mercredi 20 mars 2013

Saint JEAN-THÉOPHANE VÉNARD, prêtre de la Société des Missions étrangères et martyr


Saint Jean-Théophane Vénard

Missionnaire, martyr au Tonkin (+ 1861)

Il gardait les vaches de son père, petit laboureur de Saint-Loup-sur-Thouet et lisait les 'Annales de la Propagation de la Foi' ce qui l'enthousiasmait. Il entra donc aux Missions Etrangères de Paris et, jeune prêtre, il partit au Vietnam du Nord. Après huit années d'apostolat clandestin, il fut décapité, à trente et un ans, après avoir passé soixante jours plié en deux dans une cage de bois, au point que son sang ne circulait plus. Jamais il ne perdit ni son courage ni sa gaieté. Il répétait alors: 'Il faut du courage dans la vie, vive la joie!'

Né le 21 novembre 1829 à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres), mort le 2 Février 1861 à Hanoï.

Martyr, missionnaire au Tonkin, béatifié par Pie X en 1909.

Canonisé par Jean-Paul II à Rome le 19 juin 1988 parmi les 117 Martyrs du Vietnam

Théophane Vénard est honoré, avec tous les saints martyrs du Vietnam, le 24 novembre. Son corps ainsi que des objets lui ayant appartenu, sont aujourd'hui conservés au séminaire des Missions Etrangères. Sa tête a été gardée à la paroisse de Ke-Trü, non loin de Hanoï.

- Deuxième enfant d'une famille chrétienne très unie, la vocation missionnaire de Théophane s'éveilla à l'âge de 9 ans, à la lecture de 'la vie et la mort du vénérable Charles Cornay', originaire du Poitou tout comme lui, et martyrisé au Tonkin. Il perdit sa mère alors qu'il était en 6°. Sa sœur Mélanie remplacera de son mieux la disparue. En 1851, il demanda à son père la permission de se faire missionnaire.

Ordonné prêtre le 13 juillet 1852, il rejoignit le Tonkin le 13 juillet 1854, alors que la persécution y sévissait depuis 20 ans. Arrêté sur dénonciation le 30 novembre 1860, il fut condamné à mort et décapité le 2 février 1861. Il marcha au supplice en chantant le Magnificat.

'La perfection n'est pas plus dans un lieu que dans un autre; elle est dans la correspondance à la grâce de Dieu , là où Il nous veut'.(Lettre à sa sœur)

'Quitter la famille a été mon grand sacrifice. Je me dis pour me consoler: 'Nous nous retrouverons dans la grande famille; la famille de la terre passe, celle du ciel demeure. Allons convier à faire partie ceux qui ne la connaissent pas.'(Lettre à son frère)

'A la fin de sa vie, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus vénérait Théophane comme un saint.'

Le B. Théophane Vénard par l'Abbé A. Body - Œuvres des Bonnes Lectures 1909

À Hanoï au Tonkin, en 1861, saint Jean-Théophane Vénard, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Après six années de ministère clandestin marquées par les fatigues et les angoisses, il fut dénoncé par un traître et, comme il refusait de piétiner la croix, il fut enfermé dans une cage et, d'un cœur joyeux, alla au devant de son supplice, sous l'empereur Tu Duc.

Martyrologe romain

"Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt un peu plus tard."

Théophane Vénard

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/550/Saint-Jean-Th%C3%A9ophane-V%C3%A9nard.html#:~:text=Missionnaire%2C%20martyr%20au%20Tonkin%20(%2B%201861)&text=Jamais%20il%20ne%20perdit%20ni,par%20Pie%20X%20en%201909.

Bienheureux Théophane Vénard

Martyr

(1829-1861)

Théophane Vénard naquit le 21 novembre 1829, à saint-Loup-sur-Thouet, au diocèse de Poitiers. Son père, qui était instituteur et sa mère Marie Guéret élevèrent leurs enfants dans des sentiments très chrétiens: Mélanie, l'aînée, mourut religieuse de l'Immaculée-Conception, et leur plus jeune frère, Eusèbe, fut curé d'Assais.

Théophane, encore enfant, aimait à lire les « Annales de la Propagation de la Foi,» soit seul, soit en compagnie de sa sœur Mélanie. Un jour, la revue racontait les souffrances et la mort du Père Cornay, qui venait de souffrir le martyre au Tonkin. Saisi d'une émotion indicible, et d'un véritable enthousiasme apostolique, il s'écria: « Moi aussi, je veux aller au Tonkin ! Et moi aussi, je veux être martyr !» Il avait alors dix ans. Quelques jours après, il se trouve avec son père dans une prairie. « Mon père, fit-il soudain, combien vaut ce pré? – Je ne sais pas au juste; mais pourquoi cette question? – Ah! si vous pouviez me le donner, ce serait ma part; je le vendrais et ferais mes études.» Le père comprit et favorisa une vocation si déterminée : Théophane fit ses études au petit séminaire de Montmorillon et au grand séminaire de Poitiers. Après son ordination au sous-diaconat (février 1850), il disait adieu à sa famille et entrait au séminaire des Missions-Étrangères, à Paris.

L'abbé Vénard reçut l'onction sacerdotale le 5 juin 1852, bien qu'il n'eût que vingt-deux ans et demi, et le 23 septembre, il s'embarquait à Anvers pour la Chine. Arrivé à Hongkong, il y attendit dix mois sa destination. En définitive, il fut désigné pour le royaume d'Annam: le 13 juin 1854, il arrivait à Vinh-Tri, auprès de son évêque, Mgr Retord.

Les débuts de M. Vénard furent assez laborieux: il paya son acclimatation par une grave maladie. A peine remis, il est obligé de changer constamment de demeure, afin d'échapper aux édits de persécution de l'empereur Tu-Duc. Traqués comme des bêtes sauvages, les missionnaires de l'Annam sont contraints de fuir, de descendre dans des cachettes souterraines, pendant qu'au-dessus de leurs têtes les troupes des mandarins pillent et détruisent leur chrétienté. M. Vénard cherche un refuge à Hoang-Nghuen, auprès de M. Castex, provicaire de la Mission, qui meurt entre ses bras (6 juin 1857), Il est chargé du district qu'administrait le défunt.

Tu-duc lance contre les chrétiens de nouveaux édits plus sévères encore que les précédents : les mandarins des provinces s'empressent de les exécuter. Grâce à un lettré apostat qui renseigne les mandarins sur les cachettes des missionnaires, de nombreuses arrestations ont lieu dans la mission d'Annam. Le Père Néron, livré par un traître, venait de terminer sa carrière par le martyre, le 3 novembre 1860. Le 30 du même mois, le Père Vénard, dénoncé par un païen, était arrêté avec son catéchiste et conduit à la sous-préfecture. Le mandarin le traita avec de grands égards et parut même regretter son arrestation.

En fin décembre, il fut transporté à Hanoï. Sur son passage, la foule chuchotait: « Qu'il est joli, cet Européen !» Au tribunal le juge lui demande:

– Qu'êtes-vous venu faire à Annam? – Je suis venu uniquement pour prêcher la vraie religion à ceux qui ne la connaissent pas. – Quel âge avez-vous? – Trente-et-un ans. – Il est encore bien jeune...

Un instant après le vice-roi fait apporter deux crucifix; il en fait remettre un au Père Vénard en lui disant:

– Foulez la croix et vous ne serez pas mis à mort.

– Quoi! J'ai prêché la religion de la Croix jusqu'à ce jour: comment voulez-vous que je l'abjure? Je n'estime pas tant la vie de ce monde que je veuille la conserver au prix d'une apostasie.» Ce disant le missionnaire baisa longuement l'image du Christ.

– Si la mort a tant de charme a vos yeux, pourquoi vous cachiez-vous de crainte d'être pris?

– La religion défend de présumer de ses propres forces, et de se livrer soi-même. Mais le ciel ayant décidé que je sois arrêté, j'ai confiance qu'il me donnera assez de force pour souffrir tous les supplices et être ferme jusqu'à la mort.»

Il fut condamné à mort. En attendant la sanction impériale, M. Vénard installé dans sa cage sur la rue, causait gaiement avec les gardiens et les curieux et souvent chantait des cantiques. L'ordre d'exécuter la sentence de mort arriva dans la nuit du 1er au 2 février 1861. Dès sept heures du matin, on lui lut le jugement qui le condamnait à mort, et à neuf heure, il était décapité.

J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, 2e éd. Paris, 1946

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/bienheureux_theophane_venard.html

Basilique Sainte-Clotilde de Reims (Marne, France), détail de la coupole : saint Jean-Baptiste de la Salle, bienheureux Vincent Abraham, saints Jean-Marie Vianney, Théophane Venard, Sixte

Saint Clotilde basilica of Reims (Marne, France), detail of the dome : saint Jean-Baptiste de la Salle, beatified Vincent Abraham, saints Jean-Marie Vianney, Théophane Venard, Sixte


24 novembre

Saint Jean-Théophane Vénard et ses compagnons martyrs

Théophane Vénard, fils d'un maître d'école, naquit à Saint-Loup-sur-Thouet1, le 21 novembre 1829. Il fit ses études classiques au collège de Doué-la-Fontaine2, puis sa philosophie au petit séminaire de Montmorillon. Il entra au grand séminaire de Poitiers en 1848, reçut le sous-diaconat en décembre 1850 et demanda aussitôt après à entrer au séminaire des Missions Etrangères de Paris, où il arriva le 3 mars 1851. Sa vocation missionnaire remontait à l'enfance : il la trouva, à l'âge de neuf ans en lisant la Notice sur la vie et la mort de Jean-Charles Cornay.3

A Paris, Théophane fut dirigé par M. Barran, qui lui enseigna la voie d'enfance spirituelle. Ordonné prêtre le 5 juin 1852, le jeune missionnaire s'embarqua le 19 septembre suivant, à destination de la Chine, car là Propagande avait demandé à la Société des Missions Etrangères de prendre la charge d'un nouveau territoire. Ce projet ayant été ajourné, Théophane, après un an et demi d'attente à Hong-Kong, fut envoyé au Tonkin, où il arriva en juillet 1854.

Après avoir étudié la langue dans deux chrétientés, il fut chassé par la persécution et se réfugia à But-Dong, où il tomba dangereusement malade. En 1857, on lui confia la direction d'un district, et malgré une santé toujours chancelante, il traduisit la Concordance des Evangiles de l’abbé Migne, les Actes des Apôtres, les Epîtres et l'Apocalypse. Les persécutions le contraignirent à une vie clandestine et incroyablement pénible dans d'obscures cachettes. Son évêque l'avait nommé supérieur du séminaire, mais la persécution ne lui permit pas d'exercer ces fonctions. Dénoncé, il fut arrêté à Ke-Beo, le 30 novembre 1860, enfermé dans une cage et conduit à Hanoï où il fut décapité le 2 février 1861.

Dès 1864, l'abbé Eusèbe Vénard, frère du martyr, publiait un ouvrage intitulé : Vie et correspondance de J. Théophane Vénard, qui a connu 14 éditions. Sainte Thérese de l'Enfant-Jésus lut cet ouvrage, en fut très touchée et vécut dès lors dans une véritable intimité spirituelle avec le jeune martyr.

Théophane Vénard écrivait admirablement. Ses lettres si belles, manifestant la paix de son âme, et, d'autre part, la vénération que lui a manifestée sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus en ont fait le martyr le plus populaire de la Société des Missions Etrangères. J.-Théophane Vénard a été béatifié en 1909, avec plusieurs chrétiens du Tonkin, de Cochinchine ou de Chine. Il a été canonisé par Jean-Paul II, avec cent-seize autres martyrs vietnamiens, le 19 juin 1988.

1 Saint-Loup-sur-Thouet est dans département Deux-Sèvres qui appartient au diocèse de Poitiers.

2 Doué-la-Fontaine est dans le Maine-et-Loire.

3 Jean-Charles Cornay, né à Loudun, le 27 février 1809, entra en l830 aux Missions Etrangères. N’étant encore que diacre, il fut envoyé en 1831 au Setchoan, en Chine. Pour s'y rendre, il prit la route du Tonkin, mais ses guides chinois moururent à Hanoï et il resta dans cette mission. Ordonné prêtre le 20 avril 1834, il exerça son ministère dans les provinces du nord-ouest, spécialement dans celle de Son-Tay. Arrêté le 20 juin 1837 et emprisonné dans la citadelle de Son-Tay, après de nombreux interrogatoires, il fut d'abord condamne à 110 coups de verges parce qu'il refusait de fouler la croix aux pieds. Le tribunal le condamna enfin à mort par désarticulation des membres et décapitation. Le 20 septembre 1837, il se rendit au lieu de son exécution en chantant le Salve Regina. Devant un tel courage, le bourreau le décapita d’abord et ne lui désarticula les membres qu’ensuite. Béatifié en l900, il fut canonisé par Jean-Paul II le 19 juin 1988.

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/11/24.php

Saint Jean Théophane Vénard, prêtre et martyr au Tonkin

Né le 21 novembre 1829, il gardait les vaches de son père, petit laboureur de Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres) et lisait les Annales de la Propagation de la Foi, ce qui l'enthousiasmait. Il entra donc aux Missions Etrangères de Paris et, jeune prêtre, partit au Vietnam du Nord. Après huit années d'apostolat clandestin, il fut décapité le 2 février 1861 à Hanoï, à trente et un ans, après avoir passé soixante jours plié en deux dans une cage de bois, au point que son sang ne circulait plus. Jamais il ne perdit ni son courage ni sa gaieté.

"Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard." (S Théophane Vénard)

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/02/4195/-/saint-jean-theophane-venard-pretre-et-martyr-au-tonkin

Vitraux de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, Saint-Loup-sur-Thouet, Saint-Loup-Lamairé, Deux-Sèvres, France. Représentation de la vie du bienheureux Théophane Vénard.



Jean Théophane VÉNARD

VÉNARD, Jean-Théophane (Le Bx), naquit le 21 novembre 1829 à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres). Après avoir étudié au collège de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), au petit séminaire de Montmorillon, et au grand séminaire de Poitiers, il entra sous-diacre au Séminaire des M.-E. le 3 mars 1851, et reçut la prêtrise le 5 juin 1852. Le 19 septembre suivant, il partait pour l'Extrême-Orient sans connaître d'une manière précise la mission à laquelle il était destiné. Après quinze mois de séjour à Hong-kong, il fut envoyé au Tonkin occidental. Il étudia la langue à Ke-doan, et à Hoang-nguyen. Chassé par la persécution, il se cacha à But-dong, où il tomba malade et faillit mourir.

En 1857, on lui confia le district de Hoang-nguyen ; il y resta un an environ. Le redoublement de la persécution le força à se réfugier de nouveau à But-dong, dans le couvent des Amantes de la Croix. Malgré tant de misères et une santé toujours chancelante, il traduisit en annamite, avec l'aide de ses catéchistes, la Concordance des Evangiles qui se trouve dans le Cours complet d'Ecriture Sainte de Migne, les Actes des Apôtres, les Epîtres et l'Apocalypse. Le manuscrit de ces derniers ouvrages fut brûlé par les chrétiens qu'effrayait la persécution. Sa présence à But-dong ayant été signalée en 1859, il se réfugia chez une vieille chrétienne, et vécut tour à tour à Ke-beo et à But-son, faisant, au milieu des dangers les plus graves, l'administration des chrétiens.

Dénoncé, il fut arrêté à Ke-beo le 30 novembre 1860, enfermé dans une cage, et conduit à Hanoï où l'on instruisit son procès. De sa prison, le 20 janvier 1861, il écrivit à son père : \ Je n'ai point eu à endurer de tortures comme beaucoup de mes frères. Un léger coup de sabre séparera ma tête comme une fleur printanière que le maître du jardin cueille pour son plaisir. Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre, que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard. Autre est la rose empourprée, autre le lys virginal, autre l'humble violette. \"

Il fut condamné à la décapitation pour être venu au Tonkin prêcher la foi catholique. Son martyre eut lieu à Hanoï le 2 février 1861. Le condamné avait revêtu un vêtement de coton blanc et un autre de soie, qu'il s'était fait préparer pour son exécution, et qu'il porta seulement ce jour-là, \" le jour de la grande fête \". Le bourreau, lui ayant demandé quelle somme d'argent il donnerait pour être exécuté promptement et habilement : \" Plus ça durera, mieux ça vaudra \", répondit le généreux martyr. Afin de se venger, cet homme le frappa de plusieurs coups de sabre avant de trancher la tête.

Le corps de Th. Vénard fut enseveli sur le lieu même du supplice, puis à Dong-tri. Ses ossements, exhumés en 1864 et transférés à Ke-tru, furent envoyés, en 1865, au Séminaire des M.-E. Ils reposent actuellement dans la crypte de l'église, sous l'autel de Saint-Joseph. Quant à la tête, qui avait été jetée dans le Fleuve Rouge, elle fut retrouvée le 15 février 1861, et portée à Mgr Theurel, qui la plaça dans la sacristie de l'église de Ke-tru (Tru-chu).

La vie et les lettres du martyr ont été publiées ; elles ont fait l'admiration de tous par l'élégance et le charme des récits, la noblesse et la grâce des sentiments. Th. Vénard a été déclaré Vénérable le 13 février 1879 par Léon XIII, et Bienheureux le 11 avril 1909 par Pie X ; les fêtes de sa Béatification ont été célébrées à Saint-Pierre de Rome le 2 mai suivant.

Bibliographie. - (Concordance des Evangiles et Actes des Apôtres.) par MM. Vénard et Pinabel. - Imprimerie de la mission, Ninh phu duong (Ke-so), 1878, in-8, pp. 325.

Sach tom bon Evan, etc. - Imprimerie de la mission, Ninh-binh, in-8.

Lettres choisies du Bienheureux Théophane Vénard [avec portrait]. - Pierre Téqui, libraire-éditeur, 82, rue Bonaparte, Paris, 1909, in-8, pp. vii-584.

Ces lettres ont été publiées par M. l'abbé Eusèbe Vénard, frère du Bienheureux. Les noms annamites présentent un certain nombre de fautes.

Notes bio-bibliographiques. - A. P. F., xxxiii, 1861, Son arrestation, p. 374 ; 1862, Adieux à sa famille, pp. 133, 134, 137, 306, 310 ; xxxviii, 1866, p. 72. - M. C., i, 1868, p. 7 ; ix, 1877, p. 59 ; x, 1878, p. 272 ; xi, 1879, pp. 113, 153 ; xxiii, 1891, pp. 339, 449 ; xl, 1908, pp. 375, 398 ; xli, 1909, pp. 217, 220, 328 ; xlii, 1910, p. 353 ; xliii, 1911, pp. 216, 432. - B. O. P., 1892, p. 440 ; 1895, p. 391. - A. M.-E., 1907, p. 13 ; 1908, p. 249 ; 1909, pp. 172, 201 et suiv., 218, 289 ; 1910, p. 40.

Sem. rel. Poitiers, 1864, p. 587 ; 1865, p. 662 ; 1866, p. 101 ; 1895, p. 13 ; 1905, p. 229 ; 1907, p. 364 ; 1908, pp. 94, 109, 565, 861 ; 1909, Fêtes de la Béatification, pp. 57, 298, 300, 303, 320, 357, 479, 513, 562, 584, 643, 660 ; Ib., Ses reliques, pp. 100, 138 ; Ib., Détails sur sa vie, pp. 290, 292, 330 ; Ib., Hymnes en son honneur, pp. 288, 308, 340 ; Ib., p. 846 ; 1910, Lettre pastorale pour ses fêtes, p. 2 ; 1910, Fêtes en son honneur, pp. 44, 86, 106, 267, 320, 738, 818 ; 1911, Office, p. 66 ; 1912, p. 908. - Sem. rel. Angers, 1910, Fêtes à Doué-la-Fontaine, pp. 441, 525. - Sem. rel. Paris, 1865, p. 396. - La Croix des Deux-Sèvres, 1902, n° du 10 août.

Hist. gén. Soc. M.-E., Tab. alph. - Les 35 Vén. Serv. de Dieu, Tab. alph. - La Salle des Mart. (édit. 1865 et 1900), Tab. alph. - Les miss. cath. au XIXe sièc., p. 211. - Mart. et Poèt., pp. 12, 14, 16. - Cent morc. div., pp. 127, 130, 132, 133, 134, 135, 136, 140, 141, 144, 173 ; Ib., Pictaviensium decus, p. 175 ; Ib., Ave Theophanes, p. 177. - Les miss. angev., p. 174. - Truyen sau dang, Biographie, p. 1. - The pers. of Annam, p. 378. - I nuovi Mart., p. 139.

Lett. du Séminaire des M.-E., Notice sommaire [autographie], 1 F n. ch. [s. l. d.]

Discours prononcé par Monseigneur l'évêque de Poitiers [Pie] le 2 février 1862, dans l'église paroissiale de Saint-Loup, à l'occasion du premier anniversaire du martyre de M. J. Théophane Vénard, décapité pour la foi au Tong-king. - Henri Oudin, imprimeur-libraire, 4, rue de l'Eperon, Poitiers, in-8, pp. 16.

Hymne en l'honneur du martyr J. Théophane Vénard, à l'occasion de la solennité présidée à Saint-Loup par Monseigneur l'évêque de Poitiers [Pie]. - Tolra et Haton, libraires-éditeurs, 68, rue Bonaparte, Paris, 1862, in-8, pp. 16.

Le martyre du Vénérable Théophane Vénard, drame par le P. Delaporte, S. J.

Le Cinquantenaire du coup de Foudre du 2 août 1852, célébré à Assais le 5 août 1902. Théophane Vénard. - Lemercier et Alliot, imprimeurs, 6, rue du Pilori, 1902, Niort, in-8, pp. 45.

Captivité et martyre du Vénérable Théophane, drame en cinq tableaux avec chœurs, intermèdes et apothéose. - Maison de la Bonne Presse de l'Ouest, Saint-Maixent ; Oudin, 20, rue de la Poste, Poitiers, 1906, in-8, pp. 82.

[Ce drame, composé par M. l'abbé E. Vénard, fut joué pour la première fois à Assais (Deux-Sèvres) en 1905. Il a été traduit en anglais par les soins du bureau des Missions Catholiques, Boston, Etats-Unis.]

Le Bx Théophane Vénard, des M.-E., martyrisé au Tonking le 2 février 1861. Panégyrique prononcé en l'église Saint-François-Xavier à Paris le 22 juin 1909, par le chanoine E. Janvier. - P. Lethielleux, 10, rue Cassette, Paris, in-8, pp. 23.

Hymne au Bx Théophane Vénard à l'occasion des Fêtes du Triduum de Saint-Loup-sur-Thouet, 14 septembre 1909. - Imprimerie Alphonse Cante, place du Drapeau, Parthenay, 1909, in-8, pp. 16.

Triduum en l'honneur du Bx Théophane Vénard à Saint-Loup-sur-Thouet, les 12, 13, 14 septembre 1909. Chants et cantiques. - Imprimerie Alphonse Cante, place du Drapeau, Parthenay, 1909, in-16, pp. 21 + tab.

Souvenir des Fêtes de Saint-Loup-sur-Thouet, en l'honneur du Bx Théophane Vénard, 12, 13, 14 septembre 1909. - Imprimerie Alphonse Cante, place du Drapeau, Parthenay, 1910, in-18, pp. 103.

Actes de sa Cause de Béatification, voir CUENOT.

Die XXVIII januarii. In festo B. Theophanis Vénard martyris [Orais. et Leç.]. Pictavii, die 12 decembris 1910 † Henricus, episcopus Pictaviensis.

Biographie. - Vie et correspondance de J. Théophane Vénard, prêtre de la Société des M.-E., décapité pour la foi au Tong-king, avec portrait et fac-simile de son écriture, augmenté du discours d'anniversaire prononcé à Saint-Loup par Mgr l'évêque de Poitiers [avec portrait], par son frère, M. l'abbé Eusèbe Vénard. - H. Oudin, libraire-éditeur, 4, rue de l'Eperon, Poitiers, 1864, in-12.

Id. Plusieurs éditions subséquentes. - H. Oudin, libraire-éditeur, 17, rue Bonaparte, Paris ; 4, rue de l'Eperon, Poitiers, in-12, pp. xvi-376.

Vita di G. Theofano Vénard missionario e martire nel Tong-king nel 1861 [avec portrait], ordinata sul testo francese da un allievo del seminario arcivescovile di Torino con un compendio storico della persecuzione del Cristianesimo nel regno annamita. - Tip. collegio degli artigianelli, corso Palestro, n. 14, Torino, 1865, in-8, pp. xii-291.

Le Vénérable Théophane Vénard, 1829-1861 [avec portrait]. Les Contemporains, n° 613. - 5, rue Bayard, Paris, in-4, pp. 16.

A modern martyr, Théophane Vénard (The Venerable), translated from the french by lady Herbert. Revised and annotated by Rev. James Anthony Walsh, missionary apostolic. - Society for the Propagation of the Faith, archidiocese of Boston, 75, Union park street, Boston, Mass., 1907, in-12, pp. 10 n. ch. + 275.

Théophane Vénard (pamphlets of foreign Missions). - In-12 et in-24.

Vie et correspondance du Bx J. Théophane Vénard, prêtre de la Société des M.-E., martyrisé au Tonkin, le 2 février 1861. Le titre à l'intérieur du volume est ainsi libellé : Le Vénérable martyr J. Théophane Vénard missionnaire apostolique [avec portrait]. Nouv. édit. - Imprimerie-librairie de Montligeon. La Chapelle-Montligeon (Orne), 1908, in-16, pp. xiv-528.

Le Bx Théophane Vénard, martyr au Tonkin [avec portrait] [nouv. édit. avec quelques légers changements par E.-C. Lesserteur]. - Pierre Téqui, libraire-éditeur, 82, rue Bonaparte, Paris, 1909, in-8, pp. viii-581.

Id. - In-12, pp. ix-624.

Le Bx Théophane Vénard, martyr [avec portrait]. - Pierre Téqui, 82, rue Bonaparte, Paris, 1909, in-12. pp. 71.

Le Bx Théophane Vénard d'après les témoignages du procès apostolique : Vie de missionnaire, Captivité et martyre, Procès de l'Ordinaire et Procès apostolique, Fêtes de la Béatification. - Pierre Téqui, 82, rue Bonaparte, Paris, 1911, in-12, pp. 349.

Comp.-rend. : M. C., xliii, 1911, pp. 216, 432.

Portrait. - Peinture, est au Séminaire des M.-E. - Lithographie, Bestault, imprimeur, 41, rue Dauphine, Paris. - A. P. F., lxvi, 1894, p. 194 ; lxxxi, 1909, p. 177. - M. C., ix, 1877, p. 49. - A. M.-E., 1909, p. 172. - Sem. rel. Poitiers, 1907, p. 365. - Les 35 Vén. serv. de Dieu, p. 192. - Les miss. cath. au XIXe sièc., p. 213. - Cartes postales - Images, médailles, Scheubel, 19, rue de Babylone, Paris. - Voir Biographie.

SOURCE : http://archives.mepasie.org/notices/notices-biographiques/va-c-nard

DISCOURS DU SAINT-PÈRE JEAN-PAUL II
AUX PÈLERINS FRANÇAIS ET ESPAGNOLES VENUS À ROME
À L'OCCASION DE LA CANONISATION DE 117 MARTYRS DU VIETNAM

Lundi, 20 juin 1988


Chers Frères dans l’épiscopat,

Chers Frères et Sœurs,

1. Au lendemain de la canonisation des Martyrs du Vietnam, je suis heureux de vous retrouver, vous les membres de la Société des Missions étrangères de Paris et de l’Ordre dominicain, vous les pèlerins de France et d’Espagne. Vous avez gardé vivante la mémoire des missionnaires partis de vos pays au cours des siècles derniers pour porter l’Evangile dans l’Orient lointain. Aujourd’hui nous rendons grâce: nous avons le privilège de reconnaître dans de nombreux évêques et prêtres, intimement associés à d’innombrables chrétiens vietnamiens, des saints martyrs. Nous rendons grâce pour leur sacrifice héroïque; nous rendons grâce pour ces témoins irradiés par la gloire du Christ pour l’avoir suivi sur la voie de la Croix.

Oui, le vrai motif de notre joie aujourd’hui, c’est de nous savoir en communion avec ces hommes qui ont porté l’Evangile, fondé l’Eglise sur la terre du Vietnam, répondu sans réserve à l’appel du Christ. Ils avaient quitté leurs provinces sans espoir de retour. Ils sont présents maintenant à tous leurs frères du monde, à ceux du Vietnam comme à ceux de leur patrie. L’Eglise vénère en eux des serviteurs fidèles entrés dans la joie du Maître, intercesseurs et exemples pour les générations à venir.

2. Nous admirons chez ces évêques et chez ces prêtres le courage inébranlable de la foi. Les persécutions et les souffrances ne les ont pas ébranlés: seule comptait pour eux la pureté de leur engagement baptismal à conformer tout leur être à la personne du Christ rédempteur. Dans leur droite simplicité, dans leur ardeur passionnée, les évêques et les prêtres martyrs que nous admirons en ces jours nous rappellent la grandeur du don de la foi que nous avons nous-mêmes reçu, le sérieux de l’adhésion que le Seigneur nous demande, la nécessité d’être, nous aussi, des témoins pour le monde qui nous entoure.

3. Le martyre a couronné une vie apostolique remarquablement féconde des évêques et des prêtres que nous honorons. Pasteurs, ils l’ont été généreusement, dans l’obéissance et l’humilité. Leurs frères missionnaires et les fidèles du Vietnam nous ont conservé le souvenir de leur zèle et nous ont transmis souvent leurs propres paroles. Nous les voyons s’attacher avec désintéressement à l’admirable peuple du Vietnam. Il se sont initiés à sa langue et à sa culture. Ils ont respecté le meilleur de ses traditions. Ils ont aimé ses familles, éduqué ses enfants. Ils ont marqué leur déférence à ses dirigeants. A l’image de leur Maître, ils sont venus pour secourir les pauvres, pour servir, pour rassembler des frères dans la «Maison de Dieu», pour prêcher l’unité dans l’amour.

Prêtres, ils avaient hâte de voir des fils du Vietnam accéder au sacerdoce et conduire le troupeau, de voir des filles du Vietnam se consacrer au Seigneur comme «Aimantes de la Croix». Catéchistes, ils ont formé des catéchistes qui seront souvent leurs compagnons jusqu’au martyre.

Ils ont su mettre l’Eucharistie au centre de la vie de la communauté. Ils ont fait découvrir les trésors de la miséricorde dans le sacrement de pénitence. Nous en avons maints témoignages. N’est-il pas frappant de voir saint Augustin Schoeffler et saint Jean-Louis Bonnard recevoir le viatique à l’approche de leur exécution grâce à des prêtres vietnamiens intrépides? N’est-il pas frappant de voir saint André Dung-Lac, arrêté avec saint Pierre Pham Van Thi alors qu’il venait auprès de lui se confesser?

4. Chers amis, l’exemple insigne des Pères des Missions étrangères et des Frères prêcheurs nous invite à rendre grâce aussi pour l’élan missionnaire ardent et pur qui a animé tant de jeunes de vos pays, également pour la générosité de leurs familles, des diocèses, de leurs Frères qui soutenaient leur vocation. Ceux que nous célébrons à présent ne nous invitent-ils pas à nous interroger sur l’esprit missionnaire de notre temps? Les conditions ont changé, mais gardons-nous la même conviction que l’Evangile vaut la peine d’être partagé avec nos frères, autour de nous et jusqu’aux extrémités de la terre?

Il y a bien des manières d’être missionnaire, vous le savez. Je ne puis vous le dire longuement. Mais comment ne pas évoquer en cette circonstances celle qui allait devenir la patronne des missions? Car sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a vécu, pourrait-on dire, dans l’intimité de saint Théophane Vénard dont l’image ne la quittait pas au temps de son agonie. Elle avait retrouvé sa propre expérience spirituelle dans une lettre d’adieu de Théophane: «Je ne m’appuie pas sur mes propres forces, mais sur la force de celui qui a vaincu la puissance de l’enfer et du monde sur la Croix»[1]. Dans une poésie que le missionnaire lui inspire, elle l’invoque:

«Pour les pécheurs, je voudrais ici-bas
Lutter, souffrir à l’ombre de tes palmes,
Protège-moi, viens soutenir mon bras»[2].

Avec Thérèse qui aurait tant voulu rejoindre le Carmel de Hanoi, avec Thérèse qui offre sa vie pour que la Bonne Nouvelle du salut soit annoncée, nous invoquons saint Théophane et tous ses compagnons:

«O bienheureux Martyr! De ton amour aux virginales flammes viens m’embrasser...!»[3]. 

 5. Ayer, amadísimos hermanos y hermanas venidos de España, fue un día de fiesta grande para vuestro País y para la Iglesia universal. La canonización de los ciento diecisiete Mártires del Vietnam es la más numerosa que hasta ahora se ha realizado. Entre ellos hay obispos, sacerdotes, religiosos, catequistas, padres de familia.

Los once Mártires españoles, hijos de Santo Domingo, que han sido elevados al honor de los altares son un fúlgido ejemplo que ha de inspirar un renovado impulso misionero y evangelizador en la Iglesia de España. Ellos son, al mismo tiempo, motivo de sano orgullo para la Orden Dominicana, cuya provincia misionera de Nuestra Señora del Rosario abrió tantos campos nuevos de propagación del Evangelio en Filipinas, Japón, China y Vietnam.

Estos once Santos Mártires Dominicos han de ser semilla de nuevas vocaciones misioneras y modelos de santidad para todos los cristianos.

El primer mártir español en Vietnam fue San Francisco Gil de Federich, y el último, San Pedro Almató; los dos pertenecen a la amada tierra de Cataluña. Tortosa y San Feliú Saserra fueron la cuna de estos dos testigos de la fe.

En la comunidad valenciana nació el mártir San Jacinto Castañeda, natural de Játiva; él ofreció su vida junto con el primer mártir vietnamita, San Vicente Liem de la Paz.

La nobleza de la tierra aragonesa la encarna San Clemente Ignacio Delgado, de Villafeliche (Zaragoza); murió entre suplicios a los 77 años de edad, habiendo sido obispo en aquellos territorios de misión durante 44 años.

Santo Domingo Henares partió de los puertos de su Andalucía para llevar la Buena Nueva de Cristo a tierras lejanas. Baena, en la campiña cordobesa, le vio nacer y le tiene como a uno de sus preclaros hijos.

Las anchas tierras de Castilla y León cuentan con dos nuevos Santos: San Mateo Alonso Leciniaga, de Nava del Rey, y San José Fernández, de Ventosa de la Cuesta.

Santa Eulalia de Suegos, en la provincia de Lugo, es la patria chica de San José María Diaz Sanjurjo; y Asturias tiene ya su primer Santo en la persona del Obispo Melchor García Sampedro, que ya ha sido propuesto como patrono de las misiones asturianas y de la actividad misional de aquel histórico Principado.

En la ciudad de Santo Domingo de la Calzada nace San Jerónimo Hermosilla; y el País Vasco se honra con San Valentín de Berrio Ochoa, el primer santo vizcaíno, natural de Elorrio.

Queridos hermanos y hermanas: en estos nuevos Santos españoles hallaréis modelos y guías seguros en el camino de vuestra fe. Ellos nos dan la clave para entender la fuerza transformadora que significa el darlo todo por los demás. «Nadie tiene mayor amor que el que da la vida por sus amigos»[4], nos dice Jesús en el Evangelio.

Los nuevos Santos, a imitación de Cristo, entregaron su vida por amor, mientras perdonaban a quienes los maltrataban. La firmeza de su fe y su invicta esperanza en la patria definitiva los sostuvieron en su martirio. Es esta fe cristiana la que hoy necesita ser revitalizada para poder dar así una respuesta a los desafíos de nuestro tiempo.

Los nuevos Santos nacieron en el seno de familias españolas. Ellos representan el fruto maduro de una vitalidad cristiana que vuestro pueblo ha manifestado a lo largo de su historia, llevando la luz del Evangelio a nuevos pueblos y culturas. Que también hoy la familia española sepa ser portadora de aquellos valores y virtudes que la hicieron fecunda en el pasado, como transmisora de la fe y como vivero de vocaciones sacerdotales y religiosas.

Que por intercesión de los nuevos Santos dominicos los fieles católicos de España, así como los sacerdotes y las diversas familias religiosas, bajo la guía de sus Pastores, se abran con renovado entusiasmo y entrega a la acción misionera que tantas páginas gloriosas escribió a lo largo de su secular historia, pero que sigue necesitando nuevos operarios que trabajen en la mies del Señor[5]. 

A todos os bendigo de corazón.

[1] Die 3 dec. 1860.

[2] Die 2 febr. 1897.

[3] Die 2 febr. 1897.

[4] Io. 15, 13.

[5] Cfr. Luc. 10, 2.

© Copyright 1988 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1988/june/documents/hf_jp-ii_spe_19880620_martiri-vietnam.html

Portrait de Théophane Venard dans la crypte de la chapelle des Missions étrangères.


Saint Jean-Théophane Vénard

Memorial

2 February

formerly 6 November

formerly 4 December

24 November as one of the Martyrs of Vietnam

Profile

Raised in a pious family; one brother became a priest, and was later curator for Theophane’s writings, and another was the bishop of PoitiersFranceStudied at the College of Doue-la-Fontaine, Montmorillon, Poitiers, and the Paris Seminary for Foreign Missions. Ordained on 5 June 1852Missionary to southeast Asia, leaving on 19 September 1852. Worked fifteen months at Hong Kong, then transferred to West Tonkin (in modern Vietnam).

Christians in the area were being persecuted by order of the ruler Minh-Menh. Just before Theophan’s arrival, new antiChristian orders had forced priests and bishops to go into hiding in forests and caves. Father Vénard, whose health had never been good, suffered terribly, ministering to his flock by night and, when he could find a secure location, by day for nearly four years. Betrayed by an ostensible parishioner, he was arrested on 30 November 1860. He was tried for the crime of being Christian, and was given ample opportunity to save himself by denying Christ; he declined. He was kept in a cage for several weeks prior to his execution, during which he wrote a series of joyful, consoling letters to his family. One of the Martyrs of Vietnam.

Born

21 November 1829 at Saint-Loup, diocese of PoitiersFrance

Died

beheaded on 2 February 1861 at Ô Cau Giay, Hanoi, Tonkin (in modern Vietnam)

his head was stuck on a pole as a warning to others, but was later recovered and preserved as a relic in Tonkin

the rest of his body was sent back to his family, and is interred in the crypt of the Missions Etrangères in ParisFrance

Beatified

2 May 1909 by Pope Saint Pius X

Canonized

19 June 1988 by Pope John Paul II

Storefront

books

Additional Information

Catholic Encyclopedia

Thoughts from Modern Martyrs

A Modern Martyr, by Father James Anthony Walsh

read online

download in EPub format

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Ireland

Catholic News Agency

Catholic Online

Hagiography Circle

Independent Catholic News

Saints Stories for All Ages

Wikipedia

images

Santi e Beati

Wikimedia Commons

ebooks

Blessed Théophane Vénard, A Modern Martyr

Life of J. Théophane Vénard, martyr in Tonquin

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

Abbé Christian-Philippe Chanut

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Readings

A slight sabre-cut will separate my head from my body, like the spring flower which the Master of the garden gathers for His pleasure. We are all flowers planted on this earth, which God plucks in His own good time: some a little sooner, some a little later. Father and son may we meet in Paradise. I, poor little moth, go first. Adieu. – Saint Theophane in a letter to his father just before his martyrdom

MLA Citation

“Saint Jean-Théophane Vénard“. CatholicSaints.Info. 22 June 2023. Web. 19 April 2024. <https://catholicsaints.info/saint-jean-theophane-venard/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-jean-theophane-venard/

Tableau de Théophane Vénard à la crypte de la chapelle des Missions Étrangères de Paris, rue du Bac.


Bl. Théophane Vénard

(JEAN-THÉOPHANE VÉNARD.)

French missionary, born at St-Loup, Diocese of Poitiers, 1829; martyred in Tonkin, 2 February, 1861. He studied at the College of Doue-la-Fontaine, Montmorillon, Poitiers, and at the Paris Seminary for Foreign Missions which he entered as a sub-deacon. Ordained priest 5 June, 1852, he departed for the Far East, 19 Sept. After fifteen months at Hong Kong he arrived at his mission in West Tonkin, where the Christians had recently been tried by a series of persecutions under Minh-Menh, a monster of cruelty. Shortly after Father Vénard's arrival a new royal edict was issued against Christians, and bishops and priests were obliged to seek refuge in caves, dense woods, and elsewhere. Father Vénard, whose constitution had always been delicate, suffered almost constantly, but continued to exercise his ministry at night, and, more boldly, in broad day. On 30 November, 1860, he was betrayed and captured. Tried before a mandarin, he refused to apostatize and was sentenced to be beheaded. He remained a captive until 2 February, and during this interval lived in a cage, from which he wrote to his family beautiful and consoling letters, joyful in anticipation of his crown. His bishop, Mgr Retord, wrote of him at this time: "Though in chains, he is as gay as a little bird".

On the way to martyrdom Father Vénard chanted psalms and hymns. To his executioner, who coveted his clothing and asked what he would give to be killed promptly, he answered: "The longer it lasts the better it will be". His head, after exposure at the top of a pole, was secured by the Christians and is now venerated in Tonkin. The body rests in the crypt at the Missions Etrangères, Paris. Other precious relics are in the hands of the martyr's brother, Canon Eusebius Vénard, curé of Assais Deux Sèvres, France, who possesses, also, most of the martyr's letters, including those written from the cage. In a letter addressed to his father, Théophane refers thus to his approaching sacrifice: "A slight sabre-cut will separate my head from my body, like the spring flower which the Master of the garden gathers for His pleasure. We are all flowers planted on this earth, which God plucks in His own good time: some a little sooner, some a little later . . . Father and son may we meet in Paradise. I, poor little moth, go first. Adieu". The cause of his beatification was introduced at Rome in 1879, and he was declared Blessed, 2 May, 1909. The beatification ceremony brought a large delegation from France, including the Bishop of Poitiers and the martyr's only surviving brother. Théophane Vénard was beatified in company with thirty-three other martyrs, most of whom were natives of Tonkin, Cochin-China, or China.

[Note: With nineteen other martyrs of Vietnam, Théophane Vénard was canonized by Pope John Paul II in 1988.]

Sources

HERBERT, Théophane Vénard (London); WALSH, A Modern Martyr; Thoughts from Modern Martyrs; The Field Afar; Vie et Correspondence de J. Théophane Vénard (Poitiers, 1865); Le Bienheureux Théophane Vénard (Paris, 1911); Lettres Choisis du Bienheureux Théophane Vénard (Paris, 1909); CATTANEO, Un Martire Moderno (Milan, 1910).

Walsh, James Anthony. "Bl. Théophane Vénard." The Catholic Encyclopedia. Vol. 14. New York: Robert Appleton Company, 1912. <http://www.newadvent.org/cathen/14623c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Dilectissimo Fratri Ambrosio Bettencourt, O.S.B., praeceptori meo.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. July 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/14623c.htm

St. Theophane Venard

Feastday: November 24

Birth: 1829

Death: 1861

Martyr of Vietnam. Born on November 21, 1829, and originally from the diocese of Poitiers, France, he entered into the Foreign Missions of Paris and was ordained in 1852. Sent to Vietnam two years later, he devoted his time to teaching in a seminary until his arrest and brutal martyrdom. Theophane was chained in a cage for months and then beheaded. He was canonized in 1988 by Pope John Paul II.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=2261

Statue de Saint Théophane Vénard


Feb 2 – St Théophane Vénard (1829-1861)

02 February, 2012

Summary: Théophane Vénard is famous for the fact that his letters inspired St Thérèse of Lisieux to volunteer to be a missionary Carmelite in Hanoi and become patroness of the missions. An inspiring missionary, he was beheaded when he refused to apostasise from his faith.

Patrick Duffy tells his story.

Early life

The son of a French schoolmaster, Théophane Vénard was born in 1829 in Saint-Loup-sur-Thouet. He joined the Society of Foreign Missionaries of Paris as a subdeacon from the seminary of Poitiers diocese. Ordained in 1852 he travelled the following autumn to Hong Kong. After two years learning Chinese, he was appointed to Tonkin (Vietnam), just as Christians there were being persecuted. He had a lot of sickness, but recovered each time. He was a devoted priest, often spending long hours in the confessional.

In Hiding

In 1859 the emperor Tu-Duc, determined to put an end to the “Jesus religion”, issued a new edict imposing the death penalty to priests, promised a reward to informants, and set out penalties for mandarins who were kind to Christians. Much of Théophane’s ministry was spent hiding in caves and sampans, but he was a cheerful spirit, learned the local language and got on well with everyone he met. He and another priest, Fr Castex, were received by a small community of Vietnamese nuns, the “Lovers of the Cross”, where he could celebrate Mass and continue his missionary activity through prayer.

Arrest, imprisonment, beheading  canonisation

In 1861 Theophane was finally arrested and imprisoned in a bamboo cage before being beheaded for his faith. In 1865 his body was returned to his congregation’s church in Paris, but his head remains in Tonkin. He was beatified with 19 other martyrs from Vietnam in 1909, and canonised in 1988.

Influence on Thérèse of Lisieux

Théophane’s letters and his example inspired the young St Thérèse of Lisieux (1873-97) to volunteer for the Carmelite nunnery at Hanoi. But she got tuberculosis and could not go. But because of her prayer for missionaries, she is regarded as patroness of missionaries.

SOURCE : https://www.catholicireland.net/saintoftheday/st-theophane-venard/

Saint Jean-Theophane VenardFeast day: Nov 06

On November 6, the Church celebrates the feast of St. Jean-Théophane Vénard, a French missionary to Vietnam who was martyred for the faith.

Famous for having inspired St. Therese of Lisieux, who said of St. Jean-Théophane that he was someone who had lived her own image of a martyr and missionary, St. Jean was born in France, became a priest in the Society of Foreign Missions, and was sent to Vietnam.

Due to the persecutions of the anti-Christian emperor Minh-Menh, priests were forced to hide in the forest and live in caves. They were able to sneak out at night and minster to the people. Eventually someone betrayed St. Jean, and he was arrested. During his trail, he refused to renounce his faith in order to save his life. He was condemned to death, and spent the last few weeks of his life locked in a cage.

It was during his incarceration that he wrote many letters, some to his family. His most famous line is from a letter to his father in which he said, “We are all flowers planted on this earth, which God plucks in His own good time: some a little sooner, some a little later . . . Father and son may we meet in Paradise. I, poor little moth, go first. Adieu."

In reading these letters, St. Therese the Little Flower came to understand and use the image of being a little flower, whom God nevertheless cared for and cultivated, despite her minute size.

St. Jean-Théophane Vénard was beheaded Feb. 2, 1861. 

His severed head was later recovered and is preserved as a relic in Vietnam. The rest of his body rests in the crypt of the Missions Etrangères in Paris.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-jean-theophane-venard-647

Les reliques de Théophane Vénard aux Missions étrangères de Paris.


Thoughts from Modern Martyrs – Jean Theophane Venard

Jean Theophane Venard was born November 21, 1829, in the Diocese of Poitiers, at Saint Loup.

The father of the family, which included six children, was a village schoolmaster. One of Theophane’s brothers, Eusebins, later became cure of the parish of Assai, a small village six miles from Saint Loup. Melanie, Theophane’s “second self,” entered a religious community at Amiens.

As with the martyr, Just de Bretenieres, the call to the Apostolate seems to have come to Theophane Venard at an early age; for Eusebius Venard relates that when Theophane was nine years old, the latter was one day read ing aloud to his sister Melanie from the life of Father Cornay, who had shortly before been martyred in Tonquin; and suddenly the boy exclaimed, “When I am big enough I, too, will go to Tonquin, and I, too, will be a martyr.”

Theophane Venard made his early studies at a school in Doue, and while here his mother died. At the end of a six years course, he went to Montmorillon, an excellent preparatory col lege not far from Limoges, instituted for the training of boys who, though young, have already shown an inclination for the priesthood. Theophane Venard is one of the honored alumni of this house, and scenes from his life are preserved today on the chapel walls. None of his former classmates are now at the College, as the professors are all young priests, but Theophane Venard’s is a hallowed name, and his gay disposition has become proverbial in the traditions of this school.

At eighteen years of age, he entered the Seminary of Poitiers, receiving minor orders in 1850. The following year, at the cost of a great sacrifice, due to his intense family affection, he applied for admission and was received at the Missions Etrangeres in Paris. Two of his fellow students were in this semi nary when the writer visited it. One of these, the Superior, the late venerable Father Delpech, on several occasions spoke to the writer about Theophane Venard, but never with out alluding to his bright and happy nature which made him always the centre of life in whatever group of students he might be found.

On his recovery from a severe illness, he was ordained on June 5, 1852, in company with several priests from various seminaries in Paris. Among these was the first superior of Saint John s Seminary in Brighton, Massachusetts, the distinguished Sulpician, Father John B. Hogan, who always kept an affectionate remembrance of Theophane Venard.

The departure took place, unexpectedly at the end, on September 19. Four other priests left Paris with Father Venard and embarked from Antwerp. Their vessel was driven by a heavy gale into Plymouth, England, and after some delay sailed October 10 for the East, arriving at Singapore on New Year’s day, 1853. After spending three weeks here, Theophane Venard was sent to Hong-Kong, where he remained fifteen months studying the Chinese language. The mission which he most coveted was Tonquin, and, although his preference had not been expressed to his superiors, he was assigned to the desired field, receiving orders to assist Bishop Retord in the western district.

The thought of martyrdom seems to have been with Father Venard constantly, and he could not help alluding to it in occasional letters to his fellow priests, always, however, in a joyous strain.

Towards the end of May, 1854, Theophane Venard started with another missionary for Macao, and after a pleasant visit to the Spanish Dominicans, boarded a Chinese junk, where the two young priests were stuffed into a small hole in which they could barely lie down, and which was filled with vermin. During a week they remained thus concealed, going on deck only at night to breathe a little fresh air.

They anchored at a place called Cua-Can, where the vessel was inspected by a Chinese mandarin who failed to discover the two missionaries in hiding; and the following day they were safely landed in the Bishop s house. From this point they were carried in a kind of net, by bearers, through a dangerous locality, to the river, where a Christian was waiting to row them in a junk to the hut of Bishop Diaz at Central Tonquin. Two carriers were awaiting them here, and, after a few days rest, they began the last stage of their journey, passing by night a citadel guarded by two thous and soldiers. Having escaped pursuit several times, they arrived safely at the house of Bishop Retord.

A frightful persecution of Christians had just devastated the Tonquin mission, and a lull had come for the moment. One bloody edict had followed another during the sixteen years of Bishop Retord’s episcopacy, yet fifty thousand converts had been gained in that time, and these native Christians practiced their religion, as the Bishop testified, in a way that would shame many Europeans.

Unfortunately the lull was of short duration, and very soon Theophane Venard made his first flight to the mountains. There he caught a violent cold which attacked his lungs, but he recovered and resumed his labors, being placed over twelve thousand Christians who were divided into four large parishes and ministered to by six or seven native priests.

Father Venard’s position was far from comfortable. He and his fellow priests were, as he expressed it, like birds on the branch of a tree, always on the alert, daily receiving mes sages which announced that missions had been pillaged, that such and such Christians had been put to death be cause the priests continued to reside among them. To spare the faithful, the young priest and his companions continued to hide in boats, in caverns, or in the mountain fastnesses, venturing out as often as possible to admin ister the Sacraments, to preach and to catechize.

On the 30th of November, at nine o clock in the morning, five or six junks hove in sight a few yards away from the mission house to which Father Venard had returned. The young priest, realizing at once that he had been betrayed, concealed himself between two walls. The chief of his pursuers cried out, “Let the European priest come forth.” Father Venard’s catechist presented himself boldly, saying, “I occupy this house.” He was immediately seized and garrotted, while the chief, giving a powerful kick to the partition behind which the missionary was hidden, attacked Father Venard brutally and dragged him to the boats. Arrived at the chief s house, the priest was secured in a bamboo cage, and a cangue, a kind of yoke, placed on the neck of his catechist; both were then brought before the Mandarin.

This official had not desired the capture, but could do no more to relieve the situation than provide Father Venard with a larger cage and a lighter chain. A detachment of soldiers then conveyed the two prisoners to Kecho, the capital, bringing them directly to the judge s tribunal. Here, during a long interrogatory, the charge was made that the missionaries were in league with French troops who had made war on the Annamites. The complaint proved to be only a pretext, the real cause of the arrest being the propagation of Christianity. Father Venard was commanded to deny his faith and to trample on the cross. Refusing to yield, he was condemned to be beheaded.

In the days which elapsed be tween his trial and the execution of his sentence, Father Venard wrote from his cage several beautiful letters. Three of these, addressed to members of his family, are preserved today at Saint Loup.

While in captivity a native priest, Father Thinh, came from Bishop Theurel and, with the clever assistance of a Christian guard, managed to hear Father Venard’s confession and to give him absolution. Towards evening, the Blessed Sacrament, concealed in some bread, was brought to the prison through the instrumentality of a devout widow, and Father Venard enjoyed the companionship of the Real Pres ence until after midnight, when he communicated.

The execution took place outside of Kecho in presence of the officials and two hundred soldiers. During the procession, which occupied half an hour, Father Venard sang Latin psalms and hymns. The executioner asked his prisoner what he would give to be executed promptly and well. The answer was: The longer it lasts the better it will be. Stripped of most of his garments, the young priest s elbows were tightly tied behind his back, so as to force him to hold up his head for the first stroke, which was only a trial blow. The second stroke cut the head partly off, the stake and the victim falling together. Then the executioner, finding his sword blunt, snatched another and hacked at the neck, amid the indignant murmurs of the by standers. Seizing the detached head by the ear, the wretch offered it to the presiding official, who instantly sounded the retreat.

The troops had hardly withdrawn before the Christians precipitated themselves on the spot to soak their handkerchiefs in the martyr’s blood. The body, wrapped in a cotton sheet and roughly encased, was buried only a foot deep, and later was removed. Today it lies under the chapel of the Mission House in Paris. The head, by official order, was placed in a box and elevated to the top of a pole. After three days, it was thrown into a river, but was regained through the vigilance of the affectionate natives, who carried it to Bishop Theurel. Today this precious relic is an object of veneration among the Catholics of Tonquin.

Theophane Venard was beatified by the Church, May 2, 1909.

Thoughts from Jean Theophane Venard

My God, help me to say, “Thy will be done!”

-Today in the chapel of the college at Doue, I made a vow to Mary, Refuge of Sinners, to say my Rosary every day, in order to obtain a special grace from God.

-If religious services on earth are so glorious, what must they be in Heaven? Eternity! Have you ever thought of this word? Eternal, Eternal! A thing which will never, never end!

-Work hard, work well, not to get praise, or honor, or prizes, but because you will thus please God. Take this as the maxim of your life: All for our God.”

-True devotion is natural, gay, and bright, according to the words of Saint Paul, “Gaudete in Domino semper; iterum dico, gaudete.” “Rejoice in the Lord always; again, I say, rejoice.”

-What is the priesthood? Is it not the entire detachment from all worldly goods a complete abandonment of all temporal interests? To be a priest, one should be a saint. To guide others one must first learn to guide oneself. Then should not the life of a good priest be one of continual sacrifice, self-immolation, and mortification of all kinds?

-“Piety,” some say, “is only good for priests and nuns. God does not expect so much of us.” How do you know?

-“Cor unum et anima una” one heart and one mind. Such words can come only from God Himself. Is not this the link which unites all Chris tians? Is it not this feeling which creates the Missionary, the Priest, the Christian Brother, the Sister of Charity?

-Read Rodriguez on Humility in his treatise on Christian Perfection. But do not let this book give you any scruples, as it is addressed to nuns, and one must not confound ab solute precepts with practices which vary according to the position and duties of each person.

-To God alone it pertaineth to judge of others. We have only to look to ourselves.

-Every living thing seems to me to follow its vocation. The river flows to the sea, the plant germinates, the animal feeds and grows, and man lives and draws daily nearer to God. But each man walks after his own fashion. The business of one is to cultivate the soil; another, the intellect. Handicrafts supply the material wants of mankind; politics, the social. One and all gravitate towards their end, which is death, although each follows a different path. In one sense man has a free will, but he can scarcely be said to choose his career; it is almost always marked out for him. If he wanders from it, nothing but confusion is the result.

-The world and its maxims have long ago had their condemnation from the mouth of our Divine Lord Him self. Ah! Lord God, Thy thoughts are not as our thoughts, and Thou walkest by paths of which the world knows nothing.

-Do not love the world or its pleasures. They are all seemingly attractive and beautiful; but within, all is corruption, vileness, emptiness, and remorse. Oh, my brother, let us love God, our dear, good God, and be as sheep under His hand. Love Him, and you will have no cause for repentance even on this earth. He, too, promises us joys and pleasures, but they are joys certain, inexpressible, eternal, pax Dei quae exsuperat omnem sensum, the peace of God which transcends every sense.

-One more sacrifice is asked of us; but does not our Lord prove those Whom He loves so as to make them more worthy of Himself? Must we not all pass through the crucible? A cross is given to us. Let us embrace it generously and thank Him. Our tears must flow. Well, let us offer them up to Him Who has called them forth.

-Only a little more confidence in God! A little more patience! and the end will come, and the past weary years will seem as nothing; then will arrive the moment of reunion, and all will be amply compensated and re paid, principal and interest. Chris tian hope! How beautiful thou art! How thou dost satisfy the heart of man, the creature of a day, yet created for an eternity of Bliss!

-A great servant of God once said that, if some gall were not mingled in our earthly cup, we should be content with our exile, and think less of our own true country.”

-God alone is the sovereign beauty; His works are perfect and glorious. If man be ever so great, it is only when he draws his inspirations from God, and when, in heart-felt humility, he gives to Him the glory.

-Even if we do part here for a little time, it is only our bodies that are separated. Our souls are united more closely than ever in thoughts which know no space or distance. We shall meet one another in heaven. Yes, all of us shall be together then. Let us trust in God, and make the sacrifice generously.

-Happiness is to be found only in the home and in the domestic circle where God is loved and honored, where each one loves, and helps, and cares for the others.

-Life well employed consists in this: a faithful correspondence to grace, and a good use of the talents given. There is no other religion than this, and the rule of life is the same for all.

-Make a little book in which you can write down your impressions, and your religious feelings, now and then, putting down the date; you can dedicate it to our Lady. Some day later you will read these thoughts again with pleasure, and they will serve to brace you up when days of heaviness and weariness overcome your courage.

-Since our Lord Jesus Christ became man, His Divine manhood must take the lead in human affairs; for a people calling itself Christian, and throwing off all allegiance to the Most High, becomes thoroughly ungovernable, for the simple reason that corruption is greater when it shows itself in what was originally good.

-I am, first of all, a man, a reasonable being, created to know, love, serve, and glorify God. I come from God. I go to God. I belong to God. My body is His. My mind is His. My heart is His. I shall be judged according to my works and to the way I have corresponded with the grace given me. Well then, God helping me, I will use this body, this mind, and this heart, as much as I possibly can, for His greater glory, honor and love.

-Suffering is the money with which one buys Heaven.

-Poetry presupposes a soul lifted above the things of sense; it means the outpouring of a heart full of love for God and for our neighbor, keenly alive to the beauties of nature and of grace. The mysteries of Christianity and of the Blessed Eucharist are eminently fitted for a poet. So also are pure love, devotion, heroism, self-sacrifice, and the rest. Poetry is not meant to be the exaltation of sensual indulgence. Yet three parts of the world call this poetry. Let us draw all our inspirations from purer sources! The literature of the day seems to me to run forever either in impure or rationalistic channels, so much so, that I dread lest we shall all be submerged in the foul tide.

-Don’t be afraid of being laughed at. You will crown all by keeping up the tender love of a little child for the Blessed Virgin and a confiding trust in your Guardian Angel.

-God is surely very good to our human hearts, which He has formed, and of which he knows the yearnings and the weaknesses: and then He is the same in China as in France, and what do we want beside Him on earth or in heaven?

-God is represented on earth by His Holy, Catholic, Roman, and Apostolic Church. She is the City of God, whose citizens we are, no matter in what corner of the world our lot may be cast. Our Lord Jesus Christ is the chief of this city; but we shall not see this clearly until the consummation of all things.

-Perfection does not lie in one state of life more than in another, but consists in an entire correspondence with grace in the position in which God has placed us.

-O my God! It is not wrong, is it, to love one’s home, and one’s father, and one’s brothers, and one’s sisters; to suffer terribly at being parted from them; to feel one’s loneliness; to try and console one another; to mingle our prayers and our tears, and also our hopes?

-Courage! When we leave any thing for God He rewards us a hundred-fold; He has said so Himself. But,” you say, “I am alone, quite alone. Oh, no, you are the child of our Divine Lord and His Blessed Mother, the child of His love, the sheep of His pasture; have confidence in God.

-Be agreeable in conversation, good-humored and merry, full of cheerfulness and fun, and not brooding on things disagreeable.

-“The hand of God is everywhere.” This shall henceforth be my motto. The hand of God is every where; therefore it will be everywhere with me.

-True love cannot be snapped asunder; it spreads and widens, but never diminishes. Love never dies, for it is stronger than death. God Himself has said so. The strength and increase of love is in prayer. We are little and weak and miserable, but He Who sustains us is strong and mighty. His arms are ever stretched out towards us; let us lift ours to meet Him.

-I must disregard human opinion, cultivate humility, bear to be despised, and follow my Lord and Master everywhere, always, and in spite of all.

-Life has many bitter, sad, and weary hours; often it can scarcely be called existence. The little rivulets, as well as the great rivers, all empty themselves into one source the sea. God is an ocean of love and mercy; in Him alone is the fullness of joy. Patience and courage, then! A little while and we shall be with Him. He has promised it and He never belies His word. When the little river is dried up, the heavens give rain, and the river gaily continues its course. When our life is arid and we are ill at ease, let us ask for the dew and the refreshing rain and the food from God.

-What God keeps is well kept.

-When the body is deprived of food, it languishes and dies; and it is the same with the soul, without the Bread which sustains its life.

-In the midst of discouragement one must try to take one s heart in both hands, and force it to cry out, “Welcome joy all the same!” The soul finds itself, some days, gay and calm, and at ease; other days, sad and weary, and broken-hearted. This is the case with everybody who is not a phenomenon. I believe it is a struggle between the upper and the lower parts of our nature. When the better part triumphs, we are at peace; but when we yield to our natural inclinations, then comes disorder, anxiety, longing after the impossible, and dissatisfaction with our lot.

-My heart is too large, and nothing which you call happiness in this world satisfies it.

-Here am I, O Lord, they little martyr! I shall present my palm to Our Lady and say, “Hail, Mary, my Mother and my Mistress, all hail!” And I shall take my place in the ranks of the thousands killed for the holy name of Jesus; and I shall intone the eternal Hosanna.

-Our life must be not only the active one of Martha, but the contemplative one of Mary, for both were united in the Mother of our dear Lord. The true science of piety, in fact, consists in reconciling these two. Do the work of Martha with the spirit of Mary; let the interior life leaven the exterior, conforming your will to the will of Jesus.

-I should have been very happy to have gone on working with you. I do so love this Tonquin mission. But now, in place of the sweat of my brow, I give them my blood. The sword hangs over my head but I have no fear. God has taken pity on my weakness and filled me with Himself so that I am happy, and even joyous.

-I am now only waiting patiently for the day when God will allow me to offer Him the sacrifice of my blood. I do not regret leaving this world; my soul thirsts for the waters of eternal life. My exile is over. I touch the soil of my real country: earth vanishes, Heaven opens, I go to God. Adieu! The prisoner of Jesus Christ salutes you. In a very short time the sacrifice will be consummated. May God have you always in His holy keeping!

-Vain are the efforts of men when God opposes their designs.

-When my head falls under the axe of the executioner, receive it, O loving Jesus! Immaculate Mother! as the bunch of ripe grapes falls under the scissors, as the full-blown rose which has been gathered in your honor. Ave Maria!

-We are all flowers planted on this earth, which God plucks in His own good time; some a little sooner, some a little later. One is as the blushing rose, another the virginal lily, a third the humble violet. Let us each strive to please Our Sovereign Lord and Master according to the gift and the sweetness which He has be stowed upon us.

-Guide your ship well. Let prudence take the helm; let humility be the rudder, God your compass, Mary your anchor of hope. And then, in spite of the disgust and bitterness which, like a howling sea, will sometimes over whelm you, never be cast down. Have confidence in God and, like Noah’s ark, you will float always above the waters.

-I leave you in the field of virtues and good works. Reap a great harvest of these for the eternal life which awaits us. Gather faith, hope, charity, patience, gentleness, sweet ness, perseverance, and a holy death; and we shall be together, now and forevermore.

– from Thoughts from Modern Martyrs, edited and arranged by Father James A Walsh, M.AP.

SOURCE : https://catholicsaints.info/thoughts-from-modern-martyrs-jean-theophane-venard/


San Giovanni Teofane Venard Sacerdote e martire

2 febbraio

Saint-Loup-sur-Thouet, Francia, 21 febbraio 1829 – Hanoi, Vietnam, 2 febbraio 1861

Martirologio Romano: Ad Hanoi nel Tonchino, ora Viet Nam, san Giovanni Teófane Vénard, sacerdote della Società per le Missioni Estere di Parigi e martire, che, dopo sei anni di ministero clandestino segnato da fatiche e sofferenze, rinchiuso in una gabbia e condannato a morte sotto l’imperatore Tự Đức, andò serenamente incontro al martirio.

Jean-Théophane Vénard nacque il 21 febbraio 1829 a Sannt-Loup-sur-Thouet, nel territorio della diocesi francese di Poitiers, in seno ad una famiglia profondamente cristiana e patriarcale. Sotto la guida in particolar modo del padre, crebbe dolce e mite di cuore, ma risoluto di carattere. Mentre era al pascolo era solito cimentarsi nella lettura degli “Annali della Propagazione della Fede”. Un giorno rimase ammirato apprendendo delle atroci sofferenze patite dal suo connazionale Giancarlo Cornay in odio alla fede in terra vietnamita e giunse ad una decisione eroica: “Anche io voglio andare nel Tonchino; anche io voglio essere martire”. Nel 1841 il giovanisimo Teofane, dopo aver appreso le basi di latino dal parroco, intraprese gli studi nel collegio di Doué-la-Fontaine. Iniziò dunque un lungo rapporto epistolare con la famiglia, lettere sempre piene di sensibilità, d’immaginazione e buon senso. Negli ultimi due anni di studi, a causa delle incomprensioni sorte con alcuni professori, lo studente cadde in una profonda crisi da cui si riprese soltanto grazie alle raccomandazioni che riceveva dal padre e dalla sorella. Nella sua profonda umiltà, era solito osservare: “Per essere prete, occorre essere un santo. Per dirigere gli altri, occorre innanzi tutto saper dirigere se stessi... Come potrei sopportare un genere di vita simile, io che sono così poco avanzato nel cammino della virtù?”.

Teofane moltiplicò a tal fine le preghiere, recitò con più devozione il rosario, che alla morte della mamma nel 1843 si era proposto di dire tutti i giorni, uscendo così vincitore dalla sua battaglia. All’età di diciott’anni iniziò gli studi filosofici presso il seminario di Montmorillon, per poi proseguire con gli studi teologici nel seminario maggiore di Poitiers. Qui tutto lo lasciò incantato: la cella, il quotidiano raccoglimento, le feste liturgiche, gli studi in cui riusciva brillantemente. Con molta convinzione commentò infatti per iscritto: “Il seminario è il paradiso in terra”. Ciò nonostante, egli sentiva in cuor suo la chiamata da Dio ad un apostolato più vasto, come infatti traspare dalle lettere che indirizzate alla sorella. Quando fu ammesso all’ordine del suddiaconato confidò al padre: “Dio che è pieno di bontà e di misericordia, vuole possedermi interamente, corpo e anima. unirsi a me con legami indissolubili. Sì, in questo momento mi chiede il cuore; e io, confuso per tanto amore e bontà, che altro posso dire se non che glielo voglio dare?”

Al vescovo Monsignor Luigi Pie non mancò di manifestare il desiderio di aderire alle Missioni Estere di Parigi e fu accontentato. Il 7 febbraio 1851 avvertì per lettera il padre, ma affinché la notizia non lo sconvolgesse, gli consigliò: “Mettiti in ginocchio, prendi il crocifisso sospeso al camino dell'ufficio, quello che, penso, ha ricevuto l’ultimo sospiro di mia madre, e dì: Mio Dio! io pure lo voglio; che la tua volontà sia fatta! Amen.!”. Nel 1852, alla vigilia dell’ordinazione sacerdotale, confidò ai familiari: “Nella festa della Santissima Trinità sarò prete! Mio Dio! Non ho la forza di avere un pensiero; non so se devo cantare o gemere... Sono un frutto giovane e ancora verde, eppure bisognerebbe che fossi maturo in un mese... Spero nel Signore che mi alleverà e m'illuminerà, e mi darà forza dolcezza. umiltà, prudenza, scienza e carità”.

Pochi mesi dopo Padre Vénard partì per l’Estremo Oriente al posto di un altro missionario ammalato. A Singapore, ove soggiornò alcuni giorni, incontrò quattro giovani annamiti che si recavano al seminario di Pinang rischiando la vita e ne restò entusiasmato, ignorando che egli stesso sarebbe stato destinato ad evangelizzare la loro terra. Infatti ad Hong Kong, dopo quindici mesi di attesa, un biglietto da parte del suo superiore gli annunciò: “A lei, signor Vénard, è affidata la gemma del Tonchino”.

Raggiunse così il Vietnam nel 1854 e scrisse ai suoi cari: “Mi sono allora offerto a Dio, sottomettendomi a tutto quello che sarebbe piaciuto alla sua bontà di disporre a mio riguardo; invocai Maria, mia regina e mia madre, mi misi sotto la protezione del mio buon angelo e degli angeli protettori del Tonchino”. Prese residenza a Vinh Tri, grande centro della missione e residenza del vescovo del Tonchino Occidentale, che il santo accompagnò dopo alcuni mesi nelle visite pastorali, avendo appreso molto rapidamente la lingua indigena.

Sin dal 1851 il re Tu-Duc, istigato dai mandarini, aveva emanato un editto per ordinare che i sacerdoti europei fossero gettati nel fiume, i sacerdoti vietnamiti venissero squartati in due ed i loro beni andassero al delatore con un premio di trecento talenti d’argento. L’applicazione dell’editto da parte del governatore subì una certa mitigazione, giacché un prete prigioniero gli aveva ottenuto la guarigione del figlio. Nel 1855 il proprio il Vénard poté attestare: “Non abbiamo avuto nessun martire, le nostre case sono sfuggite alla distruzione. Chi ne ha sofferto di più sono le nostre borse. È stato necessario chiudere la bocca ai mandarini con delle verghe d’argento”. Nel 1856, quando un secondo editto regio ordinò che tutti i cristiani fossero proscritti, il governatore inviò un catechista al sacerdote Le Bao Thinh, suo amico, onde avvertirlo che i mandarini avrebbero perquisito il seminario di Vinh Tri. Il messo, però, giunse a destinazione quando i soldati avevano ormai circondato il centro missionario. Le Bao Thinh si presentò da solo all’ufficiale, in qualità di direttore, permettendo così al vescovo, a Padre Vénard e ad altri sacerdoti e studenti di nascondersi nelle caverne circostanti. Le Bao Thinh venne però decapitato, i notabili esiliati ed il villaggio interamente distrutto.

Teofane iniziò a peregrinare per i monti, esposto a fatiche e pericoli di ogni sorta, finché trovò accoglienza nel seminario di Hoang-Nguyen, ove meno si era manifestata sino ad allora la crudeltà del governatore di Hanoi. In città continuare ad esercitare egregiamente il suo ministero, sino a quando non cadde gravemente malato. Non appena tornò in salute, un allarme gli intimò di lasciare Hoang-Nguyen e nascondersi per un mese. Verso Pasqua, ritornata la calma, poté uscire dal rifugio e tornare al suo lavoro. Durante il tragitto fu sorpreso da una pioggia fredda e penetrante, che gli provocò una tosse violenta e febbre. Il malato venne trasportato a Vinh-Tri e curato nel migliore dei modi, ma tutto parve inutile, tanto che egli stesso scrisse: “Mi spengo a poco a poco come una candela, sto attaccato alla vita soltanto per un capello, sono dichiarato spacciato dai medici. Viva la gioia a qualunque costo!”. All’inizio del 1857 non gli rimaneva alcuna speranza di guarigione e sembrava ormai prossima la fine, quando inaspettatamente una dolorosa cura si rivelò efficace.

Non poco odio continuavano però ancora a nutrire i pagani nei confronti dei missionari. L’ambasciatore francese nel 1857 tentò di intervenire in difesa dei cattolici, ma purtroppo non fece altro che accrescere l’avversione del sovrano contro di loro e la persecuzione riprese subito nella provincia di Nam-Dinh. Il Vénard si trovava ancora a Vinh-Tri insieme con il suo vescovo ed un confratello, quando i soldati accerchiarono improvvisamente il villaggio. Grazie all’aiuto di un prete indigeno, gli europei poterono sfuggire ai persecutori rifugiandosi ove possibile. Mentre il vescovo fuggì sulle montagne, Padre Teofane fece ritorno a Hoang-Nguyen, ove gli furono affidate quattro parrocchie per un totale di dodicimila anime. Egli sognava di guadagnare a Cristo i duecentocinquantamila pagani del suo distretto, ma fu tristemente costretto a constatare: “Le conversioni sono rare e molte di quelle che si fanno non perseverano. Oh, quanto è triste guardarsi intorno e non scorgere che villaggi pagani!”. Nel frattempo due nuovi editti nel 1858 causarono l’arresto di molti cristiani. Anche la comunità di Hoang-Nguyen fu assalita e distrutta. Avvisato in tempo, il missionario riuscì a fuggire, ma nuovi pericoli erano sempre all’ordine del giorno. Da quel momento non gli restò che scappare di rifugio in rifugio, circondato quasi ovunque da pagani ostili e da cristiani terrorizzati, trovandosi in balìa di spioni e di traditori. Un piccolo appartamento gli fu messo a disposizione dalle religiose Amanti della Croce di But-Dong. Di giorno si dedicava alla preghiera ed alla lettura, alla corrispondenza, alla traduzione di opere bibliche, mentre la sera confessava ed istruiva i fedeli. A più riprese il mandarino locale, spinto dai pagani del villaggio, fece perquisire a But-Dong e ridusse il convento delle suore a un mucchio di macerie.

Il Vénard trovò allora ospitalità presso l’indulgente sindaco pagano di Tan. Riprese però ben presto a visitare le varie comunità del distretto, esortando gli apostati a ritornare alla fede. L’ultima sua tappa, dopo cinque mesi di attività, fu Kim-Bang. Il sindaco di un villaggio vicino, saputo della sua presenza, lo fece arrestare il 30 novembre 1860 e, trasportatolo in barca a casa sua, lo rinchiuse in una gabbia di bambù per inviarlo alla sottoprefettura di Phu-Ly. Il Vénard comunicò la sua cattura ai familiari: “Il buon Dio nella sua misericordia ha permesso che cadessi nelle mani dei cattivi... Domani, 4 dicembre, sarò condotto alla prefettura (Hanoi). Ignoro quello che mi sarà riservato, ma non temo nulla; la grazia dell’Altissimo è con me. Maria Immacolata non mancherà di proteggere il suo misero servo... Eccomi dunque entrato nell'arena dei confessori della fede... Quando conoscerete i miei combattimenti, confido che apprenderete egualmente le mie vittorie... Se ottengo la grazia del martirio, allora soprattutto mi ricorderò di voi”. Ci ha lasciato inoltre questa descrizione del suo ingresso nella capitale vietnamita: “Voi mi vedete che sto tranquillamente seduto nella mia gabbia di legno, portata da otto soldati, in mezzo a una folla sterminata che fa ressa sul mio passaggio. Sento dire attorno a me: Com’è bello questo europeo! Egli è sereno e lieto come uno che va ad una festa! Non denota paura! Costui non ha commesso alcun peccato. E venuto in Annam per fare del bene, tuttavia sarà messo a morte”. Gli stessi giudici durante l’interrogatorio non nascosero la loro simpatia per l’accusato, tanto si mostrava distinto nel tratto, dolce e cortese nelle risposte. Nonostante ciò, in ottemperanza alla legge, il 17 dicembre 1860 venne condannato alla pena capitale in quanto rifiutatosi di calpestare la croce. Dichiarò allora il futuro martire: “Grandi mandarini, non temo la morte. Sono venuto qui a predicare la vera religione. Nono sono colpevole di nessun crimine, ma se l’Annam mi uccide, verserò il sangue con gioia per l’Annam”.

Trascorsero ben otto settimane prima che giungesse la ratifica della sentenza da parte del sovrano ed il Vénard approfittò di questo tempo per catechizzare quanti lo andavano a visitare. I soldati che lo avevano in custodia si dimostrarono indulgenti nei suoi confronti, come il prigioniero stesso ebbe a testimoniare: “Non ho ricevuto un solo colpo di bacchetta. Sono andato incontro a pochi disprezzi, a molte simpatie: nessuno qui vorrebbe farmi morire. Non soffro nulla a confronto dei miei fratelli. Non avrò che da curvare umilmente la testa sotto la scure, e subito mi troverò alla presenza del Signore, e prenderò posto sotto la bandiera degli uccisi per il nome di Gesù, e intonerò l'eterno osanna”. Sovente congedava con garbo i visitatori per inginocchiarsi nella gabbia a pregare. Verso sera talora gli era permesso di uscire fuori per confessarsi dai preti detenuti nel carcere o passeggiare recitando il rosario e cantando inni di ringraziamento, tra l’immaginabile stupore dei soldati. Quando la vigilanza divenne più severa, il vescovo coadiutore incaricò il sacerdote Thinh di andarlo a confessare ed una donna fidata di portargli l’Eucaristia.

La mattina del 2 febbraio 1861 giunse l’ora del martirio: si avviò verso il luogo dell’esecuzione attorniato da un centinaio di soldati e rivestito di un abito di cotone bianco ed un altro di seta nera, che si era fatti preparare apposicamente per l’occasione. Alla porta della città, vide distesa per terra una croce ed interruppe quindi il canto del Magnificat. Fu costretto con la forza a calpestarla e con lo sguardo cercò allora il prete Thinh affinchè gli impartisse l’assoluzione, ma questi era stato impossibilitato a presenziare. Giunto a destinazione, il Vénard sedette su una stuoia di tela preparata da alcune pie donne ed un soldato spezzò le pesanti catene che portava al collo ed ai piedi. Alzatosi, cercò ancora invano il prete Thinh, tracciò un segno di croce sulla folla e poi s’inginocchiò dinanzi al piolo di bambù. Rifiutò l’offerta del carnefice di una ricompensa in cambio di una decapitazione più indolore, si lasciò spogliare delle vesti e legare al piolo con le mani legate dietro la schiena. Il boia non parve molto esperto nel suo mestiere e gli furono necessari ben cinque colpi di spada per mozzare la testa al povero missionario.

A questo tragico epilogo seguì immediatamente una spontanea venerazione da parte del popolo: appena infatti i soldati lasciarono il campo libero, la folla si precipitò sul corpo del martire per raccoglierne il sangue. Nel 1865 le sue spoglie mortali furono traslate in Francia nel seminario della Società per le Missioni Estere di Parigi. Giunse infine un definitivo parere della Chiesa sulla vicenda: l’11 aprile 1909 papa San Pio X beatificò Giovanni Teofane Vénard ed infine il pontefice Giovanni Paolo II lo canonizzò il 16 giugno 1988 con altri 116 martiri in terra vietnamita.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/39380

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
AI PELLEGRINI FRANCESI E SPAGNOLI GIUNTI A ROMA
PER LA CANONIZZAZIONE DI 117 MARTIRI DEL VIETNAM

Lunedì, 20 giugno 1988

 

Cari fratelli nell’episcopato,

Cari fratelli e sorelle.

1. All’indomani della canonizzazione dei martiri del Vietnam sono felice di incontrare i membri della Società delle Missioni Estere di Parigi e quelli appartenenti all’ordine domenicano, così come i pellegrini provenienti dalla Francia e dalla Spagna. Voi avete conservata viva la memoria dei missionari partiti dai vostri Paesi nel corso degli ultimi secoli per portare il Vangelo nel lontano Oriente.

Oggi noi rendiamo grazie: noi abbiamo il privilegio di riconoscere come santi martiri numerosi vescovi e sacerdoti profondamente uniti con innumerevoli cristiani vietnamiti.

Noi rendiamo grazie per il loro eroico sacrificio; noi rendiamo grazie per questi testimoni illuminati dalla gloria di Cristo per averlo seguito sulla via della croce.

Sì, il vero motivo della nostra gioia oggi è quello di saperci in comunione con questi uomini che hanno portato il Vangelo, fondato la Chiesa in terra vietnamita, risposto senza riserve alla chiamata di Cristo. Avevano lasciato le loro terre senza speranza di ritornarvi. Sono presenti ora a tutti i loro fratelli del mondo, a quelli del Vietnam come a quelli della loro patria. La Chiesa venera in essi dei servitori fedeli coronati dalla gioia del Maestro, intercessori ed esempi per le generazioni future.

2. In questi vescovi e in questi preti noi ammiriamo il coraggio incrollabile della fede. Le persecuzioni e le sofferenze non li hanno piegati: solo era importante per loro l’integralità del loro impegno di battezzati a piegare tutto il loro essere alla persona di Cristo redentore. Nella loro giusta semplicità, nel loro ardore pieno di passione, i vescovi e i preti martiri che ammiriamo in questi giorni ci ricordano la grandezza del dono della fede che noi stessi abbiamo ricevuto, la serietà dell’adesione che il Signore ci chiede, la necessità d’essere, anche noi, dei testimoni per il mondo che ci circonda.

3. Il martirio ha coronato una vita apostolica eccezionalmente feconda da parte dei vescovi e dei preti che onoriamo. Pastori, essi lo sono stati con generosità, nell’obbedienza e nell’umiltà. I loro fratelli missionari e i fedeli del Vietnam ci hanno conservato il ricordo del loro zelo e ci hanno spesso trasmesso le loro parole. Noi li abbiamo visti incarnarsi con disinteresse nell’ammirevole popolo vietnamita. Hanno imparato la loro lingua e si sono immersi nella loro cultura. Hanno rispettato il fulcro delle loro tradizioni. Hanno amato le loro famiglie, educato i loro figli. Hanno mostrato deferenza verso i loro dirigenti. A immagine del loro maestro essi vennero per servire, per aiutare i poveri, per riunire i fratelli nella casa di Dio per predicare l’unità nell’amore.

Sacerdoti, avevano fretta di vedere dei figli del Vietnam accedere al sacerdozio e condurre il gregge, di vedere delle figlie del Vietnam consacrarsi al Signore come “amanti della croce”. Catechisti, hanno formato dei catechisti che diventeranno spesso loro compagni fino al martirio.

Hanno saputo mettere l’Eucaristia al centro della vita delle loro comunità. Hanno fatto scoprire i tesori della misericordia nel sacramento della Riconciliazione. Abbiamo moltissime testimonianze. Non è sorprendente vedere sant’Agostino Schoeffler e san Jean-Louis Bonnard ricevere l’estrema unzione poco prima della loro esecuzione dalle mani di coraggiosi sacerdoti vietnamiti? E non è altrettanto sorprendente vedere sant’Andrè Dung-Lac arrestato con san Pierre Pham Van Thi nel momento in cui gli si avvicinava per confessarsi?

4. Cari amici, l’insigne esempio dei padri delle Missioni straniere e dei fratelli predicatori ci invita a rendere grazie anche per lo slancio missionario ardente e integro che ha animato tanti giovani dei vostri Paesi, così anche per la generosità delle loro famiglie, delle diocesi, dei loro fratelli che hanno sostenuto le loro vocazioni. Ciò che celebriamo oggi, non ci invita forse a interrogarci sullo spirito missionario dei nostri tempi? Le condizioni sono cambiate, ma abbiamo noi la stessa convinzione che il Vangelo vale la pena di essere condiviso con i nostri fratelli, attorno a noi e fino alle estremità della terra?

Ci sono molti modi di essere missionari, voi lo sapete. Non posso intrattenervi a lungo.

Ma come non ricordare oggi chi divenne la patrona delle missioni? Infatti santa Teresa del Bambin Gesù ha vissuto, si può dire, nell’intimità di san Teofano Venard la cui immagine mai abbandonò per tutta la sua agonia. Ella aveva ritrovato la sua esperienza spirituale nella lettera d’addio di Teofano: “Non mi appoggio sulle mie forze, ma sulla forza di chi ha vinto la potenza degli inferi e della morte sulla croce (Die 3 dec. 1860). In una poesia ispirata dal missionario, ella così l’invoca:

“Per i peccatori io vorrei qui lottare,
soffrire all’ombra delle tue palme,
proteggimi, sostieni il mio braccio” (Die 2 febr. 1897).

Con Teresa che tanto avrebbe voluto raggiungere il Carmelo di Hanoi, con Teresa che offre la sua vita perché la buona novella della salvezza sia annunciata, noi invochiamo san Teofano e tutti i suoi compagni:

“O beato martire! vieni ad abbracciarmi con le fiamme virginali del tuo amore . . .!” (Die 2 febr. 1897).

Ieri, amatissimi, fratelli e sorelle venuti dalla Spagna, è stato un giorno di festa grande per il vostro Paese e per la Chiesa universale. La canonizzazione di centodiciassette martiri del Vietnam è la più numerosa che fino ad oggi sia mai stata realizzata. Fra di loro incontriamo vescovi, sacerdoti, catechisti, padri di famiglia.

Gli undici martiri spagnoli nativi di santo Domingo, che sono stati innalzati agli onori dell’altare, sono un fulgido esempio che deve ispirare un rinnovato impulso missionario ed evangelizzatore nella Chiesa spagnola.

Essi sono, allo stesso tempo, motivo di sano orgoglio per l’Ordine Domenicano, la cui provincia missionaria di nostra Signora del Rosario aprì tante vie nuove per la propagazione del Vangelo nelle Filippine, in Giappone, in Cina ed in Vietnam.

Questi undici santi martiri domenicani devono essere il seme per le nuove vocazioni missionarie e modelli di santità per tutti i cristiani.

Il primo martire spagnolo in Vietnam fu san Francisco Gil de Federich, e l’ultimo san Pedro Almatò; entrambi appartengono all’amata terra di Catalogna. Tortosa e san Feliù Saserra furono le città natali di questi due testimoni della fede.

All’interno della comunità valenziana nacque il martire san Jacinto Castañeda, nato a Jativa; egli offrì la sua vita insieme al primo martire vietnamita, san Vicente Liem de la Paz.

La nobiltà della terra aragonese è rappresentata da san Clemente Ignacio Delgado, di Villafeliche (Saragozza); morì fra i supplizi a 77 anni, dopo essere stato vescovo in quei territori di missione per 44 anni.

San Domingo Henares partì dalla costa della sua Andalusia per portare la buona novella di Cristo a terre lontane. Baena, nella campagna intorno a Cordova, lo vide nascere e lo considera come uno dei suoi figli più nobili.

Le vaste terre della Castiglia e Leòn hanno due nuovi santi: san Mateo Alonso Leciniaga, di Nava del Rey, e san Josè Fernandez di Ventosa de la Cuesta.

Santa Eulalia de Suegos, nella provincia di Lugo, è la piccola patria di san Josè Maria Diaz sanjurjo; e anche l’Asturia ha il suo primo santo nella persona del Vescovo Melchor Garcia Sampedro, che è già stato proposto delle missioni asturiane e delle attività missionarie di quello storico Principato.

Nella città di Santo Domingo de La Calzada, nasce san Jerònimo Hermosilla; ed i Paesi Baschi si onorano di avere il primo santo della Vizcaya, san Valentìn Ochoa, nato a Elorrio.

Cari fratelli e sorelle: in questi nuovi santi spagnoli troverete modelli e guide sicure per il cammino della vostra fede. Essi ci danno la chiave per capire la forza trasformatrice del donare tutto per gli altri. “Nessuno possiede più amore di colui che dona la vita per i suoi amici” (Gv 15, 13), ci dice Gesù nel Vangelo.

I nuovi santi, a imitazione di Cristo, donarono la loro vita per amore, mentre perdonavano coloro che li maltrattavano. La fermezza della loro fede e la loro invincibile speranza nella patria definitiva, li sostennero nel martirio. È questa fede cristiana che oggi deve essere realizzata per poter dare così una risposta alle sfide del nostro tempo.

I nuovi santi nacquero nel seno di famiglie spagnole. Essi rappresentano il frutto maturo di una vitalità cristiana che il vostro popolo ha manifestato nella sua storia, portando la luce del Vangelo a nuovi popoli e culture.

Che anche oggi la famiglia spagnola sappia portare in sè quei valori a quelle virtù che la resero feconda nel passato, come propagatrice della fede e come vivaio di vocazioni sacerdotali e religiose.

Che per intercessione dei nuovi santi domenicani, i fedeli cattolici spagnoli, come anche i sacerdoti e le diverse famiglie religiose, sotto la guida dei propri pastori, si aprano con rinnovato entusiasmo e dedizione alla azione missionaria, che scrisse tante pagine gloriose durante la sua storia secolare, ma che continua ad avere bisogno di nuovi operai che lavorino per la messe del Signore (cf. Lc 10, 2).

Vi benedico tutti di cuore.

© Copyright 1988 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/1988/june/documents/hf_jp-ii_spe_19880620_martiri-vietnam.html


Détail d'un vitrail du chœur de Gustave-Pierre Dagrant représentant saint Théophane Vénard, église Saint-Martin des Jumeaux, Assais-les-Jumeaux, Deux-Sèvres, France.


Den hellige Théophane Vénard (1829-1861)

Minnedag: 24. november

En av 117 hellige martyrer fra Vietnam

Den hellige Théophane (egentlig Jean-Théophane) Vénard ble født den 21 november 1829 i den lille byen Saint-Loup-sur-Thouet i departementet Deux-Sèvres (bispedømmet Poitiers) i Frankrike. Han var andre barn av byens skolelærer, Jean Vénard og hans kone Marie Guévet. Han hadde to yngre brødre, Henri og Eusèbe, og én eldre søster, Mélanie - hans øyensten. De to yngste søsknene døde som spedbarn, og moren døde da hun fødte det yngste av dem. Théophane var da 13 år. Det fortelles at Théophane som åtteåring leste i et misjonsblad om martyriet til misjonspresten Johannes Karl (Jean-Charles) Cornay, som var halshogd i Tonkin i Vietnam den 20. september 1837 etter at kroppen var kuttet i småbiter. Théophane ble så grepet av denne historien at han sa til familien: «Jeg vil også dra til Tonkin. Og jeg vil også bli martyr».

Théophane gikk først på skole i Doué-la-Fontaine, og derfra fortsatte han i 1847 til det lavere seminaret i Montmorillon. Året etter flyttet han over til det høyere seminaret i Poitiers. Der begynte han å tenke på et kall som misjonær, noe han betrodde søsteren i et brev, men han ba henne om å holde det hemmelig, ettersom han ennå ikke var subdiakon, noe som var et krav for å komme inn på misjonærseminaret. Han ble ordinert til subdiakon i Poitiers i 1850. I mars 1851 sluttet han seg til Missions Etrangères de Paris (Societas Parisiensis Missionum ad Exteras Gentes - MEP) og ble diakonviet. Han ble presteviet i juni 1852.

Den 19. september 1852 forlot han Paris sammen med fire ledsagere. De gikk om bord på den amerikanske fullriggeren Phylotaxe i Antwerpen og seilte til Hong Kong. Han var opprinnelig tiltenkt en misjon i Kina, men av forskjellige grunner ble han overført til Vest-Tonkin i Vietnam. Han underviste på et seminar i Annam inntil han ble sendt til Vest-Tonkin i juli 1854. Det var en tid med harde forfølgelser, som hadde brutt ut i 1847, da de kristne ble mistenkt for å medvirke i et opprør. Siden 1837 var 49 kristne drept. Men det var fortsatt et sterkt og velorganisert misjonsnærvær, hovedsakelig samlet under instituttet som var kjent som La Maison Dieu, som drev skoler og sykehus.

De franske og spanske anstrengelser for å beskytte sine landsmenn forårsaket et stort fremmedhat og antikristne grusomheter. Enda en gang måtte utenlandske misjonærer og innfødte prester og legfolk lide døden for kristendommen. Théophane visste at det var satt en pris på hodene til alle misjonærer, og hvis han ble funnet, ville han ende opp pisket, torturert og død.

Théophane lærte språket av to innfødte kateketer som han hadde fått som medhjelpere, men i 2 ½ år var han forhindret i å utføre en effektiv tjeneste på grunn av en rekke påfølgende sykdommer - astma, tyfus og tuberkulose. Men han ble behandlet med suksess av kinesiske medisiner, som han beundret høyt. Lys ble satt i glass, og når de var blitt glovarme, ble de plassert på ulike trykkpunkter på kroppen, etter mye det samme prinsippet som akupunktur. Han ble utvist fra Nam Dinh i 1856 og dro til Hanoi, hvor fornyede forfølgelser tvang ham til å søke tilflukt i huler og sampaner (en type båter). Deretter tilbrakte han en rekonvalesensperiode i Ke Vinh, men den tok slutt da to mandariner beordret at Maison Dieu-kollegiet der skulle ødelegges.

Théophane ble advart i tide og flyktet i en båt til Hoang Nguyen, hvor hans venn p. Theurel var leder for skolen. I 1857 ble Theurel utnevnt til pro-vikar og Théophane ble distriktsleder for misjonen. Han tilbrakte det neste året med å utbre evangeliet videre blant de 300.000 menneskene i distriktet. I 1857 skrev han til sin elskede søster: «Jeg har over 12.000 kristne her, inndelt i fire store sogn, med seks eller sju innfødte prester under meg. Min oppgave er å reise fra sogn til sogn og se til at alt er i god orden, etablere fred om det skulle være uenighet, gi de nødvendige dispensasjoner, konfirmere i de tilfeller hvor biskopen eller den apostoliske vikaren ikke kan komme for å tildele sakramentet, holde retretter og utdele oppdrag, faktisk strebe etter å fylle alles hjerter med Guds kjærlighet og nidkjærhet for hans kirke».

Théophane mente at det var ca 250.000 til 300.000 «hedninger», og skrev: «Det trengs ti St. Frans Xavier-er for å gi alle disse menneskene kunnskap om Skriften». Når det gjaldt kommunikasjon hadde Théophane sannelig gjort sin del, for han var blitt noe av en lingvist, lærte flere dialekter og oversatte også forskjellige religiøse bøker.

Den 10. juni 1858 ble også Hoang Nguyen ødelagt. Men også nå hadde alarmen gått i tide, og misjonærene flyktet. I de verste periodene med forfølgelser holdt alle misjonærene seg skjult mens de fortsatt tjente sin hjord på de måtene som var mulige. De ble noen ganger jaget som ville dyr og tok tilflukt i skogene eller i huler fulle av edderkopper, padder og rotter. Fra en av disse hulene skrev Théophane muntert nok til en prestevenn: «Man må hele tiden være på vakt. Hvis hunden bjeffer, eller en fremmed går forbi, blir døren straks lukket, og jeg forbereder meg på å gjemme meg i en enda dypere hule... Slik har jeg levd i tre måneder... Hva synes du om forholdene våre? Tre misjonærer, en av dem er biskop, ligger side ved side, dag og natt, på en flate på 2 m², vår eneste kilde til lys og luft er tre hull i jordveggen på størrelse med en liten finger ...»

Likevel bagatelliserte han sine fysiske lidelser, og for ham var det verste at han ikke kunne bringe trøst eller sakramentene til sin spredte flokk. Under slike forhold klarte han å oversette Det nye Testamente til vietnamesisk.

Noen ganger gjemte misjonærene seg også i hjemmene til den innfødte befolkningen, men dette var livsfarlig for alle. Av og til kunne landsbyboere berge dem ved å bestikke soldatene eller de lavere mandarinene. Men det uunngåelige skjedde: Théophane ble forrådt til myndighetene og arrestert den 30. november 1860. Han ble satt i et trebur og fraktet til Hanoi for å forhøres.

Tittelen «mandarin» var en fellesbetegnelse for alle grader av vietnamesiske tjenestemenn. Det var i alt ni grader, som kunne ses av spesielle merker på hattene eller på mønstre på draktene deres. Fargen på mandarinenes kapper var oransje. De hadde stor makt og var ofte grusomme, men noen ganger avslørte de en annen side. En av mandarinene som behandlet Théophanes sak, var ulykkelig over situasjonen, for han forsto at denne fangen var noe spesielt. Théophane, som fortsatt fikk tillatelse til å skrive og å motta brev, fortalte sin familie om denne mandarinen: «Denne mannen, som Pilatus, protesterte høyt mot å utgyte uskyldig blod og erklærte at denne synd og følgene av den ville hvile over hodene til dem som tok ham til fange». Den samme mandarinen hevdet at han beholdt fangene bare fordi han ikke torde å slippe dem fri av frykt for kollegaenes reaksjoner.

På denne tiden var han hele tiden sperret inne i et bur av bambus, som kunne bæres fra sted til sted av åtte soldater med ham inni. Det ble lagt lenker rundt Théophanes hals, hender og føtter. Den bløthjertede mandarinen tok sjansen på å «forbedre» situasjonen ved å forstørre buret og brukere lettere lenker. Broren til denne mandarinen prøvde hele tiden å få Théophane til å trampe på et kors og dermed berge livet, om ikke friheten.

Théophane skrev 11 brev til familien mens han satt fengslet. I et av dem, datert 2. januar 1861, beskriver han hvilket inntrykk han gjorde på folkemengden som kom for å stirre på ham: «For en herlig fyr denne europeeren er! Han er glad og lystig som en som er på vei til en fest! Han virker ikke redd i det hele tatt. Han der har ikke syndet! Han kom til Annam bare for å gjøre godt, og likevel skal han slås i hjel..:»

Hvis det fantes noe slikt som en populær fange, var det Théophane. Hans mørke, vakre utseende, gode humør og mot var høyt beundret av voktere, tjenestemenn og befolkningen som helhet. Noen sa: «Han ser ikke redd ut, det er som om han var på vei til en fest». En annen sa: «Han er for ung til å dø». Han var 32 år gammel. Selv om de ansvarlige fortsatt ønsket å få ham til å avsverge troen, ble han tiltalt med stor respekt, som om han var en person av høy rang, og han ble aldri slått eller torturert. Det ser til at alle, fra mandarin til bonde, behandlet ham vennlig og med respekt, og de uttrykte beklagelse over at kongerikets lov tvang dem til å gjøre det de gjorde.

De vietnamesiske dommerne kom for å treffe ham privat, tilbød ham kaffe, diskuterte den neste verden og føyde ham på alle måter. Théophane skrev til biskop Jeantot den 20. januar 1861: «Jeg har ikke mottatt et eneste slag av knutten (pisk av lærreimer med kuler i enden). Jeg har mottatt få fornærmelser og fått mye sympati. Folket i Stormandarinens husholdning er vennligheten selv overfor meg. Jeg har ikke måtet tåle tortur, slik som så mange av mine brødre. Alt jeg behøver er å legge hodet raskt på blokken under bøddelens øks». Han skrev på lignende måte til sin far samme dag: «Et lett hogg med en sabel vil skille hodet fra kroppen, lik en vårblomst som gartneren plukker for sin fornøyelses skyld. Vi er alle blomster plantet på jorden, som Gud plukker til sin tid, noen før og noen senere».

Til sin bror Eusèbe skrev han mindre enn to uker før sin død: «Jeg har elsket og elsker fortsatt folket i Annam med en brennende kjærlighet. Hvis Gud hadde gitt meg mange år, tror jeg at jeg ville ha viet meg fullstendig, med legeme og sjel, til å bygge opp Kirken i Tonkin».

Den 2. februar 1861 ble han advart av en av de innfødte kvinnene: «Pater, du skal henrettes i dag». Han ble løslatt fra buret for å spise frokost, og da ble det gjort et forsøk på å gi ham en hostie, men det ble forhindret. Théophane ble svært nedslått over denne fiaskoen, men han var mest opptatt av at hostien ikke skulle falle i gale hender.

Bøddelen var en mann ved navn Tue, «en gang soldat, nå en klovn». Han hadde allerede halshogd fire prester det året, og hans eneste betaling var ofrenes klær. Mange mennesker var samlet. Théophane ble bundet til en stolpe, og til de flestes skrekk gjorde Tue en slurvete jobb. Sverdet var sløvt, og han måtte hogge flere ganger mot Théophanes hals før oppgaven var fullført. Dette var i Ke Cho i Tonkin.

Da soldatene dro sin vei, stormet folket til stedet for henrettelsen og brukte papirbiter og klær for å suge opp martyrens blod. Ikke et gresstrå ble oversett. Théophanes hode ble plassert i en liten eske, men mange kjempet om det, så det falt i elven. Det var borte i nesten to uker, da noen «hedninger» fant esken og ga den til den lokale borgermesteren. Det var da overhode ikke gått i forråtnelse.

Nyheten om Théophanes død nådde ikke Frankrike før slutten av desember 1861. Da holdt biskopen av Poitiers en fest til hans ære; det var ikke en trist anledning, men en feiring av Théophanes martyrium. Men biskopens varme preken rørte menigheten til tårer. Théophanes biografi og hans brev ble utgitt i 1864. Hans overstrømmende sjarm kommer til uttrykk i brevene, og sammen med hans forbløffende, nesten feminine vakre utseende, som kan ses på flere bevarte fotografier, har ført til at Théophane nå er kjent over hele verden og er kanskje den best kjente martyr fra 1800-tallet.

Men den person som fremfor alt bidro til dette, var den hellige Terese av Lisieux (av Jesusbarnet), som i ham så en beslektet sjel, en annen «liten helgen». Misjonæren p. Roulland brakte henne boken om ham en gang han kom for å be om karmelittenes forbønn. Ingen kunne ha beundret Théophane mer enn den unge Thérèse Martin, som skrev en hymne på sju vers til ham: «Til den ærverdige Théophane Vénard» i anledning 36-årsdagen for hans død den 2. februar 1897. Det var Théophanes brev og eksempel som inspirerte Terese til å melde seg frivillig til karmelitterklosteret i Hanoi, men hun fikk tuberkulose og kunne ikke dra. Det var hun som skulle bli den mest berømte av dem, som den viktigste skytshelgen for alle verdens misjonærer.

Hun skattet hans portrett høyt, og under sin siste sykdom fikk hun det festet til forhenget rundt sengen sin. Hun berørte det ofte og kysset det, og hun gråt av glede da hun fikk en relikvie av den martyrdrepte misjonæren. Hun var trist ved tanke på at han ikke fikk motta Den hellige Kommunion før sin død, fordi hennes egen sykdom på det verste hindret henne selv fra å motta kommunion.

I 1865 ble Théophane Vénards legeme overført til hans kongregasjons kirke i Paris, men hans hode er fortsatt i Tonkin i Vietnam.

Hans saligkåringsprosess ble åpnet med et dekret av pave Leo XIII den 13. juli 1879. Et nytt dekret som erklærte den apostoliske prosessen autentisitet ble utstedt den 18. mars 1902. Til slutt ble han saligkåret av den hellige pave Pius X den 2. mai 1909 og helligkåret som en av 117 martyrer fra Vietnam (Andreas Dung-Lac og ledsagere) den 19. juni 1988 av pave Johannes Paul II. Han var en av seks som ble nevnt ved navn i kanoniseringsmessen. Martyrene har felles minnedag i verdenskirken den 24. november, men Théophane Vénard kan også minnes på dødsdagen 2. februar.

Kilder: Attwater/Cumming, Farmer, Benedictines, Butler (II), KIR, Bloomfield, Vietcatholic.net - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 1999-11-05 22:42

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/tvenard

Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/Vietnam1.htm#Venard