Bienheureux Franz Jägerstätter
Martyr
du nazisme (✝ 1943)
Franz Jägerstätter
(1907-1943), martyr du nazisme, béatifié le 26 octobre 2007 à Linz en Autriche
(la ville de naissance d’Adolf Hitler). Homélie du Card. José
Saraiva Martins à l'occasion de la béatification du serviteur de Dieu Franz
Jägerstätter (26 octobre 2007) [Espagnol, Italien, Portugais]
Franz Jägerstätter, agriculteur autrichien, s’était opposé à plusieurs
reprises à la politique de Hitler et à la guerre. En 1938, après que les
troupes d'Hitler ont pénétré en Autriche, il est le seul de son village à voter
contre l'Anschluss. Il se rend à une brève période de formation militaire, mais
n'adhère à aucune organisation politique et manifeste ouvertement son
opposition au nazisme.
Alors père de trois filles dont la plus âgée a six ans, il est appelé au
service actif en février 1943 ; il refuse de combattre pour le Troisième Reich,
et en conséquence est emprisonné à Linz, puis à Berlin; condamné à mort par un
tribunal militaire, il est décapité le 9 août 1943.
"...le témoignage silencieux et héroïque de tant de chrétiens qui vivent
l’Évangile sans compromis, en remplissant leur devoir“ est un exemple à
suivre... Ce martyre de la vie ordinaire est un témoignage, ô combien
important dans la société sécularisée de notre époque. C’est la bataille
pacifique de l’amour pour laquelle chaque chrétien doit combattre sans relâche,
la course pour défendre l’Évangile qui nous engage jusqu’à la mort“ (Benoît
XVI) - Témoignages de sainteté - VIS
Franz Jägerstätter- biographie- photos- documents- bibliographie...
en allemand (diocèse de Linz en Autriche)
Un internaute nous signale que 'en Autriche, le pays natal de Franz
Jägerstätter, il est vénéré le 21 Mai, jour de son baptême.'
En allemand:
- Ökumenisches Heiligenlexikon, calendrier
oecuménique
"Si
Dieu ne m'avait pas accordé sa grâce et la force de mourir, si nécessaire, pour
défendre ma foi, je ferais peut-être simplement ce que fait la majorité des
gens. Dieu peut en effet accorder sa grâce à chacun comme Il le désire. Si
d’autres avaient reçu les nombreuses grâces que j'ai reçu, ils auraient
peut-être fait des choses bien meilleures que moi"
9 août : Bienheureux Franz Jägerstätter, martyr de la Vérité :
« Mieux vaut obéir à Dieu
qu’aux hommes »
Le Bienheureux
Franz Jägerstätter est né le 20 mai 1907 à Sankt Radegund, près de Salzbourg (Oberösterreich), et guillotiné le 9 août 1943 à Berlin. Il était
un objecteur de conscience autrichien face au régime national-socialiste. Il
vient d'être béatifié (le vendredi 26 octobre 2007) en présence de 27
évêques et plus de 5000 fidèles... Nous sommes invités à suivre son exemple
pour ne pas coopérer aux idéologies du Mal parmi les hommes et femmes politique.
« Peut-on être en même temps soldat du Christ et soldat pour le national-socialisme,
peut-on combattre pour la victoire du Christ et de son Église et en même temps
pour la victoire du national-socialisme ? […] Si Dieu ne m'avait pas accordé sa grâce
et la force de mourir, si nécessaire, pour défendre ma foi, je ferais peut-être simplement
ce que fait la majorité des gens. Dieu peut en effet accorder sa grâce à chacun comme Il le désire.
Si d’autres avaient reçu les nombreuses grâces que j'ai reçu, ils auraient peut-être
fait des choses bien meilleures que moi » (Franz Jägerstätter)
Franz Jägerstätter était un
jeune paysan autrichien, catholique, épousé à Franziska Schwaninger. En 1938,
après que les troupes d'Hitler ont pénétré en Autriche, il est le seul de son
village à voter contre l'Anschluss. Il se rend à une brève période de formation militaire, mais n'adhère à aucune organisation politique et manifeste ouvertement son opposition au
nazisme. Franz Jägerstätter, alors père de trois petites
filles dont la plus âgée a six ans, est appelé au service actif en février
1943. En union avec les évêques catholiques du Reich, il refuse de combattre,
et en conséquence, est emprisonné à Linz, puis à Berlin. Condamné à mort par un
tribunal militaire pour "obstruction aux principes de la Wehrmacht", Franz Jägerstätter fut amené de Berlin au camp de concentration de Brandebourg/Havel (+) le 9 août 1943. À la mi-journée, on lui dit que sa condamnation à mort
était confirmée et aurait lieu le même jour, à 16h. Juste avant son exécution
Franz écrit : « Je suis convaincu qu'il vaut mieux dire
la Vérité, même si je dois payer au prix de ma vie ». Cet
après-midi-là, à 16h, Franz fut décapité à l'âge de 36 ans, un an jour pour jour après le gazage
de Ste Edith Stein. Trois ans plus tard, ses restes furent
ramenés dans sa terre natale et il fut enterré près de son église paroissiale
de Sainte-Radegonde.
"Je
préfère avoir les mains liées plutôt que de savoir ma volonté enchaînée!".
Franz
naquit le 20 mai 1907 en Autriche, à quelques kilomètres de la frontière avec
la Bavière.
Durant son
adolescence et sa jeunesse, il se distingua par sa joie et sa vitalité.
Malgré les
tentations propre à la jeunesse, il demeura toujours fidèle à la prière et à la
fréquentation
assidue aux
Sacrements.
En 1931, son
père, propriétaire d' une grande ferme, tomba gravement malade et Franz se vit
obligé
de le
seconder. En 1936, il se maria et eut avec son épouse Franziska trois filles :
Rosalie, Marie et
Louise. Les
époux étaient profondément religieux et recevaient chaque jour la Sainte
Communion.
Appelé à
accomplir son service militaire en 1943, en plein conflit mondial, Franz
déclara que, comme
chrétien, il
ne pouvait se mettre au service de l' idéologie nazie et combattre pour une
guerre injuste.
Franz
fut jugé pour insoumission par un tribunal militaire réuni à Berlin, le 6
juillet 1943 et il fut
condamné à
mort. Il demeura détenu dans deux prisons : ses compagnons diront qu' il
supportait
les
épreuves avec une infinie patience et beaucoup d' héroïsme tout en
éprouvant
douloureusement
le fait d' être séparé de son épouse et de ses filles.
A son
épouse, il adressera d' émouvantes lettres dans lesquelles, continuellement, il
redit sa tendresse
et son amour
ferme à sa famille, à l' Eglise et à Dieu comme sa demande de pardon pour les
souffrances
occasionnées par son opposition à la guerre.
Dans l' une
de ses lettres, Franz écrit :
"Je
rends Grâce à Dieu notre Sauveur et je me confie à Sa Miséricorde.
J' espère
qu' Il ne m' abandonnera pas dans ma dernière heure... Bientôt, nous nous
reverrons au Ciel!".
Dans son
testament, il écrit encore :
"J'
écris avec les mains liées mais je préfère cette condition à celle de savoir ma
volonté enchaïnée!".
Au prêtre
qui venait lui administrer les derniers sacrements et qui lui demandait s' il
avait besoin de
quelque
chose, Franz répondit courageusement :
"J' ai
tout ce qu' il me faut, j' ai les Saintes Ecritures, je n' ai besoin de rien d'
autre!".
Franz fut
guillotiné le 9 août 1943 : il avait 36 ans.
Il fut
béatifié en Autriche, le 26 octobre 2007, par le représentant du Pape
Benoit XVI, le Cardinal
Joséc
Saraiva Martins qui, dans son homélie, rappela que "dans un temps comme le
nôtre, dans
lequel ne
manquent pas les conditionnements et la manipulation des consciences et des
intelligences,
le
témoignage du Bienheureux Franz est un exemple important de courage et de
cohérence".
Bienheureux
Franz Jagerstatter,
prie pour
nous et donne-nous,
là où le
Seigneur nous a placés,
de témoigner
envers Lui un très grand Amour et un indéfectible attachement,
fut-ce au
détriment de notre réputation et même de notre vie!
Amen.
SOURCE : http://bidart-guethary.over-blog.com/article-9-aout-bienheureux-franz-jagerstatter-108902381.html
20/09/2007
Le bienheureux Franz
Jägerstätter, Autrichien et antinazi
"Ma vision catholique du monde est incompatible avec le
national-socialisme", disait ce paysan de l'Oberösterreich :
Franz Jägerstätter, le paysan
autrichien antinazi reconnu martyr par Benoît XVI le 1er juin, sera
béatifié le 26 octobre à Linz. La cérémonie sera présidée au nom du pape*
par le cardinal portugais José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour
les causes des Saints. Franz Jägerstätter, 36 ans, père de trois enfants, fut
exécuté le 9 août 1943 pour « subversion de la force armée »
et opposition à Hitler au nom de la foi. Cet antinazi de toujours avait
voté contre l’Anschluss en 1938 : « Ma Welt-anschauung** catholique
est incompatible avec le national-socialisme », déclarait-il. En
union avec les évêques catholiques du Reich, il avait pris parti contre le
programme nazi d’élimination des handicapés. Mobilisé en 1943 dans la
Wehrmacht, il se déclara objecteur de conscience en citant la parole de saint
Pierre : « Mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes. » Condamné
à mort par le tribunal militaire de Berlin-Charlottenburg,
Franz Jägerstätter déclara dans son testament : « J’écris avec les mains
liées, mais plutôt les mains que la volonté ». (« Besser die Hände
gefesselt als der Wille »). Après quoi on le guillotina dans la
prison de Brandeburg-an-der-Havel. Il était tertiaire franciscain.
(*) Benoît XVI décentralise et
délègue désormais les béatifications.
(**) Vision du monde.
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(4) | Tags : Franz
Jägerstätter, Benoit XVI,
Autriche, nazisme, catholicisme, eugénisme,
P. Blet
Commentaires
MARTYRS
> Un nouveau martyr catholique du nazisme, tué en raison de sa foi. Cela
devrait empêcher les obstinés de dire, soit que le catholicisme avait partie
liée avec cette idéologie (et que les chrétiens résistant à ce régime le
faisaient "malgré" leur appartenance religieuse), refrain de la
gauche ultralaïque, soit que "ras-le-bol avec le nazisme alors qu'il y a eu des millions de
morts du communisme", comptabilité obscène qui a été longtemps dite par
une droite au front bas.
Écrit par :
Martin Petursson | 20/09/2007
EINE SCHÖNE
SPRACHE
> Que l'allemand est une belle langue ! La construction des phrases est
telle, qu'il ne peut y avoir aucune ambiguité quant à ce qu'on a l'intention de
dire, de créer. Parler, c'est dès lors, s'afficher et se condamner. Mais la
phrase construite survit au martyr et rend fou le prince de ce monde sans
vision du monde.
Écrit par : Maximilien FRICHE | 20/09/2007
LE P. BLET
> Cela m'invite à transmettre l'information suivante que j'ai reçue par mail
il y a quelques jours...
Conférence ce soir à 20h45 à Maisons-Laffitte :
"Pie XII et la Seconde Guerre mondiale"
par le père Pierre BLET
Église Saint-Nicolas
Rue du fossé
78600 MAISONS-LAFFITTE
RER A ou train au départ de Saint-Lazare
(à 5mn de la gare)
Quelques informations complémentaires :
> « Le plus grand spécialiste de la question. » (Jean-Paul II). Il fut nommé
par Paul VI lui-même, au début des années 60', pour étudier pendant 20 ans
toutes les archives sur Pie XII !
> Auteur de l'ouvrage de référence : 'Pie XII et la Seconde Guerre mondiale
d'après les archives du Vatican' (Perrin).
> Le père Pierre Blet dédicacera son ouvrage à l'issue de la conférence.
> La conférence se déroulera sous le mode d'un échange avec M. Pierre Gelin.
> Conférence organisée par les AFC de Maisons-Laffitte/Mesnil-le-Roi. Libre
participation aux frais.
> C'est l'une des dernières fois (La dernière ?) que le père Blet
interviendra en France à ce sujet.
Écrit par :
Bernie | 20/09/2007
UN MODÈLE
> Franz Jagerstätter était un laïc, membre du Tiers Ordre de Saint François
d'Assise. Quel modèle il est pour nous! IL nous incite à nous opposer, coûte
que coûte à cette civilisation prêchant la haine des autres, la cupidité, la
richesse. Il est tout à l'opposé de cela, pauvre, il était paysan et mourut a
cause de son opposition au nazisme. Que de leçons nous avons à tirer de sa vie
et de son message! Puissions-nous tout bien comprendre et imiter ses vertus,
méditer et réaliser sa spiritualité!
Écrit par : Franck | 05/10/2007
Avoir une femme et des enfants ? Cela donne-t-il le
droit d’offenser Dieu ?
Rien ne prédisposait ce jeune paysan autrichien à
être élevé à la gloire des autels. Il fréquentait plus les bals que les
églises, frimait. Il aimait le jeu, le sport et… les filles ! En 1933, il
a une fille naturelle, Hildegarde.
En 1935, il épouse Franziska, une fervente
chrétienne. A son contact, il devient un autre homme. Il approfondit sa foi et
lit tous les soirs un passage de la Bible. Le jeune couple va à la messe le
matin. Trois fillettes leur naîtront. Ils désirent adopter Hildegarde mais la
grand-mère de l’enfant s’y oppose. Franz témoigne de sa foi et en parle tout
naturellement.
En janvier 1938, Franz rêve d’un joli train qui
serpente au flanc d’une montagne. Beaucoup se battent pour y monter. Une voix
dit : « Ce train conduit en enfer. » Il comprend que ce train
symbolise le nazisme. Le 12 mars suivant, les Nazis envahissent l’Autriche.
L’annexion du pays est ratifiée par 99,75 % de oui ! Franz est le seul à
voter non dans son village ! Le maire fait disparaître le bulletin de vote
pour éviter des représailles. Franz se retire de la vie communale.
« On ne peut pas être à la fois
chrétien et national socialiste ! »
Il refuse l’indemnité nazie lors d’une averse de
grêle qui détruit les récoltes « Un grand fleuve nous a
submergés. Pour atteindre sain et sauf l’autre rive, nous n’avons plus qu’à
nager à contre-courant. Même si nous vivons des temps difficiles, nous devons
et pouvons nous réjouir avec l’Eglise. Qu’y a-t-il de plus joyeux que de savoir
que le Christ est ressuscité et vainqueur de la mort et de l’Enfer ? Qu’y
a-t-il de plus réconfortant pour les chrétiens que de ne pas craindre la
mort ? » Franz ne demandera pas, comme tant d’autres, son
exemption du service militaire. Il y subira bien des brimades parce qu’il ne
cache pas sa foi. Le maire, de sa propre initiative, le fera revenir. Mais
quant à servir l’armée des Nazis, non ! « On ne peut pas être à
la fois chrétien et national socialiste ! » Franz, ta femme, tes
filles ! Sa famille ne le soutient pas dans sa décision. Les prêtres non plus
et même l’évêque ! Il en est tout bouleversé et se retrouve bien
seul. Un prêtre l’accuse de vouloir se suicider. Cette pensée le trouble
tellement qu’il ne va plus communier.
Heureusement Franziska, elle, le soutient. L’armée
refuse de le faire servir comme agent sanitaire. Les 2 mois d’emprisonnement à
Linz où il subit tortures et brimades lui font traverser une crise de la foi.
Le souvenir du bonheur avec Franziska l’aidera à en sortir. Si Dieu l’a comblé
pendant ces 7 années, c’est donc qu’il existe et qu’il l’aime. « Si
Dieu ne m’avait pas accordé la grâce et la force de mourir pour ma foi, je
ferais comme les autres. S’ils l’avaient reçue, peut-être auraient-ils fait
plus de bien. »
Il est décapité le 9 août. Dans sa lettre d’adieu,
il écrit : « Mieux vaut avoir les mains que la
volonté enchaînée. Dieu donne sa force à ceux qui l’aiment et ne préfèrent pas
la terre au ciel. Rien, pas même la mort ne peut les séparer de l’amour de
Dieu. La force de Dieu est invincible. »
Blessed Franz Jägerstätter
Also known as
- Franz Jaegerstaetter
Profile
Born to Rosalia
Huber and Franz Bachmeier, servants too poor to get married.
His father died in World War I when the boy was less than ten years old; his mother then married
local famer Heinrich Jägerstätter who adopted Franz. Franz had little formal education, but his adoptive father was serious about the boy being able to read so that he could educate himself. At age 20
he began three years of work in the iron ore industry. He led a rather wild and
dissolute life in his early 20’s, but by his late 20’s had settled down to life
as a peasant farmer, became serious about his faith, married,
and became the father of three daughters. He worked as sacristan for his parish,
arranging funeral and prayer
services, attended Mass
daily, and developed a special ministry to the bereaved.
He became known as a
vocal critic of the Nazis; he was the only one in his village to vote against Austrian unification with Germany in 1938, when greeted with “Heil Hitler” would respond “Pfui Hitler”,
and basically had no social life in the town because of his beliefs. When
drafted into the army of the Third Reich, Franz could not reconcile such service with
his faith; after a brief period served behind the lines, he refused to
report for further service, was arrested, imprisoned in Linz, Austria, and Berlin, Germay, given a military trial, and finally executed. He spent time in prison praying,
supporting other prisoners, and writing a series of letters and essays.
Born
- 1 June 2007 by Pope Benedict XVI (decree of martyrdom)
Bl. Franz Jägerstätter
(1907-1943)
Layman
and martyr
Franz Jägerstätter was born on 20 May 1907 in St Radegund, Upper
Austria, to his unmarried mother, Rosalia Huber, and to Franz Bachmeier, who
was killed during World War I. After the death of his natural father, Rosalia
married Heinrich Jägerstätter, who adopted Franz and gave the boy his surname
of Jägerstätter in 1917.
Franz received a basic education in his village's
one-room schoolhouse. His step-grandfather helped with his education and the
boy became an avid reader.
It seems Franz was unruly in his younger years; he
was, in fact, the first in his village to own a motorcycle. However, he is
better known as an ordinary and humble Catholic who did not draw attention to
himself.
After his marriage to Franziska in 1936 and their
honeymoon in Rome, Franz grew in his faith but was not extreme in his piety.
Besides his farm work Franz became the local sexton
in 1936 and began receiving the Eucharist daily. He was known to refuse the
customary offering for his services at funerals, preferring the spiritual and
corporal works of mercy over any remuneration.
In the mid to late 1930s, while much of Austria was
beginning to follow the tide of Nazism, Franz became ever more rooted in his
Catholic faith and placed his complete trust in God.
While carrying out his duties as husband and
bread-winner for his wife and three daughters, this ordinary man began thinking
deeply about obedience to legitimate authority and obedience to God, about
mortal life and eternal life and about Jesus' suffering and Passion.
Franz was neither a revolutionary nor part of any
resistance movement, but in 1938 he was the only local citizen to vote against
the "Anschluss" (annexation of Austria by Germany), because his
conscience prevailed over the path of least resistance.
Franz Jägerstätter was called up for military
service and sworn in on 17 June 1940. Shortly thereafter, thanks to the
intervention of his mayor, he was allowed to return to the farm. Later, he was
in active service from October 1940 to April 1941, until the mayor's further
intervention permitted his return home.
He became convinced that participation in the war
was a serious sin and decided that any future call-up had to be met with his
refusal to fight.
"It is very sad", he wrote, "to hear
again and again from Catholics that this war waged by Germany is perhaps not so
unjust because it will wipe out Bolshevism.... But now a question: what are
they fighting in this Country - Bolshevism or the Russian People?
"When our Catholic missionaries went to a
pagan country to make them Christians, did they advance with machine guns and
bombs in order to convert and improve them?... If adversaries wage war on
another nation, they have usually invaded the country not to improve people or
even perhaps to give them something, but usually to get something for
themselves.... If we were merely fighting Bolshevism, these other things -
minerals, oil wells or good farmland - would not be a factor".
Jägerstätter was at peace with himself despite the
alarm he could have experienced witnessing the masses' capitulation to Hitler.
Mesmerized by the National Socialist propaganda machine, many people knelt when
Hitler made his entrance into Vienna. Catholic Churches were forced to fly the
swastika flag and subjected to other abusive laws.
In February 1943 Franz was called up again for
military service. He presented himself at the induction centre on 1 March 1943
and announced his refusal to fight, offering to carry out non-violent services:
this was denied him.
He was held in custody at Linz in March and April,
transferred to Berlin-Tegel in May and subject to trial on 6 July 1943 when he
was condemned to death for sedition. The prison chaplain was struck by the
man's tranquil character. On being offered the New Testament, he replied:
"I am completely bound in inner union with the Lord, and any reading would
only interrupt my communication with my God".
On 9 August, before being executed, Franz wrote:
"If I must write... with my hands in chains, I find that much better than
if my will were in chains. Neither prison nor chains nor sentence of death can
rob a man of the Faith and his free will. God gives so much strength that it is
possible to bear any suffering.... People worry about the obligations of
conscience as they concern my wife and children.
But I cannot believe that, just because one has a
wife and children, a man is free to offend God".
Franz Jägerstätter, who would not bow his head to
Hitler, bowed his head to God, and the guillotine took care of the rest. He was
obviously called up to serve a higher order.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20071026_jagerstatter_en.html
Austrian
farmer executed for defying Nazis on path to sainthood
Friday 26
October 2007 23:00 BST
A poor Austrian farmer who was executed by the Nazis
for refusing to fight for Hitler took the first step on the path to sainthood
when he was beatified yesterday by a Vatican cardinal at Linz Cathedral, not
far from the village where he was born.
Franz Jägerstätter was deeply obscure in his life and
no less so in death. But the last man to speak to him before he was executed, a
priest called Father Jochmann, said he was the only saint he had ever met. Yesterday,
the Catholic Church endorsed his view.
Pacifism may seem an obvious choice for a religion
founded on loving one's neighbour as oneself and turning the other cheek, but
millions of practising Christians fought on both sides during the Second World
War, encouraged by army chaplains. So, to put a man on the road to sainthood
because he was a pacifist marks, according to Canon Paul Oestreicher of the
Anglican Pacifist Fellowship, "a historic volte-face – there is no modern
precedent".
Jägerstätter was born in 1907 in the village of St
Radegund in Upper Austria, not far from Hitler's birthplace. His parents, a
farmer and a chambermaid, were too poor to marry. After his father died in the
First World War, Franz's mother married another villager and family life
improved. The boy received only seven years of schooling but became an avid
reader.
As a young man, he got a girl pregnant and had to
marry her. His relationship with Franziska, who bore him three daughters,
proved to be the rock of his life. He was the first father in the village to
own a motorbike and to take his children out for walks. As he matured, religion
became more important to him and he became the sacristan of the village church.
His
decision not to fight was arrived at gradually.
In 1940, aged 33, he was conscripted into the German
army and completed basic training. Returning home in 1941 on an exemption as a
farmer, he began examining closely the religious reasons for refusing military
service. He studied the issues in detail and at one point wrote a series of
questions about the morality of the war that he discussed with his bishop. He
emerged from that conversation saddened that the bishop seemed afraid to
confront the issues.
The mass of Austrian Catholic opinion was reconciled
to fighting a war to defeat godless communism – overlooking the fact that
Nazism was just as godless. But Jägerstätter refused to accept the Nazis' aims.
"It is very sad to hear from Catholics that this war is perhaps not so
unjust because it will wipe out Bolshevism," he wrote.
"But what are they fighting? Bolshevism or the
Russian people? When our Catholic missionaries went to a pagan country to make
them Christians, did they advance with machine-guns and bombs in order to
convert and improve them?"
He added: "What Catholic can dare to say these
raids which Germany has carried out in several countries constitute a just and
holy war?"
In 1943, after being called to active duty,
Jägerstätter reported to his army base and refused to serve. A military court
rejected his assertion that he could not be both a Nazi and a Catholic and
sentenced him to death for undermining morale. His offer to serve as a
paramedic was ignored. A priest from his village visited him in jail and tried
to talk him into serving, but to no avail.
Jägerstätter was guillotined on 9 August 1943. "I
am convinced it is best that I speak the truth, even if it costs me my
life," he wrote before his execution. In a final letter to his wife, he
asked forgiveness and said he hoped his life would be accepted by God as
"atonement not just for my sins but also for the sins of others".
Beato Francesco Jagerstatter Laico, martire
St. Radegund, Austria, 20
maggio 1907 - Berlin-Brandenburg, Germania, 9 agosto 1943
Franz Jägerstätter nacque nel maggio del1907a St. Radegund, cittadina
dove trascorse una giovinezza piuttosto dissipata. Poi, un giorno, una resipiscenza
profonda lo indusse a ricordarsi delle sue radici cattoliche.Ne seguì una
conversione religiosa intensa che lo portò a darsi una severa regolata. Messa
finalmente la testa a partito, nel1936si sposò con Franziska Schwaninger. Dal
matrimonio nacquero tre bambine. Nel frattempo lo Jägerstätter si era fatto
terziario francescano ed aveva anche prestato servizio militare.Mavenne il
tempodell'Anschluss e la Germania nazista mise le mani sull'Austria. Scoppiò
anche la guerra e lo Jägerstätter temette di dover parteciparvi come soldato
tedesco.Manon certo per paura. Il fatto era che Franz Jägerstätter era stato l'unico
a St. Radegund a votare «no» nel referendum con cui il popolo austriaco doveva
approvare l'unione con la Germania. Egli, profondamente cattolico, detestava il
nazismo pagano e riteneva del tutto ingiustificata la guerra che esso aveva
scatenato.Ma nel febbraio del1943arrivò la chiamata alle armi. Lo Jägerstätter,
coerentemente, rifiutò di presentarsi. Venne arrestato ai primi di marzo per
renitenza alla leva e portato nel carcere di Linz. Sudi lui fu esercitato ogni
tipo di pressione, dalle lusinghe alle minacce. Gli permisero persino di
consultarsi con un paio di sacerdoti cattolici, i quali gli consigliarono di
cedere, almeno per amoredelle figliolette.MaFranz Jägerstätter si sarebbe fatto
tagliare la testa piuttosto che giurare fedeltà al Reich. Venne preso in parola
nell'agosto, a Berlino. Papa Benedetto XVI ha riconosciuto ufficialmente il suo
martirio il 1° giugno 2007. Franz Jagerstatter, vittima del nazismo in odio
alla sua fede, è stato beatificato il 26 ottobre 2007.
C’è un
beato che deve la sua felice collocazione in Paradiso, oltre che alla grazia di
Dio, anche alla propria moglie. E non, si badi bene, in virtù del luogo comune
secondo cui tutte le donne fanno guadagnare il paradiso ai rispettivi mariti,
ma perchè “quella” donna è riuscita a trasformare il “suo” uomo da un cristiano
qualsiasi (e neppure tanto fervente) in un martire. Francesco, figlio di
ragazza madre, nasce in Austria nel 1907, frutto dell’amore contrastato e
“impossibile” tra una ragazza a servizio in una fattoria e un contadino che
lavora nei campi attigui: entrambi troppo poveri per sposarsi, tanto che la
famiglia di lei, ad un matrimonio di miseria, preferisce tenersi il bambino.
Dieci anni dopo mamma si sposa con il proprietario di una piccola fattoria che
lo adotta e gli da il proprio cognome. A 20 anni Francesco va a lavorare in una
fattoria della Baviera e in una miniera della Stiria: con i soldi guadagnati,
dopo tre anni può tornare in sella ad una moto, la prima del paese, che desta
l’invidia degli amici e l’ammirazione delle ragazze, ma ha perso per strada la
fede. Simpatico, allegro e festaiolo, ama corteggiare le ragazze del paese e si
lascia coinvolgere anche in alcune risse con i giovani delle cricche rivali:un
giovane come tanti, insomma, neppure migliore degli altri, che un giorno del
1933 si ritrova anche padre, in seguito alla contrastata relazione con una
domestica. Comincia un lungo percorso di riavvicinamento alla fede, ma la vera
svolta nella sua vita avviene nel 1935, quando conosce Francesca, che sposa
l’anno successivo: cominciano a pregare insieme, la Bibbia diventa loro lettura
quotidiana, cercano di “aiutarsi l’un l’altra nella fede”, come ricorda ancora
oggi Francesca. “Non avrei mai immaginato che essere sposati potesse essere
così bello”, ammette Francesco, che intanto diventa papà di tre meravigliose
bimbe. Contadino nei campi che il padre adottivo gli ha lasciato in eredità e
per qualche tempo anche sacrestano della sua parrocchia, la sua fede, si nutre
sempre più di preghiera e di comunione frequente. I problemi di coscienza
cominciano per lui con l’ascesa di Hitler al potere. Ritenendo il nazismo
assolutamente incompatibile con il Vangelo e per restare un cristiano coerente
non solo a parole, comincia la sua solitaria battaglia di opposizione: rifiuta
di fare il sindaco del suo paese, manda indietro gli assegni familiari che lo
stato gli dovrebbe, rinuncia anche all’indennizzo per i danni della grandine,
fino a convincersi che è peccato grave combattere e uccidere per permettere a
Hitler di conquistare il mondo. Prega, digiuna, si confronta con parenti ed
amici sacerdoti e tutti gli consigliano di adeguarsi, di pensare alla famiglia,
di non mettere a repentaglio la propria vita, mentre lo stesso vescovo di Linz
gli ricorda che non è compito di un padre di famiglia stabilire se la guerra
sia giusta o no. Tutti, ad eccezione di Francesca. Che, pur sperando in una via
d’uscita, non fa pressioni al suo uomo, lo lascia libero di seguire la sua
coscienza, lo sostiene quando gli altri non lo capiscono o lo avversano. Così,
quando il 1° marzo 1943 viene chiamato a fare il soldato, rifiuta con decisione
il servizio militare armato perché “nulla potrebbe garantire la mia anima
contro i pericoli che i nazisti le farebbero correre”. Immediatamente arrestato
e processato a Berlino davanti al Tribunale supremo del Terzo Reich, viene
condannato a morte. Passa in carcere momenti terribili, combattuto tra il
ricordo delle figlie e dei momenti felici regalatigli da Francesca, che gli
“sembrano talvolta perfino dei miracoli”, e i suoi imprescindibili doveri di
cristiano. Mentre sente “l’obbligo di pregare Dio, che ci permetta di capire a
chi e quando dobbiamo obbedire”, cosciente che potrebbe cambiare il suo destino
con un semplice “sì”, arriva alla conclusione che “né il carcere, né le catene
e neppure la morte possono separare un uomo dall’amore di Dio e rubargli la sua
libera volontà” “Scrivo con le mani legate, ma è meglio così che se fosse
incatenata la mia volontà”, è il suo ultimo messaggio dal carcere; viene
ghigliottinato il 9 agosto 1943 a Brandeburgo, nello stesso carcere in cui è
detenuto anche il teologo protestante Bonhoeffer. Franz Jägerstätter, il
contadino che disse di no ad Hitler, è stato beatificato a Linz il 26 ottobre
dell’ano scorso.
Autore: Gianpiero
Pettiti
A proposito di :
Franz Jagerstatter. Un contadino contro Hitler
Come di certo sapete solo pochissimi cattolici e protestanti ebbero il
coraggio, in contrapposizione alle loro gerarchie, di rifiutare il servizio
militare nell'esercito di Hitler.
Un caso esemplificativo è quello di Franz Jagerstatter,
un cattolico austriaco che rifiutò di imbracciare le armi nell'esercito di
Hitler e venne giustiziato. Come si può apprendere dal libro di Erna Putz,
teologa cattolica, quest'uomo dovette lottare non solo contro i nazisti ma
anche contro la classe clericale che fece di tutto per mettere a tacere gli
appelli della sua coscienza.
Ancora dopo la fine della guerra, il vescovo della diocesi di Jagerstatter, J.
C. Fliesser, commentando i motivi per cui aveva impedito la pubblicazione di un
articolo in cui si esaltava il comportamento del suo correligionario affermava:
"Considero veri eroi quei
giovani, teologi, sacerdoti e padri cattolici che, nell'eroico adempimento del
loro dovere e nella convinzione profondamente radicata di fare la volontà di
Dio, ognuno all'interno del proprio ruolo, hanno lottato e sono
caduti per questo, come un tempo i soldati cristiani nell'esercito dell'
imperatore pagano. O i veri eroi sono i testimoni di Geova e gli avventisti che
'coerentemente' hanno preferito morire nei campi di concentramento piuttosto
che impugnare le armi? Tanto di rispetto per una coscienza che è innocentemente
errata; troverà misericordia presso Dio".
Per costui, come per la stragrande maggioranza del clero delle chiese
cristiane, i veri eroi erano quanti avevano sacrificato la propria vita nella
guerra di Hitler, non coloro che, come Jagerstatter, avevano seguito gli
stimoli di una coscienza "innocentemente errata".
( "Franz Jagerstatter. Un contadino contro Hitler", Erna
Putz. Berti Editrice. 2000. p. 193)
E' interessante osservare quali fattori influirono sulla decisione coraggiosa e
solitaria dello Jagerstatter. Gordon Zahn scrive nel suo libro:
"A Santa Radegonda, per spiegare la
condotta di Jagerstatter, si fa molto spesso riferimento alle sue relazioni con
il cugino testimone di Geova. Si dà molta importanza al tempo che trascorsero
insieme in lunghe discussioni su argomenti religiosi o per studiare la Bibbia.
I testimoni di Geova, in Austria come negli Stati Uniti, rifiutano di prendere
parte a guerre di ordine temporale, nell'attesa di un conflitto in cui dovranno
impegnare tutte le loro forze per riportare una vittoria eterna; ecco perché un
gran numero di essi vennero condannati a morte per aver rifiutato di prendere
parte alle guerre hitleriane. Non c'è da meravigliarsi che quella gente di
campagna, guidata dal buon senso, abbia potuto attribuire all'obiezione di
coscienza di Jagerstatter all'influenza del cugino. . . . Tuttavia, padre
Kreuzberg avanza una riserva: pur ammettendo che essa non abbia influito sull'ortodossia
di Franz, ritiene però che l'esempio di quegli uomini fedeli alla loro fede e
disposti ai più grandi sacrifici, abbia potuto incoraggiarlo nella sua
decisione. Padre Kreuzberg ricordava di aver sentito Franz parlargli con
ammirazione della loro fede incrollabile."
("Il testimone solitario. Vita e morte di Franz Jagerstatter",
Gribaudi. 1968. pp. 131, 133.)
Franz Jägerstätter, martire della libertà di coscienza contro il nazismo
E’ stato beatificato per la sua testimoniaza di fede fino
al sacrificio
Di Mirko Testa
LINZ, venerdì, 26 ottobre 2007 (ZENIT.org).- Ci fu un contadino, padre di
famiglia, di nome Franz Jägerstätter che si oppose al regime nazista e andò
incontro alla morte a soli 36 anni pur di non tradire il suo credo religioso.
Questo venerdì, nel giorno in cui viene ricordata la liberazione dell’Austria
dal nazismo, nella Cattedrale dell’Immacolata di Linz, il Cardinale José
Saraiva Martins, C.F.M., Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, su
mandato di Benedetto XVI, lo ha elevato alla gloria degli altari.
Franz Jägerstätter – come riportato nel sito della diocesi di Linz – nacque nel 1907 in un paesino a
St. Radegund, nell’Alta Austria – la stessa terra che diede i natali anche ad
Adolf Hitler –, ove trascorse l’infanzia e nel 1936 sposò Franziska
Schwaninger. Dalla loro unione nacquero tre figlie.
Franz e Franziska pregavano insieme, ricevevano quotidianamente la
Comunione, formando la propria coscienza sulla lettura assidua delle Sacre
Scritture. Lavorò come contadino, poi in una miniera di ferro in Stiria, e in
seguito come sagrestano a St. Radegund.
Fu membro del Terzo Ordine di San Francesco d’Assisi, ma soprattutto un
profeta lungimirante nel riconoscere la barbarie del nazionalsocialismo che
voleva strappare Dio dal cuore degli uomini e alimentava il razzismo,
l’ideologia della guerra e la deificazione dello Stato.
Fin dall’inizio, infatti, negò ogni collaborazione o sostegno ai
nazionalsocialisti, che riuscirono ad annettere l’Austria alla Germania nel 1938.
Chiamato alle armi nel 1943, in pieno conflitto mondiale, dichiarò che come
cristiano non poteva servire l’ideologia hitleriana e combattere una guerra
ingiusta per portare alla vittoria un regime senza Dio e permettergli di
sottomettere sempre più popoli.
A nulla valsero i tentativi di coloro che cercarono di convincerlo ad
arruolarsi per non rischiare la vita.
In una intervista a “Radio Vaticana”, il postulatore della Causa di
Beatificazione, l’avv. Andrea Ambrosi, ha detto che il suo parroco, Josef
Karobath, usciva dai colloqui con lui “ammutolito” nel sentire le citazioni
delle Sacre Scritture che faceva per motivare questa sua posizione.
Dopo un nuovo richiamo Franz Jägerstätter si presentò l‘1 marzo 1943 alla
sua compagnia ad Enns, ma si dichiarò subito renitente alla leva e contrario ad
imbracciare un’arma per far del male a qualcuno.
Successivamente, venne portato nel carcere della Wehrmacht di Linz, nell‘ex
convento delle Orsoline. Due mesi di prigionia a Linz, con angherie e insulti,
lo fecero precipitare in una profonda crisi e tensione spirituale, in cui corse
il rischio di perdere la propria fede. La felicità provata accanto a Franziska
rappresentò, però, per Franz un costante segno della presenza di Dio.
Infine, il 9 agosto 1943 Franz Jägerstätter venne condotto a Brandeburgo
sull‘Havel e lì decapitato.
Quel giorno indirizzò alla sua famiglia rimasta a casa la sua ultima
lettera, scritta poche ore prima dell’esecuzione, che la vedova, ancora
vivente, conserva come un prezioso testamento.
“Carissima sposa e madre – scrisse –, vi ringrazio ancora di cuore per
tutto ciò che avete fatto per me nella mia vita, per l’amore che mi avete donato
e per i sacrifici che avete sostenuto per me […] non mi è stato possibile
risparmiarvi le sofferenze […] salutate da parte mia le mie care bambine, di
tutto cuore. Pregherò il buon Dio, appena potrò arrivare in cielo, di riservare
un posticino per tutti voi”.
Nel 1997 è stato ufficialmente aperto il processo per la beatificazione di
Franz Jägerstätter, chiuso presso la diocesi il 21 giugno 2001. L‘1 giugno 2007
il Vaticano ha confermato ufficialmente il suo martirio.
Nell’intervista alla “Radio Vaticana”, il postulatore della Causa di
Beatificazione ha affermato che Jägerstätter “è stato capace di sacrificare
sull’altare dell’amore a Dio i suoi tenerissimi affetti terreni. La sua più
grande aspirazione era quella di testimoniare la sua esclusiva appartenenza a
Dio, essendo capace per questa sua indefettibile fedeltà di dare la propria
vita”.
In un articolo apparso, invece, su “L’Osservatore Romano” (26 ottobre
2007), il postulatore ha raccontato che tra i 21 testimoni totali della Causa
alcuni erano presenti agli ultimi giorni di vita del Servo di Dio, che anche in
carcere continuava a pregare e meditare.
In particolare, il sign. Gregor Breit, che condivise con lui la dura
esperienza detentiva nel carcere militare di Linz, ha testimoniato come
Jägerstätter “abbia sopportato con infinita pazienza la dura detenzione
carceraria, evidentemente mosso da quella fortissima spinta religiosa che gli
faceva superare il dolore di dover lasciare gli affetti più cari”.
Nel suo testamento vergato a Berlino nel luglio del 1943 si legge: “Scrivo
con le mani legate, ma preferisco questa condizione al sapere incatenata la mia
volontà. Non sono il carcere, le catene e nemmeno una condanna che possono far
perdere la fede a qualcuno o privarlo della libertà”.