mercredi 9 août 2017

Bienheureux FRANZ JAGERSTATTER, martyr


Bienheureux Franz Jägerstätter

Martyr du nazisme ( 1943)

Franz Jägerstätter (1907-1943), martyr du nazisme, béatifié le 26 octobre 2007 à Linz en Autriche (la ville de naissance d’Adolf Hitler). Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la béatification du serviteur de Dieu Franz Jägerstätter (26 octobre 2007) [Espagnol, Italien, Portugais]

Franz Jägerstätter, agriculteur autrichien, s’était opposé à plusieurs reprises à la politique de Hitler et à la guerre. En 1938, après que les troupes d'Hitler ont pénétré en Autriche, il est le seul de son village à voter contre l'Anschluss. Il se rend à une brève période de formation militaire, mais n'adhère à aucune organisation politique et manifeste ouvertement son opposition au nazisme.


Alors père de trois filles dont la plus âgée a six ans, il est appelé au service actif en février 1943 ; il refuse de combattre pour le Troisième Reich, et en conséquence est emprisonné à Linz, puis à Berlin; condamné à mort par un tribunal militaire, il est décapité le 9 août 1943.


"...le témoignage silencieux et héroïque de tant de chrétiens qui vivent l’Évangile sans compromis, en remplissant leur devoir“ est un exemple à suivre...  Ce martyre de la vie ordinaire est un témoignage, ô combien important dans la société sécularisée de notre époque. C’est la bataille pacifique de l’amour pour laquelle chaque chrétien doit combattre sans relâche, la course pour défendre l’Évangile qui nous engage jusqu’à la mort“ (Benoît XVI) - Témoignages de sainteté - VIS 


Site du Vatican - Biographie [Anglais, Espagnol, Portugais]


Franz Jägerstätter- biographie- photos- documents- bibliographie... en allemand (diocèse de Linz en Autriche)


Un internaute nous signale que 'en Autriche, le pays natal de Franz Jägerstätter, il est vénéré le 21 Mai, jour de son baptême.'


En allemand:


- Ökumenisches Heiligenlexikon, calendrier oecuménique




"Si Dieu ne m'avait pas accordé sa grâce et la force de mourir, si nécessaire, pour défendre ma foi, je ferais peut-être simplement ce que fait la majorité des gens. Dieu peut en effet accorder sa grâce à chacun comme Il le désire. Si d’autres avaient reçu les nombreuses grâces que j'ai reçu, ils auraient peut-être fait des choses bien meilleures que moi"



9 août : Bienheureux Franz Jägerstätter, martyr de la Vérité : 

« Mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes »

Le Bienheureux Franz Jägerstätter est né le 20 mai 1907 à Sankt Radegund, près de Salzbourg (Oberösterreich), et guillotiné le 9 août 1943 à Berlin. Il était un objecteur de conscience autrichien face au régime national-socialiste. Il vient d'être béatifié (le vendredi 26 octobre 2007) en présence de 27 évêques et plus de 5000 fidèles... Nous sommes invités à suivre son exemple pour ne pas coopérer aux idéologies du Mal parmi les hommes et femmes politique.

« Peut-on être en même temps soldat du Christ et soldat pour le national-socialisme,
peut-on combattre pour la victoire du Christ et de son Église et en même temps
pour la victoire du national-socialisme ? […] Si Dieu ne m'avait pas accordé sa grâce
et la force de mourir, si nécessaire, pour défendre ma foi, je ferais peut-être simplement
ce que fait la majorité des gens. Dieu peut en effet accorder sa grâce à chacun comme Il le désire.
Si d’autres avaient reçu les nombreuses grâces que j'ai reçu, ils auraient peut-être
fait des choses bien meilleures que moi » (Franz Jägerstätter)

 
Franz Jägerstätter était un jeune paysan autrichien, catholique, épousé à Franziska Schwaninger. En 1938, après que les troupes d'Hitler ont pénétré en Autriche, il est le seul de son village à voter contre l'Anschluss. Il se rend à une brève période de formation militaire, mais n'adhère à aucune organisation politique et manifeste ouvertement son opposition au nazisme. Franz Jägerstätter, alors père de trois petites filles dont la plus âgée a six ans, est appelé au service actif en février 1943. En union avec les évêques catholiques du Reich, il refuse de combattre, et en conséquence, est emprisonné à Linz, puis à Berlin. Condamné à mort par un tribunal militaire pour "obstruction aux principes de la Wehrmacht", Franz Jägerstätter fut amené de Berlin au camp de concentration de Brandebourg/Havel (+) le 9 août 1943. À la mi-journée, on lui dit que sa condamnation à mort était confirmée et aurait lieu le même jour, à 16h. Juste avant son exécution Franz écrit : « Je suis convaincu qu'il vaut mieux dire la Vérité, même si je dois payer au prix de ma vie ». Cet après-midi-là, à 16h, Franz fut décapité à l'âge de 36 ans, un an jour pour jour après le gazage de Ste Edith Stein. Trois ans plus tard, ses restes furent ramenés dans sa terre natale et il fut enterré près de son église paroissiale de Sainte-Radegonde.


 
"Je préfère avoir les mains liées plutôt que de savoir ma volonté enchaînée!".
 
 Franz naquit le 20 mai 1907 en Autriche, à quelques kilomètres de la frontière avec la Bavière.

Durant son adolescence et sa jeunesse, il se distingua par sa joie et sa vitalité.

Malgré les tentations propre à la jeunesse, il demeura toujours fidèle à la prière et à la fréquentation
assidue aux Sacrements.

En 1931, son père, propriétaire d' une grande ferme, tomba gravement malade et Franz se vit obligé
de le seconder. En 1936, il se maria et eut avec son épouse Franziska trois filles : Rosalie, Marie et
Louise. Les époux étaient profondément religieux et recevaient chaque jour la Sainte Communion.
Appelé à accomplir son service militaire en 1943, en plein conflit mondial, Franz déclara que, comme
chrétien, il ne pouvait se mettre au service de l' idéologie nazie et combattre pour une guerre injuste. 

  Franz fut jugé pour insoumission par un tribunal militaire réuni à Berlin, le 6 juillet 1943 et il fut
condamné à mort. Il demeura détenu dans deux prisons : ses compagnons diront qu' il supportait
 les épreuves avec  une infinie patience et beaucoup d' héroïsme tout en éprouvant
 douloureusement le fait d' être séparé de son épouse et de ses filles.

A son épouse, il adressera d' émouvantes lettres dans lesquelles, continuellement, il redit sa tendresse
et son amour ferme à sa famille, à l' Eglise et à Dieu comme sa demande de pardon pour les
souffrances occasionnées par son opposition à la guerre.

Dans l' une de ses lettres, Franz écrit :

"Je rends Grâce à Dieu notre Sauveur et je me confie à Sa Miséricorde.

J' espère qu' Il ne m' abandonnera pas dans ma dernière heure... Bientôt, nous nous reverrons au Ciel!".

Dans son testament, il écrit encore :
"J' écris avec les mains liées mais je préfère cette condition à celle de savoir ma volonté enchaïnée!". 
Au prêtre qui venait lui administrer les derniers sacrements et qui lui demandait s' il avait besoin de
quelque chose, Franz répondit courageusement :

"J' ai tout ce qu' il me faut, j' ai les Saintes Ecritures, je n' ai besoin de rien d' autre!".

Franz fut guillotiné le 9 août 1943 : il avait 36 ans. 

Il fut béatifié en Autriche, le 26 octobre 2007, par le représentant du Pape Benoit XVI, le Cardinal
Joséc Saraiva Martins qui, dans son homélie, rappela que "dans un temps comme le nôtre, dans
lequel ne manquent pas les conditionnements et la manipulation des consciences et des intelligences, 
le témoignage du Bienheureux Franz est un exemple important de courage et de cohérence".

Bienheureux Franz Jagerstatter,
prie pour nous et donne-nous,
là où le Seigneur nous a placés,
de témoigner envers Lui un très grand Amour et un indéfectible attachement,
fut-ce au détriment de notre réputation et même de notre vie!
Amen. 


20/09/2007
Le bienheureux Franz Jägerstätter, Autrichien et antinazi

"Ma vision catholique du monde est incompatible avec le national-socialisme", disait ce paysan de l'Oberösterreich :
Franz Jägerstätter, le paysan autrichien antinazi reconnu martyr par Benoît XVI le 1er juin, sera béatifié le 26 octobre à Linz.  La cérémonie sera présidée au nom du pape* par le cardinal portugais José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints. Franz Jägerstätter, 36 ans, père de trois enfants, fut exécuté le 9 août 1943 pour « subversion de la force armée » et opposition à Hitler au nom de la foi.  Cet antinazi de toujours avait voté contre l’Anschluss en 1938 : « Ma Welt-anschauung** catholique est incompatible avec le national-socialisme », déclarait-il.  En union avec les évêques catholiques du Reich, il avait pris parti contre le programme nazi d’élimination des handicapés. Mobilisé en 1943 dans la Wehrmacht, il se déclara objecteur de conscience en citant la parole de saint Pierre :  « Mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes. » Condamné à mort par le tribunal militaire de  Berlin-Charlottenburg, Franz Jägerstätter déclara dans son testament : « J’écris avec les mains liées, mais plutôt les mains que la volonté ». (« Besser die Hände gefesselt als der Wille »).  Après quoi on le guillotina dans la prison de Brandeburg-an-der-Havel. Il était tertiaire franciscain.
(*) Benoît XVI décentralise et délègue désormais les béatifications.
(**) Vision du monde.
Commentaires
MARTYRS

> Un nouveau martyr catholique du nazisme, tué en raison de sa foi. Cela devrait empêcher les obstinés de dire, soit que le catholicisme avait partie liée avec cette idéologie (et que les chrétiens résistant à ce régime le faisaient "malgré" leur appartenance religieuse), refrain de la gauche ultralaïque, soit que "ras-le-bol avec le nazisme alors qu'il y a eu des millions de morts du communisme", comptabilité obscène qui a été longtemps dite par une droite au front bas.

Écrit par : Martin Petursson | 20/09/2007
EINE SCHÖNE SPRACHE

> Que l'allemand est une belle langue ! La construction des phrases est telle, qu'il ne peut y avoir aucune ambiguité quant à ce qu'on a l'intention de dire, de créer. Parler, c'est dès lors, s'afficher et se condamner. Mais la phrase construite survit au martyr et rend fou le prince de ce monde sans vision du monde.

Écrit par : Maximilien FRICHE | 20/09/2007
LE P. BLET

> Cela m'invite à transmettre l'information suivante que j'ai reçue par mail il y a quelques jours...


Conférence ce soir à 20h45 à Maisons-Laffitte :

"Pie XII et la Seconde Guerre mondiale"
par le père Pierre BLET

Église Saint-Nicolas
Rue du fossé
78600 MAISONS-LAFFITTE
RER A ou train au départ de Saint-Lazare 
(à 5mn de la gare)


Quelques informations complémentaires :

> « Le plus grand spécialiste de la question. » (Jean-Paul II). Il fut nommé par Paul VI lui-même, au début des années 60', pour étudier pendant 20 ans toutes les archives sur Pie XII !

> Auteur de l'ouvrage de référence : 'Pie XII et la Seconde Guerre mondiale d'après les archives du Vatican' (Perrin). 

> Le père Pierre Blet dédicacera son ouvrage à l'issue de la conférence. 

> La conférence se déroulera sous le mode d'un échange avec M. Pierre Gelin.

> Conférence organisée par les AFC de Maisons-Laffitte/Mesnil-le-Roi. Libre participation aux frais.

> C'est l'une des dernières fois (La dernière ?) que le père Blet interviendra en France à ce sujet.

Écrit par : Bernie | 20/09/2007
UN MODÈLE

> Franz Jagerstätter était un laïc, membre du Tiers Ordre de Saint François d'Assise. Quel modèle il est pour nous! IL nous incite à nous opposer, coûte que coûte à cette civilisation prêchant la haine des autres, la cupidité, la richesse. Il est tout à l'opposé de cela, pauvre, il était paysan et mourut a cause de son opposition au nazisme. Que de leçons nous avons à tirer de sa vie et de son message! Puissions-nous tout bien comprendre et imiter ses vertus, méditer et réaliser sa spiritualité!

Écrit par : Franck | 05/10/2007

Avoir une femme et des enfants ? Cela donne-t-il le droit d’offenser Dieu ?

Rien ne prédisposait ce jeune paysan autrichien à être élevé à la gloire des autels. Il fréquentait plus les bals que les églises, frimait. Il aimait le jeu, le sport et… les filles ! En 1933, il a une fille naturelle, Hildegarde.

En 1935, il épouse Franziska, une fervente chrétienne. A son contact, il devient un autre homme. Il approfondit sa foi et lit tous les soirs un passage de la Bible. Le jeune couple va à la messe le matin. Trois fillettes leur naîtront. Ils désirent adopter Hildegarde mais la grand-mère de l’enfant s’y oppose. Franz témoigne de sa foi et en parle tout naturellement.

En janvier 1938, Franz rêve d’un joli train qui serpente au flanc d’une montagne. Beaucoup se battent pour y monter. Une voix dit : « Ce train conduit en enfer. » Il comprend que ce train symbolise le nazisme. Le 12 mars suivant, les Nazis envahissent l’Autriche. L’annexion du pays est ratifiée par 99,75 % de oui ! Franz est le seul à voter non dans son village ! Le maire fait disparaître le bulletin de vote pour éviter des représailles. Franz se retire de la vie communale.

« On ne peut pas être à la fois chrétien et national socialiste ! »

Il refuse l’indemnité nazie lors d’une averse de grêle qui détruit les récoltes « Un grand fleuve nous a submergés. Pour atteindre sain et sauf l’autre rive, nous n’avons plus qu’à nager à contre-courant. Même si nous vivons des temps difficiles, nous devons et pouvons nous réjouir avec l’Eglise. Qu’y a-t-il de plus joyeux que de savoir que le Christ est ressuscité et vainqueur de la mort et de l’Enfer ? Qu’y a-t-il de plus réconfortant pour les chrétiens que de ne pas craindre la mort ? » Franz ne demandera pas, comme tant d’autres, son exemption du service militaire. Il y subira bien des brimades parce qu’il ne cache pas sa foi. Le maire, de sa propre initiative, le fera revenir. Mais quant à servir l’armée des Nazis, non ! « On ne peut pas être à la fois chrétien et national socialiste ! » Franz, ta femme, tes filles ! Sa famille ne le soutient pas dans sa décision. Les prêtres non plus et même l’évêque !  Il en est tout bouleversé et se retrouve bien seul. Un prêtre l’accuse de vouloir se suicider. Cette pensée le trouble tellement qu’il ne va plus communier.

Heureusement Franziska, elle, le soutient. L’armée refuse de le faire servir comme agent sanitaire. Les 2 mois d’emprisonnement à Linz où il subit tortures et brimades lui font traverser une crise de la foi. Le souvenir du bonheur avec Franziska l’aidera à en sortir. Si Dieu l’a comblé pendant ces 7 années, c’est donc qu’il existe et qu’il l’aime. « Si Dieu ne m’avait pas accordé la grâce et la force de mourir pour ma foi, je ferais comme les autres. S’ils l’avaient reçue, peut-être auraient-ils fait plus de bien. »

Il est décapité le 9 août. Dans sa lettre d’adieu, il écrit : « Mieux vaut avoir les mains que la volonté enchaînée. Dieu donne sa force à ceux qui l’aiment et ne préfèrent pas la terre au ciel. Rien, pas même la mort ne peut les séparer de l’amour de Dieu. La force de Dieu est invincible. »

Blessed Franz Jägerstätter

Also known as
  • Franz Jaegerstaetter
Profile

Born to Rosalia Huber and Franz Bachmeier, servants too poor to get married. His father died in World War I when the boy was less than ten years old; his mother then married local famer Heinrich Jägerstätter who adopted Franz. Franz had little formal education, but his adoptive father was serious about the boy being able to read so that he could educate himself. At age 20 he began three years of work in the iron ore industry. He led a rather wild and dissolute life in his early 20’s, but by his late 20’s had settled down to life as a peasant farmer, became serious about his faith, married, and became the father of three daughters. He worked as sacristan for his parish, arranging funeral and prayer services, attended Mass daily, and developed a special ministry to the bereaved.

He became known as a vocal critic of the Nazis; he was the only one in his village to vote against Austrian unification with Germany in 1938, when greeted with “Heil Hitler” would respond “Pfui Hitler”, and basically had no social life in the town because of his beliefs. When drafted into the army of the Third Reich, Franz could not reconcile such service with his faith; after a brief period served behind the lines, he refused to report for further service, was arrested, imprisoned in Linz, Austria, and Berlin, Germay, given a military trial, and finally executed. He spent time in prison praying, supporting other prisoners, and writing a series of letters and essays.

Born


Bl. Franz Jägerstätter (1907-1943)

Layman and martyr

Franz Jägerstätter was born on 20 May 1907 in St Radegund, Upper Austria, to his unmarried mother, Rosalia Huber, and to Franz Bachmeier, who was killed during World War I. After the death of his natural father, Rosalia married Heinrich Jägerstätter, who adopted Franz and gave the boy his surname of Jägerstätter in 1917.

Franz received a basic education in his village's one-room schoolhouse. His step-grandfather helped with his education and the boy became an avid reader.

It seems Franz was unruly in his younger years; he was, in fact, the first in his village to own a motorcycle. However, he is better known as an ordinary and humble Catholic who did not draw attention to himself.

After his marriage to Franziska in 1936 and their honeymoon in Rome, Franz grew in his faith but was not extreme in his piety.

Besides his farm work Franz became the local sexton in 1936 and began receiving the Eucharist daily. He was known to refuse the customary offering for his services at funerals, preferring the spiritual and corporal works of mercy over any remuneration.

In the mid to late 1930s, while much of Austria was beginning to follow the tide of Nazism, Franz became ever more rooted in his Catholic faith and placed his complete trust in God.

While carrying out his duties as husband and bread-winner for his wife and three daughters, this ordinary man began thinking deeply about obedience to legitimate authority and obedience to God, about mortal life and eternal life and about Jesus' suffering and Passion.

Franz was neither a revolutionary nor part of any resistance movement, but in 1938 he was the only local citizen to vote against the "Anschluss" (annexation of Austria by Germany), because his conscience prevailed over the path of least resistance.

Franz Jägerstätter was called up for military service and sworn in on 17 June 1940. Shortly thereafter, thanks to the intervention of his mayor, he was allowed to return to the farm. Later, he was in active service from October 1940 to April 1941, until the mayor's further intervention permitted his return home.

He became convinced that participation in the war was a serious sin and decided that any future call-up had to be met with his refusal to fight.

"It is very sad", he wrote, "to hear again and again from Catholics that this war waged by Germany is perhaps not so unjust because it will wipe out Bolshevism.... But now a question: what are they fighting in this Country - Bolshevism or the Russian People?

"When our Catholic missionaries went to a pagan country to make them Christians, did they advance with machine guns and bombs in order to convert and improve them?... If adversaries wage war on another nation, they have usually invaded the country not to improve people or even perhaps to give them something, but usually to get something for themselves.... If we were merely fighting Bolshevism, these other things - minerals, oil wells or good farmland - would not be a factor".

Jägerstätter was at peace with himself despite the alarm he could have experienced witnessing the masses' capitulation to Hitler. Mesmerized by the National Socialist propaganda machine, many people knelt when Hitler made his entrance into Vienna. Catholic Churches were forced to fly the swastika flag and subjected to other abusive laws.

In February 1943 Franz was called up again for military service. He presented himself at the induction centre on 1 March 1943 and announced his refusal to fight, offering to carry out non-violent services: this was denied him.

He was held in custody at Linz in March and April, transferred to Berlin-Tegel in May and subject to trial on 6 July 1943 when he was condemned to death for sedition. The prison chaplain was struck by the man's tranquil character. On being offered the New Testament, he replied: "I am completely bound in inner union with the Lord, and any reading would only interrupt my communication with my God".

On 9 August, before being executed, Franz wrote: "If I must write... with my hands in chains, I find that much better than if my will were in chains. Neither prison nor chains nor sentence of death can rob a man of the Faith and his free will. God gives so much strength that it is possible to bear any suffering.... People worry about the obligations of conscience as they concern my wife and children.

But I cannot believe that, just because one has a wife and children, a man is free to offend God".

Franz Jägerstätter, who would not bow his head to Hitler, bowed his head to God, and the guillotine took care of the rest. He was obviously called up to serve a higher order.


Austrian farmer executed for defying Nazis on path to sainthood



Friday 26 October 2007 23:00 BST

A poor Austrian farmer who was executed by the Nazis for refusing to fight for Hitler took the first step on the path to sainthood when he was beatified yesterday by a Vatican cardinal at Linz Cathedral, not far from the village where he was born.

Franz Jägerstätter was deeply obscure in his life and no less so in death. But the last man to speak to him before he was executed, a priest called Father Jochmann, said he was the only saint he had ever met. Yesterday, the Catholic Church endorsed his view.

Pacifism may seem an obvious choice for a religion founded on loving one's neighbour as oneself and turning the other cheek, but millions of practising Christians fought on both sides during the Second World War, encouraged by army chaplains. So, to put a man on the road to sainthood because he was a pacifist marks, according to Canon Paul Oestreicher of the Anglican Pacifist Fellowship, "a historic volte-face – there is no modern precedent".

Jägerstätter was born in 1907 in the village of St Radegund in Upper Austria, not far from Hitler's birthplace. His parents, a farmer and a chambermaid, were too poor to marry. After his father died in the First World War, Franz's mother married another villager and family life improved. The boy received only seven years of schooling but became an avid reader.

As a young man, he got a girl pregnant and had to marry her. His relationship with Franziska, who bore him three daughters, proved to be the rock of his life. He was the first father in the village to own a motorbike and to take his children out for walks. As he matured, religion became more important to him and he became the sacristan of the village church. His decision not to fight was arrived at gradually.

In 1940, aged 33, he was conscripted into the German army and completed basic training. Returning home in 1941 on an exemption as a farmer, he began examining closely the religious reasons for refusing military service. He studied the issues in detail and at one point wrote a series of questions about the morality of the war that he discussed with his bishop. He emerged from that conversation saddened that the bishop seemed afraid to confront the issues.

The mass of Austrian Catholic opinion was reconciled to fighting a war to defeat godless communism – overlooking the fact that Nazism was just as godless. But Jägerstätter refused to accept the Nazis' aims. "It is very sad to hear from Catholics that this war is perhaps not so unjust because it will wipe out Bolshevism," he wrote.

"But what are they fighting? Bolshevism or the Russian people? When our Catholic missionaries went to a pagan country to make them Christians, did they advance with machine-guns and bombs in order to convert and improve them?"

He added: "What Catholic can dare to say these raids which Germany has carried out in several countries constitute a just and holy war?"

In 1943, after being called to active duty, Jägerstätter reported to his army base and refused to serve. A military court rejected his assertion that he could not be both a Nazi and a Catholic and sentenced him to death for undermining morale. His offer to serve as a paramedic was ignored. A priest from his village visited him in jail and tried to talk him into serving, but to no avail.

Jägerstätter was guillotined on 9 August 1943. "I am convinced it is best that I speak the truth, even if it costs me my life," he wrote before his execution. In a final letter to his wife, he asked forgiveness and said he hoped his life would be accepted by God as "atonement not just for my sins but also for the sins of others".


Beato Francesco Jagerstatter Laico, martire


St. Radegund, Austria, 20 maggio 1907 - Berlin-Brandenburg, Germania, 9 agosto 1943

Franz Jägerstätter nacque nel maggio del1907a St. Radegund, cittadina dove trascorse una giovinezza piuttosto dissipata. Poi, un giorno, una resipiscenza profonda lo indusse a ricordarsi delle sue radici cattoliche.Ne seguì una conversione religiosa intensa che lo portò a darsi una severa regolata. Messa finalmente la testa a partito, nel1936si sposò con Franziska Schwaninger. Dal matrimonio nacquero tre bambine. Nel frattempo lo Jägerstätter si era fatto terziario francescano ed aveva anche prestato servizio militare.Mavenne il tempodell'Anschluss e la Germania nazista mise le mani sull'Austria. Scoppiò anche la guerra e lo Jägerstätter temette di dover parteciparvi come soldato tedesco.Manon certo per paura. Il fatto era che Franz Jägerstätter era stato l'unico a St. Radegund a votare «no» nel referendum con cui il popolo austriaco doveva approvare l'unione con la Germania. Egli, profondamente cattolico, detestava il nazismo pagano e riteneva del tutto ingiustificata la guerra che esso aveva scatenato.Ma nel febbraio del1943arrivò la chiamata alle armi. Lo Jägerstätter, coerentemente, rifiutò di presentarsi. Venne arrestato ai primi di marzo per renitenza alla leva e portato nel carcere di Linz. Sudi lui fu esercitato ogni tipo di pressione, dalle lusinghe alle minacce. Gli permisero persino di consultarsi con un paio di sacerdoti cattolici, i quali gli consigliarono di cedere, almeno per amoredelle figliolette.MaFranz Jägerstätter si sarebbe fatto tagliare la testa piuttosto che giurare fedeltà al Reich. Venne preso in parola nell'agosto, a Berlino. Papa Benedetto XVI ha riconosciuto ufficialmente il suo martirio il 1° giugno 2007. Franz Jagerstatter, vittima del nazismo in odio alla sua fede, è stato beatificato il 26 ottobre 2007.

C’è un beato che deve la sua felice collocazione in Paradiso, oltre che alla grazia di Dio, anche alla propria moglie. E non, si badi bene, in virtù del luogo comune secondo cui tutte le donne fanno guadagnare il paradiso ai rispettivi mariti, ma perchè “quella” donna è riuscita a trasformare il “suo” uomo da un cristiano qualsiasi (e neppure tanto fervente) in un martire. Francesco, figlio di ragazza madre, nasce in Austria nel 1907, frutto dell’amore contrastato e “impossibile” tra una ragazza a servizio in una fattoria e un contadino che lavora nei campi attigui: entrambi troppo poveri per sposarsi, tanto che la famiglia di lei, ad un matrimonio di miseria, preferisce tenersi il bambino. Dieci anni dopo mamma si sposa con il proprietario di una piccola fattoria che lo adotta e gli da il proprio cognome. A 20 anni Francesco va a lavorare in una fattoria della Baviera e in una miniera della Stiria: con i soldi guadagnati, dopo tre anni può tornare in sella ad una moto, la prima del paese, che desta l’invidia degli amici e l’ammirazione delle ragazze, ma ha perso per strada la fede. Simpatico, allegro e festaiolo, ama corteggiare le ragazze del paese e si lascia coinvolgere anche in alcune risse con i giovani delle cricche rivali:un giovane come tanti, insomma, neppure migliore degli altri, che un giorno del 1933 si ritrova anche padre, in seguito alla contrastata relazione con una domestica. Comincia un lungo percorso di riavvicinamento alla fede, ma la vera svolta nella sua vita avviene nel 1935, quando conosce Francesca, che sposa l’anno successivo: cominciano a pregare insieme, la Bibbia diventa loro lettura quotidiana, cercano di “aiutarsi l’un l’altra nella fede”, come ricorda ancora oggi Francesca. “Non avrei mai immaginato che essere sposati potesse essere così bello”, ammette Francesco, che intanto diventa papà di tre meravigliose bimbe. Contadino nei campi che il padre adottivo gli ha lasciato in eredità e per qualche tempo anche sacrestano della sua parrocchia, la sua fede, si nutre sempre più di preghiera e di comunione frequente. I problemi di coscienza cominciano per lui con l’ascesa di Hitler al potere. Ritenendo il nazismo assolutamente incompatibile con il Vangelo e per restare un cristiano coerente non solo a parole, comincia la sua solitaria battaglia di opposizione: rifiuta di fare il sindaco del suo paese, manda indietro gli assegni familiari che lo stato gli dovrebbe, rinuncia anche all’indennizzo per i danni della grandine, fino a convincersi che è peccato grave combattere e uccidere per permettere a Hitler di conquistare il mondo. Prega, digiuna, si confronta con parenti ed amici sacerdoti e tutti gli consigliano di adeguarsi, di pensare alla famiglia, di non mettere a repentaglio la propria vita, mentre lo stesso vescovo di Linz gli ricorda che non è compito di un padre di famiglia stabilire se la guerra sia giusta o no. Tutti, ad eccezione di Francesca. Che, pur sperando in una via d’uscita, non fa pressioni al suo uomo, lo lascia libero di seguire la sua coscienza, lo sostiene quando gli altri non lo capiscono o lo avversano. Così, quando il 1° marzo 1943 viene chiamato a fare il soldato, rifiuta con decisione il servizio militare armato perché “nulla potrebbe garantire la mia anima contro i pericoli che i nazisti le farebbero correre”. Immediatamente arrestato e processato a Berlino davanti al Tribunale supremo del Terzo Reich, viene condannato a morte. Passa in carcere momenti terribili, combattuto tra il ricordo delle figlie e dei momenti felici regalatigli da Francesca, che gli “sembrano talvolta perfino dei miracoli”, e i suoi imprescindibili doveri di cristiano. Mentre sente “l’obbligo di pregare Dio, che ci permetta di capire a chi e quando dobbiamo obbedire”, cosciente che potrebbe cambiare il suo destino con un semplice “sì”, arriva alla conclusione che “né il carcere, né le catene e neppure la morte possono separare un uomo dall’amore di Dio e rubargli la sua libera volontà” “Scrivo con le mani legate, ma è meglio così che se fosse incatenata la mia volontà”, è il suo ultimo messaggio dal carcere; viene ghigliottinato il 9 agosto 1943 a Brandeburgo, nello stesso carcere in cui è detenuto anche il teologo protestante Bonhoeffer. Franz Jägerstätter, il contadino che disse di no ad Hitler, è stato beatificato a Linz il 26 ottobre dell’ano scorso.

Autore: Gianpiero Pettiti




A proposito di :

Franz Jagerstatter. Un contadino contro Hitler



Come di certo sapete solo pochissimi cattolici e protestanti ebbero il coraggio, in contrapposizione alle loro gerarchie, di rifiutare il servizio militare nell'esercito di Hitler.

Un caso esemplificativo è quello di Franz Jagerstatter, un cattolico austriaco che rifiutò di imbracciare le armi nell'esercito di Hitler e venne giustiziato. Come si può apprendere dal libro di Erna Putz, teologa cattolica, quest'uomo dovette lottare non solo contro i nazisti ma anche contro la classe clericale che fece di tutto per mettere a tacere gli appelli della sua coscienza.  

Ancora dopo la fine della guerra, il vescovo della diocesi di Jagerstatter, J. C. Fliesser, commentando i motivi per cui aveva impedito la pubblicazione di un articolo in cui si esaltava il comportamento del suo correligionario affermava:


     "Considero veri eroi quei giovani, teologi, sacerdoti e padri cattolici che, nell'eroico adempimento del loro dovere e nella convinzione profondamente radicata di fare la volontà di Dio, ognuno all'interno del proprio ruolo, hanno lottato e sono

caduti per questo, come un tempo i soldati cristiani nell'esercito dell' imperatore pagano. O i veri eroi sono i testimoni di Geova e gli avventisti che 'coerentemente' hanno preferito morire nei campi di concentramento piuttosto che impugnare le armi? Tanto di rispetto per una coscienza che è innocentemente errata; troverà misericordia presso Dio".


Per costui, come per la stragrande maggioranza del clero delle chiese cristiane, i veri eroi erano quanti avevano sacrificato la propria vita nella guerra di Hitler, non coloro che, come Jagerstatter, avevano seguito gli stimoli di una coscienza "innocentemente errata". 

( "Franz Jagerstatter. Un contadino contro Hitler", Erna Putz. Berti Editrice. 2000. p. 193)

E' interessante osservare quali fattori influirono sulla decisione coraggiosa e solitaria dello Jagerstatter. Gordon Zahn scrive nel suo libro:

"A Santa Radegonda, per spiegare la condotta di Jagerstatter, si fa molto spesso riferimento alle sue relazioni con il cugino testimone di Geova. Si dà molta importanza al tempo che trascorsero insieme in lunghe discussioni su argomenti religiosi o per studiare la Bibbia. I testimoni di Geova, in Austria come negli Stati Uniti, rifiutano di prendere parte a guerre di ordine temporale, nell'attesa di un conflitto in cui dovranno impegnare tutte le loro forze per riportare una vittoria eterna; ecco perché un gran numero di essi vennero condannati a morte per aver rifiutato di prendere parte alle guerre hitleriane. Non c'è da meravigliarsi che quella gente di campagna, guidata dal buon senso, abbia potuto attribuire all'obiezione di coscienza di Jagerstatter all'influenza del cugino. . . . Tuttavia, padre Kreuzberg avanza una riserva: pur ammettendo che essa non abbia influito sull'ortodossia di Franz, ritiene però che l'esempio di quegli uomini fedeli alla loro fede e disposti ai più grandi sacrifici, abbia potuto incoraggiarlo nella sua decisione. Padre Kreuzberg ricordava di aver sentito Franz parlargli con ammirazione della loro fede incrollabile." 

("Il testimone solitario. Vita e morte di Franz Jagerstatter", Gribaudi. 1968. pp. 131, 133.)


Franz Jägerstätter, martire della libertà di coscienza contro il nazismo
E’ stato beatificato per la sua testimoniaza di fede fino al sacrificio

Di Mirko Testa

LINZ, venerdì, 26 ottobre 2007 (ZENIT.org).- Ci fu un contadino, padre di famiglia, di nome Franz Jägerstätter che si oppose al regime nazista e andò incontro alla morte a soli 36 anni pur di non tradire il suo credo religioso.

Questo venerdì, nel giorno in cui viene ricordata la liberazione dell’Austria dal nazismo, nella Cattedrale dell’Immacolata di Linz, il Cardinale José Saraiva Martins, C.F.M., Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, su mandato di Benedetto XVI, lo ha elevato alla gloria degli altari.

Franz Jägerstätter – come riportato nel sito della diocesi di Linz – nacque nel 1907 in un paesino a St. Radegund, nell’Alta Austria – la stessa terra che diede i natali anche ad Adolf Hitler –, ove trascorse l’infanzia e nel 1936 sposò Franziska Schwaninger. Dalla loro unione nacquero tre figlie.

Franz e Franziska pregavano insieme, ricevevano quotidianamente la Comunione, formando la propria coscienza sulla lettura assidua delle Sacre Scritture. Lavorò come contadino, poi in una miniera di ferro in Stiria, e in seguito come sagrestano a St. Radegund.

Fu membro del Terzo Ordine di San Francesco d’Assisi, ma soprattutto un profeta lungimirante nel riconoscere la barbarie del nazionalsocialismo che voleva strappare Dio dal cuore degli uomini e alimentava il razzismo, l’ideologia della guerra e la deificazione dello Stato.

Fin dall’inizio, infatti, negò ogni collaborazione o sostegno ai nazionalsocialisti, che riuscirono ad annettere l’Austria alla Germania nel 1938.

Chiamato alle armi nel 1943, in pieno conflitto mondiale, dichiarò che come cristiano non poteva servire l’ideologia hitleriana e combattere una guerra ingiusta per portare alla vittoria un regime senza Dio e permettergli di sottomettere sempre più popoli.

A nulla valsero i tentativi di coloro che cercarono di convincerlo ad arruolarsi per non rischiare la vita.

In una intervista a “Radio Vaticana”, il postulatore della Causa di Beatificazione, l’avv. Andrea Ambrosi, ha detto che il suo parroco, Josef Karobath, usciva dai colloqui con lui “ammutolito” nel sentire le citazioni delle Sacre Scritture che faceva per motivare questa sua posizione.

Dopo un nuovo richiamo Franz Jägerstätter si presentò l‘1 marzo 1943 alla sua compagnia ad Enns, ma si dichiarò subito renitente alla leva e contrario ad imbracciare un’arma per far del male a qualcuno.

Successivamente, venne portato nel carcere della Wehrmacht di Linz, nell‘ex convento delle Orsoline. Due mesi di prigionia a Linz, con angherie e insulti, lo fecero precipitare in una profonda crisi e tensione spirituale, in cui corse il rischio di perdere la propria fede. La felicità provata accanto a Franziska rappresentò, però, per Franz un costante segno della presenza di Dio.

Infine, il 9 agosto 1943 Franz Jägerstätter venne condotto a Brandeburgo sull‘Havel e lì decapitato.

Quel giorno indirizzò alla sua famiglia rimasta a casa la sua ultima lettera, scritta poche ore prima dell’esecuzione, che la vedova, ancora vivente, conserva come un prezioso testamento.

“Carissima sposa e madre – scrisse –, vi ringrazio ancora di cuore per tutto ciò che avete fatto per me nella mia vita, per l’amore che mi avete donato e per i sacrifici che avete sostenuto per me […] non mi è stato possibile risparmiarvi le sofferenze […] salutate da parte mia le mie care bambine, di tutto cuore. Pregherò il buon Dio, appena potrò arrivare in cielo, di riservare un posticino per tutti voi”.

Nel 1997 è stato ufficialmente aperto il processo per la beatificazione di Franz Jägerstätter, chiuso presso la diocesi il 21 giugno 2001. L‘1 giugno 2007 il Vaticano ha confermato ufficialmente il suo martirio.

Nell’intervista alla “Radio Vaticana”, il postulatore della Causa di Beatificazione ha affermato che Jägerstätter “è stato capace di sacrificare sull’altare dell’amore a Dio i suoi tenerissimi affetti terreni. La sua più grande aspirazione era quella di testimoniare la sua esclusiva appartenenza a Dio, essendo capace per questa sua indefettibile fedeltà di dare la propria vita”.

In un articolo apparso, invece, su “L’Osservatore Romano” (26 ottobre 2007), il postulatore ha raccontato che tra i 21 testimoni totali della Causa alcuni erano presenti agli ultimi giorni di vita del Servo di Dio, che anche in carcere continuava a pregare e meditare.

In particolare, il sign. Gregor Breit, che condivise con lui la dura esperienza detentiva nel carcere militare di Linz, ha testimoniato come Jägerstätter “abbia sopportato con infinita pazienza la dura detenzione carceraria, evidentemente mosso da quella fortissima spinta religiosa che gli faceva superare il dolore di dover lasciare gli affetti più cari”.

Nel suo testamento vergato a Berlino nel luglio del 1943 si legge: “Scrivo con le mani legate, ma preferisco questa condizione al sapere incatenata la mia volontà. Non sono il carcere, le catene e nemmeno una condanna che possono far perdere la fede a qualcuno o privarlo della libertà”.