritista di stampo satanico e per circa un anno e mezzo familiarizzò con il
satanismo. Quella tragica scelta lo portò ad una crisi spaventosa che un suo
amico risolse con il suicidio, mentre per Longo fu la salvezza.
L’amico Vincenzo Pepe, uomo molto religioso, lo inviò alla direzione spirituale
del domenicano Padre Radente, il quale lo convertì e lo invitò ad entrare nel
Terzo Ordine di San Domenico. Fu proprio attraverso i Domenicani che Longo
scoprì la devozione per la Madonna del Rosario e trovando notevole giovamento
spirituale proprio nel Rosario volle ritornare dai suoi ex-compagni satanisti
nel tentativo di condurli a Cristo, ma il suo impegno fu vano e venne deriso.
Nel 1864 si laureò in giurisprudenza e si prodigò in opere assistenziali. A
Napoli conobbe il futuro santo Ludovico da Casoria e la futura santa Caterina
Volpicelli. Nella Casa Centrale che quest’ultima aprì nel capoluogo campano,
Longo conobbe la contessa Marianna Farnararo De Fusco (1836-1924), donna di
grande fede e carità. Rimasta vedova, con 5 figli e a 27 anni, del conte
Albenzio De Fusco di Lettere, ella necessitava di un abile e fidato
amministratore per i suoi beni (i cui possedimenti si estendevano anche nella
Valle di Pompei), nonché di un precettore per i suoi bambini e vide in Longo
l’uomo giusto per assolvere quei compiti. Sia Bartolo che Marianna praticavano
un instancabile soccorso verso il prossimo sofferente e quest’alacre attività
veniva alimentata con i sacramenti e l’assidua preghiera.
La loro adamantina amicizia diede luogo ad invidie e maldicenze, per tale
ragione, dopo un’udienza concessa da Papa Leone XIII, decisero di sposarsi nel
1885 con il proposito di continuare a vivere come buoni amici, amandosi in Dio,
come avevano fatto fino ad allora. Proprio da questo legame cristiano sorse il
Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei. Un giorno, vagando per i
campi pompeiani, in contrada Arpaia, Bartolo sentì una voce misteriosa che gli
diceva: «Se propaghi il Rosario, sarai salvo!»; subito dopo udì l’eco di una
campana lontana, che suonava l’Angelus di mezzogiorno, egli si inginocchiò
sulla nuda terra e pregò. Mai aveva sentito una pace interiore tanto grande.
Ormai conosceva la sua missione in terra.
Nel 1877 Bartolo Longo scrisse e divulgò la pratica dei «Quindici Sabati». Due
anni dopo guarì lui stesso da una grave malattia grazie alla recita della
Novena da lui composta e della quale ci furono, immediatamente, novecento
edizioni, in ventidue lingue. Il 14 ottobre 1883, ventimila pellegrini, riuniti
a Pompei recitarono, per la prima volta, la Supplica alla Vergine del Rosario,
scritta da Longo, che seguì le esortazioni dell’Enciclica Supremi Apostolatus
Officio (1º settembre 1883), con la quale Leone XIII, di fronte ai mali della
società, additava come rimedio la recita del Rosario.
Nel 1925, un anno prima della morte, sarà insignito del titolo di Cavaliere di
Gran Croce dell’Ordine equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme. Negli ultimi
mesi di vita, Bartolo Longo poté godere dell’amicizia di san Giuseppe Moscati
che spesso incontrava per consulti medici. Moscati stimava molto il fondatore
del Santuario di Pompei e quando l’amico lasciò la terra, pur non essendo
accanto a lui, egli avvertì la dipartita e l’annunciò: «Bartolo è passato in
cielo». Le sue ultime parole erano state: «Il mio unico desiderio è quello di
vedere Maria, che mi ha salvato e mi salverà dalle grinfie di Satana».
Autore:
Cristina Siccardi
Bartolo Longo Gran Croce Del Santo Sepolcro 1925
Il
Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei si regge su due colonne
portanti: carità e preghiera. La prima è esercitata tramite le numerose opere
sociali dipendenti dal Santuario stesso: case famiglia, centri educativi, case
d’accoglienza. La seconda è la preghiera: anzitutto con il Rosario, la serie di
Ave Maria meditate contemplando il volto di Gesù insieme alla Vergine, poi con
la pratica dei Quindici Sabati (diventati Venti con l’introduzione, dal 2003,
dei Misteri della Luce) e, a mezzogiorno dell’8 maggio e della prima domenica
di ottobre, dall’invocazione pubblica e solenne detta Supplica, che fu recitata
per la prima volta il 14 ottobre 1883.
Le basi di questi due pilastri sono state poste più di 130 anni fa, quando mise
per la prima volta piede in quella località, fino allora conosciuta per gli
scavi archeologici scoperti poco più di un secolo prima, colui che avrebbe
fondato non solo il Santuario e le opere annesse, ma la città rinnovata:
Bartolo Longo.
Nato a Latiano, in provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841, venne avviato
alla carriera del foro dal secondo marito di sua madre, che lo mandò a Lecce
presso un rinomato avvocato; all’epoca, infatti, anche gli studi universitari
erano compiuti in privato. La sua vita, in quel periodo, somigliava grosso modo
a quella di un universitario di oggi: feste, goliardia e varie piccole storie
d’amore.
Per conseguire la laurea in giurisprudenza, Bartolo, ormai ventenne, si
trasferì a Napoli. Continuò a trovare svago nei balli e negli incontri con gli
amici, insieme a lunghe passeggiate nella campagna di Afragola. Di lì a poco,
però, cadde preda di un pericolo più minaccioso di quei divertimenti tutto
sommato tranquilli e leciti. Era l’epoca della «Vita di Gesù» scritta da Ernest
Renan, che sconvolse non poco l’opinione di molti credenti e diede l’avvio a
opere riparatrici e movimenti di protesta. Anche il giovane studente la lesse e
vide crollare, uno dopo l’altro, i principi nei quali era stato educato a
credere dalla madre, che lo portava con sé a distribuire vestiti e cibo a
persone bisognose. Se, come affermava lo scrittore, Gesù era solo un
personaggio importante e non il Figlio di Dio, non valeva più la pena di
credere in lui.
Così, come altri suoi contemporanei, Bartolo cominciò a frequentare alcune
riunioni dove si raccontava che si riuscisse a colloquiare con gli spiriti dei
defunti. Era animato da una certa curiosità, ma anche dalla ricerca di qualcosa
che placasse la sua angoscia intima. Per cinque anni fu un partecipante a
questi circoli, ma, nonostante fosse riuscito a laurearsi il 12 dicembre 1864,
non riusciva a sentirsi in pace.
Ne parlò quindi col professor Vincenzo Pepe, pugliese come lui, che non gli
risparmiò sonori rimproveri: se avesse continuato con lo spiritismo, sarebbe
finito in manicomio. Gli diede anche un consiglio più pacato: per cercare di
uscirne, poteva andare a parlare con il domenicano padre Alberto Radente,
esperto direttore spirituale.
Circa in quel periodo, inoltre, era andato a trovare un amico, il marchese
Francesco Imperiali, quando s’imbatté in una giovane donna, dal portamento
nobile ma vestita in maniera dimessa, ovvero non secondo la moda del tempo. Era
Caterina Volpicelli, che da tempo aveva iniziato a ospitare in casa propria
riunioni ben diverse da quelle alle quali lui era abituato: avevano, infatti,
lo scopo di diffondere la devozione al Sacro Cuore di Gesù e di formare i laici
attraverso letture e conferenze spirituali. Informata dal marchese, che era suo
cognato, decise di pregare e far pregare i suoi amici per la conversione del
giovane.
Lui, da parte sua, accettò il suggerimento del professor Pepe. A partire dal 29
maggio 1865, giorno del suo primo colloquio con padre Radente, iniziò a
lasciarsi alle spalle le pratiche esoteriche e a ricevere un’istruzione che gli
chiarisse tutti i punti rimasti oscuri dopo la lettura del testo di Renan. Il
23 giugno, data in cui cadeva quell’anno la festa del Sacro Cuore, Bartolo si
riaccostò all’Eucaristia, dopo che il suo confessore gli aveva concesso
l’assoluzione.
Tornato in pace con Dio, doveva ora capire quale strada prendere. Pensò di sposarsi, ma prima un
fidanzamento, poi un altro vennero annullati dall’intervento di un altro suo
consigliere spirituale, padre Emanuele Ribera, redentorista: era infatti
convinto che Dio avesse un piano diverso per lui. Anche padre Radente, cui
chiese aiuto, era del medesimo parere. Nel frattempo, Bartolo entrò nel
Terz’Ordine di San Domenico, assumendo il nome di fra Rosario, e proseguì la
sua formazione nei Cenacoli di preghiera guidati da Caterina Volpicelli, che in
seguito fondò le Ancelle del Sacro Cuore ed è stata canonizzata nel 2009.
Improvvisamente, e per un certo tempo, lui che era così assiduo a quegli
incontri prese a non venirci. Un’amica della Volpicelli, la contessa Marianna
Farnararo vedova De Fusco, s’interessò al suo caso e mandò una sua domestica a
controllare: in effetti, era ammalato e non mangiava da giorni, a causa
dell’assenza della proprietaria della pensione dove alloggiava. Venne quindi
deciso che fosse ospitato da Caterina, mentre avrebbe mangiato a casa della
contessa.
Un giorno lei gli fece una proposta lavorativa: doveva occuparsi
dell’amministrazione di alcuni suoi possedimenti agricoli, situati in una
località detta Valle di Pompei. L’impatto fu decisamente desolante: le rovine
dell’antica città romana erano ancora mezze sommerse dalla lava. Non migliore
era la condizione dei contadini: i loro figli non avevano un’istruzione, non
essendoci scuole, ed erano letteralmente abbandonati; in alcuni casi, avevano
perfino i genitori in carcere.
Nell’ottobre 1872 la preoccupazione di Bartolo era giunta al culmine. Uscì dal
Casino di caccia (una casa di campagna) dove alloggiava e prese a camminare
senza meta. Giunto in una località denominata Arpaja si fermò, col cuore che
quasi scoppiava per la pena che sentiva. In quel momento, gli parve di
risentire le parole che tante volte padre Radente gli aveva ricordato: «Se
cerchi salvezza, propaga il Rosario. È promessa di Maria. Chi propaga il
Rosario è salvo!». Sull’orlo della disperazione, alzò il volto e le mani al
cielo e supplicò la Vergine: «Se è vero che tu hai promesso a San Domenico che
chi propaga il Rosario si salva, io mi salverò perché non uscirò da questa
terra di Pompei senza aver qui propagato il tuo Rosario!».
Da allora, cominciando con piccole lotterie con premi a carattere religioso,
l’avvocato cercò di rianimare gli abitanti di Valle di Pompei. Il 13 novembre
1875, a conclusione di una missione popolare, fece arrivare un quadro che aveva
rintracciato grazie a padre Radente, dono di una religiosa, suor Maria Concetta
De Litala: raffigurava la Madonna in trono, con Gesù Bambino in braccio, che
porgeva la corona del Rosario a san Domenico e a santa Caterina da Siena.
La folla di pellegrini e devoti aumentò a tal punto che si rese necessario
costruire una chiesa più grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel
cui territorio cadeva Valle di Pompei), monsignor Giuseppe Formisano, iniziò il
9 maggio 1876 la costruzione del nuovo tempio, che terminò nel 1887. Il quadro
della Madonna, dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su
un trono splendido; l’immagine poi venne incoronata con un diadema d’oro,
ornato da più di 700 pietre preziose e benedetto da papa Leone XIII.
La costruzione venne finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente
dalle tante Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne
un centro di grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica
Pontificia.
“Don” Bartolo (così era chiamato per rispetto, secondo l’uso del Sud Italia)
istituì anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane
Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei
Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i
figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo
i Fratelli delle Scuole Cristiane.
Nel 1884 divenne promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che
ancora oggi si stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il
mondo; la stampa era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un
avvenire ai suoi orfanelli. Tra i suoi amici speciali c’erano padre Ludovico da
Casoria, francescano, conoscente anche di Caterina Volpicelli (canonizzato nel
2014) e Giuseppe Moscati, il famoso medico di Napoli (Santo dal 1986), che lo
visitò spesso come paziente.
Tuttavia non mancarono le polemiche, in particolare a riguardo del rapporto tra
Bartolo e la contessa Marianna, ma anche circa la gestione amministrativa.
Dovette intervenire papa Leone XIII in persona, sciogliendo entrambi dagli
impegni presi privatamente (lui voleva restare celibe) e invitandoli a unirsi
in matrimonio, cosa che avvenne il 1° aprile 1885. Dal 1906
tutti i beni passarono sotto il diretto controllo della Santa Sede.
La
particolarità di quel che si vive a Pompei, quindi, risiede completamente nell’affidamento
a Maria facendo passare tra le mani i grani della corona, che la già citata
Supplica, composta dallo stesso Bartolo Longo, definisce «catena dolce che ci
rannodi a Dio». Lui, che morì il 5 ottobre 1926, l’aveva sperimentato di
persona, uscendo, con l’aiuto spirituale e materiale dei suoi amici, dal dubbio
e dalle pratiche oscure. La Chiesa ha riconosciuto,
mediante un accurato processo canonico, che davvero il Rosario l’aveva salvato:
è stato infatti beatificato il 26 ottobre 1980, ad opera di san Giovanni Paolo
II.
Per suo espresso volere, era stato inizialmente sepolto nella cripta sotto
l’altare maggiore. Nel 1983
i suoi resti sono stati traslati in una cappella adiacente alla cripta e
infine, nel 2000, sistemati sotto l’altare di una nuova cappella a lui
intitolata, situata nel complesso del Santuario.
Autore:
Emilia Flocchini
Bozzetto del Monumento commemorativo di Bartolo Longo,
sito nella piazza del Santuario di Pompei
La vita
del Beato Bartolo Longo ci fa capire quanto il Rosario risolva i problemi
personali, dei diseredati e della Civiltà cattolica.
Può sembrare strano che in una rubrica di apologetica possa essere inserito un
articolo che riguarda la vita di un beato qual è Bartolo Longo, colui che è
conosciuto come l’apostolo del Rosario. In realtà, la spiegazione è molto
semplice: non c’è migliore difesa della Verità cattolica che la testimonianza
dei santi; ma – diciamocelo francamente – una risposta di questo tipo può
sembrare troppo scontata. È pur vero però che la vita di tutti i santi è legata
a qualche grande particolare che è a sua volta legato alla conferma della
Verità cattolica. Nel caso di Bartolo Longo ovviamente alla preghiera del Santo
Rosario, la preghiera con cui “marianizzare” la vita. Ora – questo va detto a
chiare lettere – non c’è migliore garanzia per ancorarsi alla Verità che
stringersi e affidarsi all’Immacolata, Colei che ha generato la Verità
incarnata, che ha dato il suo sangue e il suo Grembo alla Verità, Colei che ci
ha donato la Verità. Non è un caso (chi non ne fosse convinto, andasse a
verificare) che quando ci si allontana dalla devozione mariana, s’inizia a
“scantonare” pericolosamente dal vero: è Lei che debella ogni eresia!
Detto questo, passiamo al beato Bartolo Longo. Come dicevo, è stato il grande
apostolo del Rosario, ma prima di diventarlo passò attraverso prove molto dure
che gli permisero di capire ancor meglio quanto fosse indispensabile
l’affidamento alla Madonna e la recita della preghiera mariana per eccellenza:
il Rosario.
Bartolo Longo nacque a Latiano, in Puglia, nel febbraio del 1841, in una
famiglia agiata e rinomata. In gioventù ricevette una solida formazione
cristiana. Studiò presso le Scuole Pie, nel Collegio di Francavilla Fontana.
Terminò gli studi scolastici nel 1858 con il massimo dei voti; e fu proprio nel
periodo scolastico che, grazie soprattutto ad un suo maestro, iniziò a
praticare una forte devozione mariana.
Ma dopo
la scuola lo attendeva un periodo assai triste. Andò a studiare giurisprudenza
prima a Lecce e poi a Napoli; e fu proprio nella città campana che iniziò a
frequentare cattive compagnie, soprattutto coetanei di idee massoniche ed
anticlericali. Si appassionò poi agli insegnamenti di intellettuali di
formazione idealistica come Bertrando Spaventa e Luigi Settembrini... e finì
per scagliarsi contro la Chiesa, in particolar modo contro i Domenicani, da
sempre cultori della Scolastica e del sublime pensiero di san Tommaso d’Aquino.
L’anticlericalismo lo fece scivolare – come solitamente avviene – non
nell’ateismo ma nell’irrazionalismo. In quegli anni lo spiritismo mieteva successo
un po’ dappertutto. Bartolo Longo, avvertendosi insoddisfatto e infelice,
iniziò a frequentare alcuni circoli dediti a questa pericolosissima pratica.
Egli stesso racconterà poi che ne fu talmente invischiato da divenire un vero e
proprio “sacerdote di satana”.
Le conseguenze non tardarono a manifestarsi: Bartolo Longo si trovò distrutto
fisicamente, ma soprattutto psichicamente, cadde in una fortissima depressione
(patologia molto frequente in chi frequenta ambienti del genere) e fu più volte
sull’orlo del suicidio.
Ma la Vergine che lui aveva tanto amato, soprattutto nel periodo scolastico, lo
salvò. Ella gli fece incontrare un santo sacerdote, proprio tra i Domenicani
contro i quali aveva tanto combattuto, padre Alberto Radente. Questi lo confessò
e da quel giorno la sua vita subì una svolta. Capì che doveva al più presto
cambiare vita. La disperazione opprimeva ancora la sua mente, ma stava ad
attenderlo un’esperienza straordinaria.
Un giorno si sentiva particolarmente disperato e stava vagando per la Valle di
Pompei, possedimento della Contessa De Fusco, dei cui beni era divenuto
amministratore, quando... Egli stesso racconta quei momenti: «L’anima mia
cercava violentemente Iddio [...]. Un giorno la procella dell’animo mi bruciava
il cuore più che ogni altra volta, e mi infondeva una tristezza cupa e poco men
che disperata. Uscii dalla casa De Fusco, e mi posi con passo frettoloso a
camminare per la Valle senza saper dove [...]. Sentivami scoppiare il cuore. In
cotanta tenebra, una voce amica pareva mi sussurrasse all’orecchio quelle
parole che io stesso avevo letto, e che di frequente mi ripeteva il santo amico
dell’anima mia [il padre Radente]: “Se cerchi salvezza, propaga il Rosario. È
promessa di Maria”. Chi propaga il Rosario è salvo! Questo pensiero fu come un
baleno che rompe il buio di una notte tempestosa [...]. Coll’audacia della
disperazione sollevai le braccia e le mani al cielo, e volto alla Vergine
celeste: “Se è vero – gridai – che Tu hai promesso a San Domenico che chi
propaga il Rosario si salva, io mi salverò perché non uscirò da questa terra di
Pompei senza aver qui propagato il tuo Rosario!”. Nessuno rispose: silenzio di
tomba mi avvolgeva intorno. Ma, da una calma che repentinamente successe alla
tempesta nell’animo mio, compresi che quel grido sarebbe stato un giorno
esaudito [...]. La risposta del cielo non fu tarda».
In accordo con la Contessa De Fusco, che divenne sua grande collaboratrice
nonché sua moglie (anche se i due coniugi vollero vivere un Matrimonio in
completa castità), Bartolo Longo decise di trasformare quella Valle, povera e
dimenticata da tutti, nella Valle da cui lanciare in tutto il mondo la grande
devozione al Santo Rosario.
Occorreva un quadro che potesse adornare una vecchia chiesa parrocchiale che
era nella Valle. Si rivolse al padre Radente per acquistare qualcosa a poco
prezzo. Il Padre lo indirizzò da una certa suor Maria Concetta, a cui lui
stesso aveva consegnato anni prima un vecchio quadro del Rosario. Inizialmente
Bartolo Longo rimase sconcertato; il quadro gli sembrava troppo vecchio, ma
accettò ugualmente il dono. Non sapeva come farlo giungere a Pompei per cui si
fece aiutare da un carrettiere che stava trasportando del letame. Era il 13
novembre del 1875, sabato, giorno mariano per eccellenza.
Dunque, il Rosario segnò la salvezza personale di Bartolo Longo; ma segnò anche
la salvezza di poveri bimbi, figli di carcerati e orfani, strappati così alla
vita di strada, per i quali il Longo fece costruire dei grandi collegi, proprio
ai piedi del Santuario.
C’è però qualcos’altro che dobbiamo aggiungere, qualcos’altro di molto
importante. Bartolo Longo volle indicare il Rosario anche come salvezza della
Civiltà cattolica. Nel 1883 cadeva il centenario della nascita di Lutero
(1483), colui che aveva spaccato la cristianità; e ricorreva anche il
centenario della vittoria cristiana sui Turchi a Vienna (1683). Fu proprio nel
1883 che decise di scrivere la celebre “Supplica”, diffusa in tutto il mondo a
difesa del Papato e della Civiltà cattolica. Questa fu letta per la prima volta
il 14 ottobre del 1883 e da allora viene letta due volte l’anno: l’8 maggio e
la prima domenica di ottobre.
Bartolo Longo fu sempre devotamente sottomesso al Papa e dai Papi fu sempre
incoraggiato. Lo sostennero prima Leone XIII e poi san Pio X.
Morì il 5 ottobre del 1927, mese del Santo Rosario.
Autore:
Corrado Gnerre
Fonte: Il
Settimanale di Padre Pio
Santuario Pompei Monumento a Bartolo Longo
Bartolo
Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841. Di
temperamento esuberante, da giovane si dedicò al ballo, alla scherma ed alla
musica. Intraprese gli studi superiori in forma privata a Lecce; dopo l’Unità
d’Italia, nel 1863, si iscrisse alla Facoltà di Giurisprudenza nell’Università
di Napoli.
Fu conquistato dallo spirito anticlericale che in quegli anni dominava
nell’Ateneo napoletano, al punto da partecipare a manifestazioni contro il
clero e il Papa. Dubbioso sulla religione, si lasciò attrarre
dallo spiritismo, allora molto praticato a Napoli.
Per sua buona sorte era legato da una solida amicizia con il professor Vincenzo
Pepe, suo compaesano e uomo religiosissimo, il quale, saputo del suo tormento
interiore, lo avvicinò, convincendolo ad avere contatti con il dotto domenicano
padre Alberto Maria Radente, che con i suoi consigli e la sua dottrina lo
ricondusse alla fede cattolica e alle pratiche religiose. Intanto, il 12
dicembre 1864, si era laureato in Diritto.
Ritornò al paese natio e prese a dedicarsi ad una vita piena di carità e opere
assistenziali. Rinunciò
al matrimonio, ricordando le parole del Redentorista padre Emanuele Ribera: «Il
Signore vuole da te grandi cose, sei destinato a compiere un’alta missione».
Superati gli indugi, abbandonò quindi la professione di avvocato, facendo voto
di celibato e ritornò a Napoli per dedicarsi in un campo più vasto alle opere
di beneficenza. Qui incontrò il francescano padre Ludovico da Casoriae Caterina
Volpicelli, due figure eminenti del cattolicesimo napoletano dell’Ottocento
napoletano, entrambi fondatori di opere assistenziali e congregazioni religiose
(canonizzati rispettivamente nel 2014 e nel 2009).
Fu per mezzo loro che conobbeuna contessa, Marianna Farnararo, vedova De Fusco.Da
qui Bartolo ebbe una svolta decisiva per la sua vita: divenne compagno
inseparabile nelle opere caritative della contessa, nonché divenne istitutore
dei suoi figli e amministratore dei suoi beni.
Fu per questo motivo che prese a recarsi spesso nella cittadina di Valle di
Pompei, ai piedi del Vesuvio, dove lei aveva dei possedimenti. Resosi conto
dell’ignoranza religiosa in cui vivevano i contadini sparsi nelle campagne,
prese ad insegnare loro il catechismo, a pregare e specialmente a recitare il rosario.
Una pia suora, Maria Concetta de Litala, gli donò una vecchia tela, molto
rovinata, raffigurante la Madonna in trono,con Gesù Bambino sulle ginocchia, in
atto di consegnare la corona del Rosario a santa Caterina da Siena e a san
Domenico di Guzman. Restauratala alla meglio, Bartolo Longo decise di portarla
a Valle di Pompei. Lui stesso raccontò che nel tratto finale posò il quadro su
un carro, che faceva la spola dalla periferia della città alla campagna
trasportando letame, che allora veniva usato come concime nei campi.Il 13
novembre 1875, il quadro venne esposto nella piccola chiesetta parrocchiale: da
quel giorno la Madonna elargì con abbondanza grazie e miracoli.
La folla di pellegrini e devoti aumentò a tal punto che si rese necessario
costruire una chiesa più grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel
cui territorio cadeva Valle di Pompei), monsignor GiuseppeFormisano, iniziò il
9 maggio 1876 la costruzione del tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della
Madonna, dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su un
trono splendido; l’immagine poi venne incoronata con un diadema d’oro, ornato
da più di 700 pietre preziose e benedetto da papa Leone XIII.
La costruzione venne finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente
dalle tante Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne
un centro di grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica
Pontificia.
Bartolo Longo istituì anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle
suore Domenicane Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò
l’Istituto dei Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso,
secondo cui i figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere;
chiamò a dirigerlo i Fratelli delle Scuole Cristiane.
Nel 1884 divenne promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che
ancora oggi si stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il
mondo; la stampa era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un
avvenire ai suoi orfanelli. Altre opere annesse sono asili, scuole, ospizi per
anziani, ospedale, laboratori, casa del pellegrino.Il Santuario fu ampliato nel
1933-‘39, con la costruzione di un massiccio campanile alto 80 metri, un poco
isolato dal tempio.
Nel frattempo, avevano iniziato ad arrivare calunnie e pettegolezzi circa la
sua convivenza con la contessa Marianna.Dopo un’udienza accordata loro da papa
Leone XIII, il quale sollecitava una soluzione confacente, i due accettarono di
sposarsi,con il proposito di vivere in amore fraterno come avevano fatto fino
allora: la cerimonia si svolse nella cappella privata del Vicario Generale di
Napoliil 1° aprile 1885.
Nel 1893 Bartolo Longo offrì a papa Leone XIII la proprietà del Santuario con
tutte le opere pompeiane e, qualche anno più tardi, rinunciò anche
all’amministrazione che il Pontefice gli aveva lasciato. In un pubblico
discorso, lasciò le onorificenze ricevute ai suoi orfani e raccomandò di essere
sepolto nel Santuario, vicino alla sua Madonna. Quando morì, il 5 ottobre del
1926, fu infatti sepolto nella cripta, in cui tre anni dopo fu traslata anche
la contessa sua moglie, morta nel 1924.
Don Bartolo, come lo chiamavano per rispetto, al suo arrivo aveva trovato una
zona paludosa e malsana, a causa dello straripamento del vicino fiume Sarno,
abbandonata praticamente dal 1659, nonostante l’antica storia di Pompei, città
di più di 20.000 abitanti nell’epoca romana, distrutta dall’eruzione del
Vesuvio del 24 agosto 79 d.C.Alla sua morte lasciò una città ripopolata,
salubre, tutta ruotante attorno al Santuario e alle sue numerose Opere, a cui
poi si affiancò il turismo per i ritrovati scavi della città sepolta. Non fece
tuttavia in tempo a vederla diventare Comune autonomo, denominato semplicemente
Pompei: avvenne il 29 marzo 1928.
È sua l’iniziativa della Supplica, alla Madonna del Rosario di Pompei, da lui
compilata che si recita solennemente e con gran concorso di fedeli l’8 maggio e
la prima domenica di ottobre.
Bartolo Longo è stato beatificato il 26 ottobre 1980 da papa Giovanni Paolo II.
Autore: Antonio
Borrelli
Icona Della Madonna di Pompei
Supplica alla
Regina del SS. Rosario di Pompei
Nel nome del Padre e del Figlio e dello Spirito Santo. Amen.
O Augusta Regina delle Vittorie, o Sovrana del Cielo e della Terra, al cui
nome si rallegrano i cieli e tremano gli abissi, o Regina gloriosa del Rosario,
noi devoti figli tuoi, raccolti nel tuo Tempio di Pompei, in questo giorno
solenne, effondiamo gli affetti del nostro cuore e con confidenza di figli ti
esprimiamo le nostre miserie.
Dal Trono di clemenza, dove siedi Regina, volgi, o Maria, il tuo sguardo
pietoso su di noi, sulle nostre famiglie, sull’Italia, sull’Europa, sul mondo. Ti
prenda compassione degli affanni e dei travagli che amareggiano la nostra vita.
Vedi, o Madre, quanti pericoli nell’anima e nel corpo, quante calamità ed
afflizioni ci costringono.
O Madre, implora per noi misericordia dal Tuo Figlio divino e vinci con la
clemenza il cuore dei peccatori. Sono nostri fratelli e figli tuoi che costano
sangue al dolce Gesù e contristano il tuo sensibilissimo Cuore. Mostrati a
tutti quale sei, Regina di pace e di perdono.
Ave Maria
È vero che noi, per primi, benché tuoi figli, con i peccati torniamo a
crocifiggere in cuor nostro Gesù e trafiggiamo nuovamente il tuo cuore.
Lo confessiamo: siamo meritevoli dei più aspri castighi, ma tu ricordati che
sul Golgota, raccogliesti, col Sangue divino, il testamento del Redentore
moribondo, che ti dichiarava Madre nostra, Madre dei peccatori.
Tu dunque, come Madre nostra, sei la nostra Avvocata,
la nostra speranza. E noi, gementi, stendiamo a te le mani supplichevoli,
gridando: Misericordia!
O Madre buona, abbi pietà di noi, delle anime nostre, delle nostre famiglie,
dei nostri parenti, dei nostri amici, dei nostri defunti, soprattutto dei
nostri nemici e di tanti che si dicono cristiani, eppur offendono il Cuore
amabile del tuo Figliolo. Pietà oggi imploriamo per le Nazioni traviate, per
tutta l’Europa, per tutto il mondo, perché pentito ritorni al tuo Cuore.
Misericordia per tutti, o Madre di Misericordia!
Ave Maria
Degnati benevolmente, o Maria, di esaudirci! Gesù ha riposto nelle tue mani tutti
i tesori delle Sue grazie e delle Sue misericordie.
Tu siedi, coronata Regina, alla destra del tuo Figlio, splendente di gloria
immortale su tutti i Cori degli Angeli. Tu distendi il tuo dominio per quanto
sono distesi i cieli, e a te la terra e le creature tutte sono soggette. Tu sei
l’onnipotente per grazia, tu dunque puoi aiutarci. Se tu non volessi aiutarci,
perché figli ingrati ed immeritevoli della tua protezione, non sapremmo a chi
rivolgerci. Il tuo cuore di Madre non permetterà di vedere noi, tuoi figli,
perduti, Il Bambino che vediamo sulle tue ginocchia e la mistica Corona che
miriamo nella tua mano, ci ispirano fiducia che saremo esauditi. E noi
confidiamo pienamente in te, ci abbandoniamo come deboli figli tra le braccia
della più tenera fra le madri, e, oggi stesso, da te aspettiamo le sospirate
grazie.
Ave Maria
Chiediamo la benedizione a Maria
Un’ultima grazia noi ora ti chiediamo, o Regina, che
non puoi negarci in questo giorno solennissimo. Concedi a tutti noi l’amore tuo
costante ed in modo speciale la materna benedizione. Non ci staccheremo da te
finché non ci avrai benedetti. Benedici, o Maria, in questo momento, il Sommo
Pontefice. Agli antichi splendori della tua Corona, ai trionfi del tuo Rosario,
onde sei chiamata Regina delle Vittorie, aggiungi ancor questo, o Madre:
concedi il trionfo alla Religione e la pace alla Società umana. Benedici i
nostri Vescovi, i Sacerdoti e particolarmente tutti coloro che zelano l’onore
del tuo Santuario. Benedici infine tutti gli associati al tuo Tempio di Pompei
e quanti coltivano e promuovono la devozione al Santo Rosario.
O Rosario benedetto di Maria, Catena dolce che ci rannodi a Dio, vincolo
d’amore che ci unisci agli Angeli, torre di salvezza negli assalti
dell’inferno, porto sicuro nel comune naufragio, noi non ti lasceremo mai più.
Tu ci sarai conforto nell’ora di agonia, a te l’ultimo bacio della vita che si
spegne.
E l’ultimo accento delle nostre labbra sarà il nome tuo soave, o Regina del
Rosario di Pompei, o Madre nostra cara, o Rifugio dei peccatori, o Sovrana
consolatrice dei mesti.
Sii ovunque benedetta, oggi e sempre, in terra ed in cielo. Amen.
Salve Regina
Indulgenzia
Indulgentia plenaria semel tantum, soltis
conditionibus,
recitantibus supplicationem meridianam ad B. V. Mariam a S. Rosario.
SOURCE : https://www.maranatha.it/Massime/RosarioPage.htm
LONGO, Bartolo
di Marilena Ferraris - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 65 (2005)
LONGO, Bartolo. - Nacque il 10 febbr. 1841 a
Latiano, presso Brindisi, da Bartolomeo e da Antonia Luparelli, sposata in
seconde nozze.
All'età di sei anni la famiglia lo affidò al collegio
degli scolopi di Francavilla Fontana. Nella salda educazione religiosa offerta
agli allievi del collegio, si dava ampio rilievo alla devozione per la Madonna:
qui il L. iniziò a recitare il rosario quotidianamente. Il 2 febbr. 1851, a
cinquantatré anni, morì il padre; la madre, il 22 nov. 1853, sposò l'avv. G.B.
Campi. Il 25 giugno 1857 la facoltà di lettere e filosofia di Napoli gli
conferì "il primo grado di approvazione" per essere "abilitato a
poter essere ammesso agli esami pei gradi dottorali in qualunque facoltà e
all'istruzione di rudimenti grammaticali" (Pompei, Archivio B. Longo,
VI, 1). Tra la fine del 1858 e l'inizio del 1859, la famiglia lo inviò a
Brindisi per proseguire i suoi studi privatamente con il canonico G. Minunni.
Il 24 sett. 1859 a Lecce superò l'esame di filosofia presso il collegio S.
Giuseppe e decise di iscriversi all'Università.
Nella seconda metà del 1862 il L. partì per Napoli
insieme con il fratello Alceste; iscrittosi alla facoltà di giurisprudenza, si
avvicinò allo spiritismo "sedotto dall'amore del misterioso, dell'occulto,
dell'arcano, del soprannaturale" (lettera del L. al principe di
Montemiletto, ibid., XVI, 14). I lunghi digiuni cui si sottopose per
seguire pratiche diffuse dello spiritismo lo fiaccarono profondamente:
nonostante ciò, il 12 dic. 1864, il L. riuscì a conseguire la laurea.
Il 29 maggio 1865, l'amico V. Pepe gli presentò il
domenicano padre A. Radente, figura fondamentale nel processo che lo portò alla
riconversione al cristianesimo; in agosto fece ritorno a Latiano, per riposarsi
dopo un anno che lo aveva provato psicologicamente e fisicamente. Nell'aprile
del 1867 era a Lecce nello studio di A. Bucci per il praticantato di avvocato
penalista, e il 1° luglio conseguì il titolo di procuratore presso la corte
d'appello. Ma l'attività nel foro penale di Lecce non era gratificante: decise
allora di abbandonare la carriera forense per dedicarsi alle opere di carità e
allo studio della religione.
Tornato a Napoli in settembre, fu ospitato da Pepe;
approfondì la propria educazione teologica e religiosa grazie ai consigli del
redentorista padre E. Ribera e ascoltando un ciclo di prediche tenute dal
gesuita padre C. Rossi. Nell'estate del 1867 il marchese F. Imperiali gli
presentò padre Ludovico da Casoria: per circa due anni il L. ne seguì le orme,
prestando assistenza morale e spirituale agli ammalati presso l'ospedale di S.
Maria del Popolo degli incurabili.
Iniziò a frequentare la comunità religiosa di Caterina
Volpicelli al Largo Petrone alla Salute, dove conobbe la contessa Marianna
Farnararo De Fusco. Intanto si faceva sentire, sempre più intenso, il desiderio
di riscattare i suoi trascorsi nello spiritismo, vivendo profondamente la sua
fede cristiana e facendo opera di apostolato.
Per servirsi adeguatamente della capacità divulgativa
della stampa, decise di tornare a studiare la lingua italiana, il latino e le
basi del pensiero cristiano. Nel 1868, per intercessione dell'abate V. Fornari,
iniziò a frequentare la scuola di L. Rodinò, uno dei più importanti allievi di
B. Puoti e, dopo due anni, cominciò a studiare filosofia con l'abate G. Prisco,
poi arcivescovo di Napoli e cardinale, uno degli esponenti della scuola
neotomista napoletana. Per rendere la propria prosa chiara e accessibile a
tutti, si servì degli insegnamenti di A. Capecelatro. Contemporaneamente,
continuò a perfezionare gli studi teologici, a impegnarsi negli esercizi
ascetici e a frequentare le opere di carità tra cui, nel 1869, l'Ospizio delle
vecchie indigenti sotto il patrocinio di s. Giuseppe.
Combattuto tra il desiderio di farsi frate, come gli
suggeriva padre Radente, e quello di continuare da laico la sua opera di
apostolato, seguendo i consigli di padre Ribera, il L. decise di entrare nel
Terz'Ordine domenicano. La cerimonia di professione si celebrò il 7 ott. 1871
nella chiesetta del Rosario a Portamedina. Contemporaneamente aveva continuato
a frequentare la casa della contessa De Fusco, che faceva parte delle zelatrici
del Sacro Cuore. Nel 1872 la contessa gli affidò l'amministrazione delle sue
proprietà a Valle di Pompei: giuntovi nel mese di ottobre, il L. fu colpito dai
pregiudizi e dall'ignoranza religiosa degli abitanti che vivevano in
drammatiche condizioni di arretratezza.
Ben presto il L. capì che proprio in quei luoghi
avrebbe potuto mettere in pratica gli insegnamenti morali e spirituali ricevuti
dai suoi maestri e consiglieri: il suo viaggio si trasformò così in una sorta
di missione per diffondere la devozione del Rosario. Per avvicinare a questa
devozione gli abitanti di Valle di Pompei, il L. fece leva sull'importanza che
la popolazione locale dava al culto dei morti, decidendo di fondare una
confraternita che, con la recita del rosario, accompagnasse e suffragasse le
anime dei defunti (13 febbr. 1876).
Nel 1875, su suggerimento del vescovo di Nola G.
Formisano, aveva iniziato a raccogliere fondi per l'edificazione di un tempio
dedicato alla Vergine Maria. Le donazioni incrementarono per i prodigi
attribuiti all'immagine della Vergine, donata al L. da padre Radente e giunta a
Valle di Pompei il 13 nov. 1875. L'effigie forse settecentesca fu ritoccata da
G. Galella nel 1876, restaurata gratuitamente da E. Maldarelli e rifoderata da
F. Chiariello nel 1879. Maldarelli, assecondando la richiesta del L.,
ripristinò l'icona di S. Caterina da Siena in luogo di S. Rosa; inoltre
aggiunse l'architettura retrostante le figure e riparò la parte superiore del
dipinto.
L'8 maggio 1876 si celebrò la cerimonia della posa
della prima pietra del santuario: per incrementare la pratica del rosario il L.
pubblicò il 15 ag. 1877 il volumetto I quindici sabati, che ebbe numerose
edizioni. Con grande lungimiranza il L. si servì dell'azione propagandistica
della stampa per una capillare diffusione del suo progetto apostolico. In
occasione della festa del 14 ott. 1883, fu recitata per la prima volta la Supplica
alla potente Regina del Ss. Rosario, preghiera scritta dal L., da recitarsi la
prima domenica di ottobre e l'8 maggio. Il 15 genn. 1884 il L. editò il
periodico Il Rosario e la nuova Pompei, una sorta di diario dell'intensa
attività apostolico-sociale portata avanti in quegli anni nella città. Alla
pubblicazione del periodico seguirono, nel 1889, quella del Calendario del
santuario di Pompei e la realizzazione di numerosi testi, opuscoli,
preghiere, lettere con evidente valore propagandistico. La diffusione capillare
del periodico era indirizzata anche a sostenere le classi sociali più deboli
tra cui i detenuti con i quali il L., grazie anche alla collaborazione dei
cappellani e dei direttori di molti istituti di pena, iniziò un intenso
rapporto di visite e scambi epistolari.
Nel 1885 il L. decise di intraprendere un viaggio
attraverso l'Italia per promuovere il suo lavoro: a Torino entrò in contatto
con don Giovanni Bosco e rimase colpito dal collegio degli Artigianelli del
Murialdo e dalla piccola Casa della Divina Provvidenza del Cottolengo, che
costituirono per lui fonte d'ispirazione per le opere in Valle di Pompei.
L'attività del L. continuò anche a livello sociale ed educativo. Si occupò
della crescita culturale dei bambini di Valle di Pompei attraverso l'opera
scolastica: fece edificare, accanto al santuario, una scuola e un asilo
infantile che, insieme con la scuola catechistica, l'oratorio festivo maschile,
la tipografia e legatoria, la scuola professionale, la scuola serale di musica
e di insegnamento letterario, sottrassero gli abitanti di Valle di Pompei
all'ignoranza e al degrado. Nel giorno dell'inaugurazione dei locali della
scuola e dell'asilo infantile (6 nov. 1886), si inaugurò anche la via Sacra,
che collegava la stazione ferroviaria con il santuario. All'ufficio postale
(1884) e telegrafico (1885), seguirono altre importanti opere urbanistiche,
civili e sociali come le case economiche operaie iniziate nel 1887,
l'Osservatorio meteorico-geodinamico inaugurato il 15 maggio 1890,
l'orfanotrofio femminile, fondato l'8 maggio 1887, l'illuminazione elettrica
(1891), la stazione dei carabinieri (1895).
Il L. affidò l'educazione e la crescita delle bambine
accolte nell'orfanotrofio alla Congregazione regolare delle figlie del Rosario
di Pompei, costituita il 26 ag. 1897.
Il L. aveva continuato a seguire il mondo carcerario:
dalle numerose lettere inviategli dai detenuti emergeva la loro preoccupazione
per le mogli e i figli, costretti a vivere privi del conforto e del rispetto
della società. Iniziò a farsi strada l'idea di aiutare questi bambini. Nel
1891, il L. pronunciò il "voto del cuore", un discorso con il quale
lanciò un appello ai devoti della Madonna di tutto il mondo, per la realizzazione
di un'Opera assistenziale in favore dei figli dei carcerati. Per trovare i
mezzi e i consensi necessari, il 12 dic. 1891, il L. diede alle stampe un nuovo
giornale, Valle di Pompei. Nel 1892 accolse il primo bambino; in maggio
pose la prima pietra dell'Opera per i figli dei carcerati. L'avvenimento
suscitò un notevole interesse da parte della stampa. Molti furono i plausi ma
non mancarono le critiche, soprattutto da parte di "alcuni
positivisti" (B. Longo, Il triplice trionfo dell'Istituzione a pro
dei figli dei carcerati, Pompei 1905, p. 138), in particolare di Cesare
Lombroso, sostenitore della predisposizione alla delinquenza in base ai
caratteri degenerativi ereditari dell'uomo.
Gli assunti del L. e di Lombroso divergevano in merito
al concetto di libero arbitrio e della rieducazione dei condannati. Per
muoversi sullo stesso piano delle indagini di Lombroso, in modo tale da poterle
sistematicamente confutare, il L. seguì un procedimento sperimentale-analitico.
Egli redasse una descrizione accurata dei fanciulli dell'Opera pompeiana,
secondo le contemporanee teorie dell'antropologia criminale, annotando in vere
e proprie schede cliniche le caratteristiche fisiche, comportamentali, i
progressi compiuti, gli ostacoli incontrati (cfr. Presciuttini, p. 106) e utilizzando,
come strumento di documentazione, la fotografia. Il L. si servì dell'opera del
fotografo E. Pesce che, a partire dal 1892, ritrasse i bambini al loro arrivo
nell'Ospizio, documentando con successive immagini i progressi educativi e
lavorativi.
Il 1° apr. 1885 il L. sposò la contessa De Fusco, che
lo aveva sostenuto nelle sue attività assistenziali; la contessa gli restò
vicina fino al 9 febbr. 1924, quando morì all'età di 88 anni.
Il 15 marzo 1893 il L. fece dono del santuario a papa
Leone XIII che prese l'Opera sotto la propria giurisdizione nel 1894,
lasciandone l'amministrazione ai coniugi Longo; nel 1906, dopo molte polemiche
e dubbi riguardanti proprio l'amministrazione Longo-De Fusco, il L. cedette a
papa Pio X anche le Opere pompeiane. In questo modo allontanò ogni sospetto
dalla propria persona e dal proprio operato, aggiungendo poi anche la cessione
della proprietà letteraria di tutte le sue pubblicazioni (1916).
Nel 1921 il L. avviò la realizzazione di un istituto
per le figlie dei carcerati, inaugurato il 17 ott. 1926.
Dopo la morte della moglie si aprì una lunga ed
estenuante battaglia legale tra la famiglia Longo e la famiglia De Fusco per le
proprietà in Valle di Pompei. Il 16 febbr. 1924 il L., stanco e amareggiato, si
allontanò dalla sua casa pompeiana, dove viveva ancora V. De Fusco, figlio
della contessa, per recarsi a Latiano. Fece ritorno a Pompei solo il 23 apr.
1925, ricevendo una grande accoglienza.
Il 10 maggio 1925 Pio XI consegnò al cardinale A.
Silj il breve e le insegne della gran croce del S. Sepolcro per conferirle al
Longo.
Il L. morì a Pompei il 5 ott. 1926. Il 26 ott. 1980
Giovanni Paolo II lo proclamò beato.
Opere: I quindici sabati del ss. Rosario
divozione efficacissima ad ottener qualunque grazia, Napoli 1877; La guida
dei fanciulli alla cristiana pietà, Valle di Pompei 1893; Per la
educazione morale e civile dei figli dei carcerati. Il voto del cuore e la
prima pietra dell'Ospizio educativo, ibid. 1894; Quaranta figli di
carcerati.Discorso pronunciato dal comm. avv. B. L. nel dì 27 maggio 1894,
ibid. 1895; L'opera di Valle di Pompei e la riforma morale dei carcerati.
Contributo dell'avv. comm. B. L. al congresso penitenziario internazionale di
Parigi, ibid. 1895; Guida del santuario e della nuova Pompei, ibid. 1896 (3ª
ed., ibid. 1921); L'Ospizio educativo pei figli dei carcerati di Valle di
Pompei e la moralizzazione delle carceri, ibid. 1898; Risposta ad alcuni
quesiti proposti dalla sottocommissione presieduta dall'illustre comm. L. Bodio
per lo studio di provvedimenti legislativi a favore dell'infanzia, ibid.
1899; I nostri amici intimi. Il ven. p. Ludovicoda Casoria.Quarantunesima
lettura, ibid. 1910; Carcerati che scrivono. Lettura quarantasettesima,
ibid. 1915; L'ultimo voto del mio cuore. La nuova opera di carità e di
salvezza socialeper le figlie dei carcerati, ibid. 1922; I nostri amici
intimi. Il prof. V. Pepe. Sessantasettesima lettura, ibid. 1925; Vie
meravigliose della provvidenza. Le origini intime dell'Opera salvatrice dei
figli dei carcerati, ibid. 1954; Storia del santuario di Pompei dalle
origini al 1879, ibid. 1981; inoltre vari articoli pubblicati su Il
Rosario e la nuova Pompei, fra cui: Il nostro viaggio per l'Italia, 1885,
pp. 340 s., 423-440, 470-476; Il 15 maggio. Il primo Congresso degli
scienziati e l'inaugurazione dell'Osservatorio in Valle di Pompei, 1890, pp.
180-207; Sei mesi di storia diplomatica del santuario di Pompei da gennaio
a giugno 1890, 1890, pp. 225-227, 234-241; L'Opera nuova di beneficenza
sociale. Un istituto proprio per la salvezza e l'educazione delle figlie dei
carcerati, 1921, pp. 197-210; Dopo cinquant'anni. La missione sociale di
Valle di Pompei, 1925, pp. 1-9.
Fonti e Bibl.: Latiano, Arch. del Comune, Atti di
nascita pel 1841, n. 37. L'Archivio Bartolo Longo, presso la Delegazione
pontificia di Pompei è stato ordinato da A. Illibato, L'Archivio Bartolo
Longo: guida inventario, Napoli 1986; G.D. Scotto di Pagliara, B. L.,
Valle di Pompei 1927; P.M. Frasconi, Don B. L., Alba 1941; V. Scotto di
Pagliara, B. L. e il santuario di Pompei, Pompei 1943; E.M.
Spreafico, Il servo di Dio B. L., I-II, Pompei 1944-47; F. Dati, L'avv.
B. L., sociologo cristiano, Pompei 1966; A. L'Arco, Il servo di Dio B. L.…,
Pompei 1966; Storia del santuario di Pompei dalle origini al 1879, Pompei
1981; B. L. e il suo tempo. Atti del Convegno storico…, Pompei… 1982,
a cura di F. Volpe, I-II, Roma 1983; P.L. Baima Bollone, L'antropologia
criminale del Lombroso. Storicità ed attualità di un pensiero, in Attualità
dei problemi educativi per la prevenzione delle devianze minorili. Atti
del Convegno per il centenario dell'Istituto "Bartolo Longo"
1892-1992, … 1992, a cura di O. Ciampa, Pompei 1994, pp. 79-92; M.
Presciuttini, Il sistema sperimentale di B. L. e la questione genetica
della criminalità, ibid., pp. 99-137; A. Illibato, B. L. Un cristiano
tra Otto e Novecento, presentazione di G. De Rosa, I-III, Pompei
1996-2002; B. L. alle soglie del Duemila. Atti del Convegno,… 1998, I-II,
a cura di F. Barra, Pompei 2001.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bartolo-longo_(Dizionario-Biografico)