Saint André Corsini
Évêque (+ 1373)
Après avoir gaspillé sa jeunesse de riche seigneur florentin dans le jeu et la débauche, allant même jusqu'à outrager sa mère qui le lui reprochait, il se convertit et fit profession religieuse chez les Pères Carmes de Florence en 1318. Par humilité et repentir, il va mendier dans les rues, conspué par ceux qui l'ont jadis connu. Ordonné prêtre en 1328, il monte à Paris pour achever le cours de ses études théologiques et réside au couvent des Carmes, au pied de la Montagne-Sainte-Geneviève, à l'emplacement de la rue Basses-des-Carmes et de la rue des Carmes, dans le 5ème arrondissement .
Prieur à Florence, puis évêque de Fiesole en Toscane (1360), il ne change en rien la manière de se comporter, continuant sa vie d'humble pénitence. Protecteur des pauvres, il est aussi l'apôtre de la réconciliation et de la paix entre les villes italiennes qui se déchirent et laissa à sa mort la réputation de thaumaturge. Depuis 1969, son culte n'est plus étendu à l'Église universelle, mais est reconnu pour les Églises locales.
À Fiesole en Toscane, en 1373, saint André Corsini, évêque, de l'Ordre des
Carmes, remarquable par son austérité et sa méditation assidue des Saintes
Écritures. Il releva les couvents de son Ordre ravagés par la peste, et
gouverna avec sagesse son Église, portant secours en secret aux pauvres et
apaisant les discordes.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5027/Saint-Andre-Corsini.html
Saint
André Corsini
Évêque
de Fiésole
(1302-1373)
Issu de l'illustre
famille des Corsini, ce Saint naquit à Florence, en 1302, le jour de saint
André, dont il reçut le nom. La veille de sa naissance, sa mère eut un songe,
dans lequel il lui semblait mettre au monde un louveteau qui, entré dans
l'église des Carmes, s'y transforma aussitôt en un agneau d'éclatante
blancheur. Aussi cette pieuse mère eut-elle soin de vouer son enfant à la Très
Sainte Vierge et de lui inspirer l'amour de la piété et de la vertu.
Malgré les exemples
édifiants de ses parents et les sages instructions de ses précepteurs, André,
entraîné par les mauvaises compagnies dans toute espèce de désordres, ne tarda
pas à vérifier la première partie du songe maternel. Nouvelle Monique, la
pauvre mère n'avait d'autres ressources que ses larmes et ses prières.
Or un jour, André, mû par
un reste de tendresse, demanda à sa mère pourquoi elle pleurait ainsi:
"Ah! mon fils, répondit-elle, je pleure sur le louveteau que j'ai mis au
monde. Quand donc se changera-t-il en agneau? Souviens-toi que tu appartiens à
la Vierge Marie et que tu dois La servir."
Ces paroles, comme une
flèche divine, pénétrèrent le coeur d'André. Le lendemain il entra dans
l'église des Carmes et, se prosternant devant l'image de Notre-Dame du Peuple:
"Glorieuse Vierge Marie, dit-il, voici le loup dévorant qui Vous prie de
le rendre désormais un agneau docile; il veut Vous servir dans l'Ordre du
Carmel." Aussitôt, il alla prier le supérieur du monastère de l'admettre
dans son couvent. Il avait alors seize ans.
Dès le début de son
noviciat, sa ferveur étonna les plus parfaits: l'esprit de la pénitence lui
faisait accepter avec joie les offices les plus humbles. Ses passions un
instant se révoltèrent, mais avec son énergie, l'amour de la prière et de la
mortification, il les dompta si bien qu'il en demeura pour jamais vainqueur. Il
fut un modèle d'obéissance, de ferveur et d'humilité.
Ordonné prêtre en 1328,
il offrir à Dieu les prémices de son sacerdoce dans un petit couvent où il
était inconnu et y célébra sa première Messe avec un recueillement et une dévotion
extraordinaires. Aussitôt après la communion, la Très Sainte Vierge lui
apparut, disant: "Tu es Mon serviteur, Je t'ai choisi, et Je serai
glorifiée par toi." Dans la suite André ne voulut plus d'autre titre que
celui de serviteur de Marie.
Dieu donna à ses paroles
une onction et une force merveilleuse pour convertir les pécheurs et le
favorisa du don des miracles. Un de ses parents fut guéri par lui d'un mal de
jambe qui lui rongeait les chairs, et il rendit la vue à un aveugle dans la
ville d'Avignon où il terminait ses études près du cardinal Corsini, son oncle.
De retour dans sa patrie,
élu prieur du couvent de Florence, il devint comme le second apôtre du pays.
Dans son admiration pour André, la ville de Fiésole le choisit pour évêque. A
cette nouvelle il prend la fuite et va se cacher dans un couvent de Chartreux;
mais un enfant dévoile sa retraite.
Son élévation lui fit
redoubler ses austérités. Au cilice il joignit une ceinture de fer. Il couchait
sur des sarments de vigne étendus à terre. Chaque jour il récitait les sept
psaumes de la pénitence et les Litanies des Saints, et se donnait une rude discipline.
Sa charité pour les pauvres et surtout pour les pauvres honteux était
inépuisable; Dieu lui accorda un jour de multiplier le pain qu'il distribuait
aux indigents.
Pris d'un mal subit le
jour de Noël, il pressentit avec joie son dernier moment. Il mourut dans la
soixante-douzième année de son âge et la treizième de son épiscopat. Ses
reliques sont conservées à Florence dans l'église des Carmes.
Frères des Écoles
Chrétiennes, Vie des Saints, p. 53-54
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_andre_corsini.html
Saint André Corsini
Évêque de Fiesole
André (Andrea), issu de
l'illustre famille des Corsini, naît à Florence, en 1302, le jour de saint
André, dont il reçut le nom.
La veille de sa
naissance, sa mère eut un songe, dans lequel il lui semblait mettre au monde un
louveteau qui, entré dans l'église des Carmes, s'y transforma aussitôt en un
agneau d'éclatante blancheur. Aussi cette pieuse mère eut-elle soin de vouer
son enfant à la Très Sainte Vierge et de lui inspirer l'amour de la piété et de
la vertu.
Malgré les exemples
édifiants de ses parents et les sages instructions de ses précepteurs, André,
entraîné par les mauvaises compagnies dans toute espèce de désordres, ne tarda
pas à vérifier la première partie du songe maternel. Nouvelle Monique, la
pauvre mère n'avait d'autres ressources que ses larmes et ses prières.
Or un jour, André, mû par
un reste de tendresse, demanda à sa mère pourquoi elle pleurait ainsi : « Ah !
Mon fils,répondit-elle, je pleure sur le louveteau que j'ai mis au monde.
Quand donc se changera-t-il en agneau ? Souviens-toi que tu appartiens à la
Vierge Marie et que tu dois la servir. »
Ces paroles, comme une
flèche divine, pénétrèrent le cœur d'André. Le lendemain il entra dans l'église
des Carmes et, se prosternant devant l'image de Notre-Dame du Peuple :
« Glorieuse Vierge
Marie, dit-il, voici le loup dévorant qui vous prie de le faire désormais
agneau docile ; il veut vous servir dans l'Ordre du Carmel. » Aussitôt, il
alla prier le supérieur du monastère de l'admettre dans son couvent. Il avait
alors seize ans.
Dès le début de son
noviciat, sa ferveur étonna les plus parfaits : l'esprit de la pénitence lui
faisait accepter avec joie les offices les plus humbles. Ses passions un
instant se révoltèrent, mais avec son énergie, l'amour de la prière et de la
mortification, il les dompta si bien qu'il en demeura pour jamais vainqueur. Il
fut un modèle d'obéissance, de ferveur et d'humilité.
Ordonné prêtre en 1328,
il offrit à Dieu les prémices de son sacerdoce dans un petit couvent où il
était inconnu et y célébra sa première Messe avec un recueillement et une
dévotion extraordinaires. Aussitôt après la communion, la Très Sainte Vierge
lui apparut, disant :
« Tu es mon
serviteur, je t'ai choisi, et je serai glorifiée par toi. » Dans la suite
André ne voulut plus d'autre titre que celui de serviteur de Marie.
Dieu donna à ses paroles
une onction et une force merveilleuse pour convertir les pécheurs et le
favorisa du don des miracles. Un de ses parents fut guéri par lui d'un mal de
jambe qui lui rongeait les chairs, et il rendit la vue à un aveugle dans la ville
d'Avignon où il terminait ses études près du cardinal Corsini, son oncle.
De retour dans sa patrie,
élu prieur du couvent de Florence, il devint comme le second apôtre du pays.
Dans son admiration pour André, la ville de Fiesole le choisit pour évêque. À
cette nouvelle il prend la fuite et va se cacher dans un couvent de Chartreux ;
mais un enfant dévoile sa retraite.
Son élévation lui fit
redoubler ses austérités. Au cilice il joignit une ceinture de fer. Il couchait
sur des sarments de vigne étendus à terre. Chaque jour il récitait les sept
psaumes de la pénitence et les Litanies des Saints, et se donnait une rude
discipline. Sa charité pour les pauvres et surtout pour les pauvres honteux
était inépuisable ; Dieu lui accorda un jour de multiplier le pain qu'il
distribuait aux indigents.
Pris d'un mal subit le
jour de Noël, il pressentit avec joie son dernier moment. Il meurt, le 6
janvier 1373, dans la soixante-douzième année de son âge et la treizième de son
épiscopat. Ses reliques sont conservées à Florence dans l'église des Carmes.
Andrea Corsini a été canonisé en 1629 par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644).
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Religieux Carme, élu évêque de Fiesole en 1349. Mort à Florence en 1373. Canonisé en 1622, Fête en 1697.
Leçons des Matines avant
1960
Au deuxième nocturne.
Quatrième leçon. André
naquit à Florence de la noble famille des Corsini ; ses parents, qui l’avaient
obtenu de Dieu par leurs prières, le consacrèrent, à la bienheureuse Vierge. Un
présage divin montra, dès avant sa naissance, ce qu’il devait être un jour :
pendant que sa mère était enceinte, il lui sembla, durant son sommeil, qu’elle
avait mis au monde un loup qui, se dirigeant vers l’église des Carmes, fut
soudain changé en agneau, dans le vestibule même du temple. André reçut dans sa
jeunesse, une éducation pieuse et conforme à son rang ; et comme il se laissait
aller peu à peu au vice, il fut souvent repris par sa mère. Mais dès qu’il sut
qu’il avait été consacré à la Vierge Mère de Dieu par un vœu de ses parents,
l’amour de Dieu s’alluma dans son cœur, et, averti de la vision de sa mère, il
embrassa l’Institut des Carmes, dans lequel il eut à souffrir diverses
tentations de la part du démon, mais rien ne put jamais le détourner de son
dessein d’être religieux. Envoyé bientôt à Paris, il y suivit le cours des
études et y obtint le grade de docteur, puis, rappelé dans sa patrie, il fut
préposé au gouvernement de son Ordre en Toscane.
Cinquième leçon. Sur ces
entrefaites, l’Église de Fiesole, devenue veuve de son pasteur, le choisit pour
son Évêque. André, s’estimant indigne de cette charge, s’enfuit et demeura
longtemps caché. Le lieu de sa retraite ayant été miraculeusement révélé par la
voix d’un enfant, il fut trouvé hors de la ville, et reçut la consécration épiscopale
de crainte de s’opposer à la volonté divine. Revêtu de cette dignité, il
s’appliqua avec plus de soin que jamais à la pratique de l’humilité, vertu
qu’il avait toujours cultivée, et unit à la sollicitude pastorale la
miséricorde envers les pauvres, ta libéralité, l’assiduité à l’oraison, les
veilles, et les autres vertus ; il fut encore illustre par l’esprit de
prophétie : de telle sorte que tous célébraient sa sainteté.
Sixième leçon. Les
mérites d’André poussèrent Urbain V à l’envoyer à Bologne, en qualité de légat,
pour apaiser des troubles. Le Saint eut beaucoup à souffrir dans
l’accomplissement de cette mission, et il éteignit par sa grande prudence les
inimitiés ardentes qui avaient armé les citoyens les uns contre les autres ; la
tranquillité rétablie, il revint vers les siens. Bientôt, épuisé par les
travaux assidus et par les macérations volontaires de la chair, et après avoir
reçu de la bienheureuse Vierge l’annonce de sa mort, il partit pour le royaume
céleste, l’an du Seigneur mil trois cent soixante-treize, en la soixante et
onzième année de son âge. André étant devenu illustre Dar de nombreux et
éclatants miracles, Urbain VIII l’inscrivit au nombre des Saints, Son corps
repose à Florence dans l’église de son Ordre, et il y est honoré avec la plus
grande vénération par les habitants, qui ressentirent plus d’une fois sa
protection dans de pressants périls.
Dom
Guéranger, l’Année Liturgique
Aujourd’hui, c’est un
saint Évêque qui, par sa vie austère et son zèle ardent pour le salut des âmes,
vient nous inviter à songer sérieusement à notre réconciliation avec Dieu.
Moins célèbre dans l’Église que beaucoup d’autres saints Confesseurs, il doit à
Clément XII, membre de l’illustre famille Corsini, l’honneur de briller avec
plus d’éclat au Cycle de la sainte Église. Mais le Pontife n’était que
l’instrument de la divine Providence. Le saint Évêque de la petite ville de
Fiesole a toujours cherché l’obscurité durant sa vie, et Dieu a voulu le
glorifier dans toute l’Église, en inspirant au Pasteur suprême la pensée de le
placer sur le Calendrier universel. Au reste, André fut pécheur avant de
devenir un saint ; son exemple nous encouragera à revenir sincèrement à Dieu.
Écoutez, saint Pontife,
la prière des pécheurs qui désirent apprendre de vous la voie qui ramène à
Dieu. Vous avez fait l’épreuve de ses miséricordes ; c’est à vous de les
obtenir pour nous. Soyez donc propice au peuple chrétien, en ces jours où la
grâce de la pénitence est offerte à tous ; par vos prières, faites descendre
sur nous l’esprit de componction. Nous avons péché, et nous sollicitons le
pardon ; fléchissez en notre faveur le cœur de Dieu. De loups rendez-nous
agneaux ; fortifiez-nous contre nos ennemis ; faites-nous croître dans la vertu
d’humilité qui brilla en vous avec tant d’éclat, et demandez au Seigneur que la
persévérance couronne nos efforts, comme elle a couronné les vôtres, afin que
nous chantions avec vous et comme vous les miséricordes de notre commun
Rédempteur.
Bhx
Cardinal Schuster, Liber
Sacramentorum
La fête de cet insigne
évêque de Fiesole (+ 1373) fut d’abord introduite dans le Missel romain par
Alexandre VII sous le rite semi-double ; puis Clément XII, qui était de la
famille Corsini, l’éleva au rite double, et il érigea à son parent une
splendide chapelle dans la basilique du Latran.
La messe est celle du
Commun des confesseurs pontifes, Státuit.
La première collecte est
la suivante : « O Dieu qui suscitez toujours dans votre Église des exemples de
vertu, faites que votre peuple, suivant les traces du bienheureux André, votre
confesseur et pontife, en puisse aussi obtenir la récompense. Par notre
Seigneur, etc. »
La première lecture est
prise, ça et là, des chapitres XLIV et XLV de l’Ecclésiastique. Elle exalte les
fonctions épiscopales, qui sont essentiellement un ministère de réconciliation
et de paix entre Dieu et les hommes, entre l’homme et son semblable. La grâce
du Seigneur prépare le prêtre à cette double mission, car c’est avec raison que
saint Bernard a dît au sujet du ministre de Dieu : si non placet, non plaçât.
La charge pastorale exige donc, non pas une bonté quelconque, mais un éminent
état de sainteté et de donation entière et absolue du prêtre à Dieu, afin qu’il
soit réellement ce que la sainte Écriture entend par ces mots :
SacerdotesDomini... sancti Deo suo. Le répons-graduel et le verset
alléluiatique sont communs à la fête de saint Pierre Chrysologue le 4 décembre.
Après la Septuagésime, le psaume-trait est identique à celui de la messe de
saint Pierre Nolasque le 31 janvier.
La lecture évangélique
est la même que pour la fête de saint Nicolas, le 6 décembre ; l’antienne de
l’offertoire est semblable à celle de la fête de saint Damase.
La collecte sur les
oblations a un caractère général : « Que vos, élus, Seigneur, nous assistent en
toute circonstance ; en sorte que, quand nous vénérons leurs mérites, nous
puissions ressentir l’efficace de leur patronage. »
Comme l’on voit, ces messes
du Commun sont des arrangements tardifs, dans lesquels les règles classiques de
la liturgie sont quelque peu oubliées. Dans le cas présent, il est étrange que
la prière sur les oblations ne nomme même pas celles-ci !
L’antienne pour la
communion est semblable à celle du jour de saint Sabbas, le 5 décembre.
La collecte d’action de
grâces exprime ce souhait, que l’intercession du saint dont on célèbre le
natale, et les sentiments d’humble gratitude que répand dans notre cœur la
divine Eucharistie, servent à nous rendre de plus en plus dignes de la grâce
céleste.
Dom
Pius Parsch, le Guide dans l’année
liturgique
Pour la conversion des
âmes gravement égarées.
1. Saint André. — Jour de
mort : 6 janvier 1373. Tombeau : à Florence, dans le couvent des Carmes. Image
: on le représente en évêque, avec un loup et un agneau à ses pieds. Sa vie :
Saint André Corsini vécut de 1302-1376. Comme sa mère le portait encore dans
son sein, elle eut un songe : il lui sembla qu’elle avait enfanté un loup qui
courait vers le couvent des Carmes et qui, arrivé à la porte de l’église, se
changeait immédiatement en agneau. L’enfant fut élevé par ses parents dans la
piété et la crainte de Dieu, mais il s’adonna peu à peu aux joies du monde, ce
qui lui attira souvent des reproches de sa mère. Mais ayant appris que, par un
vœu de ses parents, il avait été consacré à la Sainte Vierge, il rentra en
lui-même et, à l’âge de 17 ans, se fit admettre dans l’Ordre des Carmes. Là, il
eut à souffrir beaucoup d’attaques et de tentations de l’Esprit mauvais, mais
rien ne put le détourner de sa résolution d’entrer dans cet Ordre. Ce fut un
homme d’une pénitence austère, il jeûnait sans relâche, ne quittait jamais son
cilice et récitait chaque jour les psaumes de la pénitence. Il eut le don
particulier de ramener à Dieu les âmes gravement égarées. En 1360, il fut
nommé, malgré ses efforts pour se dérober à cet honneur, évêque de Fiesole.
2. La messe (Státuit) est
la première du commun des confesseurs pontifes. L’Évêque est l’« administrateur
» fidèle des sources de vie divine dans l’Église : la parole de Dieu et les
sacrements ; en lui aussi le sacerdoce du Christ s’exerce dans toute son
étendue. Le prêtre à l’autel est son représentant et son symbole. Sans cesse,
le texte de la messe voit, dans les actions et les mouvements du prêtre, le
saint lui-même et, dans le saint, le divin Pontife. Quand le prêtre s’avance
vers l’autel, l’Église célèbre la grâce de son élection : « Le Seigneur lui a
confié l’alliance de la paix » (ce sont les trésors de l’Église), il est un
prince du royaume de Dieu (Intr.). Alors l’Église chante le Ps. 131. Ce psaume
est un serment réciproque : David jure de bâtir une maison au Seigneur et le
Seigneur promet, par serment, à David, un trône éternel. David est le symbole
de notre saint évêque qui a eu pour l’Église un soin si fidèle et qui reçoit en
retour la récompense éternelle et des grâces pour l’Église. La Leçon célèbre,
de nouveau, la grâce de l’élection du saint évêque : « Voici devant vous, (dans
la personne du prêtre célébrant) le grand prêtre (le saint mais aussi le
Christ) qui, dans ses jours, a plu à Dieu. » Il a été porteur et médiateur de
la Rédemption ; des paroles enthousiastes célèbrent son élévation : « Il lui
donna la couronne de gloire, il conclut avec lui une éternelle alliance... Il
voulut qu’il soit prêtre et qu’il loue son nom et qu’il lui offre un encens
digne, pour faire un parfum d’agréable odeur. » Le Graduel est un écho, il se
contente de répéter avec admiration les paroles de la Leçon. A l’Alléluia, le
divin Pontife, qui veut offrir le sacrifice « selon l’ordre de Melchisédech »,
montre sur l’ambon : Le Seigneur qui revient demande compte des talents confiés.
Ces talents sont les grâces du sacerdoce. Aujourd’hui, au jour de sa mort,
notre saint évêque « entre dans la joie de son Seigneur » (Évang.) Nous n’avons
pas reçu autant de talents, cependant nous devons administrer fidèlement ! les
deux que nous avons reçus. Maintenant commence le Sacrifice. Le saint évêque se
tient à l’autel « David oint de l’huile sainte », il se tient là, au nom du
Christ, « le bras » du divin Pontife le soutient (Off) ; à l’Offrande, nous
déposons sur l’autel tous les talents gagnés pendant notre vie ; au
Saint-Sacrifice, « le Maître de ces serviteurs est venu pour leur demander
leurs comptes, mais aussi pour leur donner la grande récompense. » Le gage de
cette grande récompense est la sainte Eucharistie que le saint évêque nous distribue
aujourd’hui à la table sainte « comme le fidèle serviteur que le Seigneur a
établi sur sa famille et qui nous donne maintenant la mesure convenable du
divin froment » (Comm.).
SOURCE : http://www.introibo.fr/04-02-St-Andre-Corsini-eveque-et
Also
known as
Andrea Corsini
Andres Corsino
Apostle of Florence
9 January (Discalced Carmelites)
formerly 4 February
Profile
Following a wild and
misspent youth,
Andrew became a Carmelite at Florence, Italy in 1318. Studied at Paris and Avignon, France. Prior.
Provincial of Tuscany, Italy in 1348. Bishop of Fiesole, Italy on 13 October 1349.
Had the gifts of prophecy and miracles.
Noted peacemaker between
quarreling Italian houses.
Born
6 January 1374 at Fiesole, Italy
relics in
the church of Sainta Maria del Carmine in Florence, Italy
21 April 1440 by Pope Eugene
IV
29 April 1629 by Pope Urban
VIII
holding a cross, with
a wolf and lamb at
his feet, and floating above a battlefield on a cloud or
a white palfrey
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Eileen
Taylor: A Saint Who Was A Bishop
Saints
and Their Symbols, by E A Greene
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
websites
in nederlandse
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spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Andrew
Corsini“. CatholicSaints.Info. 10 November 2021. Web. 7 January 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-andrew-corsini/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-andrew-corsini/
Kildare White Abbey Prophet Elijah Rosary Window in
the west gable of the church (above the main entrance and behind the pipe
organ) dedicated to Prophet Elijah (centre) along with saints venerated by the
Carmelite order in the surrounding panels, i.e. St Telesphorus in the top panel, followed
by St Dionysius, St
Albert (Patriarch of Jerusalem), St
Andrew Corsini, St Cyril of Alexandria, St Louis IX, St Angelus, and St Albert of Sicily in the other panels
in clockwise order.
St.
Andrew Corsini
Of the illustrious Corsini family;
born in Florence,
in 1302; died 1373. Wild and dissolute in youth, he was startled by the words
of his mother about what had happened to her before his birth, and, becoming
a Carmelite monk in
his native city, began a life of great mortification.
He studied at Paris and Avignon,
and, on his return, became the Apostle of Florence.
He was regarded as a prophet and
a thaumaturgus. Called to the See
of Fiesole, he fled, but was discovered by a child, and compelled to accept
the honour.
He redoubled his austerities as a bishop,
was lavish in his care of the poor,
and was sought for everywhere as a peacemaker, notably at Bologna, whither
he was sent as papal
legate to heal the breach between the nobility and the people. After
twelve years in theepiscopacy,
he died at the age of seventy-one, and miracles were
so multiplied at his death that Eugenius
IVpermitted a public cult immediately; but it was only in 1629 that Urban
VIII canonized him. His feast is
kept on 4 February.
Campbell, Thomas. "St.
Andrew Corsini." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New
York: Robert Appleton Company, 1907. 16 Dec.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01472d.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Lois Tesluk.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01472d.htm
Statues
of Saint Zenobius, bishop and Saint Podius, bishop by Pietro Francavilla,
Statue of Sant 'Andrea Corsini Bishop by Pietro Marchissi Santa Maria del Fiore
(Florence) - Dome - Stairs and inner passages-Museo dell'Opera del Duomo
Andrew
Corsini, OC B (RM)
Born in Florence, Italy,
1301; died January 6, 1373; canonized 1629 by Pope Urban VI.
The devout, Florentine
Corsini family gave life to a wayward, bad- tempered youth, Andrew, though he
was the fruit of his parents' prayers and was consecrated by vow to God before
his birth. He spent his money on vice and carousing with evil friends.
One day his grieving
mother, Peregrina, told Andrew of her deepest fears. Just before his birth, she
had dreamed that she was giving birth to a wolf and Andrew realized that he was
indeed living like a wild animal. She also revealed that he was dedicated to God's
service under the protection of the Blessed Virgin while he was still in her
womb. He hurried to a church to pray--and became a new man while praying at Our
Lady's altar. He was so touched by God that he resolved never to return to his
father's house but rather to embrace the religious life.
Andrew decided to join
the Carmelites of Fiesole near Florence in 1318. He became utterly devoted to
his new life and never departed from the first fervor of his conversion. He
strenuously labored to subdue his passions by extreme humiliations, obedience
to even the last person in the house, by silence and prayer. His superiors
employed him in the meanest offices, often in washing the dishes in the
scullery.
The progress he made in
his studies, particularly in the holy scriptures and in theology, was great. In
1328 he was ordained a priest; but to prevent the music and feast, which his
family had prepared according to custom, for the day on which he was to say his
first Mass, he privately withdrew to a little hermitage seven miles away, where
he secretly offered his first fruits to God with wonderful recollection and
devotion.
After preaching and
ministering for a time in Florence, he studied at Paris for three years and
completed his studies under the direction of his uncle, a cardinal, at Avignon.
In 1332, Father Corsini was chosen prior of his own monastery in Florence,
whose church, situated in the artisan area of the town, was subsequently
enriched by the Masaccio's paintings of the life of Saint Peter. God honored
his extraordinary virtue with the gifts of prophecy and miracles, including the
conversion of his cousin, John Corsini, an infamous gambler, by the cure of an
ulcer in his neck.
The former ruffian was
elected bishop of Fiesole in 1349. Believing himself unworthy of this office,
Corsini ran away and hid in the charterhouse of Enna, but he was discovered by
a child about the time they were ready to give up and elect another. He was
forced to accept the bishopric to which he was consecrated in 1360.
As bishop he demonstrated
a special talent for reconciling opponents. For this reason Pope Urban V sent
him to Bologna, where the nobility and the common people were quarrelling
violently. Although both sides initially insulted Corsini, in the end he won
them over and restored peace. As a Corsini, he was linked with the nobility;
while his life of poverty as a friar made him acceptable to the common folk.
As bishop he added to his
extraordinary penances and set the example of a prelate of a most noble house
living according to the austerity of the religious rule he had professed. To
his hair shirt he added an iron girdle. Daily he prayed the seven penitential
Psalms and the litany of the saints while using the discipline upon himself.
His bed was vine-branches strewn on the floor.
Additionally, he was a
father of the poor. His tenderness with the poor was incredible, and he had a
particular regard for the bashful among them--those who were ashamed to make
their needs known. These he sought out diligently and assisted them with all possible
secrecy. He kept a list of the poor and furnished them all with allowances.
Because Andrew had been
born into a rich family, he felt that it was a good practice to wash the feet
of poor men every Thursday in memory of Our Lord's action at the Last Supper.
When one man tried to excuse himself because his feet were covered with ulcers,
the saint insisted upon washing them anyway and they were immediately healed.
Andrew became ill with a
high fever while singing the high Mass on Christmas Eve in 1372. A few days
later the 71-year-old died and was immediately declared a saint by the people
of Florence. His tomb in the Franciscan friars' church in Florence was the site
of miracles. In 1737 a chapel was built in his honor in Saint John Lateran at
Rome by Pope Clement XII, who was a member of the Corsini family (Attwater,
Benedictines, Bentley, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0204.shtml
The Carmelite Review – Saint Andrew
Corsini
The illustrious house of Corsini gave a great saint to
the Order of Carmel in the person of the holy Bishop Andrew, whose feast occurs
on the fourth of February. The parents of the saint had lived
many years without any prospect of an heir. They invoked our Lady of Mount
Carmel and vowed if they received a son the same should be consecrated to the
service of God and His holy Mother. Their prayer was heard – Andrew was the
answer.
The day before his birth
his mother dreamed that she had brought forth a wolf, then she beheld it
running into the church of the Carmelites where it was changed into a lamb. The
meaning of this dream found its interpretation in later years. Andrew’s early
days were anything but edifying. One day his mother brought him to task, and
said to him: “In truth you are like a wolf, and the first part of my dream has
turned out to be true.” Andrew was surprised and begged his mother to tell him
all about the dream. His mother explained the dream, and moreover told him that
she had consecrated him to God and the Blessed Virgin. She begged her son to
change his ways and carry out what she had vowed. After receiving his mother’s
pardon, Andrew went without delay to the church of the Carmelites in his native
town of Florence. lie prostrated himself before the altar of the Blessed
Virgin, and having bewailed his past disedifying life, consecrated the balance
of his life to the service of Mary. He proceeded to the adjoining monastery and
begged admittance. He was welcomed by the monks. After an edifying novitiate,
Andrew was sent to Paris in order to finish his studies, and returned to
Florence with the title of Doctor of Divinity. When he was to celebrate his
first holy Mass, his friends decided to expend a large sum of money for music
and decoration. In order to prevent all this display the saint quietly withdrew
to a little monastery outside of Florence, where he offered up the holy
sacrifice with great devotion. It is said that the Queen of Carmel, to whom he
ascribed his conversion and all other graces, appeared to him during the Mass,
and addressed him in the words of the prophet: “Thou art my servant; thee have
I elected and in thee will I be praised.” At this period of his life the saint
began to prophesy and to work miracles. By his prayers and blessing one of the
friars in his own monastery was cured of dropsy. In later years Saint Andrew
was Prior of the monastery at Florence. On the death of the Bishop of Fiesole,
Saint Andrew was appointed to succeed him. Not wishing this exalted position
the saint went to a neighboring hermitage m hopes of escaping the mitre. He was
searched for in vain. A new election was about to be held, but Providence had
already chosen Andrew for the office of Bishop. One day a three-year-old child
was heard to cry out: “God has chosen Andrew. He is in the hermitage and is
praying.” The child’s words were verified and the saint was found. He did not
refuse to take the office now, since he had been admonished by God to accept
the vacant See. Saint Andrew was consecrated Bishop in his 58th year and
fulfilled his functions with unabating zeal until his 71st year. He did not
change his life as a strict religious, being well aware of the perfection that
is required in a Bishop. The daily penances inflicted upon himself were most
severe. He always kept in his house a list of the poor of the city, in order
that he might overlook none when distributing alms. Imitating our Lord on every
Thursday he washed the feet of the beggars who flocked to his door. His
exhortations and admonitions had the effect of converting the most hardened
sinner, and he was always successful in reconciling to love and harmony those
who were living at variance. As the saint was saying Mass on Christmas day of
1372, the Blessed Mother again appeared to him, telling him he was to die on
the coming Feast of Epiphany. No invalid could be happier on hearing that he
was on the way to recovery, than was our saint when he heard that the hour of his
death was near. On January 5th Saint Andrew was prostrated by a violent fever.
During his illness he refused all refreshments and everything that would soothe
his pain, in order that he might suffer for the sake of Christ. After receiving
all the Sacraments of holy church he peacefully and happily went to his reward
on January 6, 1373. After death his face bore on it an expression of much joy,
an indication that death is a comforter when it has been preceded by a holy
life. The body of Saint Andrew exhaled a delightful fragrance, and his
resting-place was illuminated with a heavenly light. The saint, arrayed in
celestial glory, appeared to many of his friends. The town of Florence has
often experienced his protection, and therefore honors him as its patron Saint.
The gorgeous and imposing tomb of Saint Andrew Corsini in the Carmelite church
at Florence is the admiration of all beholders.
– text taken from the
article “Our Saints” in the February 1893 edition of The Carmelite Review
magazine, authored by P.A.B.
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-carmelite-review-saint-andrew-corsini/
Scuola fiorentina, apparizione della Madonna a
Sant'Andrea Corsini, Cappella di Santa Maria Nuova, Certosa (Florence)
A Saint Who Was A Bishop – Saint
Andrew Corsini
Nicholas and Gemma
Corsini were very sad because they had no children. They prayed for many years
for a child, and promised that if their prayers were heard, they would offer
the little one in a special way to God through Our Blessed Lady.
Before their prayers were
answered, Gemma had a strange dream. She thought she saw a savage wolf running
to the church. She followed it, and after waiting for a while, she noticed that
it slowly changed to a gentle lamb.
On the feast of Saint
Andrew, 30th November, 1301, Nicholas and Gemma were able to thank God for
having sent them a beautiful baby boy whom they named Andrew after the Apostle.
Little Andrew belonged to a rich and noble family, and his parents sent him to
the best schools where he always did well because he was very clever.
As he grew older, he
noticed how the other rich people lived and he wanted to be like them; the
world seemed a wonderful place to the young boy. He wanted his own horses and
dogs, and more than anything else, he wanted a gun, because in those days,
people were always fighting between themselves and Andrew thought it would be
great if perhaps he could kill some of his enemies. He became more worldly than
ever, he would not obey his mother and father, and laughed at them if they
tried to correct him.
One day, when he had
spoken very rudely to his mother, she answered him sternly: “I think, my son,
that you must be the wolf I saw in my dream.”
She had never spoken
about the dream before, and Andrew was surprised at his mother’s words. He asked
her to explain them.
“Tell me, mother, what do
you mean,” he said.
“Listen carefully to what
I am going to say,” answered his mother, and she went on to tell him all about
the wolf that had changed to a lamb, and how, because of her promise before he
was born, Andrew really belonged more to Our Blessed Lady than to his own
parents.
Poor Andrew! He was only
fifteen and very upset to think of all the sorrow he had brought to his good
mother and father, so he turned to Our Lady and begged her and the Divine Child
to help him to behave as a lamb in future and not like a wild wolf.
Next morning Andrew went
to the Carmelite Church, and in front of Our Lady’s altar, he repeated his
prayer. Then he rose from his knees, and went straight to Father Jerome, the
Provincial of the Carmelites. He knelt down before him and asked very earnestly
to be received as a postulant in the Order.
Father Jerome, of course,
was much surprised to see the worldly Andrew Corsini before him, and still more
so to hear his request. He spoke kindly to the boy, but would not give him an
answer immediately.
When Andrew left him,
Father Jerome went quickly to the boy’s parents to tell them what had happened.
Nicholas and Gemma were filled with joy, and told the priest that if their son
could be a Carmelite, their dearest wish would come true. Very soon, though he
was so young, Andrew was given the brown habit of the Carmelite Order, and from
that time, he tried to live as a saint would live.
In the monastery, the
Fathers remembered what a wild life their new novice had once led, and also how
rich he had been, so they made up their minds to test him. He was given the
hardest and humblest work about the place, and those who had once been his
friends out in the world laughed at all he had to do now. But he took no notice
of them, and tried his best – even though it was not always easy – to be
faithful to his daily duties for the love of God and Our Lady.
At last, it was time for
Andrew to be ordained a priest and to offer his first holy Mass. This is a
wonderful day in the life of any priest, and it was particularly so for Andrew,
because after Communion, Our Lady appeared to him, and said: “You are my
servant, I have chosen you, and will be glorified in you.”
Father Andrew, who was so
good at his school work when a boy, was now sent to the University of Paris,
because when God makes a person clever it is good to use that cleverness for
Him. Father Andrew wrote books, too, and he loved to explain the meaning of the
writings of the Bible.
He was so wise and good
that later on he was made Prior of the Carmelites in Florence, a beautiful
Italian city, then Provincial of all Tuscany, and, finally, he was appointed
Bishop of Fiesole. It was while he was Bishop that Andrew Corsini, who had once
been a little boy longing to fight with a gun, became known as the peacemaker,
because he tried so tirelessly to get people to live at peace with one another.
One Christmas when Bishop
Andrew was offering Midnight Mass in the Cathedral at Fiesole, Our Lady
appeared to him again. This time she came to tell him that he who had so
faithfully served her on earth would soon be with her Divine Son forever in
Heaven. The holy Carmelite was overjoyed to hear the news, and at once began to
prepare for his death.
On January 6th, 1375, the
Feast of the Epiphany, just as Our Lady had said, Saint Andrew Corsini died
very peacefully with this prayer on his lips: “Now dismiss Your servant, O
Lord, in peace.” After his death, many miracles were worked when people prayed
to him, and Pope Urban VIII canonized him as a saint. His feast is kept on
February 4th.
Boys with bad tempers can
learn from Saint Andrew that with grace and perseverance it is possible to
overcome their anger and impatience. They can also imitate him in his great
devotion to Our Blessed Lady.
– from the pamphlet Hero Stories especially for Boys. (Girls too!),
by Eileen Taylor, Australian Catholic Truth Society, #1258, 1957
SOURCE : https://catholicsaints.info/a-saint-who-was-a-bishop-saint-andrew-corsini/
St
Andrew Corsini
May 17, 2009 by Mark Armitage
When Gemma Corsini (some biographers inaccurately call
her Pellegrina), who belonged to a devout, prosperous and well-connected
Florentine family, was expecting the child who would be baptized Andrew, she
consecrated him under the protection of the Virgin Mary to the service of God. However,
when she was about to give birth, she had a disturbing dream in which it seemed
that she was giving birth to a wolf.
Andrew Corsini was born
in 1301, and, as he arrived at adulthood, he appeared to be far closer to fulfilling
Gemma’s alarming premonition than to fulfilling the vow that she had undertaken
on his behalf, for he was indeed living like a wild animal, devoting himself
not to the service of God but to the pursuit of drink, gambling and sex.
Perceiving Andrew intent
on self-destruction (in this life and the next), Gemma decided to reveal to him
both her original act of consecration and her subsequent nightmare, and Andrew
was so impressed by what she told him that he underwent a dramatic conversion,
racing off to the nearest church to pray at the altar of Our Lady.
Being a man who never did
things by halves (whether in pursuit of the pleasures of vice or the joys of
virtue, his commitment to his goal was invariably wholehearted), Andrew
resolved never to return home, and, in 1318, chose instead to join the
Carmelites of Fiesole near Florence.
He embraced Carmelite
life with characteristic zeal, seeking to atone for past sins and to subdue
existing passions (which at this early stage were, presumably, as fiery as ever)
by throwing himself into prayer, hard work and humiliations at every available
opportunity. (The love of humiliation and self-abnegation which is such a part
of the Carmelite tradition as exemplified by, for example St Thérèse of
Lisieux, was very much part of Andrew’s approach to religious life).
Having been ordained to
the priesthood in 1328 he was so concerned to avoid the lavish celebrations
(musical and culinary) which his justifiably proud family were planning that,
on the day designated for his first celebration of Mass, he contrived to spirit
himself away to a small hermitage were he was able to celebrate Mass in quiet
and humble solitude.
In 1349 Andrew was
elected bishop of Fiesole (near Florence), but, conscious of his own
unworthiness (as he saw it), and reluctant to assume a role which would
inevitably compromise a personal spirituality which was grounded in radical
humility, he initially withdrew to the Carthusian monastery of Enna.
Having been prevailed
upon to accept episcopal consecration, Andrew discovered that his aristocratic
connections together with his natural empathy for the poor and lowly were the
ideal qualifications for a bishop at a time when promoting social cohesion was
as much a part of the function of a bishop as was purely spiritual leadership,
and no less a figure than Pope Urban V made use of Andrew as a kind of
troubleshooter in situations of civic and political conflict.
Whereas previous bishops of Fiesole had lived in
Florence, Andrew elected to live among his own flock in Fiesole, and was thus
able to develop a genuine bond with those whom he served.
He was always assiduous
in the service of the poor, meeting their material and spiritual needs, and
insisting, not just on Maundy Thursday but every Thursday, on washing the feet
of poor in conformity with Our Lord’s injunction (resulting, on one occasion,
in the miraculous healing of a man whose feet were severely ulcerous).
Although he was now a
bishop, Andrew never forgot that he was also a Carmelite, and, far from
relaxing his penances and austerities, actually added to them, supplementing
his hair shirt with an iron girdle, and sleeping on the floor on a scattering
of vine-branches.
He also dedicated himself
to the restoration of church buildings and to the reformation of the clergy,
many of whom had grown lax, wearing secular clothes and indulging in those same
vices which Andrew had abandoned after his conversion.
He died aged 71 in
January 1373, having been struck down with fever while celebrating Mass on
Christmas Eve. He was buried (curiously, considering that he was a Carmelite)
in the Franciscan church in Florence, which soon became associated with
miracles, and his status as a saint was recognized by public acclaim im
SOURCE : https://saintsandblesseds.wordpress.com/2009/05/17/st-andrew-corsini/
La chiesa
di Sant'Andrea (Sant'Andrea Corsini)
o,
come è localmente conosciuto, il convento dei Cappuccini,
Sant'
Andrea Corsini Vescovo
Firenze,
1301 - Firenze, 6 gennaio 1373
Andrea della nobile
famiglia fiorentina dei Corsini, nacque nel 1301. Vestì l'abito di frate
carmelitano. Dopo la sua ordinazione sacerdotale, venne mandato a completare
gli studi nell'università di Parigi. Tornò a Firenze quando già imperversava
l'epidemia della peste, descritta da Boccaccio. Venne eletto superiore
provinciale dell'Ordine nel 1348 e, due anni dopo, essendo morto di peste il
vescovo di Fiesole, Andrea fu chiamato a succedergli. Per ventiquattro anni
resse la diocesi di Fiesole. Della sua carità beneficiarono i poveri. Della sua
opera di pacificatore trassero vantaggio non solo i battaglieri comuni toscani,
ma anche la città di Bologna, dove il papa Urbano V lo mandò a mettere pace tra
i cittadini, sobillati dai Visconti, e che lo compensarono anche con il
carcere. Morì il 6 gennaio 1373 e il suo corpo venne seppellito nella
fiorentina chiesa del Carmine. Fu canonizzato nel 1629. (Avvenire)
Etimologia: Andrea =
virile, gagliardo, dal greco
Emblema: Bastone
pastorale
Martirologio Romano: A
Fiesole in Toscana, sant’Andrea Corsini, vescovo, dell’Ordine dei Carmelitani:
insigne per la sua vita austera e per l’assidua meditazione delle sacre
Scritture, restaurò i conventi devastati dalla peste e governò con saggezza la
sua Chiesa, portando conforto ai poveri e riconciliando i nemici.
Andrea, della nobile famiglia fiorentina dei Corsini, nacque nel 1301, l'anno in cui Dante Alighieri veniva bandito dalla sua città, divisa e turbolenta. Sua madre, prima di metterlo al mondo, disse di aver visto in sogno il suo figliolo nelle sembianze di un lupo, trasformato poi in agnello. In gioventù Andrea pare sia stato davvero "una testa calda", un lupo, o meglio un giovane leone, come si direbbe oggi per definire quel tipo di giovane arrogante, spendaccione e ozioso. Andrea, pur nel frastuono della gaia e rissosa Firenze, udì il soffio dello Spirito, che si tradusse in un irresistibile richiamo alla mistica pace del Carmelo.
A uno zio che tentava di riportarselo a casa, prospettandogli un eccellente matrimonio, rispondeva: "Che ne farei di questi beni, se poi non avessi la pace del cuore?". Andrea nascondeva sotto il saio un cilicio, ancora conservato, tutto irto di punte di ferro, e andava di porta in porta a chiedere l'elemosina, senza evitare quelle case in cui un tempo si recava a far baldoria con gli amici. Dopo la sua ordinazione sacerdotale, venne mandato a completare gli studi nell'università di Parigi.
Tornò dal soggiorno parigino più irrobustito non solo culturalmente, ma anche nello spirito. Durante il viaggio di ritorno, narrano i suoi biografi, operò alcune prodigiose guarigioni. Tornò a Firenze quando già imperversava l'epidemia della peste, descritta dal Boccaccio. Venne eletto superiore provinciale dell'Ordine nel 1348 e, due anni dopo, essendo morto di peste il vescovo di Fiesole, Andrea fu chiamato a succedergli. Cercò di sottrarsi all'alto incarico, di cui si reputava indegno, andando a nascondersi in un lontano eremo, ma il suo nascondiglio venne scoperto da un fanciullo.
Andrea interpretò quell'episodio come un invito all'obbedienza e accettò la nomina. Per ventiquattro anni resse la diocesi di Fiesole, non sempre con la mansuetudine dell'agnello, poiché il suo rigore ascetico e la sua assoluta dedizione al ministero pastorale non erano sempre graditi a coloro che non ponevano eccessivo zelo nel servizio del Signore. Della sua carità beneficiarono soprattutto i poveri. Della sua opera di pacificatone trassero vantaggio non solo i battaglieri comuni toscani, ma anche la città di Bologna, dove il papa Urbano V lo mandò a mettere pace tra i cittadini, sobillati dai Visconti, e che lo compensarono anche con il carcere. Morì il 6 gennaio 1373 e il suo corpo venne seppellito nella fiorentina chiesa del Carmine. Fu canonizzato nel 1629.
La Chiesa lo ricorda il 6 gennaio, mentre i Carmelitani Scalzi ne fanno memoria il 9 gennaio.
Autore: Piero Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/31350
Église
de Saint André Corsini, Rome, quartier Casal Morena
S.
Andrea Corsini
Vescovo
I
primi anni
I dati storici sui primi anni della vita di Andrea Corsini, purtroppo, sono
scarsi.
Egli nacque a Firenze da
Niccolò e Gemma degli Stracciabende.
Gli studiosi non sono
concordi sulla data della sua nascita: con probabilità si può affermare che
egli nacque tra il 1315 ed il 1318.
Scelse di entrare
nell’Ordine Carmelitano intorno all’anno 1331 nel convento di Firenze, eretto
Studium Generale con facoltà di conferire i gradi accademici.
Infatti fra Andrea
consegue il grado di lettore e di baccelliere e nel 1347 insegna le Sentenze di
Pietro Lombardo.
Il Capitolo Generale di
Milano, nell’anno 1345 dispone che entro sette anni egli consegua il magistero,
per insegnare Sacra Scrittura presso lo Studium di Parigi.
Priore provinciale di Toscana
Nel 1348 partecipò al Capitolo Generale celebrato a Mezt, in Alsazia e fu
nominato provinciale di Toscana.
Gli fu posto sulle spalle
il pesante fardello di reggere la Provincia in un momento drammatico della
storia: in quel periodo morirono di peste oltre 100 religiosi e tutti i
chierici, che studiavano a Montepellier nella Francia meridionale, dove la
peste era scoppiata nel 1347.
Durante il breve tempo in
cui esercitò questo incarico, Andrea animò i religiosi alla speranza e diede
impulso alla costruzione della chiesa del Carmine di Firenze.
Vescovo di Fiesole
Il 13 ottobre 1349 Clemente VI lo nominò Vescovo di Fiesole.
La bolla è emessa da
Avignone dove il Papa risiedeva.
Il Papa lo promuove al
governo della Chiesa fiesolana, confidando che sotto la sua direzione, con
l’aiuto di Dio, sia condotta a sempre maggiore incremento.
Non si conosce la data
della consacrazione episcopale.
Tra i vescovi consacranti
c’era certamente Angelo Acciaioli, Vescovo di Firenze e la cerimonia si tenne
in Santa Maria del Fiore.
Non si sa nemmeno quando
ha fatto l’ingresso in diocesi, ma il 19 gennaio è ancora al Carmine di Firenze
in funzione di Priore provinciale e il 28 marzo risulta il primo atto del suo
ministero episcopale.
Quindi fu consacrato in
questo lasso di tempo.
Andrea sentiva impellente
il dovere di esercitare la missione del buon pastore che, come Gesù, deve
instaurare con le pecorelle rapporti di comunione di vita e di amore reciproco;
ma per questo doveva stare in mezzo a loro e non fare come il mercenario che si
allontana.
Andando a Fiesole egli
aveva fisso nella mente un programma che si impegnò subito a realizzare.
Rompendo la tradizione
dei vescovi fiesolani, che da oltre un secolo risiedevano a Firenze, presso la
Chiesa di S. Maria in Campo, fissò la sua residenza presso la chiesa
cattedrale, che era stata edificata nel 1028 e finita sotto il vescovato di
Jacopo il Bavaro.
Era di modeste
dimensioni, ma egli vi intraprese un’imponente opera di restauro.
Ridusse la parte
posteriore a due piani per evitare che l’acqua, scendendo dalle rocche
sovrastanti la città, penetrasse nella cattedrale, mentre la facciata ha
conservato il disegno primitivo.
Quasi a complemento dei
lavori in cattedrale, nel 1371 sant’Andrea realizzò il nuovo coro, luogo di
preghiera dei canonici.
Il Riformatore
Se sant’Andrea ebbe a cuore il decoro degli edifici e delle chiese, maggiore
impegno mise per la riforma dei costumi, caduti in una certa rilassatezza
specialmente dopo i due anni del terribile flagello della peste.
Per ricondurre il popolo
alla pratica cristiana fece perno sui sacerdoti, particolarmente sui parroci,
imponendo la residenza come egli stesso aveva fatto con l’esempio, stabilendosi
nel suo palazzo vescovile.
Le sue visite pastorali
furono minuziose: molte chiese erano in disordine; grave era l’ignoranza e la
trascuratezza anche dei doveri più elementari sia da parte dei fedeli che dei
sacerdoti.
Richiamava tutti con
fermezza e carità, ma con i recidivi applicava le pene canoniche e privava del
beneficio e dell’ufficio gli incorreggibili.
Per tenersi al corrente
dello stato della diocesi, estesa e difficile a percorrersi nella zona montuosa
del Casentino, nel 1353 istituisce suo vicario don Dionisio, priore di S.
Maria.
Per la formazione morale
e spirituale dei seminaristi, nel 1372 erige una confraternita di sacerdoti,
intitolata alla Santa Trinità, con il compito di istruirli e prepararli alla
vita sacerdotale e apostolica.
Questa associazione
anticipa la funzione dei seminari, che il Concilio di Trento istituirà due
secoli dopo.
Il Padre dei poveri
La virtù che manifestò più di ogni altra la sua intensa vita spirituale fu la
beneficenza verso i poveri.
Povero egli stesso, aveva
voluto che la sua curia fosse composta di sole sei persone, fra le quali due
frati del Carmine di Firenze, per vivere con loro secondo lo spirito del
Carmelo.
Soccorreva i poveri
personalmente alla porta dell’episcopio e sentiva questo atto come un dovere
proprio del vescovo.
Ma lo chiamava anche una
voce più alta di quella della sua natura: nei pellegrini, negli infelici, nei
malati, nei diseredati vedeva Gesù che lo incoraggiava e gli diceva: “Quello
che avete fatto per i più piccoli dei miei fratelli lo avete fatto a me” (Mt
25,40).
Considerava se stesso
padre e amministratore dei poveri.
Tolto il necessario, il
resto apparteneva ai poveri ed il vescovo ne era semplice amministratore.
Una delle conseguenze più
dolorose, lasciate dalla peste del 1348, fu la miseria in cui era caduto un
gran numero di famiglie, rimaste prive dei loro principali sostegni economici.
Era grande il numero dei
bambini che avevano perduto i genitori e si trovavano senza cure.
A ciò si aggiunse più
tardi una terribile carestia per la quale la condizione dei poveri divenne più
disagiata.
Con uguale amore assisteva
i malati, che si trovavano nelle proprie case o negli ospedali, e vigilava
personalmente, perché le rendite, destinate agli ospedali, fossero amministrate
con giustizia.
Concorse efficacemente
all’erezione di un ospedale a Cristoforo di Perticaia.
La sua carità verso i
bisognosi deve aver prodotto profonda impressione se nel necrologio del Carmine
di Firenze è ricordato come virtute caritatis famosus, elemosinis deditus.
L’angelo della pace
Con tutte le forze cercò di attenuare le contese e le discordie di quei tempi:
i comuni si laceravano a vicenda e nella stessa città le avverse fazioni e i
partiti politici dividevano gli animi e suscitavano guerre sanguinose.
Andrea predicava
instancabilmente la pace e la concordia e alle sue prediche accorrevano anche
cittadini di Firenze e dei paesi vicini.
Nelle cause e nei litigi
ricorrevano a lui non solo gli ecclesiastici e i ricchi mercanti di Fiesole e
di Firenze, ma anche i potenti cittadini di Prato, Pistoia e di altre città.
Dal suo stesso volto
traspariva un animo pieno di pace.
Non fu mai sentito parlare con ira, ma sempre con soavità e dolcezza: virtù che egli usava anche nel correggere i sudditi, ma che non gli impedivano di infliggere salutari penitenze, quando non c’era altro rimedio al male.
Il transito al cielo
Morì il 6 gennaio 1374 (1373, secondo il computo fiorentino).
I canonici di Fiesole
vollero seppellire il loro vescovo nella sua cattedrale, nonostante la sua
disposizione testamentaria, nella quale chiedeva di essere tumulato al Carmine
di Firenze.
I religiosi, forti della
volontà del confratello e forse con l’assenso del fratello Neri, succedutogli
nella cattedrale fiesolana, la notte del 2 febbraio portarono il corpo a
Firenze; in seguito gli fu data sepoltura in un monumento marmoreo, fatto
erigere dal fratello Matteo e dai nipoti nella stessa chiesa del Carmine, dove
tuttora riposa.
SOURCE : http://carmelit.org/figure-carmelitane/s-andrea-corsini/
ANDREA
Corsini, santo
di Ludovico Saggi - Dizionario Biografico degli Italiani -
Volume 3 (1961)
ANDREA Corsini,
santo. - Nacque in Firenze all'inizio del sec. XIV, uno tra i dodici figli di
Niccolò Corsini e Gemma degli Stracciabende.
La prima menzione che si
ha di lui è del 3 ag. 1338: in un mandato di procura egli èdiciottesimo tra
cinquantadue religiosi del convento del Carmine di Firenze. Nella seconda metà
dell'aprile 1343 (il doc. è datato 1344, secondo lo stile pisano) lo troviamo
in Pisa, in un contratto tra i religiosi e la compagnia dei Battuti. Nel
capitolo della provincia toscana del 1344 fu destinato consigliere del convento
di Firenze e baccelliere: e tale ci appare dal i giugno di quell'anno sino al
maggio 1347, mentre nel'capitolo del successivo 15 giugno, oltre a esser
confermato consigliere, fu istituito lettore del medesimo convento. Nell'anno
1348 si recò in Francia per il capitolo generale dell'Ordine a Metz: vi fu
istituito superiore della provincia toscana, carica che ricoprì sino ai primi
giorni del 1350, anche dopo la designazione a vescovo di Fiesole. Gli atti del
suo provmcialato meno che biennale dovettero tener conto della grave situazione
venutasi a creare a causa della peste nera: il Necrologio del Carmine di
Firenze ricorda più di cento morti negli anni 1348-49. Ciononostante non subì
sosta la fabbrica della chiesa del Carmine; ed è proprio un rendiconto di
danari per detta fabbrica l'ultimo atto registrato del suo provincialato, il 9
genn. 1350. Intanto, con bolla del 13 ott. 1349, Clemente VI lo aveva nominato
vescovo di Fiesole, sede rimasta vacante per la morte di "Filignus Oliveri
Carboni". Contemporaneamente, il papa aveva comunicato la nomina al
capitolo della cattedrale, al clero e al popolo della diocesi, e dava l'indulto
per la consacrazione. La iscrizione sepolcrale dirà che "fu rapito dal
Carmelo alla Chiesa ed alla mitra flesolana": da qui forse è nata la
leggenda della fuga presso la Certosa e della successiva accettazione della
nomina a vescovo, in seguito ad una visione. Non sappiamo quando arrivasse la
lettera di nomina, ma troviamo A. nel convento di Firenze il 29 ott., 27 nov. e
6 dic. 1349, come provinciale; quindi non era possibile che si ecclissasse
troppo a lungo: ingiustificata, oltre che vana, fu perciò la fretta dei canonici
a eleggere un altro candidato (senza dire che tale diritto di elezione era
stato loro revocato dal papa).
Non sappiamo quando
avvenisse la consacrazione né l'insediamento in Fiesole: il primo atto di
episcopato conservatoci porta la data del 28 marzo 1350. Egli ruppe la
tradizione invalsa da oltre un secolo secondo cui i vescovi di Fiesole
risiedevano in Firenze presso la chiesa di S. Maria in Campo. Volle esser
sempre vicino al suo popolo e alla sua cattedrale, che pur minacciava rovina,
nel suo palazzo episcopale, anche se bisognoso di restauri e di arredamento.
Limitò al minimo indispensabile le sue esigenze, ridusse a sei il numero dei
familiari, insieme con i quali e con due religiosi del Carmine condusse vita
monastica, vestendo l'abito dell'Ordine, portando una catenella di ferro ai
fianchi (ancor oggi conservata). Di scrupolosa esattezza, teneva egli stesso i
registri di amministrazione della casa, della mensa vescovile, dei contributi
al papa; controllava e dirigeva le varie opere delle chiese e degli ospedali;
gli stessi domestici affidavano a lui le somme raggranellate nel tempo del loro
servizio. Rivendicò a sé la collazione dei benefici ecclesiastici,
svincolandoli da ogni specie di mercatura; volle che i beneficiati avessero gli
ordini; teneva abitualmente due vicari che lo coadiuvassero nel governo della
diocesi, mentre un terzo fu istituito per il Casentino, troppo distante da
Fiesole; si rendeva personahnente conto della situazione religiosa per mezzo
delle visite canoniche. C'era bisogno di vigilanza, specialmente sulla condotta
del clero che lasciava a desiderare: ignoranza, cattivi costumi, giochi, abito
secolare; parecchi venivano obbligati a presentarglisi entro uno spazio di
tempo per esser riesaminati; in nessun modo sopportava i chierici mancanti ai
doveri della castità; brevi scadenze di tempo erano assegnate anche a coloro
che non risiedevano nelle loro parrocchie, e se non ubbidivano venivano puniti
con la revoca del benefizio. Allo scopo di avere per l'avvenire chierici
migliori, nel 1372 istituì una confraternita di sacerdoti i quali con,
l'esempio e con l'opera contribuissero alla formazione scientifica e morale dei
futuri leviti. Al suo esempio personale aggiungeva il ministero della
predicazione, sì che una delle lodi scolpite sul sepolcro poté dirlo
"meraviglioso per l'esempio della vita e l'eloquenza". Né minore fu
la cura posta nel soccorrere i bisognosi. Definì se stesso "padre ed
amministratore dei poveri". Questi non mancavano, specialmente nei primi
anni in cui fu vescovo: eredità della peste del 1348-49; ed è proprio una
disposizione in loro favore il primo atto documentato del suo episcopato del 28
marzo 1350. Era esigente nel rivendicare i proventi dei pii legati, perché
necessari per i poveri (ai quali dava "per amore di Dio") e per il
restauro e l'arredamento di varie chiese. Severa vigilanza esercitava anche sui
proventi destinati agli infermi e ai pellegrini. Per quanto riguarda lo stato
degli edifici sacri, egli continuò il restauro della cattedrale, già iniziato
dal suo predecessore. Restaurò la facciata, rifece, ahneno in parte, il tetto;
fece eseguire il nuovo coro dal maestro Pietro Lando di Siena, spendendoci 144
fiorini d'oro: oggi rimane solo la cattedra episcopale. Restaurò e abbellì
anche il palazzo vescovile, forse con la speranza che i suoi successori si
invogliassero a rimanervi. Restaurò varie altre chiese, tra cui quella- di S.
Maria in Campo in Firenze (appartenente al vescovo di Fiesole); ebbe
particolare cura della chiesa di Figline Valdarno: qui volle una stanza per sé
ove potersi trattenere, essendo una frazione lontana da Fiesole; il 10 giugno
1368 consacrò l'altare maggiore e il 25 marzo seguente quello della Madonna
nella Badia fiesolana. Istituì un monastero che poi si trasferì in Firenze e fu
detto delle Romite di S. Maria del Fiore, o di Lapo. Al convento del Carmine
donò ventiquattro volumi di argomento vario.
L'ultima partita segnata
di suo pugno è la donazione di una ricca pianeta al capitolo della cattedrale:
28 dic. 1373, nove giorni prima della morte.
Rimangono inoltre
attestati dell'opera da lui svolta per la pacificazione degli affinii:
ecclesiastici e ricchi mercanti di Firenze e Fiesole, potenti cittadini di
Prato, Pístoia e altre città ricorrevano a lui come ad arbitro imparziale e
incorruttibile. Non ugualmente documentata è la missione di pace di cui sarebbe
stato incaricato dal papa nella città di Bologna, ricondotta all'obbedienza
della S. Sede contro le mene dei Visconti di Milano. Ne riferisce il Del
Castagno dal racconto avutone in Firenze dal card. Albergati. Non se ne conosce
però l'anno, ed il P. Caioli opina che si tratti di una confusione con la
missione, ben nota, di un altro santo carmelitano, s. Pier Tommaso, nel 1364.
A. morì il 6 genn. 1374
(1373 secondo lo stile fiorentino).
Il Del Castagno racconta
che dalla Vergine fu preavvertito del trapasso la notte di Natale 1373 e
riferisce altri fatti prodigiosi. Il clero fiesolano, nonostante la
disposizione testamentaria del santo di voler esser sepolto al Carmine di
Firenze, lo seppellì nella propria città. Ma i religiosi di Firenze non si
diedero per vinti: forse con l'assenso del nuovo vescovo, Neri Corsini,
fratello di A., nominato il 17 gennaio, la notte del 2 febbraio si recarono a
Fiesole, trafugarono il corpo e lo portarono a Firenze, ove fu accolto da tutto
il clero osannante, esposto tre giorni alla vista del popolo e poi sepolto.
Dodici anni dopo, ancora incorrotto, fu messo nel monumento erettogli dai
familiari nella chiesa del Carmine: monumento distrutto in un incendio nel 1771
(si riuscì però a salvare il corpo), ma in tutto simile a quello del fratello
Neri, ancor oggi conservato nei chiostri di S. Spirito. Vi fu apposta
l'epigrafe latina attribuita dal Del Castagno a Coluccio Salutati.
La più antica memoria
biografica di lui è quella del Catalogo dei Santi carmelitani, della fine del
XIV o inizio del XV sec., contenente l'affermazione di santità, il vescovato
flesolano, la morte e sepoltura, i miracoli, ricordati in generale, e la
trascrizione dell'iscrizione sepolcrale - posta nel 1385 - ove si parla della
sua carità verso i poveri, della sua facondia oratoria e si riferisce il giorno
preciso della morte. Bisogna poi arrivare alla metà del sec. XV per avere una
prima Vita. È quella, assai
discutibile, attribuita al carmelitano Piero Dei Castagno, che tessé il
panegirico del santo nel 1440 davanti a numeroso popolo fiorentino desideroso
di ascoltare le gesta del suo illustre concittadino dal quale proprio in quei
giorni si diceva avesse ottenuto la grazia segnalata della vittoria di Anghiari
contro le truppe del Piccinino. La Vita è
nel cod. Vat. lat. 3813, ff.
28v-47v, della fine del sec. XV pervenuto alla Biblioteca Vaticana il 21 ag.
1601. Un sunto (con qualche particolare più sviluppato) in latino, di anonimo,
trovavasi in un ms. di Giov. Gilleman (m. 1484) e fu edito da L. Surio, De probatis SS. historiis, I,
Coloniae 1570, pp. 143-148; lo stesso sunto, ma in italiano, forse coevo, fu
edito da un codice di Casa Corsini in Firenze nella Riv. stor. carmelitana, I (1929-30), pp. 8-20: era già stato
pubblicato da un codice della Magliabechiana, ma adattato l'italiano alla
moderna, dal p. Santi Mattei, Vita di s. A.C., Firenze 1872. La Vita di
Del Castagno fu pubblicata la prima volta dal p. Domenico di Gesù, Acta canonizationis s. A.C., Parisiis
1639, pp. 171-224, e le note pp. 225-244; non però direttamente dal cod. Vat.,
bensì da una trascrizione fornitagli da R. Berthelot, carmelitano e vescovo
suffraganeo di Lione. Dal p. Domenico, premettendovi una introduzione, la
ripubblicarono i Bollandisti, Acta
Sanctorumn, Ianuarii, II, Antverpiae 1643, pp.1061-1073. Un confronto col
cod. Vat. mostra delle varianti non solo nel latino (generalmente
migliorato), ma che toccano la sostanza del testo. Di seguito a tale Vita i
Bollandisti ripubblicarono anche la latina dell'anonim (ibid., pp. 1073-1077).
Praticamente, tutte
le Vite dipendono dal Del Castagno, fonte per altro di scarsa
attendibilità. Del resto, l'attribuzione al Del Castagno della Vita del
cod. Vaticano non è del tutto certa, almeno nel significato pieno della parola.
Nel testo si parla di lui come panegirista del santo nel 1440 e si afferma che
"quasi tutto ciò che è stato detto lo predicò pubblicamente avanti ai
cardinali", ecc., ma vi si parla più volte anche dello scrittore che ha
estratto racconti di miracoli dalle imbreviature notarili: "ego scriptor
extraxi"; parole che vengono prese come segno di modestia di Del Castagno
a non volersi dire autore, ma che invece possono significare che il redattore
fu un altro, anche se si servì per la maggior parte degli appunti della predica
di Del Castagno. Detto redattore peraltro sarebbe contemporaneo, o comunque
anteriore al 1466. In tale ipotesi si capirebbero più facilmente nel Del
Castagno le molte lacune ed errori che con facilità si sarebbero potute
evitare. Egli, infatti, trovandosi all'improvviso a dover predicare davanti a
un popolo convinto dell'intervento del santo nell'esito della battaglia, e in
mezzo a straordinari preparativi di festa, non ebbe il tempo o il modo di
informarsi come avrebbe dovuto, consultando almeno quei libri di
amministrazione che pur aveva nella libreria del suo convento. Libri che non si
preoccupò nemmeno di consultare chi (egli stesso o altri) con più calma trovò
pur modo di indagare tra gli atti notarili per trovarvi i miracoli: al popolo
questi interessavano di più, e l'agiografo fu pronto a soddisfarlo. Il
carattere di panegirico della compilazione è evidente, specialmente là ove
prende a guida le parole dell'inno dei Confessori. Non si vuol dire con questo
che l'autore abbia inventato i racconti, possiamo anzi supporre che essi siano
l'eco della tradizione orale, più ricca per il periodo episcopale della vita
del santo. Ma è pur vero che era necessario, alla luce di una indagine critica,
rifondere tutte le notizie in un corpo organico. Soltanto nel 1929, però, per
merito del p. Paolo Caioli, gli studi agiografici su A. hanno compiuto un
notevole progresso. In occasione della recensione del suo libro si sono udite
tuttavia delle voci che reclamano una indipendenza ancora maggiore dal Del
Castagno: e non a torto.
In realtà, il Del
Castagno può essere accettato (e nemmeno sempre) quando riferisce cose da lui
personalmente viste o udite; per il resto - specialmente per il periodo di vita
religiosa del santo - molti elementi sono da accogliersi come topoi di una
tradizione agiografica. Tra questi sono, ovviamente, la sterilità della madre e
il conseguente voto di offrire il primogenito alla Vergine, nonché la vita
sregolata del giovane sino ai 15 anni; non sono confermati: il sogno della
madre che credette di partorire un lupo; la data di nascita (30 nov. 1301); i
particolari dell'ingresso in religione e della professione; i prodigi operati
prima e dopo il sacerdozio; la celebrazione della prima messa nella cappella di
S. Maria delle Selve presso Firenze e l'apparizione della Madonna in tale
occasione; la fuga alla Certosa per non accettare il vescovato; la missione di
pace a Bologna; l'attribuzione della iscrizione sepolcrale a Coluccio Salutati.
È, per altro, accertato
che la madre non si chiamava Pellegrina, ma Gemma (e inutilmente si è pensato a
due mogli di Niccolò Corsini); il priore generale dei carmelitani, al cui nome
il santo emise la professione religiosa, non fu certamente Giovanni Ballester.
Non è vero inoltre che il santo studiò tre anni a Parigi né che passò per
Avignone per visitare suo cugino Piero, divenuto cardinale nel 1369; non fu
priore dei convento del Carmine di Firenze; l'elezione a vescovo di Fiesole non
avvenne nel 1362, ma nel 1349, né fu quello descritto il modo di elezione (cioè
da parte dei capitolo); assurdo che il corpo del santo, trasportato da Fiesole
circa un mese dopo la morte, fu tenuto seduto in cattedra, come se fosse vivo,
sino al 1440: ciò che peraltro non si sa come accordare con l'altra notizia,
falsa anch'essa, che gli fu costruito il sepolcro nel 1375. Inoltre il Del
Castagno mostra di ignorare completamente che il santo fu anche priore
provinciale di Toscana.
L'entusiasmo suscitato
dalle virtù di A. non si spense dopo la sua morte, anzi venne alimentato dai
favori che il popolo attribuiva ai suoi interventi miracolosi, tra i quali il
più celebre sarebbe stato quello della battaglia di Anghiari, dell'anno 1440.
La vittoria ad Anghiari,
infatti, avvenne dopo una processione alla tomba di A., che sarebbe stata da
lui stesso richiesta, il 5 giugno 1440. Il 29 dello stesso mese l'esercito del
Piccinino venne sconfitto.
Le celebrazioni che si
tennero, con particolare risalto, intorno al corpo di A., in seguito alla
vittoria furono considerate equivalenti a una beatificazione, tanto più che
Eugemo IV permise di ripeterle annualmente. Una speciale
"provvisione" del Comune di Firenze stabilì che ogni anno in perpetuo,
nella seconda domenica di giugno, i Signori e i Sei della Mercanzia con i
Capitani delle Arti andassero con solennità alla chiesa del Carmine per offrire
cera all'altare del b. Andrea, il cui corpo doveva esser esposto alla vista del
popolo; inoltre, stabilì che ogni anno, il 29 giugno, con la somma di 70
fiorini d'oro si vestissero 20 poveri, con l'obbligo di andare alla chiesa di
S. Piero Maggiore a fare offerta e assistere alla messa solenne. Con una nuova
"provvisione", nel 1466, le autorità si dispensarono dalla
processione, e dei 70 fiorini si stabilì di usame 30 per vestir novizi
carmelitani, e i rimanenti 40 per 12 poveri.
Del 1465 e 1466 sono le
forti istanze della Signoria al papa per la solenne canonizzazione; il papa
nominò una commissione al riguardo, ma bisognò arrivare al 29 apr. 1629 per
assistere alla solenne cerimonia in Vaticano. L'ufficio liturgico però già si
celebrava a Fiesole e nell'Ordine carmelitano.
Oggi il corpo del santo
riposa nella cappella Corsini al Carmine di Firenze, inaugurata il 26 ott.
1683. Architetto ne fu Francesco Silvani; G. B. Foggini scolpì i tre grandi
bassorilievi e Luca Giordano dipinse nella cupola la gloria del santo.
Un'altra cappella in suo
onore fu costruita in Roma nel 1734, a S. Giovanni in Laterano, da papa Clemente
XII (Corsini). Il disegno è dell'architetto fiorentino Alessandro Galilei, e vi
lavorarono il Pincellotti, il Comacchini, il Maini, il Monaldi, il Bracci ed il
Montauti; sono illustrate in marmo le scene della vita del santo. Sull'altare è
copia del quadro dipinto da Guido Reni in occasione della canonizzazione
(l'originale alla galleria Barberini). In questa cappella volle esser sepolto
Clemente XII.
La festa del santo si
celebra il 7 gennaio al Carmine di Firenze, e il 4 febbraio dalla Chiesa universale.
Fonti e Bibl.: La più
recente edizione dei Catalogus
sanctorum è quella fatta da B. Xiberta in fine al vol. De visione
S. Simonis Stock, Roma 1950. La descrizione del cod.Vat. 3813 è in Analecta Bollandiana, XVII(1898), pp.
314-317.
Potrà esser utile sapere
che una copia del raro libro del p. Domenico di Gesù, Acta canonizationis S. A. C.,
con la prima ediz. della biografia di Del Castagno, è nella Bibl.
Vaticana, Barber. JJ.I.30. Per
il resto si rimanda a P. Caioli, O. Carm., S. A. C. carmelitano e vescovo di Fiesole, Firenze
1929. Tra le recensioni a questo vol. portano contributi: Anastasio di S.
Paolo, De S. A. C., in Analecta
Ordinis Carmelitarum Discalceatorum, IV(1930), pp. 238-250; R. Lechat,
in Analecta Bollandiana,
XLVIII(1930), pp. 432-434.
Utili anche gli studi di
A. Cuschieri La biografia di S. A. C. nel secolo e
nell'Ordine carmelitano, in Riv. stor. carmelitana,
I (1929-30), pp. 21-39; B. Zimmerman, Alcune osserv. sul "S. A. C." dei
P. Paolo Caioli Carm., ibid.,
II (1930-31), pp. 37-40.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-andrea-corsini_(Dizionario-Biografico)
Den
hellige Andreas Corsini (1302-1373)
Minnedag: 4.
februar
Den hellige Andreas Corsini (it: Andrea) ble født den
30. november 1302 i Firenze i Toscana i Italia. Det var festdagen
for den hellige apostelen Andreas, som han
ble oppkalt etter. Den kjente og mektige Corsini-familien var en from familie.
Hans fødsel var en frukt av foreldrenes bønner, og før sin fødsel ble han
konsekrert til Gud ved et løfte. Men Andreas var en egensindig ung adelsmann
med et vanskelig gemytt, og han brukte sine penger på et lastefullt liv og
festglade dårlige venner.
En dag tok moren,
Peregrina, Andreas til side og formanet ham alvorlig og fortalte om sin dypeste
frykt. Like før hans fødsel hadde hun drømt at hun fødte en ulv, som ble
forandret til et lam da den gikk inn i en kirke. Andreas forsto at han virkelig
levde som et vilt dyr. Han lusket av gårde til karmelittkirken i Firenze hvor
han ba ved Maria-alteret og ble en ny mann.
Andreas bestemte seg i
1318 for å gå inn i karmelittordenen (Ordo Fratrum Beatae Mariae Virginis
de Monte Carmelo – OCarm) i Fiesole ved Firenze. Han viet seg helt sitt
nye liv og levde i streng bot, stillhet og bønn, og han etterstrebet lydighet
til selv den laveste i huset. Hans overordnede satte ham til de simpleste
oppgaver, som å vaske kopper. I ydmykhet og bot gikk han rundt i gatene og
tigde, foraktet av dem han en gang kjente.
Hans fremgang i studiene
var stor, spesielt i teologi og i de hellige skrifter. Han ble presteviet i
1328. Hans fornemme familie hadde forberedt den vanlige store festen til den
dagen han skulle feire sin første messe, men han rømte unna denne verdslige markeringen
av sin nye stand og trakk seg tilbake til et lite kvinnekloster, hvor han
feiret sin første messe i ro og fred.
Etter å ha forkynt en tid
i Firenze, dro han til universitetet i Paris for å fullføre studiene. Der
studerte han i tre år og bodde i karmelittklosteret ved foten av
Montagne-Sainte-Geneviève i krysset mellom Rue Basses-des-Carmes og Rue des
Carmes. Deretter flyttet han til Avignon for å studere under sin onkel,
kardinal Corsini. Ved hjemkomsten til Firenze i 1332 ble han valgt til prior for
kommuniteten der. Han ble berømt for sitt asketiske liv og sin makt til
omvendelse. Blant dem han brakte tilbake fra et verdslig til et religiøst liv,
var sin fetter Johannes Corsini, en beryktet gambler. Han ble kjent som
Firenzes apostel og ble kalt profet og undergjører (Thaumaturgos). Han ble
valgt til karmelittenes provinsial i Firenze ved generalkapitlet i Metz i 1348.
Da biskopen av Fiesole
ved Firenze døde i Svartedauden i 1349, ble Andreas den 13.oktober 1349
enstemmig valgt til hans etterfølger. Han mente selv at han var uverdig et
slikt embete, så han flyktet bort og gjemte seg i kapittelhuset i det
kvinnelige karteuserklosteret Enna. Man holdt på å gi opp å velge en annen da
et barn oppdaget ham og avslørte hans gjemmested, og han ble tvunget til å
akseptere bispeembetet.
Som biskop mangedoblet
han sin askese, med daglige botsøvelser, og han bar hårskjorte og jernlenke og
daglig resiterte han syv botssalmer og helgenlitaniet mens han pisket seg selv,
og natten tilbrakte han på en seng av vingreiner lagt på golvet. Han drev et
aktivt veldedig arbeid for de fattige, ofte i hemmelighet, og siden han hadde
blitt født inn i en rik familie, fant han det passende å finne fattige menn og
vaske deres føtter hver torsdag. Han gjorde seg særlig bemerket for evnen til å
bilegge krangler. Han ble derfor brukt som fredsmegler i konflikter mellom
italienske stater. Den salige pave Urban V (1362-70)
erkjente hans evner og sendte ham for å skape fred i Bologna, der herskerne og
folket lå i en voldsom strid. Selv om begge sider i begynnelsen hånte biskop
Corsini, vant han dem til slutt for seg og fikk gjenskapt freden, i det minste
så lenge han selv levde.
Andreas Corsini ble syk
mens han sang julemessen i 1372 og døde den 6. januar 1373 i Fiesole, 71 år
gammel. Han ble gravlagt i fransiskanerkirken i Firenze og ble umiddelbart
utropt til helgen av folket i Firenze. Så mange mirakler skjedde ved hans grav
at pave Eugenius IV (1431-47) tillot en offentlig kult og at hans
helligkåringssak ble åpnet. Han ble helligkåret den 22. april 1629 av pave
Urban VIII (1623-44), men helligkåringsbullen kom ikke før den 4. juni 1724
under pave Benedikt XIII (1724-30). Hans minnedag er 4. februar. Den sto i den
romerske generalkalenderen til 1969, men siden da har hans kult vært begrenset
til lokale og spesielle kalendere. Hans navn står i Martyrologium Romanum.
Hans uråtnede og
mumifiserte legeme oppbevares i kirken Santa Maria del Carmine i Firenze. I
1737 ble et kapell bygd til hans ære i Laterankirken av pave Klemens XII
(1730-40), som selv tilhørte Corsini-familien. Andrea Corsini-kapellet er et av
de vakreste kapellene i Roma, kanskje i hele verden. Klemens XII satte også
Andreas' navn inn i Kirkens generalkalender.
Andreas avbildes som
karmelittmunk, ofte også som biskop med en ulv eller en sau.
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Bentley, Butler (II), Benedictines, Bunson,
Schauber/Schindler, Index99, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho,
Heiligenlexikon, carmelnet.org, santiebeati.it - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-16 20:20
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/acorsini
Andreas
Corsini
italienischer Name:
Andrea
Gedenktag katholisch: 6. Januar
Gedenktag III. Klasse: 4. Februar
Todestag: 6. Januar
Fest im Orden der Karmeliten, nicht gebotener Gedenktag im Orden der
Unbeschuhten Karmeliten: 9. Januar
Name bedeutet: der Mannhafte (griech.)
Mönch, Bischof von Fiesole
* 1301 (?) in Florenz in Italien
† 6. Januar 1373 in Fiesole bei
Florenz in Italien
Andreas war der Sohn
einer der führenden Familien von Florenz,
die zahlreiche Richter, Politiker, Diplomaten, Prälaten und führende
Persönlichkeiten des Geistesleben stellte. Er studierte in Paris und
in Avignon,
wurde Karmelit in
seiner Heimatstadt, war dort als Gelehrter tätig und führte ein streng
asketisches Leben.
1348 war er Provinzial
seines Ordens für die Toskana, 1349 wurde er zum Bischof von Fiesole ernannt.
Er verstärkte seine Entsagungen noch, half den Armen, sorgte für Disziplin
im Klerus und
wirkte als Friedensstifter, so in Bologna als
päpstlicher Gesandter. Während der großen Epidemie 1348 bis 1350 pflegte er
aufopferungsvoll die Pestkranken. Zahlreiche Wunder vollbrachte er zu Lebzeiten
und noch nach seinem Tod.
Andreas' Leichnam wurde in der Karmelitenkirche Santa Maria del Carmine in Florenz beigesetzt, er ist bis heute
unverwest. Nach dem Sieg von Florenz in Angiari bei
Legnago, der seiner Fürbitte zugeschrieben wurde, genehmigte Papst Eugen IV.
unverzüglich seine Verehrung
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 21.06.2021
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf.
Pattloch, München 2001
• Erhard Gorys: Lexikon der Heiligen. dtv, München 1997
• http://www.newadvent.org/cathen/01472d.htm
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von
Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 1. Herder, Freiburg im Breisgau
1993
• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters.
CD-ROM-Ausgabe J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Andreas Corsini, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Andreas_Corsini.htm, abgerufen am 7. 1. 2022
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
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bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Andreas_Corsini.htm
Voir aussi : https://www.catholicireland.net/saintoftheday/st-andrew-corsini/