dimanche 3 mars 2013

Saint GUÉNOLÉ (WINWALLUS, WINWALOE, WINWALOC) de LANDÉVENNEC, abbé et fondateur


Abbaye de Landévennec. Statue de saint Guénolé en kersanton réalisée en 1522 
à la demande de l'abbé Jehan du Vieux-Chastel 
et alors placée dans l'axe de l'église sur la carole du choeur au-dessus du maître-autel
 (statue se trouvant désormais dans les ruines de l'église abbatiale)

Saint Guénolé, abbé 

Au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique, Winwalloë naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 21 ans, il part avec onze compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, l’actuel Landévennec. En ce lieu, il mène une vie de retraite et de solitude. La renommée de Guénolé ne cesse de grandir, et il reçoit même la visite du roi Grallon, qui souhaitait ardemment le connaître. Il meurt octogénaire vers 504. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/03/13181/-/saint-guenole-abbe

Vitrail de saint Guignolé abbé, église Saint-Guénolé de Batz-sur-Mer, 1886.


Saint Guénolé

Fondateur de l'abbaye de Landévennec (✝ 504)

C'était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen et d'un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 24 ans, saint Patrick d'Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir "leur père saint Guénolé." De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.

Autres liens:

- Saint Gwenolé, Abbé de Landévennec (diocèse de Quimper et Léon).

- L'abbaye Saint-Guénolé - Landévennec

- Kantik Sant Gwenole (Vivre ensemble l'Évangile aujourd'hui)

En Cornouaille d’Armorique, au VIe siècle, saint Guénolé, premier abbé de Landévennec, qui fut, dit-on, disciple de saint Budoc dans l’île Lavret et illustra à Landévennec la règle monastique.

Martyrologe romain

O mes frères bien-aimés, afin de mériter de posséder là-haut dans le ciel la plus paisible tranquillité et la paix la plus tranquille, ne recherchez pas la paix en ce monde.

Saint Guénolé dans "Sa Vie" par le moine Clément


Statue de Saint Guénolé, église de Pleyben, Finistère


Saint-Guénolé

La source principale concernant saint Guénolé est l'hagiographie que lui consacre Gurdisten, abbé du monastère au IXe siècle, incluse dans le manuscrit connu sous le nom de Cartulaire de Landévennec. Fils d'un certain Fracan, cousin du roi breton Catovius, Guénolé se forme aux rigueurs du monachisme insulaire auprès de Budoc, sur l'île Lavret. Il part alors en peregrinatio pro Dei, errance monastique à la fois pénitente et apostolique, avec onze moines, et se fixe dans un premier temps sur l'île de Tibidy. À la demande de ses compagnons, il quitte l'îlot pour fonder à proximité un ermitage. Il dirige la communauté monastique jusqu'à sa mort, adoptant un mode de vie ascétique et des usages celtiques perpétués par ses successeurs jusqu'à l'époque carolingienne, à partir de laquelle la règle bénédictine s'impose durablement partout en Occident.



SAINT GUENOLÉ - l'histoire d'un saint

Batz sur mer

un saint dans l'histoire, un symbole aujourd'hui

Saint Guénolé ou mieux saint Gwénolé est un personnage religieux qui aurait vécu au Ve siècle en Bretagne, il est réputé avoir fondé l'abbaye de Landévennec. Son père, saint Fracan et sa mère, sainte Gwenn auraient débarqué venant probablement du Pays de Galles dans la baie de Saint-Brieuc pour se fixer à Ploufragan (Côtes d'Armor). Guénolé est le troisième fils d'une famille dont les autres enfants sont sainte Clervie, saint Jagu et saint Guéthénoc.

Il serait né, soit à Ploufragan, soit à Plouguin où est encore montré le lieu supposé de sa naissance (une motte féodale). Vers 470, il est confié encore enfant à saint Budoc pour être formé dans l'ermitage de celui-ci, situé sur l'île Lavret, dans l'archipel de Bréhat. Vers 485, il manifeste le désir de se rendre en Irlande pour vénérer les restes de saint Patrick qui vient de mourir, mais l'apôtre lui apparaît en songe pour lui indiquer qu'il est préférable de rester en Armorique pour y fonder une abbaye.

Avec onze autres disciples de saint Budoc, il s'établit dans une autre île appelée Tibidy qu'on a tenté d'interpréter comme l'île de la maison de prières, à Logonna-Daoulas, dans la Rivière du Faou. Au bout de 3 ans, en 490, Guénolé , nouveau Moïse, ouvre miraculeusement un passage dans la mer pour aller fonder une nouvelle abbaye sur la rive opposée de l'estuaire à Landévennec. En ayant fait le centre religieux de la Bretagne de l'Ouest, il y meurt en 532.

Les sources historiques sont constituées par les Vies rédigées par l'abbé Gurdisten (Uurdisten) et le moine Clément. La plus ancienne est une hymne biographique composée par le moine Clément en 24 strophes dans le deuxième tiers du IXe siècle. A son tour, l'abbé Gurdisten compose dans le dernier quart de ce même siècle une grande Vita Sancti Winwaloei Cornugallensis en trois livres et qui fut copiée, avec d'autres documents sur l'abbé fondateur, du cartulaire de Landévennec, compilé au milieu du XIe siècle qui est parvenu jusquà nous.

Un autre texte, plus court et qualifiée de Vie brève que l'on connaît par un manuscrit du XIIIe siècle conservé au British Museum, a longtemps été tenue pour la source de Gurdisten qui se serait contenté de l'amplifier, mais de nombreux chercheurs tiennent à présent ce texte pour un simple abrégé de Gurdisten, réalisé entre le Xe et le XIIe siècle dans le Nord de la France ou en Grande Bretagne.

Les textes suivent les règles de l'hagiographie médiévale et s'attardent sur les nombreux miracles attribués à Guénolé (il ressuscite, guérit, convertit, console, fait jaillir une source, etc.). Gurdisten se livre également à de nombreuses digressions pour l'édification de ses moines et de ses lecteurs.

Finalement, un ange apparaît au saint pour lui dire que «les habitants du ciel réclament sa présence» et Guénolé meurt, comme saint Benoît (et à son exemple) au milieu de ses moines en prières. Justement, Gurdisten trouve le moyen d'insérer le diplôme que l'empereur Louis le Pieux a fait remettre en 818 à un des lointains successeurs du fondateur, l'abbé Matmonoc, pour lui donner l'ordre d'abandonner les usages monastiques celtiques au profit de la règle de saint Benoît.

Il est honoré dans les paroisses où étaient situés des dépendances (souvent des prieurés) de l'abbaye de Landévennec : Concarneau, l'Île-de-Sein, Landrévarzec, Locunolé, Locquénolé, Saint-Guénolé (en Penmarc'h), les trois derniers noms étant présents dans de nombreux lieux en Bretagne dont BATZ SUR MER (44)


Jean-Marie Abgrall (1846-1926). Portrait de saint Guénolé 
d'après le buste en argent du reliquaire de l'église Saint-Guénolé à Locquénolé, 1901

Saint Guénolé, la légende de l’Ile de Sein

Saint Guénolé était en charge de l’Ile de Sein qui s’appelait à l’époque Insula Seidhun. Il protégeait les habitants qui se laissaient influencer encore trop facilement aux injonctions des beaux parleurs envoyés par le diable.

Il faisait l’aller-retour entre l’abbaye de Landevennec et l’île, et s’arrêtait souvent au Bec du Raz pour y contempler sa cité posée sur l’eau. Il envisageait de construire un pont entre le Bec et l’île afin de permettre des voyages plus confortables et moins dangereux par mauvais temps entre Seidhun et le continent. Il l’avait promis au capitaine de l’île.

Il en était là dans ses réflexions quand un beau jeune homme s’approcha de lui. Mais à ses pieds fourchus et à sa langue mielleuse, Saint Guénolé reconnu le diable en personne.

— Que me veux-tu, Polig ? (Petit Paul, surnom du diable)

— Je veux aller sur l’île qui est au loin là-bas.

— Par ma crosse, tu ne passeras pas.

— J’ai ouï dire que tu envisages de construire un pont, et tu ne pourras pas m’empêcher de l’emprunter lorsqu’il sera construit.

— Alors je ne construirai pas de pont.

— Dans ce cas là, tu seras parjure car tu as donné ta parole. Tu perdras ta sainteté et tu deviendras vite mon disciple car le mensonge aura raison de toi.
Saint Guénolé se sentit acculé devant l’obligation qu’il était de construire un pont qui permettrait la venue du diable sur l’île, entraînant la perte des âmes qui la peuplait ; et l’impossibilité de ne pas tenir son engagement vis à vis des Iliens, devenant ainsi un menteur, et donc un pécheur aux yeux du diable.

Mais Dieu veillait. Il entendit ses prières et eu pitié de son pasteur. Il lui offrit la possibilité de faire un merveilleux miracle. Saint Guénolé, grâce à la protection divine, jeta un pont de glace entre le Bec du Raz et Seidhun, puis il attendit le diable qui ne tarda pas à arriver.

Le diable, trop heureux d’avoir triomphé, et déjà alléché par toutes les âmes qu’il allait pouvoir corrompre, se précipita sur le pont. Dès les deux premiers pas, ses sabots brûlants fondirent la glace et le diable fut précipité en bas de la falaise qui s’ouvrit devant lui, dans un lieu qui porte encore aujourd’hui le nom de Cheminée du diable.

Il jura qu’on ne l’y reprendrait plus et qu’il prendrait le bateau pour venir sur l’île. Mais les bateaux étaient en bois et ses sabots brûlaient les navires avant que ceux-ci ne puissent arriver au port. De plus, toujours possédé par la grâce divine, Saint Guénolé augmenta la force des courants pour rendre la traversée encore plus longue et permettre à la chaleur des sabots de transpercer tous les souliers ou autres godillots que pourrait mettre le diable pour protéger les ponts des navires de ses sabots de feu afin de s’en aller pervertir l’île.

Si vous allez du côté de la Pointe du Raz de nos jours, pensez à cette légende en contemplant la Cheminée du Diable et l’Enfer de Plogoff.


Le buste reliquaire de saint Guénolé (il se trouvait dans l'église paroissiale de saint Frégant et est désormais exposé à l'abbaye Saint-Guénolé de Landévennec).

Saint Winwallus


Also known as

  • Bennoc
  • Guengalaenus
  • Guengaloeus
  • Guénolé
  • Guingaloëus
  • Guingalois
  • Gunnolo
  • Gwenndo
  • Gweno
  • Gwinocus
  • Gwnawg
  • Gwnnog
  • Gwynauc
  • Gwynawc
  • Gwyngawr
  • Gwynno
  • Gwynnoc
  • Gwynnocus
  • Gwynog
  • Ouignoualey
  • Valois
  • Vennole
  • Vinguavally
  • Waloway
  • Wingaloeus
  • Winnol
  • Winocus
  • Winwalde
  • Winwalloc
  • Winwalloe
  • Winwaloe
  • Winwaloëus
  • Wonnow
  • Wynnog
  • Wynolatus
  • Wynwallow

Memorial

Profile

His father was Fragan, a Welsh noble who had recently emigrated to Brittany to escape a Saxon invasion. Ward and spiritual student of Saint Budoc on Lauren Island. Monk. Following a pilgrimage at age 20 to key Saint Patrick related sites in Ireland, Winwallus founded Landevennec monastery with eleven fellow monks at Brest, FranceAbbot. The initial monastery site had to be abandoned due to poor soil and harsh weather, but Winwallus spent the rest of his days at the second site.

Legend says he lived on rye bread and ashes, water, and prayer, that he slept on sand or piles of tree bark, and that these privations led to his performing many miracles. Several churches in Cornwall, including Anglican parishes, are dedicated to him, which may indicate that his relics were moved there after the Viking invasions of 914.

Born

Died

Canonized

Patronage

Representation

  • carrying a church on his shoulders or in his hands
  • ringing a bell

SOURCE : https://catholicsaints.info/tag/name-waloway/


Sculpture de Saint Guénolé par Jacques Dumas (2014), Vallée des saints (22) France


St. Winwallus

Abbot of Landevennec; d. 3 March, probably at the beginning of the sixth century, though the exact year is not known. There are some fifty forms of his name, ranging from Wynwallow through such variants as Wingaloeus, Waloway, Wynolatus, Vinguavally, Vennole, Valois, Ouignoualey, Gweno, Gunnolo, to Bennoc. The original form is undistinguishable. In England the commonest are Winwalloc or Winwalloe; in France, Guenole or Guingalois.

His father, Fracan, was a British chieftain who fled before Saxon invaders to Brittany, where the saint was born. After considerable difficulty in overcoming his father's objections, Winwallus entered the religious life under the guidance of St. Budoc on the Island of Laurels near Isleverte. After residing here for some time he determined to go to Ireland to place himself under the great St. Patrick, but was deterred by a dream in which that saint appeared to him forbidding the journey, but telling him he must soon leave St. Budoc. Accordingly he set out with eleven companions, and, after a time spent in extraordinary austerities on the Island of Tibidi at the mouth of the River Aven, finally settled at Landevennec, where he founded a monastery on a rocky headland not far from Brest. After his death many miracles were ascribed to him. His body was carried to Flanders at the time of the Norman forays. Relics were preserved at Montreuil-sur-Mer (where a church was dedicated to him under the name of St. Walow), at St. Peter's in Ghent, and elsewhere. His tomb was to be seen in the church of Landevennec up to the beginning of the nineteenth century. The Abbey of Landevennec became Benedictine in the ninth century, and was in the hands of the Congregation of St. Maur at the final suppression. St. Winwallus's feast is kept on 3 March, ad that of his translation on 28 April. His name has been preserved in the dedications of churches in the Anglican parishes of Wonastow in Monmouthshire (where he is known as St. Wonnow), and of Gunwalloc, St. Cleer, and Landewednack in Cornwall. It was been suggested that the last-named parish got its name from some monastic dependency of Landevennec.

Sources

Acta SS., I March, 245; GAMMACK in Dict. Christ. Biog., s.v.; GUERIN, Petits Bollandistes, III, 133; ARNOLD-FORESTER, Studies in Church Dedications, II (London, 1899), 284.

Webster, Douglas Raymund. "St. Winwallus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York: Robert Appleton Company, 1912. 2 Nov. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/15659b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to Sr. Anne Marie Lustig, O.P.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/15659b.htm


Kerlaz : église paroissiale Saint-Germain, vitrail de Gabriel Léglise représentant Saint Guénolé, abbé de Landévennec, sauvant le roi Gradlon lors de la submersion de la ville d'Ys


St. Winwaloe of Landevennec, Abbot

(Guenole)

Born in Brittany; died c. 532. Born of exiled English parents, St.Winwaloe was consecrated to God from his birth and placed in a monastery at an early age. He became a disciple of St. Budoc (f.d. December 9) on Isle Verte. He thought for many years that he would follow St. Patrick's (f.d. March 17) steps in Ireland, but eventually founded the monastery of Landevennec near Brest in Breton Cornouaille, which he ruled as abbot. There are several Cornish churches dedicated to St. Winwaloe, including Landewednack on the Lizard Peninsula in British Cornwall and Gunwalloe nearby, which seems to indicate that he had some connection with the area.

A long "Life of Winwaloe" was written at Landevennec in the 9th century, but it is primarily a collection of legends. The cultus of St. Winwaloe is still alive in Brittany. There is some confusion as to whether there are one or two saints of the period named Guenole. Other variations of his name include Guengaloeus, Gwenno, Wonnow, Wynwallow, Valois, among others (AttwaterBenedictinesEncyclopedia).

SOURCE : https://celticsaints.org/2014/0303d.html


March 3

St. Winwaloe, or Winwaloc, Abbot


FRAGAN or Fracan, father of this saint, was nearly related to Cathoun, one the kings or princes of Wales, and had by his wife Gwen three sons, Guethenoc, Jacut, and Winwaloe,

whom they bound themselves by vow to consecrate to God from his birth, because he was their third son. The invasions of the Saxons, and the storms which soon after overwhelmed his own country, obliged him to seek a harbour in which he might serve God in peace. Riwald had retired a little before with many others, from Wales into Armorica, and had been there kindly received; several Brittons, who had followed the tyrant Maximus, having settled in that country long before. Fragan therefore transported thither his whole family, about the middle of the fifth century, and fixed his habitation at a place called from him to this day, Plou-fragan, situated on the river Gouet, which ancient British and Gaulish word signifies blood. All accounts of our saint agree that his two elder brothers were born in Great Britain, but some place the birth of St. Winwaloe, and of his sister Creirvie, much younger than him, in Armorica. The pious parents brought up their children in the fear of God, but out of fondness delayed to place Winwaloe in a monastery, till he was now grown up. At length, touched by God, the father conducted him to the monastery of St. Budoc, in the isle of Laurels, 1 now called Isleverte, or Green Island, not far from the isle of Brehat. St. Budoc was an abbot in Great Britain, eminent for piety and learning, and flying from the swords of the Saxons, took refuge among his countrymen in Armorica, and in this little island assembled several monks, and opened a famous school for youth. Under his discipline Winwaloe made such progress, that the holy abbot appointed him superior over eleven monks, whom he sent to lay the foundation of a new monastery. They travelled through Domnonea, or the northern coast of Brittany, and finding a desert island near the mouth of the river Aven, now called Chateaulin, they built themselves several little huts or cells. From these holy inhabitants the name of Tibidy, that is, House of Prayers, was given to that island, which it still retains. This place is exposed to so violent winds and storms, that after three years St. Winwaloe and his community abandoned it, and built themselves a monastery on the continent, in a valley sheltered from the winds, called Landevenech, three leagues from Brest, on the opposite side of the bay. Grallo, count of Cornouailles, in which province this abbey is situated, in the diocess of Quimper-Corentin, gave the lands, and was at the expense of the foundation of this famous monastery.

St. Winwaloe, from the time he left his father’s house, never wore any other garments but what were made of the skins of goats, and under these a hair shirt; day and night, winter and summer, his clothing was the same. In his monastery neither wheat-bread nor wine was used, but for the holy sacrifice of the mass. No other drink was allowed to the community but water, which was sometimes boiled with a small decoction of certain wild herbs. The monks eat only coarse barley-bread, boiled herbs and roots, or barley-meal and herbs mixed, except on Saturdays and Sundays, on which they were allowed cheese and shell-fish, but of these the saint never tasted himself. His coarse barley-bread he always mingled with ashes, and their quantity he doubled in Lent, though even then it must have been very small, only to serve for mortification, and an emblem of penance. In Lent he took his refreshment only twice a week; his bed was composed of the rough bark of trees, or of sand, with a stone for his pillow. From the relaxation in the rule of abstinence on Saturdays, it is evident that this monastic rule, which was the same in substance with that received in other British, Scottish, and Irish monasteries, was chiefly borrowed from Oriental rules, Saturday being a fast-day according to the discipline of the Roman church. This rule was observed at Landevenech, till Lewis le Debonnaire, for the sake of uniformity, caused that of St. Benedict to be introduced there in 818. This house was adopted into the congregation of St. Maur, in 1636. St. Winwaloe was sensible that the spirit of prayer, is the soul of a religious state and the comfort and support of all those who are engaged in it: as to himself, his prayer, either mental or vocal, was almost continual, and so fervent, that he seemed to forget that he lived in a mortal body. From twenty years of age till his death he never sat in the church, but always prayed either kneeling or standing unmoved, in the same posture, with his hands lifted up to heaven, and his whole exterior bespoke the profound veneration with which he was penetrated. He died on the 3rd of March, about the year 529, in a very advanced age. His body was buried in his own church, which he had built of wood, on the spot upon which the abbatial house now stands. These relics were translated into the new church when it was built, but during the ravages of the Normans they were removed to several places in France, and at length into Flanders. At present the chief portions are preserved at Saint Peter’s, at Blandinberg, at Ghent, and at Montreuil in Lower Picardy, of which he is titular patron. In Picardy, he is commonly called St. Vignevaley, and more commonly Walovay; in Brittany, Guignole, or more frequently Vennole; in other parts of France, Guingalois; in England Winwaloe or Winwaloc. His name occurs in the English litany of the seventh age, published by Mabillon. 2 He is titular saint of St. Guingualoe, a priory at Chateau du Loir, dependant on Marmoutier at Tours, and of several churches and parishes in France. His father, St. Fracan, is titular saint of a parish in the diocess of St. Brienc, called Plou-Fragan, of which he is said to have been lord, and of another in the diocess of Leon, called St. Frogan; also, St. Gwen his mother, of one in the same diocess called Ploe-Gwen, and of another in that of Quimper. In France she is usually called Saint Blanche, the British word Gwen signifying Blanche or White. His brothers are honoured in Brittany, St. Guethenoc, on the 5th of November, and St. Jacut, or James, on the 8th of February and the 3rd of March; the latter is patron of the abbey of St. Jagu, in the diocess of Dol. St. Balay, or Valay, chief patron of the parish of Plou-balai, in the diocess of St. Malo, and a St. Martin are styled disciples of St. Winwaloe, and before their monastic profession were lords of Rosmeur, and Ros-madeuc. Some other disciples of our saint are placed in the calendars of several churches in Brittany, as St. Guenhael his successor, St. Idunet or Yonnet, St. Dei, &c. See the ancient life of St. Winwaloe, the first of the three given by Bollandus and Henschenius; that in Surius and Cressy not being genuine. See also Baillet and Lobineau, Lives of the Saints of Brittany, p. 43 and 48.

Note 1. Laureaca. [back]

Note 2. Mabil. in Analect. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume III: March.The Lives of the Saints.  1866.

 

Conversion et baptême des Croisicais au VI° siècleéglise Notre-Dame-de-Pitié, Fr-44-le Croisic (France). Vitrail. Signature : "Lorin 1900" (baie 12).


San Vinvaleo Abate di Landevennec

Martirologio Romano: Nella Cornovaglia in Inghilterra, san Vinvaléo, primo abate di Landévennec, che si tramanda sia stato discepolo di san Budoc nell’isola di Lavret e abbia dato lustro alla vita monastica.

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/43760

Voir aussi : https://vodeus.tv/video/saint-guenole-et-labbaye-de-landevennec-2090?fbclid=IwAR0OrNdh5UMPhzlooghYmOaKTCzuZawOojg_xVzJd7zk8ycTzXaOmCfTSl8

http://stmaterne.blogspot.ca/2007/03/saint-gunol-carme-2-rite-occidental.html