samedi 14 avril 2012

Sainte LIDUINA de SCHIEDAM, vierge et mystique



Sainte Lidwine de Schiedam

Vierge (+ 1433)

Lydwine ou Ludwine, mystique hollandaise. 

Originaire de Schiedam en Hollande, elle naquit dans une famille modeste. Jusqu'à quinze ans, elle fut bien portante. En patinant sur la glace, elle se blessa et dut s'aliter. A partir de ce jour, elle dut rester couchée et les abcès, les névralgies, la gangrène furent désormais son lot. 

Elle connut cette vie de souffrance durant 30 ans. En contrepartie, Dieu lui accordait ses faveurs célestes, extases et ravissements. Tant était grand le bonheur qui en découlait pour elle, qu'elle se tenait pour être une femme vraiment heureuse. 

Fêtée le 14 avril au martyrologe romain: sainte Lidwine, vierge, qui supporta avec patience pendant presque toute sa vie les infirmités corporelles pour la conversion des pécheurs et la libération des âmes.

Les reliques de Sainte Ludwine sont conservées au Carmel Saints Joseph et Anne, rue de Lausanne 22 - 1060 Bruxelles. 

Le relevé des reliques à la Cathédrale n'est pas terminé mais le principal des reliques de Sainte Ludwine se trouve au carmel. 

(source: Secrétariat de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, Bruxelles).

Des internautes nous signalent:

- "Il existe une biographie écrite par Joris-Karl Huysmans 'Sainte Lydwine de Schiedam', éditions A Rebours rééditée en novembre 2002. 

Ste Lydwine est née en Hollande en 1380; elle vécut 37 ans de souffrances."

- "La fête locale de cette sainte hollandaise Lidwina de Schiedam aux Pays-Bas est le 14 juin, et j'ai cru comprendre que la majeure partie de ses reliques sont rendues à son lieu natal Schiedam!"

- Le prénom original est Liduina, toutes les reliques sont bien dans la basilique St. Liduina de Schiedam

- Sainte Liduina van Schiedam est aussi la patronne des maladies rares.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/974/Sainte-Lidwine-de-Schiedam.html

Ludwig Seitz (1844–1908). Hl. Lidwina von Schiedam, 1890, Sendbote des Göttlichen Herzens Jesu, Jahrgang 1910, Seite 71


SAINTE LYDWINE de SCHIEDAM

Vierge

(1380-1433)

Issus d'ancêtres nobles, mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lydwine n'avaient pas pour cela hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une fille. Celle-ci, venue au monde la cinquième, le 18 mars 1380, était une enfant gracieuse et forte, d'une avenante beauté.

Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à ses parents: "Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes." Dieu la prit au mot.

À la suite d'une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit; elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort. Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer. Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles.

Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec amour. Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures. Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le "mal des ardents" qui dévora ses chairs jusqu'aux os.

À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.

Ainsi Lydwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années.

À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations. Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation.

Ce fut le mardi de Pâques 1433 que Lydwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans. Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté; il exhalait un parfum plus suave que jamais.

J.M. Planchet, Vies des Saints, édition 1946, p. 152-153

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_lydwine_de_schiedam.html


H. Lidwina van Schiedam, prent, : Hollstein Dutch 1578. prentmaker: Hieronymus Wierix (vermeld op object) uitgever: Hieronymus Wierix (vermeld op object) verlener van privilege: Piermans (vermeld op object). De heilige Lidwina van Schiedam, een crucifix in de hand, ontvangt een bloesemtak van haar engelbewaarder. De engel maakt een zegenend gebaar. In de marge een tweeregelig onderschrift in het Latijn. Rijksmuseum, http://hdl.handle.net/10934/RM0001.collect.332158


Sainte Lidwine de Schiedam

Mystique Hollandaise

1380-1433

Fête le 14 avril


Issus d’ancêtres nobles, mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lydwine n’avaient pas pour cela hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une fille. Celle-ci, venue au monde la cinquième, le 18 mars 1380, était une enfant gracieuse et forte, d’une avenante beauté. Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à ses parents : "Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes." Dieu la prit au mot. À la suite d’une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit ; elle ne le quitta plus jusqu’à sa mort. Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu’empirer. Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée ; perdant l’usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles. Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec amour. Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s’ouvrirent dans son pauvre corps, dont l’une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu’on en retirait jusqu’à deux cents en vingt-quatre heures. Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l’épaule, à laquelle s’ajouta bientôt le "mal des ardents" qui dévora ses chairs jusqu’aux os. À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l’ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu’à remplacer une maladie par une autre. Ainsi Lydwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n’ayant que l’usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années. À partir de 1414, jusqu’à sa mort, c’est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu’à la fin, ses maux s’aggravèrent ; mais ses plaies, ses vomissements n’exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations. Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service des malheureux qu’elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d’elle consolation. Ce fut le mardi de Pâques 1433 que Lydwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans. Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté ; il exhalait un parfum plus suave que jamais.

Sainte Lidwine et son Ange gardien

Sainte Lidwine, vierge de Hollande, si célèbre par la patience admirable avec laquelle elle supporta de douloureuses infirmités pendant trente-huit ans, vivait dans une fraternelle et douce intimité avec son saint Ange gardien. Il lui apparaissait souvent accompagné de plusieurs autres Anges, sous la figure de jeunes enfants ayant sur le front une croix resplendissante de lumière ; leur visage était d'une ravissante beauté et plus éclatant que le soleil. Tout le temps que ces esprits célestes restaient auprès de la sainte, ses souffrances cessaient, elle n'éprouvait plus qu'une indicible joie et se croyait transportée au ciel. Aussi pour jouir plus souvent et plus longtemps de ces chastes délices, s'efforçait-elle de conserver et d'augmenter la pureté de son âme et de la préserver des plus légères souillures. Elle s'efforçait aussi d'inspirer à toutes les personnes qui la visitaient une tendre dévotion envers leurs saints Anges gardiens. Les grâces et les faveurs qu'elle recevait par l'entremise de son bon Ange étaient prodigieuses. Souvent il la transportait dans le Purgatoire, afin que, touchée des souffrances des saintes âmes qui y étaient détenues, elles les délivrât par la ferveur de ses prières et en s'engageant à satisfaire pour elles à la Justice divine. Une fois, il lui fit contempler la gloire dont jouissent les heureux habitants du ciel. Remercions Dieu du bienfait qu'il nous a accordé en nous donnant un de ses Anges pour nous garder et nous conduire, et ayons une grande dévotion à notre saint Ange gardien.

L'Ange Gardien n°11 - Mars 1903 (p. 366)

Un jour, son bon Ange transporta sainte Lidwine à Jérusalem et lui fit visiter tous les lieux sanctifiés par les souffrances de notre divin Rédempteur. Là, par un privilège spécial, elle ressentit les mêmes douleurs que notre adorable Sauveur éprouva dans les diverses circonstances de sa passion, et se trouva comme toute transformée en lui. Il la conduisit de même dans plusieurs autres lieux où sa piété pouvait recevoir des consolations. Lorsque ce céleste guide devait la transporter quelque part, il la prenait par la main et la conduisait d'abord dans l'église de Saint-Jean-Baptiste, sa paroisse, la menait devant l'autel de la sainte Vierge et, après avoir révéré avec elle l'image de l'auguste Reine des Anges et des hommes, il la transportait au lieu de pèlerinage que le Seigneur voulait qu'elle fît.

Ce divin Messager rendit à cette âme si pure et si éprouvée toutes sortes de bons offices. En voici un exemple : Un mercredi des Cendres, le prêtre qui devait lui en apporter se faisant attendre, son céleste gardien se chargea de le remplacer et marqua lui-même son front de la sainte poussière bénite que l'Église répand en ce jour sur la tête de ses enfants. Les bienfaits de son bon Ange gardien durèrent jusqu'à sa mort qui arriva le 14 avril 1433. Il l'assista à ses derniers moments ; il se tint auprès d'elle, accompagné d'un grand nombre d'autres Anges qui, par de ravissants concerts, semblaient la convier à aller chanter au ciel les louanges de son Bien-Aimé. Ils conduisirent son âme au pied du trône du divin époux des vierges.

L'Ange Gardien n°01 - Mai 1903 (pp. 4-5)

Litanies de sainte Lydwine

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Notre-Dame de Liesse, Source et Cause de notre joie, priez pour nous

Notre-Dame de Liesse, fidèle protectrice de sainte Lydwine, priez pour nous.

Sainte Lydwine, dont le nom signifie "grande souffrance", priez pour nous.

Sainte Lydwine, admirable dès l'enfance, priez pour nous.

Sainte Lydwine, à qui la Sainte Vierge a souri, priez pour nous.

Sainte Lydwine, désireuse de la solitude, priez pour nous.

Sainte Lydwine, épouse de Jésus, priez pour nous.

Sainte Lydwine, modèle des vierges, priez pour nous.

Sainte Lydwine, exemple d'amabilité, priez pour nous.

Sainte Lydwine, miroir d'obéissance, priez pour nous.

Sainte Lydwine, invincible dans la patience, priez pour nous.

Sainte Lydwine, temple de l'humilité la plus parfaite, priez pour nous

Sainte Lydwine, victime pour l'amour de Jésus, priez pour nous

Sainte Lydwine, héroïque dans le sacrifice, priez pour nous.

Sainte Lydwine, généreuse dans le pardon, priez pour nous.

Sainte Lydwine, martyre de pénitence, priez pour nous.

Sainte Lydwine, recours contre les incendies, priez pour nous.

Sainte Lydwine, adoratrice de la Sainte Trinité, priez pour nous.

Sainte Lydwine, imitatrice de Job, priez pour nous.

Sainte Lydwine, magnifique pour les pauvres, priez pour nous.

Sainte Lydwine, discrète auxiliaire du Clergé, priez pour nous.

Sainte Lydwine, miracle de mortification, priez pour nous.

Sainte Lydwine, jardin choisi de toutes les vertus, priez pour nous.

Sainte Lydwine, pleine d'amour pour le Crucifié, priez pour nous.

Sainte Lydwine, parfaite dans la simplicité, priez pour nous.

Sainte Lydwine, si remarquablement confiante en Dieu, priez pour nous.

Sainte Lydwine, jamais invoquée sans quelque réponse, priez pour nous.

Sainte Lydwine, assistée par votre ange gardien, priez pour nous.

Sainte Lydwine, exhalant de divins parfums, priez pour nous.

Sainte Lydwine, astre bienfaisant des égarés, priez pour nous.

Sainte Lydwine, sûr réconfort des éprouvés, priez pour nous.

Sainte Lydwine, protectrice des fugitifs, priez pour nous.

Sainte Lydwine, secours dans les dangers, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Comme le cinnamone et le baume aromatique, dans les places publiques, j'ai répandu une senteur de parfum, et comme la myrrhe la plus excellente, j'ai exhalé une odeur suave.

Priez pour nous, sainte Lydwine.

Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.

Prions

O Dieu, qui fîtes de la bienheureuse vierge Lydwine une victime admirable de patience et de charité, permettez, nous Vous en prions, que par son exemple et son intercession nous soyons trouvés dignes de parvenir aux joies éternelles après avoir supporté pour votre Volonté les misères de cette vie et secouru notre prochain ici-bas. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

Neuvaine à sainte Lydwine de Schiedham

Prière de sainte Lydwine de Schiedam à son Ange gardien

Ange de Dieu et bien-aimé Frère, je me confie en votre bénéficence et vous supplie humblement d'intercéder pour moi auprès de mon Époux, afin qu'il me remette mes péchés, qu'il m'affermisse dans la pratique du bien, qu'il m'aide par sa grâce à me corriger de mes défauts et qu'il me conduise au Paradis pour y goûter la fruition de sa présence et de son amour et y posséder la vie éternelle. Ainsi soit-il.

Dire ensuite 5 Pater, 5 Ave en l'honneur de la Sainte Trinité (demandés dans une vision à une religieuse par la sainte comme préalable à sa guérison: un des trois miracles reconnus par l'Église pour la canonisation).

SOURCE : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/07/20/9985578.html

Het hoogaltaar in de Sint-Liduinabasiliek te Schiedam, met erachter de gebeeldhouwde Rozenkrans-mysteries, vervaardigd door de Antwerpse beeldhouwer A.F. Peeters, eind 19e eeuw.

The high altar in the Saint-Liduina Basilica in Schiedam. with behind it the sculpted Rosary mysteries, made by the Antwerp sculptor A.F. Peeters, at the end of the XIXth century.

Le maître-autel de la basilique Saint-Liduina à Schiedam. avec derrière lui les mystères du Rosaire, réalisés par le sculpteur anversois A.F. Peeters, à la fin du XIXe siècle.

Zicht op het middenaltaar en preekgestoelte in de Liduinabasiliek te Schiedam. Rechts op de foto een kijkje in het transept.

A view behind the middle altar and of the transept in de basilica of Saint Lidwina (Liduina) in Schiedam, Netherlands.

Het middenschip en het middenaltaar in de Liduinabasiliek te Schiedam.

The main nave with the middle altar at the Liduina Basilica in Schiedam, Netherlands.


14 avril. Sainte Lydwine de Schiedam, vierge. 1433.

Papes : Clément VII ; Eugène IV. 

Souverains de Hollande : Le comte Albert ; la comtesse Jacqueline.

" Lorsque les flots de la tristesse submergent votre coeur, au lieu de vous désespérer, cherchez promptement la miséricorde de Dieu, comme l'enfant affligé cherche le sein de sa mère."
Sainte Lydwine de Schiedam aux affligés qui venait la visiter.

Issus d'ancêtres nobles, mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lydwine n'avaient pas pour cela hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une fille.

Lydwine vint au monde le 18 mars, dimanche des Rameaux, de l'année 1380, tandis que l'on chantait à l'église la passion de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Elle reçut le nom de Lydwine, nom véritablement prophétique par les deux syllabes qui le composent, Lyd et Wyt, qui signifient souffrir amplement.

Elle était une enfant gracieuse et forte, mais aussi d'une avenante beauté.

A l'âge de 7 ans, elle commença à consacrer son corps et son âme à Notre Seigneur Jésus-Christ et à rejeter les divertissements de ses compagnes.

A douze ans, sa beauté était admirée de tout le monde.

Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à son père qui envisageait de la marier :

" Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes."

Son père abandonna son projet et laissa son admirable fille se consacrer ainsi à Notre Seigneur.
Dieu la prit au mot.

À la suite d'une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit ; elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort. Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer. Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée ; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles.

Malgré sa condition, qui n'allait qu'empirer, elle se dépouillait de tout ce qu'elle pouvait pour subvenir au soins des pauvres. Le duc Jean de Bavière, la princesse Marguerite de Hollande - et d'autres personnes de grandes conditions - lui faisaient des dons pour lui permettre de subvenir à son quotidien si douloureux et difficile : elle donnait tout à ses chers pauvres.

Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec amour. Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures. Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le " mal des ardents " qui dévora ses chairs jusqu'aux os.

À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.

Le céleste Époux de notre Sainte voulut faire connaître par des miracles combien son endurance, sa fidélité et ses libéralités lui étaient agréables.

Ainsi Lydwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années.

À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent ; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations. Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation.

Elle eut souvent la visite de son ange gardien, qui lui apparaissait souvent et ne contribuait ainsi pas peu à son soulagement. Il la transporta en esprit à plusieurs reprise à Jérusalem afin qu'elle pût adorer les Lieux Saints. Il lui dévoilait les peines que souffrent les âmes en enfers et au purgatoire. Sainte Lydwine avait d'ailleurs particulièrement à coeur le soin de la délivrance de ces âmes.

D'autres anges lui apparaissaient en forme humaine ; elle leur parlait et connaissait les personnes qu'ils avaient en leur garde.

Enfin, Dieu lui fit connaître le moment de sa mort. Elle s'y prépara avec toute la dévotion possible. La veille de Pâques, Notre Seigneur Jésus-Christ lui apparut avec sa très sainte Mère et le choeur des Apôtres, et l'oignit d'un baume si précieux, que le lendemain, on sentait auprès d'elle une senteur toute céleste.

Le mercredi de Pâques, 14 avril 1433, ses vomissements ayant repris, elle se mit en oraison, et, dans l'ardeur de sa prière et de son élévation à Dieu, elle rendit son âme à son Époux céleste, de la manière qu'elle avait désirée, seule, sans autre témoins qu'un petit enfant - qui était son neveu - qu'elle avait gardé auprès d'elle.

Après son trépas, on découvrit la ceinture de crin qu'elle portait en secret depuis sa jeunesse, et qui servit depuis à chasser les démons et autres esprits immondes des corps des possédés.

Son corps, difforme toute sa vie à la suite de ses maladies, devint parfaitement saint, d'une grande beauté et sans plus aucune trace de toutes les diverses et cruelles maladies qu'elle avait souffertes. Il en exhalait un parfum plus suave que jamais.

Sainte Lydwine fut enterrée à Schiedam, en l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

On fit de la maison de son père un monastère de soeurs grises du Tiers Ordre de Saint-François, que même les bêtes féroces calvinistes ne profanèrent pas jusqu'au bout puisqu'elles finirent, après expulsion violente des religieuse et saccages variés, par le transformer en orphelinat.

Les reliques de la bienheureuses Lydwine furent transportées à Bruxelles et enchâssées dans la collégiale Sainte-Gudule.

Son culte a été confirmé par Léon XIII en 1890.

Rq : Sa vie a été écrite par ses contemporains Jean Gerlac (qui était aussi son parent), Jean Gautier son confesseur et Jean Bruchmann provincial des Franciscains. Chacun des trois l'avait connu personnellement et eurent à admirer l'héroïcité de notre Sainte.

A ce sujet, un livre sur sainte Lydwine de Schiedam est assez connu et a pour auteur, à la fin du XIXe siècle, l'écrivain français d'origine flamande, Joris-Karl Huysmans. On l'évitera. Parce qu'il donne une vision très équivoque de la sainte et que ses commentaires sont parfois du goût certain qu'avait cet auteur pour l'ésotérisme et l'obscurité.

SOURCE : http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/04/14/14-avril-sainte-lydwine-de-schiedam-vierge-1433.html


Houtsnede: Dokter Sonderdanck onderzoekt Liduina. Johannes Brugman, Vita Alme virginis Lijdwine


14 avril : Sainte Lydwine de Schiedam, vierge et mystique néerlandaise (1380-1433)

Originaire de Schiedam en Hollande-Méridionale (Pays-Bas), elle naquit un Dimanche des Rameaux, le 18 mars 1380 dans une famille d'ancêtres nobles... mais ils étaient tombés dans la pauvreté. Ses parents avaient neuf enfants, huit garçons et une fille. Enfant gracieuse et forte et d'une avenante beauté, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage. Elle dit à ses parents : « Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes ». Dieu la prit au mot. À la suite d'une chute (en patinant sur la glace) où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit. Elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort. Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer. Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles. Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec amour. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures. Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le "mal des ardents" qui dévora ses chairs jusqu'aux os. À cela, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.

Ainsi Lydwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années. À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations. Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation. On doit aussi ajouter d’incroyables grâces mystiques : bilocation, lecture dans les âmes, réception des sacrés stigmates et participation régulière à la Passion de Jésus, visions du Christ et de la Vierge. Elle visita des lieux saints (Rome, Terre Sainte) mais aussi l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Lorsqu'elle se trouva au Paradis, son Ange Gardien lui montra un rosier pour lui dire qu'elle ne trépassera pas avant que les toutes les roses soient en fleurs. 

Ce fut le mardi de Pâques 1433 (le 14 avril à 53 ans) que Lydwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans. Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté; il exhalait un parfum plus suave que jamais. Son corps fut conservé intact, miraculeusement, mais au XVIème siècle, les protestants le brûlèrent et on ne conserve plus, en guise de reliques, que les os calcinés retrouvés dans le bûcher… Ses reliques se trouvent maintenant dans la Basilique de Schiedam, aux Pays-Bas (Zuid-Holland). Elle est canonisée le 14 mars 1890 par le Pape Léon XIII.

Sainte Lydwine est la sainte patronne des maladies rares et de la ville de Schiedam.

Elle est fêtée le 14 juin dans le calendrier liturgique propre aux Pays-Bas.

Un pèlerinage en son honneur existe le 2ème dimanche après Pâques.

SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-14-avril-sainte-lydwine-de-schiedam-vierge-et-mystique-neerlandaise-1380-1433-103371968.html

LIDWINE DE SCHIEDAM

Vierge, Mystique, Sainte

1380-1433

Lidwine, vulgairement appelée Lidwid, naquit en 138o à Schiedam ou Squidam en Hollande'. Elle montra dès son enfance une tendre dévotion à la Mère. de. Dieu, et fit à l'âge douze ans le vœu de virginité. Elle fut affligée d'une horrible complication de maux, qui mit sa patience aux plus rudes épreuves. Dans cet état, elle fut très longtemps sans pouvoir prendre de repos ni de nourriture. Elle passa les trente dernières années de sa, vie sans jamais quitter le lit ; et il y en eut sept durant lesquelles elle ne put remuer d’autres membres que la tête et le bras gauche. Pendant les trois ou quatre premières années de sa maladie, elle eut de la peine à tenir contre la sensibilité de la nature. Jean Pot, son confesseur, touché de ses souffrances, lui conseilla de méditer souvent sur la passion de Jésus-Christ, l'assurant qu'il lui en reviendrait de grands avantages. Lidwine obéit avec simplicité. Elle se mit à méditer la passion du Sauveur, qu'elle divisa en sept points, pour correspondre aux sept heures canoniales de l'Église. Elle prit tant de goût à ce saint exercice, qu'elle y passait les jours et les nuits. II se fit bientôt en elle un heureux changement. Elle ne trouva plus dans ses peines que de la douceur et de la consolation ; et loin de vouloir en être délivrée, elle priait Dieu de les augmenter de plus en plus, pourvu qu'il lui fît la grâce de les souffrir avec patience. Il lui arrivait même quelquefois d'y ajouter encore des mortifications volontaires. Quand elle parlait de Dieu et de ses miséricordes, c'était avec une onction qui attendrissait les cœurs les plus insensibles. Elle aimait singulièrement les pauvres; elle les assistait autant qu'elle le pouvait ; et après la mort de ses parents, elle leur distribua tous les biens dont elle avait hérité. Tant de vertus furent récompensées du don des miracles et de plusieurs révélations.

Lidwine fit aussi un saint usage des épreuves intérieures que Dieu lui envoya. Dans le temps du combat, elle se fortifiait par la prière, et surtout par la participation au corps de Jésus-Christ. Elle trouvait dans la divine eucharistie un aliment continuel au feu sacré qui la consumait, et à cette source de larmes qui coulait de ses yeux presque sans interruption. Son humilité n'était pas moins admirable que ses autres vertus : elle ne désirait rien tant que d'être inconnue aux hommes et méprisée de toutes les créatures. Enfin, après un martyre de trente-huit ans, elle alla recevoir la récompense promise à ceux qui ont souffert en vrais disciples delà croix. Elle mourut le 14 avril 1433, dans la cinquante-troisième année de son âge. Sa sainteté fut depuis attestée publiquement par des miracles, et Thomas à Kjempis en rapporte plusieurs dont il avait été témoin oculaire.

On lui éleva un mausolée de marbre dans l'église paroissiale de Schiedam, qui prit son nom en 1434. On fit de la maison de son père un monastère de sœurs grises du tiers-ordre de Saint-François. Les Calvinistes ont démoli la chapelle, et changé le monastère en un hôpital pour les orphelins. Les reliques de la bienheureuse Lidwine furent portées à Bruxelles, et enchâssées dans la collégiale de Sainte-Gudule. L'infante Isabelle en fit mettre la moitié dans l'église des Carmélitesses, dont elle était fondatrice.

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/lidwine_de_schiedam.htm

La Vie admirable tres-saincte et miracvlevse de madame Saincte Lydvvine, escrite en langve latine par F. Jean Brugman de l'ordre de S. Francois.Reduit en meilleur ordre, avec retranchement des mots superflue, & dstingué par Chapitres par le V. Pere Frere LAVENT SVRIVS Chartreux. De nouveau, sans abreger, mise du Latin en François, & distingué en trois parties , par M. VvALRAND CAVLI, Prestre. Dieu est admirable en ses saincts. Pseaume 67. A DOVAY, De l'Imprimerie de BALTAZAR BELLERE, au Compas d'or, l'An 1601

Franse vertaling en bewerking, uitgegeven in Dowaai in 1601, van de hagiografische biografie van de heilige Ludwina, oorspronkelijk geschreven door Johannes Brugman.


AVANT-PROPOS

La vie de sainte Lydwine a été successivement écrite par trois religieux qui furent, tous les trois, ses contemporains:

Jan Gerlac, son parent, sacristain du monastère augustin de Windesem. Il vécut, pendant de longues années, auprès de la sainte, dans sa maison même, et il nous raconte de visu son existence.

Jan Brugman, frère mineur de l'Observance. Il reprit l'histoire de Gerlac qu'il traduisit du teuton en latin et il l'amplifia surtout avec les renseignements que lui fournit Jan Walter de Leyde, le dernier confesseur de Lydwine.

Thomas A Kempis, sous-prieur des chanoines augustins du Mont Sainte-Agnès, près de Zwolle; sa relation est un abrégé de celle de Brugman, mais elle contient des détails inédits qu'il recueillit dans l'entourage de la Bienheureuse, à Schiedam même.

Je note enfin, pour mémoire, un résumé de ces livres, rédigé, plus tard, au seizième siècle, par Surius, et d'anciennes traductions françaises du texte de Brugman, éditées au dix-septième siècle par Walrand Caoult, prêtre, Douay, in-12, 1600; par Michel d'Esne, évesque de Tournay, Douay, in-12, 1608; par le P. Thiersaut, Paris, in-12, 1637. Quant aux biographies modernes, il en sera question plus loin.

Les monographies de Gerlac et de Brugman ont été imprimées et annotées par Enschenius et Papebroch dans la collection des Bollandistes, les Acta Sanctorum.

Jan Gerlac fut un écrivain renommé dont les Soliloques sont encore, au point de vue ascétique, recherchés; il fut, d'après le témoignage de ses contemporains, un très fervent et un très humble moine; - Jan Brugman, un ami de Denys le Chartreux, est cité par Wading, dans les Annales de son ordre, comme l'un des prédicateurs célèbres de son siècle; il reste admirable et par la noblesse de son éloquence et par l'ampleur de ses vertus; - Thomas A Kempis, un des auteurs présumés de l'Imitation de Jésus-Christ, naquit la même année que Lydwine et mourut, en odeur de sainteté, en 1471, après avoir écrit toute une série d'oeuvres mystiques dont plusieurs traductions françaises furent tentées.

Ces trois hagiographes sont donc des gens connus et dignes, par leur situation et par leur probité d'âme, d'être crus; l'on doit ajouter encore que les détails de leurs ouvrages peuvent se contrôler avec un procès-verbal officiel que rédigèrent, après une attentive et minutieuse enquête, les bourgmestres de Schiedam, du temps même de la sainte, dont ils passèrent la vie au crible.

Il n'y a donc pas de livres historiques qui se présentent ainsi que les leurs, dans des conditions de bonne foi et de certitude plus sûres.

Cela dit, il faut bien avouer qu'une histoire de Lydwine est, grâce à eux, un écheveau qu'il est fort difficile de débrouiller. Il est, en effet, impossible d'adopter l'ordre chronologique; Brugman déclare tranquillement "qu'il jugerait inconvenant de procéder de la sorte"; sous le prétexte d'être plus édifiant, il groupe les scènes de la vie de la Bienheureuse, suivant la liste de ses qualités qu'il s'apprête à faire ressortir; avec cette méthode qui est également celle de Gerlac et d'A Kempis, il n'y a pas moyen de savoir si tel événement qu'ils nous rapportent eut lieu ayant ou après tel autre qu'ils nous racontent.

Cette façon d'écrire l'histoire était celle, d'ailleurs, de tous les hagiographes de cette époque. Ils narraient, pêle-mêle, des anecdotes, ne s'occupant qu'à classer les vertus, afin d'être à même de tirer, à propos de chacune d'elles, un tiroir de lieux- communs qui pouvaient s'adapter, du reste, à n'importe quel saint; ils entrelardaient ces pieuses rengaines de citations des psaumes, et c'était tout.

Il semble, à première vue, qu'il y ait moyen de remédier à ce désordre, en extrayant et en comparant les dates éparses, çà et là, dans les livres des trois écrivains et en les utilisant, ainsi que des points de repère, pour ponctuer la vie de la Bienheureuse; mais ce système n'aboutit nullement aux résultats promis. Gerlac et Brugman nous apprennent bien parfois qu'une aventure qu'ils relatent survint aux environs ou le jour même de la fête de tel saint; l'on peut évidemment, à l'aide de cette indication, retrouver le quantième et le mois, mais pas l'année qu'ils omettent de spécifier; les dates plus précises qu'ils accusent, Gerlac surtout, n'ont trait bien souvent qu'à des épisodes de minime importance et elles ne concordent pas toujours avec celles de Thomas A Kempis. Très méticuleux quand il s'agit de noter les fêtes liturgiques, celui-ci nous fournit un certain nombre de chiffres, mais comment s'y fier? Ses dates, dès qu'on les examine de près, sont inexactes; c'est ainsi qu'il fait mourir une nièce de Lydwine, Pétronille, en 1426; alors qu'il nous la montre assistant chez sa tante à une scène où elle fut blessée, en 1428. L'une des deux dates est par conséquent fausse, la seconde, très certainement, car le chiffre de 1425 donné par les deux autres écrivains parait, cette fois, certain.

Fussent-elles même toujours d'accord entre elles, ces dates, et justes, qu'il n'en resterait pas moins à emboîter au hasard entre tel ou tel fait datés d'autres qui ne le sont pas; et ce classement, rien ne l'indique. Quoi que l'on fasse, il faut donc renoncer à la précision chronologique en ce récit.

D'autre part, dans l'oeuvre des trois biographes figurent plusieurs personnages qui sont les amis et les garde-malades de Lydwine, et aucun renseignement ne nous est laissé sur eux; ces comparses s'agitent, à la cantonade, viennent d'on ne sait où et finissent on ne sait comme; enfin, pour aggraver la confusion, trois des confesseurs de la sainte s'appelèrent Jan. Or, au lieu d'ajouter à ce prénom le nom de famille ou de ville qui les distingue, la plupart du temps, les trois religieux n'écrivent que le prénom, si bien que l'on ignore si le confesseur Jan dont il est question à propos de tel ou de tel incident, est Jan Pot, Jan Angeli ou Jan Walter.

C'est, on le voit, un tantinet, le gâchis. Je ne me flatte nullement de l'avoir élucidé. Je me suis servi, pour condenser cette vie, des trois textes de Gerlac, de Brugman et d'A Kempis, complétant leurs anecdotes les unes par les autres, et j'ai rangé les événements qu'ils retracent suivant l'ordre qui m'a semblé être, sinon le plus rigoureux, au moins le plus intéressant et le plus commode.

En sus des histoires de France, d'Angleterre, des Flandres, de la Hollande et autres pays et de la chronologie universelle de Dreyss, j'ai dû consulter pour cet ouvrage une série de volumes dont voici la liste:

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Acta Sanctorum, aprilis, tomus secundus, pages 270-365, édition des Bollandistes, Palmé, Paris, 1866.

Une traduction anonyme du texte de Brugman, concernant Lydwine, a paru en un volume à Clermont-Ferrand en 1851, puis à Paris, sans date, chez Périsse. Elle est très incomplète et par suite d'une extravagante pudibonderie, volontairement inexacte.

Quant au texte de Gerlac, le plus alerte, le plus vivant des deux, il n'a jamais été translaté du latin en français.

Ven. viri Thomae A Kempis opera omnia, 1 vol. Coloniae Agrippinae, apud Joannem Busaeum, MDCLX, pages 143- 207.

Une traduction de la vie de Lydwine et de Gérard le Grand, extraite de ce livre par le P. Saint-Yves, a été éditée chez Victor Sarlit, à Paris, sans date. - Elle forme le tome VII des Oeuvres spirituelles de Thomas A Kempis.

La vie de la Très saincte et vrayment admirable Vierge Lydwine, tirée du latin de Jean Brugman, de l'ordre de Saint-François, et mise en abrégé par Messire Michel dEsne, évesque de Tournay, 1 vol., à Douay, de l'imprimerie de Baltazar-Bellière, au Compas d'Or, l'an 1608.

Ce petit livre, très rare, se borne, en y adjoignant quelques détails personnels, à résumer, en 80 pages, la biographie de Brugman.

Vie de la Bienheureuse Lydwine, vierge, modèle des infirmes, par M. l'abbé Coudurier, Paris, 1 vol., Ambroise Bray, 1862.

Cette biographie, tissée avec les vies expurgées des Acta Sanctorum et celle d'A Kempis, est agrémentée, à la fin de chacun de ses chapitres, de pieuses réflexions et de sages conseils. Elle vient d'être rééditée par la maison Victor Retaux, à Paris.

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La Flamboyante Colomne des Pays-Bas autrement dict des XV11provinces, 1 vol., Amsterdam, chez Jacob Colom, 1636.

Natales Sanctorum Belgii, auctore Joanne Molano, 1 vol., Duaci, typis viduae Petri Borremans, sub signo SS. Apostolorum Petri et Pauli, 1616.

L'Abrégé du Martyrologe ou Hagiologe Belgic, ou recueil des Saincts et Bienheureux du Païs-Bas, par Bauduin Villot, Binchois, S. J., 1 vol., Lille, chez Ignace et Nicolas de Rache, au Soleil d'Or, 1658.

La Hollande Catholique, par Dom Pitra, O.S.B., 1 vol., Paris, Bibliothèque nouvelle, 1850.

Particularités curieuses sur Jacqueline, duchesse de Bavière, comtesse de Hainaut, de Hollande et de Zélande, etc., par Léopold Devillers, 1 vol., Mons, Dequesne-Masquillier, 1879.

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Principes de Théologie mystique, par le R. P. Séraphin, 1 vol., Paris et Tournai, Casterman, 1873.

Principes de Théologie mystique, par Mgr Chaillot, 1 vol., Paris, Hervé, 1866.

La Mystique divine, naturelle et diabolique, par Görres, 5 vol., Paris, Poussielgue.Rusand, 1861.

La Mystique divine distinguée des contrefaçons diaboliques et des analogies humaines, par Ribet, 3 vol., Paris, Poussielgue, 1879.

Vie et oeuvres spirituelles de saint Jean de la Croix, 4 vol., Paris, Oudin, 1890.

La Vie spirituelle et l'oraison d'après la Sainte Écriture et la tradition monastique, Solesmes, imprimerie Saint-Pierre, et Paris, Retaux, 1899.

Les Stigmatisées, par le Dr Imbert-Gourbeyre, 2 vol., Paris, Palmé, 1873.

La Stigmatisation, par le même, 2 vol., Clermont-Ferrand, Bellet, et Paris, Vic et Amat, 1894.

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Essai sur le mysticisme spéculatif en Allemagne au seizième siècle, par H. Delacroix, 1 vol., Paris, Félix Alcan, 1900.

Étude sur les mystiques des Pays-Bas au moyen âge, par Auger. Collection des mémoires publiés par l'Académie royale des sciences, lettres et beaux-arts, en Belgique, avril 1882, tome XLVI.

Introduction aux oeuvres choisies de Thomas A Kempis, Étude sur la mystique dans les Flandres et les Pays-Bas, par Sigismond Ropartz, Paris, Waille, sans date.

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Les Petits Bollandistes, de Mgr Guérin, 17 vol., plus 3 de suppléments, par Dom Piolin, O.S.B., Paris, Blond et Barral, sans date.

Les Fleurs de la çie des Saints de Ribadeneira, 2 vol. in-fol., Paris, Christophe Journel, 1687.

Dictionnaire des ordres religieux, par le R. P. Helyot, 4 vol., Paris, Migne, 1847.

Tableau historique du monachisme occidental, par Dom Bérengier, O.S.B., 2e édition, Solesmes, 1892.

Histoire de l'Église, par l'abbé Hemmer, 2 vol., Paris, Colin, 1895.

Dictionnaire des hérésies de Pluquet, 2 vol., Paris, 1764.

Histoire et filiation des hérésies, par l'abbé Morère, 1 vol., Paris, Poitiers, Oudin, 1881.

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Essai historique sur l'abbaye de Cluny, par Lorain, 1 vol., Dijon, Popelain, 1839.

L'Abbaye de Mont-Olivet-Majeur, par Dom Grégoire Thomas, O.S.B., 1 vol., Florence, 1881.

Le Ménologe du Carmel, par le R. P. Ferdinand de SainteTérèse, carme déchaussé, 3 vol., Société de Saint- Augustin, Bruges et Paris, 1879.

Vies des Saints et Bienheureux de l'ordre de Saint-François, par le R. P. Léon, franciscain, 1 vol., Paris, Bloud et Barral, 1887.

Vie de saint Bruno, avec divérses remarques, par le P. de Tracy, théatin, 1 vol., Paris, 1785.

Denys le Chartreux, par Mougel, 1 vol., Montreuil-sur-Mer, imprimerie de la Chartreuse de Notre-Dame-des-Prés, 1896.

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Vie de la Bienheureuse Marie d'Oignies, traduite du latin du cardinal de Vitry, 1 vol., Nivelle, chez l'imprimeur Plon, 1822.

Sainte Brigitte, par la comtesse de Flavigny, 1 vol., Paris, Oudin, 1892.

Sainte Catherine de Sienne, par le Bienheureux Raymond de Capoue, traduction Cartier, 1 vol., Paris, Sagnier et Bray, 1853.

Sainte Françoise Romaine, par Dom Rabory, O.S.B., 1 vol., Paris, Librairie catholique internationale, 1886.

Sainte Françoise Romaine, traduite des Acta Sanctorum, par un vicaire général d'Évreux, 1 vol., Paris, Périsse, sans date.

Sainte Françoise Romaine, par la comtesse de Rambuteau, 1 vol., Paris, Lecoffre, 1900.

Sainte Colette, par l'abbé Douillet, curé de Corbie, 1 vol., Paris, Bray et Retaux, 1869.

La Bienheureuse Jeanne de Maillé, par Bourassé et Janvier, 1 vol., Tours, Mame, 1873.

Saint Bernardin de Sienne, par Thureau-Dangin, 1 vol., Paris, Plon, 1897.

Saint Vincent Ferrier, par le P. André Pradel, de l'ordre des Frères Prêcheurs, 1 vol., Paris, Veuve Poussielgue-Rusand, 1864.

La Vie et les oeuvres spirituelles de Catherine d'Adorny de Gennes, 1 vol., Paris, chez Martin Durand, rue Saint-Jacques, au roy David, 1627.

Sainte Catherine de Gênes, Vie et oeuvres, par le vicomte de Bussière, 1 vol., Paris, Allard, sans date.

Sainte Térèse, sa Vie écrite par elle-même, traduite par le P. Marcel Bouix, S. J., t. I des oeuvres, Paris, Lecoffre, 1884.

Histoire de sainte Térèse (par une carmélite), 2 vol., Paris, Retaux-Bray, 1887.

Vie de sainte Catherine de Ricci, par le P. Bayonne, de l'ordre des Frères prêcheurs, 2 vol., Paris, Poussielgue frères, 1873.

La Vie de sainte Madeleine de Pazzi, par le P. Lézin de Sainte- Scolastique, 1 vol., Paris, Sébastien Cramoisy, 1670.

La Vie de sainte Madeleine de Pazzi, par Fabrizzi, 1 vol., Lyon et Paris, Pélagaud, 1873.

Vie de Marguerite du Saint-Sacrement, par de Cissey, 1 vol., Paris, Ambroise Bray, 1856.

Vie de la soeur Marie Ock, par le P. Albert de Saint-Germain, 1 vol., Tournai et Paris, Casterman, 1886.

Vie de Marcelline Pauper, publiée par le P. Marcel Bouix, S. J., 1 vol., Nevers, imprimerie Fage, 1871.

Anne-Catherine Emmerich, Oeuvres, 9 vol., Tournai et Paris, Casterman, sans date.

Anne-Catherine Emmerich, sa Vie, par le P. Schmoeger, de la Congrégation du T. S. Rédempteur, traduite de l'allemand, par l'abbé Cazalès, 3 vol., Paris, Bray, 1868.

Anne-Catherine Emmerich, Vie merveilleuse, intérieure et extérieure, par le P. Thomas Wegener, 0. S. A., 1 vol., Tournai et Paris, Casterman, sans date.

La Vénérable Anna-Maria Taigi et la servante de Dieu, Élisabeth Canori Mora, par le P. Calixte, trinitaire déchaussé, 1 vol., Bruxelles, Goemare, 1871.

Vie de la servante de Dieu, Élisabeth Canori Mora, anonyme, 1 vol., Paris, bureau des Annales de la Sainteté, 1870.

Marie-Claire-Agnès Steiner, Abrégé de la vie du P. de Reus, traduit de l'italien, par Mgr Constans, 1 vol., Paris, Librairie catholique internationale, 1883.

Les Stigmatisées du Tyrol, par Léon Boré, 1 vol., Paris. Lecoffre, 1846.

Les Voix prophétiques, par l'abbé Curicque, 2 vol., Paris, Palmé, 1872.

Mme du Bourg, mère Marie de Jésus, fondatrice de la Congrégation des Soeurs du Sauveur et de la Sainte Vierge, par l'abbé Bersange, 1 vol., Paris et Lyon, Delhomme et Briguet, sans date.

Louise Lateau (figure dans les Stigmatisées du Dr Imbert-Gourbeyre, déjà citées).

Louise Lateau, Étude médicale, par le Dr Lefebvre, 1 vol., Louvain, Peeters, 1873.

Vie de la soeur Marie-Catherine Putigny (par une soeur visitandine), 1 vol., imprimerie de Notre-Dame-des-Prés, à Neuville-sur-Montreuil, 1888.

L'on peut encore joindre à la liste de ces ouvrages ies quelques livres que j'ai dépouillés à propos des épidémies et de la condition des lépreux, au Moyen Age:

Notice historique sur la maladrerie de Voley, par le Dr Ulysse Chevalier, 1 vol., Romans, 1870.

Les lépreux de Reims au quinzième siècle (par Tarbé), Société des bibliophiles de Reims, 1857.

Les signes d'infamie au moyen âge, par Ulysse Robert, 1 vol., Paris, Champion, 1891.

Chéruel, Dictionnaire des institutions, moeurs et coutumes de la France, 2 vol., Paris, Hachette, 1870 (voir articles "Ladres et léproseries" dans le tome II).

Dr Dupouy, Le Moyen âge médical, 1 volume, Paris, Meurillon, 1888.

Dr Louis Durey, La Médecine occulte de Paracelse, 1 vol., Paris, Vigot frères, 1900.

***

Est-il utile d'ajouter que dans ce volume, au cours duquel défilent les noms d'un grand nombre de célicoles, les expressions "Saint et Sainteté", "Bienheureux et Vénérable", ne sont parfois employées que d'une manière relative et non dans le sens rigoureux que leur assignent les décrets du pape Urbain VIII; il n'y a donc pas à attribuer une signification absolue à ces termes, lorsqu'ils s'appliquent à des personnages dont la béatification ou la canonisation n'ont pas été officiellement proclamées par les pouvoirs sans appel de Rome. Il ne convient pas davantage de considérer ainsi que des saintes, dans l'acception stricte du mot, les victimes expiatrices dont l'origine céleste des souffrances n'a pas encore été certifiée par l'Église.

Joris-Karl Huysmans, « Avant-propos » à Sainte Lydwine de Schiedam, 1901

SOURCE : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lydwine_retirer/lydwine/lyd1.htm


Jean Valdor. Saint Lydwine de Schiedam. Gravure. XVIIe.


Saint Lydwina of Schiedam

Also known as

Liduina

Lidwid

Lidwina

Lijdwine

Ludivine

Lydwid

Lidwyna

Lydwine

Memorial

14 April

Profile

Her father was a poor noble, and her mother a poor commoner. Lydwina early evinced a devotion of Our Lady of Schiedam. Injured in an ice-skating accident at age 16, the broken rib caused gangrene to set in, and Lydwina became paralyzed and suffered for decades. She spent her time praying, meditating, and offering her pain to God.

She developed a devotion to the Eucharist. Given to ecstatic visions in which she was shown Heaven and Purgatory, participated in Christ’s Passion, and was visited by saints. Legend says that she had the gift of inedia, and that her only food for her last 19 years was the EucharistMiracles occurred at her bed side. Sometimes accused of being possessed, she was tested by priestsBlind her last seven years. Her final vision was of Christ administering last rites to her. Biography written by Thomas a Kempis.

Born

18 April 1380 at SchiedamNetherlands

Died

14 April (Easter1433 at SchiedamNetherlands of natural causes

Canonized

14 March 1890 by Pope Leo XIII (cultus confirmed)

Patronage

against sickness

against bodily ills

ice skating

prolonged suffering

roller skating

sick people

skaters

skating

SchiedamNetherlands

Representation

crippled woman holding a crucifix

crippled woman receiving a branch of roses from an angel

crippled woman receiving a lily from the angel

crippled woman with a cross and rosary

girl falling on ice while skating

girl working on embroidery

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Purgatory Explained, part 1, chapter 7

Saint Lydwine of Schiedam, by Thomas a Kempis (download as EPub e-book)

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian Catholic Truth Society

Catholic Fire

Catholic Online

Mark Armitage

Regina Magazine

uCatholic

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MLA Citation

“Saint Lydwina of Schiedam“. CatholicSaints.Info. 12 November 2021. Web. 14 April 2024. <https://catholicsaints.info/saint-lydwina-of-schiedam/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-lydwina-of-schiedam/



Jan Dunselman (1863-1931). de Heilige Liduina valt op het ijs, vers 1890


St. Lydwine

Feastday: April 14

Patron: of sickness; chronically ill, ice skaters, town of Schiedam

Birth: 1380

Death: 1433

 St. Lydwine is the patroness of sickness Lydwine of Schiedam was born at Schiedam, Holland, one of nine children of a working man. After an injury in her youth, she became bedridden and suffered the rest of her life from various illnesses and diseases. She experienced mystical gifts, including supernatural visions of heaven, hell, purgatory, apparitions of Christ, and the stigmata. Thomas a Kempis wrote a biography of her. She was canonized Pope Leo XIII in 1890. Lydwine suffered a fall while ice skating in 1396, when a friend collided with her and caused her to break a rib on the right side. From this injury, she never recovered. An abscess formed inside her body which later burst and caused Lydwine extreme suffering. Eventually, she was to suffer a series of mysterious illnesses which in retrospect seemed to be from the hands of God. Lydwine heroically accepted her plight as the will of God and offered up her sufferings for the sins of humanity. Some of the illnesses which affected Lydwine were headaches, vomiting, fever, thirst, bedsores, toothaches, spasms of the muscles, blindness, neuritis and the stigmata. Her feast day is April 14.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=232



St. Lidwina

Born at Schiedam, Holland, 18 April 1380; died 14 April, 1433. Her father, Peter by name, came of a noble family while her mother Petronella, born at Kethel, Holland, was a poor country girl. Both were poor. Very early in her life St. Lidwina was drawn towards the Mother of God and prayed a great deal before the miraculous image of Our Lady of Schiedam. During the winter of the year of 1395, Lidwina went skating with her friends, one of whom caused her to fall upon some ice with such violence that she broke a rib in her right side. This was the beginning of her martyrdom. No medical skill availed to cure her. Gangrene appeared in the wound caused by the fall and spread over her entire body. For years she lay in pain which seemed to increase constantly. Some looked on her with suspicion, as being under the influence of the evil spirit. Her pastor, Andries, brought her an unconsecrated host, but the saint distinguished it at once. But God rewarded her with a wonderful gift of prayer and also with visions. Numerous miracles took place at her bed-side. The celebrated preacher and seer, Wermbold of Roskoop, visited her after previously beholding her in spirit. The pious Arnoldof Schoonhoven treated her as a friend. Hendrik Mande wrote for her consolation a pious tract in Dutch. WhenJoannes Busch brought this to her, he asked her what she thought of Hendrik Mande's visions, and she answered that they came from God. In a vision she was shown a rose-bush with the words, "When this shall be in bloom, your suffering will be at an end." In the spring of the year 1433, she exclaimed, "I see the rose-bush in full bloom!" From her fifteenth to her fifty-third year, she suffered every imaginable pain; she was one sore from head to foot and was greatly emaciated. On the morning of Easter-day, 1433, she was in deep contemplation and beheld, in a vision, Christ coming towards her to administer the Sacrament of Extreme Unction. She died in the odour of great sanctity. At once her grave became a place of pilgrimage, and as early as 1434 a chapel was built over it. Joannes Brugmann and Thomas à Kempis related the history of her life, and veneration of her on the part of the people increased unceasingly. In 1615 her relics were conveyed toBrussels, but in 1871 they were returned to Schiedam. On 14 March, 1890, Leo XIII put the official sanction of the Church upon that veneration which had existed for centuries.

Sources

COUDURIER, Vie de la bienheureuse Lidwine (Paris, 1862); RIBADENEIRA, La vie de s. Lidwine, vierge (Valenciennes, 1615); THOMAS À KEMPIS, Vita Lidewigis virginis in Opera Omnia, iv (Freiburg, 1905); HUYSMANS, Sainte Lydwine de Schiedam (Paris, 1901).

Albers, Petrus Henricus. "St. Lidwina." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 13 Apr. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/09233a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to the Poor Souls in Purgatory.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09233a.htm

Saint Lydwine

St. Lydwine is the patroness of sickness. She was born at Schiedam, Holland, one of nine children of a working man. After an injury in her youth, she became bedridden and suffered the rest of her life from various illnesses and diseases.

She experienced mystical gifts, including supernatural visions of heaven, hell, purgatory, apparitions of Christ, and the stigmata. Thomas a Kempis wrote a biography of her. She was canonized by Pope Leo XIII in 1890. Lydwine suffered a fall while ice skating in 1396, when a friend collided with her and caused her to break a rib on the right side. From this injury, she never recovered. An abscess formed inside her body which later burst and caused Lydwine extreme suffering.

Eventually, she was to suffer a series of mysterious illnesses which in retrospect seemed to be from the hands of God. Lydwine heroically accepted her plight as the will of God and offered up her sufferings for the sins of humanity. Some of the illnesses which affected Lydwine were headaches, vomiting, fever, thirst, bedsores, toothaches, spasms of the muscles, blindness, neuritis and the stigmata. Her feast day is April 14.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/lydwine/ 

Participants in a historic religious procession during the 2018 Heiligdomsvaart (Relics Pilgrimage) in Maastricht, Netherlands. The history of this seven-yearly catholic pilgrimage goes back to the Middle Ages. The first 'modern' version took place in 1874. On both Sundays of the 10-day festival, a procession is held in which the main relics and other devotional objects are exhibited. This photo was taken at Het Bat during the (second) procession on Sunday 3 June 2018. This particular group represents the Roman Catholic Basilica of Saint Liduina and Our Lady of the Rosary in Schiedam, where Saint Liduina is venerated. Her reliquary is carried on a processional litter.


Blessed Lidwina of Schiedam V (AC)

(also known as Lydwina, Lydwid, Lidwyna)

Born in Schiedam, the Netherlands, in 1380; died 1433; cultus approved in 1890. Lidwina, one of nine children of a laborer, developed a devotion to the Blessed Virgin in her childhood. When her mother would send her on any errand, Lidwina would visit the church to greet her Lady with a Hail Mary. At the age of 12, she pledged her virginity to Christ.

She was injured in 1396 while ice skating and became a life-long invalid. She was cruelly wed to agonizing bodily pains, ulcers, the Black Plague and other maladies, without counting the familial and spiritual complications. Lidwina bore the pain patiently as reparation for the sins of others.

For 30 years she received no explanation of her incredible sufferings except through Jesus Christ who confided in her and promised the consolation of a heavenly life. Upon the advice of her confessor, Jan Pot, Lidwina meditated night and day on our Lord's passion, which she divided into seven parts, to correspond to the seven canonical hours of prayer. Through this practice Lidwina soon found all her bitterness and affliction converted into sweetness and consolation, and her soul so much changed, that she prayed to God to increase her pains and patience. Beginning in 1407, Lidwina began to experience supernatural gifts--ecstasies and visions in which she participated in the Passion of Christ, saw purgatory and heaven and visited with saints.

Though her family was poor, Lidwina gave away the major portion of the alms given to her by others. Upon the death of her parents, she bequeathed to the poor all the goods that they left to her.

The last 19 years of her life she partook of no food except the Holy Eucharist, slept little if at all during the last seven years of her life, and became almost completely blind and was unable to move any part of her body except her head and left arm. Her extraordinary sufferings attracted widespread attention. When a new parish priest accused her of hypocrisy, the people of the town threatened to drive him away. An ecclesiastical commission appointed to investigate declared her experiences to be valid.

She died on Easter Tuesday in 1433. Thomas a Kempis, author of Imitation of Christ and an eyewitness of some of her miracles, wrote her biography. The chapel in which her body lay in a marble tomb was renamed for her the following year, and her father's house was converted into a monastery of Gray Sisters of the third order of St. Francis. The Calvinists demolished the chapel and changed the monastery into a hospital for orphans. Her relics were translated to Brussels, and enshrined in the collegiate church of St. Gudula. Isabella obtained a portion of her relics and enshrined them in the church of the Carmelite convent which she founded.

Lidwina was never formally beatified; however, a Mass was sung in her chapel at Schiedham on her festival, with a panegyric on the holy virgin. Her vita was compiled by John Gerlac, her cousin, and John Walter, her confessor: and by John Brugman, provincial of the Franciscans, who were all personally acquainted with her (Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).

Lidwina is portrayed in art as a cripple holding a crucifix and receiving a branch of roses from an angel. Sometimes she may be shown (1) receiving a lily from the angel; (2) with a cross and rosary; (3) as a girl falling on ice while skating; or (4) working on embroidery (Roeder). She is the patron of skaters.

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0414.shtml#bene

Sint-Liduinakerk, Rotterdam


New Catholic Dictionary – Saint Lidwina

Article

(Lijdwine, Lydwid) Virgin, born Schiedam, Holland, 1380; died there, 1433. From her early youth she showed remarkable devotion to the Blessed Virgin. When 15 years of age, she broke a rib while skating, the wound causing gangrene to set in and to spread over her whole body. Her fortitude and patience in the excruciating suffering which lagged for 38 years was rewarded by an extraordinary gift of prayer, and many miracles were wrought at her bedside. Her grave became a popular place of pilgrimage. Patroness of skaters. Represented, receiving a branch of roses and a flowering rod from an angel. Equipollent canonization, 1890. Relics at Schiedam. Feast14 April.

MLA Citation

“Saint Lidwina”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 15 April 2013. Web. 14 April 2024. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-lidwina/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-lidwina/

St. Lidwinahuis, Zoeterwoudse Singel 34, 2313 EJ Leiden (The Netherlands). Architects: Jan en Leo van der Laan, Hermans, Theo van der Eerde & Kirch. Former chapel and boarding school for mentally retarded girls (1938-1973).


B. Lidwina, Called Lydwid, Virgin

SHE was born at Schiedham, or Squidam, in Holland, near the mouth of the Meuse, in 1380. From seven years of age, she conceived an extraordinary devotion to the Blessed Virgin; and, when she was sent abroad by her mother on an errand, would go to the church to salute the Mother of God, by a Hail Mary, before her image there. At twelve years of age she made a vow of virginity. At fifteen, amusing herself with skating with her companions, according to the custom of that country, she fell on rough broken pieces of ice, and broke a rib. From this hurt, accompanied with an inward bruise, and from a great imposthume, which was formed in the womb, she suffered extremely, taking very little nourishment, and struggling night and day under great pains. An ulcer also consumed her lungs, and she sometimes vomited up great quantities of purulent matter. She had also three exterior ulcers, besides a complication of other distempers from the inward bruises, which brought on a dropsy, under which she laboured nineteen years; for the last seven years, she was not able to stir herself in bed nor even to move any part of her body, except her head and left arm. When moved by others, she was bound with cloths to keep the parts of her body together, so much was it worn and emaciated. She lived a considerable time almost without either nourishment or sleep, and had many sores on her face, legs, and other parts, like scorbutic inflammations and ulcers. For the thirty last years of her life, she never quitted her bed. The three or four first years of her sickness she was obliged to use violence, and to make continual efforts to maintain her soul constantly in the perfect sentiments of patience and resignation. After this term, by the advice of her confessarius, the devout John Pot, she employed herself continually in meditating on our Saviour’s sacred passion, which she divided into seven parts, to correspond to the seven canonical hours of prayer; in which she occupied herself day and night. By this practice and meditation, she soon found all her bitterness and affliction converted into sweetness and consolation, and her soul so much changed, that she prayed God would rather increase her pains, together with her patience, than suffer them to abate. She was even ingenious, by private mortifications, to add to her sufferings, in which she found a hidden manna. She lay on a poor straw bed, like a true sister of the suffering Lazarus, yet would strive to make it more uneasy to her under her other pains. Whatever was given her in alms, above the little which served for her own support, she distributed among the poor, not suffering any of her family, though indigent, to partake of it. After the death of her pious parents, she gave to the poor all the goods they bequeathed to her. Before she had, by constantly meditating on our Lord’s passion, by assiduous prayer and self-denial, acquired a love and relish of the cross, patience was more difficult to her, and less perfect: but when filled with the Spirit of Christ, she found a comfort in her pains, and it appeared how God had, in his tender mercy, visited her only to purify her heart to himself, and to fill it with his graces. She spoke of God with such unction, that her words softened and converted hardened sinners. Her patience was recompensed a hundred fold in this world by the extraordinary spiritual consolations with which she was often favoured, and by the grace of the Holy Ghost, accompanied with a wonderful gift of miracles, and many divine revelations. She sometimes had trials of spiritual dryness, but these served only more perfectly to purify her soul, and prepare her for sweeter visits of her heavenly Comforter. The holy sacrament of the eucharist was, above all other means, her principal strength, comfort, and happiness on earth; it renewed in her breast the burning flame of divine love, and nourished in her a continual source of tears and compunction. Her humility made her desire nothing so much as obscurity, and to be unknown and contemned by all men. After a severe martyrdom of thirty-eight years, in painful sickness, she was called to a crown of glory on Easter-Tuesday, the 14th of April, 1433, being fifty-three years old. God honoured her by miracles, to some of which Thomas à Kempis was an eye-witness. The chapel in which her body lay, in a marble tomb, in the parish church of Schiedham, begun to bear her name in 1434; and her father’s house, in which she died, was, after her death, converted into a monastery of Grey Sisters, of the third order of St. Francis. The Calvinists demolished the above-mentioned chapel; but changed the monastery into an hospital for orphans. Her relics soon after were conveyed to Brussels, and enshrined in the collegiate church of St. Gudula. The infanta Isabella procured a partition of them to be made, and placed one moiety in the church of the Carmelite nuns, of which she was the foundress. She was never beatified; but a mass on the Blessed Trinity was sung in her chapel at Schiedham on her festival, with a panegyric on the holy virgin. See her life compiled by John Gerlac, her cousin, and John Walter, her confessor; and by John Brugman, provincial of the Franciscans, who were all personally acquainted with her. Also from her life abridged by Thomas à Kempis. See Papebroke the Bollandist, 14th April, t. 2, p. 287; Molanus, &c

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IV: April. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/145.html

Heilige Ludwinakapel, Mariapark, Lommel-Werkplaatsen. In 1981 werd de Heilige Ludwinakapel, van baksteen en cementblokken met dito afwerking, gebouwd door Bert Goossens. Jef De Ceuster uit Herentals vervaardigde het beeld. Tekst onder het beeld: De H. Ludwina, V.W. Ziekenzorg 20 juni 1981


St Lidwina of Schiedam

April 15, 2009 by Mark Armitage

Reading the lives of many woman saints (both mediaeval and modern), one is struck by the way in which suffering is heaped upon suffering – often in the form of distressing physical illness – as the individual becomes progressively conformed with the suffering Christ, giving expression at the root of her being to the vocation (repeatedly referred to in St Paul’s letters) to share in Christ’s passion and death in order that she might be more fully united with him in his resurrection.

St Lidwina of Schiedam (in the Netherlands) was born in 1380 and died in 1433. From an early age she developed a profound devotion to the Virgin Mary, and pledged her virginity to Christ while still only 12.

Aged 16, she injured herself while ice-skating and became an invalid. Her injury proved to be the catalyst not just to chronic disability but to a succession of painful and highly unpleasant illnesses, and also to the full range of emotional, psychological and spiritual trials which inevitably accompany a lifetime of pain and sickness.

For thirty years Lidwina endured this unremitting suffering, offering it up in reparation for the sins of others. By day and by night she meditated on Christ’s passion, uniting her meditation with that of the Church in its seven canonical hours of prayer (she divided her meditation into seven “hours”), and uniting her sufferings with Christ’s passion, plunging deeper and deeper with the passage of time into the mystery of the Cross.

This participation in Christ’s passion transformed the bitterness of her condition into sweetness and delight, so, ever faithful to her vocation to suffer in Christ and with Christ, she implored God to increase and intensify her agony. At this point, aged about 27, she was graced with visions in which she experienced participation in Christ’s passion – a translation into the realm of spiritual ecstasy of the participation into which she had already entered through prayer and suffering.

The remainder of her life consisted in an ever more intense commitment to self-abandonment and union with Christ. She lived in voluntary poverty, giving away most of the alms on which she lived. She was in almost constant pain, and, bizarrely, shed skin, bones, and parts of her intestines, which her parents kept in a vase and which gave off a sweet scent.

Although suffering horrendously herself (she was in almost constant pain, and it has been suggested that her symptoms were consonant with a severe form of multiple sclerosis), she had the gift of healing others. For the last two decades of her life she ate nothing but the Blessed Sacrament, and, as years passed, was unable to sleep, unable to see, and, for the most part, unable to move.

After her death, Thomas à Kempis, who was impressed by the absoluteness of her consecration to suffering in conformity with Christ’s passion, and who had witnessed some of her miracles, wrote her biography, and further accounts of her life were gathered together by her cousin John Gerlac, by her confessor John Walter, and by the provincial of the Franciscans John Brugman – all of whom had personal knowledge of her extraordinary sufferings and of the way in which she had borne them and offered them up in a grace-filled union with (and imitation of) the redemptive sufferings of Christ.

The lives of the saints frequently illustrate in an extreme and disturbing way some truth about what it means to live the life of grace in union with the crucified and risen Lord, and St Lidwina’s life can be seen as an icon of the dominical injunction to “take up thy cross”.

SOURCE : https://saintsandblesseds.wordpress.com/2009/04/15/st-lidwina-of-schiedam/

Purgatory Explained, Part 1, Chapter 7

Article

Location of Purgatory – Saint Lidwina of Schiedam

Let us narrate a third vision relating to the interior of Purgatory, that of Saint Lidwina of Schiedam, who died 11 April 1433, and whose history, written by a contemporary priest, has the most perfect authenticity. This admirable virgin, a true prodigy of Christian patience, was a prey to all the pains of the most cruel maladies for the period of thirty-eight years. Her sufferings rendering sleep impossible to her, she passed long nights in prayer, and then, frequently wrapt in spirit, she was conducted by her angel guardian into the mysterious regions of Purgatory. There she saw dwellings, prisons, divers dungeons, one more dismal than the other; she met, too, souls that she knew, and she was shown their various punishments.

It may be asked, “What was the nature of those ecstatic journeys?” and it is difficult to explain; but we may conclude from certain other circumstances that there was more reality in them than we might be led to believe. The holy invalid made similar journeys and pilgrimages upon earth, to the holy places in Palestine, to the churches of Rome, and to monasteries in the vicinity. She had an exact knowledge of the places which she had thus traversed. A Religious of the monastery of Saint Elizabeth, conversing one day with her, and speaking of the cells, of the chapter room, of the refectory, etc., of his community, she gave him as exact and detailed a description of his house as though she had passed her life there. The Religious having expressed his surprise, “Know, Father,” said she, “that I have been through your monastery; I have visited the cells, I have seen the angel guardians of all those who occupy them” One of the journeys which our saint made to Purgatory occurred as follows:

An unfortunate sinner, entangled in the corruptions of the world, was finally converted.

Thanks to the prayers and urgent exhortations of Lidwina, he made a sincere Confession of all his sins and received absolution, but had little time to practice penance, for shortly after he died of the plague.

The saint offered up many prayers and sufferings for his soul; and some time afterwards, having been taken by her angel guardian into Purgatory, she desired to know if he was still there, and in what condition. “He is there,” said her angel, “and he suffers much. Would you be willing to endure some pain in order to diminish his?” “Certainly,” she replied, “I am ready to suffer anything to assist him.” Instantly her angel conducted her into a place of frightful torture. “Is this, then. Hell, my brother?” asked the holy maiden, seized with horror. “No, sister,” answered the angel, “but this part of Purgatory is bordering upon Hell.” Looking around on all sides, she saw what resembled an immense prison, surrounded with walls of a prodigious height, the blackness of which, together with the monstrous stones, inspired her with horror. Approaching this dismal enclosure, she heard a confused noise of lamenting voices, cries of fury, chains, instruments of torture, violent blows which the executioners discharged upon their victims. This noise was such that all the tumult of the world, in tempest or battle, could bear no comparison to it. “What, then, is that horrible place?” asked Saint Lidwina of her good angel. “Do you wish me to show it to you?” “No, I beseech you,” said she, recoiling with terror; “the noise which I hear is so frightful that I can no longer bear it; how, then, could I endure the sight of those horrors?”

Continuing her mysterious route, she saw an angel seated sadly on the curb of a well. “Who is that angel?” she asked of her guide. “It is,” he replied, “the angel guardian of the sinner in whose lot you are interested. His soul is in this well, where it has a special Purgatory.” At these words, Lidwina cast an inquiring glance at her angel; she desired to see that soul which was dear to her, and endeavor to release it from that frightful pit. Her angel, who understood her, having taken off the cover of the well, a cloud of flames, together with the most plaintive cries, came forth.

“Do you recognize that voice?” said the angel to her. “Alas! yes,” answered the servant of God. “Do you desire to see that soul?” he continued. On her replying in the affirmative, he called him by his name; and immediately our virgin saw appear at the mouth of the pit a spirit all on fire, resembling incandescent metal, which said to her in a voice scarcely audible, “O Lidwina, servant of God, who will give me to contemplate the face of the Most High?” The sight of this soul, a prey to the most terrible torment of fire, gave our saint such a shock that the cincture which she wore around her body was rent in twain; and, no longer able to endure the sight, she awoke suddenly from her ecstasy.

The persons present, perceiving her fear, asked her its cause. “Alas!” she replied, “how frightful are the prisons of Purgatory! It was to assist the souls that I consented to descend thither. Without this motive, if the whole world were given to me, I would not undergo the terror which that horrible spectacle inspired.”

Some days later, the same angel whom she had seen so dejected appeared to her with a joyful countenance; he told her that the soul of his protege had left the pit and passed into the ordinary Purgatory. This partial alleviation did not suffice the charity of Lidwina; she continued to pray for the poor patient, and to apply to him the merits of her sufferings, until she saw the gates of Heaven opened to him.

MLA Citation

Father François Xavier Schouppe, S.J. Purgatory Explained by the Lives and Legends of the Saints1893. CatholicSaints.Info. 25 March 2018. Web. 22 December 2020. <https://catholicsaints.info/purgatory-explained-part-1-chapter-7/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/purgatory-explained-part-1-chapter-7/

Johannes Brugman, Lidwine tombe sur la glace, gravure sur bois, 1498

Santa Liduina. Rappresentazione contenuta nell'agiografia di Johannes Brugman

“Lidwina's fall on the Ice”; wood drawing from the 1498 edition of John Brugman’s “Vita of Lidwina”.


Saint Lidwina of Schiedam, Afbeelding van de 'Vita alme virginis Liidwine' van Johannes Brugman. Het boek dateert uit 1498 en is gedrukt door de Schiedamse priester en drukker Otgier Nachtegaal. Het boek is afkomstig uit de collectie van het Gemeentearchief Schiedam. www.geschiedenisvanzuidholland.nl/verhalen/archiefstuk/219/Heilige-Liduina-(1498)

Santa Liduina Vergine

14 aprile

Schiedam (Olanda), 18 marzo 1380 - ivi, 14 aprile 1433

Sta pattinando con giovani e ragazze sulle distese ghiacciate presso il villaggio di Schiedam, in Olanda dove è nata nel 1380, e a un tratto cade. C'è una costola fratturata, forse con lesioni interne. Portata a casa, la mettono subito a letto. Lei ha quindici anni: e in quel letto rimarrà per altri 38. Per sempre, fino alla morte. Dopo l'incidente sopraggiungono altre malattie, in una disgraziata successione che trova impotenti i medici. Non guarisce, non muore, i dolori incrudeliscono, Liduina è a un passo dalla disperazione. Trova un senso però alle sue sofferenze grazie alle parole di un prete, Giovanni de Pot. Liduina decide di offrire il proprio dolore per la salvezza degli altri ma chiede un segno dall'alto che confermi la volontà divina: sopra il suo capo appare splendente l'Ostia eucaristica. E la vedono anche i parenti. Da quel giorno la sua casa diventa meta di pellegrinaggi da tutto il Nord Europa. La sua opera di ascolto e aiuto dei sofferenti che vanno da lei si conclude il martedì di Pasqua del 1433. (Avvenire)

Emblema: Giglio

Martirologio Romano: A Schiedam in Geldria, nell’odierna Olanda, santa Liduina, vergine, che per la conversione dei peccatori e la liberazione delle anime sopportò con pazienza per tutta la vita le infermità del corpo, confidando solo in Dio.

Sta pattinando con giovani e ragazze sulle distese ghiacciate presso il villaggio di Schiedam, e a un tratto cade, come avviene spesso a tutti. Ma poi non si rialza. C’è una costola fratturata, forse con lesioni interne. Portata a casa, la mettono subito a letto. Lei ha quindici anni: e in quel letto rimarrà per altri 38. Per sempre, fino alla morte. Prima della disgrazia aveva rifiutato un matrimonio combinato dai parenti (secondo l’uso del tempo) quando lei era sui dodici anni. Dopo l’incidente sopraggiungono altre malattie, in una disgraziata successione che trova impotenti i medici. Non guarisce, non muore, i dolori incrudeliscono, Liduina è a un passo dalla disperazione. 

Le viene in aiuto un prete, Giovanni de Pot, con discorsi sereni sulla sofferenza innocente di Gesù Cristo; ingiusta, ma salvatrice. Allo stesso modo, le dice, la frattura e gli altri suoi mali non sono una sciagura priva di senso. Al contrario, sono un’impresa che le affida il Signore: ora lei, dal suo letto, può collaborare alla Redenzione; ogni dolore suo porta salvezza ad altri. E Liduina dice di sì: se il patire ha quel senso e quella funzione, lei lo accetta. Solo, chiede qualcosa, un segno dall’alto – come hanno fatto certi personaggi dell’Antico Testamento – che confermi la volontà divina. E lo ottiene, scrivono i suoi biografi, citando le testimonianze: sopra il suo capo appare splendente l’Ostia eucaristica. E la vedono anche parenti e vicini, i quali poi rifiutano di ascoltare il parroco, accorso anche lui, che parla di “frode del demonio”. Anzi, ricorrono al vescovo, che manda a Schiedam un altro sacerdote. 

Dopo il fatto, è naturale che a casa sua venga gente anche da paesi vicini: le voci di miracolo attirano. Ma, col tempo, altri arrivano da Rotterdam, da vari luoghi della Contea d’Olanda, soggetta all’epoca ai Wittelsbach di Baviera. E poi dalle Fiandre, dalla Germania, perfino dall’Inghilterra. Non vengono più per il miracolo di quel giorno. Vengono per lei, perché lei è ora il miracolo. E la sua casa è il luogo della speranza. La sua voce guida la preghiera e orienta la vita di chi l’avvicina: malati e sani, buoni cristiani e furfanti, ricchi e poveri; qualcuno si traveste o si maschera per non farsi riconoscere dagli altri, ma davanti a lei si mostra com’è. Liduina accoglie tutti: ascolta, parla, soffre, consiglia, e quelli lasciano casa sua come uscendo da una festa: la malata incurabile libera i robusti dai loro mali segreti. 

La sua opera si conclude nella Settimana santa del 1433, quando le viene preannunciata in modo soprannaturale l’imminente morte, che arriva il martedì dopo la Pasqua. Leggera è la sua bara, perché Liduina passava giorni e giorni senza cibo, e si è ridotta a un’ombra e una voce. Nel 1890 papa Leone XIII autorizzerà il culto in suo onore.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/49350

La storia di un’anima vittima che vide il Paradiso e parlò con la Madonna

Aleteia - pubblicato il 21/12/18

Santa Lidwina di Schiedam: “Non sono io a soffrire. È il mio Signore Gesù che soffre in me!”

Anche se siamo tutti chiamati a portare la croce, non tutti sono chiamati ad essere un’anima vittima come Santa Lidwina di Schiedam, nata in questa cittadina olandese nel 1380 e vissuta in Olanda durante lo scisma occidentale, in cui due antipapi divisero la Chiesa.

In un periodo turbolento, Dio scelse Lidwina perché diventasse uno strumento potente di espiazione per il bene della Sua Chiesa. La futura santa, ricorda ChurchPOP, venne invitata a condividere il grande mistero di sofferenza e amore di Cristo fin da quando era molto giovane.

Mentre pattinava sul ghiaccio a 15 anni, infatti, un’amica cadde su di lei, provocandole la rottura di una costola sul lato destro. Ne derivò un grave ascesso che non guarì mai. Da quel punto fu costretta a letto, non riusciva a mangiare o a bere senza rigettare, soffriva di forti febbri, ulcere e tumori, e i suoi organi soffrivano terribilmente. Si fratturò anche la fronte, la frattura si estese fino a metà del naso e fu afflitta da una fessura dal labbro inferiore al mento che sanguinava spesso.

Lidwina non riusciva a vedere con l’occhio destro, mentre il sinistro era molto debole. Per 33 anni, fino alla morte, il suo corpo non fece che deteriorarsi, e divenne un esempio di pura sofferenza, sfidando le leggi della natura.

Dopo molti anni, Lidwina venne privata del suo direttore spirituale, ricevendo la Santa Comunione solo a Pasqua quando veniva portata in chiesa.

Malgrado le enormi sofferenze, alla fine comprese il mistero dell’amore: l’amore disposto a soffrire dà vita. Dopo aver ricevuto il dono delle lacrime riuscì a raggiungere la vera pace, comprendendo l’amore incondizionato di Dio, che aprì le porte a rinnovamento e consolazione. Più soffriva, più era vicina alla Croce di Cristo.

Dopo otto anni di sofferenze disse: “Non sono io a soffrire. È il mio Signore Gesù che soffre in me!”

Le visioni

Lidwina ottenne poi il dono soprannaturale delle visioni estatiche. Veniva spesso visitata dal suo angelo custode e dai santi, e vide il Purgatorio e il Paradiso.

“Vide anche i santi martiri, confessori, profeti, vergini e altri ordini dei beati”, ha scritto Tommaso da Kempis nel suo libro Santa Lidwina di Schiedam, che ricorda come le apparve anche la Beata Vergine.

“Carissima figlia”, le disse, “lascia che il tuo cuore sia rafforzato nella sopportazione dei dolori, perché per queste cose per cui ora soffri guadagnerai grande gloria”.

In una visione, le venne mostrato un cespuglio di rose e sentì le parole: “Quando sboccerà, la tua sofferenza avrà fine”.
Nel 1433 disse: “Vedo il cespuglio di rose completamente fiorito!”

Quell’anno la domenica di Pasqua vide Gesù venire verso di lei per amministrare il sacramento dell’Unzione degli Infermi. Santa Lidwina morì poi pacificamente, completamente avvolta nell’amore di Dio.

Dopo la sua morte, la sua casa venne trasformata in un ospedale, e accanto alla sua tomba fu costruita una cappella.

Tutti coloro che soffrono per malattie croniche, abbandono e disperazione possono volgere lo sguardo a Dio come ha fatto Santa Lidwina, unendo le proprie sofferenze a Cristo e sapendo che un giorno potranno condividere la Sua gloria.

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PARADISOSANTI E BEATIVERGINE MARIAVISIONI

SOURCE : https://it.aleteia.org/2018/12/21/storia-di-unanima-vittima-che-vide-il-paradiso-e-parlo-con-la-madonna/

Poster van Sint-Liduina die de stad Schiedam beschermt tegen bommenwerpers.

Affiche de Sint-Liduina protégeant la ville de Schiedam contre les bombardiers, 14 mai 1940


Biografie van de H. Liduina

Het begin

Liduina (ook wel Lidewijde) van Schiedam werd op Palmzondag 18 maart 1380 geboren. Tijdens de lezing van het lijdensevangelie volgens Matthäus in de Sint Janskerk in Schiedam, braken de vliezen van haar moeder Pieternel. Gelukkig woonde de familie dicht bij de kerk. De familie spoedde zich naar huis, waar Liduina een paar uur later werd geboren werd. Liduina was het vijfde kind en het enige meisje uit een gezin met negen kinderen; zij had vier jongere broers en na haar volgden nog vier broers. Haar vader, Peter Janszoon verdiende de kost als nachtwaker. De naam Lidewijde zou een voorteken zijn, omdat zij lange tijd (wijde) zou lijden (liden) omwille van God. Liduina was zeer aantrekkelijk en werd vanaf haar twaalfde lastig gevallen door opdringerige jongemannen die met haar wilden trouwen. Vader Peter vond dat een goed idee, maar Liduina zelf wilde niet trouwen en vroeg daarom aan God ervoor te zorgen, dat geen jongeman haar als zijn vrouw zou begeren.

Val op het ijs

Haar gebed werd verhoord. Op 2 februari 1395, de feestdag van Maria Lichtmis, brak zij een rib toen zij met vriendinnen aan het schaatsen was. Korte tijd later ontwikkelde zich ter plaatse een abces dat maar niet wilde genezen. Dat was het begin van een onvoorstelbaar lijden dat duurde tot haar dood in 1433. De laatste 33 jaar van haar leven - een tijdspanne die verwijst naar de 33 levensjaren van Jezus - heeft zij zelfs de grond niet meer aangeraakt. De eerste negentien jaar van haar ziekte at en dronk zij zeer weinig; nu en dan een schijfje appel of een stukje brood, met wat bier of zoete melk (water uit de grachten was in die tijd erg ongezond omdat diezelfde grachten ook als riool werden gebruikt). De laatste negentien jaar van haar ziekbed at zij zelfs helemaal niets meer, met uitzondering van de H. Communie die de priester haar bracht.

Het lijden

Aanvankelijk verzette Liduina zich tegen het lijden maar door steun en begeleiding van haar biechtvader, de priester Jan Pot, kon zij het uiteindelijk aanvaarden. Ondanks haar afschuwelijk en pijnlijk ziekbed vroeg zij aan God om zelfs nog meer te mogen lijden voor de bekering van zondaars en om daarmee zielen van gestorvenen uit het vagevuur te bevrijden. Doordat Liduina bijna dag en nacht in meditatie verzonken was, kon ze de enorme pijn verdragen. Daarbij vond Liduina troost in de H. Communie en in het overdenken van het lijden van de Heer. Gelegen op haar ziekbed troostte zij armen en noodlijdenden. De aalmoezen die Liduina van vrome bezoekers kreeg, gaf zij aan de armen, maar wat ze ook schonk, haar beursje raakte nooit leeg.

Eucharistisch wonder

Liduina beleefde visioenen en geestvervoeringen. Vaak trad zij uit haar lichaam en in extase bezocht zij Rome, het Heilig Land, hemel, hel en vagevuur. Haar engelbewaarder was haar trouwe metgezel en was de bron van de zoete geur die om haar heen hing. In een van haar extases komen Christus en vele heiligen bij haar op bezoek. Tijdens die bezoeken kon men dikwijls een heldere, goddelijke lichtglans rond haar waarnemen. 's-Nachts was het licht zo fel dat men dacht dat de kamer in lichterlaaie stond. De belangrijkste gebeurtenis daarbij, is het eucharistisch visioen dat Liduina in 1412 kreeg. Aan haar verscheen Christus, eerst in de gedaante van een gekruisigd kind, daarna in de gedaante van een grote stralende hostie, eveneens met de vijf kruiswonden. Deze miraculeuze hostie blijft enige tijd boven haar bed zweven en werd door de inmiddels gealarmeerde pastoor Andries aan Liduina toegediend.

Rozenstruik

Tijdens haar geestelijke reizen naar het paradijs zag Liduina meermaals een rozenstruik. Aanvankelijk was die klein, maar - naarmate de tijd verstreek - werd die steeds groter. Haar engelbewaarder deelde haar mee dat de Heer die rozenstruik voor haar geplant had en dat ze niet zou sterven voordat de struik volgroeid was en alle rozen ontloken waren. Ongeveer vier maanden voor haar overlijden, meende ze dat de struik tot volle wasdom gekomen was. Daarom hoopte Liduina dat ze niet lang meer op aarde zou blijven en het einde nabij was. Wat ze hoopte kwam uit. Op dinsdag 14 april 1433 stierf Liduina nadat ze 38 jaar bedlegerig was geweest. De rozentak is, samen met een crucifix, het attribuut geworden waarmee Liduina vaak wordt afgebeeld.

Begrafenis

Op de vrijdag na Pasen werd Liduina - na een plechtige uitvaartmis - omstreeks twaalf uur aan de zuidzijde van het kerkhof van de Sint-Janskerk in Schiedam begraven in een van steen opgemetseld graf. De kist werd niet op de aarde gezet en evenmin met aarde bedekt; hij stond op balken die dwars over de bodem van het graf lagen. Liduina had uitdrukkelijk verzocht haar stoffelijk overschot niet met aarde in contact te brengen omdat zij zelf meer dan dertig jaar geen voet op de grond had gezet. Daarom werd ze op deze manier begraven. Het deel van het graf dat boven de grond uitstak, werd voorzien van een zerk die aan de binnenkant volledig beschilderd was met kruisen. Na de teraardebestelling bezochten veel pelgrims met allerlei offeranden haar graf. Zij beweerden dat ze - dankzij hun geloften aan de Heer en deze heilige maagd - van diverse kwalen waren genezen. Daarom lieten de kerkmeesters samen met het stadsbestuur in het jaar daarop boven Liduina's graf een stenen kapel bouwen, met een altaar ter ere van God en Onze Lieve Vrouw.

Heiligverklaring

Al tijdens haar leven trok Liduina veel vereerders aan en beschouwde men haar als heilig, maar het duurde nog tot het eind van de 19e eeuw voordat de reeds vele eeuwen bestaande heiligheid van Liduina werd erkend. Dat gebeurde op 14 maart 1890 door paus Leo XIII, de zogenaamde 'Confirmatio Cultus'. Vanaf toen mocht Liduina officieel als heilige worden vereerd. Liduina is de patrones van de zieken en beschermheilige van de stad Schiedam en van de Basiliek.

Bedevaart

De jaarlijkse viering van het feest van de Heilige Liduina is op de zondag voor Hemelvaartsdag. Bijzonderheden betreffende dit feest worden ruim van te voren bekend gemaakt bij de mededelingen en de vieringen op de home-pagina.

De dag begint altijd met een plechtige gezongen hoogmis. 's-Middags is er een processie met de relieken van Liduina door de straten van Schiedam, langs plaatsen uit het leven en uit de verering van Liduina, met halverwege een korte gebedsdienst in de Grote of Sint-Janskerk. Na afloop van de processie bidt de Broederschap van Sint Liduina de Vespers bij het Liduina-altaar.

Het is gebruikelijk om de feestdag van een heilige te vieren op diens sterfdag want dat is zijn of haar geboortedag in de hemel. 14 april valt echter heel vaak in de Goede Week of in de week na Pasen en dan kunnen er geen gedachtenissen van heiligen worden gevierd. Het feest van de H. Liduina werd daarom in 1974 verplaatst naar 14 juni, de datum waarop haar relieken vanuit België weer naar Nederland teruggebracht werden (tijdens de Reformatie was heiligen-verering verboden en werden de relieken van Liduina in 1615 heimelijk naar de Zuidelijke Nederlanden, nu België, overgebracht). Lange tijd werd door de parochie het Liduinafeest gevierd op de tweede zondag na Pasen. Sinds enige jaren is er weer de processie met de relieken van Sint Liduina door de straten van Schiedam. Vanwege de kans op goed weer tijdens de processie is het Liduinafeest daarom opnieuw verplaatst en wel naar de zondag voor Hemelvaartsdag.

Vensters op Liduina

In 2020 en 2021 kon de processie tijdens het Lduinafeest niet doorgaan vanwege de preventiemaatregelen tegen infectie met het corona-virus.

Om toch iets van de sfeer en van de boodschap van het Liduinafeest te delen met parochianen en met anderen, heeft de Liduinabasiliek toen een film gemaakt onder het motto 'Vensters op Liduina'. In deze film komen verschillende mensen - jong en oud - aan het woord komen over de betekenis van Liduina in hun leven en werk. Ook zijn Liduinaliederen te horen en beelden van een eerdere processie te zien. De film 'Vensters op Liduina' kunt u hier bekijken.

SOURCE : https://www.liduinabasiliek.nl/liduina

Schiedam, Lidwina van (1380-1433)

SCHIEDAM, Lidwina van, ook bekend als Lidewij (geb. Schiedam 18-3-1380 – gest. Schiedam 14-4-1433), beschermheilige van zieken en verplegenden. Dochter van Peter Janszoon (gest. 1425) en Pieternel (gest. 1403). Lidwina van Schiedam bleef ongehuwd.

Op 21 juli 1421 stelde het stadsbestuur van Schiedam een oorkonde op die op 5 augustus werd bevestigd door Jan van Beieren, graaf van Holland. In de oorkonde wordt de toestand van ‘Lydewy Peter dochter’ gedetailleerd beschreven. Lidwina was op dat moment 23 jaar ziek. Nauwkeurig wordt opgesomd wat ze wekelijks aan drank tot zich nam, namelijk slechts één pint wijn aangelengd met water, suiker of pijpkaneel. De eerste drie jaar had ze nog wel eens een partje appel en een stukje brood gegeten of zoete melk gedronken. Daarna leefde ze op de Heilige Hostie. Elke veertien dagen diende de priester haar het Heilig Sacrament toe. Hij deed dit heel voorzichtig, uit vrees dat ze het weer zou moeten uitspugen. De laatste zeven jaar had ze niet meer geslapen. Ze leed verschrikkelijk veel pijn.

Historische feiten en vrome fictie

De oorspronkelijke oorkonde is niet overgeleverd. De franciscaan Johannes Brugman nam de Latijnse versie op in zijn levensbeschrijving van Lidwina uit 1456. De Middelnederlandse versie van de oorkonde werd in 1451 afgeschreven in een memoriaal van Jan van Beieren. De twee versies geven een verschillende datering van de oorkonde: het Latijn 1420, het Middelnederlands 1421. Hoe het ook zij, toen deze kopieën tot stand kwamen was de naam en faam van Lidwina al over West-Europa verspreid dankzij de eerste Latijnse levensbeschrijving, de zogenaamde Vita prior (Eerste levensbeschrijving), vermoedelijk daterend van vóór 1436. In de proloog meldt de auteur (een verder onbekende Hugo) over welke bronnen hij beschikte. Zo had hij onder anderen contact gehad met Lidwina's biechtvader. De levensbeschrijving van Lidwina is volledig volgens het hagiografische stramien opgebouwd. Hiervoor is een ruim beroep gedaan op het reservoir aan legendarische verhaalmotieven: op voorspraak van Lidwina laat God wonderen plaatsvinden; Lidwina heeft mystieke ervaringen; ze is soms op twee plaatsen tegelijk (bilocatie), en ze ziet zielen in hemel, hel en vagevuur. Pas in de laatste Latijnse versie van haar leven door Johannes Brugman krijgt ze ook nog Christus’ wondetekenen (stigmata).

Leven en lijden van Lidwina

Volgens het verhaal werd Lidwina geboren op Palmzondag 1380, op het moment dat in de kerk het lijdensverhaal naar Mattheüs werd voorgelezen. De bevalling verliep zeer voorspoedig. Lidwina was het vijfde kind van negen, het eerste en enige meisje. Volgens de Middelnederlandse vertaling van de Vita prior, het Leven van Lidewij, kreeg ze een ‘sprekende’ naam. Liedewij(de) zou betekenen dat ze langdurig ('wijd') zou lijden ('liden').

Rond haar twaalfde wilde haar vader Lidwina uithuwelijken. Haar moeder vond haar te jong en verzette zich tegen een huwelijk. Lidwina zelf wilde evenmin in het huwelijk treden. Ze smeekte God haar een ongeneeslijke ziekte te zenden, zodat ze onaantrekkelijk voor de wereld zou worden. Tijdens een schaatspartij op Maria-Lichtmis (2 februari) 1395 kwam ze ten val. Daarbij brak ze een rib in haar rechterzij. Enkele dagen later ontstond in diezelfde zij een groot gezwel dat maar niet wilde genezen. Op Sint-Jansavond (23 juni) van dat jaar brak het gezwel open. Daarmee waren Lidwina’s bezoekingen allerminst voorbij. Ze bleef voortdurend ziek, in totaal 38 jaar lang. De eerste jaren scharrelde ze nog een beetje in en rond haar huis, maar vanaf 1398 lag ze op bed. Tot aan haar dood in 1433 zette ze geen voet meer op de grond. Lidwina leed aan allerlei kwalen die in de Vita uitvoerig worden belicht: wormen ter grootte van een pink kropen uit haar lichaam; haar onderbuik was volledig verrot; ze verloor regelmatig veel bloed; door het vele huilen werd ze blind en verder leed ze aan de ‘derdedaagse koorts’. Indien men haar wilde verleggen, moest dat met de grootst mogelijke omzichtigheid gebeuren, anders zou ze letterlijk uit elkaar vallen.

Aanvankelijk had Lidwina geen vrede met haar situatie: ze was jaloers op haar vriendinnen die gezellig buiten konden spelen. De pastoor praatte met haar over de pijnen die Christus had geleden omwille van de zonden van de mensen. Het overdenken van Christus’ passie gaf Lidwina innerlijke rust en vrede. Ze legde zich neer bij haar ziekte. Sterker nog, ze wilde lijden om zielen uit het vagevuur te verlossen. Haar enige voedsel was de Heilige Hostie. Rond haar ziekbed liet God te harer ere een aantal wonderen plaatsvinden. Zo bleek een kan plotseling gevuld te zijn met hemelse wijn. Ook had ze beschikking over een buidel met geld dat – hoeveel ze ook weggaf aan armen en behoeftigen – nimmer opraakte. Lidwina trad buiten zichzelf. Ze reisde in de geest naar Rome en Jeruzalem. Tijdens een van die visioenen kreeg ze een doorntje in haar voet. Het wondje was daadwerkelijk te zien. In de kerstnacht van 1426 voelde ze hoe haar maagdelijke borsten zich vulden met melk, net zoveel als de Heilige Maagd bezat om Jezus te kunnen zogen. Ook zag ze hoe zielen naar hel, vagevuur of hemel werden gevoerd.

Op de derde dag na Pasen 1433 blies Lidwina haar laatste adem uit, en op vrijdag 17 april werd ze volgens haar Vita onder overweldigende belangstelling begraven. Al in 1434 bouwde het stadsbestuur een kapel boven haar graf. In 1615 werden Lidwina’s relieken overgebracht naar Brussel. Op 14 juni 1871 werden ze naar haar geboortestad teruggebracht. In 1890 werd Lidwina door paus Leo XIII heilig verklaard.

Naslagwerken

Van der Aa.

Archivalia

Das Leben von Lidewe von Scheidam, een Nederduitse vertaling van de Vita prior, overgeleverd in twee laat-15e-eeuwse handschriften [onuitgegeven].

Literatuur

Vita prior [Het eerste leven]: wellicht geschreven vóór 1436 door een Hugo, subprior van Sint-Elisabethklooster te Rugge bij Den Briel. Daniël Papebrochius ed., in: Acta sanctorum Aprilis II (Antwerpen 1675) 270-302 [Vertaald en bewerkt door G.A. Meijer (Nijmegen, 1890)].

Vita alme virginis Lidwine [Het leven van de goedgunstige maagd Lidwina] door Johannes Brugman (1456), A. de Meijer ed. (Groningen 1963) (Teksten en documenten 2).

Vita Lidiwigis virginis [Het leven van Liedewij, maagd], een bewerking van de Vita prior door Thomas á Kempis (1448). Michael Johannes Pohl  ed. (Freiburg 1905) (Opera omnia 6) 315-453. Pohls uitgave is vertaald door C. Nuijen als Het leven van de maagd Lidewijde (Amsterdam 1923).

Afschrift, gedateerd 1451, van de Schiedamse oorkonde van 21 juli 1421 met een vidimus van Jan van Beieren, in: H. van Oerle, ‘Tleven van Liedwy die maghet van Scyedam’, Ons geestelijk erf 54 (1980) 241-266.

Leven van Liedewij, een Middelnederlandse vertaling van de Vita prior, waarschijnlijk eerst rond 1470 vervaardigd. Uitgegeven en vertaald door Ludo Jongen en Cees Schotel; m.m.v. Josephine Franken (Schiedam 1989) [Fotomechanische herdruk: (Hilversum 1994)].

Ludo Jongen, ‘Uit het oog, uit het hart? Over twee heilige maagden: Lutgard en Lidewij’,  in: Anneke B. Mulder-Bakker en Marijke Carasso-Kok red., Gouden legenden. Heiligenlevens en heiligenverering in de Nederlanden (Hilversum 1997) 127-137.

Ludo Jongen, Heiligenlevens in Nederland en Vlaanderen (Amsterdam 1998) 46-53.

Koen Goudriaan, ‘Het Leven van Liduina en de moderne devotie’, Jaarboek voor Middeleeuwse Geschiedenis 6 (2003) 161-236.

Auteur: Ludo Jongen

Biografienummer in 1001 Vrouwen: 36

laatst gewijzigd: 13/01/2014

De datum onder dit biografisch lemma geeft aan wanneer er voor het laatst aanvullingen en/of correcties in het stuk zijn doorgevoerd. Met ingang van 2023 is het project afgesloten.

SOURCE : https://resources.huygens.knaw.nl/vrouwenlexicon/lemmata/data/Lidwina%20van%20Schiedam

Santa Lidwina

Lidwina of Schiedam

Diterbitkan :

07 Agustus 2013

Diperbaharui :

31 Mei 2014

Lidwina adalah seorang gadis Belanda yang lahir pada tahun 1380. Ayahnya adalah seorang bangsawan miskin, dan ibunya berasal dari kalangan rakyat jelata yang juga sangat miskin. Ketika berumur  lima belas tahun, Lidwina mempersembahkan diri seutuhnya kepada Tuhan. Mungkin saja ia akan menjadi seorang biarawati kelak. Tetapi, suatu siang, terjadi peristiwa yang akan mengubah seluruh hidupnya.

Lidwina pergi bermain sepatu luncur bersama teman-temannya. Salah seorang dari mereka secara tak sengaja menabraknya. Lidwina terpelanting keras ke atas es dan tulang rusuknya patah. Ia amat kesakitan. Kecelakaan itu menimbulkan masalah-masalah lain pula. Hari-hari selanjutnya, Lidwina mengalami sakit kepala yang amat hebat, mual, demam, rasa sakit di sekujur tubuhnya dan rasa haus.

Dengan menangis Lidwina mengatakan kepada ayahnya bahwa ia tidak sanggup lagi menahan sakit. Namun demikian, rasa sakit itu malahan menghebat. Bisul-bisul mulai bermunculan di wajah dan tubuhnya. Satu matanya menjadi buta. Dan pada akhirnya, ia tidak lagi dapat meninggalkan pembaringan.

Lidwina sangat sedih dan putus asa. Mengapa Tuhan membiarkan semua ini terjadi padanya? Apa yang Tuhan inginkan darinya? Lagipula, apa yang masih dapat ia persembahkan kepada-Nya? Pastor Yohanes, imam parokinya, datang mengunjungi serta berdoa bersamanya. Pastor membantunya merenungkan segala penderitaan yang harus ditanggung Yesus. Lidwina mulai sadar akan hadiah indah yang akan ia persembahkan kepada Yesus: ia akan menderita bagi-Nya. Ia akan mempersembahkan segala penderitaannya untuk menghibur Dia, yang telah menderita begitu hebat di salib. Penderitaannya dipersembahkannya sebagai suatu doa yang indah kepada Tuhan. Sedikit demi sedikit Lidwina mulai mengerti.

Selama tiga puluh delapan tahun Lidwina menderita. Rasanya mustahil ia dapat bertahan hidup dalam keadaan yang sedemikian parah. Tetapi sungguh, ia bertahan. Tuhan memberinya penghiburan dalam berbagai cara. Lidwina memiliki Devosi yang mendalam pada Sakramen  Ekaristi. Suatu hari Ia mulai menerima karunia penglihatan  di mana Tuhan menunjukkan kepadanya Surga dan Api pencucian (Purgatory). Ia juga dikaruniai pengalaman untuk merasakan sengsara Yesus, dan dikunjungi oleh orang-orang kudus yang datang menghibur dan memberkatinya. Satu-satunya makanan yang dimakannya selama  19 tahun terakhir hidupnya  adalah Ekaristi. 

Otoritas Gereja setempat pernah menuduhnya dirasuki setan  hingga untuk itu ia kemudian diuji oleh para imam yang kemudian menyatakan bahwa yang dialaminya adalah benar berasal dari Tuhan. Pada tujuh tahun terakhir hidupnya santa Lidwina menjadi buta.  Banyak orang kemudian datang mengunjungi  Lidwina di kamar kecilnya yang sederhana.  Ia berdoa kepada Tuhan dan rela menderita bagi ujud-ujud para tamunya. Mereka tahu bahwa Tuhan mendengarkan doa-doa Lidwina. 

Santa Lidwina tutup usia pada Hari paskah tanggal 14 April 1433. Empat abad kemudian; tanggal  14 Maret 1890 ia dinyatakan Kudus oleh Paus Leo XIII.

Arti nama

Penderitaan

Variasi Nama

Liduina, Lidwid, Lidwina, Lijdwine, Lydwid, Lydwine, Ludvina

SOURCE : https://katakombe.org/para-kudus/item/lidwina.html

Saint Lydwine of Schiedam, Virgin, by Thomas a Kempis https://catholicsaints.info/saint-lydwine-of-schiedam-virgin-by-thomas-a-kempis/

Joris-Karl Huysmans, Sainte Lydwine de Schiedam, 1901 :

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lydwine/Table.html

http://huysmans.org/lydwine/lyd1.htm

Voir aussi : http://www.radio-silence.org/Sons/2013/LSM/pdf/lsm20130414.pdf

http://nobility.org/2012/04/12/lydwine/

https://www.schaatshistorie.nl/english/skating-images/articles/lidwina-on-the-ice/