vendredi 6 octobre 2017

Bienheureux BARTOLO LONGO (BARTHÉLÉMY), tertiaire franciscain et fondateur de la Congrégation des Soeurs de Notre Dame du Rosaire (5 octobre)


Bienheureux Barthélemy Longo

Fondateur de la congrégation des sœurs de Notre Dame du Rosaire ( 1926)

"Le bienheureux Bartolo Longo eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire... il s'est senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des ruines de l'antique cité tout juste pénétrée par l'annonce évangélique avant d'être ensevelie en 79 par l'éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres des siècles plus tard, comme témoignage des lumières et des ombres de la civilisation classique. Par son œuvre entière, en particulier par les 'Quinze Samedis', Bartolo Longo développa l'âme christologique et contemplative du Rosaire; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le 'Pape du Rosaire'." (Benoît XVI - lettre apostolique du 16 octobre 2002 - sur les pas des témoins)

"Né en Apulie, en 1841, Barthélemy Longo étudia le droit civil à Naples. Là il assista à des séances de spiritisme et perdit la foi. Grâce au frère Radente, il recouvra la grâce divine et embrassa la règle de notre 'tiers-ordre' en 1871, sous le nom de frère Rosaire, qui fut pour lui un présage.

Il consacra en effet toute sa vie à la dévotion mariale, construisant un sanctuaire à Notre Dame du Rosaire fondant une congrégation de sœurs dominicaines sous le même vocable. Il édita des livres à la louange de la Vierge et de l’Ordre; il publia des ouvrages dans le but d’accroître la foi et la justice sociale. Il épousa une veuve, Marie-Anne Farnararo, son émule en œuvres charitables.

Le 5 octobre 1926, il reposa dans la paix du Seigneur et en 1980 fut inscrit au nombre des bienheureux par Jean Paul II."

(Laïcs et dominicains - grandes figures)

À Pompéi près de Naples, en 1926, le bienheureux Barthélemy Longo. Homme de loi, attentif au culte marial et à la formation chrétienne des paysans et des enfants, il fonda dans la vallée de Pompéi, avec les ressources de sa pieuse épouse, construisant un sanctuaire dédié au Rosaire et une Congrégation de Sœurs sous le même titre.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12256/Bienheureux-Barthelemy-Longo.html

Prière du Bienheureux Barthélemy Longo

Voici la Prière à Saint Gabriel Archange « Je vous salue, ô Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » du Bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), véritable « Apôtre du Rosaire » du Tiers Ordre Dominicain qui définissait le Rosaire comme « la douce chaîne qui nous relie à Dieu » et Fondateur du Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi près de Naples en faveur des pauvres et des enfants des détenus.

La Prière de Barthélemy Longo « Je vous salue, ô Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » :

« Je vous salue, ô Gabriel, sublime esprit de lumière et de beauté. Le Seigneur vous bénit lorsqu'il vous créa plus parfait que toutes les créatures, dans une gloire céleste, en vous insufflant l'esprit de force. Vous êtes l'élu entre tous les Anges, envoyé par le Roi des rois pour annoncer la grande œuvre de l'Eternel, l'incarnation du Verbe et la rédemption de l'humanité. Saint Gabriel Archange, ambassadeur de Dieu et ange gardien de la Vierge Marie, qui vous tenez devant son trône dans le sanctuaire de Pompéi, priez pour nous pécheurs, afin qu'après avoir, avec le Rosaire, salué votre Reine comme vous l'avez salué à Nazareth, nous puissions avec Elle, Vous voir à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il. » 



Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

Voir également du Bienheureux Bartolo Longo :

La Prière du Bienheureux Bartolo Longo « Ô Reine du Saint Rosaire de Pompéi »

La « Prière à Saint Gabriel Archange » du Bienheureux Bartolo Longo


Un exemple pour tous les membres de l’Ordre du Saint-Sépulcre

Ce 5 octobre nous faisons mémoire des 90 ans de la mort du bienheureux Bartolo Longo, membre de l’Ordre du Saint-Sépulcre, apôtre de la prière du Rosaire et témoin de la miséricorde divine.

Né le 10 février 1841 à Latiano, près de Lecce, dans la région des Pouilles, en Italie, il a grandi dans une famille chrétienne, mais s’éloigna de l’Eglise au cours de ses études de droit à Naples, devenant un anticlérical militant, adepte du spiritisme.

L’avocat Bartolo Longo traversa ensuite une profonde crise spirituelle au cours de laquelle il fut aidé notamment par son ami le Professeur Vincenzo Pepe, et par un religieux dominicain, le Père Alberto Radente.

Après une confession salutaire, il fit à nouveau sa « première communion », le 23 juin 1865.

Participant assidument à l’Eucharistie, il entra en relation avec Caterina Volpicelli, une napolitaine propagatrice de la dévotion au Sacré Cœur de Jésus, qui fut béatifiée en 2001. Elle lui présenta la comtesse Albenzio De Fusco, veuve, propriétaire de terres dans la vallée de Pompéi, qui deviendra plus tard son épouse, en 1885.

Découvrant l’état de désolation spirituelle de cette vallée pompéienne où il secondait administrativement la comtesse, il décida d’y œuvrer pour la promotion sociale et humaine des habitants, et pour l’évangélisation.

Tout en diffusant la prière du Rosaire, Bartolo Longo ouvrit un orphelinat féminin et fonda une communauté religieuse féminine, les Filles du Saint Rosaire de Pompéi, présentes jusqu’en Indonésie. Une confrérie du Rosaire se développa aussi, sous son impulsion, ainsi qu’une revue toujours très diffusée, Le Rosaire de la Nouvelle Pompéi, qu’il dirigea personnellement.

Un sanctuaire marial sortit de terre, consacré en 1891, dédié à la prière pour la paix dans le monde, près des ruines de l’antique cité détruite par le Vésuve. Pompéi devint non seulement la ville de Marie et de la foi, mais aussi la ville de l’amour avec de nombreuses œuvres de charité, tels que des centres éducatifs pour enfants de prisonniers. Le 12 septembre 1906, Bartolo Longo céda au Saint-Siège toutes ses réalisations, y compris le sanctuaire confié par la suite à un délégué pontifical.  

Le Pape fit chevalier du Saint-Sépulcre le Bon Samaritain de Pompéi, en reconnaissance de son action au service des plus déshérités en qui il reconnut le Christ souffrant.

Mort le 5 octobre 1926, il fut proclamé bienheureux par saint Jean-Paul II le 26 octobre 1980.

Il est un modèle de vie chrétienne, d’humilité et de désintéressement, pour tous les membres de l’Ordre qui l’invoquent souvent, sollicitant son intercession, notamment à travers la prière pour sa canonisation.

Prière pour la canonisation du Bienheureux Bartolo Longo
Dieu, Père de Miséricorde, nous Te louons pour avoir donné à l'histoire des hommes le Bienheureux Bartolo Longo, apôtre ardent du Rosaire et exemple lumineux de laïc engagé dans le témoignage évangélique de la Foi et de la Charité.

Nous Te remercions pour son extraordinaire chemin spirituel, ses intuitions prophétiques, son infatigable empressement envers les derniers et les marginaux, le dévouement avec lequel il servit filialement Ton Eglise et construisit la nouvelle ville de l'amour à Pompéi.

Nous T'en prions, concède que le Bienheureux Bartolo Longo soit bientôt compté parmi les saints de l'Eglise Universelle, afin que tout le monde puisse le suivre comme modèle et jouir de son intercession. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Pour témoigner des grâces reçues, écrire à :
Sanctuaire de Pompéi  - Piazza Bartolo Longo, 1 - 80045 Pompei (NA) - Italia

(5 octobre 2016)





Sauvé du spiritisme par Marie

Revenu du spiritisme et de toutes les errances auxquelles le soumettait l’esprit mauvais, maître Bartolo Longo se consacre ensuite aux bonnes oeuvres que la Providence lui propose et à la propagation du Rosaire. Il fut béatifié par Jean-Paul II le 26 octobre 1980.

En 1841, près de Brindisi, dans l’Italie méridionale, naît un enfant qui reçoit au baptême le prénom de Barthélemy, en abrégé Bartolo.

Son nom de famille est Longo. Très tôt, il se révèle intelligent, pieux, pétillant de vie.

«J’étais, dit-il, un diablotin vif et impertinent, quelque peu polisson. »
 
Jusqu’à l’âge de 16 ans, il est élevé dans un collège religieux. En classe, ses gamineries lui valent maintes punitions, et c’est un supplice pour lui que d’avoir à rester en place pendant les cours ! Par exception, le jour de sa première communion, il demeure sans bouger une heure et demie en action de grâces !
 
Doué d’une étonnante mémoire, Bartolo commence à 16 ans l’étude du droit à l’université de Naples où il réussit fort bien. À la même époque, il suit les cours de philosophie d’un prêtre défroqué. Frappé et ébloui par l’esprit anticlérical, il s’éloigne, peu à peu, des sacrements et ne prie plus.
 
Une question le harcèle : « Le Christ est-il Dieu ou non ? ». Un confident de ses tourments spirituels l’invite alors : « Viens avec moi. Je te conduirai au lieu où se résoudront tous tes doutes.»

Et, le 29 mai 1864, on l’initie aux secrets du magnétisme et du spiritisme : tables tournantes, réponses et divination des voyants.

Bartolo demande à « l’esprit » : « Jésus-Christ est-il Dieu ? » – « Oui », répond le médium. « Les préceptes du Décalogue sont-ils vrais ? – Oui, sauf le sixième (Tu ne commettras pas d’adultère). – « Laquelle des deux religions est la vraie : la catholique ou la protestante ? – Toutes deux sont fausses », prononce sentencieusement l’esprit.
 
Bartolo est en train de perdre la foi. Au lieu d’écouter la voix de la vérité qui nous vient du Christ et de l’Église, il se laisse duper par le démon lui-même, qui sait mêler le vrai et le faux, pour tromper les âmes et les conduire au péché. Le rejet du sixième commandement conduit le jeune homme à tous les excès de l’immoralité, alors que le doute sur la vérité du catholicisme le mène à l’indifférentisme religieux. Séduit par la magie, Bartolo se livre à la divination et au spiritisme ; il devient médium de premier ordre, et même « prêtre spirite ».
 
Sous l’emprise du démon
 
Bartolo, rapidement épuisé par les jeûnes prolongés que lui demande le démon et par toute sorte de phénomènes hallucinatoires, perd sa santé.
 
Il écrira :   
 
 « L’esprit mauvais qui m’assistait, voulait s’emparer de mon âme formée à la piété depuis mes premières années et me demander l’adoration et l’obéissance aveugle. Il se faisait passer pour l’archange Michel, m’imposant la récitation des psaumes et des jeûnes rigoureux. Il réclamait que son nom, comme signe de puissance et de protection, fût écrit en tête de tous mes papiers et que je le portasse sur mon cœur, inscrit en chiffres rouges dans un triangle de parchemin. »

Mais, pour l’instant, le jeune homme, inquiet du surnaturel et de l’au-delà, est toujours poussé par son désir de percer le mystère de l’autre monde. De fait, personne ne peut totalement éviter de s’interroger sur l’énigme de la vie et de la mort.
 
Mais le bon ange de Bartolo veille sur lui. Il lui fait rencontrer un ancien ami, le professeur Vincenzo Pepe, pour lequel il a de l’estime et du respect. Mis au courant des pratiques spirites de Bartolo, il conseille à celui-ci de se repentir et de se confesser. « Tu veux donc mourir dans une maison de fous et, de plus, être damné ? », lui demande-t-il. Le coup porte.
 
Fortifié par les paroles du professeur Pepe, Bartolo se présente au confessionnal du père Radente. En présence de cet individu bizarre, à la face ornée d’une barbe de mousquetaire, le père croit d’abord avoir affaire à un malfaiteur qui prépare un mauvais coup ! Mais quand, après avoir longtemps hésité, le jeune homme s’approche et lui parle, le prêtre sait trouver les mots qui font tomber les écailles des yeux de son pénitent. La confession est sincère et profonde.
 
Par la suite, Bartolo affirmera à ceux qui ne croient pas à l’action du démon dans le spiritisme : « Je l’ai expérimenté, et c’est par un miracle de la Très Sainte Vierge que j’en ai été délivré. »
 
Une  nouvelle vie, au service de la Sainte Vierge, commence pour lui. Il se met à réciter chaque jour le Rosaire, prière à laquelle il sera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Bartolo entre dans le tiers ordre dominicain, sous le nom de « fratel Rosario » (frère Rosaire). Il a 30 ans. Sous la direction du père Radente, il s’initie à l’étude des oeuvres de saint Thomas d’Aquin.
 
Notre-Dame de Pompéi
 
Pendant ce temps, il continue d’exercer la profession d’avocat. Mais sa santé délabrée ne lui permet plus un travail régulier. Des personnes charitables s’inquiètent de lui. La comtesse Marianna de Fusco, devenue veuve, l’invite à venir s’établir chez elle en tant que précepteur de ses enfants. Elle possède, à côté des ruines de l’ancienne Pompéi, près de Naples, des terres dont elle n’a pas la possibilité de s’occuper.
 
Pour lui rendre service, « fratel Rosario» s’offre à les administrer. Il prend alors conscience de l’effrayante misère spirituelle et matérielle de cette région. Que faire en face de tant de besoins ? Il commence par fonder une confrérie du Très-Saint-Rosaire ; il parcourt la campagne, entrant dans les fermes pour apprendre aux gens à prier, distribuant médailles et chapelets.
 
Peu à peu, la pratique religieuse revient. Puis, sur les conseils de l’évêque, il construit une église qu’il fait consacrer à Marie. Il installe au-dessus du maître-autel un tableau de la Sainte Vierge qui ne tarde pas à faire tomber du Ciel une véritable pluie de miracles.
 
Léon XIII dira : « Dieu s’est servi de cette image pour accorder des grâces innombrables qui ont ému l’univers. »

Un orphelinat
 
Avec l’affluence des pèlerins auprès du nouveau sanctuaire, arrivent les ex-voto de reconnaissance et aussi les aumônes. Bartolo en profite pour fonder un orphelinat où il recueille orphelines et enfants de prisonniers, leur assurant ainsi une éducation, un métier et une instruction religieuse.
 
Trois ans après cette fondation, il écrit aux criminologues de l’époque, selon lesquels les enfants de criminels deviendraient certainement des criminels :

  "Qu’avez-vous fait, vous, en enlevant le Christ des écoles ? Vous avez produit des ennemis de l’ordre social, des subversifs. Au contraire, qu’avons-nous gagné, nous, en mettant le Christ dans les écoles, des fils de détenus ? Nous avons transformé en jeunes gens honnêtes et vertueux ces malheureux que vous vouliez abandonner à leur triste misère ou jeter dans un asile de fous ! "
 
Face aux calomnies
 
 Cependant la collaboration de Bartolo avec la comtesse de Fusco fait jaser et leur attire à l’un et à l’autre une véritable campagne de calomnies. Ils consultent Léon XIII qui leur répond : «Mariez-vous. Et personne n’aura plus rien à dire. » Aussi, le 19 avril 1885, maître Barthélemy Longo épouse-t-il la comtesse de Fusco. Ces épousailles demeurent virginales, ce qui n’empêchera pas les deux époux de s’aimer profondément en Dieu. Grâce à eux, l’oeuvre de Pompéi se poursuit et s’étend. La misère de jadis a fait place à une laborieuse prospérité.
 
Mais les roses ne sont pas sans épines : en 1905, le fils aîné de la comtesse, maladroit en affaires, est acculé à la faillite. Une plainte est portée auprès du pape saint Pie X : « Les offrandes de messes aboutissent dans les poches du fils de Madame Barthélemy Longo. »
 
Pour arranger cette sombre affaire, montée de toutes pièces, Bartolo renonce spontanément en faveur du Saint-Siège à toutes ses oeuvres.

« Saint-Père, dit-il au pape, puis-je à présent mourir tranquille ? – Oh, non !, réplique le Pape, vous ne devez pas mourir, mais travailler, Bartolo nostro ! ». Par obéissance donc, il travaillera jusqu’à épuisement de ses forces.
 
Les derniers jours de Bartolo se passent dans le recueillement et la prière. Atteint d’une double pneumonie, il s’éteint le 5 octobre 1926, à l’âge de 85 ans. « Mon seul désir est de voir Marie qui m’a sauvé et me sauvera des griffes de Satan. » Telles sont ses dernières paroles.
 
Un moine bénédictin
 
« Le Rosaire en main, le bienheureux Bartolo Longo dit à chacun de nous : “Réveille ta confiance en la Très Sainte Vierge du Rosaire. Sainte Mère honorée, je repose en Vous toute mon affliction, toute mon espérance et toute ma confiance !” » (Homélie de béatification).

SOURCE : http://jeunes-anciennes-de-saintjoseph.over-blog.com/article-le-bienheureux-bartolo-longo-un-saint-contre-satan-97539515.html

Santuario di Pompei

Blessed Bartholomew Longo


Also known as

  • Bartolo Longo
  • Bartolomea Longo
  • Bartolomeo Longo di Latiano
  • Brother Rosary
  • Fratel Rosario
  • Herald of the Blessed Virgin Mary’s Rosary
  • Man of Mary

Memorial

Profile

Son of a physician, Longo was born financially well off, and received a good education, both secular and Christian, and attended a Piarist school until age sixteen. Raised in a pious family; they prayed the Rosary together each night. An excellent student, Barolo was skilled in literature, oratoryfencingdancingmusic, and other arts, could play flute and piano, directed a school band; was also known to be restless, and had difficulty sitting through classes. Studied law at the University of Naples where received his degree in 1864, but where he fell into a dissolute and worldly life.

Following a philosophy class taught by a fallen-away priest, Longo moved from indifference to the Church to ridicule, to open hostility. He participated in street demonstrations against the Pope, then dabbled in occult nonsense like magnetism and spiritism, tipping tables and contacting the spirit world through mediums. Burning his bridges, he finally became a Satanist, and with some further study, a Satanist priest.

Bartholomew’s family and friends refused to give up on the young man, praying for his return to the faith, and pecking away at his interest in Satan. Vincente Pepe, a respected professor from his home town, convinced him to turn from the occult, and a Dominican friar named Father Albert guided him through his return to the Church in a process we would today call deprogramming. Longo finally recovered his senses and his faith, and became a Dominican tertiary on 25 March 1871, taking the name Fratel Rosario (Brother Rosary).

Bartholomew wanted to do something to make amends for his apostasy, and began preaching against the occult in the places where college students frequented. Father Albert helped him join a group of local lay people working for the poor. Seeing the terrible, grinding poverty that was the lot of most, he wanted to do something to help, and had a sudden inspiration that the Rosary would become the key. He established a shrine of Our Lady of the Rosary in the valley of Pompei and used a discarded painting of Mary under that title as its visual. Pilgrims came, miracles occurred, the crowds grew, and the local bishop asked Bartholomew to construct a new church. Work on the church began in 1876, it was dedicated in 1887, given to the papacy on 19 February 1894, was designated a basilica in 1901 by Pope Leo XIII, and today receives about 10,000 pilgrims a day.

Bartholomew and Mariana, the widowed Countess di Fusco, constructed other charitable institutions nearby forming what became known as the City of Charity or City of Mary. To staff the orphanage in the City, Longo founded the Daughters of the Rosary of Pompeii.

He established a trade school for the Sons of the Imprisonedboys whose fathers were in jail, and placed it under the direction of the Brothers of Christian Schools. The success of the school disproved the contemporary assumption that children of criminals were doomed to be criminals themselves, and in 1922 he established a sister school for the daughters of prisoners.

Because Bartholomew and Mariana worked together so much, gossip developed that they were romantically involved. To prevent their good work from being tainted by this talk, the two married in April 1885, but lived together chastely in keeping with private vows. It was not enough for some, however, and in the first years of this century he was accused of adultery, profiteering, dishonesty, even insanity. In 1906Pope Saint Pius IX asked Longo to retire as administrator for the good of the City, and he did, handing it over to the papacy, and taking a job in the City as a regular employee. Made a Knight of the Guard Cross of the Holy Sepulcher in 1925.

Born

Died

Venerated

Beatified

Prayers

All-powerful and merciful God, in Blessed Bartolo, a promoter of the rosary of the Blessed Virgin, you showed a wonderful example of holiness and of charity for needy children and orphans. Through his prayers may we learn to see Christ your Son in our neighbors and to love him through them. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. – General Calendar of the Order of Preachers

Additional Information

Readings

You, what have you done by taking Christ out of the schools? You have produced enemies of social order, subversives. On the contrary, what have we gained by putting Christ into the schools of the children of criminals? We have transformed these misfortunate ones into honest and virtuous young people that you wanted to abandon to their sad fate or toss into insane asylums! – Blessed Bartholomew, writing to a group of criminologists about his schools

My only desire is to see Mary who saved me and who will save me from the clutches of Satan. – Blessed Bartholomew’s last words

I wish to die a true Dominican tertiary in the arms of the Queen of the Rosary with the assistance of my holy Father Saint Dominic and of my mother Saint Catherine of Siena. – from Blessed Bartholomew’s last will and testament

Rosary in hand, Blessed Bartolo Longo says to each of us: “Awaken your confidence in the Most Blessed Virgin of the Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my troubles, all my trust and all my hope!” – Pope John Paul II in his homily during the beatification ceremony for Blessed Bartholomew

MLA Citation

  • “Blessed Bartholomew Longo“. CatholicSaints.Info. 30 May 2020. Web. 19 December 2020. <https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/



BLESSED BARTHOLOMEW LONGO

THURSDAY, OCTOBER 05, 2017
“My only desire is to see Mary who saved me and who will save me from the clutches of Satan.

- Blessed Bartholomew Longo’s last words

Perhaps one of the most remarkable conversions in the history of the Church was that of Bartholomew Longo, who went from being a Satanist priest to a beatified, through the extraordinary assistance of the Blessed Virgin Mary.

Born in 1841 to a practicing Catholic family, he was not an irreligious youth, but when he went to university in Naples to study law, all that changed.  He first went from being a practicing Catholic to being involved in anti-papal demonstrations and then an atheist, following that a Satanist, eventually being ordained to the Satanist priesthood.  He had become a complete apostate.

However, Bartholomew’s family and friends continued to ardently pray for him and his conversion back to the faith of his childhood. A university professor of his hometown in southern Italy began to have discussions with him and with much perseverance managed to persuade him of the irrationality of his position. This was the beginning of his road to sainthood. He then was referred to a Dominican priest named Father Albert who directed his deprogramming and finally guided him back into communion with the Church.

He had recovered his faith, but realizing the awful scandal and damage he had caused, he wished to make reparations. He learnt first-hand of the awful poverty of the tenant farmers near his hometown. It is said that at the sight of their destitution the words of Our Lady of the Rosary came to his mind: “One who propagates my Rosary shall be saved.”

He believed that from this point on he would devote his life to spreading devotion to the Rosary.  His first step was to organize Rosary groups around a shrine he established in his neighborhood church around a picture of Mary called Our Lady of the Rosary. The shrine grew and became a basilica in 1901, attracting thousands of pilgrims daily, and still does today.

Bartholomew was aided in his work by the Countess di Fusco, a devout widow. Pope Leo XIII suggested that they marry to quiet rumors that their work together was leading to an amorous relationship. In obedience to the Pope they did so but vowed to live in celibacy.

They opened an orphanage for children of prison inmates, which achieved unexpected results for children who were considered lost causes and hereditary criminals at the turn of the century.

Bartholomew lived his last 20 years of his life under constant ill health and attacks against his reputation by those envious of him and the success of his apostolate.

His reliance on and dedication to the Rosary was extremelly pronounced in his life, as he acknowledged how vital Mary had been in his rescue from Satanism and conversion to the truth. He was an active proponent of the definition of the dogma of the Assumption of Mary, which was proclaimed in 1950 by Pope Pius XII.

Bartholomew died on October 5, 1926 at the age of 85.  He was beatified by Pope John Paul II in 1980.

“Rosary in hand, Blessed Bartolo Longo says to each of us: "Awaken your confidence in the Most Blessed Virgin of the Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my troubles, all my trust and all my hope!” 

- Pope John Paul II at Blessed Bartholomew Longo’s beatification ceremony.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=615


Satanic priest turned saint, Bartolo Longo is proof that no one is too lost to be found

Meg Hunter-Kilmer | Oct 05, 2017

He turned to Our Lady in sorrow for his sins, so much so that John Paul II would proclaim him a "Man of Mary"

Sometimes reading the lives of the saints is discouraging. They may have been imperfect, as we all are, but it can seem that none of them ever really sinned the way people today do. Even proverbial bad boy St. Augustine was a decent guy by today’s standards. It’s easy for those of us who have made terrible choices to feel discouraged.

May I introduce Blessed Bartolo Longo?

Like many saints, Bartolo was raised in a faithful Catholic family. Unlike most saints, Bartolo spent his 20s as a Satanic priest.

Born in 1841, Bartolo Longo lost his mother when he was only 10. From that time, he grew more and more distant from his Catholic faith. When he began university studies in Naples, at the University where St. Thomas Aquinas himself had studied, he was eager to enter fully into the experience of a secular university. In mid-19th-century Italy, that meant anti-clericalism, atheism, and ultimately the occult.

Bartolo began attending séances, experimented with drugs, and even got involved in orgies. He lured people away from the Catholic faith, publicly ridiculing the Church of his childhood. Before long, the newly minted lawyer was “ordained” a priest of Satan. As a Satanic bishop intoned blasphemous words, the walls of the room shook and disembodied screams terrified those in attendance.


Before long, Bartolo found himself paranoid and miserable, on the brink of a nervous breakdown. And as he clung to his Satanic practices, his family prayed.

As happened with Augustine, the faithful prayers of Bartolo’s family finally broke down the wall of anger and sin that Bartolo had built around himself. One night, he heard the voice of his dead father crying out to him, “Return to God!”

Stunned, Bartolo visited a friend who lived nearby, Professor Vincenzo Pepe. When Pepe realized what had become of Bartolo, he cried, “Do you want to die in an insane asylum and be damned forever?” {By this he did not mean that Bartolo would be damned for insnity, but that the sinful choices he had made while sane would lead inevitably to madness and damnation.) Pepe’s courage in pointing out the danger his friend was in cut through Bartolo’s defenses, and before long he had agreed to meet with a Dominican priest, Fr. Alberto Radente.

Fr. Alberto worked slowly on the young lawyer, encouraging him to make a thorough confession. After a month of direction, Bartolo was finally absolved and began his work of drawing people back to Christ. He stood up in the middle of cafés and student parties and denounced occult practices. He served the poor and instructed the ignorant; after six years of such work, he pronounced vows as a lay Dominican, on the feast of Our Lady of the Rosary.

Then, cleansed and consecrated, Bartolo visited one last séance. He walked in, held up a rosary and called out, “I renounce spiritualism because it is nothing but a maze of error and falsehood.”


But for all he had been absolved, Bartolo, like most of us, struggled with memories of his past. He felt unworthy of God’s forgiveness, certain that he was impure, permanently marred by his sin. One day, while collecting rent from the destitute farmers around Pompeii, Bartolo began to consider his past way of life.

“Despite my repentance, I thought: I am still consecrated to Satan, and I am still his slave and property as he awaits me in Hell. As I pondered over my condition, I experienced a deep sense of despair and almost committed suicide.”

In that moment, Bartolo remembered the rosary of his childhood, remembered the love of the Blessed Mother. He felt Our Lady tell him that his path to heaven was through teaching others to pray the Rosary.

Bartolo moved to Pompeii, where he began Rosary groups, organized Marian processions, and began work on a shrine to Our Lady of the Rosary. His work was funded by the Countess di Fusco, with whom he worked so closely that rumors began to spread about the nature of their relationship. Though Bartolo had taken a private vow of chastity, he was encouraged by Pope Leo XIII to marry the countess for the sake of the work; the two entered into a celibate marriage and continued to serve the poor.

For more than 50 years, Bartolo preached the Rosary, founded schools for the poor, established orphanages for the children of criminals, and transformed a city of death to a city dedicated to the living Mother of God. At his beatification, St. John Paul II, himself perhaps the most Marian pope since St. Peter, proclaimed Blessed Bartolo Longo “a Man of Mary.”

Blessed Bartolo Longo was a vile, degenerate, blasphemous Satanic priest. But this is his legacy: blessed, soon canonized.

On October 5, his feast day, let’s ask his intercession for all those who think they’re beyond hope, or that their purity can never be restored and their lives never be made whole, or that they’ve lost their chance at holiness.

May they join the ranks of murderers, addicts, and Satanists whose halos shine undimmed around the throne of the unblemished Lamb of God. Blessed Bartolo Longo, pray for us.





PASTORAL VISIT
OF HIS HOLINESS JOHN PAUL II
TO THE SHRINE OF OUR LADY OF THE ROSARY IN POMPEI

RECITATION OF THE ROSARY AND
SUPPLICATION OF BL. BARTOLO LONGO

ADDRESS OF JOHN PAUL II

Tuesday 7 October 2003

 
Dear Brothers and Sisters,

1. The Blessed Virgin has granted me to return to honour her at this famous Shrine which Providence inspired Bl. Bartolo Longo to found as a centre of outreach of the Holy Rosary.

In a certain sense, the Year of the Rosary culminates in today's visit. I thank the Lord for the fruits of the Year that has given rise to an important reawakening of this prayer, both simple and profound, that goes to the heart of Christian faith; it appears absolutely current as we stand before the challenge of the third millennium and the urgent commitment of the new evangelization.

2. The context of Pompei, the ancient Roman city buried under the ashes of Vesuvius in the year 79 A.D., highlights this timeliness in a special way. Those ruins speak. They ask the crucial question about man's destiny. They witness to a great culture yet, in addition to enlightened responses, they also disclose disturbing interrogatives. The Marian City was born from the heart of these questions, presenting the risen Christ as the response, the "Gospel" that saves.

Today, as in the times of ancient Pompei, it is vital to proclaim Christ to a society that is drifting away from Christian values and even forgetting about them. I thank the Italian Authorities for helping with the organization of my pilgrimage that began in the ancient City. It enabled me to cross the ideal bridge of a dialogue, undoubtedly fruitful, for cultural and spiritual growth. Against the background of ancient Pompei, the proposal of the Rosary acquires symbolic value as a renewed incentive to Christian proclamation in our time.

What actually is the Rosary? A compendium of the Gospel. It brings us back again and again to the most important scenes of Christ's life, almost as if to let us "breathe" his mystery. The Rosary is the privileged path to contemplation. It is, so to speak, Mary's way. Is there anyone who knows and loves Christ better than she?

Bl. Bartolo Longo, Apostle of the Rosary, was convinced of this; he paid special attention to the contemplative and Christological character of the Rosary. Thanks to this Blessed, Pompei has become an international centre for the spirituality of the Rosary.

3. I wanted my pilgrimage to have the meaning of a plea for peace. We have meditated upon the Mysteries of Light as if to turn the beam of Christ's light on the conflicts, tensions and dramas of the five Continents. In my Apostolic Letter Rosarium Virginis Mariae, I explained why the Rosary is a prayer that by its very nature is oriented to peace. This is not only because it disposes us to pray for peace, strengthened by the intercession of Mary, but also because it enables us to assimilate Jesus' plan of peace, together with his mystery.

At the same time, with the tranquil rhythm of the repetition of the Hail Mary the Rosary calms our spirit and opens it to saving grace. Bl. Bartolo Longo had a prophetic intuition when he chose to add to the church dedicated to Our Lady of the Rosary this facade as a monument to peace. So it was that the cause of peace came to be part of what the Rosary itself proposes. It is an intuition whose timeliness does not escape us at the beginning of this millennium, already so battered by the winds of war and streaked with blood in so many parts of the world.

4. The invitation to pray the Rosary that rises from Pompei, a crossroads of people of every culture who are attracted both by the Shrine and by the archaeological site, also calls to mind the commitment of Christians, in collaboration with all people of goodwill, to be builders and witnesses of peace. May civil society, represented here by the authorities and personalities whom I cordially greet, welcome this message ever more deeply.

May the ecclesial community of Pompei be ever more equal to facing this challenge. I greet its various members:  the priests and deacons, the consecrated persons, especially the Dominican Daughters of the Holy Rosary who were founded precisely for the mission of this Shrine, and the lay people. My heartfelt thanks go to Archbishop Domenico Sorrentino for his warm words to me at the beginning of this meeting. An affectionate "thank you" to you all, devotees of the Queen of the Rosary of Pompei. May you be "peacemakers", following in the footsteps of Bl. Bartolo Longo, who knew how to combine prayer and action, making this Marian City a stronghold of charity. The new Centre for children and families, which you have kindly desired to name after me, demonstrates the heritage of this great work.

Dear Brothers and Sisters! May Our Lady of the Holy Rosary bless us as we prepare to call on her with the Supplication. Let us deposit our desires and our good resolutions in her maternal heart.

***

At the conclusion of the prayer service the Holy Father said: 

Thank you, thank you, Pompei. Thank you to all the pilgrims for this warm and most beautiful welcome. Thank you to the Cardinals and to the Bishops present here. Thank you to the Authorities of the Country, of the Region and of the City. Thank you for the enthusiasm of the young people. Thank you, everyone. Pray for me in this Shrine, today and always.


Blessed Bartolo Longo and a Christian Brother, statue in the garden of the Scoula Bartolo Longo, Pompei, Italy

El beato Bartolo Longo y un Hermano de La Salle, estatua en el jardín de la Escuela Bartolo Longo de Pompeya, Italia.




Beato Bartolo Longo Sposo, Terziario domenicano, Fondatore


Latiano, Brindisi, 10 febbraio 1841 - Valle di Pompei, Napoli, 5 ottobre 1926

Bartolo Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, ma si trasferì a Napoli per studiarvi Giurisprudenza. Messo in crisi nella fede dalle idee atee e materialistiche, si lasciò coinvolgere nelle pratiche dello spiritismo. Aiutato da un gruppo di santi amici e da saggi consiglieri spirituali, riprese ad accostarsi ai Sacramenti. Inviato dalla contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco come amministratore dei suoi beni fondiari nella cittadina di Valle di Pompei, si diede alla diffusione della preghiera del Santo Rosario tra i contadini, bisognosi di riscatto morale e spirituale. Convinto che «chi propaga il Rosario è salvo», costruì non solo una chiesa più grande di quella preesistente, ma un vero e proprio Santuario, con opere caritative annesse. Sposò la contessa per mettere a tacere i pettegolezzi sul loro conto: con lei fu padre degli orfani e dei poveri. Fino all’ultimo scrisse, pregò, lavorò instancabile per la Madonna, la sua dolce Regina e Signora. Morì a Pompei il 5 ottobre 1926. È stato beatificato il 26 ottobre 1980. I suoi resti mortali sono venerati nella cappella a lui dedicata, annessa al Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei.

Etimologia: Bartolo = figlio del valoroso, dall'aramaico

Martirologio Romano: A Pompei presso Napoli, beato Bartolomeo Longo: avvocato dedito al culto mariano e all’istruzione cristiana dei contadini e dei fanciulli, fondò, con l’aiuto della pia moglie, il santuario del Rosario a Pompei e la Congregazione delle Suore che porta lo stesso titolo.

Golia fu vinto non da un uomo più forte di lui, ma da Davide, credente in Dio. La «fede muove le montagne». È esattamente ciò che accadde nella vita del Beato Bartolo Longo (1841-1926). Negli anni del liberalismo risorgimentale e dell’Unità d’Italia, a Napoli, in particolare in ambito accademico, imperava un forte anticlericalismo. Bartolo Longo, dopo la lettura del libro Le Vie de Jésus del filosofo francese Ernest Renan, aderì al più aggressivo anticlericalismo, seguendo anche le lezioni di Lettere e Filosofia di alcuni professori apertamente anticattolici come Augusto Vera, Bertrando Spaventa e Luigi Settembrini: i loro corsi erano improntati al positivismo dominante, dove veniva negata la realtà soprannaturale.

Contemporaneamente a quella cultura positivista si diffondeva lo spiritismo: la ragione doveva comprendere l’esistenza o meno di un mondo ultraterreno. Longo, affascinato da quelle curiosità dell’oltretomba, si avvicinò a un movimento spiritista di stampo satanico e per circa un anno e mezzo familiarizzò con il satanismo. Quella tragica scelta lo portò ad una crisi spaventosa che un suo amico risolse con il suicidio, mentre per Longo fu la salvezza.

L’amico Vincenzo Pepe, uomo molto religioso, lo inviò alla direzione spirituale del domenicano Padre Radente, il quale lo convertì e lo invitò ad entrare nel Terzo Ordine di San Domenico. Fu proprio attraverso i Domenicani che Longo scoprì la devozione per la Madonna del Rosario e trovando notevole giovamento spirituale proprio nel Rosario volle ritornare dai suoi ex-compagni satanisti nel tentativo di condurli a Cristo, ma il suo impegno fu vano e venne deriso.

Nel 1864 si laureò in giurisprudenza e si prodigò in opere assistenziali. A Napoli conobbe il futuro santo Ludovico da Casoria e la futura santa Caterina Volpicelli. Nella Casa Centrale che quest’ultima aprì nel capoluogo campano, Longo conobbe la contessa Marianna Farnararo De Fusco (1836-1924), donna di grande fede e carità. Rimasta vedova, con 5 figli e a 27 anni, del conte Albenzio De Fusco di Lettere, ella necessitava di un abile e fidato amministratore per i suoi beni (i cui possedimenti si estendevano anche nella Valle di Pompei), nonché di un precettore per i suoi bambini e vide in Longo l’uomo giusto per assolvere quei compiti. Sia Bartolo che Marianna praticavano un instancabile soccorso verso il prossimo sofferente e quest’alacre attività veniva alimentata con i sacramenti e l’assidua preghiera.

La loro adamantina amicizia diede luogo ad invidie e maldicenze, per tale ragione, dopo un’udienza concessa da Papa Leone XIII, decisero di sposarsi nel 1885 con il proposito di continuare a vivere come buoni amici, amandosi in Dio, come avevano fatto fino ad allora. Proprio da questo legame cristiano sorse il Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei. Un giorno, vagando per i campi pompeiani, in contrada Arpaia, Bartolo sentì una voce misteriosa che gli diceva: «Se propaghi il Rosario, sarai salvo!»; subito dopo udì l’eco di una campana lontana, che suonava l’Angelus di mezzogiorno, egli si inginocchiò sulla nuda terra e pregò. Mai aveva sentito una pace interiore tanto grande. Ormai conosceva la sua missione in terra.

Nel 1877 Bartolo Longo scrisse e divulgò la pratica dei «Quindici Sabati». Due anni dopo guarì lui stesso da una grave malattia grazie alla recita della Novena da lui composta e della quale ci furono, immediatamente, novecento edizioni, in ventidue lingue. Il 14 ottobre 1883, ventimila pellegrini, riuniti a Pompei recitarono, per la prima volta, la Supplica alla Vergine del Rosario, scritta da Longo, che seguì le esortazioni dell’Enciclica Supremi Apostolatus Officio (1º settembre 1883), con la quale Leone XIII, di fronte ai mali della società, additava come rimedio la recita del Rosario.

Nel 1925, un anno prima della morte, sarà insignito del titolo di Cavaliere di Gran Croce dell’Ordine equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme. Negli ultimi mesi di vita, Bartolo Longo poté godere dell’amicizia di san Giuseppe Moscati che spesso incontrava per consulti medici. Moscati stimava molto il fondatore del Santuario di Pompei e quando l’amico lasciò la terra, pur non essendo accanto a lui, egli avvertì la dipartita e l’annunciò: «Bartolo è passato in cielo». Le sue ultime parole erano state: «Il mio unico desiderio è quello di vedere Maria, che mi ha salvato e mi salverà dalle grinfie di Satana».

Autore: Cristina Siccardi

Bartolo Longo Gran Croce Del Santo Sepolcro 1925


Il Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei si regge su due colonne portanti: carità e preghiera. La prima è esercitata tramite le numerose opere sociali dipendenti dal Santuario stesso: case famiglia, centri educativi, case d’accoglienza. La seconda è la preghiera: anzitutto con il Rosario, la serie di Ave Maria meditate contemplando il volto di Gesù insieme alla Vergine, poi con la pratica dei Quindici Sabati (diventati Venti con l’introduzione, dal 2003, dei Misteri della Luce) e, a mezzogiorno dell’8 maggio e della prima domenica di ottobre, dall’invocazione pubblica e solenne detta Supplica, che fu recitata per la prima volta il 14 ottobre 1883.

Le basi di questi due pilastri sono state poste più di 130 anni fa, quando mise per la prima volta piede in quella località, fino allora conosciuta per gli scavi archeologici scoperti poco più di un secolo prima, colui che avrebbe fondato non solo il Santuario e le opere annesse, ma la città rinnovata: Bartolo Longo.

Nato a Latiano, in provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841, venne avviato alla carriera del foro dal secondo marito di sua madre, che lo mandò a Lecce presso un rinomato avvocato; all’epoca, infatti, anche gli studi universitari erano compiuti in privato. La sua vita, in quel periodo, somigliava grosso modo a quella di un universitario di oggi: feste, goliardia e varie piccole storie d’amore.

Per conseguire la laurea in giurisprudenza, Bartolo, ormai ventenne, si trasferì a Napoli. Continuò a trovare svago nei balli e negli incontri con gli amici, insieme a lunghe passeggiate nella campagna di Afragola. Di lì a poco, però, cadde preda di un pericolo più minaccioso di quei divertimenti tutto sommato tranquilli e leciti. Era l’epoca della «Vita di Gesù» scritta da Ernest Renan, che sconvolse non poco l’opinione di molti credenti e diede l’avvio a opere riparatrici e movimenti di protesta. Anche il giovane studente la lesse e vide crollare, uno dopo l’altro, i principi nei quali era stato educato a credere dalla madre, che lo portava con sé a distribuire vestiti e cibo a persone bisognose. Se, come affermava lo scrittore, Gesù era solo un personaggio importante e non il Figlio di Dio, non valeva più la pena di credere in lui.

Così, come altri suoi contemporanei, Bartolo cominciò a frequentare alcune riunioni dove si raccontava che si riuscisse a colloquiare con gli spiriti dei defunti. Era animato da una certa curiosità, ma anche dalla ricerca di qualcosa che placasse la sua angoscia intima. Per cinque anni fu un partecipante a questi circoli, ma, nonostante fosse riuscito a laurearsi il 12 dicembre 1864, non riusciva a sentirsi in pace.

Ne parlò quindi col professor Vincenzo Pepe, pugliese come lui, che non gli risparmiò sonori rimproveri: se avesse continuato con lo spiritismo, sarebbe finito in manicomio. Gli diede anche un consiglio più pacato: per cercare di uscirne, poteva andare a parlare con il domenicano padre Alberto Radente, esperto direttore spirituale.

Circa in quel periodo, inoltre, era andato a trovare un amico, il marchese Francesco Imperiali, quando s’imbatté in una giovane donna, dal portamento nobile ma vestita in maniera dimessa, ovvero non secondo la moda del tempo. Era Caterina Volpicelli, che da tempo aveva iniziato a ospitare in casa propria riunioni ben diverse da quelle alle quali lui era abituato: avevano, infatti, lo scopo di diffondere la devozione al Sacro Cuore di Gesù e di formare i laici attraverso letture e conferenze spirituali. Informata dal marchese, che era suo cognato, decise di pregare e far pregare i suoi amici per la conversione del giovane.

Lui, da parte sua, accettò il suggerimento del professor Pepe. A partire dal 29 maggio 1865, giorno del suo primo colloquio con padre Radente, iniziò a lasciarsi alle spalle le pratiche esoteriche e a ricevere un’istruzione che gli chiarisse tutti i punti rimasti oscuri dopo la lettura del testo di Renan. Il 23 giugno, data in cui cadeva quell’anno la festa del Sacro Cuore, Bartolo si riaccostò all’Eucaristia, dopo che il suo confessore gli aveva concesso l’assoluzione.

Tornato in pace con Dio, doveva ora capire quale strada prendere. Pensò di sposarsi, ma prima un fidanzamento, poi un altro vennero annullati dall’intervento di un altro suo consigliere spirituale, padre Emanuele Ribera, redentorista: era infatti convinto che Dio avesse un piano diverso per lui. Anche padre Radente, cui chiese aiuto, era del medesimo parere. Nel frattempo, Bartolo entrò nel Terz’Ordine di San Domenico, assumendo il nome di fra Rosario, e proseguì la sua formazione nei Cenacoli di preghiera guidati da Caterina Volpicelli, che in seguito fondò le Ancelle del Sacro Cuore ed è stata canonizzata nel 2009.

Improvvisamente, e per un certo tempo, lui che era così assiduo a quegli incontri prese a non venirci. Un’amica della Volpicelli, la contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco, s’interessò al suo caso e mandò una sua domestica a controllare: in effetti, era ammalato e non mangiava da giorni, a causa dell’assenza della proprietaria della pensione dove alloggiava. Venne quindi deciso che fosse ospitato da Caterina, mentre avrebbe mangiato a casa della contessa.

Un giorno lei gli fece una proposta lavorativa: doveva occuparsi dell’amministrazione di alcuni suoi possedimenti agricoli, situati in una località detta Valle di Pompei. L’impatto fu decisamente desolante: le rovine dell’antica città romana erano ancora mezze sommerse dalla lava. Non migliore era la condizione dei contadini: i loro figli non avevano un’istruzione, non essendoci scuole, ed erano letteralmente abbandonati; in alcuni casi, avevano perfino i genitori in carcere.

Nell’ottobre 1872 la preoccupazione di Bartolo era giunta al culmine. Uscì dal Casino di caccia (una casa di campagna) dove alloggiava e prese a camminare senza meta. Giunto in una località denominata Arpaja si fermò, col cuore che quasi scoppiava per la pena che sentiva. In quel momento, gli parve di risentire le parole che tante volte padre Radente gli aveva ricordato: «Se cerchi salvezza, propaga il Rosario. È promessa di Maria. Chi propaga il Rosario è salvo!». Sull’orlo della disperazione, alzò il volto e le mani al cielo e supplicò la Vergine: «Se è vero che tu hai promesso a San Domenico che chi propaga il Rosario si salva, io mi salverò perché non uscirò da questa terra di Pompei senza aver qui propagato il tuo Rosario!».

Da allora, cominciando con piccole lotterie con premi a carattere religioso, l’avvocato cercò di rianimare gli abitanti di Valle di Pompei. Il 13 novembre 1875, a conclusione di una missione popolare, fece arrivare un quadro che aveva rintracciato grazie a padre Radente, dono di una religiosa, suor Maria Concetta De Litala: raffigurava la Madonna in trono, con Gesù Bambino in braccio, che porgeva la corona del Rosario a san Domenico e a santa Caterina da Siena.

La folla di pellegrini e devoti aumentò a tal punto che si rese necessario costruire una chiesa più grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel cui territorio cadeva Valle di Pompei), monsignor Giuseppe Formisano, iniziò il 9 maggio 1876 la costruzione del nuovo tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della Madonna, dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su un trono splendido; l’immagine poi venne incoronata con un diadema d’oro, ornato da più di 700 pietre preziose e benedetto da papa Leone XIII.

La costruzione venne finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente dalle tante Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne un centro di grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica Pontificia.

“Don” Bartolo (così era chiamato per rispetto, secondo l’uso del Sud Italia) istituì anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo i Fratelli delle Scuole Cristiane. 

Nel 1884 divenne promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che ancora oggi si stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il mondo; la stampa era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un avvenire ai suoi orfanelli. Tra i suoi amici speciali c’erano padre Ludovico da Casoria, francescano, conoscente anche di Caterina Volpicelli (canonizzato nel 2014) e Giuseppe Moscati, il famoso medico di Napoli (Santo dal 1986), che lo visitò spesso come paziente.

Tuttavia non mancarono le polemiche, in particolare a riguardo del rapporto tra Bartolo e la contessa Marianna, ma anche circa la gestione amministrativa. Dovette intervenire papa Leone XIII in persona, sciogliendo entrambi dagli impegni presi privatamente (lui voleva restare celibe) e invitandoli a unirsi in matrimonio, cosa che avvenne il 1° aprile 1885. Dal 1906 tutti i beni passarono sotto il diretto controllo della Santa Sede.

La particolarità di quel che si vive a Pompei, quindi, risiede completamente nell’affidamento a Maria facendo passare tra le mani i grani della corona, che la già citata Supplica, composta dallo stesso Bartolo Longo, definisce «catena dolce che ci rannodi a Dio». Lui, che morì il 5 ottobre 1926, l’aveva sperimentato di persona, uscendo, con l’aiuto spirituale e materiale dei suoi amici, dal dubbio e dalle pratiche oscure. La Chiesa ha riconosciuto, mediante un accurato processo canonico, che davvero il Rosario l’aveva salvato: è stato infatti beatificato il 26 ottobre 1980, ad opera di san Giovanni Paolo II. 

Per suo espresso volere, era stato inizialmente sepolto nella cripta sotto l’altare maggiore. Nel 1983 i suoi resti sono stati traslati in una cappella adiacente alla cripta e infine, nel 2000, sistemati sotto l’altare di una nuova cappella a lui intitolata, situata nel complesso del Santuario.

Autore: Emilia Flocchini

Bozzetto del Monumento commemorativo di Bartolo Longo, sito nella piazza del Santuario di Pompei


La vita del Beato Bartolo Longo ci fa capire quanto il Rosario risolva i problemi personali, dei diseredati e della Civiltà cattolica.

Può sembrare strano che in una rubrica di apologetica possa essere inserito un articolo che riguarda la vita di un beato qual è Bartolo Longo, colui che è conosciuto come l’apostolo del Rosario. In realtà, la spiegazione è molto semplice: non c’è migliore difesa della Verità cattolica che la testimonianza dei santi; ma – diciamocelo francamente – una risposta di questo tipo può sembrare troppo scontata. È pur vero però che la vita di tutti i santi è legata a qualche grande particolare che è a sua volta legato alla conferma della Verità cattolica. Nel caso di Bartolo Longo ovviamente alla preghiera del Santo Rosario, la preghiera con cui “marianizzare” la vita. Ora – questo va detto a chiare lettere – non c’è migliore garanzia per ancorarsi alla Verità che stringersi e affidarsi all’Immacolata, Colei che ha generato la Verità incarnata, che ha dato il suo sangue e il suo Grembo alla Verità, Colei che ci ha donato la Verità. Non è un caso (chi non ne fosse convinto, andasse a verificare) che quando ci si allontana dalla devozione mariana, s’inizia a “scantonare” pericolosamente dal vero: è Lei che debella ogni eresia!

Detto questo, passiamo al beato Bartolo Longo. Come dicevo, è stato il grande apostolo del Rosario, ma prima di diventarlo passò attraverso prove molto dure che gli permisero di capire ancor meglio quanto fosse indispensabile l’affidamento alla Madonna e la recita della preghiera mariana per eccellenza: il Rosario.

Bartolo Longo nacque a Latiano, in Puglia, nel febbraio del 1841, in una famiglia agiata e rinomata. In gioventù ricevette una solida formazione cristiana. Studiò presso le Scuole Pie, nel Collegio di Francavilla Fontana. Terminò gli studi scolastici nel 1858 con il massimo dei voti; e fu proprio nel periodo scolastico che, grazie soprattutto ad un suo maestro, iniziò a praticare una forte devozione mariana.

Ma dopo la scuola lo attendeva un periodo assai triste. Andò a studiare giurisprudenza prima a Lecce e poi a Napoli; e fu proprio nella città campana che iniziò a frequentare cattive compagnie, soprattutto coetanei di idee massoniche ed anticlericali. Si appassionò poi agli insegnamenti di intellettuali di formazione idealistica come Bertrando Spaventa e Luigi Settembrini... e finì per scagliarsi contro la Chiesa, in particolar modo contro i Domenicani, da sempre cultori della Scolastica e del sublime pensiero di san Tommaso d’Aquino.

L’anticlericalismo lo fece scivolare – come solitamente avviene – non nell’ateismo ma nell’irrazionalismo. In quegli anni lo spiritismo mieteva successo un po’ dappertutto. Bartolo Longo, avvertendosi insoddisfatto e infelice, iniziò a frequentare alcuni circoli dediti a questa pericolosissima pratica. Egli stesso racconterà poi che ne fu talmente invischiato da divenire un vero e proprio “sacerdote di satana”.

Le conseguenze non tardarono a manifestarsi: Bartolo Longo si trovò distrutto fisicamente, ma soprattutto psichicamente, cadde in una fortissima depressione (patologia molto frequente in chi frequenta ambienti del genere) e fu più volte sull’orlo del suicidio. 

Ma la Vergine che lui aveva tanto amato, soprattutto nel periodo scolastico, lo salvò. Ella gli fece incontrare un santo sacerdote, proprio tra i Domenicani contro i quali aveva tanto combattuto, padre Alberto Radente. Questi lo confessò e da quel giorno la sua vita subì una svolta. Capì che doveva al più presto cambiare vita. La disperazione opprimeva ancora la sua mente, ma stava ad attenderlo un’esperienza straordinaria.

Un giorno si sentiva particolarmente disperato e stava vagando per la Valle di Pompei, possedimento della Contessa De Fusco, dei cui beni era divenuto amministratore, quando... Egli stesso racconta quei momenti: «L’anima mia cercava violentemente Iddio [...]. Un giorno la procella dell’animo mi bruciava il cuore più che ogni altra volta, e mi infondeva una tristezza cupa e poco men che disperata. Uscii dalla casa De Fusco, e mi posi con passo frettoloso a camminare per la Valle senza saper dove [...]. Sentivami scoppiare il cuore. In cotanta tenebra, una voce amica pareva mi sussurrasse all’orecchio quelle parole che io stesso avevo letto, e che di frequente mi ripeteva il santo amico dell’anima mia [il padre Radente]: “Se cerchi salvezza, propaga il Rosario. È promessa di Maria”. Chi propaga il Rosario è salvo! Questo pensiero fu come un baleno che rompe il buio di una notte tempestosa [...]. Coll’audacia della disperazione sollevai le braccia e le mani al cielo, e volto alla Vergine celeste: “Se è vero – gridai – che Tu hai promesso a San Domenico che chi propaga il Rosario si salva, io mi salverò perché non uscirò da questa terra di Pompei senza aver qui propagato il tuo Rosario!”. Nessuno rispose: silenzio di tomba mi avvolgeva intorno. Ma, da una calma che repentinamente successe alla tempesta nell’animo mio, compresi che quel grido sarebbe stato un giorno esaudito [...]. La risposta del cielo non fu tarda».

In accordo con la Contessa De Fusco, che divenne sua grande collaboratrice nonché sua moglie (anche se i due coniugi vollero vivere un Matrimonio in completa castità), Bartolo Longo decise di trasformare quella Valle, povera e dimenticata da tutti, nella Valle da cui lanciare in tutto il mondo la grande devozione al Santo Rosario.

Occorreva un quadro che potesse adornare una vecchia chiesa parrocchiale che era nella Valle. Si rivolse al padre Radente per acquistare qualcosa a poco prezzo. Il Padre lo indirizzò da una certa suor Maria Concetta, a cui lui stesso aveva consegnato anni prima un vecchio quadro del Rosario. Inizialmente Bartolo Longo rimase sconcertato; il quadro gli sembrava troppo vecchio, ma accettò ugualmente il dono. Non sapeva come farlo giungere a Pompei per cui si fece aiutare da un carrettiere che stava trasportando del letame. Era il 13 novembre del 1875, sabato, giorno mariano per eccellenza.

Dunque, il Rosario segnò la salvezza personale di Bartolo Longo; ma segnò anche la salvezza di poveri bimbi, figli di carcerati e orfani, strappati così alla vita di strada, per i quali il Longo fece costruire dei grandi collegi, proprio ai piedi del Santuario.

C’è però qualcos’altro che dobbiamo aggiungere, qualcos’altro di molto importante. Bartolo Longo volle indicare il Rosario anche come salvezza della Civiltà cattolica. Nel 1883 cadeva il centenario della nascita di Lutero (1483), colui che aveva spaccato la cristianità; e ricorreva anche il centenario della vittoria cristiana sui Turchi a Vienna (1683). Fu proprio nel 1883 che decise di scrivere la celebre “Supplica”, diffusa in tutto il mondo a difesa del Papato e della Civiltà cattolica. Questa fu letta per la prima volta il 14 ottobre del 1883 e da allora viene letta due volte l’anno: l’8 maggio e la prima domenica di ottobre.  

Bartolo Longo fu sempre devotamente sottomesso al Papa e dai Papi fu sempre incoraggiato. Lo sostennero prima Leone XIII e poi san Pio X.

Morì il 5 ottobre del 1927, mese del Santo Rosario.

Autore: Corrado Gnerre

Fonte: Il Settimanale di Padre Pio

Santuario Pompei Monumento a Bartolo Longo


Bartolo Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841. Di temperamento esuberante, da giovane si dedicò al ballo, alla scherma ed alla musica. Intraprese gli studi superiori in forma privata a Lecce; dopo l’Unità d’Italia, nel 1863, si iscrisse alla Facoltà di Giurisprudenza nell’Università di Napoli.

Fu conquistato dallo spirito anticlericale che in quegli anni dominava nell’Ateneo napoletano, al punto da partecipare a manifestazioni contro il clero e il Papa. Dubbioso sulla religione, si lasciò attrarre dallo spiritismo, allora molto praticato a Napoli.

Per sua buona sorte era legato da una solida amicizia con il professor Vincenzo Pepe, suo compaesano e uomo religiosissimo, il quale, saputo del suo tormento interiore, lo avvicinò, convincendolo ad avere contatti con il dotto domenicano padre Alberto Maria Radente, che con i suoi consigli e la sua dottrina lo ricondusse alla fede cattolica e alle pratiche religiose. Intanto, il 12 dicembre 1864, si era laureato in Diritto. 

Ritornò al paese natio e prese a dedicarsi ad una vita piena di carità e opere assistenziali. Rinunciò al matrimonio, ricordando le parole del Redentorista padre Emanuele Ribera: «Il Signore vuole da te grandi cose, sei destinato a compiere un’alta missione».

Superati gli indugi, abbandonò quindi la professione di avvocato, facendo voto di celibato e ritornò a Napoli per dedicarsi in un campo più vasto alle opere di beneficenza. Qui incontrò il francescano padre Ludovico da Casoriae Caterina Volpicelli, due figure eminenti del cattolicesimo napoletano dell’Ottocento napoletano, entrambi fondatori di opere assistenziali e congregazioni religiose (canonizzati rispettivamente nel 2014 e nel 2009).

Fu per mezzo loro che conobbeuna contessa, Marianna Farnararo, vedova De Fusco.Da qui Bartolo ebbe una svolta decisiva per la sua vita: divenne compagno inseparabile nelle opere caritative della contessa, nonché divenne istitutore dei suoi figli e amministratore dei suoi beni.

Fu per questo motivo che prese a recarsi spesso nella cittadina di Valle di Pompei, ai piedi del Vesuvio, dove lei aveva dei possedimenti. Resosi conto dell’ignoranza religiosa in cui vivevano i contadini sparsi nelle campagne, prese ad insegnare loro il catechismo, a pregare e specialmente a recitare il rosario.

Una pia suora, Maria Concetta de Litala, gli donò una vecchia tela, molto rovinata, raffigurante la Madonna in trono,con Gesù Bambino sulle ginocchia, in atto di consegnare la corona del Rosario a santa Caterina da Siena e a san Domenico di Guzman. Restauratala alla meglio, Bartolo Longo decise di portarla a Valle di Pompei. Lui stesso raccontò che nel tratto finale posò il quadro su un carro, che faceva la spola dalla periferia della città alla campagna trasportando letame, che allora veniva usato come concime nei campi.Il 13 novembre 1875, il quadro venne esposto nella piccola chiesetta parrocchiale: da quel giorno la Madonna elargì con abbondanza grazie e miracoli.

La folla di pellegrini e devoti aumentò a tal punto che si rese necessario costruire una chiesa più grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel cui territorio cadeva Valle di Pompei), monsignor GiuseppeFormisano, iniziò il 9 maggio 1876 la costruzione del tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della Madonna, dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su un trono splendido; l’immagine poi venne incoronata con un diadema d’oro, ornato da più di 700 pietre preziose e benedetto da papa Leone XIII.

La costruzione venne finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente dalle tante Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne un centro di grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica Pontificia.

Bartolo Longo istituì anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo i Fratelli delle Scuole Cristiane. 

Nel 1884 divenne promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che ancora oggi si stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il mondo; la stampa era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un avvenire ai suoi orfanelli. Altre opere annesse sono asili, scuole, ospizi per anziani, ospedale, laboratori, casa del pellegrino.Il Santuario fu ampliato nel 1933-‘39, con la costruzione di un massiccio campanile alto 80 metri, un poco isolato dal tempio.

Nel frattempo, avevano iniziato ad arrivare calunnie e pettegolezzi circa la sua convivenza con la contessa Marianna.Dopo un’udienza accordata loro da papa Leone XIII, il quale sollecitava una soluzione confacente, i due accettarono di sposarsi,con il proposito di vivere in amore fraterno come avevano fatto fino allora: la cerimonia si svolse nella cappella privata del Vicario Generale di Napoliil 1° aprile 1885.

Nel 1893 Bartolo Longo offrì a papa Leone XIII la proprietà del Santuario con tutte le opere pompeiane e, qualche anno più tardi, rinunciò anche all’amministrazione che il Pontefice gli aveva lasciato. In un pubblico discorso, lasciò le onorificenze ricevute ai suoi orfani e raccomandò di essere sepolto nel Santuario, vicino alla sua Madonna. Quando morì, il 5 ottobre del 1926, fu infatti sepolto nella cripta, in cui tre anni dopo fu traslata anche la contessa sua moglie, morta nel 1924.

Don Bartolo, come lo chiamavano per rispetto, al suo arrivo aveva trovato una zona paludosa e malsana, a causa dello straripamento del vicino fiume Sarno, abbandonata praticamente dal 1659, nonostante l’antica storia di Pompei, città di più di 20.000 abitanti nell’epoca romana, distrutta dall’eruzione del Vesuvio del 24 agosto 79 d.C.Alla sua morte lasciò una città ripopolata, salubre, tutta ruotante attorno al Santuario e alle sue numerose Opere, a cui poi si affiancò il turismo per i ritrovati scavi della città sepolta. Non fece tuttavia in tempo a vederla diventare Comune autonomo, denominato semplicemente Pompei: avvenne il 29 marzo 1928.

È sua l’iniziativa della Supplica, alla Madonna del Rosario di Pompei, da lui compilata che si recita solennemente e con gran concorso di fedeli l’8 maggio e la prima domenica di ottobre.
Bartolo Longo è stato beatificato il 26 ottobre 1980 da papa Giovanni Paolo II.

Autore: Antonio Borrelli


Icona Della Madonna di Pompei


Supplica alla 

Regina del SS. Rosario di Pompei

 Nel nome del Padre e del Figlio e dello Spirito Santo. Amen.

O Augusta Regina delle Vittorie, o Sovrana del Cielo e della Terra, al cui nome si rallegrano i cieli e tremano gli abissi, o Regina gloriosa del Rosario, noi devoti figli tuoi, raccolti nel tuo Tempio di Pompei, in questo giorno solenne, effondiamo gli affetti del nostro cuore e con confidenza di figli ti esprimiamo le nostre miserie.

Dal Trono di clemenza, dove siedi Regina, volgi, o Maria, il tuo sguardo pietoso su di noi, sulle nostre famiglie, sull’Italia, sull’Europa, sul mondo. Ti prenda compassione degli affanni e dei travagli che amareggiano la nostra vita. Vedi, o Madre, quanti pericoli nell’anima e nel corpo, quante calamità ed afflizioni ci costringono.

O Madre, implora per noi misericordia dal Tuo Figlio divino e vinci con la clemenza il cuore dei peccatori. Sono nostri fratelli e figli tuoi che costano sangue al dolce Gesù e contristano il tuo sensibilissimo Cuore. Mostrati a tutti quale sei, Regina di pace e di perdono.

Ave Maria
 
È vero che noi, per primi, benché tuoi figli, con i peccati torniamo a crocifiggere in cuor nostro Gesù e trafiggiamo nuovamente il tuo cuore.

Lo confessiamo: siamo meritevoli dei più aspri castighi, ma tu ricordati che sul Golgota, raccogliesti, col Sangue divino, il testamento del Redentore moribondo, che ti dichiarava Madre nostra, Madre dei peccatori.

Tu dunque, come Madre nostra, sei la nostra Avvocata, la nostra speranza. E noi, gementi, stendiamo a te le mani supplichevoli, gridando: Misericordia!

O Madre buona, abbi pietà di noi, delle anime nostre, delle nostre famiglie, dei nostri parenti, dei nostri amici, dei nostri defunti, soprattutto dei nostri nemici e di tanti che si dicono cristiani, eppur offendono il Cuore amabile del tuo Figliolo. Pietà oggi imploriamo per le Nazioni traviate, per tutta l’Europa, per tutto il mondo, perché pentito ritorni al tuo Cuore.

Misericordia per tutti, o Madre di Misericordia!

Ave Maria

Degnati benevolmente, o Maria, di esaudirci! Gesù ha riposto nelle tue mani tutti i tesori delle Sue grazie e delle Sue misericordie.

Tu siedi, coronata Regina, alla destra del tuo Figlio, splendente di gloria immortale su tutti i Cori degli Angeli. Tu distendi il tuo dominio per quanto sono distesi i cieli, e a te la terra e le creature tutte sono soggette. Tu sei l’onnipotente per grazia, tu dunque puoi aiutarci. Se tu non volessi aiutarci, perché figli ingrati ed immeritevoli della tua protezione, non sapremmo a chi rivolgerci. Il tuo cuore di Madre non permetterà di vedere noi, tuoi figli, perduti, Il Bambino che vediamo sulle tue ginocchia e la mistica Corona che miriamo nella tua mano, ci ispirano fiducia che saremo esauditi. E noi confidiamo pienamente in te, ci abbandoniamo come deboli figli tra le braccia della più tenera fra le madri, e, oggi stesso, da te aspettiamo le sospirate grazie.
 
Ave Maria

Chiediamo la benedizione a Maria

Un’ultima grazia noi ora ti chiediamo, o Regina, che non puoi negarci in questo giorno solennissimo. Concedi a tutti noi l’amore tuo costante ed in modo speciale la materna benedizione. Non ci staccheremo da te finché non ci avrai benedetti. Benedici, o Maria, in questo momento, il Sommo Pontefice. Agli antichi splendori della tua Corona, ai trionfi del tuo Rosario, onde sei chiamata Regina delle Vittorie, aggiungi ancor questo, o Madre: concedi il trionfo alla Religione e la pace alla Società umana. Benedici i nostri Vescovi, i Sacerdoti e particolarmente tutti coloro che zelano l’onore del tuo Santuario. Benedici infine tutti gli associati al tuo Tempio di Pompei e quanti coltivano e promuovono la devozione al Santo Rosario.

O Rosario benedetto di Maria, Catena dolce che ci rannodi a Dio, vincolo d’amore che ci unisci agli Angeli, torre di salvezza negli assalti dell’inferno, porto sicuro nel comune naufragio, noi non ti lasceremo mai più. Tu ci sarai conforto nell’ora di agonia, a te l’ultimo bacio della vita che si spegne. 
E l’ultimo accento delle nostre labbra sarà il nome tuo soave, o Regina del Rosario di Pompei, o Madre nostra cara, o Rifugio dei peccatori, o Sovrana consolatrice dei mesti.
Sii ovunque benedetta, oggi e sempre, in terra ed in cielo. Amen.

Salve Regina

Indulgenzia

Indulgentia plenaria semel tantum, soltis conditionibus, 
recitantibus supplicationem meridianam ad B. V. Mariam a S. Rosario.

SOURCE : https://www.maranatha.it/Massime/RosarioPage.htm



LONGO, Bartolo

di Marilena Ferraris - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 65 (2005)

LONGO, Bartolo. - Nacque il 10 febbr. 1841 a Latiano, presso Brindisi, da Bartolomeo e da Antonia Luparelli, sposata in seconde nozze.

All'età di sei anni la famiglia lo affidò al collegio degli scolopi di Francavilla Fontana. Nella salda educazione religiosa offerta agli allievi del collegio, si dava ampio rilievo alla devozione per la Madonna: qui il L. iniziò a recitare il rosario quotidianamente. Il 2 febbr. 1851, a cinquantatré anni, morì il padre; la madre, il 22 nov. 1853, sposò l'avv. G.B. Campi. Il 25 giugno 1857 la facoltà di lettere e filosofia di Napoli gli conferì "il primo grado di approvazione" per essere "abilitato a poter essere ammesso agli esami pei gradi dottorali in qualunque facoltà e all'istruzione di rudimenti grammaticali" (Pompei, Archivio B. Longo, VI, 1). Tra la fine del 1858 e l'inizio del 1859, la famiglia lo inviò a Brindisi per proseguire i suoi studi privatamente con il canonico G. Minunni. Il 24 sett. 1859 a Lecce superò l'esame di filosofia presso il collegio S. Giuseppe e decise di iscriversi all'Università.

Nella seconda metà del 1862 il L. partì per Napoli insieme con il fratello Alceste; iscrittosi alla facoltà di giurisprudenza, si avvicinò allo spiritismo "sedotto dall'amore del misterioso, dell'occulto, dell'arcano, del soprannaturale" (lettera del L. al principe di Montemiletto, ibid., XVI, 14). I lunghi digiuni cui si sottopose per seguire pratiche diffuse dello spiritismo lo fiaccarono profondamente: nonostante ciò, il 12 dic. 1864, il L. riuscì a conseguire la laurea.

Il 29 maggio 1865, l'amico V. Pepe gli presentò il domenicano padre A. Radente, figura fondamentale nel processo che lo portò alla riconversione al cristianesimo; in agosto fece ritorno a Latiano, per riposarsi dopo un anno che lo aveva provato psicologicamente e fisicamente. Nell'aprile del 1867 era a Lecce nello studio di A. Bucci per il praticantato di avvocato penalista, e il 1° luglio conseguì il titolo di procuratore presso la corte d'appello. Ma l'attività nel foro penale di Lecce non era gratificante: decise allora di abbandonare la carriera forense per dedicarsi alle opere di carità e allo studio della religione.

Tornato a Napoli in settembre, fu ospitato da Pepe; approfondì la propria educazione teologica e religiosa grazie ai consigli del redentorista padre E. Ribera e ascoltando un ciclo di prediche tenute dal gesuita padre C. Rossi. Nell'estate del 1867 il marchese F. Imperiali gli presentò padre Ludovico da Casoria: per circa due anni il L. ne seguì le orme, prestando assistenza morale e spirituale agli ammalati presso l'ospedale di S. Maria del Popolo degli incurabili.

Iniziò a frequentare la comunità religiosa di Caterina Volpicelli al Largo Petrone alla Salute, dove conobbe la contessa Marianna Farnararo De Fusco. Intanto si faceva sentire, sempre più intenso, il desiderio di riscattare i suoi trascorsi nello spiritismo, vivendo profondamente la sua fede cristiana e facendo opera di apostolato.

Per servirsi adeguatamente della capacità divulgativa della stampa, decise di tornare a studiare la lingua italiana, il latino e le basi del pensiero cristiano. Nel 1868, per intercessione dell'abate V. Fornari, iniziò a frequentare la scuola di L. Rodinò, uno dei più importanti allievi di B. Puoti e, dopo due anni, cominciò a studiare filosofia con l'abate G. Prisco, poi arcivescovo di Napoli e cardinale, uno degli esponenti della scuola neotomista napoletana. Per rendere la propria prosa chiara e accessibile a tutti, si servì degli insegnamenti di A. Capecelatro. Contemporaneamente, continuò a perfezionare gli studi teologici, a impegnarsi negli esercizi ascetici e a frequentare le opere di carità tra cui, nel 1869, l'Ospizio delle vecchie indigenti sotto il patrocinio di s. Giuseppe.

Combattuto tra il desiderio di farsi frate, come gli suggeriva padre Radente, e quello di continuare da laico la sua opera di apostolato, seguendo i consigli di padre Ribera, il L. decise di entrare nel Terz'Ordine domenicano. La cerimonia di professione si celebrò il 7 ott. 1871 nella chiesetta del Rosario a Portamedina. Contemporaneamente aveva continuato a frequentare la casa della contessa De Fusco, che faceva parte delle zelatrici del Sacro Cuore. Nel 1872 la contessa gli affidò l'amministrazione delle sue proprietà a Valle di Pompei: giuntovi nel mese di ottobre, il L. fu colpito dai pregiudizi e dall'ignoranza religiosa degli abitanti che vivevano in drammatiche condizioni di arretratezza.

Ben presto il L. capì che proprio in quei luoghi avrebbe potuto mettere in pratica gli insegnamenti morali e spirituali ricevuti dai suoi maestri e consiglieri: il suo viaggio si trasformò così in una sorta di missione per diffondere la devozione del Rosario. Per avvicinare a questa devozione gli abitanti di Valle di Pompei, il L. fece leva sull'importanza che la popolazione locale dava al culto dei morti, decidendo di fondare una confraternita che, con la recita del rosario, accompagnasse e suffragasse le anime dei defunti (13 febbr. 1876).

Nel 1875, su suggerimento del vescovo di Nola G. Formisano, aveva iniziato a raccogliere fondi per l'edificazione di un tempio dedicato alla Vergine Maria. Le donazioni incrementarono per i prodigi attribuiti all'immagine della Vergine, donata al L. da padre Radente e giunta a Valle di Pompei il 13 nov. 1875. L'effigie forse settecentesca fu ritoccata da G. Galella nel 1876, restaurata gratuitamente da E. Maldarelli e rifoderata da F. Chiariello nel 1879. Maldarelli, assecondando la richiesta del L., ripristinò l'icona di S. Caterina da Siena in luogo di S. Rosa; inoltre aggiunse l'architettura retrostante le figure e riparò la parte superiore del dipinto.

L'8 maggio 1876 si celebrò la cerimonia della posa della prima pietra del santuario: per incrementare la pratica del rosario il L. pubblicò il 15 ag. 1877 il volumetto I quindici sabati, che ebbe numerose edizioni. Con grande lungimiranza il L. si servì dell'azione propagandistica della stampa per una capillare diffusione del suo progetto apostolico. In occasione della festa del 14 ott. 1883, fu recitata per la prima volta la Supplica alla potente Regina del Ss. Rosario, preghiera scritta dal L., da recitarsi la prima domenica di ottobre e l'8 maggio. Il 15 genn. 1884 il L. editò il periodico Il Rosario e la nuova Pompei, una sorta di diario dell'intensa attività apostolico-sociale portata avanti in quegli anni nella città. Alla pubblicazione del periodico seguirono, nel 1889, quella del Calendario del santuario di Pompei e la realizzazione di numerosi testi, opuscoli, preghiere, lettere con evidente valore propagandistico. La diffusione capillare del periodico era indirizzata anche a sostenere le classi sociali più deboli tra cui i detenuti con i quali il L., grazie anche alla collaborazione dei cappellani e dei direttori di molti istituti di pena, iniziò un intenso rapporto di visite e scambi epistolari.

Nel 1885 il L. decise di intraprendere un viaggio attraverso l'Italia per promuovere il suo lavoro: a Torino entrò in contatto con don Giovanni Bosco e rimase colpito dal collegio degli Artigianelli del Murialdo e dalla piccola Casa della Divina Provvidenza del Cottolengo, che costituirono per lui fonte d'ispirazione per le opere in Valle di Pompei. L'attività del L. continuò anche a livello sociale ed educativo. Si occupò della crescita culturale dei bambini di Valle di Pompei attraverso l'opera scolastica: fece edificare, accanto al santuario, una scuola e un asilo infantile che, insieme con la scuola catechistica, l'oratorio festivo maschile, la tipografia e legatoria, la scuola professionale, la scuola serale di musica e di insegnamento letterario, sottrassero gli abitanti di Valle di Pompei all'ignoranza e al degrado. Nel giorno dell'inaugurazione dei locali della scuola e dell'asilo infantile (6 nov. 1886), si inaugurò anche la via Sacra, che collegava la stazione ferroviaria con il santuario. All'ufficio postale (1884) e telegrafico (1885), seguirono altre importanti opere urbanistiche, civili e sociali come le case economiche operaie iniziate nel 1887, l'Osservatorio meteorico-geodinamico inaugurato il 15 maggio 1890, l'orfanotrofio femminile, fondato l'8 maggio 1887, l'illuminazione elettrica (1891), la stazione dei carabinieri (1895).

Il L. affidò l'educazione e la crescita delle bambine accolte nell'orfanotrofio alla Congregazione regolare delle figlie del Rosario di Pompei, costituita il 26 ag. 1897.

Il L. aveva continuato a seguire il mondo carcerario: dalle numerose lettere inviategli dai detenuti emergeva la loro preoccupazione per le mogli e i figli, costretti a vivere privi del conforto e del rispetto della società. Iniziò a farsi strada l'idea di aiutare questi bambini. Nel 1891, il L. pronunciò il "voto del cuore", un discorso con il quale lanciò un appello ai devoti della Madonna di tutto il mondo, per la realizzazione di un'Opera assistenziale in favore dei figli dei carcerati. Per trovare i mezzi e i consensi necessari, il 12 dic. 1891, il L. diede alle stampe un nuovo giornale, Valle di Pompei. Nel 1892 accolse il primo bambino; in maggio pose la prima pietra dell'Opera per i figli dei carcerati. L'avvenimento suscitò un notevole interesse da parte della stampa. Molti furono i plausi ma non mancarono le critiche, soprattutto da parte di "alcuni positivisti" (B. Longo, Il triplice trionfo dell'Istituzione a pro dei figli dei carcerati, Pompei 1905, p. 138), in particolare di Cesare Lombroso, sostenitore della predisposizione alla delinquenza in base ai caratteri degenerativi ereditari dell'uomo.

Gli assunti del L. e di Lombroso divergevano in merito al concetto di libero arbitrio e della rieducazione dei condannati. Per muoversi sullo stesso piano delle indagini di Lombroso, in modo tale da poterle sistematicamente confutare, il L. seguì un procedimento sperimentale-analitico. Egli redasse una descrizione accurata dei fanciulli dell'Opera pompeiana, secondo le contemporanee teorie dell'antropologia criminale, annotando in vere e proprie schede cliniche le caratteristiche fisiche, comportamentali, i progressi compiuti, gli ostacoli incontrati (cfr. Presciuttini, p. 106) e utilizzando, come strumento di documentazione, la fotografia. Il L. si servì dell'opera del fotografo E. Pesce che, a partire dal 1892, ritrasse i bambini al loro arrivo nell'Ospizio, documentando con successive immagini i progressi educativi e lavorativi.

Il 1° apr. 1885 il L. sposò la contessa De Fusco, che lo aveva sostenuto nelle sue attività assistenziali; la contessa gli restò vicina fino al 9 febbr. 1924, quando morì all'età di 88 anni.

Il 15 marzo 1893 il L. fece dono del santuario a papa Leone XIII che prese l'Opera sotto la propria giurisdizione nel 1894, lasciandone l'amministrazione ai coniugi Longo; nel 1906, dopo molte polemiche e dubbi riguardanti proprio l'amministrazione Longo-De Fusco, il L. cedette a papa Pio X anche le Opere pompeiane. In questo modo allontanò ogni sospetto dalla propria persona e dal proprio operato, aggiungendo poi anche la cessione della proprietà letteraria di tutte le sue pubblicazioni (1916).

Nel 1921 il L. avviò la realizzazione di un istituto per le figlie dei carcerati, inaugurato il 17 ott. 1926.

Dopo la morte della moglie si aprì una lunga ed estenuante battaglia legale tra la famiglia Longo e la famiglia De Fusco per le proprietà in Valle di Pompei. Il 16 febbr. 1924 il L., stanco e amareggiato, si allontanò dalla sua casa pompeiana, dove viveva ancora V. De Fusco, figlio della contessa, per recarsi a Latiano. Fece ritorno a Pompei solo il 23 apr. 1925, ricevendo una grande accoglienza.

Il 10 maggio 1925 Pio XI consegnò al cardinale A. Silj il breve e le insegne della gran croce del S. Sepolcro per conferirle al Longo.

Il L. morì a Pompei il 5 ott. 1926. Il 26 ott. 1980 Giovanni Paolo II lo proclamò beato.

Opere: I quindici sabati del ss. Rosario divozione efficacissima ad ottener qualunque grazia, Napoli 1877; La guida dei fanciulli alla cristiana pietà, Valle di Pompei 1893; Per la educazione morale e civile dei figli dei carcerati. Il voto del cuore e la prima pietra dell'Ospizio educativo, ibid. 1894; Quaranta figli di carcerati.Discorso pronunciato dal comm. avv. B. L. nel dì 27 maggio 1894, ibid. 1895; L'opera di Valle di Pompei e la riforma morale dei carcerati. Contributo dell'avv. comm. B. L. al congresso penitenziario internazionale di Parigi, ibid. 1895; Guida del santuario e della nuova Pompei, ibid. 1896 (3ª ed., ibid. 1921); L'Ospizio educativo pei figli dei carcerati di Valle di Pompei e la moralizzazione delle carceri, ibid. 1898; Risposta ad alcuni quesiti proposti dalla sottocommissione presieduta dall'illustre comm. L. Bodio per lo studio di provvedimenti legislativi a favore dell'infanzia, ibid. 1899; I nostri amici intimi. Il ven. p. Ludovicoda Casoria.Quarantunesima lettura, ibid. 1910; Carcerati che scrivono. Lettura quarantasettesima, ibid. 1915; L'ultimo voto del mio cuore. La nuova opera di carità e di salvezza socialeper le figlie dei carcerati, ibid. 1922; I nostri amici intimi. Il prof. V. Pepe. Sessantasettesima lettura, ibid. 1925; Vie meravigliose della provvidenza. Le origini intime dell'Opera salvatrice dei figli dei carcerati, ibid. 1954; Storia del santuario di Pompei dalle origini al 1879, ibid. 1981; inoltre vari articoli pubblicati su Il Rosario e la nuova Pompei, fra cui: Il nostro viaggio per l'Italia, 1885, pp. 340 s., 423-440, 470-476; Il 15 maggio. Il primo Congresso degli scienziati e l'inaugurazione dell'Osservatorio in Valle di Pompei, 1890, pp. 180-207; Sei mesi di storia diplomatica del santuario di Pompei da gennaio a giugno 1890, 1890, pp. 225-227, 234-241; L'Opera nuova di beneficenza sociale. Un istituto proprio per la salvezza e l'educazione delle figlie dei carcerati, 1921, pp. 197-210; Dopo cinquant'anni. La missione sociale di Valle di Pompei, 1925, pp. 1-9.

Fonti e Bibl.: Latiano, Arch. del Comune, Atti di nascita pel 1841, n. 37. L'Archivio Bartolo Longo, presso la Delegazione pontificia di Pompei è stato ordinato da A. Illibato, L'Archivio Bartolo Longo: guida inventario, Napoli 1986; G.D. Scotto di Pagliara, B. L., Valle di Pompei 1927; P.M. Frasconi, Don B. L., Alba 1941; V. Scotto di Pagliara, B. L. e il santuario di Pompei, Pompei 1943; E.M. Spreafico, Il servo di Dio B. L., I-II, Pompei 1944-47; F. Dati, L'avv. B. L., sociologo cristiano, Pompei 1966; A. L'Arco, Il servo di Dio B. L.…, Pompei 1966; Storia del santuario di Pompei dalle origini al 1879, Pompei 1981; B. L. e il suo tempo. Atti del Convegno storico…, Pompei… 1982, a cura di F. Volpe, I-II, Roma 1983; P.L. Baima Bollone, L'antropologia criminale del Lombroso. Storicità ed attualità di un pensiero, in Attualità dei problemi educativi per la prevenzione delle devianze minorili. Atti del Convegno per il centenario dell'Istituto "Bartolo Longo" 1892-1992, … 1992, a cura di O. Ciampa, Pompei 1994, pp. 79-92; M. Presciuttini, Il sistema sperimentale di B. L. e la questione genetica della criminalità, ibid., pp. 99-137; A. Illibato, B. L. Un cristiano tra Otto e Novecento, presentazione di G. De Rosa, I-III, Pompei 1996-2002; B. L. alle soglie del Duemila. Atti del Convegno,… 1998, I-II, a cura di F. Barra, Pompei 2001.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bartolo-longo_(Dizionario-Biografico)