vendredi 28 mars 2014

Saint GABRIEL ARCHANGE (24 Mars)

Icône de l'archange Gabriel, Novgorod, XIIe siècle.

Angelo dai capelli d'oro, probabilmente l'Arcangelo Gabriele,[43] da una DeesisMuseo russoSan Pietroburgo, XII-XIII secolo


Saint Gabriel

Saint Archange

Saint Michel, Saint Gabriel et saint Raphaël. Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu'à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21. 17). Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés. Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9). Michel, ("qui est comme Dieu?") est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12. 7 à 9). Gabriel ("Force de Dieu") est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants). Raphaël ("Dieu a guéri") accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu. La littérature apocryphe a abondamment brodé sur ces trois personnages.

"Trois ou sept?"

"La tradition catholique ne connaît que trois archanges par leur nom. La Bible en évoque sept. Au livre de Tobie, Raphaël dit de lui-même: "Je suis l'un des sept anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur". La vision de Zacharie complète le livre de Tobie en parlant de "sept-là qui sont les yeux de Yahvé et qui vont par toute la terre". (Les yeux sont alors symboles de l'omniscience et de la vigilance divines.)

Si les livres de la Bible ne parlent pas des quatre compagnons anonymes de Michel, Gabriel et Raphaël, les écrits apocryphes n'épousent pas leur silence. Avec fantaisie, ils nomment ceux qui étaient appelés à rester dans l'ombre de leur Créateur, si on peut parler d'ombre dans le monde de la Gloire céleste.

Par sa discrétion à la suite des livres bibliques, l'Église a préféré suggérer que le mystère de l'Invisible n'est pas épuisé et que le Paradis nous réserve de nouvelles connaissances." (diocèse de Coutances)

Patron des Transmetteurs - L'arme récente des transmissions ne pouvait trouver meilleur patronage que ce saint archange, messager de la Bonne Nouvelle, prompt et fidèle à exécuter sa mission. (diocèse aux Armées françaises)

Fête des saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges. Au jour de la dédicace d'une basilique édifiée très anciennement sous le titre de saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles* de Rome, l'Église célèbre les trois archanges dont la sainte Écriture révèle les missions et qui, jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.

*un peu moins de 9 km (un mille romain, le milliarium, vaut environ 1,48 km)

Martyrologe romain

«Michel, aide-nous dans la lutte : chacun sait quelle lutte il doit conduire dans sa propre vie aujourd'hui. Chacun de nous connait la lutte principale, celle qui fait risquer le salut. Aide-nous. Gabriel, apporte-nous des nouvelles, apporte-nous la Bonne Nouvelle du salut, que Jésus est avec nous, que Jésus nous a sauvé, et donne-nous de l'espérance. Raphaël, prends-nous par la main, et aide-nous dans le chemin pour ne pas nous tromper de route, pour ne pas rester à l'arrêt. Cheminer, toujours, mais aidés par toi.»

les archanges sont envoyés pour nous accompagner dans la vie - Pape François, messe à Sainte Marthe, le 29 septembre 2017.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/977/Saint-Gabriel.html

A veleméri templom 14. századból származó freskórészlete (Vas megye, Magyarország)


Saint Gabriel

Archange

Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie. Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu.

Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds. Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie: Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi.

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre. Il apporte du Ciel la grande nouvelle. Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel. C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux.

Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles. La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs.

Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né. Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent: Gloire à Dieu et paix aux hommes! Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour? De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.

Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, p. 120-121

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_gabriel.html


Chiesa rupestre di San Biagio (Brindisi); affresco con l'Annunciazione, anno 1197


Saint Gabriel Archange

Saint Gabriel avait été envoyé à Daniel pour l’instruire de l’époque où naîtrait le Christ et à Zacharie, à l’heure où il offrait l’encens dans le temple, pour lui annoncer la naissance de saint Jean-Baptiste le précurseur du Messie.

« Seul, dit saint Bernard, saint Gabriel, nom qui s’interprète « Force de Dieu », fut trouvé digne parmi tous les Anges, d’annoncer à Marie le dessein de Dieu sur elle ».

« Il fut choisi entre tous les Anges, dit l’Oraison, pour annoncer le mystère de l’Incarnation ». Plein d’un saint respect, saint Gabriel s’approche de la Vierge choisie de toute éternité pour être la mère sur terre de Celui dont Dieu est le Père au Ciel.

Avec des paroles dictées parle Très-Haut et que l’Église aime à nous voir redire souvent, il lui dit : « Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes ».

Et comme Marie s’étonne de cette salutation, l’Ange lui explique qu’il est venu chercher son Fiat pour que s’accomplisse le grand mystère qui est la condition de la rédemption du genre humain.

« Je suis Gabriel qui me tiens devant Dieu et j’ai été envoyé pour vous parler et vous annoncer cette heureuse nouvelle ». Marie veut rester vierge et l’Ange du Seigneur lui annonce qu’elle concevra du Saint-Esprit et qu’elle enfantera un fils auquel elle donnera le nom de Jésus, c’est-à-dire Sauveur. Marie alors sans hésiter, obéit avec la plus profonde humilité : « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole ».

Et en ce moment, s’opéra le plus grand de tous les miracles, Dieu élevant jusqu’à Lui, dans une union personnelle, le fruit béni du sein de la Vierge.

« Et le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous ».

Le Verbe épousa notre humanité, notre pauvreté, notre néant et nous donna en échange Sa divinité. Et l’Ange alors retourna au Ciel.

Ayant appris par la voix de saint Gabriel l’Incarnation du Verbe, puissions-nous obtenir par son secours les bienfaits de cette même Incarnation ». Benoît XV étendit la fête de saint Gabriel à l’Église universelle.

SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/La-vie-de-saint-Gabriel-archange-Fete-le-24-mars-veille-de-la-fete-de-l-Annonciation-qu-il-fit-a-la-Sainte-Vierge-No_254.htm

Antonio Vivarini, L’Archange Gabriel, XVe s., tempera, gold, panel (painting support), 63 x 41.5, Musée des Beaux-Arts de ToursToursIndre-et-LoireCentre-Val de LoireMetropolitan France, France


29 septembre

Saints Archanges

Homélie XXXIV sur les péricopes évangéliques.

Chaque fois qu'il est besoin d'un déploiement de force extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé : son action et son nom font comprendre que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de faire. L'antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait : J'escaladerai les cieux, par-dessus les étoiles du ciel j'érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut. Or, l'Apocalypse nous dit qu'à la fin du monde, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel : Il y eut un combat contre l'archange Michel.

Saint Grégoire le Grand

Regina Cæli du 24 avril 1994

Puisse la prière nous fortifier pour ce combat spirituel dont parle la lettre aux Ephésiens : « Rendez-vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force » (Ephésiens, VI, 10). C'est à ce même combat que se réfère le Livre de l'Apocalypse, nous mettant devant les yeux l'image de Saint Michel Archange (cf. Ap 12, 7). Le pape Léon XIII avait certainement bien présente cette image quand, à la fin du siècle dernier, il introduisit dans l'Église toute entière une prière spéciale à Saint Michel : « Saint Michel Archange, défends-nous dans le combat contre le mal et les embûches du malin, soit notre rempart.... »

Même si aujourd'hui on ne récite plus cette prière à la fin de la célébration eucharistique, je vous invite tous à ne pas l'oublier mais à la réciter pour obtenir d'être aidés dans le combat contre les forces des ténèbres et contre l'esprit de ce monde.

Jean-Paul II

Prière à Saint Michel

Glorieux Archange ! que votre fidélité et votre soumission aux ordres de Dieu attachent si constamment au maintien de sa gloire et aux intérêts des hommes, employez, en ma faveur, ce crédit inséparable du bonheur dont vous jouissez. Portez au trône du Saint des Saints tous les vœux que je confie aujourd'hui à votre puissante protection. Ayez égard aux besoins d'un Royaume dont vous avez été si longtemps le patron spécial, et qui depuis n'a été dévoué à votre Reine, que pour vous accroître, par votre médiation auprès d'elle, nos ressources et notre défense. Bannissez, écartez de nos contrées tout ce que le dérèglement des moeurs, l'hérésie et l'impiété s'efforcent d'y répandre de contagieux. Vainqueur des attentats de Lucifer contre la majesté du Très-Haut, ne permettez pas qu'il triomphe de votre héritage et qu'il l'enlève au Rédempteur qui l'a conquis au prix de son Sang. Chargé, enfin, de présenter nos âmes au Tribunal de Dieu, dans l'instant de notre mort, remplissez, en faveur de la mienne, un ministère de charité pour toute ma vie, et de sauvegarde pour l'instant qui la terminera. Ainsi soit-il.

Madame Louise France, fille de Louis XV, en religion Mère Thérèse de Saint-Augustin.

Andrea Tafi e Apollonio (attr.), Gerarchie Angeliche del Battistero di Firenze, dal 1225, Arcangeli


Historique

Rien n’est assurément plus mystérieux que le culte des anges dont les origines plongent dans la nuit des temps. Nous savons que si les anges se présentèrent aux hommes comme des messagers de Dieu, ils sont avant tout, de purs esprits qui se déploient dans une dimension étrangère à notre espace, sans être soumis à la durée ni au rythme du temps. L’ordinaire de la vie immortelle de ces créatures personnelles, pour parler comme Jésus, est de contempler sans cesse la face du Père qui est aux cieux1, bonheur dont ils s’éloignent par amour de Dieu et des hommes, pour porter la parole de l’un aux autres. « Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? Esprit. Tu demandes la fonction ? Ange. D’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un ange.2 »

Tout au long de l’Ancien Testament, les anges sont présents pour instruire, protéger, réconforter et conduire les hommes. Après l’expulsion de nos premiers parents, l’ange à l’épée flamboyante interdit l’entrée du Paradis terrestre3. Un ange consola Agar dans le désert4. C’est un ange qui arrêta le bras d’Abraham prêt à immoler Isaac5. Avant que Sodome fût détruite par le feu du ciel, un ange fit sortir Loth et sa famille de la ville6. Le patriarche Jacob vit en songe des multitudes d’anges monter et descendre l’échelle qui allait de la terre au ciel7. Dieu envoya un ange pour conduire à travers le désert les Hébreux vers la Terre Promise8. Elie fut réconforté dans le désert par un ange9.

Le Nouveau Testament est aussi tout rempli du ministère des anges. L’ange Gabriel fut le messager du mystère de l’Incarnation auprès de Zacharie10 et de Marie11. Un ange fut préposé à instruire saint Joseph de ce mystère12 et à l’assister dans sa vocation de père nourricier13. Un ange annonça la naissance du Messie aux bergers de Bethléem et des multitudes d’anges chantèrent dans le ciel de Noël14. Des anges servirent Jésus après sa victoire sur la triple tentation, après le jeûne au désert15, et un ange le réconforta lors de son Agonie, dans la nuit du jardin des Oliviers16. Des anges furent envoyés par Dieu pour annoncer la Résurrection du Sauveur aux saintes femmes17, à Marie-Madeleine18. Des anges, enfin, introduisirent les Apôtres après l’Ascension19. Dans son enseignement, Jésus parla souvent des anges comme les auxiliaires à la fin du monde20, et il parla des anges gardiens21.

L’Eglise primitive, comme le Seigneur, est assistée par les anges dont l’un fait échapper les Apôtres des mains des Saducéens22, et dont un autre délivre saint Pierre de la prison d’Hérode23. Un ange conduisit le centurion Corneille vers saint Pierre24, un autre sauva saint Paul d’un naufrage25. Saint Paul, dans ses épîtres, et saint Jean, dans l’Apocalypse, enseignèrent bien des choses sur les anges.

Or, l’Ecriture ne nous a révélé les noms que de trois d’entre les anges26 : Gabriel qui veut dire « la force Dieu », Raphaël « Dieu guérit », et Michel « Qui est comme Dieu ? » L’Eglise les célèbre aujourd’hui tous les trois ensemble, mais, traditionnellement, le 29 septembre est la fête de saint Michel archange. En effet, le martyrologe hieronymien27 célèbre, au 29 septembre, « à Rome, au sixième mille, sur la voie Salaria, dédicace de la basilique de saint Michel. »

La seule signification du nom du saint archange Michel nous indique le rôle qui lui est échu depuis le commencement jusqu’à la fin des temps. A la tête des armées célestes, il rejeta Lucifer des cieux, au moment de ce grand déchirement où s’ouvre le porche tragique de l’histoire ; Lucifer qui, oubliant son état de créature, ne veut pas servir les desseins de Dieu, est repoussé par la victorieuse question de Michel : Qui est comme Dieu ?

La force de saint Michel archange ne procède pas de la cuirasse ou des armes étincelantes que notre impuissance à représenter les réalités spirituelles lui attribue, mais de son amour de Dieu qu’il proclame. Cet amour que les bons anges ont pour Dieu ne consiste pas seulement à vouloir l’adorer, le servir et lui plaire, mais aussi, et peut-être surtout, à se mettre au service de l’homme, en sachant que, par le mystère de l’Incarnation du Verbe divin, cette créature moins parfaite que lui, lui deviendra supérieure. Il faut en convenir, même si l’on peut considérer que les anges sont membres du Christ, qu’ils ne le sont pas aussi parfaitement que les hommes, puisqu’ils n’ont pas avec lui cette identité d’espèce et cette solidarité en vertu desquelles la grâce s’écoule du Christ en nous, d’un mouvement en quelque sorte naturel28. De plus, n’ayant pas péché, ils n’ont pas eu besoin de la Rédemption et la grâce leur a été conférée indépendamment du sacrifice du Sauveur. Dieu nous dit, affirme saint Jean Chrysostome : « Je commande aux anges, et toi aussi par les prémices (le Christ). Je suis assis sur le trône royal, et toi aussi par les prémices. ‘Il nous a ressuscités avec lui, est-il écrit, et assis avec lui à la droite du Père.29’ Les chérubins et les séraphins et toute l'armée céleste, les principautés, les puissances, les trônes et les dominations t'adorent à cause des prémices.30 »

Si, à la seule question de saint Michel, les cieux s’ouvrirent pour laisser choir Lucifer et ses démons éternellement maudits, la lutte, bien loin de se terminer, devint comme le moteur de l’histoire et saint Paul, dans un texte fameux, nous rappelle ces combats terribles que ne cessent de se livrer les puissances invisibles autour de nos âmes. Si saint Michel archange fut, avant l’origine des temps, le chef des cohortes célestes, il est raisonnable de croire qu’il est encore et jusqu’à la fin du monde, le stratège de cette guerre implacable où nous sommes engagés. « Toutes les fois, dit saint Grégoire le Grand, qu’il s’agit d’une œuvre de merveilleuse puissance, c’est Michel que l’on nous dit envoyé, pour que son intervention même et son nom nous donnent à entendre que personne ne peut faire ce que Dieu seul a le privilège de faire. L'antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait : J'escaladerai les cieux, par-dessus les étoiles du ciel j'érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut. Or, l'Apocalypse nous dit qu'à la fin du monde, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel : Il y eut un combat contre l'archange Michel.31 »

Si vous pensez que les temps sont mauvais et que nous sommes affrontés à de formidables systèmes qui, s’arrogeant le droit de réviser la Loi divine, veulent emprisonner les âmes pour les rendre incapables de vivre avec Dieu en esprit et en vérité, qui pourriez-vous mieux appeler à votre secours que saint Michel archange ? La sublime question qui nomme l’Archange, Qui est comme Dieu ? ne s’adresse pas au seul Lucifer, ni même à ses seuls anges, elle s’adresse aussi à chaque homme et, singulièrement, aux chefs des peuples.

Si l’affreuse bête de l’Apocalypse dont les exploits funèbres remplissent les derniers temps, recule devant l’archange saint Michel, ce n’est point seulement parce qu’il crie sa formidable question, mais parce qu’il est lui-même cette question. Vous aussi, à son imitation, devenez cette question redoutable qui terrasse les démons ; criez-la aux ténèbres répandues sur le monde, par votre attention à la parole de Dieu, par votre stricte observance et par  votre pratique cultuelle. Criez-la en appliquant votre intelligence à la vérité révélée que l’Eglise vous enseigne, en soumettant votre volonté aux commandements divins que l’Eglise vous rappelle, en nourrissant vos vies des grâces que le Seigneur vous a préparées et que l’Eglise vous distribue.

Vous demandez que saint Michel vous protège et vous voulez gagner avec lui le combat contre les puissances démoniaques, alors battez-vous avec ses armes en étant, à la face du monde de ceux qui proclament que nul n’est comme Dieu. Sachez-le bien, vous ne vous battez pas, quoi qu’il puisse vous en paraître, contre des hommes, sous leurs systèmes immondes qui offensent la face du Tout-Puissant ; ce sont les démons qui agissent et ceux-là, vous n’en serez pas vainqueurs par des discours, par des suffrages électoraux, par des finesses diplomatiques ou par les armes du monde, mais par la pénitence, la prière, le sacrifice et l’observance.

Puissent vos cœurs s’ouvrir largement au mystère de l’archange saint Michel de sorte qu’il vous aide à devenir plus droits, plus forts et plus purs, témoins incorruptibles de la vérité divine qui demande notre aveu.

1 Evangile selon saint Matthieu XVIII 10.

2 Saint Augustin : commentaire du sermon CIII.

3 Genèse III 24.

4 Genèse XVI 9 & XXI 17.

5 Genèse XXII 11.

6 Genèse XIX.

7 Genèse XXVIII 12.

8 Exode XXIII 20-23.

9 Premier livre des Rois XIX 5.

10 Evangile selon saint Luc I 11-20.

11 Evangile selon saint Luc I 26-38.

12 Evangile selon saint Matthieu I 20-23.

13 Evangile selon saint Matthieu II 13-21.

14 Evangile selon saint Luc II 8-14.

15 Evangile selon saint Matthieu IV 11.

16 Evangile selon saint Luc XXII 43.

17 Evangile selon saint Matthieu XXVIII 5-6 & Evangile selon saint Luc XXIV 22.

18 Evangile selon saint Jean XX 11.

19 Actes des Apôtres I 9.

20 Evangile selon saint Matthieu XIII 36-43, XVI 27 & XXIV 31.

21 Evangile selon saint Matthieu XVIII 10.

22 Actes des Apôtres V 19-20.

23 Actes des Apôtres XII 6-17.

24 Actes des Apôtres X 1-8.

25 Actes des Apôtres XXVII 23-26.

26 Les auteurs apocryphes imaginèrent quatre autres archanges, fort vénérés en Orient : Uriel, Salathiel, Jéhudiel et Barachiel. A un concile romain qui se tint sous la présidence du pape Zacharie (745), on déclara que les chrétiens ne connaissaient que trois noms d’anges : Michel, Gabriel et Raphaël. Cette condamnation fut réitérée par un concile d’Aix-la-Chapelle (789). En 1516, dans une église de Palerme dédiée au carme martyr saint Ange, on découvrit une fresque sous le badigeon dont on l’avait recouverte, et l’on y distingua sept archanges nettement identifiés. Outre les archanges Michel, Gabriel et Raphaël, on voyait Uriel, l’épée nue, foulant des flammes, qui gardait l’entrée du Paradis terrestres ; on voyait aussi Jehudiel, muni d’un fouet et d’une couronne, qui exécutait les sentences divines ; on voyait encore Barachiel, portant des roses blanches dans son manteau ; on voyait enfin Salathiel, les mains jointes, portant le repentir de l’humanité devant Dieu. L’affaire fit grand bruit et le prêtre Angelo Duca répendit si bien la dévotion au sept archanges que Charles Quint dota une église construite à Palerme en leur honneur (1523). Angelo Duca triompha de la résistance de Pie IV et, après Naples et Venise, Rome connut cette nouvelle dévotion, au point que lors d’une « épidémie de possession » on y invoqua les sept archanges (1553). La grande salle des Thermes de Dioclétien, transformée en église par Michel-Ange, fut dédiée à la Vierge Marie et aux sept archanges qui furent représentés sur un retable avec les attributs des archanges de Palerme (1561). Des missels contenant un office pour les sept archanges furent imprimés à Rome d’où les pèlerins d’Allemagne, de Flandre, de France et d’Espagne rapportèrent chez eux la dévotion. Chacun des électeurs du Saint-Empire choisirent un des sept archanges comme protecteurs. Les Jésuites firent beaucoup pour la diffusion de cette dévotion aux sept archanges et, en France, au siècle suivant, le R.P. Paul de Barry, dans un livre publié à Lyon (1644), affirmait : « le quatrième, Uriel, illumine et instruit les hommes par ses inspirations ; le cinquième les incite à la prière ; le sixième les invite à la louange de Dieu ; le septième nous procure les bénédictions du Ciel et nous exhorte au remerciement. » On trouvait encore des traces solides de cette dévotion après le milieu du XIX° siècle où, en 1860, on forma, en Italie et en Allemagne, une association pour la défense et la promotion du culte des sept Esprits.

27 Le martyrologie hiéronymien est le plus ancien martyrologe latin ; il est ainsi appelé parce qu’il est précédé d’une lettre adressée à saint Jérôme (mort en 420) par les évêques Chromace d’Aquilée et Héliodore d’Altino, suivie de la réponse de saint Jérôme. Quoi qu’il en soit de l’authenticité de cette correspondance préliminaire, ce martyrologe date du milieu du V° siècle et à été composé en Italie du Nord, probablement en Aquilée.

28 R.P. Emile Mersch : « Le Corps mystique du Christ  » (Bruxelles, 1936.)

29Epître de saint Paul aux Ephésiens II 6.

30 saint Jean Chrysostome : commentaire de la première épître de saint Paul à Timothée, XV).

31 Saint Grégoire le Grand : homélie XXXIV sur les péricopes évangéliques.

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/09/29.php

San Gabriele arcangelo

Donatello  (1386–1466), Cavalcanti Annunciation, 1433, 218 x 168, Basilica of Santa Croce


CHAPELLE PAPALE POUR L’ORDINATION ÉPISCOPALE DE
SIX NOUVEAUX ÉVÊQUES

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Basilique Vaticane

Samedi 29 septembre 2007

Chers frères et sœurs,

Nous sommes rassemblés autour de l'autel du Seigneur en une circonstance dans le même temps solennelle et heureuse:  l'ordination épiscopale de six nouveaux Evêques, appelés à exercer différentes tâches au service de l'unique Eglise du Christ. Il s'agit de Mgr Mieckzyslaw Mokrzycki, Mgr Francesco Brugnaro, Mgr Gianfranco Ravasi, Mgr Tommaso Caputo, Mgr Sergio Pagano, Mgr Vincenzo Di Mauro. J'adresse à tous mon salut cordial avec un baiser fraternel. Un salut particulier va à Mgr Mokrzycki qui, avec l'actuel Cardinal Stanislaw Dziwisz, a servi pendant de nombreuses années le Saint-Père Jean-Paul II comme secrétaire et qui ensuite, après mon élection comme Successeur de Pierre, a également été mon secrétaire avec une grande humilité, compétence et dévouement. Avec lui, je salue l'ami du Pape Jean-Paul II, le Cardinal Marian Jaworski, à qui Mgr Mokrzycki apportera son aide en tant que Coadjuteur. Je salue en outre les Evêques latins d'Ukraine, qui sont ici à Rome pour leur visite "ad limina Apostolorum". Ma pensée va également aux Evêques grecs-catholiques - j'ai rencontré certains d'eux lundi dernier -, et à l'Eglise orthodoxe d'Ukraine. Je souhaite à tous les bénédictions du Ciel pour leurs efforts qui visent à garder active dans leur terre la force guérissante et corroborante de l'Evangile du Christ et à la transmettre aux futures générations.

Nous célébrons cette ordination épiscopale en la fête des trois Archanges qui sont mentionnés par leur nom dans l'Ecriture:  Michel, Gabriel et Raphaël. Cela nous rappelle à l'esprit que dans l'antique Eglise - déjà dans l'Apocalypse - les Evêques étaient qualifiés d'"anges" de leur Eglise, exprimant de cette façon un lien intime entre le ministère de l'Evêque et la mission de l'Ange. A partir de la tâche de l'Ange, on peut comprendre le service de l'Evêque. Mais qu'est-ce qu'un Ange? L'Ecriture Sainte et la Tradition de l'Eglise nous laissent entrevoir deux aspects. D'une part, l'Ange est une créature qui se trouve devant Dieu, orientée de tout son être vers Dieu. Les trois noms des Archanges finissent par le mot "El", qui signifie Dieu. Dieu est inscrit dans leurs noms, dans leur nature. Leur véritable nature est l'existence en vue de Lui et pour Lui. C'est précisément ainsi que s'explique également le deuxième aspect qui caractérise les Anges:  ils sont les messagers de Dieu. Ils apportent Dieu aux hommes, ils ouvrent le ciel et ouvrent ainsi la terre. C'est précisément parce qu'ils sont auprès de Dieu, qu'ils peuvent être également très près de l'homme. En effet, Dieu est plus intime à chacun de nous que nous ne le sommes à nous-mêmes. Les Anges parlent à l'homme de ce qui constitue son être véritable, de ce qui dans sa vie est si souvent couvert et enseveli. Ils l'appellent à rentrer en lui-même, en le touchant de la part de Dieu. Dans ce sens également, nous qui sommes des êtres humains devrions toujours à nouveau devenir des anges les uns pour les autres - des anges qui nous détournent des voies de l'erreur et qui nous orientent toujours à nouveau vers Dieu. Si l'Eglise antique appelle les Evêques "anges" de leur Eglise, elle entend dire précisément cela:  les Evêques eux-mêmes doivent être des hommes de Dieu, ils doivent vivre orientés vers Dieu. "Multum orat pro populo" - "Prie beaucoup pour le peuple", dit le Bréviaire de l'Eglise à propos des saints Evêques. L'Evêque doit être un orant, quelqu'un qui intercède pour les hommes auprès de Dieu. Plus il le fait, plus il comprend également les personnes qui lui sont confiées et il peut devenir un ange pour eux - un messager de Dieu, qui les aide à trouver leur véritable nature, elles-mêmes, et à vivre l'idée que Dieu a d'elles.

Tout cela devient encore plus clair si nous regardons à présent les figures des trois Archanges dont l'Eglise célèbre la fête aujourd'hui. Il y a tout d'abord Michel. Nous le rencontrons dans l'Ecriture Sainte, en particulier dans le Livre de Daniel, dans la Lettre de l'Apôtre saint Jude Thaddée et dans l'Apocalypse. Dans ces textes, on souligne deux fonctions de cet Archange. Il défend la cause de l'unicité de Dieu contre la présomption du dragon, du "serpent antique", comme le dit Jean. C'est la tentative incessante du serpent de faire croire aux hommes que Dieu doit disparaître, afin qu'ils puissent devenir grands; que Dieu fait obstacle à notre liberté et que nous devons donc nous débarrasser de Lui. Mais le dragon n'accuse pas seulement Dieu. L'Apocalypse l'appelle également "l'accusateur de nos frères, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu" (12, 10). Celui qui met Dieu de côté, ne rend pas l'homme plus grand, mais lui ôte sa dignité. L'homme devient alors un produit mal réussi de l'évolution. Celui qui accuse Dieu, accuse également l'homme.  La  foi  en Dieu défend l'homme dans toutes ses faiblesses et ses manquements:  la splendeur de Dieu resplendit sur chaque individu. La tâche de l'Evêque, en tant qu'homme de Dieu, est de faire place à Dieu dans le monde contre les négations et de défendre ainsi la grandeur de l'homme. Et que pourrait-on dire et penser de plus grand sur l'homme que le fait que Dieu lui-même s'est fait homme? L'autre fonction de Michel, selon l'Ecriture, est celle de protecteur du Peuple de Dieu (cf. Dn 10, 21; 12, 1). Chers amis, vous êtes vraiment les "anges gardiens" des Eglises qui vous seront confiées! Aidez le Peuple de Dieu, que vous devez précéder dans son pèlerinage, à trouver la joie dans la foi et à apprendre le discernement des esprits:  à accueillir le bien et à refuser le mal, à rester et à devenir toujours plus, en vertu de l'espérance de la foi, des personnes qui aiment en communion avec le Dieu-Amour.

Nous rencontrons l'Archange Gabriel, en particulier dans le précieux récit de l'annonce à Marie de l'incarnation de Dieu, comme nous le rapporte saint Luc (1, 26-39). Gabriel est le messager de l'incarnation de Dieu. Il frappe à la porte de Marie et, par son intermédiaire, Dieu demande à Marie son "oui" à la proposition de devenir la Mère du Rédempteur:  de donner sa chair humaine au Verbe éternel de Dieu, au Fils de Dieu. Le Seigneur frappe à plusieurs reprises à la porte du cœur humain. Dans l'Apocalypse, il dit à l'"ange" de l'Eglise de Laodicée et, à travers lui, aux hommes de tous les temps:  "Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi" (3, 20). Le Seigneur se trouve à la porte - à la porte du monde et à la porte de chaque cœur en particulier. Il frappe pour qu'on le laisse entrer:  l'incarnation de Dieu, son devenir chair doit continuer jusqu'à la fin des temps. Tous doivent être réunis dans le Christ en un seul corps:  c'est ce que nous disent les grands hymnes sur le Christ dans la Lettre aux Ephésiens et dans celle aux Colossiens. Le Christ frappe. Aujourd'hui aussi, Il a besoin de personnes qui, pour ainsi dire, mettent à sa disposition leur propre chair, qui lui donnent la matière du monde et de leur vie, servant ainsi à l'unification entre Dieu et le monde, à la réconciliation de l'univers. Chers amis, votre tâche est de frapper au nom du Christ aux cœurs des hommes. En entrant vous-mêmes en union avec le Christ, vous  pourrez également assumer la fonction de Gabriel:  apporter l'appel du Christ aux hommes.

Saint Raphaël nous est présenté, en particulier dans le livre de Tobie, comme l'Ange auquel est confiée la tâche de  guérir.  Lorsque  Jésus envoie ses disciples en mission, la tâche de l'annonce de l'Evangile s'accompagne également toujours de celle de guérir. Le Bon Samaritain, en accueillant et en guérissant la personne blessée qui gît au bord de la route, devient sans paroles un témoin de l'amour de Dieu. Cet homme blessé, qui a besoin d'être guéri, c'est chacun de nous. Annoncer l'Evangile signifie déjà en soi guérir, car l'homme a surtout besoin de la vérité et de l'amour. Dans le Livre de Tobie, on rapporte deux tâches emblématiques de guérison de l'Archange Raphaël. Il guérit la communion perturbée entre l'homme et la femme. Il guérit leur amour. Il chasse les démons qui, toujours à nouveau, déchirent et détruisent leur amour. Il purifie l'atmosphère entre les deux et leur donne la capacité de s'accueillir mutuellement pour toujours. Dans le récit de Tobie, cette guérison est rapportée à travers des images légendaires. Dans le Nouveau Testament, l'ordre du mariage, établi dans la création et menacé de multiples manières par le péché, est guéri par le fait que le Christ l'accueille dans son amour rédempteur. Il fait du mariage un sacrement:  son amour, qui est monté pour nous sur la croix, est la force qui guérit et qui, au sein de toutes les confusions, donne la capacité de la réconciliation, purifie l'atmosphère et guérit les blessures. La tâche de conduire les hommes toujours à nouveau vers la force réconciliatrice de l'amour du Christ est confiée au prêtre. Il doit être "l'ange" qui guérit et qui les aide à ancrer leur amour au sacrement et à le vivre avec un engagement toujours renouvelé à partir de celui-ci. En deuxième lieu, le Livre de Tobie parle de la guérison des yeux aveugles. Nous savons tous combien nous sommes aujourd'hui menacés par la cécité à l'égard de Dieu. Comme le danger est grand que, face à tout ce que nous savons sur les choses matérielles et que nous sommes en mesure de faire avec celles-ci, nous devenions aveugles à la lumière de Dieu! Guérir cette cécité à travers le message de la foi et le témoignage de l'amour, est le service de Raphaël confié jour après jour au prêtre et, de manière particulière, à l'Evêque. Ainsi, nous sommes spontanément portés à penser également au sacrement de la Réconciliation, au Sacrement de la Pénitence qui, au sens le plus profond du terme, est un sacrement de guérison. En effet, la véritable blessure de l'âme, le motif de toutes nos autres blessures, est le péché. Et ce n'est que s'il existe un pardon en vertu de la puissance de Dieu, en vertu de la puissance de l'amour du Christ, que nous pouvons être guéris, que nous pouvons être rachetés.

"Demeurez dans mon amour", nous dit aujourd'hui le Seigneur dans l'Evangile (Jn 15, 9). A l'heure de l'ordination épiscopale, il vous le dit à vous de manière particulière, chers amis! Demeurez dans cette amitié avec Lui, pleine de l'amour qu'en cette heure, Il vous donne à nouveau! Alors, votre vie portera du fruit - un fruit qui demeure (Jn 15, 16). Chers frères, afin que cela vous soit donné, prions tous pour vous en cette heure. Amen.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070929_episc-ordinations.html

Mosaic in the Cathedral of the Transfiguration, describes Virgin Mary with four angels. They are labeled with their names (left to right): Saint Raphael the Archangel, Saint Michael the Archangel, Saint Gabriel the Archangel. The last one is identified with Uriel. https://www.christianiconography.info/sicily/maryAngelsCefaluCathedral.html

Mosaïque de la cathédrale de Cefalù, montrant la Vierge Marie accompagnée des archanges Raphaël, Michel, Gabriel et Uriel.


01 La troisième année du règne du roi Balthazar, une vision m’est apparue, à moi, Daniel, après celle qui m’était apparue précédemment.

02 Je regardai, et voici que, dans la vision, j’étais à Suse-la-Citadelle dans la province d’Élam, près de la rivière Oulaï.

03 Je levai les yeux, et voici que je vis un bélier se tenant face à la rivière. Il avait deux cornes, deux hautes cornes, mais l’une plus haute que l’autre, et la plus haute se dressa en dernier.

04 Je vis le bélier donner des coups de corne vers l’ouest, vers le nord, vers le sud. Aucune bête ne pouvait tenir debout devant lui, personne ne pouvait lui échapper. Il agissait selon son bon plaisir et ne cessait de grandir.

05 Moi, j’étais en train de réfléchir, et voici qu’un bouc arriva de l’occident, survolant toute la terre sans toucher le sol. Il avait une corne imposante entre les yeux.

06 Il s’approcha du bélier à deux cornes que j’avais vu dressé face à la rivière et se rua vers lui de toute sa force.

07 Je le vis atteindre le bélier et se mettre en rage contre lui, puis le frapper et briser ses deux cornes. Le bélier n’avait pas la force de lui faire face. Il le jeta à terre et le piétina. Personne ne pouvait en délivrer le bélier.

08 Le bouc ne cessait de croître mais, au sommet de sa puissance, la grande corne se brisa. Quatre cornes imposantes poussèrent à sa place, orientées vers les quatre points cardinaux.

09 De l’une d’elle, une toute petite corne sortit, mais qui grandit vers le sud, vers l’est, et vers le Pays magnifique.

10 Elle grandit jusqu’à l’armée du ciel, elle terrassa une partie de cette armée et des étoiles, elle les piétina.

11 Elle grandit même jusqu’au chef de l’armée, le sacrifice perpétuel fut retiré à celui-ci, et les fondations de son Lieu saint furent renversées.

12 Et une armée fut postée contre le sacrifice perpétuel de façon perverse. La corne jeta la vérité par terre. Ce qu’elle entreprit, elle le réussit.

13 Un être saint parla, je l’entendis ; et un autre saint lui répondit : « Combien de temps verrons-nous le sacrifice perpétuel retiré, la perversité dévastatrice, le sanctuaire livré, l’armée piétinée ? »

14 Il lui dit : « Encore deux mille trois cents soirs et matins, et le Lieu saint sera rétabli dans ses droits. »

15 Tandis que moi, Daniel, je regardais la vision en cherchant à comprendre, voici que se tenait en face de moi quelqu’un ayant l’apparence d’un homme.

16 Et j’entendis la voix de l’homme entre les rives de l’Oulaï. Il cria : « Gabriel, fais-lui comprendre la vision ! »

17 Il s’avança vers le lieu où je me tenais. À son approche, je fus effrayé et je tombai face contre terre. Il me dit : « Fils d’homme, comprends ! La vision concerne le temps de la fin. »

18 Tandis qu’il me parlait, je m’évanouis, la face contre terre. Il me toucha et me fit mettre debout à l’endroit où j’étais.

19 Il dit : « Je vais te faire savoir ce qui arrivera au terme de la colère, car la fin est pour le moment fixé.

20 Le bélier à deux cornes que tu as vu, ce sont les deux rois de Médie et de Perse.

21 Le bouc velu, c’est le roi de Grèce, et la grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi.

22 Si elle s’est brisée et que quatre ont surgi à sa place, c’est que quatre royaumes surgiront de sa nation, mais sans avoir sa force.

23 Au terme de leur règne, quand les pécheurs auront atteint le comble de leur perversité, se lèvera un roi au visage fier, sachant pénétrer les énigmes.

24 Sa puissance se renforcera – mais non par sa propre puissance –, il opérera des destructions prodigieuses, il réussira dans ce qu’il entreprendra, il détruira des puissants et le peuple des saints.

25 Par son habileté, il assurera le succès de ses tromperies ; son cœur s’enflera d’orgueil et, dans la tranquillité, il détruira une multitude. Il se dressera contre le Prince des princes, mais il sera brisé sans l’intervention de personne.

26 Ce que tu as vu et ce qui a été dit au sujet des soirs et des matins, c’est la vérité. Mais toi, garde secrète la vision, car elle concerne des jours lointains. »

27 Et moi, Daniel, je m’évanouis et je fus malade pendant plusieurs jours. Puis je me levai et accomplis mon office auprès du roi ; j’étais terrifié par ce que j’avais vu, mais personne ne comprenait.

Livre de Daniel, VIII, 1-27

SOURCE : https://www.aelf.org/bible/Dn/8


01 La première année du règne de Darius, fils d’Assuérus, de la race des Mèdes, qui était devenu roi des Chaldéens,

02 la première année de son règne, moi, Daniel, je déchiffrais dans les livres le nombre d’années qui, selon la parole adressée par le Seigneur au prophète Jérémie, devaient s’écouler avant que prenne fin la ruine de Jérusalem : soixante-dix ans.

03 Tournant le visage vers le Seigneur Dieu, je lui offris mes prières et mes supplications dans le jeûne, le sac et la cendre.

04 Je fis au Seigneur mon Dieu cette prière et cette confession : « Ah ! toi Seigneur, le Dieu grand et redoutable, qui garde alliance et fidélité à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements,

05 nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.

06 Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos princes, à nos pères, à tout le peuple du pays.

07 À toi, Seigneur, la justice ; à nous la honte au visage, comme on le voit aujourd’hui pour les gens de Juda, pour les habitants de Jérusalem et de tout Israël, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des infidélités qu’ils ont commises envers toi.

08 Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos princes, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.

09 Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui,

10 nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu, car nous n’avons pas suivi les lois qu’il nous proposait par ses serviteurs les prophètes.

11 Tout Israël a transgressé ta loi, il s’est détourné sans écouter ta voix. Alors, les malédictions et les menaces inscrites dans la loi de Moïse, le serviteur de Dieu, se sont répandues sur nous, parce que nous avons péché contre le Seigneur.

12 Celui-ci a mis à exécution les paroles prononcées contre nous et contre nos gouvernants. Il a fait venir contre nous une calamité si grande que, nulle part, il ne s’en est produit de semblable sous les cieux, sauf à Jérusalem.

13 Tout ce malheur est venu sur nous, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse. Mais nous n’avons pas apaisé la face du Seigneur notre Dieu, puisque nous ne sommes pas revenus de nos fautes en prêtant attention à la vérité.

14 Le Seigneur a veillé à ce que le malheur nous atteigne, car le Seigneur notre Dieu est juste en tout ce qu’il accomplit, mais nous n’avons pas écouté sa voix.

15 Et maintenant, Seigneur notre Dieu, toi qui, d’une main forte, as fait sortir ton peuple du pays d’Égypte, toi qui t’es fait un nom, comme on le voit aujourd’hui, nous avons péché et nous avons été coupables.

16 Seigneur, en raison de toutes tes justes actions, que ta colère et ta fureur se détournent de Jérusalem, ta ville et ta montagne sainte ! Car à cause de nos péchés et des fautes de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont objet d’insulte pour tous ceux qui nous environnent.

17 Et maintenant, notre Dieu, écoute la prière de ton serviteur et ses supplications. Pour ta cause, Seigneur, fais briller ton visage sur ton Lieu saint dévasté.

18 Mon Dieu, tends l’oreille et écoute, ouvre les yeux et regarde nos dévastations et la ville sur laquelle on invoque ton nom. Si nous déposons nos supplications devant toi, ce n’est pas au titre de nos œuvres de justice, mais de ta grande miséricorde.

19 Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif et agis ! Ne tarde pas ! C’est pour ta cause, mon Dieu, car c’est ton nom qui est invoqué sur ta ville et ton peuple ! »

20 Je parlais encore, priant, confessant mon péché et le péché de mon peuple Israël, déposant ma supplication devant le Seigneur mon Dieu, pour la montagne sainte de mon Dieu ;

21 je parlais encore dans ma prière quand Gabriel – l’être que j’avais vu au commencement de la vision – s’approcha de moi d’un vol rapide à l’heure de l’offrande du soir.

22 Il m’instruisit, me parlant en ces termes : « Daniel, je suis sorti maintenant pour ouvrir ton intelligence.

23 Dès le début de ta supplication, une parole a surgi, et je suis venu te l’annoncer, car toi, tu es aimé de Dieu. Comprends la parole et cherche à comprendre l’apparition.

24 Soixante-dix semaines ont été fixées à ton peuple et à ta ville sainte, pour faire cesser la perversité et mettre un terme au péché, pour expier la faute et amener la justice éternelle, pour accomplir vision et prophétie, et consacrer le Saint des saints.

25 Sache et comprends ! Depuis l’instant où fut donné l’ordre de rebâtir Jérusalem jusqu’à l’avènement d’un messie, un chef, il y aura sept semaines. Pendant soixante-deux semaines, on rebâtira les places et les remparts, mais ce sera dans la détresse des temps.

26 Et après les soixante-deux semaines, un messie sera supprimé. Le peuple d’un chef à venir détruira la ville et le Lieu saint. Puis, dans un déferlement, sa fin viendra. Jusqu’à la fin de la guerre, les dévastations décidées auront lieu.

27 Durant une semaine, ce chef renforcera l’alliance avec une multitude ; pendant la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur une aile du Temple il y aura l’Abomination de la désolation, jusqu’à ce que l’extermination décidée fonde sur l’auteur de cette désolation. »

Livre de Daniel, IX, 1-27

SOURCE : https://www.aelf.org/bible/Dn/9

Les Très Riches Heures du duc de Berry, Folio 43v - The Archangel Gabriel Appears to ZacharyTrès Riches Heures du Duc de Berry  Musée Condé, Chantilly. 


01 BEAUCOUP ONT ENTREPRIS de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,

02 d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole.

03 C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi,

04 afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus.

05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.

06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

08 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu,

09 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.

11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.

12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.

13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance,

15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;

16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ;

17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »

18 Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »

19 L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.

20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »

21 Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.

22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.

23 Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.

24 Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait :

25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »

Fra Angelico  (circa 1395–1455), Annunciation, fresco, circa 1438, 230 x 297, Museum of San Marco


26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.

37 Car rien n’est impossible à Dieu. »

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc, I, 1-38

SOURCE : https://www.aelf.org/bible/Lc/1

Duccio di Buoninsegna  (1255–1319), Annonciation, circa 1307, 43 x 44, National Gallery


Saint Gabriel Archange

En Occident, l’Archange Gabriel fut tardivement fêté, d’abord dans les communautés religieuses et en Espagne, au 18 mars. La fête fut instituée au calendrier universel par Benoît XV en 1921.

Textes de la Messe

(En Carême, on fait seulement mémoire du Saint avec les trois oraisons de la Messe suivante)

die 24 martii

SANCTI GABRIELIS

Archangeli

III classis (ante CR 1960 : duplex maius)

Ant. ad Introitum. Ps. 102, 20.

Benedícite Dóminum, omnes Angeli eius : poténtes virtúte, qui fácitis verbum eius, ad audiéndam vocem sermónum eius.

Ps. ibid., 1.

Benedic, ánima mea. Dómino : et ómnia, quæ intra me sunt, nómini sancto eius.

V/. Glória Patri.

Oratio.

Deus, qui inter céteros Angelos, ad annuntiándum incarnatiónis tuæ mystérium, Gabriélem Archángelum elegísti : concéde propítius ; ut, qui festum (commemoratiónem) eius celebrámus in terris, ipsíus patrocínium sentiámus in cælis : Qui vivis.

Léctio Daniélis Prophétæ.

Dan 9, 21-26.

In diébus illis : Ecce, vir Gábriël, quem víderam m visióne a princípio, cito volans tétigit me in témpore sacrifícii vespertíni. Et dócuit me et locútus est mihi dixítque : Dániel, nunc egréssus sum, ut docérem te et intellégeres. Ab exórdio precum tuárum egréssus est sermo : ego autem veni, ut indicárem tibi, quia vir desideriórum es : tu ergo animadvérte sermónem et intéllege visiónem. Septuagínta hebdómades abbreviátæ sunt super pópulum tuum et super urbem sanctam tuam, ut consummétur prævaricátio, et finem accípiat peccatum, et deleátur iníquitas, et adducátur iustítia sempitérna, et impleátur visio et prophetia, et ungátur Sanctus sanctórum. Scito ergo et animadvérte : Ab éxitu sermónis, ut íterum ædificétur Ierúsalem, usque ad Christum ducem, hebdómades septem et hebdómades sexagínta duæ erunt : et rursum ædificábitur platéa et muri in angustia temporum. Et post hebdómades sexagínta duas occidétur Christus : et non erit eius pópulus, qui eum negatúrus est. Et civitátem et sanctuárium dissipábit populus cum duce ventúro : et finis eius vástitas, et post finem belli statúta desolátio.

Graduale. Ps. 102, 20 et 1.

Benedícite Dóminum, omnes Angeli eius : poténtes virtúte, qui fácitis verbum eius.

V/. Benedic, ánima mea, Dóminum, et ómnia interióra mea, nomen sanctum eius.

Tractus. Luc. 1, 28, 42, 31 et 35.

Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum.

V/. Benedícta tu in muliéribus : et benedíctus fructus ventris tui

V/. Ecce, concípies et páries Fílium, et vocábis nomen eius Emmánuel.

V/. Spíritus Sanctus supervéniet in te, et virtus Altíssimi obumbrábit tibi.

V/. Ideóque et quod nascétur ex te Sanctum, vocábitur Fílius Dei

Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :

Allelúia, allelúia. V/. Ps. 103, 4. Qui facit Angelos suos spíritus : et minístros suos flammam ignis.

Allelúia. V/. Luc. 1, 28. Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. Allelúia

In Missis votivis ante Septuagesimam vel post Pentecosten, Graduale ut supra, sed, omisso Tractu, dicitur :

Allelúia, allelúia. V/. Ps. 102, 21. Benedícite Dómino, omnes virtútes eius : minístri eius, qui fácitis voluntátem eius. Allelúia.

+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam.

Luc. 1, 26-38.

In illo témpore : Missus est Angelus Gábriël a Deo in civitátem Galilǽæ, cui nomen Názareth, ad Vírginem desponsátam viro, cui nomen erat Ioseph, de domo David, et nomen Vírginis María. Et ingréssus Angelus ad eam, dixit : Ave, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. Quæ cum audísset, turbáta est in sermóne eius : et cogitábat, qualis esset ista salutátio. Et ait Angelus ei : Ne tímeas, María, invenísti enim grátiam apud Deum : ecce, concípies in útero et páries fílium, et vocábis nomen eius Iesum. Hic erit magnus, et Fílius Altíssimi vocábitur, et dabit illi Dóminus Deus sedem David, patris eius : et regnábit in domo Iacob in ætérnum, et regni eius non erit finis. Dixit autem María ad Angelum : Quómodo fiet istud, quóniam virum non cognósco ? Et respóndens Angelus, dixit ei : Spíritus Sanctus supervéniet in te, et virtus Altíssimi obumbrábit tibi. Ideóque et quod nascétur ex te Sanctum, vocábitur Fílius Dei. Et ecce, Elísabeth, cognáta tua, et ipsa concépit fílium in senectúte sua : et hic mensis sextus est illi, quæ vocátur stérilis : quia non erit impossíbile apud Deum omne verbum. Dixit autem María : Ecce ancílla Dómini, fiat mihi secúndum verbum tuum.

Ante 1960 : Credo

Ant. ad Offertorium. Apoc. 8, 3 et 4.

Stetit Angelus iuxta aram templi, habens thuríbulum áureum in manu sua, et data sunt ei incénsa multa : et ascéndit fumus aromátum in conspéctu Dei, allelúia.

Secreta

Accéptum fiat in conspéctu tuo, Dómine, nostræ servitútis munus, et beáti Archángeli Gabriélis orátio : ut, qui a nobis venerátur in terris, sit apud te pro nobis advocátus in cælis. Per Dóminum nostrum.

Ant. ad Communionem. Dan. 3, 58.

Benedícite, omnes Angeli Dómini, Dóminum : hymnum dícite et superexaltáte eum in sǽcula

Postcommunio

Córporis tui et Sánguinis sumptis mystériis, tuam, Dómine, Deus noster, deprecámur cleméntiam : ut, sicut, Gabriéle nuntiánte, incarnatiónem tuam cognóvimus ; ita, ipso adiuvante, incarnationis eiúsdem benefícia consequámur : Qui vivis.

le 24 mars

SAINT GABRIEL

Archange

IIIème classe (avant 1960 : double majeur)

Introït

Bénissez le Seigneur, vous tous, ses Anges, qui êtes puissants et forts ; qui exécutez sa parole, pour obéir à la voix de ses ordres.

Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint Nom.

Collecte

O Dieu, qui avez choisi l’Archange Gabriel entre tous les Anges, pour annoncer le mystère de votre Incarnation ; accordez-nous, dans votre bonté, qu’après avoir célébré (commemoré) sa fête sur la terre, nous goûtions dans le ciel les effets de sa protection.

Lecture du Prophète Daniel.

En ces jours-là : Voici que l’homme Gabriel, que j’avais vu au commencement dans la vision, vola rapidement, et me toucha, au temps du sacrifice du soir. Il m’instruisit et il me parla, et il dit : Daniel, je suis venu maintenant pour t’instruire et pour que tu comprennes. Dès le commencement de tes prières la parole est sortie, et je suis venu pour te l’annoncer, car tu es un homme de désirs ; sois donc attentif à mon discours, et comprends la vision. Soixante-dix semaines ont été décrétées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour que la prévarication soit abolie, que le péché trouve sa fin, que l’iniquité soit effacée, que la justice éternelle soit amenée, que la vision et la prophétie soient accomplies, et que le Saint des saint reçoive l’onction. Sache donc et remarque. Depuis l’ordre donné pour rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ chef, il y aura sept semaines et soixante-deux semaines ; et les places et les murs seront rebâtis en des temps d’angoisse. Et, après soixante-deux semaines, le Christ sera mis à mort, et le peuple qui doit Le renier ne sera plus à Lui. Un peuple, avec un chef qui doit venir, détruira la ville et le sanctuaire ; et sa fin sera la ruine, et, après la fin de la guerre, viendra la désolation décrétée.

Graduel

Bénissez le Seigneur, vous tous, ses Anges, qui êtes puissants et forts ; qui exécutez sa parole.

V/. Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint Nom.

Trait

Je vous salue, Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous.

V/. Vous êtes bénie entre les femmes : et le fruit de vos entrailles est béni.

V/. Voici, vous concevrez et vous enfanterez un Fils, et vous lui donnerez le nom d’Emmanuel

V/. L’Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre.

V/. c’est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu.

Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :

Allelúia, allelúia. V/. Celui qui fait de ses Anges des vents rapides : et de ses ministres un feu brûlant.

Allelúia. V/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre toutes les femmes. Alléluia.

Aux Messes votives avant la Septuagésime ou après la Pentecôte, on dit le Graduel comme ci-dessus, mais on omet le Trait et on dit

Allelúia, allelúia. V/. Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses armées ; vous, ses ministres, qui faites sa volonté.

Lecture du Saint Evangile selon saint Luc.

En ce temps-là, l’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. L’ange, étant entré auprès d’elle, lui dit : Je vous salue, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes. Elle, l’ayant entendu, fut troublée de ses paroles, et elle se demandait quelle pouvait être cette salutation. Et l’ange lui dit : Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur Dieu 1ui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob ; et son règne n’aura pas de fin. Alors Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il ? Car je ne connais point d’homme. L’ange lui répondit : L’Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre ; c’est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Et voici qu’Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois est le sixième de celle qui est appelée stérile ; car il n’y a rien d’impossible à Dieu. Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole.

Avant 1960 : Credo

Offertoire

L’Ange se plaça devant l’autel du temple, ayant un encensoir d’or dans sa main ; et il lui fut donné beaucoup de parfums : et la fumée des parfums monta devant Dieu.

Secrète

Que le don de notre dépendance soit accepté devant votre face, Seigneur, avec la prière du bienheureux Archange Gabriel : de sorte que celui que nous vénérons sur terre soit notre avocat dans les cieux devant vous.

Communion

Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur ; dites-lui des hymnes et exaltez-le dans tous les siècles.

Postcommunion

Ayant communié aux mystères de votre Corps et de votre Sang, nous implorons, Seigneur notre Dieu, votre clémence : afin que comme nous avons connu par les messages de Gabriel votre incarnation, de même, avec son aide, nous participions aux bienfaits de cette incarnation.

 Office

AUX PREMIÈRES VÊPRES. avant 1960

Antt. & cap. comme à Laudes, Hymne comme à Matines.

Ant.au Magnificat L’Ange Gabriel,’* apparut à Daniel et lui dit : Dès le commencement de tes prières est sortie une parole et moi je suis venu pour te la faire connaître : toi donc sois attentif à cette parole et comprends la vision.

A MATINES. avant 1960

Invitatoire. Le Seigneur Roi des Archanges. * Venez adorons.

Hymnus

Christe, sanctórum decus Angelórum,
Gentis humánæ Sator et Redémptor,
Cǽlitum nobis tríbuas beátas
Scándere sedes.

Angelus fortis Gábriel, ut hostes
Pellat antíquos, et amíca cælo,
Quæ triumphátor státuit per orbem,
Templa revísat

Virgo dux pacis, Genitríxque lucis,
Et sacer nobis chorus Angelórum
Semper assístat, simul et micántis
Régia cæli.

Præstet hoc nobis Déitas beáta
Patris, ac Nati, paritérque Sancti
Spíritus, cuius résonat per omnem
Glória mundum. Amen

Hymne

O Christ, la gloire des saints Anges,
Créateur et Rédempteur du genre humain,
accordez-nous de monter un jour
à l’heureuse demeure des habitants du ciel

Que Gabriel, l’Ange de la force,
repousse nos anciens ennemis,
et qu’il visite les temples aimés du ciel qui se sont élevés sur la terre
après la mission triomphante qu’il vint y remplir.

Que la Vierge, reine de paix et mère de la lumière,
que le chœur sacré des Anges,
et la cour resplendissante des cieux
nous couvrent toujours de leur protection

Qu’elle nous accorde ses faveurs,
la Divinité bienheureuse :
Père, Fils et Saint-Esprit,
elle dont le monde entier proclame la gloire. Amen.

Au premier nocturne.

Ant. 1 L’Ange Gabriel dit * à Daniel : Comprends, fils d’un homme, parce qu’au temps de la fin s’accomplira la vision. 

Ant. 2 Voilà que Gabriel, l’homme, * que j’avais vu dans la vision, volant vite, me toucha au temps du sacrifice du soir, et il m’instruisit. 

Ant. 3 Comme Gabriel * me parlait, je tombai incliné vers la terre ; et il me toucha, et il me remit sur mes pieds

V/. L’Ange s’arrêta devant l’autel du temple. 

R/. Ayant un encensoir d’or à la main.

Du Prophète Daniel. Cap. 9, 20-27.

La vision de Daniel

Première leçon. Moi, Daniel, comme je parlais encore, et que je priais, et que je confessais mes péchés et les péchés de mon peuple Israël, et que, prosterné, je répandais mes prières en la présence de mon Dieu, pour la montagne sainte de mon Dieu ; moi parlant encore dans ma prière, voilà que l’homme Gabriel, que j’avais vu dans la vision, au commencement, volant vite, me toucha au temps du sacrifice du soir. Et il m’instruisit, et il me parla, et dit : Daniel, maintenant je suis sorti afin de t’instruire, et que tu comprennes. Dès le commencement de tes prières est sortie une parole ; mais moi je suis venu pour te la faire connaître, parce que tu es un homme de désirs ; toi donc, sois attentif à cette parole, et comprends la vision. 

R/. Comme Daniel priait, et qu’il confessait ses péchés et les péchés de son peuple, * Voilà que l’Archange Gabriel, volant vite, le toucha au temps du sacrifice du soir. V/. Comme il répandait ses prières en la présence de son Dieu. * Voilà.

Deuxième leçon. Soixante-dix semaines ont été abrégées pour ton peuple et pour ta ville sainte, afin que soit abolie la prévarication, et que prenne fin le péché, et que soit effacée l’iniquité, et que vienne la justice éternelle, et que soient accomplies la vision et la prophétie, et que soit oint le Saint des saints. Sache donc, et remarque bien : Depuis que sortira la parole pour que de nouveau soit bâtie Jérusalem, jusqu’au Christ chef, il y aura sept semaines et soixante-deux semaines, et de nouveau sera bâtie la place publique et les murailles dans les temps difficiles. 

R/. Gabriel parla à Daniel, et dit : Dès le commencement de tes prières est sortie une parole ; * Mais moi je suis venu pour te la faire connaître, parce que tu es un homme de désirs. V/. Toi donc, sois attentif à cette parole, et comprends la vision. 

Troisième leçon. Et après soixante-deux semaines, le Christ sera mis à mort ; et il ne sera pas son peuple, (le peuple) qui doit le renier. Et un peuple, avec un chef qui doit venir, détruira la cité et le sanctuaire ; et sa fin sera la dévastation, -et après la fin de la guerre, la désolation décrétée. Mais il confirmera (son) alliance avec un grand nombre dans une semaine ; et au milieu de la semaine cesseront l’oblation et le sacrifice ; et l’abomination de la désolation sera dans le temple, et la désolation continuera jusqu’à la consommation et à la fin. 

R/. Voilà que l’homme Gabriel, que j’avais vu, volant vite, me toucha au temps du sacrifice du soir, et il m’instruisit, et dit : * Daniel, maintenant je suis sorti afin de t’instruire, et que tu comprennes. V/. Gabriel, fais-moi comprendre cette vision. Et il vint, et il s’arrêta près du lieu où moi j’étais ; et il me dit. * Daniel. Gloire au Père. * Daniel.

Au deuxième nocturne.

Ant. 1 L’Ange Gabriel * apparut à Zacharie, disant : Élisabeth, ta femme, enfantera un, fils, et tu lui donneras le nom de Jean. 

Ant. 2 Et Zacharie dit * à l’Ange : Comment connaîtrai-je cela ? car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge. 

Ant. 3 Et l’Ange, répondant, * lui dit : Je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu, et j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer cette heureuse nouvelle.

V/. La fumée des parfums monta en présence du Seigneur. 

R/. De la main de l’Ange.

Sermon de saint Béde le Vénérable, Prêtre.

Quatrième leçon. L’Ange apparut à Zacharie, debout à droite de l’autel de l’encens. C’est bien justement que cet Ange se montre, et dans le temple, et près de l’autel et du côté droit, puisqu’il annonce, et l’avènement du véritable prêtre, et le mystère du sacrifice universel, et la joie du don céleste. Souvent en effet, comme la gauche indique les biens présents, ainsi la droite fait-elle présager les biens éternels. Cette interprétation est conforme à ce qui se trouve chanté dans l’éloge de la Sagesse : La longue durée des jours est dans sa droite, et dans sa gauche sont les richesses et la gloire. L’Ange rassure Zacharie, rempli de crainte, car de même qu’il est naturel à la fragilité humaine de se troubler à fa vue d’une créature purement spirituelle, il convient à la bonté des Anges de consoler bien vite par de douces paroles les mortels qui tremblent à leur aspect. Au contraire, il est propre à la cruauté des démons, d’abattre toujours plus par une impression d’horreur ceux qu’ils voient effrayés de leur présence, aussi n’est-il nul meilleur moyen de les mettre en fuite qu’une foi intrépide. 

R/. Il arriva que, lorsque Zacharie remplissait devant Dieu les fonctions du sacerdoce, au rang de sa classe. * L’Ange Gabriel lui apparut debout, à droite de l’autel de l’encens. V/. Comme il était entré dans le temple du Seigneur pour y offrir l’encens, suivant la coutume observée entre les prêtres. 

Cinquième leçon. L’Ange, affirmant à Zacharie que sa prière a été exaucée, lui promet aussitôt le prochain enfantement de son épouse. Non point que ce prêtre entré dans le sanctuaire pour offrir une oblation au nom du peuple, eût fait abstraction des vœux publics pour demander plutôt la grâce d’avoir des enfants, d’autant que nul n’implore une faveur qu’il désespère d’obtenir, (Zacharie, se souvenant de l’âge et de la stérilité de son épouse, désespérait tellement de se voir naître un fils qu’il ne devait même pas croire à la parole de l’Ange le lui promettant). Mais ce que dit le messager céleste : Ta supplication a été exaucée, s’entend de la prière de ce prêtre pour la rédemption du peuple ; et quand l’Ange ajoute : Ta femme t’enfantera un fils, cette promesse se rattache à l’économie de la rédemption, en ce sens que le fils naissant à Zacharie devait comme un héraut préparer la voie au Rédempteur de ce peuple. En affirmant à Zacharie que sa prière pour le peuple n’est pas restée sans fruit, l’Ange enseigne suivant quel ordre ce même peuple doit être sauvé et rendu parfait, c’est-à-dire en faisant pénitence à la prédication de Jean et en croyant au Christ. 

R/. L’Ange Gabriel descendit vers Zacharie, disant : * Ne crains point, parce que ta prière a été exaucée ; Élisabeth, ta femme, enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. V/. Et Zacharie fut troublé en le voyant, et la crainte le saisit ; mais l’Ange lui dit. 

Sixième leçon. Zacharie hésitant à cause de la grandeur de telles promesses, demande un signe pour pouvoir y ajouter foi, alors que la seule vue ou les paroles d’un Ange devaient lui suffire comme signe. Aussi subit-il la peine méritée par sa défiance, en devenant muet. Le silence même qui lui est imposé devient pour lui, et le signe qu’il a demandé pour croire, et la juste peine de son infidélité. Il faut comprendre que si de telles promesses avaient été formulées par un homme, Zacharie eût pu, sans s’attirer aucun châtiment, réclamer un signe ; mais, quand un Ange promet, il ne convient pas de douter. Gabriel accorde le signe sollicité, en sorte que celui qui a parlé pour émettre un doute apprend maintenant à croire en se taisant. On doit remarquer ici ce que l’Écriture atteste, à savoir que cet Ange se tient devant Dieu et aussi qu’il est envoyé porter la bonne nouvelle à Zacharie ; semblablement, quand les Anges viennent à nous, ils remplissent ainsi un ministère extérieur, sans cependant jamais interrompre leur contemplation intérieure. Ils sont envoyés et ils restent présents devant Dieu car si un esprit angélique n’est point infini, l’Esprit suprême qui est Dieu n’a point de bornes. Les Anges se trouvent donc devant lui, quand même ils sont envoyés, car quel que soit le lieu où ils remplissent une mission, ils se meuvent en lui. — Le Pape Benoît XV a étendu la fête de saint Gabriel Archange à l’Église universelle.

R/. Je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu, et j’ai été envoyé pour te parier et t’annoncer cette heureuse nouvelle. * Et voilà que tu seras muet, et ne pourras parler jusqu’au jour où ces choses arriveront. V/. Parce que tu n’as cru à mes paroles, qui s’accompliront en leur temps. * Et. Gloire au Père. 

Au troisième nocturne. 

Ant. 1 Il fut envoyé, * l’Ange Gabriel, à une vierge nommée Marie, qu’avait épousée Joseph. 

Ant. 2 L’Ange Gabriel * dit à Marie : Voilà qu’Élisabeth votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse. 

Ant. 3 Recevez le message, * Vierge Marie, qui vous est transmis de la part du Seigneur par l’Ange Gabriel.

V/. En présence des Anges, je vous chanterai des hymnes, mon Dieu. 

R/. J’adorerai vers votre saint temple, et je glorifierai votre nom.

Lecture du saint Évangile selon saint Luc. Cap. 1, 26-38.

En ce temps-là : l’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. Et le reste.

Homélie de saint Bernard, Abbé.

Septième leçon. Je ne pense pas qu’il soit ici question d’un de ces Anges de moindre dignité, qui viennent souvent sur la terre y remplir une mission pour un motif quelconque. Le contraire est donné clairement à entendre par son nom que l’on dit signifier Force de Dieu, et se conclut aussi de cette particularité rapportée qu’il est envoyé, non par quelque autre esprit, probablement supérieur, comme cela a lieu d’ordinaire, mais par Dieu même. C’est donc sans doute pour attirer notre attention sur la dignité de l’envoyé céleste qu’ont été mis ces mots : De Dieu. Ou bien il a été dit, de Dieu, pour qu’il ne nous semble pas que Dieu, avant de révéler son dessein à la Vierge, en ait fait part à un des esprits bienheureux qu’à l’Archange Gabriel qui seul entre ses compagnons de gloire fut jugé digne de porter un tel nom et un tel message. 

R/. L’Ange Gabriel fut envoyé à une vierge nommée Marie, qu’avait épousée Joseph, et la Vierge s’effraya de la lumière. * Ne craignez point, Marie ; vous avez trouvé grâce devant le Seigneur ; voilà que vous concevrez, et vous enfanterez, et il sera appelé le Fils du Très-Haut. V/. Lorsqu’elle l’eut entendu, elle fut troublée de ses paroles, et elle se demandait quelle pouvait être cette salutation ; mais l’Ange lui dit.

Huitième leçon. Le nom s’harmonise bien avec le message. Par qui convenait-il mieux que fut annoncé le Christ, vertu de Dieu, que par cet ange qui a l’honneur d’avoir avec lui une similitude de nom ? Et la force, qu’est-elle sinon la vertu ? N’allez pas croire qu’il n’était, ni digne ni convenable que le Maître et l’envoyé portassent un nom analogue, car si tous deux s’appellent de même, cette appellation "semblable n’a cependant pas une raison d’être commune de part et d’autre. En effet c’est sous des rapports différents que le Christ et l’Ange sont nommés force ou vertu .de Dieu : l’Ange ne l’est que nominalement, mais le Christ l’est substantiellement. 

R/. Réjouissez-vous, Vierge Marie, vous seule avez détruit toutes les hérésies : * Vous avez cru aux paroles de l’Archange Gabriel, vous avez conçu, en restant vierge, un Dieu-homme, et, après l’enfantement, vous êtes demeurée vierge et sans tache. V/. Vous êtes bénie entre les femmes et béni est le fruit de votre sein. * Vous Gloire au Père. 

Neuvième leçon. Le Christ est appelé et est en effet la vertu de Dieu ; il est ce plus fort qui survient et, de son bras puissant, terrasse le fort armé qui jusque-là avait gardé sa maison en paix, et lui enlève ainsi les dépouilles de la captivité. Quant à l’Ange, s’il est appelé la force de Dieu, c’est, ou parce qu’il a pour office d’annoncer la venue de cette force elle-même, ou bien parce qu’il devait rassurer une vierge naturellement timide, simple et pudique, que la nouvelle du miracle qui devait s’accomplir en elle allait troubler. « Ne craignez pas, Marie, lui dit-il, vous avez trouvé grâce devant Dieu ». Ce n’est donc pas sans motif que Gabriel est choisi pour ce message, ou plutôt parce qu’il a reçu cette mission, il est désigné à bon droit sous un tel nom.

A LAUDES. avant 1960

Ant. 1 Zacharie étant entré * dans le temple du Seigneur, l’Ange Gabriel lui apparut debout, à droite de l’autel de l’encens. 

Ant. 2 L’Ange lui dit : * Ne crains point, Zacharie, parce que ta prière a été exaucée. 

Ant. 3 Je suis l’Ange Gabriel, * moi qui me tiens devant Dieu, et j’ai été envoyé pour te parler. 

Ant. 4 L’Ange Gabriel * parla à Marie, disant : Voilà que vous concevrez dans votre sein, et que vous enfanterez un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. 

Ant. 5 Marie dit * à l’Ange : Comment cela se fera-t-il ? car je ne connais point d’homme. Et l’Ange Gabriel répondant, lui dit : L’Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. 

Capitule. Dan. 9, 21-22. Voilà que Gabriel, l’homme que j’avais vu dans la vision, au commencement, volant vite, me toucha au temps du sacrifice du soir. Et il m’instruisit, et il -me parla, et dit : Daniel, maintenant je suis sorti afin de t’instruire, et que tu comprennes.

Hymnus

Placáre, Christe, sérvulis,
Quibus Patris cleméntiam
Tuæ ad tribúnal grátiæ
Patróna Virgo póstulat

Nobis adésto, Archángele,
Robur Dei qui dénotas :
Vires adáuge lánguidis,
Confer levámen trístibus.

Et vos, beáta per novem
Distíncta gyros ágmina,
Antíqua cum præséntibus ;
Futúra damna péllite.

Auférte gentem pérfidam
Credéntium de fínibus,
Ut unus omnes únicum
Ovíle nos pastor regat.

Hymne

O Christ, pardonnez à vos serviteurs,
pour lesquels Marie, la divine patronne,
implore la clémence du Père
auprès du tribunal de votre miséricorde.

Venez à notre aide, ô Archange
dont le nom rappelle la force de Dieu,
obtenez des forces nouvelles à ceux qui languissent,
procurez du soulagement aux affligés.

Et vous, bienheureux esprits,
divisés en neuf chœurs glorieux,
éloignez de nous les maux présents,
et les maux à venir.

Faites disparaître des pays occupés par les fidèles,
ceux qui n’ont pas la vraie foi,
en sorte qu’il n’y ait plus qu’un seul troupeau
gouverné par un seul Pasteur.

Gloire à Dieu le Père
qui nous a racheté par son Fils,
nous a oint du Saint-Esprit,
et nous garde par les Anges. Amen

V/. L’Ange s’arrêta devant l’autel du temple. 

R/. Ayant un encensoir d’or à la main.

Ant. au Bénédictus L’Ange Gabriel * descendit vers Zacharie, et lui dit : Élisabeth, ta femme, enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean et à sa naissance, beaucoup se réjouiront : il marchera devant la face du Seigneur pour lui préparer les voies.

AUX DEUXIÈMES VÊPRES. avant 1960

V/. En présence des Anges, je vous chanterai des hymnes, mon Dieu. 

R/. J’adorerai vers votre saint temple, et je glorifierai votre nom.

Ant. au Magnificat L’Archange Gabriel * dit à Marie : Rien n’est impossible à Dieu. Et Marie reprit : Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. Et l’Ange s’éloigna d’elle.

Manuscript Illumination with the Annunciation in an Initial R, from a Gradual, Upper Rhenish; Gradual; Manuscript cutting; Manuscripts and Illuminations, circa 1300, Tempera, ink and gold on parchment, 22.9 x 17.8, Metropolitan Museum of Art


Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Jusqu’ici, nous n’avons encore rencontré sur le Cycle aucune fête consacrée à l’honneur des saints Anges ; mais au milieu des splendeurs de la nuit de Noël, nous mêlâmes nos voix joyeuses et timides aux divins concerts que faisaient entendre les Esprits célestes au-dessus de l’humble berceau de l’Emmanuel. Cet heureux souvenir émeut encore d’une douce allégresse nos cœurs attristés par la pénitence et par l’approche du douloureux anniversaire de la mort du Rédempteur. Aujourd’hui, faisons un peu trêve aux sévères pensées du Carême pour fêter l’Archange Gabriel ; plus tard, Michel. Raphaël et l’immense armée de nos célestes Gardiens recevront nos hommages ; mais il était juste que Gabriel fût salué de nos acclamations en ce jour. Encore une semaine, et nous le verrons descendre sur la terre comme le céleste ambassadeur de la glorieuse Trinité près de la plus pure des vierges : c’est donc avec raison que les enfants de l’Église se recommandent à lui pour apprendre à célébrer dignement le mystère ineffable dont il fut ici-bas le messager.

Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des Esprits angéliques ; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie [1].

Les missions qui concernent le salut des hommes par l’incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c’est dans ce mystère, si humble en apparence, qu’éclate principalement la force de Dieu : or, le nom de Gabriel signifie Force de Dieu. Des l’Ancien Testament, l’Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons d’abord se manifester à Daniel, après la vision qu’a eue ce Prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs ; et tel est l’éclat dont il brille, que Daniel tombe anéanti à ses pieds [2]. Peu après, Gabriel reparaît encore ; et c’est pour annoncer au même Prophète le temps précis de la venue du Messie : dans soixante-dix semaines d’années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi [3].

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des Prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du divin Envoyé, doit le montrer au peuple comme l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c’est à Nazareth qu’il se montre. Il apporte du ciel la grande nouvelle. Sa céleste nature s’incline devant une fille des hommes ; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l’honneur de devenir la Mère du Verbe éternel. C’est lui qui reçoit le consentement de la Vierge ; et quand il quitte la terre, il la laisse en possession de celui qu’elle attendait comme la rosée des cieux [4].

Mais l’heure est venue où la Mère de l’Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de ses chastes entrailles. La naissance de Jésus s’accomplit dans le mystère et la pauvreté ; toutefois, le Ciel ne veut pas que l’enfant de la crèche demeure sans adorateurs. Un Ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléhem, et les convoque à l’humble berceau du nouveau-né. Il est accompagné d’un nombre immense d’Esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent : Gloire à Dieu et Paix aux hommes ! Quel est cet Ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres Anges forment comme la cour ? De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet Ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.

Enfin, lorsque Jésus, dans le jardin de Gethsémani, à l’heure qui précède sa Passion, éprouve dans son humanité les terreurs du fatal calice, un Ange paraît auprès de lui, non seulement comme témoin de sa cruelle agonie, mais pour fortifier son courage. Quel est cet Ange que le saint Évangile ne nomme pas ? De pieux et savants hommes voient encore en lui Gabriel ; et cette pensée est confirmée par un monument liturgique que nous reproduisons ici, et qui est revêtu de l’approbation du Siège Apostolique.

Tels sont les titres du sublime Archange aux hommages des chrétiens ; tels sont les traits par lesquels il justifie son beau nom de Force de Dieu. En effet, Dieu l’a associé à toutes les phases du grand œuvre dans lequel il a manifesté davantage sa puissance : car Jésus-Christ jusque sur la croix est, nous dit l’Apôtre, la force de Dieu [5].

Or, Gabriel intervient à chaque pas, pour lui préparer la voie. Il annonce d’abord l’époque précise de sa venue ; dans la plénitude des temps, il vient révéler la naissance du Précurseur ; bientôt il assiste comme témoin céleste au mystère du Verbe fait chair ; à sa voix, les bergers de Bethléhem, prémices de l’Église, viennent adorer le Fils de Dieu ; et lorsque l’humanité de Jésus aux abois doit recevoir le secours d’une main créée, Gabriel se retrouve au Jardin des douleurs, comme il avait paru à Nazareth et à Bethléhem.

Honorons donc en lui l’Ange de l’Incarnation, et offrons-lui humblement en ce jour quelques-uns des cantiques que la piété liturgique lui a consacrés. Nous donnons ici d’abord deux Hymnes empruntées au Bréviaire Franciscain.

Ire HYMNE.

D’un cœur joyeux, faisons résonner nos cantiques ; promenons l’archet sur les cordes sonores, à l’heure où Gabriel descend radieux des hauteurs du ciel.

Voici aujourd’hui le Paranymphe de l’auguste Vierge ; il est accompagné de tout le chœur des Anges qui célèbre avec transport les louanges du Christ.

Que notre chœur à nous chante à son tour la louange du prince Gabriel : il est un des sept qui se tiennent devant le Seigneur, prêts à exécuter ses ordres.

Messager du ciel, ambassadeur d’en haut, Gabriel, joyeux de sa mission, descend des demeures célestes ; il veille sur le monde, et lui dévoile les secrets du Tout-Puissant.

Annoncez-nous, ô Gabriel, le don de la paix éternelle, par lequel un jour nous entrerons pleins d’allégresse dans la céleste cour.

Daigne nous accorder cette grâce la divinité à jamais heureuse du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dont la gloire retentit dans le monde tout entier. Amen.

IIe HYMNE.

Il est minuit ; levez-vous à la hâte ; chantons au Seigneur un cantique nouveau ; c’est l’heure où Gabriel fut pour le monde un messager de vie.

C’est aussi l’heure où le sein de la Vierge enfanta le Seigneur, pour le salut des hommes ; c’est l’heure où le Seigneur, ayant terrassé ses ennemis, s’éleva victorieux du tombeau.

A notre lever, offrons d’humbles prières aux Esprits célestes, mais surtout au Seigneur, qui nous a donné son Ange pour avoir soin de nous tous.

L’esprit de l’homme pourrait-il raconter les bienfaits que Gabriel ne cesse de répandre sur le monde ? C’est lui qui, conducteur des âmes, les introduit auprès du Seigneur pour contempler sa gloire.

Daignez donc, ô Prince admirable, obtenir grâce pour nous, malheureux ; rendez-nous propice celui qui peut tout ; obtenez qu’il nous pardonne. Amen.

Le Bréviaire des Dominicains nous fournit, à son tour, cette belle Hymne en l’honneur du saint Archange.

HYMNE.

Force de Dieu, lumineux Gabriel, toi qu’Emmanuel distingue parmi les princes de la milice céleste, c’est toi qui fus choisi pour dévoiler à Daniel la vision du bouc terrible.

A la prière de ce Prophète, tu accours du ciel ; tu lui expliques le mystère des semaines sacrées qui doivent enrichir et réjouir la terre, par la naissance du Roi des cieux.

C’est toi qui apportes la nouvelle joyeuse et admirable aux parents de Jean-Baptiste ; toi qui révèles qu’une mère stérile donnera un fils à un vieillard cassé par les ans.

Ce que les Prophètes annoncèrent dès l’origine du monde, tu viens le manifester pleinement à la Vierge sacrée ; tes paroles développent le mystère, en lui annonçant qu’elle enfantera le vrai Dieu.

C’est toi, auguste Archange, qui combles de joie les pasteurs de Judée, en leur manifestant la céleste nouvelle. La troupe angélique célèbre avec toi le mystère du Dieu qui vient de naître.

Lorsque le Seigneur dans la dernière nuit, inondé d’une sueur de sang, souffre l’agonie, tu descends des cieux, tu lui déclares qu’il doit boire le calice, selon la volonté du Père.

Daignez, ô Trinité glorieuse, confirmer les cœurs catholiques par le don céleste de la foi ; donnez-nous la grâce, que nous voyions votre gloire dans les siècles sans fin. Amen.

Le genre humain tout entier vous est redevable, o Gabriel ! Et nous acquittons aujourd’hui sa dette de reconnaissance envers vous. Du haut du ciel, vous considériez avec une sainte compassion nos malheurs : car toute chair avait corrompu sa voie, et l’oubli de Dieu devenait de plus en plus universel sur la terre. C’est alors que vous recevez du Très-Haut la mission d’apporter la bonne nouvelle à ce monde qui allait périr. Qu’ils sont beaux, vos pas, ô Prince céleste, lorsque vous vous élancez du séjour de la gloire vers notre humble demeure ! Qu’il est tendre et fraternel, votre amour pour l’homme, dont la nature si intérieure à la vôtre va être élevée à l’honneur sublime de l’union avec Dieu même ! Avec quel respect vous approchez de la Vierge qui surpasse en sainteté toutes les hiérarchies angéliques !

Heureux messager de notre salut, vous que le Seigneur appelle quand il veut déployer la force de son bras, daignez offrir l’hommage de notre gratitude à celui qui vous envoya. Aidez-nous à acquitter notre dette immense envers le Père « qui a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique [6] » : envers le Fils « qui s’est anéanti en prenant la forme d’esclave [7] » ; envers l’Esprit divin « qui s’est reposé sur la Fleur sortie de la tige de Jessé [8] ».

C’est vous, ô Gabriel ! Qui nous avez enseigné la salutation que nous devons présenter à « Marie, pleine de grâce ». C’est du ciel que vous avez apporté ces sublimes paroles ; le premier, vous les avez prononcées ; les enfants de l’Église qui les ont apprises de vous les répètent par toute la terre, le jour et la nuit : obtenez que notre grande Reine les agrée toujours de notre bouche.

Ange de force, ami des hommes, continuez en notre faveur votre auguste ministère. Nous sommes environnés d’ennemis terribles ; notre faiblesse accroît encore leur audace ; venez à notre secours, fortifiez notre courage. Assistez les chrétiens, en ce temps de conversion et de pénitence ; faites-nous comprendre tout ce que nous devons à Dieu, après cet ineffable mystère de l’Incarnation dont vous fûtes le premier témoin. Nous avons oublié nos devoirs envers l’Homme-Dieu, et nous l’avons offensé : éclairez-nous, afin que nous soyons désormais fidèles à ses leçons et à ses exemples. Élevez nos pensées vers l’heureux séjour que vous habitez ; aidez-nous à mériter dans les rangs de votre sublime hiérarchie les places que la défection des mauvais anges a laissées vacantes, et qui sont réservées aux élus de la terre.

Priez, ô Gabriel, pour l’Église militante, et défendez-la contre l’enfer. Les temps sont mauvais ; les esprits de malice sont déchaînés : nous ne pourrions subsister devant eux, sans le secours du Seigneur. C’est par les saints Anges qu’il donne la victoire à son Épouse. Paraissez au premier rang. Archange force de Dieu. Repoussez l’hérésie, contenez le schisme, dissipez la fausse sagesse, confondez la vaine politique, réveillez l’indifférence : afin que le Christ que vous avez annonce règne sur la terre qu’il a rachetée, et que nous puissions chanter avec vous et avec toute la milice céleste : Gloire à Dieu ! Paix aux hommes !

[1] Luc. 1, 19.

[2] Dan. VIII, 17.

[3] Ibid. IX, 21.

[4] Isai. XLV, 8.

[5] I Cor. I, 24.

[6] Johan., III, 16.

[7] Philip. II, 7.

[8] Isai. XI, 1-2.

Archangel Gabriel from a King's Door with the Annunciation, Greek, Late Byzantine, 1450-1500, tempera and gold leaf on wood panel, Princeton University Art Museum


Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

"Et un ange du Seigneur lui apparut, se tenant debout à la droite de l’autel de l’encens"

La fête de saint Gabriel est entrée à cette date dans le Missel romain seulement sous Benoît XV. Elle revendiquait pourtant en sa faveur des précédents historiques, puisqu’elle apparaît déjà dans le plus ancien Calendrier copte le 18 décembre, et dans le Lectionnaire syrien elle est mentionnée le 26 mars. Dans l’un et l’autre cas, elle est, comme l’on voit, en relation avec la fête de l’Annonciation de la Très Sainte Vierge, et c’est ainsi que le jour assigné finalement à saint Gabriel dans le Calendrier romain se rattache à la tradition orientale la plus antique.

Ce saint Archange que nous voyons, dans les Écritures, annoncer le mystère de l’Incarnation au prophète Daniel, au prêtre Zacharie et à la bienheureuse Vierge, a joui anciennement d’une certaine popularité dans le monde byzantin et en Occident, et les sigles formés avec les initiales de son nom et celles du nom de Michel, ou le plus souvent les images des deux archanges, entourent l’Enfant Jésus, assis, à la mode byzantine, entre les bras de la Mère de Dieu. Parmi les images les plus connues, qu’il suffise de mentionner ici celle qu’on vénère à Rome sur l’Esquilin, sous lé titre de Madone du Perpétuel-Secours, où, dans le ciel, aux côtés de Jésus Enfant, apparaissent deux anges ailés portant les instruments de la passion. Les sigles nous disent^leurs noms :

OAM – OAG

c’est-à-dire l’archange Michel et l’archange Gabriel. L’image de la Theotocos à Farfa est presque identique à celle de l’Esquilin.

Une belle prière latine entrée dans le formulaire romain de la messe solennelle, quand, à l’offertoire, le prêtre bénit les oblations, invoquait primitivement : Intercessionem beati Gabrielis Archangeli, stantis a dextris altaris incensi. Mais par la suite cette prière a subi une déformation qui ne trouve aucun appui dans le Texte sacré, puisque à côté de l’autel de l’encens elle fait apparaître non plus Gabriel, comme le veulent Daniel et saint Luc, mais saint Michel archange.

En 1875, Armellini fit connaître la découverte faite par lui, sur la voie Appienne, d’un antique oratoire dédié aux sept martyrs d’Éphèse, appelés aussi les sept Dormants, et à l’archange saint Gabriel. Ce sanctuaire s’élevait près de la diaconie de Saint-Césaire, et devait probablement son origine à quelque communauté orientale. Elle n’eut toutefois pas une longue vie, puisque dans la liste des églises romaines du XIVe siècle elle apparaît dépourvue de tout gardien : Ecclesia sancti Archangeli, quae non habet servitorem [9]. Dans la niche du fond on voyait la sainte Vierge escortée de l’archange en orante et avec le nom : Gabriel ; tandis que dans le haut se trouvait le Sauveur entre les armées des Esprits célestes qui l’adoraient. Le long des murs latéraux apparaissaîent un grand nombre de têtes décharnées de moines et de saints byzantins, parmi lesquels étaient certainement les martyrs d’Éphèse, dont porte encore aujourd’hui le nom la vigne environnante. Au XIIe siècle, ce même Beno de Rapiza et son épouse Maria Macellaria, qui firent décorer de peintures la basilique de Saint-Clément, déployèrent aussi leur pieuse générosité envers la petite église de Saint-Gabriel sur la voie Appienne. De fait, aux angles de la lunette sur l’autel principal étaient peints deux portraits, d’homme et de femme, avec les noms : BENO et MARIA.

Au point de vue liturgique, l’insertion de la fête de saint Gabriel archange dans le calendrier de l’Église romaine par Benoît XV, loin de constituer une nouveauté, représente au contraire un retour aux plus anciennes traditions de l’Église Mère.

L’antienne d’introït, empruntée à l’ancienne messe de saint Michel, est tirée du psaume 102 : « Bénissez le Seigneur, vous tous, ses anges ; vous, puissants, qui exécutez ce qu’il dit et écoutez la parole de ses lèvres. » Quelle belle description de l’ange ! Un esprit contemplatif, que la parole de Dieu met en extase et qui trouve sa félicité à l’exécuter, coopérant ainsi avec le Verbe au salut du genre humain.

Dans la première collecte, on exalte les mérites de l’archange Gabriel qui, entre tous les autres esprits bienheureux, fut initié au grand secret de Dieu, c’est-à-dire au mystère de l’Incarnation du Verbe divin, secret que, pour le moment, le démon devait ignorer. Par les mérites de l’archange dont nous célébrons la fête, nous supplions donc le Seigneur de nous accorder son patronage dans le ciel.

La première lecture est tirée de Daniel (IX, 21-26). A la prière accompagnée de jeûnes du prophète, Gabriel descend du ciel et lui annonce que désormais une douzaine de semaines d’années seulement le séparent du Christ, qui mettra fin au péché et inaugurera le royaume messianique. Pourtant Jérusalem, qui est sur le point de se relever de ses ruines grâce à Cyrus, ne sera que trop infidèle au pacte que Dieu a fait avec Israël, car, après soixante-deux semaines d’années, le Messie sera mis à mort, un peuple nouveau, au commandement d’un chef étranger, détruira le temple, et les ruines couvriront le sol désolé du Moriah.

Le répons-graduel est tiré du même psaume que l’introït : « Vous, Anges de Yahweh, bénissez le Seigneur ; vous, puissants, qui exécutez ce qu’il vous dit. Mon âme, bénis le Seigneur ; mes puissances intimes bénissez son adorable Nom. »

Le fruit que nous devons demander à l’occasion de cette fête est la grâce d’imiter la promptitude et le zèle des saints anges dans leur vol rapide aux ordres de Dieu. Cette disposition d’obéissance et d’entière sujétion à la volonté de Dieu doit être universelle et continue, de manière à constituer ce que saint Paul appelle : rationabile obsequium vestrum.

Le psaume-trait, au lieu d’être tiré des chants davidiques, comme il est de règle, a été emprunté par le rédacteur moderne de la messe à la narration évangélique. Le mérite de Gabriel est intimement lié au mystère de l’Incarnation annoncé à la Vierge ; c’est le consentement de celle-ci que l’archange rapporte à l’Éternel [10] : « Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre les femmes, et béni le fruit de votre sein. » — Cette seconde bénédiction est toutefois d’Élisabeth. — « Voici que vous concevrez et mettrez au monde un Fils, et vous lui donnerez le nom d’Emmanuel » — interpolation évangélique, qui s’inspire du texte célèbre d’Isaïe. — « Sur vous viendra l’Esprit Saint, et la puissance du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C’est pourquoi le Saint qui naîtra de vous aura pour nom : le Fils de Dieu. »

La lecture évangélique (Luc., I, 26-38) où Gabriel, au nom de l’auguste Trinité et de toute la cour céleste, salue celle qui est bénie entre toutes les créatures et lui annonce la fonction de Mère de Dieu à laquelle le Seigneur l’appelle, est la même que le mercredi des Quatre-Temps d’Avent. Marie correspond, docile, à sa vocation, et le fiat qu’elle prononce en présence de l’archange représente la formule de sa profession religieuse.

Le verset de l’offertoire, commun à la messe de saint Michel, est tiré de l’Apocalypse (VIII, 3-4) et il est mis en relation avec l’encensement des oblations et de l’autel qui s’accomplit justement en ce moment de l’action liturgique. « L’ange s’arrêta dans le temple près de l’autel et il portait en main un encensoir d’or. On lin donna une grande quantité d’encens, et le thymiame parfumé s’éleva en présence de Dieu. » Cet arôme parfumé symbolise la divine liturgie, nos prières et nos sacrifices, que les saints anges, avec le Christ pontife dont ils sont les ministres, présentent pour nous devant le trône céleste de Dieu. C’est pourquoi, même dans l’anaphore romaine de la messe, on demande que les saints anges présentent notre sacrifice eucharistique de l’autel terrestre sur l’autel céleste et obtiennent pour ceux qui y participent l’abondance de toute grâce et bénédiction.

La secrète prend pour ainsi dire son inspiration du chant de l’offertoire, et supplie le Seigneur d’agréer notre offrande, accompagnée aujourd’hui des prières de l’archange ; en sorte que, celui-ci étant vénéré sur la terre par un culte spécial, il soit dans le ciel l’avocat de nos besoins spirituels.

Le verset pour la Communion du peuple est tiré du Cantique des trois enfants de Babylone (DAn., III, 58) : « Anges de Yahweh, bénissez le Seigneur. Élevez-lui un hymne et célébrez son Nom dans toute l’éternité. »

La collecte d’action de grâces demande au Seigneur, par les mérites de Gabriel, que, comme il a été pour nous le premier évangéliste du mystère de l’Incarnation divine, il nous en obtienne aussi le fruit abondant et fasse que, incorporés au Christ, grâce au Sacrement, nous vivions de Lui et participions avec Lui à l’héritage paternel.

Le fruit de la fête de ce jour, outre une tendre dévotion envers la Reine des anges, est un grand respect pour la présence de ces esprits bienheureux auxquels Jésus a confié l’assistance et la protection de l’Église. C’est pourquoi saint Jean, dans l’Apocalypse, au lieu de s’adresser directement aux sept évêques d’Asie, adresse ses admonitions aux anges tutélaires des Églises confiées à chacun d’eux.

[9] Armellini, Le Chiese di Roma, 2e édit., p. 596.

[10] Luc., I, 28 sq.

Detail aus dem Waldburg-Gebetbuch, 1486, WLB Stuttgart, Cod. brev. 12, fol. 88v


Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

L’Ange de l’Incarnation.

L’archange. — La Sainte Écriture nous a transmis le nom de trois archanges : Michel, Gabriel, Raphaël. La liturgie actuelle les célèbre tous les trois. Gabriel (l’homme de Dieu) apparaît dans l’Ancien et le Nouveau Testament comme porteur des messages joyeux, particulièrement des révélations concernant la Rédemption. Il explique à Daniel la vision du bélier et du bouc [11] et lui fait la révélation importante des 70 semaines d’années avant la venue du Christ [12]. Il annonce au prêtre Zacharie, pendant l’offrande de l’encens au temple, la naissance du précurseur du Seigneur [13]. Mais il fut particulièrement choisi pour porter à la bienheureuse Vierge, à Nazareth, le « message » de la naissance du Sauveur du monde. C’est pourquoi on l’appelle l’ange de l’Incarnation. Il est considéré aussi comme l’ange protecteur et gardien du peuple élu. — Dans les premiers siècles, l’archange n’était pas honoré liturgiquement. Son nom n’apparaît qu’au Moyen Age dans les listes de saints, mais toujours en union avec la fête de l’Annonciation de la Sainte Vierge. En 1921, le pape Benoît XV prescrivit sa fête pour toute l’Église. La prière pour la bénédiction de l’encens, à l’Offertoire de la messe, se formulait primitivement ainsi : « Par l’intercession de saint Gabriel archange, qui se tient à la droite de l’autel de l’encens... » Ce n’est que plus tard que le nom de Michel fut substitué à celui de Gabriel. — Nous prenons encore la messe du Carême et nous faisons mémoire du saint archange.

[11] Dan. VIII, 15 sq.

[12] Dan. IX, 20 sq.

[13] Luc 1, 5-23.

SOURCE : http://www.introibo.fr/24-03-St-Gabriel-archange#nh4

Jacobello da Fiore, trittico, 1400-30 ca. 208 x 490. Central panel: 208 × 194 Saint Gabriel: 208 x 163. Gallerie dell'Accademia– MIBAC. Eseguito per la sede del Magistrato del Proprio in Palazzo Ducale. Simbolo della Divina Sapienza tra due leoni, che rimandono al trono di Salomone. La Giustizia regge con la destrala spada e porta con la sinistra la bilancia. San Michele sorregge la bilancia e trasfigghe il drago. L'angelo guerriero e difensore della chiesa - nella sua duplice funzione di pesatore di anime e di combattente contra il drago, simbolo di Satana. Le parole dietro la Giustizia Eseguirò gli ammonimenti degli angeli e le parole sacre, blanda con i pii, nemica dei malvagu e superba con gli orgogliosi sono generalmente attribuite a CristoGiudice nell'arte nordica. É evidente l'identificazione della Giustizia con Venezia, rappresentata anche nel rilievo sula faciata ouest di Palazzo Ducale. L'importante commissione mostra 'influenza di Gentile da Fabriano. La cornice presenta sull'estrema destra lo stemma di Tommaso Mocenigo, doge 1414-1423]]mGabriel: Virginei partus humanae nuncia pacis Vox mea virgo ducem rebus te poscit opacis

Jacobello del Fiore  (1370–1439), Justice between the Archangels Michael and Gabriel, tempera on panel208 x 490. Central panel: 208 × 194 Saint Gabriel: 208 x 163. Gallerie dell'Accademia– MIBAC. Justice seated between two lions and the archangels Michael and Gabriel. She holds her attributes sword and scales.  Above the head of the left lion: Artist's name and date :Fiore pinxit 1421, 1000 years after the legendary founding of Venice


Gabriel the Archangel

Also known as

Fortitudo Dei

Gabr-el

Gabrielus

Gavri’el

Gavriel

Jibrail

Jibril

Memorial

29 September

formerly 24 March

Profile

Archangel and messenger of God. One of the three angels mentioned by name in the Catholic Bible.

Appeared to the prophet Daniel to explain the prophet’s visions relating to the Messiah. (Daniel 8:16-26; 9:21-27)

Appeared to Zachary in the temple to announce the coming of Zachary’s son, John the Baptist, and to strike Zachary mute for his disbelief. (Luke 1:11-20)

Appeared to Mary to let her know she’d been selected to bear the Saviour. (Luke 1:26-38)

Born

wasn’t

Died

hasn’t

Name Meaning

God is mighty

God is my strength

man of God

my master is God

strong man of God

the strength of God

Patronage

broadcasters

clergy

communications workers

diplomats, ambassadors (proclaimed on 5 July 1949 by Pope Pius XII for Spain, and 29 January 1962 by Pope John XXIII for Argentina)

Italian military telecommunication workers (proclaimed on 6 April 1956 by Pope Pius XII)

messengers

philatelists

post offices

postal employees

postal services

postal workers

radio

radio workers

secular clergy

stamp collectors

telecommunications workers (proclaimed on 12 January 1951 by Pope Pius XII)

telegraphs, telegraph operators, telegraphers

telephones

television

television workers

Portugal

SeattleWashingtonarchdiocese of

AuchiNigeriadiocese of

Brothers of Saint Gabriel

Representation

lily

shield

spear

trumpet

olive branch as he was the one who announced the Prince of Peace

Storefront

hand painted medals

Additional Information

A Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.

Angels in Art, by Clara Erskine Clement

Book of Saints, by Father Lawrence George Lovasik, S.V.D.

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Light from the Altar

Saints and Saintly Dominicans

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

Three Archangels and the Guardian Angels in Art, by Eliza Allen Starr

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer

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1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian Catholic Truth Society

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Santo del Giorno

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Readings

You should be aware that the word “angel” denotes a function rather than a nature. Those holy spirits of heaven have indeed always been spirits. They can only be called angels when they deliver some message. Moreover, those who deliver messages of lesser importance are called angels; and those who proclaim messages of supreme importance are called archangels. And so it was that not merely an angel but the archangel Gabriel was sent to the Virgin Mary. It was only fitting that the highest angel should come to announce the greatest of all messages…. So too Gabriel, who is called God’s strength, was sent to Mary. He came to announce the One who appeared as a humble man to quell the cosmic powers. Thus God’s strength announced the coming of the Lord of the heavenly powers, mighty in battle. – from a homily by Pope Saint Gregory the Great

…and on the Ulai I heard a human voice that cried out, “Gabriel, explain the vision to this man.” When he came near where I was standing, I fell prostrate in terror. But he said to me, “Understand, son of man, that the vision refers to the end time.” As he spoke to me, I fell forward in a faint; he touched me and made me stand up.

“I will show you,” he said, “what is to happen later in the period of wrath; for at the appointed time, there will be an end.

“The two-horned ram you saw represents the kings of the Medes and Persians. The he-goat is the king of the Greeks, and the great horn on its forehead is the first king. The four that rose in its place when it was broken are four kingdoms that will issue from his nation, but without his strength.

“After their reign, when sinners have reached their measure, There shall arise a king, impudent and skilled in intrigue. He shall be strong and powerful, bring about fearful ruin, and succeed in his undertaking. He shall destroy powerful peoples; his cunning shall be against the holy ones, his treacherous conduct shall succeed. He shall be proud of heart and destroy many by stealth. But when he rises against the prince of princes, he shall be broken without a hand being raised. The vision of the evenings and the mornings is true, as spoken; Do you, however, keep this vision undisclosed, because the days are to be many.” – Daniel 8:16-26

I was still occupied with this prayer, when Gabriel, the one whom I had seen before in vision, came to me in rapid flight at the time of the evening sacrifice. He instructed me in these words: “Daniel, I have now come to give you understanding. When you began your petition, an answer was given which I have come to announce, because you are beloved. Therefore, mark the answer and understand the vision. “Seventy weeks are decreed for your people and for your holy city: Then transgression will stop and sin will end, guilt will be expiated, Everlasting justice will be introduced, vision and prophecy ratified, and a most holy will be anointed. Know and understand this: From the utterance of the word that Jerusalem was to be rebuilt Until one who is anointed and a leader, there shall be seven weeks. During sixty-two weeks it shall be rebuilt, With streets and trenches, in time of affliction. After the sixty-two weeks an anointed shall be cut down when he does not possess the city; And the people of a leader who will come shall destroy the sanctuary. Then the end shall come like a torrent; until the end there shall be war, the desolation that is decreed. For one week he shall make a firm compact with the many; Half the week he shall abolish sacrifice and oblation; On the temple wing shall be the horrible abomination until the ruin that is decreed is poured out upon the horror.” – Daniel 9:21-27

…the angel of the Lord appeared to him, standing at the right of the altar of incense. Zechariah was troubled by what he saw, and fear came upon him. But the angel said to him, “Do not be afraid, Zechariah, because your prayer has been heard. Your wife Elizabeth will bear you a son, and you shall name him John. And you will have joy and gladness, and many will rejoice at his birth, for he will be great in the sight of (the) Lord. He will drink neither wine nor strong drink. He will be filled with the holy Spirit even from his mother’s womb, and he will turn many of the children of Israel to the Lord their God. He will go before him in the spirit and power of Elijah to turn the hearts of fathers toward children and the disobedient to the understanding of the righteous, to prepare a people fit for the Lord.”

Then Zechariah said to the angel, “How shall I know this? For I am an old man, and my wife is advanced in years.”

And the angel said to him in reply, “I am Gabriel, who stand before God. I was sent to speak to you and to announce to you this good news. But now you will be speechless and unable to talk until the day these things take place, because you did not believe my words, which will be fulfilled at their proper time.” – Luke 11-20

In the sixth month, the angel Gabriel was sent from God to a town of Galilee called Nazareth, to a virgin betrothed to a man named Joseph, of the house of David, and the virgin’s name was Mary. And coming to her, he said, “Hail, favored one! The Lord is with you.” But she was greatly troubled at what was said and pondered what sort of greeting this might be. Then the angel said to her, “Do not be afraid, Mary, for you have found favor with God. Behold, you will conceive in your womb and bear a son, and you shall name him Jesus. He will be great and will be called Son of the Most High, and the Lord God will give him the throne of David his father, and he will rule over the house of Jacob forever, and of his kingdom there will be no end.”

But Mary said to the angel, “How can this be, since I have no relations with a man?”

And the angel said to her in reply, “The holy Spirit will come upon you, and the power of the Most High will overshadow you. Therefore the child to be born will be called holy, the Son of God. And behold, Elizabeth, your relative, has also conceived a son in her old age, and this is the sixth month for her who was called barren; for nothing will be impossible for God.”

Mary said, “Behold, I am the handmaid of the Lord. May it be done to me according to your word.” Then the angel departed from her. – Luke 1:26-38

MLA Citation

“Gabriel the Archangel“. CatholicSaints.Info. 11 June 2024. Web. 22 September 2024. <https://catholicsaints.info/gabriel-the-archangel/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/gabriel-the-archangel/


Jacopo di Cione  (1325–1399), Annunciation, circa 1370, Church Spirito Santo, in alto, il Padre Eterno e, in basso, in piedi San Nicola da Bari e Santa Caterina d’Alessandria. Sulle pagine del libro più grande, aperto, la scritta "Ecce ancilla Domini, Ecce Virgo concipiet"; sulla bocca dell’Arcangelo le parole "Ave grazia plena".In basso a destra della tavola ci sono i resti di una iscrizione a caratteri gotici non ben leggibile. La tavola ha un’abbondanza decorativa e un gusto per i dettagli che creano la colorata e fantasiosa ambientazione. La tavola insieme alla predella sottostante, fino al 1741 fu sull’altare maggiore della chiesa. Inserita in una cornice manieristica di legno intagliato dalla mano di Lodovico Casini e dorata da fra Raffaello Chiari. Si trovava in restauro presso la SBAS di Firenze dal 1959 ed è stata ricollocata al suo posto il 20 dicembre 2002. Sulle pagine del libro più grande, aperto, la scritta "Ecce ancilla Domini, Ecce Virgo concipiet"; sulla bocca dell’Arcangelo le parole "Ave grazia plena".La predella: Storie di Cristo.


 St. Gabriel, the Archangel

Feastday: September 29

Patron: of messengers, telecommunication workers, postal workers

St. Gabriel is an angel who serves as a messenger for God to certain people. He is one of the three archangels. Gabriel is mentioned in both the Old and the New Testaments of the Bible. First, in the Old Testament, Gabriel appears to the prophet Daniel to explain his visions. Gabriel is described as, "one who looked like man," as he interprets Daniel's visions. He speaks to Daniel while he is sleeping. After Gabriel's first visit, Daniel becomes tired and sick for days. Gabriel later visits Daniel again providing him with more insight and understanding in an answered prayer.

In the New Testament, Gabriel, described as "an angel of the Lord," first appears to Zacharias, the father of John the Baptist. He tells him, "Fear not, Zacharias: for thy prayer is heard; and thy wife Elisabeth shall bear thee a son, and thou shalt call his name John. And thou shalt have joy and gladness; and many shall rejoice at his birth." Luke 1:13.

After Elizabeth conceived and was six months pregnant, Gabriel appears again. The Book of Luke states he was sent from God to Nazareth to visit the virgin married to a man named Joseph. Gabriel said to Mary, "Hail, thou that art highly favoured, the Lord is with thee: blessed art thou among women." Luke 1:28.

"Fear not, Mary: for thou hast found favour with God.

31 And, behold, thou shalt conceive in thy womb, and bring forth a son, and shalt call his name JESUS.

32 He shall be great, and shall be called the Son of the Highest: and the Lord God shall give unto him the throne of his father David:

33 And he shall reign over the house of Jacob for ever; and of his kingdom there shall be no end." Luke 1:30-33

Gabriel told Mary she would conceive from The Holy Ghost and the baby will be the Son of God.

After the Annunciation of Mary, Gabriel is not spoken of again.

Gabriel's attributes are the Archangel; he is clothed in blue or white; and is seen carrying a lily, a trumpet, a shining lantern, a branch from Paradise, a scroll or a scepter. In art, Gabriel is most commonly represented in the scene of the Annunciation. In art, Gabriel is often represented in the scene of the Annunciation.

He is occasionally cited as the one who blows God's trumpet to indicate the Lord's return to Earth. However, the person designated with this task varies; different passages cite different people. The earliest known identification of Gabriel as the trumpet holder comes in 1455 represented in Byzantine art.

Gabriel is recognized as the patron saint of messengers, telecommunication workers, and postal workers. His feast day is celebrated on September 29, along with St. Michael and St. Raphael.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=279

Sano di Pietro  (1405–1481), Gabriel, L'Ange de l'Annonciation / Angel of the Annunciation, circa 1450, tempera and gold on poplar wood, 40.5 x 34, Musée du Petit Palais


St. Gabriella

Feastday: September 29

Patron: Communications workers

Gabriella is the feminine form of Gabriel. Angels are spirits without bodies, who possess superior intelligence, gigantic strength, and surpassing holiness. They enjoy an intimate relationship to God as His special adopted children, contemplating, loving, and praising Him in heaven. Some of them are frequently sent as messengers to men from on high. The name Gabriel means "man of God," or "God has shown himself mighty." It appears first in the prophesies of Daniel in the Old Testament. The angel announced to Daniel the prophecy of the seventy weeks. His name also occurs in the apocryphal book of Henoch. He was the angel who appeared to Zachariah to announce the birth of St. John the Baptizer. Finally, he announced to Mary that she would bear a Son Who would be conceived of the Holy Spirit, Son of the Most High, and Saviour of the world. The feast day is September 29th. St. Gabriel is the patron of communications workers.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=649


St. Gabriel the Archangel

"Fortitudo Dei", one of the three archangels mentioned in the Bible.

Only four appearances of Gabriel are recorded: In Daniel 8, he explains the vision of the horned ram as portending the destruction of the Persian Empire by the Macedonian Alexander the Great, after whose death the kingdom will be divided up among his generals, from one of whom will spring Antiochus Epiphanes. In chapter 9, after Daniel had prayed for Israel, we read that "the man Gabriel . . . . flying swiftly touched me" and he communicated to him the mysterious prophecy of the "seventy weeks" of years which should elapse before the coming of Christ. In chapter 10, it is not clear whether the angel is Gabriel or not, but at any rate we may apply to him the marvellous description in verses 5 and 6. In the New Testament he foretells to Zachary the birth of the Precursor, and to Mary that of the Saviour.

Thus he is throughout the angel of the Incarnation and of Consolation, and so in Christian tradition Gabriel is ever the angel of mercy while Michael is rather the angel of judgment. At the same time, even in the Bible, Gabriel is, in accordance with his name, the angel of the Power of God, and it is worth while noting the frequency with which such words as "great", "might", "power", and "strength" occur in the passages referred to above. The Jews indeed seem to have dwelt particularly upon this feature in Gabriel's character, and he is regarded by them as the angel of judgment, while Michael is called the angel of mercy. Thus they attribute to Gabriel the destruction of Sodom and of the host of Sennacherib, though they also regard him as the angel who buried Moses, and as the man deputed to mark the figure Tau on the foreheads of the elect (Ezekiel 9:4). In later Jewish literature the names of angels were considered to have a peculiar efficacy, and the British Museum possesses some magic bowls inscribed with Hebrew, Aramaic, and Syriac incantations in which the names of Michael, Raphael, and Gabriel occur. These bowls were found at Hillah, the site of Babylon, and constitute an interesting relic of the Jewish captivity. In apocryphal Christian literature the same names occur, cf. Enoch, ix, and the Apocalypse of the Blessed Virgin.

As remarked above, Gabriel is mentioned only twice in the New Testament, but it is not unreasonable to suppose with Christian tradition that it is he who appeared to St. Joseph and to the shepherds, and also that it was he who "strengthened" Our Lord in the garden (cf. the Hymn for Lauds on 24 March). Gabriel is generally termed only an archangel, but the expression used by St. Raphael, "I am the angel Raphael, one of the seven, who stand before the Lord" (Tobit 12:15) and St. Gabriel's own words, "I am Gabriel, who stand before God" (Luke 1:19), have led some to think that these angels must belong to the highest rank; but this is generally explained as referring to their rank as the highest of God's messengers, and not as placing them among the Seraphim and Cherubim (cf. St. ThomasI.112.3III.30.2 ad 4um

Sources

In addition to the literature under ANGEL and in the biblical dictionaries, see PUSEY, The Prophet Daniel (London, 1868); EDERSHEIM, Jesus the Messiah (London and New York, 1890), Append. XIII; H. CROSBY, Michael and Gabriel in Homiletic Review (1890), XIX, 160-162; BARDENHEWER, Mariä-Verkündigung in Bibl. Studien, X, 496 sqq.

Pope, Hugh. "St. Gabriel the Archangel." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 29 Sept. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/06330a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Sean Hyland.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06330a.htm 

Katholische Friedhofskirche St. Salvator und Sebastian in Weilheim in Oberbayern im Landkreis Weilheim-Schongau (Bayern/Deutschland), Choraltar mit Tafelbildern um 1470/80; Darstellung Rückseite: Verkündigung (Erzengel Gabriel)


Light from the Altar – Saint Gabriel, 18 March

From the gentle Saint Patrick we come to the great Archangel Gabriel. Dare we ask him to bo our companion? Oh, yes. God’s children may be very daring. They have seen God the Son made man, passing about among he sons of men. They may confidently dwell with the angels. Besides, this dear angel was often sent by God with messages to men. True, they were great and holy men; but if we are humble God is wonderfully long-suffering and patient with our infirmities. Gabriel’s first message to earth, as far as we know, was to Daniel, that “man of desires,” the prophet of olden time, to instruct him in many things. At first Daniel was so awe-stricken at the angel’s apparition, though he was in the figure of a man, that he fell flat to the ground. But the angel “touched him and set him upright.” and opened his understanding and taught him. Another day, when Daniel “was praying and confessing his sins, Gabriel, flying swiftly, touched him at the time of the evening sacrifice,” and again instructed him. Many hundreds of years later, Gabriel came to Zachary, the Jewish priest, in the Temple. This visit was also at the hour of evening sacrifice, when the holy old man was at prayer. We know the beautiful story – how Zachary and Elizabeth were promised a little son who was to be the Lord’s precursor, how he doubted the angel’s word, and how a dumbness came upon him and he was not able to speak for nine months. Once again, and only a little later as the earth’s time goes, again Gabriel was sent on a message, and then he brought the greatest news that ever was told. His message was to the Virgin of Nazareth, espoused to a man called Joseph. And before he left the little home the greatest mystery of time and eternity was wrought – “the Word was made Flesh.” A great deal to think of here, is there not? Much food for meditation. But we must pass on. We have not far to go. Indeed, we need not leave the angel’s company, for he has been with Mary, who was espoused to Joseph, and we can go together to the holy Patriarch.

MLA Citation

Father James J McGovern. “Saint Gabriel, 18 March”. Light from the Altar1906. CatholicSaints.Info. 31 October 2019. Web. 1 October 2020. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/light-from-the-altar-saint-gabriel-18-march/

Luca Signorelli  (1450–1523), The Archangel Gabriel, Early Renaissance, oil on panel, 78.3 x 53.8, Walters Art Museum. This image of the archangel Gabriel, which has suffered some damage, is most likely a fragment from a much larger painting of the Annunciation, which would have had the Virgin Mary on the right. The white lily held by the archangel is symbolic of Mary's virginity. The perfectly regular profile, the long curling hair, the gracefulness of the hands, and the overall emphasis on contour lines are characteristic of later 15th-century central Italian painting, of which Signorelli was one of the great masters


Saints and Saintly Dominicans – 24 March

Saint GabrielArchangel

Among the various Orders of the Angels of whom Saint Thomas has so admirably written, some are consecrated solely to the contemplation of the divine perfections, others are sent forth on works of active ministry Among these last, those whom God reserves for the most important charges are called archangels. Such is Saint Gabriel, to whom the secret of the Incarnation was confided and who was to carry its message to earth. For the fall of man having come about through a rebellious angel, it was fitting that a faithful angel should cooperate in the work of reparation. Gabriel it was who revealed the time of the Incarnation to Daniel, the man of desires, and who later on sustained Jesus in Gethsemane, that He might accept the sorrows of His Passion; today he announces to Mary the joys, the greatness and wonderful fruits of this mystery. “Fear not,” he says, after having saluted her with “Hail Mary,” “thou hast found grace with God.” * * * “Fear not,” he says later on to Joseph, “that which is accomplished in thy spoused is the work of the Holy Ghost.” Happy house of Nazareth, which has heard these strengthening words of the angel! He is indeed in this mystery Gabriel, which means “strength of God,” and Nazareth henceforth fully justifies its name, which signifies “a flower,” since within its walls grows up Jesus, the joy and sweetness of the world.

Prayer

Holy archangel, make me a man of desires like Daniel, that I may see the Kingdom of God established in my soul.

Practice

Recite the mysteries of the Rosary in union with the Archangel Gabriel, especially the first joyful and the first sorrowful mysteries.

– taken from the book Saints and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie CormierO.P.

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-saintly-dominicans-24-march/

San Gabriele arcangelo

Francesco Mochi  (1580–1654), Angel de la Anunciación, circa 1603, Museo dell'Opera, Orvieto


EPISCOPAL ORDINATION OF SIX NEW BISHOPS

HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

Memorial of the three Archangels

St Peter's Basilica

Saturday, 29 September 2007

Dear Brothers and Sisters,

We are gathered together around the Lord's altar on an occasion both solemn and joyful: the Episcopal Ordination of six new Bishops, called to carry out different offices at the service of the one Church of Christ. They are Mons. Mieczysław Mokrzycki, Mons. Francesco Brugnaro, Mons. Gianfranco Ravasi, Mons. Tommaso Caputo, Mons. Sergio Pagano and Mons. Vincenzo Di Mauro. I offer my cordial greeting to them all, with a fraternal embrace. I extend a special greeting to Mons. Mokrzycki who, together with the present Cardinal Stanisław Dziwisz, served for many years as Secretary to the Holy Father John Paul II and then, after my election as Successor of Peter, also served as my Secretary with great humility, competence and dedication. Together with him, I greet Pope John Paul II's friend, Cardinal Marian Jaworski, to whom Mons. Mokrzycki will offer his assistance as Coadjutor. I also greet the Latin Bishops of Ukraine who are here in Rome for their ad limina Apostolorum visit. My thoughts also go to the Greek-Catholic Bishops, some of whom I met last Monday, and to the Orthodox Church of Ukraine. May Heaven bless all their efforts to keep the healing and strengthening power of Christ's Gospel active in their Land and to pass it on to future generations.

We are celebrating this Episcopal Ordination on the Feast of the three Archangels who are mentioned by name in Scripture: Michael, Gabriel and Raphael. This reminds us that in the ancient Church - already in the Book of Revelation - Bishops were described as "angels" of their Church, thereby expressing a close connection between the Bishop's ministry and the Angel's mission. From the Angel's task it is possible to understand the Bishop's service. But what is an Angel? Sacred Scripture and the Church's tradition enable us to discern two aspects. On the one hand, the Angel is a creature who stands before God, oriented to God with his whole being. All three names of the Archangels end with the word "El", which means "God". God is inscribed in their names, in their nature. Their true nature is existing in his sight and for him. In this very way the second aspect that characterizes Angels is also explained: they are God's messengers. They bring God to men, they open heaven and thus open earth. Precisely because they are with God, they can also be very close to man. Indeed, God is closer to each one of us than we ourselves are. The Angels speak to man of what constitutes his true being, of what in his life is so often concealed and buried. They bring him back to himself, touching him on God's behalf. In this sense, we human beings must also always return to being angels to one another - angels who turn people away from erroneous ways and direct them always, ever anew, to God. If the ancient Church called Bishops "Angels" of their Church, she meant precisely this: Bishops themselves must be men of God, they must live oriented to God. "Multum orat pro populo" - "Let them say many prayers for the people", the Breviary of the Church says of holy Bishops. The Bishop must be a man of prayer, one who intercedes with God for human beings. The more he does so, the more he also understands the people who are entrusted to him and can become an angel for them - a messenger of God who helps them to find their true nature by themselves, and to live the idea that God has of them.

All this becomes even clearer if we now look at the figures of the three Archangels whose Feast the Church is celebrating today. First of all there is Michael. We find him in Sacred Scripture above all in the Book of Daniel, in the Letter of the Apostle St Jude Thaddeus and in the Book of Revelation.

Two of this Archangel's roles become obvious in these texts. He defends the cause of God's oneness against the presumption of the dragon, the "ancient serpent", as John calls it. The serpent's continuous effort is to make men believe that God must disappear so that they themselves may become important; that God impedes our freedom and, therefore, that we must rid ourselves of him.

However, the dragon does not only accuse God. The Book of Revelation also calls it "the accuser of our brethren..., who accuses them day and night before our God" (12: 10). Those who cast God aside do not make man great but divest him of his dignity. Man then becomes a failed product of evolution. Those who accuse God also accuse man. Faith in God defends man in all his frailty and short-comings: God's brightness shines on every individual. It is the duty of the Bishop, as a man of God, to make room in the world for God, to counter the denials of him and thus to defend man's greatness. And what more could one say and think about man than the fact that God himself was made man? Michael's other role, according to Scripture, is that of protector of the People of God (cf. Dn 10: 21; 12: 1). Dear friends, be true "guardian angels" of the Church which will be entrusted to you! Help the People of God whom you must lead in its pilgrimage to find the joy of faith and to learn to discern the spirits: to accept good and reject evil, to remain and increasingly to become, by virtue of the hope of faith, people who love in communion with God-Love.

We meet the Archangel Gabriel especially in the precious account of the annunciation to Mary of the Incarnation of God, as Luke tells it to us (1: 26-38). Gabriel is the messenger of God's Incarnation. He knocks at Mary's door and, through him, God himself asks Mary for her "yes" to the proposal to become the Mother of the Redeemer: of giving her human flesh to the eternal Word of God, to the Son of God. The Lord knocks again and again at the door of the human heart. In the Book of Revelation he says to the "angel" of the Church of Laodicea and, through him, to the people of all times: "Behold, I stand at the door and knock; if any one hears my voice and opens the door, I will come in to him and eat with him, and he with me" (3: 20). The Lord is at the door - at the door of the world and at the door of every individual heart. He knocks to be let in: the Incarnation of God, his taking flesh, must continue until the end of time. All must be reunited in Christ in one body: the great hymns on Christ in the Letters to the Ephesians and to the Colossians tell us this. Christ knocks. Today too he needs people who, so to speak, make their own flesh available to him, give him the matter of the world and of their lives, thus serving the unification between God and the world, until the reconciliation of the universe. Dear friends, it is your task to knock at people's hearts in Christ's Name. By entering into union with Christ yourselves, you will also be able to assume Gabriel's role: to bring Christ's call to men.

St Raphael is presented to us, above all in the Book of Tobit, as the Angel to whom is entrusted the task of healing. When Jesus sends his disciples out on a mission, the task of proclaiming the Gospel is always linked with that of healing. The Good Samaritan, in accepting and healing the injured person lying by the wayside, becomes without words a witness of God's love. We are all this injured man, in need of being healed. Proclaiming the Gospel itself already means healing in itself, because man is in need of truth and love above all things. The Book of Tobit refers to two of the Archangel Raphael's emblematic tasks of healing. He heals the disturbed communion between a man and a woman. He heals their love. He drives out the demons who over and over again exhaust and destroy their love. He purifies the atmosphere between the two and gives them the ability to accept each other for ever. In Tobit's account, this healing is recounted with legendary images. In the New Testament, the order of marriage established in creation and threatened in many ways by sin, is healed through Christ's acceptance of it in his redeeming love. He makes marriage a sacrament: his love, put on a cross for us, is the healing power which in all forms of chaos offers the capacity for reconciliation, purifies the atmosphere and mends the wounds. The priest is entrusted with the task of leading men and women ever anew to the reconciling power of Christ's love. He must be the healing "angel" who helps them to anchor their love to the sacrament and to live it with an ever renewed commitment based upon it. Secondly, the Book of Tobit speaks of the healing of sightless eyes. We all know how threatened we are today by blindness to God. How great is the danger that with all we know of material things and can do with them, we become blind to God's light. Healing this blindness through the message of faith and the witness of love is Raphael's service, entrusted day after day to the priest and in a special way to the Bishop. Thus, we are prompted spontaneously also to think of the Sacrament of Reconciliation, the Sacrament of Penance which in the deepest sense of the word is a sacrament of healing. The real wound in the soul, in fact, the reason for all our other injuries, is sin. And only if forgiveness exists, by virtue of God's power, by virtue of Christ's love, can we be healed, can we be redeemed.

"Abide in my love", the Lord says to us today in the Gospel (Jn 15: 9). At the moment of your Episcopal Ordination he says so particularly to you, dear friends. Abide in his love! Abide in that friendship with him, full of love, which he is giving you anew at this moment! Then your lives will bear fruit, fruit that abides (cf. Jn 15: 16). Let us all pray for you at this time, dear Brothers, so that this may be granted to you. Amen.

© Copyright 2007 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070929_episc-ordinations.html

Francesco Botticini  (1446–), Michael, Raphael, Tobias and Gabriel, 1470, tempera on panel, 135 x 154, Uffizi Gallery


Saints Michael, Gabriel, and Raphael, the Archangels

By uCatholic

September 29, 2023

Michael (Who Is Like To God?)

Michael, whose name translates to “Who is like to God?”, is known as a warrior in the celestial realm. He is a defender against evil forces and a protector of the faithful. He is recognized in Scripture on four occasions:

In Daniel 10:13, where he assists Gabriel.

Daniel 12, marking his role in the end times.

The Epistle of St. Jude, revealing his dispute with the devil over Moses’ body.

In Revelation 12:7, highlighting his leadership in the battle against the dragon.

Christian tradition ascribes to Michael four key roles: battling Satan, saving souls from evil especially at death, being the champion for both Jews and Christians, and ushering souls to judgment. While his celestial rank varies among interpretations, many believe he’s the prince of all angels.

Michael’s imagery in art often depicts him as a warrior defeating a dragon, symbolizing Satan. He sometimes holds scales or the book of life, underlining his role in judgment.

Gabriel (The Power of God)

Gabriel is notably known as the angel of the Incarnation and Consolation. He is depicted in the Bible four times:

Daniel 8, interpreting Daniel’s vision.

Daniel 9, communicating the prophecy of the “seventy weeks.”
Foretelling the birth of John the Baptist to Zachary in Luke 1 v8ff.
Announcing the birth of Jesus to Mary in Luke 1:26.
Though Gabriel’s name appears only twice in the New Testament, tradition often attributes to him other biblical appearances, like the angel who strengthened Jesus in the garden. Though commonly referred to as an archangel, there are interpretations based on his and Raphael’s declarations that they might hold a higher celestial rank.

Raphael (God has healed)

Raphael is prominently featured in the Book of Tobias from the Septuagint, where he accompanies young Tobias on an adventure, eventually revealing himself as an archangel. His main roles include offering prayers to the Lord on behalf of humans and healing.

Though only Michael and Gabriel are named in the New Testament, many believe Raphael is the “angel of the Lord” from John 5, who stirs healing waters at Bethzatha.

The three archangels, each with distinct roles, feature prominently in Christian teachings and traditions, emphasizing protection, communication, and healing. They’ve inspired countless interpretations and remain significant in faith practices today.

Love

SOURCE : https://ucatholic.com/saints/archangels/

Fresque du monastère de Kintsvissi, XIIe-XIIIe siècleGeorgie.

Angel, fresco from Kintsvisi monastery, Georgia, 12th-13th century


Book of Saints – Saint Gabriel the Archangel

Article

September 29

The Prophet Daniel wrote that it was Gabriel the Archangel who announced to him the time of the coming of Messiah.

Gabriel also appeared to Zechariah “standing on the right side of the altar of incense,” as Saint Luke writes, to make known the future birth of John the Baptist.

But Gabriel’s greatest honor was to be sent to Mary at Nazareth and to announce to her that she was to be the Mother of God. When she consented, Mary became the Mother of the Son of God.

Gabriel’s name means “the strength of God.” God sent him as a messenger in the work that shows the power and glory of God.

Through many centuries Gabriel has been honored by Christians as the Angel of the Incarnation, of consolation, and of mercy. He left us the first words of the “Hail Mary.”

MLA Citation

Father Lawrence George Lovasik, S.V.D.. “Saint Gabriel the Archangel”. Book of Saints. CatholicSaints.Info. 8 January 2019. Web. 23 September 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-saint-gabriel-the-archangel/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-saint-gabriel-the-archangel/

Les Trois Archanges sur le portail (mosaïque du tympan), église des Saints-ArchangesParis Ve


Ordinary Time: September 29th

Feast of Sts. Michael, Gabriel, and Raphael, Archangels

Other Commemorations: St. John of Dukla, Religious (RM) ; Other Titles: Michaelmas; Jan of Dukla
The liturgy celebrates the feast of these three archangels who are venerated in the tradition of the Church. Michael (Who is like God?) was the archangel who fought against Satan and all his evil angels, defending all the friends of God. He is the protector of all humanity from the snares of the devil. Gabriel (Strength of God) announced to Zachariah the forthcoming birth of John the Baptist, and to Mary, the birth of Jesus. His greeting to the Virgin, "Hail, full of grace," is one of the most familiar and frequent prayers of the Christian people. Raphael (Medicine of God) is the archangel who took care of Tobias on his journey.

According to the 1962 Missal of St. John XXIII the Extraordinary Form of the Roman Rite, today is the feast of St. Michael. St. Gabriel is observed on March 24 and St. Raphael on October 24.

The Catechism of the Catholic Church teaches us that, "The existence of the spiritual, non-corporeal beings that Sacred Scripture usually calls "angels" is a truth of faith. The witness of Scripture is as clear as the unanimity of Tradition" (#328).

"In her liturgy, the Church joins with the angels to adore the thrice-holy God. She invokes their assistance (in the funeral liturgy's In Paradisum deducant te angeli. . .["May the angels lead you into Paradise. . ."]). Moreover, in the "Cherubic Hymn" of the Byzantine Liturgy, she celebrates the memory of certain angels more particularly (St. Michael, St. Gabriel, St. Raphael, and the guardian angels)" (#335).

Angels are pure, created spirits. The name angel means servant or messenger of God. Angels are celestial or heavenly beings, on a higher order than human beings. Angels have no bodies and do not depend on matter for their existence or activity. They are distinct from saints, which men can become. Angels have intellect and will, and are immortal. They are a vast multitude, but each is an individual person. Archangels are one of the nine choirs of angels listed in the Bible. In ascending order, the choirs or classes are 1) Angels, 2) Archangels, 3) Principalities, 4) Powers, 5) Virtues, 6) Dominations, 7) Thrones, 8) Cherubim, and 9) Seraphim.

The previous liturgical calendar (1962) celebrated solely the feast of St. Michael on September 29. St. Gabriel was observed on March 24 and St. Raphael on October 24. This is why there are more traditions regarding "Michaelmas" instead of all three archangels.

St. Michael

The name of the archangel Michael means, in Hebrew, who is like unto God? and he is also known as "the prince of the heavenly host." He is usually pictured as a strong warrior, dressed in armor and wearing sandals. His name appears in Scripture four times, twice in the Book of Daniel, and once each in the Epistle of St. Jude and the Book of Revelation. From Revelation we learn of the battle in heaven, with St. Michael and his angels combatting Lucifer and the other fallen angels (or devils). We invoke St. Michael to help us in our fight against Satan; to rescue souls from Satan, especially at the hour of death; to be the champion of the Jews in the Old Testament and now Christians; and to bring souls to judgment.

This day is referred to as "Michaelmas" in many countries and is also one of the harvest feast days. In England this is one of the "quarter days," which was marked by hiring servants, electing magistrates, and beginning of legal and university terms. This day also marks the opening of the deer and other large game hunting season. In some parts of Europe, especially Germany, Denmark, and Austria, a special wine called "Saint Michael's Love" (Michelsminne) is drunk on this day. The foods for this day vary depending on nationality. In the British Isles, for example, goose was the traditional meal for Michaelmas, eaten for prosperity, France has waffles or Gaufres and the traditional fare in Scotland used to be St. Michael's Bannock (Struan Micheil) — a large, scone-like cake. In Italy, gnocchi is the traditional fare.

Patronage: against danger at sea; against temptations; ambulance drivers; arms manufacturers; artists; bakers; bankers, banking; barrel makers, coopers; battle; cutlers, knife grinders, knife sharpers; dying people; emergency medical technicians, EMTs, paramedics; fencers; fencing; Greek Air Force; greengrocers; grocers; Guild of Tanners and Weavers of Barcelona, Spain; haberdashers; hatmakers, hatters, cap makers; holy death; knights; mariners, sailors, watermen; boatmen; milliners; paratroopers; police officers; radiologists (proclaimed on 15 January 1941 by Pope Pius XII); radiotherapists; scale makers; security guards; sick people; soldiers; Spanish police officers; storms at sea; swordsmiths. See CatholicSaints.info for a whole list.

Symbols and Representation: Angel with wings; dressed in armor; lance and shield; scales; shown weighing souls; millstone; piercing dragon or devil; banner charged with a dove; symbolic colors orange or gold.

Statue de L'archange Gabriel (XVe siècel), ornant le sommet du pilier d'angle nord-ouest du Palais des DogesVenise 


St. Gabriel

St. Gabriel's name means "God is my strength." Biblically he appears three times as a messenger. He had been sent to Daniel to explain a vision concerning the Messiah. He appeared to Zachary when he was offering incense in the Temple, to foretell the birth of his son, St. John the Baptist. St. Gabriel is most known as the angel chosen by God to be the messenger of the Annunciation, to announce to mankind the mystery of the Incarnation.

The angel's salutation to our Lady, so simple and yet so full of meaning, Hail Mary, full of grace, has become the constant and familiar prayer of all Christian people.

Patronage: Ambassadors; broadcasting; childbirth; clergy; communications; diplomats; messengers; philatelists; postal workers; public relations; radio workers; secular clergy; stamp collectors; telecommunications; Portugal; Archdiocese of Seattle, Washington.

Symbols and Representation: Archangel; scepter and lily; MR or AM shield; lantern; mirror; olive branch; scroll with words Ave Maria Gratia Plena; Resurrection trumpet; shield; spear; lily; symbolic colors, silver or blue.

St. Raphael

Our knowledge of the Archangel Raphael comes to us from the book of Tobit. His mission as wonderful healer and fellow traveller with the youthful Tobias has caused him to be invoked for journeys and at critical moments in life. Tradition also holds that Raphael is the angel that stirred the waters at the healing sheep pool in Bethesda. His name means "God has healed."

Patronage: Blind; bodily ills; counselors; druggists; eye problems; guardian angels; happy meetings; healers; health inspectors; health technicians; love; lovers; mental illness; nurses; pharmacists; physicians; shepherds; against sickness; therapists; travelers; young people; young people leaving home for the first time; Archdiocese of Dubuque, Iowa; Archdiocese of Seattle, Washington.

Symbols and Representation: Staff; wallet and fish; staff and gourd; archangel; young man carrying a staff; young man carrying a fish; walking with Tobias; holding a bottle or flask; symbolic colors, gray or yellow.

Highlights and Things to Do:

This is a good feast to learn more about the angels. Children especially are fascinated by these celestial beings. The best place to start is the Catechism of the Catholic Church, nos. 328-336 to see the teachings of the Church on angels. John Paul II also did a Catechesis on the Angels during his General Audiences from July 9 to August 20, 1986.

Find the passages in the Bible about angels, in particular the passages about Michael, Gabriel and Raphael.

Read the section on angels in the Directory on Popular Piety and Liturgy. The document examines the doctrine and devotions of the angels. Devotion to angels is good, but also can have deviations.

Devotion to the Holy Angels gives rise to a certain form of the Christian life which is characterized by:

devout gratitude to God for having placed these heavenly spirits of great sanctity and dignity at the service of man;

an attitude of devotion deriving from the knowledge of living constantly in the presence of the Holy Angels of God — serenity and confidence in facing difficult situations, since the Lord guides and protects the faithful in the way of justice through the ministry of His Holy Angels. Among the prayers to the Guardian Angels the Angele Dei is especially popular, and is often recited by families at morning and evening prayers, or at the recitation of the Angelus.

217. Popular devotion to the Holy Angels, which is legitimate and good, can, however, also give rise to possible deviations:

when, as sometimes can happen, the faithful are taken by the idea that the world is subject to demiurgical struggles, or an incessant battle between good and evil spirits, or Angels and daemons, in which man is left at the mercy of superior forces and over which he is helpless; such cosmologies bear little relation to the true Gospel vision of the struggle to overcome the devil, which requires moral commitment, a fundamental option for the Gospel, humility and prayer;

when the daily events of life, which have nothing or little to do with our progressive maturing on the journey towards Christ are read schematically or simplistically, indeed childishly, so as to ascribe all setbacks to the devil and all success to the Guardian Angels. The practice of assigning names to the Holy Angels should be discouraged, except in the cases of Gabriel, Raphael and Michael whose names are contained in Holy Scripture.

Also read All About the Angels.

Memorize the prayer to St. Michael the Archangel. Although no longer formally recited after Mass, Pope St. John Paul II has encouraged us to recite this prayer daily. Read about this prayer. Here is the Regina Caeli message from April 24, 1994 during which the Pope encouraged this prayer.

In honor of St. Gabriel, Learn the Angelus and recite it daily. Traditionally, the prayer is prayed at the 6:00 and 12:00 hours (am and pm). There is a partial indulgence attached to those who pray this prayer.

Read the Book of Tobit for the story of St. Raphael helping Tobit and Tobias.

Find out more about the archangels:

Catholic Encyclopedia: St. Gabriel

Catholic Encyclopedia: St. Raphael

Catholic Encyclopedia: St. Michael

The Golden Legend: St. Michael

New Liturgical Movement: St. Raphael

New Liturgical Movement: Apparition of St. Michael

New Liturgical Movement: Gabriel, The Messenger Angel

Catholic Ireland

CatholicSaints.info: St. Gabriel

CatholicSaints.info: St. Michael

CatholicSaints.info: St. Raphael

Make some recipes related to Michaelmas. See the right blue sidebar for a list of suggestions. Of special mention is the St. Michael Bannock from Scotland (see also this version), roast goose and stuffing from Britain, waffles from France, and roast duck from Germany or France, gnocchi from Italy. Blackberries, apples and carrots also play a large role on this feast in various countries. Other ideas: make an angel food cake, devil's food cake or angel hair pasta. Decorate with white, symbolizing the angels, or use other symbolic colors (see above). Non-dessert items: deviled eggs, deviled meats, etc.

Try to find the Michaelmas daisy, a purple aster, to use for decoration. It also comes in other colors, including white, but purple is the most popular. It usually blooms in late summer until October. The official name is Aster novi-belgii, but is also known as New York aster. If you find plants or seeds to plan for next year's garden. This site has photos and gardening information for the Michaelmas daisy.

Folklore in the British Isles suggests that Michaelmas day is the last day that blackberries can be picked. It is said that when St. Michael expelled Lucifer, the devil, from heaven, he fell from the skies and landed in a prickly blackberry bush. Satan cursed the fruit, scorched them with his fiery breath, and stamped and spat on them, so that they would be unfit for eating. A traditional Irish proverb says:
On Michaelmas Day the devil puts his foot on the blackberries.

If you have access to blackberries, make this the last picking and eating. Perhaps make a blackberry pie? See Michaelmas Pie for a great recipe.

Catholic Cuisine has many unique food suggestions for this feast day.

St. John of Dukla

St. John (or Jan) of Dukla was a Franciscan missionary who was born in Dukla, Galicia, Poland, around 1414 and grew up a deeply religious person. He began his religious life as a hermit but then entered the Conventual Franciscans and was ordained. From 1440-1463 he labored as a preacher, and he was elected superior of the monastery because of his holiness and sound judgment. After serving his term in the monastery, John traveled as a missionary to the area of Lvov, in the Ukraine. There a group of Observant Franciscans, called the Bernardines, were conducting their ministries. John was attracted by the Bernardine spirit and transferred to that branch of the order. He was stricken with blindness in the last years of his life, but he did not retire from his pastoral duties. John preached and found his way to the confessional by groping along the pews. He died in Lvov, on September 29, 1484, a beloved priest. He was beatified in 1733 by Pope Clement XII. Pope John Paul II canonized John in Krosno, Poland, on June 10, 1997.
—Excerpted from Our Sunday Visitor's Encyclopedia of Saints, Matthew Bunson, Margaret Bunson, Stephen Bunson

Patronage: Poland and Lithuania

Highlights and Things To Do:

Read more about St. John:

Catholic Ireland

CatholicSaints.info

Wikipedia

You can hike to see his hermitage on the slopes of the Zaśpit Mountain in Poland.

Read the homily for the Mass for the Canonization of Blessed John of Dukla, Homily of John Paul II.

Read Pope St. John Paul II's address at the Visit to the Tomb of Blessed John of Dukla from June 9, 1997.

SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2014-09-29

Marias Verkündigung durch den Engel. Ikone aus der ausgehenden Komnenenzeit, Ende des 12. Jh. 61 x 42

Mary's Annunciation, late Komnenos icon from the end of the 12th century. 61 x 42, Saint Catherine Monastery  Sinai (Egypt)

L'Annonciation de Marie, icône tardive de l'époque de Comnè ne, fin du XIIe siècle, 61 x 42


September 28, 2023

Learning to Pray Like the Archangel Gabriel

Fr. John Horgan

The first time we find the term “evangelization” in Scripture is in the Gospel of St. Luke, and the first evangelizer is the same angel who appeared to Daniel in the Old Testament: the archangel Gabriel. Gabriel appears as the messenger of the Most High, bearing the good news of salvation in two an­nunciations — one to Zechariah, fulfilling the hopes of Israel, and the second to Mary, the Mother of the Savior, surpassing them beyond all hope.

The Annunciation

In the Gospel of Luke, we read that the priest Zechariah was called to serve his term in the Temple at Jerusalem, and by lot he was chosen to offer incense before the Holy of Holies. It was at that moment that the Lord God determined to send His holy angel to speak to Zechariah to reveal to him His plan for the unfolding of the history of salvation and the part he would play in the coming of the Messiah.

An angel of the Lord appeared, standing at the right side of the altar. Zechariah was filled with awe at the sight, and the angel spoke to him, his words and tone echoing both the power and the kindness with which he had spoken to Danie. As the angel continued his message, his words revealed not only the fulfillment of the divine plan but also the healing of the human family:

And he will turn many of the sons of Israel to the Lord their God, and he will go before him in the spirit and power of Elijah, to turn the hearts of the fathers to the children, and the disobedient to the wisdom of the just, to make ready for the Lord a people prepared. (Luke 1:16–17)

Despite his own knowledge and the angel’s appearance, the old man gave in to doubt. The reply of the angel left no doubt that this was a divine message:

I am Gabriel, who stand in the presence of God: and I was sent to speak to you, and to bring you this good news. And behold, you will be silent and unable to speak until the day that these things come to pass, because you did not be­lieve my words, which will be fulfilled in their time. (Luke 1:19–20)

It was customary for the priest to give a blessing to the by­standers upon coming out of the holy place, but Zechariah could speak no words. The message of salvation remained within his heart and only by signs was he able to communicate to those around him that something great had happened.

In order to appreciate more deeply the message given to Mary at Nazareth by the angel Gabriel and ponder it in our prayer, we have to note the differences between these two apparitions, these two annunciations. Though St. Luke describes the angel as ap­pearing to Zechariah in the Temple of the Lord, his description of the same angel’s coming to Mary is quite different. In fact, the Evangelist simply tells us:

In the sixth month the angel Gabriel was sent from God to a city of Galilee named Nazareth, to a virgin betrothed to a man whose name was Joseph, of the house of David; and the virgin’s name was Mary. And he came to her and said, “Hail, full of grace, the Lord is with you!” (Luke 1:26–28)

Though Zechariah is frightened by the appearance of the angel, Luke does not tell us that Mary is frightened at all by the angel coming to her. The Gospel does point out twice, however, that Mary is “troubled” by his words — when he addresses her as “full of grace” and then later when he reveals to her the mission for which she has been chosen by God.

Praying with Gabriel

There are several things we should study in this account that we may not have noticed before, no matter how many times we’ve meditated upon the words and prayed the Hail Mary and the Ange­lus. The dating (“sixth month”) may refer to Elizabeth’s pregnancy. Some commentators, though, think this also has a symbolic meaning. The prophet Haggai tells us that under the reign of King Darius, it was in the sixth month that the people of Israel began to rebuild the Temple of Jerusalem, “the house of the Lord” (Hag. 1:14–15). Now the angel has come to announce that the Lord Most High is preparing a new Ark for a New Covenant.

Mary is not afraid of the appearance of the angel. Throughout the Old Testament, when someone sees an angel for the first time, he or she is always struck with awe and and fear because the angel bears about him the authority and the glory of God. But Mary has no such reaction. The description of Gabriel’s visitation seems very ordinary. The angel comes into the house — not into a sacred and mysterious Holy of Holies, but into an ordinary home. He enters almost as if he were accustomed to doing so, a practice not commonly associated with the angels of the Most High God.

And the angel said to her, “Do not fear, Mary; for you have found favor before God. And behold, you will conceive in your womb and bear a son, and you shall call his name Jesus. He will be great, and will be called the Son of the Most High; and the Lord God will give to him the throne of his father David, and he will reign over the house of Jacob forever; and of his kingdom there will be no end. (Luke 1:31–33)

This is the most glorious message an angel has ever been given to deliver! It is the revelation of the Incarnation, the enfleshing of the Eternal Son of God, the joining of Creator and creation in a union of body, blood, soul, and divinity. It signifies the nuptials of Heaven and earth, the dawn of the everlasting wedding feast. It weaves together the essence of Who this Child-to-be-born is from all eternity and how He will be seen and known by generations yet unborn. Reread these words and think about how St. Gabriel felt when he spoke them for the first time, in the clarity of his angelic intellect. He awaits with angelic anticipation the response of the Woman at whom all Heaven marveled.

She is not struck dumb, as was Zechariah, but rather the angel answers her succinctly, “The Holy Spirit will come upon you, and the power of the Most High will overshadow you; there­fore the child to be born will be called holy, the Son of God” (Luke 1:35). He goes on to tell her that her cousin Elizabeth, Zechariah’s wife, is also with child, “for with God nothing will be impossible” (Luke 1:36–37). He gives Mary a sign that she had not asked for and in the face of his words — harmonizing all that she had understood of God’s will for herself and Joseph, and so clear, so rich with the authority of God — Mary replies, “Behold, I am the handmaid of the Lord; let it be to me according to your word” (Luke 1:38).

In this act of loving, trusting faith, the Church has found a “word” that is ever fruitful for our spiritual lives. Whether we are male or female, young or old, we must learn to repeat this per­fect Marian response to the divine will: “I am the servant of the Lord; may His will be done in me, through me, by me; now and always and forever.” Two Latin words are often used to sum up the Immaculata’s response and our “adoption” of them in our own spiritual life: Ecce (Behold) and Fiat (Be it done). Together with the word Magnificat, the opening phrase of Our Lady’s canticle to Elizabeth (“My soul doth magnify the Lord”), these three words form the inner structure of our imitation of Mary — obedience, trust, and thanksgiving.

When the Blessed Mother speaks these words, the Holy Spirit does indeed overshadow her and the Word is made Flesh in the tabernacle of her body. She becomes in that moment the Ark and Tabernacle of the New Covenant, the Bearer of God’s love. He would be Emmanuel, God Among Us, fulfilling the sign of the ancient Temple in His own flesh.

Gabriel falls down before her to adore God made man. He now sees the fulfillment of the angelic trial, for it is believed that the angels’ trial was precisely with regard to the coming of the Word as man — that the angels, and indeed all creation, would have to kneel in worship of Almighty God, God the Son in the form of man. The humility and fidelity of the angels was in view of this moment, and now it takes place, as the Word is made flesh within Mary — and Gabriel humbles himself before Him. Gabriel, therefore, is not only the first announcer of the good news of salvation when he speaks to Zechariah, but now he becomes the first adorer of Jesus Christ, God made man, living in Mary. This is a profound moment, not only for the history of salvation, but also for each of us.

In fact, many European churches built in the Middle Ages have images of the archangel Gabriel and of Our Lady on either side of the main doors. To enter the church, therefore, you must pass through the mystery of the Incarnation and be spiritually aware of the words of Gabriel and the loving response of Mary. And by so doing, you enter into the mystery of Christ’s life, expressed symbolically by the church building itself, and come at last to the altar of the glorified Christ, the Lord who reigns now in Heaven.

When we pray the Hail Mary or the Angelus, then, we are not simply reciting a prayer but are entering deeply into the mystery of God’s love. God stoops down to us through the humility and trust of Mary, the handmaid of the Lord. Meditating on the Annuncia­tion can fill our hearts with a tremendous desire to love and to serve God so that Christ may take flesh in us. The accompaniment of the angels, especially our guardian angel, helps us to understand how the Word can take flesh in us.

This does not happen through incarnation, as happened with the Blessed Mother. Rather, each of us must learn to give to Christ our lives, our bodies, the talents of our minds and hearts, the works of our hands — all of ourselves. We must become like Mary, the servant of the Lord, and consecrate ourselves to Him. If we ask the archangel Gabriel, who bore this joyful news to the Blessed Mother, to assist us, par­ticularly when we are in adoration of the Lord in the Eucharist or contemplating His mysteries in Our Lady’s Rosary, he can inspire us with some of the sentiments that he experienced — the wonder and awe, the fascination and the reverence toward God’s plan.

Let us ask the holy angel, then, to be with us and to exercise in us the same ministry that he showed to Mary — to announce the will of God to us clearly and to remove the obstacles that would impede God’s will from bearing fruit in us. Let us ask Gabriel to teach us how to accept the signs of God’s love, the indications of His power, and the fullness of the reality of Jesus’ Incarnation.

Editor’s note: This article is adapted from Fr. Horgan’s book, His Angels at Our Side: Understanding Their Power in Our Souls and the World. It is available from Sophia Institute Press.

We also recommend the following articles from Catholic Exchange:

Saint Raphael the Archangel: Our Patron Saint & Angelic Friend

Archangel Gabriel: The Power of God

The Intercession of Saint Michael in Christian History

The Return of Michaelmas: Why We Need St. Michael the Archangel

Tagged as: angelsannunciationArchangelsprayerSophia Excerpts

By Fr. John Horgan

Father John G. Horgan is a priest of the Archdiocese of Vancouver in British Columbia, Canada, and the pastor of St Pius X Parish. A native of Cambridge, Massachusetts, he graduated from Harvard, as well as the Angelicum in Rome, before being ordained by St. John Paul II in 1986. He has lectured and consulted on questions of moral theology and healthcare ethics in Canada and the United States. Father has had a life-long interest in the Angels and Saints and was credentialed through the Vatican’s special training course for those involved in the process of “saint-making” in 1997. He has served as a vice-postulator for the cause of Blessed Marie of Jesus Deluil-Martiny and has advised on several other causes. Father John has been involved with EWTN, the Eternal Word Global Television Network, since the early 1990s; he made several appearances with Mother Angelica, and has filmed two television series.

SOURCE : https://catholicexchange.com/learning-to-pray-like-the-archangel-gabriel/


Andrea di Bartolo  (1360–1428), Annunciazione tra i SS. Antonio abate e Maria Maddalena, dalla pieve di Buonconvento, Museo d'Arte Sacra della Val d'Arbia, Buonconvento / Sacred Art Museum of the Arbia Valley


Angels in Art – The Archangel Gabriel

The Archangel Gabriel is mentioned by name but twice in the Old Testament. First in Daniel 8:16, when he explained the vision which the prophet had seen, and again in Daniel 9:21, when Gabriel appeared to Daniel to give him skill and understanding.

Likewise in the New Testament he is twice mentioned, in Luke 1:19 and 26, when he announced to Zacharias the birth of John the Baptist, and to the Virgin Mary that she was favored of the Lord, and blessed among women. On each of these occasions he filled the office of a messenger or bearer of important tidings. It is believed to have been Gabriel who fought with the Angel of the Kingdom of Persia for twenty-one days, when Michael came to his relief, and Gabriel again visited Daniel to strengthen him, and explain “that which is noted in the scripture of truth,” and to announce that the king of Græcia should overcome the king of Persia. After which Gabriel returned to his battle with the Angel of Persia.

The contest with the angel of Persia is a subject which offers unusual opportunities in its artistic representation; it is, however, much the same in spirit as the struggle between Michael and Lucifer, and the preference was given to the latter by the painters of religious subjects.

Saint Gabriel has been many times portrayed as the messenger announcing the birth of John the Baptist and that of Jesus Christ. In the apochryphal legends he also foretells the birth of Samson, and that of the Virgin Mary. From these frequently repeated messages which foretold important births, Gabriel naturally came to be regarded as the angel who presides over childbirth.

The great number of representations of the Annunciation to the Virgin Mary make it difficult to select those of which to speak. The earliest pictures of this event portray it with great simplicity, purity, and grace. A spiritual mystery is being depicted, and is handled with sincere reverence and the utmost delicacy.

The scene is usually the portico of an ecclesiastical edifice. When seated, the Virgin is on a species of throne, but she is more frequently represented as standing. The archangel is at some distance from her, not infrequently quite outside the porch. He is majestic and beautiful; is clothed in white, wearing the tunic and pallium, or archbishop’s mantle. His wings are large, and brilliant with many colors, and his abundant hair is bound with a jewelled tiara. He bears either the sceptre of power or a lily in one hand, while the other is extended in benediction. Sometimes he holds a scroll inscribed with the words, “Ave Maria, gratia plena,” Hail! Mary, full of grace, which words Dante represents Gabriel as constantly repeating in paradise.

The angel is the chief figure in this scene in the earlier pictures; he is joyfully triumphant, announcing the coming of the Saviour, while the Virgin is all humility and submission; in some cases her head is covered, an extreme expression of lowliness, and she is always self-effacing in attitude and expression.

An early custom in churches was to place the picture of the Virgin on one side of the altar, and that of the angel on the other side; or, if both figures were in the same frame, a division was made by an architectural pillar, or a conventional ornament between them. In many cases the Virgin and the Archangel were placed separately above, or on each side of some scene from the life of Jesus, usually an altar piece. The picture by Fra Filippo Lippi, which we give, is a very fine example of the so-called “divided Annunciations.” It is in the Florentine Academy. This picture is very beautiful, and fittingly expresses the humility and surprise of the Virgin and the reverence of the heavenly messenger. It is also a good example of Fra Filippo’s style; his draperies were graceful, abundant, and usually much ornamented with designs in gold, of which we have here enough for elegance, while it is not overdone as in other works of this artist.

A very ancient Annunciation, of peculiar and elaborate arrangement, dating from the fifth century, is in mosaic, over the arch in front of the choir in the church of Santa Maria Maggiore, in Rome. The classical treatment of the dresses, and of the entire composition, makes this work so different from the usual conception of the subject as to be worthy of observation. There are two scenes: in the first, the archangel is sent on his mission, and is rapidly flying towards the earth, as if in haste to utter his joyous salutation, “Hail! thou art highly favored! Blessed art thou among women!”

The second scene presents Gabriel standing before the Virgin, who is seated on a throne, behind which are two guardian angels. This representation is so utterly unlike what is known as Christian art as to make a lasting impression, by reason of its classical treatment; all the details have an air of belonging to an earlier period than that known as mediæval, and the figures might be those of ancient Greeks.

It is extremely curious and interesting to observe the various methods of representing the Archangel Gabriel in pictures of the Annunciation. At times he might be mistaken for the ambassador of a proud and powerful earthly potentate. He is clothed in gorgeous raiment, with a rich train, sometimes borne by one, and again by three page-like angels, while he carries himself with majestic haughtiness.

We do not wonder that the difference between the estate of an archangel sent by God, and the humility of the Virgin of Galilee, should have misled some artists; or that with them the angel held the first place, especially as it was only thus that any element of splendor could be introduced into their pictures. Indeed, we have engravings after a picture by Raphael, in which the Virgin is kneeling before the angel, who raises the right hand in benediction.

But the gradual increase in the veneration accorded to the Virgin, and the titles of Queen of Heaven, and Queen of Angels, which were bestowed on her, soon changed the spirit of the representations of the Annunciation; and while the Virgin loses none of her humility and submission, the angel bows, and even kneels to her, thus emphasizing his acknowledgment of her superior holiness, since an archangel could only kneel before spiritual perfection.

It was well that the patriarchs and prophets should acknowledge the superiority of the angels sent to them, but the glory of the Mother of Christ should be represented as commanding the reverence of even the highest of created being – only thus could the faith of the Church, for which these religious pictures were painted, be fittingly illustrated.

Thus it became customary to omit the sceptre in the hand of the angel, and to give him the lily alone, or the lily and the scroll. Indeed, there are notable pictures in which Gabriel has no symbol, but with hands clasped over his breast, and head inclined, he seems to worship the Virgin while declaring his mission to her. There are, however, few Annunciations in which the lily does not appear. It is the special symbol of the purity of Mary, to whom is applied the verse from the Song of Solomon: “I am the rose of Sharon, and the lily of the valleys.” In some pictures the lily is seen in a vase near the Virgin.

Occasionally the symbol of peace is introduced in pictures of the Annunciation by placing a crown of olive on the head of the archangel, or an olive branch in his hand. Here Gabriel is presented as announcing the “Peace on earth and good will towards men,” which Raphael and his attendant angels chanted to the shepherds on the birth of Jesus.

The early German painters were fond of picturing Gabriel in priestly robes, heavily embroidered, and rich in color. This dress supplied the same gorgeous effect as was given by the princely trains of which I have spoken. In these pictures Gabriel usually kneels, his ample robes falling on the pavement around him, thus avoiding the proud bearing of the regally vestured messenger.

The simplicity of the scene, when Gabriel is appropriately draped in the filmy white robe, which is the usual conception of an angel’s dress, is far more satisfactory and harmonious with the spirit of the miraculous Annunciation than any splendid vestments can possibly be.

The earliest pictures of the Annunciation, however, in spite of unsuitable costumes, and of certain technical imperfections, are more acceptable to the reverent mind than are those of a later time, in which the angel is scantily draped and is apparently conscious of his physical beauty, while the Virgin is entirely wanting in grace or dignity. Such a rendering of this scene is most offensive; all the more so that these pictures are frequently well executed, and were they not presented as representations of this sacred subject, but given some appropriate title, they would have claims to a certain artistic approbation.

Alessandro Allori  (1535–1607), Annonciation, 1603, Galleria dell'Accademia de Florence


Other artists, like Allori, in our illustration, represent an all too conscious Virgin, an angel who apparently poses for a picture, and a mass of utterly inappropriate detail. This Annunciation, which is in the Florentine Academy, affords an excellent example of this objectionable style, and its faults are emphasized when it is compared with the serious dignity of Fra Filippo’s picture and that which follows, by Fra Angelico. By such comparisons the great difference between true sentiment and affectation in Art becomes apparent.

There are some Annunciations in which the Virgin is represented as starting up from fear or surprise, quite as one might fancy that a tragedy queen would do, were her privacy unceremoniously disturbed.

Again the Virgin Mary is fainting from emotion, and thus could not have replied to the angel in the Scriptural words, “Behold the handmaid of the Lord; be it unto me according to thy word.”

Not infrequently, in representations of this scene, the Holy Spirit, as a dove, hovers above or near the Virgin, or flies in through a window; again the Almighty is seen in the clouds, surrounded by a celestial light, and sometimes attended by celestial spirits. In rare instances the Eternal Father sends the Infant Jesus down from the sky bearing a cross, and preceded by a dove. These extremely symbolic Annunciations are usually of an early date.

Fra Angelico painted the Annunciation with intense reverence and simplicity. We have an illustration of his fresco on the wall of the corridor in his convent of San Marco, in Florence, which is, to my mind, one of the most beautiful and spiritual Annunciations in existence. It tells the sacred story faithfully; there is nothing introduced that does not essentially belong here. The Virgin gives the impression of being equal to the angel in purity and goodness; he is superior only in knowledge.

Angelico believed that he was divinely directed in his work, which he began with prayer, and for this reason he would never change his original design. His care in the finish of his pictures was phenomenal; his draperies were dignified; his color and composition were harmonious. It has well been said of his works: “Every part contributed to that unity of tenderness, inspiration, and religious feeling which marks his pictures, and which are such as no one man had ever succeeded in accomplishing.” Angelico knew nothing of human anxieties and struggles, and could not paint them; he could not depict the hatred of the enemies of Christ; martyrdoms and persecutions were feebly represented by him, but to annunciations, coronations of the Virgin, and kindred subjects he imparted a sweetness and a spiritual fervor that has rarely, if ever, been surpassed. We can imagine him rising from his prayers with his conceptions of the Virgin and the archangel as distinct in his mind’s eye as they are to our vision in his pictures, and it is easy to understand that the man who lived in his atmosphere would be void of ambition, and refuse to be made Archbishop of Florence, as he did.

Gabriel is reverenced by the Jews as the chief of the angelic guards, and the keeper of the celestial treasury. The Mohammedans regard him as their patron saint; their prophet believed this archangel to be his inspiring and instructing spirit. Thus he is important in the faith and legends of Christians, Jews, and Mohammedans alike. Milton may have had the Jewish tradition in mind when he represented Gabriel as the guardian of paradise:

“Betwixt these rocky pillars Gabriel sat,

Chief of the angelic guards, awaiting night.”

SOURCE : https://catholicsaints.info/angels-in-art-the-archangel-gabriel/

Bartolomé Esteban Murillo  (1617–1682), San Juan de Dios / John of God, circa 1672, 79 x 62, Hospital de la Santa Caridad. La obra representa a San Juan de Dios (1495-1550), de orígen portugués y fundador de la Orden Hospitalaria de San Juan de Dios. En la obra, el santo cae a tierra por llevar a un enfermo, y el Arcángel Gabriel aparece milagrosamente para ayudarle


Saint Gabriel

May 07, 2020 / Written by: America Needs Fatima

Feast September 29

“And in the sixth month, the angel Gabriel was sent from God into a city of Galilee, called Nazareth, to a virgin espoused to a man whose name was Joseph, of the house of David; and the virgin’s name was Mary. And the angel being come in, said unto her:

'Hail, full of grace, the Lord is with thee: blessed art thou among women.'

Who having heard, was troubled at his saying, and thought with herself what manner of salutation this should be. And the angel said to her:

'Fear not, Mary, for thou hast found grace with God.

Behold thou shalt conceive in thy womb, and shalt bring forth a son; and thou shalt call his name Jesus.

He shall be great, and shall be called the Son of the most High; and the Lord God shall give unto him the throne of David his father; and he shall reign in the house of Jacob for ever.

And of his kingdom there shall be no end'.” — Luke 1:25-33

The Strength of God

The message that St. Gabriel – which means “the strength of God” – took to Our Lady is a message that affirms the Incarnation of the Word and therefore the greatest act of power and domination that God could exercise upon the world.

With the Incarnation of the Word, God was preparing to rescue the world. In doing this, He, who is king of the world by right, also became king by conquest. Thus, He – the second Person of the Blessed Trinity – entered the earth to conquer on the cross.

In this special way, He established His kingship upon the world. From this, we can draw some applications for the prayers we can still address to him today. St. Gabriel announced the coming and triumph of the Messiah to Our Lady and thus to all men.

Saint Gabriel's Intercession

First: We should ask that he now announce the recovery of God’s effective kingship upon the earth through the coming of the fulfillment of the Fatima message.

Today we are in a situation that is even worse than that of the ancient world before Our Lord Jesus Christ.

Therefore, we can ask that Our Lord Jesus Christ reign once again, that He establish His reign on earth in Mary and through Mary, and that this period of darkness in which we find ourselves come to an end. He has done one thing, let Him do the other. He had the key to do it to close the era of antiquity, and thus opened a new epoch. Let Him close this era and open the Reign of Mary.

Second: we should ask St. Gabriel for an enormous, superabundant devotion to Our Lady and that this devotion grow every instant until the end of our lives.

Third: we should ask him for a most ardent, intransigent, vigilant and therefore most militant love of purity; and to have every form of revulsion and disdain for impurity in every way and degree.

This is what we should ask him. May he thus protect us and bring us closer to Our Lady.

Read: A Reflection on St. Gabriel and the Annunciation

SOURCE : https://americaneedsfatima.org/articles/saint-gabriel-the-archangel

Duccio di Buoninsegna  (1255–1319), San Gabriele Arcangelo, panneau séparé de la Maestà, 30 x 18.3, Huis Bergh, Rijksmuseum


San Gabriele Arcangelo

29 settembre

Gabriele (forza di Dio) è uno degli spiriti che stanno davanti a Dio, rivela a Daniele i segreti del piano di Dio, annunzia a Zaccaria la nascita di Giovanni e a Maria quella di Dio. Il nuovo calendario ha riunito in una sola celebrazione i tre arcangeli Michele, Gabriele e Raffaele, la cui festa cadeva rispettivamente il 29 settembre, il 24 marzo e il 24 ottobre. Dell'esistenza di questi angeli parla esplicitamente la Sacra Scrittura, che dà loro un nome e ne determina la funzione. San Michele, l'antico patrono della Sinagoga, è ora patrono della Chiesa universale; San Gabriele è l'angelo dell'Incarnazione e forse dell'agonia nel giardino degli ulivi; San Raffaele è la guida dei viandanti. San Gabriele, «colui che sta.al cospetto di Dio» (si presenta così quando annuncia a Maria la sua scelta come madre del Redentore). È lui che spiega al profeta Daniele come avverrà la piena restaurazione, dal ritorno dall'esilio all'avvento del Messia. A lui è affìdato l'incarico di annunciare la nascita del precursore, Giovanni, figlio di Zaccaria e di Elisabetta. Egli gode di una particolare venerazione anche presso i maomettani. (Avvenire)

Patronato: Diplomazia e comunicazione, Telecomunicazioni, Lavoratori delle poste e dei tele

Etimologia: Gabriele (come Gabrio e Gabriella) = uomo di Dio, dall'assiro o forza, fortezza

Martirologio Romano: Festa dei santi Michele, Gabriele e Raffaele, arcangeli. Nel giorno della dedicazione della basilica intitolata a San Michele anticamente edificata a Roma al sesto miglio della via Salaria, si celebrano insieme i tre arcangeli, di cui la Sacra Scrittura rivela le particolari missioni: giorno e notte essi servono Dio e, contemplando il suo volto, lo glorificano incessantemente.

Gabriele (Forza di Dio) è uno degli spiriti che stanno davanti a Dio (Lc 1, 19), rivela a Daniele i segreti del piano di Dio (Dn 8, 16; 9, 21-22), annunzia a Zaccaria la nascita di Giovanni (Lc 1, 11-20) e a Maria quella di Dio (Lc 1, 26-38). Il nuovo calendario ha riunito in una sola celebrazione i tre arcangeli Michele, Gabriele e Raffaele, la cui festa cadeva rispettivamente il 29 settembre, il 24 marzo e il 24 ottobre. Dell'esistenza di questi Angeli parla esplicitamente la Sacra Scrittura, che dà loro un nome e ne determina la funzione. S. Michele, l'antico patrono della Sinagoga, è ora patrono della Chiesa universale; S. Gabriele è l'angelo dell'Incarnazione e forse dell'agonia nel giardino degli ulivi; S. Raffaele è la guida dei viandanti. 

S. Gabriele, "colui che sta al cospetto di Dio" (è il suo "biglietto di presentazione " quando si reca ad annunciare a Maria la sua scelta come madre del Redentore), è l'annunciatore per eccellenza delle divine rivelazioni. E’ lui che spiega al profeta Daniele come avverrà la piena restaurazione, dal ritorno dall'esilio all'avvento del Messia. A lui è affìdato l'incarico di annunciare la nascita del precursore, Giovanni, figlio di Zaccaria e di Elisabetta. La missione più alta che mai sia stata affìdata ad una creatura è : l'annuncio dell'Incarnazione del Figlio di Dio. Egli gode per questo di una particolare venerazione anche presso i maomettani.

“Rallegrati, piena di grazia: il Signore è con te ... Ed ecco, concepirai un figlio, lo darai alla luce e lo chiamerai Gesù. Sarà grande e verrà chiamato Figlio dell’Altissimo” (cfr Lc 1,26-38): quello dell’arcangelo Gabriele a Maria è l’annuncio più noto della storia. La tradizione della Chiesa identifica nell’annuncio dell’Angelo alla Vergine, e nella docile accoglienza di Lei del volere divino, il momento in cui Dio ha assunto la natura umana, “il Verbo si fece carne” (cfr Gv 1,14). Per la Chiesa è l’Annunciazione, celebrata nel calendario liturgico il 25 marzo. A Maria, Gabriele, rivela anche: “Lo Spirito Santo scenderà su di te e la potenza dell’Altissimo ti coprirà con la sua ombra. Perciò colui che nascerà sarà santo e sarà chiamato Figlio di Dio”. Nel Vangelo di Luca si legge “fu mandato”; l’arcangelo Gabriele è dunque il messaggero di Dio, incaricato di spiegare alla “vergine promessa sposa di un uomo della casa di Davide, di nome Giuseppe” il modo in cui Dio si sarebbe incarnato.

Patrono della comunicazione

Menzionato più volte nell’Antico e nel Nuovo Testamento, Gabriele, messaggero per eccellenza, è patrono della comunicazione. Pio XII, con un breve apostolico del 1951, ha ritenuto opportuno assicurare il beneficio speciale di una protezione celeste “a queste scienze meravigliose ed a quelli che le mettono in opera o che le esplorano”, ovvero “telegrafare agli assenti con una meravigliosa rapidità, telefonare a delle distanze straordinarie, inviare dei messaggi con le onde aeree ed infine contemplare la visione delle cose e dei fatti che si trovano lontanissimi dai luoghi in cui abitano”. “Costituiamo e dichiariamo l’Arcangelo San Gabriele, celeste Patrono presso Dio di questa professione, dei suoi specialisti ed impiegati”, scrive Papa Pacelli. Da allora, l’arcangelo Gabriele venne dichiarato Patrono anche della Radio Vaticana. Oltre a lui le Scritture citano gli arcangeli Michele e Raffaele, investiti di incarichi diversi. Celebrati prima in date diverse, con le riforme del Concilio Vaticano II, gli arcangeli Michele, Gabriele e Raffaele vengono ricordarti in un unico giorno: la loro memoria liturgica ricorre il 29 settembre.

Gli annunci dell’arcangelo Gabriele

Gli episodi biblici che vedono protagonista Gabriele sono narrati nel libro del profeta Daniele (in Dn 8,15-18 l’arcangelo si manifesta a Daniele per spiegargli il significato di una misteriosa visione, mentre in una seconda apparizione, in Dn 9,20-27, preannuncia taluni eventi) e ancora nel Vangelo di Luca (Lc 1,8-20) quando comunica a Zaccaria della nascita del figlio Giovanni. “Apparve a lui un angelo del Signore, ritto alla destra dell’altare dell’incenso”. “Tua moglie Elisabetta ti darà un figlio, e tu lo chiamerai Giovanni”, gli viene annunciato. Zaccaria, incredulo, chiede spiegazioni, non ritenendo possibile il lieto evento a causa della sua vecchiaia e dell’età avanzata della moglie. La risposta dell’Arcangelo offre ulteriori dettagli sulla sua identità: “Io sono Gabriele, che sto innanzi a Dio e sono stato mandato a parlarti e a portarti questo lieto annuncio”. Gabriele svela così, ancora più chiaramente, di essere una creatura celeste, di stare al cospetto di Dio e di essere suo messaggero.

Fonte : www.vaticannews.va

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/21650

Marco d'Oggiono  (1470–), Pala dei tre Arcangeli, circa 1516, oil on panel, 255 x 190, Pinacoteca di Brera . GGabriel, Raphael and Michael, who defeats Satan / Lucifer in the Apocalypse, are the princes of the angelic hierarchy. The warrior archangel recurs in the visions of Arcangela Panigarola, prior of the Augustinian monastery of Santa Marta where the altarpiece originally hung, and his struggle against the demon who ends up upside-down in the chasm of hell alludes to God’s inevitable victory. The faces, landscape and meticulous depiction of plant life are influenced by Leonardo, under whom Marco d’Oggiono studied. https://pinacotecabrera.org/en/collezione-online/opere/i-tre-arcangeli/


Santi Michele, Gabriele e Raffaele Arcangeli

Festa: 29 settembre - Festa

Il Martirologio commemora insieme i santi arcangeli Michele, Gabriele e Raffaele. La Bibbia li ricorda con specifiche missioni: Michele avversario di Satana, Gabriele annunciatore e Raffaele soccorritore.

Prima della riforma del 1969 si ricordava in questo giorno solamente san Michele arcangelo in memoria della consacrazione del celebre santuario sul monte Gargano a lui dedicato.

Il titolo di arcangelo deriva dall’idea di una corte celeste in cui gli angeli sono presenti secondo gradi e dignità differenti.

Gli arcangeli Michele, Gabriele e Raffaele occupano le sfere più elevate delle gerarchie angeliche.
Queste hanno il compito di preservare la trascendenza e il mistero di Dio. Nello stesso tempo, rendono presente e percepibile la sua vicinanza salvifica.

Martirologio Romano: Festa dei santi Michele, Gabriele e Raffaele, arcangeli. Nel giorno della dedicazione della basilica intitolata a San Michele anticamente edificata a Roma al sesto miglio della via Salaria, si celebrano insieme i tre arcangeli, di cui la Sacra Scrittura rivela le particolari missioni: giorno e notte essi servono Dio e, contemplando il suo volto, lo glorificano incessantemente.

Il 29 di settembre la Chiesa commemora la festa liturgica dei santi Arcangeli:

San MICHELE

San GABRIELE

San RAFFAELE

Si festeggiano tutti e tre nello stesso giorno. Sono gli arcangeli, alleati di Dio, alla guida di tutti gli altri angeli. Spiriti Celesti luminosissimi, ai quali vengono affidate missioni importanti, i loro nomi hanno origine ebraica: sono Michele (significa “Chi è come Dio?”), il nemico di Satana; Gabriele (cioè “Forza di Dio”), annuncia il potere divino; Raffaele (ovvero “Dio guarisce”), il soccorritore.

San Michele, soldato del Signore, è un guerriero che protegge i credenti da Satana e combatte le “Forze del Male”, vittorioso al comando del suo esercito di “Angeli Buoni”. Si narra di tre sue apparizioni: a Castel Sant’Angelo (Roma) all’epoca di papa San Gregorio Magno, quando pose fine a un’epidemia (590); in Puglia a Monte Sant’Angelo sul Gargano nel V secolo e in Francia a Mont-Saint-Michel (708). Diventata il monumento simbolo del Piemonte, nella Val di Susa (Torino), arroccata sulla vetta del Monte Pirchiriano, a 960 metri di altitudine sorge la Sacra di San Michele, imponente abbazia fondata intorno all’anno Mille. L’arcangelo Michele è patrono della Città del Vaticano e della Francia. Protegge adolescenti, arrotini, commercianti, spadaccini, paracadutisti, soldati, poliziotti, giudici e vigili del fuoco. Viene raffigurato come un guerriero in armatura, con in mano la spada rivolta verso il basso contro il Drago (il demonio).

San Gabriele è l’annunciatore della Volontà di Dio all’uomo. Infatti annuncia a Zaccaria la nascita di Giovanni Battista, cugino di Gesù e a Maria la nascita di Gesù, rivolgendole le seguenti parole: «Ti saluto Maria, piena di grazia. Il Signore è con te» come recita la bella preghiera “Ave Maria”. Per la tradizione l’arcangelo Gabriele appare sfolgorante sopra alla Grotta di Betlemme anche ai pastori e ai Re Magi per annunciare la nascita di Gesù. È patrono di ambasciatori, corrieri, giornalai, poste, postini e mezzi di comunicazione di massa (telefono, radio, TV). Viene raffigurato con una lanterna e il giglio della purezza.

San Raffaele, protettore delle acque termali, viene invocato contro le malattie del corpo e dell’anima. Protegge viaggiatori, pellegrini, emigranti, fidanzati, sposi e, soprattutto, i giovani che vanno via da casa per la prima volta e anche i non vedenti. Nella Bibbia si legge, infatti, che San Raffaele guarisce dalla cecità Tobia che gli affida il figlio Tobiolo durante un viaggio. Patrono di farmacisti e medici, l’arcangelo Raffaele viene raffigurato con un vaso di unguenti e il vestito da pellegrino.

Autore: Mariella Lentini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/21625

San Gabriele arcangelo

Florenz, Italien: Museo Nazionale del Bargello

Florence, Italy: Museo Nazionale del Bargello


CAPPELLA PAPALE PER L’ORDINAZIONE EPISCOPALE DI SEI ECC.MI PRESULI

OMELIA DI SUA SANTITÀ BENEDETTO XVI

Basilica Vaticana

Sabato, 29 settembre 2007

Cari fratelli e sorelle,

siamo raccolti intorno all’altare del Signore per una circostanza solenne e lieta ad un tempo: l’Ordinazione episcopale di sei nuovi Vescovi, chiamati a svolgere mansioni diverse a servizio dell’unica Chiesa di Cristo. Essi sono Mons. Mieczysław Mokrzycki, Mons. Francesco Brugnaro, Mons. Gianfranco Ravasi, Mons. Tommaso Caputo, Mons. Sergio Pagano, Mons. Vincenzo Di Mauro. A tutti rivolgo il mio saluto cordiale con un fraterno abbraccio. Un saluto particolare va a Mons. Mokrzycki che, insieme a all’attuale Cardinale Stanisław Dziwisz, per molti anni ha servito come segretario il Santo Padre Giovanni Paolo II e poi, dopo la mia elezione a Successore di Pietro, ha fatto anche a me da segretario con grande umiltà, competenza e dedizione. Con lui saluto l’amico di Papa Giovanni Paolo II, il Cardinale Marian Jaworski, a cui Mons. Mokrzycki recherà il proprio aiuto come Coadiutore. Saluto inoltre i Vescovi latini dell’Ucraina, che sono qui a Roma per la loro visita "ad limina Apostolorum". Il mio pensiero va anche ai Vescovi greco-cattolici, alcuni dei quali ho incontrato lunedì scorso, e la Chiesa ortodossa dell’Ucraina. A tutti auguro le benedizioni del Cielo per le loro fatiche miranti a mantenere operante nella loro Terra e a trasmettere alle future generazioni la forza risanatrice e corroborante del Vangelo di Cristo.

Celebriamo questa Ordinazione episcopale nella festa dei tre Arcangeli che nella Scrittura sono menzionati per nome: Michele, Gabriele e Raffaele. Questo ci richiama alla mente che nell’antica Chiesa – già nell’Apocalisse – i Vescovi venivano qualificati "angeli" della loro Chiesa, esprimendo in questo modo un’intima corrispondenza tra il ministero del Vescovo e la missione dell’Angelo. A partire dal compito dell’Angelo si può comprendere il servizio del Vescovo. Ma che cosa è un Angelo? La Sacra Scrittura e la tradizione della Chiesa ci lasciano scorgere due aspetti. Da una parte, l’Angelo è una creatura che sta davanti a Dio, orientata con l’intero suo essere verso Dio. Tutti e tre i nomi degli Arcangeli finiscono con la parola "El", che significa "Dio". Dio è iscritto nei loro nomi, nella loro natura. La loro vera natura è l’esistenza in vista di Lui e per Lui. Proprio così si spiega anche il secondo aspetto che caratterizza gli Angeli: essi sono messaggeri di Dio. Portano Dio agli uomini, aprono il cielo e così aprono la terra. Proprio perché sono presso Dio, possono essere anche molto vicini all’uomo. Dio, infatti, è più intimo a ciascuno di noi di quanto non lo siamo noi stessi. Gli Angeli parlano all’uomo di ciò che costituisce il suo vero essere, di ciò che nella sua vita tanto spesso è coperto e sepolto. Essi lo chiamano a rientrare in se stesso, toccandolo da parte di Dio. In questo senso anche noi esseri umani dovremmo sempre di nuovo diventare angeli gli uni per gli altri – angeli che ci distolgono da vie sbagliate e ci orientano sempre di nuovo verso Dio. Se la Chiesa antica chiama i Vescovi "angeli" della loro Chiesa, intende dire proprio questo: i Vescovi stessi devono essere uomini di Dio, devono vivere orientati verso Dio. "Multum orat pro populo" – "Prega molto per il popolo", dice il Breviario della Chiesa a proposito dei santi Vescovi. Il Vescovo deve essere un orante, uno che intercede per gli uomini presso Dio. Più lo fa, più comprende anche le persone che gli sono affidate e può diventare per loro un angelo – un messaggero di Dio, che le aiuta a trovare la loro vera natura, se stesse, e a vivere l’idea che Dio ha di loro.

Tutto ciò diventa ancora più chiaro se ora guardiamo le figure dei tre Arcangeli la cui festa la Chiesa celebra oggi. C’è innanzitutto Michele. Lo incontriamo nella Sacra Scrittura soprattutto nel Libro di Daniele, nella Lettera dell’Apostolo san Giuda Taddeo e nell’Apocalisse. Di questo Arcangelo si rendono evidenti in questi testi due funzioni. Egli difende la causa dell’unicità di Dio contro la presunzione del drago, del "serpente antico", come dice Giovanni. È il continuo tentativo del serpente di far credere agli uomini che Dio deve scomparire, affinché essi possano diventare grandi; che Dio ci ostacola nella nostra libertà e che perciò noi dobbiamo sbarazzarci di Lui. Ma il drago non accusa solo Dio. L’Apocalisse lo chiama anche "l’accusatore dei nostri fratelli, colui che li accusa davanti a Dio giorno e notte" (12, 10). Chi accantona Dio, non rende grande l’uomo, ma gli toglie la sua dignità. Allora l’uomo diventa un prodotto mal riuscito dell’evoluzione. Chi accusa Dio, accusa anche l’uomo. La fede in Dio difende l’uomo in tutte le sue debolezze ed insufficienze: il fulgore di Dio risplende su ogni singolo. È compito del Vescovo, in quanto uomo di Dio, di far spazio a Dio nel mondo contro le negazioni e di difendere così la grandezza dell’uomo. E che cosa si potrebbe dire e pensare di più grande sull’uomo del fatto che Dio stesso si è fatto uomo? L’altra funzione di Michele, secondo la Scrittura, è quella di protettore del Popolo di Dio (cfr Dn 10, 21; 12, 1). Cari amici, siate veramente "angeli custodi" delle Chiese che vi saranno affidate! Aiutate il Popolo di Dio, che dovete precedere nel suo pellegrinaggio, a trovare la gioia nella fede e ad imparare il discernimento degli spiriti: ad accogliere il bene e rifiutare il male, a rimanere e diventare sempre di più, in virtù della speranza della fede, persone che amano in comunione col Dio-Amore.

Incontriamo l’Arcangelo Gabriele soprattutto nel prezioso racconto dell’annuncio a Maria dell’incarnazione di Dio, come ce lo riferisce san Luca (1, 26 – 38). Gabriele è il messaggero dell’incarnazione di Dio. Egli bussa alla porta di Maria e, per suo tramite, Dio stesso chiede a Maria il suo "sì" alla proposta di diventare la Madre del Redentore: di dare la sua carne umana al Verbo eterno di Dio, al Figlio di Dio. Ripetutamente il Signore bussa alle porte del cuore umano. Nell’Apocalisse dice all’"angelo" della Chiesa di Laodicea e, attraverso di lui, agli uomini di tutti i tempi: "Ecco, sto alla porta e busso. Se qualcuno ascolta la mia voce e mi apre la porta, io verrò da lui, cenerò con lui ed egli con me" (3, 20). Il Signore sta alla porta – alla porta del mondo e alla porta di ogni singolo cuore. Egli bussa per essere fatto entrare: l’incarnazione di Dio, il suo farsi carne deve continuare sino alla fine dei tempi. Tutti devono essere riuniti in Cristo in un solo corpo: questo ci dicono i grandi inni su Cristo nella Lettera agli Efesini e in quella ai Colossesi. Cristo bussa. Anche oggi Egli ha bisogno di persone che, per così dire, gli mettono a disposizione la propria carne, che gli donano la materia del mondo e della loro vita, servendo così all’unificazione tra Dio e il mondo, alla riconciliazione dell’universo. Cari amici, è vostro compito bussare in nome di Cristo ai cuori degli uomini. Entrando voi stessi in unione con Cristo, potrete anche assumere la funzione di Gabriele: portare la chiamata di Cristo agli uomini.

San Raffaele ci viene presentato soprattutto nel Libro di Tobia come l’Angelo a cui è affidata la mansione di guarire. Quando Gesù invia i suoi discepoli in missione, al compito dell’annuncio del Vangelo vien sempre collegato anche quello di guarire. Il buon Samaritano, accogliendo e guarendo la persona ferita giacente al margine della strada, diventa senza parole un testimone dell’amore di Dio. Quest’uomo ferito, bisognoso di essere guarito, siamo tutti noi. Annunciare il Vangelo, significa già di per sé guarire, perché l’uomo necessita soprattutto della verità e dell’amore. Dell’Arcangelo Raffaele si riferiscono nel Libro di Tobia due compiti emblematici di guarigione. Egli guarisce la comunione disturbata tra uomo e donna. Guarisce il loro amore. Scaccia i demoni che, sempre di nuovo, stracciano e distruggono il loro amore. Purifica l’atmosfera tra i due e dona loro la capacità di accogliersi a vicenda per sempre. Nel racconto di Tobia questa guarigione viene riferita con immagini leggendarie. Nel Nuovo Testamento, l’ordine del matrimonio, stabilito nella creazione e minacciato in modo molteplice dal peccato, viene guarito dal fatto che Cristo lo accoglie nel suo amore redentore. Egli fa del matrimonio un sacramento: il suo amore, salito per noi sulla croce, è la forza risanatrice che, in tutte le confusioni, dona la capacità della riconciliazione, purifica l’atmosfera e guarisce le ferite. Al sacerdote è affidato il compito di condurre gli uomini sempre di nuovo incontro alla forza riconciliatrice dell’amore di Cristo. Deve essere "l’angelo" risanatore che li aiuta ad ancorare il loro amore al sacramento e a viverlo con impegno sempre rinnovato a partire da esso. In secondo luogo, il Libro di Tobia parla della guarigione degli occhi ciechi. Sappiamo tutti quanto oggi siamo minacciati dalla cecità per Dio. Quanto grande è il pericolo che, di fronte a tutto ciò che sulle cose materiali sappiamo e con esse siamo in grado di fare, diventiamo ciechi per la luce di Dio. Guarire questa cecità mediante il messaggio della fede e la testimonianza dell’amore, è il servizio di Raffaele affidato giorno per giorno al sacerdote e in modo speciale al Vescovo. Così, spontaneamente siamo portati a pensare anche al sacramento della Riconciliazione, al sacramento della Penitenza che, nel senso più profondo della parola, è un sacramento di guarigione. La vera ferita dell’anima, infatti, il motivo di tutte le altre nostre ferite, è il peccato. E solo se esiste un perdono in virtù della potenza di Dio, in virtù della potenza dell’amore di Cristo, possiamo essere guariti, possiamo essere redenti.

"Rimanete nel mio amore", ci dice oggi il Signore nel Vangelo (Gv 15, 9). Nell’ora dell’Ordinazione episcopale lo dice in modo particolare a voi, cari amici. Rimanete nel suo amore! Rimanete in quell’amicizia con Lui piena di amore che Egli in quest’ora vi dona di nuovo! Allora la vostra vita porterà frutto – un frutto che rimane (Gv 15, 16). Affinché questo vi sia donato, preghiamo tutti in quest’ora per voi, cari fratelli. Amen.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070929_episc-ordinations.html

San Gabriele arcangelo

Maestro del sepulcro del doctor Juan de Grado (ca. 1500), piedra arenisca. Procedente de un retablo de la Capilla de San Juan Evangelista (Catedral de Zamora


CONCELEBRACIÓN EUCARÍSTICA
CON LA ORDENACIÓN EPISCOPAL DE SEIS PRESBÍTEROS

HOMILÍA DE SU SANTIDAD BENEDICTO XVI

Basílica de San Pedro

Sábado 29 de septiembre de 2007

Queridos hermanos y hermanas:

Nos encontramos reunidos en torno al altar del Señor para una circunstancia solemne y alegre al mismo tiempo: la ordenación episcopal de seis nuevos obispos, llamados a desempeñar diversas misiones al servicio de la única Iglesia de Cristo. Son mons. Mieczyslaw Mokrzycki, mons. Francesco Brugnaro, mons. Gianfranco Ravasi, mons. Tommaso Caputo, mons. Sergio Pagano y mons. Vincenzo Di Mauro. A todos dirijo mi cordial saludo, con un abrazo fraterno.

Saludo en particular a mons. Mokrzycki, que, juntamente con el actual cardenal Stanislaw Dziwisz, durante muchos años estuvo al servicio del Santo Padre Juan Pablo II como secretario y luego, después de mi elección como Sucesor de Pedro, también me ha ayudado a mí como secretario con gran humildad, competencia y dedicación.

Saludo, asimismo, al amigo del Papa Juan Pablo II, cardenal Marian Jaworski, con quien mons. Mokrzycki colaborará como coadjutor. Saludo también a los obispos latinos de Ucrania, que están aquí en Roma para su visita "ad limina Apostolorum". Mi pensamiento se dirige, además, a los obispos grecocatólicos, con algunos de los cuales me encontré el lunes pasado, y a la Iglesia ortodoxa de Ucrania. A todos les deseo las bendiciones del cielo para sus esfuerzos encaminados a mantener operante en su tierra y a transmitir a las futuras generaciones la fuerza sanadora y fortalecedora del Evangelio de Cristo.

Celebramos esta ordenación episcopal en la fiesta de los tres Arcángeles que la sagrada Escritura menciona por su propio nombre: Miguel, Gabriel y Rafael. Esto nos trae a la mente que en la Iglesia antigua, ya en el Apocalipsis, a los obispos se les llamaba "ángeles" de su Iglesia, expresando así una íntima correspondencia entre el ministerio del obispo y la misión del ángel.

A partir de la tarea del ángel se puede comprender el servicio del obispo. Pero, ¿qué es un ángel? La sagrada Escritura y la tradición de la Iglesia nos hacen descubrir dos aspectos. Por una parte, el ángel es una criatura que está en la presencia de Dios, orientada con todo su ser hacia Dios. Los tres nombres de los Arcángeles acaban con la palabra "El", que significa "Dios". Dios está inscrito en sus nombres, en su naturaleza.

Su verdadera naturaleza es estar en él y para él.

Precisamente así se explica también el segundo aspecto que caracteriza a los ángeles: son mensajeros de Dios. Llevan a Dios a los hombres, abren el cielo y así abren la tierra. Precisamente porque están en la presencia de Dios, pueden estar también muy cerca del hombre. En efecto, Dios es más íntimo a cada uno de nosotros de lo que somos nosotros mismos.

Los ángeles hablan al hombre de lo que constituye su verdadero ser, de lo que en su vida con mucha frecuencia está encubierto y sepultado. Lo invitan a volver a entrar en sí mismo, tocándolo de parte de Dios. En este sentido, también nosotros, los seres humanos, deberíamos convertirnos continuamente en ángeles los unos para los otros, ángeles que nos apartan de los caminos equivocados y nos orientan siempre de nuevo hacia Dios.

Cuando la Iglesia antigua llama a los obispos "ángeles" de su Iglesia, quiere decir precisamente que los obispos mismos deben ser hombres de Dios, deben vivir orientados hacia Dios. "Multum orat pro populo", "Ora mucho por el pueblo", dice el Breviario de la Iglesia a propósito de los obispos santos. El obispo debe ser un orante, uno que intercede por los hombres ante Dios. Cuanto más lo hace, tanto más comprende también a las personas que le han sido encomendadas y puede convertirse para ellas en un ángel, un mensajero de Dios, que les ayuda a encontrar su verdadera naturaleza, a encontrarse a sí mismas, y a vivir la idea que Dios tiene de ellas.

Todo esto resulta aún más claro si contemplamos las figuras de los tres Arcángeles cuya fiesta celebra hoy la Iglesia. Ante todo, san Miguel. En la sagrada Escritura lo encontramos sobre todo en el libro de Daniel, en la carta del apóstol san Judas Tadeo y en el Apocalipsis. En esos textos se ponen de manifiesto dos funciones de este Arcángel. Defiende la causa de la unicidad de Dios contra la presunción del dragón, de la "serpiente antigua", como dice san Juan. La serpiente intenta continuamente hacer creer a los hombres que Dios debe desaparecer, para que ellos puedan llegar a ser grandes; que Dios obstaculiza nuestra libertad y que por eso debemos desembarazarnos de él.

Pero el dragón no sólo acusa a Dios. El Apocalipsis lo llama también "el acusador de nuestros hermanos, el que los acusa día y noche delante de nuestro Dios" (Ap 12, 10). Quien aparta a Dios, no hace grande al hombre, sino que le quita su dignidad. Entonces el hombre se transforma en un producto defectuoso de la evolución. Quien acusa a Dios, acusa también al hombre. La fe en Dios defiende al hombre en todas sus debilidades e insuficiencias: el esplendor de Dios brilla en cada persona.

El obispo, en cuanto hombre de Dios, tiene por misión hacer espacio a Dios en el mundo contra las negaciones y defender así la grandeza del hombre. Y ¿qué cosa más grande se podría decir y pensar sobre el hombre que el hecho de que Dios mismo se ha hecho hombre?

La otra función del arcángel Miguel, según la Escritura, es la de protector del pueblo de Dios (cf. Dn 10, 21; 12, 1). Queridos amigos, sed de verdad "ángeles custodios" de las Iglesias que se os encomendarán. Ayudad al pueblo de Dios, al que debéis preceder en su peregrinación, a encontrar la alegría en la fe y a aprender el discernimiento de espíritus: a acoger el bien y rechazar el mal, a seguir siendo y a ser cada vez más, en virtud de la esperanza de la fe, personas que aman en comunión con el Dios-Amor.

Al Arcángel Gabriel lo encontramos sobre todo en el magnífico relato del anuncio de la encarnación de Dios a María, como nos lo refiere san Lucas (cf. Lc 1, 26-38). Gabriel es el mensajero de la encarnación de Dios. Llama a la puerta de María y, a través de él, Dios mismo pide a María su "sí" a la propuesta de convertirse en la Madre del Redentor: de dar su carne humana al Verbo eterno de Dios, al Hijo de Dios.

En repetidas ocasiones el Señor llama a las puertas del corazón humano. En el Apocalipsis dice al "ángel" de la Iglesia de Laodicea y, a través de él, a los hombres de todos los tiempos: "Mira que estoy a la puerta y llamo; si alguno oye mi voz y me abre la puerta, entraré en su casa y cenaré con él y él conmigo" (Ap 3, 20). El Señor está a la puerta, a la puerta del mundo y a la puerta de cada corazón. Llama para que le permitamos entrar: la encarnación de Dios, su hacerse carne, debe continuar hasta el final de los tiempos.

Todos deben estar reunidos en Cristo en un solo cuerpo: esto nos lo dicen los grandes himnos sobre Cristo en la carta a los Efesios y en la carta a los Colosenses. Cristo llama. También hoy necesita personas que, por decirlo así, le ponen a disposición su carne, le proporcionan la materia del mundo y de su vida, contribuyendo así a la unificación entre Dios y el mundo, a la reconciliación del universo.

Queridos amigos, vosotros tenéis la misión de llamar en nombre de Cristo a los corazones de los hombres. Entrando vosotros mismos en unión con Cristo, podréis también asumir la función de Gabriel: llevar la llamada de Cristo a los hombres.

San Rafael se nos presenta, sobre todo en el libro de Tobías, como el ángel a quien está encomendada la misión de curar. Cuando Jesús envía a sus discípulos en misión, además de la tarea de anunciar el Evangelio, les encomienda siempre también la de curar. El buen samaritano, al recoger y curar a la persona herida que yacía a la vera del camino, se convierte sin palabras en un testigo del amor de Dios. Este hombre herido, necesitado de curación, somos todos nosotros. Anunciar el Evangelio significa ya de por sí curar, porque el hombre necesita sobre todo la verdad y el amor.

El libro de Tobías refiere dos tareas emblemáticas de curación que realiza el Arcángel Rafael. Cura la comunión perturbada entre el hombre y la mujer. Cura su amor. Expulsa los demonios que, siempre de nuevo, desgarran y destruyen su amor. Purifica el clima entre los dos y les da la capacidad de acogerse mutuamente para siempre. El relato de Tobías presenta esta curación con imágenes legendarias.

En el Nuevo Testamento, el orden del matrimonio, establecido en la creación y amenazado de muchas maneras por el pecado, es curado por el hecho de que Cristo lo acoge en su amor redentor. Cristo hace del matrimonio un sacramento: su amor, al subir por nosotros a la cruz, es la fuerza sanadora que, en todas las confusiones, capacita para la reconciliación, purifica el clima y cura las heridas.

Al sacerdote está confiada la misión de llevar a los hombres continuamente al encuentro de la fuerza reconciliadora del amor de Cristo. Debe ser el "ángel" sanador que les ayude a fundamentar su amor en el sacramento y a vivirlo con empeño siempre renovado a partir de él.

En segundo lugar, el libro de Tobías habla de la curación de la ceguera. Todos sabemos que hoy nos amenaza seriamente la ceguera con respecto a Dios. Hoy es muy grande el peligro de que, ante todo lo que sabemos sobre las cosas materiales y lo que con ellas podemos hacer, nos hagamos ciegos con respecto a la luz de Dios.

Curar esta ceguera mediante el mensaje de la fe y el testimonio del amor es el servicio de Rafael, encomendado cada día al sacerdote y de modo especial al obispo. Así, nos viene espontáneamente también el pensamiento del sacramento de la Reconciliación, del sacramento de la Penitencia, que, en el sentido más profundo de la palabra, es un sacramento de curación. En efecto, la verdadera herida del alma, el motivo de todas nuestras demás heridas, es el pecado. Y sólo podemos ser curados, sólo podemos ser redimidos, si existe un perdón en virtud del poder de Dios, en virtud del poder del amor de Cristo.

"Permaneced en mi amor", nos dice hoy el Señor en el evangelio (Jn 15, 9). En el momento de la ordenación episcopal lo dice de modo particular a vosotros, queridos amigos. Permaneced en su amor. Permaneced en la amistad con él, llena del amor que él os regala de nuevo en este momento. Entonces vuestra vida dará fruto, un fruto que permanece (cf. Jn 15, 16). Todos oramos en este momento por vosotros, queridos hermanos, para que Dios os conceda este regalo. Amén

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/es/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070929_episc-ordinations.html

San Gabriele arcangelo

Archangel Gabriel (attributed to Olivier van Gent); Cathedral of Évora, Portugal


HOMILIA DO PAPA BENTO XVI
POR OCASIÃO DA ORDENAÇÃO EPISCOPAL
A SEIS NOVOS BISPOS NA FESTA DOS ARCANJOS
MIGUEL, GABRIEL E RAFAEL

Sábado, 29 de Setembro de 2007


Queridos irmãos e irmãs!

Estamos reunidos em volta do altar do Senhor para uma circunstância ao mesmo tempo solene e feliz: a Ordenação episcopal de seis novos Bispos, chamados a desempenhar funções diversas ao serviço da única Igreja de Cristo. Eles são Mons. Mieczyslaw Mokrzycki, Mons. Francesco Brugnaro, Mons. Gianfranco Ravasi, Mons. Tommaso Caputo, Mons. Sergio Pagano, e Mons. Vincenzo Di Mauro. Dirijo a todos a minha cordial saudação com um abraço fraterno. Dirijo uma saudação particular a Mons. Mokrzycki que, juntamente com o actual Cardeal Stanislaw Dziwisz, serviu durante muitos anos como secretário o Santo Padre João Paulo II e depois da minha eleição para Sucessor de Pedro, também foi meu secretário com grande humildade, competência e dedicação. Com ele saúdo o amigo do Papa João Paulo II, o Cardeal Marian Jaworski, ao qual Mons. Mokrzycki dará a sua ajuda como Coadjutor. Saúdo também os Bispos latinos da Ucrânia, que estão aqui em Roma para a sua visita "ad limina Apostolorum". O meu pensamento dirige-se também aos Bispos greco-católicos, alguns dos quais encontrei na passada segunda-feira, e à Igreja ortodoxa da Ucrânia. Desejo a todos as bênçãos do Céu pelas suas fadigas que visam manter activa na sua Terra e transmitir às futuras gerações a força restabelecedora do Evangelho de Cristo.

Celebramos esta Ordenação episcopal na festa dos três Arcanjos que na Escritura são mencionados pelo nome: Miguel, Gabriel e Rafael. Isto faz-nos recordar que na antiga Igreja já no Apocalipse os Bispos eram classificados como "anjos" da sua Igreja, expressando deste modo uma correspondência íntima entre o ministério do Bispo e a missão do Anjo. A partir da tarefa do Anjo pode-se compreender o serviço do Bispo. Mas o que é um Anjo? A Sagrada Escritura e a tradição da Igreja deixam-nos entrever dois aspectos. Por um lado, o Anjo é uma criatura que está diante de Deus, orientada, com todo o seu ser para Deus. Os três nomes dos Arcanjos terminam com a palavra "El", que significa "Deus". Deus está inscrito nos seus nomes, na sua natureza. A sua verdadeira natureza é a existência em vista d'Ele e para Ele. Explica-se precisamente assim também o segundo aspecto que caracteriza os Anjos: eles são mensageiros de Deus. Trazem Deus aos homens, abrem o céu e assim abrem a terra. Exactamente porque estão junto de Deus, podem estar também muito próximos do homem. De facto, Deus é mais íntimo a cada um de nós de quanto o somos nós próprios. Os Anjos falam ao homem do que constitui o seu verdadeiro ser, do que na sua vida com muita frequência está velado e sepultado. Eles chamam-no a reentrar em si mesmo, tocando-o da parte de Deus. Neste sentido também nós, seres humanos, deveríamos tornar-nos sempre de novo anjos uns para os outros anjos que nos afastam dos caminhos errados e nos orientam sempre de novo para Deus. Se a Igreja antiga chama os Bispos "anjos" da sua Igreja, pretende dizer precisamente o seguinte: "os próprios Bispos devem ser homens de Deus, devem viver orientados para Deus. "Multum orat pro populo" "Reza muito pelo povo", diz o Breviário da Igreja a propósito dos santos Bispos. O Bispo deve ser um orante, alguém que intercede pelos homens junto de Deus. Quanto mais o fizer, tanto mais compreende também as pessoas que lhe estão confiadas e pode tornar-se para elas um anjo um mensageiro de Deus, que as ajuda a encontrar a sua verdadeira natureza, a si mesmas, e a viver a ideia que Deus tem delas.

Tudo isto se torna ainda mais claro se olharmos agora para as figuras dos três Arcanjos cuja festa a Igreja celebra hoje. Antes de tudo está Miguel. Encontramo-lo na Sagrada Escritura sobretudo no Livro de Daniel, na Carta do Apóstolo São Judas Tadeu e no Apocalipse. Deste Arcanjo tornam-se evidentes nestes textos duas funções. Ele defende a causa da unicidade de Deus contra a soberba do dragão, da "serpente antiga", como diz João. É a perene tentativa da serpente de fazer crer aos homens que Deus deve desaparecer, para que eles se possam tornar grandes; que Deus é um obstáculo para a nossa liberdade e que por isso devemos desfazer-nos dele. Mas o dragão não acusa só Deus. O Apocalipse chama-o também "o acusador dos nossos irmãos, que os acusava de dia e de noite diante de Deus" (12, 10). Quem põe Deus de lado, não enobrece o homem, mas priva-o da sua dignidade. Então o homem torna-se um produto defeituoso da evolução. Quem acusa Deus, acusa também o homem. A fé em Deus defende o homem em todas as suas debilidades e insuficiências: o esplendor de Deus resplandece sobre cada indivíduo. É tarefa do Bispo, como homem de Deus, fazer espaço para Deus no mundo contra as negações e defender assim a grandeza do homem. E o que se poderia dizer e pensar de maior sobre o homem a não ser que o próprio Deus se fez homem? A outra função de Miguel, segundo a Escritura, é a de protector do Povo de Deus (cf. Dn 10, 21; 12, 1). Queridos amigos, sede verdadeiramente "anjos da guarda" das Igrejas que vos serão confiadas! Ajudai o povo de Deus, que deveis preceder na sua peregrinação, a encontrar a alegria na fé e a aprender o discernimento dos espíritos: a acolher o bem e a recusar o mal, a permanecer e tornar-se sempre mais, em virtude da esperança da fé, pessoas que amam em comunhão com Deus-Amor.

Encontramos o Arcanjo Gabriel sobretudo na preciosa narração do anúncio a Maria da encarnação de Deus, como nos refere São Lucas (1, 26-38). Gabriel é o mensageiro da encarnação de Deus. Ele bate à porta de Maria e, através dela, o próprio Deus pede a Maria o seu "sim" para a proposta de se tornar a Mãe do Redentor: dar a sua carne humana ao Verbo eterno de Deus, ao Filho de Deus. Repetidas vezes o Senhor bate às portas do coração humano. No Apocalipse diz ao "anjo" da Igreja de Laodiceia e, através dele, aos homens de todos os tempos: "Eis que estou à porta e bato: se alguém ouvir a Minha voz e abrir a porta, entrarei em sua casa e cearei com ele" (3, 20). O Senhor está à porta à porta do mundo e à porta de cada um dos corações. Ele bate para que o deixemos entrar: a encarnação de Deus, o seu fazer-se carne deve continuar até ao fim dos tempos. Todos devem estar reunidos em Cristo num só corpo: dizem-nos isto os grandes hinos sobre Cristo na Carta aos Efésios e na Carta aos Colossenses. Cristo bate.

Também hoje Ele tem necessidade de pessoas que, por assim dizer, lhe põem à disposição a própria carne, que lhe doam a matéria do mundo e da sua vida, servindo assim para a unificação entre Deus e o mundo, para a reconciliação do universo. Queridos amigos, compete-vos bater à porta dos corações dos homens, em nome de Cristo. Entrando vós mesmos em união com Cristo, podereis também assumir a função de Gabriel: levar a chamada de Cristo aos homens.

São Rafael é-nos apresentado sobretudo no Livro de Tobias como o Anjo ao qual é confiada a tarefa de curar. Quando Jesus envia os seus discípulos em missão, com a tarefa do anúncio do Evangelho está sempre ligada a de curar. O bom Samaritano, acolhendo e curando a pessoa ferida que jaz à beira da estrada, torna-se silenciosamente uma testemunha do amor de Deus. Este homem ferido, com necessidade de curas, somos todos nós. Anunciar o Evangelho, já em si é curar, porque o homem precisa sobretudo da verdade e do amor. Do Arcanjo Rafael são referidas no Livro de Tobias duas tarefas emblemáticas de cura. Ele cura a comunhão importunada entre homem e mulher. Cura o seu amor. Afasta os demónios que, sempre de novo, rasgam e destroem o seu amor. Purifica a atmosfera entre os dois e confere-lhes a capacidade de se receberem reciprocamente para sempre. Na narração de Tobias esta cura é referida com imagens legendárias.

No Novo Testamento, a ordem do matrimónio, estabelecido na criação e ameaçado de muitas formas pelo pecado, é curado pelo facto de que Cristo o acolhe no seu amor redentor. Ele faz do matrimónio um sacramento: o seu amor, que por nós subiu à cruz, é a força restauradora que, em todas as confusões, dá a capacidade da reconciliação, purifica a atmosfera e cura as feridas. Ao sacerdote é confiada a tarefa de guiar os homens sempre de novo ao encontro da força reconciliadora do amor de Cristo. Deve ser o "anjo" curador que os ajuda a ancorar o seu amor no sacramento e a vivê-lo com empenho sempre renovado a partir dele. Em segundo lugar, o Livro de Tobias fala da cura dos olhos cegos. Todos sabemos quanto estamos hoje ameaçados pela cegueira para Deus. Como é grande o perigo de que, perante tudo o que sabemos sobre as coisas materiais e que somos capazes de fazer com elas, nos tornamos cegos para a luz de Deus. Curar esta cegueira mediante a mensagem da fé e o testemunho do amor, é o serviço de Rafael confiado dia após dia ao sacerdote e de modo especial ao Bispo. Assim, somos espontaneamente levados a pensar também no sacramento da Reconciliação, no sacramento da Penitência que, no sentido mais profundo da palavra, é um sacramento de cura. A verdadeira ferida da alma, de facto, o motivo de todas as outras nossas feridas, é o pecado. E só se existe um perdão em virtude do poder de Deus, em virtude do poder do amor de Cristo, podemos ser curados, podemos ser remidos.

"Permanecei no meu amor", diz-nos hoje o Senhor no Evangelho (Jo 15, 9). No momento da Ordenação episcopal Ele di-lo de modo particular a vós, queridos amigos. Permanecei no seu amor! Permanecei naquela amizade com Ele cheia de amor que Ele neste momento vos doa de novo! Então a vossa vida dará fruto um fruto que permanece (Jo 15, 16). Para que isto vos seja concedido, todos rezamos por vós neste momento, queridos irmãos. Amém.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/pt/homilies/2007/documents/hf_ben-xvi_hom_20070929_episc-ordinations.html

Voir aussi http://spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/hierar05.html

http://gloria.tv/?media=586782